Commissaires
Mourad Krinah Sofiane Zouggar
Coordination-Relations publiques
Sarah El Hamed
Organisation Graphisme Photographies
Mme Zafira Baba-Ouartsi Galerie Artissimo Mourad Krinah Walid A誰doud Walid Bouchouchi Nabila Kalache Mourad Krinah Rym Mokhtari Et les artistes
DJAMEL AGAGNIA WALID AÏDOUD SEÏF EL ISLEM AZZOUZ HICHAM BELHAMITI ADEL BENTOUNSI ZINEDDINE BESSAÏ WALID BOUCHOUCHI
FATIMA CHAFAA ASSILA CHERFI MEHDI DJELIL RAFIK KHACHEBA MOURAD KRINAH SOFIANE ZOUGGAR
DJAMEL AGAGNIA Né le 20 mai 1977 à Guelma (Algérie) Vit et travaille à Alger 2006. diplôme d’étude supérieure artistique (D.E.S.A), option peinture, Alger. 1996. Baccalauréat en génie civil.
Expositions 2011. Identité(s), Galerie Racim, alger. 2011. Attention peinture fraîche !, Galerie Art 4 You, alger. 2010. Artifariti (Rencontre internationale d’art contemporain dans les territoires libérés du Sahara Occidental. 2009. Salon Magrébin d’arts plastiques, Annaba. Artifariti (Rencontre internationale d’art contemporain dans les territoires libérés du Sahara Occidental. 2008. Centre Culturel de Annaba. école des Beaux-arts, Annaba. Centre Culturel Français, Annaba. 2007. Participation comme décorateur au film Mustapha Ben Boulaïd. Galerie (Art…), Alger. 2005. Journée de l’étudiant, école Supérieure des Beaux-arts, Alger. Installation et exposition de peinture,
Ahl El Kahf, à la cité Mahieddine, Alger. Rencontre des écoles d’Art de la Méditerranée écume, ESBA, Alger. Journée du dessin en plein air, Musée National des Beaux-arts, Alger. Galerie de la SONATRACH, Hydra, Alger. Exposition à l’Institut de musique, Bouira. Exposition Mosaïque d’été, Bastion 23, Alger. 2004. Exposition à la salle El Mougar, Alger. Galerie Mohammed Racim, Alger. Exposition-concours du CCI à l’ESBA, Alger. Centre des Droits de l’Homme, Alger. Radio algérienne, Alger. Centre culturel de Batna. 2003. Exposition à l’Institut de musique, Bouira. Palais de la Culture, Boumerdes. Semaine culturelle estudiantine Algéro-syrienne, Alger. Moonlight Café, Alger. 2002. école Nationale des Arts Dramatiques, Alger. Centre Culturel de Guelma. 2000. Fresque à l’occasion du 8 mai 1945 à l’Université de Guelma.
30 JOURS >> 18 000 DINARS Installation photo et objets divers Dimensions variables. 2012.
Le constat d’un certain niveau d’achat en Algérie. Un ensemble de photos et d’objets montrant une réalité vécue par de nombreux salariés, qui sont pris comme une métaphore personnelle par l’artiste, à travers laquelle se traduira le constat évoqué ci-dessus. L’œuvre est une forme d’équation très simple, qui se base sur la donne du salaire national minimum garanti (SNMG), qui est par la suite soumise à une succession de simples opérations mathématiques (division) visant à calculer le revenu journalier moyen d’un citoyen donné. L’opération en question commence par la somme du revenu annuel divisé par 12 (nombre de mois), avant d’être divisé une deuxième fois par 30 (nombre de jours par mois), afin d’aboutir de la sorte à la somme du revenu journalier d’un smicard. La finalité de ce processus nous montre à quel point cette somme du revenu ne peut pas couvrir dignement les besoins vitaux d’un individu. Au tour de cette réalité des questionnements s’imposent sur plusieurs niveaux et domaines (économique, politique, social, humain…).
WALID AÏDOUD Né le 3 février 1979 à Alger Vit et travaille à Alger Diplômé de l’école Supérieure des Beauxarts d’Alger option Design Aménagement. Enseignant à l’Ecole Régionale des Beauxarts de Tipaza depuis mars 2011. Membre fondateur du Collectif Box 24 groupe de jeunes artistes contemporains algériens Coordinateur d’ARTIFARITI (rencontre
international des Art aux territoires libérés du Sahara occidental) en Algérie. Participation à plusieurs évènements artistiques, (expositions, rencontres internationales, biennales), ainsi qu’a de nombreux Workshops (photographie, vidéo, sculpture).
FAUX PLAFOND / FAUSSE COUVERTURE, BON REFUGE ? Image imprimée sur papier adhésif transparent 120 x 200 cm Dimensions du faux plafond : variables en fonction du lieu d’intervention 2012.
Un faux plafond est un plafond tout de même, situé sous le plafond principal. Le faux plafond permet de masquer les imperfections et irrégularités de la surface ou de faire passer à l’intérieur des câbles, un circuit de climatisation ou de détection d’incendie. Il permet aussi une meilleure isolation thermique en limitant les déperditions d’énergie et une meilleure isolation phonique en étouffant toute voix qui s’élève.
SEIF EL ISLEM AZZOUZ
Né au 06 avril1981 à Mostagnem Vit et travaille à Mostaghanem Durant les études d’art que nous avons pu menées à l’école des Beaux-arts de Mostaganem ensuite celle d’Alger, et en côtoyant étroitement l’art du dessin et celui de l’anatomie humaine, nous avons pu développer un engouement tout particulier envers le corps humain, un engouement qui s’élève au rang d’un désir pathologique faisant conditionner inéluctablement la majeur partie de notre production artistique jusque-là ! Une production s’étalant sur divers types de médiums, articulée autour du corps de la femme, qui prend désormais chez nous toute l’importance à l’heure actuelle…
NON VOYEURISME 1 & 2 Acryliques sur toile 100 x 200 cm 2012.
Le corps humain ; cette entité biologique qui a viscéralement conquis l’esprit créateur de l’homme depuis sa toute première existence, continue miraculeusement à le faire et ce malgré le foisonnement frénétique des nouveaux médias et des nouvelles lignées dans l’art. Dans notre cas, c’est envers le corps de la femme que tout notre intérêt et préoccupation artistique convergent, le regard porté sur le corps de la femme dépasse désormais cette vision réductrice et réificatrice, un regard à travers lequel on tente assidument d’extraire toute la panoplie du ressenti qu’a pu transcrire le corps de la femme sur notre affect ; car cette enveloppe charnelle semble indéniablement dépasser sa matérialité pour venir s’installer dans nos rêves et nos fantasmes ; ainsi les couleurs et les lignes sinueuses ne seraient en fait que l’expression profonde des douleurs ressenties au contact de l’environnement extérieur. À ce titre la toile n’est qu’un réceptacle des expressions imprimées par ce corps sur notre subconscient...
HICHAM BELHAMITI Né le 17 janvier 1980 à Mostaghanem Vit et travaille à Mostaghanem
études - Diplômé de l’école Régionale des Beauxarts de Mostaghanem spécialité peinture. - Diplômé de l’école Supérieure des Beauxarts d’Alger, spécialité sculpture.
expositions 2010. Rencontre internationale ARTIFARITI, Tifariti, Sahara Occidental. 2010. Maison de la culture de mostaganem. 2010. Galerie de la Direction de la Culture, Mostaganem. 2009. Rencontre internationale ARTIFARITI, Tifariti, Sahara Occidental. 2008. Exposition aà l’occasion du Festival international de la musique gnaoui d’Alger, OREF, Alger. 2006. Journée mondiale de l’Artiste, Centre Culturel de Bouira. 2006. Exposition à l’école Supérieure des Beaux-arts d’Alger. 2005. Exposition collective Ahle al kahf à la cite universaitaire des Beaux-arts à
l’occasion de la Rencontre des école d’Arts de la Méditerranée, ESBA, Alger. 2002. Exposition collective à l’école régionale des Beaux-arts de Mostaganem.
réalisations 2007. Artiste Décorateur dans les réalisations des décors du Salon international de tourisme a Alger. 2007. Réalisation des décors de la parade de l’ouverture de Alger Capitale de la Culture Arabe. 2011. Réalisation des décors de la parade de l’ouverture de Tlemcen capitale de la culture islamique. 2009. Réalisation des décors de la parade de l’ouverture du 2e Festival Culturel Panafricain d’Alger.
prix 2003. Premier prix au concours de peinture à l’occasion de la Journée mondiale des eaux.
AL TIOU Technique mixte sur toile. 54 x 65 cm, 2012.
AL TIOU ZOOM Technique mixte sur toile. 60 x 60 cm, 2012.
Certains mots reviennent dans toutes les conversations entre Algériens. Des expressions usées par tout un chacun pour témoigner d’une certaine réalité sociale : le pétrole, la koffa (le couffin), l’argent sont les trois termes qui résument les paradoxes de l’économie algérienne : la manne pétrolière, la richesse du pays et les difficultés pour les citoyens à pouvoir se « nourrir ». Al Tiou (le tuyau) est ce fameux conduit qui apporte le pétrole et le gaz vers l’étranger en laissant des miettes pour le peuple.
ADEL BENTOUNSI Né le 06 mai 1982 à Annaba (Algérie) Vit et travaille à Annaba
Expositions Expose régulièrement dans de nombreux salons. Participe dans le développement de l’art contemporain en collaboration avec l’Institut Français Annaba. 2012. Rencontres Internationales d’art contemporain, Mostaghanem 2012. Biennale méditerranéenne d’art contemporain, Oran. 2010. Salon maghrébin, Annaba. • Exposition personnelle, Salle Aladin, Annaba. • 4e édition du Salon d’automne, Palais de la Culture, Alger.
• Exposition en plein air à la plage SaintCloud, Annaba. • Rencontres artistiques de Belabès. • Participation dan la TEDX, Annaba.
Projets réalisés • Installation contemporaine avec des objets de récupération. • Créateur du projet collaboratif ELLAKTA (l’Action) • Installation à la plage de Chapui, Annaba. • Installation à l’usine Metal Style, El Hadjar, Annaba. • Réalisation d’une peinture pour une association de lutte contre le sida.
L’ANARCHIE DES IDÉES Acrylique sur toile, 100 x 80 cm, 2010.
FEU D’ARTIFICE Acrylique sur toile, 100 x 80 cm, 2012.
L’INDÉCISION Acrylique sur toile, 75 x 65 cm, 2010.
J’ai essayé d’inscrire la trace de mon existence au juste milieu de la réalité et de l’imagination. Absorbé et ancré dans la réalité socio-idéologique de l’époque ; alors j’ai doté mes toiles d’un certain effet de réel qui pourtant reste irréel afin de donner lieu à un monde nouveau où règnent Liberté, Délire et surtout Créativité. Ainsi, j’ai pu créer un monde parallèle régné par ce que les critiques nomment « l’Espèce », une créature difficile à définir vue la multiplicité d’interprétations qui s’y affirment adéquates. Un monde Autre que celui dans lequel nous évoluons, un monde où les humains sont soumis, chacun à sa façon, à cette Espèce (Autre) qui vit à travers mes toiles et qui se nourrit de l’œil actif de ceux qui la fixent du regard.
ZINEDDINE BESSAÏ Né en 1985 Vit et travaille à Alger
2012. Mafoul Bihi (Être AGI), Centre national d’art vivant de Tunis. H-OUT (Le Gguide de la Migration), Maison des Métallos, Paris. 2011. Festival international de l’art contemporain, MAMA (Musée d’Art Moderne et Contemporain), Alger. New Cartographies : Algeria-France-UK, CornerHouse Gallery, Manchester. 2010. Workshop + Exposition collective avec l’artiste libanais Mazen Kerbaj, Espace Noun, Alger. 2009. Performance Peinture pour BMW Algérie à l’occasion de la 13e édition du Salon international de l’automobile d’Alger (en collaboration avec MOYA), Safex, Alger. 2e Festival Culturel Panafricain Alger, E.S.B.A, Alger. TERRE, organisé par BHP Billiton, Bastion 23, Alger. Workshop + Exposition collective avec
Verena Gerlach (graphiste, typographe allemande), E.S.B.A,Salle Ibn Zaydoun, Alger. Je Palestine en solidarité avec le peuple palestinien, Bergson & Jung, Alger. 2008. Workshop & Exposition collective : C-ART-(e)-post-ALL, travail en collaboration avec Neïla Rahil, Bergson&Jung, Alger. 2e édition d’Artifariti en solidarité avec le peuple du Sahara Occidental, Tifariti, (Territoires libérés du Sahara Occidental). Les Gnaouis de la couleur à l’occasion du 2e Festival International du Gnaoui d’Alger, Galerie Isma, Alger. XIIIe édition de la Biennale des Jeunes Créateurs de l’Europe et de la Méditerranée, Bari, Italie. 2006. WA, surface d’autonomie temporaire, E.S.B.A, Alger. 2005. Workshop + Exposition collective avec l’artiste Ali Dilem à l’occasion de la Rencontre des écoles d’art de la Méditerranée, E.S.B.A, Alger.
KV Technique mixte Dimensions : 48 x 98 cm 2012
Aujourd’hui la corruption fait partie intégrante des sociétés humaines que ce soit en orient ou en occident ou ailleurs, cette dernière régie le monde. Notre société malheureusement développe et cultive ce système (corrupteur, corruptible, corrompu) pas seulement sous la forme connue de « Tchipa » (pot-de-vin) mais elle intervient à présent au niveau de la pensé collective de notre société et de son comportement. « Kawev rohek takol el djadje » en est un parfait exemple de ce développement sociale tout comme d’autres formules qui nous encerclent qui font appel à « tekwav » (corruption).
WALID BOUCHOUCHI Né le 25 mars 1989 à Alger. Vit et travaille à Alger étudiant en fin de cycle à l’école Supérieure des Beaux-arts d’Alger, option Design graphique. Prépare un mémoire de fin d’études ayant pour thème la Photographie, l’espace urbain et la mémoire. Expositions collectives 2012. 6e édition d’Artifariti en solidarité avec le peuple du Sahara Occidental, Tifariti, (Territoires libérés du Sahara Occidental). 2012. Médias, Détournement & Récupération, exposition du travail effectué dans un workshop animé par Mourad Krinah, Box 24, Alger. 2009. Je Palestine, Bergson&Jung, Alger.
PRÊT-à-VOIR Installation : 06 photographies, matériaux divers. Dimensions variables, 2012.
« Prêt à voir » est une installation à bases de photographies qui rappellent certaines images que les médias véhiculaient pendant « le Printemps arabe ». Ces photographies sont exposées comme de vulgaires marchandises, des produits de consommation à vendre, prêts à l’emploi. C’est une façon de rappeler la réalité des médias qui, dans une optique consumériste, favorisent les images choquantes ou sensationnelles dans la course à l’audimat.
FATIMA CHAFAA Née à Alger, ville où elle vit et travaille actuellement. Elle exerça comme photographe pendant quelques années, puis a repris ses études à l’école Supérieure des Beaux-arts d’Alger jusqu’en 2006. Son travail est un mélange de photos et d’installations, sur des thèmes personnels où l’ambiguïté et l’ambivalence sont au quotidien, l’inconscient est disséqué dans une relation d’observateur observé. Ses installation, photos, objets et oeuvres picturales est une invitation à une observation intérieure des contradictions de normes sociales, elle soulève des questions sur ce qui est généralement perçue comme normale et acceptable. Ceci crée un enjeu qui réfute les limites imposées… l’idée du corps propre /corps sale, violence/beauté, sublime/vulgarité… Un travail inspiré par le besoin du non idéalisé, ou l’image devient un rejet d’un stéréotype d’idée rigide et hiérarchisée. Ses travaux lui ont valu de grands prix dans son pays : en 2003, elle reçoit le prix
de la Fondation Asselah, en 2006, elle est médaillée de bronze lors de l’exposition « Grains de femmes tourmentées ». En 2008, elle obtient le grand prix du Président de la République (Prix Ali Maachi de la jeune création). Fatima Chafaa expose régulièrement en Algérie (Musée des Beauxarts, Panafricain, galerie Mohamed Racim, Bastion 23, galerie Baya, galerie Mohamed Temam, galerie Ismail Samsom…) et à l’étranger : Baktach et Fatima, AB Gallery (2012), Family unity is the Unity of the world, Ekaterinbourg Art Foundation, Moscou (2011), galerie Art of Mena, Middle EastNorth Africa Contemporary Art, Paris (2011), Foire internationale de l’art de Casablanca (2010), Biennale de la sculpture et de la peintre méditerranéenne de la Croatie (2010), Rencontres de la Photographie et des Arts visuels de Kinshasa(2010), Ode to a Local Hero, Beit Aneeseh, Ramallah (2010), Biennale de Pontevedra (2008)...
ILLUSION Installation photo : 3 photos :0.61cm X 0.46cm, 2 photos : 110 x 39 cm Dimensions totales de l’installation : 358 x 61 cm, 2012.
EL MEZZANE Installation : 22 poupées drapeaux, balance de la justice en cuivre. Dimensions variables, 2012. L’ensemble croissant-étoile est le symbole majeur des musulmans. Il exprime, par excellence, notre appartenance à ce vaste espace géographique ; certes hétérogène, culturellement et humainement, mais homogène par une même foi spirituelle et le même sentiment d’appartenance, a cette grande nation islamique. Mise à part, l’âge d’or de la civilisation musulmane, qui fut le vecteur porteur du progrès scientifique actuel, mérite reconnu d’ailleurs, par l’ensemble de l’humanité ; aujourd’hui, le monde islamique à du mal à accrocher la roue de l’histoire. Déchiré entre modernité et conservatisme, il traverse une profonde crise identitaire. À l’exemple du printemps arabe, ou la déception côtoie l’espoir, l’illusion, la désillusion sur fond de dilemme existentiel. Mon installation photo « ILLUSION » réunit des photos du couple croissant-étoile en trois couleurs différentes rouge, violet et bleu. Le spectre lumineux crée un semblant de changement, qui nous renvoie à un imaginaire ou le passé et glorifié et mystifié. L’entretien de cette illusion installe, ceux qui regardent mes photos dans une forme de torpeur, ou l’émerveillement et la perception affective du changement deviennent croyance. Ces trois photos ou le binôme croissant-étoile change de couleur sans réellement changer, nous interpellent sur les déceptions du printemps arabe où le changement doit s’accompagner de réalisme et de courage politique. Les deux autres photos nous renvoient à la condition à la réalité algérienne à travers des poupées alignées, l’une à côté de l’autre, accroupis, symbolisent une Algérie qui a du mal à se mettre debout, et ceci malgré les sacrifices de la décennie noire. L’installation photo « ILLUSION » nous rappelle que le fossé est profond entre le changement et les dures réalités. Afin de ne pas sombré dans le délire de l’illusion et éviter les lendemains qui déchantent, nous devons tenir compte de nos propres réalités.
ASSILA CHERFI Née le 2 août 1981 à Alger (Algérie) Vit et travaille à Milan. Ses travaux son basés sur la conception de dispositifs qui utilisent des assemblages d’images, de sons et d’idées qui créent un pont entre les images et l’imaginaire. Diplômée en Design Graphique à l’école supérieure des Beaux-arts d’Alger et en Cinéma et Vidéo / New Media Art Design à l’Académie des Beaux-arts de Brera (Milan), elle poursuit actuellement une recherche doctorale en New Media Art à l’Université Cà Foscari de Venise. Elle a participé à plusieurs workshops et résidences artistiques, la plus récente au sein de la DENA Fondation for Contemporary art (Paris). Elle a été membre du jury jeune du Festival FilmMaker de Milan. Ses dernières oeuvres ont été présentées lors d’événements dédiés à la vidéo et au nouveau cinéma, notamment au DOCVA (centre de documentation pour les arts visuels, Milan), le Beirut Art Center (Liban), Les Rencontres Internationales de Paris/Madrid/Berlin.
DESSINE-MOI UN MUTANT Installation comprenant une série de 5 images/posters et une composition sonore LES IMAGES : Compositions graphiques composées comme suit : photographies + illustrations vectorielles. Impression : numérique sur papier ordinaire et sur format moyen (A3 ou similaire). LA COMPOSITION SONORE : Composition sonore en format WAV.
Une citation empruntée, revue et légèrement modifiée pour décrire, en une phrase, un peuple en pleine mutation, le peuple algérien. Ce projet traite donc de la mutation que vit notre peuple, mutation ultra-rapide, tellement rapide qu’elle est insaisissable, indescriptible, impossible à dessiner avec précision en ce moment présent car en changement perpétuel. DESSINE-MOI UN MUTANT se propose de rendre une image qui fait référence à l’instant même où elle a été faite, comme un point d’observation chronologique de la phase actuelle que nous vivons et qui précède donc la phase à venir, inconnue, mystérieuse, bien vivante.
MEHDI DJELIL Né le 14 septembre 1985 à Makouda (Algérie) Vit et travaille entre Alger et Makouda Diplômé de l’école Supérieure des Beaux-arts d’Alger, option peinture (2011).
Expositions 2012. Dhù-Nùn, Institut Français d’Alger, Alger. 2012. Bardi dessins contemporains, Box 24, Alger. 2012. 2e Biennale Méditerranéenne d’Art Contemporain d’Oran, Oran. 2011. Alger demain, 59 Rivoli et Centre Culturel Algérien, Paris. 2010. 6e Biennale des Arts de la ville de Tunis, Tunis. 2010. Semaine Culturelle de l’Algérie à Moscou, Moscou. 2010. Hommage à Abd El Hamid Benzine, Espace Franz Fanon, Alger. 2009. 2e Festival Panafricain, ESBA, Alger.
LES HOMMES NAISSENT D’UNE FEMME Technique mixte sur toile, 4 x 2 m, 2012.
LA PIPE Acrylique sur toile, 83 x 185 cm, 2012.
La démarche et le genre d’expression que j’ai adopté, sont une transcription dans mon travail pictural du grotesque que je perçois au quotidien dans tout ce qui m’environne et ce à quoi je participe par ma condition d’être social. Si la beauté fleurit dans une société où elle est le privilège d’une élite bien assurée dans ses certitudes, elle cesse d’être de mise dans une société inquiète, où sont remises en question toutes les valeurs, et où le désir effréné de liberté balaye le souci de la perfection.
RAFIK KHACHEBA Née le 2 août 1981 à Alger (Algérie) Vit et travaille à Milan. Ses travaux son basés sur la conception de dispositifs qui utilisent des assemblages d’images, de sons et d’idées qui créent un pont entre les images et l’imaginaire. Diplômée en Design Graphique à l’école supérieure des Beaux-arts d’Alger et en Cinéma et Vidéo / New Media Art Design à l’Académie des Beaux-arts de Brera (Milan), elle poursuit actuellement une recherche doctorale en New Media Art à l’Université Cà Foscari de Venise. Elle a participé à plusieurs workshops et résidences artistiques, la plus récente au sein de la DENA Fondation for Contemporary art (Paris). Elle a été membre du jury jeune du Festival FilmMaker de Milan. Ses dernières oeuvres ont été présentées lors d’événements dédiés à la vidéo et au nouveau cinéma, notamment au DOCVA (centre de documentation pour les arts visuels, Milan), le Beirut Art Center (Liban), Les Rencontres Internationales de Paris/Madrid/Berlin.
SANS TITRE Installation/Sculpture. Technique mixte, dimensions variables. 2012.
Une citation empruntée, revue et légèrement modifiée pour décrire, en une phrase, un peuple en pleine mutation, le peuple algérien. Ce projet traite donc de la mutation que vit notre peuple, mutation ultra-rapide, tellement rapide qu’elle est insaisissable, indescriptible, impossible à dessiner avec précision en ce moment présent car en changement perpétuel. DESSINE-MOI UN MUTANT se propose de rendre une image qui fait référence à l’instant même où elle a été faite, comme un point d’observation chronologique de la phase actuelle que nous vivons et qui précède donc la phase à venir, inconnue, mystérieuse, bien vivante.
MOURAD KRINAH Né le 23 avril 1976 à Alger (Algérie) Vit et travaille à Alger FORMATION Septembre 2006. Diplôme des Études Supérieures Artistiques option Design graphique (École Supérieure des Beauxarts d’Alger). - Actuellement, étudiant en en post graduation « Arts et Sciences de l’Art », École Supérieure des Beaux-arts d’Alger. - Prépare un mémoire intitulé « Les Artistes algériens face aux nouveaux médias ». Expositions 2012. « NEWSFEED: Anonymity & Social Media in African Revolutions and Beyond », MOCADA, New York, USA. 2012. Anime un workshop en graphisme avec des étudiants de l’ESBA sous le thème « Médias, Détournement et Récupération » au Box24, Alger. 2012. Designers Algériens, Mobile Art, Institut du Monde Arabe, Paris, France.
2012. 2e Biennale Méditerranéenne d’Art Contemporain, Oran, Algérie. 2011. Identité(s), exposition à la galerie Racim, Alger. 2009, 2010, 2011. Artifariti, Tifariti (Sahara occidental). 2009. PANAF 2 (2e Festival Culturel Panafricain), Alger, Algérie. 2008. Biennale des Jeunes Créateurs d’Europe et de la Méditerranée, Bari (Italie). 2005-2008. Participe comme étudiant puis comme encadreur aux projets d’édition Enracinement & Résistance (École des Beaux-arts d’Alger, École d’art d’Aix-enProvence). (Travail exposé au Bastion 23, Alger 2005, à la Maison du Livre, Aixen-Provence 2006 et à Blida 2006. 2004. Exposition au CCF à l’issue d’un workshop animé à l’ESBA par le graphiste français Toffe
[THEY] OCCUPY ALGIERS Tirage numérique, Dimensions variables, 2012.
Les dernières années ont vu l’émergence d’une série d’actions contestataires un peu partout dans le monde, dont le mot d’ordre est d’occuper l’espace public : Occupy Wall Street, Occupy Madrid, Occupy Athens, etc. Ces groupes ont pour dénominateur commun l’utilisation du masque de Guy Fawkes comme symbole de résistance, en référence au mouvement Anonymous. [THEY] OCCUPY ALGIERS est une forme d’ironie : à Alger, ce sont les forces de l’ordre qui occupent l’espace public et prennent la place des Anonymous qui le font partout dans le monde. L’image est traitée comme une sorte de papier peint qui recouvre tout un espace d’exposition (un mur entier par exemple). Vu de loin, il aura l’air d’une simple construction géométrique cinétique. C’est en s’en approchant qu’on découvre les portraits de centaines de policiers.
SOFIANE ZOUGGAR Né le 2 février 1982 à El Khemis-Milliana (Algérie) Vit et travaille à Alger
Expositions PERSONNELLES 2011. Exposition de peinture, Université de khemis Miliana. 2010. My Action, performance, école des Beaux-arts d’Alger. 2002. Exposition de céramique, école des Beaux-arts d’Alger. 2000. Centre Culturel de Khemis Miliana.
Expositions collectives 2012. 2e Biennale méditerranéenne d’Art Contemporain d’Oran. 2010. Traces, performance pour le festival Artifariti au Sahara occidental avec le groupe d’artistes Box 24. 2010. Villa Abdelatif, Alger, 2009. 2e salon d’automne, Palais de la Culture Moufdi Zakaria. 2004. Exposition de peinture à la galerie Asma dans le cadre du festival Ganaoui, Alger.
2003. Exposition de peinture au centre culturel d’Aïn Defla. 2002. Exposition de gravure à l’école des Beaux-arts d’Alger.
Stages et formations 2010. diplôme supérieur en céramique (D.E.S.A) obtenu à l’école Supérieur des Beaux-arts d’Alger. 2010. Résidence d’artistes à la Villa Abdelatif a Alger. 2008. Workshop de sculpture en terre cuite avec l’artiste boubakre laghroure, école des Beaux-arts d’Alger. 2005. Stage de gravure, avec l’artiste italien Nicolas Otrilla, école des Beaux-arts d’Alger. 2006. Stage de photographie avec l’artiste italienne Silvia Masotti, école des beauxarts d’Alger. 2005. Stage de gravure avec l’artiste espagnol José Hernandez, école des Beaux-arts d’Alger.
[NOISE] Descriptif : Projection de vidéo en live et plusieurs photos, l’installation est interactive par le son. Matériel : Projecteur vidéo, Récepteur de son. Dimension de la projection vidéo : 200 x 160 cm Dimension de l’installation : 300 x 300 x 300 cm.
[Noise : consiste en une vidéo-live à partir de l’espace de l’installation avec plusieurs images des derniers événements qui ont été présentés dans les médias tels que le printemps arabe et les manifestations sur la crise en Europe. L’installation est interactive avec le son du public, en donnant à ce dernier la possibilité de choisir, un acte symbolisant le contrôle des médias et ce en sélectionnant ce qui devrait être intéressant comme événement tout en ignorant le reste.