PORFOLIO 2016

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PORTFOLIO architecte urbaniste

noemie000martin@gmail.com 07 811 566 24


CV architecture et urbanisme juin - oct 2016

collaboratrice en urbanisme et paysage au Parc Naturel Régional d’Armorique

- capitalisation des études produites dans le cadre du conseil en urbanisme, paysage et architecture : synthèse et conception des outils de diffusion - accompagnement d’une commune rurale dans ses réflexions de restructuration de bourg : étude et diagnostic - mémoire de recherche sur le positionnement des PNR dans l’aménagement du territoire

sept 2015 - oct 2016 master 2 Villes et Territoires (ensan et université de Nantes) intervenante dans le Plan Paysage et Patrimoine pour la ville de Nantes

- étude sociodémographique des quartiers concernés à partir de statistiques, visites de terrain et entretiens avec des habitants - développement d’une réflexion sur le projet urbain du quotidien et esquisse d’un projet “pour un urbanisme de quartier”

mai - juin 2015

mission de recherche pour le Voyage à Nantes

sept 2014 - janv 2015

vacataire dans l’atelier de projet Changing Cities, dirigée par Susan Dunne, à l’ensa nantes

février 2014

obtention du diplôme d’Etat d’architecte avec mention recherche et félicitations du jury

juin - sept 2013

collaboratrice au laboratoire de recherche de l’ensa nantes (laua)

mars - avril 2013

collaboratrice à l’Observatoire Urbain d’Istanbul (Institut Français des Etudes Anatoliennes)

- inventaire d’exemples de villes - conventionnelles ou utopiques - privilégiant l’art comme facteur de développement urbain. atelier de projet Changing Cities (dirigé par Susan Dunne) d’analyse et prospective urbaine sur la ville d’Istanbul. - présentation de mes précédents travaux de recherche sur cette ville - encadrement des étudiants dans leurs propres recherches

- travaux de recherches sur le marketing territorial à Nantes et Istanbul par le prisme du MIPIM 2013 et les théoriciens de la ville néolibérale - veille journalière sur les actualités turques et le mouvement de Gezi - travail de mémoire sur le marketing territorial à Istanbul à travers l’exemple d’un ensemble résidentiel enclos, Bosphorus City.

mars - juillet 2011

collaboratrice en agence d’architecture, chez Guinée*Potin, Nantes - maquette 3D et carton - mise en page graphique - esquisse


autres mars 2014 - juillet 2015 août 2010 sept 2007 - juin 2013 juillet 2007

2006 - 2007

2006

placière au Carrousel des Mondes Marins des Machines de l’Île de Nantes animatrice en séjour adapté pour personnes handicapées ouvreuse au Théâtre Graslin de Nantes adjoint administratif au Département des Transports du Conseil Général 44

1ère année du cycle Licence en Sociologie

remise à niveau Scientifique en Mathématiques (CNED)

obtention du Baccalauréat Littéraire mention Assez Bien et Européenne Allemand

depuis sept 2003 membre actif (administration, secrétariat, programmation, bénévolat) de l’association culturelle Lézards dans la Rue, à St Mars de Coutais (44)

aptitudes ...informatiques

voyages

o o o Office (Word, Excel, PowerPoint) Turquie (un an de résidence à Istanbul et multiples voyages) o o o Adobe Creative (Photoshop, InDesign, Illustrator) o o o SketchUp Angleterre (voyage d’étude à Manchester et Liverpool) o o o AutoCAD Irlande du Nord (voyage d’étude à Belfast) o o o Revit, Archicad Portugal (voyage d’étude à Porto) et Espagne (Madrid, Grenade, Barcelone) o o o QGis Italie (voyage d’étude à Rome, voyages à Palerme, Florence) Allemagne (Berlin, Cologne) et République Tchèque (Prague, Liberec) Bulgarie (Sofia) et Grèce (Thessalonique) o o o anglais Maroc (Marrakech, Ouarzazate, Essaouira, Agadir) o o o allemand o o o espagnol o o o turc

...linguistiques


Belfast

voyage d’Êtudes, octobre 2013



HOW IS IT TO LIVE HERE ?

students having beers and listening music on their sofa in front of their house

interpellating students

children playing football on the road, despite the strong presence of cars

fences used to dry clothes


Diversity reactivates Botanic neighbourhood

OJET R P

E

ES

D

Do-it-ourselves : recover the Holylands

FIN D’ÉTU

D

septembre 2013 - février 2014 [PFE]

Dans l’atelier de projet Changing Cities, l’étude analytique de la situation urbaine et sociale précède et accompagne la conception architecturale, le véritable enjeu étant plutôt de tendre au plus juste dans les propositions programmatiques et stratégies de développement du projet, de comprendre les problématiques spécifiques au lieu et à ses habitants. Ainsi je me suis d’abord davantage penchée sur l’analyse sociologique et démographique de la ville de Belfast. D’abord à distance, puis lors du séjour d’études, avec de longues séances d’observation sur le terrain, à la rencontre des habitants. Le quartier choisi présente la caractéristique principal d’être à proximité du centre-ville, ni clairement protestant ni catholique, ce qui est notable dans cette ville. Sa population est en fait majoritairement étudiante ou d’immigration étrangère, et généralement assez pauvre. Ses modes de vie particuliers débordant sur l’espace public, ce “cosmopolitisme” est source de tensions dans le voisinage, alors même qu’il est rare et précieux. Mes objectifs principaux ont alors été de trouver des lieux potentiellement intéressants pour les différentes communautés afin de les amener à se renconter autour d’objectifs communs. Ce lieu, le Restore Centre, doit être le point de départ d’une dynamique de réappropriation et réaménagement du quartier afin de le désenclaver tout en éviant les risques de la gentrification.


Diversity reactivates Botanic neighbourhood

Do-it-ourselves : recover the Holylands

D

E

ES

OJET R P

FIN D’ÉTU

D

septembre 2013 - février 2014 [PFE]

Afin de reconnecter le quartier à la rivière qui le borde, au remarquable Ormeau Park sur l’autre rive et par celui-ci aux beaux quartiers, nous proposons la construction d’une longue passerelle piétonne et cyclable. Celle-ci est davantage conçue comme une promenade que comme un simple franchissement, profitant du paysage de la rivière et s’élevant parmi les majestueux arbres du parc. Le parc étant alors apprécié comme un point de chute et point de rencontre, nous y construisons un “refuge”, lieu de discussion, de réunion et de détente. Tenu par des associations de défense des droits de l’homme, nombreuses à Belfast, il est une vitrine non négligeable pour interpeller diverses populations et participer ainsi à la formation d’une communauté plus englobante que celles protestantes ou catholiques.





Corps à Corps, 2010

construction éphémère, ensan



Le Voyage à Nantes

Villes privilégiant l’art comme facteur de développement urbain

mai - juin 2015

Cherchant à travailler avec les services de l’aménagement de la ville de Nantes et de la métropole, la direction du Voyage à Nantes était en demande d’exemples extérieurs d’un urbanisme intégrant une réflexion artistique. Ma mission, relativement courte, a consisté en un travail d’inventaire assez large de villes - conventionnelles ou utopiques - privilégiant des processus artistiques dans leurs politiques urbaines. Ce travail m’a permis de constater l’intérêt de ces démarches, et notamment dans leur diversité. Si l’art est présent dans certaines villes parce que visible, l’espace public étant ponctué d’œuvres plus ou moins intégré à leur environnement, dans certaines autres il prend corps dans l’aménagement même des espaces, depuis leur réflexion jusqu’à leur construction, cherchant à enrichir la pratique quotidienne de la ville.

Naoshima, Japon

Montréal, Quebec, Canada

Medellin, Colombie

Naoshima ayant adopté l’art comme mode de vie, les bains publics “I Love Yu” ouvrent en 2009, où l’on peut admirer des oeuvres d’art depuis les bassins.

Pour le rémanégament de ces espaces, il a été demandé aux concepteurs de créer un mobilier spécifique au projet. Il est dit que “chacune des caractéristiques, qu’il s’agisse de la forme, de la matérialité et de la fonction du mobilier urbain ou de la position et de l’essence des arbres, témoigne de la volonté de consolider et de pérenniser les activités culturelles dans le Quartier des spectacles, mais aussi de favoriser une cohabitation harmonieuse entre résidents, travailleurs et créateurs.” (Terrin, 2012, p.117) En 2009, au moment de l’ouverture du quartier des spectacles, la ville de Montréal lance ensuite un concours pour le design d’éléments de mobilier urbain amovibles à l’usage des festivals.

Medellin est un des plus célèbres exemples de transformation d’un environnement social grâce à l’art et la culture. Après avoir été une des villes les plus violentes de Colombie, de fortes et stratégiques interventions dans les quartiers les plus pauvres et marginalisés (comuna 13) ont contribué à les désenclaver, imaginer une nouvelle identité et initier un sentiment d’appartenance et de fierté.

le nouvel Orquideorama du Jardin botanique, auparavant menacé d’être rasé pour cause de taux de crime trop élevé. (photo P.Smith)

mobilier urbain (luminaires, bancs et potelets) créé spécialement par l’agence d’architecture et design urbain Daoust Lestage inc.

fauteuils conçus spécialement par Godbout Plante Associés, devant exprimer le caractère festif et innovateur du site par sa forme épurée et ses couleurs flamboyantes. Ils évoquent ainsi l’idée du projecteur éclairant le théâtre de la rue, jour et nuit.

Dans les rues des petits villages, se côtoient les vieilles femmes de pêcheurs et les hipsters tokyoïtes.

Des escaliers roulants comme transports publics, une petite révolution dans un quartier pauvre au relief prononcé (photo P. Smith)

mobilier lauréat du concours, par SDC et Morelli designers

une autre alternative...

Médiagraphie KIMMELMAN Michael, “A city rises, along with its hope”, New York Times, 18 mai 2012 [en ligne] http://www.nytimes.com/2012/05/20/arts/design/fighting-crime-with-architecture-in-medellin-colombia.html?_r=0


Sydney, Australie

Copenhague, Danemark

Sydney a été nommée “ville créative” par l’UNESCO dans la catégorie design en 2010.

“City Art” est une des politiques publiques mises en oeuvre depuis 2007 dans le cadre du plan “Sustainable Sydney 2030”, l’art et la création en général faisant partie des facteurs-clés pour une ville attractive. Sont membres du conseil des artistes et directeurs de musées ou institutions artistiques. Les principes majeurs sont notamment de reconnaître et célébrer l’héritage aborigène dans les lieux publics, soutenir l’animation urbaine grâce à l’art communautaire, promouvoir l’art public de haute qualité.

Par ailleurs, la politique de développement urbain à travers l’économie de la création a d’abord été ciblée sur un quartier (entre Darlinghurst et Surry Hills) dont une partie des bâtiments étaient vacants. Il s’agissait ici d’encourager des start-ups créatives et des espaces culturels à s’y implanter. L’expérience a ensuite été renouvelée un peu plus loin.

Livré en 2012, ce parc urbain de 30 000 m², Superkilen, fait partie d’un plus grand projet de développement urbain sur le quartier cosmopolite de Norrebro à Copenhague. Les architectes de BIG associés pour l’occasion aux paysagistes de Topotek 1 et artistes de Superflex, leur volonté première est d’exprimer la diversité ethnique au travers de l’aménagement public. Pour cela, ils organisent des ateliers participatifs avec les habitants (Participation Extreme, menés par Superflex) où ils élaborent ensemble une liste de 108 éléments venant de par le monde, qu’ils aimerait voir dans le nouveau projet. On trouve des pièces de catalogue comme des installations imaginées spécialement pour le site. On a ainsi une fontaine marocaine, une silhouette de taureau espagnol, des bancs portugais, suédois ou belges, des tables de pique-nique arméniennes, des plaques d’égouts de Gdansk, Galway, Tel-Aviv et Paris, et même de la terre de Palestine. Les concepteurs assument ce patchwork en tant qu’ «une sorte de collection surréaliste de la diversité urbaine globale qui reflète en réalité la vraie nature du voisinage local – plutôt que de perpétuer une image pétrifiée d’un Danemark homogène »

Porto, Portugal Porto a récemment réçu un prix de design urbain pour ses nouvelles lignes de métro, et leur intégration au paysage de la ville dont le centre historique est classé au patrimoine de l’UNESCO. La richesse des aménagements se trouve notamment dans les liaisons entre l’espace de la rue et l’espace souterrain. Porto Lazer, chargé de la culture, des arts et des sports, est notamment commanditaire de quelques aménagements artistiques autour de la gare historique de São Bento.

Always was, Always will be, Renno Rennie représente l’appropriation de la ville par les aborigènes

Metamorphose, Fahr 021.3, 2015 Il s’agit ici de donner à voir, dans le cadre du réaménagement de la station de train São Bento, d’une manière différente les espaces délaissés de la ville, Porto comportant beaucoup de bâtiments en ruine.

Forgotten Songs, Michael Hill 129 cages suspendues, ouvertes et vides, diffusent un chant d’oiseau en continu, en plein quartier d’affaires. Warren Langley ASPIRE 2009 Harris Street Ultimo

Aspire, Warren Langley, 2009

Vira-Lata, Moradavaga, 2015 L’idée est de connecter l’espace de la nouvelle place de la station avec la rue qui passe au-dessus, l’oeuvre servant ainsi de tour de communication, les passants pouvant modifier les messages.


Plans Paysage et Patrimoine commande de la Ville de Nantes

septembre 2015 - mai 2016

Le « Plan Paysage et Patrimoine », lancé en 2015, est un dispositif relativement inédit qui s’inscrit dans une double logique : d’un côté les mutations de la ville, de l’autre, et en forme de réponse aux oppositions que ces mutations génèrent parfois, la montée des procédures de participation citoyenne à Nantes, impulsées de longue date par les élus de la ville mais prenant récemment de l’ampleur. Ce dispositif a pour ambition de consulter les habitants des différents quartiers de la ville afin de faire ressortir leurs ressentis, leurs attachements, mais aussi leurs déceptions ou leurs espoirs concernant leur quartier. A l’aide de différents outils d’enquête mis en place par les agences de paysage sélectionnées, et au terme d’une procédure balisée devant s’étaler sur une durée d’un an, le Plan Paysage et Patrimoine ambitionne de produire un Atlas paysager sensible devant regrouper à la fois l’analyse savante des professionnels et le ressenti des habitants. En tant qu’étudiants, nous avons été impliqués dans la démarche à double titre : acteurs, puisque participant activement à la captation du témoignage des habitants, et observateurs, cherchant à produire une analyse critique et constructive sur le dispositif mis en place.


302 CONTRIE

407 RENNES BELLAMY

RENNES BELLAMY + BELLAMY BARBIN + TALENSAC PONT MORAND + ST FELIX

301 DURANTIERE

CONTRIE + DURANTIERE

136 ha 13 910 hab

46 hab/ha

TYPOLOGIE ET ANCIENNETE DU BATI

POPULATION ET HABITAT

2

avant 1946 2

après 1991

5+

1 PIECE

avant 1946

FEMMES 4

3

PROPRIETAIRES

60 - 74 1

PIECE

4

45 - 59

1 PIECE

avant 1946

1 PIECE

après 1991

2

avant 1946 5+

4

après 1991

0 - 14 3

entre 2 et 4 ans CONTRIE + DURANTIERE depuis plus de 10 ans

après 1991

entre 5 et 9 ans

1 PIECE

avant 1946

1 PIECE

depuis plus de 10 ans

avant 1946

après 1991 3

entre 5 et 9 ans 4

4

3 1 PIECE

entre 2 et 4 ansHOMMES avant 19461 après 1991 PIECE depuis moins de 2 ans

5+

2 4

entre 45 - 595 et 9 ans

5+

5+

3

15 - 29

depuis plus de 10 ans

avant 1946 après 1991 entre 5 et 9 ans

avant 1946

4

entre 5 et 9 ans 3% HLM

18% HLM

entre 2 et 4 ans PROPRIETAIRES

ST FELIX

PROPRIETAIRES depuis moins de 2 ans LOCATAIRES FEMMES depuis plus de 10 ans

entre 45 - 592 et 4 ans

entre 5 et 9 ans

LOCATAIRES

75 +

PROPRIETAIRES

15 - 29 18% HLM

4

3

2

Cadres avant 1946 Professions intellectuelles supérieures 16% HLM 5+

15 - 29

3

0 - 14 Artisans Commerçants CONTRIE + DURANTIERE Chefs d’entreprise

entre 5 et 9 ans

60 - 74

entre 2 et 4 ans

30 - 44

LOCATAIRES Professions intermédiaires45 - 59

avant 1946

après 1991

0 - 14

Ouvriers NANTES SUD

entre 2 et 4 ans

5+

Cadres Professions intellectuelles supérieures depuis plus de 10entre ans 2 et 4 ans

après 1991

entre 5 et 9 ans

PROPRIETAIRES

Employés

2 4

LOCATAIRES

Autres LOCATAIRES

75 +

avant 1946 après 1991

18% HLM

5+

PROPRIETAIRES

LOCATAIRES avant 1946 après 1991

4

Employés entre 5 et 9 ans Ouvriers

3% HLM

2

PROPRIETAIRES

5+

entre 5 et 9 ans

entre 2 et 4 ans

Cadres Professions intellectuelles supérieures

45 - 59

Professions intermédiaires

PROPRIETAIRES

Chefs d’entreprise depuis moins de 2 ans FEMMES HOMMES Cadres Autres PROPRIETAIRES depuis plus de 10 ans supérieures 75 + Professions intellectuelles LOCATAIRES

LOCATAI

3% HLM

60 - 74 Retraités

entre 5 et 9 ans

45 - 59 Professions intermédiaires

depuis moins de 2 ans

ST FELIX

depuis plus de 10 ans

FEMMES 75 + 60 - 74

entre 5 et 9 ans

entre 2 et 4 ans

depuis moins de 2 ans Ouvriers

Employés 0 - 14

HOMMES

LOCATAIRES

Retraités

LOCATAIRES Ouvriers

15 - 29

LOCATAIRES

18% HLM Artisans Commerçants Chefs d’entreprise

Autres

PROPRIETAIRES

30 - 44

4

Autres

18% HLM

0 - 14

entre 2 et 4 ansArtisans depuis moins de 2 ans CONTRIE + DURANTIERE Commerçants

entre 2 et 4 ans

Cadres1991 avant 1946 après Professions intellectuelles supérieures

Retraités

18% HLM

entre 2 et 4 ans

PROPRIETAIRES

18% HLM

PROPRIETAIRES

NANTES SUD depuis moins de 2 ans

11 849 €LOCATAIRES Professions 63 367 € intermédiaires 5,35

30 - 44

9ème décile 15 - 29 rapport interdécile entre 5 et 9 ans

18% HLM

0 - 142 et 4 ans entre

Artisans Commerçants Chefs d’entreprise

75 +

entre1er 5 et 9décile ans depuis plus de 10 ans

LOCATAIRES

Employés

FEMMES

30 - 44

3% HLM

Professions intermédiaires 3

60 - 74

depuis moins de 2 ans

depuis plus de 10 ans PROPRIETAIRES

PROPRIETAIRES

LOCATAIRES

ST FELIX

depuis plus de 10 ans

3%

HLM 1991 avant 1946 après 5+

depuis moins de 2 ans

0 - 14

HOMMES

0 - 145 et 9 ans entre ST FELIX entre 2 et 4 ans

1 PIECE

15 - 29

depuis moins de 2 ans

STRUCTURE SOCIO DEMOGRAPHIQUE

depuis moins de 2 ans

depuis plus de 10 ans 15 - 29

entre 2 et 4 ans 4

3

16% HLM

entre 5 et 9 ans Retraités 15 - 29

depuis plus de 10 ans 3

4

5+3

Ouvriers

entre 5 et 9 ans

30 - 44

Professions intermédiaires

PIECE

30 - 44

entre 2 et 4 ans

5+

60 - 74 45 - 59

LOCATAIRES Ouvriers

avant 1946 après 1991

Cadres PROPRIETAIRES Professions intellectuelles supérieures 5+

LOCATAIRES

18% HLM

4 depuis plusaprès de 101991 ans avant 1946

FEMMES

HOMMES

depuis plus de 10 ans

PROPRIETAIRES

Artisans Commerçants Chefs d’entreprise 18% HLM

entre 2 et 4 ans

Retraités

18% HLM

1 PIECE

2

0 - 14 Employés

entre 5 et 9 ans Retraités

LOCATAIRES Professions intermédiaires

Employés

1 PIECE

Autres

entre 5 et 9 PROPRIETAIRES ans depuis moins de 2 ans

depuis moins de 2 ans

3

16% HLM

4

2

3% HLM

avant 1946

Autres

depuis moins de 2 ans Artisans CONTRIE + DURANTIEREOuvriers Commerçants depuis moins de 2 ans Chefs d’entreprise

entre 5 et 9 ans

après 1991

3% HLM

Employés

après 1991

1 PIECE

PROPRIETAIRES Retraités 1

15 - 29 entre 2 et 4 ans

entre 2 et 4 ans LOCATAIRES

avant 1946 5+

entre 5 et 9 ans 4 3 Artisans FEMMES HOMMES Commerçants entre 5 et 9 ans Chefs d’entreprise depuis moinsPROPRIETAIRES de 2 ans entre 2 et 4 ans 75 + LOCATAIRES entre 2 et 4 ans 4 Cadres 60 - 74 Autres Professions intellectuelles supérieures depuis moins de 2 ans après 1991 avant 1946 45 - 59 2 depuis moins de 2 ans depuis plus de 10 ans 5+

avant 1946 4

1

30 - 44PIECE

depuis moins de 2 2ans après 1991

3

LOCATAIRES

entre 5 et 309-ans 44 Professions intermédiaires

4

depuis plus de 10 ans depuis moins de 2 ans

2 5+3

entre 5 et 9 ans

entre 2 et 4 ans

entre 2 et 4 ans

4

avant 1946

1 5+ PIECE

Retraités

depuis plus de 10 ans

depuis moins de 2 ans

POPULATION ET HABITAT

entre 2 5+ et 4 ans

2

LOCATAIRES

3% HLM 1991 après

5+

Retraités depuis moins de 2 ans

3

75 + Cadres depuis plus de 10 ans PROPRIETAIRES 60 - 74 Professions intellectuelles supérieures depuis plus de 10 ans 3 LOCATAIRES 45 - 59

après 1991

entre 5 et 9 ans depuis moins de 2 ans LOCATAIRES PROPRIETAIRES PROPRIETAIRES 3

depuis moins de 2 ans avant 1946 après 1991 Artisans Commerçants Chefs d’entreprise depuis plus de 10 ans

5+

avant 1946

PROPRIETAIRES

LOCATAIRES depuis moins de 2 ans PROPRIETAIRES Professions intermédiaires

1 PIECE

depuis plus de 10 ans 2 CONTRIE + DURANTIERE

Autres

PROPRIETAIRES depuis plus de 10 ans 3% HLM 9 ans HOMMES entre 5 et FEMMES LOCATAIRES LOCATAIRE entre 2 et 4 ans FEMMES après 1991 HOMMES avant 1946 PROPRIETAIRES entre 5 et 9 ans 75 + depuis plus de 10 ans 4 3 entre 2 et 4 ans 75 + 16% HLM PROPRIETAIRES depuis moins de 2 ans 60 - 74 Cad depuis plusLOCATAIRES de 10 ans Professions intellectuelles supérieu 60 - 74 entre 2 et 4 ans entre 5 et 9 ans avant 1946 après 1991LOCATAIRES depuis 45 - 59moins de 2 ans 16% HLM PROPRIETAIRES 45 - 59

4

3 1 3% PIECE HLM

2 PROPRIETAIRES

entre 2 et 4 ans Artisans Commerçants Chefs d’entreprise 2 2 depuis moins de ans FEMMES HOMMES

3% HLM

16% HLM

2

Ouvriers depuis plus de 10 ans 3% HLM

3 PROPRIETAIRES

5+

4

1 PIECE

75 + Autres après 60 1991 - 74

avant 1946 après 1991

FEMMES 2Autres

depuis plus de 10 ans

4

1 PIECE

LOCATAIRES Ouvriers

depuis plus de 10entre ans 2 et 4 ans

entre 2 et 4 ans

Retraités Professions 15 - 29 intermédiaires 4

Employés 1 PIECE

Ouvriers

Employés

depuis moins de 2 ans entre 5 et 9 ans

entre 5 et 9 ans

15 - 29

39 hab/ha

après 1991

entre 5 et 9 ans

entre 2 et 4 ans

15 - 29

LOCATAI

Cadres SEVRE Professions intellectuelles supérieures 16% HLM entre 2 et 4 ans

30 - 44

TYPOLOGIE ET ANCIENNETE 1 DUPIECEBATI

après 1991

4

8 759 € 79 755 € 9,45

3

4

1

30 - 44

4

3

entre 2 et 4 ans

PIECE 1946 avant

Cadres Autres 1991 5 et avant 1946 après entre 9 ans 4 3 Professions intellectuelles supérieures 45 - 59 2 5+ 5+

18% HLM

LOCATAIRES

PROPRIETAIRES LOCATAIRES Professions intermédiaires

PROPRIETAIRES

après 1991

depuis plus de 10 ans

3 Artisans 4 ST FELIX Commerçants Chefs d’entreprise FEMMES HOMMES 5+

1 PIECE

depuis moins de 2 ans

HOMMES Cadres Professions intellectuelles supérieures 18% HLM 75 +

après 1991

2

30 - 44 depuis moins de 2 ans

1 PIECE

avant 1946

1 PIECE

2

depuis plus de 10 ans

30 - 44 depuis moins de 2 ans

Ouvriers

- 59 entre 2 et 445ans

LOCATAIRES

4

5+

LOCATAIRES

1 PIECE

entre 5 et 9 ans 60 - 74

5+

0 - 14 3

depuis plus de 10 ans

après 1991 2 30 - 44

3

2 5+

FEMMES HOMMES depuis plus de 10 ans

3% après HLM 1991

1er décileLOCATAIRES depuis plus de 10 ans 9ème décile rapport interdécile entre 5 et 9 ans 16% HLM

Retraités PROPRIETAIRES après 1991

5+

3

45 - 59 avant 1946

Employés depuis moins de 2 ans

FEMMES

60 - 74

1 PIECE

PROPRIETAIRES Retraités

2

2

entre 5 et 9 ans depuis moins de 2 ans

75 +

2

3% HLM

entre 2 et 4 ans

LOCATAIRES

depuis 0 - 14 moins de 2 ans entre 2 et 4 ans

75 + entre 5 et 9 ans 60 - 74

3% HLM

PROPRIETAIRES

5+ après 1991

1

1 PIECE

avant 1946

5+3

avant 1946

16% HLM

5+

HOMMES PIECE

2

2 depuis moins de 2 ans

POPULATION ET avant 1946 depuis plus de 10entre ans 2 et 4 ans HABITAT

CONTRIE + DURANTIERE

4

LOCATAIRES5+

4

3

16% HLM

entre 5 et 9 ans 1104

depuis plus de 10 ans

45 - 59

0 - 14

122 ha 4 717 hab

Artisans depuis plus de 10 ans Commerçants Chefs d’entreprise

après 1991

5+

60 - 74

après 1991

4

PROPRIETAIRES

Autres

entre 5 et 9 ans Professions intermédiaires

4

3

3

Autres

entre 5 et 9 ans Professions intermédiaires

PROPRIETAIRES

depuis plus de 10 ansPROPRIETAIRES

30 - 44 entre 2 et 4 ans

avant 1946

5+

LOCATAIRES

0 - 14

après 1991

16% HLM

2 1 PIECE

entre 2 et 4 ans

Cadres Professions 4intellectuelles supérieures depuis plus de 10 ans 1 PIECE

5+

avant 1946

1 PIECE

entre 5 et 9 ans

PROPRIETAIRES

1 PIECE

LOCATAIRES depuis moins de 2 ans

avant 1946

2

avant 1946 après 1991

4

entre 5 et 9 ans

75 + depuis plus dePROPRIETAIRES 10 ans 60 - 74

depuis moins de 2 ans

2 2

entre 2 et 4 ans après 1991

4

1 PIECE

1 PIECE

5+

16% HLM

entre 2 et 4 ans 16% HLM depuis moins de 2 ans FEMMES

HOMMES

4

3

après 1991

depuis plus de 10 ans 15 - 29 entre 5 et 9 ans

2

avant 1946

depuis moins de 2 ans avant 1946

depuis plus de 10 ans 30 - 44 5+

5+

LOCATAIRES

entre 2 et 4 ans

Cadres Professions intellectuelles supérieures depuis plus de 10 ans

entre 2 et 4 ans

3

après 1991

15 - 29

PIECE

Artisans Commerçants LOCATAIRES Chefs d’entreprise depuis moins de 2 ans

entre 5 et 9 ans

avant 1946

30 - 44

2

16% HLM1

PROPRIETAIRES 2 16% HLM

TYPOLOGIE ET ANCIENNETE DU BATI

après 1991

Artisans Commerçants Chefs d’entreprise

5+

FEMMES

60 - 74

ST JACQUES RIPOSSIERE + SEVRE

75 +

2

(INSEE 2012)

102 hab/ha

45 - 59

8 871 € 74 285 € 8,95

entre 5 et 9 ans

75 +

3

1er décile 9ème déciledepuis plus de 10 ans rapport interdécile

1 PIECE

depuis plus de 10 ans

après 1991

HOMMES

5+

3

404 depuis plus de 10 ans TALENSAC PONT MORAND

75 +

STRUCTURE SOCIO DEMOGRAPHIQUE

1 PIECE

5+

1 PIECE

avant 1946

FEMMES

HOMMES

avant 1946

2

2

1 PIECE

408 BELLAMY BARBIN

1 PIECE

HOMMES

avant 1946

1103 ST JACQUES RIPOSSIERE

(INSEE 2012)

(INSEE 2012) 140 ha 6 466 hab

409 ST FELIX

45 - 59

18% HLM

30 - 44 15 - 29 0 - 14 NANTES SUD

PROPRIETAIRES

LOCATAIRES


Plans Paysage et Patrimoine commande de la Ville de Nantes

septembre 2015 - mai 2016

Notre étude a d’abord consisté à nous acclimater aux procédures de la métropole et de ses multiples chargés de mission, chargés de développement urbain, chargés de quartier, ainsi qu’aux différents élus et agences externes de paysagistes, chacun avec leurs logiques propres. Parallèlement, il nous a fallu acquérir une connaissance à la fois précise et distanciée de chaque quartier : se donner les moyens de comprendre ce dont pourraient nous parler les habitants sans y projeter nos propres représentations. Après une première exploration collective afin de récolter subrepticement quelques images, rédiger collectivement nos impressions, nous avons tenu une certaine distance, nous appuyant essentiellement sur les explications des équipes de quartier et données sociodémographiques. Et ce n’est qu’après trois mois que nous avons commencé à acquérir une connaissance plus incarnée des quartiers à travers la réalisation de l’objectif du premier semestre : les entretiens. L’analyse de ceux-ci a été restituée aux habitants début mars avant de passer à une phase de projet dont les propositions s’appuieront sur les conclusions de notre analyse sociologique.


UN QUARTIER SANS PRÉTENTION MAIS PLEIN DE SURPRISES Des attentes et des idées d’aménagement

Une diversité d’habitats, composée au fil des années

« Les fils électriques, ça dénote incontestablement un certain délaissement de la part des autorités municipales de notre quartier. »

« En terme patrimonial, il y a quelques belles demeures XIXème pas mal sur les bords de Sèvre, il y a tous les anciens domaines maraîchers avec les maisons de maître. Moi j’aime bien cette atmosphère là avec ces murets. Après, ce qui est super, c’est de s’aventurer dans toutes ces petites avenues, il y a des maisonnettes sympas, c’est pour le coup extrêmement calme et surprenant. » « Ce que j’aime bien également, c’est l’existence, outre les commerces, de ces petites maisons sans prétention ni architecturale, ni esthétique, mais qui sont, je pense une signature des années 20, 30, et qui apportent pour moi de la diversité au quartier, ça rompt avec une monotonie. » « Mais c’est vrai qu’il y a des villages de pêcheurs, là, qui sont vraiment très intéressants [...] Y a des choses à découvrir, des petites rues qui s’imbriquent, c’est sympa comme tout. [...] Et puis bon, on sent qu’il y a vraiment... ça fait vraiment petit village d’antan quoi. [...] Là ce sont des villages qui restent complètement naturels. » « [Le village de Sèvres] est adorable, avec toutes ces petites maisons, c’est vraiment une balade à valoriser totalement, en lien d’ailleurs je pense avec les Roches vertes. [...] On a de très belles propriétés, il y a des parcs, des arbres magnifiques. Et mon souhait le plus cher est que tout ça soit protégé au mieux parce que pour moi ça c’est du patrimoine pur et dur. »

« Y a quelque chose sur lequel, nous, le groupe mémoire, un jour il faudra qu’on se penche, c’est... y a une cité Castor, dans le quartier [...] Donc qui datent des années 50, faut qu’on s’y penche et... les gens savent pas trop ça. [...] C’est un habitat qu’il faut signaler. » [maisons loi Loucheur] « Tous les îlots là, même là, c’est un caractère qui est assez fort, c’est des constructions des années 30. Voilà, qui dégagent une certaine atmosphère. Et c’est aussi, ça, nous qui nous a fait choisir le quartier. »

« C’est-à-dire, c’est un quartier de petites maisons, certaines sont un peu plus grandes, mais il y a une rupture entre l’habitat moderne, élevé, du ClosToreau, enfin, les immeubles du Clos-Toreau et puis ce quartier. »

« Il y a des bâtiments jolis mais vous en avez des moches. […] Alors il y a des gens qui ont dit : “c’est normal, on est le quartier Clos-Toreau”. Mais c’est ce que ressentent 80% des gens qui habitent au ClosToreau : c’est moche parce que c’est sur le quartier du Clos-Toreau donc on en a rien à foutre. C’est le ressenti des gens. »

« On a les fils téléphoniques, les fils... tout ça en vrac, enfin bref, pour donner une apparence de faubourg, de ville espagnole, de... mais, ça me plaît. »

« L’accès à la Sèvre, c’est l’expédition, quoi. Parce que, les trottoirs, ici, en poussette... […] Oui, le quartier il a été pensé sur les gros axes juste pour la bagnole, il a pas été pensé du tout pour les piétons, du coup, en fait... Bah, du fait qu’ils aient pas enterré les fils électriques, les poteaux ils sont en plein milieu du trottoir. Ils sont même pas à la limite, ils sont carrément sur le trottoir, donc en fait on passe pas. »

« Place des Giraudais, pour moi, c’est à l’abandon. Pour moi y a quelque chose vraiment à faire parce qu’on est nombreux et... c’est pas très jojo. Ça pourrait être bien mieux. Je pense que c’est pas des grosses choses quoi, mais... » « Le long des terrains de foot, alors on a un grillage tout du long qui est absolument affreux, qui n’est pas végétalisé, avec des poubelles. On a un alignement de poubelles. [...] C’est des petites choses mais ça peut être amélioré. Voilà. Végétaliser un grillage ou je sais pas... Et puis ces poubelles bon. Voilà. C’est très moche. » « Juste au bout, on a un parking où les gens commencent la balade et donc, à côté de ce parking on a un terrain de boules qui est laissé à l’abandon, de même qu’une vague aire de pique-nique avec deux malheureuses tables [...] Là on a tout pour que ce soit génial, c’est... minimaliste. Très minimaliste. Abandon. Total. »

Un quartier à explorer

« C’est un pont suspendu qui tranche justement avec le côté nature de la Sèvre et le côté urbanisé, d’une rive à l’autre quoi. J’aime bien parce qu’il y a des tags. Certains sont pas très jolis mais certains sont quand même faits par des artistes, quoi. [...] Je trouve qu’on pourrait presque aménager les dessous du pont. [...] Bon, on peut être pour ou contre l’aspect bétonné, mais ça peut être utilisé je pense pour sa résonance... On pourrait y déambuler de manière plus agréable » « Ce pont qui passe sur la Sèvre plus loin [...] c’est pas connu finalement et ça mérite une visite. Au lieu d’aller des fois aux musées ou d’aller voir des expos, il y a une véritable expo, enfin bon, moi je me régale quand je regarde le travail de ces artistes de rue, quoi. » « Je pense que c’est un mur anti-bruit qui est recouvert de structures un peu qui rappelle les silos de la base sous-marine de St Nazaire, avec du grillage. Et je pense qu’on aurait pu faire comme à la base sous-marine, ces parties grillagées là, les recouvrir de plantes, pourquoi pas de vigne vierge, de choses comme ça, qui pourrait recouvrir cette structure de béton qui est pas tellement jolie. Pourquoi pas aussi des arbres en pots qui pourraient justement donner un peu de volume à cette chose. »

« ...ces petites perles qu’il y a dans un quartier qui n’a pas de prétention. Il n’y a rien à visiter ici, hein. » « Ça, c’est le village de Sèvres. Ce côté village, ça fait ancien, les petites rues, les maisons de pêcheurs... C’est très agréable de découvrir cet endroit. Et faut le conserver en l’état. Dans le cadre du patrimoine... Le village de Sèvres, y a des gens qui ne le connaissent pas du tout. »

Renouveler et préserver « C’est quand même cinq étages et quand on fait les simulations des conséquences en terme de paysage, en terme de visuel, d’ensoleillement ou de perte d’ensoleillement, c’est terrifiant. C’est absolument terrifiant pour notamment les maisons qui se trouvent là et que l’on voit. »

« Moi je souhaite pratiquement qu’il reste comme ça. Qu’il reste comme ça [...] Je pense que c’est quelque chose qu’on doit découvrir par nous même, quoi. Ça doit être une curiosité qui... enfin moi je l’ai vécu comme ça, je l’ai découvert par hasard et j’ai trouvé ça sympa de le découvrir par hasard. Trentemoult, je l’ai jamais découvert par hasard ! Et là, c’est le côté sympa je trouve. »

« [Ce qui nous a donné envie de nous installer, c’est] justement, le rêve du Français moyen, entre guillemets, la petite maison, le petit jardin ! Non mais une certaine qualité de vie que Nantes semblait pouvoir offrir. Donc, voilà, après... on attend de voir à quelle sauce on va être mangés justement et... voilà. Si le quartier se densifie trop n’importe comment, nous on envisage de partir. Voilà. Et en gros, c’est ça qui nous dérange, c’est le côté “pousse-toi de là que je m’y mette.” »

« On peut déambuler facilement dans les petites rues, bon c’est pas très grand, c’est moins grand que Trentemoult mais ça garde un caractère qui est typique du pays quoi. »

(accès à la Crapaudine) « Je connais pas le statut de ce chemin, mais c’est un chemin public, sauf que évidemment ceux qui habitent là pour avoir la paix, j’imagine ils le font pas connaître... » (jardin 72 boulevard Joliot Curie) « Je l’ai vraiment découvert, j’avais pas fait attention à ça. Parce qu’il n’y a pas d’indication, y a rien qui engage vraiment, et puis je pense qu’au départ, on pense aussi que c’est quelque chose qui est privé alors que je pense pas que ce soit du tout privé. Je pense pas, la façon dont... le banc et tout ça, ça me paraît quelque chose de public quoi. »

(façades anciennes boutiques village de Sèvres) « Donc y a pleins de petits lieux comme ça qui gardent leur charme. Qui à la longue vont être transformés, peutêtre même détruits. C’est de l’architecture des années 20 ou 30 hein... Ça dans quelques années, hélas... » « Y a le petit village de la Piaudière que les gens connaissent pas. Mais c’est privé aussi, donc on peut y aller mais on voit juste les entrées de maisons [...] Les murs, c’est quelque chose ça, qui font partie de l’identité, aussi, du quartier. [...] Ça avait à voir avec les tenues maraîchères, avec les jardins, enfin tout ça... »

« Pour moi, ça, ça ressemble à une prison. Avec des grilles, des voitures derrière... En tant que promeneur, moi j’ai pas envie de cheminer le long d’une rue comme ça. Qu’on ait construit de telles horreurs le long d’un trottoir sur lequel les gens sont censés passer. Ça je souhaiterais qu’on ne fasse plus ça, jamais. »

« Non parce que quand on voit, en haut, justement tout très du manoir de l’ESEAN, y avait des maisons... et maintenant on a des petits immeubles qui ont été construits. Bon, ils sont pas trop moches mais faudrait pas que ça se développe partout dans le quartier. »

« On voit qu’il y a des projets avec des grandes densifications mais pas forcément sur des grandes hauteurs. C’est pas négatif, bien au contraire. » « De toutes façons on va pas construire de l’ancien. Ça me choque pas du tout. Ils font du moderne, on va pas empêcher ça, ça c’est sûr. On va pas dire aux gens “vous construisez des maisons comme les nôtres, ça fait plus dans le style du coin qu’une maison moderne”. »

« Et, quand il y a eu ce projet à la Persagotière, il y a pas mal de co-propriétaires qui ont dit, on va s’opposer à ce truc-là [...] Et puis maintenant qu’ils ont vu à quoi ça ressemble, maintenant ils se disent ah oui, finalement... Et puis ça coupe pas le soleil, ils ont été assez malins pour le mettre assez loin, bon... Après les immeubles, y a 300 logements qui vont être construits derrière, évidemment ça va monter du R+6 dans le fond, il faut ça... Bon, je pense que ça va pas nous embêter... »


Plans Paysage et Patrimoine commande de la Ville de Nantes

septembre 2015 - mai 2016

Dans le cadre de la démarche participative des Plans Paysage et Patrimoine, après avoir mené une série d’entretiens auprès d’habitants dans trois quartiers de la ville, il a été convenu pour la phase conception de se concentrer sur le quartier Dervallières-Zola. Défendant le principe d’un urbanisme de quartier, le projet tente de réconcilier les habitants avec ce morceau de ville souvent critiqué ou ignoré. Notre proposition d’intervention cherche donc à redonner une valeur d’ensemble au quartier Dervallières-Zola tout en développant son attractivité à des points stratégiques. Trois axes ont été travaillés, correspondant aux trois axes d’interventions possibles sur le terrain. L’idée est d’abord de ménager un espace de centralité au niveau du vélodrome du Petit-Breton, permettant une mise en valeur et un meilleur accès à ce site historique tout en y développant de nouveaux usages. Un autre des enjeux étant de faciliter la traversée Nord/Sud du quartier, le réseau viaire est revu, intégrant les possibilités offertes par des espaces de sports et loisirs trop spécifiques, devenues enclaves. Enfin, l’étude présente des scénarios alternatifs de densification, préoccupation importante des habitants rencontrés, cherchant à proposer des formes bâties plus acceptables, sans forcément réduire les efforts réalisés jusqu’à présent.

vue axonométrique du vélodrome dans l’état existant puis projeté



Festival Lézards dans la Rue, août 2014

membre de l’association organisatrice



Parc Naturel Régional d’Armorique

Botsorhel _ Revitalisation du centre-bourg _ Pré-étude

juillet - septembre 2016

Les Parcs Naturels Régionaux remplissent entre autres une mission de conseil en paysage, urbanisme et architecture auprès des acteurs de leur territoire et notamment auprès des élus, dans le cadre de leurs réflexions et projets sur l’aménagement de leur commune. Lors de mon stage de fin d’étude au PNR d’Armorique, m’a-t-on confié la prise en charge de l’accompagnement d’une commune du territoire (Botsorhel, 450 habitants). Mon travail a majoritairement consisté à construire un diagnostic territorial - de l’échelle communale à celle du bourg. Cette pré-étude vient apporter des éléments d’analyse (sociodémographique, paysagère, patrimoniale, urbaine...) et des orientations dans la réflexion des élus pour la revitalisation du bourg. Elle sera ensuite reprise par le CAUE, précisant les orientations validées par la municipalité. Cette première expertise doit permettre aux élus d’être en capacité de suivre le futur travail d’un bureau d’études.

etat des lieux

Inscription du bourg dans le grand paysage 2/3

Dynamiques territoriales 1/2

Lecture de paysage de et depuis le bourg de Botsorhel

Botsorhel, commune décroissante mais dynamique Botsorhel appartient à la communauté de communes de Morlaix située à l’est du PNRA. Distante d’une vingtaine de kilomètres, elle est aux marges de l’aire d’influence de l’agglomération morlaisienne. A l’écart des principaux axes de circulation, la commune est restée rurale. Comme d’autres communes voisines rurales, sa population est décroissante depuis plusieurs décennies. Mais là où d’autres communes profitent ou ont profité d’un départ des ménages vers le périurbain, ce mouvement décroissant semble plus marqué et inscrit sur le long terme à Botsorhel. En effet, bien que restant un pôle d’attractivité important dans la région, la ville de Morlaix a perdu près d’un quart de sa population depuis 1968, soit plus de 5 000 personnes. Avec le développement

des moyens et infrastructures de transport, les citadins se sont déplacés vers de plus petites communes. Ce choix bénéficie surtout aux bourgs ruraux bien desservis comme Plougonven mais aussi depuis moins longtemps, Lannéanou ou Plouégat-Moysan. En effet, la hausse des prix du foncier amène les ménages à s’éloigner de plus en plus des centres urbains. Une commune comme Guerlesquin, plus éloignée et ayant perdu son poids économique, peine à retrouver de l’attractivité. Botsorhel pâtit indirectement de cette affaiblissement de Guerlesquin, tout en restant isolée des axes de transport pouvant la relier à Morlaix.

inscription discrète des bâtiments du bourg historique, compact, dans la pente et dans le tissu parcellaire agricole

surfaces cultivées et de prairies au maillage bocager dense : soulignent le relief vallonné clocher au point culminant : marqueur historique du paysage bâti

construction récente isolée, visible sur les hauteurs

hameau

vue du bourg de Botsorhel depuis l’autre côté de la vallée (Kerudoret, Lannéanou) succession de plans mettant en évidence la profondeur de champ et l’environnement vallonné cultures et prairies maillage bocager relativement dense

évolution des taux de croissance démographique

hameaux et bâtiments agricoles structuration de l’habitat et de l’activité sur un territoire rural fond de vallée boisé

(INSEE)

patrimoine bâti caractéristique du bourg à valoriser dans les formes et l’usage

point de vigilance

5

panorama visible depuis le parking entre les rues de Ker Huella et Ker Izella

12

éoliennes marqueurs d’un paysage contemporain en évolution constante

Le bourg de Botsorhel, assez isolé, est peu visible des axes de circulation. Sa localisation, sur le plateau à l’aplomb de la vallée du Douron, sans autres points culminants aux alentours, le donne à voir d’un côté principalement : sur l’autre versant de la vallée. Depuis le hameau de Kerudoret, le long du GR 380, on trouve une vue dégagée sur le bourg. Ce point de vue offre un tableau d’un monde agricole rural assez préservé : la silhouette du bourg s’inscrit harmonieusement entre les masses arborées, haies bocagères et surfaces agricoles. On distingue bien le clocher et la silhouette compact du bourg historique, de laquelle se détache quelques constructions récentes, isolées. En passant derrière les logements Habitat 29, route de Ker Huella, le parking nous offre une large vue sur les environs. La co-présence de bâtiments anciens au premier plan (le lavoir notamment) et d’éoliennes, dans un paysage agricole relativement ouvert, assez densément maillé de haies bocagères et ponctué de hameaux, permet d’appréhender de manière assez immédiate le contexte local. Pour cette raison, il paraît important de préserver cette perspective, les constructions sont donc à proscrire sur ce terrain. Il serait par ailleurs intéressant d’aménager cet espace public de manière à valoriser ce point de vue. (voir schémas d’orientations, à la fin du document)


Développement de l’urbanisation 1/2

Carte de synthèse

évolution de l’enveloppe urbaine (selon photographies aériennes)

Orientations paysagères (1) silhouette à préserver

Croaz-Christ

14

photographie aérienne IGN, 1966

le bourg

photographie aérienne IGN, 1966

Restructurer le bourg, recentrer la commune Historiquement, seule une douzaine de maisons sont implantées autour de l’église paroissiale de Botsorhel. Le bourg est surtout marqué par son enclos paroissial et le presbytère, au sud de celui-ci. Au 19ème siècle, le bourg s’agrandit le long de la route vers le Ponthou au Nord, et vers Guerlesquin au Sud. Les bâtiments construits en alignement lui confère une typologie de village-rue. L’importance du bourg réside aujourd’hui dans ses services et équipements : Mairie, église paroissiale, école, bibliothèque, épicerie, salle polyvalente et terrain de sports. Ces derniers équipements se sont développés dans les années 90 en périphérie sud du bourg. A partir des années 70, les lotissements construits en périphérie nord du bourg viennent gonfler le nombre de logements, bien que la population diminue. L’ancien centre s’étant vidé d’une part importante de sa population et de la totalité de ses commerces, les activités se concentrent donc aujourd’hui au Sud, et les habitations, au Nord. L’enjeu est alors de reformer une centralité entre ces deux polarités.

(3) aménagement paysager à étudier

(2) limites d’urbanisation à redéfinir (4) accôtements à aménager

(5) patrimoine à valoriser

(6) point de vue à valoriser

(7) variante du GR à proposer

(8) espaces extérieurs à aménager

Orientations socio-culturelles (9) liaison piétonne à aménager (10) rue à aménager pour les piétons

(11) entrée de bourg à travailler

(5) compétences à mobiliser

(6) bâtiments à réaffecter

(7) permettre le rayonnement vers les espaces extérieurs

(8) permettre un lien visible entre les lieux

Orientations démographiques et immobilières (9) logements à vendre ou à louer

(10) logements vacants hors marché

(11) logements à vendre ou à louer d’intérêt public

(12) parcelles de lotissement non construites

(13) accès véhicule à créer

(14) rendre possible l’extension des jardins

(15) création de logements à long terme

bâtiments à démolir

parcelles à acquérir

23


Parc Naturel Régional d’Armorique Conception d’un guide en urbanisme rural

juin - octobre 2016

Ma mission de stage au PNR d’Armorique s’est inscrite dans le repositionnement du rôle de celuici dans l’aménagement du territoire. Cherchant à redéfinir ses moyens d’action dans l’accompagnement des communes, se faisait aussi ressentir le besoin de capitaliser ses précédentes interventions, d’en faire une synthèse transmissible, dont les acteurs du territoire puissent profiter. Mon travail a alors consisté en l’étude des différentes études produites par le Parc, de manière à en extraire les éléments pouvant servir d’exemple, puis à les intégrer dans un ensemble reprenant différentes étapes d’un projet de territoire. Mais plus largement, cette mission m’a demandé de questionner la place des PNR dans l’aménagement du territoire - et celle du PNRA en particulier, ainsi que la situation des territoires ruraux et les attentes de ses acteurs.

guIde pRaTIque pas à pas

1

éTudIeR le cONTexTe comprendre l’environnement paysager comprendre l’environnement bâti

uNe sTRaTégIe 2 défINIR explorer les besoins et les envies prioriser s’appuyer sur l’existant

mobiliser les inventaires existants

C’est aussi s’interroger sur les dynamiques démographiques locales. Avant chaque projet, prenons le temps de l’observation pour mieux comprendre les problématiques de nos territoires.

évaluer la situation sociodémographique et économique de la même manière qu’il est important de savoir dans quel environnement paysager et bâti le projet d’aménagement de la commune s’inscrit, il est capital de pouvoir évaluer le contexte sociodémographique. L’étalement urbain est à mettre en perspective en fonction de l’évolution de la population, le nombre de logements construits à comparer au nombre de nouveaux habitants accueillis. S’interroger sur la croissance démographique moyenne de la région et la place qu’y prend la commune est une étape importante dans la définition du projet. Pour mener une politique d’aménagement satisfaisante pour tous et durablement, il est crucial de se demander objectivement si l’on est dans une situation donnant vocation à accueillir davantage d’habitants et donc à construire plus, ou bien si l’on se situe plutôt dans une commune rurale cherchant à stabiliser sa population et donc à préserver une qualité de vie existante.

cRéeR uN pOTeNTIels duRable 3 lesdévelOppeR 4 pROjeT restructurer un bourg tirer parti de l’attractivité touristique intégrer les activités économiques valoriser le patrimoine bâti

évaluer la situation sociodémographique

Réussir un projet, c’est d’abord être attentif au site qui nous entoure pour s’installer en accord étroit avec son paysage, naturel et bâti.

guIde pRaTIque pas à pas

s’intégrer dans le grand paysage préserver et constuire un cadre de vie mobiliser les forces et volontés en présence

zOOM sur port-Launay

Pays de Châteaulin et du Porzay 406 habitants (2013) / 2 km² dynamique démographique 2008-2013 : -2,5%

ouvrir de nouvelles zones à l’urbanisation

Dans l’aménagement du territoire se croisent différentes problématiques, ce pour quoi il est nécessaire d’avoir une réflexion globale. Après un état des lieux, élaborer une stratégie à long terme permet d’anticiper et rendre les actions plus efficaces. À chaque territoire de trouver ses propres leviers de développement.

À moins de pouvoir repartir de zéro, il n’y a pas d’autre choix que de prendre en compte ce qui existe déjà. Nos bourgs et leur environnement nous sont précieux, témoins d’une histoire à s’approprier. Ils regorgent de potentiels qui sont pourtant délicats à mobiliser. Comment choisir les lieux à faire évoluer ? Comment préserver leur qualité ?

N165

Pont - de Buis

Au moment de la conception du projet se joue sa bonne intégration à l’environnement. Elle réside dans l’attention aux différentes échelles, du dialogue avec le grand paysage à celui avec le bâtiment voisin.

lne

3 856 habitants

l’Au

St Ségal

1 025 habitants

Port-Launay

402 habitants

La mise en œuvre du projet est aussi le moment où se joue son intégration à la vie locale, d’où l’intérêt d’y associer les personnes concernées : habitants, entreprises, associations.

CHATEAULIN 5 177 habitants

20

La commune de Port-Launay est proche de la voie express, au carrefour des pôles d’attractivités principaux du Finistère (Brest, Quimper, Presqu’île de Crozon), mais elle ne représente pas pour autant une centralité en tant que telle. L’ensemble des activités et des développements démographiques se sont principalement sur Châteaulin, ville centre historique, Pont-de-Buis, en lien avec son activité industrielle et dans une moindre mesure Saint Ségal, de part sa proximité directe avec Pont de Buis et sa politique volontariste des années 70 en terme d’accueil de la population. L’attractivité liée à la proximité des grands axes et pôles d’activité est cependant à nuancer pour la commune de Port-Launay, amenuisée par la proximité directe de Châteaulin, dont elle devient en fait le ‘‘faubourg’’.

gal t é SS

ay

Port-Laun

un développement difficilement comparable avec les communes voisines

Par ailleurs, la commune, malgré sa position stratégique, semble difficilement pouvoir concurrencer les territoires voisins en terme d’attractivité résidentielle sur une offre similaire : le pavillonnaire classique. En effet, toutes les communes aux alentours ont opté pour cette forme bâtie depuis les années 70, et seule Saint-Ségal, exemptée de toute contrainte physique et avec un pôle de service de proximité performant, continue régulièrement d’accueillir des populations nouvelles.

La commune ne peut rivaliser sur la même offre que ses voisines, bien mieux équipées en la matière, elle dispose par contre d’un fort potentiel pour les activités portuaires, fluviales et touristiques. Là où la construction d’un nouveau lotissement ne ferait qu’apporter un court afflux de population, réfléchir à l’attractivité de la commune en lien avec la préservation et valorisation du cadre naturel qu’elle offre pourrait renouveler l’envie d’y habiter de manière durable. 21


2/défINIR uNe sTRaTégIe

explorer et prioriser les besoins et les envies Les bourgs des communes rurales concentrent différentes problématiques, liées aux espaces publics, à l’habitat, aux services et équipements, commerces ou encore à la circulation automobile. en essayant de répondre à une problématique, on révèle bien souvent un faisceau d’autres questions. une des principales difficultés réside alors dans la nécessité d’élaborer un plan d’intervention à long terme, une stratégie. Cette étape de définition peut être assez longue mais elle est primordiale. Pour identifier des secteurs dont les enjeux seraient prioritaires, une démarche efficace consiste à former un groupe de travail, afin de partager les observations et avis. Une fois des secteurs définis, on pourra commencer à imaginer des scenarii sur ces lieux, réfléchir à différentes possibilités tant en matière de programmation, d’usages, que de forme.

ouvrir de nouvelles zones à l’urbanisation dans le cadre de la révision des documents d’urbanisme notamment, une commune peut être amenée à ouvrir de nouvelles zones à l’urbanisation si son attractivité le rend nécessaire et que les parcelles existantes sont déjà construites et habitées. Il est alors d’abord important de pouvoir quantifier ces surfaces à construire, et de les choisir de manière à ce qu’elles répondent aux attentes des nouveaux habitants tout en limitant l’impact pour la population existante et donc les conséquences sur le cadre de vie, paysager notamment. On peut alors étudier les avantages et inconvénients présentés par les différentes parcelles disponibles à la vente : existe-t-il des conflits d’usage avec d’autres activités présentes à proximité ? quel est leur rapport au bourg et à ses équipements ? comment s’inscrivent-elles dans le paysage ?

VOIR aussI dinéault

www.bonjour-dineault.org Alors que la commune se lançait dans une démarche de PLU, le Parc a proposé de faire intervenir des architectes et artistes en résidence pour plusieurs semaines dans le bourg de la commune. Leurs présence, regard et interactions avec les habitants ont permis d’élargir les problématiques à prendre en compte . ci-contre, le ‘‘Mur De Réflexion’’

FIChe aCtION dIspONIBLe

ANALYSE URBAINE ET PAYSAGERE

2.1.4.

définir les zones AU en lien avec les orientations de la charte du Parc

Analyse paysagère du site - Point de vue 1 Analyse paysagère du site - Point de vue 1 Ligne d’horizon marquée par la végétation (boisements)

Source de nuisances potentielles: proximité du camping

Bâti tourné vers la mer

Végétation marquant la présence du vallon

zOOM sur telgruc-sur-Mer

zOOM sur plounéour-Menez

Analyse du site - Point de vue 2 Point depaysagère vue 2

Communauté de communes de la Presqu’île de Crozon

Morlaix Communauté

2 120 habitants (2013) / 28,3 km² ANALYSE URBAINE ET PAYSAGERE dynamique démographique 2008-2013 : +0,8% Parcelle inconfortable - n°11

1 283 habitants (2013) / 51,7 km² EXTRAITS ENSAB 2015: +1,1% EXTRAITS TRAVAUX ENSAB 2015 dynamiqueTRAVAUX démographique 2008-2013

Dans le cadre d’une réflexion de la commune sur le devenir de son bourg, le Parc a invité l’école d’architecture de Rennes (ENSAB) à prendre PlounéourMenez comme terrain d’étude pour un semestre. L’approche des étudiants a consisté en un premier travail de diagnostic sur le bourg, se concentrant par binôme sur des secteurs particuliers, puis sur une proposition de programme et de réhabilitation architecturale des bâtiments et espaces concernés.

Cette étude assez fouillée a permis Située dans un environnement général marqué par la présence de boisements, aux élus d’aborder des questions et cette parcelle, éloignée du bourg, profite possibilités qu’ils n’avaient pas envisagées d’une grande proximité avec le vallon du Ped. La zone AU2 est caractérisée par: dans les discussions du conseil municipal, - La partie est, habitée (une maison individuelle) dans un environnement boisé et donc d’approfondir leur projet. - et la partie ouest, enfrichée. Cette parcelle viendrait s’urbaniser près Les propositions des étudiants sont d’un camping, posant la question des évidemment souvent assez idéalistes co-nuisances susceptibles d’altérer l’ensemble des usages du site (loisir, habitat, et difficilement réalisables mais elles agriculture...). La question des accès est constituent une base de réflexion et aussi à soulever puisque actuellement seul un chemin agricole étroit permet de s’y permet de dessiner des objectifs à long rendre. terme, d’ouvrir les perspectives. À partir de ces esquisses, le conseil municipal à pu discuter des idées qu’il aimerait pouvoir Bilan général de la parcelle introduire dans le projet de la commune, à plus ou moins long terme. 3

Projet de Zone AU et distances avec les principaux espaces attractifs de la commune Projet deProjet ZAU de ZAU Eloigné

Eloigné

Distance des zones attractives

Distance des zones attractives

Proche

Proche

Difficilement praticable

Difficilement praticable

Praticabilité des espaces piétonniers

Praticabilité des espaces Mobilité douce

N

Facilement praticable

Facilement praticable

Organisation parcellaire et lien avec son environnement N

Projet d’urbanisation Espace naturel ou agricole

1 -1

Zone d’habitat en espace boisé

-3

Camping

La commune de Telgruc sur Mer est un territoire où le patrimoine paysager se2 révèle être un atout majeur d’attractivité démographique et touristique. Le développement urbain des quinze dernière années témoigne de la qualité de vie existante sur la commune, ce que l’ouverture de nouvelles zones à urbaniser PNRA - Janvier 2014 doit s’efforcer de préserver. Afin d’aider la commune dans l’élaboration d’un nouveau document d’urbanisme, le Parc a produit une étude des parcelles potentiellement concernées afin d’établir une typologie de ces zones (parcelles ‘‘intégrées’’, ‘‘extensives’’, ‘‘inconfortables’’ ou ‘‘sensibles’’). Chaque zone est détaillée tout au long de l’étude avec comme ligne directrice l’intégration urbaine et paysagère.

ANALYSE URBAINE ET PAYSAGERE Parcelle inconfortable - n°11 Limites actuelles de l’urbanisation marquées par la végétation

Site d’étude

Bâti tourné

le vallon Située dans un environnement vers général ouvert depuis la route de Luzéoc. marqué par la Paysage présence de boisements, Situation de covisibilité PNRA - Janvier 2014 cette parcelle, éloignée du bourg, profite d’une grande proximité avec le vallon du Ped. La zone AU2 est caractérisée par: général en lien avec les critères -Un La bilan partie est, habitée (une maison indiviN d’évaluation également proposé duelle) dansest un environnement boisé sous forme diagramme. Il permet de mettre - et lade partie ouest, enfrichée. viendrait s’urbaniser près enCette avantparcelle les aspects positifs (en vert) et d’un camping, la question des négatifs (en rouge)posant de la parcelle, pouvant co-nuisances susceptibles d’altérer faciliter la prise de décision quantl’enaux semble des usages du site (loisir, habitat, choix d’urbanisation. agriculture...). La question des accès est 1 Sontàretenus plusieurs aussi soulevercomme puisque critères actuellement seul30 éléments la situation un chemindéterminants agricole étroit: permet de s’y rendre. du site, la propriété de la parcelle, générale

la viabilisation du terrain, l’accessibilité aux espaces attractifs de la commune, les éventuelles nuisances liées aux activités économiques, agricole et la Bilan générall’intérêt de la parcelle qualité des espaces publics. 3 1 -1 -3

Espace naturel enfriché voirie principale Chemin d’accès privé Chemin agricole aux pratiques limitées inexistance d’accès à la parcelle

22

23

38

29

39

Projet de Zone A

Organisation p


noemie000martin@gmail.com 07 811 566 24


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