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Le magazine de Lotus ProfessionalTM
Numéro 10 / Octobre 2007
D OSSIER
L’hygiène en milieu scolaire Toute une éducation…
« Se la jouer perso » avec Lotus Professional Page 3
C’est la renrée : la grande histoire de l’école… Page 10
JustOne, la solution anti-gaspi ! Page 12
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B RÈVES Votez Lotus !
PIB : + 0,6 %
Les systèmes plébiscités !
(2ème trimestre 2007)
Le bilan, cette année, est plus que positif. Après 6 mois d’efforts, l’ensemble des produits concernés ont largement bénéficié de l’enthousiasme des forces de vente. JustOneTM, SmartOneTM et enMotionTM sont largement en tête. La nouvelle formule mise en place qui permet de remporter un euro à chaque colis vendu a rencontré une forte adhésion. Il est temps, aujourd’hui, de profiter de vos cadeaux et de vous remercier pour votre participation.
Top 3 des références Lotus Professional EnMotionTM MarathonTM Compact SystemTM
Succès
Les vacances, c’est fini !
Un bilan touristique tout en contrastes !
300 maisons de
La météo pour le moins maussade n’a fait que renforcer l’impression de médiocrité de la saison 2007. L’activité touristique sur les littoraux du Nord ainsi que dans le Centre semble être en baisse, selon le Secrétaire d’Etat au Tourisme. L’hôtellerie de plein air a, elle aussi, été directement pénalisée par la pluie et la fraîcheur. Cependant, sur l’année les premières estimations sont plus
retraites séduites par les produits Lotus Professional, enMotionTM, SmartOneTM et ReflexTM en tête.
optimistes : +1,5 % de hausse de fréquentation hôtelière au premier semestre. Avec 2 millions d’emplois et 7 % du PIB, les chiffres du tourisme ne sont donc pas à prendre à la légère. Les professionnels du secteur doivent adapter leurs produits aux nouvelles demandes marquées par une montée du niveau d’exigence et de qualité afin d’améliorer leurs performances.
Les indicateurs ◗
Retrouvez dans chaque numéro ◗ Education
Industrie
Selon l’INSEE, la production a progressé de 1,3% en juillet par rapport à juin. Cela dépasse largement le consensus des économistes. Les chefs d’entreprise estiment que l’indicateur synthétique du climat des affaires se stabilise au dessus de la moyenne de long terme. 130
Indicateur synthétique du climat des affaires
120
60
Opinion relative à la production Soldes d’opinion, en %, CVS
40
100
0 -20 -40
90 Niveau 100: moyenne de longue période 80 1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007
2
-60
Selon le Ministère de l’Education. • Nombre d’élèves dans le 1er et 2ème degré : 12 111 900 • Nombre d’étudiants : 2 275 000
Disponible depuis fin juin, un nouvel outil de vente complet permet de promouvoir la personnalisation des serviettes aux professionnels de la restauration et de l’hôtellerie, cible privilégiée pour ces produits. Dans un classeur * format A4 aux couleurs de la gamme Table, Lotus Professional, présentent les différentes étapes de la personnalisation : de la création à base des éléments fournis par le client, jusqu’à la réalisation, en passant par le choix des couleurs d’impression, tout est clarifié et simplifié. Une grande partie de ce classeur reste dédiée aux plus belles réalisations des clients Lotus Professional, classées par secteur d’activité (traiteurs, boulangeries pâtisseries,
----------- Production passée ----------- Perspectives générales (avancées de 3 mois) ----------- Perspectives personnelles (avancées de 3 mois)
-80 1995 1997
1999 2001 2003
2005
2007
cafés, brasseries, hôtels, loisirs, etc…) Chaque modèle est présenté accompagné du bon à tirer (BAT) correspondant, afin de sensibiliser le client au léger décalage qui existe entre une impression sur papier et impression sur ouate ou non-tissé. Voilà donc un bel outil qui redonnera certainement envie à de nombreux établissements de «se la jouer perso…»
9000
8370 8210
----- Dépense moyenne
8000 ----------- Supérieur ----------- 1er degré ----------- 2nd degré
• Personnel non enseignant : 406 005
7000 6840
6600
5000 4720 4530 4000 3540 3000
2320
2000 1975
1978
1981
1984
1987
1990
1993
1996
1999
2002
Conception – Réalisation GLORIA MUNDI Impression AMI 19 rue latérale – BP74 92404 Courbevoie Cedex
est une marque de
VAE Expo Salon de la Vente à Emporter et de la Restauration Nomade Du 11 au 13 octobre 2007 Hall 5 Paris Expo Porte de Versailles
Tendance Juil06/Juil07
Hôtels Indépendants ______141 695 __________ 64,9____________+ 3 % Chaînes Hotellieres ______ 189 887 __________ 75,2 __________+ 3,5 %
Évolution de la dépense moyenne par élève aux prix 2003 (1975-2003) en euros source MEN-DEEP
Direction de la rédaction Lotus Professional Anne des Robert
Evénement
Nombre de Taux chambre d'occupation
l’apprentissage. Voir graphique ci-dessous.
Rédaction 5 rue Vernet 75008 Paris Tél. : 01 45 42 07 43
*classeur disponible sur demande auprès du commercial Lotus Professional régional
les grandes tendances des différents marchés ◗ Hôtellerie - Restauration A partir de 1999 la série du second degré inclus
• Nombre d’apprentis : 401 500
Evolution de la dépense moyenne En 1999, il y a une rupture de série due à la rénovation du compte (changement de périmètre – métro + Dom –, revalorisation des charge sociales rattachées, des dépenses des ménages notamment).
Numéro 10 - Octobre 2007 Dépôt légal - Octobre 2007
« Se la jouer perso » avec Lotus Professional
6000
20 110
Ouates NewS
Nouveau
Source L'Industrie Hôtelière/Insee/Observatoire de la Restauration et de l'Hôtellerie Francaise.
CA Annuel en Milliard d'euros
Evolution mensuelle Mai 2006-Mai 2007
Hotels __________________________________ 3135 ____________________ -2,18% Traditionnelle ________________________ 21290 ____________________ -1,51% Rapide __________________________________ 6716 __________________ +4,62% Collective sous contrat ____________ 5626 __________________ +0,35% Café, débit de boissons ____________ 2285 ____________________ -2,70% Traiteur et autres ____________________ 1320 __________________ +0,70%
23 boulevard Georges Clémenceau 92400 Courbevoie
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Source Neorestauration Mai 2007 Insee
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D OSSIER
Une question se pose : Comment faire de l’éducation pour la santé à l’école alors que les règles élémentaires d’hygiène n’y sont pas toujours respectées ? Si les conditions en matière de sécurité alimentaire sont aujourd’hui scrupuleusement appliquées dans les écoles, qu’en est-il des sanitaires ? En quoi les produits à usage unique peuvent-ils contribuer à une meilleure hygiène ?
L’hygiène en milieu scolaire Toute une éducation…
epuis le milieu du XIXe siècle se met en place une véritable volonté sanitaire de l’Etat dans l’enseignement primaire et secondaire. Le but est d’essayer d’améliorer les conditions de vie des élèves et la sauvegarde de leur santé. L’hygiène est, en effet, définie comme « la partie de la médecine qui traite des mesures propres à conserver la santé en permettant l’accomplissement normal des fonctions de l’organisme et en améliorant le milieu dans lequel l’homme est appelé à vivre ». Le respect de l’hygiène est une nécessité communément admise et son apprentissage est inscrit
D
Les sanitaires ou l’hygiène en danger Si de nombreuses actions se multiplient sur ce thème auprès des jeunes (actions et interventions centrées sur l’hygiène corporelle, bucco-dentaire, alimentaire, etc…) des entorses aux règles d’hygiène
Quelques chiffres… > Les élèves Nombre d’élèves dans le premier et second degrés : 12 111 900 Nombre d’écoliers : 6 626 500 Nombre de collégiens : 3 248 500 Nombre de lycéens : 1 512 900 Nombre de lycéens professionnels : 724 000 > Les établissements Nombre d’écoles de collèges et de lycées : 67 581
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dans les programmes scolaires (Programmes publiés en 1995 par le Ministère de l’Education Nationale). Les orientations pour l’éducation à la santé à l’école et au collège soulignent le rôle majeur de l’école en matière de respect du corps et de l’apprentissage de l’hygiène (Circulaire n°98-237 du 24 novembre 1998).
Nombre d’écoles : 56 158 Nombre de collèges : 7 010 Nombre de lycées : 2 625 Dont lycées professionnels : 1 708 > Budget et finance Dépenses totales pour l’éducation (2004) : 116,3 milliards d’€ Budget du Ministère de l’Education Nationale (2004) : 64,6 milliards d’€ Budget du Ministère de l’Education Nationale (2005) : 66 milliards d’€
tissent en toute contradiction le quotidien de certains établissements scolaires. Ainsi les sanitaires souffrent de problèmes récurrents : manque de propreté, odeurs, fermeture défaillante des portes, absence de robinet, d’essuie-mains, de savon ou de papier toilette… Au cours des dernières décennies, la plupart des établissements scolaires ont augmenté leur capacité d’accueil, sans pour autant adapter les sanitaires ni leur entretien et nettoyage notamment après les moments d’utilisation intensive. Or les implications du non respect d’un minimum d’hygiène corporelle sont parfaitement connues en terme de pathologies (infections urinaires ou génitales, troubles mictionnels, constipations). Trop souvent, comme le montrent les statistiques (cf encadré 3) l’enfant est découragé d’aller aux toilettes « parce qu’il n’y rencontre pas toujours des conditions correctes d’hygiène, d’intimité et de tranquillité. Pour bien faire pipi on doit prendre son temps, être totalement détendu. C’est impossible si la porte des toilettes ne ferme pas et qu’il n’y
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D OSSIER Le chiffre
Sanitaires scolaires : les normes à respecter > Article 5 du règlement sur les constructions scolaires primaires et secondaires Les groupes sanitaires sont répartis en principe sur tous les niveaux et dans chaque bâtiment ; chaque installation sanitaire doit comprendre : - des cabines WC filles et garçons, pouvant être verrouillées, - des urinoirs pour les garçons, - des lavabos avec accessoires, - des WC maîtres. Les rapports doivent être : - pour 30 filles : 2 cabines et 1 lavabo, - pour 30 garçons : 1 cabine WC, 2 urinoirs et 1 lavabo. Pour le personnel enseignant et administratif : - 1 cabine WC et 1 lavabo pour 10 personnes. Les linges en papier à jeter sont recommandés et doivent être présents dans chaque groupe de sanitaires… (Source : La Santé de l’Homme n°370 Mars Avril 2004)
a pas de papier ». Soulignant que les enfants doivent uriner en moyenne 5 à 6 fois par jour, le professeur Averous (CHU de Montpellier, service urologie) ajoute : « chaque année 500 enfants – exclusivement des fillettes – viennent souvent consulter dans mon service pour des problèmes d’infection urinaire et de fuite ». Il suffit de multiplier ce chiffre par le nombre de services d’urologie en France pour avoir une idée de la quantité de petits malades : des milliers ! Un vrai handicap pour l’enfant sans parler de la lourde charge économique pour la société tout entière. Une enquête de la Fédération des délégués départementaux de l’Education nationale, réalisée fin 2006 auprès de 32 000 écoles, a démontré combien les toilettes des écoles françaises étaient en mauvais état. C’est maintenant à l’Observatoire national de la sécurité des établissements scolaires de s’y intéresser. Et ce n’est pas si simple ! La propreté dans les écoles dépend, pour les écoles de la mairie, pour les collèges des départements et pour les lycées de la région… Et les réponses sont incontournables : manque de moyens financiers, de personnel d’entretien et de surveillance…
Des produits adaptés aux contraintes Afin de contrer ces réponses et permettre aux établissements scolaires d’offrir de meilleures
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60%
des élèves déplorent l’absence de papier toilettes dans les sanitaires. conditions d’hygiène, Lotus Professional a mis au point SmartOneTM le premier système de papier toilette à dévidage central feuille à feuille. Alliant économies, hygiène et robustesse, il a tout pour combler les attentes des élèves et des économats ! SmartOneTM enregistre la consommation la plus basse en terme de feuilles et une grande autonomie. Pas de feuilles gaspillées, jetées par terre ou au fond des cuvettes ! Un bon point pour les intendants et leurs préoccupations budgétaires ! Sa solidité à toutes épreuves (on peut sauter dessus à pieds joints sans dégât) est dûe au matériau utilisé qui sert aussi pour la fabrication des hublots d’avion. L’hygiène quant à elle est optimale : pas de contamination croisée car l’utilisateur ne touche que la feuille qu’il utilise. Enfin le design épuré et moderne, il s’intègre parfaitement avec les autres produits de la gamme comme enMotionTM en essuie-mains et les distributeurs de savons. Nul doute que des sanitaires scolaires équipés par Lotus Professional se transformeraient enfin en vrai « lieux d’aisance » ! Un autre domaine relève de l’hygiène en milieu scolaire. Il s’agit de la restauration.
La restauration scolaire : contraintes et solutions Plus de 6 millions d’élèves mangent à la cantine, soit 1 enfant sur 2, ce qui représente un marché de 4 milliards d’euros. Dans le primaire, ce service est la charge des municipalités. Elles assument elles-mêmes le service ou elles délèguent à des sociétés de restauration privée. Les cantines quant à elles sont placées sous le contrôle du Ministère de l’Agriculture et font l’objet de contrôles réguliers par
les services vétérinaires. Ils veillent à l’application des règles d’hygiène dans la préparation, le transport et la distribution des repas. La démarche HACCP fait aussi partie des outils de prévention. Cependant devant la complexité d’une telle démarche, les établissements de restauration scolaire ont mis en place un guide des bonnes pratiques hygiéniques qui rassemble un certain nombre de recommandations sur les moyens à mettre en œuvre pour
Smart OneTM : hygiène, économie et autonomie, la formule gagnante 7
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Les élèves jugent leurs sanitaires > 84% les trouvent mal odorants > 84% les trouvent sales > 83% confirment l’absence de surveillant > 58% jugent leur nombre insuffisant > 51% constatent le manque de fermeture aux portes… Des conséquences importantes > 30% des enfants déclarent ne jamais se rendre aux toilettes > 40% y vont difficilement Les attentes des élèves pour améliorer la situation > 24% demandent un meilleur entretien des toilettes > 21% la mise à disposition de papier toilette > 16% la fermeture des portes > 13% une meilleure surveillance du bloc sanitaire > 3% la mise à disposition de savon. (Source : enquête FCPE, Hérault)
TM
Just One : un système de serviettes unique ! 8
aboutir à l’objectif de sécurité sanitaire des aliments servis aux enfants. A cet arsenal « de bonne volonté » s’ajoute celui de la loi avec l’arrêté du 29 septembre 1997 des Ministères de l’Agriculture, de la Défense, de la Santé et de l’Economie fixant les conditions d’hygiène dans les établissements de restauration collective à caractère social , notamment les cantines scolaires. L’ensemble de ces mesures vise donc à préserver la santé des enfants en garantissant une hygiène maximale ; Encore faut-il que le personnel en charge de l’élaboration, le transport et le service des repas ait les moyens matériels de respecter ces règles : lave-mains à commande non manuelle, essuie-mains à usage unique… Lotus Professional répond par des produits spécifiques : Torchon Master CuisineTM, Lotus Reflex CometTM… Mais si l’hygiène est primordiale en cuisine, elle est aussi incontournable en salle de repas. Les enfants doivent donc avoir la possibilité de s’essuyer les mains et le visage au cours des repas avec des produits adaptés. JustOneTM est un système économique qui permet l’utilisation de serviettes de qualité insérées dans un distributeur pratique. L’utilisateur ne prend qu’une serviette à la fois et le chargement effectué par le personnel d’encadrement de la cantine est très facile. De plus la très grande
capacité de ce distributeur permet de réduire significativement le travail de maintenance, en assurant la disponibilité des serviettes pendant tout le service Associé à la grande absorption des serviettes, JustOneTM est véritablement un système de serviettes qui contente les intendants et les convives. Ainsi, l’hygiène alimentaire semble bien contrôlée et maîtrisée par l’ensemble des établissements scolaires ou agroalimentaires. Les récents problèmes de vaches folles et d’OGM ayant braqués efficacement les projecteurs sur ce secteur. En revanche, il en va autrement des sanitaires ! Et si le sujet est tabou, la proximité des élections municipales de 2008 devrait peut-être inciter les responsables à équiper décemment les établissements dont ils
ont la charge en sanitaires dignes de ce nom ainsi qu’en produits Lotus Professional à profusion. GM
Entretien avec M. Oger Responsable des achats du Collège Saint Joseph à Nozay (44) Afin de résoudre un problème de surconsommation de papier toilette (déroulage du papier en vue de décorer les sols !), le collège Saint Joseph est équipé de distributeurs SmartOneTM depuis 6 mois. ■ Que vous apporte SmartOneTM en terme d’hygiène ? M. Oger : Avec SmartOneTM, nous sommes au top de l’hygiène. La distribution feuille à feuille permet une réduction des déchets au sol ainsi qu’une hygiène parfaite puisque l’élève ne touche que la feuille qu’il utilise. ■ Et en terme d’économies ? M. Oger : Même si les consommables sont un peu plus chers que ceux de l’ancien système, on s’y retrouve car il y a moins de gaspillage et moins de papier par terre.
Reflex CometTM : un geste, une feuille, une économie
■ En terme de maintenance, les équipes sont-elles satisfaites ? M. Oger : Les personnes de la maintenance estiment que ce nouveau système est pratique et nécessite moins de rechargement. Elles consacrent moins de temps à recharger les distributeurs et peuvent ainsi se consacrer au nettoyage.
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H ISTOIRE C’est la rentrée
La grande histoire de l’école… Tout au long de l’histoire, les sociétés ont mis en œuvre différents moyens pour assurer l’éducation de leurs membres et favoriser le passage d’un certain nombre de valeurs culturelles entre les générations. Au début étaient l’Inde et l’Egypte Les premiers systèmes d’éducation connus se développèrent dans les civilisations indiennes et égyptiennes à partir du 4e millénaire avant Jésus-Christ. Ces sociétés très hiérarchisées réservaient l’éducation intellectuelle aux membres des castes élevées et confiaient l’enseignement aux autorités religieuses. Les castes inférieures recevaient une éducation avant tout familiale et une instruction élémentaire.
Puis vint la Chine Sous l’influence des philosophes Lao-Tseu et Confucius un large accès à l’éducation fut favorisé. Souvent appelé le premier éducateur, Confucius
fut l’un des premiers penseurs à articuler la relation entre réflexion individuelle et le savoir apporté par l’enseignant, faisant valoir « qu’apprendre sans réfléchir est peine perdue et que réfléchir sans apprendre est dangereux ».
Et encore l’Inde Sous l’impulsion de Bouddha, des jingshi ou professeurs, se rendirent de ville en ville pour psalmodier les chants sacrés. Ces maîtres étaient accompagnés par des répétiteurs dont la tâche consistait à traduire et à expliquer dans le dialecte local les paroles de ces chants. Le bouddhisme inventa ainsi une forme d’enseignement accessible à tous.
Le b.a ba de l’Antiquité Adopté en Grèce à partir du VIIIe siècle avant J-C, l’alphabet phonétique d’origine phénicienne détermina l’institution d’un nouveau type d’enseignement, ouvert au plus grand nombre. Dans les écoles, les professeurs enseignèrent la lecture et l’écriture suivant une méthode qui devait rester inchangée au moins jusqu’au XIXe siècle. Elle consistait à travailler d’abord la mémorisation de l’alphabet, puis la combinaison des syllabes simples pour aboutir au déchiffrement des mots et enfin à la lecture des textes. Cette méthode se retrouve dans les méthodes scolaires du début du XXe siècle, avec ce que l’on appelait l’apprentissage du « b. a ba ».
De Charlemagne au XIXe siècle Dès le IXe siècle, le pouvoir temporel pris conscience de l’importance de l’éducation. Charlemagne créa un certain nombre d’écoles monacales et épiscopales qui accompagnèrent le mouvement de renaissance carolingienne. Les universités furent fondées à partir du XIIIe siècle. Elles jouissaient d’une grande autonomie ; les étudiants et les professeurs formaient une corporation qui avait ses règles propres. En règle générale, l’accès à l’éducation restait un privilège réservé aux classes supérieures de la société. Pourtant de petites écoles tenues par des régents commençaient à dispenser une éducation rudimentaire surtout dans les villes marchandes, tandis qu’une formation professionnelle était dispensée par les corporations au sein desquelles se côtoyaient maîtres et apprentis.
La révolution du XIXe siècle L’intérêt de Napoléon 1er pour les questions d’éducation, qui s’intégraient dans sa vision centralisatrice et unificatrice, et participaient à sa volonté de contrôler l’opinion, se traduisit par la création de l’Université de France qui mit en place les premiers grands lycées, tandis que l’Eglise gardait
le contrôle de l’enseignement primaire. Un Ministère de l’instruction fut fondé en 1829 et l’on comptait 30000 écoles en France contre 60 000 en 1848. Il fallut cependant attendre la III République et les lois Ferry (1880) pour que soient énoncés les grands principes de l’école primaire républicaine. L’école devint obligatoire, gratuite et laïque. Le personnel enseignant fut laïcisé et intégré à la fonction publique. A la fin des études primaires, le certificat d’études sanctionnait l’obtention des savoirs élémentaires (lecture, écriture, calcul, notions d’histoire et de géographie) et marquait le passage à la vie active pour la plupart des enfants issus des classes populaires.
Et après ? Depuis 1968, les réformes superficielles du système éducatif se sont succédées. Cette effervescence traduit en fait la prise de conscience de l’incapacité du système éducatif à assurer une égalité des chances entre les enfants indépendamment de leur milieu social et révèle l’inadéquation de la pédagogie à l’évolution de la société. Pour y remédier le système éducatif s’oriente de plus en plus vers une formation de cycles courts (1 à 2 ans) et vers les méthodes d’éducation nouvelles : groupes de niveau, soutien scolaire… GM
Quelques repères -387 > Première école de philosophie fondée par Platon -340 > Aristote fonde le Lycée 10
781 > Charlemagne fonde l’école du Palais 1133 > Naissance de l’Université d’Oxford
1200 > Création de l'Université de Paris 1686 > Création de Saint Cyr par Madame de Maintenon : première école pour filles
1785 > Création de l’Ecole Polytechniques et Centrale 1848 > Apparition de l’école maternelle
1880 > Premier lycée pour filles 1881 > L’école est obligatoire, gratuite et laïque
1945 > Fondation de l’ENA 1959 > L’école est obligatoire jusqu’à 16 ans 1998 > Projet d’enseignement commun européen 11
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ENTRETIEN Madame MEIGNEN, responsable des achats alimentaires au Lycée Alain-René Lesage (Vannes - 56)
JustOne, la solution anti-gaspi!
« Nous avons adopté JustOne sans hésiter. »
■ Dans quel contexte avez-vous envisagé d’utiliser JustOne ? Le Lycée Alain René Lesage compte plus de 2 000 élèves et sert près de 1 300 repas le midi et 200 le matin et le soir pour les pensionnaires. Les distributeurs de serviettes étaient au nombre de 6 et posés sur un chariot, ce qui posait un problème d’encombrement. De plus, ces distributeurs n’étaient pas très solides, difficiles à remplir et permettaient aux élèves de prendre des poignées de serviettes ! ■ L’installation de 2 distributeurs JustOne de grande capacité a t-elle nettement amélioré la situation ? Tout d’abord, la possibilité d’installer les appareils sur le mur permet de ne plus mobiliser un chariot pendant le service. Ensuite, la grande capacité des distributeurs JustOne (près de 1 000 serviettes par appareil) simplifie le travail du personnel de service qui n’a plus à recharger les appareils pendant les repas. Quand les deux distributeurs sont remplis avant le repas de midi, on peut assurer les 1 300 plateaux en moyenne. ■ Le système JustOne est-il aussi une solution anti-gaspillage ? Aujourd’hui la consommation de serviettes a été significativement réduite. Les utilisateurs en prennent seulement 1 ou 2 et cela suffit car la qualité des serviettes est bien meilleure. Elles sont plus absorbantes, plus résistantes. Cette réduction du nombre de serviettes prises par les élèves a permis aussi de réduire la quantité de serviettes répandues à terre et ainsi de protéger l’environnement. C’est pour cet ensemble de raisons que nous avons adopté JustOne sans hésiter.
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