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HCL (partie 5): En quoi l’éclairage influence-t-il le bien-être émotionnel?

Human Centric Lighting, partie 5 : En quoi l’éclairage influence-t-il le bien-être émotionnel ?

La lumière n’est pas seulement importante pour notre fonctionnement corporel et cognitif, mais aussi pour notre bien-être psychique. Un éclairage inadapté peut déranger les processus métaboliques aussi bien que le sommeil, avec des conséquences néfastes sur notre fonctionnement émotionnel.

Luminothérapie Une application connue de la lumière dans l’amélioration du fonctionnement émotionnel est la luminothérapie, qui consiste à exposer le sujet pendant la journée (idéalement le matin) à une lumière de forte intensité MEDI (1 800-7 500 lux), au moyen de lunettes ou de boîtes à lumière. De nombreuses études ont démontré que la luminothérapie est efficace pour traiter différentes formes de dépression. Après 1 à 2 semaines d’exposition, des effets bénéfiques sont déjà constatés sur les symptômes dépressifs. Contre la dépression saisonnière, la luminothérapie apporte des résultats positifs aussi bien aux enfants qu’aux adolescents et aux adultes. Ce qui n’est pas si étrange lorsqu’on pense que les dépressions saisonnières sont justement dues à un manque de lumière matinale lors des sombres mois d’hiver. Chez les individus qui souffrent du fameux blues hivernal, une exposition lumineuse dès le matin améliore aussi l’humeur, la vigilance et le niveau d’énergie. Dans le cas des déprimes non saisonnières, la lumière matinale a aussi démontré des effets manifestes à court terme, surtout chez les individus qui ont accumulé un manque de sommeil suite à leur dépression.

Relighting Les études qui ont adapté l’éclairage en fonction de critères HCL montrent qu’un éclairage adapté peut, à long terme, améliorer l’humeur (diminution de l’angoisse, de la dépression, de l’affect négatif) car le sommeil et le rythme circadien sont ainsi plus équilibrés. Un éclairage adapté peut d’ailleurs avoir un effet réconfortant et stimulant immédiat. Des valeurs MEDI plus élevées peuvent favoriser directement l’humeur et la vitalité, tel un air de musique entraînant. Ces effets positifs de la lumière sur notre bien-être émotionnel ont été prouvés dans différents contextes. Aussi bien au bureau que dans un environnement industriel, les sentiments d’angoisse et de déprime ont pu être atténués en adaptant l’éclairage. Et à plus long terme, les simulations montrent qu’un tel éclairage peut même réduire le taux d’absentéisme et induire une plus grande implication des employés, en favorisant le ressort émotionnel.

En milieu scolaire également, on a constaté qu’adapter l’éclairage d’une salle de classe influence favorablement l’humeur des élèves. Enfin, les études montrent aussi qu’en maison de repos, une salle de séjour à l’éclairage adapté peut réduire les symptômes dépressifs chez les résidents atteints de démence.

Paramètres de luminosité Plus les valeurs MEDI de l’exposition à la lumière sont élevées, plus les symptômes de dépression seront amoindris. Cette augmentation est non linéaire et l’impact s’amoindrira à mesure que le niveau de luminosité augmente pour plafonner autour des 500 MEDI. Il n’y a donc pas d’avantage pour le bien-être au-delà de cette valeur de luminosité. Viser des seuils équivalents à la lumière du jour (p. ex. 10 000 lux) n’est donc absolument pas nécessaire pour favoriser le bien-être psychique. En outre, ce n’est pas seulement l’intensité de la lumière qui joue un rôle, bien entendu, mais aussi la durée de l’exposition. Plus les valeurs MEDI sont basses, plus l’exposition doit être longue pour amener le même effet de bien-être. Une exposition de 30 à 45 minutes à des valeurs MEDI élevées (7 500 lux) peut donc être aussi efficace qu’une exposition de 2 à 3 heures à un niveau MEDI moins élevé (1 800 lux). À cet égard, il faut noter que la durée d’exposition doit être adaptée à l’individu, suivant son chronotype et le moment où il commence à secréter de la mélatonine.

 Eowyn Van de Putte (KU Leuven)  Sara Kindt (Howest)

 Des études ont prouvé qu’adapter l’éclairage d’une salle de classe influence favorablement l’humeur des élèves. Eowyn Van de Putte et Sara Kindt sont co-réalisatrices du projet TETRA subventionné par VLAIO sur le thème du « Human Centric Lighting ».

Les membres de Nelectra qui habitent à un numéro 60

À l’occasion du 60e anniversaire de Nelectra, nous avons décidé de mettre à l’honneur les membres que nous pouvons lier d’une façon ou d’une autre au chiffre 60. Une démarche que nous répétons dans chaque numéro d’ElectroVision, et pour cette édition, nous avons à nouveau interviewé des membres dont l’adresse se situe à un numéro 60.

Jan Vermeiren, Oude Braak 60, 2310, Rijkevorsel

«Cela fait maintenant six ans que je travaille comme électricien à titre principal et je suis spécialisé dans les constructions neuves, les rénovations, la domotique et la vidéophonie», nous explique Jan Vermeiren par téléphone. «Avant cela, j’ai travaillé pendant cinq ans à titre complémentaire, mais le volume de travail était tel que j’ai franchi le pas. Même pendant la crise du coronavirus ce printemps, j’ai continué d’avoir suffisamment de travail. J’ai arrêté pendant une semaine et un peu réservé mon jugement, car au début, la tournure qu’allaient prendre les choses n’était pas claire. Mais j’ai rapidement pu reprendre le travail.

Jan Vermeiren est devenu membre de Nelectra il y a environ quatre ans: «Je cherche régulièrement des informations sur le site Web, je parcours des sujets qui m’intéressent dans les lettres d’information et je lis également souvent des articles dans ElectroVision. Je ne regrette pas d’être devenu indépendant: je travaille plus et j’ai plus de responsabilités, mais j’apprécie cette plus grande liberté de pouvoir faire ce dont j’ai envie.»

Jan Vermeiren habite depuis 15ans au numéro60 et son entreprise est également établie à un numéro60.

Tony Ceulemans, Vaartlaan 60, 2960, Sint-Job-in-’t-Goor

Tony Ceulemans vit et travaille dans la Vaartlaan 60 à Sint-Job-in’tGoor. Il est consultant dans le domaine des techniques électrotechniques dans le secteur industriel et plus particulièrement pour les entreprises du secteur pharmaceutique. «Je fais de la gestion de projets pour le volet électrique. En tant qu’intermédiaire entre le client et le contractant, je passe d’une mission à l’autre. Je travaille pour l’instant (NDLR début juillet) pour l’entreprise pharmaceutique Pfizer sur la ligne de remplissage pour le futur vaccin contre le coronavirus, et je suis l’installation électrotechnique. J’ai énormément de travail pour le moment.»

Avant de se lancer comme consultant en Belgique et à l’étranger, Tony a été installateur pendant de nombreuses années. Après ses études en électricité, il a d’abord travaillé plusieurs années en tant que salarié et indépendant à titre complémentaire: «Lorsque j’ai commencé à avoir beaucoup de travail et à ne plus pouvoir le gérer avant et après mes heures, je me suis lancé comme indépendant à temps plein en 1987. Et je n’ai jamais regretté cette décision: j’ai toujours eu assez de travail pour moi et mon personnel, dans le cadre (notamment) de projets PME et de travaux auprès d’organismes bancaires.»

Il est resté installateur jusqu’en 2005, lorsqu’il a dû changer d’orientation pour des raisons de santé et est devenu consultant.

Tony Ceulemans est également membre de Nelectra. «Le fait d’être membre me permet de me tenir au courant de tout ce qui se passe dans le secteur de l’électro: je suis les newsletters et je lis ElectroVision. Je ne rate ainsi aucune information.»

WIMA ELECTRO Emiel Vermeulenstraat 60, 2980, Zoersel

À Sint-Antonius à Zoersel, dans la Emiel Vermeulenstraat, au numéro60, nous retrouvons Electro WIMA, l’entreprise de Patricia Claes et d’Eddy Bellinckx.

Eddy Bellinckx a déjà une riche carrière derrière lui. Il a commencé à travailler dans le secteur de l’électro à l’âge de 15ans. C’est avec plaisir qu’il remonte dans le temps: «En 1972, l’année du décès de mon père, j’ai commencé à travailler pour le célèbre magasin d’électro Dehing à Anvers. J’avais 15ans et je me suis dit qu’il était temps que je gagne ma croûte, même si je ne recevais que 39francs par heure; soit moins d’un euro. À l’époque, pas moins de 50personnes travaillaient chez Dehing. La télévision couleur venait de faire son entrée dans notre pays et rencontrait un franc succès. Chaque jour, nous vendions pas moins de 60 à 70télévisions. Avec l’équipe du soir, nous allions les installer chez les clients. Après une soirée de travail, le gamin que j’étais rentrait avec un gros paquet d’argent, parfois jusqu’à 150.000francs (soit plus de 3.700 euros pour les jeunes lecteurs, à l’époque l’équivalent de près de trois nouvelles2CV). Je devais conserver cette somme pendant la nuit car le magasin était déjà fermé et l’équipe du soir ne revenait que le soir suivant. C’était la belle époque.»

Le métier d’électricien était la destinée d’Eddy Bellinckx: «Enfant, j’adorais jouer avec des trains, installer des aiguillages, m’occuper des câbles et de l’éclairage, etc. J’étais l’enfant le plus heureux au monde lorsque j’appuyais sur un bouton et qu’une lumière s’allumait ou que le train se mettait à rouler. Ma mère a été électrifiée une dizaine de jours avant ma naissance, c’est peut-être une explication?»

En 1987, Eddy Bellinckx a commencé à travailler dans une entreprise d’installation spécialisée dans l’électricité résidentielle: «Lorsque mon patron a arrêté pour des raisons de santé, mon épouse et moi avons repris l’entreprise en 1995. Cela faisait près de deux ans que je m’occupais déjà d’une grande partie de la gestion de l’entreprise: visite des clients, achat de matériel, exécution de travaux... je m’occupais de tout cela. Je ne regrette pas d’avoir pris cette décision!»

Son épouse Patricia Claes est gérante et se rendait auparavant sur le chantier pour aider à couper et à aiguiser. Ces dernières années, elle s’occupe surtout de la facturation.

«Nous travaillons volontiers ensemble», explique Eddy Bellinckx avec enthousiasme. «Pour l’instant, je travaille encore deux jours par semaine. J’ai 63ans et je souhaite travailler jusqu’au 3décembre 2022. Cela fera alors exactement 50ans que je travaillerai dans le secteur et ce sera l’heure de prendre ma pension.» Mais Patricia Claes et Eddy Bellinckx ont déjà des projets pour l’après-pension: «Nous avons acheté un nouveau mobil-home et nous rendons régulièrement en Allemagne: dans la Forêt-Noire, la Moselle et une fois par an à Göppingen. J’y achète chaque année le nouveau wagon-musée Märklin, car cela reste mon hobby après toutes ces années. Je n’ai pas de chemin de fer miniature, mais je sais déjà à quoi va servir l’espace de bureau qui va se libérer prochainement.»

De la part de l’ensemble de Nelectra: toutes nos félicitations!

Dirk Van Steenlandt, président de Nelectra Nieuwstraat 60, 9100, Saint-Nicolas

Le siège social d’AEM Dirk Van Steenlandt est établi au numéro60, mais toute l’activité se déroule dans la Minderbroedersstraat 55 de cette même localité, et sur place chez les clients. Dirk Van Steenlandt a été nommé président national de Nelectra en 2019 et est spécialisé dans les installations électriques pour particuliers et entreprises: PME et prestataires de services industriels. Quiconque connaît notre président sait qu’il prône les connaissances professionnelles et la réalisation d’une qualité et de services inégalés. «60ans c’est un bel âge», dit-il à propos de Nelectra. «J’ai moi-même déjà pu fêter mes 60ans et cela fera bientôt 35ans que je suis gérant. Malgré la recherche de personnel difficile, je continue de travailler chaque jour avec plaisir, corps et âme. J’espère que Nelectra continuera pendant encore 60ans au moins. Les fédérations qui défendent les intérêts seront toujours importantes et sont promises à un bel avenir, prometteur.»

Merci aux membres pour les photos!

 Els Heyrman

L’homme qui se cache derrière...

Luc Renders General Manager Comelit Belgium

Sur cette page, nous souhaitons poser quelques questions moins courantes à des personnes connues et moins connues du secteur de l’électro. Des questions privées, pour dévoiler la personne qui se cache derrière le professionnel. Ce mois-ci, c’est au tour de Luc Renders.

Quelle est la première chose que vous faites au réveil ? Regarder dehors et me dire : « Tâchons de réussir cette nouvelle journée ! »

Quel est votre plat préféré ? Les pasta alla vongole. Pas un plat complexe avec des fioritures ou des dressages artistiques, mais des produits simples qui offrent une saveur parfaite. J’ai un penchant pour la cuisine italienne.

Comment aimez-vous passer votre temps libre ? Avec mon trio de choix : famille, vacances et sport. Depuis mon mariage, j’ai attrapé le virus du ski. Mon épouse est en effet une skieuse accomplie, qui a remporté plusieurs fois la médaille d’argent au championnat belge. Une passion que nous avons aussi transmise à notre petite-fille, Marie-Sophie. À seulement 6 ans, elle a déjà une licence pour participer à des compétitions de ski. C’est un vrai bonheur de la voir s’amuser à ces évènements. Et sa petite sœur Marie-Jo, qui n’a que 2 ans et demi, partage déjà cette passion pour la neige et le ski. Nous pratiquons ce sport formidable hiver comme été, d’une piste à l’autre (en Belgique et aux Pays-Bas) et d’une montagne à l’autre (surtout en Autriche et en France).

Qu’est-ce qui vous fait sourire ? Voir les gens de mon entourage (famille ou employés) occupés à bavarder entre eux, et les voir de temps en temps (sou)rire. Là, vous savez que tout va pour le mieux !

Que vouliez-vous faire plus tard lorsque vous étiez petit ? Pilote. Simplement pour voler, mais je ne tenais alors pas compte de la responsabilité que cela implique. Mais l’expérience est agréable, non ?

Nommez une chose qui améliorerait la qualité de votre vie ? Ralentir le rythme de la vie quotidienne et ainsi pouvoir s’arrêter plus longtemps sur des expériences uniques.

Quelle est votre devise dans la vie ? « La réussite est un choix. » Ce n’est pas de l’arrogance : le concept de « réussite » n’est pas le même chez tout le monde. Elle peut être professionnelle ou familiale, et même résider dans de tout petits détails. Être satisfait des choses simples, c’est déjà une réussite à mes yeux.

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