Le droit francais, Pr. Ibrahim Najjar

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UN DROIT POUR LA PERSONNE

ECRITS DE DROIT PRIVÉ FRANÇAIS

2 0 16

UN DROIT POUR LA PERSONNE

ECRITS DE DROIT PRIVEÂ FRANCËAIS par

Ibrahim NAJJAR

Professeur eÂmeÂrite aÁ la Faculte de droit et de sciences politiques de l'Universite Saint-Joseph de Beyrouth Avocat aÁ la Cour Ancien ministre de la justice (2008 - 2011)

PreÂface de

FrancËois TERREÂ Membre de l'Institut

Avant-propos par

Jacques MESTRE

Doyen honoraire de la Faculte de droit d'Aix-Marseille

2016

# Tous droits reÂserveÂs pour tous pays Pour la version digitale en ligne, consulter :

www.issuu.com/najjarlaw

Campus des sciences humaines, rue de Damas BaÃtiment A, 7e eÂtage B.P. 17 5208, Mar MikhaeÈl Beyrouth 1104 2020 TeÂl : +961 1 421000 ext. 5705, Fax : +961 1 421062 Email : editions@usj.edu.lb

3

PREĂ‚FACE

Ratione loci ratione temporis ratione personae

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formation des contrats

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le contrat en formation

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FrancËois TERREÂ

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AVANT-PROPOS

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Le droit francËais et le droit libanais, Quelles convergences ? Quelles coopeÂrations ?,

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Doyen Jacques MESTRE

Professeur des FaculteÂs de droit

7

UN DROIT POUR LA PERSONNE

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Un droit pour la personne

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Ibrahim NAJJAR

9

SOMMAIRE

A - THEÂORIE GEÂNEÂRALE

B - LE CONTRAT EN FORMATION C - LE MANDAT

D - LES LIBEÂRALITEÂS

E - LES SUCCESSIONS

F - LES MARCHEÂS FINANCIERS

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IBRAHIM NAJJAR § 1 Âą ItineĂ‚raire 8I;8 )

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A - EĂ‚VOLUTION DE LA SITUATION UNIVERSITAIRE: 8%

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Contribution aà l'eÂtude du droit potestatif et de l'acte unilateÂral

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ÂŤ Le droit d'option.

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B - EĂ‚VOLUTION DE LA SITUATION PROFESSIONNELLE depuis 1963: %

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C - ACTIVITES JURIDIQUES COMPLEĂ‚MENTAIRES 8K

5

International"

*

"Revue Libanaise de l'Arbitrage Arabe et

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Proche Orient, Etudes Juridiques

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D - ACTIVITEĂ‚S PARALLEĂ LES: %

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§2 - êuvre juridique au 6 juin 2016

Les Ăşuvres et contributions eĂ‚crites ou meĂ‚diatiques autres que juridiques ne sont pas mentionneĂ‚es dans le texte ci-dessous. Il en va de meĂƒme des observations et courts articles publieĂ‚s. Les activiteĂ‚s et contributions apporteĂ‚es en tant que ministre de la justice ne sont pas rapporteĂ‚es, aĂ l'exception des principaux projets de lois. Les titres et ouvrages sont publieĂ‚s en francĂ‹ais, sauf indication diffeĂ‚rente. Les cours donneĂ‚s dans les universiteĂ‚s francĂ‹aises sont mentionneĂ‚s dans la rubrique ÂŤ cours speĂ‚ciaux Âť.

I - OUVRAGES (Droit francËais - Droit libanais) "Les effets du mariage sur la nationalite des eÂpoux en droit libanais"; 8%

7 + B 8IC; =

A%

> 2 B ( <

in "Le droit d'option, contribution aà l'eÂtude du droit potestatif et de l'acte unilateÂral"

+ 7

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13

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"Droit patrimonial de la famille" 3 ','$' 8 * L7 % $ L 3 * L$ L A * 8

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Dictionnaire Juridique

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NOUVEAU DICTIONNAIRE JURIDIQUE francËais arabe suivi d'un lexique arabe francËais 4 )'(('4

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"Les contrats d'option. La formation du contrat final et les avant-contrats" 8II:

8:% D

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Actes aĂ titre gratuit

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Donation in

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Pactes sur succession future in

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Disposition aĂ titre gratuit in

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Les contrats fiduciaires Chroniques de droit prive libanais, =

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La procuration irreÂvocable

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7 4

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A::8

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infra

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II - PRINCIPALES EÂTUDES EN LANGUE FRANC Ë AISE * "Le mandat post mortem et les libeÂraliteÂs par dons manuels et comptes bancaires. in "L'autonomie de la lettre de confort" "L'accord de principe" * "La couverture du marche aà terme" * Secret bancaire et Droit de la Famille au LIBAN", in L

3 4'J)'27

O

7 N

O

7 N

4

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8IIC

* "Les contrats fiduciaires en droit libanais" in * "L'astrologie et le droit:

4 ( <

5 . ,+44+

*

L

La donation en possession

8III

L

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L

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* Clause de substitution et position contractuelle" * Mandat et irreÂvocabilite ", * "La notion d' ensemble contractuel " in 7+ " =A::;>

8III

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8; 8IID>

L

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14

, )+4' 4+ +, < <$ @4'3F +

* "Religion et Succession" in * "La permanence et les enjeux du Code civil francËais dans les droits des pays arabes du Proche7

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A:::

A::E

8DI

Orient" * "Bicentenaire du Code civil. La responsabilite civile et les contrats d'assurance"

, 3'P ')

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A::;

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La potestativiteÂ. Note de lectures

A:8A O

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A::D

L'immunite de l'arbitre in

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L'arbitrage en eÂquite in

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Shariah and Trust in "The use of offshore jurisdictions"

O

A::;

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* "Le nouveau projet de loi successorale au Liban" <

A::H

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88

A:8A

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C:8

La sanction de la promesse de contrat ¹ Ordonnance du 10 feÂvrier 2016 , Point de vue

7 N

A:8C

A9

A:8C

III - CHRONIQUES ET COMMENTAIRES DE JURISPRUDENCE FRANC Ă‹ AISE (RECUEIL DALLOZ) A - DROIT CIVIL a) Droit des avant-contrats: O

Une "promesse" bien aleÂatoire: "deÂdit" plus qu'exorbitant, et "condition" 8I9A 9

*

*

L

Option immobilieà re et publicite foncieà re

8I9;

*

L

L

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7

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Cession et substitution en matieĂ re de promesse de vente

8I9;

*

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Option et substitution dans la promesse unilateÂrale de contrat

L

7 8I99 AE 7 B 8I99

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8I9D

*

L

La promesse synallagmatique de contrat vaut contrat

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7 8IIA

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AE

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La "reÂtractation" d'une promesse unilateÂrale de vente, AC 8IIC

L

7 N

8IID

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88D

b) Droit des obligations et des contrats: O

L'astrologie et le droit: "l'illiceÂite au sens large" et la cause du contrat in 5 . ,+44+

O

CHD

L$

3 ' %

La conseÂcration de  l'ensemble contractuel , 7 A::;

D:8

Avant-propos aà la theà se de M. SteÂphane VALORY L

O

8III

8III

(

8E A::E * 8

15

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O

L'ensemble contractuel sur sa lanceÂe

4 7 N

' A::H

,

8

c) Mandat : ?

supra.

d) Pacte sur succession future: O

Pacte "post mortem" et pactes sur succession future 7 8I9:

O

Les pactes "post mortem" ne sont pas morts 8I9C

O

O

8E 8IDI

E: 8I9H 6 ) 8

7

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Un preĂƒt cautionneĂ‚, remboursable,... post mortem, n'est pas un pacte sur succession future, E

A::A ) * 8

O

8

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7 A::A

Transaction et pacte successoral Pacte successoral et discrimination entre les heÂritiers ,

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4 7 N

A::C

7 N A::C

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e) Donations: O

Intention libeÂrale et absence de prix reÂel dans les donations deÂguiseÂes.

O O

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7

8I98

La validite des donations deÂguiseÂes ou indirectes sous seing priveÂ, Une donation bien naturelle, entre eÂpoux, ) * ' 3

8III

7 8III

L

8IIH 88H

A: 8II9

7 N

8HH

7 N

A::E

L'interpreÂtation du testament et la reà gle de l'efficaciteÂ

8I9D

7

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* La donation en possession * Prix  sous-eÂvalue  et intention libeÂrale f) Testaments: O

) * 8

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L ) * 3

AA 8I9C

7

8H:

B - NOTES DE JURISPRUDENCE - DROIT FRANC Ă‹ AIS DES AFFAIRES a) Lettres de confort ou d'intention: O

L

Les lettres d'intention, aĂ l'eĂ re du flou "

8IIA O

L

! 7 )

HE

Une lettre (d'intention) ouverte aà l'eÂquiteÂ"

* ' 3

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E 8IID

b) Banque et MarcheÂs financiers : O O

La couverture du marche aà terme Les successibles, Le banquier et la concubine

A9 8I99 * 8

7'$$ M

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cite supra

898 * AE

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* L'obligation d'informer et la responsabilite du banquier dans les marcheÂs aà terme 89 8IIE

7 8II;

7 8IIC

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*

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* Le mari, la veuve dormante et le mandataire de gestion de portefeuille 8E 8IIH

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7 8I9I

* L'obligation de conseil et la responsabilite du banquier 8IIE

8IIE

*

16

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* Couverture et responsabilite dans les opeÂrations speÂculatives A:::

7 N

A:::

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c) Arbitrage: O

ReÂfeÂre provision et clause d'arbitrage

*

C;IG * A 8E A::A

7 N A::A

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7 N

8III

A;EI

IV - NOTES ET COMMENTAIRES D'ARREĂƒTS LIBANAIS PUBLIEĂ‚S DANS LES RECUEILS LIBANAIS

(AL ADL, HATEM, PROCHE-ORIENT ETUDE JURIDIQUE, REVUE LIBANAISE DE L'ARBITRAGE ARABE ET INTERNATIONAL>

A - DROIT INTERNATIONAL PRIVEĂ‚ O

L

Les effets de la nationalite de la meà re sur celle de ses enfants mineurs

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8:

8: 8IDA '$ '7$

8IDA

L ) *

89I

'7$ 8IDA

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8;E = >

B - LIBEĂ‚RALITES ET SUCCESSIONS (Adde, infra, EĂ‚tudes de droit libanais) a) Donations O

L

La donation indirecte en faveur d'un enfant adulteÂrin

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L

8

E8E

A; 8IDA

'$ '7$

La date d'eÂvaluation des donations rapportables

8

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* "Observations sur la renonciation aà la succession par un exeÂcuteur testamentaire et des

leÂgataires"

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* "La donation indirecte reÂsultant d'une renonciation aà un droit personnel consacre en son

principe" 8IDE

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<+J4 2,F

A

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A8 8IDE '$ '7$

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b) Comourants O

L

Les comourants

L

* ( 2 M@F 4,'

I:

AE 8IDD

4 F',+ 8CD

AI = >

* "La motivation des certificats judiciaires d'heÂreÂdite (hassr erss) dans le cas des comourants". ) * ( 2 '$+J A: 8ID9

'$ '7$ 8ID9

E:I = >

c) Procuration irreÂvocable O

) * 8

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d - RepreÂsentation successorale O

"Le droit de repreÂsentation et son application au sein de la troisieà me parenteà le" ' 3 )

O

88

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F',+

"La repreÂsentation au sein de la deuxieà me parenteà le"

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* "La repreÂsentation successorale, principe geÂneÂral de la loi de 1959

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17

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8D8 4 F 8DA EHC O

"La repreĂ‚sentation successorale aĂ propos de deux sĂşurs deĂ‚ceĂ‚deĂ‚es le meĂƒme jour, aĂ des heures diffeĂ‚rentes" * ( 2 <+J4 2,F

A; 8I9H

8:8 8:A

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89; ;CD* 3 + ( 8I9; H AIA =+ > O

"En attendant une reÂforme leÂgislative, pour le principe de la repreÂsentation successorale" 8;KEK8I99 =P > AIKAK8I99 * A

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e) Substitutions O

"La distinction entre la substitution fideÂicommissaires et le legs de residuo" E

ED

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8IDE

*

A8E =+ >

f) Successions, en geÂneÂral O O

"Le nouveau projet de loi successoral au Liban", "Les parenteà les et l'incapacite de succeÂder pour diffeÂrence de religion" 3 + (

< O

E

ACA

H A::A

A::8

)

3 + (

H;

D

)

L'incapacite de succeÂder pour diffeÂrence de religion et le systeà me des parenteà les, ' <

E

89EAKA::8

*

'

A::A 8:8

A::8 8E

3 + (

) *

A::A

HH

8;I

g) Testament O

"L'exeÂcution du testament et des titres eÂcrits et les deÂlais de l'opposition"

!

E 8IID H

in al Adl,

8IID

98 = > O

"La reÂdaction d'un testament en langue eÂtrangeà re" H

O

L

;D

8IDH 8A

'7$ 8ID9

* , <+J4 2,F

AI: >

L'interpreÂtation d'un legs en faveur de l'eÂpouse et des neveux issus d'un freà re preÂdeÂceÂdeÂ" al Adl

* A

8DKI8

A9 8II8

8II8 ;A

h) Renonciation à a succession * "La modification d'un jugement de certificat d'heÂreÂdite (hassr erss) pour renoncer aà une

succession" "L'incapacite de succeÂder pour diffeÂrence de religion et la "force" des parenteà les," in ( %2

O

A::A

3 + ( 8IIA

CH * ,@ $

8DA

A

;HKII

3 + (

8A 8III

C - OBLIGATIONS

* "L'abus de droit et sa reÂparation", '7$ O

* A

D;

8IDA 8H

;H = >

"Droits fondamentaux et droits discreÂtionnaires"

2 B (

$

A::E

D - DROIT DES BIENS O

"Pour la prescription de l'action en rectification de l'erreur mateÂrielle"

3 + ( 8ICD

DED

18

, )+4' 4+ +, < <$ @4'3F +

E - DROIT BANCAIRE O

"La responsabilite du banquier du fait de l'obligation de restituer les objets deÂposeÂs dans un coffre - fort", "Comptes joints, trust accounts et secret bancaire au Liban" An Nahar,

*

O

8II8 A9

'7$

8II8 89D

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E ; 8IIC

= >G + $4 O

A

$

8IIC =

>

"Secret bancaire et le droit de la famille au Liban" ,

$ < J+4

8IIC

V - CHRONIQUES DE DROIT LIBANAIS A - Chroniques de droit prive =4 ,

5 . ,+44+>

1) 2) 3) 4) 5) 6) 7) 8) 9) 10) 11) 12)

(

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B - PROCHE - ORIENT, Etudes Juridiques O

L7 L =$ 8IC9

O

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9E 8;:

8II8

E;E ;:;G 8ICI

DE8 9AHG

DH 8ID: 9H

8IIE

C - EÂTUDES DE DROIT LIBANAIS O

L

O

L

Le mariage et la nationalite de la femme en droit libanais La validite des legs deÂguiseÂs en droit libanais

L

=

HA>

L

O

L

O

L

=

;D>

;ED

EA8

La simulation absolue et la simulation relative dans la jurisprudence libanaise" al Adl al Adl, La constitution de dot et la jurisprudence libanaise L'exercice de la profession d'avocat" al Adl Les aventures de la reÂserve successorale al Adl,

D8 3 + ( O

8ICH

> 3 + ( L =

8ICD O

L 3 + (

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8IDA

8DC = >G

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O

L

La preuve de la qualite successorale

A: % AH>

O

O

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>L 3 + (

8IDH % 8IDD =

98

L'effet du deÂsistement d'appel sur l'appel incident "L'exeÂcution du testament et des titres eÂcrits et les deÂlais de l'opposition" L

8ID: = CH> E9; = >

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VI - DROIT COMPAREĂ‚ Droit laĂľĂˆc et pesanteurs confessionnelles. Contribution aĂ l'eĂ‚tude du droit de la famille dans la jurisprudence libanaise" Formation et eĂ‚volution des droits successoraux au Proche-Orient" (ApercĂ‹u introductif), O

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"Les transmissions aà titre gratuit". Successions et LibeÂraliteÂs" in

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VII - COURS SPEÂCIAUX L'extinction de l'instance par volonte unilateÂrale Les accords de volonte en vue du contrat Les avant-contrats SeÂminaires sur l'avant-contrat la technique contractuelle et la formation du contrat final O

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Le droit libanais au quotidien Valeurs immateÂrielles et valeurs mobilieà res

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VIII - COMMENTAIRES LEĂ‚GISLATIFS A - DROIT AU BAIL: O

Commentaire de la loi sur les loyers no 20/82 du 3 aouĂƒt 1982 in

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B - DROIT FONCIER: O

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Les modifications de l'article 17 de l'arreĂƒteĂ‚ no 188 par le deĂ‚cret no 9794, du 4 mai 1978

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C - DROIT DE L'ENVIRONNEMENT O

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Environnement et droit agraire au Liban

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D - LA NOUVELLE LOI LIBANAISE EN MATIERE DE PROPRIEĂ‚TEĂ‚ LITTEĂ‚RAIRE ET ARTISTIQUE ET PROPRIEĂ‚TE COMMERCIALE ET INDUSTRIELLE O

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supra

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IX - COMMENTAIRES BIBLIOGRAPHIQUES A - PROCHE - ORIENT, EĂ‚TUDES JURIDIQUES ET PREĂ‚FACES: .

L'urgence et les principes classiques du droit civil, 3 (+B,'M 3 + (

.

"Option et preÂemption", F 2 )

. .

l'eÂtude de l'acte juridictionnel".

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"L'ordonnance de saisie conservatoire, Contribution aĂ

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Avant propos aà la theà se de M. SteÂphane VALORY /

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B - REVUE INTERNATIONALE DE DROIT COMPAREĂ‚: O

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X - RAPPORTS AUX CONGREà S ET COLLOQUES A - ASSOCIATION H. CAPITANT des amis de la culture juridique de langue francËaise: O

"Le secret et le droit" "Le secret professionnel en droit libanais", 8ID;

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"L'abus de pouvoirs ou de fonctions", "L'abus de fonction dans le droit libanais des incapaciteÂs. Contribution aà l'eÂtude du droit de la famille en droit libanais." in "L'interpreÂtation par le juge des reà gles eÂcrites", "ReÂflexions sur des meÂthodes d'interpreÂtation d'un droit aà pesanteurs paralleà les 3

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3

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"Le droit au logement". "L'eÂvolution du droit patrimonial libanais".

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"Discrimination et successions en droit libanais" , 3

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Vers un ordre

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et le droit libanais. Quelles convergences ? quelles corpeÂrations ?)

(Le droit francËais

L

B - BICENTENAIRE DE LA REĂ‚VOLUTION FRANCAISE, 1986: O

Le droit patrimonial de la famille au LIBAN aux XVIIIeĂ me et XIXeĂ me sieĂ cles

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C - "L'INFLUENCE DES FACULTEĂ‚S DE DROIT FRANCĂ‹AISES AU LIBAN", O

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D - LE STAGE ET LA PROFESSION D'AVOCAT: O

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G - PROPRIEĂ‚TE INTELLECTUELLE O

L'Organisation Mondiale du Commerce et la proprieÂte intellectuelle '

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La protection judiciaire de la proprieÂte intellectuelle au Liban

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H - COURS JUDICIAIRES SUPREĂƒMES DANS LE MONDE ARABE O

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L'Unification de la jurisprudence et le droit patrimonial de la famille libanaise",

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8;%8H 8III

I - DROIT SUCCESSORAL COMPAREĂ‚ O O

"Religion et Successions" Les principes geÂneÂraux du droit successoral compareÂ. Qu'est-ce qu'un principe geÂneÂral du droit successoral +74 '

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2 B (

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J - ARBITRAGE INTERNE ET INTERNATIONAL O

Les techniques de solution des conflits dans les adjudications internationales in >

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Les modes alternatifs du reĂ glement des conflits en droit libanais des contrats,

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Revue

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Le probleĂ me de l'exeĂ‚cution des sentences arbitrales internationales dans le droit de l'arbitrage euro arabe, Revue L'arbitrage international au Liban et son roĂƒle dans la solution des conflits commerciaux et les investissements Revue !

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Les clauses compromissoires dans les contrats de l'Administration libanaise,

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Les compromis d'arbitrage dans les affaires bancaires

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Le choix de l'arbitre et la deÂsignation de l'expert comptable,

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La deÂfinition de l'ordre public interne et international en matieà re d'arbitrage international Revue Les modes alternatifs de reà glement des conflits au Liban Revue

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L'arbitrage en eÂquiteÂ. Les pouvoirs de l'arbitre, Revue La justice et l'eÂquite dans l'arbitrage Revue L'immunite et la responsabilite de l'arbitre, Tunis, Mai 2007. !

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K - DROIT DES OBLIGATIONS O

Droits fondamentaux et droits discreÂtionnaires, fondamentaux /

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Les droits

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L - LE CODE CIVIL FRANCAIS O

Le code civil et les droits des pays du Proche-Orient, francËais /

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Le code civil

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XI - INDEX ET INFORMATIQUE O

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XII -REVUES PUBLIEĂ‚ES SOUS LA DIRECTION DE L'AUTEUR O

PROCHE - ORIENT, ETUDES JURIDIQUES, revue bilingue, francËais et arabe, de la Faculte de droit et des sciences politiques de l'Universite Saint Joseph de BEYROUTH 8IDH> =4

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REVUE LIBANAISE DE L'ARBITRAGE ARABE ET INTERNATIONAL = 8IIC>* CE

view.com

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23

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XIII - SEMINAIRES ORGANISEĂ‚S (AouĂƒt - Octobre 1993) A-

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C - Projets collectifs (participation active) hormis la reÂdaction, en 1985, du preÂambule de la constitution libanaise au sein de la commission de reÂforme de la constitution creÂeÂe apreàs les accords de LAUSANNE et de GENEVE 8%

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D - Les projets de lois initieÂs ou transmis durant le ministeà re de la justice (2008 ¹ 2011) 3 3 3 3

CODE DES OBLIGATIONS ET DES CONTRATS

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24

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XVI - ARBITRAGE O

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THEÂORIE GEÂNEÂRALE

27

A L'EÂVENTUEL* L'essentiel : Le droit eÂventuel fait depuis longtemps l'objet d'une reÂfeÂrence devenue

classique dans la plupart des domaines du droit priveĂ‚ : le droit processuel, le droit des avantcontrats, les pactes sur succession future, les probleĂ mes susciteĂ‚s par la prodigieuse actualiteĂ‚ du droit des marcheĂ‚s financiers. En reĂ‚aliteĂ‚, le droit tente par tous les moyens de se preĂ‚munir contre les aleĂ‚as futurs et le hasard. Cela reveĂƒt des formes multiples que reĂ‚veĂ lent les diffeĂ‚rents accords de volonteĂ‚ en vue du contrat final, le regain d'influence des pactes post mortem et des droits deĂ‚jaĂ neĂ‚s et irreĂ‚vocables, la conseĂ‚cration de la couverture des marcheĂ‚s aĂ terme qui responsabilise non seulement le client mais aussi le prestataire de services d'investissement. Le droit n'aime pas l'impondeĂ‚rable, il cherche aĂ l'encadrer. En voici quelques tendances.

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2

Ibrahim NAJJAR

(Le 31 octobre 2011)

39

A LA POTESTATIVITEĂ‚ * )

Ces notes de lecture tentent de faire le point sur le deĂ‚veloppement et le reĂ‚gime juridique du droit potestatif. Deux domaines sont speĂ‚cialement retenus : la situation neĂ‚e d'un contrat de promesse de vente et le comportement dans l'exercice des preĂ‚rogatives unilateĂ‚rales dans le contrat. La doctrine et la jurisprudence, dans un face aĂ face d'une rare radicaliteĂ‚, n'ont pas reĂ‚solu leur diffeĂ‚rend. En revanche, les attendus de certains arreĂƒts de la cour de cassation sur le comportement contractuel ont ouvert la voie aĂ une reĂ‚flexion sur la deĂ‚loyauteĂ‚. Il eĂ‚tait tentant d'isoler la potestativiteĂ‚ comme technique, afin de ne pas laisser l'amalgame s'installer entre la terminologie juridique et le fondement des preĂ‚rogatives unilateĂ‚rales. Le pouvoir des mots est classificateur des cateĂ‚gories juridiques. $

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-

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1 1 ) % %

=8>

? $ <

$ 4 =A>

4,7 8I;I 8 G )

$@7(

3

8ICD ) $ AD8%8

=E>

$

?

41

$' 3 ,+B,', ? ,+

%

!

G

7

.

/ -

6 $

3

son reÂgime notion

la notion elle-meĂƒme

-

/

/ = - /> G - =8>

- /

=A>

=E>

!

droit

=;>

$

3

a priori

=H>

reÂgime juridique

=C>

=D>

'

-

/

- /

=8:>

=8>

/ -

infra

=88>

=A>

J % $

=E>

+ @

5

infra

infra

infra op. cit

B 3

B %5

@

+

8I9H G B %

- =

infra

=C>

'

=D>

< 5

=9>

E: A:8:

=I>

5 %T $

4,7 A:8:

$

E:9 >

infra op. cit.

infra

/

=

A

=88>

/ =

7

=H>

=8:>J %

$

=;>

*

G

! %

- / 5

=I>

3 %)

=9>

E:

A:8A C

A:8: AH

-

= >

:I%88 EHA

* E

8A

A:8A

!

A

42

,F+ 4 + @+)+4'$+

theÂorique et pratique

2

terminologie juridique

A

Sur le fond

.

= - /

- / G U% G

G

7

>

/ -

/ -

'

! .

-

/

7

!

.

$

1

bilan terminologique

7 $

1

langage exprimeÂ

"

7

- /

=8>

G

!

la preÂrogative qui permet aà son titulaire d'influencer sur une situation juridique afin d'en creÂer une nouvelle, ou de la modifier ou de l'eÂteindre au moyen d'une activite (ou un acte) propre unilateÂrale

7

)

G

7

B 3

=8>

%

.

=A>

-

potestativus,

potestas $@7(

/

$

- /

leÂgale

? @ R U HD8 G B $

8H ? )

$

@ @

=A>

/ -

cadre

7 A:8A DH9

$ $

3

B

43

$' 3 ,+B,', ? ,+

=8>

$

.

B

/

- /

=;>

=A>

- /

=E>

-

B

3

> '

=

= >

+

.

/ -

=H>

)

%

- /

!

+

!

! % !

ante contractuelle, contractuelle, post contractuelle la loi elle-meĂƒme Dans la peĂ‚riode ante contractuelle

* *

mortem ; period Dans la peÂriode contractuelle

*

G

/ G

=D>

=8>

$

=E>

3 4

=;>

( 7

=H>

?

*

in

=D>

7

$

8:

8IHA G

adde

7 N

$

%

8ICH ;ED 3

8IE:

8ICE

' 3

T

op. cit.

CA9

7 A::: CEH G $ '

3 $

=

+ 7

* '

47 A:88 C9I

+

F $

? )

) 8IC; =2 B (

7+'>

=A>

=C>

=C>

Dans la peÂriode post-contractuelle <

post cooling off

-

. *

47 A:88 ACD

Adde

* B )

3

op. cit

A

44

,F+ 4 + @+)+4'$+

>

=

>

A

=8>

Des situations plus diverses encore

=A>

=E>

!

*

=;>

=H>

#

!

.

promettant

la position contractuelle du

= >

B

=C>

= > G

G

-

preÂrogative

=D>

/

l'unilateÂraliteÂ

-

=9>

/

- /

' +

du pouvoir-volonte individuel

#

1

?

G

par le contrat pouvoir de nomination

%

dans la promesse preÂrogatives geÂneÂreÂes liberte ouà le

! ) G

6

vo

=8>

7 N ? 4

=A>

? )

=E>

Contra

5 F

%

8I9D%8I99

4

8DE

CA

7 A::E D:9 '

op. cit.

CAD

$

4,7 8I9A DEC CD G +

7 N 4

=;>

?

=H>

? R

=C>

? ' '

B =D>

CD

7 A:8A E:8 G $ $

7

A::9 8I;9

( $

% N

47 A:88 CEI

D;9

E: A:8:

=9>

$@7(

<

8I9E

$

+

8III

45

$' 3 ,+B,', ? ,+

Les controverses de la potestativite G

-

/

Potestativite et promesse : la jurisprudence contre la doctrine 4

7

promesse de vente

$

* & $ G

.

- /

&

. N

*

la Elle ne donne naissance aĂ aucune option au

$ 8H9I

promesse synallagmatique beÂneÂfice du beÂneÂficiaire.

*

G

6 '

6

3 . - / /

& + - / - # -

/

>

=

16

& +

! G

*

le droit potestatif

7

! *

7

< 7

beÂneÂficiaire preÂcontractuelle

/

=

7

*

!

>

-

A

46

,F+ 4 + @+)+4'$+

promettant

A

promesse de preÂfeÂrence

"

*

G

contrat

= > = -

7

=

$

"

/ >

volonteÂ

>

1 $ $

trustee

$ $

G

!

$

Quelle est, pour la Cour de cassation, la force de l'engagement du promettant? Quelle est la puissance des effets de l'option? $ * 8K

AK

1 !

$ . 0

erga omnes

!

!

!

3

& &

$

0 !

=8>

%

.

+

=

>

2

=8>

AA A::H = 88:C > * - $

?

$ ! $

/

47

$' 3 ,+B,', ? ,+

G

chambre des requeĂƒtes du 18 mars 1912

!

7

=8>

+

!

G 2 0 $

&

premium

&

=A>

'

6

3

= >

-

/

!

la à Â Â Â levee de l'option, posterieure a la retractation de la promettante, excluait toute rencontre des volonteÂs reÂciproques de vendre et d'acqueÂrir

8IIE 8H

=E>

/

G

'

!

!

=;>

/ G -

=8>

73 8I8E 8 8I9

=A>

B

< G 4,7 A:88 E;C

5

!

* 8

A:8: 8

:I%CH CDE

!

G

!

=E>

)

=;>

? 7

I8%8: 8II

<

8D;

88H

! 3 9

8II:

4,7 A::; 8 $

A

48

,F+ 4 + @+)+4'$+

' %

A

=8>

1

8IIE =A>

! !

AC 8IIC

% - ! %

/

%

! 8: A::D

=E>

!

$

!

I

A::I

=;>

!

=H>

=C>

8IIE 8IIC $

'

! 8IIE

=D>

9 A:8: ! 88 A:88

=9>

! *

- ? 88:8 88E; G - '

!

%<

G %<

% !

G

- "

!

8IID

=8>

? 3 '

=A>

7

5

8IIC

=E>

)

=;>

)

=H>

< 5

=C>

< 5

:I%8E E;H

praestare

EC;E;

G ) < <

$

<

:;%8I IAE

<

E

op. cit

( 3 A:8:

4,7 A:8: DD9

AA 8ICE

<

3 G 47 A:88 8HE

;;9 E

praestare

4,7

A::8

- N

;8

>

G

,

@

47

A:88

HD

/ G 5 % =D>

E

9 A:8:

G 7 $ '

:I%8E E;H

A:88 EIAAI

A:88 CC G 7 88DI

7

A

8H A:88 8:AH

!

'

-

'(7 A:8A HH < 9:D

8HE G 7

A:8: EI8D:

( %< B G ( 3 @ A:8:

3 B % U G 47 A:88 HD

7 N , 4 =9>

9 A:8:

3 < =

/ * @ 3

$3' E:

7 8IID 88I

> ADH =

E: A:8:

8:H8

4,7 8III D9C

> 899 =

8

;E

7 N G 4(7' 8IIC CEC G 7 3

:C%8; DC9

/

;E

8:H8

A8AE

@ 3

, @ G 47 A:8:

49

$' 3 ,+B,', ? ,+

+

/

=8>

-

=

A

>

-

$ '

WW

% %

G

7

/

!

8E A:88

=E>

$ C A:88

=A>

! 8IIE *

- '

!

"

88:8

1

"

1

88E; 8H9E /

+

=

>

*

89:; G

$

! %

! = >

=8>

! %

$

*

- $

! /

/

-

=A>

7 A:8A AE8

)

=E>

7 A:8A 8E:

> ' @ =

50

,F+ 4 + @+)+4'$+

A

!

=8>

=A>

&

- / G

ces controverses mettent en lumieà re l'urgence de l'adoption de vraies sanctions accompagnant des preÂrogatives juridiques indispensables.

Potestativite et preÂrogative: la  preÂrogative , creuset de la  deÂloyaute 

-

/

'

/ -

1 -

/ % - %

/

- /

a priori

3

* % -

- / 1

=E>

/

J %

-

- /

%

/1 + - /

G

/

7

-

!

!

6 '

$

,

'

7

n'est speÂcifique ni au droit potestatif ni aà une preÂrogative deÂfinie

la question de la deÂloyauteÂ

$ =E: A:8:>

=;>

-

! / ! =

=8>

?

SocieÂte Les MareÂchaux

> 8: A::D

! 88E;

AD8%8 * E 0 ! < =- / -

!

$ 8E A:8A

l'aneÂantissement

88%8A AEA

/> 6 " %

1 =A>

?

7

% / 7 -

E: A:8A =E>

A:88 C9D =;>

47 A:88 CEI

%$

'

47

51

$' 3 ,+B,', ? ,+

! = A::I

=8>

SocieÂte LBE

I >

*

- B

!

/ =

-

/

> G

*

a priori

-

'

/ = >

6 $

!

# E

88E;

limite

! * -

/ 3

-

/

-

/

-

$

$

/>

/

-

/

=A>

-

$

neutraliser l'usage deÂloyal d'une

-

G

=E>

'

- # /

 preÂrogative contractuelle 

/

/ /

-

/ -

=-

/ -

=;>

$

! %

! A8 A:8A =

- / 88%8; 8D;> % ! - / ! -

/ *

- $

=8>

8: A::D

:C%8; DC9

7 N G 7 A::D A9EI < 5

F

G 4,7 A::D D9C

Adde

* E

A::I I

G 7 A:8: 5 )

< ?

899 G 47 A::D 88:D

3 B % U A9;;

8I;

:;%8I IAE

7 A:8: ;DC

8:; * ( 3 ) A:8: 8E88

, 4

=E>

$

3

1

op. cit

C;8

888: $ '

3 %J @ G 4,7 A::D DDE

< 88:E

7

( %3 @ .

47 A:88 CEI

, 4

* ( 3 @ A::D 8:8H; 3 $ < 7

=A>

=;>

! = > ' %

A

52

,F+ 4 + @+)+4'$+

T

A

/

! A::D 7

- /

! %

- /

'

3 88E;

N

E

- -

/

-

/ -

/

-

/ /

*

=E>

8II: /

=8>

=H>

G

- /

!

/

=;>

infra op. cit.

7 5

=A>

? 7 5

-

-

-

=8>

-

/ -

/

- /

/ %

=A>

!

-

/

=C>

%

!

-

C;;

CH: * - $

* %

*

>

=

.

>

=

/ +

( @

=E>

( 4

=;>

7 5

=H> =C>

Ibid Ibid

op. cit.,

CCD

=

D;D

CCD CC9

AI

* -

=? ( 4 L

A::8

AD

D;D

L

>

'

supra

L

L L

)

8ID: / - !

L

SocieÂte Les MareÂchaux

!

L L L

! + 0

L$ EC>

/

53

$' 3 ,+B,', ? ,+

/

( 4

&

>

=

contractuels

=

&

adventices

/ - /

%

> = > = >

du contrat et preÂceà dent le contrat deÂfinitif

leÂgale ou jurisprudentielle

G

-

- '

/

=8>

7

- /

/ -

!

!

l'abus de droit

!

l'objet meĂƒme

%

=

>

sanction de

7 5

=A>

- /

- /

7

G - /

7

op. cit op. cit

CD:

CCI

%

=E>

=8>

7 5

=A>

7 5

=E>

? '

%

=;>

.

8E9 8EC

= 88A8%;

88A8%H

88A8%C>

Adde

*

88H9

=;>

? 3

9A

%

Adde

!

* 8C9

!

A

54

,F+ 4 + @+)+4'$+

A

$

-

/

!

!

1 6

3 !

=

>

-

/

=8>

vaut pour tous les cas de lutte contre la mauvaise foi

! *

G

G

- /

% G

- /1 '

%

7

" %

16 $ '

A:8: =A>

* -

L

position contractuelle

L *

G

+

substance et du comportement

7

$

!

B #

G

G

=8>

? )

5 ,

=A>

$

8III

? E

D:8

8A A:8A

-

/

55

$' 3 ,+B,', ? ,+

! 3

abusif

! - / G

la manieĂ re

%

E *

! =8>

La bonne foi est sans rapport avec la

88E;

!

B

Mais le droit de creĂ‚ance lui-meĂƒme ne pourra pas eĂƒtre jugeĂ‚

substance

!

$

$

8EA%8

/ +

=A>

comportement du creÂancier

=E>

B

- + % / - / ! ! - / - ! -

! / +

1

=;>

contenu

6

# $

G $

droit-moyen

comportement !

- /

B

!

$

la technique utiliseÂe

=H>

2

comportement

$ G %

=8> T $

%

op. cit.

$ +

? 3 B % U

=E>

7

=;>

? 3 %)

=H>

?

HCH

C9E

=A>

$

<

B $ %3

$

!

* 5 %

$

infra

4 <

$@7(

A:::

op. cit.

'

$

6

AA: AA8

op. cit.

,

8I;D

8I; G B %5

+

(

op. cit

5 %

CA

?

EE9 G ' %

$@7(

A

56

,F+ 4 + @+)+4'$+

G

A

!

6

$

cateÂgorie

!

%

%

6 2 ! 2

$

%

,

!

=8>

$ !

6

* > =

= > 3 %

- / +

=A>

1

B

G $

!

3 % 1

#

$

! G 0

$

6

$

# '

!

$ 7 G

=8> =A>

? ?

88H

3

$

8IIC

$@7(

88;

8E8 1

7 N 4

3 @

HIA G ? 3

57

$' 3 ,+B,', ? ,+

. #

! ! ' '

- /

! 0

4

+

- /

!

! !

Les mots de la potestativite : le pouvoir des mots(1) $

1 '

N

droit, pouvoir, liberteÂ, faculteÂ

*

>

$ - / =

pouvoir

!

unilateÂralite preÂrogative

/

3 %

1 7

.

! 7

#

!

! $

=

contenu

/ -

*

>

! > ,

7

- /

=

l'expression

$

/ -

/ -

-

/

N 7 2

*

meÂthode de recherche

doivent eĂƒtre eĂ‚limineĂ‚s

! G

=A>

- /

$ ,

( $

=A>

! 4 * 0

$

=8>

$

G

HI8

! * 0

3

*

A

58

,F+ 4 + @+)+4'$+

3 4 - /

A

- / =8>

! - /

! - /

= >

=A>

)

*

"

/ -

<

&

%

! G G

5 %

N

/1 3 % - / -

1 $ 0 ! G

UnilateÂralite et potestativite / $ -

- / =

=E>

!

l'instrumentum

>

/ %

-

/ - / $

-

!

!

*

- '

! $

G

!

*

G = >

/ - "

% %

$

! / =? 5 B

H:

@

3

8

8IC:

8C8%8CA G

8ICH

A;%AH>

adde

@

op. cit

?

=A>

G $

$

DC G

) =E>

3 +(

? )

- 2

;

L L

7

post mortem

3 4

7 N

>

=

8I9H

H:8

!

8IC9 HI%D;>

.

$

9C

=( %$ B

*

=8>

8A

$

$ ! 0

/

59

$' 3 ,+B,', ? ,+

$

$

$ $

G

!

G

= > ,

=

5 %

1

>

S

'

6 $

+ %

1 3

%

!

1 " . 1 $

!

0 +

6 $

la volonteÂ, droit?

+

! *

!

obligation?

!

G

-

!

letter of wishes

/

$

La volonteÂ,

!

$

2

$

. .

#

$

$

Droit et potestativiteÂ

- / =

!

contenu sens pouvoir suppose une sujeÂtion, une situation passive

> !

quelqu'un situation

> - / =

Le droit suppose un sujet passif ; le

2

G

G

- / $

!

A

60

A

,F+ 4 + @+)+4'$+

G

=

> G

$

pouvoir

le droit potestatif

%

$

droit subjectif

G

$

$

%

- % /

!

droit

$ !

!

! - /

! %

-

/

$

droit-pouvoir

%

!

=

= >

>

=

> 3

- / %

G

#

$

3

3

$

'

%

%

liberteÂ

6

!

!

cadre

! $

3 # G

!

limites

* G G

G

G

G

G

a priori

-

double bind

/

4 <

+ $

' 3

7

G

61

$' 3 ,+B,', ? ,+

$

=

G $ $

G

A

>

%

G #

$

qu'elle est neutre

$

G +

B

$ #

$

!

* - " 3 ( N

= >

!

+

*

'

=8>

/

L L

! %

%

$ '

+

+

1

'

! ! 6 $

!

$

!

*

'

1 B

=A>

!

!

=8>

?

=A>

? + @

- ( / =E>

=E>

3 ( N

HA

99

$

4 @

%

4

G

adde

$

%

A::D A8D G < $

A::9

G

$

'

- / ?

-

62

,F+ 4 + @+)+4'$+

$ ,

A

$ 7

-

G

/ 6

=8>

$

%

!

# $

!

% +

! ! $

,

6

G

)

*

!

Au terme de ces reÂflexions,

*

+

G

$

!

G

G

G

!

+

!

G

7

+

/ 5

AII

ECC

;::

/

/

! G

- / * B %

op. cit.

- / = =8>

-

'

- /

/ E8: > -

/

/

A:88

$@7(

-

-

-

/

*

$

A:8E G UU

4,7 A:8A ;:;

63

$' 3 ,+B,', ? ,+

=8>

$

% 1 $

!

3

=A>

*

-

$ / 6 $

Bibliographie sommaire en droit prive :

La potestativite dans les relations contractuelles

?'$ 4J B (

'

!

Les preÂrogatives contractuelles

8III

% )

E: A:8:

-

/

RTD civ.

A:88 CEI

* & 7+BF'J+B

$

$

& 7 5+) 2 $$+,

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*

1 G &

,

4+?+,

3

CEI

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( 7+ ) ) P

$

A::9

3

A::;

$

A:::

7

5

$

$ '4

MeÂl. Le Tourneau, Libre droit

/ - / 7 ' )@2J

"

in Proche-Orient Etudes Juridiques

8D

5 . %T

RDC

< >

A:8: 98;

A::9

=4 2B(

% -

C9A CHH

$@7(

$

! 8

RTD civ

A::; =

8IIE> 8H

7

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!

A:8A AE8 )+2? $$+ B A::9

in Contrat et patrimoine. Droit des contrats

4

J % $' ,F +4

3

;I9

* 1

7+' HD

F+,% 47+J

A:8A HH

DE

' 72 4 " (

5

AJDI Pour une conception renouveleÂe de la prescription

*

E

C A:88

MeÂl. Le Tourneau, Libre Droit

3

D

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D9E 3 '4,%) 7+7+

34 @+), B ( 4 F5+$7 $@7(

A::8

$

D;D

A:8:

=8>

'

%

A:8: A:I

RTD civ

A::9 ;:8

$

B+?+$J%5 24) + 7 N

$

RTD civ

in Etudes offertes aĂ Jacques Ghestin,

Essai sur l'acte juridique extinctif en droit priveÂ

$ 4 N

C ;:;

! ?

!

2

$

B

/ 2 % - ! /

=3 ( N - =A>

B R

in

$

!

op. et loc. cit

ID>

! - /

A

64

A LA POTESTATIVITEĂ‚ DANS LES RELATIONS CONTRACTUELLES*

3

?'$ 4J

( +B,4+

.

L

.

3

'

L

7

&

&

.

!

3

N

>

!

notion d'obligation

'

L L

=

L 2 L

$

"ing" leasing, factoring, franchising ''fast food"

%

option,

7

= 8H9I >

"La promesse de vente vaut vente..

L

O

la promesse unilateÂrale de contrat, code civil.

*

'

%

contractuelles Âť

bien

B

3 2 ' %

?'$ 4J

8III

-

La potestativite dans les relations

65

$' 3 ,+B,', ? ,+ 7')B $+B 4+$', )B ),4' ,2+$$+B

= >

?'$ 4J '

active

! =

$

!

0

!

forme...

L L . ?'$ 4J $

l'obligation

* 5 %

3

passive condition potestative,

&

1

& >

.

$ ?'$ 4J

potestativiteÂ

'

&

L L

droit

& EE

'

?'$ 4J

7

1 $

,

%

1 # +

&

L

L

2

le droit de former une situation juridique par un acte unilateÂral de

% ! &

!

?'$ 4J

volonteÂ

! ?'$ 4J

%

%

7

!

& G

&

aà former, modifier, eÂteindre sujeÂtion

.

creÂer

B

! 8ICC 7

formateur

L L

!

A

66

,F+ 4 + @+)+4'$+

A

N

formatrice

.

L 7 L

.

(diritto potestativo),

$

%

AK

.

"pedigree"

3 ?'$ 4J

L L

L

L

3

= L L 1>

L

L

!

d'abus

= L L>

=

>

$

?'$ 4J

(si voluero), Le droit potestatif, (Kannrechte)

$

1/ La condition potestative,

1>

?'$ 4J*

nouvelle.

=

G

1

! 3

?'$ 4J

"la feÂe eÂlectriciteÂ"

=4 725J> 3

L ! 0 !

2 L G %

potestativite active

&

& . $

.

.

meĂƒme M. VALORY,

&

"creÂance".

*

&

3

(soggestione),

% %

7

"sujeÂtion"

= >

G

67

$' 3 ,+B,', ? ,+ 7')B $+B 4+$', )B ),4' ,2+$$+B

!

=

premium,

>

publicite immobilieà re

3

.

=

! %

erga omnes.

3

! 2

5

!

> =

creÂer des droits-biens

6

=

=

>

>

position contractuelle

>

marche des valeurs mobilieà res,

aĂ

7

= L L

>

= >

?'$ 4J = >

promotion, d'une part;

*

recËue

+

L L

%

!

?'$ 4J

$ !

%

!

%

L L L L 7

%

=

(modaliteÂ

>

> 1 B

L

L

!

1

J

%

"vendue",

"si je veux!").

!

! !

!

= >

3

! 1 $

G

$

=

1

!

1

.

?'$ 4J

A

68

,F+ 4 + @+)+4'$+

!

A

"creÂancier",

!

>

=

$

!

L L L L =

fonction.

>G

"potentior"

!

$

L L +

?'$ 4J

#

& &

$

G ! +

$

?'$ 4J B

?

69

A DROITS FONDAMENTAUX ET DROITS DISCREÂTIONNAIRES 3

O

Introduction 8%

1

%

1

$

-

humaine

/

=8>

l'eÂminente dignite de la personne

89 $

A:::

la personne au cúur de son action

-

2 / G

!

!

$

droits fondamentaux »

"

user

*

% $

disposer

leÂguer du droit moral de l'auteur,

% $

= 8D %

protection du consommateur

$

=

* 8D

X A

proprieÂte intellectuelle,

A:::> 89

jouir

X 8>

G = E9>

7

.

- / A%

-

modems

O

/

* 3

=8>

+

« Les droits fondamentaux »

2 B (

A::E

- 3 /

êvres

? 8

DEH DHA

70

,F+ 4 + @+)+4'$+

+

A

=8>

%

% .

0 S

E%

liberteÂ,

=A>

approche civiliste

/

-

$

*

% %

$

=E>

$

$

terminologie

l'ideÂe de droit subjectif

!

droit subjectif

acte unilateÂral

+

.

-

liberteÂ

/

- / 5 %

droit subjectif,

1 B

/ - / % -

droit subjectif

1 + %

reconnus exercice

1 $

droits discreÂtionnaires

%

1

$

%

/ -

terminologie

;% $

! 0

1

acte juridique

! 0

certaines limites

3 %

1 5 % %

1 $ % 1 + % % 1 + % %

=8>

?

% ) =A> 8:

B ?

$

? - /

/ = 8;>

-

?

+ 3

juridique Âą Droit administratif, 4

- $

5 /

! 8II9 A: KA:

, 4 = %>

L'ActualiteÂ

G 4 C

LiberteÂs et droits fondamentaux Les atteintes aux droits fondamentaux dans les actes juridiques priveÂs

5 %4

8III

=

89 A:::> =E>

'

(

C

7 N

%'

A::: G (

3 ' %

A::E

71

74 ,B 5 )7' +),'2T +, 74 ,B 7 B 4+, ))' 4+B

1 J % % 1 $ 1 ) %

/ -

1 + % 1 + %

les liberteÂs civiles

=

!

1 + %

!

les droits fondamentaux ?

liberte politique

+ %

H%

$

%

1

discreÂtionnaire l'action

l'acte juridique

*

> 1 5 %

=

!

1 7 % % ! 0

>

> =

unilateÂrale

efficaciteÂ

*

7

= >

$

!

! 1 % 3

unilateÂral des droits fondamentaux

leviers juridiques de l'exercice limites de cet exercice

= >

= > %

!

potestatifs

!

!

droits

G

% 89 A::: = HA

HE H;>

I - L'exercice unilateÂral des droits civils fondamentaux $

droits essentiels

% I %

% 8D %

fondamentaux

% ;D %

= % 8: %

% ;9 % >

*

efficace

formateur

='>

=<>

A - Le pouvoir d'efficacite des droits civils fondamentaux 3

!

! +

* O $ O $ # O $

O $

=

> ,

pouvoir de volonteÂ

! !

A

72

,F+ 4 + @+)+4'$+

1- Le droit potestatif, levier de l'exercice du droit fondamental

A

$

> $

consommateurs

*

protection des

% %

!

!

=8>

% %

=

cooling off period

=A>

!

>

$

% %

liberte de choix

#

formateurs consentement

G

.

#

>

droit moral

2- La sujeÂtion, autre approche des  sujets passifs  $

G

> = ! #

+

%

1 ( 3

!

$

'

! 1 G

!

=8>

A::: ? $ AD8%8 $ AD8%A 8E

=A>

? $ 8E8%8

AC 8IIE

73

74 ,B 5 )7' +),'2T +, 74 ,B 7 B 4+, ))' 4+B

$

$

* $

!

2

!

B - L'acte unilateÂral de volonte pour l'exercice d'un droit fondamental B

! 0

% * % %

II- L'abus dans l'exercice des droits fondamentaux

% % J % %

1

1 + %

=

ou non un contrat

+ %

!

droit d'action en justice, droit d'option successorale

de conclure

>

4 1 B % 1 " % % '

=8>

(

traires

=A>

abstraits

-

/

-

non causeÂs

!

/

4

=E>

-

arbi-

/ 1

$ % 1 $

!

%

mais non dans tous les systeà mes illiceÂiteÂ

%

immoraliteÂ

%

quid

%

%

/ 1 + 1 - J % %

=;>

1

%

- / !

=8> =A> E:D =E> =;> 7 N

RTD civ De l'esprit des lois et de leur relativite , TheÂorie dite de l'abus des droits

8I;;

Recueil

8I9D

8

La reĂ gle morale dans les obligations civiles 7 4

;

$@7(

* - $

IA

8I;I

8

7 N

8IAD

E:C

8::

/

A

74

,F+ 4 + @+)+4'$+

.

=8>

si tous les droits sont susceptibles d'abus ou si toutes les liberteÂs dites fondamentales sont susceptibles d'y eÂchapper.

A

droits

plus et mieux

=A>

+ % %

principe geÂneÂral

liberteÂs

1 5 %

a priori

! !

1

A - Le principe geĂ‚neĂ‚ral de la prohibition de l'abus de droit du droit des obligations est abandonneĂ‚ 1- L'examen de la jurisprudence francĂ‹aise classique les cas ouĂ

l'exercice d'un droit est insusceptible d'abus sont rarissimes ! 0

!

>

/

-

=

$

-

. /

/ -

=E>

#

!

!

! HA A::: H; 89

ÂŤ l'inteĂ‚reĂƒt geĂ‚neĂ‚ral Âť

HE

G

%

! 0

3

principe premier

$ 89 A:::

*

D

=8>

? 7 4

=A>

)

8ICC

8IID

$ @ 7 (

Le droit d'option: Contribution aà l'eÂtude du droit potestatif et de l'acte unilateÂral

8ICD

IA

IE *

-

! 0

G

'

*

rapport de droit

*

$

faut

/ =E>

puisse exiger du tiers

!

7

$

l'exeÂcution de l'obligation positive ou neÂgative des droits subjectifs

reÂsistance due aà une opposition de la part d'un tiers

?

L'abus de droit et droit d'auteur

$

8II9

neÂcessairement

75

74 ,B 5 )7' +),'2T +, 74 ,B 7 B 4+, ))' 4+B

ÂŤ Article 54 : Interdiction de l'abus de droit. Aucune des dispositions de la preĂ‚sente Charte ne doit eĂƒtre interpreĂ‚teĂ‚e comme impliquant un droit quelconque de se livrer aĂ une activiteĂ‚

ou d'accomplir un acte visant aà la destruction des droits ou liberteÂs reconnus dans la preÂsente Charte ou aà des limitations plus amples des droits et liberteÂs que celles qui sont preÂvues par la preÂsente Charte . $

89

A:::

!

. *

ÂŤ Article 53 : Niveau de protection ÂŤ Aucune disposition de la preĂ‚sente Charte ne doit eĂƒtre interpreĂ‚teĂ‚e comme limitant ou portant atteinte aux droits de l'homme et liberteĂ‚s fondamentales reconnus, dans leur champ d'application respectif, par le droit de l'Union, le droit international et les conventions internationales auxquelles sont parties l'Union, la CommunauteĂ‚ ou tous les Etats membres, et notamment la Convention europeĂ‚enne de sauvegarde des droits de l'homme et des liberteĂ‚s ÂŤ fondamentales, ainsi que par les constitutions des Etats membres Âť. ÂŤ porteĂ‚e des droits garantis Âť ! $ HA

*

- 8 , !

7 !

!

2

A $ 2 % /

G

normaliteÂ

a fortiori

-

proportionnaliteÂ

/ =' HA

=8>

$

X 8

l'ideÂe de

A::: 89

/>

.

2- Dans une perspective classique

*

a) L'abus de fonction

= % %

>

but ou une destination

7 $

! !

-

=8>

/

4

8

@

8D:

E:A E:E

A

76

,F+ 4 + @+)+4'$+

A

4

b) L'abus de droit

#

normal

$

1> #

7

3

! $ =

=8>

* %

=A>

%

= 8DI

> '

fraude

! *

fraus omnia corrumpit

$

! 0 !

droit de proprieÂteÂ

$

*

=

usus, fructus, abusus

> G

! 0 !

%

$

.

- !

/

=E>

!

Aff. Coquerel / CleÂment Bayard

89 A::: - /

!

=8> =A>

/

7 N

=E>

=;>

8C 8I9A

GAJC

" ? U 5 U G +

-

>

8IC

)

=;>

*

Le droit subjectif $

=

- -

ĂŞvres

? 8

A

Gaz. Pal.

;;E

8 G 7 8I9E 8CI

8I9A 8 CD

$ F G

JCP

8I9A 8ID99

7 3

+ B

Fondement du reÂgime de proprieÂte humaine

8IC8 *

- $

peut

W +

-

<

de la proprieÂte est inseÂparable de la consideÂration de son usage, c'est-aà -dire de sa finalite .

le fondement

77

74 ,B 5 )7' +),'2T +, 74 ,B 7 B 4+, ))' 4+B

ÂŤ Article 17 : Droit de proprieĂ‚teĂ‚ 1. Toute personne a le droit de jouir de la proprieĂ‚teĂ‚ des biens qu'elle a acquis leĂ‚galement, de les utiliser, d'en disposer et de les leĂ‚guer. Nul ne peut eĂƒtre priveĂ‚ de sa proprieĂ‚teĂ‚, si ce n'est pour cause d'utiliteĂ‚ publique, dans des cas et conditions preĂ‚vus par une loi et moyennant en temps utile une juste indemniteĂ‚ pour sa perte. L'usage des biens peut eĂƒtre reĂ‚glementeĂ‚ par la loi dans la mesure neĂ‚cessaire aĂ l'inteĂ‚reĂƒt geĂ‚neĂ‚ral. 2. La proprieĂ‚teĂ‚ intellectuelle est proteĂ‚geĂ‚e. Âť

+

l'eÂminente dignite de la personne humaine et sa valeur transcendantale

5 %

!

=8>

1

B - Normalite et  proportionnalite  ! 0

$ - /

=

H8

H;>

/ -

-

/ -

/ +

% % %

%

%

/ . - +

+ H;>

-

proportionnalite destruction des droits ou liberteÂs

-

!

/

/

! =

-

H;>

/ =

$ /

A:::

$

.

%

$

!

=8>

3

0 S

B'4$ = H;H ' 3

> * $

AE 8II:

@ N 3 8II8 8 8AH

A

B

LE CONTRAT EN FORMATION

79

LES CONTRATS D'OPTION O

$

%

B 8

$

>

=

- /

$

.

Au deÂbut des anneÂes soixante,

-

/

/G -

=8>

=A>

/

%

% - /

! %

% %

-

*

=;>

+

3

in

3 + (

8I99 % 8II:

=8>

=A> 8IHD

?

( $ '2<+4,

$ @ 7 ( 8IDH ( @

B F' +7

(take over bid)

=E>

'

/

-

I =8

8I99%8I9I>

contrat,

O

=H>

3 A

Notion et roĂƒles de l'offre et de l'acceptation dans la formation du

7 8II:

8

8;D

La conception de l'engagement unilateÂrale en droit civil compareÂ,

3

=E>

5 '$')

=;>

$ 'J)+B

-$ /

=H>

5 <+)' %B F 7,

( @ G 5 $$'47%72, $$+2$

1983,

B

1988.

$ @ 7 (

L'autonomie de la cession de contrat en droit prive francËais, Le contrat de promesse unilateÂrale de vente, Les contrats preÂparatoires aà la vente d'immeuble,

3 8I98

3

$ @ 7 (

1983,

,

80

$+ ),4', +) 5 4 ', )

- /

G

!

8H9I G

!

- % / $

- % /

B

=8>

= !

!

>

-

% /

=

+

>

!

G

7

d'exiger quelque chose du cocontractant,

options.

! 0

=A>

% %

!

=E>

$ 1

marche des

! # G

=;>

$

$

/

- G

contractuel,

!

G =H>

=C>

%

( %$ '2<+4,

=A>

? @+) )+,

=E>

)'(('4

G

=C>

'$'24 + 'J)+B

A

&

& 7 N

B )

=H>

Les contrats speÂciaux infra. Le droit d'option. Contribution aà l'eÂtude du droit potestatif et de l'acte unilateÂral, 91

3 4

$ @ 7 (

=;>

- /

op. Cit. ; M

=8>

1967, Infra, 54. Adde Marche de capitaux; option et nouveaux contrats aà terme, Infra, NeÂgociation et conclusion des contrats, Juris-Classeur Droit commercial, v. neÂgociation, conduite, theÂories, appliations,

!

/ -

deĂ‚jaĂ

$+?'BB+24 J

8I9:G A

8I99

CC

( B F 7,

- /

7 N

7

A

8I9C

5

7 N A:

8I9EG < @4 BB

8I99G

Pourparlers, La

723 ),

81

$+B ),4',B 7 3, )

volonteÂ

A $

G

non encore scelleÂ.

qu'en vue,

!

*

+

! !

= >

obligatoire,

>

=

3

!

=8>

=A>

7

= >

/ -

-

% /

/ - % / -

E 7

%

!

%

= >

=E>

$

/ $ -

$

irreÂvocables.

! 0

2

$

%

! - /

notion

%

L'accord de principe, L'autonomie de la lettre de confort,

=8>

? )'(('4

=A>

? )'(('4

=E>

3

7 8II8

7 8I9I

A8D

* ? ( @F+B, )

toc. cit.; I.

)'(('4

- /

8C 8II:

<

8II:

7 8II8

HDG ( +B,4+

Rev, trim. dr. civ.,

8II:

op.

*

= D;

>

G

B

82

$+ ),4', +) 5 4 ', )

!

$

%

accords preÂliminaires

=8>

.

!

ÂŤavant-contratsÂť

> =

=A>

%

' 89:;

%

B

(Vorventrag),

!

% * !

/ = 8H9I>

-

!

$

! 0

% %

+

*

G

.

$

G

'

!

%

% !

!

3

-

/ ; $

%

B

!

!

- /

=8>

*

! 0 =E>

- /

? )'(('4

L'autonomie de la lettre de confort,

A8D =A>

3

=E>

<

* 4 7+ @2+

G $ < J+4

ReÂpertoire de droit civil,

7 N

-

% /

Les contrats provisoires,

- /

8IEI

8HI

8ID8G -3

83

$+B ),4',B 7 3, )

H $

B

G

*

8 $

A $

E $

7

8>

G &

2

!

&

A> B

=

>

7

$

%

=8>

!

% - / C '

/

8ID;G -$

Rev, trim. dr.

soit

8I;I

3 4

/ 33 ;E G - )'(('4

E

G

/ G

/ 8 G -$

Le droit d'option, notes sous: Cass. civ.,

soit

(

8IH9

8I9H

EE89

Option et substitution dans la promesse unilateÂrale de vente, D. 1988, I, 136;

8I9A HDG * E 8D

8I9; 7 8I9HG * 9

Les contrats preÂparatoires aà la vente d'immeuble, Des avant-contrats, Le contrat de promesse unilateÂrale de vente, Le droit de preÂemption, L'avant-contrat, TheÂorie geÂneÂrale des avant-contrats en droit priveÂ, Rev, trim. dr. civil, E 8I9E

,

7 8I9;%ED8 5 $$'47%72, $$+2$

E8

8I9EG + $+72

3 4

( @

$ @ 7 (

3

$ @ 7 (

8I:IG 5 <)' %B F 7,

8I9EG B' ),%'$'4J%F 2 )

8IDIG @ <'4')@+4

8ID9G @+) )+,

G 3 <$ F

CDE =8>

Infra.

-$

/

%

3

8I9H

8I99

B

84

$+ ),4', +) 5 4 ', )

! * 8 3

ÂŤexterneÂť

* ! G

A

B

2

deÂcision definitive est neÂcessaire, de la part de l'une ou de l'autre des parties:

$

G

! E 2 *

promesse reÂciproque.

!

*

3 - / - /

=

call);

d'achat

=

vente, put).

! $

3

ÂŤcommoditiesÂť,

!

! G %

premium.

! 7

=

deÂdit)..

$

! ! G % 7 $

G

'

'

% $

= >

! 0

post mortem),

3

=

85

$+B ),4',B 7 3, )

CHAPITRE I

LES CONTRATS D'OPTION AĂ EFFECTIVITEĂ‚ IMMEĂ‚DIATE D $

!

!

$

% !

Le contrat aà effectivite immeÂdiate mais preÂcaire

8IDA>

= AA

= B 8: 8ID9> % = C 8I99> 7

- /

=8>=A>

=E>

$ %

%

! - /

!

!

$

= =

G

>

'

(ÂŤcooling off periodÂť),

- /

!

s'engage

>

&

B 8E 8IDI

! ! %

=;>

%

%

! / -

!

%

! > =

9

=

>

*

-

=H>

!

/

! - / - / ! -

/

=8> =A>

Infra,

H8

?

Rev, trim. dr. civil, 1989, pp. o. cit., Le contrat de consommation de creĂ‚dit et l'autonomie de la volonteĂ‚, De l'obligation de veiller aĂ ses propres inteĂ‚reĂƒts lors de la formation du contrat, Les contrats speĂ‚ciaux, CA

* ( +B,4+ =E>

( +B,4+

$ @ 7 (

CH

8I99

A G ) F'47 )

( %$ ' G

=;>

98:

=H>

,

? * '$'24 + 'J)+B

5

'3 @)+% F'4$+B

8I99

8I99

8:A

8:E

I8A

@ 4 2F+,,+

8:I

A

MeÂlanges Rodieà re,

AC9 G

A8

@ 2,24 +4

+ (

B

86

$+ ),4', +) 5 4 ', )

=8>

! %

!

banquier

=A>

promesse de preÃt du

!

8; 8I9; = C:>

! I $

%

B

B

% %

droit actuel

$

! =B >

3

accords preÂparatoires

=E>

!

= >

Section I

LE CONTRAT D'OPTION, OBJET DE LA PROMESSE DE CONTRAT 8:

$

=A>

8

%

=8>

E:

8ID:

Bull.

8ID:

mais sans aucune option

8;8

promesse de preÃt,

-

%

88H

! =

8I

8I99

88AI

<

>

! =5 ? *

(promesse

-

% /

=

>

! *

+

!

$

= >

L'ouverture de creÂdit

/

-'

% /

88:

cit.,

9D>G ?

DH $

! >

G -

+

/

=$

AHIG

AC 8ID8 ( 3 *

!

!

'

%

l'unite du compte courant.

d'interrompre

Bull. civ.

AA8

? )'(('4

=E>

+

- / !

& ! & = >

8II:

8IDA 8D:9A>

L'accord de principe, preÂc.

*

A

87

$+B ),4',B 7 3, )

Ă‚remment d'un synallagmatique). C'est la raison pour laquelle on ne peut parler indiffe Ă‚ja Ă conclu, par contrat de promesse ou d'un pacte d'option, lorsque le contrat final est de exemple, dans la promesse synallagmatique. C'est aussi pourquoi la question de la promesse synallagmatique risque, Ă a l'avenir, de se marginaliser, surtout avec la Ă‚ne Ă‚ralisation de la jurisprudence qui se suffit de la ÂŤperfection de la vente de Ă‚ja Ă conclueÂť, ge Ăƒme si elle est soumise au formalisme, a Ă la publicite Ă‚, a Ă des autorisations. Ce n'est pas par me Ă‚pute Ă‚e vente. Mais il a fallu pour hasard que la promesse synallagmatique de vente est re Ă‚cades de re Ă‚flexions juridiques qui ont permis de distinguer conclusion cela des de

effectiviteÂ, rencontre des consentements

perfection du contrat,

' !

= !

>

>

=

- /

$

G

B

B

=8>

$

%

G

- /

G

'

% *

3 % %

6 +

1

!

!

conclusion

=A>

88 $

%

- /

-

% / 7

% *

7

! * 2

! 0

>

$

*

=

%

-

% /

!

8A

)

= =E>

>

>

=8> =A> =E>

Infra, Infra, Infra,

46. A9 EA

=

B

88

$+ ),4', +) 5 4 ', )

,

%

=8>

La creÂation d'une option

=X >

B

!

- / *

situation de sujeÂtion

% / =X > - %

7

$

§ I - Le droit du beĂ‚neĂ‚ficiaire de l'option de contrat =A>

8E $

+

$

- /

*

unilateÂrale

reÂciproque

bilateÂrale

!

I - La promesse unilateÂrale de vente 8;

$

3

$

< J+4

=E>

contrat.

!

-

/

!

= >

promesse n'est pas un acte

"

% %

contrat

&

- /

unilateÂral, alors que la

6 3

% !

&

A. L'analyse de la formation du contrat de promesse

3

# 8

Le contrat de promesse, contrat veÂritable UnilateÂralite et contrat:

8H

$ 4

=8>

$ < J+4

=A>

)'(('4

$

=E>

$ < J+4

?

?

- /

droit d'option,

in

+ 7 N

&

7

- /

?

-3 /

op, cit.,

in Rep.

C A

7 N

op. cit.

89

$+B ),4',B 7 3, )

*

&

&

&

=8>

)

>

=A>

! $

=

%

%

- / 3 / -

! !

)

-

- /

/

' - /1 +

- /1 = >

'

=

& > N

' 6

16. a) DeÂlimitations !

1. Option et condition:

!

$

B G

G

= >

situation en voie de mutation.

$ % % 1

% % 1 '

celui

'

seule volonte libre de

=E>

+

=8>

* )'(('4

comptes bancaires. Recherches sur un acte neutre, Les LibeÂraliteÂs, op. cit.,

=A>

89D G 7 8I9I

$

$

Le mandat post-mortem et libeÂraliteÂs par dons manuels et Adde,

*

8

8I9H

3 4

898

G

!

H:E

/

8I9D A8

7 8I99

$$ 4

-

8AG

A9 8I99

* E ?

=E>

8C

B

90

$+ ),4', +) 5 4 ', )

7

!

contrat que le consentement.

$

* - / !

B

/

=8>

!

88:E -

! 0

3

=A>

!

'

$

! %

=E>

G

6

2. Obligation potestative et droit potestatif: 8D +

!

88D; '

! A9 8ID;

3

=;>

!

%

/ @

-

= >

La situation du promettant: 18. E

7

$

=8>

trim. dr. civil,

8I9H

E

HI8

3 4+ JG

<

8I9;

Rep. du notariat DefreÂnois,

8I9H

8I9

- /

8HEG (

EECEC

8;EC

8I9H

?

;;G

Rev,

'2<+4, &

! , AE 8I9E $

=A>

=E>

'

*

8I9; 8;

8D 8IE:

7 8IEA

AA:

88AG < J+4

op. cit

<+)' %B F 7, 8;:

*

* <

=;>

8: $ 8:

8C

S

7 8I9;

A8 8I9;

7 8ID;

AE 8I9C

C9H

8I9D 8

7 8I9D

4

91

$+B ),4',B 7 3, )

!

!

=8>

-

=A>

- /

/

$ .

- /

aĂ former

=E>

7

7

-

% ! '

% 1 7

'

/

- /

$ 7 1 7

! %

6 '

1 1

'

6

$

/ " %

-

1

=;>

*

G

!

% 1 7 1 6 $

+

%

$

%

% )

=8> =A>

Infra ?

$

!

AD

% /

E

8H9I

E: 8I99

Bull. civ.

! 3 AA

8I9D

8DE

'$'24 + 'J)+B

=;>

@+) )+,

Contrats speÂciaux

/

=E>

I;* -$

casseÂ.

-

B

92

$+ ),4', +) 5 4 ', )

"

;

=8>

Promesse du promettant et obligation de ne pas faire:

8I <

=

! > %

!

*

B

! %

G

6 $

G

'

* $

0 !

$

=A>

B

G

%

*

G -

% /

. G - /

3

1

5. Option et situation en mutation: A:

% %

=E>

$

$

$

$ = >

! *

b) ConseÂquences pratiques =;>

A8 )

=8>

Infra

EE

Rev, trim. dr. civil, op. cit.,

=A>

3 <$ F

=E>

?

=;>

$ < J+4

op. cit.,

8I99

C9

A8

93

$+B ),4',B 7 3, )

*

La situation de sujeÂtion du promettant intuitus personae,

8

3

G

$

*

88 8IHD>

=8>

= * EA

$

A $

=A>

B

/ -

E 4

- /

G

G

!

6

L'acceptation du contrat de promesse

A

AA

$

$

$

$

$

B !

! %

$

G *

*

*

$

- /

- / $

G

$

=

G >G

=8> 8I99

=A> 8I9A

<+F'4%, 2 F' B

Le deÂceàs du contractant,

@ F' 3+) B +

8DA $ < J+4

B 8EH

op. cit.

?

-3 /

8:E

Adde

* 4 8A 8I98

Gaz. Pal

B

94

$+ ),4', +) 5 4 ', )

$ !

% %

=8>

! %

89;:%' !

8:

*

%

B

-3

/

! 8D 8I9;

3

!

=A>

+

- / ' / -

=E>

E

La leveÂe de l'option

AE $

%

=

>

!

!

>

!

* G

=

=;>

G

3

- /

=

>

=

>

=H>

# #

24. Conformite de l'option:

$

*

*

!

$

=8>

*

!

9 8IEE

7 8IE;

A9 =A>

3

A

* =E> =;> =H>

'

E

8D 8I9;

9 8ICI

( 3

8ICI

7

Contra

* @+) )+,

( 3

D 8I9D

op. cit.

?

<

8I9H

civ.

8C::C

infra.

88:

A:;HC ? &

8I9D

D

;

95

$+B ),4',B 7 3, )

$

B

! G

-

/*

=8>

! $

/ + - -

!

!

%

! 0

/

=A>

=E>

=-

7

/>

!

-

/

/

=;>

$

! - / %

B. Formalisme et formation du contrat de promesse AH 7

*

= > > $ =

! %G

G

!

G

&

N &

1. Le formalisme du contrat de promesse de vente % =

AC

8A 8I9;>

$ * 89;:%'

C.G.I.,

=8>

3

A

=E> =;>

unilateÂrale

; 8IHE

9 8IEE

E

( 3

8I9; 8; 7 8IEE

D 8I9D

8IH;

D998

7 8I9H AA:

8I9D

'<4 $%$' $ <+)' %B F 7,

AI

Bull. civ.

Ibid.

! * =A>

8ICE = D> 89

D

;

B

96

$+ ),4', +) 5 4 ', )

! !

8:

!

B

8:

$

G

=8>

=A>

'

3

89;:%'

C.G.I.

8ICE

=E>

%

2. La publicite foncieà re de la promesse AD <

!

$

=

> G

$

=;>

! G

=H>

- / ED%8 A9%A E:%8

; 8IHH

E

8IHH

8

2

'

2

Gaz. Pal.,

=8>

8: 8IDD

=A>

8I9D 8H

/6 B

3

Infra,

G -

=E>

! %

8IDD

7 8I99

B ACA

4

8C

;

=;>

)'(('4

=H>

)'(('4

AH

E

E 8I9E

7 8I9;%ED8

97

$+B ),4',B 7 3, )

!

=8>

3 *

.

= 8E9A

>

$

- /

=E>

ED

'

!

=A>

! 6 $

$

sanction en nature

% 8IHH

6

3

=;>

!

%

II -La promesse bilateÂrale de contrat

28. BilateÂrale et reÂciproque...

B

/ -

$ - /

$

!

7

d'engagements pour

! *

> =

=8>

E

=A>

E

=E>

7'@ ,

=;> =H>

Infra,

;C

$ < J+4

!

/ -

8I9H 8A

E 8I9E

*

H

> -$

<

8I9H

EA

G <+)' %B F 7,

)

%

>

op. cit.

=

> =

/ = 88:A

3

=H>

C 8I9E

( 3

8I9;

A:E:9

B

98

$+ ),4', +) 5 4 ', )

A. La promesse reÂciproque de vendre et d'acheter $ AI

$

8 3 $ < J+4

B

=8>

la promesse reÂciproque de vente se rameà nerait aà la promesse

synallagmatique,

-4 /

-

/ %

=A>

%

symeÂtriques.

$

! 1 B %

< J+4

=E>

=

>

*

G

3

G

G

'

!

#

% - / +

/ -

-

- /

/ $

G 7 - /

%

l'obligation

!

'

!

actif,

3

symeÂtrie

G $

B

)

=;>

Les clauses de prioriteÂ

* !

! G

%

!

ÂŤcontrat-cadreÂť =8> =A> =E> =;> =H>

=H>

Op. cit. Op. cit ReÂp. civil Infra Infra,

8CC 8CD

?

EA C8

-3 / EI

op. cit.

99

$+B ),4',B 7 3, )

/ -

-

/

d'exclusiviteÂ

$

!

-

/

2

=8>

+

!

!

$

-

/ - / E: A 3

=A>

G - /

*

> $ *

consentement promesse synallagmatique

=-

/> > -

$

*

/

=-

/>

=- /> > $

deÂbiteur,

creÂance, summa divisio

& $ %

effets.

formation

= >

$

formation, re).

=

'

%

G

$

G

B

a) b)

$

% *

$

c)

$

G %

$

- /

$ -

%

%

!

0

=8> =A>

Infra,

CE

@+) )+,

89:

B

100

$+ ),4', +) 5 4 ', )

/ 7 -

/ 7

-

=8>

B

/

=A>

-"

/ -$ 0 !

B

G

E8

/ " 1

AppreÂciation:

'

=E>

* 8

G

*

de synallagmatique

> =

=;>

G

obligations

G

!

$

=

>

reÂciproque).

= >

+

/

*

promesse

G

- %

= 8H9I

! A

l'obligation

$

oblige consideÂrer

7

obligation de conclure

B

conseÂquence

conclu,

6 ,

=8>

)

=A>

)

898

$

=;>

Infra,

;D

$

8ICD

AC

d'une vente aĂ terme.

G

=E >

=E>

% -

89E 89;

8I: ?

A;G @+) )+,

8I:

A:9G

E

101

$+B ),4',B 7 3, )

promesse ou

/

6 $

&

traditio,

=1>

re.

de chaque contrat imparfait, ad validitatem Âą,

!

&

$

-

% / E B

%

%

contrats imparfaits

% $

= >

%

% *

=8>

%

?

%

- /

%

; <

sanction

!

.

! ! 89 4

dommages-

=A>

8I8A

inteĂ‚reĂƒts,

$

% '

la choseÂť.

"

1

$

l'obligation de conservation mateÂrielle et juridique de

1 3

1

%

1

7

! G

! *

=E>

=E>

1

G

%

Infra, Infra.

N /

B

=8>

-

=A>

! 1 + %

!

H;

Rev, trim. dr. civ.,

E

8I99

8I9D ;

H;A

Adde, infra

<

8AC

8I9D

AAG

Rep. DefreÂnois,

8I99

E;A:A

AEG

B

102

$+ ),4', +) 5 4 ', )

promesse de vente

B

B. La promesse synallagmatique de contrat EA '

B

=8>

$

- /

'

* 8H9I

transfert de proprieÂteÂ

!

C

(Dadoux)

8ID:

=A>

!

/

-

7

8ICE + 8I

- / 3

G

G

=

!

>

$

. ) = >

= >

1. La promesse synallagmatique de contrat vaut contrat Etat de la jurisprudence EE 8>

N

$

* % %

G

Dans un contrat nommeÂ

8I9D

=E>

pour la vente,

'

8;

=

> *

8H9E 8H9I -

/

4

=;>

*

=8>

3 <$ F

=A>

( 3

=E>

7 8I99

7 8ID; C98

8ID:

8CA;:

n.

( B F 7,G

8I;9A

C9I

3 '$'24 +

* =;>

op. cit. no

E

E9

3 $

Rev, trim. dr. civil Bull. civ. 8I99

8; 8IDH

HAC

+B,4+G

8IDH

8; 8I9H A 8ID9

Bull. civ.

7 8IDI

3 5 +B F %? ?+,G

E8EG B F 7,

7 8I99

9E

E

8I9H E8D

?

8HE

E

8C 8ID;

!

I

8E:

( B F 7,G AA

8I9:

7 8I98

8

8IDI A8

B E:D

( 3

; 8IEC

8I9:

7 F 8IEC

103

$+B ),4',B 7 3, )

=8>

! %

=A>

pour les contrats innommeÂs,

=E>

!

=;>

(conclusion d'un contrat) /

*

3

=H>

% =

-

> +

=C>

=D>

la promesse synallagmatique car elle devrait valoir vente a reÂserveÂ

acte

!

-

! / %

=8:>

- /

-

/

=88>

! %

prendre son effet deÂfinitif qu'apreàs avoir eÂte enteÂrine par

$

! - /

un notaireÂť,

=9>

$

=I>

! & ,

=8A>

&

! -

/ '

7

- 8ID9/

! 8

termes formels s'imposeront aux parties; si

=8E>

!

E

8I9E A

Bull. civ.

=8>

=A>

?

8I9E

E;

AD

* 8I99

HI

=E>

'

A

=;>

=H>

3

=C>

=D>

=9>

3

=I>

<+)' %B F 7,

AD 8I9D 88 8I9C

8C 8I9D

<

E

AA 8IDD

H

Contra;

7 8I9D

(

B F 7,

=8:>

8I99

8:;

9E

888G

9

I 8I9:

7 8I99 98G AH <

! 0

7 8I98

8 4

;:

8I9H A:

ibid.

= > E

A

8IDI

( 3

E

8I9:

H 8I9E

( 3

8I9E A

Bull. civ.,

A 8IC9 =8E>

CA

8;;

8ICID

7'@ ,

8H 8I98

=8A>

4

! DI

CE

( B F 7,

=88>3

CD

AE9

7

?

op. cit.

8I9C

4

Bull. cir. Bull. civ.,

A;

8I9:

8I9D

+B,4+

Bull. civ.

8IDH AC

E

A9

8I9D

E

8I9;

8I9E

A:E8A

F ,F2 $$ +4

E;

AD

Adde,

E

B

104

$+ ),4', +) 5 4 ', )

! - 3

134, c. civ. (inutuus dissensus)

&

7 $

!

%

N

/

=8>

= = >

3

>

B

suspensive

formellement subordonne le caracteà re parfait et deÂfinitif de la vente aà la condition

%

=A>

-

/

+

=E>

E;

Fondement de la jurisprudence. Le recours aux modaliteÂs du contrat:

$

=;>

$

=

vente serait aĂ terme

=

La vente serait sous condition si

B >

>* =

simple projet,

3

%

%

> 7

+

condition essentielle,

7

7

88E; 8H9I

=H>

=8>

E

=A>

E ;

Bull. civ., Bull. civ., Bull. civ., IV,

AA 8I9E

8I9E

AEI

8I9; 88

8I9;

8; 8I9H

=E>

=;>

'$'24 + 'J)+B

=H>

E

!

op. cit.,

8; 8I9D

898

A8A

8HE

8E:

7 8I99

9

( B F 7, 3

=

( @2+44 +4

L'acte juridique solennel

! =

!

8AC

$ @ 7 (

8IDH

9G @+) )+,

op. cit.

>

-$

%

88H>

/

105

$+B ),4',B 7 3, )

7

G

3

1

La deÂtermination de l'accord sur l'essentiel de la promesse synallagmatique a) L'eÂleÂment essentiel. L'intervention du juge pour deÂterminer la conclusion du contrat A>

! EH $

G

% %

G

*

*

=8>

1

5 %

1

G =

0 ! * $

la volonte de s'engager,

/ -

l'effectiviteÂ

=A>

8H9I >

G

$ = 88HC

88C;>

G

!

$

=E>

*

=;>

l'une des parties,

$

soucis de la protection

' - % /

> =

=8>

3 <$ F

=A>

8I99

CII

CC

=E>

-

8I9I

@ '$3'

5

8IDI

8I98

8

=;>

<

/ = 88E;

E;HG @ '4,J

J. Rev, trim. dr.

< 4+

E 88EH

F

8I;I

9;

Contra: J.

8IDA

A;IG ?' )+4

<+4$ M%F 2 ) @ <+4$ M

89:9 A

B 89:9

723 F ,

La lettre et l'esprit de la loi des parties,

E;:AE

> G (

!

*

=H>

D8

cit., p.

8DIG

J.c..,

= 88E; >

+B,4+

-

/

8

88C8

B

4

=H>

89E

4 F 2 )

op. cit.

8I

B

106

$+ ),4', +) 5 4 ', )

> =

/ -

88EH

=8>

G

but

+

B

l'unification et l'efficacite conventions collectives

% 3

=A>

=

EC

=E>

!

7

* *

-

-

Le devoir de se renseigner,

3 ( 247' )

=A>

B C 8I;A

7 8I9E

=E>

C 8IDC ( $ 8IDD 89H98 ' 3

=;>

7

/

!

-

% / - % /

=8>

-

- % / $

8;A

( 3 8I;E%88 CAA:

comme l'Italie, (v.

'$3'

3

/

>

=;>

%

7

/

!

!

B

(interpreÂtation subjective); (interpreÂtation de bonne foi) (interpreÂtation objective). common law,

@4 2,+$

op-cit.,

G

commune intention

&

/ -

&

E;H>

+

$

/ -

The state of a man's mind is as much a fact as the state of his digestion). Une distinction nette interpreÂtation construction

=$ ( < R+4

=

-

>

=

ou incertain

>

'

! * '$3'

"

op. cit.,

incomplet

E;9 E;I

107

$+B ),4',B 7 3, )

*

/

.

-

=8>

!

= >

88AI

=-

/> ! I 8I9D

=E>

=A>

4

"

- /6

=;>

! ED $

La volonte de se lier

!

=H>

% !

- /

) '

G

% $

+

b) Les limites de l'intervention du juge. E9 7

=C>

- / $

!

inutuus dessensus.

!

7

-

- /

'

/

=8> =

!

@ '$3'

L'interpreÂtazione del contralto,

=A>

* )

4< B +4

3

7 8I9I

EH

@

8I9E

* 3

AA 8I9C

Rev. Inter. or. compareÂ,

8I99

DCD

=;>

5 +B F %? ?+,

$

8IDE

)'(('4

G

F

+'2%$'2, 24 $ @ 7 (

=C>

34 BB+4

8:C

*

273, Contribution aà la theÂorie geÂneÂrale de la donation, Open price in contracts for the sale 8I98

8H:

3 '$'24 +

=H>

7 8I9D

-$

/ 4 =E>

>

8

AI 8I98

7

La donation deÂguiseÂe en droit civil francËais.

8I9H

3 4

4< B +4

op. cit.

B

108

$+ ),4', +) 5 4 ', )

%

obligation de conclure le contrat

! %

=8>

3

!

! 6 $ 6 %

B

!

!

2. La promesse synallagmatique, acte aà titre oneÂreux Synallagmatisme et oneÂrositeÂ. Terminologie: EI

- /

$

- / +

% 8H9I

"

! - / / 0

7

!

-

=A>

$

=E>

III - Les contrats assimilables aĂ la promesse de contrat $

%

E

='> 3

G

=<>

A. L'option du contrat final en vue

40. Retraits, preÂemptions, preÂfeÂrences...

7

* = %

*

* >

!

7

2

=8>

$

*

! %

&

F '3 ,'), E

dolus malus

8I9E =

=A>

=E>

7 =

>

8; 8I9D 7 8I99

9:

? $ .

!

888C E9A

4

( B F 7,

>

109

$+B ),4',B 7 3, )

&

*

! 0

- /6 7

- % /

=

>

=

!

3

! 6 $ %

=A>

Contrats de reÂservation boursieà re ou de positionnement dans les marcheÂs aà terme:

;8 $

/

- /

contrat de speÂculation

!

- /

/ -

=;>

G

. C:: :::

& 554

'

8H: :::

& 8DH :::

8:: :::

&

'

2B7

& 7+

$

on acheĂ te le droit d'acheter,

/ -

& 2B7

!

/ + -

%

/ - /> =-

% %

- /

/ -

8:: :::

U

!

<

=E>

- /

-

- /

- /

> $

=8>

!

%

! ! - / - / 3 2B7 U

=8>

B' ),%'$'4J%F 2 )

=A>

$ < J+4

=E> =;>

Infra.

op. cit.

7 3 ), )%@4 $$+,

$ B

op. cit.

3 4'J)'27

/ -$

7 8II:

8HD

B

110

$+ ),4', +) 5 4 ', )

- /

(paper loss),

%

levier,

fixent

+

> 6 % - / =

collateÂral, la seule diffeÂrence (equity).

-

%

= > =

>

%

/

$

- /

collateÂral,

- /

B

virtuellement,

prix

3

variations des

= 8:: ::: % 2B7

> $

$

$

$

$ -

-

B

=A>

- /

/

/

-

/

5 *

*

- / 2

=8>

l'anticipation.

ÂŤMoneyÂť,

$

! !

se deÂtache de l'acte final,

G

$ - /

! %

$

!

=

>

solvabiliteÂ

)

!

!

*

7

=8>

reÂparation en nature,

/ ! -

-

/ = 7 3 ), )%@4 $$+,

7 8II:

8

AC>

=A>

?

* 7 @2@@+)F+ )

la pratique bancaire suisse, =E>

3

8H

<

@

A

8I9H

AH 8I99

A8I

7 8II:

I

B U

Contrats de

111

$+B ),4',B 7 3, )

aucune ÂŤfiabiliteĂ‚Âť ne peut eĂƒtre imagineĂ‚e. Le marcheĂ‚ des options ressemble au marcheĂ‚ des biens corporels, immobiliers ou des corps certains. $

!

B. L'option du contractant. La clause de substitution

MeÂcanisme juridique et varieÂteÂs: DeÂclaration de command. Cession de creÂance et stipulation pour autrui 8

;A $

Dans la deÂclaration de command,

= >

faculte de substitution

0 !

=8>

- / - /

= 6>

$

. *

= >

=A>

! $

cession de creÂance,

B

!

> +

= 89;: '

- /

@ >

= >

=

>

> 3 %

- / = 8C9I

/ = 8CI:

-

)

=

>1

B

une stipulation pour autrui,

! = > 0 !

%

!

! %

Etat de la jurisprudence

A

;E +

=8>

$ < J+4

8I9;G 7 8I9I =A>

CH

( 3

8I9D

*

EE8:G )'(('4

E

AD

8I99

7 8I99

(Safranado).

8ECG 7 8I9H

AE;

*

!

3

G

D

!

B

112

$+ ),4', +) 5 4 ', )

!

! * -+ =8>

/

! E8 89CC

8ICE 8H

- / *

B

$

! A 8ICI

=E>

@ %

89;:%'

3

> =

=A>

principe de la libre cessibilite entre vifs de la promesse.

=;>

! ; 8ID8

=H>

=C>

promesse synallagmatique

8I9A 8;

promesse synallagmatique

=D>

!

*

G

G

'

!

* 3

l'option

* - /

=1> $ =9>

G

=I>

/ - ! 0

=8:>

=8>

$ < ?

=A>

7 89CC

=E>

7 8ID:

DH8G 7

=;>

<+)' %B F 7,

CIG B 89CC

( 3

8I9D

8ID:

EC

'2<+4,

op. cit.

A8C G 3 '$'24 +

8IDC

E88I;

8:AIG '$'24 + 'J)+B

7+54+) B

8IDA

E:8D9

89I

=H>

E

; 8ID8

8II8

=C>

$ < J+4

=D>

Bull. civ.,

@ =9>

8

op. cit.

Bull. civ.

EHD

op. cit.

AH;G 7 8IDA

-$ /

8I9C

889

7+54+) B

civ.,

=I>

E:8D9

7 8I9E

;8C

$ 'J)+B ? E

AE

89;:%'

E

8D

8I9;

7 8I9H

AE;

)'(('4 -$ 8CI:

E

8

8I9D

8;:

=8:>

E

E

D

AA8

8II:

A;9

'2<+4,

8D

8I9A 8;

EI

Bull. civ

8IDA

/* 8II:

8HA

7+54+) B

'

%

!

AD 8I9D

7 8I9D

Bull. civ.,

;H;

$ 'J)+BG AD 8II:

888

( 3

8I99

)

AI:

7 5

Bull.

113

$+B ),4',B 7 3, )

%

=8>

$

/

=A>

/

-

immobiliseÂe

G

-

!

'

=E>

E

L'option de substitution, technique juridique

;;

- /

!

+

l'intuitus personae

! B %

+

! %

! * -(

N /

fortiori,

$

! %

!

! *

! %

G 0 !

n'est donc pas une stipulation pour autrui,

=

>

=;>

$

!

*

de ne pas lever l'option;

7 8I99

)

> 8EC =

=8>

)'(('4

=A>

=E>

'$'24 + 'J)+B

=;>

)'(('4

AD

8I99

7 8I99

7 8I99

op. cit.

4

A

8I99

8ECG $ < J+4

( 3

889G 7 8I9I

8I9D

op. cit.

CH

)'(('4

D

op. cit.

B

114

$+ ),4', +) 5 4 ', )

% =

>

=8>

§ II - La situation de sujeĂ‚tion du promettant

Le prix de la sujeÂtion:

;H

!

7

B

/ -

! 0

/* -

$

simple, aĂ

sujeÂtion passive

*

G

la sujeÂtion sous condition,

G

la sujeÂtion monnayeÂe,

I - La sujeÂtion passive simple A. La conception classique: l'obligation deÂfaire ou de ne pas faire...

CreÂancier et deÂbiteur...

;C

3

.

7

1

$

= >

> G =

=A>

B

! %

! 1 ) % - &

/

>

1

'

$

loc. cit.

>

)'(('4

=

>

CH

=8>

G 7 8I9I

=A>

7 8I99

=

88:8

=

/ -

*

I 8I9D

7 8I9I

35,

'$'24 +%

3 ), )%@4 $$+,

7 8II8

AC

*

7

115

$+B ),4',B 7 3, )

son engagement.

-

/

?

*

summa divisio

L'obligation de concourir aĂ l'organisation du contrat final.

%

&

! =

>

;D

3

obligation de concourir aĂ

%

=8>

$

! $ %

formation

1 )

!

personnelle

/ -

; 8IHH

- /

!

'

=E>

B

=;>

%

=A>

obligation sous

/ 3 -

B

=H>

! %

B. L'autonomie de la sujeÂtion du promettant et la sanction de la violation de la promesse ;9

Soggestione:

$

- /

op. cit op. loc. cit. op. cit Adde, infra, 128. op. cit. Supra

=8>

@+) )+,

=A>

$ 'J)+B

=E>

=H>

88H

G ( B F 7,

- /

7 8I99

9:G @2+44 +4'

op. cit., supra,

G * ( +B,4+

@+) )+,

@+) )+,

H;A =;>

117, ad notam.

Rev, trim. dr. civil,

8I99

B

116

$+ ),4', +) 5 4 ', )

$

*

=8>

%

%

- /

!

=

G

>

! %

!

G

.

;I

la leveÂe de l'option forme le

$

!

18

8I8A

=A>

*

-2

!

- / = 8H9E

8I9I

> -3

! /

!

- / >

contrat final.

!

%

=

- /

B

=E>

3

!

- /

%

B

B

H: +

=H>

=;>

!

7

=C>

! 7

* -$

cit.

=8>

)'(('4

=A>

7 8I8E

8I9G

8I8: A8

7 3 8I88

E9IG $ < J+4

-3 /

op.

8EI 8ID: A8

=E>

=;>

Bull. civ.

EHEG 8I

Bull. civ.

H::

* <

8I9D

( 3

=H>

=C>

$

)

8I9I

8DG $ < J+4

8: 8I9A

8A 8I9;

( 3

8I9E

op. cit. ?

E;

8HH

8

8

117

$+B ),4',B 7 3, )

mateÂrialisation condition de sa validite

/

=8>

)

-

non la

# - / '

8

=A>

8IA;>

validiteÂ

'

' %$ = E9

inter partes,

,

II - La sujeÂtion sous condition H8

Achat financeĂ‚ par un preĂƒt:

% ! $ = !

> 1

13

=E>

B DI%HIC

D9%AA 8: 8ID9

!

= %

de vente transfert diffeÂre de une jouissance

ou de promesse synallagmatique de vente sous la proprieÂteÂ, preÂalable de l'objet

8IDIG

! - /

! =

>

%

% >

=;>

%

= ! > = >

%

-

/

! 0

*

=

>G

88D9

=8> =A>

dr. civil

=E> ( 3

3

H

8I;I

E

'

8D ( 8I9D

=H>

Bull. rap. tir. aff.

E 8I9E

7 8I9;

8I9D ED8

)

Rev, trim. dr. civil

/ =H>

AA 89G ( 3

)'(('4

8I99

H;A

AAHG 3 4) $$+ ( %@ 4'554'J

-$ 88D; =;>

8I99

)

;HC

8H

Rev, trim.

$ < J+4

EA

( +B,4+

8I99

B' ),%'$'4J%F 2 )

-4

3 4'J)'27

8I9H

( 3

8I99

8I9E D8E )

/

' R+ $$

CG ( %$ <+4@+$ IEG ( @F+B, ) A;E

DEE

! 0

E

;

B

118

$+ ),4', +) 5 4 ', )

) $

! !

0 S

(condition juridique)

&

(condition mateÂrielle), (condition leÂgale).

&

!

=8>

!

+

- /

% /G -

% %

= >

B

de l'option.

'

=A>

Du coĂƒteĂ‚ du promettant, avant

%

+

,

! !

leveÂe

HA

SujeÂtion et deÂdit:

$

clause de deÂdit:

/ -

la faculte de deÂdit.

2

=

B

=E>

promesse de vente avec

>

!

!

'

III - La sujeÂtion monnayeÂe (aà titre oneÂreux) 7 - / ='> *

=<>

A. L'indemnite d'immobilisation du pouvoir de disposition du promettant HE $

meÂcanisme.

'

8I9D

( 3

8I9D

8I99 =8>

)

7 8I99

3

8 4

clause peÂnale

=;>

= 88HA

A

>

G

HC:G 8C

8I9C

( 3

8I99

)

DH

$ +,%?+'2TG 3

A9

C;

$ 8E 8IDI

! * =A>

=E>

=;>

E

E

$ < J+4

/ -$

)'(('4

7 8I9E

8I9; H

A; 8I9D

( 3

H9

@+,4'> =B

Bull. civ.,

8I99

op cil

3 4'J)'27

)

;D

3

A:;

H

8I9; A:DG H

Bull. civ.,

119

$+B ),4',B 7 3, )

deÂdit,

$ -

$

/

)

!

(prorata temporis)

/ -

3

-

/ $

! $

% -

=E>

n'est pas sans cause,

$

* 6 $

/

H;

=8>

=A>

deÂdit-pression

= >

=;>

!

$

B. Le prix de l'option du beÂneÂficiaire HH $ % '

ÂŤprorata temporisÂť

*

=

!

#

! * 0

%

! >

6 $

l'eÂtendue des pouvoirs du beÂneÂficiaire,

/ -

$ =

>

=H>

7

8I9C

A:9

8I9H

H;;

<)' %B F 7,

EECHEG = > ( % $ ? +4 =8>

8I98

AE

7 8I9A

Bull. civ.,

8IH9

8D8G '2<+4,

( 3

3

8I9C

A:HHHG 3' B'),

A9 8I99

ACI

7

8IH9

7 8I99

H98

8; 8I9A

4 3

Gaz. Pal.

ReÂp. DefreÂnois,

C;

8I98

8I

3

I

723 F , =A>

AE 8IH9

$ ! = ! >

* =E> =;> 8I9;

Ibid.

Bull. civ. Supra,

=H>

8I9;

8

8I9A

?

A9A

;8

E

8II8 AD

7 8I9E HD

AAI

Bull. civ.,

D;

;E

)'(('4 *

A;

B

120

$+ ),4', +) 5 4 ', )

$

du degre de l'incertitude:

!

=8>

de la valeur du profit escompte et

G

! $

- /

$

B

!

2

!

@ = 89;:% =A>

'>G 6

! $

' - / 1 $

/

-

-

!

/

=E>

2

3 %

1 +

' ! % ! 8I9C 8:

=;>

! % $

acquise de plein droit

!

HC + %

!

0

!

$

!

! 1

G

! J % %

=8>

=

9 8IDA

=E>

8I9; =+ H

( 3

=;>

( 3

A:9HD

8IDE

8DHCH

< < '4'

Le Trung Tam), Bull. civ.,

@ 3' B'),

)

8I99

8I9;

AA;

Marche de capitaux: options et

=A>

8I9D

* $+?'BB+24 J B ) B

nouveaux contrats aĂ terme,

>

?

A:9

8CA

121

$+B ),4',B 7 3, )

"

3

%

! 1

%

6

criteĂ re juridique

* !

=8>

criteà re eÂconomique ou

$

'

= % >

%

- / $ ! . *

=A>

! HD $ 0 !

-

% /

&

+

4

&

!

% ! *

levier

=

> - /

droit

seuils de douleur,

- / $

%

!

=E>

G

Section II

LES CONTRATS TRANSFORMABLES PAR OPTION H9

Contrat diffeÂrent:

3

Deporte,

! ?

=A>

? )

=E>

(leasing),

%

infra

8I9A 9

8E 8IC;

*

leveraged buyout:

%

7 8I9E

% !

= A8>

!

%

=8>

en un contrat diffeÂrent.

Le Monde,

AA 8I99

B

122

$+ ),4', +) 5 4 ', )

§ 1 ¹ Le leasing % HI $

G

A 8ICC

B

8I9C>

= C

=8>

%

- / *

!

%

- /

%

- /

G

B

=

unique. A

joint,

complexe, indivisible et

! +

>

G %

%

* $ %

3

G

=A>

§ II - La location-vente =E>

C: $ %

B

*

Le transfert aà terme est automatique et deÂjaà convenu;

G G

.

!

La transformation du contrat de location attend une option.

7

*

Les contrats speÂciaux,

=8>

'$'24 + 'J)+B

=A>

= G > 5 3

A

8I99

988

= EE >

/ -

+

- /

+

#

=E>

$

'J)+B

-$ % /

'$'24 + 'J)+B

op. cit.

8I99

( %

9:D

7

5

DC:

8I9:G

123

$+B ),4',B 7 3, )

> - /

mutuus consensus

$

tramsformable par option.

> + - /

*

'

ยง III - La location-accession

=8>

C8

8A 8I9;

$ !

- %

/

$ %

$

!

=

;> $ $

= >

3

%

B

8

EV

- /

2

6

7

ยง IV - Les obligations transformables en actions $

-

/

=

=

>

/ -

>

= 2B7

> V

taux d'inteร reร ts.

3

=C

@ +

.

!

! 8:V> =C 8KAV 7 5 >

=8>

'$'24 + 'J)+B

'$'4J%F 2 )

2B7 + %

-

op. cit.

3 4'J)'27

/

*

9:IG '$ )?'27 (+B,'M

op. cit.

7 8I9H

8

ADE%A9;G B' ),%

B

124

$+ ),4', +) 5 4 ', )

=

= >

- /

>

! 0

=+ %7

golden boys, aร

=8>

> 7

>

=

- /

junk bonds

=

I: >

B

7

! $

% =

>

! 0

% G +

% %

'

l'eร cheร ance

CHAPITRE II

LES CONTRATS D'OPTION Aร EFFECTIVITEร RETARDEร E 2 7 !

*

deร ceร s pour terme,

preร pareร ,

G

Section I

LES CONTRATS D'OPTION Aร EFFECTIVITEร PREร PAREร E 2 G

!

$ - /

! % =X > =X >

ยง I- Le contrat-cadre

=A>

CA $ % $

G

$

% % !

G

=8>

3

=A>

Droit commercial, socieร teร s commerciales, Traiteร de Droit commercial,

+4$+

8

( % 2BB+4 ) ' B+2<+ A:H A:C

HD H9

Gaz. Pal.

?

EH:G 4 3+4, 4 <$ ,

8ID

DI

8ICC

A8:

8I9;

A

$ @ 7 (

7 N

$+ 24, +4

' EHD

8I9E

;8E

8II:

8;;:

) 5

HH: HH8G @+) )+,

A

7 8IDE

-$ /

3

AC 8ICC

7 8ICC AI;

125

$+B ),4',B 7 3, )

!

G

+ % = > $ - /

- /

- / '

#

-

! 0 !

/

7

G

%

$

%

Le contrat-cadre

CE

=8>

contrat aà exeÂcution fractionneÂe unique,

8: >

de dureÂe

=

=A>

!

N

'

>

contrat

= 8::

. %

6 7

%

$

%

*

3 !

7 %

* G

G

G =

'

/

-

/

=;>

/

=E>

/

=8> 8I9C

B M'P

! %

>

%

! - 0

-

%

-

-$

% /

4 7

8:;E =A>

* $ 4 B

DefreÂnois,

8I9D

- /

hardship,

/ -

% 7

8I9;

( 3

3 =E> =;>

8

8:8;

8I9D

7 8I9I

;I

( %$ '2<+4, A:9C:

'$'24 + 'J)+B

op. cit.

7 8ID8

op. cit.

A;

C:9

AEH

7 8I9D

C 8C9

Bull. civ.

E 8I9E

Rev, trim. dr. Civil,

@ @ 2<+'2T

A9

8ID8

$+, 24)+'2

8I9H

4 ( 3

89

8CC

8IDA

AHA

( +B,4+

; 89I9 8D:9E

AAD

ReÂp.

8E

7 89I9

8;HD

4+ )7

B

126

$+ ),4', +) 5 4 ', )

G - / $ %

G

G

%

%

!

=8>

' * 8 $

B

%

% G

%

=A>

& A B

-

&

%

=E>

/

§ II - La convention d'exclusiviteĂ‚ et de distribution C;

ExclusiviteÂ, monopole, pompistes de marque:

$

N

7

=;>

'

clause de monopole,

!

contrat-cadre

promesse d'exclusiviteÂ,

7

=H>

pompistes de marque

%

-

%

7 7 +4

=A>

Supra

=C>

$

$

G

-

+

=8>

=E>

%

/ +

A:CAA

$

7 8ICC

HH

888

* 3 $

H

<

A 8I9C

( 3

8I9C

( @F+B, ) $ %

* =;>

I 8I9D

5 +B F %? ?+,

op. cit.,

7 8I9I

98

EH

88EG

/

commercial, =H>

* ( F

8IH8

A9I

=C>

3 7 7 +4

3

4 4 7 +4+ F' 3'27

2$ <+$

HH

-$

La vente commerciale de marchandises, eÂtudes de droit

*

7 8ICC

'$'24 +

( 3

8ICC

8I99

127

$+B ),4',B 7 3, )

%

/

$

=8>

=A>

!

AD

8ID8

sans deĂ‚termination du prix. Dans ce dernier cas, la convention fut rapprocheĂ‚e, sinon meĂƒme confondue, avec l'accord de principe =E>

!

9 8I9D

*

=;>

+

-

=H>

/

Franchisage:

CH

$ -

=C>

(feedback).

!

inteÂgrer

marque

> =

$

*

*

=D>

know

U

(full discolure)

' 2 B '

l'engineering

&

%

franchiseur,

/ &

$

$

how,

$

%

=9>

$

- /

=8>

5 +B F %? ?+,

=A>

( 3

8IDA

op. cit.

! > 8CIDH =E

( F+ '47G

8;

8ID8 ( 3

8IDA =E> =;>

7 8IDA

8D8IC

Bull. civ.

EHE

'M+'27 F'<'B

8; 8I99

7 8I9I

I 8I9A

? 8

9I

8ID8

A:CG

Rev, trim. dr. corn.

8:C G

8ID8

8:C9

! > H AD

=A

8

8IDA

'$'24 +

/ -$

Jur. Cl. corn.

8I9AG $% '4

=D>

op. cit.

5 +B F %? ?+,

=C>

7 N

I9

( < 4+

op. cit.

, 24)+'2

( < 4+G @ 3

* ( @F+B, )G

=H>

3 $+

?

%7 7 8I9A

DC9%A

G ;:

5 HD:

8ID:G P'F)

$ 5

HHE

8I9C

0 ! *

= C 8I9D>* ' 7+ " 3+7' ) 8I9C/

$

8;9;:

8I9D

Adde,

E:%E8G ( 2BB+4 )

? B+$ )BPJ 7 5+44 +4

8

=9>

$ C 8IC;

( 3

@ %EE ;

8II8

-$ 8

+

8I9D

8I9I* 7 9IK8::9 E8

H

B

128

$+ ),4', +) 5 4 ', )

Section II

LES CONTRATS D'OPTION AYANT LE DEĂ‚CEĂ S POUR TERME

ProbleÂmatique:

CC

$ !

>

, =

*

"

B

! 0

7

$

88E:

=-$

!

DI8 =-

=8>

!

post-mortem.

/>

!

/>

3

!

G % ! G !

qu'ante-mortem.

durant

N

! =

DH

B

AH >

7

post-mortem

post-mortem ou

=A>

!

=

post-mortem)

! = > $

*

- /

$

=E>

!

$

=

+

& - /

>

!

=8> =A>

Adde:

+ .

8E9I

8C:: I;E

=;>

? B

* <+F'4%, 2 F' B

8:;

/ -

F

8:I

Le deÂceàs du contractant,

@

+

8I99

infra.

=E>

4 B'?', +4

=;>

? - /

'3 ,'), *

88 8IEE

7 3 8IEE

8:

129

$+B ),4',B 7 3, )

droit actuel aà droit eÂventuel;

G

=

7

>

=8>

=

%

%

1 ) %

% 1>

!

Naissance et exeÂcution du droit.

CD

naissance du droit actuel pur et simple aà l'exeÂcution diffeÂreÂe de ce droit, jusqu'au deÂceàs du promettant. post-mortem

7

=A>

- / = > %

1 = >

=E>

laĂ ,

1 1 + % !

1 ) %

1 % %

post-mortem?

/ -

/

! . -

7 - /

$

(?).

$

=;>

%

ordre public successoral

§ I - EĂ‚volution de la jurisprudence en matieĂ re de promesses post-mortem A. Recherche d'un criteĂ re jurisprudentiel < C9

!

=8>

civ.

=A> 8I9C =E>

Rev, trim. dr. civ ? EI8

3','4 )

8I:H

DAE G 8I:C

8

( 3

E8

8

8I9D

A:9H8

> 7 8I9C

CH

)

8I99

Rev, trim. dr.

<'44+,

8E 8IDI

)'(('4

(Ferracci-AndreÂani),

$ $ 3

8I9E

( 3

.

AE8

ThieÂbault-Huyet

E: 8I9H =

H 8I9C

Les successions Tontine et socieÂteÂ

)'(('4

( @ 4'554'J

! %

post-mortem ou

! % * $

)'(('4 =;>

7 8I9:

HHE

G AIC

EEG <+F'4%, 2 F' B

B

130

$+ ),4', +) 5 4 ', )

!

"

!

%

post-mortem,

+

= >

<

CI

B

Dans l'affaire Deporte

=8>

8C 8IAA

N% %

3 7

-

! - /

- /

E:: :::

!

!

/ -

3 7 3

! 3 7

0 / + -

3 - !

7 = >

! 8C 8IAA

#

/ 7

8IC;

$ # A:: :::

8C 8IAA

4

.

8IC: $ 8:: ::: C

8IC8 $ E

9 8ICA $

8E

G .

/

8C 8IAA

% !

3

7

-

/

! /

! 0 !

-

= 8C::

! /

>

$ 7

=8>

7 8IC; D89G

4 B'?', +4 B'?', +4

Gaz. Pal.

8IC;

;8IG ( 3

8ICH

+ 8HE:C G 7 8IC9

C;

8;88H

8

? ( 3

8ICH

8;8D:

8ICD

8ICD

8HAID

( 3

131

$+B ),4',B 7 3, )

N

!

! 0

l'affaire Weiss-Cole,

D: 7

=

>

,

E8 ;

8I;I

' - /

$

AD 8ID:

-

=8>

% 3

.

/

'

7

G

=A>

B

$ %

! 1 3

=E>

1

7

post-mortem,

!

!

! 0

*

=8>

notariat

post-mortem

( 3 8ID8

!

8ID8

IH

8C9AE

AID9C

F <$ )G 7 8ID8

$ )7 )

8IHI E

8

7 8IC:

98

$ )7 )G

@ G 7'@ , HIA

Gaz. Pal. ( 3

8ID8

8IDA

88:G

ReÂp. geÂn.

A;;A ?

+ B 7+ $' '4) +44+G ( 3

8IC:

CIA

* < %F 72 4, +4 B'?', +4

-4

cit.

=A>

$ )7 )

=E>

A; 8IA9

8I

Rev, trim. dr. civ. Weiss-Cole,

/

B 8IAI

8I9C

8ED

CH;

? '$$+, )G < 2$')@+4 <4+, )

op.

B

132

$+ ),4', +) 5 4 ', )

! D8

l'arreÃt Ferracci

=8>

3

!

! 8

! 8E 8IDI

3

B

-

A8 8IEC

/

5

-

8: :::

!

0

= >

/

* &

mortem

<

post-

!

=-

!

/> G

&

8

&

&

A priori

*

! - /

& &

- /

%

>

=

& -

/ &

'

)

%

$

%

B

* % 5

!

%

1 +

=8>

8

8E 8IDI

7 B 8I9:

HHE

)'(('4

133

$+B ),4',B 7 3, )

% !

5 %

! DA

F

=8>

%

1

Criteà re unique de l'exigibiliteÂ?

3

/

=

>

%

&

7 8IDI

8

% -

! 8E

l'arreĂƒt Ferracci

<

$

F

3

5

=A>

!

% ! 7 - / %

!

!

6

)

$

+ %

1 + %

! 1

$

% &

' = = >

>G

=8>

-$

=

7

3

%

>

/ + -

*

de cujus

op.

! / = %

loc. cit.

E>

$ -?

/ =F '3 ,'),

Rev. crit

8:E> =A>

DI8

* -

!

/

B

134

$+ ),4', +) 5 4 ', )

5 5

- /

!

) %

# 88E:

1 ) % E

A

%

88E:

A

1

% %

B

1 $

.

! 5

%

B. Application du criteĂ re DE '

>

=

=8>

& - / & 9IE

%

+

!

=A>

7

!

$

=E>

3

=;>

D; 7

!

=H>

! 3 3 E 8D8 '

=A>

3$') $

=E>

7 N

4 3+4,

$

Rev. crit.,

8IAI

+

8:G <+27'),

;C; G )'B,

=H>

3

AD 8IEA

! G 8 'M+'27 <4+, )

88

A: 8ICD

op. cit.

;HG

ibid.

E9C

( 3

8;

8I

D

8ICD

8IEA

88CG

8HAID B 8IEA

>

AH 8IC8

! * $

= I;E >

8AHG 8

H

HI8G J $ 2BB 2'4)

$+4+< 24B%3 @+ )) +4+ ? 4 )

B 8IEA

,4'B< , $ 2BB 2'4)

= 9C9 =;>

Traite prat. de droit civil, op. cit.

,4'B< , $ 2BB 2'4) 4 3+4,

! $

=8>

3$') $

!

88E:

,4'B< ,

ReÂp. civ.,

>

G

T T

%

=

Bull. civ.

4 B'?', +4

8

;9D

Erratum

E9; ? 8HE:C G

135

$+B ),4',B 7 3, )

N

G

%

$

)

l'arreÃt Ferracci,

$ 88E:

=8>

!

,

=A>

! G

%

=E>

G

=;>

!

%

l'arreÃt Ferracci

=H>

8E 8IDI

2

#

88E:

A

1

$

! $

!

*

% %

1 ) % %

1 DH

4

=8>

'M+'27 <4+, )

=A>

=E>

4

=;>

3

=H>

4

8H 89C8

A 8I;8

op. cit

7 C8

B 8I;A

AC 89IC A: 8IH:

;; 8H8

EH

Gaz. Pal.

B 8IH:

ID

8A8

H;

$'@'47+

B

136

$+ ),4', +) 5 4 ', )

l'arreĂƒt Ferracci,

' ! =4

> D 8I9E

=8>

-

/

/

=A>

- /

$

-

!

ThieÂbault-Huyet

30

8I9H

=E>

= >

post-mortem

=;>

H 8I9C

7 8I9;

HCE

' 4' B )G ,

$

Bull. civ.

/

+

AI:

(Daine HeÂdin c. Ste Clinique Les Fougeà res)

MAYAUX, ReÂp. DefreÂnois,

! 8

8I9;

8AAD

$ ? +4G

=H>

8I9;

C9E

AC:

& & F = 0 S

%

(

- /

=8>

- %

8: 8ICI

>

$ =9: ::: 554>

!

> &

= !

&

2 2 !

post-mortem.

3

! %

! .

+

post-mortem.

3

! !

*

0

% !

%

+

- /

-

/ =

* % !

G

>

/ - /* - 1 / -

/ -

/ / - =A>

8

G

A9 8I99 CH

7 B 8I9I

=E>

7 8I9C

=;>

<+F'4%, 2 F' B

=H>

( 3

8I99

)'(('4

)

CH

AI8

post mortem:

)'(('4

Rev, trim. dr. civil, cit., p.

-

EH

8I9C

EI8

3

A

7 <'44+,G 7 8I9D

B

8;

*

2 '

$ ; 8IDD

137

$+B ),4',B 7 3, )

!

= ;: >

DC

(Ste Cofineau c. Consorts Ecureux)

8E 8I9D

=8>

l'arreĂƒt Ferracci.

!

/ -

- / 8D

mars

8I9D

A8 8I9H

G 8

! '

(Consorts Jeufa)

=A>

! 3

-

! %

/

§ II - L'expression du criteĂ re de validiteĂ‚ du pacte post-mortem A. DifficulteĂ‚s d'interpreĂ‚tation DD ' !

*

post-mortem

G !

- / +

-

/

+ %

1

6

3

=E>

% %

-

/

un bail aà construction portant sur l'ensemble immobilier constitue par la clinique et une promesse unilateÂrale de vente compter du jour du deÂceàs du docteur et jusqu'au 31 juillet

!

8ID9

A9 A:8C $

-$ 5 $

E 8I9:

; 8IDD $

88E:

A

& &

/

$

* -$

0 ! . / =8>

( 3

8I99

)

( @ 4'554'J*

-$

!

A:8D

%

% =A>

( 3

=E>

3','4 )

8I9D

<+F'4%, 2 F' B

?

89HG <

8I9D

L'anticipation successorale, op. cit., p. EA

/

ID

3 DEG ( 3

7 + B

8I99

)

8IDE%8ID;

$

B'$?'@+

G

B

138

$+ ),4', +) 5 4 ', )

G !

+

post-mortem

$

=

9IE

>

post-mortem

=

>

4

dommages- inteĂ‚reĂƒts

$

7

!

>

cas de leveÂe

*

obligation de faire ou de ne pas faire,

=8>

)

=

6 + 3

obligation de donner en

*

G

5 %

mortem?

post-

B. Lignes directrices $

*

-

/* D9 8 $

post-mortem

3 . 1

! *

=A>

= A

! 0

7

E

=E>

$

,

- /

$

post-mortem

>

1

!

! ; $

=8>

<+F'4%, 2 F' B

=A>

?

loc. cit.

ED

op.cit.

A9 8I99

7 8I9I

6

le vivant du promettant ou du contrac-tant

* < %F - /

72 4, +4 =E>

CH

)'(('4

139

$+B ),4',B 7 3, )

$

B

l'ideÂe de nullite d'un contrat (pacte) aà cause de mort, post-mortem,

6

Conclusion geÂneÂrale DI $

$

$ %

!

*

B

- /

Pour les accords preÂliminaires,

/ -

contrat de promesse de contrat,

% %

+

!

'

G

!

3 N

=-

% /

>

3

B

140

L'ACCORD DE PRINCIPE

B

O

- $ /

7

*

!

la volonte de contracter

- /

!

memorandum of intent

! %

- / B

!

- /

# = > $

*

%

1 + %

- /

-

/

1

0 S

$

&

1 & % +

+

=8>

! 0

!

- . /

! 3 %

0 !

'

accord parapheÂ

-

!

/ 0

,

%

!

memorandum of intent.

! $ * !

6

$

0 S

%

/ /

O

3

=8>

in

=A>

7 N

4

3 +

G < 3 ( =A>

A;:

( @

!

-

%

-

1

8II8

HD

gentlemen's agreement Les contrats de coopeÂration inter-entreprises Traite de droit civil, Les obligations. Le contrat : formation

$

$

JDI

8IDI EAC

8ID;

A

$@7(

%

?

8I99

141

$ ' 47 7+ 34 ) 3+

! $ 1 $

=

*

%

1 $ %

>

1

)

%

1 B %

1

!

1

!

" '

engagement d'honneur

=8>

7

!

sanctionner

!

7

%

$

2 0 !

punctation une application particulieà re et preÂcise

!

/

/ -

/

=A>

%

1

)

%

1 $

G / G -

N

contrats

! $ 0

>

arrhes

=E>

deÂdit

=

%

- % /

3

=;>

contrat sous condition d'accomplir des formaliteÂs contrats deÂfinitifs et finaux

contrats incomplets ou imparfaits deÂfinitifs

*

B

=H>

? < @

$

=E>

$ <

=;>

8IDI

E

!

$

A

8:H

8:D

3 %

8IDD

=A>

Droit et pratique du commerce international D. Chron. TheÂorie geÂneÂrale des avant-contrats en droit prive MeÂlanges offerts aà P. Raynaud

=8>

8I9H

8I9H

E;H

AID

;E

=$ C 8IC;>

=H>

?

D

*

(

3

8I9D EADH

! )

!

5

G

% %

clause de

contrat est deÂjaà conclu

> )

'

! =

deÂdit sans contrepartie

2

- /

$

JCP

B

142

$+ ),4', +) 5 4 ', )

" %

en vue

1 $

deÂfinition juridique du criteà re

Une

= > #

= >

I. - L'accord de principe, un engagement aĂ confirmer. $

B

!

!

A. - L'accord de principe n'est pas un engagement ferme (ArreĂƒt de la Chambre sociale du 24 mars 1958). $ ! A; 8IH9 =

>

=8>

!

7

7

ReÂgie Renault

=

>

-

/

-

/ $

ReÂgie Renault

= B >

-

qu'un accord de principe

/

3

! G

=A>

! 88EH $

% = >

force obligatoire du lien

!

- $

/ $

tout en admettant l'existence d'un lien contractuel

#

!

A;

8IH9

=E>

%

#

$ ! ! ! 8I 8IE8

=8> =A>

JCP

=E>

! !

- +

8IH9 8:9C9

=;>

ReÂgie

Le refus de contracter Etudes offertes aĂ A. Jauffret ibid

=;>

ReÂgie

/

! ( % B

?

Distribution Pourparlers DH

A:

$@7( 8ICD A:E G ( $

8ID; H8E G ' 4

A9 G (

8I99

> G ? 8IE8 H;: =

$

J. - Cl. Com. Contrats-

143

$ ' 47 7+ 34 ) 3+

8C 8IAD

=8>

!

7

obligatoire

7

engage

=A>

$

A;

8IH9*

=;>

!

+

%

ferme que l'accord de principe proprement dit

=E>

8IH9

8I9I 8I

% -

/

=H>

B. - L'accord de principe n'est pas un contrat deÂfinitif. ! A; 8IH9 7

- / !

!

! 0 !

! '

- /

eu contrat obligatoire ou non obligatoire

=C>

s'il y a

1. - L'accord de principe, contrat eÂventuel. $

$

B

% ' $

=8>

D.

9 8ICE

4

G

?

@

op. cit.

Bull. civ.

= >

;8I

8

8IA9 8 EE

=A>

E:A

d'un meÂdecin qui

'

=E>

?

!

!

*

* 8

Soc. Limagrain, Gaz. Pal.

8IDD = 8;

> G E

=

Pan Bull. civ.

8ID9 8

AA 8IDA =

DE>

CAC>

=;> 0 S

8I9C =

;

infra Bull. civ.

=H> =C>

?

'))+T+ >

D. D.

DA8 G

3 @ =

8II8 CA

8II:

( B %BN Q U

Chron.

8;D

$ >

-

/

B

144

$+ ),4', +) 5 4 ', )

=8>

! 7

!

=A>

G

! $

autorisation =E>

d'arreĂƒt des neĂ‚gociations

=

! 7

>

sans

-

B

/

traduisant une volonte non eÂquivoque d'acceptation

!

=C>

a) pourparlers contrat deÂfinitif

$

'

d'acte positif d'exeÂcution

+

=H>

=D>

!

confirmation

=;>

droit social

*

au-delaà des simples neÂgociations et des en decËaà du

$

projet

$ !

en vue

! =

accord temporaire

deÂbiteur

obligation

@

Adde

*

=A>

E

'

8

=;>

)

=H>

3

=C>

B A; 8IH9

=D>

,@ 3

H

'

A9

8I99

<

D.

8

%

8C

99%;A9CI G

8I99

CH:DD

Dr. adm.

G 8I 8I9I 8H 8I99

Chron.

I8

8E

9I%A88HE

99%AE8;D K

Soc. anon. Bogart Gaz. Pal.

8I99 8 ;8A

99%;E98A

AI

8I99 =

8II:

* 3

Edi-Data Soc. anon. Mary Parfums Edi-Data

8;AH%8

8;AI ) 3

8I99 8C

3

Edi-Data

A8 8I99

=E>

A

89 8I9I 3

Edi-Data

+

!

8; 8I99

>

'

8I99 8A CAE %

8

>

%

=8>

% / $ -

$

=

b)

>

Edi-Data

?

99%;:CAA G

Edi-Data

Adde

99%A8IDC

145

$ ' 47 7+ 34 ) 3+

c)

$

un accord

aĂ confirmer

> =

G

reÂiteÂration

=8>

B

ni d'un engagement ferme

&

$

ni l'eÂquivalent d'une

&

volonte de se lier

le moule contractuel

3

8H9E

=

-

deĂ s qu'on est convenu

/>

!

essentiels

peut n'eĂƒtre pas deĂ‚finitivement acquise. risque

$

eÂleÂments

- /

=

contrat final

$

richesse

> +

contrat-non-contrat

$

=A>

%

)

=E>

&

= % >

* % % 1 1 $ % % % $ B

0 !

'

a priori

diminution des pouvoirs sur la chose

=8>

'

! =

>

Bull. civ. ratification 8II:

?

* 8

8IDD 8;

% C

D; * % - / %

- /

RTD civ

=

/ %

8II: ;CA> -

#

=A>

?

com. conditionnel

Rev. jurispr. com.

! ' 89

8I9; =

8I9C 8E8 /

8I9H EAI

RTD engagement

7 G

> < ,

! > = =E>

$ <

op. cit.

B

146

$+ ),4', +) 5 4 ', )

bien

=8>

$

$

7

/ -

B

%

3

!

! %

*

!

'

=A>

2. - L'accord de principe donne naissance Ă a certains effets de droit actuels.

en matieĂ re de bail commercial, le renouvellement

$ *

=E>

compleÂter selon la proceÂdure leÂgale

=H>

deÂlibeÂrations d'assembleÂes de coproprieÂtaires

8I9I

? ) ?

=E>

3

8C

=;>

3

8C

infra

Edi-Data

=H>

E

=C>

3

Edi-Data Edi-Data Edi-Data Edi-Data Edi-Data

8H 8I99

8I99 A:

; 8I9I

D.

9 8I9I

99%A9::;

Edi-Data

8I99

9I%AA8II G 88

9I%ED

9I%AED8;

!

=

>

E:

8II:

-

8EH

9I%A;IAI

Chron.

= >

!

aĂ

99%A9::: G 8D 8I9I

9I%A;HD; G AC 8I9I

8;

=A>

=C>

=8>

$

$

$

prorogation

=;>

* ?

8

!

infra

/ =

'))+T+ >

147

$ ' 47 7+ 34 ) 3+

)

$

-

=A>

en droit peÂnal

=8>

/

-

/

'

% $

neÂgociation

$

=E>

! 0

=;>

/

3

-

$

/

=C>

3

=H>

=D>

a fortiori

=

refus

/

formation

-

l'exeÂcution

-

deuxieĂ me contrat

> G

3

- /

=9>

l'obligation de poursuivre la

$

/ G

1

pacte de premier

-

=I>

%

=8:>

!

'

puntuazione

!

=88>

! 0

+

puntuazione l'accord de principe

=8A>

op. cit.

=8>

,@ 3

=A>

3 8 <

=E>

- , %

8H 8I99

8I99 = > 8C

5

=H>

=D>

Ibid. Ibid.

E9 G @

op. cit. op. cit.

=;>

=C>

89

3

73

E88 G ( @

8IDD

E

op. cit.

Edi-Data

99%ADD;:

J. - Cl. Com. Distribution

A;8

8:I

8A

88 8: $

op. cit. MeÂlanges P. Raynaud

(

=I>

3 $ , "

* 3

AD 8I9:

D.

=9>

=8:> E

!

- /

! / * @

8C

8IDE

=88>? '

=8A>+ $

H:I

8I9H E;I

8I98 E8; =

>

Bull. civ.

A9D G

D.

Des avant-contrats

3

Somm. Rev. int. dr. comp.

8IDE

$ 8I:I

C;

8:8

8I99 EAD

B

148

$+ ),4', +) 5 4 ', )

-

/ %

$

G

=8>

! =A>

! 8I 8I9I B

d'une obligation de neÂgocier sur la dureÂe hebdomadaire du travail

B

!

3

! ! 0

$

!

-

!

$

%

b. -

+

+

/

s'obliger

=E>

1 3 %

tenter de venir

1 3

principe

=;>

8H9E

accord sur le contenu

G

G

*

4

=A>

8I9I B 8I

=E>

( @

=;>

5 %?

=H>

8C 8IAD

5

=C>

l'obligation de conclure le contrat deÂfinitif

=8>

Chron. La promesse de contrat DP

8II:

8HA

CA

RTD civ.

-

8I9E 8

8IA9 8 EE

8ID8

$

8IDE

IA

' 4 G B 8D 8ID8

D.

JCP eÂd. CI D. pour les promesses D. Somm.

8ID8 ;8A G

> G 3

8D 8ICD

( % $ '

8IDA =A ! > A:A G E

D.

8IDA

8ID8 A;D 8;A G 8

5 %?

HH

* B C 8ID8

8ED

=C>

@ $ % =

> %

' 7 G A; 8ID8 8IDA

=H>

8C

de stabilite de l'emploi D. Somm. ibid. Somm.

d'avenir

G

8ID8 9H = 8ICD ;ED

- /

$

D.

'

accord sur le

Notion et roĂƒles de l'offre et de l'acceptation dans la formation du contrat

$@7(

8IDI

149

$ ' 47 7+ 34 ) 3+

/ = # > / = -

7

l'obligation

compleÂteÂ

deĂ‚jaĂ

G

!

$

G '

!

% !

$

>

!

EA> ; 8I9I = !

engagement de neÂgocier

3 %

1

7

pourparlers

$ - % / 0 !

%

3

de mauvaise foi

eÂtape aà compleÂter

=8>

bonne ou

si on peut obliger l'auteur du consentement, meĂƒme si les eĂ‚leĂ‚ments compleĂ‚mentaires de l'accord de principe sont veĂ‚rifieĂ‚s.

=8>

3 -

/

5 %?

Lamoureux

protocole d'accord

!

/ =

Robert

G

* 3

D. Somm. Robert Lamoureux l'engagement aà consentir un bail conditions seraient deÂbattues 8IHI

8IC:

E; =

A.M. Julien et J. Romain

*

8IDA

Somm.

-

8:C>

JCP

E 8IHA

tendance

-

=3

=

A

JCP

8IHE

! %

contraire aà nos principes juridiques geÂneÂraux et aux art. et un objet certain qui forme la matieà re de l'engagement

8IHE ? 8H8> 5 %?

/ $ ! %

!

=)0

89

!

> $

88:9

8IH; ? C>

et

88AC

A9

8IDA +

!

D.

s. c. civ. qui exigent un objet

$

-

/

$

% !

=< 3

8IA: 4 8H

S.

!

%

8IAA 8 8D> - /

$ %

1 )

G - /

-

% /

faute contractuelle Ainsi l'accord de principe serait  aà lui seul insuffisant s'il ne s'y ajoute des preÂcisions sur les eÂleÂments essentiels du contrat aà conclure

/ =5 %?

DH>

B

150

$+ ),4', +) 5 4 ', )

7

L'obligation

=

!

=

*

contractuelle

>

! %

B

>

!

%

1

B

! %

anormalement intempestive

=

#

)

>

'

% %

1 $

7

sanctionne en nature.

!

'

3

principe aĂ tel cocontractant

%

parole de

B

%

B

c. -

$

l'essentiel

=A>

88E;

supra

=8>

?

=A>

E

=E>

Ibid.

?

$

8; 8I9D

D.

d'accord sur

- / 7

Infra.

=E>

=8>

8I99 9:

( B

151

$ ' 47 7+ 34 ) 3+

=8>

+

=A>

7 !

concerte

=E>

3 =;>

3

*

6

!

II. - L'accord de principe, technique de la preÂcarite contractuelle. B

la liberteÂ

$

+ %

1 +

preÂcariteÂ

% ! %

7

& N

=8>

RTD civ.

? (

5 =A>

8I99 HAH

! G

>

G

+

contenu

!

pourparlers, seraient-ils ÂŤ

- / =

DH>

7

fort avanceÂs 

5

K

=5 %?

L'audit juridique de l'entreprise

G

- /

% - % / "

sui generis

;::8

$

>

* 3

=

AH

'

8II: 8H

infra

'))+T+

!

=E>

$

! G

!

! 0

=;>

!

(

op. cit.

- /

=

>

!

!

B

152

$+ ),4', +) 5 4 ', )

A. - La preÂcarite imposeÂe pour la protection du consommateur(1). * 8 % $

$

B

=

'

.

! > G

%

/ % * -

G

G

/

- /

=A>

! 7

$

=E>

- %

7

,

la formation du contrat

! %

=;>

'

!

et

% ! !

> =

%

irreÂvocable

/ -

d'incertitude

!

formation momentaneÂe

=

> = > +

d'accord de principe

=8> 8I99

?

D.

/ -

( P ? G

D.

=A> 4

8I99 CHH

< N

< N%F

;:D

( % $ ' G

I

?

? 3 B

=;>

4

op.

loc. cit.

G

Somm.

Adde

( F

E

* $

Rev.

G

Etudes offertes aà Rene Rodieà re

8I98 A;D =E>

8IDA %

> * 8 DA%88ED AA

8I99

Le contrat d'adheÂsion

7

9CH

+ %2

int. dr. comp.

6

=

8II: C8

MeÂlanges Pierre HeÂbraud

@

7 N

98C

153

$ ' 47 7+ 34 ) 3+

coupeÂes du lien contractuel volonte contractuelle

-

/

- /

3 ! 8> $

*

=$ E 8ICD>

!

%

=?

A> $

8ID9 9E>

DI%HIC 8E 8IDI =

D.

BLD

%

infra

>

D9%AA 8: 8ID9 =

D. BLD

8IDI AD:>

preÃt

- /

- /

E> $

enseignement

BLD

=8>

8ID8 A9C>

=$

D8%HHC 8A 8ID8

D.

I

;> + A: =

Neiertz

8II:>

=

D.

ALD

8I9I = > E8

8II: C8>

8

surendettement

/

-

= >

professionnel a la faculte de se reÂtracter

! %

-

-

non

+

/ G -

* %

% / -

/ G -

-

/ 3

/

- /

=A>

7

%

/

vinculum juris

%

,

!

principe

*

potestativiteÂ

/ -

G

en accord de

! $

A % $

% $

=8>

4 A8

4

op. cit.

DA%C E 8IDA =

8IDA = DA%88ED AA

> =A>

ACC

1

$

D.

D.

BLD

8I G ( %'

8IDE

Chron.

ACC

>

D.

BLD

8IDA C8 G E

8IDE 8C

$

B

154

$+ ),4', +) 5 4 ', )

=8>

% $

$

BLD

E 8ICD =

8ICD CC>

8ICD AA

- /

B

+

$

/

-

-

sui

* / G

generis

+

=E>

%

=A>

$

7

Vente aà terme contrairement au reÂgime du terme

* 8>

! -

/ G A>

!

Vente en l'eÂtat futur d'acheà vement

$ !

eÂcrit

contrat preÂliminaire

=

= > $

reÂserver

deÂgager du contrat

-

se

?

$

8::

/

$ !

reÂservation

G

- /

/

>

G

!

7

8 H

-

/ ?

=8>

civ.

=A>

+

!

E

A8 8IDD

A8D G AI 8I9:

Les contrats speÂciaux Bull. civ. D. ibid. DefreÂnois

3

3 ( N

$ AC8%8H

? 3 $ '

HC; % ? * ( % $ < =E>

AD: G

AE G

8I99

8IDI HD8

$

8I9; 3 7 G 89

IH8

B G @

1 $

Droit de la promotion immobilieĂ re

A

! %

8;:

)

8I9: EAECE

8I9:

JCP

Bull.

8ID; ACCI

EC8 % ?

155

$ ' 47 7+ 34 ) 3+

=8>

meÂcanisme preÂparatoire

?

*

%

quelques ameÂnagements.

les deux parties sont libres de se deÂlier, moyennant

% $

+

!

!

&

&

- /

$

!

$

= >

*

$

'

/ -

- /

'

G

!

$ $

'

synallagmatisme

accord de principe unilateÂral

- / G = !

ad nutum

un

>

B. - La preÂcarite convenue. $

7

l'obligation potestative irreÂvocabiliteÂ

+

G

> + ! % % % =

8 % 7 ?

% 3

=8> , G

E

? E

DefreÂnois

D. Gaz. Pal. D. Somm.

AD 8IDH

8IDC A;D G

E 88 8I9D

8IDC ID

8I99

* E ! $ 8I9;> ?

infra

8:D

JCP

+ 5 U G

8IDC 8 CD

5

A9 8II:

8IDC 89E;:

3

*

3

! $

Bul. civ

9C

% =$ 8A

B

156

$+ ),4', +) 5 4 ', )

$ %

, K = > ! A; 8IH9 =

Renault

E8

>

> 8I9: =

8I9I 8I

ReÂgie

I

8I9C =

;

> ; 8I9I =

>

B

! 8I 8I9I

! ! 0

$

G

=

3

d'une

!

obligation de neÂgocier sur la dureÂe hebdomadaire du travail

>

%

$

%

! 0

3

>

> =

$

&

>

%

%

autorisation sous condition

si

pour eÂviter une nouvelle convocation des parties

=

!

&

=

%

7

=

>

preÂvue ou conditionnelle deÂjaà preÂpareÂe

%

structurelle

et

preÂcariteÂ

!

*

actes

7 =

>

%

confirmation

7

juridiques

! %

$

$

157

$ ' 47 7+ 34 ) 3+

% 3 + %

potestative

1

+

-

- /

d'obligation

/

!

- ( , / #

1

+

!

1

+

$

.

% 3 B

/ -

/ -

/ - $

unilateÂraux

=

> $

= > '

%

$

%

= >

A % ' $ $

-

/ =

>

/

-

G 7 %

3

!

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160

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ANNEXES ; 5+?4 8I9C

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ANNEXE III (SA Piranha-Junior Presse c/ SARL ReÂgie et deÂveloppement)

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162

L'AUTONOMIE DE LA LETTRE DE CONFORT

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Les lettres de patronage Le cautionnement commercial Rev. jur. com.

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Les contrats de la pratique bancaire suisse Banque Rev. trim. dr. com. Gaz: Pal. du creÂdit, Le cautionnement Formulaire d'actes bancaires, 8I9C I9HG 7 @

8I9D AEEG ? $

Droit civil, Les suĂƒreteĂ‚s, Droit

! 8I9D 7 HG 3 $ ' AE%A;

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$ '

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163

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jurisprudence,

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rappelant celles du cautionnement,

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4

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La doctrine francËaise,

1

$

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1

institution autonome.

conseÂquences

I. - Les solutions du droit positif : engagement juridique valant parfois cautionnement. $

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164

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A. - Engagement juridique et informel. !

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ÂŤengagements d'honneur -

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engagements

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B. - Confusion entre lettre de confort et lettre d'intention. ! ? H 8I99 2

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II. - L'autonomie de la lettre de confort. A. - Lettre de confort et cautionnement.

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Droit bancaire

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B. - Lettre de confort et lettre d'intention. $

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Le principe de sinceÂrite du bilan bancaire suisse, memorandum of intent <

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Les contrats de la pratique

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C. - La diversite des lettres de confort. $

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171

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COUR DE CASSATION (COM.) 8H

8I 8C 8II8

CONTRATS ET OBLIGATIONS. Lettre d'intention; 1. Obligation de faire, InexeĂ‚cution, Faute, Preuve, Engagement, Nature, Contenu, Recherche neĂ‚cessaire, SocieĂ‚teĂ‚ meĂ re, Filiale, Besoins financiers, Couverture; 2. Obligation de moyens, InexeĂ‚cution, Groupe de socieĂ‚teĂ‚s, SocieĂ‚teĂ‚ meĂ re, Filiale, Engagements, Garantie, Dettes, Paiement, Conditions. - SOCIEĂ‚TEĂ‚S COMMERCIALES. Groupe de socieĂ‚teĂ‚s, SocieĂ‚teĂ‚ meĂ re, Filiale, Engagements, Garantie, Lettre d'Intention, Obligation de moyens, InexeĂ‚cution, Dettes, Paiement. Celui qui reĂ‚clame la reĂ‚paration de l'inexeĂ‚cution d'une obligation de faire doit, pour prouver la faute du deĂ‚biteur, eĂ‚tablir la nature et le contenu de l'obligation aĂ laquelle il lui reproche d'avoir manqueĂ‚. Manque de base leĂ‚gale l'arreĂƒt qui retient une faute aĂ l'eĂ‚gard d'une socieĂ‚teĂ‚ meĂ re qui, dans une lettre d'intention, avait promis de ÂŤtout mettre en ĂşuvreÂť pour assurer la couverture des besoins financiers de sa filiale, sans rechercher en quoi consistait l'obligation de ÂŤtout mettre en ĂşuvreÂť et sans deĂ‚finir la faute imputeĂ‚e (1re espeĂ ce). Justifie leĂ‚galement sa deĂ‚cision la cour d'appel qui, pour condamner une socieĂ‚teĂ‚ au paiement du reliquat d'une dette de son ancienne filiale, ÂŤen deĂ‚confitureÂť, en vertu d'une lettre de confort adresseĂ‚e aĂ une banque par laquelle elle deĂ‚clarait, notamment, qu'elle veillerait ÂŤtreĂ s eĂ‚troitement aĂ ce que soit respecteĂ‚e la politique financieĂ re deĂ‚finie d'un commun accord et notamment aĂ ce que les engagements pris par la socieĂ‚teĂ‚ filiale en cette matieĂ re, vis-aĂ -vis de votre eĂ‚tablissement bancaire, soient tenusÂť, apreĂ s avoir releveĂ‚ que la socieĂ‚teĂ‚ meĂ re ne pouvait utilement invoquer l'exeĂ‚cution d'un engagement de caution, qui ne s'eĂ‚tait pas traduite par un apport de disponibiliteĂ‚s au profit de sa filiale, retient qu'ulteĂ‚rieurement cette socieĂ‚teĂ‚ a consideĂ‚rablement reĂ‚duit sa participation au capital de la socieĂ‚teĂ‚ filiale sans en avertir preĂ‚alablement la banque comme elle eĂ‚tait tenue de le =8>

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Lawyer,

8II8

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Enforceability of letters of intent under dutch

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173

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faire aux termes de la ÂŤlettre de confort Âť, que ce ÂŤ deĂ‚sengagement brutalÂť traduisait sa volonteĂ‚ de limiter au maximum pour elle-meĂƒme les conseĂ‚quences d'une gestion dont elle eĂ‚tait pourtant responsable en qualiteĂ‚ d'actionnaire unique, puis largement majoritaire de la socieĂ‚teĂ‚ filiale dont la situation eĂ‚tait aĂ cette date gravement compromise, et ajoute que cette violation intentionnelle de la convention la liant aĂ la banque prouve que la socieĂ‚teĂ‚ meĂ re, en empeĂƒchant celle-ci de prendre les mesures qu'elle aurait jugeĂ‚es opportunes aĂ la suite de la situation nouvelle ainsi creĂ‚eĂ‚e, avait conscience de n'avoir pas inteĂ‚gralement rempli son obligation de moyens, sans qu'elle puisse se preĂ‚valoir de l'impossibiliteĂ‚ de faire davantage en faveur de la banque (2e espeĂ ce). En l'eĂ‚tat d'une lettre adresseĂ‚e par une socieĂ‚teĂ‚ meĂ re aĂ la socieĂ‚teĂ‚ cocontractante de l'une de ses filiales dans laquelle elle preĂ‚cisait que la filiale ÂŤa et aura notre entier appui dans les engagements qu'elle a pris envers vous selon les termes de l'accord susmentionneĂ‚Âť et, suite aĂ la demande de services suppleĂ‚mentaires preĂ‚senteĂ‚e par la socieĂ‚teĂ‚ cocontractante, ÂŤnous vous confirmons. par la preĂ‚sente, l'auto risation de la socieĂ‚teĂ‚ filiale pour l'engagement de cette deĂ‚pense suppleĂ‚mentaire Âť, c'est aĂ bon droit qu'une cour d'appel, qui n'a fait qu'appliquer la loi du contrat apreĂ s avoir constateĂ‚ en outre que la socieĂ‚teĂ‚ meĂ re avait eĂ‚teĂ‚ eĂ‚troitement impliqueĂ‚e dans les neĂ‚gociations financieĂ res meneĂ‚es par sa filiale et que son directeur financier y avait personnellement participeĂ‚, deĂ‚cide que la socieĂ‚teĂ‚ meĂ re s'eĂ‚tait engageĂ‚e aĂ mettre en Ăşuvre tous les moyens pour que les obligations contracteĂ‚es par sa filiale aĂ l'eĂ‚gard de la socieĂ‚teĂ‚ creĂ‚ancieĂ re soient tenues et que, n'ayant pas satisfait aĂ cette obligation, elle devait eĂƒtre condamneĂ‚e aĂ verser aĂ cette socieĂ‚teĂ‚ l'inteĂ‚graliteĂ‚ de la creĂ‚ance de celle-ci (3e espeĂ ce). ReĂ‚p. civ. et Mise aĂ jour, V o Cautionnement, 3 7

88

1re EspeĂ ce: - (SteĂ‚ Jet services c/Caisse d'eĂ‚conomie du Sud-Est) - ArreĂƒt

LA COUR: Âą Sur le premier moyen, pris en sa quatrieĂ me branche: Âą Vu les art. 1134 et 1147 c. civ.; Âą Attendu que celui qui reĂ‚clame la reĂ‚paration de l'inexeĂ‚cution d'une obligation de faire doit, pour prouver la faute du deĂ‚biteur, eĂ‚tablir la nature et le contenu de l'obligation aĂ laquelle il lui reproche d'avoir manqueĂ‚; Attendu que, selon les eĂ‚nonciations de l'arreĂƒt attaqueĂ‚ (Lyon, 7 juill. 1988), la majoriteĂ‚ des parts de la SARL France nuit (FN), cliente de la Caisse d'eĂ‚conomie du Sud-Est (la Caisse), a eĂ‚teĂ‚ acquise par la SteĂ‚ Jet services (JS) dont elle est ainsi devenue la filiale; que des pourparlers se sont alors engageĂ‚s au sujet du financement de la SteĂ‚ FN par la Caisse et que le preĂ‚sident de la SteĂ‚ JS a eĂ‚crit, le 9 nov. 1984, aĂ la Caisse: ÂŤ... la SteĂ‚ JS assure la couverture des besoins financiers de notre nouvelle filiale FN, en tant que de besoin, aupreĂ s de la CaisseÂť ; que la Caisse a ensuite accordeĂ‚ les avances demandeĂ‚es par la SteĂ‚ FN, mais que celle-ci a eĂ‚teĂ‚ mise en liquidation des biens; que la Caisse a assigneĂ‚ la SteĂ‚ JS en paiement du montant des creĂ‚ances qu'elle avait aĂ l'eĂ‚gard de la SteĂ‚ FN; Âą Attendu que, pour deĂ‚cider qu'en n'assurant pas cette couverture, la SteĂ‚ JS avait commis une faute aĂ l'eĂ‚gard de la Caisse, la cour d'appel a retenu que, par lettre litigieuse du 9 nov. 1984, la SteĂ‚ JS promettait de ÂŤtout mettre en Ăşuvre pour assurer la couverture des besoins financiersÂť de la SteĂ‚ FN; Attendu qu'en statuant ainsi, sans rechercher en quoi consistait l'obligation de ÂŤtout mettre en ĂşuvreÂť, et, par laĂ meĂƒme, sans deĂ‚finir la faute imputeĂ‚e aĂ la SteĂ‚ JS, la cour d'appel n'a pas donneĂ‚ de base leĂ‚gale aĂ sa deĂ‚cision; Par ces motifs, [...] casse, [...] renvoie devant la Cour d'appel de ChambeĂ‚ry. COM. 15 janv. 1991. Âą MM. Defontaine, preĂ‚s. Âą Nicot, rap. Âą Curti, av. geĂ‚n. Âą Me Barbey et SCP BoreĂ‚ et Xavier, av. Âą Cassation de Lyon, 7 juill. 1988. 2e EspeĂ ce: - (Compagnie geĂ‚neĂ‚rale de travaux et d'installations eĂ‚lectriques c/ Banque atlantique de CoĂƒte-d'Ivoire) - ARREĂƒT

LA COUR: Âą Sur le moyen unique, pris en ses deux branches: Âą Attendu, selon l'arreĂƒt attaqueĂ‚ (Versailles, 9 feĂ‚vr. 1989) que le 8 sept. 1982 la SteĂ‚ compagnie geĂ‚neĂ‚rale de travaux et d'installations eĂ‚lectriques (SteĂ‚ GTIE), alors proprieĂ‚taire de la totaliteĂ‚ des parts repreĂ‚sentant le capital de la SteĂ‚ L'Ivoirienne eĂ‚lectrique (SteĂ‚ LIE), a adresseĂ‚ aĂ la Banque atlantique de CoĂƒte-d'Ivoire (la banque) une lettre par laquelle elle deĂ‚clarait, notamment, qu'elle veillerait ÂŤtreĂ s eĂ‚troitement aĂ ce que soit respecteĂ‚e la politique financieĂ re deĂ‚finie d'un commun accord et notamment aĂ ce que les engagements pris par l'Ivoirienne eĂ‚lectrique en cette matieĂ re vis-aĂ -vis de votre eĂ‚tablissement soient tenusÂť ; que se fondant sur les termes de cette lettre la banque a assigneĂ‚ la SteĂ‚ GTIE, qui avait ceĂ‚deĂ‚ l'essentiel de sa participation au capital de la SteĂ‚ LIE, en paiement du reliquat d'une dette de son ancienne filiale, ÂŤen deĂ‚confitureÂť; Âą Attendu que la SteĂ‚ GTIE fait grief aĂ l'arreĂƒt d'avoir accueilli cette demande alors, selon le pourvoi que, d'une part, la SteĂ‚ GTIE faisait valoir dans ses conclusions

B

174

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d'appel qu'elle eÂtait intervenue aÁ plusieurs reprises pour soutenir sa filiale; qu'ainsi en ne tenant compte, pour estimer insuffisante l'aide de la GTIE, que du seul paiement par cette dernieÁre d'une caution de 209 011 980 F CFA sans tenir compte des autres interventions de la socieÂte meÁre (abandon du compte courant, avoir de 1 700 000 F constitue au profit de LIE, preÃt de la meÃme somme aÁ la filiale et convention d'assistance signeÂe entre les deux socieÂteÂs) la cour d'appel n'a pas leÂgalement justifie sa deÂcision au regard de 1 art. 1142 c. civ. et n'a pas reÂpondu aux conclusions de la Ste GTIE, violant ainsi l'art. 455 NCPC; et alors que, d'autre part, l'obligation de moyens suppose pour son deÂbiteur l'obligation de mettre en úuvre les moyens raisonnables en son pouvoir; qu'ainsi, en ne faisant eÂtat que des besoins de la Ste LIE sans rechercher si la Ste GTIE, comme l'y invitaient ses conclusions d'appel, avait les moyens d'aller au-delaÁ des interventions effectives au profit de sa filiale et en refusant meÃme aÁ la socieÂte meÁre de se preÂvaloir de l'impossibilite de faire davantage en faveur de sa filiale, la cour d'appel n'a pas leÂgalement justifie sa deÂcision au regard de l'art. 1142 c. civ. ; Mais attendu qu'apreÁs avoir releve que la Ste GTIE ne pouvait utilement invoquer l'exeÂcution d'un engagement de caution, qui ne s'eÂtait pas traduite par un apport de disponibiliteÂs au profit de sa filiale, l'arreÃt retient que le 28 nov. 1985 cette socieÂte a consideÂrablement reÂduit sa participation au capital de la Ste LIE sans en avertir preÂalablement la banque comme elle eÂtait tenue de le faire aux termes de la «lettre de confort»; que ce «deÂsengagement brutal» traduisait sa volonte de limiter au maximum pour elle-meÃme les conseÂquences d'une gestion dont elle eÂtait pourtant responsable en qualite d'actionnaire unique, puis largement majoritaire de la Ste LIE dont la situation eÂtait aÁ cette date gravement compromise; que l'arreÃt ajoute que cette violation intentionnelle de la convention la liant aÁ la banque prouve que la Ste GTIE, en empeÃchant celle-ci de prendre les mesures qu'elle aurait jugeÂes opportunes aÁ la suite de la situation nouvelle ainsi creÂeÂe, avait conscience de n'avoir pas inteÂgralement rempli son obligation de moyens, sans qu'elle puisse se preÂvaloir de l'impossibilite de faire davantage en faveur de la banque; qu'ayant ainsi recherche si la Ste GTIE avait mis en úuvre les moyens en son pouvoir pour satisfaire aÁ l'engagement pris envers la banque et ayant consideÂre par des appreÂciations qui reÂpondent aux conclusions invoqueÂes, que tel n'avait pas eÂte le cas, la cour d'appel a leÂgalement justifie sa deÂcision; d'ouÁ il suit que le moyen n'est fonde en aucune de ses branches; Par ces motifs, rejette. COM. 19 mars 1991. - MM. Defontaine, preÂs. - Le Dauphin, rap. - Curti, av. geÂn. - SCP Lyon-Caen, Fabiani et Thiriez et Me Choucroy, av. - Rejet du pourvoi contre Versailles, 9 feÂvr. 1989. 3e EspeÁce: - (SNE Sitraco c/ Ste Curtainwalls unlimited Inc) - ARREÃT

LA COUR: ± Sur le moyen unique, pris en ses deux branches: ± Attendu qu'il reÂsulte des eÂnonciations de l'arreÃt attaque (Versailles, 15 juin 1989) que la Ste de droit ameÂricain Curtainwalls unlimited inc (la Ste Curtain-walls), creÂancieÁre d'une Ste Sitraco-Curtainwalls (la Ste Sitraco), filiale de la Ste SNE Sitraco, a assigne celle-ci en se preÂvalant d'une lettre du 26 aouÃt 1982, dans laquelle elle voulait voir un engagement de la SNE Sitraco de se substituer aÁ la Ste Sitraco, en cas de deÂfaillance de celle-ci; ± Attendu que la SNE Sitraco fait grief aÁ l'arreÃt d'avoir mis aÁ sa charge l'inteÂgralite de la dette de sa filiale aÁ l'eÂgard de la Ste Curtainwalls, alors, selon le pourvoi, d'une part, que dans sa lettre du 26 aouÃt 1982, la SNE Sitraco autorisait sa filiale aÁ conclure le marche avec la Ste Curtainwalls, et lui apportait son «appui dans les engagements qu'elle a pris» sans jamais deÂclarer se substituer aÁ sa filiale pour faire face aÁ ses obligations financieÁres vis-aÁ-vis de son cocontractant, ni s'engager aÁ satisfaire aÁ ces obligations au cas ouÁ le deÂbiteur n'y satisfait pas lui-meÃme; qu'en deÂclarant neÂanmoins que cette lettre devait emporter engagement de la SNE Sitraco de supporter les charges financieÁres incombant aÁ sa filiale, la cour d'appel a viole ensemble les art. 1101, 1134 et 2011 et s. c. civ. ; et alors, d'autre part, qu'en deÂduisant l'engagement de la SNE Sitraco du fait que la lettre du 26 aouÃt 1982 contient une «allusion» aux conditions financieÁres de l'accord intervenu entre la Ste Curtainwalls et la Ste Sitraco et du fait que la SNE Sitraco avait participe aux neÂgociations relatives. A cet accord, la cour d'appel ne caracteÂrise pas la volonte non eÂquivoque et eÂclaireÂe de la SNE Sitraco d'eÃtre tenue de la dette du deÂbiteur au cas ouÁ celui-ci n'y satisfait pas lui-meÃme, et prive sa deÂcision de base leÂgale au regard des art. 1134, 2011 et s. c. civ. ; Mais attendu que l'arreÃt a releve que la SNE Sitraco a adresse aÁ la Ste Curtainwalls une lettre dans laquelle elle preÂcisait que la Sitraco «a et aura notre entier appui dans les engagements qu'elle a pris envers vous selon les termes de l'accord susmentionne» et, suite aÁ la demande de services suppleÂmentaires preÂsenteÂe par la Ste Curtainwalls «Nous vous confirmons, par la preÂsente, l'autorisation de la Ste Sitraco pour l'engagement de cette deÂpense suppleÂmentaire »; qu'il a constate en outre que la SNE Sitraco avait eÂte eÂtroitement impliqueÂe dans les neÂgociations financieÁres meneÂes par sa filiale avec la Ste Curtainwalls et que son directeur financier y avait personnellement participeÂ; qu'en l'eÂtat de ces constatations et appreÂciations, la cour d'appel n'a fait qu'appliquer la loi du contrat en deÂcidant que la SNE Sitraco s'eÂtait engageÂe aÁ mettre en

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úuvre tous les moyens pour que les obligations contracteÂes par la filiale aÁ l'eÂgard de la Ste Curtainwalls soient tenues et que n'ayant pas satisfait aÁ cette obligation elle devait eÃtre condamneÂe aÁ verser aÁ cette socieÂte l'inteÂgralite de la creÂance de celle-ci; que le moyen n'est pas fondeÂ; Par ces motifs, rejette. COM. 16 juill. 1991. ± MM. BeÂzard, preÂs. et rap. ± Patin, av. geÂn. ± SCP CeÂlice et Blancpain, av. ± Rejet du pourvoi contre Versailles, 15 juin 1989 [12eÁme ch.].

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Une lettre d'intention peut, selon ses termes, constituer, la charge de celui qui l'a souscrite, un engagement contractuel de faire ou de ne pas faire, pouvant aller jusqu'aĂ l'obligation d'assurer un reĂ‚sultat, si meĂƒme elle ne constitue pas un cautionnement; La mesure exacte de l'engagement du souscripteur de la lettre d'intention reĂ‚sulte, dans chaque cas, de l'analyse des termes employeĂ‚s par celui-ci pour manifester sa volonteĂ‚ de s'engager aux coĂƒteĂ‚s de sa filiale d'une manieĂ re qui peut eĂƒtre plus ou moins contraignante; SpeĂ‚cialement, aux termes de la lettre litigieuse, la meĂ re s'engageait faire tout le neĂ‚cessaireÂť pour que sa sous-filiale soit en mesure de satisfaire ses obligations l'eĂ‚gard des organismes preĂƒteurs ; Cependant, elle ne prenait aucun engagement de reĂ‚aliser sa place son objet social, aussi bien sur le plan technique commercial qu'administratif, ni, ainsi que la cour l'a releĂ‚veĂ‚, de se substituer aĂ sa sous-filiale en cas de deĂ‚faillance de celle-ci ; Il en reĂ‚sulte que la socieĂ‚teĂ‚ meĂ re eĂ‚tait, selon les termes de la lettre d'intention, tenue d'une obligation de moyen et non d'une obligation de reĂ‚sultat. (Compagnie francĂ‹aise Chaufour Investissement c/CEPME et autre) - ARREĂƒT LA COUR (extraits)

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¹ moyen terme CCME / CEPME de 4 000 000 F sur 28 trimestres, ¹ moyen terme aval CCME de 4 000 000 F sur 28 trimestres, que vous consentez aà notre sous-filiale, la socieÂte Prisme (...). Nous vous confirmons, par la preÂsente, que nous ferons tout le neÂcessaire pour que cette sous-filiale dispose d'une treÂsorerie suffisante lui permettant de faire face aà ses obligations envers vous, reÂsultant des concours sus-indiqueÂs. =8>

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ConsideÂrant que les parties eÂtant opposeÂes quant aÁ la nature et aÁ la qualification juridique de l'engagement souscrit par CFCI, il appartient aÁ la cour conformeÂment aux dispositions de l'article 1156 du code civil, de rechercher leur commune intention; ± ConsideÂrant que les socieÂteÂs intimeÂes soutiennent que CFCI a souscrit un engagement de caution aÁ leur profit; ± Mais consideÂrant qu'il reÂsulte des eÂleÂments du dossier que CEPME et CCME ne peuvent seÂrieusement se meÂprendre sur la nature de l'engagement de CFCI, deÁs lors que la lettre du 29 mai 1990 a eÂte reÂdigeÂe, mot aÁ mot, suivant leur propre modeÁle faxe le 25 feÂvrier 1990 avec la mention manuscrite suivante: « modeÁle de la lettre d'intention que nous vous demandons, si vous eÃtes d'accord sur les termes (...)» ; que dans une lettre adresseÂe au CCME le 5 juin 1990; CFCI a fait reÂfeÂrence aÁ «l'engagement pris dans la lettre d'intention relative aux concours en objet», sans que la socieÂte destinataire n'ait eÂleve la moindre protestation aÁ l'eÂgard de la qualification donneÂe par CFCI aÁ ses engagements; que le proceÁs-verbal de la reÂunion du conseil d'administration de CFCI tenue le 18 juin 1990, communique aux organismes preÃteurs qui, dans le cadre de l'obtention des deux preÃts Prisme, avaient sollicite une deÂlibeÂration du conseil, mentionne expresseÂment l'autorisation donneÂe «aÁ la socieÂte CFCI d'adresser une lettre d'intention aux termes de laquelle elle s'engagerait aÁ faire le neÂcessaire pour que Prisme SA dispose d'une treÂsorerie suffisante pour lui permettre de faire face aÁ ses obligations envers CCME et CEPME dans le cadre des deux concours bancaires.»; qu'ainsi, dans la commune intention des parties, CFCI n'a pris aucun engagement de se substituer purement et simplement aÁ ceux de Prisme aÁ l'eÂgard des socieÂteÂs intimeÂes, pour le cas ouÁ celle-ci serait deÂfaillante; que CEPME et CCME ne sont pas fondeÂes aÁ soutenir que la lettre de CFCI du 29 mai 1990, met aÁ sa charge un engagement de caution; ConsideÂrant qu'une lettre d'intention peut, selon ses termes, constituer, aÁ la charge de celui qui l'a souscrite, un engagement contractuel de faire ou de ne pas faire, pouvant aller jusqu'aÁ l'obligation d'assurer un reÂsultat, si meÃme elle ne constitue pas un cautionnement; que la mesure exacte de l'engagement du souscripteur de la lettre d'intention reÂsulte, dans chaque cas, de l'analyse des termes employeÂs par celui-ci pour manifester sa volonte de s'engager aux coÃteÂs de sa filiale d'une manieÁre qui peut eÃtre plus ou moins contraignante; ConsideÂrant qu'aux termes de la lettre du 29 mai 1990, la socieÂte meÁre s'engageait aÁ «faire tout le neÂcessaire» pour que sa sous-filiale soit en mesure de satisfaire aÁ ses obligations aÁ l'eÂgard des organismes preÂteurs; que cependant elle ne prenait aucun engagement de reÂaliser aÁ sa place son objet social, aussi bien sur le plan technique et commercial qu'administratif, ni, ainsi que la cour l'a releveÂ, de se substituer aÁ sa sous-filiale en cas de deÂfaillance de celle-ci; qu'il en reÂsulte que CFCI eÂtait, selon les termes de la lettre d'intention du 29 mai 1990, tenue d'une obligation de moyen et non d'une obligation de reÂsultat; ConsideÂrant qu'il convient, deÁs lors, de rechercher si elle a effectue en faveur de sa sous-filiale « tout le neÂcessaire» pour constituer l'exeÂcution des engagements prix; qu'aÁ cet eÂgard CFCI justifie, sans eÃtre contredite pas les intimeÂes, qu'elle a soutenu Prisme, depuis sa prise de participation dans la socieÂte le 28 feÂvrier 1989 jusqu'au 4 deÂcembre 1991, date de l'ouverture de la proceÂdure collective, de la manieÁre suivante: souscription aÁ l'augmentation du capital social de Prisme, pour un montant de 3 709 500 F, apports en compte courant, pour un montant de 3 970 087 F, apports indirects en compte courant, pour un montant de 3 488000 F, caution au profit de la BTP, en garantie du remboursement d'un creÂdit de treÂsorerie aÁ court terme accorde aÁ Prisme, pour un montant de 2 500 000 F ; qu'il est ainsi eÂtabli que CFCI a respecte ses engagements; ConsideÂrant enfin qu'il n'est pas conteste que Prisme a fait face au reÁglement des eÂcheÂances des deux preÃts jusqu'aÁ sa mise en redressement judiciaire; qu'il convient en conseÂquence d'infirmer le jugement deÂfeÂre et de deÂbouter CCME et CEPME de leurs demandes; ConsideÂrant qu'il reÂsulte du sens de l'arreÃt que CCME et CEPME ne sont pas fondeÂes en leurs demandes de condamnation de CFCI aÁ des dommages et inteÂreÃts pour proceÂdure abusive; - ConsideÂrant que l'eÂquite ne commande pas de faire application des dispositions de l'article 700 du NCPC; Par ces motifs; infirme le jugement deÂfeÂreÂ; statuant aÁ nouveau: deÂboute les socieÂteÂs creÂdit d'eÂquipement des petites et moyennes entreprises et comptoir central de mateÂriel d'entreprise de leurs demandes... CA PARIS, 3e ch. A, 3 juin 1997 ± Mme BesancËon, preÂs. ± MM Perie, Carre-Pierrat, conseillers. Alexandre, av. geÂn. SCP Varin, Petit, SCP Gibou, Pignot, Grapotte, Benetreau, avoueÂs. ± Mes Reinhart, Kunlin, av. ± Infirmation de T. com. Paris, avr. 1994 [18e ch.]. &

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op. cit.

8C

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Il - Condition potestative et validite de la promesse de vente. 3

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Jurisclasseur, op. cit.,

A:

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7 3 98 8 E; G AH

89IC

7

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op. cit.

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8H 8ID;

6 7 G 3

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188

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A. - Condition purement potestative et droit potestatif du beÂneÂficiaire.

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libre

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Adde,

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ibid,

7 8IDE

EHD

=H>

; 8IDC

Bull. civ.

E9A

AC:G 7 8ID: B AA:> AIE

7 N

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@

ReÂp. civ. Juriscl. civ., op. cit.

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A

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Condition,

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7 8ID; C9H

EC

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E

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7

( 3 8I9: AIDE

9 8I9:

88D; &

Adde,

H8 G B

Bull. civ. Quot. jur, Bull, civ,

?

8I:

3

op. cit.

H

H 8IDA

G 4

Gaz. Pal. Droit civil

E;

8IDE A HEH =

8H;

op. cit.

G 7

ibid. Juriscl., op. cit.,

8IC9 8;H G J $ % G ,

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' 88CI

88D:

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J < %$

B

88HG 7 8I98 8 4 ;;8

89ID 8 DC

8ID8 CEA

88D8

;D

88D;

op. cit.,

8E

A

DH8

8H8

AC 8ID; ' G

B ;9

8IE

G

op. cil.

8H 8ID;

8:

8

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88

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8I98 9H8

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% 8E 8IDI

G AI9C

7

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IG 3

D

8IHE AA

Gaz, Pal,

Rev.. trim. dr. civ. Rev. trim. dr. civ.

8IH; 8 AC9G 7 8IH;

B

190

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B. - Condition potestative et sujeÂtion du promettant. ?

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Rev, trim. dr, civ.

J

8IC9 8;H

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$

promesse de preÂfeÂrence

7

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volonteÂ

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au cas ouĂ

> 7

G !

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%

B

192

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2

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COUR DE CASSATION = F > 8I9A 9

FONDS DE COMMERCE. Vente, Promesse, Contrepartie, Qualification, Condition potestative, Dissimulation, Location-geÂrance, Enregistrement, Droits de mutation.

B

Viole les articles 1589 et 1174 c. civ. le tribunal qui, pour valider un avis recouvrement eĂ‚mis par l'administration des impoĂƒts en vue du paiement des droits mutation aĂ titre oneĂ‚reux d'un fonds de commerce (nonobstant la qualification apparente de location-geĂ‚rance, donneĂ‚e aĂ la convention qui aurait dissimuleĂ‚ une vente, et d'une convention occulte preĂ‚cisant les droits et obligations des parties) retient qu'il s'agissait d'une promesse de vente valant vente, les parties eĂ‚tant d'accord sur la chose et sur le prix, et que les conditions incluses dans le second acte eĂ‚taient nulles comme purement potestatives, alors qu'elle n'a pas preĂ‚ciseĂ‚ si le beĂ‚neĂ‚ficiaire de la promesse avait, expresseĂ‚ment ou tacitement, accepteĂ‚ l'offre contenue dans l'acte occulte ou avait effectueĂ‚ une leveĂ‚e d'option purement potestative ReĂ‚p. civ. Condition, Promesse de vente,

$ <

J < %$

E:

E: =B B

7

! >

! '44+,

LA COUR; Âą Sur le moyen unique, pris en ses quatrieĂ me et cinquieĂ me branches: Âą Vu les art. 1589 et 1174 c. civ.; Âą Attendu, selon le jugement deĂ‚feĂ‚reĂ‚ (Trib. inst. Nevers, 2 avr. 1980) que par acte sous seing priveĂ‚ du 6 juill. 1972, soumis aĂ la formaliteĂ‚ de l'enregistrement au droit fixeĂ‚, M. Verneret a donneĂ‚ en locationgeĂ‚rance aĂ la Soc. Seragri un fonds de commerce, pour une peĂ‚riode de cinq anneĂ‚es renouvelable pour une dureĂ‚e eĂ‚gale, la redevance annuelle eĂ‚tant fixeĂ‚e aĂ 220 000 F pour les cinq premieĂ res anneĂ‚es et aĂ 200 000 F pour les cinq anneĂ‚es suivantes, les parties pouvant eĂ‚mettre des billets aĂ ordre en repreĂ‚sentation des sommes dues, que par une autre convention du meĂƒme jour, occulte, eĂ‚tait supprimeĂ‚e la faculteĂ‚ de reĂ‚siliation du contrat de location-geĂ‚rance aĂ l'expiration de la premieĂ re peĂ‚riode de cinq ans par M. Verneret, lequel, ÂŤstipulant quant aĂ luimeĂƒmeÂť, promettait en outre irreĂ‚vocablement de vendre aĂ la SocieĂ‚teĂ‚ Seragri, ou aĂ toute personne que celle-ci se substituerait, l'inteĂ‚graliteĂ‚ des eĂ‚leĂ‚ments du fonds de commerce deĂ‚jaĂ viseĂ‚s aĂ l'acte ostensible, la Soc. Seragri pouvant demander aĂ tout moment la reĂ‚alisation de la promesse de vente qu'elle acceptait sans s'engager aĂ acqueĂ‚rir, que l'acte occulte preĂ‚voyait eĂ‚galement un prix de vente dont le montant total eĂ‚tait eĂ‚gal aĂ celui des redevances de location-geĂ‚rance pendant dix anneĂ‚es, lesquelles viendraient, jusqu'aĂ concurrence de celles deĂ‚jaĂ verseĂ‚es, en diminution du prix lors de la reĂ‚alisation de la promesse de vente, que la convention occulte stipulait enfin, d'une part, que la Soc. Seragri au cas ouĂ elle ne leĂ verait pas la promesse avant l'expiration du contrat de location-geĂ‚rance s'engageait aĂ accepter une prorogation de celui-ci pour une dureĂ‚e de deux anneĂ‚es moyennant une redevance mensuelle de 100000 F et, d'autre part, que si M. Verneret se trouvait dans l'impossibiliteĂ‚ juridique de reĂ‚aliser la promesse de vente, la location-geĂ‚rance serait prorogeĂ‚e pour une nouvelle peĂ‚riode de douze anneĂ‚es, aĂ compter de l'expiration de celle de dix ans, la redevance annuelle eĂ‚tant alors fixeĂ‚e aĂ 20000 F, que l'administration des finances, estimant que les conventions en cause dissimulaient la vente de l'ensemble des eĂ‚leĂ‚ments constituant le fonds de commerce, sous l'apparence d'un contrat de location-geĂ‚rance, a eĂ‚mis un avis de mise en recouvrement en vue du paiement des droits de mutation aĂ titre oneĂ‚reux, majoreĂ‚s de 20%; Attendu que pour valider cet avis, le tribunal eĂ‚nonce, d'une part, que les parties eĂ‚tant d'accord sur la chose et sur le prix, deĂ s lors promesse de vente vaut vente, s'agissant d'une vente parfaite avec paiement aĂ terme du prix et non d'une pollicitation et, d'autre part, que la faculteĂ‚ que s'est reĂ‚serveĂ‚ la Soc. Seragri de ne pas acqueĂ‚rir le fonds selon son bon vouloir constitue une condition suspensive purement potestative et comme telle radicalement nulle; Âą Attendu qu'en statuant ainsi, sans rechercher, d'une part, si la Soc. Seragri avait accepteĂ‚ de facĂ‹on expresse ou tacite la promesse de vente unilateĂ‚rale contenue dans l'acte occulte ou avait effectueĂ‚ une leveĂ‚e d'option et, d'autre part, l'incidence de la condition qu'il deĂ‚clarait purement potestative sur la promesse de vente, le tribunal a violeĂ‚ les textes susviseĂ‚s; Par ces motifs, casse..., renvoie devant le tribunal de grande instance de Bourges. Du 8 feĂ‚vr. 1982. Âą Ch. corn. Âą MM. Sauvageot, pr. Âą Bouchery, rap. Âą Montanier, av. geĂ‚n. Âą Goutet et S.C.P. Lesourd et Baudin, av.

193

OPTION IMMOBILIEĂ RE ET PUBLICITEĂ‚ FONCIEĂ RE

O

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8

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$

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8IDI A:

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8E9A

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>

E

8I9: C8E

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8I9E

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avant sa violation,

O

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-

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6

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; 8ID8

inter partes

E 8I9E

Traite prat. de droit civil,

7 8ID8 EH9

HG 7

7 8I9; 8:

ED8

Contrats civils,

AD8 ADEG + 5 U

( 3 8IDA CI9E

$

B

194

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$

foncieĂ re

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7

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L'act torrens

ReÂp.

*

8ID;

PubliciteÂ

7 N

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0

8IA;G

8

obligatoire

cocontractant,

l'effet

+

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! ' ! %

7

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- / & E9 =$ 8IA;> &

$

! =? )

d'option. Contribution aà l'eÂtude du droit potestatif et de l'acte unilateÂral, suffire

$ @ 7 ( 8ICD>

!

.

$ .

%

%

Le droit

3 4

obligatoire.

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-

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vente

8IHH

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+

droit de preÂfeÂrence publieÂ

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-

AA 8ID;

7 8IDC AII ( %$ ' G ( 3

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7

ED

= ( 7

$@ 7(

!

publication

ECC

L'opposabiliteÂ.

d'une theÂorie

+

EIE >

reĂ‚paration en nature dommages-inteĂ‚reĂƒts (facere =

>

=8>

E8C

8I9;

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>

G

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un droit reÂel

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=A>

$

A9

A:

195

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ad validitatem.

*

> $ %

inter partes

-

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(dare). -

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!

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>

$

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preÂnotation

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8IHH> 7

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% 8IHH =? 7

* ED%A 7

DefreÂnois,

8IDH

!

E:IC:>

* CA9

8IDD AA

E

$

( 3 8I9:

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6

&

!

(facere

6>

&

8HH G )

op. cit.,

%

!

%

&

=8 <

Promesse de vente,

ReÂp,

EEG ' 3

ReÂp. civ. op. cit.

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89:> 2 *

G

- /

G

G

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8I9A 9

7 8I9E HD>

6

3

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' % ' $

ad validitatem.

!

B

196

$+ ),4', +) 5 4 ', )

COUR DE CASSATION =E

F ? >

E 8I9E

PUBLICITEÂ FONCIEà RE, Alsace-Lorraine, Livre foncier, Inscription, Promesse de vente, DeÂfaut de, Promettant, Obligation.

Le deÂfaut d'inscription d'une promesse de vente au livre foncier d'Alsace-Lorraine ne libeà re pas le promettant de son obligation envers le beÂneÂficiaire de la promesse ReÂp. civ. Alsace et Lorraine, Promesse de vente, C.

I9G

< =B

8HH

? >

! '44+,

LA COUR; Âą Sur le moyen unique: Âą Attendu selon l'arreĂƒt attaqueĂ‚ (Colmar, 7 mai 1982) qu'en sa qualiteĂ‚ de liquidateur de la SocieĂ‚teĂ‚ immobilieĂ re du Moulin Baldersheim, M. Jordan, le 24 sept. 1970, a consenti aĂ Mme Isner une promesse de vente d'une parcelle de terre qu'il s'engageait aĂ maintenir pendant douze mois; que le 10 sept. 1971, Mme Isner a accepteĂ‚ cette promesse et leveĂ‚ l'option; que M. Jordan a, par acte notarieĂ‚ des 26-27 oct. 1971, vendu la parcelle aĂ un tiers et a assigneĂ‚ Mme Isner en caduciteĂ‚ de la promesse; que cette demande ayant eĂ‚teĂ‚ rejeteĂ‚e par un arreĂƒt irreĂ‚vocable du 8 nov. 1978, Mme Isner a assigneĂ‚ M. Jordan, eĂ s-qualiteĂ‚s, en dommages-inteĂ‚reĂƒts; Âą Attendu que la SocieĂ‚teĂ‚ immobilieĂ re du Moulin Baldersheim fait grief aĂ l'arreĂƒt d'avoir deĂ‚clareĂ‚ cette demande bien fondeĂ‚e alors que, selon le moyen, ÂŤIl eĂ‚tait soutenu dans des conclusions demeureĂ‚es sans reĂ‚ponse, en violation de l'art. 455 Nouv. c. pr. civ., qu'en application de l'art. 38 f de la loi d'introduction du 1er juin 1924, les restrictions au droit de disposer deĂ‚coulant de tout acte, telles que les promesses de vente, doivent eĂƒtre inscrites au livre foncier, que les droits de la beĂ‚neĂ‚ficiaire de la promesse de vente du 24 sept. 1970 eussent eĂ‚teĂ‚ efficacement proteĂ‚geĂ‚s si elle avait fait inscrire celle-ci sur le livre foncier ainsi qu'elle en avait l'obligation, que le preĂ‚judice dont elle se plaint est donc duĂƒ aĂ son faitÂť ; Mais attendu que le deĂ‚faut d'inscription d'une promesse de vente au livre foncier ne libeĂ re pas le promettant de son obligation envers le beĂ‚neĂ‚ficiaire de la promesse; que, deĂ s lors, la cour d'appel n'avait pas aĂ reĂ‚pondre aĂ des conclusions deĂ‚pourvues de porteĂ‚e; d'ouĂ il suit que le moyen n'est pas fondeĂ‚; Par ces motifs, rejette. Du 3 nov. 1983. - 3e Ch. civ. Âą MM. LeĂ‚on, pr. Âą Cachelot, rap. Âą Rocca, av. geĂ‚n. Âą Ancel et Garaud, av.

197

CESSION ET SUBSTITUTION EN MATIEĂ RE DE PROMESSE DE VENTE O

!

$ * !

0

$

3

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back,

B

$

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lease-

1

%

>

!

89;:%'

- /

(Bull. civ.

! ; 8ID8

EHD

AH;G 7 8IDA B ECG

%

Gaz. Pal.

8ICE = 89;:%' D 8I

( 3 8ID8 88 8C9C8>

8ID8 A DI8G

>

/

- - ! 8ID8 / $

-

=

Le contrat de promesse unilateÂrale de vente,

%B 5 <

A8D>

! & & ! E 8ICI

(Bull. civ.

O

H;8

) E

=8>

9I 8 A::* 8E 89CI 9H E DI%9:

89DE 7 CI 8 AIHG ;

( @

=8>

AE;

= >

bail d'immeuble assorti d'une

899I 7

* , B A 899; 7 9H E DIG H

! H 899I

- /

$ @ 7 ( 8I9E

' >

7 8I9H

?

8ICE

promesse de vente de l'immeuble loueÂ

A

;:HG 7 8ID: 8H:

8D

8I9;

d'opter pour

7 D; 8 8A8 &

+

Contra,

, @

899E A9

7

'

- % / 8A 8I9;

B

198

$+ ),4', +) 5 4 ', )

! $

$

3

89;:%'

B

elle le devient

8:

89;:%'

se substitue, dans le deÂlai de dix jours, et en vertu d'une clause de la promesse, d'autres beÂneÂficiaires que lui. !

8ICE1

D 8I

B

$ - / ! 7

5 %

1

B

=8>

!

%

!

1 ! A 8ICI 8 & 2

8ID8

8D

8I9;

7

!

8ICI

;

+

- % !

trouveÂ

/ $

/

enregistreÂe la faculte de se substituer tout acqueÂreur de son choix par simple deÂclaration stipulation pour autrui les acqueÂreurs deÂsigneÂs.

/

-

/

/

-

'

!

! - / $

! ; 8ID8

enregistrement

ÂŤstipulation pour autruiÂť

8:

!

. H: ::: 5

7

G

faute d'avoir eÂte enregistreÂe,

$ !

=$ 8A 8I9;

!

;>

- A 8IHH/ & 7 -

)

E

; A9 E 8I9E

/ =$ 8A 8I9; =8>

B

ÂŤavant la signature de

8A 8I9;

7 8I9; ED8 &

8I>

%

/

EDG $ A88%A

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199

+BB ) +, B2<B, ,2, )

et substitution:

-

/ 7

!

explicitement

8D

8I9;

- /

= >

avant ce qui a eu pour effet de transformer la promesse unilateÂrale en promesse synallagmatique qui n'eÂtait plus soumise au texte 89;7%'

/ 7

!

* $

> '

>

B

! = > '

! > B

$

89;:%'

+

clause de substitution

!

! 0

du contrat

droit distinct

>

$

synallagmatique

=

= >

cette faculteÂ.

,

! * =

89;:%'>

reÂserveÂ

89; %'

$ 7

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l'acte unilateÂral,

>

$ @ 7 ( 8ICD>

! 0

8I9A 9

3 4

,

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-

=

3

=?

7 8I9E HD>

! 7

substituer cession. est deÂjaà conclu et ceÂdeÂ, en tant que tel.

!

Le droit d'option. Contribution l'eÂtude de droit potestatif et de

$

$

*

! $ %

B

200

$+ ),4', +) 5 4 ', )

- /

A &

= >

+

> =

2

B

7

courtage,

service

intermeÂdiaire,

mandataire,

0 S 1 B 1 2 * -

sans reÂserve ou modaliteÂ,

G

89;:%'

/

!

!

=

8H9I> 7

8:

3

faculteÂ

substitution

8IDI 4 EA:>

- /

Acheter ou non

EH

A9

7

$

$

?

&

Bull. civ. un doute sur l'irreÂvocabiliteÂ

=? AI 8IDI

aĂ la nature

"

*

G

second palier d'incertitude

!

acheter par qui et aĂ quel autre prix:

$ - /

G

l'eÂconomie du contrat

!

5

B

-

typologie juridique abstraite.

89;:%'

=-

/

-

G

!

/

7

/

=

8

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ÂŤacceptent

+

>

% $

puis

!

B

= 4 B

%B <

A8E>

Rev. trim. dr. civ.

!

8ID8 C8 G

+ %

201

+BB ) +, B2<B, ,2, )

1 $

6

3

COUR DE CASSATION =E

F ? >

8D

8I9;

VENTE, Promesse de vente, Promesse unilateÂrale, Clause de substitution, LeveÂe de l'option, Caracteà re anteÂrieur, Assimilation aà une cession (non).

L'exercice anteÂrieurement une leveÂe l'option la faculte de substitution que s'eÂtait reÂserve le beÂneÂficiaire initial d'une promesse de vente ne constitue pas une cession de la promesse et n'entre pas, deàs lors, dans le champ d'application de l'art. 1840A geÂn. imp. ReÂp. civ. Promesse vente,

$ <

98

A8:

=7 3 + B > ! '44+,

LA COUR; Âą Sur les deux moyens reĂ‚unis: Âą Attendu que Mme Plaideux, qui avait consenti une promesse unilateĂ‚rale de vente d'un terrain aĂ M. Bouquet, lequel s'eĂ‚tait, en vertu d'une clause de l'acte, substitueĂ‚ dans le beĂ‚neĂ‚fice de la promesse les eĂ‚poux Saul, fait grief aĂ l'arreĂƒt attaqueĂ‚ (Paris, 8 deĂ‚c. 1982) d'avoir deĂ‚cideĂ‚ la reĂ‚alisation de la vente au profit des eĂ‚poux Saul, alors, selon le moyen ÂŤque, d'une part, constitue neĂ‚cessairement une cession et promesse unilateĂ‚rale de vente soumise impeĂ‚rativement aux dispositions d'ordre public de l'art. 1840 A c. geĂ‚n. imp., l'utilisation par le beĂ‚neĂ‚ficiaire de la promesse de la faculteĂ‚ contractuelle de substitution d'un tiers beĂ‚neĂ‚ficiaire, qui n'est pas une stipulation pour autrui et est geĂ‚neĂ‚ratrice d'une cession de creĂ‚ance; que dans ces conditions il importait peu qu'il existaĂƒt un acte distinct de la lettre de substitution du 27 feĂ‚vr. 1980 et que son auteur n'ait pas lui-meĂƒme leveĂ‚ l'option; qu'en effet, il y avait eu cession de la promesse unilateĂ‚rale de vente du 19 janv. 1980 au sens du texte preĂ‚citeĂ‚ qui a eĂ‚teĂ‚ violeĂ‚ par l'arreĂƒt; alors, d'autre part, qu'il s'eĂ‚vince des constatations de l'arreĂƒt que la date d'enregistrement est posteĂ‚rieure aĂ dix jours apreĂ s que la promesse ait eĂ‚teĂ‚ accepteĂ‚e en tant que telle, que ladite promesse eĂ‚tait donc entacheĂ‚e d'une nulliteĂ‚ absolument d'ordre public en vertu de l'art.1840 A c. geĂ‚n imp. Âť Mais attendu, d'une part, qu'apreĂ s avoir retenu que M. Bouquet, beĂ‚neĂ‚ficiaire initial, n'avait jamais leveĂ‚ l'option mais s'eĂ‚tait borneĂ‚ aĂ faire connaĂľĂƒtre qu'il se substituait les eĂ‚poux Saul, l'arreĂƒt eĂ‚nonce aĂ bon droit que cette substitution, qui n'a pas le caracteĂ re d'une cession, n'entre pas dans le domaine d'application de l'art. 1840 A c. geĂ‚n. imp., que, d'autre part, l'arreĂƒt retient exactement que l'acceptation de la promesse par les eĂ‚poux Saul avant l'expiration du deĂ‚lai de dix jours eĂ‚dicteĂ‚ par l'art. 1840 A c. geĂ‚n. imp. a eu pour effet de transformer la promesse unilateĂ‚rale en promesse synallagmatique qui n'eĂ‚tait plus soumise au texte susviseĂ‚; d'ouĂ il suit que le moyen n'est pas fondeĂ‚; Par ces motifs, rejette. Du 17 avr. 1984, Âą 3e Ch. civ. Âą MM. LeĂ‚on, pro Âą Tarabeux, rap. Âą MarcellĂľĂƒ, av. geĂ‚n. Âą Choucroy et S.C.P. Lesourd et, Baudin, av.

B

202

OPTION ET SUBSTITUTION DANS LA PROMESSE UNILATEÂRALE DE CONTRAT O

B

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Bull. civ.

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Bull.civ. ReÂp. DefreÂnois Rev. dr. civ. Les contrats speÂciaux

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de la cession d'un

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I. - L'option de contrat et de substitution. $

l'intuitus personae

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ReÂp. civ.

7 N

Contrats et conventions,

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1. - L'option d'un contrat ÂŤouvertÂť. $

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Bull. civ.

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2. - L'option de substitution diffeĂ re de la stipulation pour autrui.

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204

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II. - Option et substitution. B 8ID8

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205

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Marche de capitaux. Options et nouveaux contrats terme,

$

7 N

8I98

8H >

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B

206

LA PROMESSE SYNALLAGMATIQUE DE CONTRAT VAUT CONTRAT O

B

89;:%' @

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$

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deÂfinitivement engageÂe aà acqueÂrir deà s

AE 8II8

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88E; =

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$

(contrat) vente vaut (contrat) vente d'un droit

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synallagmatique de

6

(sujeÂtion)

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que la promesse synallagmatique

&

! AE 8II8 $

de contrat veÂritable )

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aux modaliteÂs du contrat final

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promesse

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A. - Vraie et fausse promesse de contrat. $ 8H9I $

'

89;:%' @

8 & $ +

O

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E

AE 8II8

7 8IIA

;HD

Les contrats d'option. La formation du contrat final et les avant-contrats, Rev. ProcheOrient eÂtudes juridiques, ReÂp. Promesse de vente; RTD =8>

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8I;I 8

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207

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Bull. civ.

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8II8

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sans engagement, D. Chron. engage le promettant seul,

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caracteĂ re

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en vue du contrat final.

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deux contractants

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A

La promesse synallagmatique de vente

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Bull. civ.

8IDH

loc. cit.

Bull. civ

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B

208

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6

B. - Fausse promesse et vraies modaliteÂs du contrat. $

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Bull. civ

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Bull.

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8I9D

1987 .IR.122

7

G

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AD 8I9D

Bull. D. 1987.IR.238. Bull. RTD civ.

88 8I9C

op. cit.

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8II: ;CA

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7

8II8

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Bull. civ.

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209

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tantoĂƒt

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sanctionneÂe uniquement par des

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7

en nature.

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Bull. Droit civil, Les contrats

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210

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6

COUR DE CASSATION

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VENTES. Immeuble, Promesse de vente, Promesse synallagmatique, DeÂfinition, BeÂneÂficiaire, Engagement, Condition suspensive, Promettant, Obligations, ExeÂcution.

Ne constitue pas une promesse unilateĂ‚rale de vente soumise aux formaliteĂ‚s de l'art. 1840-A CGI mais une promesse synallagmatique la convention par laquelle le beĂ‚neĂ‚ficiaire s'engage deĂ‚finitivement aĂ acqueĂ‚rir deĂ s qu'auront eĂ‚teĂ‚ remplies, avant une certaine date, les obligations mises la charge du promettant, ce qui oĂƒte toute faculteĂ‚ d'option au beĂ‚neĂ‚ficiaire de la promesse. c/

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B

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LA COUR: Âą Sur le premier moyen du pourvoi principal: Âą Vu l'art. 1134 c. civ.; Âą Attendu, selon l'arreĂƒt attaqueĂ‚ (Paris, 7 oct. 1988), que la SteĂ‚ Cedag Global a promis, le 29 janv. 1986, de vendre aĂ la SteĂ‚ Weimeijer un ensemble de baĂƒtiments aĂ usage commercial et s'est engageĂ‚e aĂ produire, avant le 4 feĂ‚vr. 1986, certains documents et justificatifs; que l'acte authentique n'a pas eĂ‚teĂ‚ dresseĂ‚ aĂ la date preĂ‚vue dans la convention en deĂ‚pit d'une sommation faite par le vendeur et que la SteĂ‚ Weimeijer a assigneĂ‚ la SteĂ‚ Cedag Global en diminution du prix de vente au motif que n'avaient pas eĂ‚teĂ‚ fournis l'ensemble des documents exigeĂ‚s

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211

par la convention et, notamment, la justification de la possibilite d'exercer, dans les lieux, des commerces alimentaires; Attendu que pour deÂclarer nulle, faute d'enregistrement en violation des dispositions de l'art. 1840-A, la convention du 29 janv. 1986, l'arreÃt retient que celle-ci constitue une promesse unilateÂrale de vente; qu'en statuant ainsi, alors que la convention stipulait que la Ste Weimeijer s'eÂtait deÂfinitivement engageÂe aÁ acqueÂrir deÁs qu'auraient eÂte remplies, avant une certaine date, les obligations mises aÁ la charge du promettant, ce qui oÃtait toute faculte d'option au beÂneÂficiaire de la promesse et donnait aÁ celle-ci un caracteÁre synallagmatique, la cour d'appel a deÂnature les termes clairs et preÂcis de cette convention et viole le texte susviseÂ; Par ces motifs, [...], casse, [...] renvoie devant la Cour d'appel d'OrleÂans. CIV. 3e, 23 janv. 1991. ± MM. Senselme, preÂs. ± Douvreleur, rap. ± Sodini, av. geÂn. ± SCP CeÂlice et Blancpain et Me Henry, av. ± Cassation de Paris, 7 oct. 1988.

B

212

LA « REÂTRACTATION » D'UNE PROMESSE UNILATEÂRALE DE VENTE O

B

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213

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par la constatation de la vente

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promesse est un contrat irreÂvocable

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214

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8IID

215

CLAUSE DE SUBSTITUTION ET ÂŤ POSITION CONTRACTUELLE Âť O

L'ESSENTIEL La clause de substitution est treàs utile en pratique. Souvent eÂtudieÂe avec la promesse de vente, elle n'y est pourtant pas structurellement lieÂe. La stipulation d'une substitution conventionnelle ou leÂgale peut, comme un clone juridique, accompagner toutes les situations juridiques ouà l'intuitus personae n'est pas essentiel. La substitution geÂneà re, dans le domaine conventionnel, une cession de position contractuelle. Cette cession maintient les contractants de base et eÂlargit le contrat, en l'ouvrant, comme dans la clause compromissoire. VeÂritable option, l'exercice de la substitution n'est donc ni une cession de contrat, ni une repreÂsentation, ni une simple substitution de personne. La notion de position contractuelle est ainsi une position sans reÂgime propre ni distinct de la situation de base dont elle deÂpend intimement. $

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I - Clause de substitution et cession d'une «position contractuelle» 6

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A - La substitution et l'option sont indeÂpendantes du contrat de promesse

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loc. cit.

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3 4 8III

$

$@7(

8ICDG B ?

2 ' %

$

% )

(

'

221

$'2B+ 7+ B2<B, ,2, ) +, - 3 B , ) ),4' ,2+$$+ /

- / %

!

?

intuitus personae

G

@

7

% = > $

$

G

!

! %

. $

= >

B - Cession du contrat et cession de position contractuelle

= >

>

=37@

"

! #

=8>

$

!

B

=A>

l'intuitus personae

- /

!

0

%

1 $

%

%

=- /> * ! $

=8> 8II9

Contra H;

/ =A>

* ? <

;C

$

3 4

?

op.

loc cit.

3

9

-

B

222

$+ ),4', +) 5 4 ', )

$

$

G

= >

!

%

'

%

-

/ $

B

8 % 7

+

= !

$

>

B

$ %

B

!

dissensus,

>

=

mutuus

'

!

/ -

G

3

B

%

'

+

=

- % / $

>

7

223

$'2B+ 7+ B2<B, ,2, ) +, - 3 B , ) ),4' ,2+$$+ /

% B % +

,

!

$

= T

% %

$ = % A % 7

>

mutuus consensus:

= >

$

>

>

=

=

>

$

G

= $

> >

=

! $

G

II - Le reÂgime de la cession de la position contractuelle

!

4

3

-

/

=

>

! %

3 %

=8>

!

B

1

! 0

%

%

%

!

$

=8>

@ @

B

224

$+ ),4', +) 5 4 ', )

#

4

! 0

!

! G

A - Maintien du cocontractant de base $

B

*

3

%

% $

% % 0 ! ! 0

$

%

%

!

5 $

$

B

*

B

+

/ -

G

7

! $ 0

! G $ - / .

$

0 S

0 !

225

$'2B+ 7+ B2<B, ,2, ) +, - 3 B , ) ),4' ,2+$$+ /

G

!

7

! 8E 8III

= >

$

!

!

! 0

/ -

B '

-7 / -

!

/ ! $

3 %

1

%

%

$

% %

G

=

> - /

% = > '

- / %

%

B - L'extension du champ contractuel (substitution et clause compromissoire) - / $ .

=8>

= 8;;E ) 3 >

/

-

-

=8>

? <

@ =A>

$

,

8

4 8II;

8:9

I 8IIE

<

P G (7 8II;

/

4 8II: $

E8EG P3 8II; CI:

8IIC ?

HH8 G 5

=A>

@

;I8

HDG @ N 3 8II;

+ $ G 7 8IIE

8

3 E;G

4 AHHG J U

8IIH

* ? 8 CC:

A:::

! * -

9

B

226

$+ ),4', +) 5 4 ', )

8;;E ) 3 =-$

!

/>

% %

+ % = >

1 + %

1 + % 1 " - /

B

1 B

3

'

- /

+

- /

! 0

3

/ 3 -

8;;E

) 3

.

! = %

! >

- /

!

$

!

% %

! 0 !

$

Non bis in idem!

.

*

.

!

+

G

!

G

$

8IDI , A:

<

8ICC

I

/ 7

G

% %

227

$'2B+ 7+ B2<B, ,2, ) +, - 3 B , ) ),4' ,2+$$+ /

- /

G

3

%

5

- /

%

!

,

>

=

6

/ -

- /

+

G

l'intuitu personae

$ % % $ 0 !

) % -

/16

B

228

LA PROMESSE DE CONTRAT DANS L'ORDONNANCE DU 10 FEĂ‚VRIER 2016

O

B

G 8 $ * A:8C 3 = 88EH A> %

=

8A8:>

= 8A8> $

A>

B

* +PP

7 A:8C

6 $ '

;I; C:9

.

$ %

%

! G

- /

7

!

reÂtractation

deÂlai de reÂflexion

l'offre

- % 88AA

3

6

! - /

= 88AA>

contractuelle

= 888A%

contrat

non encore

/

*

sous peine de nulliteÂ

= 8A8C E>

G

!

qualite de partie au contrat

3

/ = 8A8C 8

>

la personne physique ou morale que deÂsignera une partie au contrat

< ! +

/

! = 8A8C%8

8A8C%E> $

c'est un bien

G

intuitus personae

'

6 7

*

?

1

=X8>

=XA> -

+

change pour que l'essentiel demeure

/

7

$

=-

Le gueÂpard

O

7 N

A:8C

)

A9

- 3 / $

/>

229

$' 34 +BB+ 7+ ),4',

§1- La sanction de la promesse de contrat 4 88A;

*

$

= 8H9I>

= 88A; 8 7

droit d'opter

beÂneÂficiaire

*

/

$

sont acquis

+

> B

/ 6 % / % -

-

contrat cadre

que le consentement du

-

/

= 8888>

*

terminologie

distinction de la sanction

$ 88A; A -

reÂvocation de la promesse reÂtractation

+

/

= ) )

* E

? 7 N 4

AC 8IIC

7 N

8IID

88D G G <

/ 3 > + -

formation du contrat promis

n'empeĂƒchera pas la

$

/ % %

%

!

=

contra

* E

I8%8:8II

/ 5'<4+% '@)') - %

! G

8IIE 8H

7 A:8H

9AC> " %

!

6 * "

*

avant

E 88A; 1 $

l'existence =

qui en connaissait la preuve

/

de la mauvaise foi

>

7 %

6

B 5

3

6

1

16 +

/ -

3

= 8AA8%8AAA> * -

-

2

!

l'exeĂ‚cution en nature de toutes les obligations creĂ‚ancier d'une obligation faire exeĂ‚cuter lui-meĂƒme l'obligation deĂ‚truire

eÂrigeÂe en principe

constatation

/

/

-

/

% / 88I9 = > ! *

prior tempore potior jure meĂƒme si son droit est posteĂ‚rieur

!

-

6

/ B

B

230

$+ ),4', +) 5 4 ', )

$

1>

6 =

$ .

= )

A:8A

;

-

A:8 G 5 %7

La potestativiteÂ. Notes de lecture La dureÂe des promesses de contrat /

4 7 * 47 A::;K8

! 8H> )

= E 6 $

7 %

88DA8>

B

AD A::9

:D%

§2- La sanction de la promesse de preĂ‚feĂ‚rence 2

%

+ % 1 * - / $

de contrat

G

$

peut ne pas aboutir

G = 88AE> 7

deÂcide de contracter

/

G

7

la sanction n'est pas la meĂƒme

$ -

de faire cesser l'incertitude

/

= 88AE

immeÂdiatement raisonnable

A E &

& 6 &

I > % /

6

'

-

=

AC

A::C

:E%8IEDC>

connaissait l'existence du pacte et l'intention du beÂneÂficiaire de s'en preÂvaloir

/

- / = 88AE

A>

subi

B

-

reÂparation du preÂjudice

/ ! $

6 + % 1 2 1

- / +

-

/

6

'

. !

% 5 % < 6

-

7

arbres ne montent jamais jusqu'au ciel

/ 1

231

LA NOTION D'«ENSEMBLE CONTRACTUEL»

O

$

-

/

! - G 0 -

contrats

=8>

=A>

/ $

/

$

« groupe de contrats »

$

3

O

=8>

?

=H>

in

A::E

/

5 %T ,4' )

=E> $ =;>

% %

=;>

% %

-

tiers »

/

groupe de

groupe de contrats

/

H:I

=- 0 ! 88

in concreto

-

Ibid

;:

!

<' ' F+%@ <+$ $ @ 7 (

HD

8IIC

$

EH9 G 4

@2+$52 %,F < +4@+

7 N

7

=H>

/ - $

5'7$'$$'F

%

=A>

/

/ >

in abstracto

7+ " =A::;> '

$ @ 7 (

G

!

/

-

=E>

!

groupe de contrats

-

responsabilite deÂlictuelle

5

!

-

/

dommage deÂlictuel contractuelle,

contrats

8A 8II8 ' 3

@ 8II8 A8D;E ' G ( 3

7 8II8 H;

?

4,7

8II;

ADH

( @ G

@ ? G

J

A::8

EA8

( %$

B

232

$+ ),4', +) 5 4 ', )

- / - /

+

!

/

-

!

-

- ! / / % 7

=8>

! ! ! 2

B

- / - / 3

contractuel Âť

a priori

$

/

%

ÂŤ ensemble

1

ÂŤensemble contractuel Âť

=A>

%

= > !

-

ensemble contractuel

1

!

6

B %

1

-

/

/ 1

1

A priori

-

indivisibles

/

/

'

/

!

groupeĂ‚s accessoires principaux un seul et meĂƒme acte,

! !

forme

ensemble c'est-aĂ -dire un seul et meĂƒme acte substantiel.

-

+

"

=X

8> #

=X A>

- /

- / - % /

§ 1- LA CONSEĂ‚CRATION DE L'ÂŤ ENSEMBLE CONTRACTUEL Âť 7

-

ensemble

/

='> =<> $

=8>

? ( 3' $$2BB+'2

=A>

7 N

A::E

? ( 24J

qualification

$ AE;C

A;89

7

/ - /

-

= AC;

8H 8C>

E; EH

4,7

8II;

AHH

/ -

233

$' ) , ) 7 -+)B+ <$+ ),4' ,2+$/

G

l'autonomie

A Âą La qualification de l'ÂŤ ensemble Âť contractuel ! *

-

-

-

/

!

88:E

$

!

appuyeÂe

promesse unilateÂrale

synallagmatique

>

unilateÂrale

nulliteÂ

!

!

>

=

=

! >

+

.

arreĂƒt du 28 mars 2003

=8>

deÂpendance

/

=

contrat de transaction

-

=A>

$

*

-

le lien de

!

>

ensemble d'obligations contractuelles reÂciproques

/

=E>

'

& &

transaction

89;: '

$

promesse de vente

=

!

transaction

2

= 89;: @ > =?

=;>

8E

=8>

<

D8

CHG 4,7

@ AACHI

( 3 8IIC =A>

A::E

? 8

A::E

! A9 A::E >

;IC

*

G < ( +B,4+

8DH G

J $ %$

8

8IID

7 8II9

EA

!

!

$ 'J)+B * - $

!

/ =E>

8A

H 8IIH <

8A G AA 8II8 =;>

4

AE 8II8

8DH 88I G 8H A::A < ? 8II8

<

EI

EDE

EDI

AA G 7 8IIA

;HD

)

B

234

$+ ),4', +) 5 4 ', )

G

! 7

13 novembre 2003

8

-

/

ÂŤ que chacun des contrats s'aveĂ‚rait irreĂ‚ductible aĂ l'autre par sa nature juridique, son objet et les reĂ‚muneĂ‚rations affeĂ‚rentes Âť, ÂŤ les gestionnaires du contrat d'administration et du mandat de vente soient les meĂƒmes personnes pour effet neĂ‚cessaire de les rendre indissociables Âť ÂŤ objectivement compleĂ‚mentaires Âť,

B

7

-

!

-

un ensemble contractuel indivisible

. -

/ G

meĂƒme opeĂ‚ration eĂ‚conomique

n'eÂtait pas entache d'une nullite absolu

8ID: "

%

/

/

A

*

ÂŤ Mais attendu sur la premieĂ re branche, qu'ayant releveĂ‚ que les socieĂ‚teĂ‚s contractantes avaient confieĂ‚ aĂ MM. X.... et Y... une mission complexe de commercialisation d'immeubles incluant, en premier lieu, la mise au point des projets pour tout ce qui restait aĂ construire, l'eĂ‚tablissement de documents techniques, l'eĂ‚tude des financements et montages financiers aĂ proposer aux acqueĂ‚reurs, l'assistance au notaire et au geĂ‚omeĂ tre pour la reĂ‚daction du reĂ glement de coproprieĂ‚teĂ‚ et la mise en place du syndic, celle du maĂľĂƒtre d'ouvrage pour l'eĂ‚tablissement de conventions avec les tiers et le suivi des affaires contentieuses, et, en second lieu, une participation aĂ la conception de la publiciteĂ‚ ainsi qu'une gestion administrative et comptable de la commercialisation, le tout, de manieĂ re concomitante avec la mission, cette fois, en preĂ‚liminaires de reĂ‚servation, de sorte que la mission confieĂ‚e par le mandat de vente supposait le parfait accomplissement de la mission deĂ‚finie par le contrat d'administration confieĂ‚e aux meĂƒmes personnes, la cour d'appel a pu deĂ‚duire de ces constatations, que ces conventions interdeĂ‚pendantes conclues en vue de la meĂƒme opeĂ‚ration eĂ‚conomique formaient un ensemble ÂŤ contractuel indivisible Âť. ÂŤ L'ensemble d'obligations contractuelles reĂ‚ciproques Âť

$

= > G ! 0

! $

l'indivisibiliteÂ

!

2 % ! - / & & = >

= >

!

1

-

d'ensemble d'obligations contractuelles reÂciproques

/

/

-

$

!

%

!

* !

235

$' ) , ) 7 -+)B+ <$+ ),4' ,2+$/

'

!

! *

=

>

!

= >

!

premium

*

$

ensemble

/

!

! - $ -

/

indivisible droit social connexiteÂ

&

-

d'ensemble contractuel unique

/ &

-

'

inter groupes

/

/

=E>

=A>

!

3

=;>

+

=H>

!

- /

$

l'ensemble ne sont pas neÂcessairement

clauses indivisibles

&

! &

=C>

+

/

!

+

!

!

identite de cause, au sens de but commun 

=9>

S

=D>

!

+

-

8AH:

+

-

!

le cadre geÂneÂral de leurs plusieurs  ensemble d'obligations reÂciproques de fournitures de

%

relations d'affaires conventions produits et de services Âť

=8>

/

/

contrats unis par une

! !

=8>

=A>

AD 8IIH

=E>

I 8IIH

8IIC EAA

ineÂdit ineÂdit

8I 8IIC

<

?

@ $ G

* IE%;CA:H

IA%A8A;E

8E:

88D G ( 3 8IIH

AED

% * E

8: 8IIA

ineÂdit

I:%A89EE

=;>

=H>

8IIE ? A

=C>

? )

=D>

,+44+

=9>

G 7 ( 3 4

Ibid

E 8II8

4

< < ?

7 N

?

EAC

98E

E9

7

$+"2+,,+ B $+4

$

7 N 3

A::A

I:

DD

B

236

$+ ),4', +) 5 4 ', )

89;:

%

+

de contrats

!

accessoires

*

groupe

-

!

un seul et meĂƒme contrat

/

@

AC A::E

&

&

6

B

extension naturelle

l'effet relatif des contrats

$

- 0 ! ! 3 /

.

qu'un seul et meĂƒme acte substantiel

1

&

! & .

%

a priori

- /

= >

7

=8>

$

B - ÂŤ ENSEMBLE Âť ET ÂŤ INDIVISIBILITEĂ‚ Âť

=A>

- /

!

l'obligation

/ $

! -

voisins

/

=

contrats

! 0

! 0

-

/

=A> 8IH:

que

=? )

( < 2$')@+4

2

=E>

<' ' F+

?

7 8II8

l'obligation contrats indivisibles

!

HD>

8

*

L L

?

=E>

G

!

- /

$

d'un seul et meĂƒme acte

> )

=8>

op. cit

C

4,7

237

$' ) , ) 7 -+)B+ <$+ ),4' ,2+$/

! %

des obligations

%

! 1 3 =

! - / > =8>

! 0

+

1 3 =A>

- /

1 +

1 1

groupe de contrats

-

- /

indivisibilite des contrats

/ -

/

- Y Z / ! %

- !

/ G

l'aneÂantissement en cascade des contrats de l'ensemble

-

=E>

/

! ,

$

-

Y

caduciteÂ

Z / $

=;>

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!

= >

=C>

=H>

!

actes juridiques

!

plus

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droit judiciaire,

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!

+

- /

!

!

$

$

- % /

Pour un euro de

%

*

!

=8> =A> =E>

contrats

<' ' F+

Ibid.

IC

=;> =H> =C>

Ibid Ibid

AE ED

:C

EDH:H

EHC

A * 3 ') +$

! 8I99 $

N

;

in fine

3 B $+4

A::E

88H

' 3 )B'47

ndivisibilite et ensembles contractuels : l'aneÂantissement en cascade des

B ' 4') % +PP A::A

cause des contrats

8AE

7 4

$

$ @ 7 (

8ICI

AIA

+

B

238

$+ ),4', +) 5 4 ', )

! 0

*

!

%

2

!

+

B

cause-but contrats complexes

!

/

/ =8>

G

=

le lien

7

% % G

G >

=A>

=E>

- / 0 ! $ &

0 ! &

3 -

/

-

/

- / =H>

=;>

- / 0 !

#

2

G

% %

=C>

notion de fait

-

+

 indivisibilite de fait 

!

!

/

+

!

!

! % 0 -

ensemble contractuel indivisible

A::E '

juridique

=8>

Ibid

%

! 8E /

!

E;9

reÂsiliation

%

=A> =E>

? 3 4+ @)+

Contra

$

op.

24J

=;>

B ' 4') % +PP

=H>

< ,+JBB+

=C>

' 4') % +PP

$

3

8IIE

loc. cit

EH9

( % 2BB+4 )

EDH

$ @ 7 (

8IDH

8EA

AD8

239

$' ) , ) 7 -+)B+ <$+ ),4' ,2+$/

7

6 $

!

2

+

§ 2 - L'« ENSEMBLE CONTRACTUEL », CONTRAT UNIQUE ?

$

$ %

!

- /

3

)

&

8E A::E &

veÂriteÂ

A9 A::E

$

'

$

liceÂiteÂ

*

=8>

conventionnelle tacite

3

/

=A>

« d'ensemble contractuel indivisible », ensemble

!

-

ensemble

!

=8> =A> ECH

$

? 8

! 1

juridiques lieÂs par une unite substantielle et intellectuelle opeÂration unique actes juridiques

2 /

/

-

!

7 - /

%

-

AI A::A

A::: 8H

7+$+<+ "2+G 4,7

<

( 3 A::: ADA A::: EAH

I

E8

actes

!

%

un contrat avec engagement

AEG )

7 A::E

AHI8

)B,'), )G 7 A:::

+B,4+ 5'@+B

B

B

240

$+ ),4', +) 5 4 ', )

non seulement un avant-contrat

='>

3

=<>

A ± UNE UNITEÂ SUBSTANTIELLE B

'

ensemble

-

/

7 =

B

G

il n'y a pas un seul et

! G %

G >

meÃme contrat neÂcessairement nomme ou innommeÂ

!

$

fonction

- /

! %

!

3

cadre contractuel

=8>

89;: '

!

=A>

= $

@

>

0 ! !

$

en

! 3

contrat-cadre connexiteÂ

! %

!

1- Ensemble contractuel et contrat-cadre $

contrat-cadre

!

$

%

2

=A>

?

?

*

AD

8IIH

=E>

$ %

*

(

@',B

$

%

<+F'4%, 2 F' B

8IIC

5

7

=8>

!

0 !

$ @ 7 (

en vue

* E

G ( 3 8II; %$

=E>

ED;;

E 8IIE

I 8I9A* 7 8I9E ;CC

< ? 8IIH AA;9

8;A G 7 8IIH B A8H

G 4

4,7

8

<

5 %

A9 G 7

' F G 4,7 8I9E EHD

=

! * 8A 8IIH * < ? > 7 8IIC EIH9

8E

? G 4,7 8IID 8E;

G H

8II; 4

' F G I 8IIH * 7 8IIC EAA 8IIC 8CE

8IIE IAD

G

$ G ( 3

AIE G 4

AD9 G ( 3

241

$' ) , ) 7 -+)B+ <$+ ),4' ,2+$/

$

%

G & & $

&

reĂ glement

contrat

%

6 &

!

=8>

avant-contrat

=A>

! &

& ! ! 4

$ %

%

$ - /

% G

2- Ensemble contractuel et connexite $

A::E

$

7

indivisible

/

7

&

!

&

8E

-

!

!

!

! $ !

+

en fonction

0 ! G 2 !

%

!

$

$

compensation

!

!

% $

=8>

8

8I9D B EHE =A>

8IID * 7 ' 8IID CEA

' F

? )

Contra

$

7 8II8

* A: 8I9D * < ?

AA G 7

!

HD

B

242

$+ ),4', +) 5 4 ', )

moment anteÂrieur

!

B

compensation

B

la connexite lui manquera =8>

$

B

=A>

ensemble contractuel

$

*

$

question de fait

G

! '

judiciaire

$

B

l'absence de connexiteÂ

- ! /

judiciaire

=E>

leÂgale

-

/

=H>

/

= 8AI8

=;>

-

>

- /

- / 7

> G

G

+

=

!

+

- /

=C>

&

%

=8>

=A>

-

9 A::E

B

:A%8EDAD

Legifrance

=

>

Life Company

=E>

/ *

A; A::E

:8%:E88C

* B E 8II; =;>

A; A::E

=H>

$

?

89A G 4,7

=C>

< ?

>

:A%8EDAD

9:

* 9 8I9A

<

!

99

! !

Legifrance Adde

?

9 A::E

=

?

8IIA 8:E

/

8I9: * 8A

< ?

DE G A9 8II8

<

( +B,4+

* - $

5 %T ,4' )

$ @ 7 (

A::E

5'7$'$$'F

243

$' ) , ) 7 -+)B+ <$+ ),4' ,2+$/

- /

+

=6>

!

7

G

$ !

G G

G

7

!

0 ! B

- /

'

!

- / / -

! 0

%

! $ =E>

=8>

=A>

B ± UNE DIVERSITEÂ HARMONISEÂE $

G

instrumentum

# 7

- /

2 %

ad hoc

$

" 1 #

$

!

instrumentum

+

2

% $

!

=8> =A>

? , $'J

Contra

* ( 24J

=E>

,

7 N A::E

$'J

A;D8

* 8

A9 A::A

0 ! 4

7 A::A

op.

B

3 AD;;

loc. cit

= >

3

A::E

(

+ %'F7'<

$

B

244

$+ ),4', +) 5 4 ', )

=8>

!

! 3 %

3 !

- /

$

B

-

=A>

$

/

aucune concomitance

- /

3

! $

!

/ -

=;>

2

#

=E>

- / =H>

/ -

/ -

! 0

-

/

- % /

%

- /

! %

$

- / & &

aà l'esprit en fonction duquel l' ensemble  a eÂte concËu

$

=8>

? )'(('4

=A>

+

8II9 8:::D

- /

E 8IID

7 8II9 8E8

7'? @) ) G ( 3 K+

3 'B,4' G 3 '

8II9 C

8II9

7 N AD:

A:::

CEH

F 2?+$ G ( 3

'$? =

> =E>

=;>

AI 8II8

< ?

*

3

@'?'$7' =H>

8IIE A

< ?

E9

;9 G 4,7 8II8 HE8

A8

8ID:

( 3

+B,4+G

8ID8 8C9ED

A

245

LA CONSEÂCRATION DE L'«ENSEMBLE CONTRACTUEL»

O

7

8

!

! ! *

l'ensemble contractuel

*

$

$

ensemble contractuel

/

G

3

ensemble contractuel

-

/

8%

transaction

!

$

unilateÂrale

nulliteÂ

>

!

!

=

! >

89;: '

+

appuyeÂe

promesse unilateÂrale

=

synallagmatique

>

transaction

promesse de vente

$

=

arreÃt du 28 mars 2003

=8>

=A>

$

*

le lien de deÂpendance

/

= ! >

O

)

=8>

<

8 D8

8E A::E

CHG 4,7

@ AACHI

( 3 8IIC =A>

? 8

A::E

;IC

7 A::;

CHD

G < ( +B,4+

8DH G

J $ %$

8

8IID

7 8II9

EA

!

!

$ 'J)+B * - $

!

/

B

246

$+ ),4', +) 5 4 ', )

ensemble d'obligations contractuelles reÂciproques transaction

-

/

=8>

'

contrat de

2

$ *

B

-

/

-

! 7

88:E

!

8

!

13 novembre 2003

-

/

-

ÂŤ que chacun des contrats s'aveĂ‚rait irreĂ‚ductible aĂ l'autre par sa nature juridique, son objet et les reĂ‚muneĂ‚rations affeĂ‚rentes Âť, ÂŤ les gestionnaires du contrat d'administration et du mandat de vente soient les meĂƒmes personnes pour effet neĂ‚cessaire de les rendre indissociables Âť ÂŤ objectivement compleĂ‚mentaires Âť,

7

-

!

-

un ensemble contractuel indivisible

. -

/ G

meĂƒme opeĂ‚ration eĂ‚conomique

n'eÂtait pas entache d'une nullite absolu

8ID: "

/

%

/

A

*

ÂŤ Mais attendu sur la premieĂ re branche, qu'ayant releveĂ‚ que les socieĂ‚teĂ‚s contractantes avaient confieĂ‚ aĂ MM. X.... et Y... une mission complexe de commercialisation d'immeubles incluant, en premier lieu, la mise au point des projets pour tout ce qui restait aĂ construire, l'eĂ‚tablissement de documents techniques, l'eĂ‚tude des financements et montages financiers aĂ proposer aux acqueĂ‚reurs, l'assistance au notaire et au geĂ‚omeĂ tre pour la reĂ‚daction du reĂ glement de coproprieĂ‚teĂ‚ et la mise en place du syndic, celle du maĂľĂƒtre d'ouvrage pour l'eĂ‚tablissement de conventions avec les tiers et le suivi des affaires contentieuses, et, en second lieu, une participation aĂ la conception de la publiciteĂ‚ ainsi qu'une gestion administrative et comptable de la commercialisation, le tout, de manieĂ re concomitante avec la mission, cette fois, en preĂ‚liminaires de reĂ‚servation, de sorte que la mission confieĂ‚e par le mandat de vente supposait le parfait accomplissement de la mission deĂ‚finie par le contrat d'administration confieĂ‚e aux meĂƒmes personnes, la cour d'appel a pu deĂ‚duire de ces constatations, que ces conventions interdeĂ‚pendantes conclues en vue de la meĂƒme opeĂ‚ration eĂ‚conomique formaient un ensemble ÂŤ contractuel indivisible Âť. ÂŤ L'ensemble d'obligations contractuelles reĂ‚ciproques Âť $

=8>

8A

H 8IIH <

8A G AA 8II8

4

8DH 88I G 8H A::A < ? 8II8

EDE

EDI

247

$' )B+ 4', ) 7+ $ -+)B+ <$+ ),4' ,2+$/

= > G ! 0

= 89;: @ > =?

=8>

8E

A::E

! A9 A::E >

G

*

! & & ! A% %

8E A::E

=- + 2 -

ensemble

indivisible ensemble contractuel

/>

-

/

- /

% ! /

3

! 1

! - / % 1 $ ' %

> -

=

! '

ensemble contractuel

/

/

=E>

=A>

$

- /

3

=8>

=A>

? 3 ') +$

quinze ans apreĂ s =E>

A::;

<

EI

AA G 7 8IIA

;HD

)

Les arreĂƒts de 1988 sur l'action en responsabiliteĂ‚ contractuelle dans le groupe de con

+ ' 3 )B'47

La notion d'ensemble contractuel

? L

7+ "

AE 8II8

L

A::E

;

0 !

'

B

248

L'ÂŤENSEMBLE CONTRACTUELÂť SUR SA LANCEĂ‚E...

O

B

- / $

3

rapprocher

/

%

/ 2

-

aĂ quelques jours d'intervalle

= A 8ID:

> 3

=

>

7

!

pacte d'associeÂs auquel la beÂneÂficiaire d'un engagement pris par ses enfants donation-partage l'ayant suivi ensemble contractuel

2

!

0

! / = >

-

/

/* -

la jouissance d'une proprieÂteÂ... jusqu'aà la fin de ses jours ,  en contrepartie de la donation-partage

*

-

/

caduc

= %

>

=8>

0 ! $

%

7

=A>

8C A::;

8E

A::E

*

-

interdeĂ‚pendantes conclues en vue de la meĂƒme opeĂ‚ration eĂ‚conomique un ensemble contractuel indivisible

/ -

=E>

-

/

/ B

F

'

comme pour les comptes courants

2

O

A::;

4 7 N

' A::H

=8>

D A::;

=A>

8

=E>

7 A::;

H:I

8

( CHD

,

:A%8I H:9

:A%88 8E9

)

Adde

$

' 7

249

$ -+)B+ <$+ ),4' ,2+$/ B24 B' $') ++

$

2 - /

!

l'ouverture du compte 2

/

=8>

aĂ l'ensemble des inteĂ‚reĂƒts contractuels depuis

=

>

=

>

$ $

$

G

=8>

8

89 A::H

:A%A8 :89

B

250

TRANSACTION ET ENSEMBLE CONTRACTUEL

B

O

' A; A::C $ !

=8>

.

+ = E AC A::E

=A>

>

! 0 !

!

89;: ' A:HA = >

A:;;

! G ! - / = ' $ 8E A::;> 3

!

7

! %

"

2

+

89;:

'

des eÂleÂments d'une transaction

unilateÂrale,

! 0

! G

! %

!

> =

>

=

%

!

% ! $

*

l'un

! AC

A::E '

8E

O

< 5

7 A::C

=A>

<

A::C

4 CDD

!

8EIC -$ /

8 @

D8G 7 A::E

( A8ID

3 $ U G 4,7 A::E

G 8 8E A::E A

88:H

4 7 N

=8>

A::;

7 A::;

( CHD

;IC

(

8 ) G 7 A::H

,

251

,4')B' , ) +, +)B+ <$+ ),4' ,2+$

$ '

-

* -

/

89;: '

!

/

$

Pour les contrats de promesse,

=8>

Il faut d'abord. qualifier.

inpeÂratifs fiscaux

!

%

+

$

=

G

!

/

!

- /

G

>

- /*

= >

!

$

=-

8H9I >

'

$

-

/

/ - / -

-

G / $ %

6 $ !

G

*

=E>

=A>

'

=8>

? * <

=A>

? 8 )

=E>

A::C 8;

7 N 4

?

$

:;%88 99D

$

3

Promesse de vente.

7

A::;

H:I

B

252

$+ ),4', +) 5 4 ', )

!

6 $

$ - /

B

=E>

;

A::C

*

%

/

- =H>

=A>

=8>

=;>

= 8 2

> - /

! -

/

%

'

-$ /

=8>

?

8

8E

A::E

=

-

/>

=A>

? 8

=E>

D A::;

=;>

AD 8IIH

=H>

7 A::C

4 889C

G 8C A::;

8E A::E

> :A%8I H:9 =? ,

IA%A8 A;E

:A%88 8E9

LE MANDAT C

254

MANDAT POST MORTEM ET LIBEÂRALITEÂS PAR DONS MANUELS ET COMPTES BANCAIRES =4

O

« acte neutre />

INTRODUCTION $ .

C

2

mortem

=8>

&

post mortem. pactes post&

3

*

post mortem

/ -

=E>

$

post-mortem

2 - / 2

1

. 1 ?

=A>

!

B

ad nutum

%

"

post mortem

=;>

! 0

O

3

=8> 7 N

in

<

3 4

* ( %3 7

7

?

G )

8IDI

3

7 B 8I9:

ADC G ( %3 '

7 N

8I9H

E9A G ?

«post-mortem»

;II

@ N 3

7

) > ( 3 =

HEE G ( 7

8ID9

7 B 8I9:

A;D G 5 < =A>

? )

$

9D

( 3

8CH G ? %? %

=E>

? B U

F %R

+

=

>* 3 4

,

T

A

EA

8I9A

= 8H: %

@

)

8E

8IDI

$

4

AE:

post mortem

8;I;

+

$ @ 7 (

ADG +

* 8

>

=

8IHE

8ICE

J $

$

$

G

$

4 4

' 3

G $ $

8;I>

A::E

88AA =;>

?

infra.

+ B

-

/

* -

= EH B >

255

')7',

post mortem

*

!

post mortem

!

=8>

3

pour

*

=E>

=A>

G

!

=;>

!

! $ = A::E

A::; A::D>

l'intuitus personae post mortem

T T

l'exeÂcution de l'obligation post mortem

verbales,

.

!

post mortem

A

ad nutum,

$

post mortem

%

! - / 7

5 $

=A>

B U

op.

8ICD 8A

loc. cit.

7 8IC9

=9>

1

mandat post mortem,

/

7 89C:

op. cit.,

ACI G 4 E:

89CD 8

;;9

B 89C:

( 3 7

=;>

4 AA 89C9

=H>

? F ' 4 $

88 G 4

7 89C9

8

4 ' 8I9H

8

8

9H

B 89CD

8

EAIG '

8C 89HA

A

7 89H;

A

DA8

89IA

8C9 8AA

8IHH

=D>

A>

=E>

=C>

A9

=6>

*

,

G $ @

989

3 .

AHHG 4 AA 89C:

/ 7

$

=8>

AEAG 3

-

E ?

3

$

-

$

. =D>

post mortem

!

ouĂ

,

$

=H>

=C>

7 89I;

E

post mortem

A

8E;

*

L'intuitus personae op. cit.,

G $ 3

3 A

8ID;

! E: =-$

/> =9>

& 2

. - /

&

!

>

=

$

post mortem

!

0

C

256

$+ ')7',

=8>

possibilite d'unifier le reÂgime

=A>

! G

-

/

=

/

&

post mortem

=D>

&

! % !

>

=E>

=;>

!

B

' -

=H>

! ,

=C>

le deÂceàs n'emporte pas neÂcessairement reÂvocation

*

=9>

! 7

C

titre gratuit.

* 3

89DI 8:

7

=E>

? @ $

=;>

A9 89EI

7 3 89EI

=H>

8E 8ICI

<

=C>

4

89E; E8

7 3 89DI

B 89EH

7 3 89C8

8D G 4 A: 89DC

8

7 3 89IC

8

post mortem

AI9

infra).

8

( 3 =) >

D; G AA 89;9

8D

8 ;D

7 3 89;9

8A G AI

8IC9

8ID9

8

I; =?

<

-$

8

7 3 89D9

8

EDCG

9D

infra). I9

AA

8A%;

/ G

E: 89IE

7 3 89I;

89C: 8I A

8H G 4

A9;

J $ ? 5 ,

7

989 A>

8

8: 8I:H 7 3 8I:H

E8H =?

$

89I; 8H

A

actes

=88>

=A>

=8>

=D>

!

3

post mortem

!

$

post mortem

6

n'est plus reÂvocable

=8:>

;

=I>

7 N 3

$ $

8I9E

;8H

-

/ - /

=9>

4 AA 89C:

7 3 89C:

8

;;9 G 3

8ICD 8A

7 8IC9

ACI $

! G =I>

* ' $ 3

op.

lac. cit.

=88> $ 3

7 3 89H;

AAH

.

=8:>4 AA 89C:

8C 89HA

2

op. cit.,

;D

257

')7',

matieà re de libeÂraliteÂ,

=

post mortem

*

'

post mortem

=8>

! 0

des actes titre oneÂreux,

3

mortem

>

! - /

0

post

.

- /

& ' %

post mortem,

& H ' &

post mortem,

B

!

$ %

+

C +

mortem

post mortem

don manuel,

les actes aĂ titre gratuit?

=8>

.

"

6

"

post-

*

bancaires,

!

G

les comptes

!

> =

! %

3

0 ! $

&

&

*

A9 89EI =7 3 8IEI

8

D;> 7

2

=

-

! H ! / >

* -'

G

/ 3 -

/ * 7 3 89;9

8

I;

AA 89;9

C

258

$+ ')7',

post mortem

=

! > 0

-

/

- /

PremieĂ re partie: mandat post mortem et dons manuels D +

%

* $

trustee

post modem

trust tenancy with the right of survivorship.

trust bancaire, toten, trust ou joint

!

'

.

trust

C

/

=8>

-

-

/

3

post mortem,

=A>

!

.

professio juris

%

post mortem,

.

(

-

.

/

9

B

post mortem,

2

de la donation aà cause de mort tradition irreÂvocable avant le deÂceàs en matieà re de don manuel, post mortem

*

!

/ -

!

la reÂvocabilite de la

$ .

=-

/>

3

=

post mortem)

=8> 8ID:

?

=E>

@ 7 N

=A>

+ 7 N H8I

@ 7 N

=E>

% %

7

7 NG <

?

op. cit.

* ' % %3

? E: 89HD

!

4 8ID8

op. cit.,

8

7 89HD 8 E:9 G 8

,

AA G 4

G 4 8I9E

I 8I9A C 89CE

8ID;

EA;G 3

8:

A9A

4

8I9E

A9A

J $ 7 89CE 8 A9C G 5 ,

4 * -3

irreÂvocables

/

!

irreÂvocable du vivant du donateur:

;;8

$

donation aĂ cause de mort

B % $

8I9E

;8C>

% =7

259

')7',

droit ne deÂjaà et actuellement

post mortem

!

=8>

7

post-mortem

=A>

B

=

=

>

post mortem

post mortem

post mortem),

= 9IE

'

> $

*

distribuer secreĂ tement,

9IE

post mortem

=E>

! 7

!

! / = 8IEI -

/ >G -

=;>

- / 2

& DIA 9:8

=H>

&

& 88:: $

post mortem

!

1 + %

=8>

'

ad nutum

=4

89H; C

7 3 8IH; 8 ;88>

= 9 899C 7 3 899D 8 ;9D> 3 ' 4 -

/

!

+

=A>

7

3

&

&

/ = > 2 -

trust,

post-mortem,

& &

=E>

89DI 4 8:

=;>

4 8C

8I:A

7 3 89DI

8

7 3 8I:A

8

AI9 AAA

$ 8IEI ,

5

=H>

4

8; 8I::

G T ?

H8H

* 4 D 8I;E

8

8: 8IHE

$ ,

7 8IH;

op. cit.,

B ;:

7 ' 8I;E

( ;I G

C

260

$+ ')7',

! * 7

G

'

§ 1. Le mandataire post mortem repreĂ‚sente le disposant I -+

/ $

'

post mortem

!

=8>

+

! = >

=A>

post mortem

=

!

>

A. La nullite du don manuel post mortem

C

8: $

post-mortem,

)

%

voulu

post-mortem

post-mortem

2

/

=E>

9IE

=;>

reÂvocabiliteÂ

$

3 %

-

! 0

mortem

*

& &

7

$

remise

-

don manuel post mortem

/ -

tradition post

/ 1

B. Le mandat post-mortem, instrument

la tradition

$ $ !

Le don manuel d'un objet mateÂriel.

>

88 $

=8>

?

- / * 7 =A> !

op.

- /

post mortem

! $

$

E98G 8

E: 8IC9

7 3 8I::

8

7 8ICI

8IC; 8EI G ;

EH9 G 88 8IC:

<

CC

?

88;; 8

7 8I;D

G 8

AD 8I98

$

op. cit.,

;I;

?

9 8ID9

88 8ICH G ( 3 8ICC

7 8I9A

;CE G 5

<

I9

8;;9: G AE 8I9:

4 AEDG G 8E 8ICI

<

8D

;D

4 8; 8I::

* 4 AE 8I;D

D:A

,

=;>

7 8IC:

*

=E>

mortem

8E

9: G 7

7 8I9:

4 A;D

post

8ID9

G

8A G * ,

261

')7',

contrat deÂjaà reÂaliseÂ

/

=A>

=8>

deÂpouillement

la remise

-

7

=E>

7

T T

$

donateur avant son deÂceà s

! 0

-

=;>

reÂel et immeÂdiat du

!

/G -

de cujus,

%

/

=H>

0 !

!

=C>

B

remise.

3

=

!

1

% 1 3

>

exeÂcuter, deÂjaà conclu et exigible aussi deàs le vivant post mortem, !

disqualifier

%

post mortem

!

=D>

3

mortis causa

9IE . 1 5 %

$ &

-

=8>

#

!

1

% % 1 &

vivant du

G

9IE * 3 8ICA

8

7 8ICA

C8D

=E>

898H 8A

%G $ =;>

8

=A>

= >

=H>

?

89EH ( @ ? AH

?

<

AE 8I9: ( @

;E

8C;9 % 8 G @

8CE8 G 4 A

898E

A; 89E;

ibid.,

? ( @

8C;I %

8CEE

* 8

E: 8ICD

AI

8

8IC; ;

I 8ICA> G $

7 8IC; B

899; A8

op. cit.

7

C

7 3 899H

A

! IE = AA8 - $

!

.

AE 8I9: =C> =D>

/ * <

' 4 89DD%89D9 3

8

8I9: T

C

8ICA

AI 7

8ID9

X CHI G 4 <

;9A

8

8E 8ICI

88;;

?

<

EE:D

Contra:

8ICI

3

8A G

8

,

C

262

$+ ')7',

donateur.

0 !

+

/

=A>

B

/

=8>

-

0 !

= >

post mortem

! ! > =

& & = 1> =

=E>

=;>

! +

=C>

/1

C

/

=D>

=

valideÂe

-'

/ 0 S

-

/

-

+

=9>

!

/

=I>

-

ante mortem,

-

8A

6

+

=H>

1>

! '

= 0 ! > >

% !

% 1

!

5 %

B

post mortem,

%

1

5

'

l'intention reÂvocabilite ¹

% %

&

!

=8> =A> =E> 7 8I9A

$ 3

Ibid.

=;> =H> 7 8I9A

4 ?

8

infra,

4

; 8I98

H:8

8

<

EA9

ADD 4 8I9A

D9E

3 G

<

EA9

ADD G 4

8I9A

D9E

3 G

?

loc. cit.

3

=D>

7

89E; E8

B 89EH

A

E8H =

- /

G

Adde,

8;

; 8I98

=C>

EH

?

H:8

HE8

;:8

( 3 8ICC

=9>

$ ,

=I>

3

- /

>

8;;9:

op. cit.,

8A 89IA

;IH

7 89IE

A

*

*

H:I

8

88 8ICH

<

263

')7',

!

%

1 ? %

Mandat

1

>

8E $

et tradition au moyen d'un cheĂ que

!

D9%8AEI

AI

8ID9

=8>

=A>

%

post mortem

! * $

! G

B

droit des libeÂraliteÂs

5

du vivant du donateur,

droit cambiaire

=E>

3

-

-

/

=;>

/ -

=C>

=H>

- /

post mortem. Celui-ci apparaĂľĂƒt parfois, en effet, comme l'anneau qui pourrait servir aĂ relier la remise transfert $

2

$

post mortem

=8>

, B

=A>

( 3 DI

D 8IE8

B ( 8IE8

;DI9I = A

=E>

8

88 8ICH

( 3 8ICC

?

88A ! A>

!

8;;9:

@ ?

= >

* 3 =;>

E 8I98

( 3

( 3 8I9A

4

8ID:C

8I9A

?

=8

D9A

Contra:

'

>

op. cit.,

A8 G 7

op. cit.,

8I A8 =H>

=C>

+

7

8I9A

8ED9

$

'

- / 7 $

- /

1

*

6>

; 8I98

<

8

EAD

ADD G ( 3

- /

8

8I9A

?

E8

=

= -

/ & & !

>

C

264

$+ ')7',

B

!

= >

meĂƒme post mortem

6 %

= >

B

%

- /

=8>

%

!

$

post mortem...

-

d'acceptation passiveÂť

=A>

) %

C

1

§ 2. Le mandataire post mortem repreĂ‚sente le donataire 8; ' %

1 )

G . !

post mortem

=E>

6 ,

- /

B

%

post mortem

1 $

1 $

=8>

? =

8A; 7

> *

'

5 .

8

AI

8IC9

0 ! 8H::: 5G

<

8IC9

I9

!

F

! %

1 , %

! *

l'absence

-

% !

=A>

7

=E>

?

op. cit.

*

4 7

8

8E

8IDI = *

! / -

0

1re,

/

8ICI

<

9 8ID9> % %

8ICI

88;;

8A

=

>

-

?

7 /

1 -$

post-mortem

*

0 ! G

/

AddeÂ

*

,

$

op. cit.,

;IH

in fine :

8

A:

- / - / >

8IC8

=

265

')7',

post mortem

1 ? % % % 1 " 1

$

0 S

%

!

1

$

post mortem,

& G &

% % !

-

! /

%

$ !

9IE

$

"

post mortem.

)

6

+

=8>

'

/

/

-

=A>

! 0

-

=E>

$

+

2

post mortem

= >

6

T T 8H $

%

%

&

&

post mortem.

7

& & -

=8>

8

op. cit. op. cit.,

)

=E>

7

op. cit.,

8;

88;C

/ ,

-

# /

=A>

! 0

< %$ !

8E 8ICI

<

8D

> 8A =

C

266

$+ ')7',

validiteÂ

/

!

-

%

! $ 1 %

a priori?

.

post mortem

!

la

$ .

Seconde partie: mandat post mortem et libeÂraliteÂs par comptes bancaires 8C $

*

$

- /

!

%

C

$

*

& &

6

=8>

G

.

- /

! 0

! /

mortem

/

=;>

=E>

-

+

% %

fonctionnement +

post mortem

l'exeÂcution

-

post

!

post mortem,

!

=A>

A::E

post mortem

=H>

+

8D B

=8>

post mortem

?

supra

$ . ?

$

=A>

=

;>

% %

8ICC

A> +

- / =? #

(op. cit,

EC>

!

4

? =E>

B

Adde: Banque, infra.

EE;

=;> =H>

8ID;

post mortem

Banque, Banque,

/

;8E

* +

?

+ 5 4

AH 8IDE

%

?

* -

! 0

& &

!

"

8IDI

8IDE

8E8D

8AAIC

DE9 G 7 N

8IDE

8;:

( 7

267

')7',

% !

transmissible

!

mortem.

=8>

s'impose

'

$

post

% !

ad nutum

!

7

%

!

6

+

- /

% %

post mortem,

! 0

!

/ -

- /

! 0

=A>

&

!

7

&

§ 1. Le mandat post mortem dans les relations entre le banquier et les heĂ‚ritiers du disposant

post mortem

89 $

!

! '

% !

post mortem

!

%

A. Le mandat post mortem, protection du banquier face aux heÂritiers ! 8I $ !

deĂ‚poĂƒt

solidarite active.

'

post mortem,

- /

!

$

survie

%

= % >

maintien des pouvoirs

=E>

+

8II8 =-

=8>

$

/

op. cit.,

post mortem

-

=A>

7

=E>

T

% * 3 A;D G @

E: 89I;

7 3 89IE

8

;:8%;:A

8

8: 8IE9

7 F 8IE9

C

268

$+ ')7',

/> = A::9 A::I > - /

=8>

post mortem.

B

!

=A>

" &

1 $

&

%

1 B

%

cujus

6

. = $

de

>

cujus

=E>

de

!

$

C

=;>

! 3 8D

8IDA 2

-

A::E

%

%

%

G

dispenseÂe par son client de rendre compte,

<

avoir eÂteÂ

<

< <

(de cujus)

/

=H>

!

post mortem

=C>

B

B 7

=8>

(

=A>

? 4 5

=E>

B

post mortem,

7

A; 8IDE

op. cit.,

5 .

+ 5 B

(

I9

=

>

$ 7 ! .

5

=;>

)

=H>

$

% %

- /

=

> 2 * @

AC

8IDE

«Banque

/

8IDIK8:

8A;A ? ,

*

8ID9KC

Banque,

> =' * @

( B

-$ + + B /

3 2G5

8ID;

I8

IA =C>

- / =? 5

op. cit.,

II>

269

')7',

=8>

!

post mortem post mortem

'

/ % G - ! 6

=A>

B. Le mandat post mortem et les menaces pour la reÂserve successorale des heÂritiers A: $ .

=E>

post mortem

'

=;>

+

'

-

7

post mortem

/

C

*

1) Le mandat post mortem et le secret professionnel du banquier en Suisse. A8 B

! 0

!

deĂ‚poĂƒt post mortem.

-

/

7

, % # &

&

!

=H>

B

'

" 1

=8>

? F B S

$

B U

op. cit.,

post mortem,

&

$ + + B

B > 8I; = =A>

op. cit., post mortem).

8IA =

& 8H:

=1> =E>

7

3 $ %< =;>

( %3 7

8A:H

% $

op. cit.,

7

4

8IDC

B (

EA8;:

B > = =H>

B

3

4

8ICC

AH 8IDE

;H:

I:9%I:I =9A> ? ( % 4 ( 3 8ID;

;8

8

3

7 8IDE 4 8;:

H C

'

$

AC8E G ?

op. cit.,

8I8:

$

270

$+ ')7',

post mortem

=8>

2) Le mandat post mortem et le secret bancaire absolu au Liban AA ' $

8IC8 E 8I

%

K K

=A>

post mortem

% !

7

4

ad nutum

! %

C

post mortem

=E>

B

=;>

)

=H>

$

! + B

%

E 8IHC

=C>

&

6

! $ ! '

=8>

3 ,

post mortem

post mortem

/ =5 <

op. cit.,

A8> 7 =3 4 8I

/ 7 -

? %? %

.

?

-

op. cit.,

AADG

8:C8>

B 3 -

/ +

=A>

$ E * -+

7

$ ! / ? 5

$ $

8ICAG 4 5

IA B 8IC; 8C

-$ $

/

=E>

' A

$ E 8IHC ? 5

op. cit.

G 5

op.

5 =3 9

8AI: 8AI8

>

-$ $

/

8H

$ '

loc. cit. A; 8I98

7 8I9A

4

EEH %

! !

!

=;>

$ . * ?

=H>

) -B /

=C>

9 8IE; $

; 8I9E

;

8A

supra,

271

')7',

irreร vocables

)

!

6

$

post mortem

+

+

/ -

%

post mortem. En dehors du compte joint avec stipulation de secret,

=8>

3

& & 5

B

ยง 2. Le mandat post mortem protection pour le cotitulaire d'un compte-joint AE

-, /

=E>

5 =A>

+

'

$ %

%

G

!

post mortem,

$

* !

!

=8>

$

=;>

!

8ICE = 8EI>

/ = 8 %

-

off-shore

8IDH

$

-

3

$ E 8IHC>

8

/

! !

8IDD AI H

! 0

& < =A>

$ - /

-

6> =

*

4

8I:E DD9 $ D E8 E E8

? 7

/

$

'

$

4

8I8A

3 8:AA

! 5 %

6 ? % ? %

op. cit.,

8I 4 7

AA

8I8E

7

8I8; 8 8IE =E>

? F

%$

8D; =;>

?

op. cit.,

$

$ @ 7 (

A:; A:H G B

8I9H

3 4 3

4

8IED

A8;

A;8

C

272

$+ ')7',

*

% ! B

- /

post mortem,

%

=8>

!

1

%

*

post mortem

! 1 % %

1 0 !

B

.

=A>

3 5

C

!

post mortem

=;>

7

=E>

coffres joints;

post mortem

=H>

! $

-

/

=C>

7

G -

! 0 ! 0

=D>

! $ 0

5

$

<

5

=8>

$

=A> =E>

-

!

;

8:AC ?

infra,

- 7

!

pourront eĂƒtre effectueĂ‚es par chacun des survivants... =;>

= >

7

G

comptes joints collectifs op. cit.,

!

*

!

G

En cas

deÂceà s

l'un

nous, les meĂƒmes opeĂ‚rations

/

! 8 ;;D B

V

!

!

D:

8D V $

/ -

-

/ ? 3 % 5 $ =H> =C> =D>

Ibid., Ibid., Ibid.,

I: IE IH

3 A

A; A9

273

')7',

=8>

/

$

post mortem,

'

A::E

3 =8A 8ICD>

la survie des pouvoirs du conjoint survivant AA8

=;>

=A>

de cujus

=E>

! 4

8I9: H

=H>

-

8;:A

/

post mortem

8

=C>

7

%

CONCLUSION 7

post mortem,

! % ' 0

7

post mortem

3

! %

/ ) -

*

7 8IC9 ACI

=E>

=;>

post mortem.

8::

=A>

N

Ibid.,

4

AI 9;A

8IEI

(

8E

8IDI

/ +

DC9 @

pour une part virile,

7 8I9: H:I

8I98 ;8I 4 %$ =C>

3

8I9A 8AI

? G ( 3 8I9: 8I;D;

5 <

G 4

) 4 %7 G 4 8I9: H9;

C 8IDD

Banque,

8IDDK8:

88AI

3 =C 8IDD>

$

=4 $

> @ 3

G 4 E9:

* 3

E:D

!

8

-

=H>

1 7

.

=8>

1

'

88 8I9E

7 B 8I9H

'

; 8I9H

< / +

7 B 8I9H

A8

- 5 /

+

-B

!

C

274

$+ ')7',

%

3

post mortem,

! ! - / % ! $ 0

post mortem

C

%

275

LES SUCCESSIBLES, LE BANQUIER ET LA CONCUBINE =

! $

(Bull. civ.

A:I

O

A9 8I99

8;D>

post mortem

8

post mortem>

=8>

!

! $

post mortem

- / $ !

$

!

0

/

post mortem.

post mortem

-

* -+ /> % / =

de cujus,

post

88C::: 5> =

5

A9 8I9:

(ab intestat) mortem,

*

" ; 8I9: 2

8IDH &

- /

&

- /

$

de cujus

-

/

G

-

O

/

$

)

8

A9 8I99

7 8I9I

?

)

B

)

8IDI ADCG

( %3

3

'

8ICC $

= - />

3

8I8:

;8 G ( 7

= >

8I9H

H:8 G 7

La fraude Les

3 $ %< G ? $

7

8I9:

8CHG

( 3

? %? %

trim. dr. civ.

8IHE A;D

898

post mortem MeÂlanges offerts P. Raynaud, successorale par le proceÂde du compte joint, comptes en banque, =8>

$

Rev

C

276

$+ ')7',

/

-

/

-

/

-

)

-

/ -

/

$

.

'

/

$

C

/

-

que son objet soit licite

- / $

A::E

- %

%

mandat bancaire post mortem, imprudence fautive

!

I. - L'ordre public successoral, fondement de la responsabilite du banquier

7

de cujus:

post mortem,

$

$

A. - La normalite successorale

de cujus,

avant sa mort

G

entre vifs

-

=3 7

8

8C

bancaire entre vifs,

8I9C

'

E

8I9D A CAA

8I9D

ibid.,

7 8I9D B 8AH

7 >

AADI =

A8H88G

8

8I9C A

' % %3

8

Juris-Data,

AE

A::8G 3 8

8I9D

Gaz. Pal.

! ' % B + 3 >

+

= >

$ = >

caducite automatique

restitution

! =

> = > = A::E >

= 88EE *

>

l'absence d'intention libeÂrale nullite du don manuel

& > &

= 9I;

= 9IE

>

$+B B2 +BB <$+B

277

$+ <')"2 +4 +, $' ) 2< )+

$

.

post mortem

-

/

+

- / 3

=-

/>

-

post mortemÂť

&

&

faute du banquier

-

/ $

/

!

-

post mortem... d'ordre public eÂdicteÂes en matieà re successorale

-

validiteÂ

+

reĂ gles

! / 2

! !

post mortem; notion reÂgulatrice,

prohibition des pactes sur succession future ÂŤl'ordre public successoral

/

'

!

! 8

88E:

A

-

Ravaux

8I9E D

=8>

avait pour seul but

priver

/

%

eÂchec aux reà gles successorales, normalement normaliteÂ

-

/

=A>

/ &

- /

=E>

&

$

post mortem,

G

3

8I9H AE

E

AA8

eÂpoux

!

* K !

=;>

! /

=8>

7 8I9; HCE

' 4 G =A>

8

$ G

Bull. civ.

AI:

E: 8I9H

ReÂp. DefreÂnois

8I9; 8AAD

G

Journ. not.

av.

8I9; C9E

AC:

7 8I9C CH

) & AA 89;9

7 3 ;9 8 I;

/

-

post mortem,

Bull. civ.

8E 8I9D

?

I

>G 8 + B =

( 3

Rect. <

)

8I99 A

B

Rev. trim. dr. civ.

=E>

?

=;>

8

9;

Juris-Data,

)

Contra:

8I9H D:I

8D

8I9H

G ( 3

A: 8I9E

&

( 3

8D 8I9D

)

4 %7 G 7

Bull. civ.

8I9C IDC8

ACCHH

<

88D

AH;G

% %

*

G ( 3 8I99 88 A:IH; '

CG 7 8I9D B ;HE

Bull. civ. I,

ID

DE G

8I99 AI8

7 8I99 EI

8:IG 7 8I9C 4 E8C

Rev. trim. dr. civ. 1986.400,

? G 7 8I9C A8 3 G 3

A

C

278

$+ ')7',

-

/

+

solidarite active intention libeÂrale

mandataires vertu d'une procuration d'un tiers titre de mandataires,

= %

% = AAE8 %

!

3

&

=8>

G

= 8

Bull. civ.

E 8I9D

9A

>

AADI > &

C8>

$ - / - / 3

% %

/ -

B. - Les meÂcanismes bancaires des deÂsordres successoraux $

C

post mortem

post mortem don manuel cheĂ que

7

renverser

- /

%

1 ) %

'

1

validiteÂ

% = 8 )

( 3 )

8I9A 9;A

ReÂp. DefreÂnois post mortem,

H9AG

$

8E>

8I9A

EAI;;

E8;

AD9G ( 3

8I9D 8ED

; 8I98

G

Bull. civ. ReÂp. DefreÂnois

'

)

8I99 H;8

tradition

actuelle et suffisante

&

! !

=8>

8I9;

AA8

!

* ? $

(JourneÂes breÂsiliennes)

don?

l'existence

!

%

%

-

/ '

(re),

A>

8I9C ;CI

3 G ( 3

A: 8I9H

;I:G 7* 8I9C 4 8;:G

=8 H:: ::: 5>

8I9C I999

Rev. trim. dr. civ.

G

)

= 8

- /

+

=

>

Travaux de l'Association Henri Capitant

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279

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II. - La responsabilite professionnelle du banquier, au-delaà du reÂgime du mandat

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281

COUR DE CASSATION =8

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A9 8I99

MANDAT, Fin, DeÂceà s, ValiditeÂ, Conditions, Objet, LiceÂiteÂ, Mandat post mortem, Reà gles successorales, Ordre public, Transgression, Banque, Faute, ResponsabiliteÂ.

Si les dispositions de l'art. 2003 c. civ. ne sont pas suppleÂtives de la volonte des parties, encore faut-il, pour la validite du mandat, que son objet soit licite SpeÂcialement, le mandat post mortem donne par le de cujus aà sa compagne leÂgataire de la quotite disponible, ne peut transgresser les reà gles d'ordre public eÂdicteÂes en matieà re successorale et une banque, en exeÂcutant ce mandat (par remise mandataire, sans veÂrification de l'existence d'heÂritiers, des sommes resteÂes disponibles sur le compte du de cujus) sans l'accord de tous les heÂritiers du mandant, commet, aà l'eÂgard de ceux-ci, une faute geÂneÂratrice de responsabiliteÂ. ReÂp. civ., Mandat, G

4 4

E9A

5 = ! < > & '44+,

LA COUR: Âą Sur le moyen unique, pris en ses quatre branches: Âą Attendu, selon les eĂ‚nonciations des juges du fond, que Hubert Boulay est deĂ‚ceĂ‚deĂ‚ en laissant pour heĂ‚ritiers son eĂ‚pouse et ses trois enfants et pour leĂ‚gataire de la quotiteĂ‚ disponible, sa compagne, Mme Eulalie Nogueira; que celle-ci a retireĂ‚, apreĂ s le deĂ‚ceĂ s, les sommes resteĂ‚es disponibles sur le compte dont il eĂ‚tait titulaire au CreĂ‚dit commercial de France, en faisant usage du ÂŤ mandat post mortemÂť qu'il lui avait consenti le 28 mai 1980; que l'arreĂƒt attaqueĂ‚ (Aix-enProvence, 1re ch. civ., 18 feĂ‚vr. 1986) a dit irrecevable en l'eĂ‚tat la demande de restitution formeĂ‚e par Mme Boulay et ses enfants contre Mme Nogueira qui, en cours de proceĂ‚dure, avait eĂ‚teĂ‚ mise en liquidation des biens mais a condamneĂ‚ le CreĂ‚dit commercial de France aĂ payer aux consorts Boulay les sommes retireĂ‚es par Mme Nogueira aux motifs que, si la validiteĂ‚ de la procuration post mortem n'eĂ‚tait pas contestable, il appartenait neĂ‚anmoins aĂ la banque de n'exeĂ‚cuter un tel mandat qu'apreĂ s s'eĂƒtre assureĂ‚e que le mandant n'avait aucun heĂ‚ritier de sorte qu'en se satisfaisant de la simple indication donneĂ‚e par Hubert Boulay se disant divorceĂ‚ et sans heĂ‚ritier, et en n'exigeant pas de Mme Nogueira la production d'un certificat d'heĂ‚reĂ‚diteĂ‚ qui l'euĂƒt renseigneĂ‚ sur la situation de famille exacte de son client, le CreĂ‚dit commercial de France avait commis une imprudence fautive en relation de cause aĂ effet avec le preĂ‚judice subi par la veuve et ses enfants et reĂ‚sultant de la disparition de l'actif successoral des sommes que s'eĂ‚tait approprieĂ‚es Mme Nogueira, laquelle, en liquidation des biens, eĂ‚tait dans l'impossibiliteĂ‚ de les restituer; Attendu que le CreĂ‚dit commercial de France reproche aĂ la cour d'appel d'avoir ainsi statueĂ‚ alors, selon le moyen, en premier lieu, qu'en lui imposant de veĂ‚rifier la situation familiale de son client, elle a neĂ‚cessairement soumis la formation et l'exeĂ‚cution du mandat aĂ une condition entieĂ rement deĂ‚pendante de la volonteĂ‚du banquier, tiers au contrat de mandat et a ainsi violeĂ‚ les art. 1984, 1134 et 1165 c. civ. ; alors, en deuxieĂ me lieu, qu'elle a entacheĂ‚sa deĂ‚cision d'une contradiction de motifs en affirmant la validiteĂ‚ du mandat post mortem et en exigeant, en meĂƒme temps, pour son exeĂ‚cution, une condition dont l'existence eĂ‚tait manifestement impossible, aĂ savoir l'absence d'heĂ‚ritier du mandant; alors, en troisieĂ me lieu, qu'elle n'a pas suffisamment caracteĂ‚riseĂ‚ la faute de la banque et a entacheĂ‚sa deĂ‚cision d'un manque de base leĂ‚gale au regard des art. 1927, 1137 et 1134 c. civ. et alors, en quatrieĂ me lieu, qu'en ne reĂ‚pondant pas aĂ ses conclusions faisant valoir que le mandataire avait commis une faute en s'abstenant de rendre compte aux heĂ‚ritiers du mandant, dont il connaissait l'existence, des opeĂ‚rations effectueĂ‚es en exeĂ‚cution du mandat, et en ne recherchant pas si cette faute n'avait pas eĂ‚teĂ‚en relation directe avec le preĂ‚judice subi par lesdits heĂ‚ritiers, elle a violeĂ‚ l'art. 455 nouv. c. pr. civ. et a entacheĂ‚ sa deĂ‚cision d'un manque de base leĂ‚gale au regard des art. 1134, 1992 et 1993 c. civ.; Mais attendu que si, comme l'a eĂ‚nonceĂ‚ la cour d'appel par motifs propres et adopteĂ‚s, les dispositions de l'art. 2003 c. civ. ne sont que suppleĂ‚tives de la volonteĂ‚ des parties, encore faut-il, pour la validiteĂ‚ du mandat, que son objet soit licite; Âą Attendu qu'en l'espeĂ ce les juges du fond ont retenu aĂ bon droit que le mandat post mortem donneĂ‚ par Hubert Boulay aĂ Mme Nogueira ne pouvait transgresser les reĂ gles d'ordre public eĂ‚dicteĂ‚es en matieĂ re successorale et que le CreĂ‚dit commercial de France, en exeĂ‚cutant le mandat sans l'accord de tous les heĂ‚ritiers du mandant avait commis, aĂ l'eĂ‚gard de ceux-ci, une faute geĂ‚neĂ‚ratrice de sa responsabiliteĂ‚; que, par ces seuls motifs, la cour d'appel a leĂ‚galement justifieĂ‚ sa deĂ‚cision sans encourir aucun des griefs du moyen; Par ces motifs, rejette. Du 28 juin 1988. Âą 1re Ch. civ. Âą MM. Ponsard, pr. Âą Fouret, rap. Âą Mme Flipo, av. geĂ‚n. Âą M. Boullez, S.C.P. Lyon Caen-Fabiani-Liard et M. Blanc, av.

C

282

LE MARI, LA VEUVE DORMANTE ET LE MANDATAIRE DE GESTION DE PORTEFEUILLE O

7

7

gestion de portefeuille titulaire du compte

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283

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284

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lorsqu'il s'agit d'un mandat de gestion

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lui si celui-ci obligation de moyens

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287

MANDAT ET IRREĂ‚VOCABILITEĂ‚

O

L'essentiel

Cette reĂ‚flexion sur le mandat est destineĂ‚e aĂ montrer que cet ÂŤacte neutreÂť demeure toujours reĂ‚vocable; s'il devient irreĂ‚vocable, il change de nature. Cette double affirmation est confronteĂ‚e aux solutions du droit positif, lorsque la sanction de la reĂ‚vocation abusive ou contractuellement restreinte est veĂ‚rifieĂ‚e. De meĂƒme sont eĂ‚voqueĂ‚es les requalifications auxquelles aboutirait la transformation du mandat stipuleĂ‚ irreĂ‚vocable...: elles montrent aĂ quel point une casuistique du mensonge est inadmissible dans la qualification de l'acte.

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289

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que le mandat meĂƒme stipuleĂ‚ irreĂ‚vocable, de rechercher un acqueĂ‚reur en vue de la vente d'un bien, ne prive pas le mandant du droit de renoncer aĂ l'opeĂ‚ration

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principe

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ad nutum

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principes

repreÂsentation

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deÂnaturer le mandat obscurci par ses fonctions multiples

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post mortem

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contourner des reĂ gles

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I - Le mandat est reÂvocable par nature

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post mortem

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291

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reĂ‚vocabiliteĂ‚ sous controĂƒle ad nutum

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Adde

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op. cit.

8E8

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292

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agent immobilier

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l'abus de droit

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principe B - L'ameÂnagement de la reÂvocabiliteÂ

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conditions deÂtermineÂes

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Les clauses de limitation de la reÂvocabiliteÂ

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stipule irreÂvocable

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293

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confiance

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La sanction de l'abus de reÂvocation du mandat

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!

8HE 8

9;A G B 8IE8

8

A:: 3

-

/ G

8ICE E

op. cit.

$ -

/

%

! %

=;>

' ) AA 8I9I

( %7

:;9:DD

C

294

$+ ')7',

!

normaliteÂ

fonction

! %

=8>

/ - +

3 %

1 + %

principes

principe

1 J % %

1 B ! 0

! 0

% 1 + %

N - % / -

1 '

ĂƒĂľlotage

+

liberte civile

$

!

N

!

0

3

$

/ -

/

1

! ,

$

=A>

.

3

=E>

!

! $

=

=

accord

principe

>

>

.

= >

2

=8> =A>

5 ,

J $ 3 B

$

-+ /

G

7 N 3

don manuel

AD

( % G 7 A::A =E>

8IIC

?

4 8;CD G 4,7 A::A

EI98

3 3

HH;

D8:

E

A::A

4(35

! A::A %

( 3

$

( 3

! H

8IIH 7

=

> %

avait scelle la conclusion de la vente

premium

/ -

G

$

commitment fee

* 8

8III

G

295

')7', +, 44+? '< $ ,+

'

7

= >

=8>

! %

$

sanction en nature

*

=

>

contexte

$

!

$ $

!

%

G ! 7

=A>

=E>

+

principe

3

! %

II - Le mandat irreÂvocable change de nature

2

/ -

=;>

*

%

& &

!

&

!

- % / &

=H>

!

normalement

&

5 %

1

+

=8>

$

.

-

+

/ -

!

/

/ -

7

0 !

.

?

Najjar

7 8I9;

( ED8G 7 8I99

5 ,

AE G 7 A:::

=A>

?

=E>

' $ 8AA%8

? 3 B % U

=;> =H>

8III

7 "

Ibid.

op. cit.

J $ 3 B

EI 8;

;: G 3 ,

op. cit.

;8:

op. cit.

CEH

7 N 3

$

D8E '

' %

C

296

$+ ')7',

- / %

%

7

reÂvocation

renonciation

! 7

%

$

+

droit

=8>

+

C

)

&

=A>

!

de l'abus de

&

% .

! %

!

!

! %

!

=E>

&

$

- /

7

$

-

repreÂsentation

/

%

%

3

&

&

$

!

d'un tiers

renoncer

!

G

2

S

?

=E>

5 %

/

-

=;>

/1 -

%

8

! %

=;>

supra supra, ad notam

?

=A>

G

, = >

=8>

dans l'inteĂ‚reĂƒt

7

7

$

$

acte accessoire

E

A::A

7 A::A

( ADHE

Najjar

297

')7', +, 44+? '< $ ,+

ad nutum

donation indirecte

G

$ 4

$

d'ambiguĂľĂˆteĂ‚

='> !

0

=<>

"

-

/

!

A - Mandat irreÂvocable et habillage juridique ! 8 %

% ! %

=8>

' %

non exclusif

financiers

post mortem

=A>

!

S

=;>

=E>

successoraux

%

! G

% * %

1 '

0 ! G

'

%

!

!

2

7

$

-

% ! /

l'immobilier

! %

! % !

0

! H A::A

!

-

/

supra

=8>

?

=A>

? ( B

$

'

;DD =E>

2

- /

G = 8H9I >

=;>

! >

* 8E 899H

8IHI

=

( 3 8IC:

88H:I =A

>

73 899H

8

EH:G

8

C

298

$+ ')7',

utilise dans un contrat irreÂvocable

!

- /

=8>

$

=

>

% %

*

* -

/ 6 7

&

/ =16> -

&

= - /> - /

&

C

principe

&

A % $

= ,

>

2

!

cessionnaire

repreÂsentant beÂneÂficiaire

% G ! %

=

> 7

=A>

!

=E>

=;>

G

!

A fortiori =8> 3 8II9

AD 8ID9 8

< ?

89A G 8

8II9 B %4 G 7

8IH

=A>

? 7 A:::

=E>

8IID ' , 8E

CEH

=;>

' 3 H

<

EEA

( %7

9 8II;

7 8II;

:;:EIA

4 AAE

8IID A

<

7

E;AG @ N

299

')7', +, 44+? '< $ ,+

- /

+

=8>

89;: '

! 3

! 1

E % B

B %

9I; B

/ -

trust

; % +

&

&

-

/

stipuleÂe irreÂvocable

= &

- />

%

.

! N

0

&

&

6 0 S

B - Une probleÂmatique de l'ambiguõÈteÂ

$

0 S

/

'

- /

$

/ -

-$

&

&

.

7

=8>

' 3

H

'

% %

8IIC 89

( %7

:AEIIH

%

C

300

$+ ')7',

$

7

%

!

%

/ ' $ -

$

!

& $ N &

C

2

/* - - + / "

=8>

! 0 S

'

La nuit de mai

=8>

A:9> =A:H

LES LIBEÂRALITEÂS

D

302

INTENTION LIBEÂRALE ET ABSENCE DE PRIX REÂEL DANS LES DONATIONS DEÂGUISEÂES O

!

eÂrifieÂes,

2 ?

=8

5>

% %

N

!

B

*

= > =8>

D

«deÂfaut de prix reÂel

l'acte apparent

/

-

/G %

!

) % - /

n'apparait pas

!

1 G ) % %

-

/1

*

?

$

= -

AI 8I9:

conditions de forme

O

)

=8>

8

4 <

notarial

8IED

$

ReÂp. civ. Traite prat. de droit civil,

8;9HG

DefreÂnois

8IC8

A;I88G

;

7 8I98

7 N

8

;AH

bis;

)

Donations,

N (

EHC G 3

8IHI

IE8

4 $ <

7

CD B

$ @ 7 ( 8IHD

9;G 5 ,

8D9

4

LecËons de droit civil,

ReÂp. geÂn.

,

;

8ID8

ReÂp: Juriscl. civ., L'influence de la volonte indiuiduelle sur

7

ADE

EEHIG 4 B

A9:;:G @ , %7

Juriscl. nolarial les qualifications, G F <

AI 8I9:

Droit civil,

/>

B

IE8

8I9:

8;C

303

),+), ) $ <+4'$+ +, '<B+) + 7+ 34 T 4++$

quant au fond

/

/ - / -

- / -

/

*

.

!

=8 5>

'

disqualifiant

= >

! -

=8>

conditions de forme

$

/

=

- /> *

- /

.

= >

7 . -

/

le prix non reÂel ou non seÂrieux ne suffit pas aà faire annuler une donation deÂguiseÂe, du moment que l'intention libeÂrale est veÂrifieÂe.

*

1 " % % $ % %

! %

! %

1 $

&

- /

&

1

- / - / - /G $

%

! 1

+

!

!

libeÂrale

l'intention

+

cause de nulliteÂ

plus une

7

I - Intention libeÂrale et validite de la donation deÂguiseÂe sans prix reÂel ' =

forme

> %

fond

! $

-

/

% %

1

B %

1

=8>

$

/

!

!

promesse

!

cession

D

304

$+B $ <+4'$ ,+B

+

theÂorie du prix non seÂrieux substitution

='>

=<>

*

l'ideÂe du formalisme de

A - L'intention libeÂrale et l'abandon de la theÂorie du prix non seÂrieux 7

=8>

=A>

. $

-

/

G = G

des effets

$

reÂsultat.

=E>

D

vrai

- 0 S /

&

reĂ gles de (forme

- / !

!

!

5

=

>

reÂsultat

! *

!

> 7

&

$

- / !

G *

G = >

=;>

$

1 + !

%

>

=8>

E8 898E

=A>

F

#

8IDE

' < G

Gaz. Pal.

? 8

=;>

89;I 4 C

8ID; 8 9D

AI8

8;:>

*

>

E:

, >

=

>

/ =4 <

$ !

*

op.

=C>

/ =@ , %7

$

=C>

A;EG 7 8IDC 4 C

B ;I 8 AH8 &

3 G ( 3 8IDH 8DIA8

Bull. civ.

AA 8IDH

-+

*

=

! =H>

= 8

= I88 > G

7 8ID; 8

B 898A%898; 8 ECA

=E>

fondement

= 8:II >

"

=H>

.

%

3 =

op. cit

EEH8>

305

),+), ) $ <+4'$+ +, '<B+) + 7+ 34 T 4++$

principe

)

#

! %

# *

stipule vraisemblable, quoique fictif, seÂrieux, quoique

!

!

prix

!

reÂel,

le prix doit eĂƒtre

!

7

$ !

* 8 % $ ! $ =8>

! 7

un prix apparemment seÂrieux

nulle

0 !

! 7

=A>

manifeste;

! ! $

!

. -

! ! !

a priori

!

=A>

!

/ * -

=H>

-

/

+

4 B

ReÂp, civ. op. cit

7 N

4 <

cit.

EHD EHI

EEHI G 3 4

op. cit

;AH

- / =

> / - / = >

-

=8>

+ .

!

! !

0

=E>

/

!

=;>

/G

-

bis,

HH8

=E>

N (

=;>

? @ , %7

8I8E

7 8I8; 8 8IE

> 8

op. cit., op. cit.,

8;9H 8;:

!

! ! * 4 AA

4 7 =

AA 8IDH

Bull. civ.

A99

A;8G 7 8IDC 8 4 D =

> & 7 =7 8ID9 8 4A;:>

= > =H>

? 3

Les donations indirectes en droit civil francËais,

7 8I;C

89H

D

306

$+B $ <+4'$ ,+B

!

L'existence d'une intention libeÂrale

donation indirecte et non deÂguiseÂe

-

/

-

$

/ - 3

=E>

=8>

=A>

/

-

/ - / / -

/ $ -

- / - /

l'intention libeÂrale. Sous cet angle, peu importe la distinction entre donation indirecte ou deÂguiseÂe, prix. intermeÂdiaires ! *

%

! =1> %

reÂel, l'apparence

* %

acte voulu et vrai,

%

=

!

$ ! - /

!

!

cassation du

AC

avr.

=H>

/

89IE

=;>

Chambre des requeĂƒtes de la Cour de

-

intention libeÂrale

*

> =

= >

support

>

'

D

!

$

&

&

preÂsumer.

B 8E 8IHH

8

B

Adde,

8A 8IC;

Rev. trim. dr. civ.

B

=;>

7 IE 8 EHIG $ 8A 8IH8

< =H>

op. cit.,

op. cit

8IC: 8;C

8ICH E9CG ( 3

8C 8IHI

B

G 8ICH E9H

8ICH 8 HG 7 8ICH B ;HG

88 8I:9

8IH8 CAI8G

Rev. trim. dr. civ.

ReÂp. civ.

B

G 3

7 N

7 CA 8 899G AE 89D:

AA 8IHA

7 D: 8% EAD

cit

8ICH E9C

Gaz. Pal.

&

Adde,

EC:

7 8I8; 8 8IE

9E

8;:

7 8IC: 89H

7 8I8: A 8::G 4 AA

8I8E

( 3 8IH8 88 CAI8

4 D 89CA

7

7 8IHC AAG ( 3 8IHC 88 IE::G 8

110; Rev. Trim. dr. civ. Gaz. Pal.

=E>

4 B

G B 8IC: =A>

- /

=8>

l'existence d'une intention libeÂrale, qui ne saurait se

47 G

8IHA A 8:A &

@ , %

307

),+), ) $ <+4'$+ +, '<B+) + 7+ 34 T 4++$

=8>

! E 8I8A

- /

!

! * !

=A>

$

!

=E>

F

!

!

G

.

rentes viageĂ res

!

G - /

6 A % $ $

d'abord aĂ

1 %

%

$ AA 8IDH

8

*

l'intention libeÂrale

6 $

! !

forme,

1

!

n'a pas de... prix: la reÂalite reÂgularise l'apparence

+

2 =

>

1

fond.

une vente conclue moins de vingt jours avant le deÂceàs de la venderesse moyennant un prix deÂrisoire

! I

8IDE 4

=

> $

=8> <

=A>

8

espeĂ ce.

C 8IH8

Bull. civ

( 3 8IH: 88 HH::

Bull. civ. Contra,

7 CE 8 ;AI &

9E

G 8

C9G 8C 8IHI

$

A99

! =?

AC 8I;H

A;8G 7 8IDC 8 4 D

C 8ICI

7 8IC: 89H

Bull. civ.

8

9

CG

4 B

G B 8IC: 88:G

( 3 8I;C 88 E8A9

> =;>

DC >

8I;I A9

4 E 89CE

7 8ICI B CE =E>

les conditions de forme

7 8I8E 8 8DHG B 8I8; 8 E99

op. cit.,

* -

=;>

? =

D

308

$+B $ <+4'$ ,+B

apparence

/

! E A8 8IDI

!

=A>

= >

$

assujettie aux reĂ gles

6

!

jurisprudence solution substantielle

$

= >

8IDD

AI 8I9:

88

/

! 8 ' *

= > -

de fond propres aux libeÂraliteÂs

! )0

pour vilete du prix en retenant la qualification de donation deÂguiseÂe.

=8>

=

D

>

L'intention libeÂrale est geÂneÂratrice d'une efficaciteÂ

$

!

=;>

8I8A

E

+ *

=E>

$

B. - L'intention libeÂrale et le  formalisme de substitution 

$

%

=8> =A>

Bull. civ.

88A

<

7 8I:8 8 C9

* - /

9;G 7 8IDI 4 ;DA

op. cit

& <

= 8C 8IHI 3

=E>

3 4 E 89CE

9E

Rev. trim. dr. civ.

8I;I 7 CE 8 ;AIG A9 8A 8IE8

contre

outre

=

C9G 3

D

cause

>

=? B

=;>

Bull. civ.

(Contra,

8:; >

- /

- /

!

89I9

( 3 8IH: HH::

7 F 8IEA DH

8ICH E9H>

G C 8IH8

309

),+), ) $ <+4'$+ +, '<B+) + 7+ 34 T 4++$

!

G !

!

$ & &

*

G

=8>

/ -

- / !

!

8 % $

%

solenniteÂ,

protection renoncer

%

solenniteÂs

*

1

=A>

1

+

% %

position contradictoire

G

1

a posteriori.

type d'acte apparent reĂ‚alisant les meĂƒmes reĂ‚sultats que l'acte cacheĂ‚,

/

7

voulu

d'un Type

%

%

deviennent inutiles %

! %

les reà gles de forme et de solennite des donations franches aà condition

! & &

$

!

A

apparent

=

>

1

a posterioristique

*

- / -

/

mensonge, du deÂguisement. =8>

creÂation d'un droit paralleà le au droit officiel le droit du *

$

4 <

op. cit

EEH8* -

l'eÂquivalent

*

=A>

N (

/

+

Adde, op. cit.,

/

5 , 8;98

89;

!

= > / -

-

D

310

$+B $ <+4'$ ,+B

total,

+

$

G

coheÂrent

>

$

$

=

Il - Intention libeÂrale et qualification voulue de la donation deÂguiseÂe sans prix reÂel !

$

$ - /

>

l'apparence

='>

reÂsultat voulu

=

/ -

=<>

A. - Intention libeÂrale transparente et qualification voulue 7

?

D

contrepartie transparente.

=8>

$

'

> $

*

$

voulue

cause

contraire aĂ l'ordre public

=

) %

N

=

3

/

=

>

!

Contra, Âą Comp.

$ @ 7 ( 8IHH

choix d'une cateÂgorie de contrat ou d'acte juridique cause illicite valable

A8

l'apparence voulue par

1 $

>

moralisation des transactions.

=8>

88:9 -

la socieÂte immobilieà re se retourna contre elle.

7

1 + 2

Contribution aà la theÂorie geÂneÂrale de l'acte aà titre gratuit, Les libeÂraliteÂs TheÂorie geÂneÂrale. Testaments, donations,

( %( 7 )

*

(

8IDE

$ <

311

),+), ) $ <+4'$+ +, '<B+) + 7+ 34 T 4++$

*

!

B. - Prix formel et qualification voulue

7

=8>

*

ses conditions de fond,

!

$

! AI 8I9: = AA '

8IDHG A8 8IDI>

=A>

* !

$

leur interventionnisme reÂduit

N 3

3

aĂ l'encontre

6

,

de pure forme

le prix

!

de fond.

reĂ gles de solenniteĂ‚ meĂƒme grossier.

% G

=E>

/

*

$

!

*

-

conditions de forme d'une vente,

une simple formaliteÂ.

7

B

&

qui respectaits les

/ $

! G %

% %

1

&

G

$

7

- / & - /

&

! - /

!

de la forme

$

B G

=8>

N (

=A>

?

=E>

5 ,

supra.

op. cit.

op. cit

8;9H

D

312

$+B $ <+4'$ ,+B

deÂfinitive, de cause

$

=A>

=8>

- /

7 ! AI 8I9:

=

> =

- />

*

COUR DE CASSATION =8

F ? >

AI 8I9:

DONATIONS, Donation deÂguiseÂe, ValiditeÂ, Conditions, Forme, Acte apparent, Vente.

Les libeĂ‚raliteĂ‚s faites sous le couvert d'actes titre oneĂ‚reux sont valables lorsqu'elles reĂ‚unissent les conditions de forme requises pour la constitution des actes dont elles empruntent l'apparence, les reĂ gles auxquelles elles sont assujetties quant au fond eĂ‚tant celles propres aux actes titre gratuit Ayant souverainement estimeĂ‚ que la cession gratuite d'un terrain aĂ une municipaliteĂ‚, sous le couvert d'une vente, proceĂ‚dait d'une intention libeĂ‚rale, les juges ont pu deĂ‚cider que cet acte, qui respectait les conditions de forme requises pour la vente, constituait une donation deĂ‚guiseĂ‚e valable ReĂ‚p. civ., Donation, (S.A. Emile Gobba C. Ville de Vienne.) - ARREĂƒT LA COUR; Âą Sur le moyen unique, pris en ses deux branches: Âą Attendu que la Soc. anon. Emile Gobba fait grief aĂ l'arreĂƒt attaqueĂ‚ (Grenoble, 14 nov. 1978) d'avoir deĂ‚cideĂ‚ que la promesse de vente d'un terrain consentie par cette socieĂ‚teĂ‚ aĂ la Ville de Vienne pour le prix de 1 F constituait une donation deĂ‚guiseĂ‚e valable, alors que, d'une part, la donation deĂ‚guiseĂ‚e n'est valable que si elle respecte les conditions de forme de l'acte apparent, ce qui ne serait pas le cas en l'espeĂ ce, la vente apparente eĂ‚tant nulle pour deĂ‚faut de prix reĂ‚el, et alors que, d'autre part, la cour d'appel aurait meĂ‚connu l'art. 1108 c. civ. en donnant effet aĂ un acte dont la cause eĂ‚tait, selon ses propres constatations, contraire aĂ l'ordre public comme consistant dans l'obtention d'avantages administratifs, la promesse de vente eĂ‚tant destineĂ‚e aĂ reĂ‚muneĂ‚rer le deĂ‚classement d'une zone industrielle et la deĂ‚livrance d'un permis de construire au profit de la socieĂ‚teĂ‚ Gobba; Mais attendu que les libeĂ‚raliteĂ‚s faites sous le couvert d'actes aĂ titre oneĂ‚reux sont valables lorsqu'elles reĂ‚unissent les conditions de forme requises pour la constitution des actes dont elles empruntent l'apparence, les reĂ gles auxquelles elles sont assujetties quant au fond eĂ‚tant celles propres aux actes aĂ titre gratuit; que la cour d'appel, ayant souverainement estimeĂ‚ que la cession du terrain par la Soc. Gobba aĂ la Ville de Vienne proceĂ‚dait d'une intention libeĂ‚rale, a pu deĂ‚cider que cet acte, qui respectait les conditions de forme d'une vente, constituait une donation deĂ‚guiseĂ‚e valable; - Et attendu que la Soc. Gobba n'a pas souleveĂ‚ devant la cour d'appel l'illiceĂ‚iteĂ‚ de la cause de l'acte litigieux.; qu'ainsi le moyen, non fondeĂ‚ en sa premieĂ re branche, est nouveau et, meĂ‚langeĂ‚ de fait et de droit, irrecevable en sa seconde branche; Par ces motifs, rejette. Du 29 mai 1980. - 1re Ch. civ. - MM. Charliac, pr. Âą Ancel, rap. Âą Aymond, av. geĂ‚n. - Choucroy et S.C.P. Lyon-Caen, Fabiani et Liard, av.

G

D

=8>

?

4 B

+

! %

donation,

EEC B

E;9 EHA

=? )

' B %' %F

juridiques, =A>

8I9:G

Rev.trim.dr.civ.

8

8I9: A:I

C 8ICI

4 B

G B 8IC: 88:

Proche-Orient, Eludes

8:%88>

Bull. civ.

9

CG 7 8ICI B CEG 8C 8IHI

7 8IC: 89H

313

LA VALIDITEÂ DES DONATIONS DEÂGUISEÂES OU INDIRECTES SOUS SEING PRIVEÂ O

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8I98 ;AA

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Bull. civ.

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314

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les libeÂraliteÂs faites sous le couvert d'actes aà titre oneÂreux.

mandat, Du point de vue des libeÂraliteÂs,

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315

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316

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317

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DefreÂnois

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Bull. civ.

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318

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Les conflits de qualification l'eÂpreuve

la donation entre eÂpoux, journ. not. Adde,

famille leÂgitime en droit international priveÂ, Campbell-Johnston, Rev. Frost, Klein, ibid. ibid. Rev. jud. libanaise Harak c/ Bteghrini. 7 3 <

8

8ICC 8H

8I9:

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DeĂ s lors que la femme a, s'eĂ‚tant marieĂ‚e en 1969, renonceĂ‚ apreĂ s la naissance du deuxieĂ me enfant aĂ une vie professionnelle lui assurant une autonomie financieĂ re et des perspectives d'avenir ainsi qu'aĂ tous les avantages qui y eĂ‚taient lieĂ‚s, pour se consacrer l'eĂ‚ducation des deux enfants et aĂ son foyer, permettant ainsi son eĂ‚poux de poursuivre ses activiteĂ‚s professionnelles qui l'obligeaient aĂ de freĂ‚quents deĂ‚placements en se reposant sur elle et qu'elle est alleĂ‚e de plus au-delaĂ de ce roĂƒle puisque, si elle n'a pas participeĂ‚ directement au travail de son mari, elle se chargeait cependant de l'encaissement des cheĂ ques percĂ‹us par ce dernier en paiement de ses commissions et en assurait la distribution entre leurs diffeĂ‚rents comptes, elle est alleĂ‚e ainsi au-delaĂ de ses obligations et, restant au foyer et apportant son concours aĂ son eĂ‚poux, elle a permis aĂ celui-ci de constituer l'eĂ‚pargne du meĂ‚nage et de proceĂ‚der aĂ des acquisitions immobilieĂ res; Le mari, en acqueĂ‚rant les biens en cause indiviseĂ‚ment avec son eĂ‚pouse alors qu'il en avait seul payeĂ‚ le prix, ainsi voulu lui attribuer une juste contrepartie en la faisant participer aux eĂ‚conomies reĂ‚aliseĂ‚es du fait de son travail au foyer et de son concours; Ainsi, l'intention libeĂ‚rale qui l'aurait animeĂ‚ n'est pas deĂ‚montreĂ‚e; Le mari a ainsi exeĂ‚cuteĂ‚ un devoir moral constituant une obligation naturelle dont il n'est pas eĂ‚tabli qu'elle ne pourrait avoir son origine que dans un preĂ‚ceĂ‚dent lien juridique et leĂ‚gal qui aurait perdu sa force exeĂ‚cutoire comme il le preĂ‚tend;

D

320

$+B $ <+4'$ ,+B

Faute d'intention libeĂ‚rale, il n'y pas eu donation. c/ LA COUR (extraits) Âą ConsideĂ‚rant que les parties ne contestent pas que la loi applicable aĂ l'espeĂ ce soit la loi libanaise, loi reĂ‚gissant les effets du mariage ; ConsideĂ‚rant que M. Z ... ne peut invoquer aucune autoriteĂ‚ de la chose jugeĂ‚e du fait de l'intervention du jugement du Tribunal de premieĂ re instance de Beyrouth du 9 oct. 1995, d'ailleurs frappeĂ‚ d'appel par Mme X..., qui a dit que l'acquisition pour moitieĂ‚ par l'eĂ‚pouse d'un appartement reĂ‚gleĂ‚ sur le compte commun alimenteĂ‚ par l'eĂ‚poux seul eĂ‚tait faite aĂ titre de donation et sans contrepartie et devait ainsi eĂƒtre reĂ‚voqueĂ‚e pour ingratitude; qu'il ne s'agit pas d'un des appartements faisant l'objet de la preĂ‚sente proceĂ‚dure mais d'un appartement aĂ Beyrouth et que faute d'identiteĂ‚ d'objet, l'autoriteĂ‚ de la chose jugeĂ‚e ne peut eĂƒtre invoqueĂ‚e; qu'il n'y a donc pas lieu de faire droit aĂ la demande de sursis aĂ statuer jusqu'aĂ ce que la Cour d'appel de Beyrouth ait statueĂ‚; Sur l'origine des fonds: Âą ConsideĂ‚rant que par acte dresseĂ‚ en juin 1979 par Me R... notaire aĂ Paris. M. et Mme Z ... ont acquis un appartement sis aĂ Paris moyennant le prix de 665 000 F; que par acte dresseĂ‚ le 16 novembre 1981 par Me F..., notaire aĂ Mandelieu - La Napoule, ils ont acquis un appartement aĂ Cannes en eĂ‚tat futur d'acheĂ vement, le dernier paiement eĂ‚tant intervenu en octobre 1983, moyennant le prix de 1 550 000 F; Âą ConsideĂ‚rant que ces acquisitions ont eĂ‚teĂ‚ reĂ‚gleĂ‚es par le deĂ‚bit d'un compte joint ouvert au nom des deux eĂ‚poux aĂ la Banque Libano FrancĂ‹aise aĂ Paris sous le no [...] ; - ConsideĂ‚rant que le rapport eĂ‚tabli aĂ la demande de M. Z... par M. Z... ne reveĂƒt aucun caracteĂ re contradictoire; que cependant, l'ensemble des pieĂ ces dont se preĂ‚vaut M. Z... est verseĂ‚ aux deĂ‚bats et que Mme X... eĂ‚tait donc en mesure de preĂ‚senter des observations critiques si elle estimait que celles-ci ne deĂ‚montraient pas que ce compte avait eĂ‚teĂ‚ alimenteĂ‚ des seuls fonds personnels de son eĂ‚poux; ConsideĂ‚rant que ce compte joint de la Banque Libano FrancĂ‹aise ouvert en novembre 1978 eĂ‚tait alimenteĂ‚ aĂ la fois par des revenus professionnels de M. Z... (paiement de commission), d'inteĂ‚reĂƒts percĂ‹us sur des opeĂ‚rations de paiement aĂ terme reĂ‚aliseĂ‚es sur ce compte et de virements provenant de comptes joints de la First National Bank of Chicago et de la Hong Kong Bank et qu'il a eĂ‚teĂ‚ ainsi creĂ‚diteĂ‚ au total en juin 1983 de 698357,05 dollars US, montant bien supeĂ‚rieur au couĂƒt des acquisitions; Âą ConsideĂ‚rant que Mme X... se borne aĂ indiquer que ne produisant pas tous les releveĂ‚s bancaires. M. Z... ne peut prouver que les montants vireĂ‚s des comptes joints ouverts aĂ la First National Bank de Chicago et aĂ la Hong Kong Bank provenaient bien de ses revenus professionnels; Âą ConsideĂ‚rant cependant qu'il reĂ‚sulte suffisamment, en ce qui concerne la First National Bank, de l'agenda tenu par Mme X... elle-meĂƒme, comportant la deĂ‚signation des comptes sur lesquels eĂ‚taient encaisseĂ‚es les commissions et des pieĂ ces bancaires disponibles, que ce compte eĂ‚tait alimenteĂ‚ par les revenus professionnels de M. Z...; qu'en revanche, en l'absence de tout releveĂ‚ bancaire, il n'est pas justifieĂ‚ qu'il en ait eĂ‚teĂ‚ de meĂƒme pour la Hong Kong Bank qui a effectueĂ‚ un versement de 29 970 dollars US; Âą ConsideĂ‚rant qu'il y a lieu eĂ‚galement de remarquer que Mme X... n'eĂ‚tablit pas et d'ailleurs n'alleĂ gue nullement avoir eĂ‚galement alimenteĂ‚ les diverses comptes joints de revenus ou de fonds qui lui auraient eĂ‚teĂ‚ propres; Âą ConsideĂ‚rant dans ces conditions, et compte tenu de la modiciteĂ‚ de la somme dont l'origine n'est pas justifieĂ‚e au regard du couĂƒt des acquisitions, que la Cour estime que M. Z... apporte suffisamment d'eĂ‚leĂ‚ments pour deĂ‚montrer que le compte joint de la Banque Libano FrancĂ‹aise n'eĂ‚tait en reĂ‚aliteĂ‚ alimenteĂ‚ que de fonds qui lui eĂ‚taient propres et qu'en conseĂ‚quence il a payeĂ‚ de ses deniers personnels les acquisitions des appartements de Paris et de Cannes; ConsideĂ‚rant qu'aux termes des articles 2 et 3 du code des obligations et contrats libanais, l'obligation naturelle est un devoir juridique dont l'accomplissement ne peut eĂƒtre exigeĂ‚, mais dont l'exeĂ‚cution volontaire a la meĂƒme valeur et produit les meĂƒmes effets que celle d'une obligation civile et qu'en cas de silence du leĂ‚gislateur il appartient au juge d'appreĂ‚cier si un devoir moral constitue une obligation naturelle; que l'article 4 dispose que la prestation effectueĂ‚e sciemment, dans le but d'exeĂ‚cuter une obligation naturelle, ne peut eĂƒtre reĂ‚peĂ‚teĂ‚e; qu'elle ne constitue pas une libeĂ‚raliteĂ‚ mais a la valeur d'un paiement; ConsideĂ‚rant que M. Z... soutient que Mme X... ne peut invoquer ses activiteĂ‚s familiales, conjugales ou sociales aĂ l'appui de ses revendications, qu'il travaille aĂ l'eĂ‚tranger et qu'elle n'a eu aucune activiteĂ‚ ni roĂƒle dans ses affaires; Âą ConsideĂ‚rant que Mme X... a eĂ‚teĂ‚ engageĂ‚e aĂ Air France le 1er janvier 1961 en qualiteĂ‚ d'employeĂ‚e commerciale qualifieĂ‚e aĂ la RepreĂ‚sentation reĂ‚gionale en Orient district Jordanie JeĂ‚rusalem; qu'elle a pendant l'anneĂ‚e 1963 assumeĂ‚ la fonction de chef de comptoir et occupeĂ‚ le poste de chef d'agence du 1er janvier 1964 au 31 juillet 1966; qu'elle a eĂ‚teĂ‚ affecteĂ‚e au service EĂ‚tudes et Promotion Ventes au district Liban en qualiteĂ‚ d'agent commercial aĂ compter du 1er janvier 1971 et jusqu'au 31 mars 1974 date aĂ laquelle elle a cesseĂ‚ toute

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321

+),4+ +3 2T

activite professionnelle personnelle; ± ConsideÂrant que ces fonctions correspondent aÁ un niveau de responsabiliteÂs de cadre et que Mme X... a ainsi, s'eÂtant marieÂe en 1969, renonce apreÁs la naissance du deuxieÁme enfant le 8 juillet 1973 aÁ une vie professionnelle lui assurant une autonomie financieÁre et des perspectives d'avenir ainsi qu'aÁ tous les avantages qui y eÂtaient lieÂs, pour se consacrer aÁ l'eÂducation des deux enfants et aÁ son foyer, permettant ainsi aÁ son eÂpoux de poursuivre ses activiteÂs professionnelles qui l'obligeaient aÁ de freÂquents deÂplacements en se reposant sur elle, et ce d'autant que la peÂriode de guerre a commence en 1975 et que le meÂnage a duà aller s'installer un temps en Jordanie et en France; qu'elle est alleÂe de plus au-delaÁ de ce roÃle puisque, si elle n'a pas participe directement au travail de son mari, elle se chargeait cependant ainsi qu'en teÂmoignent les feuilles de son agenda pour 1977 de l'encaissement des cheÁques percËus par M. Z... en paiement de ses commissions et en assurait la distribution entre leurs diffeÂrents comptes; qu'elle est alleÂe ainsi au-delaÁ de ses obligations et que restant au foyer et apportant son concours aÁ son eÂpoux elle a permis aÁ M. Z... de constituer l'eÂpargne du meÂnage et de proceÂder aÁ des acquisitions immobilieÁres; que M. Z... en acqueÂrant les biens en cause indiviseÂment avec son eÂpouse alors qu'il en avait seul paye le prix a ainsi voulu lui attribuer une juste contrepartie en la faisant participer aux eÂconomies reÂaliseÂes du fait de son travail au foyer et de son concours; ± ConsideÂrant ainsi que l'intention libeÂrale qui l'aurait anime n'est pas deÂmontreÂe et qu'il ne peut invoquer l'autorite de chose jugeÂe de l'arreÃt ayant prononce la seÂparation de corps aux torts de l'eÂpouse et qui eÂvoque d'ailleurs des faits posteÂrieurs aÁ l'eÂpoque des acquisitions; qu'il a ainsi exeÂcute un devoir moral constituant une obligation naturelle dont il n'est pas eÂtabli qu'elle ne pourrait avoir son origine que dans un preÂceÂdent lien juridique et leÂgal qui aurait perdu sa force exeÂcutoire comme il le preÂtend; que faute d'intention libeÂrale il n'y a pas eu donation et que partant les demandes de nulliteÂs de preÂtendues donations deÂguiseÂes et tendant aÁ voir prononcer la reÂvocation de donations sont sans objet; ± ConsideÂrant dans ces conditions que le jugement entrepris sera en deÂfinitive confirme en ce qu'il a rejete les demandes de M. Z... et accueilli la demande en partage de Mme X... en ordonnant la licitation des biens en cause et une mesure d'instruction pour deÂterminer leur mise aÁ prix; consideÂrant qu'il n'apparaõÃt pas ineÂquitable de laisser supporter aÁ Mme X... les frais non taxables qu'elle a exposeÂs; Par ces motifs, rejette la demande de sursis aÁ statuer preÂsenteÂe par M. Z...; rejette l'ensemble de ses demandes et confirme le jugement entrepris en toutes ses dispositions... CA PARIS, 2e ch. A, 20 janv. 1998 - Mmes Dinitilhac, f. f. preÂs. Timsit, Schoendoerffer, conseillers. ± M. Millet, av. geÂn. SCP Varin-Petit, SCP Lagourgue, avoueÂs. ± Mes Paterac (au barreau de Grasse), Chaiban, av. ± Confirmation de TGI Paris, nov. 1995 [2e ch.]. &

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D

D

322

LA DONATION EN POSSESSION

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D

324

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D

326

PRIX ÂŤSOUS-EĂ‚VALUEĂ‚Âť ET INTENTION LIBEĂ‚RALE

O

L'essentiel

Un arreĂƒt de la Cour de cassation censure une deĂ‚cision dans laquelle la cour d'appel valide des contrats de bail et de vente entre eĂ‚poux moyennant ÂŤun prix un peu sous-eĂ‚valueĂ‚Âť. Un tel prix eĂ‚tant veĂ‚ritable, les actes ne peuvent donc eĂƒtre qualifieĂ‚s de donation deĂ‚guiseĂ‚e entre eĂ‚poux. La censure de la Cour de cassation invite les juges du fond aĂ rechercher l'intention libeĂ‚rale. Le prix ÂŤun peu sous-eĂ‚valueĂ‚Âť peut donc eĂƒtre le sieĂ ge d'une donation deĂ‚guiseĂ‚e. Cela permet d'annuler les actes de vente et bail apparents. Distorsions des notions classiques de prix deĂ‚risoire et d'intention libeĂ‚rale classificatrice. Mais l'eĂ‚quiteĂ‚ successorale justifie une telle deĂ‚marche. & - / & & & ,

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328

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deÂfaut

$ % %

absence

B

raisons de l'insuffisance

D

donations deÂguiseÂes

% %

% %

sur les

F

A % 2

- $

! %

/ -

/

3

B

vente et bail

>

%

%

sous-eÂvaluation

1

1 %

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8

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8

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8

8: 8ID: E: 8I9E A: 8I98

7 8ID:

( CC8

8I9; 7

<

<

HDC

4 %4

8IIE 7 8IIE E:8 G 8:

8EDH

'

329

34 T -B 2B%+?'$2+/ +, ),+), ) $ <+4'$+

1

J

%

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> 1

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0 S

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3

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deÂguisement

+

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1 B

B - Un deÂbat renouvele $

-

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G $ !

de cujus

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8E 8IIE

-

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3

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AE

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8IIE>

1

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G

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supra

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=8>

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> +

$

7 N

8III

=

8HH

D

330

$+B $ <+4'$ ,+B

! E % $

! $

2

!

; % +

G

C: V

;: V $

.

D

. $

3

331

L'INTERPREĂ‚TATION DU TESTAMENT ET LA REĂ GLE DE L'EFFICACITEĂ‚* @

8I98

2 B ' 8IDE

$

7

H 8I9A

> N =

+

ad hoc

(

$

$

de cujus,

# G

*

pour

meĂƒme

1

!

! ( / 0

3 %

'

/

! >

=

3

!

technique juridique,

= >G

= > '

8IH9 H9E>

clairement expliqueÂe

= 8

claire,

I 8IH9

7

ne s'est pas

/

I - La reÂgularisation par les juges des moyens juridiques du legs

ad solemnitatem

!

O

7 8I9D

8H:

*

D

332

$+B $ <+4'$ ,+B

%

= A8 89C:

8IAH

7 3 C: 8 ;E;G AH

7 3 8IAD 8 ;9>

* $

/G

- /G

= >

ID: / G

de cujus

/

/ -

%

! 0

- / -

@

- / &

/

$

!

-

! 0 / & - / % / -

2

1

de cujus:

ID:

!

=? ! $

D

!

4

Les successions, Les libeÂraliteÂs,

-

meĂƒmes reĂ‚sultats voulus

$ 88HD &

7 N

8I9E

J 7 3G 98 A AE9G 5 ,

AA 8998

EDH

EEI>

2

Rev. trim. dr. civ.

/ = ( -

> 8I9H EDD

- / ! @

ReÂp. DefreÂnois l'objet

8I9;

legs

EEE9D>G

leÂgataire,

=?

= 8::A G J $

ReÂp. civ.

?

libeÂraliteÂs,

8I9A

7 N

Testament,

HI

8:H G ( 5 F B

B

=8>

&

>

l'instrument reÂsultat voulu.

&

$

&

in dater le testament

5 B

=

?

&

=8>

Les

A8A>

8I:

veut,

E: E8

333

$ ),+434+,', ) 72 ,+B,' +),

!

G

!

$

!

& % 3

%

mots?

- /

-

/ - / 1

olographe

! $

88HD *

G

legs,

3

=8>

G

!

$ 88HD

II - La reÂgularisation du testament, protection de la volonte du testateur

"

+

0 S

!

- /

#

1

!

%

de lucro captando

$

!

=A>

% ! & = > &

% =

=

7

%

> &

>

=8>

deÂclaratif =A>

<

,

8I9C

La notion de transaction. Contribution aà l'eÂtude des concepts de cause et d'acte 8I;D

A:I

(

* ) * $ @ 7 (

Le

3 4

L'acte juridique Contribution l'eÂtude Les libeÂraliteÂs,

A:EG

A

8DE

8I9;

899

l'acte unilateÂral,

D

334

$+B $ <+4'$ ,+B

=

=? )

>

$

post mortem, MeÂlanges P. Raynaud

8I9H

H:E

! 8A>

- % /

Rev. trim. dr. civ.

/ -$

=

G

8I98

>

dans son ensemble,

-

/

!

=-

/16 & 5

op. cit.

B =

A8A

in fine

>

>

$

88HD

$

A; 8IHA

+

D

les libeÂraliteÂs,

8I9E

;AE

$ H;9G ,

1>

=

de cujus

7 8IHA C8EG ( 3 8IHA D8DIG 3 ? G 4

civil, Les successions

+

=

7

EDE>

! %

& &

COUR D'APPEL DE PARIS AA 8I9C

TESTAMENT, Testament olographe, Volonte du testateur, InterpreÂtation, Quotite disponible, Femme, LeÂgataire aà titre universel.

La volonteĂ‚, clairement et librement manifesteĂ‚e dans un document dateĂ‚, reĂ‚digeĂ‚ entieĂ rement, de sa main dans les conditions de l'art. 970 c. civ., par le testateur de voir sa femme beĂ‚neĂ‚ficier des meĂƒmes droits que ses fils, ce qui correspond exactement aĂ la quotiteĂ‚ disponible, doit eĂƒtre tenue pour incontestable alors qu'il a expresseĂ‚ment demandeĂ‚ aĂ un notaire d'aider sa femme afin qu'elle puisse beĂ‚neĂ‚ficier de plein droit de ses biens aĂ part eĂ‚gale avec ses enfants Cette disposition eĂ‚tant conforme aux sentiments que le testateur portait aĂ son eĂ‚pouse, ainsi qu'il reĂ‚sulte tant du testament que des dernieĂ res lettres eĂ‚crites avant sa mort, il s'ensuit qu'il n'apparaĂľĂƒt pas clairement que l'intention du testateur ait eĂ‚teĂ‚ de faire une disposition nulle et que cette disposition, instituant la femme leĂ‚gataire aĂ titre universel de la quotiteĂ‚ disponible, doit eĂƒtre valideĂ‚e ReĂ‚p. civ. Testament, (Veuve LeĂ‚vy C. Dame Gilbert.) Âą ARREĂƒT (extraits) La cour statue sur l'appel interjeteĂ‚, par Mme Metzger veuve LeĂ‚vy, eĂ s qualiteĂ‚s, d'un jugement rendu le 29 avr. 1985 par la 2e chambre, 1re section, du tribunal de grande instance de Paris. Les faits de la cause peuvent eĂƒtre reĂ‚sumeĂ‚s comme suit: M. Marc Gilbert est deĂ‚ceĂ‚deĂ‚ aĂ Etretat (Seine-Maritime) le 6 nov. 1982 laissant une veuve, Mme Laurence Claude Deshayes de Cambronne et deux enfants mineurs Jeremy, neĂ‚ le 9 avr. 1976 et Alexandre, neĂ‚ le 30 oct. 1980. Les eĂ‚poux Gilbert s'eĂ‚taient marieĂ‚s le 7 aouĂƒt 1973 aĂ Beverly Hills (California) U.S.A. sans avoir fait G

J $ ?

;;

$ ),+434+,', ) 72 ,+B,' +),

335

preÂceÂder leur union d'un contrat de mariage . Ils eÂtaient ainsi marieÂs sous le reÂgime de la communaute de biens reÂduite aux acqueÃts, ayant fixe le premier domicile conjugal en France. Le 19 juin 1981, ils ont change leur reÂgime matrimonial pour adopter celui de la seÂparation de biens, changement qui a eÂte homologue par jugement du 16 deÂc. 1981 du tribunal de grande instance de Strasbourg. Ce contrat stipule en son art. 5 que M. Marc Gilbert et Mme neÂe Laurence Deshayes «se font donation reÂciproque au profit du survivant d'eux, mais pour le seul cas de la dissolution de leur mariage par le preÂdeÂceÁs de l'un d'entre eux, de l'usufruit gratuit et dispense de caution de tous les biens meubles et immeubles sans exception ni reÂserve et qui au jour de son deÂceÁs composeront la succession du premier mourant d'eux, mais sous stipulation expresse que cet usufruit devra cesser de plein droit pour le cas de remariage du survivant; Ce changement de reÂgime est intervenu quelques jours avant l'acquisition par M. Marc Gilbert d'un appartement, devenu domicile conjugal des eÂpoux, 67, rue de Monceau aÁ Paris 8e, eÂvalue aÁ 2350000 F. La veille de sa mort, volontaire, M. Marc Gilbert a reÂdige aÁ Paris ses dernieÁres volonteÂs, sous la forme olographe. Ce testament a eÂte deÂpose le 19 nov. 1982 au rang des minutes de Me. Chevreux, notaire aÁ Paris, qui a eÂtabli le 12 janv. 1983 l'acte de notorieÂteÂ. Mme Deshayes ayant estime que ce testament reÂdige par M. Gilbert l'a institueÂe leÂgataire aÁ titre universel du tiers de ses biens comme il en avait le droit et ayant manifeste le deÂsir de voir respecter les dernieÁres volonteÂs de son mari, le juge des tutelles du 3e arrondissement de Paris a rendu le 26 deÂc. 1983 une ordonnance deÂsignant comme administratrice leÂgale ad hoc des enfants mineurs, leur grand-meÁre paternelle, Mme Yvonne Metzger, veuve de M. Joseph LeÂvy. Le 24 feÂvr. 1984, Mme Deshayes de Cambronne a assigne Mme Metzger, eÁs qualiteÂs, devant le tribunal de grande instance de Paris pour demander l'exeÂcution du testament du 5 nov. 1982 et la deÂlivrance du legs contenu dans celui-ci. C'est dans ces circonstances qu'est intervenue la deÂcision entreprise qui, faisant droit aÁ la demande, a valide le testament du 5 nov. 1982 aux termes duquel M. Marc Gilbert a institue sa femme leÂgataire aÁ titre universel de la quotite disponible afin qu'il soit exeÂcute selon ses forme et teneur et ordonne la deÂlivrance du legs aÁ titre universel qu'il contient, Me. Chevreux, notaire aÁ Paris, eÂtant commis aux fins de reÂgler la succession de M. Marc Gilbert. Dans ses eÂcritures d'appel, Mme Metzger veuve LeÂvy, prise en sa qualite d'administratrice leÂgale ad hoc des enfants mineurs, Jeremy et Alexandre Gilbert, deÂclare s'opposer aÁ la demande formuleÂe par Mme Deshayes, dans l'inteÂreÃt des enfants qui se verraient priver de la quotite disponible de la succession correspondant au tiers de celle-ci, cette succession se composant essentiellement de l'appartement 67, rue de Monceau et d'un petit appartement sis aÁ Strasbourg d'une valeur d'environ 250000 F; elle soutient que la volonte de M. Marc Gilbert ne s'est pas clairement exprimeÂe, celui-ci n'ayant formule qu'un souhait, restant dans le domaine du vúu pieux, alors qu'il aurait parfaitement pu leÂguer aÁ son eÂpouse, sauf les droits des reÂservataires, la totalite ou partie de sa fortune, ce qu'il n'a pas fait; elle consideÁre que le testament ne constitue pas un legs qui aurait pu eÃtre stipule par le de cujus s'il l'avait voulu mais que M. Gilbert a simplement voulu dire qu'il aurait aime changer aÁ nouveau le contrat de mariage . Mme Metzger, eÁs qualiteÂs, demande en conseÂquence aÁ la cour, infirmant la deÂcision entreprise, de dire et juger que le document du 5 nov. 1982 de feu Marc Gilbert n'est pas un testament instituant son eÂpouse leÂgataire universelle ou aÁ titre universel et, en conseÂquence, de deÂclarer Mme Deshayes de Cambronne mal fondeÂe en sa demande et de l'en deÂbouter. Mme Deshayes de Cambronne poursuit la confirmation pure et simple du jugement deÂfeÂre en toutes ses dispositions. LA COUR: - ConsideÂrant que le litige soumis aÁ la cour a trait aÁ la disposition testamentaire suivante: «J'aurais souhaite avoir le temps de changer aÁ nouveau mon contrat de mariage afin que ma femme beÂneÂficie de plein droit de mes biens aÁ part eÂgale avec mes enfants. MaõÃtre Chevreux, notaire, voudra bien l'y aider, s'il lui plaõÃt. Je l'en remercie»; ± ConsideÂrant que par ces phrases extraites du document intitule «voici mes dernieÁres volonteÂs» dateÂ, reÂdige entieÁrement de sa main dans les conditions de forme preÂvues et deÂfinies par l'art. 970 c. civ., M. Marc Gilbert a non seulement marque son regret d'avoir duà consentir au changement de reÂgime matrimonial homologue le 16 deÂc. 1981, mais aussi clairement et librement manifeste sa volonte de voir sa femme beÂneÂficier des meÃmes droits que ses

D

336

$+B $ <+4'$ ,+B

fils, ce qui correspond exactement aÁ la quotite disponible; que cette volonte doit eÃtre tenue pour incontestable alors que M. Marc Gilbert a expresseÂment demande aÁ Me. Chevreux, notaire, d'aider sa femme afin qu'elle puisse «beÂneÂficier de plein droit de ses biens aÁ part eÂgale avec ses enfants» ; - ConsideÂrant, en outre, que les premiers juges ont justement releve que cette disposition eÂtait, en tout point, conforme aux sentiments que M. Marc Gilbert portait aÁ son eÂpouse, ainsi qu'il reÂsulte tant du testament que des dernieÁres lettres qu'il a eÂcrites avant sa mort; qu'ils ont, enfin, avec raison, fait reÂfeÂrence aÁ la reÁgle de l'art. 1157 c. civ. applicable en matieÁre de testament, qui impose aux tribunaux l'obligation d'interpreÂter les conventions dans le sens ouÁ elles peuvent produire quelque effet plutoÃt que dans celui ouÁ elles sont inopeÂrantes; qu'il s'ensuit, deÁs lors, qu'il n'apparait pas clairement que l'intention du testateur ait eÂte de faire une disposition nulle, que doit eÃtre valideÂe la disposition testamentaire de M. Marc Gilbert qui, pour sa propre succession, a tenu aux termes de ses dernieÁres volonteÂs aÁ ce que, sa femme soit mise sur un pied d'eÂgalite avec ses enfants, observation eÂtant faite qu'une telle disposition reÂunit toutes les autres conditions de validite preÂvues par la loi; ± ConsideÂrant qu'il s'impose, en deÂfinitive, confirmant en cela la deÂcision entreprise, d'admettre que M . Marc Gilbert a institue sa femme leÂgataire aÁ titre universel de la quotite disponible, soit du tiers de ses biens; Par ces motifs, confirme la deÂcision entreprise, en toutes ses dispositions. Du 22 sept. 1986. - C. de Paris, 2e ch. A. - MM. Bigeon, pr. - Sodini, av. geÂn. - Wachsmann (du barreau de Strasbourg) et de Geouffre de la Pradelle, av.

D

LES SUCCESSIONS

E

338

PACTE POST MORTEM ET PACTES SUR SUCCESSION FUTURE O

! & '

& =8>

.

=E>

*

post mortem

&

.

8

/ -

=;>

>

E

)

&

.

8E

8IDI

7 8I9:

8IDC ;HH G (

7 8ID:

=H>

Rev. trim. dr. civ.

8E

8IDI

!

vente deÂfinitive.

?

MeÂlanges R. Savatier,

8IHC CAD B G F

3

8IHH E;8 G (

CreÂmieux); Rev. crit.

! 88 8IEE =

B 8IE: A IDG B 8IE: A HD

Rev.

' 5

( 3 8IDA 8 A;;A

7 3 8IAE A 8G 8IAI A 8:HG 8IE8 A 8G 8IEE 8 8:

!

HHE

3 N ( <

9IG 7

'

8IEE 9C & 5 @ =E>

=A>

$

7 8IDHG 7

=A>

8

? ' $

trim. dr. civ. @

F

impeÂratifs successoraux d'ordre public,

=8>

O

/

-

l'affinement de l'analyse contractuelle,

=

1

) %

+

%

8IAI H

= 8EI: $ 8E 8ICH

A:>G

=$ E 8ID8 = >

IE:

A

>G

E = 8:D9%8

G $ E 8ID8>G

& - / & / DC; G $ E -

= DCA

8IDA> =;>

Adde,

$

= 8:9A &

> &

-

= 8:IE >

&

par

/G

=

pendant

8:IC

>G

=$ A; 8ICC 89C9 > - / =H>

Traite Pacte sur succession

8I9: = ;: > 8ID8 = -$ /

de droit civil future

8ID;

N < G ( <

' <

ReÂp. civ.

7 N

C9; >

339

3' ,+

3

!

Ferracci.

3 -

ÂŤsont vendus... deĂ s le jour

deÂceà s

= >

jusqu'aĂ

8:::: 5

mort,

5

A8 8IEC

/

/

* &

valables ! 1

<

stipulations post mort

!

=-

8

au stipulant par voie de conseÂquence, qu'aà la charge de la succession sur partie d'une succession non ouverte,

&

A priori,

sujet passif

%

=8>

'

vente

nature

droit

la masse

biens

post mortem

$

la certitude ou

=

& -

/ &

>

)

l'incertitude

- /

%

! - /

*

&

!

&

&

/> G

&

post

B

* % 5

=8>

F =7 8IE8 A A

=A>

-$

qu'aà ses heÂritiers?

% ! 5 %

F 1 3

!

%

A>

*

de cujus

=A>

! / %

+

! %

(op.

loc. cit.

E>

$ -?

droit eÂventuel

/ =F

Rev. crit.,

8:E>

E

340

$+B B2 +BB )B

criteĂ re unique

&

/ -

&

7 ! 8E 8IDI

pesanteur contractuelle

gravite successorale.

,

A. Un criteà re de validite unique pour les pactes post mortem

8

irreÂvocable.

!

<

obligation

et actuelle

F

3

deÂfinitive,

$

5

droit certain

droit eÂventuel des dommages=8>

G

!

%

inteĂ‚reĂƒts.

/ 7 -

naissance exigibiliteÂ

)

criteĂ re

!

!

6

l'analyse

$

!

actuel

non seulement eÂventuel

$

E

& &

'

passif

=

l'aspect actif d'un droit

= >

>G

>

est dissocie de son aspect

=

terme, meĂƒme incertain, convenu pour diffeĂ‚rer l'exigibiliteĂ‚ d'une creĂ‚ance ou d'une obligation ne saurait aĂ lui seul sauver une stipulation ou un pacte post mortemÂť. 7

3

s'exeÂcuter,

actuellement

par voie de conseÂquence. par voie principale

5 5

par voie de conseÂquence.

+

/ -

!

) % #

=8>

1

!

DI8 * -

8

droits eÂventuels

future

88E:

) %

A

/

341

3' ,+

88E:

A

post mortem

1

! 8E 8IDI

G F =8>

% %

extension

1 $

'

mortis causa),

=

+

& - /

&

.

Ferracci, post mortem la prohibition des donations aĂ cause de mort post mortem la mort du donateur.

!

9IE

!

exigible

=A>

=E>

7

!

les pactes bilateÂraux deÂguisant des legs

$

acte unilateÂral

valideÂe par la loi donations deÂguiseÂes

post mortem

nuls;

T T

=H>

7

actes aà titre oneÂreux, promesses contrat

Legs, ibid.,

!

88E: =C>

*

8IHE

=A>

! 3 3 E 8D8E '

=E>

3

=;>

3

contrats sous condition,

Les droits eÂventuels contribution aà l'eÂtude de la formation successive des droits,

( % ?

3

!

les promesses de contrat,

reÂalisables avant ou indeÂpendamment du deÂceàs =8>

3

entre vifs

forme

=;>

=

>

= >

4

8:G <

Traite prat. de droit civil, op. cit.,

, $ 4

, $

$ %3

?

D

H

8;

8I

ReÂp. civ. Rev. crit.

HI8G J $

88CG ,

7 N

8IAI ;C; G )

! & = IC9 E9CG

>

= I;E > =H>

+

=C>

3

!

Moretti: op. cit.,

<

8

AD 8IEA

B 8IEA A 8AHG 8

A: 8ICD

;HG 4 8

AH 8IC8

( 3 8ICD 88 8HAID

8IEA

B 8IEA 8 E;:

Bull. civ.

4 B

;9D

Erratum

E9; & ?

8HE:C

bis;

N

E

342

$+B B2 +BB )B

! $

N

G

%

L'inverse n'est pas vrai,

)

*

! G

7

Deporte,

8C 8IAA

N% %

3 7

E:: ::: 5

!

!

/ -

3 7 3

! 3 7

0 / + -

3 -

!

7 = >

! 8C 8IAA

8IC: 8::::: 5 $ C

8IC8

/ 7

.

$ E

# &

& A:: ::: 5 $ #

E

8C 8IAA

4

immeÂdiatement d'une facËon irreÂvocable...;

dont ils n'eÂtaient pas

! %

=8>

8E 8IC;

8C 8IAA

7

9 8ICA $

3

ÂŤdans le partage de la succession des peĂ re et meĂ re futur desdites successions, /

!

/

! 0

=8>

7 8IC; D89G

4 B

B

Gaz. Pal.

8IC; A ;8IG ( 3 8ICH 88 8;88H

Erratum

8HE:C

bis;

7 8IC9 C;

8

? 88 8ICD

( 3 8ICH 88 8;8D: ( 3 8ICD 8HAID

343

3' ,+

!

! /

= 8C:: >

$ 7

N

!

Weiss-Cole,

,

E8 ;

8I;I

! 0

n'avoir jamais eu droit la proprieÂte de

' - /

$

AD 8ID: -

l'immeuble

7

=

>

partir du jour de son acquisition, une telle convention ne pouvait tomber sous la prohibition des pactes sur succession futureÂť

=8>

.

3

deĂ s sa conclusion

tous ses effets principaux,

'

condition

7

G

=A>

B

futur

reÂtroactiviteÂ

%

l'actualisant

=8>

post mortem,

*

( 3 8ID8 8 8C9AE

8

trim. dr. civ. 8I

AID9C

B

$

=E>

A; 8IA9

!

$ G

@ G 7

Gaz. Pal.

8ID8 8 88:G

ReÂp. geÂn.

! ( 3 8IDA 8 A;;A & ?

+ B G ( 3 8IC: 88 889AE 3 ? G

Weiss-Cole,

B 8IAI 8 8ED

F < G 7 8ID8 98

$

=A>

!

8IHI 7 8IC: HIA E

8IC: CIA

1

notariat 1971.95,

=E>

7 !

0

$

! 1 3

? G <

<

op. cit.,

Rev.

E

344

$+B B2 +BB )B

post mortem post mortem

$

mandat simple

/ & = -

989

A

&>

L'unilateÂraliteÂ

eÂventuelle

renonciation =

=

pacte

>

le legs d'une part successorale

-

/ &

8::E >

contrats successoraux

=8>

l'actualite de la naissance d'un droit 3

vivant

pactes

!

Ferracci

exigible du

!

!

Ferracci

B - Les solutions menaceÂes au regard du criteà re d'annulabilite des pactes sur succession future

deÂceàs droits eÂventuels.

+

! 0

$

=A>

88E: G

l'ouverture de la succession ne joue que le roĂƒle d'un terme rendant exigible une obligation preĂ‚existante,

E

,

=E>

!

G

%

=;>

G

=H>

!

=C>

!

=8>

loc. cit.

Ferracci

8E 8IDI

2

5

=A>

N <

=E>

=;>

4 A 8I;8

=H>

3

=C>

4

op. cit.,

8H 89C8

8IDH

;;G ( <

op.

' <

7 C8 A 8H8

B 8I;A 8 EH

AC 89IC

Gaz. Pal. 97.1.54.

A: 8IH:

B 8IH: A 8A8

$

loc. cit.

G ( <

op. cit.,

' <

;D

op.

345

3' ,+

#

88E:

A

1

$

! $

=A>

* % %

=8>

!

&

1

)

% %

1

B

=E>

parce qu'elles menacent elles-meĂƒmes une prohibition jugeĂ‚e, d'ordre public.

88E:

+

8E 8IDI

succession future exigible aussi de son vivant.

$

A

preÂrogative deÂjaà neÂe du vivant de celui qui s'est engageÂ, - /

l'exigibiliteÂ

d'un droit nouveau aà l'efficacite de la

3

post mortem,

'

droit acquis et simple attente, espeÂrance ou expectative, entre droit ne et actuel et droit eÂventuel, terme suspensif et date d'exigibiliteÂ

! $

*

post mortem

%

88E:

A

7

3 % /

5 5

-5 ( %

au deÂceà s

4 A 8I;8 3

=E>

E: 8IED

AC 89IC

=8> =A>

7 F 8IE9 8I

deÂceàs du disposant.

-

dont l'exercice seul est retarde au

E

346

$+B B2 +BB )B

$ '

post mortem,

dans son principe.

pactes sur succession future

+

- / $

droits

=8>

!

! ! $

'

post mortem

post mortem.

l'aspect actif

post mortem

Deporte

<

post mortem

!

7

l'aspect actif du droit

vente,

! 8E 8IDI 7

la promesse de

$

l'instant

ne et actuel

*

deĂ s

G

$

E

& &

=A>

" % %

1 7 % % &

&

1 6 $

du promettant, Deporte

!

&

Ferracci

qu'au deÂceàs post mortem.

-

/

7

=4

B

>

&

*

! 8E 8IDI & & !

$

exigibiliteÂ

*

op. cit.

=8>

?

=A>

? )

3

$ @ 7 (

8ICD

Le droit d'option. Contribution l'eÂtude du droit potestatif et de l'acte unilateÂral,

3 4

347

3' ,+

- /

!

$

$

post mortem

88E:

*

leÂgislative:

A $

%

1

COUR DE CASSATION =8

F ? >

8E 8IDI

SUCCESSIONS, Pactes sur succession future, DeÂfinition, Notion, Droit Âeventuel sur succession non ouverte, Vente d'Immeuble au jour du deÂceàs du vendeur.

Cassation, pour violation de l'art. 1130, al. 2, c. civ., de l'arreĂƒt deĂ‚cidant que la vente d'une proprieĂ‚teĂ‚ ÂŤdeĂ s le jour du deĂ‚ceĂ s du vendeurÂť, pour un prix deĂ‚termineĂ‚ payable l'ouverture de la succession, constitue une promesse valable, alors qu'une telle convention ne creĂ‚ait d'obligation qu'aĂ la charge de la succession, sans imposer au stipulant aucune obligation dont la succession n'aurait eĂ‚teĂ‚ tenue que par voie de conseĂ‚quence, et consacrait ainsi l'attribution d'un droit privatif sur partie d'une succession non ouverte ReĂ‚p. clv., Pacte sur succession future, (Epoux AndreĂ‚ani C. Consorts Ferracci.) Âą ARREĂƒT LA COUR; Âą Sur le moyen unique, pris en sa premieĂ re branche: Âą Vu l'art. 1130, al. 2, c. civ. ; Âą Attendu que par acte sous seing priveĂ‚ du 21 feĂ‚vr. 1936, FrancĂ‹ois Ferracci a stipuleĂ‚: ÂŤma proprieĂ‚teĂ‚ et la maison plage et montagneÂť sont vendues aĂ Ferracci Jean-Marie feu Paul-Marie deĂ s le jour de mon deĂ‚ceĂ s, pour la somme de 10000 F, tout en reĂ‚servant le droit que ma femme Marie reste maĂľĂƒtresse de mes biens jusqu'aĂ sa mort, le produit de la vente est reĂ‚parti comme suit... Âť; Âą Attendu que pour deĂ‚cider que cet acte constituait une stipulation post mortem valable et non un pacte sur succession future, la cour d'appel (Bastia, 31 janv. 1978) a estimeĂ‚, par motifs propres et par adoption de ceux des premiers juges, que l'acte constituait une vente, l'accord ayant eĂ‚teĂ‚ conclu sur la chose et sur le prix, meĂƒme si la chose ne devait eĂƒtre livreĂ‚e qu'au deĂ‚ceĂ s du vendeur et le prix payeĂ‚ ulteĂ‚rieurement aĂ des tiers nommeĂ‚ment deĂ‚signeĂ‚s selon des modaliteĂ‚s nettement preĂ‚ciseĂ‚es, et qu'ainsi, le droit eĂ‚tait neĂ‚ deĂ s la conclusion de l'acte, son exeĂ‚cution eĂ‚tant seule suspendue; qu'en statuant ainsi, alors que la convention ne creĂ‚ait d'obligation qu'aĂ la charge de la succession sans imposer au stipulant aucune obligation dont la succession n'aurait eĂ‚teĂ‚ tenue que par voie de conseĂ‚quence, et consacrait ainsi l'attribution d'un droit privatif sur partie d'une succession non ouverte, la cour d'appel a violeĂ‚ le texte susviseĂ‚; Par ces motifs, casse... renvoie devant la cour d'appel de NĂľĂƒmes. Du 13 juin 1979. Âą 1re Ch. civ. Âą MM. Charliac, pr. Ancel, rap. Âą Gulphe, av. geĂ‚n. Âą Calon et Garaud, av.

( <

' <

D

E

348

LES PACTES « POST MORTEM » NE SONT PAS MORTS O

! ' 8IDI

=8>

post mortem,

8I9E D

=A>

ThieÂbault

Ferracci-AndreÂani

8E

Ravaux

!

= > !

=E>

- /

8

E: 8I9H

$

! %

/ $ 8 N -

- /*

$

88E: B

!

Ferracci

8IDI

!

*

G

N

exigible

B - /

B

= $

normalement),

E

1 - La naissance actuelle d'un droit valide: le pacte post mortem ! % * $

!

0

post mortem.

$

!

3 %

=

>

!

8

- / 1

post mortem

!

ThieÂbault,

!

Ferracci

%

1 )

! & % 1

O

)

=8>

8

EDG ( 3

not.

=A>

8I9; C9E =E>

E: 8I9H

7 8I9C

CH

8E 8IDI 7 8I9: HHE ) G @

8

8

Rev. trim. dr. civ.

8I9E D

7 8I9; HCE

Bull. civ. Rev. trim. dr. civ.

' 4 G

( 3

8I98 CC8

$ G

AI:

ReÂp. DefreÂnois

AC:

8I9H 89;

89I

ReÂp. DefreÂnois

8I9; 8AAD

8I9: C8E

G

Journ.

$+B 3' ,+B -

POST MORTEM

ThieÂbault

!

7

!

E: 8I9H

A

349

/ )+ B ), 3'B 4,B

!

Ravaux

!

D

8I9E

7

88E:

-

/

%

-

/

2

&

G

&

*

et deÂjaà exigible

/6

! + / -

-

normalement

droit d'option,

!

& !

&

=8>

ThieÂbault,

%

* ,

& & F = 0 S

>

8: 8ICI

(

%

! &

$ =9: ::: 5>

6 & = > & !

&

2

2

!

elle-meĂƒme,

post mortem.

contrat de promesse post mortem.

3

! .

+

3

vente

! ! *

0

% ! +

%

- /

-

G

=

* G

! * % =A>

>

maintien de l'offreÂť

G -

! G 0 , G

8

=8>

3 4

8I;9

=A>

% ?

E

8;I

E

350

$+B B2 +BB )B

post mortem

!

/ $

- /* -

.

0 ! / !

%

2 * *

=

>

post mortem;

!

G

2

6

=8>

-

/

La pesanteur du droit

6

! $

$

,

8

3 1 " 6 +

post mortem

1 ) 6

=A>

$ G

G %

- /

-

/

/* -

1

/ - / -

/ -

- /

- /

% 1

2 - Au-delaà de la distinction entre naissance et exigibilite d'un droit?

E

+

!

!

*

!

%

! !

> $ 0 = 9IE >

=E>

=8>

3

Le droit d'option, contribution aà l'eÂtude du droit potestatif et de l'acte ReÂp. civ. Promesse de vente; Le contrat de Les contrats preÂparatoires aà la vente

? * )

unilateÂral, promesse unilateÂrale de vente, d'immeubles $ @ 7 (

8ICDG $ <

? 4

%B AAEG 5 <

7 N

$ @ 7 (

,

=A>

=;>

op. cit.

8I9E

8I9E

%B 5 <

8H;G 5 %7

A:;

Droit civil, Les successions et les libeÂraliteÂs

=E>

$

=;>

3 5 %?

3 4

8I9E

ADI

A:;

?

A; 8IA9

La promesse

contrat,

B 8IAI 8 8ED

$

8IDE

88C 89:

$+B 3' ,+B -

POST MORTEM

!

Ravaux,

- /

&

/

7

! '

351

/ )+ B ), 3'B 4,B

#

&

*

- $

+

+

- / & &

=8>

3

- / - / 6 $ 9IE

=A>

!

> '

! - /

88E: 9IE

!

l'appreÂciation globale

$

.

G

!

! N

3

N

6

COUR DE CASSATION =8

E

F ? >

E: 8I9H

SUCCESSIONS, Pacte sur succession future. DeÂfinition, Droit eÂventuel sur succession non ouverte, Attribution, Promesse de vente de biens indivis. Succession ouverte non encore liquideÂe (non).

Ne constitue pas un pacte sur succession future mais une promesse post mortem valable comme n'ayant suspendu que l'exeĂ‚cution d'un droit deĂ‚jaĂ neĂ‚, la promesse de vente de biens indivis provenant d'une succession ouverte non encore liquipeĂ‚e, deĂ s lors qu'elle avait fait naĂľĂƒtre profit du beĂ‚neĂ‚ficiaire un droit actuel pur et simple et que seule son exeĂ‚cution eĂ‚tait diffeĂ‚reĂ‚e jusqu'au deĂ‚ceĂ s de la promettante ReĂ‚p. civ. Pacte sur succession future,

' <

8H

! > & '44+ =+ F , ,

LA COUR; ¹ Sur le moyen unique, pris en ses deux branches: ¹ Attendu, selon les eÂnonciations des juges du fond (Reims, ch. civ., 19 oct. 1983), que les eÂpoux ThieÂbault-Pierre sont deÂceÂdeÂs, le mari en 1916 et la femme en 1940, laissant les deux enfants issus de leur mariage Marie et Hubert; que les opeÂrations de =8>

$

=A>

?

$

post mortem...

* ) 4 - /

in MeÂlanges Raynaud,

8I9H

;II

352

E

$+B B2 +BB )B

partage de leurs successions, ordonneÂes judiciairement, n'eÂtaient pas termineÂes lorsque par un acte, sous seing prive du 10 juill. 1969 Marie ThieÂbault a stipuleÂ: «Je vends (fais promesse de vente) aÁ mon neveu et fermier M. Jean ThieÂbault... de la totalite de mes biens provenant de la succession de mes parents deÂceÂdeÂs, biens qui sont indivis avec mon freÁre Joseph Hubert ThieÂbault. Cette vente sera ratifieÂe et deviendra effective aÁ ma mort par les soins de Me Cousin, notaire aÁ Suippe, dans les conditions suivantes: «Je vends la nue-proprieÂte pour le prix de 80 000 F que M. Jean ThieÂbaud accepte. Il est bien entendu que cette somme servira aÁ payer les dettes du passif de sa faillite, directement aux creÂanciers, sans intermeÂdiaire, par mon neveu et fermier Jean ThieÂbault, faillite de mon freÁre Hubert ThieÂbault ou aÁ rembourser celui ou ceux qui en auraient fait l'avance. En raison des conditions qui preÂceÁdent, je reÂserve la jouissance de mes biens aÁ M. Hubert ThieÂbault, mon freÁre, et aÁ sa femme, neÂe GenevieÁve Lallemant, leur vie durant»; que Marie ThieÂbault est deÂceÂdeÂe le 3 juin 1972, laissant pour heÂritier son freÁre Hubert ThieÂbault et que celui-ci est lui-meÃme deÂceÂde le 12 aouÃt 1974, laissant son eÂpouse Mme GenevieÁve Lallemant et les dix enfants issus de son mariage ; qu'en 1977, Jean ThieÂbault a assigne ses neuf freÁres et súurs ainsi que sa meÁre pour faire juger qu'il avait acquis, en vertu de l'acte sous seing prive du 10 juill. 1969, la totalite des droits indivis appartenant aÁ sa tante dans les successions de ses parents deÂceÂdeÂs et pour faire reÂgulariser la vente; que ses freÁres Serge et JoeÈl et sa súur Mireille, eÂpouse Huyet, se sont opposeÂs aÁ cette preÂtention en soutenant que l'acte du 10 juill. 1969 eÂtait nul comme constituant un pacte sur succession future; que l'arreÃt attaque a accueilli la demande de Jean ThieÂbault au motif que la convention litigieuse constituait un pacte post mortem valable et non un pacte sur succession future prohibeÂ; ± Attendu que les eÂpoux Huyet, Serge et JoeÈl ThieÂbault reprochent aÁ l'arreÃt attaque d'avoir ainsi statueÂ, alors que, d'une part, la convention du 10 juill. 1969, en ce qu'elle ne creÂait d'obligation qu'aÁ la charge de la succession sans imposer au stipulant aucune obligation dont sa succession n'aurait eÂte tenue que par voie de conseÂquence et en ce qu'elle consacrait l'attribution d'un droit privatif sur la totalite d'une succession non ouverte, constitue, selon le moyen, un pacte sur succession future prohibe et alors que, d'autre part, cette meÃme convention constitue encore un pacte de cette nature en ce que Marie ThieÂbault s'engageait aÁ vendre des biens qui, provenant des successions de ses parents et encore indivis avec son freÁre, ne figureraient qu'eÂventuellement dans sa propre succession; qu'en statuant comme elle l'a fait, la cour d'appel aurait viole l'art. 1130, al. 2, c. civ.; Mais attendu que l'arreÃt attaque a analyse l'acte du 10 juill. 1969 comme une promesse de vente deÂtermineÂe dans son objet et dans son prix, engageant la promettante immeÂdiatement et de facËon irreÂvocable et faisant naõÃtre au profit du beÂneÂficiaire un droit actuel pur et simple et dont seule l'exeÂcution eÂtait diffeÂreÂe jusqu'au deÂceÁs de la promettante; que les droits indivis de Marie ThieÂbault dans les successions de ses parents eÂtaient deÂjaÁ entreÂs dans son patrimoine; que la cour d'appel en a deÂduit aÁ bon droit que l'acte litigieux constituait non un pacte sur succession future mais une promesse post mortem valable comme n'ayant suspendu que l'exeÂcution d'un droit deÂjaÁ neÂ; que le moyen ne peut donc eÃtre accueilli en aucune de ses branches; Par ces motifs, rejette. Du 30 mai 1985. ± 1re Ch. civ. ± MM. Joubrel, pro ± Barat, rap. ± Gulphe, av. geÂn. ± Parmentier et S.C.P. Fortunet et Mattei-Dawance, av.

353

UN PREĂƒT CAUTIONNEĂ‚, REMBOURSABLE... POST MORTEM, N'EST PAS UN PACTE SUR SUCCESSION FUTURE O

preĂƒt

remboursable post mortem

% %

1 3

=

=8>

- / >

$

+

!

0

-

/

/ + 8IDI

une creÂance actuelle

! ! 0

+

=6>

du vivant des garants solidaires

-

6 7

6 $

B

dette exigible seulement au deÂceà s

*

successions en jeu

! = >

!

cautionnement d'une

1 - Trois successions et un droit ne et actuel

Epoux Deporte promesse unilateÂrale de vente d'un fonds de commerce

!

& %

/

O

) * 8

=8> 8I9D

? 8

DHH =A>

?

? )

D9;

& %

%

de leur vivant avait eÂte annuleÂe

E

A::A

8D 8I9D

(

B

G 7 8IC9 =E>

preĂƒt

7 %

=A>

7 A::A

<

3 G

ibid.

7 7 N 4

ADHE

8IIA

CHI

) 8I99 IDG ( 3

* 8

( C;

-

=E>

A

CCC

B

88 8ICD

Pacte sur succession future

G 4,7

) ( 3 8ICD

E9 G

C;

8HAID

E

354

$+B B2 +BB )B

+

% !

!

post mortem

!

G

0 !

& &

!

*

-'

! 0

/

Deporte

preĂƒt

actuel

G

2

G ! - / !

G =8>

/ -

B

3

/1

& & - !

E

!

=1>

1 + %

! ! ! 1 5 %

16

$

%

1

.

2 - Un cautionnement d'une dette post mortem ! $ 8I9D

=A>

posteÂrieurement

8E

-

= >

/ G % / - +

G

G

posteÂrieurement aà cette date B

! $ = > 0

post mortem

mais non celles neÂes

! B

!

!

! 0 ! $

=8> =A>

Ibid.

C;

8E 8I9D

< ?

I

355

PACTE SUCCESSORAL ET DISCRIMINATION ENTRE LES HEĂ‚RITIERS... O

$

$

! ; A::H =7 A::H

4 ADDA>

' T

J

post mortem, certains de ses heÂritiers, deux filles issues d'un premier lit, et non pas aà 0 !

B

tous,

! ,

-

/

-

88E: $

post mortem

/

$

preĂƒt

) >

remboursable post mortem

ADHE

succession future).

3

E

A::A

$

7 A::A

=? 4 7 N

G

+

= 8

Pacte sur

Jur.

$

,

$

tout Deporte:

=?

8

!

88 8ICD

7 8IC9

Jur.

=

C;>

* 8 E A::C>

B $

%

1 +

O

7 N

A::C

,

IIE

%

%

E

356

$+B B2 +BB )B

= 8

eÂquite de circonstance;

E

A::A

>

8KH =

8

/ - / -

C

8IIC

7

8IID

Jur.

ECI

) >

$

=-

/ %

8E9I > 1 +

!

% %

%

1

1 J

!

$

E

!

357

L'ASTROLOGIE ET LE DROIT: « L'illiceÂite au sens large » et la cause du contrat 3

$

$

O

G

%

- /

-

/ ?

N 1 " % %

'

=8>

3

Almageste

Tetrabyblos

1

3

$ & &

? N 5

,

- / $

=

&

= > G

= > G

= >

G

>

= >

%

$

G

N

&

% &

= > G

= > G

(sunday)...

1 =A>

8II;

& &

$ !

- /

cause illicite.

$

in

3

O

5 . ,+44+

L'astrologie,

=A>

+ 4 E;%D

8

o

2,

E

;

8III

D:8

325

4

!

1

E -

C

4 E;%D

%

= >

3

'

=8>

8II; =

IE DAC AI 8IIE>

4 E;

8II; =4 C;E%8 )

n'est pas restaure ou remplaceÂ.

*

/ $ 4 8:

4 ;E

A 4 CHE%8>

E

358

$+B B2 +BB )B

- /

%

! %

=8>

%

/

$

1

-

%

%

1 '

sanction de l'astrologie

s'incline devant le droit

= >

incline, mais ne neÂcessite pas une

%

= >

I. L'astrologie s'incline devant le droit:  L'illiceÂite au sens geÂneÂral , cause illicite ! 3 $

$

88EE * - $ / G

aucun effetÂť

= 88E8

-

ne peut avoir

>

7 8II:

-

( 4 E;%D ! =8 /

-

/

/ 6 $

-

/ G =A>

-

! $

" % -

8II9 > 8:

/ 1 2

& . &

E

3

! 0

compreÂhensive.

$

'

5

!

.

$ F AH 8I9:

%

B

$ =8H 8IIE> / -

/

-

-

J

/ G

-

=8>

$

>

=

Bull. av.,

;I G

D.,

-

infra, § 2, 2. ad notam)

=A>

G

-

8II9 4 CC

=

/

359

$ 'B,4 $ @ + +, $+ 74 ,

/

d'annulation

=8>

-

*

divination,

-<

E;%D

=A>

$

graphologie

/ -

/ ! +

A K 3

-

=6>

mateÂriel d'occultisme

-

=E>

G

/

=;>

G

7

6

tatouage

/ -

/

cartomancie

eÂprouveÂ

8K $

8ICD

8IC9 8II9

cession de la clienteĂ le,

-

/

-

/ + - -

/

/

B

convention de compeÂrage -

2 - /

DE%AAH

ceÂder sa clienteà le licence

%

-

licenceÂť de taxi,

=C>

3 = AD 8II:>

en date du 24 mars 1993

+

A 8IDE>

clienteĂ le,

= C

1 3

/

=H>

!

PremieĂ re chambre civile de la Cour de cassation

% 2

=8>

=A>

' % %3

=E>

8

8II:

,@ 3

!

Lexilaser, Gaz. Pal.;

8A 8I9I

Bull. av.,

D.,

8ID:

8EC

D.,

JCP,

AIE

( 3 G 8

-

IE%8I :H9

8IC9 8 EAIG

8ICD 8 E:A

3 / & &

8IC9

B 8AEG ' ,

8II: A8H;:

'

E 8ICI

8A 8IC9

EH9

8H 8II;

Gaz. Pal.,

8A

8ICD

ReÂp. DefreÂnois, =;>

8

8IDA AE

7

JCP,

$ G

8IDA 8D8EH

+ -

N

!

2 /

= >

- / =H>

88A9 $ ECH $

* =C>

Lexilaser,

8

I 8II;

I8%8E ;HI

Lexilaser,

IH%8H HHA

E

360

$+B B2 +BB )B

non-architecte

= >

= E

=8>

3

0 !

commune aux deux contractants,

$ E 8IDD> 1

-

d'eĂƒtre

/ $

8II;

88E8

) 3

II. Le droit incline l'astrologie:  L'illiceÂite au sens large  ne neÂcessite pas... B -

/

celle-ci doit demeurer autonome dans sa fonction, sanction. La notion de cause illicite est autonome.

8K

&

=

moduleÂe dans sa

$

! =

>

>

- &

/ 1 &

$ = !

!

! & >

E

&

commune!

!

=A>

&

!

=E>

G

!

"

=

!

>

! -

=8>

/ & &

-

!

$

&

supplanteÂe par la

$ !

B

! '

*

entre dans le champ contractuel. liceÂite en geÂneÂral ou l'ordre public,

%

E

? )

=E>

?

Lexilaser, ReÂp. DaIloz, Droit civil, Disposition aà titre gratuit,

=A>

8

8IID

G

D 8II9

ReÂp. DefreÂnois,

?

>

/ G

D.,

8II9

8II9

9C%88 ;AH

=

%

8II9

H:D

%

* HCE

EC9IH

B %4 7 N

; JCP,

+

1998, Jurisp.,

A:DE

361

$ 'B,4 $ @ + +, $+ 74 ,

$

reĂ gles d'organisation ou de discipline

/

=A>

valeurs

8II; )

essentielles

=8>

G

-

AK

L'illiceÂiteÂ, moduleÂe dans sa sanction.

! & $ -

! 0

/

!

G

% ' = >

2 !

legs

?

=;>

-

=E>

+

3' B 1

6 2

/ $

$ 88EE

-

/ - /

$

7

3 7

=8>

B $

L'ordre public aĂ la fin du XXe sieĂ cle,

7 N

8IIC

9I =A>

- /

* 8I99 A8:AD 7

G

ReÂp. DefreÂnois,

8I99

8

8HAE

8I9C 88

@ G

Bull. civ., RID av.,

AH

8I9D

JCP,

H9C

3 $

=;>

8

8III E

ReÂpertoire civil,

7 N ?

D., Disposition aĂ titre gratuit, 8III

4

=E>

C:

)

H;C H8;

E

LES MARCHEÂS FINANCIERS

F

363

Ă TERME LA ÂŤ COUVERTURE Âť DU MARCHEĂ‚ A 8 % $

terme reliquat du prix /

livreÂ

moment

achat aà totalite ou le

-

B

/

- /

Dans l'achat au comptant aĂ livraison

O

-

!

6 % . %

futur

/ -

/1

'

la valeur

disposer

6 $

% A % $

=8>

-

/

!

2

>

O

=

7 N

8IIE

) Q J U

-

$

/

3

=

, U > 2 .

;H

Sur les marcheÂs aà terme en geÂneÂral et les contrats bancaires MarcheÂs aà terme et options dans le monde J. -Cl. Banque et creÂdit ibid. Contrats bancaires Contrats de services Les marcheÂs aà terme Les nouveaux marcheÂs financiers et leurs instruments D. Chron. Sur la couverture dans les marcheÂs aà terme D. Chron. Rev. dr. bancaire et bourse Sur la responsabilite de la banque et de la socieÂte de bourse Rev. Banque =8>

< <$ @4'3F + &

* F J

B

7 N

8DHH

8II:

8II: G B U

D8 G 5 @

-" % /1

8

325

A

% ) ' <

+

$

*

B U 8IIA

$

8II:

3 < * 5

8I99 98H

8HD

D8G $

AA8:

8II: G (

8IIA G ) @

8I9D % 7 3 %@

8I9IG ', 5

8IIA 8A

$

F

364

$+B '4 F+B 5 )') +4B

$ G

baisse

3

-

reÂserver

/

=

couverture d'un actif

preÂmunir

! ! >

- / - /

aĂ terme et ferme

E % $

!

$

!

$

G

aleÂa

anticipation

- /

! - / G B

- /

=

!

square position

roll over

requirement

>

>

>

=

=- /> B =

'

deĂ‚poĂƒt de garantie

%

!

initial equity

=

>

$

leverage

deposit marges

- / =- /

> $

-

couvert

=8>

'

/ -

'

!

couverture

-

/

opeÂration symeÂtrique Ce risque garanti

'

B

et

F

*

couverture

=8>

risques

$

$

-

collateral

/>

marges

creÂdibiliteÂ

8I9D

margin l'initial equity margin

% %

3

3

/

! 8IIA + * E8

-U /

! 8C 8I99G

deposit

$

equity

8 ;:H 2B U

margin equity

! C ::: 2B = = 8AH ::: U > 8IIA

=-

I; . = I:

$

equity

- /

*

!

; %

!

/

8 ;:8 > 8AH ::: 2B

=

!

=

>

> B

8

365

$' - 2?+4,24+ / 72 '4 F+ ' ,+4 +

D 89I: G > $

C8

>

=

%

7

responsabilite responsabilisation nature juridique de la couverture

exigence de la couverture

G

'

= >

$

= >

> G % = * % - /

I - L'exigence de la couverture D 89I: H % B C8

C8

de sanctions sans que le donneur d'ordre puisse s'en preÂvaloir

+ 5

disciplinaires aĂ quelque titre que ce soit

=8>

$

99%AH; 8D 8I99 = 8E>

AA 8I99

89I:

! 0

3

couverture

/

= ', 5>

!

8I9C

99%D:

pacte commissoire

! %

7

9D%;8C 8D 8I9D

A9 8I9H = I> 7

-

deĂ s leur constitution

sont acquis

/

/ * C % 7 D 89I: C8 8D 8I9D1 )

l'exception de jeu

=A>

&

&

=8>

?

=A>

AA 89I9

E 8IC9

DP

89II 8 H

7

$

F

366

$+B '4 F+B 5 )') +4B

- / $ C8 89I: - /

$

disciplinaire

='>

responsabiliser

!

=<>

A. - La couverture, une responsabilite de droit commun $

%

2

! D

%

$

- / =8>

Cour de cassation

.

$

$ !

=E>

A9

/ B -

preÂvaloir de la faute disciplinaire

7

=A>

8ID;

alors meĂƒme pourra se

C8 D 89I: &

par le deÂcret du 17 mars 1988 Apreàs un moment d'un nostalgique retour aà l'interpreÂtation litteÂrale

abrogeÂ

le 22 mai 1985 la reÂglementation leÂgale sur la couverture

=H>

C8

=;>

respecter

$

AE 8II:

=C>

- / 3

de responsabilite civile pour faute

7

89I:6 $ - C8

/ / - 3 5

F

=8> =A> =E>

? B U

D.

8IDC EDE

! %

op. cit. D.

Gaz. Pal.

I 8IDA

8ED

8

8ID9 89DIH =H>

AC 8IDH

=D>

JCP

$

Chron. JCP

8

AA 8I9H

AE 8II:

Bull. COB

8E9

JCP

D.

8ID;

?

<

Somm.

AI G C 8IDH

JCP

8IDH 898A9

8ID; 8DI:: B % 4 B

8IDC 89EI8

reÂsultat

D8

8ID; 8 IH G

Bull. civ.

Bull. civ.

devoir de conseil

8IDC 89AH8

<

JCP D.

< G 8: 8IDD

3 =C>

8IIA

, 7 G

3 AA 8IDE

=D>

!

0

< G ' % %3

=;>

8C: G

A;E G

8I98 G

8IDI 8I:9:

8I9C

D.

8IIA

A:;

IR.

EE:

Somm.

8I9D

err.

89;:H

bis

8IDA

Chron.

G A9 8IDD

JCP

<

? G

AI

D.

Gaz. Pal.

?

8I9C 8 A;

367

$' - 2?+4,24+ / 72 '4 F+ ' ,+4 +

=8>

$

% 9

%

! $

AA

8I9H

/

disciplinaires

-

*

G

' - / =

liquidation

stop loss

- / = I % $

- /

paper loss

! AE 8II:

& !

/

-

mandat de geÂrer un portefeuille de titres

-

renseigner

/

-

voire mettre en garde

! %

/

devoir de conseil

/

&

=A>

-

% / - /

>

=E>

-

>

/

* 8: % $ + =

contrat de gestion

mandat de tenue de compte

>

! 3 AH 8I99

=;>

! !

=H>

$ 3

-

avertie

/

! !

-

88 % 3

/ - =C>

inspirations irraisonneÂes

H 8II8

8I9H 8II:

D 89I: C8

-

G

/ +

=8>

?

=A>

3

=E>

B U

=;>

3

8H

op. cit. <

DE

3

E

<

D.

8IIA

Chron.

D8

B U

DE='>

8

AH 8I99

D.

=H>

/

!

=D>

! A8 8II:

A 8II:

8II: I = >

Mme Aram SocieÂte centrale de Banque K

! <

37@

B U * - $

G

=C> =D>

3

8

Bull. civ.

?

!

EAD G

/

SocieÂte GeÂneÂrale Lapissonde. D. IR. Gaz. Pal.

A8 8II:

8II8

K

ACIG

AE 8IIA

F

368

$+B '4 F+B 5 )') +4B

! !

- /

=

>

un client et la banque !

=8>

quelles que soient les relations contractuelles entre

insuffisante demande le report ou ¹ mieux ¹ le renouvellement par report aà une autre eÂcheÂance (roll over) de la position

/

-

!

0

=A>

! A8

8IIA

report

$

"

D 89I:

un autre cas de figure

CI

%

+

report

le eÂvitant ainsi la liquidation

!

5 !

!

cours d'appel

8A % $

! 0

*

son client de l'insuffisance de la couverture =

=E>

/ -

- /

=8> =A> =E>

=H>

-$

/ =3

3

8

'

B

AI 8II:

D.

8H

/

8II8 AEC

!

=3

AI

'

>

8II:

-$

8II: 89

Ste Schelcher Prince Aubert K

' >

!

=3

8

'

A; 8II8

D.

8II8

IR

8II8 AH;G E

!

% 3

G E

89I

* B U

8IIA

=;>

Contra D IR

>G A

informer

F

call

* 8

8

'

C

8IIA

D.

8IIA

IR

D;

Ste Dumenil et associeÂs Mazzra K

>

=;>

3

=H>

3

8

8

'

D. Chevalier

A; 8II8 = H

8II8

8IIE DI> K

Ste Alphabourse D =

8IIE 9:>

369

$' - 2?+4,24+ / 72 '4 F+ ' ,+4 +

=8>

$

=A>

&

de reÂsultat

informeÂ

&

civilement

$

-

/

7

%

=E>

/ = > -

- /

-

/

=;>

couverture

/

=H>

qualifier

doit

le degreÂde responsabiliteÂ

8E % )

/G -

-

/

*

-

funds

=

>

F

%

- /

B

%

!

=C>

-

/

B. - La couverture et la responsabilisation du donneur d'ordre 8;

%

$

fondeÂe sur l'obligation d'informer

%

1

%U 8I9D

/

-

-

=8>

?

proceÂder

/* 3

8

=A>

B U

=E>

3

8H

<? AI %

Adde,

=;>

AH

AH 8II8

'

8

IR.

D.

-

8II8 AEC

8IIA

Sitbon SocieÂte de bourse Dufour, Lacarrieà re, Koller D K

8I9I

9I%89 AD

E

<

AHE +

=

8II8

de deux jours de bourse aà partir du jour de l'envoi du teÂleÂgramme lui demandant d'y

?

3

D.

'

4

IR

/

A: 8II8

8: 8IIA

I:%8I

E 8II: % 3

K

K

,@ 3

> =H> =C>

3 ?

E

8

'

A; 8II8

A: 8IIA

Ben Attar

K

SA Rondeleux et autres

>

E8 8II8

Epx Mulla SteÂs Baudouin et Finacor Bourse SocieÂte GeÂneÂrale Rozet

8E 8IIA =

8IIE 9E>

A E A

D

8IIA

8II: =

C

8::

V

F

370

$+B '4 F+B 5 )') +4B

$

K

8IIA

$

=8>

la chiffrer

/

&

$

! E:

des connaissances boursieĂ res

$

pertes

7 0 !

l'insuffisance

3

d'options neÂgociables

- %U / 8I9D

N

& -

!

! 3 =8 2

>

; 8IIA

=A>

!

- B /

-

/

l'obligation d'informer

$

$

+

C8 89I:

in concreto

B

condition que la couverture soit suffisante

F

7

! 0

3

-

/

aĂ

$ 0 !

8H % 7

=8>

et autres

=A>

- /

3

8

Serda

K

'

E: 8IIA

Ste Schelcher Prince

SA SocieÂte de bourse B. de Compieà gne Augustin Normand Cts Kaplan K

=? ' >

371

$' - 2?+4,24+ / 72 '4 F+ ' ,+4 +

% %

*

%

=

$

- /

>

$

=

hedge

! B ! -

le jeu

>

/ (

- /

! 3

II - La qualification de la couverture 8C % $ 8D 8I9D

acquis

$

equitable property

,

deĂ s leur constitution

/

trustee

$

G

2

G

3

reÂversible

'

!

* 8

= >G A = >

G E

B

conclure

=8>

& &

5 !

" 16

- /

A. - Couverture et contrats d'option 8D

=8>

%

3

? )

$ $

%

Etudes juridiques

8I99KI:

I

;8 G

D

8I99

Chron

8EH G

D

8I9I CH

!

3 %

F

372

$+B '4 F+B 5 )') +4B

$

- /

contrat aĂ terme ferme

$

-

% %

/

l'objet

*

lui-meĂƒme

-

$

!

/ 3 !

!

$ - /

'

$

=8>

' 7

durant

/> = = -

/> -

prime premium =

>

89 %

sui generis

=

equity

= /

>

>

! +

=A>

!

*

> -

- / = -

!

>

sur

$

=

/ / -

,

F

% %

!

B

livraison

$

8I % 3

des contrats d'option

!

$

call op. cit.

=8>

$

=A>

7 ) <

G

EC

contrats aĂ terme sont

aà livraison diffeÂreÂe

3

put.

373

$' - 2?+4,24+ / 72 '4 F+ ' ,+4 +

contrat administratif

! 0

>

premium indemnite d'immobilisation

prix

= > > = =

3

premium

strike price

% %

premium

>

=8>

solvabiliteÂ

+ 5 =A>

3

-

- / !

$

=

>

=

5

A: %

!

"

deÂcouvert

/ +

E 8I99

- /

% %

% -

effet de bouilloire

/ %

3

B

=

. = ;

>

>

D

C

- /

*

% %

vendre

pourra

arreĂƒt des pertes

5

=

% %

couverture

+

>

stop loss

/

%

paper loss

>

=-

% % $

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coussin

/ =

+

=E>

=

roll over

>

trend

>

=8>

$

$

=A>

B U

=E>

?

op. cit. D.

8IIA

Chron.

DA

* A8

8IIA

88

D.

8IIA

IR.

89I

F

374

$+B '4 F+B 5 )') +4B

$

terme

6 3

A8 % 3

soit de la neÂgligence

creÂdit tacite

2

minimum

! =8>

'

! =

>

B. - La couverture et le prix du contrat aĂ terme ferme AA % 7

premium

- /

3

G $

-

/

$

AE % 8 !

courants

$

/

%

marges creÂditrices

$

!

. 3

F

- /

!

=

-

! !

technique des comptes

!

Si les marges sont deÂbitrices

%

/ -

couverture immeÂdiate

=A>

>

!

des remises en comptes

!

$

la perte

< $

&

profit

& $

montant

le

!

op. cit.

=8>

? ) <

=A>

! - , / $

-

EC

collateral

/

375

$' - 2?+4,24+ / 72 '4 F+ ' ,+4 +

abolissent

A; % A

$

provision fixe

! =

marges

$

couverture

-

collateral

/>

+

6

$

B

=8:

A: V

> (

paiement sous condition suspensive deĂ‚poĂƒt irreĂ‚gulier /

-

-

d'avance sur le prix

/

dation en

/ &

!

! 0 !

', 5 8D 8I9D

8I9C

!

* - "

9

deĂ s leur constitution

/ $

=8>

2

AH % +

la couverture du contrat aĂ terme ferme

&

=A>

*

!

option

3

premium

contrat sur

! $

3

G

!

premium

1 + 1 ! 2 2

F

$ +

=8>

? * ) <

Doc. SeÂnat

=

8I9D%8I99

N ( %3 3 =A> @

@

8

op. cit.

N

;:

I8> -

/

* ( 5

Les opeÂrations de banque

B * 7 @ 8HC

8I9:

7 N

+

;9A ;I:

Les contrats de la pratique bancaire suisse

A

376

$+B '4 F+B 5 )') +4B

L'OBLIGATION DE CONSEIL ET LA RESPONSABILITEÂ DU BANQUIER O

& + & 8IIE

!

&

&

! 7

obligation

<

!

conseil,

AE

6 $

L'obligation relative.

G

B ='>

=<> B

/

A - Le donneur d'ordre, consommateur de «produits» boursiers (

6 $

= > 2

+

faute.

!

7 - /

!

broker

F

! 8I9D

- /

89I:

C8 D

&

%U 8I9D

=8>

$ 4 ! E: 8II:

-

/ ! ' %

O

8I9H

) *

8IIE AE

7 8IIE

( ;A;

$ - /

=8>

? )

=A>

) A8

8IIA

7 8IIE

=A>

Chrono

;H

H 8II8

! 9 AE 8II: AA

377

$ <$ @', ) 7+ )B+ $ +, $' 4+B3 )B'< $ ,+ 72 <')"2 +4

- /

*

protection

consommateur

=8>

/

=A>

% & - /

5

/

/

-+

! -

=E>

N

informer speÂcialement,

1 $ $

-

- / - /

!

& &

&

date

modeÂrer

6

B - Le banquier, deÂbiteur d'une obligation de conseil " %

1

- /

1 " %

/1 + %

1 '

%

1 "

/> 1

=-

%

1 H V1 A: V1 5 %

1 "

=

1

1 5 %

1 ' >

$

%

%

1 5 %

1 5 %

$

in concerto

- /1

. %

1

1 B %

informeÂ),

(risques particuliers

= -

speÂcialement

! 7 ! />

7

1 3 1 3 * 1 3 1

1 3

=8>

?

C

8IIE

D.1993.310.

=A>

$

stellage

@

*

-

/

=E>

8IIE

? ( %$ 4 %$ $ B

Les tendances contemporaines <

.

8H

F

378

$+B '4 F+B 5 )') +4B

B

eu eÂgard au portefeuille

! % *

chaque donneur d'ordre,

!

+ 6

COUR DE CASSATION = > 8IIE AE

BOURSES DES VALEURS, OpeÂrations de bourse, Donneur d'ordre, Remise d'une couverture, Reà gles, Infractions, Invocation, Interdiction, PorteÂe geÂneÂrale, Ordres aà terme, Stellage, Banque, Obligation de conseil, Abstention.

Aux termes de l'art. 61 du deĂ‚cret du 7 oct. 1890, modifieĂ‚ par les deĂ‚crets no 61-1168 du 30 oct. 1961 et no 68-30 du 3 janv. 1968, et applicable en l'espeĂ ce, il est interdit au donneur d'ordre de se preĂ‚valoir, aĂ quelque titre que ce soit, des infractions aux reĂ gles relatives aĂ la remise d'une couverture; Ce texte est geĂ‚neĂ‚ral et ne fait aucune distinction entre les actions disciplinaires et les autres actions; MeĂ‚connaĂľĂƒt ce texte la cour d'appel qui reproche aĂ une banque de s'eĂƒtre abstenue ÂŤde rappeler aux donneurs d'ordre qu'elle ne pouvait respecter l'obligation de couverture qui lui incombait contrairement aĂ ce qu'elle soutient, pour tous les ordres terme (CreĂ‚dit industriel de l'Ouest c/ LA COUR: Âą Attendu qu'il reĂ‚sulte de l'arreĂƒt deĂ‚feĂ‚reĂ‚ (Rennes, 1re ch. A, 30 oct. 1990), que les eĂ‚poux Chassagnard, titulaires d'un compte de deĂ‚poĂƒt et de titres au CreĂ‚dit industriel de l'Ouest (la banque), ont pratiqueĂ‚, par l'intermeĂ‚diaire de cette banque, des opeĂ‚rations speĂ‚culatives sur le marcheĂ‚ aĂ terme, et, notamment, des opeĂ‚rations de stellage; que, ces opeĂ‚rations s'eĂ‚tant soldeĂ‚es par des pertes, ils ont rechercheĂ‚ la responsabiliteĂ‚ civile de la banque; que leur demande a eĂ‚teĂ‚ rejeteĂ‚e par le tribunal et partiellement accueillie par la cour d'appel; Sur le moyen unique, pris en ses troisieĂ me et quatrieĂ me branches: Âą Attendu qu'il est fait grief aĂ l'arreĂƒt d'avoir deĂ‚clareĂ‚ la banque partiellement responsable du preĂ‚judice subi par M. et Mme Chassagnard et de l'avoir condamneĂ‚e aĂ leur payer la somme de 200 000 F aĂ titre de dommages-inteĂ‚reĂƒts, alors, selon le pourvoi, d'une part, qu'il reĂ‚sulte des eĂ‚nonciations meĂƒmes de l'arreĂƒt que le CIO et les eĂ‚poux Chassagnard n'eĂ‚taient pas lieĂ‚s par une convention de gestion; qu'ainsi, le CIO, simple deĂ‚positaire, n'avait aucune obligation de mettre en garde les eĂ‚poux Chassagnard qui ont en toute connaissance de cause pratiqueĂ‚ des opeĂ‚rations de stellage; que, deĂ s lors, en mettant une telle obligation de mise en garde aĂ la charge de la banque, la cour d'appel a violeĂ‚les art. 1915 et 1135 c. civ.; et alors, d'autre part que, en tout eĂ‚tat de cause, l'obligation de conseil n'a qu'un caracteĂ re relatif; qu'ainsi, en reprochant aĂ la banque d'avoir laisseĂ‚ les eĂ‚poux Chassagnard pratiquer des opeĂ‚rations de stellage, tout en constatant que ceux-ci avaient eĂ‚teĂ‚ maĂľĂƒtres de leur choix et conscients des risques qu'ils prenaient, les seconds juges n'ont pas donneĂ‚ de base leĂ‚gale aĂ leur deĂ‚cision au regard de l'art. 1147 c. civ.; Mais attendu qu'apreĂ s avoir releveĂ‚ que M. Chassagnard eĂ‚tait averti des risques inheĂ‚rents a la speĂ‚culation sur le marcheĂ‚ aĂ reĂ glement mensuel ouĂ il avait opeĂ‚reĂ‚ reĂ‚gulieĂ rement pendant preĂ s de deux ans, la cour d'appel a retenu que la banque ne l'avait pas speĂ‚cialement informeĂ‚ sur les risques particuliers du stellage, qu'il avait pratiqueĂ‚ en aouĂƒt 1987, et a deĂ s lors pu deĂ‚cider que, meĂƒme en l'absence de mandat de gestion, cette banque avait commis une faute; que le moyen n'est pas fondeĂ‚ en ses troisieĂ me et quatrieĂ me branches; Mais sur la premieĂ re branche du moyen: Âą Vu l'art. 61 du deĂ‚cret du 7 oct. 1890; Âą Attendu qu'aux termes de ce texte, modifieĂ‚ par les deĂ‚crets du 30 oct. 1961 et du 3 janv. 1968, et applicable en l'espeĂ ce, il est interdit au donneur d'ordre de se preĂ‚valoir, aĂ quelque titre que ce soit, des infractions aux reĂ gles relatives aĂ la remise d'une couverture; que ce texte est geĂ‚neĂ‚ral et ne fait aucune distinction entre les actions disciplinaires et les autres actions; qu'en reprochant aĂ la banque de s'eĂƒtre abstenue ÂŤ de rappeler aĂ M. et Mme Chassagnard qu'elle ne pouvait respecter l'obligation de couverture qui lui incombait contrairement aĂ ce qu'elle soutient, pour tous les ordres aĂ terme...Âť, la cour d'appel a meĂ‚connu le texte susviseĂ‚; Par ces motifs, et sans qu'il y ait lieu d'examiner le grief contenu dans la deuxieĂ me branche du moyen, casse..., renvoie devant la Cour d'appel d'Angers. COM. 23 feĂ‚vr. 1993. - MM. BeĂ‚zard, preĂ‚s. - Dumas, rap. - Curti, av. geĂ‚n. - SCP de ChaisemartinCourjon et Me. Blondel, av. - Cassation de Rennes, 30 oct. 1990 [1re ch. A].

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379

L'OBLIGATION D'INFORMER ET LA RESPONSABILITEĂ‚ DU Ă TERME BANQUIER DANS LES MARCHEĂ‚S A O

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Banque Bourse, Contrat de gestion de portefeuille, Les obligations du mandataire, Rev. dr. bancaire et bourse Banque et CreÂdit, FlP Bourse c/ Ponzinibio, D. 1984.IR.263, adde, Banque et droit Gaz. Pal. RTD com. AA8:

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384

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386

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COUR DE CASSATION = > 89 8IIE

RESPONSABILITE CIVILE - Responsabilite contractuelle - Obligation de renseignement Banque - MarcheÂs à a terme - SpeÂculation - Risques - BANQUES - Responsabilite - Obligation de renseignement - MarcheÂs aà terme - SpeÂculation - Risques.

Quelles que soient les relations contractuelles entre un client et une banque, celle-ci a le devoir de l'informer des risques encourus dans les opeĂ‚rations speĂ‚culatives sur les marcheĂ‚s aĂ terme hors le cas ouĂ il en a connaissance c/ LA COUR: - Sur le premier moyen, pris en sa premieĂ re branche: - Vu l'art. 1147 c. civ.; - Attendu, selon l'arreĂƒt attaqueĂ‚ (CA Nancy, 1re ch., 7 nov. 1990), que M. Assouline, jeune eĂ‚tudiant, a obtenu, au cours des anneĂ‚es 1986 et 1987, l'ouverture de trois comptes de titres aĂ la SocieĂ‚teĂ‚ nanceĂ‚ienne Varin et Bernier (la banque); qu'il a proceĂ‚deĂ‚ aĂ diverses opeĂ‚rations sur le marcheĂ‚ aĂ terme de la Bourse des valeurs, d'abord pour des montants faibles, puis pour des enjeux importants; que la banque a, alors, demandeĂ‚ et obtenu un cautionnement personnel du peĂ re de l'inteĂ‚resseĂ‚; que le 17 feĂ‚vr. 1987, la banque a mis en demeure M. Assouline de reconstituer la couverture, faute de quoi les titres seraient vendus; que M. Assouline lui a reprocheĂ‚ d'avoir proceĂ‚deĂ‚ aĂ cette alieĂ‚nation quelques jours plus tard, alors que le compte n'eĂ‚tait deĂ‚biteur que pour un faible montant, et d'avoir manqueĂ‚ aĂ son devoir d'information et de conseil en le laissant effectuer des opeĂ‚rations speĂ‚culatives sans le renseiger sur les risques encourus et sans exiger la constitution d'une couverture suffisante; Attendu que, pour eĂ‚carter la responsabiliteĂ‚ de la SocieĂ‚teĂ‚ nanceĂ‚ienne Varin et Bernier, l'arreĂƒt eĂ‚nonce que la banque n'a pas de devoir particulier de conseil lorsqu'elle ne fait que tenir les comptes de titres de son client et exeĂ‚cuter ses ordres de bourse; - Attendu qu'en statuant ainsi, alors que, quelles que soient les relations contractuelles entre un client et une banque, celle-ci a le devoir de l'informer des risques encourus dans les opeĂ‚rations speĂ‚culatives sur les marcheĂ‚s aĂ terme, hors le cas ouĂ il en a connaissance, la cour d'appel a violeĂ‚ le texte susviseĂ‚; Par ces motifs, [ ... ] casse, [ ... ], renvoie devant la Cour d'appel de Reims. CASS. COM., 18 mai 1993. - MM. BeĂ‚zard, preĂ‚s. - Leclercq, rapp. - Raynaud, av. geĂ‚n. - Mes Choucroy et Le Prado, av. - Cassation de CA Nancy, 7 nov. 1990 [1re ch.].

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387

COUVERTURE ET RESPONSABILITEÂ DANS LES OPEÂRATIONS SPEÂCULATIVES

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SOMMAIRE DE LA DECISION Est entieà rement responsable de la position deÂbitrice de son compte, le client, parfaitement averti des opeÂrations qu'il a pratiqueÂes, qui, en connaissance de l'exigence du deposit sollicite par la banque et du risque inheÂrent aux opeÂrations, a reporte ses positions en reÂalisant des moins-values ayant geÂneÂre le solde deÂbiteur litigieux, comportement qui a eÂte la cause exclusive du dommage qu'il preÂtend avoir subi. Cour d'appel de Paris =9 '> AE A:::

LA COUR: (extraits) - [...] - ConsideĂ‚rant en droit que les dispositions du reĂ glement du ComiteĂ‚ de la reĂ‚glementation bancaire no 8709 du 22 juillet 1987 aux termes duquel le donneur d'ordre constitue aupreĂ s de son intermeĂ‚diaire une couverture constituant pour les eĂ‚tablissements de creĂ‚dit la reprise de dispositions beaucoup plus anciennes puisque eĂ‚tablies par un deĂ‚cret du 7 octobre 1890 modifieĂ‚ par les deĂ‚crets du 30 octobre 1961 et 3 janvier 1968 dont l'unique fonction eĂ‚tait de proteĂ‚ger le professionnel, agent de change ou banquier, contre les deĂ‚faillances eĂ‚ventuelles de ses clients et aucunement lesdits clients contre eux-meĂƒmes et leurs eĂ‚ventuels comportements speĂ‚culatifs, finaliteĂ‚ qui explique que l'inobservation de ces dispositions rend passible le financier de sanctions seulement disciplinaires sans que le donneur d'ordre puĂƒt s'en preĂ‚valoir aĂ quelque titre que ce soit; - ConsideĂ‚rant que si la faute de l'eĂ‚tablissement, teneur du compte, ne peut trouver son fondement dans les dispositions susviseĂ‚es, il a cependant eĂ‚teĂ‚ admis en jurisprudence que la banque pouvait eĂƒtre redevable vis-aĂ -vis de son client, donneur d'ordre, d'une obligation d'information quant aux risques inheĂ‚rents aux opeĂ‚rations aĂ terme qui trouvait notamment son expression dans l'exigence d'un ÂŤdepositÂť aĂ l'occasion desdites opeĂ‚rations; qu'en effet, vis-aĂ -vis d'un client non averti, la banque doit

F

390

$+B '4 F+B 5 )') +4B

deĂ‚montrer qu'elle l'a mis en garde contre les risques de l'opeĂ‚ration notamment en exigeant de lui la constitution d'une couverture permettant aux clients de reĂ‚aliser le risque; qu'au contraire il est constant que si l'information n'avait pas aĂ eĂƒtre fournie compte tenu des circonstances de la cause, le deĂ‚faut d'exigence d'un ÂŤdepositÂť ne constituerait pas une faute susceptible d'ouvrir droit pour le client aĂ une indemnisation par la banque; Mais consideĂ‚rant qu'au cas preĂ‚sent la banque, comme elle le soutient aux termes d'une argumentation pertinente que la Cour fait sienne, n'eĂ‚tait pas redevable d'une quelconque obligation d'information et ne saurait donc eĂƒtre critiqueĂ‚e au titre des dispositions relatives aĂ la couverture des opeĂ‚rations aĂ terme ;- qu'en effet, d'une part, M. Vantrou, qui exercĂ‹ait la profession de technicien d'exploitation aĂ GPA Assurances, a deĂ‚montreĂ‚ par la teneur de ses courriers deĂ‚jaĂ citeĂ‚s qu'il eĂ‚tait parfaitement averti des opeĂ‚rations qu'il pratiquait en indiquant notamment: (ce qui constitue le propos d'un opeĂ‚rateur en bourse chevronneĂ‚): ÂŤ... malgreĂ‚ tous mes efforts pour vendre ma position aĂ terme de janvier, je n'ai pu preĂ‚voir un tel marasme boursier lors de ces derniers jours et ce duĂƒ au seĂ‚isme de kobeĂ‚ au Japon. Ces turbulences eĂ‚tant termineĂ‚es et mes titres eĂ‚tant des valeurs saines... la bourse eĂ‚tant au plus bas, les analystes attendent une remonteĂ‚e des cours avec une stabiliteĂ‚ des taux, le tout favorisant une reprise du marcheĂ‚...Âť; qu'il y a lieu, d'autre part, de rappeler dans le cadre de la preĂ‚cision in concreto

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Par ces motifs, confirme le jugement sur l'eÂtendue de la responsabiliteÂ, le montant en principal de la condamnation et celui des frais irreÂpeÂtibles ; le reÂformant et statuant aà nouveau de ces chefs et y ajoutant, dit M. Vantrou entieà rement responsable de la position deÂbitrice de son compte; eÂleà ve de 136 249,65 F et 272 479,90 F le montant en principal de la condamnation [...]. Demandeur: DeÂfendeur: Composition de la juridiction: DeÂcision attaqueÂe: ?

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TABLE ANALYTIQUE

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LISTE DES ABREÂVIATIONS TABLE ANALYTIQUE

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Avocat, professeur, ministre de la Justice, Ibrahim Najjar a, dans sa carrière – et elle est loin d’être terminée  – connu le droit dans tous ses chemins. Là encore, une conjonction précieuse transcende l’apparente diversité : lire et décrire, certes, mais aussi écrire, là où la science et l’art du juridique et du social sont indissociables. Et l’auteur, dans le présent vécu d’un passé fidèle, retrouve la vision d’avenir du comparatiste averti… François TERRÉ (Préface)

Il est des juristes dont le seul nom évoque la hauteur des analyses et la force des convictions. Assurément, Ibrahim NAJJAR fait partie de ceux-là, et l’hommage qui lui est aujourd’hui rendu, après cinquante ans de travail, de réflexion et d’engagements, est naturellement des plus justifiés. Mais Ibrahim NAJJAR n’est pas uniquement un juriste, si brillant serait-il. Il est aussi, et c’est là une qualité plus rare, un passeur, c’est-à-dire quelqu’un ayant toujours eu pour objectif de construire des ponts ! Aussi ne sera-t-on pas surpris de constater que ses riches écrits ont puissamment contribué toutes ces dernières années à l’enrichissement très concret du droit positif français. Jacques MESTRE (Avant-propos)

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