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INTERVIEWS
RALLYE
REPORTAGE
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1 NEUKIRCHNER CAPIROSSI - BAZ
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LE GENERALISSIMO LORENZO
Je ne sais pas si Lin JARVIS a étudié l’histoire de France mais il a appliqué à la lettre la phrase du Maréchal Foch : « Mon aile gauche recule, mon aile droite faiblit, j’attaque ! » en la transformant en : « Lorenzo recule (blessure), Rossi faiblit (manque de podiums), j’attaque ! » Ce n’est donc pas sabre au clair mais clavicule en l’air que Jorge LORENZO a dirigé la charge et quelle charge mes amis ! Dans un élan de courage et d’héroïsme LORENZO a montré le chemin, bravant la douleur et le risque, la passion ayant ses raisons que la raison ignore, il a, en retournant sur le circuit d’Assen vendredi soir après son opération, réalisé l’impossible. Blessé, meurtri dans sa chair et dans sa tête, il a repris le chemin du combat, entraînant derrière lui toutes les troupes YAMAHA, y compris le nonuple champion du monde Valentino ROSSI. Valentino est lui aussi un brave et l’attitude héroïque de son partenaire l’a certainement aidé à réveiller la bête de guerre qui sommeillait en lui, il fallait le voir lutter avec BRADL et MARQUEZ puis passer PEDROSA pour comprendre l’esprit qui a soufflé sur le team YAMAHA FACTORY et constater que Jorge avait certainement appuyé sur le bouton déclic de Valentino. Autre attitude toute aussi noble, venant de la part de Dani PEDROSA en rendant hommage à son adversaire LORENZO, les grands hommes savent se reconnaître entre eux, je ne parle pas de la taille ! Alors merci à tous ces seigneurs pour le grand moment qu’ils nous ont offert ce week-end. Certains diront que ce sont des conquérants de l’inutile, je dirai simplement que ce sont des conquérants d’honneur, on en manque pas mal par les temps qui courent aujourd’hui. JEF
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N°18 juillet-août 2013 EDITO
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ACTUALITES
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RALLYE
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Dark Dog Moto Tour 2013 : Tracé inédit pour la 11ème édition Kurt CASELLI patron du DESAFIO RUTA40 2013
INTERIEWS
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ESSAIS Biker, pistard ou entre les 2 ? - Harley Davidson Dyna Street Bob - Yamaha FZ8 R - Honda CBR 1000 RR
SPORT
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MAX NEUKIRCHNER tente de retrouver son niveau en WSBK LORIS CAPIROSSI ne serait pas surpris si Marquez remportait le titre cette année LORIS BAZ doit encore faire quelques progrès pour se battre pour le podium DOSSIER
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NOUVEAUTES 2014 - Yamaha MT-09 Roadster nouvelle génération - Yamaha YZ 250 F et YZ 450 F Nouvelle expérience de pilotage - Kawasaki dévoile les KX 250 F et KX 450 F - Suzuki 450 RM-Z et 250 RM-Z - Yamaha XV 950 et XV 950 R Inspirées du passé, conçues pour l’avenir
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Consultation du Doctor, Bravoure de Por Fuera et Echec du Jockey ESPARGARO devance REDDING au finish 3ème victoire consécutive pour Luis SALOM WSBK – Imola SYKES domine la 1ère course WSBK – 2ème manche – Imola Tom SYKES nouveau leader du WSBK WSSP – Imola SOFUOGLU triomphe, LOWES assure EUROPEAN JUNIOR CUP Des français en passe de devenir grands FSBK LEDENON Championnat relancé dans toutes les catégories Nouveau record du tour au Circuit Carole pour David CHECA et le GMT 94
EVENEMENT
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The BIKERS CLASSICS 2013 à Spa Francorchamps
AGENDA
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Comité de rédaction DirecteurLA de la publication : Jean-François FOREST SÉLECTION DU MOIS Rédacteur en Chef : Sébastien FOREST Comité : Catherine MOIRAND, François MICHEL Remerciements pour avoir participé à ce numéro : Patrice AUBERT
E-mail : contact@motowebzine.fr Site : www.motowebzine.fr Les articles sont publiés sous la responsabilité de leurs auteurs. Suzuki GSR 750 Source : motogp.com ; worldsbk.com ; FFM ; Yamaha; Kawasaki; Fim-live.com ; Honda ; Aprilia ; Ducati
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La somme récoltée par le vente du casque que Jorge Lorenzo portait à Montmeló sera reversée à une fondation dédiée aux personnes trisomiques. Le casque en question avait été dessiné par Anna Vives, jeune femme atteinte du syndrome de Down, et avait été porté par Jorge Lorenzo au Grand Prix de Catalogne, où le Majorquin a remporté sa troisième victoire de la saison avant de dévoiler que le casque allait être soumis aux enchères. Suite à une vente qui a duré dix jours et reçu 172 enchères, le casque a finalement été vendu pour 27.101€. La somme sera reversée dans sa totalité à la Fondation Itinerarium, qui vient en aide aux personnes atteintes du syndrome de Down. 5
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Bien que rien ne soit encore décidé quant à son avenir en MotoGP, Cal Crutchlow a de nouveau affirmé qu’il voulait disposer d’une moto officielle pour l’an prochain, qu’il s’agisse d’une Ducati, d’une Honda ou d’une Yamaha, pour qui il court actuellement.
Le Britannique avait rejoint le MotoGP début 2011 et avait fait ses deux premières apparitions sur le podium l’an dernier, avant d’en faire deux autres cette année avec notamment une seconde place au Mans, son meilleur résultat en date. « En ce qui concerne mon avenir, rien n’est décidé, que ce soit avec Ducati, Yamaha ou Honda » a confié Crutchlow à BBC Sport. « Nous sommes en négociations avec les trois et j’espère que nous aurons quelque chose de concret d’ici les deux prochaines semaines. » « Je traverse actuellement le meilleur moment de ma carrière, je me rapproche des leaders et je commence à me battre pour la victoire. Je ne veux pas faire un pas en arrière et la prochaine étape est donc pour moi d’être dans un team officiel, mais ce devra être avec une bonne machine. »
arrière et la prochaine étape est donc pour moi d’être dans un team officiel, mais ce devra être avec une bonne machine. » Crutchlow a aussi commenté la décision de Suzuki de ne revenir en MotoGP qu’en 2015 plutôt qu’en 2014 : « C’est une grande déception pour le championnat parce que ça aurait été bien d’avoir un autre constructeur sur la grille. » Quant à sa situation chez Tech3 et à celle de son coéquipier, le Britannique a ajouté : « Si je reste et que Yamaha fait venir Pol Espargaró, qu’arrivera-t-il à Bradley Smith ? Ce ne serait pas juste que Bradley doive renoncer à son contrat de deux ans. Jusqu’ici il ne fait pas du mauvais travail… son projet avec Tech3 portait sur deux ans, il n’y a pas de raison pour que ça change. » Crutchlow n’a jusqu’ici manqué le Top 5 qu’une seule fois, à Montmeló, où il avait abandonné, suite à une chute, pour la première fois de la saison. 6
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Shuhei Nakamoto a souligné que le HRC n’avait aucune raison de précipiter l’introduction du prototype RC213V 2014, qui a été essayé par Dani Pedrosa, Marc Márquez et Stefan Bradl la semaine dernière à Aragón.
Au moment de dévoiler son nouveau prototype la semaine dernière au MotorLand Aragón, le HRC avait annoncé que le nouveau modèle pourrait être mis à disposition des pilotes du team Repsol Honda dès cette saison si Dani Pedrosa et Marc Márquez en faisait la demande, ce qui, semble-t-il, ne sera finalement pas le cas. « Le test du prototype RC213V 2014 a été très constructif » a déclaré Shuhei Nakamoto, le viceprésident du HRC. « Dani, Marc et Stefan (Bradl - LCR Honda) ont eu des réactions similaires au sujet des points positifs et négatifs de notre nouvelle moto et elles nous aideront à poursuivre son développement pour la saison prochaine. Le test nous a aussi permis de travailler sur les réglages de la moto actuelle et Dani et Marc ont tous les deux trouvé des choses intéressantes. »
Quant à la possible introduction de la moto de 2014 dès cette année, Nakamoto a ajouté : « Ils sont contents de la version 2013 et nous n’avons donc pas de pression pour lancer le nouveau prototype. Nous allons poursuivre son développement comme prévu et nous le ramènerons en Europe pour le test qui aura lieu après Misano et puis pour celui qui suivra Valence. » A l’issue des six premières manches de la saison 2013, Repsol Honda menait le Championnat par Equipes avec 40 points d’avance sur Yamaha Factory Racing tandis que Honda était en tête du classement des Constructeurs, avec seulement quatre points d’avance sur la marque rivale, Yamaha.
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Michael Bartholemy, le manager du team Marc VDS Racing et de Scott Redding, a confirmé que le pilote britannique intéressait plusieurs teams de la catégorie reine après son excellent début de saison en Moto2. Après que plusieurs sites britanniques aient relaté l’intérêt de Ducati et de Honda pour Redding, suite aux déclarations de Paolo Ciabatti, le directeur du projet MotoGP de Ducati, et de Livio Suppo, le directeur de Honda, Michael Bartholemy a confirmé les rumeurs à motogp.com et a déclaré : « Chez Ducati, je sais que Ciabatti, (Bernhard) Gobmeier et Vito (Guareschi) gardent un oeil sur Scott mais je n’ai pas parlé avec Livio depuis un moment. Il a en tout cas mon numéro de téléphone ! » Le manager du team Marc VDS Racing a cependant ajouté qu’il avait déjà reçu une offre et en attendait d’autres pour les jours à venir : « Nous avons une offre ferme sur la table, j’en attends une deuxième et il y en a une autre qui devrait arriver plus tard dans la semaine. »
il y en a une autre qui devrait arriver plus tard dans la semaine. » Bartholemy a d’autre part rappelé qu’il existait toujours pour Marc VDS Racing la possibilité de créer un nouveau team avec lequel Redding ferait ses débuts en MotoGP mais que la décision ne pourrait être prise que par le propriétaire, Marc van der Straten, et le pilote britannique.
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Le team Ignite Pramac Racing a confirmé l’absence de Ben Spies pour la seconde des trois manches américaines de la saison 2013 et a fait appel à Alex de Angelis pour le remplacer.
De Angelis va quant à lui avoir l’occasion d’essayer la Ducati Desmosedici GP13 cette semaine à Misano. Son meilleur résultat en MotoGP est une deuxième place, remportée avec le team de Fausto Gresini à Indianapolis en 2009.
Absent depuis la seconde manche de la saison MotoGP 2013, Ben Spies a été remplacé plusieurs fois par Michele Pirro, le pilote d’essais de Ducati, et laissera sa Desmosedici GP13 à Alex de Angelis pour l’épreuve de Laguna Seca. Le pilote originaire de Saint-Marin court actuellement en Moto2 avec NGM Mobile Forward Racing et profitera du fait que seule la catégorie reine se déplace en Californie pour faire un bref retour en MotoGP, pour la première fois depuis le GP de République Tchèque de 2010. Ignite Pramac Racing a d’autre part confirmé que Pirro remplacerait à nouveau Spies pour le Grand Prix eni Motorrad d’Allemangne, qui aura lieu au Sachsenring le 14 juillet, et que l’Américain poursuivait son programme de réhabilitation avec l’intention de reprendre la compétition mi-août au GP Red Bull d’Indianapolis. De Angelis va quant à lui avoir l’occasion d’essayer la Ducati Desmosedici GP13 cette semaine à Misano. Son meilleur résultat en MotoGP™ est une deuxième place, remportée avec le team de Fausto Gresini à Indianapolis en 2009.
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La victoire de Valentino Rossi à Assen et la performance héroïque de son coéquipier Jorge Lorenzo ont fait le tour du monde dans les médias internationaux et sur les réseaux sociaux. Le célèbre quotidien britannique The Guardian a titré "Valentino Rossi remonte le temps en s’imposant en MotoGP aux Pays-Bas" et ajoutait que "Rossi fêtait sa première victoire depuis son retour chez Yamaha, sa 80ème dans la catégorie reine." Le géant américain CNN International proposait au même moment à ses lecteurs : "Rossi s’impose à Assen, son coéquipier Lorenzo finit cinquième avec une clavicule cassée. " CNN soulignait aussi que ‘Rossi a mis fin à près de trois années de disette en MotoGP en s’imposant samedi à Assen mais le vrai héros a été son coéquipier Jorge Lorenzo, avec une courageuse cinquième place.’ Le quotidien espagnol Marca décrivait Lorenzo comme un héros et Rossi une légende, deux pilotes qui "honorent le motocyclisme. " Marca a relaté comment Lorenzo ‘a laissé échapper une larme en descendant de sa moto pour recevoir une
Marca a relaté comment Lorenzo "a laissé échapper une larme en descendant de sa moto pour recevoir une standing ovation du public", citant le Majorquin : "J’ai souffert tout du long, mes muscles étaient comme morts. Je suis plus heureux qu’avec n’importe quelle victoire. Les larmes viennent de l’effort que j’ai fourni." En Italie, La Gazzetta dello Sport avançait le fait que Rossi ait ‘attendu près de 1000 jours pour retrouver la plus haute marche du podium.’ Le nonuple Champion du Monde était aussi cité dans la publication italienne : "C’est incroyablement gratifiant après aussi longtemps. Je suis vraiment reconnaissant envers tous ceux qui m’ont soutenu." Gavin Emmett, le commentateur de motogp.com, a de son côté tweeté ce qui restera certainement la phrase du week-end, qui est venue de Jorge Lorenzo : ‘Journaliste : « Vous êtes un héros. » JL99: « Non, les héros sont ceux qui se démènent pour arriver à la fin du mois. Moi, on me paye pour faire ces choses-là. » 10
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Vainqueur pour la première fois après plus de deux ans de disette, le pilote du team Yamaha Factory Racing était aussi ému que satisfait et ajoutait à son palmarès une 106ème victoire en Grand Prix, la 80ème de sa carrière dans la catégorie reine. Après avoir quitté Yamaha en 2010, une année qui avait été marquée par la première blessure grave de sa carrière, avoir passé deux difficiles saisons chez Ducati et avoir retrouvé la YZR-M1 pour la saison 2013, Valentino Rossi (Yamaha Factory Racing) a finalement renoué avec la victoire lors de l’Iveco TT Assen, la septième manche du Championnat du Monde MotoGP™ 2013. Malgré sa présence sur le premier podium de l’année, au Qatar, beaucoup se demandait si son retour chez Yamaha allait permettre au Doctor de reconquérir la plus haute marche du podium et l’Italien n’aurait pas pu choisir meilleur lieu pour donner sa réponse puisque la Cathédrale d’Assen fêtait cette année la 65ème venue du Championnat du Monde depuis 1949.
« Je suis heureux mais j’ai dû mal à réaliser ! » a affirmé Rossi après avoir fermement dominé l’épreuve néerlandaise. « Beaucoup de temps s’était écoulé depuis Sepang 2010 et ces dernières années, je m’étais demandé plusieurs fois si j’allais pouvoir revenir devant. C’était une période difficile. Je n’ai jamais abandonné, j’ai continué à travailler parce que la moto est ma passion et je tiens à remercier Yamaha pour m’avoir donné l’opportunité de revenir dans le team officiel. »
Hormis à Losail, où il était monté sur le podium, l’Italien n’avait pas eu le début de saison qu’il espérait : « En début d’année, nous avons eu des problèmes avec l’équilibre de la moto mais pour cette course j’ai trouvé des réglages qui me permettent de mieux piloter. Aujourd’hui, je savais que je pouvais essayer de gagner, en sachant aussi que Lorenzo était blessé. » « Je me suis battu contre Cal, Marc et Dani et aujourd’hui j’avais quelque chose en plus. Merci à toute l’équipe. Maintenant nous devons continuer comme ça. » 11
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Dixième et onzième de l’Iveco TT Assen après avoir été battus par Bradley Smith dans le dernier tour, Andrea Dovizioso et Nicky Hayden avaient bien du mal à avancer des points positifs au moment de dresser le bilan de leur week-end aux Pays-Bas. L’ancien Champion du Monde MotoGP Nicky Hayden a perdu deux places dans le dernier tour de la course d’Assen en se faisant doubler par son coéquipier Andrea Dovizioso puis par Bradley Smith (Monster Yamaha Tech3), qui a profité de la manœuvre de l’Italien pour s’emparer de la neuvième place. « Par rapport à ce que nous attendions, la course ne s’est pas si mal passée » a commenté Dovizioso. « J’ai doublé Nicky dans la dernière chicane et je ne pense pas que la manoeuvre était incorrecte. Cette chicane est célèbre pour ça mais notre duel sur les freins nous a malheureusement ralenti, ce qui a permis à Smith de nous doubler à l’accélération. C’est dommage mais ça souligne simplement la difficile situation dans laquelle nous sommes. Disons qu’aujourd’hui nous avons limité les dégâts. »
Hayden n’avait pas été choqué par la manœuvre de son coéquipier et était plus préoccupé par ses piètres performances : « Sur le dernier tour, je n’ai pas bien passé le virage n°15, Dovi est venu à l’intérieur, nous sommes partis trop large et Smith nous a battus sur la ligne. C’était une action de course et quoi qu’il en soit, le vrai problème est que nous ayons été battus de 33 secondes. Ça montre à quel point nous sommes loin derrière. » A l’issue de la septième manche de la saison, Dovizioso est sixième du classement général, deux places et quinze points devant Hayden. 12
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Bien que Jorge Lorenzo et Valentino Rossi aient déjà fait tourner quatre des cinq moteurs prévus pour l’ensemble de la saison 2013, Massimo Meregalli, le directeur de Yamaha Factory Racing, a affirmé que la situation était sous contrôle. Alors que les pilotes du team Repsol Honda, Dani Pedrosa et Marc Márquez, n’ont utilisé que deux moteurs jusqu’ici, Jorge Lorenzo et Valentino Rossi, du team Yamaha Factory Racing, ont déjà roulé avec quatre des cinq moteurs prévus pour la saison 2013, une situation dans laquelle est aussi Cal Crutchlow (Monster Yamaha Tech3). « C’est vrai » a confirmé Massimo Meregalli, le directeur du team Yamaha Factory Racing. « Nous avons eu problème avec chacun de nos pilotes et pour des raisons de sécurité nos ingénieurs ont décidé de sceller le quatrième moteur et de garder le second en moteur de rechange. Leur priorité est de comprendre ce qui s’est passé et d’ensuite résoudre le problème. » Lorenzo et Rossi ont tous les deux rencontré des problèmes sur leur second moteur et vont désormais alterner entre le premier, le troisième et le quatrième
Lorenzo et Rossi ont tous les deux rencontré des problèmes sur leur second moteur et vont désormais alterner entre le premier, le troisième et le quatrième moteur avant que Yamaha n’introduise le cinquième et dernier plus tard dans la saison. Au sujet de la date d’introduction de ce dernier moteur, Meregalli a affirmé: « Nous ne savons pas quand ce sera mais la durée de vie de nos moteurs est assez bonne et nos ingénieurs sont certains que nous pourrons finir le Championnat avec cinq moteurs, à condition de ne pas avoir d’accident comme celui qui s’était produit à Assen l’an dernier. » A l’issue des six premiers des dix-huit Grands Prix de la saison 2013, le Champion du Monde en titre Jorge Lorenzo compte sept points de retard sur Dani Pedrosa, le leader du classement général. Yamaha est deuxième des classements Teams et Constructeurs, derrière Honda. 13
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Le pilote Moto2 japonais s’est fait opérer de la fracture de la clavicule gauche qu’il s’était faite en chutant samedi matin lors du warm-up d’Assen. Takaaki Nakagami (Italtrans Racing) s’était blessé en chutant lors du warm-up, en arrivant dans la chicane d’Assen, et n’avait évidemment pas pu participer à la course. Le Japonais était directement parti pour Brescia, en Italie, afin de se faire opérer. L’intervention a été réalisée par le Dr Fabio Terragnoli, qui a utilisé une plaque de cinq centimètres et quatre vis pour consolider la clavicule gauche fracturée de Nakagami. Le Japonais entamera son programme de rééducation dans les jours à venir afin de reprendre la compétition dès la prochaine manche, au Sachsenring.
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Avant d'attaquer la septième manche du Championnat du Monde eni FIM Superbike, plusieurs pilotes représentant les différentes marques du WSBK se sont livrés à une conférence de presse lors de laquelle ils devaient répondre à quelques questions au sujet du week-end de course qui a lieu sur le mythique circuit italien. Sylvain Guintoli (Aprilia Racing Team), le leader du Championnat, était entouré de Tom Sykes (Kawasaki Racing Team), Marco Melandri (BMW Motorrad GoldBet), Jonathan Rea (Pata Honda World Superbike), Jules Cluzel (FIXI Crescent Suzuki), Carlos Checa (Team Ducati Alstare) et de Noriyuki Haga (Grillini Dentalmatic BMW), qui court en Wild Card ce week-end, pour cette conférence de presse ainsi que pour la visite du nouveau musée du circuit d'Imola, qui a pris le nom de Checco Costa en hommage à l'un des fondateurs du circuit et célèbre promoteur.
Le musée, qui sera officiellement inauguré en 2014, a été bâti pour célébrer la longue histoire du circuit italien qui fête ses 60 ans cette année et contient une superbe collection de motos mais aussi la Formule 1 Williams d'Ayrton Senna ou encore le vélo avec lequel Vittorio Adorni avait remporté le Championnat du Monde à Imola en 1968. 15
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Lucas Mahias intègre la structure officielle Yamaha. Après un début de saison assez brillant mais ponctué de plusieurs problèmes mécaniques en Supersport au sein d’un team privé MV Agusta, Lucas va enfourcher la Yamaha R6 de la Dark Dog Academy en remplacement de Gregory Di Carlo dès la prochaine manche du Championnat de France à Magny-Cours les 6 et 7 juilllet. « Gregory est actuellement confronté à des problèmes personnels qui l’empêchent de se concentrer sur ses courses, précise Marc Fontan, team manager de la Dark Dog Academy. De son côté, Lucas a montré beaucoup de motivation depuis le début de saison. Les performances de la Yamaha R6 et le soutien de l’équipe de la Dark Dog Academy devraient lui permettre de s’exprimer pleinement en Supersport. La vocation de la Dark Dog Academy est de permettre à de jeunes pilotes d’évoluer vers le plus haut niveau. Lucas n’a débuté la compétition qu’en 2008 et boucle seulement cette année sa deuxième saison complète en Championnat de France. »
« Je suis heureux de revenir sur Yamaha qui est la première marque qui m’ait soutenu, explique Lucas Mahias, et de le faire avec la Dark Dog Academy qui est la meilleure équipe en Supersport. Mon objectif est maintenant de soutenir Mathieu Gines pour le titre et de faire 2e au championnat. » Rendez-vous à Magny-Cours pour retrouver les deux pilotes de la Dark Dog Academy, Mathieu Gines, actuellement en tête du classement provisoire Supersport, et Lucas Mahias, 4ème.
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Le pilote hongrois Gabor Talmacsi (Prorace Honda) s'est blessé lors de la dernière manche du Championnat du Monde Supersport, à Portimao, suite à un problème technique qui aura eu de lourdes conséquences sur la saison du Champion du Monde 125cc 2007, contraint à arrêter la compétition pour plusieurs mois. « Je ne sais pas quoi dire, » a commenté Gabor Talmacsi, extrêmement déçu. « Je pense que personne sur la grille n'a été aussi malchanceux que mon team et moi-même. Le moteur a explosé dans le douzième tour, ça a tapé ma jambe gauche et elle a cassé. » Dès son retour en Hongrie, Talmacsi s'est directement rendu à l'hôpital où une équipe de médecins l'attendait. Après de nombreux tests, l'équipe médicale a choisi d'opérer afin que Talmacsi puisse récupérer plus rapidement. Au long d'une intervention qui a duré trois heures, le Dr Varga Marcell a pu stabiliser les fractures à l'aide de vis et d'une plaque de métal. Talmacsi aura besoin de six à huit semaines pour récupérer et pourra ensuite commencer sa rééducation. Le pilote hongrois doit pour l'instant supporter d'intenses douleurs mais espère être remis sur pied dès que possible. Moto Webzine et tout le monde motard souhaite adresser ses meilleurs voeux à Alessia Polita et à sa famille dans cette difficile épreuve. Suite à la terrible chute dont a été victime l'Italienne de 27 ans durant la première séance de qualifications du Superstock 600 italien à Misano, la double Championne d'Italie a été transférée à l'hôpital Bufalini de Cesena. L'opération neurochirurgicale pour sa fracture de la 12ème vertèbre a été un succès mais les dommages à la moëlle épinière ont été confirmés. Alessia Polita avait récemment piloté en tant que remplaçante pour le Team VFT Racing en World Supersport à Monza.
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Du 13 au 16 juin 2013, les fans Harley-Davidson du monde entier ont afflué à Rome. Harley-Davidson occupa de nombreux sites du centre-ville, au Vatican et au port d’Ostie, pour les célébrations dans la Ville éternelle. Pendant quatre jours, l’événement proposa des animations dans le port touristique d’Ostie, la bénédiction exceptionnelle de motos par le Pape, sur la Place Saint-Pierre au Vatican, en plein cœur de Rome, et bien plus encore. L’accès à cet événement était gratuit et tout le monde fut le bienvenu au sein de célébrations uniques et pour faire partie de l’histoire d’Harley-Davidson. Village "Foro Italico" au Stade Olympique Un large choix de divertissements et concerts Expositions réunissant plusieurs des plus grands spécialistes mondiaux de la customisation H-D Expositions de customs Harley-Davidson Équipementiers et revendeurs venus de toute l'Europe Zone de détente et de rencontres
Harley Village® dans le Port d'Ostie Scène principale montée sur la plage, proposant des concerts et des divertissements, Beach Bar, Harley Bar Présentation et vente de produits H-D par les concessionnaires européens Équipementiers et revendeurs venus de toute l'Europe Boutique de produits dérivés du 110ème Anniversaire Zone exclusive du Harley Owner’s Group® (HOG®) Exposition sur la grande aventure Harley-Davidson, l'histoire de la Motor Company, avec un focus particulier sur le 30ème Anniversaire du HOG, des vidéos historiques, des rétrospectives photos, des présentations de show bikes, et bien d'autres activités passionnantes Visites de Rome, libres ou guidées par des représentants des Chapters locaux Zone réservée à l'assistance technique et aux essais de motos Jumpstart : une possibilité unique de vivre vos premières sensations de pilote Harley-Davidson si vous n'avez pas encore votre permis Bars et restaurants typiques
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Le Dark Dog Moto Tour 2013 s’annonce comme une édition exceptionnelle avec une nouvelle ville de départ, Saverne dans l’est de la France, encore plus de kilomètres parcourus, 3 280 km annoncés, et 19 spéciales qui réservent quelques surprises aux 200 concurrents attendus. Saverne, patrie de Dark Dog Energy Drink, accueille pour la première fois le départ du plus grand rallye routier moto. Le Village du Dark Dog Moto Tour et les pilotes seront à Saverne dès le samedi 28 septembre pour les vérifications administratives et techniques. Les concurrents paraderont dans les rues de Saverne dimanche en fin de matinée avant d’attaquer la première spéciale aux alentours de Saverne.
3 280 km environ 1 étape Marathon de 776 km 19 spéciales chronométrées 15 spéciales sur route 2 spéciales du circuit dont une de nuit 1 spéciale sur piste rallye 1 spéciale façon « Pikes Peak » 1 base chrono 6 villes étapes 200 pilotes attendus au départ 7 catégories en lice
Le début de parcours s’annonce corsé avec d’entrée une étape Marathon de 776 km sur les petites routes de l’est de la France entre Saverne et Thonon-les-Bains. Les premiers départs seront donnés de Saverne lundi 30 septembre vers 3 h du matin ! Il faudra conserver un peu de fraîcheur pour la suite puisque, mardi 1er octobre, l’étape Thonon-les-Bains / Langeac, nouvelle ville étape de Haute-Loire, affiche 587 km ponctués de trois spéciales. Mercredi 2 octobre, l’étape Langeac / Boulazac près de Périgueux fera figure de courte balade avec ses 415 km. Cela permettra à chacun de reprendre son souffle pour l’étape Boulazac / Alès de jeudi 3 octobre qui se terminera sur le Pole Mécanique d’Alès Cévennes avec une spéciale sur la piste rallye et une spéciale de nuit inédite sur la piste de vitesse.
Vendredi 5 octobre, une toute nouvelle spéciale d’un genre inédit attend les concurrents. Après une session sur le circuit de vitesse d’Alès, ils vont devoir faire preuve de polyvalence sur une spéciale mixte façon « Pikes Peak » en bitume et terre tracée sur le site insolite d’une ancienne mine à ciel ouvert. Après cette épreuve originale, les pilotes se dirigeront vers Toulon, traditionnelle ville d’arrivée du Dark Dog Moto Tour, où les attendent encore quatre spéciales dont une montée du Mont-Faron qui se disputera dimanche 6 octobre dans la matinée.
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Le pilote américain Kurt Caselli a remporté samedi la dernière étape de la Ruta 40 Rally Desafio en Argentine pour s’adjuger la victoire finale. Ses coéquipiers de l'usine autrichienne le chilien Chaleco Lopez et l'espagnol Marc Coma ont terminé 2nd et 3ème pour offrir un KTM un triplé sur cette épreuve. Après plus de 18 heures de parcours chronométrés, l’écart entre Kurt Caselli et Chaleco Lopez, qui a ouvert la piste dans la dernière étape, n’était que de 43 secondes. Caselli est une nouvelle recrue du team d'usine KTM Rally, mais arrive cette année dans cette structure avec une forte expérience du tout-terrain. Il a intégré le team KTM Rally au Dakar 2013 suite au forfait de Marc Coma à cause d'une blessure persistante. Sa performance au cours de ce DESAFIO RUTA 40 en Amérique du Sud dans des conditions difficiles souligne sa compétitivité et sa vitesse qui lui permettront sans doute de s’inscrire durablement au meilleur niveau des Rallyes Raids internationaux.
Lopez était aussi un concurrent coriace, il a remporté la cinquième étape et a eu la tâche d'ouvrir la piste pour l’ultime étape de la course, matérialisée par une spéciale chronométrée d'un peu plus d'une heure et demie dans une piste en boucle dans et hors de San Juan. Coma a terminé à plus de 10 minutes de retard sur le leader du classement général dans l’optique du championnat du monde en 2013. Le team manager du KTM Rally Factory Alex Doringer était ravi du résultat et déclarait : « L'équipe a fait un travail incroyable, Marc a bataillé très dur et je suis très surpris sur la façon intelligente dont Caselli a conquis le rallye! Avec Chaleco sur le podium, nous voyons une fois de plus que le résultat final d’un rallye se décide toujours dans les derniers jours, c’est pourquoi, même en position de leader, il n'y a aucune raison de célébrer par anticipation un résultat avant que nos coureurs aient tous franchi la ligne d'arrivée. Je suis très heureux et nous avons fait un grand pas vers la victoire dans le Championnat du Monde des Rallyes! Nous avons de nouveau prouvé quel est celui qui est le numéro un dans ce sport ! » 20
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De façon générale sur ce rallye, les pilotes ont souffert pour faire face à des conditions météorologiques difficiles ayant entraîné des retards et annulations de secteurs chronométrés durant les plus de 3000 km parcourus en six étapes. Au-delà du fait de représenter une étape du challenge Dakar Series, ce rallye est aussi la quatrième des six étapes du Championnat du Monde des Rallyes dont Coma est le tenant du titre. Après avoir remporté les trois premiers rallyes de la saison, le pilote espagnol semble idéalement positionné comme principal candidat à sa propre succession. Les deux autres épreuves restantes de l’année seront dans le Dos Sertoes au Brésil avant de finir par le rallye des Pharaons en Egypte.
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Max, tu as eu un assez bon début de saison pour ton retour en World Superbike puisque tu as marqué des points sur toutes tes courses. Mission accomplie ? -
On peut être satisfait de ne pas chuter et d'atteindre le drapeau à damier à chaque course mais globalement nous ne sommes pas contents de notre situation. Nous aimerions montrer davantage de notre potentiel mais la moto nous limite un peu.
Pour le moment, tu es douzième du Championnat et premier des pilotes Ducati.
Tu travailles avec le team privé de Mario Rubatto. Quel type de soutien avez-vous de la part de Ducati ? -
Nous pouvons acheter tout ce que nous voulons. Lorsqu'il y a de nouvelles pièces, nous pouvons les acheter une, deux ou maximum trois courses plus tard. La principale différence entre le team officiel et le nôtre est l'électronique puisque nous utilisons un système complètement différent. D'autre part, nous n'avons payé les 80 000 euros pour le prêt des suspensions et au lieu de ça nous utilisons une fourche avant que nous avons nousmêmes achetée pour 8000 euros. Dans ces conditions, nous ne nous en sortons pas trop mal.
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Oui, c'est parce que j'étais dans les points à chaque course, alors que les pilotes officiels n'ont pas toujours rallié l'arrivée. Nous avons fait du bon travail et nous pouvons en être satisfait. Mais si on regarde bien notre situation, le bilan est mitigé parce que je sais que nous pourrions faire mieux. Nous ne sommes pas contents de certaines choses. Les trois points principaux sont le moteur, les suspensions et l'électronique, mais je suis certain que nous pourrons progresser dans ces domaines d'ici la fin de l'année. Pour l'instant nous sommes entre la 10ème et la 15ème place lorsque nous franchissons la ligne d'arrivée mais notre objectif serait plutôt de finir entre la 8ème et la 10ème. Ce sont les résultats que nous visons.
Parmi les prochaines courses, certaines ont lieu sur des circuits spectaculaires. Quelles sont tes préférées et quelles sont tes attentes pour la suite de la saison ? -
Il y a quatre circuits que je ne connais pas du tout : en Inde, en Turquie, à Moscou et à Laguna Seca. Il y en a d'autres où j'ai couru l'an dernier ou les années précédentes. Ce sera un vrai challenge pour moi. J'aime Silverstone et Jerez. Comme je l'ai dit, je veux finir dans le Top 8 ou Top 10 et ce serait satisfaisant pour notre team. Ce n'est pas aussi facile qu'en 2007, lorsque l'électronique ne jouait pas un rôle aussi important qu'aujourd'hui. Les autres teams investissent des millions et nous ne pouvons pas nous le permettre. Mais on ne sait jamais, s'il y a un circuit où nous faisons un week-end parfait et où nous finissons dans le Top 5, nous le fêterons comme une victoire.
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Loris, tu as eu l’occasion d’essayer une Moto2 lors du test post-GP de lundi. Qu’en as-tu pensé ?
Au cours de ma carrière, je n’avais jamais roulé sur 600cc, encore moins sur une Moto2… Sur les douze dernières années, je n’avais roulé qu’en 500cc et en MotoGP. Mes premières impressions ont été que la moto était assez lente ! Mais d’un autre côté c’est une moto réactive, une moto de course, qui offre un très bon feeling… J’ai fait quelques tours sur la Speed Up de QMMF et après j’ai voulu essayer les autres, celle de Kalex, de Suter, de JiR, mais la météo ne nous a pas aidés. Au final j’ai fait deux tours avec la Suter du team Gresini. Les conditions de piste n’étaient pas bonnes mais je me suis vraiment fait plaisir. C’était donc une occasion à ne pas manquer…
J’ai toujours mon casque et ma combinaison au circuit parce qu’on ne sait jamais ! Parfois je peux même rouler avec BMW le jeudi ! J’adore la moto, ça ne changera jamais… Un pilote reste un pilote à vie. Que penses-tu des espoirs italiens dans les catégories Moto2 et Moto3 ?
En Moto3, la Fédération Italienne a lancé un important projet il y a deux ans et il faut leur donner du temps. Antonelli, Fenati et Tonucci travaillent bien et ils sont encore très jeunes. C’est une catégorie difficile sur la plan technique et c’est très compliqué quand on ne dispose pas d’un matériel très compétitif… En Moto2, plusieurs pilotes pourraient se battre pour le podium ou la victoire et j’espère que les choses changeront pour que l’Italie les soutienne un peu mieux, comme l’Espagne le fait avec ses pilotes. C’est difficile parce l’Espagne dispose de beaucoup de pilotes, sans parler de Márquez, qui est un pilote hors norme et un fantastique talent.
A propos de Márquez, que penses-tu de son week-end au Mugello ? Crois-tu qu’il soit prêt à se battre pour le titre ?
Je suis de son côté parce qu’il a de l’ambition à revendre. Il a beaucoup à apprendre mais il est toujours parmi les protagonistes… Au Mugello, il a un peu trop chuté, c’est vrai, mais il a aussi beaucoup appris. Ce ne sera pas facile pour lui mais il a le potentiel de se battre pour le titre dès cette année et je ne serais pas surpris s’il le remportait. Et selon toi, qui est le plus fort entre Lorenzo et Pedrosa ?
Ils sont tous les deux en grande forme. Lorenzo a une forte détermination mais Pedrosa est un rival difficile. Cette année il est plus fort que jamais. S’il refait ce qu’il avait fait sur la deuxième moitié de saison l’an dernier, il sera difficile à battre. Mais je dirais que c’est du 50-50. Le dépassement de Jorge sur Dani dans le premier virage a été jugé par certains comme trop osé. Quel est ton avis ?
Si Dani avait continué sur sa trajectoire, ils se seraient touchés, mais je pense que c’est un dépassement normal. Et l’accrochage entre Álvaro Bautista et Valentino Rossi ?
C’est très difficile à analyser. Sur le premier tour, Iannone avait un peu ralenti Bautista, Rossi avait vu que Bautista allait moins vite, il a essayé de le doubler par l’extérieur et à un certain point il était devant lui. Bautista n’avait de son côté rien vu. Nous avons regardé la vidéo avec eux plusieurs fois pour mieux comprendre ce qui s’était passé. Valentino a clairement manqué de chance mais il est difficile de mettre la faute sur l’un ou l’autre. A ce niveau de la compétition, un pilote ne peut pas se permettre de perdre le moindre mètre sur ses adversaires en début de course. 23
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Comment te sens-tu physiquement après la grosse chute que tu as eue en Tissot-Superpole et après deux courses difficiles? -
Etant donné ma chute, je m'en suis bien tiré ! Je me suis juste cassé un ongle et fait deux entorses, une au pied et l'autre au doigt, et j'avais des contusions un peu partout. Les deux courses ont été très difficiles parce que j'avais vraiment mal au doigt, au pied et au dos mais j'ai essayé de faire abstraction de la douleur, surtout pour la deuxième course ! Je tiens à remercier l'équipe de la Clinica Mobile parce qu'ils ont eu beaucoup de travail à cause de moi le week-end dernier. Tu vas avoir un peu de temps pour te reposer maintenant -
Ça tombe bien. Je ne vais pas trop m'entraîner ce week-end, laisser mon corps se reposer et je reprendrai l'entraînement la semaine prochaine pour me préparer pour Moscou. Quel bilan fais-tu de ta première moitié de saison ? -
Honnêtement, je suis assez content. Nous avons marqué des points à presque chaque course puisque je n'ai eu qu'un abandon, quand Chaz (ndlr : Davies) m'a sorti de la deuxième course à Phillip Island, et c'était l'objectif fixé par Kawasaki. Nous avons aussi fait un podium et nous avons pu nous battre pour le Top 5 à presque chaque manche. Maintenant nous devons faire encore quelques progrès pour nous battre pour le podium plus régulièrement. Je pense que nous étions en position de le faire à Imola mais la chance n'était pas de notre côté. Nous réessayerons à Moscou. Que penses-tu de ta moto et quelles sont tes ambitions pour la deuxième partie de la saison?
Que penses-tu de ta moto et quelles sont tes ambitions pour la deuxième partie de la saison? -
J'en suis vraiment content. J'adore la ZX-10R, je me sens très bien dessus et toute l'équipe a travaillé très dur pour que je sois à l'aise avec. Au début nous avions eu du mal avec le feeling de l'avant mais je crois que c'est devenu notre point fort. Nous devons continuer à améliorer le feeling global et à avancer, nous ne sommes que quelques dixièmes derrière les autres et je pense que les derniers tests à Portimao et Imola nous ont permis de progresser. Maintenant nous devons tout mettre bout à bout pour confirmer en week-end de course. Je vais faire de mon mieux pour me battre pour le podium le plus souvent possible et essayer de finir la saison à la cinquième place du classement. 24
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Cette machine révolutionnaire donne une toute nouvelle orientation à Yamaha. Puissance, couple, maniabilité et maîtrise totale : ce trois cylindres a été conçu pour offrir une expérience de conduite palpitante.
Yamaha se diversifie dans la catégorie trois cylindres, car les amateurs de roadsters sportifs accordent aujourd’hui une grande importance au caractère du moteur et à la facilité de conduite au quotidien. Les quatre cylindres extrêmement puissants auront toujours leur place sur le marché, mais la conception tricylindre de la nouvelle MT-09 ouvre de nouveaux horizons.
Points forts de la MT-09 : Nouveau roadster sportif trois cylindres innovant 106,2 ch – 83 Nm Poids tous pleins faits 188 kg / ABS : 191 kg Poids à sec * : 171 kg / ABS : 174 kg Un couple homogène agréable Un des meilleurs rapport poids/puissance de sa catégorie Plus légère qu’une YZF-R6 Châssis en aluminium léger Design minimaliste et compact Centre de gravité décalé vers l’avant Position de conduite surélevée Facile à piloter grâce à sa bonne ergonomie 25
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Moteur 3 cylindres compact et léger La plus grande spécificité de cette nouvelle MT-09 est sans aucun doute son tout nouveau moteur trois cylindres : cet élément phare façonne le caractère entier de la machine. Lors du programme intensif de développement, l’objectif était de créer un trois cylindre compact et léger pouvant produire une puissance de couple à la fois brute et linéaire, ainsi qu’un régime puissant et optimal. Une grande attention a également été portée à la qualité de la sonorité d’admission et d’échappement, ainsi qu’à la création d’un moteur élégant susceptible d’exalter la fierté de son propriétaire. En outre, l’équipe de développement de la MT-09 a également accordé une grande importance à la consommation réduite de la machine, ainsi qu’aux bonnes performances environnementales. Avec des dimensions d’alésage et de course de 78 mm x 59,1 mm pour une cylindrée de 847 cm³, ce tout nouveau moteur quatre temps, quatre soupapes, deux arbres à cames en tête (ACT), bénéficie d’un taux de compression de 11,5:1. Les diamètres des soupapes d’admission et des soupapes d’échappement sont respectivement de 31 mm et 25 mm. En réglant les soupapes à un angle de 26,5° seulement, nos ingénieurs ont été en mesure de proposer des chambres de combustion ultracompactes pour garantir des processus de combustion plus rapides et un couple plus élevé. D’une grande qualité de fabrication, les pistons en aluminium forgé sont équipés de bielles à tête fracturée. Les pistons ont un diamètre de 78 mm. Les cylindres en céramique composite garantissent l’efficacité de la dissipation thermique. La MT-09 présente une autre caractéristique notable : il s’agit de la première moto Yamaha multicylindre à utiliser une conception de cylindre décalé par rapport au vilebrequin.
Un couple époustouflant et un style minimaliste Grâce aux progrès fulgurants de la technologie, le moteur et le châssis ont atteint des niveaux de performances jusque-là inégalés. La nouvelle Yamaha MT-09 incarne la prochaine étape du développement des roadsters sportifs. Elle associe légèreté, puissance et performances exceptionnelles au quotidien pour donner une nouvelle dimension au pilotage, palpitante et addictive. Ce design épuré doté d’un moteur trois cylindres 850 cm³ constitue une nouvelle espèce dans la jungle des deux roues. La MT-09 se caractérise avant tout par l’émotion, le caractère, l’enthousiasme, l’agilité et le contrôle. Le couple brut et homogène permet une envolée immédiate à tous les régimes et garantit un maximum d’adrénaline. Dotée d’un couple qui ne demande qu’à impressionner, cette nouvelle machine révolutionnaire à trois cylindres dispose d’un des meilleurs rapports puissance/poids de sa catégorie. D’un poids inférieur à celui de la Yamaha YZF-R6, cette moto à la fois légère, puissante et agile sera sans aucun doute une révélation. Son habillage léger et épuré dévoile un moteur compact et met en valeur un style musclé qui souligne le dynamisme de la moto.
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puissance, de caractère et de comportement
D’excellentes performances en virage
L’YZ450F se caractérise surtout par son puissant moteur monocylindre 450 cm³, à injection et à refroidissement liquide, 4 temps, 4 soupapes, deux ACT, incliné vers l’arrière. Dans sa version 2014, ce moteur est désormais plus facile à maîtriser. Les soupapes plus grandes ont participé à l’amélioration des performances, tandis que la nouvelle unité de commande électronique (ECU) et les nouveaux rapports de transmission fournissent un couple exploitable dans les premières vitesses et une grande poussée à partir de la troisième vitesse. Avec ses orifices d’admission et d’échappement restructurés, ses profils de cames et ses rapports de vilebrequin, l’YZ450F offre une expérience de conduite unique. Pour les deux modèles YZ, le boitier Yamaha « Power Tuner » permet de personnaliser rapidement la configuration du moteur aux différents styles de pilotage ou à différents profils de terrain.
Un cadre hydroformé à poutre bilatérale, avec dix différents types de pièces en aluminium forgées, moulées et extrudées, participe à la rigidité et à la précision de la machine. Un nouveau radiateur, plus fin et plus court, ainsi qu’une boucle arrière plus courte et plusieurs composants plus légers contribuent à la sensation de légèreté accrue et à la réduction du poids. Cette légèreté a été obtenue également en réduisant les dimensions du carter, ainsi qu’en révisant et en simplifiant les systèmes de lubrification à l’aide d’un carter humide et d’une pompe à carburant compacte. Les fourches inversées éprouvées avec séparation air-liquide utilisent de nouveaux ressorts et se combinent parfaitement avec un axe de roue avant d’un diamètre supérieur (22 mm). La rigidité accrue du support de guidon accroît l’agilité de l’YZ250F/YZ450F et sa capacité à affronter les circuits, tandis qu’un nouvel amortisseur arrière assure la stabilité de la machine.
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Pour la KX250F 2014, la grosse nouveauté est l’ajout du « Launch Control », une fonction qui est devenue un véritable Must Have dans les paddocks de MX2. Connu comme étant un élément indispensable de la KX450F pour faire le Holeshot, l’ajout de cette aide au départ sur la KX250F, dont l’activation est idéalement située au guidon, est d’ores et déjà incontournable pour envisager la nouvelle saison de MX. Autres nouveautés pour la KX250F, les fixations avant du moteur revues (pour un meilleur grip de la roue avant), de nouvelles poignées, un sélecteur de vitesse et un barillet modifiés, des réglages de la fourche SFF revus ainsi qu’un nouveau réglage de la suspension arrière Uni-Track. Ce qui ressort de cette machine est l’énorme puissance ainsi que sa capacité de traction dues aux doubles injecteurs et au conduit d’admission très droits associés à la possibilité de changer les cartographies du moteur à la demande grâce aux plugs DFI fournis. Les cartographies disponibles sont Standard, Hard, et Soft. Pour les pilotes qui souhaitent affiner encore plus les réglages moteur de leur machine, ou tout simplement analyser plusieurs heures de données, le kit de calibrage de l’injection (en option) est toujours disponible pour les KX250F et KX450F. Ce kit fait de nos KX les machines les plus facilement paramétrables du paddock. Les modifications apportées à la KX450F sont
tout naturellement concentrés sur le maintien de sa position en tête des championnats Supercross et MX1. C’est en faisant de petits changements et des améliorations pour garder la KX450F au top que nous pourrons rester au-dessus du lot.
Avec des paramètres revus, la fourche pneumatique PSF entièrement réglable demeure un élément clé de la KX450F, de même que le « Launch Control » et que le piston qui ont été développés par les Teams Usine de Kawasaki en MX1 et Supercross. Steve Guttridge, Responsable Compétition pour Kawasaki Motors Europe, est très enthousiasmé par les changements effectués sur ce duo de machines pour la saison 2014. "La KX450F est au sommet de sa gloire en Supercross. Ryan a montré à quel point cette machine peut dominer le championnat et nous sommes sûrs de voir de plus en plus de pilotes sur KX aux avant-postes pour la saison à venir. Pour les pilotes de MX2, la KX250F était déjà incontournable grâce à sa réputation enviable de fiabilité et de performance. Avec l'ajout du « Launch Control » pour 2014, nous avons mis la barre encore plus haut afin que tous les pilotes, à quelque niveau qu’ils soient (Mondial, Européen ou local) jouent au premier plan dans leurs championnats respectifs". 28
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Pas de révolution pour les RM-Z 2014 chez Suzuki qui prévoit une refonte plus profonde pour 2015. Néanmoins, en dehors de la décoration, les modifications des 250cc comme de la 450cc se matérialiseront principalement par de nouveaux boitiers d’allumages ainsi que des ouïes de radiateurs 2 tons. Voici donc une moto aboutie qui se sert plus de pour confirmer que pour développer. 29 28
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Le lancement des modèles XV950 et XV950R marque l’entrée des motos Yamaha dans une nouvelle ère. Arborant une esthétique qui reprend l’héritage et les valeurs traditionnelles de la marque, ces deux véhicules inaugurent une toute nouvelle gamme de motos Yamaha. Celle-ci allie dernières avancées technologiques et lignes classiques, pour satisfaire les pilotes désireux de retrouver l’essence même de la conduite. Equipées d’un cadre double berceau en acier qui renferme un moteur bicylindre en V 942 cm³ refroidi par air, ces motos possèdent un style dépouillé et ramènent les pilotes aux origines même de la conduite. Ces derniers retrouveront le bonheur de rouler sur une moto personnalisée à l’allure unique, tout en appréciant des sensations de couple que seul un moteur bicylindre en V et refroidi par air peut procurer. 30 39
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Compactes, sophistiquées et dotées d’une selle basse, les modèles XV950 offrent une conduite précise et souple tout en dégageant une impression d’intemporalité qui fait partie intégrante des engins customisés. Le style « horizontal » unique de Yamaha et l’exposition des composants en métal renforcent la simplicité de la moto, tandis que le bicylindre en V assure des performances sportives et une fiabilité indéniable. Epurée et élégante, la XV950 constitue le moyen idéal de s’initier au monde de la personnalisation. De son côté, la version XV950R adopte un style plus sportif grâce à ses double amortisseurs à bonbonne séparée, sa selle façon daim et sa bande colorée sur le réservoir. Yamaha a repris le moteur éprouvé de la XVS950A et l’a optimisé pour ses modèles XV950. Le moteur bicylindre en V à 60°, refroidi par air, délivre un couple de 80 Nm à 3 000 tr/min grâce à ses 4 soupapes par cylindre, son SACT (simple arbre à cames en tête) et sa chambre de combustion en pentagone. Autant d’éléments qui en font le moteur idéal aussi bien pour les trajets urbains que pour les virées sportives en campagne. Avec ses 942 cm3, ce moteur a des cylindres en céramique composite. Les pistons sont en aluminium forgé, pour une fiabilité et des performances optimales. Pour faciliter l’utilisation en milieu urbain et garantir des changements de rapport de boite plus souple, un nouvel amortisseur en caoutchouc a été intégré au mécanisme d’embrayage. L’empattement court (1 570 mm) garantit une conduite facile et souple pour une maniabilité optimale en milieu urbain, mais procure également une sensation de stabilité sur les grands axes. D’un diamètre de 41 mm, la fourche vient souligner le look traditionnel des deux amortisseurs, conçus pour plus de confort et de stabilité. Les amortisseurs de la XV950R voient leurs performances accrues du fait de leur bonbonne séparée. Fidèles à l’allure « bobber », les XV950 sont munies de nouvelles jantes monobloc à 12 branches et de pneumatiques de dimensions 100/90-19 à l’avant et 150/80-16 à l’arrière. Outre une suspension sportive, ces dimensions de roues et de pneus assurent un équilibre optimal entre performance, adhérence et ressenti de la route. Cette moto redonne vie au légendaire héritage sportif de Yamaha ainsi qu’au style traditionnel de la marque.
Les XV950 s’inspirent du look classique, dépouillé et étroit des « bobbers » pour donner vie à un genre néo-rétro japonais se démarquant par son originalité et sa modernité. Affichant une allure brute, les XV950 n’en demeurent pas moins simples en termes de conception et sportives en matière de performances. Son design est accentué par divers éléments : phare rond unique, feu arrière rond en LED, contours en acier inoxydable et garde-boue minimalistes en acier. Le réservoir en forme de goutte d’eau d’une contenance de 12,2 litres et le compteur de vitesse LCD rond ajoutent, quant à eux, une touche visuelle japonaise d’un nouveau genre. Sur la XV950R, on apprécie la selle sculptée au revêtement façon daim. D’une hauteur de 690 mm, cette selle est suffisamment basse pour que les XV950 puissent convenir aux pilotes de toutes tailles. Yamaha a aussi développé une gamme complète d’accessoires d’origine. Échappement Slip-On Akrapovič Bulle Selle de style Stiletto Protection hautes performances pour le filtre à air Roues à rayons de style vintage Selle à ressorts Protection de fourche.
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************** Cet essai comparatif est né d’une discussion de fin de journée à la rédaction entre ceux d’entre nous qui pensaient s’adapter aux normes de plus en plus répressives concernant l’utilisation de la moto en France et ceux qui étaient prêts à perdre des points sur leur permis, d’où la question : aujourd’hui pour prendre du plaisir sur nos routes faut-il choisir un custom, un roadster ou une sportive ? Pour ce comparatif anachronique nous avons donc choisi trois modèles complètement différents dans leur conception comme dans leur philosophie ! La Harley Dyna Street Bob, la Honda 1000 CBR et la Yamaha FZ8. ************** Nous prenons possession de nos machines en région parisienne à l’heure des sorties de bureau. Premier test la circulation en zone très embouteillée pour ne pas dire bloquée. Sur la Yamaha FZ8, pas de problème, la moto est légère et se balance facilement la position droite, buste légèrement incliné vers l’avant, les jambes normalement repliées font que le conducteur trouve une position équilibrée lui permettant de faire, de manière presque instinctive, face à l’imprévu. La Harley Davidson ne se sort pas mal de ce piège parisien. Certes l’angle de chasse est plus ouvert que sur la FZ8 mais elle reste néanmoins maniable d’autant plus que l’étroitesse du moteur longitudinale et la hauteur de la selle extrêmement basse de la Dyna mettent le pilote en confiance. Pour se faufiler le grand guidon n’est pas ce qui se fait de mieux et la position roadster s’avère plus efficace, toutefois le couple important de la Street Bob emmène les quelques 300 kg de la machine avec énergie et permet de s’extirper de mauvaises situations avec facilité, le moteur compensant le manque de maniabilité par rapport à la FZ8 qui délivre sa puissance plus haut. La 1000 CBR n’est, bien entendu, pas tellement à son affaire dans ce genre de situation et la peinture réplica nous rappelle que Pedrosa et Marquez ne doivent pas être forcément les as du périphérique ! Trêve de plaisanterie, s’il est évident que la CBR sort dernière de cette partie urbaine, elle reste quand même confortable pour une sportive et peut se sortir de ce genre de situation grâce à son poids léger et son parfait équilibre. La position racing, jambes en arrière et buste penché empêche toutefois le pilote d’avoir une vue hautaine et lointaine de l’horizon souvent bouché à Paris.
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Après le périphérique, l’autoroute : Péage de Dourdan, nos trois motos ont hâte d’en découdre après cette heure passée dans les embouteillages. La Harley part la première dans un son enjôleur tout droit tiré du film « Harley Davidson et l’homme aux Santiags ». Rien à faire au guidon d’une HD on se fait son film tout de suite, l’inscription Milwaukee-USA gravée sur le guidon est là pour vous envoyer dans le rêve. L’accélération est franche et soutenue et très vite on se retrouve aux alentours des 120kms/heure, vitesse à laquelle la Street Bob aime cruiser, au-delà sans protection et les bras en l’air la fatigue se fait vite sentir. La FZ8 nous la joue beaucoup plus sportive avec le quatre cylindres qui se met à chanter et pousser au fur et à mesure que l’on monte dans les tours. Là aussi le manque de protection se fait sentir et bien que le guidon soit plus raisonnable il est fatiguant de tenir 500 km d’autoroute à un bon 130km/h, un petit saute-vent résoudrait en partie ce problème.
La CBR se marre en voyant partir ces deux copines. Vous avez rangé le ticket de péage dans votre poche, la barrière s’est levée, un coup d’œil à droite, un à gauche, Lorenzo et Marquez sont concentrés, vous prenez un super départ : première, seconde, troisième, les vitesses passent à la volée, vous êtes couchés derrière la bulle prêt à attaquer la grande courbe à droite vous vous emmenant vers l’atlantique, vos adversaires ont pris un moins bon départ, vous réalisez que vous venez de faire le « hole shot » …
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emmenant vers l’atlantique, vos adversaires ont pris un moins bon départ, vous réalisez que vous venez de faire le « hole shot » … et qu’il est grand temps de couper les gaz et de ne pas confondre radars fixes et transpondeurs. C’est ça aussi la 1000 CBR. Tout comme la Harley Davidson ce sont des vendeuses de rêve. L’une vous emmène sur la route 66 et l’autre au Grand Prix de France. La magie de ces motos est incroyable, ce sont des bêtes à bonheur et émotions tandis que la FZ8 vous fait simplement plaisir à piloter, elle ne vous fait pas partir pour le grand voyage dans la tête, c’est la rançon des roadsters : le rêve n’est pas au catalogue. Sur les nationales et les départementales de Bretagne le tiercé s’inverse. Les petites épingles, les grandes courbes, les gros freinages, la CBR veut tout et prend tout. Cette moto est d’une efficacité et d’une facilité de pilotage sur toute incroyable, sa tenue de cap saine, le mordant et pourtant progressif de son freinage ABS mettent le pilote en confiance, peut-être trop au regard de la limitation de vitesse. La FZ8 suit d’assez près à quelques encablures tout de même le rythme de la CBR. La Yamaha aussi aime sauter d’un virage à l’autre, piquer sur les freins pour repartir de plus belle à l’assaut du virage suivant. La position roadster s’alliant à merveille avec les petites routes sinueuses du littoral.
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Le bémol de la FZ8 et de la CBR est qu’elles n’ont que faire de l’avis du législateur et qu’elles s’épanouissent et vous avec d’une manière un peu trop « border line » face aux contraintes actuelles. Harley Davidson enroule très bien aussi pour un custom et son couple la propulse d’un virage à l’autre avec aisance mais elle regarde partir les deux japonaises en souriant d’un air moqueur : « Hey cool les mecs, on est là pour se promener, pas pour faire la course ! » Toute la différence est là ; sur la Harley Davidson, on n’a pas envie d’attaquer. Si, si, c’est vrai, même Sébastien le fondu de la bande a pris du plaisir à rouler tranquillement à 80 – 90 km/h en contemplant le paysage. C’est un autre monde qu’il faut essayer, les valeurs ne sont plus les mêmes, les repères non plus et les radars ne s’allument même plus ! Si l’on regarde ces trois motos différentes, elles distillent chacune un plaisir personnel. La sagesse et le rêve américain pour la Harley Davidson, la griserie et aussi le rêve mais pas le même pour la Honda, enfin un compromis des deux avec la Yamaha qui comme tout compromis est peut-être le plus intelligent mais pas forcément le plus Rock n’ Roll.
Reste maintenant l’aspect économique de la chose. On a pour le custom un prix de base d’environ 13.500 €, pour la sportive 14.500 € et pour le roadster 8.500 €. Sur ce tableau aussi on voit que le rêve a un prix et qu’il n’est pas donné. Concernant l’assurance, c’est la même chose pour un homme de 30 ans qui habite à Paris, 30% de bonus et salarié, là aussi le prix de la saveur compétition se fait sentir avec une prime annuelle de 750 € pour la Harley Davidson, 900 € pour la Yamaha et 2.150 € pour la Honda. On a ici peut-être l’une des raisons des baisses de ventes de sportives en France. Ajouter cela à la répression en termes de vitesse, il n’en faut pas plus pour tuer une catégorie sans compter que les hyper sportives d’aujourd’hui sont peutêtre un peu trop élaborées pour un usage quotidien, reste la piste qui demeure leur vrai terrain de jeu. Après toutes ces considérations, à vous de faire votre choix suivant vos aspirations au bonheur à rouler sur une moto en sachant encore une fois que nous n’avons pas chercher à comparer tel ou tel autre modèle mais une philosophie contre une autre philosophie, c’est quand même plus excitant qu’un sujet du bac !
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HARLEY - DAVIDSON DYNA STREET BOB Type
Cylindrée Alésage x Course Rapport volumétrique Puissance maxi.
Couple maxi.
Carburation Filtre à air Capacité de carburant Consommation (WMTC)
4 cylindres en ligne, 4 temps, double ACT et 16 soupapes, refroidi par eau 999.8 cm³ 76 x 55,1 mm 2,3 à 1 131 kW à 12 000 tr/min 112 Nm à 8 500 tr/min / 86 Nm à 7000 tr/min (95/1/EC) Injection électronique PGM-DSFI Cartouche papier 17,7 litres
refroidissement liquide, Type de moteur quatre temps, incliné vers l'avant Cylindrée 779 cm³ Alésage x course 68,0 mm x 53,6 mm Taux de 12,0 : 1 compression Puissance 78,1 kW (106,2 ch) à 10 000 maximale tr/min 82,0 N.m (8,4 m.kgf) à 8 000 Couple maxi. tr/min Admission EFI (injection électronique) À bain d'huile, multidisque à Embrayage ressorts hélicoïdaux Allumage TCI (digital) Mise en route Démarreur électrique Transmission Prise constante, Six vitesses Transmission Chaîne finale
Entraînement Boîte
Multidisque en bain d’huile avec ressort à diaphragme Mécanique par câble 6 rapports Fourche inversée "Big Piston" ø 43 mm
Suspension Avant
réglable en compression et détente, débattement 120 mm. Unit Pro-Link avec monoamortisseur
Suspension Arrière
"Balance Free Rear Cushion" réglable en précharghe, compression et détente, débattement 62 mm. Double disque hydraulique
Frein Avant
Alésage : 95,3 mm Course : 111,1 mm Cylindrée : 1585 cc Taux de Compression : 9,2:1 Système d'alimentation : Injection électronique à port séquentiel (ESPFI) TRANSMISSION Transmission primaire : par Chaîne CHÂSSIS
5,57 l/100 (Norme WMTC)
Châssis Embrayage
MOTEUR Moteur : Twin Cam 96™, refroidi par air
ø 320 x 4,5 mm avec étriers 4 pistons
Aluminium coulé sous Cadre pression, Profil « diamant » Fourche télescopique Suspension avant inversée, Ø 43 mm tube intérieur Débattement 130 mm avant Angle de chasse 25º Chasse 109 mm Monoamortisseur avec Suspension réglage de précontrainte du arrière ressort Débattement 130 mm arrière Frein avant Double disque, Ø 310 mm Frein arrière Simple disque, Ø 267 mm Pneu avant 120/70 ZR17M/C (58W) Pneu arrière 180/55 ZR17M/C (73W)
Echappement : Échappement chromé superposé droit avec double silencieux Roues : Roues à rayons entrecroisés acier Freins : Étrier fixe 4 pistons avant et double piston avec fixation anti-couple de rotation arrière PERFORMANCE Moteur : EEC/95/1 Couple : 124 Nm Consommation en carburant : mixte ville/autoroute5.5 l/100 km ÉQUIPEMENT ÉLECTRIQUE Témoins Électroniques :
et plaquettes en métal fritté Simple disque hydraulique ø 220 x 5 mm
Frein Arrière
avec étrier simple piston et plaquettes métal fritté
Jantes avant
Jantes arrière
Pneumatiques avant Pneumatiques arrière
En aluminium coulé à 12 branches 17 x MT 3,50 En aluminium coulé à 12 branches 17 x MT6,00
120/70 ZR17M/C (58W)
190/50 ZR17M/C (73W)
Dimensions Longueur hors 2 140 mm tout Largeur hors tout 770 mm Hauteur hors 1 065 mm tout Hauteur de selle 815 mm Empattement 1 460 mm Garde au sol 140 mm Poids tous pleins 211 kg faits Version ABS : 216 kg Réservoir 17 litres d'essence Capacité du 3,8 litres réservoir d'huile
Phare, point-mort, pression d’huile, clignotants, diagnostic moteur, alarme (option), témoin de rapport enclenché (6 vitesses), avertissement niveau de carburant Témoins : Compteur de vitesse électronique monté sur le réservoir avec totalisateur kilométrique, horloge sur totalisateur, double totalisateur, compte-tours, jauge de carburant avec indicateur de niveau bas de carburant et de kilométrage restant, voyant de pression d''huile, affichage des diagnostics du moteur, voyants d'éclairage LED
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Valentino Rossi a remporté sa première victoire en MotoGP depuis le GP de Malaisie de 2010 samedi à l’Iveco TT Assen lors de la septième manche de la saison 2013. L’Italien s’est imposé avec autorité devant Marc Márquez et Cal Crutchlow tandis que son coéquipier Jorge Lorenzo a décroché une héroïque cinquième place, qui lui permet de ne compter que neuf points de retard sur Dani Pedrosa, quatrième à l’arrivée. Ses fans l’attendaient depuis des mois mais Valentino Rossi a attendu une occasion historique, la 65ème venue du Championnat du Monde à Assen, pour renouer avec la victoire et remporter le 80ème succès de sa carrière dans la catégorie reine, deux ans, huit mois et dix-neuf jours après l’épreuve de Sepang de 2010, où il était monté pour la dernière fois sur la plus haute marche du podium. Quatrième sur la grille, le septuple Champion du Monde de la catégorie reine n’a pas hésité à se montrer très agressif dès le départ pour doubler Stefan Bradl
dès le premier tour et éviter l’échappée de Dani Pedrosa, parti comme une fusée de la cinquième position, et de Marc Márquez. Rossi est progressivement revenu sur Márquez pour n’en faire qu’une bouchée dans le cinquième tour et s’emparait de la première place, devant Pedrosa, le tour suivant, pour ensuite creuser l’écart et rallier l’arrivée avec une confortable avance. Auteur d’un départ exceptionnel, Pedrosa ne pourra que se mordre les doigts de ne pas avoir réussi à transformer l’essai et de ne même pas avoir atteint le podium. 38
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Après avoir tenté en vain de suivre Rossi, le viceChampion du Monde a considérablement perdu en rythme sur le dernier tiers de la course et a d’abord été battu par Márquez dans le 17ème tour avant de s’incliner face à un superbe Cal Crutchlow (Monster Yamaha Tech3) à six tours de l’arrivée. Ce dernier a ensuite fait le maximum pour revenir sur Márquez et mais a manqué l’opportunité de s’emparer de la seconde place en touchant le pneu arrière du rookie espagnol dans le dernier tour. Malgré son départ complètement manqué en pole position, Crutchlow montait sur le podium pour la troisième fois de la saison et la cinquième de sa carrière. Après s’être fracturé la clavicule gauche jeudi aprèsmidi, avoir fait un aller-retour express à Barcelone pour se faire opérer et être revenu à Assen le vendredi soir, Jorge Lorenzo (Yamaha Factory Racing) avait pris la très courageuse décision de courir malgré une épaule encore convalescente et certainement très douloureuse. Douzième au départ, le Champion du Monde en titre avait déjà gagné six positions à l’issue du premier tour et a réussi à prendre le dessus sur Crutchlow dans le cinquième tour, pour passer en quatrième position. Epuisé en fin de course, le Majorquin a finalement cédé à la pression du Britannique mais remportait une cinquième place héroïque et cruciale pour le Championnat puisqu’il ne concédait ainsi que deux points à Pedrosa et se maintenait à seulement neuf points de son rival dans la course au titre MotoGP 2013. Qualifié en première ligne pour la première fois, Bradl n’a pas pu lutter longtemps dans le groupe de tête et a fini sixième, à une douzaine de secondes de Lorenzo, tandis qu’Álvaro Bautista, Aleix Espargaró, Bradley Smith et Andrea Dovizioso complétaient le Top 10, devant Nicky Hayden et Randy de Puniet.
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Pol Espargaró est parvenu à s’imposer devant Scott Redding dans le dernier tour de l’Iveco TT Assen pour remporter une seconde victoire consécutive et revenir à trente points du leader du Championnat. Dominique Aegerter a lui aussi brillé sur le dernier tour pour décrocher la troisième place devant Mika Kallio, Esteve Rabat et Johann Zarco, et faire sa première apparition sur le podium de l’année. Premier pilote à remporter trois victoires cette année en Moto2, Pol Espargaró a décroché son troisième succès après avoir doublé Scott Redding dans le premier virage du dernier tour de l’Iveco TT Assen et avoir ensuite solidement tenu sa position jusqu’à la ligne d’arrivée. En tête de la course dès le départ, le Catalan et le Britannique ont longtemps dû composer avec Dominique Aegerter, passé en première position sur le deuxième tour, Esteve Rabat, Johann Zarco et Xavier Siméon, avant que ces derniers ne perdent du terrain sur la seconde partie de la course. Devancé par Redding à quatre tours de l’arrivée suite à une petite erreur, Espargaró a fourni un superbe effort pour rattraper son retard sur le Britannique et a repris l’avantage à l’ouverture du dernier tour pour ensuite finir avec un dixième de seconde d’avance sur son rival.
effort pour rattraper son retard sur le Britannique et a repris l’avantage à l’ouverture du dernier tour pour ensuite finir avec un dixième de seconde d’avance sur son rival. Passé en tête une première fois dans le deuxième tour puis une seconde fois dans le septième tour, profitant alors d’un dépassement d’Espargaró sur Redding pour faire d’une pierre deux coups, Aegerter a baissé de rythme après la mi-course mais est plus tard brillamment revenu sur Rabat et Zarco pour décrocher la troisième place, son premier podium de l’année et son deuxième en Moto2 puisque le Suisse avait déjà fini troisième à Valence en 2011. Mika Kallio a lui aussi réalisé une fin de course épatante pour se propulser à la quatrième place devant Rabat et Zarco, qui avaient longtemps occupé les troisième et quatrième positions. Deuxième sur la grille, le Français avait perdu du terrain au départ de la course avant de revenir dans la lutte pour le podium mais a fini sixième, à une demi-seconde d’Aegerter. Après deux abandons, Xavier Siméon a réalisé une bonne course et a franchi la ligne d’arrivée en septième position, à cinq secondes de Zarco, après avoir lutté dans le groupe de tête en début d’épreuve. Tom Lüthi a pris la huitième place qu’occupait Mike Di Meglio avant de chuter et d’abandonner à trois tours de l’arrivée. Un coup dur pour le Français, dont le compatriote Louis Rossi a signé son meilleur résultat depuis son arrivée en Moto2 en prenant la treizième place. Tombé dans le tour de formation, l’ex-Champion du Monde Moto2 Toni Elías n’a pas pu participer à la course.
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Luis Salom a conforté son statut de leader du Championnat du Monde Moto3 en s’imposant de nouveau au finish à l’Iveco TT Assen. Maverick Viñales et Álex Rins ont fini sur les talons du Majorquin, juste devant Miguel Oliveira et Álex Márquez.
Luis Salom s’est imposé pour la troisième course consécutive et quatrième fois de l’année samedi à l’Iveco TT Assen en s’emparant de la première place au dernier moment, comme il l’avait fait au Mugello et à Montmeló. En battant Maverick Viñales sur le dernier tour, le Majorquin s’est assuré de repartir des Pays-Bas avec dix points d’avance sur son rival, qui a pris la deuxième place juste devant Álex Rins, lui aussi présent sur le podium lors de la manche précédente à Montmeló. Le jeune Barcelonais avait tenté l’échappée en solitaire et avait compté jusqu’à une seconde d’avance sur le groupe de poursuivants, avant de se faire rattraper à six tours de l’arrivée. En pole position pour la première fois de sa carrière, Miguel Oliveira a égalé son meilleur résultat de l’année en prenant la quatrième place devant Álex Márquez, qui était lui aussi en lice pour les places d’honneur sur le dernier tour mais devra attendre encore un peu pour faire sa première apparition sur le podium. Jonas Folger a de nouveau fini la course en solitaire, isolé en sixième position et incapable de suivre le rythme du groupe de tête. Derrière lui, les Australiens Jack Miller et Arthur Sissis ont respectivement pris les septième et huitième places tandis qu’Alexis Masbou a terminé avec la neuvième place. Alan Techer a manqué les points en ralliant l’arrivée en dix-huitième position tandis que son coéquipier Juanfran Guevera est tombé dès le début du premier tour et a été contraint à l’abandon. Fortement secoué dans sa chute, le jeune Espagnol a par précaution été conduit à l’hôpital pour passer un scanner de la tête.
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Tom Sykes a dominé la première course d'Imola pour remporter la neuvième victoire de sa carrière, sa quatrième cette année. L'auteur de la Tissot-Superpole a réussi à s'échapper devant Davide Giugliano après la mi-course, alors que le jeune Italien était parvenu à suivre le rythme du Britannique sans problème en début d'épreuve. Sykes s'est montré prudent sur les premiers tours et a dû remonter de la quatrième à la première place après avoir été dépassé par trois pilotes dès le départ de l'épreuve. Giugliano a fait tout son possible pour rester au contact de l'éventuel vainqueur mais a fini isolé en seconde position pour faire sa première apparition sur le podium depuis la Course 1 de Misano 2012. Eugene Laverty a pris la troisième place devant Marco Melandri, qui a fini très près de son ancien coéquipier, sans toutefois avoir l'opportunité de jouer la dernière marche du podium. Les deux pilotes avaient été rattrapés par Jonathan Rea en fin de course mais l'Irlandais a fini par chuter dans le virage n°19 du dixneuvième tour, juste après être passé en quatrième position. Après un excellent départ, Rea avait réussi le holeshot pour mener dans le premier tour mais était ensuite sorti de piste dans le virage n°6 et avait rétrogradé en onzième position. Michel Fabrizio (Red Devils Aprilia) a fini cinquième
holeshot pour mener dans le premier tour mais était ensuite sorti de piste dans le virage n°6 et avait rétrogradé en onzième position. Michel Fabrizio a fini cinquième après une belle bagarre avec Chaz Davies et Leon Camier. La course au titre est désormais on ne peut plus serrée puisque Sykes s'imposait en l'absence du leader du Championnat, Sylvain Guintoli, contraint à l'abandon suite à un problème technique survenu dans le sixième tour. Le Français demeure en tête du classement général mais ne compte plus que trois points d'avance sur Sykes. Mal en point suite à sa spectaculaire chute de la veille, Loris Baz a pris la neuvième place tandis que Jules Cluzel a chuté à quelques tours de l'arrivée. 42
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Tom Sykes a réussi un fantastique doublé de victoires à Imola, son deuxième de la saison, pour passer en tête du Championnat du Monde eni FIM Superbike 2013. Le Britannique a mené la seconde course de la
journée de bout en bout et s'imposait pour la dixième fois de sa carrière en WSBK et la cinquième fois de la saison. Après un résultat décevant lors de la première course, Jonathan Rea s'est rattrapé en s'emparant de la seconde place devant Sylvain Guintoli, qui retrouvait le podium suite à son abandon en Course 1 mais concédait la tête du Championnat à Sykes pour six points de différence. Marco Melandri a pris la quatrième place en finissant juste devant son coéquipier Chaz Davies, qui a tenté de doubler l'Italien et s'est fait une belle frayeur dans le dernier virage. Loris Baz a de son côté remporté la bataille pour la sixième face à Leon Camier tandis que Michel Fabrizio a réussi à s'échapper devant Leon Haslam et Ayrton Badovini pour prendre la huitième place. Après avoir chuté en Course 1, Jules Cluzel terminait cette fois-ci avec la onzième place. Deux des principaux protagonistes ont abandonné en début d'épreuve. Davide Giugliano, deuxième de la première course, est tombé dans le virage n°7 dès le deuxième tour alors qu'il essayait de suivre Sykes. Eugene Laverty a lui aussi chuté, dans le virage n°18 du sixième tour. 43
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Kenan Sofuoglu est de retour sur la plus haute marche du podium après avoir réalisé une superbe performance en World Supersport à Imola. Le Champion du Monde en titre a mené durant la totalité d'une course réduite à 14 tours suite au drapeau rouge provoqué par la fuite d'huile dont a été victime le Français Valentin Debise sur sa CBR600RR. Sam Lowes s'est de son côté assuré une importante deuxième place après un départ difficile et a terminé devant son coéquipier Vladimir Leonov en doublant le Russe dans le dernier virage. Leonov avait réussi à suivre la cadence imposée par Sofuoglu en début d'épreuve et a exhibé beaucoup plus de confiance qu'en début de saison. Lorenzo Zanetti et Michael van der Mark du team Pata Honda ont respectivement pris les quatrième et cinquième places tandis que Luca Scassa a remporté un superbe duel pour la sixième place face à Andrea Antonelli.
Réactions après la course du vainqueur Kenan SOFUOGLU « J'aime vraiment cette piste, mais normalement je n'ai vraiment pas de chance ici et vendredi s’est avéré être une journée difficile. L'équipe a travaillé très dur pour trouver quelque chose pour moi et nous avons changé beaucoup de paramètres sur la moto, même les pièces. Je savais que je pouvais avoir un bon rythme et j'étais confiant comme le prouve le résultat de la course où nous avons vu que j'étais suffisamment fort pour gagner. Tout était normal aujourd'hui et je suis très heureux de gagner à nouveau. ».
Florian Marino, le coéquipier de Scassa, a terminé en huitième position en s'imposant devant un groupe de six pilotes dont faisait partie Fabien Foret, douzième à l'arrivée après avoir dévié de sa trajectoire dans le virage n°11 du douzième tour.
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Cette nouvelle formule attractive rassemble de nombreux jeunes pilotes, venus du monde entier pour en découdre sur des motos identiques (Honda CBR 500 R) attribuées par tirage au sort par l’organisation. Ainsi, les vertus du pilotage et de mise au point de sa moto sont mises en exergue. Après un début de saison passionnant révélateur de courses souvent disputées et indécises, deux français occupent la première et troisième place du classement général provisoire du championnat, Guillaume Raymond (leader) et Robin Anne avec qui l’écart n’excède pas 3 points après un début de saison particulièrement passionnant et déjà 4 courses sur 8 disputées. Revenons sur le dernier week-end couru à Imola se tenant en ouverture du Championnat du Monde Superbike qui a vu Guillaume Raymond s’imposer.
Le Français Guillaume Raymond s'est imposé à l'issue d'une rude bataille de neuf tours dimanche à Imola lors de la quatrième manche de la Pata European Junior Cup, powered by Honda. Le Hongrois Richard Bodis et l'Espagnol Augusto Fernandez étaient à ses côtés sur le podium tandis que l'Italien Kevin Manfredi a manqué les places d'honneur en tombant à Variante Bassa en toute fin de course, dans un incident qui a mené aux chutes de deux autres pilotes. Grâce à sa victoire, Raymond s'empare de la tête du classement général dont les trois premiers pilotes se tiennent en seulement trois points.
Réactions après la course du vainqueur Guillaume RAYMOND : « Le vendredi, j'ai appris progressivement la piste et réussi à être le plus rapide. Le samedi, lors des qualifs, ce fut un peu plus dur car tout le monde cherchait des roues ce qui m’a relativement gêné. J'ai tout de même réussi à faire un bon temps me permettant de décrocher la 4ème pole position sur 4 possibles. Dimanche, je n’ai pas pris un excellent départ puisque j'avais un peu d'appréhension après mon erreur de Monza. J'étais alors aux alentours de la 8ème position puis je suis remonté progressivement sans m'affoler. En tête à quelques virages de la fin, j'ai forcé au maximum mes freinages pour ne pas me faire doubler, et ça a payé puisque je remporte la course. Au championnat, je fais une excellente opération puisque je me relance dans la course au titre. Rendez-vous pour le prochain week-end de course à Silverstone. »
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Superbike Grégory Leblanc avait bénéficié du drapeau rouge le samedi pour remporter la victoire, dimanche, c’est sur une chute qu’il terminait la course. Julien Da Costa a eu fort à faire avec David Muscat à ses basques pour remporter la victoire et les gros points qui vont avec. Le coup de théâtre survenu après les contrôles techniques favorisent un peu plus le retour de Da Costa au championnat puisque la moto de David Muscat a été contrôlée non conforme au règlement du FSBK. Par conséquent, ses secondes places du we sont annulées et les écarts se resserrent.
Les essais chronométrés : Séance très animée que celle des Superbike. David Muscat signe finalement la pole position en 1:23.803. Grégroy Leblanc devance pour 6 millièmes Julien Da Costa. La première ligne ainsi formée se tient en 190 millièmes. Axel Maurin partira de la seconde ligne avec à ses côtés Nicolas Pouhair et Etienne Masson. Avec les 6 premiers en 0.6 seconde, la course s’annonce très disputée. La course : Julien Da Costa réussit son envol alors que David Muscat se rate un peu. Rapidement, un trio se forme avec Da Costa, Muscat qui est vite revenu devant et Grégory Leblanc. Dans le 4ème tour, Leblanc part à la faute et se retrouve hors course. Da Costa est sous la pression de Muscat mais résiste bien. Derrière, une grosse bagarre oppose Etienne Masson, Guillaume Dietrich et Axel Maurin. Dietrich est victime d’un problème mécanique dans le 10ème tour. Masson et Maurin sont en bagarre jusqu’à l’arrivée avec des écarts sur la ligne d’arrivée des derniers tours de l’ordre de 1, 3 et 4 dixièmes. Devant, Da Costa profite des derniers tours pour grappiller quelques centièmes et franchit la ligne d’arrivée en vainqueur. Muscat finit 2ème tandis que Masson sort vainqueur de son duel. Au classement provisoire, la chute de Grégory Leblanc et le déclassement pour moto non conforme de Muscat font les affaires des poursuivants de Leblanc. Ce dernier ne compte plus que 15 points d’avance sur Julien Da Costa qui a 130 points au compteur. Axel Maurin reste 3ème mais il est un peu décroché avec ses 92 points. 46 43
m Supersport Arrivé seul en tête du classement provisoire à Ledenon, Nicolas Salchaud en repart en partageant cette place tant convoité avec Mathieu Ginès. Le « héros » du jour s’appelle Thibaut Bertin : il a imprimé un rythme d’enfer dès qu’il est parvenu à passer en tête et à complètement oublié ses adversaires et rattrape un peu son erreur d’hier. Les essais chronométrés : fort de sa victoire du samedi, Mathieu Ginès enfonce le clou avec la pole position en 1:24.417 soit 2 dixièmes de mieux que la pole de Lucas Mahias réalisée samedi. Mahias signe le second temps à 0.8 seconde devant Thibaut Bertin. Nicolas Salchaud améliore en fin de séance et prend la 4ème place devant Kevin Longearet et Guillaume Saive. Si Ginès semble avoir pris un petit avantage, les 10 suivants se tiennent en moins d’une seconde. La course : malgré le meilleur départ en course, Mathieu Gines boucle le premier tour en seconde position derrière Lucas Mahias. Au 4ème tour, Mahias est contraint d’abandonner suite à un problème mécanique. Salchaud en profite pour prendre les rênes et tenter de s’échapper. Ginès et Bertin restent collés à lui. Ginès repasse en tête dans le 9ème tour. 3 tours après, une belle attaque de Thibaut Bertin provoque un changement de leader. Le pilote Varois augmente son rythme tout de suite et creuse un écart de plus d’une seconde six dès le tour suivant. Valentin Debise alors 4ème remonte petit à petit sur le groupe de tête. Au 16 ème tour, Bertin est largement en tête mais ils sont désormais trois à prétendre au podium. Les attaques pleuvent de toutes parts et c’est Salchaud qui tire son épingle du jeu devant Ginès et Debise. Bertin signe sa 2ème victoire de la saison. Au classement provisoire, Nicolas Salchaud et Mathieu Ginès repartent du Gard ex æquo avec 111 points devant Thibaut Bertin (94 points) et Lucas Mahias se retrouve en 4ème place avec 77 points.
Moto3
La venue des pilotes Wild Cards en Moto3 a ralenti la progression de Christophe Arciero dans le classement provisoire. En finissant 4ème de cette manche dominicale, Arciero montre qu’il pense au championnat et que la régularité et le fait de finir devant ceux qui sont présents sur toutes les courses, lui donneront de grandes chances d’accéder au Graalen fin de saison. Danilo enchaine une nouvelle victoire qui a été loin d’être aisée face à son coéquipier du week-end, Anthony Dumont. Très belle prestation de Renald Castillon Gioanni qui espère trouver des budgets pour venir sur d’autres courses du championnat. Les essais chronométrés : Jules Danilo semble intouchable ce week-end et signe une nouvelle pole position en 1:27.884. Le second temps est relégué à 1.2 seconde et est à mettre au crédit de Renald Castillon Gioanni qui s’acclimate plutôt bien à sa nouvelle Moto3. Anthony Dumont s’habitue bien aussi à la catégorie puisqu’il complète la première ligne. Christophe Arciero, Enzo Boulom et Karl Croix partiront de la seconde ligne de la finale. La course : Anthony Dumont a bien démarré la course avec le meilleur départ à son actif et les premiers tours à quelques millièmes de Jules Danilo. Ce dernier se rate au virage du pont et permet à Dumont de faire cinq tours en tête avant que Danilo ne trouve la faille et reprenne le commandement. Dans la manœuvre, Danilo creuse l’écart et se met à l’abri d’un retour de ses poursuivants. Bien remonté, Renald Castillon Gioanni double coup sur coup Enzo Boulom et Christophe Arciero. Bien revenu sur Dumont, Castillon Gioanni ne trouve pas le passage pour gravir une marche de plus sur le podium. Avec sa Moto3 du challenge de l’Avenir FFM, Enzo Boulom finit 5ème derrière Arciero.Au classement provisoire, Christophe Arciero accentue son avance avec 144 points devant Enzo Boulom et Corentin Brenon ex æquo avec 76 points et Jules Danilo qui en compte 75.
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Pirelli Décidément, la mécanique joue des tours à Morgan Berchet qui, après un début de saison dominateur, vient d’enchainer trois résultats blancs et perd un peu de terrain face à Hugo Clere qui est très régulier depuis le début de saison. Pierre Texier et Kevin Meco ont animé avec Clere toute la course offrant une belle bagarre. Thibaut gourin a fait une belle montée en puissance ces dernière courses, même si il échoue au pied du podium pour sa course locale il est second au général.
Les essais chronométrés : Morgan Berchet signe le meilleur temps de la séance en améliorant le temps de la veille. Pierre Texier vainqueur hier prend le second temps à seulement 0,061 seconde tandis que Maxime Cudeville est 3ème à 117 millièmes. La seconde ligne est composée de Hugo Clere, Anthony Aliern et Thibaut Gourin. Les deux premières lignes annoncent une course très serrée une nouvelle fois puisqu’elles sont contenues en 683 millièmes. La course : Après une visite des stands bien animée par le passage d’un public venu nombreux, Les Pirelli 600 ouvrent le bal des courses dominicales. Si Pierre Texier se rate au départ, Morgan Berchet le réussit et vire en tête à la sortie du triple gauche. Hugo Clere est dans sa roue et le passe au tour suivant. Berchet semble en difficulté avec sa machine dans le 3ème tour et est contraint à l’abandon. Clere mène la danse pendant 5 tours, le temps que Texier le rejoigne et le double au 8ème tour. Texier est sous la menace de Kevin Meco, et d’Hugo Clere. Juste derrière, Anthony Aliern et Thibaut Gourin sont à la lutte. Texier tente de renouveler le scénario d’hier mais Clere reprend la 2ème place et lui colle aux basques. Meco est en embuscade tandis qu’Aliern chute et laisse Gourin isolé à la 4ème place. Texier remporte une nouvelle victoire et se relance dans la course au titre. Au classement provisoire, Hugo Clere mène avec 121 points devant Thibaut Gourin 111 points, Morgan Berchet 95 points et Pierre Texier qui en compte 93.
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David Checa, entouré d’Eric de Seynes (PDG Yamaha Motor France) et de Christophe Guyot (Team Manager GMT 94)
Au Circuit Carole, le 23 juin dernier, le record du tour est tombé. David Checa au guidon de la Yamaha R1 Michelin du GMT 94 s’est offert un chrono de 1’00’’289. Pourtant les conditions météo n’étaient pas favorables. Les gouttelettes de pluie n’ont jamais quitté un ciel chargé de nuages. David Checa décidait de rouler malgré tout. Après 30 minutes de roulage en pneus de course, et des chronos proches de 1’00’’5, il s’arrêtait une dernière fois pour passer un pneu tendre. A peine reparti, les gouttelettes d’eau se sont fait plus intenses. David produisait cependant l’effort pour s’emparer du record du tour. David Checa : "Je suis très heureux. Bien sûr que j’aurais aimé passer sous la minute avec ma Yamaha R1. C’était à notre portée. Mais nous avons rempli notre objectif et
David Checa : "Je suis très heureux. Bien sûr que j’aurais aimé passer sous la minute avec ma Yamaha R1. C’était à notre portée. Mais nous avons rempli notre objectif et cela me fait plaisir pour le team, pour Michelin, et pour Christophe à qui ce projet tenait à cœur". Christophe Guyot : "David Checa est un sacré pilote. Quelle énergie. Combien n’auraient pas pris la piste dans ces conditions ? David n’abandonne jamais. Il donne tout. 10 ans que cela dure et pourtant, les émotions qu’il apporte sont toujours plus fortes. Un grand merci également à Michelin sans qui cette performance n’aurait pas été possible".
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Cette année à Spa-Francorchamps, à l’occasion de la parade réservée aux GP 500, les Bikers’Classics accueilleront trois vainqueurs du Grand Prix de Belgique de trois décennies différentes. Dix ans exactement se sont écoulés entre la victoire en 500cc de Giacomo Agostini et celle de Wim Hartog et dix autres années encore entre celle du Hollandais et de Wayne Gardner ! Si le roi Ago a dominé la course de 1968, Hartog a créé la surprise en s’imposant en 1978 alors que Gardner l’emportait en 1988 comme le champion du monde régnant. La victoire de Giacomo Agostini en 1968 était sa troisième successive en Belgique – au total, il allait en obtenir cinq sur sa légendaire MV Agusta 500/3. Malgré l’opposition de la Honda de Mike Hailwood, Agostini allait nettement dominer l’épreuve belge de 68. Son second, Jack Findlay sur sa Matchless termina à 3’46.30 minutes alors que Derek Woodman était tout heureux de célébrer son premier podium 500 alors qu’il accusait un tour de retard sur Agostini ! La domination de Giacomo fut vraiment totale puisque le campionissimo en profitait pour établir un nouveau record de la course de 26 secondes inférieures aux années précédentes. Ago avait gagné en 1h 03.11 soit à la moyenne de 211km/h ! Dix ans plus tard, à deux tours de la fin de l’épreuve, Will Hartog vit enfin le panneau lui indiquant que la voie de la victoire était libre. Quand il fut évident que le champion du monde Barry Sheene ne pouvait plus battre son grand rival Kenny Roberts, son coéquipier provisoire reçu donc le panneau « GO ». Le Hollandais de 30 ans fonça alors. Huit jours auparavant, au TT d’Assen, il avait remplacé Pat Hennen sérieusement blessé, mais n’avait pu mieux faire qu’une décevante 5ème place.
décevante 5ème place. Au Grand Prix de Belgique, il prenait une revanche spectaculaire. En deux tours, Hartog creusa un écart de 16 secondes sur Roberts, le leader du championnat. Barry Sheene, troisième, n’était pas heureux et en voulait au Hollandais. En 1987, Wayne Gardner fut le premier Australien champion du monde des 500cc. Pourtant sa saison 88 ne débuta pas comme prévu jusqu’à qu’il remporte sa première course de l’année à Assen, en battant Eddie Lawson. Grâce à une confiance enfin retrouvée, Gardner attaqua la piste humide de Francorchamps comme un avion de chasse : plein gaz. La pluie et les conditions délicates étaient pourtant une spécialité de Christian Sarron. Le Français s’avéra d’ailleurs être une menace sérieuse jusqu’à qu’il soit surpris par l’asphalte glissant. Gardner passait ainsi victorieusement sous le drapeau à damier 30 secondes avant Lawson. Du 5 au 7 juillet, ces trois gagnants du Grand Prix de Belgique se retrouveront aux Bikers’Classics. A 71 ans, Giacomo Agostini reprendra le guidon de la MV Agusta qui fit sa gloire en 1968. Le collectionneur des Suzuki de compétition Steve Wheatman préparera une magnifique Suzuki aux couleurs rouge et noire de Heron frappée du numéro 15 fétiche pour Will Hartog tandis que Wayne Gardner se rappellera au souvenir de tous sur une Honda RS 500, machine identique à celle de ses débuts en Grands Prix en 1982.
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