[ UE 6.1. ] PRATIQUE ARCHITECTURALE
RÉFÉ RENCES
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES
RÉFÉRENCES CONVOQUÉES SOMMAIRE Bains de Bellinzone, Aurelio Galfetti, 1967 - 1971 Pedestrian Bridge, Jaos Luis Carrilho Da Graca, 2009 Castelo Novo, COMOCO Architectes, 2008 Musée Paula Rego, Eduardo Souto De Mura, 2009 Musée d’Art et d’Archéologie, C. Rebelo & T. Pimentel, 2010 Musée des mines de Zinc, Peter Zumthor, 2002 - 2016 Ecole du Bois, Marcel Meili & Marcus Peter, 1999 Maison des Vignerons, Barozzi & Veiga, 2006 - 2011 Maisons de Vacances, Roland Simounet, 1969 - 1971 River and Rowing Museum, David Chipperfield, 1989 - 1997 Maison de la Santé, Bernard Quirot, 2012 - 2014 Ecole provisoire, Jean Prouvé, 1957 Chapelle Bruder Klaus Field, Peter Zumthor, 2007 La Maison de Tara, Studio Mumbai, 2005 Chapelle Marie Madeleine, Sacher Locicero Architectes, 2012 Chapelle Shaufeljoch, AO Architekten, 2012 Pont da Suransuns & Traversina II, Jürg Gonzett, 1999 & 2005
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES
Cow Shed, Local Architecture, ???? Maison, Mateus Aires, ???? Eglise Santa Maria, Alvaro Siza, 1996 Aloni House, DecaArchitectures, 2008 Musée des sciences naturelles, Takaharu & Tezuka Architect, 2004
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES Nom de l’ouvrage
Bains de Bellinzone Lieu
Bellinzone, Canton du Tessin, Suisse Maîtrise d’oeuvre
Aurelio Galfetti Années de Construction
1967 - 1971
La capitale du canton, Bellinzone, est marquée dans les années 1960 par une forte croissance démographique. D’autre part elle possède une forte activité touchant les sports de natation. En 1967, le canton du Tessin lance un appel à concours pour une piscine d’affluence de 3000 personnes (avec bains publiques, piscine olymique, restaurants et vestiaires) par jour dans la ville de Bellinzone. Quatres propositions sont faites parmi celle de Aurelio Galfetti. Il remporte le concours avec ses compères Flora Ruchat-Roncati et Ivo Trümpy. Le canton est séduit par le projet grâce aux changements d’usages de la passerelle (selon les saisons) qui relit la ville à son fleuve, lien qui n’existait pas avant. Le projet est constitué de deux passerelles superposées. La passerelle supérieure, est lieu de passage. Depuis celle-ci, les non-nageurs peuvent observer les nageurs dans leur piscine. Une alternance de pleins et de vides guide le regard des passants vers les bains. La passerelle inférieure, elle, distribue les programmes associés tel que les vestiaires, ou le restaurant. Tout le mobilier, ainsi que les dimensions des passerelles, sont dimensionnés selon le Modulor. En effet, ce projet est relativement influencé par le mouvement moderne, de part son utilisation du Modulor, sa rationalité, et ses matériaux (utilisation du béton et de l’acier). On pourrait qualifier ce projet de minimaliste. Cependant, les bains de Bellinzone possède une situation assez ambigüe : on sent que Aurelio Galfetti cherche à se détacher de ce mouvement en tendant vers un métabolisme et une poétique. En effet, le projet s’inscrit dans une dimension territoriale comme un colonne vertébrale sur laquelle vient se greffer divers élements assez organique. On serait presque ici dans une dimension utopique des bains.
Nicolas MATHEVON | Quentin PERCHE
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES
Bellinzona, divers ouvrages de Galfetti Plan de situation | 1.10 000 ième
Nicolas MATHEVON | Quentin PERCHE
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES
Détail Significatif du projet Axonométrie coupée
Nicolas MATHEVON | Quentin PERCHE
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES Nom de l’ouvrage
Pedestrian Bridge Lieu
Covilha, Portugal Maîtrise d’oeuvre
JCLG Architects Années de Construction
2009
Contrairement aux passerelles ordinaires franchissant en simple ligne droite, la passerelle de Carrilho da Graça à Covilhã franchit la vallée de manière plus biaise et plus riche. En effet, sa ligne centrale est perpendiculaire à la vallée toutefois celle-ci viens se briser de part et d’autre afin de rejoindre ses points d’accroches. Sa ligne brisée lui confère une dimension urbaine en mettant en tension le centre-ville et sa banlieue pavillonnaire ainsi que le piéton et le grand paysage offert depuis les hauteurs de l’infrastructure. La passerelle oriente les vues sur le paysage selon le segment parcouru. Depuis le sud, le premier segment ouvre le regard sur la région de la Serra de Estrela (Une chaîne de montagne Portugaise), le second s’ouvre sur la vallée. Enfin le dernier segment ouvre vers la région de Cova da Beira vaste et fertile dominée par la ville de Covilhã. L’infrastructure s’inscrit dans un site avec une topographie très riche et une vallée chargée d’un patrimoine industriel fort (grâce à l’énergie du cours d’eau de la vallée. Les différentes industries qui étaient présentes sont cependant rentrées en déclin laissant derrière un bâti renforçant cette forte topographie. Les lignes de la passerelle se nourrissent de cette complexité topographique tout en insufflant une nouvelle dynamique à une échelle urbaine et territoriale. L’ensemble de la passerelle est perçu de l’extérieur comme un objet avec une grande pureté, réduit à l’essentiel, le tablier et les poteaux sont continus et massifs. On pourrait presque qualifier cette passerelle de décor urbain avec un choix d’alternance de poteaux. La nuit, des lumières éclairent le bardage bois par dessous de manière à recréer une ambiance de chemin sinuant vers la ville ou vers le tissu pavillonaire.
Nicolas MATHEVON | Quentin PERCHE
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Covilhà Plan de situation | 1.5000
ième
Nicolas MATHEVON | Quentin PERCHE
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Détail Significatif Axonométrie
Situation topographique Coupe | 1.2000 ième
Nicolas MATHEVON | Quentin PERCHE
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES Nom de l’ouvrage
Castelo Novo Lieu
Fundao, Portugal Maîtrise d’oeuvre
COMOCO Architectes Années de Construction
2008
Comoco architectes est une agence composée de trois architectes (Luís Miguel Correia, Nelson Mota et Susana Constantino ) qui travaillent ensemble sur des projets visant a mêler le patrimoine et l’architecture contemporaine. Le projet pour la ville de Castelo novo dont le château a donné son nom, réside dans la conservation et la valorisation du du castelo novo datant du XIII et se ses environs. Les architectes ont créé une passerelle accrochée au flanc de la montagne où niche le Castelo Novo. Celle- ci adopte un caractère organique, sans rigidité travaillant indépendamment de la strucure d’origine du chateau. A l’image des remparts en bas de la bute, protégeant les lieux, la passerelle trouve un équilibre en s’adaptant à la topologie du site, soutenu par une structure de poteax en acier corten. Le projet débute sur la place de l’église par un espace d’acceuil aux visiteurs contenant une zone de vente ainsi que des sanitaires. L’acier corten vient se déplier ensuite pour créer un sentier pitéon permettant d’admirer le paysage ainsi que les anciennes ruines du château. Par la suite le sentier se divise en deux et dirige le visiteur vers deux tours. Un premier chemin descend vers une première tour parfaitement conservée cachant un clochet. Le second amène vers la «main tower» la tour principale se trouvant au sommet de la bute et renfermant en sous sol, une salle de projection. Cette salle dans la montagne est signalée par une boite en acier, montrant l’entrée des escaliers. Le chemin se ternime donc à l’entrée de ce cube permettant d’avoir un panorama sur la Serra da Gardunha.
Chloé Bordjah | Léa Bezio
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES 10 0
0
10
Castelo Novo, une forte topographie Plan de situation
Chloé Bordjah | Léa Bezio
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES
Castelo Novo et son environnement Axonométrie du projet
Chloé Bordjah | Léa Bezio
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES Nom de l’ouvrage
Musée Paula Rego Lieu
Cascais, Portugal Maîtrise d’oeuvre
Eduardo Souto de Mura Années de Construction
2009
Situé à Cascais au Portgal, le musée de Paulo Rego expose les oeuvres principales de l’artiste portuguaise. L’architecte retenu pour le projet, Eduardo Souto de moura a adopté une approche presque régionale et historique. Ce faisant, il s’est éloigné pour la première fois de l’architecture moderne et abstraite qui avait précédemment dominé son travail. En effet, il a réinterprété l’architecture historique de la région en s’inspirant des formes qui composent le paysage comme les forteresses cotières, les phares et les silos agricoles de Caiscas. Les deux pyramides à l’entrée du bâtiment font référence aux cheminées jumelles du Palais de Sintra. Le bâtiment se compose en un ensemble de volumes avec des hauteurs différentes pour répondre à la pluralité du programme. Il instaura une hiérarchie de hauteur des volumes afin de ne pas créer de volumes neutres. Les deux pyramides à l’entrée sont les volumes les plus hauts, atteignant la taille des arbres existants, ils agissent comme des puits de lumière éclairant le shop et la cafétéria. Ce sont ces pyramides qui rendent le musée unique dans son architecture et un point de repère incontournable. L’architecte Souto de Moura a pris le parti de construire le bâtiment béton structurel peint délibérément en rouge qui vient contraster avec les couleurs des bâtiments existants. La peinture ne recouvre pas les imperfections du béton banché laissant apparaître les rainures du bois. A l’intérieur la couleur et les matériaux restent les mêmes partout : les murs gris crayeux semblent répercuter le coté crayeux des dessins de pastel de l’artiste Paula Rego.
Chloé Bordjah | Léa Bezio
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES
Musée Paula Rego Plan de situation
Chloé Bordjah | Léa Bezio
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES
Musée Paula Rego Axonométrie coupée
Chloé Bordjah | Léa Bezio
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES Nom de l’ouvrage
Musée d’Art et d’Archéologie Lieu
Foz Coa, Portugal Maîtrise d’oeuvre
C. Rebelo / T. Pimentel Années de Construction
2010
Le musée archéologique da Côa est une étape d’entrée dans un vaste parc archéologique, où l’on peut découvrir de nombreux pétroglyphes datant du paléolithique gravés dans les plateaux rocheux de la région. La typologie même du musée semble être une métaphore restituant sa situation tout comme sa mission. Tel un plateau rocheux, il s’écrase dans la topographie, pour surgir au bord du haut plateau. L’entrée dans le bâtiment se fait par le haut, la où la toiture souligne le vaste horizon. Une faille dans le bâtiment, évoquant la géologie du paysage, s’enfonce et nous dirige dans le coeur rocheux du musée. Ainsi l’horizontalité du corps du bâtiment, et le chemin semblant conduire dans la terre, renforcent la perception de la topographie vallonnée. Cette forte attache au contexte, se retrouve dans la matérialité du musée. Le moulage de plateaux rocheux dans l’enveloppe, ainsi que la coloration du béton s’harmonisent aux roches locales et à l’environnement.
« Pour concevoir le musée, nous avons relié différents paramètres : topographie, accessibilités et programme. La fusion de ces aspects était un enjeux très important pour la définition du concept - Concevoir un musée comme une installation dans le paysage. »
Elodie DESCAT | Emelyne DESCHATRES
2
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES
0
20 40
100M
Elodie DESCAT | Emelyne DESCHATRES
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES
Le Musée et sa vallée Perspective coupée
Elodie DESCAT | Emelyne DESCHATRES
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES Nom de l’ouvrage
Musée des Mines de Zinc Lieu
Sauda, Norvège Maîtrise d’oeuvre
Peter Zumthor Années de Construction
2002 - 2016 Dans les gorges d’Almanna, le minerai de zinc était extrait, des blocs de roche étaient transportés à l’aide de mulets le long d’un sentier sinueux. Se trouve aujourd’hui, en bas du sentier, une aire de repos de la route nationale 520 faisant partie du réseau routier touristique norvégien. L’intervention de Zumthor se fait le long de ce sentier et a pour but de « rappeler l’histoire presque oubliée de la mine de zinc ». Il propose une famille de quatre constructions en bois légères, déposées sur le terrain, survolant le sol : aire de service, café, musée, abri de rassemblement ; outre parcours et escaliers de pierre pour les liaisons. Ses installations sont subtiles, et modestes. Elles ne s’imposent pas au regard lorsqu’on arrive sur place, se fondent par leur matérialité dans la roche tout en si accrochant. Un parti pris très important car la mine représentait un travail manuel intense dans un terrain et un climat rudes, une existence épuisante. Donnant l’idée à Zumthor d’être modeste dans tout ce que nous avons fait. Pas pauvre, mais modeste. C’est à travers les matériaux et la conception, qu’il honore ce patrimoine. Malgré l’indépendance de chaque installation que ce soit dans leur forme, leur accroche au sol ou dans leur programme; toutes partagent un langage architecturale commun de cadre en bois structuré, de remplissage en contreplaqué revêtu d’une couleur noire, ainsi qu’un toit ondulé, dialoguant avec la structure des anciennes constructions disparues, ainsi que le terrain accidenté, et le paysage identitaire du site. Elodie DESCAT | Emelyne DESCHATRES
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES
ABRI DE RASSEMBLEMENT
MUSÉE DE LA MINE
CAFÉ
BÂTIMENT DE SERVICE, STATIONNEMENT, ACCÈS
0
10
20
50M
Elodie DESCAT | Emelyne DESCHATRES
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES
0
1
2
5M
Le Musée Axonométrie coupée
Elodie DESCAT | Emelyne DESCHATRES
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES Nom de l’ouvrage
Ecole du Bois Lieu
Bienne, Suisse Maîtrise d’oeuvre
Marcel Meili & Marcus Peter Années de Construction
1999
L’école supérieur bois à Bienne, en Suisse, de Marcel Meili et Markus Peter, se situe prêt d’une autoroute et jouxte les massifs du Jura. Le bâtiment s’intègre dans l’ancien campus composé principalement d’entrepôts. Le Bâtiment principal de l’école a été construit en 1999 et quasiment tout les éléments qui le compose sont en bois, sauf quatre tours de béton qui accueille les circulation verticales qui sont placées de façon asymétrique créant ainsi des parcours différents avant que les élèves n’atteignent les salles de classes. Les circulations, couloirs et ascenseurs ont étaient dimensionnés de façon à faciliter la manutention et faciliter les mouvements d’engins ou de personnes. La finition extérieur du bâtiment est fait en chêne qui est le même bois traditionnellement utilisés pour les entrepôts. Les architectes ont également utilisés des parements en feuilles d’acier à l’intérieur et ont voit l’importance qu’ils ont apportés aux jeux de contraste, entre matériaux chaud et froid, aux jeux entre les couleurs et les variations de la matière. Le dernier étage l’attique qui diffère des autres est une interprétation du plan libre, c’est une grande loggia qui n’est jamais interrompu et recouverte de poutre en bois qui la traverse de part en part. Ce bâtiment peut être interprété comme une façon de détacher le bois de son caractère traditionnel et donner une forme contemporaine à la technologie et l’industrie du bois.
Jean Baptiste BRUNO | Guillaume AGERON
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES
Ecole du Bois RDC | 1.1000 ième
Jean Baptiste BRUNO | Guillaume AGERON
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES
Ecole du Bois Axonométrie coupée
Jean Baptiste BRUNO | Guillaume AGERON
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES Nom de l’ouvrage
Maison des Vignerons Lieu
Roa, Espagne Maîtrise d’oeuvre
Barozzi & Veiga Années de Construction
2006 - 2011
La maison des vignerons de Roa en Espagne a été construite en 2006 par les architectes Fabrizio Barozzi et Alberto Veiga. Ce bâtiment agit comme une sorte de lien entre les différents échelles qui compose la région de Roa et sa production viticole caractéristique. Ce bâtiment à pour rôle de mettre en valeur les spécificités du lieu, d’un produits, d’un territoire. Le bâtiment créé ce lien à travers plusieurs principes architecturaux allant de l’utilisation de matériaux spécifiques à la composition et l’implantation. A travers plusieurs échelles d’actions il traduit les différents éléments qui définissent la région. D’abord à l’échelle du paysage et du territoire, le bâtiment intègre une tour permettant d’être repérer de loin et qui agit comme un signal dans le paysage, elle est aussi un témoin du passé du lieu, témoin de l’ancienne forteresse et remparts du village. Le projet intègre également des partis du village existant qui sont réhabilités et intégrés à la composition globale. Afin que le tout soit cohérent les architectes ont décidés d’utiliser des blocs de pierre locale. Les bâtiments s’accrochent à l’existant il recompose avec la partie médiéval du village qui est la plus dense et qui est également l’origine du lieu. Le projet comporte également une nouvelle place de village sur laquelle ont peut avoir des vues sur tout le territoires alentours.
Jean Baptiste BRUNO | Guillaume AGERON
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES
Maison des Vignerons RDC | 1.500 ième
Jean Baptiste BRUNO | Guillaume AGERON
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES
Diverses échelles paysagères Axonométrie éclatée
Jean Baptiste BRUNO | Guillaume AGERON
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES Nom de l’ouvrage
Casa Bianchi Lieu
Riva San Vitale , Tessin, Suisse Maîtrise d’oeuvre
Mario Botta Années de Construction
1971
Comme Mario Botta le souligne « l’idée de maison est intimement liée à celle d’abri : une caverne creusée dans les rochers, un peu comme le ventre d’une mère. C’est le concept de maison que je défends.» Cette maison individuelle est située sur le flan d’une colline alpine, au pied de laquelle se trouve le petit village de pêche de Riva San Vitale, au bord du lac de Lugano. Cette maison est à la fois moderne et familière. Elle est construite avec une géométrie simple et claire. Elle se compose d’une tour de base carrée de quatre étages, accessible par une passerelle métallique rouge. Cette dernière transperce la maison pour venir épouser le paysage. Elle permet aussi de relier l’habitation à la terre. Des éléments viennent se soustraire au volume vertical initial, générant des écarts de hauteurs différents et créant ainsi des cadrages sur la nature et la pénétration de la lumière dans les espaces de vie. Ce bâtiment fait également référence aux tours traditionnelles de ce village, nombreuses dans le passé et utilisées comme lieux de chasse aux oiseaux ou maisons secondaires. La géométrie générée apporte une fonction de bâtiment observatoire au projet. Elle est composée de quatre façades tournées vers la forêt, les montagnes, le lac et l’église de Melano. Les parois sont en parpaings de béton, laissé brut à l’extérieur et peint en blanc à l’intérieur. Les sols en béton sont recouverts de carreaux de céramiques rouges. Tous les matériaux utilisés ici sont simples.
Julie PACIELLO | Camille MAURICE
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES
Casa Bianchi R+4 | 1.400 ième
Casa Bianchi R+3 | 1.400 ième
Casa Bianchi R+2 | 1.400 ième
Casa Bianchi R+1 | 1.400 ième
Casa Bianchi RDC | 1.400 ième
Julie PACIELLO | Camille MAURICE
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES
Divers cadrages paysagers Axonométrie éclatée
Julie PACIELLO | Camille MAURICE
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES Nom de l’ouvrage
Maisons de Vacances Lieu
Ghisonaccia, Corse Maîtrise d’oeuvre
Roland Simounet Années de Construction
1969 - 1971
Dans ce projet de maisons de vacances, Roland Simounet, originaire d’Algérie, s’est inspiré des maisons vernaculaires remarquables de ce pays pour penser l’ensemble, considéré comme brutaliste. Son architecture s’inspire également de travaux sur l’habitat précaire. La première maison est un prototype destiné à convaincre ses amis de la possibilité de construire avec peu de moyens dans un site difficilement aménageable. Les maisons ont été pensées de manière modeste en réponse à un programme aux temporalités particulières puisqu’elles sont occupées seulement deux mois par an. La commande de l’ensemble des habitations a été réalisée par deux familles qui ont souhaité séparer le programme en deux parties : une partie accueil et une partie repos. Les arbres ont été conservés ou utilisés pour la structure, et, les fondations dans les dunes ont dû être importantes compte tenu du site : dans une pinède, face à la mer Tyrrhénienne. Elles ont été construites en tenant compte des problèmes de protection et de contrôle thermique naturels. Ainsi, on retrouve notamment des murs isolés par double paroi ventilée, des terrasses en béton isolées par lave, un système d’évacuation des eaux pluviales ne nécessitant aucun entretien, etc. A l’extérieur appareillés avec des joints en relief, à l’intérieur laissés apparents avec des joints écrasés et peints en blanc, les agglomérés de ciment ont été laissés bruts.
Julie PACIELLO | Camille MAURICE
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES
Maisons de Vacances Plan de situation | 1.1000 ième
Julie PACIELLO | Camille MAURICE
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES
Organisation intérieure Axonométrie éclatée
Julie PACIELLO | Camille MAURICE
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES Nom de l’ouvrage
River And Rowing Museum Lieu
Henley on Thames, Royaume-Uni Maîtrise d’oeuvre
David Chipperfield Années de Construction
1989 - 1997
David Chipperfield est un architecte britannique, de renommée internationale, formé auprès de Rogers et Foster, qui partage son activité entre ses agences de Londres, Berlin, Milan et Shangai. Son oeuvre, marquée par l’architecture muséale, est moderniste et minimaliste, résultant très souvent d’une trame rigoureuse, d’une maitrise extrême et d’une grande efficacité. Il recherche toujours un parfait équilibre entre patrimoine, contexte et modernisme ainsi que la référence à une histoire architecturale locale. Le musée de la rivière et de l’aviron se situe dans une ville connue pour ses courses d’aviron et il surplombe légèrement la Tamise. Ses deux hangars évoquent les traditionnels greniers de bois et les house-boats de l’Oxfordshire. Chipperfield, qui privilégie les matériaux pérennes, a ici subtilement associé bardage de chêne vert, béton brut, acier en toiture et verre. Le bâtiment, sur pilotis, est composé de deux niveaux : au RDC, les espaces de réception, au R+1 les espaces d’exposition. De grandes baies attirent les regards vers l’extérieur. Il s’agit d’une de ses premières oeuvres emblématiques et grâce à laquelle il sera primé.
Forlane GHIDINA | Pauline DUVAL
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES
Plan R+1 1.1000 ième
Forlane GHIDINA | Pauline DUVAL
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES
Axonométrie coupée
Forlane GHIDINA | Pauline DUVAL
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES Nom de l’ouvrage
Maison de la Santé Lieu
Vézeley, France Maîtrise d’oeuvre
Bernard Quirot Années de Construction
2012 - 2014
Le programme regroupe une maison médicale, une pharmacie et les locaux de la Communauté de Communes. Le site est en bordure du village, au pied de la colline, dans un périmètre de site classé à l’UNESCO. Les caractéristiques de ce village ont fondé la conception du projet : tenir compte de la topographie permettant des vues sur le territoire alentour, du caractère pittoresque de ce village par son architecture civile et de la basilique dominant tout Vézelay. Le projet découle de ces constatations : il tisse un lien entre la composition ordonnée de la basilique avec ses travées et celle du pittoresque dans le village. La commande a été fractionné en entités programmatiques, pour respecter l’échelle du tissu urbain. L’implantation, avec des failles entre les bâtiments, permet des vues sur Vézelay. Les bâtiments ont une ordonnance stricte, leurs façades étant caractérisées par la répétition d’une même travée de charpente. Leur volume, des parallélépipèdes avec une toiture à deux pans, font référence à la typologie du village. Le traitement des enveloppes (pin douglas non traité, pierre calcaire des pignons, petites tuiles plates) s’inscrit dans la continuité paysagère du village : le choix d’un traitement en douglas conférera aux bâtiments, une teinte grisée en résonance avec la pierre des constructions de Vézelay. Forlane GHIDINA | Pauline DUVAL
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES
Plan RDC 1.500 ième
Forlane GHIDINA | Pauline DUVAL
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES
Axonométrie éclatée d’un batiment type
Forlane GHIDINA | Pauline DUVAL
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES Nom de l’ouvrage
Ecole Provisoire Lieu
Villejuif, France Maîtrise d’oeuvre
Jean Prouvé Années de Construction
1957
L’école de Villejuif est une réponse à une demande urgente de la création d’un groupe scolaire. Il s’agit d’accueillir les enfants de 1500 familles s’installant dans un quartier en voie d’achèvement. Il s’agit d’une solution provisoire mais doit pouvoir assurer aux élèves un cadre de vie agréable et confortable, tout en étant une construction légère, économique et modulable. Il est pensé pour permettre un démontage rapide et simple afin de déplacer ensuite les bâtiments pour les réutiliser ailleurs. Le montage et le démontage de bâtiment prend en tout 3 journée. Cette école ne fut conçue qu’en quelques semaines en dehors de son atelier mais en réunissant des architectes de ses anciens ateliers. En résulte une réinterprétation d’un ancien système structurel créé à Maxeville. Cette école provisoire est une preuve de Jean Prouvé de la possibilité de construction en série de bâtiments définitifs, même si l’état ne donne pas suite à ses propositions, celles-ci sont réutilisées ultérieurement. Le programme imposant la légèreté, les élément porteurs font moins de 130Kg et sont constitués de deux parties profilées en tôle pliée assemblées par moisages puis boulonnées. Ils sont ensuite disposés sur une trame de 1m75. En face, des poteaux complètent cette structure en jouant le rôle de tirant, assurant ainsi la stabilité de l’ensemble. Sa facilité à être déplacé et son faible impact sur l’environnement permettent de voir cet édifice comme un espace d’habitation temporaire et mobile. Capable d’être implanté sur un nombre important de terrain différents. Etienne MOSELE | Ulysse DARONDEAU
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES
Axonométrie décomposée
Etienne MOSELE | Ulysse DARONDEAU
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES
Coupe de l’école 1.100 ième
Etienne MOSELE | Ulysse DARONDEAU
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES Nom de l’ouvrage
Chapelle Bruder Klaus Field Lieu
Allemagne Maîtrise d’oeuvre
Peter Zumthor Années de Construction
2007
La chapelle Bruder Klaus Field est conçue suite à la demande d’un couple fermiers locaux et dédiée au Saint Chrétien Nicolas de Flue. Ce bâtiment revêt un caractère très symbolique, l’intérieur est pensé comme un espace intime et mystique masqué par une forme pentagonale très rigide en extérieur. Le processus de construction est important car il a également une forte valeur symbolique. Premièrement, les travaux sont en grande partie réalisés par le couple de fermiers aidé d’amis.La première étape de la construction de la chapelle est l’édification d’une structure de wigwam composé de 112 troncs d’arbres locaux. 24 couches de béton de 50 cm d’épaisseur sont ensuite déposés sur cette structure, ce qui vient créer la forme pentagonale quelconque. Une fois le béton séché, la structure de bois est brulée lentement durant 3 semaines. En résulta une cavité noircie, les troncs brulés imprimés en négatifs sur les murs intérieurs. Au sommet un oculus laisse passer la lumière du jour et avec les 350 percées disposées dans le béton créent le jeu de lumière. Il n’y a ni plomberie, ni eau, ni électricité, le bâtiment n’est composé que de béton, de verre. La porte d’entrée triangulaire est en métal, ce dernier fut obtenu en recyclant refondant des canettes et la statuette de Saint Nicolas est en bronze. Dans ce projet, Zumthor est libre de pousser sa philosophie à son paroxysme. Le processus de construction est aussi important que le bâtiment fini. Les murs de béton sont pleins, ce que l’on ne voit pas existe aussi. Etienne MOSELE | Ulysse DARONDEAU
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES
0
1
2m
Plan de la chapelle
0
1
2m
Coupe de la chapelle
Etienne MOSELE | Ulysse DARONDEAU
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES
Axonométrie éclatée
Etienne MOSELE | Ulysse DARONDEAU
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES Nom de l’ouvrage
La Maison de Tara Lieu
Kashid, Inde Maîtrise d’oeuvre
Studio Mumbai Années de Construction
2005
Entourée par des montagens, des forêts et la mer, la maison se développe autour d’un jardin tropical. Les lattes de verticales en bois forment une enceinte protectrice, obscurcissant et révélant des vues du paysage environnant. Le soleil filtre à travers ces écrans, créant des motifs de lumière et d’ombre sur les surfaces intérieures du bâtiment, composé de pierre, de bois et de plâtre bruni. Sous la cour se trouve une pièce secrète remplie d’eau provenant d’une nappe d’eau souterraine découverte lors des travaux. La lumière diminue au fur et à mesure que l’on descend l’escalier à travers un couloir en pierre, intensifiant un sens de passage dans la terre. Le silence règne dans la piscine comme l’eau entre dans le bâtiment sans bruit et sans ondulation. Il protège de la chaleur indienne et quand il pleut, l’eau récoltée sur le toit de la maison tombe dans le puit et recharge ainsi l’aquifère. La maison explore les différents niveaux d’intimité. Le jardin ouvert en son centre, ne demande qu’à être traversé et occupé aux différents moments de la journée. Sous le toit en bois, les pièces sont meublées pauvrement. Le cheminement enter ces espaces, à travers les coursives et les vérandas, encourage une séquence de découverte du jardin sous différents points de vue. Cette maison est basée sur l’idée du parcours et de la découverte, un aspect tout à fait intéressant dans le milieu de l’architecture. Julie DUCROS | Charlotte MESSANA
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES
Croquis 1
Croquis 2
Julie DUCROS | Charlotte MESSANA
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES
Axonométrie éclatée
Julie DUCROS | Charlotte MESSANA
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES Nom de l’ouvrage
Chapelle Marie Madeleine Lieu
Zollfeld, Autriche Maîtrise d’oeuvre
Sacher Locicero Architectes Années de Construction
2012
Cette chapelle est un objet spectaculaire en béton blanc. Cette pièce architecturale représente un point de repère moderne bien qu’elle soit un symbole expressif d’un langage formel. Elle se trouve sur un relief plat et se tient là comme un doigt levé dans le paysage. Le blanc du béton, l’architecture harmonieuse bien que dépourvue d’ornements et son emplacement si spectaculaire font de cette chapelle un objet remarquable. Elle se trouve à proximité de la colline de Magdalensberg qui accueille une église de pèlerinage. Les éléments de base interprètent la forme d’une chapelle classique de manière contemporaine. Les conditions météorologiques changent la couleur de ses façades. On peut ainsi la voir changer entre un blanc brillant jusqu’à un bleu blanc mat à l’aube. Dans les parois latérales, il y a des fentes comblées par des vitrages qui sont positionnées en fonction de l’incidence des rayons du soleil de sorte que le soleil du matin et du soir frappe le vitrail colorée. Ces vitrages sont colorées et représentent les six jours de la Genèse. Le front de l’est, avec la croix, représente le dernier jour de la Genèse. Une chapelle construite en ville doit exclure le monde extérieur pour atteindre la tranquillité. Une chapelle située en pleine nature, comme celle-ci, peut s’ouvrir vers l’extérieur et profiter de l’interaction avec la nature. Julie DUCROS | Charlotte MESSANA
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES
5
Plan du RDC
10
Julie DUCROS | Charlotte MESSANA
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES
Axonométrie Coupée
Julie DUCROS | Charlotte MESSANA
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES Nom de l’ouvrage
Chapelle Schaufeljoch Lieu
Tyrol, Autriche Maîtrise d’oeuvre
AO Architekten Années de Construction
2012
Conçu comme mémorial pour les compagnons du Dr Heinrich Klier, cette chapelle est située sur une crête dans la région de Schaufeljoch. Elle présente les éléments d’une chapelle réduite à sa forme classique et crée ainsi un espace de calme, de contemplation et de souvenir au milieu d’un circuit de ski. Elle est en béton brut. Ouverte sur la crête des deux côtés et face aux montagnes et au panorama, la chapelle attire l’attention sur la tranquillité et l’immensité du paysage alpin. Sa petite taille, l’utilisation d’une seule matière font de cette chapelle un objet architectural marquant. Elle semble être ici pour nous faire découvrir le paysage plus que pour nous proposer un lieu de culte. Son unique ouverture nous offre un cadrage sur le paysage alentour. À travers elle, on redécouvre le paysage qui nous entoure.
Julie DUCROS | Charlotte MESSANA
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES
3
Plan du RDC
Julie DUCROS | Charlotte MESSANA
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES
Axonométrie éclatée
Julie DUCROS | Charlotte MESSANA
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES Nom de l’ouvrage
Punt Da Suransuns & Traversina II Lieu
Suisse Maîtrise d’oeuvre
Jürg Conzett Années de Construction
1999 & 2005
Ingénieur en génie civil suisse, il a travaillé durant 7 ans avec Peter Zumthor. Ils ont remporté le Grand Prix d’architecture alpine en 1999. Il est spécialisé dans les ouvrages d’art d’exception. Situées dans les gorges de la Viamala en Suisse, les passerelles permettent de les traverser. Chaque matériau est choisi pour réaliser une prouesse technique et montre l’intelligence constructive du travail de Jurg Conzett. Punt da Suransuns, 1999. Longueur : 40 m Le garde-corps a une double fonction : protéger et lier les éléments structurels entre eux. Presque droit et situé proche du Rhin, la pierre est un matériau adéquat et résistant à l’eau. Traversina II, 2005. Longueur : 62 m Le contexte nécessitait de créer un pont à forte pente, le matériau adéquat, solide mais léger est le bois. Sa souplesse se lie parfaitement avec les câbles de suspente. Ces deux oeuvres marquent une ligne droite, subtile et franche dans la gorge. Leur finesse les fait disparaitre au profit d’un paysage extraordinaire.
Sarah AMIRI | Alexandra REBOUCHE
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES
1
2
1 : Détail structurel : assemblage du tablier avec le support 2 : Détail sur le sablier : emmarchement en bois et son support
Sarah AMIRI | Alexandra REBOUCHE
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES
TRAVERSINA II THUSIS
2 KM
PONT DE SURANSUNS
Les passerelles permettent de traverser ces gorges tout en valorisant les nombreuses architectures qui ponctuent le lieu (églises, châteaux, ponts et lieux de cultes anciens) le temps d’une randonnée.
Coupe du pont Suransuns
Coupe de Traversina II
Sarah AMIRI | Alexandra REBOUCHE
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES Nom de l’ouvrage
Cow Shed Lieu
Lignières, Suisse Maîtrise d’oeuvre
Local Architecture Années de Construction
Unknow
Réalisée par l’agence lausannoise Local Architecture, l’étable «Le Cerisier» est située près d’une ferme existante, délimitant ainsi un espace extérieur réservé au bétail qu’elle abrite. Les architectes ont identifié deux grandes typologies de fermes locales. Celle dite «bien tournée» est enchassée dans la pente, le faîte orienté perpendiculairement aux courbes de niveaux, créant des façades de bâtiments généreusement ouvertes à la vallée. Avec la mécanisation, cette disposition a été progressivement remplacée par une typologie plus souple, dite «mal tournée» dont le faîte est parallèle au sens de la vallée, ce qui permet l’extension. Les façades principales sont largement ouvertes, seulement closes par un textile coupe vent, pour permettre une ventilation et un éclairage naturels. Hormis les fondations en béton et la toiture en zinc, l’ensemble de l’édifice est réalisé en bois de sapins. Architectes et ingénieurs ont développé une structure principale de 39 cadres soutenus par des poutres moisées et des poteaux à section carrée. Le bois n’est pas traité et l’assemblage se fait sans colle. La succession des cadres dessine une forme asymétrique et offre de l’extérieur un rythme de façades qui participent à la valorisation du paysage agricole suisse.
Sarah AMIRI | Alexandra REBOUCHE
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES
Plan RDC
Sarah AMIRI | Alexandra REBOUCHE
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES
Axonométrie éclatée
Sarah AMIRI | Alexandra REBOUCHE
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES Nom de l’ouvrage
Maison Lieu
Leira, Portugal Maîtrise d’oeuvre
Mateus Aires Années de Construction
Unknow
Située dans la ville de Leiria au Portugal, la réalisation de la maison fut guidée suivant 2 axes. Premièrement, frappés par la vue sur le château de Leira depuis le site, les architectes orientèrent la maison et y insérèrent l’unique ouverture de manière à privilégier cette vue. Deuxièmement, en raison du climat portugais et des alentours immédiats de la maison qui déplaisait au client, les architectes réalisèrent une demeure lumineuse, mais coupée de l’extérieur pour se protéger de la chaleur et du contexte. Ainsi, par ce sentiment de protection, les architectes comparent cette maison à un cocon. Depuis l’extérieur, la maison apparaît comme un simple modèle en carton, mais cette enveloppe uniforme révèle une grande complexité technique. Pour donner l’illusion que le toit et les murs ne font qu’un, l’ensemble du bâtiment fût recouvert de polystyrène extrudé peint en blanc. Cette simplicité extérieure cache également une ingénieuse complexité intérieure. Composés de 3 niveaux, ceux-ci sont tous reliés et évoluent tous autour d’un immense puit de lumière central. Puisque les 3 niveaux ne sont pas identiques, l’espace occupé par l’atrium n’est pas aligné d’un étage à l’autre. Il en résulte des perspectives sur l’espace unique qui créent un réel floutage entre la limite intérieur et extérieur. Également, avec ses 180 m2, les pièces les plus intimes, soit les chambres et les salles de bain, sont toutes situées en sous-sol. En plus de la lumière provenant du patio central, chacune des chambres disposent d’un petit patio recueillant la lumière zénithale, ce qui fait du sous-sol l’espace le plus lumineux de la demeure. Gabriel DEMEULE | Inès BELLOUATI
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES
Perspective coupée
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES
Plan du RDC
Gabriel DEMEULE | Inès BELLOUATI
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES Nom de l’ouvrage
Eglise Santa Maria Lieu
Marco de Canaveses, Portugal Maîtrise d’oeuvre
Alvaro Siza Années de Construction
1996
Située dans la vile de Marco de Canavezes, l’église Santa Maria fait partie d’un centre paroissiale. Constitué d’un auditorium ainsi que d’une école de catéchèse, le premier édifice forme avec le second, la résidence du curé, et le tierce, l’église Santa Maria un complexe en forme de U orienté de manière à faire face à une petite place publique centrale. C’est le Père Nuno Higino, qui connaissait et admirait le travail de Siza, qui insista personnellement auprès de ses supérieurs, afin que celui-ci conçoive le complexe. L’église en elle même regroupe deux programmes distincts. Au niveau inférieur et opérant comme la base de l’édifice, la chapelle mortuaire s’inscrit dans la topographie du site ; Siza décrit ainsi à la fois cette plate-forme comme un « paysage construit », mais également comme un symbole de la force et de l’enracinement de l’église catholique dans la région. De ce fait, le second programme du bâtiment, soit le lieu de congrégation, est coupé et fais dos à la route nationale et son boucan. En raison de la réforme liturgique du Vatican II en 1962, Siza se retrouve dans l’incapacité de se référer aux designs d’églises traditionnelles. Par conséquent, il en résulte une architecture qui fait échos aux préceptes de la seconde liturgie, mais également une architecture qui sait à la fois s’inspirer et mettre à distance l’architecture catholique traditionnelle portugaise. Dès lors, l’abside, qui faisait autrefois la gloire de l’architecture catholique, perd en son sens profond et devient étrange aux yeux de Siza. C’est pourquoi les murs derrière l’autel prennent la forme inverse de l’abside traditionnel, concave à l’extérieur et convexe à l’intérieur. Ainsi, la forme même du bâtiment « pousse » le prêtre à aller vers la congrégation comme l’exige la réforme. Gabriel DEMEULE | Inès BELLOUATI
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES
Perspective coupée 1
2
Axonométrie coupée
3
Plan RDC
Gabriel DEMEULE | Inès BELLOUATI
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES Nom de l’ouvrage
Aloni House Lieu
Antiparos, Grèce Maîtrise d’oeuvre
DecaArchitectures Années de Construction
2008
Situé dans les Cyclades, ce projet s’inscrit dans une démarche d’aménagement du territoire sur une partie de l’île pour des maisons de vacances. Ce projet-ci est une réponse à un contexte géographique, tout en faisant écho à l’architecture locale traditionnelle. Par le passé, il y avait beaucoup de murs de soutènement en pierre sèche dans la région, transformant la géographie et le sol accidenté en plateaux faciles à cultiver. La maison reprend le même concept de mur en pierres (en façade) pour soutenir la terre (végétaux plantés sur le toit). La maison est située dans un col entre deux collines. Les architectes ont envisagé cette géographie particulière comme une opportunité à saisir, pour réviser le rapport entre les vacanciers et l’environnment immédiat. Une étude approfondie du site a été réalisée afin de proposer une transformation du lieu qui confonde les limites entre l’environnement construit et l’environnement naturel. Plutôt que de dessiner des résidences, les architectes dessinnent un nouveau paysage qui peut être habité. Le processus passe par la transformation de la terre et de la topographie, où le logement et le paysage sont entremêlés. Elle crée une continuité, une jonction, un lien entre les deux collines, comme si le paysage s’étendait et glissait par-dessus l’habitation. Au loin, l’horizon presque inchangé fait que le projet est quasiment indécelable. Les seuls indices de la présence de la maison sont les quatre patios, qui laissent comprendre qu’il y a une occupation et un aménagement. Le plan de la maison est divisé en cinq parties par quatre patios. Chambres et salles de bains sont aux quatre coins de la maison, rejoints par une grande pièce de vie principale. Les patios sont les éléments qui organisent et divisent l’espace intérieur. Marie BURIANE | Arnaud DABANSENS
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES
Plan du RDC
Marie BURIANE | Arnaud DABANSENS
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES
Axonométrie
Marie BURIANE | Arnaud DABANSENS
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES Nom de l’ouvrage
Musée des sciences naturelles Lieu
Echigo - Matsunoyama Maîtrise d’oeuvre
Années de Construction
2004
Le projet est un centre d’éducation et de formation sur les sciences naturelles.En hiver, il est enterré dans la neige, identique a un sous-marin, submergé sous les eaux. Un sous-marin avec un observatoire (La beauté des paysages de montagne de EchigoTsumari peut être vu à travers la cime des arbres de la tour de 34 mètres) pour voir au dessus des eaux, pour avoir une vue spectaculaire sur le territoire environnant, la cime des arbres semblable à une mer déchainée. Il doit supporter le poids de 2.000 tonnes de neige épaisse. La métaphore entre la forme de la vague qui représente le bâtiment et les sentiers environnant est évidente. On entre dans le tunnel de neige, comme une crevasse dans un glacier. Les fenêtres acryliques épaisses du musée montrent aux visiteurs des sections transversales de la neige dont le poids qu’ils portent. A travers les fenêtres, ils vont également voir comment la vie continue dans la neige. En été, les forêts de hêtres et de rizières en terrasses remplissent les fenêtres. L’enveloppe en acier de corten vient faire structure du bâtiment. La peau est développée sur la thématique du pli, qui lui donne un aspect presque vivant, qui suit les chemins environnant. C’est cette enveloppe, qui est capable de supporter tout le poids de la neige, qui résiste à de grandes pressions, comme un sous-marin dans l’eau. La coque d’acier se creuse , elle se dilate et se rétrécit pour s’adapter aux fonctions ainsi qu’à la topographie du lieu. La peau est étanche à l’eau et l’air. l’imertie de l’acier, la coque à double paroi, constitue une chambre périphérique qui permet un procédé aérodynamique de réchauffement de l’air. Marie BURIANE | Arnaud DABANSENS
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES
Axonométrie décomposée
Marie BURIANE | Arnaud DABANSENS
[ UE 6.1. ] ANALYSE DE RÉFÉRENCES
Plan du RDC
Marie BURIANE | Arnaud DABANSENS