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Nelectra a défendu Plan d’action pour offrir aux PME un meilleur accès aux marchés publics

Au début de cette année, Nelectra et Unizo ont présenté un plan visant à offrir aux PME un meilleur accès aux marchés publics. Ce plan d’action présente les difficultés actuelles et formule des recommandations telles que la division des marchés en lots plus petits, afin de les mettre à la portée des PME, ou encore la publication des marchés sur une plateforme numéri- que accessible. Cette action est plus que nécessaire, car les chiffres européens révèlent qu’en 2020, les pouvoirs publics belges n’ont attribué que 30 % de ces grands marchés publics à des PME, ce qui représente une baisse par rapport à 2019 (34 %). Les petites et moyennes entreprises voient ainsi des millions d’euros leur échapper. Les autorités se montrent conscientes de cette problématique à différents niveaux de pouvoir. Unizo, Nelectra, la Bouwunie, la NAV, Fenavian, Brema, La Febed et Creamoda espèrent que les pouvoirs publics mettront leurs bonnes résolutions en pratique. L’amélioration de l’accès aux marchés publics pour les petites et moyennes entreprises du secteur de l’électro est un combat important pour Nelectra.

Nelectra En Concertation Avec Le Cabinet De Bleeker Propos Du Droit R Paration

Ancient secrétaire d'État à la Protection des consommateurs, Eva De Bleeker, souhaite que les consommateurs puissent réellement faire usage de leur droit à la garantie, en particulier en stimulant la réparation des appareils. À cet effet, elle veut obliger les producteurs à avoir davantage de pièces de rechange en stock, soit de permettre la production de pièces de rechange par des tiers. En tant que fédération sectorielle, nous soutenons cette initiative qui consiste à miser davantage sur la réparation des appareils électroménagers. En effet, Nelectra aussi prône une économie circulaire et donc plus soucieuse de l’environnement. Et nos détaillants indépendants et locaux (possédant un service de réparation propre) ont un rôle important à jouer à cet égard !

Le 14 septembre, Nelectra a mené un entretien constructif et très ouvert à ce sujet avec le cabinet de la secrétaire d'État. Nous avons à cette occasion transmis de très nombreux points d’attention, notes critiques et un feed-back positif.

L’INDICE DE RÉPARABILITÉ DOIT ÊTRE COORDONNÉ AU NIVEAU EUROPÉEN

Nelectra a participé en mai 2022 à la concertation lancée par le cabinet de la ministre de l’Environnement Zakia Khattabi sur le thème du score ou de l’indice qui obligerait les fabricants et vendeurs d’appareils électroniques à informer (aussi en ligne) le consommateur de la réparabilité et de la durée de vie de leurs appareils.

Le 12 septembre, nous avons reçu le projet de loi « Repair index », inspirée du modèle français. Le cabinet nous demandait de rendre notre avis dans un délai d’un mois. Nous devons encore analyser les textes dans le détail, mais la position de Nelectra est claire : si l’idée d’un indice n’est pas mauvaise, une approche coordonnée au niveau européen est indispensable et le concept doit être identique dans toute l’UE (comme c’est le cas pour les labels énergétiques, qui sont aussi définis au niveau européen).

En effet, instaurer une telle mesure en Belgique n’est pas du tout faisable ni tenable pour des fabricants qui sont le plus souvent des acteurs de premier plan au rayonnement international. Nous craignons donc que ce projet de loi impose à nos commerces de détail indépendants une énième obligation, qui plus est inutile, et une nouvelle charge administrative, ce à quoi notre fédération sectorielle s’oppose avec force.

Et un tel système desservirait les consommateurs. Si chaque État membre se met à définir sa propre version du « Repair index », les emballages des appareils électroniques se verront bien vite couverts d’une multitude de scores et autres labels illisibles. On passera alors complètement à côté de l’objectif visé, qui est d’informer correctement les consommateurs.

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