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près une année passionnante et passionnée à refléter le dynamisme commercial et artistique du Sablon, le BIGBOOK ouvre un nouveau chapitre de son histoire. Il s’étend, non plus en taille, mais, géographiquement, pour devenir une fenêtre ouverte sur la
capitale européenne. Le BIGBOOKBRUSSELS trace une flèche du goût et du plaisir qui part de la Grand Place, continue vers le Sablon et file droit sur l’avenue Louise. Ce qui ne veut pas dire que Bruxelles n’abrite pas d’autre fleurons. Cette première édition jette un éclairage spécial sur le quartier Dansaert/ Place Sainte-Catherine, par exemple. Et chaque numéro vous fera découvrir d’autres adresses. Je salue cette idée de par la nécessité de donner à Bruxelles la chance de dévoiler ses richesses et ses beautés. Une certaine presse n’accentue que les points noirs de notre chère capitale. Le BIGBOOKBRUSSELS a pour vocation de faire parler les acteurs qui font bouger cette ville, des personnalités qui croient en son immense potentiel. Artistes, artisans, chefs surdoués, stylistes, politiques, avocats, historiens, policiers de haut rang, architectes, journalistes, financiers, autant de profils différents qui apportent chacun leur talent et leur expertise pour faire de Bruxelles un véritable symbole de prestige et d’exclusivité. Ville de city-trip, Bruxelles séduit, en effet, un nombre croissant de touristes admirant notre patrimoine architectural, artistique et culturel ; dévorant notre chocolat ; dégustant nos
A
BrUSSeLS
près une année passionnante et passionnée à refléter le dynamisme commercial
et artistique du Sablon, le BIGBOOK ouvre un nouveau chapitre de son histoire. Il s’étend, non plus en taille, mais, géographiquement, pour devenir une fenêtre ou-
verte sur la capitale européenne. Le BIGBOOKBRUSSELS trace une flèche du goût et du plaisir qui part de la Grand Place, continue vers le Sablon et file droit sur l’avenue Louise. Ce qui ne veut pas dire que Bruxelles
meilleures bières et découvrant notre sens de l’accueil et du savoir-vivre ensemble. Au delà de l’aspect hédoniste, Bruxelles est aussi un des centres de décision les plus importants du monde. Une lourde tâche pour sa sécurité, mais une fierté pour ses concitoyens habitués à accueillir les grands de ce monde, presque toutes les semaines ! Des rubriques plus internationales projettent Bruxelles sur le reste du monde, de l’Italie à la Chine, en passant par la Serbie pour cette mouture estivale. De nouveaux collaborateurs concoctent aussi des dossiers aussi décalés que pertinents. Un magazine à feuilleter idéalement cet été sur les terrasses bruxelloises. Longue vie au BIGBOOKBRUSSELS et bonne lecture !
n’abrite pas d’autre fleurons. Cette première édition jette un éclairage spécial sur le quartier Dansaert/ Place Sainte-Catherine, par exemple. Et chaque numéro vous fera découvrir d’autres adresses. Je salue cette idée de par la nécessité de donner à Bruxelles la chance de dévoiler ses richesses et ses beautés. Une certaine presse n’accentue que les points noirs de notre chère capitale. Le BIGBOOKBRUSSELS a pour vocation de faire parler les acteurs qui font bouger cette ville, des personnalités qui croient en son immense potentiel. Artistes, artisans, chefs surdoués, stylistes, politiques, avocats, historiens, policiers de haut rang, architectes, journalistes, financiers, autant de profils différents qui apportent chacun leur talent et leur expertise pour faire de Bruxelles un véritable symbole de prestige et d’exclusivité. Ville de city-trip, Bruxelles séduit, en effet, un nombre croissant de touristes admirant notre patrimoine architectural, artistique et culturel ; dévorant notre chocolat ; dégustant nos meilleures bières et découvrant notre sens de l’accueil et du savoir-vivre ensemble. Au delà de l’aspect hédoniste, Bruxelles est aussi un des centres de décision les plus importants du monde. Une lourde tâche pour sa sécurité, mais une fierté pour ses concitoyens habitués à accueillir les grands de ce monde, presque toutes les semaines ! Des rubriques plus internationales projettent Bruxelles sur le reste du monde, de l’Italie à la Chine, en passant par la Serbie pour cette mouture estivale. De nouveaux collaborateurs concoctent aussi des dossiers aussi décalés que pertinents. Un magazine à feuilleter idéalement cet été sur les terrasses bruxelloises. Longue vie au BIGBOOKBRUSSELS et bonne lecture !
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Sommaire
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E LT E G E R S A - A G E N T E X C L U S I F - T É L . 0 2 / 3 5 1 . 4 4 . 4 0 - w w w. a u d e m a r s p i g u e t . c o m
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berceau d’innovations et de surprises ! L’expertise y côtoie l’excellence pour le plaisir de tous. Chaque maison porte
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e quartier du Sablon a de tous temps été source d’inspirations,
H AG tD Es M
association
rE Er PI
en elle ce souci de perfection qui donne à l’ensemble cette identité propre et unique.
NI lI Co Ar M
Pour sa quatrième livraison, le Big Book devient Bruxellois ! Le Sablon bouge et un souffle nouveau y a fait son apparition ! Un Comité plein de jeunesse et d’énergie emmené par un chocolatier et un antiquaire a récemment pris les choses en main. Cocktail détonnant qui vous réserve de nombreuses surprises. L’année 2011 est prometteuse et les nombreux événements que nous allons y organiser vous donneront, nous en sommes convaincus, l’irrésistible envie de «croquer» aux plaisirs multiples que le quartier du Sablon vous offrent ! À très bientôt Patrick et Pierre
association
Pour sa quatrième livraison, le Big Book devient Bruxellois !
L
e quartier du Sablon a de tous temps été source d’inspirations, berceau d’innovations et de surprises ! L’expertise y côtoie l’excellence pour le plaisir de tous. Chaque maison porte
en elle ce souci de perfection qui donne à l’ensemble cette identité propre et unique. Le Sablon bouge et un souffle nouveau y a fait son apparition ! Un Comité plein de jeunesse et d’énergie emmené par un chocolatier et un antiquaire a récemment pris les choses en main. Cocktail détonnant qui vous réserve de nombreuses surprises. L’année 2011 est prometteuse et les nombreux événements que nous allons y organiser vous donneront, nous en sommes convaincus, l’irrésistible envie de «croquer» aux plaisirs multiples que le quartier du Sablon vous offrent ! À très bientôt Patrick et Pierre
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D
e beroemde Brusselse processie, de Ommegang, die meer dan duizend bontgekleurde figuranten telt, vertrekt van oudsher op de Zavel. De stoet ontstond in de veertiende eeuw, toen een devote Brusselse begon te hallucineren en aan de haal ging met een Maria-beeldje. In 1549 werd de gebeurtenis een prestigieuze aangelegenheid naar aanleiding van het bezoek van Keizer Karel aan Brussel, niet in het minst omdat de toenmalige Brusselse notabelen grote indruk op de hoge bezoeker wilden maken. Ommegang of rondgang is een oud Vlaams woord voor processie. De Brusselse Ommegang begon ooit als een processie ter erkenning van de miraculeuze Maagd die door een zekere Beatrijs Soetkens naar de Onze-Lieve-Vrouw-ter-Zavel werd gebracht: een unieke gebeurtenis, die ervoor gezorgd heeft dat op de plek waar eens de kapel van de kruisboogschutters stond, dankzij de gulle giften van duizenden pelgrims die het mysterieuze Antwerpse beeld kwamen aanbidden, een prachtige kerk oprees. Het ging dan ook om een zeer speciaal Maria-beeld.
oMM EGAN Beatrijs hoort stemmen
Rond 1348 hoort de vrouw van een Brusselse lakenhandelaar stemmen… of liever: één stem. De Heilige Maagd vertelt haar dat ze zeer tevreden is over de grote kapel die in haar naam op de heuvel van de Zavel gebouwd is. Verder draagt de Moeder Gods Beatrijs op uit de Antwerpse kathedraal een beeld te gaan halen dat daar staat te
« De ommegang is begonnen op de Zavel »
verkommeren in een hoekje, en het te overhandigen aan de kruisbooggilde bij wijze van dank. Beatrijs trekt met haar stomverbaasde man per boot naar Antwerpen, waar ze de kathedraal binnenstapt en het beeld, Onze-Lieve-Vrouw-op-’t Stocksken, van zijn sokkel grist. De legende wil dat de koster haar achterna holt, maar als versteend blijft staan als zij het beeld omhoog heft. Aan de grond genageld door de Maagd of gewoon stomverbaasd, we zullen het nooit weten. Beatrijs
DE OMMEGANG VANDAAG Enkele cijfers: De Ommegang is een historische reconstructie met 1400 figuranten, waaronder meer dan 38 folkloristische en historische gezelschappen, 40 paarden, een ambulant marionettentheater en 9 reuzen. 700 figuranten defileren door de straten van Brussel, vertrekkende van op de Grote Zavel. De apotheose vindt plaats in het prachtige kader van de Grote Markt.
komt Brussel stilletjes binnengevaren via de kanalen binnen de eerste omwalling, en klimt de heuvel op waar de kapel staat en de kruisboogschutters aan het oefenen zijn. De gilde neemt Beatrijs wel au sérieux en begint als één man te roepen dat een mirakel is geschied. Haar verhaal is blijkbaar zo overtuigende dat zelfs de Antwerpse religieuze autoriteiten erin geloven. De pelgrims stromen toe met giften en offerandes, zodat de kapel vergroot kan worden tot een heuse kerk: Onze-Lieve-Vrouw-ter-Zavel. Er wordt ook besloten dat er elk jaar een religieuze ‘ommegang’ zal plaatsvinden rond de kerk, als herinnering aan het mirakel. De beroemde Ommegang is geboren! 200 jaar later, een zekere Keizer Karel… In 1549 is de kleine stad, die binnen haar enkele stadsmuur slechts 40 000 inwoners telde, uitgegroeid tot een echte metropool. Er werd intussen een tweede wal aangelegd en de handel floreert. De Bourgondiërs hebben plaats geruimd voor de Habsburgers. De grote Karel de Vijfde, die opgroeide in Mechelen, heeft van Brussel de prestigieuze hoofdstad der Nederlanden gemaakt, die op dat ogenblik deel uitmaken van Oostenrijk. Er is dan ook een hele hofhouding aanwezig, en kunsten en wetenschappen floreren met grote namen als Vesalius en Mercator… Op 2 juni 1549 is er hoog bezoek. De keizer zelf zal de Ommegang bijwonen. Er wordt beslist er een groots gebeuren van te maken waarin de gilden kunnen uitpakken met hun macht en rijkdom. Ook de verenigingen, ambachten, rederijkerskamers, eedgenootschappen, notabelen, adel en clerus zijn vertegenwoordigd. Het wordt een echte praalstoet die ook in onze eenentwintigste eeuw nog vertrekt in het Zavelkwartier.
oMMEG M
NG L
a célébrissime procession bruxelloise, l’Ommegang, rassemblant chaque année plus de mille figurants hauts en couleurs, prend son départ au Sablon. Pourquoi ? Parce qu’une Bruxelloise illuminée du 14ème siècle a des halluci-
nations et vole une Vierge ? Parce que Charles Quint visite Bruxelles en 1549, rendant fous de joie des notables qui font de la procession religieuse, une fête de prestige ? Oui, et pour bien d’autres choses encore. Ommegang, cela veut dire quoi ? En vieux flamand, « omme » signifie « autour » et « gang » ou « gaen » veut dire « aller ». Marcher autour de quoi ? A la base, il s’agit d’une procession de « reconnaissance » en faveur de la Vierge miraculeuse ramenée par une certaine Béatrice Soetkens au sein même de l’église de Notre-Dame du Sablon. Il s’agit donc d’une reconnaissance pour un événement unique qui a réellement transformé la chapelle des arbalétriers en une magnifique église, grâce aux dons des milliers de pèlerins qui sont venus admirer la mystérieuse statue anversoise. Mais qu’avait-elle de spécial, cette statue de la Vierge ? Béatrice entend des voix Vers 1348, la femme d’un ouvrier drapier bruxellois entend des voix… Une voix plutôt, celle de la Sainte Vierge qui lui vante le mérite de la grande chapelle construite en son nom sur la colline du Sablon. La Mère de Dieu lui demande en personne d’aller chercher une statue anversoise du nom de Notre-Dame à la Branche, statue en mauvais état, à sauver et à offrir comme récompense aux Arbalétriers. Schizophrène ou réelle élue, la Béatrice se rend à Anvers en barque avec son mari stupéfait, pour accaparer l’objet divin.
« L’origine de l’ommegang, c’est au Sablon ! »
Quelle a été la tête du sacristain assistant au spectacle d’une femme illuminée chapardant une statue ? Nous ne le saurons jamais. L’entrée n’est pas triomphale, mais discrète, à travers les canaux du Bruxelles de la Première enceinte, qu’elle quitte bientôt pour rejoindre la colline où trône la chapelle et où s’exercent les arbalétriers. Ceux-ci prennent l’histoire de Béatrice au sérieux et crient au Miracle ! Même les autorités religieuses anversoises y croient ! On s’attelle donc, grâce aux dons et offrandes des pèlerinages, à agrandir ce qui deviendra Notre-Dame du Sablon. On décide aussi que, chaque année, une procession religieuse « tournerait autour » de l’église en souvenir du fameux miracle. L’Ommegang est né ! 200 ans plus tard, un certain charles Quint… En 1549, Bruxelles n’est plus la ville de la Première enceinte avec 40.000 personnes. La Deuxième enceinte est née et le commerce est florissant. Nous appartenons, après les Bourguignons, aux Habsbourg. Le grand Charles Quint, élevé à Malines, a fait de Bruxelles la capitale prestigieuse des Pays-Bas, rattachés à l’Autriche… Notre ville accueille une véritable cour. C’est une période brillante pour les arts et les sciences: Vésale, Mercator… Le 2 juin 1549, Charles Quint est en visite à chez nous. Les autorités décident de transformer la procession religieuse de l’Ommegang en un immense
ET AUJOURD’HUI ?
défilé vantant les mérites et la richesse des corporations, des métiers, chambres de rhétoriques, des serments, des notables, de la noblesse et aussi du clergé ! Un cortège
Quelques chiffres : L’Ommegang est une reconstitution historique de 1400 figurants, dont plus de 38 groupes folkloriques et historiques, 40 chevaux, un théâtre de marionnettes ambulant et 9 géants. 700 de ces figurants défilent dans les rues de Bruxelles, en partant du Grand Sablon, pour aboutir en apothéose dans le cadre somptueux de la Grande Place.
somptueux qui, encore au 21ème siècle, prend son départ dans le quartier du Sablon. En 1615, lorsque l’infante Isabelle, petite-fille de Charles Quint, tira « Roy » à l’arc à flèche au Grand Serment, un Ommegang spectaculaire fut organisé en son honneur. Mais ça, c’est pour la prochaine fois…
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loUI JEAN-ClAUDE
UIsE
Louise
DAoUst
Woordje van de mot du voorzitter président Jean-Claude Daoust
A
ls voorzitter van de vereniging ben ik zeer verheugd dat ik de samenwerking mag aankondigen tussen de twee wijken van Brussel bovenstad, namelijk de Zavel en de
Jean-Claude Daoust
E
n tant que président de notre association, j’ai accueilli avec joie l’idée d’une alliance entre les deux quartiers du haut de la ville, le Sablon et Bruxelles-Louise, afin de
Louizalaan. Beide wijken hebben besloten hun krachten te bun-
mettre en évidence leurs pôles d’activités commerciales dans la
delen om hun commerciële activiteiten in de Europese hoofdstad
capitale européenne.
beter in de kijker te zetten. Beide wijken hebben de laatste jaren een belangrijke ontwikkeling ge-
Ces deux quartiers ont connu ces dernières années un développement
kend. Op de Zavel, die al sinds de 16e eeuw ‘the place to be’ is, zijn cho-
important. Le Sablon, lieu prisé depuis le 16ème siècle, a vu ses an-
colademakers en modeontwerpers de antiquairs komen vervoegen. De
tiquaires s’adjoindre les talents des chocolatiers et de la mode. Pour
Louizawijk, die sinds de negentiende eeuw een groot prestige geniet
Bruxelles-Louise, symbole de prestige depuis le 19ème siècle, un
en internationaal bekend staat om haar aanbod van luxegoederen en
nombre grandissant de nouvelles enseignes s’installent dans le quar-
prachtig gemaakte spullen, kent een toevloed van heel wat nieuwe ketens.
tier et le polarisent en tant que place internationale pour le luxe et la
Dagelijks voeren de Thalys en de Eurostar citytrippers aan die al dat
belle facture. On le voit avec l’accroissement d’un tourisme de type city-
moois kunnen bewonderen. Ze vinden er naast exclusief design ook
trip, facilité par le Thalys et l’Eurostar. Cela dit, en dehors des produits
steeds meer toegankelijke winkels, die de commerciële aantrekkings-
de luxe du boulevard de Waterloo, il faut aussi souligner la palette pro-
kracht van de wijk alleen maar groter maken. Daarbij valt op dat niet
posée par les autres entités. Nombre de boutiques plus accessibles ont
alleen de Waterloolaan een belangrijke aantrekkingspool is: in de ga-
gagné en ampleur, alimentant le pôle commercial, notamment sur le
lerij op de Guldenvlieslaan kan je bijvoorbeeld leuke spullen kopen
boulevard de la Toison d’or et dans les galeries, où haut de gamme et
geschikt voor elke portemonnee (zowel ietsje meer als ietsje minder),
accessibilité cohabitent pour le plus grand bonheur de notre clientèle.
wat het cliënteel erg apprecieert.
L’emploi, et ici je change de casquette, est dopé par ces commerces
Aangezien de goedkopere handelszaken gewoonlijk met zeer grote
plus abordables travaillant avec de grandes équipes spécialisées en
verkoopteams werken, wordt ook de werkgelegenheid aangezwen-
vente. Cette dimension de l’emploi situe notre quartier comme zone à
geld, waardoor deze wijk een grote economische meerwaarde biedt
valeur économique ajoutée, véritable poumon de Bruxelles.
die zorgt voor ademruimte voor het hele Brusselse Gewest.
Je suis aussi ravi du succès remporté dernièrement par les événements
Ik ben ook heel blij met het succes van de evenementen die door de
organisés dans le quartier Bruxelles-Louise. Je pense notamment à «
vereniging Brussels Louise, verantwoordelijk voor het dynamiseren
Nuestros Silencios » où l’art a émerveillé notre quartier. Mais aussi aux
van de wijk, werden georganiseerd. Dan denk ik bijvoorbeeld aan
activités plus commerciales comme les très glamour Vendanges Louise
het prachtige kunstproject “Nuestros Silencios”, waarbij kunst in de
et Louise Night, qui ont attiré des dizaines de millier de personnes.
wijk voor een grote toegevoegde waarde zorgde. Verder waren er ook originele evenementen zoals de glamoureuze Vendanges
Enfin, notre association est charmée par l’arrivée du BIG BOOK Brus-
Louise en Louise Night, waar tienduizenden mensen op
sels, véritable reflet de nos métiers et de nos passions. Puisse ce beau
afkwamen.
media soutenir nos enseignes et faire rayonner le quartier Bruxelles-
Ten slotte is onze vereniging heel blij met de komst
Louise.
van het BIGBOOK Brussels, dat een echte weerspiegeling vormt van onze kunsten en passies. Ik hoop dan ook dat dit mooie medium onze ketens zal ondersteunen en de wijk van de bovenstad nog meer zal doen schitteren!
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oorsProNG Louise
« elle s’appellera Louise »
E
n 1423, saviez-vous qu’au coin de la rue aux Laines et de l’actuelle rue des Quatre-Bras, trônait une Tour haute de 46 mètres, propriété de la gilde de Saint-Nicolas ? On pouvait voir pointer son sommet à plus de quatre lieues. Mais sans doute pour ne pas connaître les mêmes problèmes qu’avec notre intermittent
beffroi, le comte Mérode Westerloo fit raser cette fierté locale en 1807. Place était faite pour imaginer un axe reliant le centre ville au Bois de la Cambre. Jean-Philippe De Joncker et Jean-Baptiste Jourdan, propriétaires saint-gillois de terrains longeant l’avenue de la Toison d’Or, obtinrent d’abord l’autorisation de construire hôtels de maître et maisons bourgeoises. En 1849, un arrêté royal décrète la «construction par voie de concession de péages d’une route directe entre la ville de Bruxelles et le Bois de la Cambre», concession dont Jean-Philippe De Joncker et Jean-Baptiste Jourdan seront les bénéficiaires. Ce n’est qu’en 1857, que cinquante notables bruxellois, appuyés par notre futur Léopold II, purent réunir l’argent nécessaire à l’urbanisation de l’avenue Louise.
orIGINEs Louise
« elle s’appellera Louise »
E
n 1423, saviez-vous qu’au coin de la rue aux Laines et de l’actuelle rue des Quatre-Bras, trônait une Tour haute de 46 mètres, propriété de la gilde de Saint-Nicolas ? On pouvait voir pointer son sommet à plus de quatre lieues. Mais sans doute pour ne pas connaître les mêmes problèmes qu’avec notre intermittent
beffroi, le comte Mérode Westerloo fit raser cette fierté locale en 1807. Place était faite pour imaginer un axe reliant le centre ville au Bois de la Cambre. Jean-Philippe De Joncker et Jean-Baptiste Jourdan, propriétaires saint-gillois de terrains longeant l’avenue de la Toison d’Or, obtinrent d’abord l’autorisation de construire hôtels de maître et maisons bourgeoises. En 1849, un arrêté royal décrète la «construction par voie de concession de péages d’une route directe entre la ville de Bruxelles et le Bois de la Cambre», concession dont Jean-Philippe De Joncker et Jean-Baptiste Jourdan seront les bénéficiaires. Ce n’est qu’en 1857, que cinquante notables bruxellois, appuyés par notre futur Léopold II, purent réunir l’argent nécessaire à l’urbanisation de l’avenue Louise.
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loUIs ... et le Haut de la Ville ... et le Haut de la Ville
Une offre plurielle
Le luxe au cœur de l’europe
Des centaines d’enseignes de toutes sortes vous offrent une expérience
Le Haut de la Ville propose l’expérience du shopping luxueux au plein
unique pleine de goût et d’élégance et un accueil chaleureux typique de
cœur de la Capitale de l’Europe.
l’art de vivre bruxellois. Une rapide promenade à travers les boulevards et les galeries, et vous
Paris a ses Champs-Élysées, Londres sa Regent Street, New York sa 5e
serez à la fois surpris et charmés par tout ce que vous pouvez y voir.
avenue. À Bruxelles, l’Avenue Louise et le Boulevard de Waterloo sont les prestigieuses artères qui délimitent le quartier du Haut de la Ville dédié au luxe et au savoir-vivre.
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L’agenda des événements du Haut de la Ville Deux dates à noter dès à présent dans votre agenda : Jeudi 22.09.2011 Deuxième édition des prestigieuses Vendanges Louise Jeudi 15.12.2011 Louise Xmas Night
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Une offre plurielle Des centaines d’enseignes de toutes sortes vous offrent une expérience unique pleine de goût et d’élégance et un accueil chaleureux typique de l’art de vivre bruxellois. Une rapide promenade à travers les boulevards et les galeries, et vous serez à la fois surpris et charmés par tout ce que vous pouvez y voir.
Un quartier dynamique Et si l’on sait que comme dans toutes les grandes capitales, les animations contribuent à l’attractivité d’un quartier, on peut dire que ça bouge du côté Louise ! Entre des interventions design et artistiques et des événements prestigieux de grande envergure, le Haut de la Ville tient à offrir à ses visiteurs le dynamisme unique d’un quartier commerçant à la pointe. Depuis 2007 en effet, l’association Brussels Louise, créée sous l’égide de la Région de Bruxelles-Capitale avec pour mission la dynamisation du quartier déploie toute sa créativité afin de redonner au Haut de la Ville ses lettres de noblesse et son lustre d’antan. Symboles de cette politique : la cathédrale en bois Cityscape par Arne Quinze, Les Portes de Pol Quadens, les « Gardiens du Silence de Rivelino », Les Vendanges Louise, les Louise Night : autant d’actions qui ont participé à la renommée de tout le quartier. Venez vous y promener sans modération! Nous vous souhaitons un excellent rendez-vous avec Louise.
L’agenda des événements du Haut de la Ville Deux dates à noter dès à présent dans votre agenda : Jeudi 22.09.2011 Deuxième édition des prestigieuses Vendanges Louise Jeudi 15.12.2011 Louise Xmas Night
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THe LoUiSe SUmmer NiGHT
Weeral een enorm succes voor de tweede editie van de Louise Night.
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eze donderdag 23 juni ter gelegenheid van de Louise Summer Night, hebben meer dan 150 winkels van de Brusselse Bovenstad hun deuren geopend voor hun gasten. Deze gebeurtenis vindt in een elegante, vriendelijke en feestelijke manier plaats. Het publiek heeft de straten van de Bovenstad gevuld en is doorheen het parcours verschillende animaties tegengekomen (DJ’s, concerten, tentoonstellingen, modeshows, …). De deelnemende winkels hebben hun verbeelding moeten gebruiken om tegen elkaar te rivaliseren en hun gasten op een volkomen nieuwe « shopping ervaring » te trakteren. De belangstelling voor dit soort evenement werd bevestigd door de aanwezigheid van het publiek. Deze splinternieuwe editie heeft meer dan duizenden bezoekers en nieuwsgierige mensen aangetrokken. De « Louise Summer Night » van deze 23ste juni is één van de drie “Late Night” shopping evenementen georganiseerd door de vzw Brussels Louise. Deze laatste houdt zich bezig met de herwaardering van de Bovenstad. De volgende evenementen die aangekondigd worden zijn de heel prestigieuze « Vendanges Louise » op de 29ste september 2011 en last but not least, de 15 december, de « Louise Christmas Night ». Op te volgen, en zeker niet te missen ! De Bovenstadse “Late Night” shopping evenementen worden ondersteund door het Brussels Hoofdstedelijk gewest en de Gemeente van St-Gillis, Elsene en Stad Brussel.
THe LoUiSe SUmmer NiGHT Un nouveau succès pour la deuxième édition de la Louise Night.
C
e jeudi 23 juin, à l’occasion de la Louise Summer Night, plus de 150 boutiques du Haut de la Ville ont ouvert leurs portes aux invités dans une ambiance élégante, conviviale et festive. Le public a foulé les artères du Haut de la Ville et à pu découvrir tout au long de son parcours des DJ’s, des concerts, des vernissages d’exposition, des défilés, coaching beauté, les articles coups de coeur des blogueurs mode ... Les boutiques participantes ont en effet rivalisé d’imagination pour offrir aux convives une «expérience shopping inédite» et une soirée unique à Bruxelles, dédiée à la mode et au lifestyle. L’intérêt pour ce genre d’événement a été confirmé par la présence du public. L’événement a rassemblé plusieurs milliers de visiteurs et de curieux, à l’affut des premières bonnes affaires et ravis de pouvoir découvrir le quartier du Haut de la Ville en fête. La «Louise Summer Night» de ce 23 juin était la premières des trois nocturnes organisées par l’association Brussels Louise, en charge de la dynamisation du quartier du Haut de la Ville. Les prochaines annoncées étant les prestigieuses et très selects «Vendanges Louise» le 29 septembre 2011, et last but not least, le 15 décembre, la «Louise Christmas Night» qui réconciliera les fameux achats de fin d’année et le plaisir du shopping. A suivre, et à ne pas manquer. Les nocturnes du Haut de la Ville bénéficient du soutien de la Région bruxelloise.
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Pourquoi « Brussels Exclusive Labels » ? Brussels, parce que notre capitale est devenue une « marque », un label, au cœur de l’Europe. Exclusive, parce que l’exception est le quotidien de nos membres et parce qu’ils défendent tous un certain art de vivre et une approche toujours plus pointue de leur métier, en regardant vers l’avenir. L’exclusivité est en définitive leur poinçon singulier.
Labels, enfin, parce que l’ambition d’être perçu comme une ré-
férence caractérise chacune de leurs initiatives et qu’ils se distinguent justement tous, artisans, créateurs ou grandes marques internationales du luxe, par cette recherche constante de l’excellence.
Waarom « Brussels Exclusive Labels »? Brussels, omdat onze hoofdstad in het hartje van Europa een « merk », een label geworden is.
Exclusive,
omdat het exclusieve deel uitmaakt van het dagelijkse leven van onze leden en omdat zij allemaal een soort levenskunst verdedigen. Zij vullen hun beroep in op een steeds spitsere manier, met de blik gericht op de toekomst. Exclusiviteit is per slot van rekening hun bijzondere stempel.
Labels,
omdat hun initiatieven bepaald worden door hun ambitie om beschouwd te worden als een referentie en omdat zij zich allemaal – vaklui, ontwerpers en grote internationale luxemerken – onderscheiden door die constante zoektocht naar uitmuntendheid.
edito du B.e.L
C
omme j’aime à le répéter, le luxe ostentatoire et la réussite arrogante ne
JEAN-Pol PIroN
sont plus d’actualité. Ceci dit, la mauvaise conscience face à la précarité et à la crise n’est pas non plus la meilleure alternative pour s’en sortir…
Il faut, à tout prix, rester ambitieux, persévérant et créatif. Réinventons nos métiers et surtout le plaisir, en particulier, celui qu’on offre, celui que l’on s’offre… Dans cette optique, l’arrivée du BIGBOOK BRUSSELS, pour nous défenseurs d’un luxe lié au savoir-faire bruxellois, est une bonne nouvelle. Ce « grand format » met en valeur les qualités de Bruxelles, hissant la capitale européenne au plus haut niveau de la qualité. En ce sens, ce magazine rejoint de ce que nous tendons à faire dans le cadre du Brussels Exclusive Labels. Nous lancerons en octobre, notre propre magazine de 84 pages, nous sommes donc sur la même longueur d’onde.
Pour ce qui occupe notre association, toujours en quête d’adresses qualitatives, je salue l’adhésion de nouveaux membres : les maisons « Chez Odette en Ville », la « Quincaillerie », l’étoilé « Senza Nome » ; « Lionel Sonkes ; « Mapamundo » et la pâtisserie renommée « Le Saint Aulaye ».
Par ailleurs, toujours soucieux de mettre des passerelles entre nos maisons, nos clients et nos partenaires, nous organisons des events tout au long de l’année : les 3 h de barques du Chalet Robinson en septembre, dernièrement le Rallye du BEL et demain, c’est-à-dire début 2012, nous préparons un event d’exception intitulé le « Masterpiece », pour lequel chaque maison du BEL qui y participera créera un objet unique dédié à cette soirée que nous voulons basée sur nos valeurs communes que sont entre autres la passion, la création et l’authenticité…
A très vite,
Jean-Pol Piron
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AlDo ANFUCo
Gr
GrAND
rAND PlACE Grand Place
mot du président
mot du président
aldo anfuco
C
réé en 2005, le BHC a la caractéristique de regrouper les commerces, le secteur horeca, ainsi que les habitants. Le BHC ne compte pas moins de 230 membres, ce qui en fait une des plus
grandes associations de Bruxelles. Notre quartier s’étend sur la rue Marché aux Herbes, la place Agora, la rue de l’étude, et la Grand Place, bien entendu.
aldo anfuco
C
réé en 2005, le BHC a la caractéristique de regrouper les commerces, le secteur horeca, ainsi que les habitants. Le BHC ne compte pas moins de 230 membres, ce qui en fait une des plus
grandes associations de Bruxelles. Notre quartier s’étend sur la rue Marché aux Herbes, la place Agora, la rue de l’étude, et la Grand Place,
Nous entretenons d’excellentes relations constructives avec la Ville. Et ce, afin de résoudre les problèmes locaux grâce au dialogue et à la bonne volonté des deux côtés. Mais surtout pour continuer à développer les alentours de la « plus belle place du monde ». Les rues qui entourent notre chère Grand Place ne sont pas toujours à la hauteur de ce patrimoine de l’UNESCO. Une surreprésentation des magasins de nuit et des kebabs, voilà bien une chose qui nuit à l’image de notre richesse architecturale et historique. Une vie nocturne et un public jeune sont nécessaires dans notre quartier, mais il faut une juste mesure en tout. Il faudrait aussi continuer nos efforts dans la sécurité et la propreté pour attirer plus d’enseignes haut de gamme dans le bas de la ville et dynamiser son aspect commercial. Cela dit, l’été est là, et notre Grand Place se prépare avec joie à accueillir les milliers de Bruxellois et de touristes de plus en plus nombreux chez nous. A bientôt, Aldo Anfuco
bien entendu. Nous entretenons d’excellentes relations constructives avec la Ville. Et ce, afin de résoudre les problèmes locaux grâce au dialogue et à la bonne volonté des deux côtés. Mais surtout pour continuer à développer les alentours de la « plus belle place du monde ». Les rues qui entourent notre chère Grand Place ne sont pas toujours à la hauteur de ce patrimoine de l’UNESCO. Une surreprésentation des magasins de nuit et des kebabs, voilà bien une chose qui nuit à l’image de notre richesse architecturale et historique. Une vie nocturne et un public jeune sont nécessaires dans notre quartier, mais il faut une juste mesure en tout. Il faudrait aussi continuer nos efforts dans la sécurité et la propreté pour attirer plus d’enseignes haut de gamme dans le bas de la ville et dynamiser son aspect commercial. Cela dit, l’été est là, et notre Grand Place se prépare avec joie à accueillir les milliers de Bruxellois et de touristes de plus en plus nombreux chez nous. A bientôt, Aldo Anfuco
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GrAND
oorsProNG S orIGINEs itué le long de l’ancienne voie marchande qui traverse la ville du palais ducal du Coudenberg à la Senne, le «Nedermerckt» ou marché inférieur s’est constitué petit à petit sur une zone marécageuse entourée de bancs de sable. Une Halle au Pain, une Halle aux Draps et une Halle à la Viande auraient été installé sur l’îlot délimité par la place, le Marché aux Herbes, la rue des Harengs et l’actuelle rue Chair et Pain. Notre Grand Place n’est, au début du XIIIème siècle, qu’un ensemble de maisons en bois avec ça ou là, des demeures de pierre appartenant à des familles plus riches. Au milieu de la place, trônera un siècle plus tard une grande fontaine en pierre à huit jets d’eau et huit bassins. Dans les maisons en pierre situées sur l’aile gauche du futur Hôtel de Ville, sont installés les premiers services communaux. Un représentant du Duc de Brabant loge dans une petite maison en bois à l’angle de la rue de l’Étoile.
C’est en 1402 que Bruxelles, se dote d’un Hôtel de Ville à la hauteur de son statut grandissant. La construction de l’aile gauche de l’Hôtel de Ville est confiée en 1402 à Jacques Van Thienen. Devenu le symbole de l’ensemble de la population après le partage du pouvoir entre le patriciat et les métiers en 1421, le bâtiment est complété par une seconde aile entre 1444 et 1450, puis par une tour monumentale de 1449 à 1454, construite sur l’emplacement de l’ancien beffroi par Jan Van Ruysbroeck. La statue en cuivre haute de 2,70 mètres représentant Saint-Michel écrasant le démon fut hissée au sommet de la flèche en 1454. Les corporations participant à la gestion communale et voyant leur puissance économique s’accroître grâce aux fréquents séjours de la cour des ducs de Bourgogne, s’installent autour du nouvel Hôtel de Ville. Les graissiers occupent «La Brouette», les ébénistes et les tonneliers «Le Sac», les bateliers «Le Cornet», etc. Prenant en main l’organisation de l’ensemble de la place, le Magistrat (les sept Échevins) exproprie en 1441 les propriétés situées du côté est et fait édifier six maisons identiques en pierre couronnées. Le pouvoir central manifeste à son tour son emprise symbolique sur le Marché en faisant construire à partir de 1504 un édifice de prestige, la Maison du Duc, en face de l’Hôtel de Ville sur l’emplacement des anciennes halles au drap et au pain. Lorsque Charles Quint, duc de Bourgogne, fut couronné roi d’Espagne, elle changea de nom pour devenir la «Maison du Roi». En 1644, le côté ouest est doté de nouvelles façades baroques en pierre, alors que les côtés nord et sud possèdent encore une majorité de maisonnettes en bois entrecoupées de pignons gothiques, renaissances ou baroques. Les 13, 14 et 15 août 1695, un déluge de feu ordonné par Louis XIV s’abat sur le centre de Bruxelles.
S
itué le long de l’ancienne voie marchande qui traverse la ville du palais ducal du Coudenberg à la Senne, le «Nedermerckt» ou marché inférieur s’est constitué petit à petit sur une zone marécageuse entourée de bancs de sable. Une Halle au Pain, une Halle aux Draps et une Halle à la Viande auraient été installé sur l’îlot délimité par la place, le Marché aux Herbes, la rue des Harengs et l’actuelle rue Chair et Pain. Notre Grand Place n’est, au début du XIIIème siècle, qu’un ensemble de maisons en bois avec ça ou là, des demeures de pierre appartenant à des familles plus riches. Au milieu de la place, trônera un siècle plus tard une grande fontaine en pierre à huit jets d’eau et huit bassins. Dans les maisons en pierre situées sur l’aile gauche du futur Hôtel de Ville, sont installés les premiers services communaux. Un représentant du Duc de Brabant loge dans une petite maison en bois à l’angle de la rue de l’Étoile. C’est en 1402 que Bruxelles, se dote d’un Hôtel de Ville à la hauteur de son statut grandissant. La construction de l’aile gauche de l’Hôtel de Ville est confiée en 1402 à Jacques Van Thienen. Devenu le symbole de l’ensemble de la population après le partage du pouvoir entre le patriciat et les métiers en 1421, le bâtiment est complété par une seconde aile entre 1444 et 1450, puis par une tour monumentale de 1449 à 1454, construite sur l’emplacement de l’ancien beffroi par Jan Van Ruysbroeck. La statue en cuivre haute de 2,70 mètres représentant Saint-Michel écrasant le démon fut hissée au sommet de la flèche en 1454. Les corporations participant à la gestion communale et voyant leur puissance économique s’accroître grâce aux fréquents séjours de la cour des ducs de Bourgogne, s’installent autour du nouvel Hôtel de Ville. Les graissiers occupent «La Brouette», les ébénistes et les tonneliers «Le Sac», les bateliers «Le Cornet», etc. Prenant en main l’organisation de l’ensemble de la place, le Magistrat (les sept Échevins) exproprie en 1441 les propriétés situées du côté est et fait édifier six maisons identiques en pierre couronnées. Le pouvoir central manifeste à son tour son emprise symbolique sur le Marché en faisant construire à partir de 1504 un édifice de prestige, la Maison du Duc, en face de l’Hôtel de Ville sur l’emplacement des anciennes halles au drap et au pain. Lorsque Charles Quint, duc de Bourgogne, fut couronné roi d’Espagne, elle changea de nom pour devenir la «Maison du Roi». En 1644, le côté ouest est doté de nouvelles façades baroques en pierre, alors que les côtés nord et sud possèdent encore une majorité de maisonnettes en bois entrecoupées de pignons gothiques, renaissances ou baroques. Les 13, 14 et 15 août 1695, un déluge de feu ordonné par Louis XIV s’abat sur le centre de Bruxelles.
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lEs orIGINE
t
St Géry
NEs DE
BrUXEllEs Histoire d’eau
L
ongtemps, l’origine historique de Bruxelles a été basée sur une légende : le fameux “ castrum ” de Charles de France bâti à Saint-Géry. Aujourd’hui, on cherche à comprendre les raisons de ce “ passé inventé ”, en le mêlant à des recherches plus scientifiques. à cet égard, Bruxelles aurait d’abord été une formidable machine hydraulique bâtie par l’homme, au départ de l’île de Saint-Géry.
Histoire d’eau
L
ongtemps, l’origine historique de Bruxelles a été basée sur une légende : le fameux « castrum » de Charles de France bâti à Saint-Géry. Aujourd’hui, on cherche à comprendre les raisons de ce « passé inventé », en le mêlant à des recherches plus scientifiques. à cet égard, Bruxelles aurait d’abord été une formidable machine hydraulique bâtie par l’homme, au départ de l’île de Saint-Géry.
Il ne s’agit pas de différentes théories autour de la naissance mythique ou pas de Bruxelles. « Ce que nous connaissons du passé est toujours un mélange d’événements réels et de “passé inventé”. Cette
Il ne s’agit pas de différentes théories autour de la naissance my-
histoire légendaire est aussi de l’histoire, mais légendaire”, observe avec
thique ou pas de Bruxelles. « Ce que nous connaissons du passé est tou-
humour Roel Jacobs, historien à Visit Brussels. La question est alors de
jours un mélange d’événements réels et de « passé inventé ». Cette histoire
savoir pourquoi on invente un tel passé. Il y a encore 30 ans tous les
légendaire est aussi de l’histoire, mais légendaire », observe avec humour
livres sur l’histoire de Bruxelles racontaient encore qu’un roi français
Roel Jacobs, historien à Visit Brussels. La question est alors de savoir
avait construit un château sur une île de la Senne, acte de naissance
pourquoi on invente un tel passé. Il y a encore 30 ans tous les livres
de la ville. “ Mais aujourd’hui les recherches scientifiques sérieuses
sur l’histoire de Bruxelles racontaient encore qu’un roi français avait
ne prennent plus cette histoire en considération, du moins en tant que
construit un château sur une île de la Senne, acte de naissance de la
cause unique de la création de Bruxelles.” L’historien penche plus vers
ville. « Mais aujourd’hui les recherches scientifiques sérieuses ne prennent
la convergence de différents facteurs… Il faut se rappeler aussi que la
plus cette histoire en considération, du moins en tant que cause unique de
naissance légendaire de Bruxelles a été à la base de cet anniversaire
la création de Bruxelles. » L’historien penche plus vers la convergence
du “millénaire” en 1979 ! Toutefois, à cette époque, Georges
de différents facteurs… Il faut se rappeler aussi que la naissance légen-
Despy, grande autorité scientifique du moment, avait discré-
daire de Bruxelles a été à la base de cet anniversaire du « millénaire » en
dité cette commémoration construite de toute pièce . “En
1979 ! Toutefois, à cette époque, Georges Despy, grande autorité scien-
effet, il fallait tomber avant élections communales,
tifique du moment, avait discrédité cette commémoration construite de
avant les 150 ans de la Belgique, avant le mil-
toute pièce . « En effet, il fallait tomber avant élections communales, avant
lénaire de Liège” ! Très fictif donc. Mais que
les 150 ans de la Belgique, avant le millénaire de Liège » ! Très fictif donc.
s’est-il pas alors il y a plus de mille ans ?
Mais que s’est-il pas alors il y a plus de mille ans ?
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tard…
Cette référence
d’un supposé « castrum », lancé par un clerc d’Anvers, est amplifiée sous les Bourguignons, puis à l’époque de Charles-Quint. Pourquoi ? Asseoir, légitimer un pouvoir au moyen-âge, c’est faire référence à Charlemagne. Charles est descendant de Charlemagne sans descendance masculine mais la fille de Charles s’est mariée avec un Comte de Louvain. De par ce mariage,
A
u 10ème siècle, en 977, la dernière génération des descendants de Charlemagne qui sera mise à la porte par les Capets plus tard est en conflit. Charles de France fuit son frère, Lothaire, premier monarque sans partage des Francs. A cette époque, l’Escaut était la frontière entre la France et le Saint-Empire germanique. “Parenthèse amusante, les Flamands étaient donc des Français ; les Wallons des Allemands. Des victimes “linguistiques” du traité de Verdun”, s’exclaffe Roel Jacobs. Charles apparenté avec Othon retrouve sa famille allemande et s’oppose à la France, se mettant d’ailleurs du côté d’Hugues Capet. Le but de Charles ? La basse Lotharingie. Ce duché comprend, à l’époque, le Brabant, le Hainaut, le diocèse de Cambrai, les Ardennes, enfin, jusqu’à Cologne… Mais aussi, la vallée de la Senne. Après nombre d’événements, dont l’échec de la prise de Paris avec Otton II, Charles de France, ainsi que son fils, dernier descendant de la lignée masculine, sont enterrés à Maastricht, une ville deux fois plus anciennes que Bruxelles. « Ce choix est symbolique et de la plus haute importance. Alors pour quoi être enterré là, plutôt que dans une ville qui aurait fondée dans les marécages de la Vallée de la Senne ? », s’interroge l’historien. Le premier lien entre Charles et Bruxelles apparait dans des chroniques du 14ème siècle, presque 400 ans plus
au 16ème siècle, Bruxelles est le centre politique le plus important de l’europe
Louvain prend le contrôle de la Vallée de la Senne ! Les comtes de Louvain sont aussi comtes de Bruxelles. »
régulier, que celui à vent, est la « centrale électrique »
Véritable trace, en 1047, le nom de Bruxelles apparaît
de l’époque ! ». Pas d’industrie urbaine sans moulin à
pour la première fois dans une charte à l’occasion de
eau, et pas seulement pour moudre faire du pain et de
la fondation du chapitre de Sainte-Gudule par le comte
la bière, mais pour faire tout ce que l’homme et l’animal
Lambert II de Louvain. Autre fait certain, vers 1100, le
domestique ne savent pas produire… Ce formidable
comte de Louvain construit une résidence fortifiée sur
mouvement de mise en exploitation de Bruxelles rem-
le lieu-dit Coudenberg (l’actuelle place Royale). Plus
place un monde où la nature a le dessus sur l’homme.
tard, les comtes de Louvain devenus ducs de Brabant
On déboise ; on cultive la bruyère ; on réorganise les
édifient leur château qui est occupé ensuite par leurs
cours d’eau ; on creuse des bassins. « Pas moins de
successeurs, les ducs de Bourgogne, de Philippe III
treize moulins sont rapportés exister au moyen-âge.
à Charles Quint, puis par les gouverneurs des Pays-
Quatre subsistent au 19ème siècle. On peut encore les
Bas espagnols et autrichiens, des archiducs Albert de
voir sur le tableau de Van Moer en 1870. Tableaux basés
Habsbourg et son épouse Isabelle (XVI siècle) jusqu’à la
sur les photos du grand photographe français Ghémar
monarchie actuelle !
! ». Il s’agissait d’éterniser le Saint-Géry du moyen âge, avant le voûtement de la Seine. Dernières images de la
« Au 16ème siècle, Bruxelles est le centre politique le
fondation « physique » de Bruxelles.
plus important de l’Europe ! Mais devenir important sur des bases modestes pose un problème à la ville, d’où ces inventions de liens entre Bruxelles et Charles de France », résume Jacobs. On retrouve ces constructions symboliques sur la façade principale de l’Hôtel de Ville. Toutes les statues du 19ème siècle sont là pour comprendre que c’est Bruxelles qui a tissé les liens de Charlemagne à Charles Quint. Toutefois, Saint-Géry, selon les recherches scientifiques de Chloé Deligne, serait en effet à la base de Bruxelles. Mais dans un autre contexte ou plutôt milieu. L’eau. Les cartes du Bruxelles du 16ème siècle montrent que son hydrographie est le résultat de l’intervention humaine dès le début du 12ème siècle. Autour de Saint-Géry, on a tout transformé pour que l’eau alimente quatre moulins à eau appartenant au Duc de brabant. Le moulin à eau, plus ancien, plus fort, plus
dossier établi avec l’historien roel Jacobs
A
u 10 ème siècle, en 977, la dernière génération des descendants de Charlemagne qui sera mise à la porte par les Capets plus tard est en conflit. Charles de France fuit son frère, Lothaire, premier monarque sans partage des Francs. A cette époque, l’Escaut était la frontière entre la France et le Saint-Empire germanique. « Parenthèse amusante, les Flamands étaient donc des Français ; les Wallons des Allemands. Des victimes « linguistiques » du traité de Verdun », s’exclaffe Roel Jacobs. Charles apparenté avec Othon retrouve sa famille allemande et s’oppose à la France, se mettant d’ailleurs du côté d’Hugues Capet. Le but de Charles ? La basse Lotharingie. Ce duché comprend, à l’époque, le Brabant, le Hainaut, le diocèse de Cambrai, les Ardennes, enfin, jusqu’à Cologne… Mais aussi, la vallée de la Senne. Après nombre d’événements, dont l’échec de la prise de Paris avec Otton II, Charles de France, ainsi que son fils, dernier descendant de la lignée masculine, sont enterrés à Maastricht, une ville deux fois plus anciennes que Bruxelles. « Ce choix est symbolique et de la plus haute importance. Alors pour quoi être enterré là, plutôt que dans une ville qui aurait fondée dans les marécages de la Vallée de la Senne ? », s’interroge l’historien. Le premier lien entre Charles et Bruxelles apparait dans des chroniques du 14ème siècle, presque 400 ans plus tard… Cette référence d’un supposé « castrum », lancé par un clerc d’Anvers, est amplifiée sous les Bourguignons, puis à l’époque de Charles-Quint. Pourquoi ? « Asseoir, légitimer un pouvoir au moyen-âge, c’est faire référence à Charlemagne. Charles est descendant de Charlemagne sans descendance masculine mais la fille de Charles s’est mariée avec un Comte de Louvain. De par ce mariage, Louvain prend le contrôle de la Vallée de la Senne ! Les comtes de Louvain sont aussi comtes de Bruxelles. » Véritable trace, en 1047, le nom de Bruxelles apparaît pour la première fois dans une charte à l’occasion de la fondation du chapitre de Sainte-Gudule par le comte Lambert II de Louvain. Autre fait certain, vers 1100, le comte de Louvain construit une résidence fortifiée sur le lieu-dit Coudenberg (l’actuelle place Royale). Plus tard, les comtes de Louvain devenus ducs de Brabant édifient leur château qui est occupé ensuite par leurs successeurs, les ducs de Bourgogne, de Philippe III à Charles Quint, puis par les gouverneurs des Pays-Bas espagnols et autrichiens, des archiducs Albert de Habsbourg et son épouse Isabelle (XVI siècle) jusqu’à la monarchie actuelle !
au 16ème siècle, Bruxelles est le centre politique le plus important de l’europe
la façade principale de l’Hôtel de Ville. Toutes les statues du 19 ème siècle sont là pour comprendre que c’est Bruxelles qui a tissé les liens de Charlemagne à Charles Quint. Toutefois, Saint-Géry, selon les recherches scientifiques de Chloé Deligne, serait en effet à la base de Bruxelles. Mais dans un autre contexte ou plutôt milieu. L’eau. Les cartes du Bruxelles du 16ème siècle montrent que son hydrographie est le résultat de l’intervention humaine dès le début du 12ème siècle. « Autour de Saint-Géry, on a tout transformé pour que l’eau alimente quatre moulins à eau appartenant au Duc de brabant. Le moulin à eau, plus ancien, plus fort, plus régulier, que celui à vent, est la « centrale électrique » de l’époque ! ». Pas d’industrie urbaine sans moulin à eau, et pas seulement pour moudre faire du pain et de la bière, mais pour faire tout ce que l’homme et l’animal domestique ne savent pas produire… Ce formidable mouvement de mise en exploitation de Bruxelles remplace un monde où la nature a le dessus sur l’homme. On déboise ; on cultive la bruyère ; on réorganise les cours d’eau ; on creuse des bassins. « Pas moins de treize moulins sont rapportés exister au moyen-âge. Quatre subsistent au 19ème siècle. On peut encore les voir sur le tableau de Van Moer en 1870. Tableaux basés sur les photos du grand photographe français Ghémar ! ». Il s’agissait d’éterniser le Saint-Géry du moyen âge, avant le voûtement de la Seine. Dernières images de la fondation « physique » de Bruxelles.
« Au 16ème siècle, Bruxelles est le centre politique le plus important de l’Europe ! Mais devenir important sur des bases modestes pose un problème à la ville, d’où ces inventions de liens entre Bruxelles et Charles de France », résume Jacobs. On retrouve ces constructions symboliques sur
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l’HIsto CÉDrIC GÉrArD, Gérant du Café des Halles et président de l’aSBL Saint-Géry vous dirigez les halles saint-Géry, côté horeca et musique.
E
n effet, la partie culturelle est gérée par l’ASBL Patrimoine et Culture. Cela fait plus de dix ans que les Halles offrent une très belle terrasse extérieure et un véritable café à l’intérieur. Le cadre est très détendu avec des transats
et une touche verte. Le vendredi et le samedi mixent des DJ’s. Nous avons aussi un petit club dans l’espace expo en bas. Mais l’asBL gère aussi la vie de quartier. Oui nous nous occupons des relations entre les riverains, les cafés de la place, les événements et la Ville. Malgré le côté très couru de Saint-Géry, la place appartient aussi aux riverains... Le centre-ville doit être habité. A nous de veiller à ce que tout le monde soit content. En même temps, les activités horeca sécurisent le quartier, ce qui est bénéfique pour tous. En général, tout se passe bien.
Quelle est l’identité de saint-Géry selon vous ? C’est un lieu unique à Bruxelles, à vivre, loin des grands débits ; on y rencontre stylistes, artistes, amoureux de musique, touristes… De plus, les terrasses sont prisées à toutes les heures de la journée, de 10 heures du matin à deux heures du matin. On est à la fois Montmartre et Greenwich Village ! cet été que nous réservent les halles ? Différentes choses, les plus variées les unes que les autres : Un marche de la bd , une brocante, et nous créons l’événement avec« Gazon en ville ». Nous fermons toutes les rues alentours de la Place Saint-Géry, d’Anspach à Van Artevelde, et nous mettons du gazon sur le bitume ! Transats, parasols, badminton, points d’eau, concerts, dj’s, etc. Le tout durant tout un week-end. Et comme
CÉDrIC GÉrArD,
toujours ses terrasses et bars aux ambiances diverses.
vous dirigez les halles saint-Géry, côté horeca et musique.
Quelle est l’identité de saint-Géry selon vous ?
Gérant du Café des Halles et président de l’aSBL Saint-Géry
E
n effet, la partie culturelle est gérée par l’ASBL Patrimoine et Culture. Cela
C’est un lieu unique à Bruxelles, à vivre, loin des grands débits ; on y rencontre
fait plus de dix ans que les Halles offrent une très belle terrasse extérieure
stylistes, artistes, amoureux de musique, touristes… De plus, les terrasses sont
et un véritable café à l’intérieur. Le cadre est très détendu avec des transats
prisées à toutes les heures de la journée, de 10 heures du matin à deux heures du
et une touche verte. Le vendredi et le samedi mixent des DJ’s. Nous avons aussi un
matin. On est à la fois Montmartre et Greenwich Village !
petit club dans l’espace expo en bas. cet été que nous réservent les halles ? Mais l’asBL gère aussi la vie de quartier. Différentes choses, les plus variées les unes que les autres : Un marche de la bd Oui nous nous occupons des relations entre les riverains, les cafés de la place, les
, une brocante, et nous créons l’événement avec« Gazon en ville ». Nous fermons
événements et la Ville. Malgré le côté très couru de Saint-Géry, la place appartient
toutes les rues alentours de la Place Saint-Géry, d’Anspach à Van Artevelde, et
aussi aux riverains... Le centre-ville doit être habité. A nous de veiller à ce que tout
nous mettons du gazon sur le bitume ! Transats, parasols, badminton, points
le monde soit content. En même temps, les activités horeca sécurisent le quartier,
d’eau, concerts, dj’s, etc. Le tout durant tout un week-end. Et comme tou-
ce qui est bénéfique pour tous. En général, tout se passe bien.
jours ses terrasses et bars aux ambiances diverses.
oIrE DEs HAllEs st-GÉrY
« Une halle construite autour d’une obélisque ? ».
L
’église Saint-Géry qui s’élevait au centre des îles formées par les bras de la Senne aurait accueilli les reliques de sainte Gudule avant qu’elles soient transférées, au milieu du XIe siècle, dans
la future cathédrale qui porte aujourd’hui son nom. L’édifice gothique de la fin du Moyen Age fut démoli entre 1798 et 1801, sous le Régime français. A son emplacement, la Ville fit aménager une place publique au centre de laquelle fut érigée en 1802 une fontaine pyramidale datant de 1767 et provenant de la cour principale de l’abbaye de Grimbergen. Cette place accueillit plusieurs marchés. 1881 vit le début de la construction des Halles, œuvre de l’architecte A. Vanderheggen Elles furent inaugurées en 1882 et abritaient alors quatre rangées de doubles étals et un comptoir de vente. Le marché Saint-Géry continua ses activités de nombreuses années, mais délaissé de plus en plus par les commerçants après la seconde guerre mondiale, il fut finalement fermé le 28 février 1977. Remarquable témoin de l’architecture des marchés couverts alliant un extérieur de style néo-renaissant flamand et un intérieur faisant appel aux techniques de l’ossature métallique, il compte aujourd’hui au nombre des édifices classés de la région bruxelloise depuis le 21 janvier 1987.
et auJouRD’hui ?
« Une halle construite autour d’une obélisque ? ».
L
’église Saint-Géry qui s’élevait au centre des îles formées par les bras de la Senne aurait accueilli les reliques de sainte Gudule avant qu’elles soient transférées, au milieu du XIe siècle, dans
la future cathédrale qui porte aujourd’hui son nom. L’édifice gothique de la fin du Moyen Age fut démoli entre 1798 et 1801, sous le Régime français.
Depuis avril 1999, les Halles Saint-Géry accueillent un centre d’information et d’exposition consacré au patrimoine et au cadre de vie des Bruxellois, placé sous l’égide de la Région de Bruxelles-Capitale. Mais les Halles sont aussi connues des jeunes branchés de la place Saint-Géry pour son café et ses DJ’s !
A son emplacement, la Ville fit aménager une place publique au centre de laquelle fut érigée en 1802 une fontaine pyramidale datant de 1767 et provenant de la cour principale de l’abbaye de Grimbergen. Cette place accueillit plusieurs marchés. 1881 vit le début de la construction des Halles, œuvre de l’architecte A. Vanderheg-
et auJouRD’hui ? Depuis avril 1999, les Halles Saint-Géry accueillent un centre d’information et d’exposition consacré au patrimoine et au cadre de vie des Bruxellois, placé sous l’égide de la Région de Bruxelles-Capitale. Mais les Halles sont aussi connues des jeunes branchés de la place Saint-Géry pour son café et ses DJ’s !
gen Elles furent inaugurées en 1882 et abritaient alors quatre rangées de doubles étals et un comptoir de vente. Le marché Saint-Géry continua ses activités de nombreuses années, mais délaissé de plus en plus par les commerçants après la seconde guerre mondiale, il fut finalement fermé le 28 février 1977. Remarquable témoin de l’architecture des marchés couverts alliant un extérieur de style néo-renaissant flamand et un intérieur faisant appel aux techniques de l’ossature métallique, il compte aujourd’hui au nombre des édifices classés de la région bruxelloise depuis le 21 janvier 1987.
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tHErINE FoCUs marc Withofs
Le mot du Président een woordje van de voorsitter
D
L
eeuwenlang de vishandelaren en de restaurants gespe-
due à l’identité de ce quartier qui a su préserver ses
cialiseerd in zeevruchten hand in hand werken. De Stad
marchands de poisson et ses restaurants spécialisés
Brussel en Beliris helpen ons om deze historische wijk te
dans les fruits de mer. Les métiers de l’eau, depuis
renoveren en ze de luister van weleer terug te geven. Er
des siècles... En même temps, la Ville et Beliris nous
werden mooie ruimtes voorzien waar het heerlijk wan-
aident à rénover ce quartier historique, à lui donner un
delen is en de Vismarkt zal eind 2011 helemaal af zijn. In
coup d’éclat. De beaux espaces de promenade ont été
de zomer van 2012 zullen de terrassen gemoderniseerd
aménagés et notre place du Marché aux Poissons sera
én geüniformiseerd worden. Het is de bedoeling dat de
terminée pour fin 2011. Pour l’été 2012, les terrasses de
wijk, waar kunstgalerijen en winkels als paddenstoelen
la place seront uniformisées et plus modernes. Notre
uit de grond rijzen, een hedendaagse look krijgt die geen
but est donc de donner une touche contemporaine à
afbreuk doet aan haar identiteit en haar verleden.
notre quartier, --nous accueillons à cet égard de plus
e Sint-Katelijnewijk is een dorpje in het kloppend hart van Brussel. Iedereen kent er iedereen en het is er gezellig toeven. Die aparte sfeer is
het gevolg van de sterke identiteit van de wijk, waar al
e quartier Sainte-Catherine est un village au cœur de Bruxelles. Tout le monde s’y connaît, s’y promène, s’y côtoie dans la plus grande
convivialité. Cette ambiance privilégiée est certainement
en plus de galeries d’art et de boutiques--, tout en Op Sint-Katelijne kom je tot rust: je kan er lekker ontspan-
cultivant notre identité et notre passé.
nen terwijl je geniet van deze kalme wijk. Want hoewel de metro uitkomt op het centrale plein, vormt deze plek een
A Sainte-Catherine, on respire, on se détend, profitant
vredige oase in de stad waar zowel bewoners, hande-
du calme d’un quartier, qui tout en étant central et relié
laars als toeristen gemoedelijk samenwonen en elkaar
par un métro sur sa place, est un havre de paix pour
kruisen. En als er al eens een probleem rijst, wordt dat
les habitants, les commerçants et les touristes. Une
onmiddellijk uitgepraat bij een glaasje witte wijn en een
cohabitation et un sens du dialogue exemplaires. Les
vis- of zeevruchtengerechtje aan visbar Noordzee. Een
rares problèmes se règlent au bistrot Nordzee, autour
project als de Brasserie Royale is dan weer een prachtig
d’une bière.... Des implantions comme la Brasserie
voorbeeld van wijkontwikkeling. Dergelijke inplantingen
Royale sont des lieux essentiels, aussi, pour étendre
zijn mogelijk door de goede samenwerking die onze ve-
et unir le quartier. Elles complètent un énorme travail
reniging sinds het begin van het millennium heeft met
effectué par notre association depuis les années 2000
commissaris Carine Dercal (sinds een jaar vervan-
avec la commissaire Carine Dercal (remplacée depuis
gen door commissaris Christian Raes). Een sa-
un an par le commissaire Christian Raes) et ce, pour
menwerking die leidde tot een veilige, schone
édifier un quartier qui allie sécurité, propreté, vie
wijk, met veel handelszaken en cultuur.
commerciale et animations culturelles.
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or IG IN Es Sa in te
van gisteren…
H
Ca th er in e
et begint allemaal in 1436, in de tijd dat Filips de Goede
over de Nederlanden heerst en één van de meest prestigieuze
projecten in het Europa van die tijd plant: het kanaal Brussel-
Willebroek. Ondanks het prestigieuze akkoord dat gegeven wordt door de zoon van Jan zonder Vrees, verwerpt het machtige Mechelen het voorstel, omdat de stad tol heft op de boten die over de Zenne varen. Bijna honderd jaar later her-
nieuwt Keizer Karel de toestemming. Tevergeefs. Het zal duren tot 6 juni 1550 en de landvoogdes Maria Van Hongarije, vooraleer Jean de Locquenghien, bur-
nieuwe waterloop die Brussel moet verbinden met de Schelde. Het kanaal is 28 kilometer lang en 30 meter breed. De boten zijn niet langer afhankelijk van de kuren van de Zenne en de Mechelse tolheffers. In Brussel worden in de Begijnhofwijk, tussen de binnenste en de buitenste stadswal, meerdere bekkens
gegraven die communiceren met het nieuwe kanaal. Het Handelsbekken, dat tussen de Baksteenkaai en de Brandhoutkaai ligt, is daar een van. Op de Baksteenkaai, die zich parallel aan de Vlaamse Steenweg over driehon-
P rs oo
gemeester van Brussel, de symbolische eerste spadesteek kan geven van de
nieuwe kerk: alle oude huizen
van de Zoutkaai en de Zaadkaai
De wijk van de vroegere Brusselse haven
moesten eraan geloven. Er blijven
derd meter uitstrekt, vond je overal handelaars die er hun bakstenen en hun
van de eerste Brusselse stadswal in de wijk.
dakpannen uitlaadden. Het was de eerste kaai die in 1559 beschikte over een
…tot vanDaaG
kraan die de loodzware cargo van boord moest takelen. De combinatie kaai + kraan zorgde voor een belangrijke toevoer van goederen. Overal ontstonden marktjes. Dit kan je vandaag nog merken aan de namen van de straten: de
nog maar enkele oude huizen over tus-
sen de Vlaamse Steenweg en de Baksteen-
kaai, die getuigen van de architectuur van die
tijd. De sombere Zwarte Toren is het laatste spoor
Het dempen van de bekkens van de Sint-Katelijnewijk was de eerste
Kaasmarkt, de Grasmarkt…
stap in een gestage evolutie. De haveninstallaties zouden steeds verder
Waar de vis dan wel vandaan kwam die de Sint-Katelijnewijk zijn sterke identi-
de kanaalzone buiten de vijfhoek. Vanaf 1867 werd de Zenne overwelfd en was het
teit meegegeven heeft? Wel, de handel in baksteen was een seizoensgegeven, in de winter lag deze helemaal stil, terwijl visvervoer net dan het interessantst was aangezien de temperatuur zo laag was. Bovendien verhuisden de aartshertogen Albrecht en Isabella de vismarkt in 1601 van het stuk tussen de Zenne en de Vlaamse Steenweg naar de huidige Sint-Katelijnewijk. Groothandels en visboeren begonnen de huizen aan de Baksteenkaai te bevolken. Aan de overkant lag de Brandhoutkaai, die vroeger gebruikt werd voor het uitladen van de
van het centrum komen te liggen, om zich uiteindelijk volledig te vestigen in
gedaan met Brussel aan het water. Gelukkig heeft de wijk haar oorsprong en haar
charme nooit verloochend! Vandaag is de Sint-Katelijnewijk een beetje het Brus-
selse equivalent van Le Marais in Parijs. Winkels, gastronomische restaurants en kunstgalerijen zorgen voor een grote uitstraling van de buurt. Cultuur vind je in La
Maison de la Bellone, de KVS en de Elektriciteitscentrale, Deze eerste elektrische centrale van de stad Brussel is vandaag het Europese centrum van hedendaagse kunst. Het Maison de la Bellone ligt vlakbij het Sint-Katelijneplein. Dit centrum,
houtblokken en het brandhout.
dat gewijd is aan podiumkunsten, werd in 1980 opgericht door Serge Creuze. Je
Het huidige Sint-Katelijneplein werd pas veel later aangelegd. Dat gebeurde
is geweldig: eens je de portiek en de overdekte passage doorbent, kom je op een
pas in 1870, nadat in 1853 het grote Sint-Katelijnebekken werd gedempt en de beroemde architect Poelaert op deze plek een van zijn bijzondere bouwwerken had afgewerkt. Van de oude gotische Sint-Katelijnekerk, die gebouwd werd in de veertiende en vijftiende eeuw, na het kapelletje uit de twaalfde eeuw dat tegen de stadswal aanleunde, bleef er alleen nog maar de toren over, op het nummer 45. Poelaert richtte naar gewoonte heel wat vernielingen aan voor zijn
vindt er animatie, colloquia, conferenties en tentoonstellingen. Alleen de plek al binnenplaats met een groot glazen dak, die uitmondt op de prachtige gevel van het gebouw. En dan is er ook nog de KVS. Het Vlaams theater werd gebouwd op een plaats waar zich vroeger een wapenarsenaal bevond. In oktober 2004 kwam er een nieuw gebouw bij op de Arduinkaai, dat een uitbreiding vormt van het onlangs gerestaureerde historische theater.
Le quartier de l’ancien port de Bruxelles
FoCUs
D’hier…
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out commence par un des projets les plus ambitieux d’Europe, à l’époque de Philippe le Bon, vers 1436. Construire un canal qui relie Bruxelles à Willebroek. Mais malgré le prestigieux accord donné par le fils de Jean sans Peur,
la puissante Malines rejette la proposition, elle qui perçoit des taxes grâce aux bateaux empruntant la Senne… Près de cent plus tard, Charles Quint renouvellera l’autorisation. En vain. Il faut attendre Marie de Hongrie pour que le 16 juin 1550, le bourgmestre de Bruxelles, Jean de Locquenghien, puisse donner symboliquement le premier coup de pelle… Le canal est creusé sur vingt-huit kilomètres, sur une largeur de trente mètres. Les bateaux peuvent maintenant éviter et les mauvaises surprises de la Senne et les taxes malinoises. A Bruxelles, dans le quartier du Béguinage, entre la première et la deuxième enceinte, plusieurs bassins sont construits qui communiquent avec le nouveau canal. Dont celui qui est bordé par le quai aux briques et le quai du Bois à Brûler : le bassin des Marchands. Parallèle à la rue de Flandre, le quai aux Briques s’étirant sur trois cents mètres n’était pas trop long pour les nombreux chalands qui déchargeaient leurs briques et leurs tuiles ! Ce quai fut le premier, en 1559, à être doté d’une grue, vu le poids des cargaisons à transborder ! C’est aussi grâce à ce bassin (et à cette grue) que des cargaisons autres affluaient constituant des marchés donnant leur nom à des rues encore connues aujourd’hui comme celles du marché au Fromages ou du marché aux herbes. Mais d’où venait le poisson alors qui a crée l’identité du futur quartier Sainte-Catherine ? L’industrie de la brique étant saison-
nière, tout s’arrêtait en hiver. A l’inverse, le transport du poisson était à son optimum vu les basses températures… De plus, en 1601, le marché au poisson déménage… De l’intersection entre la Senne et la vénérable Steenweg (l’actuelle rue de la Flandre), il migre vers l’actuel quartier Sainte-Catherine par ordre de l’archiduc Albert et l’archiduchesse Isabelle. Grossistes et détaillants en poissons prirent alors possession de maisons sur le quai aux Briques. En face, s’étendait déjà le quai du Bois à Brûler, utilisé jadis pour le déchargement des bûches et fagots de chauffage. L’actuelle place Sainte Catherine fut aménagée bien plus tard ! En 1870, après qu’on eut comblé le grand Bassin Sainte-Catherine (1853) et que le célèbre architecte Poelaert eut érigé à cet endroit la nouvelle église de style hétéroclite... De l’ancienne église gothique Sainte Catherine, construite entre le XIV et le XVème siècle, après la chapelle du XII adossée au rempart, il ne reste que la tour, au n°45. Mais que de destructions pour ce nouveau lieu de culte : toutes les maisons des anciens quai au Sel et quai aux Semences… Seules quelques vieilles maisons, entre la rue de Flandre et le quai aux Briques, témoignent encore de l’architecture de l’époque… La sombre Tour Noire, elle, est la dernière trace de la première enceinte de Bruxelles dans le quartier.
À aujourd’hui…
G oN Pr
Le comblement intense des bassins du quartier Sainte- Catherine fut la première phase d’une évolution lente qui a vu les installations portuaires s’éloigner de plus en plus du centre-ville et qui déboucha sur le déplacement total vers la zone du canal extérieure au pentagone. Sans parler du voûtement de la Senne dès 1867… Comme le Bruxelles de l’eau était beau. Heureusement, le quartier a su préserver ses origines et ne pas perdre en charme. Aujourd’hui, le quartier Sainte-Catherine est un peu le « quartier des Marais de Paris à Bruxelles ! Boutiques, grandes adresses gastronomiques, galeries d’art se sont installées pour faire rayonner les lieux. C’est la culture qui prend alors possession de l’ancien marché au poisson avec la Centrale Electrique, la Maison de la Bellone et le KVS. Première centrale électrique de la Ville de Bruxelles construite au début du siècle dernier, ce superbe bâtiment est aujourd’hui le centre européen d’art contemporain. A deux pas de la place Sainte-Catherine, la maison de la Bellone est un centre voué aux arts de la scène fondé en 1980 par Serge Creuze. Animations, colloques, conférences, expositions sont au programme. L’endroit est saisissant: passé le porche et le passage couvert, on accède à une cour surmontée d’une grande verrière et donnant sur la superbe façade du bâtiment. Enfin, la salle de spectacle du KVS, le théâtre flamand, a été construite à l’emplacement d’un ancien arsenal d’armes. En octobre 2004, ce haut lieu culturel s’est doté d’un nouveau bâtiment situé quai aux Pierres de Taille, qui se veut en réalité une extension du théâtre historique, récemment restauré.
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vormgevers van uw imago
crĂŠateurs de votre image
Hoet optiek - Vlamingstraat 19 - 8000 BRUGGE - T: +32 50 33 50 02 Hoet optique - Rue Antoine Dansaert 97 - 1000 BRUXELLES - T: +32 2 511 04 47 www.hoet.eu
stE CAtHErINE Hoet, maison d’optique et de style depuis 1884.
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rtisans opticiens lunettiers depuis 125 ans, la maison bruxelloise Hoet a enrichi ses métiers d’une recherche stylistique et d’un travail innovant sur les matières. Ce qui lui a rapidement conféré une renommée internationale. Aussi intemporelles que fashion, ces lunettes, sont exposées dans l’écrin de la rue Dansaert, un concept store de 230m2, entre entrepôt au charme vintage et loft branché. De par ce savoir-faire à la bruxelloise, une référence du B.E.L, assurément.
rtisans opticiens lunettiers depuis 125 ans, la maison bruxelloise Hoet a enrichi ses métiers d’une recherche stylistique et d’un travail innovant sur les matières. Ce qui lui a rapidement conféré une renommée internationale. Aussi intemporelles que fashion, ces lunettes, sont exposées dans l’écrin de la rue Dansaert, un concept store de 230m2, entre entrepôt au charme vintage et loft branché. De par ce savoir-faire à la bruxelloise, une référence du B.E.L, assurément.
L’histoire de la maison hoet est celle, de génération en génération, d’une rencontre entre tradition et modernité.
L’histoire de la maison hoet est celle, de génération en génération, d’une rencontre entre tradition et modernité.
Dans la famille Hoet, nous sommes opticiens depuis six générations. Notre maison a 127 ans. Une longue durée qui est la garantie d’un savoir-faire d’une rare maîtrise. Après plusieurs villes flamandes, nous sommes installés depuis 1945 dans la Vlamingstraat 19 dans notre ville d’origine, Bruges. Cette adresse a été créée par l’arrière-grand-père Léon Hoet. Aujourd’hui, le magasin est toujours exploité par Lieselotte Hoet, fille de Patrick Hoet, et par son mari, Frederiek Ghesquière. Ensuite, nous avons ouvert une boutique à Bruxelles, en 1997. Hoet est la première maison d’optique qui s’est fait connaître par sa présentation de collections exclusives. Chez nous pas de technique sans esthétique. Notre philosophie est d’allier à un savoir-faire d’opticien reconnu un style fashion très recherché. Notre signature est intemporelle, avec une touche de modernité de par le design et la recherche sur les matériaux.
Dans la famille Hoet, nous sommes opticiens depuis six générations. Notre maison a 127 ans. Une longue durée qui est la garantie d’un savoir-faire d’une rare maîtrise. Après plusieurs villes flamandes, nous sommes installés depuis 1945 dans la Vlamingstraat 19 dans notre ville d’origine, Bruges. Cette adresse a été créée par l’arrière-grand-père Léon Hoet. Aujourd’hui, le magasin est toujours exploité par Lieselotte Hoet, fille de Patrick Hoet, et par son mari, Frederiek Ghesquière. Ensuite, nous avons ouvert une boutique à Bruxelles, en 1997. Hoet est la première maison d’optique qui s’est fait connaître par sa présentation de collections exclusives. Chez nous pas de technique sans esthétique. Notre philosophie est d’allier à un savoir-faire d’opticien reconnu un style fashion très recherché. Notre signature est intemporelle, avec une touche de modernité de par le design et la recherche sur les matériaux.
ces valeurs s’inscrivent à merveille dans la philosophie du Brussels exclusive Label.
ces valeurs s’inscrivent à merveille dans la philosophie du Brussels exclusive Label.
Oui, nous partageons la même définition du luxe, produit d’un savoir-faire traditionnel et non objet clinquant. Nous avons accueilli avec joie l’invitation du B.E.L à rejoindre cette liste prestigieuse de grandes maisons belge et internationales. Le B.E.L nous permet d’échanger des informations avec d’autres professionnels du secteur haut de gamme, de concocter une newsletter, de projeter des événements, etc. C’est une petite famille privilégiée
Oui, nous partageons la même définition du luxe, produit d’un savoir-faire traditionnel et non objet clinquant. Nous avons accueilli avec joie l’invitation du B.E.L à rejoindre cette liste prestigieuse de grandes maisons belge et internationales. Le B.E.L nous permet d’échanger des informations avec d’autres professionnels du secteur haut de gamme, de concocter une newsletter, de projeter des événements, etc. C’est une petite famille privilégiée
en quoi votre concept stores de Bruxelles diffère-t-il de la boutique d’un opticien classique ? Le concept store bruxellois a choisi pour s’installer Dansaert car c’est le quartier des créateurs. Nous avons créé cette boutique dans cet ancien entrepôt de 230 mètres carrés. Avec ses miroirs sans teints, ses sols en bois ou en pierre polie, ses éclairages inspirés des anciens lustres, cet espace est à la fois un cabinet d’optique, mais surtout, une galerie d’exposition et un point de vente pour nos créations. Nous ne vendons pas de lentilles de contact… Outre les collections de lunettes haut de gamme, Hoet a aussi créé un éventail d’accroches destinées aux magasins d’optique : des miroirs, bijoux uniques aux présentoirs et accessoires orientés sur le monde de l’optique. Quelles collections de lunettes présentez-vous dans cette boutique ? Les créations Hoet en tant que telles, la collection Theo de Patrick Hoet qui existe depuis 25 ans et les nouvelles lunettes d’une accroche très stylée, les « Eyecatchers », de Bieke Hoet. Même si c’est la même famille, ce sont des entités différentes.
en quoi votre concept stores de Bruxelles diffère-t-il de la boutique d’un opticien classique ? Le concept store bruxellois a choisi pour s’installer Dansaert car c’est le quartier des créateurs. Nous avons créé cette boutique dans cet ancien entrepôt de 230 mètres carrés. Avec ses miroirs sans teints, ses sols en bois ou en pierre polie, ses éclairages inspirés des anciens lustres, cet espace est à la fois un cabinet d’optique, mais surtout, une galerie d’exposition et un point de vente pour nos créations. Nous ne vendons pas de lentilles de contact… Outre les collections de lunettes haut de gamme, Hoet a aussi créé un éventail d’accroches destinées aux magasins d’optique : des miroirs, bijoux uniques aux présentoirs et accessoires orientés sur le monde de l’optique. Quelles collections de lunettes présentez-vous dans cette boutique ? Les créations Hoet en tant que telles, la collection Theo de Patrick Hoet qui existe depuis 25 ans et les nouvelles lunettes d’une accroche très stylée, les « Eyecatchers », de Bieke Hoet. Même si c’est la même famille, ce sont des entités différentes.
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rtisans opticiens lunettiers depuis 125 ans, la maison bruxelloise Hoet a enrichi ses métiers d’une recherche stylistique et d’un travail innovant sur les matières. Ce qui lui a rapidement conféré une renommée internationale. Aussi intemporelles que fashion, ces lunettes, sont exposées dans l’écrin de la rue Dansaert, un concept store de 230m2, entre entrepôt au charme vintage et loft branché. De par ce savoir-faire à la bruxelloise, une référence du B.E.L, assurément.
FoCUs
Kelly
Claessens K
elly Claessens présente une sélection minutieuse, subjective et artistique de meubles épurés et design dans son récent espace « La Fabrika ». Kelly est aussi le nouveau visage de l’association Dansaert et de son tout nouveau comité. Leur objectif est, notamment, de dynamiser le quartier Dansaert. Quelle est l’identité du quartier Dansaert selon vous ? Dansaert est depuis le début un quartier en mouvement, jeune, créatif, avant-gardiste, plus pointu donc que le reste de Bruxelles. On y trouve rapidement les dernières tendances en mode et design. De par son histoire, je dirais aussi que Dansaert a une touche plus flamande et artiste (de nombreuses galeries s’installent) que d’autres quartiers bruxellois. un vrai « downtown » aussi.
K
elly Claessens présente une sélection minutieuse, subjective et artistique de meubles épurés et design dans son récent espace « La Fabrika ». Kelly est aussi le nouveau visage de l’association Dansaert et de son tout nouveau comité. Leur objectif est, notamment, de dynamiser le quartier Dansaert. Quelle est l’identité du quartier Dansaert selon vous ? Dansaert est depuis le début un quartier en mouvement, jeune, créatif, avant-gardiste, plus pointu donc que le reste de Bruxelles. On y trouve rapidement les dernières tendances en mode et design. De par son histoire, je dirais aussi que Dansaert a une touche plus flamande et artiste (de nombreuses galeries s’installent) que d’autres quartiers bruxellois. un vrai « downtown » aussi.
Oui, comme dans d’autres grandes villes, Dansaert, surtout vers la fin de la rue, mixe population multiculturelle et population branchée et aisée. Le nombre de superbes lofts dans les alentours va en s’accroissant. En même temps, on se sent comme dans un petit village où il fait bon vivre. Surtout quand les travaux du canal seront terminés !
Oui, comme dans d’autres grandes villes, Dansaert, surtout vers la fin de la rue, mixe population multiculturelle et population branchée et aisée. Le nombre de superbes lofts dans les alentours va en s’accroissant. En même temps, on se sent comme dans un petit village où il fait bon vivre. Surtout quand les travaux du canal seront terminés !
votre boutique s’est installée dans cette deuxième partie de la rue antoine Dansaert, quasi en face du fameux bistrot walvis. Des projets semblent en cours autour de vous.
votre boutique s’est installée dans cette deuxième partie de la rue antoine Dansaert, quasi en face du fameux bistrot walvis. Des projets semblent en cours autour de vous.
La deuxième partie de la rue ressemble au Dansaert des années’80, quand il y avait encore des choses nouvelles à faire. La première partie est parfois un peu envahie par les grandes enseignes internationales. Ici, les loyers étant un peu moins chers, les jeunes peuvent s’investir et redonner à notre rue ce cachet de fraîcheur et d’innovation.
La deuxième partie de la rue ressemble au Dansaert des années’80, quand il y avait encore des choses nouvelles à faire. La première partie est parfois un peu envahie par les grandes enseignes internationales. Ici, les loyers étant un peu moins chers, les jeunes peuvent s’investir et redonner à notre rue ce cachet de fraîcheur et d’innovation.
Des events pour cet été ?
Des events pour cet été ?
Plutôt pour la rentrée. En septembre, le quartier sera animé par le Design September et, en même temps, le Brussels Art Days. De beaux moments esthétiques en perspective !
Plutôt pour la rentrée. En septembre, le quartier sera animé par le Design September et, en même temps, le Brussels Art Days. De beaux moments esthétiques en perspective !
www.lafabrika.be 53
oorsprong ou stijl ? :
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en zou Sonja Noël de ziel van de Dansaertstraat kunnen noemen. Het is een jonge vrouw boordevol ideeën en inspiratie die in 1984, kort nadat Yamamoto en Comme des Garçons op Sint-Katelijne hun plek hebben gevonden, aan de oorsprong zal liggen van de bloei van een straat die dé referentie op modeen designgebied van Brussel zal worden. Het begint allemaal in september 1984 wanneer Sonja Noël tot de vaststelling komt dat ze met haar diploma kunstgeschiedenis niet ver zal komen en besluit een kledingwinkel in de Antoine Dansaertstraat te openen. Stijl is geboren en wordt meteen de eerste referentie in zijn genre van de straat. Iets verderop hebben een aantal Japanse merken het Sint-Katelijneplein ingenomen. Jenny Meirens was er op nummer 35 een boetiek met de collectie van ontwerper Yohji Yamamoto begonnen, en wat later Comme des Garçons daar vlak tegenover. Enkele jaren daarna zal ze uitgroeien tot een van de grote persoonlijkheden van de Belgische mode en samen met Martin Margiela het gelijknamige modehuis openen in Parijs. Het zijn de gloriejaren van Jean-Paul Gaultier, de Castelbajac, Montana, Mügler enz. Algauw blijkt dat Sonja een neus heeft voor talent, en besluit ze zich te gaan concentreren op de Belgische ontwerpers… Niet evident, in die tijd. « Ik ben begonnen met een aantal kleine, in België onbekende collecties. Vaak afkomstig uit Zwitserland, maar ook wel van Belgische ontwerpers die naam wilden maken. Ik hoopte dat het zou lukken, maar er was moed voor nodig! De jaren 80 waren een ideale tijd voor iemand met ondernemerszin, die hield van innovatie en uitdagingen. » De ontwerpers in kwestie waren de illustere namen die bekend zouden worden als ‘De Zes van Antwerpen’: Dirk Bikkembergs, Dirk Van Saene, Marina Yee, Ann Demeulemeester, Dries Van Noten en Walter Van Beirendonck. Sonja bezocht hun modeshows en kocht vaak unieke stukken die speciaal voor de gelegenheid werden gemaakt. « Toen ze vervolgens hun collecties gingen commercialiseren werd ik hun tussenpersoon naar het publiek toe » herinnert ze zich niet zonder enige trots. Naast de collecties was ook de ‘Stijl’ van de winkel bijzonder avant-gardistisch. « Het was in feite minimalisme avant la lettre. » Alles was in zwart en wit. Beton en metaal, en geen poppen in de etalage. Achteraan diende een glazen wand als pasruimte: « Je kon de schaduw van de mensen die zich aan het omkleden waren zien van op straat ! » Kortom, het was een gedurfd concept voor die tijd. Er wordt zelfs een modeshow georganiseerd in de straat. Sonja laat van zich spreken en krijgt in haar zog een heleboel trendsetters mee. In 1986 opent ze een andere mijlpaal, Stijl Men, waarbij ze kan profiteren van de toen nog lage prijzen. De setting is op dat ogenblik heel apart: naast de nieuwe, ultratrendy zaken vond je er verlopen winkeltjes waar granen of touwen verkocht werden! Het groeiende succes van de buurt wordt mee gedragen door onder meer de Beursschouwburg, het Kaaitheater en café Archiduc, uitgebaat door Jean-Louis Hennard. Al die etablis-
sementen trekken artiesten, ontwerpers en muzikanten aan, die worden gelokt door evenementen en cocktails allerhande. Dit verklaart ook de sterke Vlaamse aanwezigheid in de Dansaertstraat, waar onder meer theatermaker Jan Decorte en onze nationale trots Arno hun stek hebben gevonden. Het succes van Stijl werkt ook inspirerend voor andere boetieks die zich het jaar daarop, in 1987, in de buurt komen vestigen, in de Arteveldestraat of op de Hooikaai. En dan hebben we het bijvoorbeeld over het zeer kleurrijke Kat van Martine Halet, Johanne Ris en haar trendy jerseyjurken, Stéphane Kelian, Robert Clergerie en Faruxt. Verder vinden ook de designwinkels Pyramide, Théorèmes en l’Espace Bizarre, alsook kunstgalerijen als Meert Rihoux en Boycot er hun plaats. De restauratie van de Sint-Gorikshallen, de opening van brasserie Manufacture (opgestart door Olivier Schwennicke van Delvaux) en van boetiek Rue Blanche zorgen er ten slotte voor dat de buurt helemaal opleeft en echt the place to be wordt. Het is tegelijk de grote periode van discotheek Mirano Continental, van de Belgische new beat en modellenbureaus als Elite en Dominique. Brussel wordt op dat ogenblik zelfs door de meest doorwinterde Parijzenaars en Engelse sterren als hipper dan hip beschouwd. Gedaan met Belgenmoppen, België is ‘in’! Nog steeds in 1987 zet Sonja alweer een nieuwe stap: Stijl Underwear is, nog maar eens, een van de eerste boetieks in het genre in Brussel. Lingerie en underwear krijgen er een uitstalraam, met grote namen van indertijd zoals Nikos onder andere. In 1990 vestigt de allereerste Pain Quotidien zich in de Dansaertstraat. 4 jaar later richt Marc Withofs de Dansaert-vereniging op, en ook daar zet Sonja mee haar schouders onder. Motto: “Samen staan we sterk”. De vereniging geeft gidsen en boeken uit over de wijk. In 1994 is de buurt zo welvarend geworden dat ook de huurprijzen er de pan uitswingen. Stijl verhuist naar het nummer 74 van dezelfde straat. Zowel de straat als de wijk varen hier wel bij! In 2002 opent Sonja de allereerste Martin Margiela-boetiek in Europa, op de hoek van de Vlaamse Steenweg en de Léon Lepagestraat. Tot op vandaag is Stijl nog steeds dé referentie voor Belgische mode. Sonja zet haar parcours trouwens voort en opende vorig jaar alweer een nieuwe boetiek op het nummer 6 van de Nieuwe Graanmarkt. « Hallelujah richt zich op de voorlopig nog nieuwe combinatie van eco-friendly en design. Een richting met toekomst », voorspelt ze. www.stijl.be
FoCUs
origines :
S
onja Noël est l’âme du quartier Dansaert. Avec Yamamoto et Comme des Garçons arrivés tôt sur la place Sainte-Catherine, c’est une jeune femme pleine d’idées et de désirs qui, dès 1984, va dessiner la personnalité d’une rue appelée à devenir la référence mode et design la plus tendance de Bruxelles.
Tout a commencé en septembre 1984. Sonja Noël, doutant de l’utilité de son diplôme d’histoire de l’art en pleine crise, décide de se lancer dans les affaires et ouvre la boutique Stijl sur la rue Antoine Dansaert. C’est la première enseigne d’une telle importance pour cette rue. Un peu plus loin, les créateurs japonais ont investi la place Sainte-Catherine. Jenny Meirens avait lancé une boutique Yoji Yamamoto au numéro 35, puis la boutique Comme des Garçons, juste en face. Quelques années plus tard, Jenny, future grande dame de la mode, fonde à Paris, avec Martin Margiela, la maison du même nom ! C’est la grande époque de JeanPaul Gaultier, de Castelbajac, de Montana, de Mügler. Toutefois, Sonja qui a le nez pour débusquer les grands talents, va se concentrer sur la création belge… Une visionnaire à l’époque. « J’ai commencé avec de toutes petites collections inconnues en Belgique, en général de Suisse, mais surtout celles de stylistes belges encore anonymes. J’avais autant d’espoir que d’audace ! Les années’80 étaient la décennie idéale pour mêler entreprise, innovation et esprit de challenge », se souvient Sonja. Ces stylistes n’étaient autres que les futurs grands noms de l’école des « six d’Anvers » : Dirk Bikkembergs, Dirk Van Saene, Marina Yee, Ann Demeulemeester, Dries Van Noten, etc. Sonja allait aux défilés et achetait des pièces uniques, créées pour l’occasion. « Ensuite, une fois qu’ils ont commercialisé leur collection, je suis devenue un lien incontournable avec le public », se rappelle-t-elle fièrement. En dehors des collections, l’espace même de la boutique Stijl était avant-gardiste. « C’était du minimalisme avant la lettre ». Tout était en noir et blanc. Béton et métal. Pas de mannequins dans la vitrine. Au fond, un mur en briques de verre servait de lieu d’essayage. « On voyait les ombres des personnes qui se changeaient depuis la rue ! ». Décalé et osé. Un défilé est même organisé dans la rue. Sonja fait parler d’elle et les trendsetters affluent. En 1986, elle ouvre une autre enseigne pionnière, Stijl Men, profitant des prix encore bas à l’époque. Imaginez ces boutiques ultra-tendance, au milieu de magasins de grains ou de corderie en fin de vie ! Heureusement, le Beurschouwburg, le Kaai Theater et le café Archiduc (tenu par Jean-Louis Hennard) font les grandes heures du quartier, attirant artistes et gens de la mode, pour des spectacles et des cocktails retentissant. Ce qui explique aussi la forte implantation flamande à Dansaert, de Jan Decorte à Arno. Cette effervescence lancée par Stijl donne confiance à d’autres boutiques qui
s’installent en 1987 dans le quartier, rue d’Artevelde ou quai au foin : le très coloré Kat de Martine Halet ; Johanne Riss et ses robes en jersey très modernes ; Stéphane Kelian ; Robert Clergerie et Faruxt. Sans oublier les galeries de design comme Pyramide, Théorèmes ou l’Espace Bizarre et les galeries d’art, comme Meert Rihoux ou Boycot. Enfin, la restauration des Halles Saint-Géry, l’ouverture de la brasserie Manufacture (lancé par Olivier Schwennicke de Delvaux) et de la boutique Rue Blanche achèvent de faire du quartier un lieu bouillonnant de vie et un véritable laboratoire de création. C’était aussi l’époque des grandes années du Mirano Continental, de notre musique électronique nationale « New Beat », des agences de mannequin comme Elite, Dominique. Un Bruxelles branché adulé par le Tout-Paris et les stars anglo-saxonnes. Fini les blagues belges, la Belgitude devenait « in ». Toujours en 1987, une troisième audace fashion et artistique : Stijl Underwear, une des première boutiques du genre à Bruxelles, dédiée à la lingerie en pleine créativité à cette époque. Pensez à Nikos… En 1990, naît le Premier pain quotidien rue Antoine Dansaert. Puis quatre plus tard, Marc Withofs crée l’association Dansaert. Sonja collabore souvent, « l’unité faisant la force ». Des guides, des livres de l’association sont publiés sur le quartier. Mais en 1994, le quartier est devenu tellement florissant que les loyers augmentent. Stijl déménage au numéro 74 de la rue. La rue et le quartier s’agrandissent grâce à cette nouvelle exploration ! En 2002, Sonja ouvre la première boutique Martin Margièla en Europe, sur le coin de la rue de Flandre et de la rue Leon Lepage. Aujourd’hui, Stijl est toujours la référence mondiale pour la mode belge. Sonja a d’ailleurs décidé l’année passée de continuer à innover en ouvrant une nouvelle boutique sur la Place du Nouveau Marché aux Grains, 6. « Hallelujah parie sur la rencontre encore toute neuve entre l’eco-friendly et la mode haut de gamme. Un domaine très prometteur », nous assure-t-elle. www.stijl.be
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immersie van stijlen
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en laatmiddeleeuws meubel in een design interieur ? Waarom niet, wanneer het goed gekozen is en het zich perfect laat integreren. Dit is slechts één voorbeeld van de tendensen die het gevolg zijn van de dynamiek waarin de wereld van het interieur zich
bevindt en die gelijke tred houdt met de evolutie van onze samenleving. De fusie van culturen, de dynamiek van het internet en de versmelting van generaties geven kleur aan het leven en leiden tot geniale, verrassende toestanden. Hetzelfde gebeurt met de wereld van het interieur. Nog nooit was het creatief aanbod zo groot. Designers, decorateurs en interieurarchitecten pakken uit met de meest extreme en onverwachte interieurs en jongleren moeiteloos met stijlen, vormen en kleuren. Design, modernisme, antiek en industriëel, uit heden en verleden, ontmoeten elkaar in eenzelfde ruimte. Sterke kleuren, zoals wit, geel, rood en zwart zijn aan een nieuwe opmars toe en anderzijds blijven natuurlijke en poederachige tinten uitstekend scoren.
Interview met Martine Groetaers, designer bij Flamant Zet de gangbare tendens van stijlintegratie zich ook door in de nieuwe ontwerpen van Flamant interieurs ? Het associëren van stijlen is van bij het begin één van de grootste troeven van het Flamant concept. Onze interieurs zijn een smeltkroes van invloeden uit verschillende culturen en tijdperken. New England, Provence, Skandinavië, Azïe, Afrika of het Verre Oosten, nagenoeg elke cultuur laat wel één of ander spoor in de collectie achter. Dat is trouwens wat een interieur zo boeiend maakt. Onverwachte combinaties die spreken en een gesprek op gang brengen. U ontwerpt de nieuwe kleuren en dessins voor de Flamant verf- en muurbekledingscollectie. Stelt u dezelfde trends vast ? Inderdaad, onze interieurs evolueren volop en ook onze kleuren volgen deze dynamiek. De revival van de jaren 50/60 en ondermeer de vintage inspiraties, zorgen voor de terugkeer van kleuren zoals zwart, geel en rood en de combinatie van verf met muurbekleding in een uitgesproken print. Op dit moment leggen we de laatste hand aan het nieuwe kleurpalet voor het winterseizoen, met ondermeer verrassend warme gele kleuren, zoals ‘Honey’ en ‘Sunshine’ en een mooie nieuwe groene tint, ‘Cactus’. Welk type meubilair kan je in de huidige Flamant collectie als bijzonder vernieuwend omschrijven ? Moeilijke vraag, want dit gaat verschillende richtingen uit. In onze vintage interieurs zijn dat de nonchalante oudlederen sofa’s, modern touch en de industriële lampen en boekenrekken. Onze klassieke interieurs zijn in trek omwille van hun gigantische pronkkasten, dressoirs en salontafels, die ook schitterend tot hun recht komen in een uitgepuurd decor. Onze hedendaagse en elegante ‘city’ trend brengt mooie meubelcombinaties in gelakt hout of in combinaties van glas en chroom. Verder ontwerpen we heel sober puur design in natuurlijke eik, wandrekken, salontafels samengesteld uit verschillende panelen en ook prachtige verlichtingselementen met natuurhouten skelet. Toegegeven, de collectie is nog nooit zo veelzijdig en kleurrijk geweest. Vanaf september 2011 zullen heel wat van deze nieuwe collectiestukken voor het eerst in onze shops te zien zijn.
Immersion de Style
U
n meuble de la fin du moyen-âge dans un intérieur design ?Pourquoi pas, pour autant qu’il soit bien choisi et s’intègre parfaitement. Ce n’est là
qu’un exemple des tendances résultant de la dynamique de l’univers de la décoration d’intérieur, dynamique évoluant du même pas que la société. La fusion des cultures, l’échange sur Internet et l’amalgame des générations donnent de la couleur à la vie et génèrent des situations aussi géniales que surprenantes. Avec un effet identique dans le monde de la décoration intérieure. L’offre créative n’avait encore jamais été aussi prolixe ! Designers, décorateurs et architectes d’intérieur livrent les décors les plus extrêmes et inattendus et jonglent allègrement avec les styles, les formes et les couleurs. Le design et le modernisme se marient à l’antique et à l’industriel d’hier et d’aujourd’hui, et cohabitent dans un espace unique. Les couleurs puissantes telles que le blanc, le jaune, le rouge et le noir connaissent un nouveau succès tandis que les tons naturels et poudreux continuent à séduire.
Interview de Martine Groetaers, designer chez Flamant La tendance actuelle d’intégration des styles se traduit-elle également dans les nouveaux concepts d’intérieur Flamant ? Le mélange des styles a toujours été l’un des grands atouts du concept Flamant. Nos intérieurs sont un creuset d’influences, de cultures, et d’époques différentes. Nouvelle Angleterre, Provence, Scandinavie, Asie, Afrique ou Extrême-Orient : toutes ces cultures ont plus ou moins laissé leurs traces – d’une manière ou d’une autre – dans la collection. Ce sont d’ailleurs ces influences qui rendent un intérieur aussi captivant. Les combinaisons qui surprennent incitent à la conversation. Vous concevez les nouvelles couleurs et les motifs des peintures et revêtements muraux de Flamant. Observez-vous les mêmes tendances ? Oui, nos intérieurs sont en pleine évolution et les couleurs suivent cette dynamique. Le grand retour des années 50/60 et du vintage, notamment, va de pair avec la réintroduction de couleurs telles que le noir, le jaune et le rouge et la combinaison de la peinture et du papier peint aux motifs ostentatoires. Actuellement, nous mettons la dernière main à la palette de couleurs pour l’hiver, une palette qui surprendra avec des jaunes chaleureux comme « Honey » et « Sunshine » et une jolie nuance de vert, le « Cactus ». Quel type de mobilier qualifieriez-vous d’innovant dans l’actuelle collection Flamant. C’est une question difficile car la collection de meubles prend de multiples directions. Dans nos intérieurs vintage, je citerai les canapés nonchalants en vieux cuir, la « modern touch » et les lampes et étagères « industrielles ». Nos intérieurs classiques sont appréciés pour leurs gigantesques vitrines, dressoirs et tables de salon, du plus bel effet dans un intérieur épuré. Quant à la tendance « city » contemporaine et élégante, elle nous livre de jolies combinaisons de meubles en bois laqué ou des alliances verre et chrome. Nous proposons en outre des conceptions très sobres et pures en chêne naturel, des étagères murales, des tables de salon composées de plusieurs panneaux et de magnifiques éléments d’éclairage sur une structure en bois naturel. Il faut reconnaître que la collection n’a encore jamais été aussi variée et aussi colorée. De très nombreuses pièces de la nouvelle collection seront présentées en primeur dans nos magasins à partir de septembre 2011.
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Quartier Sainte Catherine
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Sint Katelijne buurt
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1. LA BOUSSOLE
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Ce restaurant garde le cap sur les bonnes préparations méditerranéennes de poisson proposées en fonction des arrivages journaliers. Belle carte de vin. Dit restaurant houdt koers op heerlijke mediterrane visbereidingen aangeboden volgens de dagelijkse aanvoer. Prachtige wijnkaart. Quai au Bois à Brûler 61 Brandhoutkaai 1000 Bruxelles Brussel 02/218 58 77 www.laboussole-be.com
2. L’HUITRIÈRE
-20%
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A l’Huitrière, vous pourrez déguster du homard au beurre de corail, la spécialité de la maison, de la sole meunière ou des plateaux de fruits de mer dans la belle salle lambrissée ou sur la terrasse ensoleillée. Proef in L’Huitrière kreeft met koraalboter (de specialiteit van het huis), tong meunière of zeevruchtenschotels geserveerd in de prachtige zaal met lambrisering of op het zonnige terras. Quai aux Briques 20 Baksteenkaai 1000 Bruxelles Brussel 02/512 08 66 www.lhuitriere.eu
3. LE DAUPHIN
-20%
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Le Dauphin nous régale depuis déjà 58 ans. Aujourd’hui, c’est Elisabeth Masson qui vous mitonne avec passion de divines Anguilles au vert et met à l’honneur la cuisine de la mer avec, notamment, les Croquettes de Crevettes grises, la Soupe de Poissons, l’éventail de préparation de moules en saison... Si vous êtes un carnivore convaincu, le tendre Pavé de Bœuf ne manquera pas de vous séduire. Le Dauphin trakteert ons reeds 58 jaar. Tegenwoordig is het Elisabeth Masson die voor u met passie paling in ‘t groen klaarmaakt en bereidingen met vis en zeevruchten eer aandoet, met kroketten van grijze garnaal, vissoep, een waaier van seizoengebonden mosselbereidingen, etc. Als u een overtuigde vleeseter bent, zal de malse rundspavé u ongetwijfeld smaken. Quai aux Briques 34 Baksteenkaai 1000 Bruxelles Brussel 02/514 22 58 www.ledauphin.be
4. I PRIMI PIATTI
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Ce joli restaurant vous plonge dans la dolce vita : goûtez aux succulents antipasti et primi piatti aussi savoureux que variés! Dit leuke restaurant dompelt u onder in la dolce vita: proef verrukkelijke antipasti en smakelijke en gevarieerde primi piatti! Rue de Flandre 26 Vlaamsesteenweg 1000 Bruxelles Brussel 02/511 79 43 www.deltaweb.be
5. MENELAS
-15%
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Xenia et son époux Dimitri, nous emmènent dans la tradition grecque pour redécouvrir une cuisine authentique. Le cadre typique et la jolie terrasse vous rappelleront vos vacances en Grèce. Xenia en haar echtgenoot Dimitri nemen ons mee in de Griekse traditie voor de herontdekking van een authentieke keuken. Het typische kader en het vrolijke terras doen u terugdenken aan uw vakantie in Griekenland. Rue du Vieux Marché aux grains 25 Oude Graanmarkt 1000 Bruxelles Brussel 02/512 67 39 www.menelas.be
6. BIJ DEN BOER
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Dans le cadre typique d’une brasserie d’antan ou sur la terrasse ensoleillée, dégustez de succulentes préparations de cuisine maritime (homard, saumon, cabillaud, sole, lotte, raie, moules, anguilles…). En plus de la carte de vins attrayante, une grande variété d’apéritifs, de bières régionales, de spiritueux, alcools vous est proposée. Proef in het typische kader van een brasserie van weleer of op het zonnige terras de overheerlijke bereidingen van vis en zeevruchten (kreeft, zalm, kabeljauw, tong, zeeduivel, rog, mosselen, paling…). Naast de aantrekkelijke wijnkaart wordt u een grote keuze aan aperitieven, streekbieren en sterkedrank aangeboden. Quai aux Briques 60 Baksteenkaai 1000 Bruxelles Brussel 02/512 61 22 www.bijdenboer.com
7. BABEKO
-15%
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Italie, monde, sans oublier sous prétexte de fusion, les grandes règles intangibles de la haute cuisine française : une première manière de définir la carte du Babeko. Fusion sans effets de mode, présentation qui met l’eau à la bouche... Que dire encore de la cuisine? A part ceci: essayez-là! De kaart van Babeko kan in de eerste plaats worden omschreven als Italiaanse en internationale keuken, samengesmolten zonder afbreuk te doen aan de voornaamste en onschendbare regels van de Franse haute cuisine. Samensmelting zonder mode-effecten, aangeboden op een manier die u doet watertanden... Wat kunnen we nog meer zeggen over onze keuken? Behalve dit: kom proeven! Rue de Flandre 26 Vlaamsesteenweg 1000 Bruxelles Brussel 02/511 79 43 www.deltaweb.be
8. BRUSSELS HOTEL ***-15%
9. LE VISTRO
L’Hôtel est un magnifique boutique hôtel à taille humaine situé au cœur de Bruxelles. Derrière chaque porte se cache un univers unique et magique fait de rêve et de voyage. Chaque chambre dévoile des décors et des ambiances différentes vous faisant voyager vers 16 destinations exotiques aux quatres coins du globe. Votre offre exclusive: l’Hôtel Welcome vous offre 15% de réduction sur son délicieux petitdéjeuner, que vous soyez client de l’hôtel ou non.
Situé sur le marché aux poissons, le temple de la bande dessinée sans col ni cravate! Une délicieuse cuisine de la mer complétée par une ambiance décontractée dans un cadre original où la bédé mène la danse. Détendez-vous!
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-20%
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NtErVIEW AXEllE rED
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Axel Red INtErVIEW
axelle red Bruxelles vu par ...
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xelle Red bracht de afgelopen winter door in een kerk-studio, vlakbij het legendarische Woodstock. Ze nam er « Un coeur comme le mien » op, een album dat haar, dankzij onder andere duetten met Miossec en Stéphane Eicher, weer op de kaart moet zetten in Frankrijk. Na een afwezigheid van vijf jaar wil de Limburgse immers opnieuw doorbreken bij onze zuiderburen. Niet alleen met een mengeling van folk, country en soul, maar ook met een stevige boodschap: Axelle is namelijk een echte feministe.
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'est dans une église-studio, près du mythique Woodstock, que la chanteuse bruxelloise s'est retirée l’hiver dernier pour enregistrer « Un Cœur Comme Le Mien ». Cet album, comportant des duos avec Miossec et Stéphane Eicher. signe le retour d’Axelle en France, après 5 ans d’absence. Toujours aussi engagée au côté des femmes, l’humaniste de charme nous a concocté un album bercé par le folk, la country et la soul.
« Je me sens de plus en « ik voel me meer en meer plus bruxelloise ! » een Brusselse! » het zuiver engelstalige “sisters & empathy” werd enkel in het engels uitgebracht. we vonden het een spannende plaat. Je nieuwe Franstalige opus “un coeur comme le mien” is veel toegankelijker. toch getuigt ook deze plaat weer van engagement: ze gaat namelijk ook over de plaats die de vrouw bekleedt in de wereld van vandaag. “Sisters & Empathy” was meer een bluesalbum, een protestplaat. Met deze schijf wil ik op een andere manier naar buiten treden. Ze is minder abrupt en bevat meer fictie, maar de thematiek is evenzeer die van de vrouw. Ik zing kleine verhaaltjes die dingen suggereren. Muzikaal ben ik, nadat ik vijftien jaar lang met soulmuzikanten uit Memphis heb gewerkt, overgestapt naar meer gitaarklanken, hoewel ik de warmte uit de soul heb behouden. Op mijn vorige album was ik al enigszins in die richting geëvolueerd. Je vindt ook daarop al gitaarklanken voor de soul en synthesizers die meer naar de achtergrond zijn gemixt. “Un coeur comme le mien” is echte Americana, met naast soul ook heel veel folk en country. Je nam het album op vlakbij woodstock. wil dat zeggen dat je muzikaal gezien geëvolueerd bent naar een meer noord-amerikaanse sound? Inderdaad. Het stadje Woodstock staat niet alleen bekend om zijn legendarische festival, maar ook omdat het de plek is waar The Band van Bob Dylan werd opgericht. Op mijn nieuwe album werk ik samen met de contrabassist en de vroegere drummer van The Band, die trouwens nog altijd in zijn schuur in Woodstock speelt. Ik heb ook het geluk gehad om met een van de huidige muzikanten van Dylan
« sisters and empathy », sorti uniquement en Belgique, était un album en anglais, très spontané et plein de fougue. votre nouvel opus, « un cœur comme le mien », chanté en français, se révèle plus accessible à l’écoute, même s’il traite également de la condition féminine dans le monde actuel. « Sisters and Empath » était plus un album « blues&protest ». Ici, j’ai voulu aller vers les gens en abordant les thèmes liés à la femme de manière plus fictionnelle, moins abrupte. Je chante des petites histoires qui suggèrent les choses. Musicalement, après avoir travaillé 15 ans avec des musiciens soul de Memphis, j’ai évolué vers un son plus « guitare », tout en gardant la chaleur de la soul. Déjà dans mon album précédant, j’avais mis beaucoup de guitares pour de la soul et mixé les synthés plus en arrière-fond. « Un cœur comme le mien » fait le choix d’un son « americana » où la soul se mêle de folk et de country. L’album a été enregistré près de woodstock. une migration musicale vers le nord des etats-unis ? Oui, cette ville, mis à part son fameux festival, a vu naître le groupe The Band de Bob Dylan. Sur mon nouvel album, je collabore avec le contrebassiste et le vieux batteur de The Band. Ce dernier joue d’ailleurs toujours dans sa grange de Woodstock ! J’ai aussi eu la chance de travailler avec un des musiciens actuels de Dylan, le guitariste Stu Kimball. vous avez travaillé avec le réalisateur Mark plati, qui a notamment collaboré avec alain Bashung, et votre nouvel album sort sur le label naïve qui compte carla Bruni dans ses signatures. Dans l’idée de vous ouvrir des portes en France, après 5 ans d’absence, avez-vous été inspirée par Bashung et Bruni ? C’est important de dire que quand j’ai signé avec Naïve, mon
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te werken, gitarist Stu Kimball. Je hebt gewerkt met de producer Mark Plati, die onder andere ook met Alain Bashung heeft samengewerkt, en je nieuwe album verschijnt op het label Naïve, waar ook Carla Bruni destijds onderdak vond. Moeten we dat zien als tekenen aan de wand dat je na vijf jaar van afwezigheid opnieuw de Franse markt wil gaan veroveren? Toen ik bij Naïve tekende was mijn album al helemaal klaar. Wat Mark Plati betreft gaat het om een coproductie. Dit zevende studioalbum is de vrucht van mijn persoonlijke inspiratie. Ik heb echter inderdaad gekozen voor een Franse producer omdat ik een album wou maken dat Frans klonk. Hij heeft natuurlijk voor een eigen touch gezorgd. Ik heb persoonlijk veel genoten van « Bleu Pétrole » van Bashung uit 2008, een plaat die ook door Plati werd gemixt en waarop hij tegelijk gitaar speelt. Was het leuk om weer in het Frans te zingen, na dat Engelstalige intermezzo? Ik heb altijd al een Engelse plaat willen maken. Nu ik dat gedaan heb ben ik heel bij om terug in het Frans te gaan werken, om die taal als een troef te gebruiken op een Amerikaans klinkende plaat. Je stem klinkt dieper en warmer, op dit album. Ik croon een beetje op dit album (lacht), zoals Elvis Presley en Dean Martin, waar ik veel naar geluisterd heb toen ik een klein meisje was. Die klank hangt ook samen met de rootskant van het album. Mijn stem komt meer uit de bodem, uit de aarde. Je teksten mogen dan feministisch zijn, je hebt met heel wat mannen gewerkt. Zo werden er songs geschreven door Christophe Miossec, Florent Marchet, Gérard Manset en Ben Mazué. Ik ben op zoek gegaan naar andere getuigenissen. Ik wou bewijzen dat feminisme gewoon humanisme is, en niet het voorrecht van vrouwen die meer macht willen dan mannen. Ik heb het in « Mille regrets » trouwens ook over vrouwen die misbruik hebben gemaakt van hun macht.
De Brusselse feministes verdedigen het recht van moslimvrouwen om altijd hun hoofddoek te dragen, zelfs in de publieke ruimte. Vind je dit een paradoxaal gegeven in de strijd voor de bevrijding van de vrouw? Ik ben het er in principe mee eens dat vrouwen die hun godsdienst op een traditionele manier willen beleven, het recht moeten hebben om hun hoofddoek te dragen. Een vrouw die in Brussel woont en zegt dat ze dit uit overtuiging doet, helpt de vrouwenrechten van de anderen, die hierin geen keuze hebben, echter niet vooruit. Een katholieke vrouw die een mantilla draagt doet dat uit vrije wil, er is geen religieuze verplichting meer. Maar elke vrouw die een sluier draagt, ook al is dat uit persoonlijke overtuiging, dient de zaak van de mannen die dit willen opleggen uit pure traditie.
album avait déjà été enregistré. Quant à Mark Plati, il s’agit d’une co-réalisation. C’est mon inspiration personnelle qui a nourri ce septième album studio. Mais, en effet, j’ai choisi un réalisateur américain pour faire un album qui sonne « français ». Il a évidemment apporté sa touche et j’ai beaucoup aimé « Bleu Pétrole » de Bashung en 2008, disque auquel Plati avait apporté son talent de guitariste et de mixeur. Après un album en anglais, retrouver la langue française a-t-il été un plaisir ? J’avais toujours voulu faire mon opus en anglais. Maintenant que c’est fait, oui, j’ai éprouvé un grand plaisir à travailler la langue française, à la faire sonner comme un atout sur de la musique américaine. Votre voix est plus profonde, plus chaude sur cet album. Je dirais que je prends des accents « crooner » (rires), car j’ai beaucoup écouté Elvis Presley et Dean Martin étant petite. Je dirais aussi que c’est le côté « roots »
de l’album, ma voix vient plus du sol. De la terre. Abordant des thèmes féministes, vous avez beaucoup travaillé avec des hommes sur cet album. Des chansons sont écrites par Christophe Miossec, Florent Marchet, Gérard Manset et Ben Mazué. J’ai cherché d’autres témoins. J’ai voulu montrer que le féminisme est tout simplement un humanisme, pas une chasse gardée pour les femmes qui veulent avoir plus de pouvoir que les hommes. J’en parle aussi d’ailleurs dans « Mille regrets », de ces femmes qui ont abusé de leur pouvoir… Les féministes bruxelloises défendent le droit des musulmanes de porter le voile, même dans l’espace public. Paradoxe de ce combat pour la liberté de la femme ? A priori je suis d’accord avec ce droit de porter le voile pour ces femmes qui veulent vivre leur religion de manière traditionnelle. Mais une femme, qui vit à Bruxelles, et qui dit faire cela par conviction n’aide pas la cause féminine, dans le sens qu’il y a trop de femmes qui n’ont pas le choix de porter le voile. Porter une mantille pour une catholique maintenant relève entièrement de sa liberté puisque la cause a été gagnée : ce n’est plus une obligation religieuse… Aujourd’hui, une femme voilée, même si c’est par pur choix, sert les hommes qui veulent que cela soit, non par choix, mais par pure tradition.
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maître chocolatier en quelques mots : Tom VaNTemSCHe 21 ans, originaire de Beersel Diplômé en boulangerie-pâtisserie, spécialisation chocolaterie maître Chocolatier Côte d’or depuis mars 2010 Passionné de boxe anglaise et de football La boutique organise également des workshops au cours desquelles les passionnés de chocolat créent leur propre recette. Quels sont les secrets de la réussite des chocolats côte d’or ? Le goût unique de notre chocolat puisque obtenu grâce à un mélange bien particulier de fèves de cacao torréfiées à une température peu élevée : d’ailleurs, le goût très caractéristique de notre chocolat au lait en témoigne. La réussite de la boutique Côte d’Or tient aussi à la réalisation complètement artisanale de nos produits sans l’intervention d’aucune machine. De plus, toutes nos créations sont réalisées sur place.
Quels sont les produits côte d’or que vous avez créés ?
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epuis 2010, en tant que Maître Chocolatier Côte d’Or, j’ai développé de nombreuses créations que l’on trouve exclusivement à la boutique Côte d’Or du Sablon : des « carrés » aux goûts pistache, meringue, mangue, praliné, crème brûlée et pamplemousse-miel. A titre d’exemple, nous cherchions avec l’équipe de la boutique Côte d’Or à élaborer un chocolat synonyme de saveur estivale. Je tenais à travailler avec des fruits frais, j’ai alors pensé à la mangue. Après plusieurs essais, nous avons obtenu un mariage parfait alliant l’intensité du chocolat noir à la fraîcheur de la mangue. D’où vous vient l’inspiration pour réaliser ces différentes recettes de carrés côte d’or ?
Que pensez-vous de la boutique côte d’or ? J’aime observer les gens lorsqu’ils rentrent dans la boutique et que leur sourire s’illumine à la vue de la diversité des produits Côte d’Or parfaitement mis en valeur. Je trouve aussi très intéressant de proposer à nos clients des carrés exclusifs qu’ils ne trouveront nulle part ailleurs. J’aime tout particulièrement l’atmosphère « africaine » qui règne dans la boutique. L’ambiance y est très chaleureuse. Et notre chocolat chaud est le meilleur de Bruxelles si l’on en croit nos clients !
Nous échangeons avec l’équipe autour d’une table et d’un bon chocolat chaud (rires) sur de possibles recettes. Les idées fusent : « On devrait essayer ça ! » « Et pourquoi pas ça ? ». Il arrive que des clients de la boutique nous suggèrent certaines saveurs et combinaisons. Nous sommes heureux et curieux de pouvoir les tester. Il faut faire plusieurs essais, en moyenne 5, avant de mettre au point « LA » recette. J’adore créer ! Nous venons récemment d’inventer 4 carrés afrodisiac (nouvelle campagne Côte d’Or) sur les thèmes de l’air, de l’eau, de la terre et du feu.
Fait-il bon travailler chez côte d’or ?
Quels sont vos chocolats côte d’or préférés ?
C’est la marque de chocolat la plus célèbre en Belgique. Je suis extrêmement fier de travailler pour Côte d’Or. Le chocolat est de très grande qualité pour un prix tout à fait abordable…ça fait un peu trop commercial comme phrase, non ? (rires).
J’adore les carrés spéculoos ainsi que la tablette lait amandes caramélisées avec une pointe de sel.
Côte d’Or et moi c’est une véritable histoire depuis l’enfance : étant petit, j’adorais le bâton lait que ma mère glissait dans mon cartable en partant pour l’école. Plus tard, à l’internat, j’avais toujours quelques bouchées sur moi. Aujourd’hui, je suis fan de Chokotoff (blanc, noir et à tartiner) !
Il faut être perfectionniste et persévérant : veiller à utiliser les meilleurs produits, les doser minutieusement jusqu’à l’obtention du parfait mélange des saveurs.
Quels conseils donneriez-vous à nos lecteurs pour mieux apprécier, déguster et conserver le chocolat ? A mon avis, la meilleure méthode pour apprécier toute la richesse du chocolat c’est de le déguster en buvant du café. Cela permet de mieux en distinguer les différents arômes. D’autre part, il faut conserver le chocolat dans un endroit frais, sans pour autant le mettre au réfrigérateur car en dessous de 4°C le beurre de cacao se libère d’où l’aspect blanchâtre qui se forme à la surface. La meilleure température de conservation se situe autour de 12°C. Par ailleurs, il faut faire attention à ne jamais stocker de chocolat à côté des produits qui sentent fort (comme le fromage par exemple) car le chocolat absorbe les odeurs environnantes. A contrario, il ne faut pas que la température dépasse 45°C sous peine de voir le sucre contenu dans le chocolat se caraméliser.
Waar? Kleine Zavel 1, 1000 Brussel Telefoon : 02/503.36.56 Wanneer? 6 dagen op 7, van dinsdag tot zondag : 11u -18u30, gesloten op maandag.
Quelles sont les qualités nécessaires pour devenir Maître chocolatier côte d’or ?
Il faut également être créatif pour inventer de nouveaux carrés ainsi que de nouvelles collections Pâques et Fin d’année. C’est un métier passion : il faut aimer le chocolat, ça c’est facile (rires). C’est à la fois un métier manuel où l’on travaille une belle matière première, mais aussi un métier de contact avec la clientèle à qui je peux faire partager ma passion et ainsi recueillir son avis, ce qui est fondamentale pour la réussite d’une recette.
maître chocolatier en quelques mots : Tom VaNTemSCHe 21 ans, originaire de Beersel Diplômé en boulangerie-pâtisserie, spécialisation chocolaterie maître Chocolatier Côte d’or depuis mars 2010 Passionné de boxe anglaise et de football Quels sont les produits côte d’or que vous avez créés ?
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epuis 2010, en tant que Maître Chocolatier Côte d’Or, j’ai développé de nombreuses créations que l’on trouve exclusivement à la boutique Côte d’Or du Sablon : des « carrés » aux goûts pistache, meringue, mangue, praliné, crème brûlée et pamplemousse-miel. A titre d’exemple, nous cherchions avec l’équipe de la boutique Côte d’Or à élaborer un chocolat synonyme de saveur estivale. Je tenais à travailler avec des fruits frais, j’ai alors pensé à la mangue. Après plusieurs essais, nous avons obtenu un mariage parfait alliant l’intensité du chocolat noir à la fraîcheur de la mangue. D’où vous vient l’inspiration pour réaliser ces différentes recettes de carrés côte d’or ?
La boutique organise également des workshops au cours desquelles les passionnés de chocolat créent leur propre recette. Quels sont les secrets de la réussite des chocolats côte d’or ? Le goût unique de notre chocolat puisque obtenu grâce à un mélange bien particulier de fèves de cacao torréfiées à une température peu élevée : d’ailleurs, le goût très caractéristique de notre chocolat au lait en témoigne. La réussite de la boutique Côte d’Or tient aussi à la réalisation complètement artisanale de nos produits sans l’intervention d’aucune machine. De plus, toutes nos créations sont réalisées sur place. Que pensez-vous de la boutique côte d’or ?
Nous échangeons avec l’équipe autour d’une table et d’un bon chocolat chaud (rires) sur de possibles recettes. Les idées fusent : « On devrait essayer ça ! » « Et pourquoi pas ça ? ». Il arrive que des clients de la boutique nous suggèrent certaines saveurs et combinaisons. Nous sommes heureux et curieux de pouvoir les tester. Il faut faire plusieurs essais, en moyenne 5, avant de mettre au point « LA » recette. J’adore créer ! Nous venons récemment d’inventer 4 carrés afrodisiac (nouvelle campagne Côte d’Or) sur les thèmes de l’air, de l’eau, de la terre et du feu.
J’aime observer les gens lorsqu’ils rentrent dans la boutique et que leur sourire s’illumine à la vue de la diversité des produits Côte d’Or parfaitement mis en valeur. Je trouve aussi très intéressant de proposer à nos clients des carrés exclusifs qu’ils ne trouveront nulle part ailleurs. J’aime tout particulièrement l’atmosphère « africaine » qui règne dans la boutique. L’ambiance y est très chaleureuse. Et notre chocolat chaud est le meilleur de Bruxelles si l’on en croit nos clients !
Quels sont vos chocolats côte d’or préférés ?
Fait-il bon travailler chez côte d’or ?
J’adore les carrés spéculoos ainsi que la tablette lait amandes caramélisées avec une pointe de sel.
C’est la marque de chocolat la plus célèbre en Belgique. Je suis extrêmement fier de travailler pour Côte d’Or. Le chocolat est de très grande qualité pour un prix tout à fait abordable…ça fait un peu trop commercial comme phrase, non ? (rires).
Quelles sont les qualités nécessaires pour devenir Maître chocolatier côte d’or ? Il faut être perfectionniste et persévérant : veiller à utiliser les meilleurs produits, les doser minutieusement jusqu’à l’obtention du parfait mélange des saveurs. Il faut également être créatif pour inventer de nouveaux carrés ainsi que de nouvelles collections Pâques et Fin d’année. C’est un métier passion : il faut aimer le chocolat, ça c’est facile (rires). C’est à la fois un métier manuel où l’on travaille une belle matière première, mais aussi un métier de contact avec la clientèle à qui je peux faire partager ma passion et ainsi recueillir son avis, ce qui est fondamentale pour la réussite d’une recette.
Côte d’Or et moi c’est une véritable histoire depuis l’enfance : étant petit, j’adorais le bâton lait que ma mère glissait dans mon cartable en partant pour l’école. Plus tard, à l’internat, j’avais toujours quelques bouchées sur moi. Aujourd’hui, je suis fan de Chokotoff (blanc, noir et à tartiner) !
Quels conseils donneriez-vous à nos lecteurs pour mieux apprécier, déguster et conserver le chocolat ? A mon avis, la meilleure méthode pour apprécier toute la richesse du chocolat c’est de le déguster en buvant du café. Cela permet de mieux en distinguer les différents arômes. D’autre part, il faut conserver le chocolat dans un endroit frais, sans pour autant le mettre au réfrigérateur car en dessous de 4°C le beurre de cacao se libère d’où l’aspect blanchâtre qui se forme à la surface. La meilleure température de conservation se situe autour de 12°C. Par ailleurs, il faut faire attention à ne jamais stocker de chocolat à côté des produits qui sentent fort (comme le fromage par exemple) car le chocolat absorbe les odeurs environnantes. A contrario, il ne faut pas que la température dépasse 45°C sous peine de voir le sucre contenu dans le chocolat se caraméliser.
où ? 1, Place du Petit Sablon, 1000 Bruxelles Téléphone : 02.503.36.56 Quand ? ouvert 6 jours sur 7, du mardi au dimanche : 11h00 - 18h30, fermé le lundi. 67
maître chocolatier en quelques mots : Tom VaNTemSCHe 21 ans, originaire de Beersel Diplômé en boulangerie-pâtisserie, spécialisation chocolaterie maître Chocolatier Côte d’or depuis mars 2010 Passionné de boxe anglaise et de football Quels sont les produits côte d’or que vous avez créés ?
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epuis 2010, en tant que Maître Chocolatier Côte d’Or, j’ai développé de nombreuses créations que l’on trouve exclusivement à la boutique Côte d’Or du Sablon : des « carrés » aux goûts pistache, meringue, mangue, praliné, crème brûlée et pamplemousse-miel. A titre d’exemple, nous cherchions avec l’équipe de la boutique Côte d’Or à élaborer un chocolat synonyme de saveur estivale. Je tenais à travailler avec des fruits frais, j’ai alors pensé à la mangue. Après plusieurs essais, nous avons obtenu un mariage parfait alliant l’intensité du chocolat noir à la fraîcheur de la mangue. D’où vous vient l’inspiration pour réaliser ces différentes recettes de carrés côte d’or ?
La boutique organise également des workshops au cours desquelles les passionnés de chocolat créent leur propre recette. Quels sont les secrets de la réussite des chocolats côte d’or ? Le goût unique de notre chocolat puisque obtenu grâce à un mélange bien particulier de fèves de cacao torréfiées à une température peu élevée : d’ailleurs, le goût très caractéristique de notre chocolat au lait en témoigne. La réussite de la boutique Côte d’Or tient aussi à la réalisation complètement artisanale de nos produits sans l’intervention d’aucune machine. De plus, toutes nos créations sont réalisées sur place. Que pensez-vous de la boutique côte d’or ?
Nous échangeons avec l’équipe autour d’une table et d’un bon chocolat chaud (rires) sur de possibles recettes. Les idées fusent : « On devrait essayer ça ! » « Et pourquoi pas ça ? ». Il arrive que des clients de la boutique nous suggèrent certaines saveurs et combinaisons. Nous sommes heureux et curieux de pouvoir les tester. Il faut faire plusieurs essais, en moyenne 5, avant de mettre au point « LA » recette. J’adore créer ! Nous venons récemment d’inventer 4 carrés afrodisiac (nouvelle campagne Côte d’Or) sur les thèmes de l’air, de l’eau, de la terre et du feu.
J’aime observer les gens lorsqu’ils rentrent dans la boutique et que leur sourire s’illumine à la vue de la diversité des produits Côte d’Or parfaitement mis en valeur. Je trouve aussi très intéressant de proposer à nos clients des carrés exclusifs qu’ils ne trouveront nulle part ailleurs. J’aime tout particulièrement l’atmosphère « africaine » qui règne dans la boutique. L’ambiance y est très chaleureuse. Et notre chocolat chaud est le meilleur de Bruxelles si l’on en croit nos clients !
Quels sont vos chocolats côte d’or préférés ?
Fait-il bon travailler chez côte d’or ?
J’adore les carrés spéculoos ainsi que la tablette lait amandes caramélisées avec une pointe de sel.
C’est la marque de chocolat la plus célèbre en Belgique. Je suis extrêmement fier de travailler pour Côte d’Or. Le chocolat est de très grande qualité pour un prix tout à fait abordable…ça fait un peu trop commercial comme phrase, non ? (rires).
Quelles sont les qualités nécessaires pour devenir Maître chocolatier côte d’or ? Il faut être perfectionniste et persévérant : veiller à utiliser les meilleurs produits, les doser minutieusement jusqu’à l’obtention du parfait mélange des saveurs. Il faut également être créatif pour inventer de nouveaux carrés ainsi que de nouvelles collections Pâques et Fin d’année. C’est un métier passion : il faut aimer le chocolat, ça c’est facile (rires). C’est à la fois un métier manuel où l’on travaille une belle matière première, mais aussi un métier de contact avec la clientèle à qui je peux faire partager ma passion et ainsi recueillir son avis, ce qui est fondamentale pour la réussite d’une recette.
Côte d’Or et moi c’est une véritable histoire depuis l’enfance : étant petit, j’adorais le bâton lait que ma mère glissait dans mon cartable en partant pour l’école. Plus tard, à l’internat, j’avais toujours quelques bouchées sur moi. Aujourd’hui, je suis fan de Chokotoff (blanc, noir et à tartiner) !
Quels conseils donneriez-vous à nos lecteurs pour mieux apprécier, déguster et conserver le chocolat ? A mon avis, la meilleure méthode pour apprécier toute la richesse du chocolat c’est de le déguster en buvant du café. Cela permet de mieux en distinguer les différents arômes. D’autre part, il faut conserver le chocolat dans un endroit frais, sans pour autant le mettre au réfrigérateur car en dessous de 4°C le beurre de cacao se libère d’où l’aspect blanchâtre qui se forme à la surface. La meilleure température de conservation se situe autour de 12°C. Par ailleurs, il faut faire attention à ne jamais stocker de chocolat à côté des produits qui sentent fort (comme le fromage par exemple) car le chocolat absorbe les odeurs environnantes. A contrario, il ne faut pas que la température dépasse 45°C sous peine de voir le sucre contenu dans le chocolat se caraméliser.
où ? 1, Place du Petit Sablon, 1000 Bruxelles Téléphone : 02.503.36.56 Quand ? ouvert 6 jours sur 7, du mardi au dimanche : 11h00 - 18h30, fermé le lundi. Waar? Kleine Zavel 1, 1000 Brussel Telefoon : 02/503.36.56 Wanneer? 6 dagen op 7, van dinsdag tot zondag : 11u -18u30, gesloten op maandag. 69
CHANGE.
ICE-SUMMER collection
YOU CAN.
ICE-JELLY collection
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Art N
otre patrimoine artistique fait partie de notre environnement. Depuis les Ducs de Bourgogne, une identité culturelle bruxelloise s’est dessinée. Cet héritage est ce que nous ont légué toutes les générations précédentes. Il repose dans nos meilleurs musées et les galeries d’antiquaires. Bruxelles, ville d’art. Mais, par delà, le patrimoine, la dimension internationale de notre ville et son ouverture à l’art contemporain en font aussi un formidable vecteur de développement intellectuel et économique.
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Arts Décoratifs et Design Les tendances du marché
L
e département Arts décoratifs et Design de la Maison de vente Pierre Bergé & associés vous éclaire sur les tendances du marché. Selon Danka Sosic - spécialiste en Art Nouveau et Art déco, forte de son
expérience à la Galerie Anne Sophie Duval de Paris - Les prix du mobilier Art Déco
Lot 263 juin 2009 Gustave Serrurier-Bovy (1858-1910) Suspension « Monnaie du Pape» en fer forgé Vendu 5 500 €
se maintiennent à un niveau très élevé. Les grands noms de créateurs français sont toujours très recherchés. Cependant l’Art nouveau, la sécession allemande ou l’Art and Craft intéressent de plus en plus les collectionneurs. Il s’agit de proposer en vente les objets qui méritent l’attention. La création belge est d’une simplicité luxueuse. L’Art Nouveau belge dès le début des années 1890 a été une formidable réaction contre l’imitation des styles d’époque. Les créateurs comme Serrurier-Bovy, Van de Velde ou Victor Horta ont fait preuve d’une recherche tout à fait à part en créant des intérieurs et des objets nouveaux et différents. Elle observe un intérêt particulier pour la plasticité du mobilier belge des années 1900 car celle ci présente des éléments abstraits. Cette volonté de réduction des formes s’est accentuée au cours du XXème siècle. Les matériaux sont naturels, les bois aux tons chaleureux, l’accent est mis sur la simplicité. Aujourd’hui « le style
Lot 237 juin 2010 JOSEPH HOFFMANN (1870-1956) Samovar en argent martelé Vendu 37 000 €
belge » est connu partout dans le monde, les espaces imprégnées de cette lumière pâle du Nord qui se réfléchit sur le mobilier dont les matériaux, qu’il s’agisse de bois, plâtre, marbre ou la pierre, suggèrent la patine du temps.
Pour ce qui est de la création belge de l’après-guerre, deux courants importants et distincts se côtoient en Belgique. Le fonctionnalisme rigoureux de Jules Wabbes et Christophe Gevers et l’expressionnisme plus libre ou les designers tels qu’Ado Chale et Armand Jonkers abandonnent la fonction sociale au profit d’une fonction purement décorative. Valentine Roelants du Vivier, qui travaille au sein du département Design chez Pierre Bergé & associés Bruxelles depuis sa création en 2006, maîtrise le marAdo Chale (né en 1928) Table basse à plateau en mosaïque d’hématite et cerclage en bronze et piétement tripode en acier. Vendu 39 000 €
ché belge en pleine santé. Elle voit plusieurs raisons à ce succès. D’une part la qualité d’exécution des œuvres, comme par exemple le mobilier de Jules Wabbes intemporel et indémodable, en témoigne les grandes tables circulaires en bois debout et bronze qui peuvent voir leurs estimations largement dépassées.
D’autre part l’originalité de certaines pièces, qui peuvent atteindre des records en raison de l’emploi de certains matériaux nobles, telles que les œuvres d’Ado Chale faites de pierres semi précieuses ou de bronze. Par conséquent, rien de surprenant que ce marché soit à la fois soutenu de Jules Wabbes (1919-1974) table de salle à manger à plateau en bois debout et piètement en bronze à patine canon de fusil. Vers 1960 Vendu 49 000 €
façon locale mais aussi, et ce de plus en plus, à l’international. Il faut également miser sur des artistes à redécouvrir, tels que Willy Van der Meeren, Armand Jonckers, Fernand Dresse, Willy Daro…
Concernant le marché des Arts Décoratifs du XXe siècle, Sandor Gutermann spécialiste en design chez Pierre Bergé et Associés précise que la France à une place d’importance, selon lui les Années 50 déjà sacrées depuis de nombreuses années font leur retour en grâce avec des œuvres de grands architectes, décorateurs et designers tels que Charlotte Perriand, Jean Prouvé, Serge Mouille ou Jean Royère.
910 design dec 2010 Charlotte Perriand (1903-1999) Table de salle à manger dite “Forme Libre” en frêne massif 128 000 €
Leurs côtes sur le marché international n’en finissent pas de grimper et les galeries comme les salles de vente réservent une place de choix à ces créations. Toutefois, si le marché des arts décoratifs français des années 50 se consolide, la nouvelle tendance de ces deux dernières années reste indéniablement le mobilier scandinave qui retrouve enfin ses lettres de noblesse et se forge une réputation internationale. Les ventes de mobilier scandinave chez Pierre Bergé et Associés, leader de ce marché depuis l’année 2009 attirent à chaque vacation de plus en plus d’acquéreurs potentiels, et les nombreux records enregistrés dans cette spécialité prouvent bien l’engouement du public pour ce mobilier historique qui était alors sous-évalué en rapport aux écoles françaises ou italiennes.
Le marché du design contemporain se structure de plus en plus, François Epin remarque que les collections de design des années 1980 sont encore en construction. De très belles œuvres, qui contrastent peut être encore avec le gout actuel sont proposées à des prix très modérées. La cote augmente principalement pour les italiens tels Mendini et Sottsass. Les valeurs sures sont anglo-saxonnes: Ron Arad, Tom Dixon, Marc Newson.
Lot 82 design avril 2011 Poul Henningsen (1894-1967) suspension modèle “spiral”. laiton, aluminium et cuivre. Vendu 225 000 €
RON ARAD (NÉ EN 1951) Édition limitée Rocking chair « Blo-Void 1 » à assise et dossier en aluminium tressé reposant sur une structure basculante en aluminium poli miroir. Signé, édition à vingt exemplaires. Edition Galerie Mourmans. 2005. H_117 cm L_202,5 cm P_44 cm Bibliographie : Limited Edition, Sophie Levell, Birkhauser, Berlin 2009 Vendu 62 000 €
Peu à peu la scène hollandaise prend son essor en renouvelant les styles et les formes. Elle est prolifique en réalisations de design art, c’est à dire en mobilier réalisé en édition limitée qui se joue de la fonctionnalité pour privilégier l’effet sculptural, Le détournement, la surprise, la poésie... Maarten Baas est le designer sur lequel il fauteuils miser. Une prochaine exposi-
Maarten Baas & den Herder studio Édition limitée Chaise «Zig Zag» en bois brûlé. Série «Smoke». Numérotée 20/25. 2004 H_75 cm L_38 cm P_42 cm Bibliographie : Furnish, Gestalten, 2007, Berlin, p 68 Provenance : - Gallery Moss, New-York - Boutique Lee, Anvers, Belgique. Vendu 9 200 €
tion monographique lui est consacrée cette fin d’année au Musée des arts décoratifs de paris.
Notons enfin, et peut-être surtout, Le développement prometteur de designers belges comme Pol Quadens ou Nathalie Dewez qui abordent leurs œuvres avec épure, justesse et pragmatisme.
Pol Quadens Prototype Banc «Torsado» en Corian Glacier White. Édition limitée de 3 exemplaires 2008 H_46 cm L_220 cm P_50 cm Vendu 3 200 €
φ
Outhere et Ut Pictura Musica accueillent Philippe Herreweghe !
A
près de nombreuses et glorieuses années de collaboration avec Harmonia Mundi France, le chef belge de renommée internationale souhaitait donner un souffle nouveau à sa déjà très longue carrière. Quoi de plus naturel que de créer son propre label, d’être son propre patron et directeur artistique afin d’assumer pleinement ses choix ? Une fois l’idée du label « PHI » mis sur les rails, c’est en se plaçant sous la bannière d’Outhere et de son réseau mondial de distribution que les premiers enregistrements ont été réalisés.
Tous les catalogues sont consultables et à écouter sur le site : www.outhere-music.com. La vente des CD’s sur Internet est gérée par l’équipe d’Ut Pictura Musica. Pour toute question, un mail à : utpicturamusica@outhere-music.com.
Un premier cd est donc paru en 2010 ! Mahler, 4ème symphonie (LPH001), avec Rosemary Joshua et l’Orchestre des Champs-Elysées. Ce choix ne surprend pas un amateur de Mahler. Cette symphonie est une des œuvres la plus « tendre » du compositeur viennois, la plus chantante, emplie d’une joie contenue mais bien présente. Le voyage commence en calèche, au son des clochettes. Cà et là des effluves de valses viennent bercer nos oreilles, comme une musique s’échappant des bars à vin de la colline Viennoise. Le second mouvement en forme de parodie funèbre, sert de transition et nous amène vers le troisième, une douce berceuse qui se transforme en rêve, tantôt tragique, tantôt loufoque. La symphonie se terminant par un mouvement chanté, dont les textes sont extraits du recueil «Des Knaben Wunderhorn ». Chant d’exaltation pour exprimer la joie du paradis, une joie calme et douce, mais aussi un plaisir débridé. Vous l’aurez compris, une symphonie pleine de couleurs et de contrastes, mais qui ne touche jamais aux moments « dramatiques » dont le compositeur a parsemé la plupart de ces autres grandes symphonies. Ce mois-ci, nous saluons le second enregistrement, où Philippe Herreweghe retrouve le grand Jean-Sébastien Bach qu’il avait si bien et abondamment défendu par le passé. Bach, les Motets, avec le Collegium Vocale Gent, LPH002. Une sorte de retour aux sources ? Oui sans doute ! Après trente ans, l’ensemble reprend donc ce répertoire qu’il avait enregistré à ses débuts. On mesurera l’évolution en qualité d’interprétation et d’exécution de ces œuvres, tant les choristes et les instrumentistes ont acquis une technique de très haut niveau. Philippe Herreweghe retrouve ici un chœur à « géométrie variable » et garde la version « accompagnée » de ces œuvres souvent jouées « a cappella » et avec des effectifs « surdimensionnés ». Deux enregistrements qui signent dès à présent une riche collaboration entre un chef inspiré et une maison de disques dynamique. Christian Duponcheel
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Ut pictura musica, passie voor muziek in het hart van de Zavel…
U
t Pictura Musica wordt in 2007 opgericht als etalage van de Belgische platenfirma Outhere, die een aantal labels in portefeuille heeft die oude en hedendaagse muziek brengen. Een selectie voor echte melomanen met prachtige cd-hoezen die worden uitgestald met de voorkant zichtbaar in de rekken. Ut Pictura Musica : muziek is beeld, beeld is muziek... Outhere trekt stilaan nieuwe labels aan en de platenwinkel breidt uit. In 2009 vervolledigt Christian Duponcheel met de hulp van de jonge klassieke zangeres Aveline Monnoyer de catalogus van de platenwinkel met klassieke en romantische werkstukken. Vanaf dan kan de klant er ook een selectie van spraakmakende opnames van andere labels vinden. Deze infrastructuur die het huis toelaat een eigen selectie te maken tussen alle beschikbare producten op de markt zorgt voor de evolutie van de « vitrine » tot een volwaardige winkel, waar je ook jazz kan vinden. Vandaag is de platenwinkel van de Zavel een echte referentie, waar zowel erudiete melomanen als schoorvoetende beginners hun gading kunnen vinden
A
près de nombreuses et glorieuses années de collaboration avec Harmonia Mundi France, le chef belge de renommée internationale souhaitait donner un souffle nouveau à sa déjà très longue carrière. Quoi de plus naturel que de créer son propre label, d’être son propre patron et directeur artistique afin d’assumer pleinement ses choix ? Une fois l’idée du label « PHI » mis sur les rails, c’est en se plaçant sous la bannière d’Outhere et de son réseau mondial de distribution que les premiers enregistrements ont été réalisés.
Un premier cd est donc paru en 2010 ! Mahler, 4ème symphonie (LPH001), avec Rosemary Joshua et l’Orchestre des Champs-Elysées. Ce choix ne surprend pas un amateur de Mahler. Cette symphonie est une des œuvres la plus « tendre » du compositeur viennois, la plus chantante, emplie d’une joie contenue mais bien présente. Le voyage commence en calèche, au son des clochettes. Cà et là des effluves de valses viennent bercer nos oreilles, comme une musique s’échappant des bars à vin de la colline Viennoise. Le second mouvement en forme de parodie funèbre, sert de transition et nous amène vers le troisième, une douce berceuse qui se transforme en rêve, tantôt tragique, tantôt loufoque. La symphonie se terminant par un mouvement chanté, dont les textes sont extraits du recueil «Des Knaben Wunderhorn ». Chant d’exaltation pour exprimer la joie du paradis, une joie calme et douce, mais aussi un plaisir débridé. Vous l’aurez compris, une symphonie pleine de couleurs et de contrastes, mais qui ne touche jamais aux moments « dramatiques » dont le compositeur a parsemé la plupart de ces autres grandes symphonies. Ce mois-ci, nous saluons le second enregistrement, où Philippe Herreweghe retrouve le grand Jean-Sébastien Bach qu’il avait si bien et abondamment défendu par le passé. Bach, les Motets, avec le Collegium Vocale Gent, LPH002. Une sorte de retour aux sources ? Oui sans doute ! Après trente ans, l’ensemble reprend donc ce répertoire qu’il avait enregistré à ses débuts. On mesurera l’évolution en qualité d’interprétation et d’exécution de ces œuvres, tant les choristes et les instrumentistes ont acquis une technique de très haut niveau. Philippe Herreweghe retrouve ici un chœur à « géométrie variable » et garde la version « accompagnée » de ces œuvres souvent jouées « a cappella » et avec des effectifs « surdimensionnés ». Deux enregistrements qui signent dès à présent une riche collaboration entre un chef inspiré et une maison de disques dynamique. Christian Duponcheel
Outhere et Ut Pictura Musica accueillent Philippe Herreweghe !
Ut Pictura Musica Rue Bodenbroek, 8 1000 Bruxelles - Belgique +32 (0)2 256 77 32
A
près de nombreuses et glorieuses années de collaboration avec Harmonia Mundi France, le chef belge de renommée internationale souhaitait donner un souffle nouveau à sa déjà très longue carrière. Quoi de plus naturel que de créer son propre label, d’être son propre patron et directeur artistique afin d’assumer pleinement ses choix ? Une fois l’idée du label « PHI » mis sur les rails, c’est en se plaçant sous la bannière d’Outhere et de son réseau mondial de distribution que les premiers enregistrements ont été réalisés.
Un premier cd est donc paru en 2010 ! Mahler, 4ème symphonie (LPH001), avec Rosemary Joshua et l’Orchestre des Champs-Elysées. Ce choix ne surprend pas un amateur de Mahler. Cette symphonie est une des œuvres la plus « tendre » du compositeur viennois, la plus chantante, emplie d’une joie contenue mais bien présente. Le voyage commence en calèche, au son des clochettes. Cà et là des effluves de valses viennent bercer nos oreilles, comme une musique s’échappant des bars à vin de la colline Viennoise. Le second mouvement en forme de parodie funèbre, sert de transition et nous amène vers le troisième, une douce berceuse qui se transforme en rêve, tantôt tragique, tantôt loufoque. La symphonie se terminant par un mouvement chanté, dont les textes sont extraits du recueil «Des Knaben Wunderhorn ». Chant d’exaltation pour exprimer la joie du paradis, une joie calme et douce, mais aussi un plaisir débridé. Vous l’aurez compris, une symphonie pleine de couleurs et de contrastes, mais qui ne touche jamais aux moments « dramatiques » dont le compositeur a parsemé la plupart de ces autres grandes symphonies. Ce mois-ci, nous saluons le second enregistrement, où Philippe Herreweghe retrouve le grand Jean-Sébastien Bach qu’il avait si bien et abondamment défendu par le passé. Bach, les Motets, avec le Collegium Vocale Gent, LPH002. Une sorte de retour aux sources ? Oui sans doute ! Après trente ans, l’ensemble reprend donc ce répertoire qu’il avait enregistré à ses débuts. On mesurera l’évolution en qualité d’interprétation et d’exécution de ces œuvres, tant les choristes et les instrumentistes ont acquis une technique de très haut niveau. Philippe Herreweghe retrouve ici un chœur à « géométrie variable » et garde la version « accompagnée » de ces œuvres souvent jouées « a cappella » et avec des effectifs « surdimensionnés ». Deux enregistrements qui signent dès à présent une riche collaboration entre un chef inspiré et une maison de disques dynamique. Christian Duponcheel
Ut PICtUrA
outhere et Ut Pictura musica accueillent Philippe Herreweghe !
Ut pictura musica, la passion musicale au cœur du Sablon…
U
t Pictura Musica est créé en 2007 pour être la vitrine de la maison de disques belge, Outhere, réunissant des labels de musiques ancienne et contemporaine. Cette sélection de mélomane s’expose au travers des magnifiques covers de CD, présentées de face... Ut Pictura Musica. La musique est image, l’image est musique,... Par la suite, Outhere s’enrichissant de nouveaux labels, le disquaire s’agrandit. En 2009, Christian Duponcheel, aidé de la jeune cantatrice Aveline Monnoyer, a pour mission de compléter le catalogue du disquaire par des oeuvres classiques et romantiques, une sélection d’enregistrements marquants d’autres labels est dès lors offerte aux clients. Une infrastructure permettant la commande personnalisée de tous les produits sur le marché a définitivement transformé la « vitrine » en véritable magasin. Le jazz pointe aussi sa note bleue. Aujourd’hui, le disquaire du Sablon est la référence musicale tous azimuts, offrant conseils et suggestions, autant aux grands spécialistes qu’aux amateurs les plus perplexes !
Ut Pictura Musica Rue Bodenbroek, 8 1000 Bruxelles - Belgique +32 (0)2 256 77 32
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t Pictura Musica wordt in 2007 opgericht als etalage van de Belgische platenfirma Outhere, die een aantal labels in portefeuille heeft die oude en hedendaagse muziek brengen. Een selectie voor echte melomanen met prachtige cd-hoezen die worden uitgestald met de voorkant zichtbaar in de rekken. Ut Pictura Musica : muziek is beeld, beeld is muziek... Outhere trekt stilaan nieuwe labels aan en de platenwinkel breidt uit. In 2009 vervolledigt Christian Duponcheel met de hulp van de jonge klassieke zangeres Aveline Monnoyer de catalogus van de platenwinkel met klassieke en romantische werkstukken. Vanaf dan kan de klant er ook een selectie van spraakmakende opnames van andere labels vinden. Deze infrastructuur die het huis toelaat een eigen selectie te maken tussen alle beschikbare producten op de markt zorgt voor de evolutie van de « vitrine » tot een volwaardige winkel, waar je ook jazz kan vinden. Vandaag is de platenwinkel van de Zavel een echte referentie, waar zowel erudiete melomanen als schoorvoetende beginners hun gading kunnen vinden
A
près de nombreuses et glorieuses années de collaboration avec Harmonia Mundi France, le chef belge de renommée internationale souhaitait donner un souffle nouveau à sa déjà très longue carrière. Quoi de plus naturel que de créer son propre label, d’être son propre patron et directeur artistique afin d’assumer pleinement ses choix ? Une fois l’idée du label « PHI » mis sur les rails, c’est en se plaçant sous la bannière d’Outhere et de son réseau mondial de distribution que les premiers enregistrements ont été réalisés.
Un premier cd est donc paru en 2010 ! Mahler, 4ème symphonie (LPH001), avec Rosemary Joshua et l’Orchestre des Champs-Elysées. Ce choix ne surprend pas un amateur de Mahler. Cette symphonie est une des œuvres la plus « tendre » du compositeur viennois, la plus chantante, emplie d’une joie contenue mais bien présente. Le voyage commence en calèche, au son des clochettes. Cà et là des effluves de valses viennent bercer nos oreilles, comme une musique s’échappant des bars à vin de la colline Viennoise. Le second mouvement en forme de parodie funèbre, sert de transition et nous amène vers le troisième, une douce berceuse qui se transforme en rêve, tantôt tragique, tantôt loufoque. La symphonie se terminant par un mouvement chanté, dont les textes sont extraits du recueil «Des Knaben Wunderhorn ». Chant d’exaltation pour exprimer la joie du paradis, une joie calme et douce, mais aussi un plaisir débridé. Vous l’aurez compris, une symphonie pleine de couleurs et de contrastes, mais qui ne touche jamais aux moments « dramatiques » dont le compositeur a parsemé la plupart de ces autres grandes symphonies. Ce mois-ci, nous saluons le second enregistrement, où Philippe Herreweghe retrouve le grand Jean-Sébastien Bach qu’il avait si bien et abondamment défendu par le passé. Bach, les Motets, avec le Collegium Vocale Gent, LPH002. Une sorte de retour aux sources ? Oui sans doute ! Après trente ans, l’ensemble reprend donc ce répertoire qu’il avait enregistré à ses débuts. On mesurera l’évolution en qualité d’interprétation et d’exécution de ces œuvres, tant les choristes et les instrumentistes ont acquis une technique de très haut niveau. Philippe Herreweghe retrouve ici un chœur à « géométrie variable » et garde la version « accompagnée » de ces œuvres souvent jouées « a cappella » et avec des effectifs « surdimensionnés ». Deux enregistrements qui signent dès à présent une riche collaboration entre un chef inspiré et une maison de disques dynamique. Christian Duponcheel
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Ut PICtUrA
U
t Pictura Musica wordt in 2007 opgericht als etalage van de Belgische platenfirma Outhere, die een aantal labels in portefeuille heeft die oude en hedendaagse muziek brengen. Een selectie voor echte melomanen met prachtige cd-hoezen die worden uitgestald met de voorkant zichtbaar in de rekken. Ut Pictura Musica : muziek is beeld, beeld is muziek... Outhere trekt stilaan nieuwe labels aan en de platenwinkel breidt uit. In 2009 vervolledigt Christian Duponcheel met de hulp van de jonge klassieke zangeres Aveline Monnoyer de catalogus van de platenwinkel met klassieke en romantische werkstukken. Vanaf dan kan de klant er ook een selectie van spraakmakende opnames van andere labels vinden. Deze infrastructuur die het huis toelaat een eigen selectie te maken tussen alle beschikbare producten op de markt zorgt voor de evolutie van de « vitrine » tot een volwaardige winkel, waar je ook jazz kan vinden. Vandaag is de platenwinkel van de Zavel een echte referentie, waar zowel erudiete melomanen als schoorvoetende beginners hun gading kunnen vinden
A
près de nombreuses et glorieuses années de collaboration avec Harmonia Mundi France, le chef belge de renommée internationale souhaitait donner un souffle nouveau à sa déjà très longue carrière. Quoi de plus naturel que de créer son propre label, d’être son propre patron et directeur artistique afin d’assumer pleinement ses choix ? Une fois l’idée du label « PHI » mis sur les rails, c’est en se plaçant sous la bannière d’Outhere et de son réseau mondial de distribution que les premiers enregistrements ont été réalisés.
Un premier cd est donc paru en 2010 ! Mahler, 4ème symphonie (LPH001), avec Rosemary Joshua et l’Orchestre des Champs-Elysées. Ce choix ne surprend pas un amateur de Mahler. Cette symphonie est une des œuvres la plus « tendre » du compositeur viennois, la plus chantante, emplie d’une joie contenue mais bien présente. Le voyage commence en calèche, au son des clochettes. Cà et là des effluves de valses viennent bercer nos oreilles, comme une musique s’échappant des bars à vin de la colline Viennoise. Le second mouvement en forme de parodie funèbre, sert de transition et nous amène vers le troisième, une douce berceuse qui se transforme en rêve, tantôt tragique, tantôt loufoque. La symphonie se terminant par un mouvement chanté, dont les textes sont extraits du recueil «Des Knaben Wunderhorn ». Chant d’exaltation pour exprimer la joie du paradis, une joie calme et douce, mais aussi un plaisir débridé. Vous l’aurez compris, une symphonie pleine de couleurs et de contrastes, mais qui ne touche jamais aux moments « dramatiques » dont le compositeur a parsemé la plupart de ces autres grandes symphonies. Ce mois-ci, nous saluons le second enregistrement, où Philippe Herreweghe retrouve le grand Jean-Sébastien Bach qu’il avait si bien et abondamment défendu par le passé. Bach, les Motets, avec le Collegium Vocale Gent, LPH002. Une sorte de retour aux sources ? Oui sans doute ! Après trente ans, l’ensemble reprend donc ce répertoire qu’il avait enregistré à ses débuts. On mesurera l’évolution en qualité d’interprétation et d’exécution de ces œuvres, tant les choristes et les instrumentistes ont acquis une technique de très haut niveau. Philippe Herreweghe retrouve ici un chœur à « géométrie variable » et garde la version « accompagnée » de ces œuvres souvent jouées « a cappella » et avec des effectifs « surdimensionnés ». Deux enregistrements qui signent dès à présent une riche collaboration entre un chef inspiré et une maison de disques dynamique. Christian Duponcheel
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Peter De Caluwe
A
près avoir travaillé 17 ans au Nederlandse Opera d’Amsterdam, le dramaturge gantois Peter De Caluwe est devenu le directeur du Théâtre royal de la Monnaie en 2007, là où il avait fait ses premiers pas avec Gérard Mortier à la fin des années’80. Fort d’un mandat reconduit jusqu’en 2019, il nous présente lui-même quelques joyaux de la saison 2011-2012 tissée autour du thème « Je est un Autre ».
Comme première institution culturelle du pays, subventionnée, nous avons une mission sociale et éducative, loin du simple « entertainment ». Notre message est différent. Nous avons une responsabilité sociétale surtout au sein d’un Bruxelles multiculturel et capitale de l’Europe. L’opéra parle à tout le monde et n’est pas le signe d’une « distinction sociale ». Jadis, l’opéra italien était aussi populaire que le cinéma aujourd’hui. Cette mission sociétale inspire ma programmation pour s’adapter à de nouveaux types de public. Cette année-ci, nous avons travaillé le thème de l’intolérance. Nous venons de finir la saison avec « Les Huguenots » qui reste très actuel dans son message. Regardez ce qui se passe encore entre catholiques et protestants à Belfast. Ou contre la communauté gay ici. A cet égard, l’opéra « Parsifal » de Wagner, qui s’est vu décerner ce moisci le Prix de l’Europe francophone par le Syndicat professionnel français de la Critique de théâtre, de musique et de danse, parle de l’empathie nécessaire à l’ouverture à l’autre. La saison prochaine, j’explorerai la thématique : « Je est un autre ». Il ne s’agit plus seulement du respect de l’autre, mais de l’empathie qui permet de se tisser une « identité plurielle » et des malheurs de la nonreconnaissance de l’autre. J’aimerais vous présenter quelques opéras de la saison prochaine à partir de mots évocateurs.
PEtEr DE CAlUWE
« Jadis l’opéra était aussi populaire que le cinéma aujourd’hui » VENGEANCE : « Médée » de Cherubini, du 6 au 22 septembre 2011. C’est l’histoire très sombre de la vengeance, quasi « féministe », d’une mère abandonnée par son homme, Jason, qui en vient à tuer par désespoir ses deux enfants et criant ensuite : « Je vais à la rivière sacrée ! Mon ombre t’y attendra ! » ! DENI DE REALITE : « Œdipe » d’Enescu, du 22 octobre 2011 au 6 novembre 2011. Comment Œdipe découvrant son noir destin, son aveuglement face à la réalité, ne peut que perdre la vue, afin de réfléchir à cette folie d’avoir tuer son père et épouser sa mère ! FEMME FATALE : « Salomé » de Strauss, du 24 janvier 2012 au 11 février 2012. Une histoire très « dark ». Salomé est une femme fatale dans les deux sens du terme. Hérode tombe fou amoureux d’elle, après la fameuses danse, et est obligé d’offrir la tête du prophète Jean-Baptiste pour assouvir sa haine de femme éconduite ! DELIRE : « Orlando » de Haendel, du 19 avril 2012 au 11 mai 2012 Comment passer de l’identité du « guerrier triomphant» à celle d’un « amoureux transi et jaloux ». C’est l’histoire d’un jeune qui, comme tant d’autres aujourd’hui, ne trouve pas sa place dans la société et sombre dans une sorte de démence hallucinatoire ! Possibilité de s’abonner jusque fin septembre 2011.
Peter De Caluwe
A
près avoir travaillé 17 ans au Nederlandse Opera d’Amsterdam, le dramaturge gantois Peter De Caluwe est devenu le directeur du Théâtre royal de la Monnaie en 2007, là où il avait fait ses premiers pas avec Gérard Mortier à la fin des années’80. Fort d’un mandat reconduit jusqu’en 2019, il nous présente lui-même quelques joyaux de la saison 2011-2012 tissée autour du thème « Je est un Autre ».
Comme première institution culturelle du pays, subventionnée, nous avons une mission sociale et éducative, loin du simple « entertainment ». Notre message est différent. Nous avons une responsabilité sociétale surtout au sein d’un Bruxelles multiculturel et capitale de l’Europe. L’opéra parle à tout le monde et n’est pas le signe d’une « distinction sociale ». Jadis, l’opéra italien était aussi populaire que le cinéma aujourd’hui. Cette mission sociétale inspire ma programmation pour s’adapter à de nouveaux types de public. Cette année-ci, nous avons travaillé le thème de l’intolérance. Nous venons de finir la saison avec « Les Huguenots » qui reste très actuel dans son message. Regardez ce qui se passe encore entre catholiques et protestants à Belfast. Ou contre la communauté gay ici.
« Jadis l’opéra était aussi populaire que le cinéma aujourd’hui » A cet égard, l’opéra « Parsifal » de Wagner, qui s’est vu décerner ce mois-ci le Prix de l’Europe francophone par le Syndicat professionnel français de la Critique de théâtre, de musique et de danse, parle de l’empathie nécessaire à l’ouverture à l’autre. La saison prochaine, j’explorerai la thématique : « Je est un autre ». Il ne s’agit plus seulement du respect de l’autre, mais de l’empathie qui permet de se tisser une « identité plurielle » et des malheurs de la non-reconnaissance de l’autre. J’aimerais vous présenter quelques opéras de la saison prochaine à partir de mots évocateurs. VENGEANCE : « Médée » de Cherubini, du 6 au 22 septembre 2011. C’est l’histoire très sombre de la vengeance, quasi « féministe », d’une mère abandonnée par son homme, Jason, qui en vient à tuer par désespoir ses deux enfants et criant ensuite : « Je vais à la rivière sacrée ! Mon ombre t’y attendra ! » ! DENI DE REALITE : « Œdipe » d’Enescu, du 22 octobre 2011 au 6 novembre 2011. Comment Œdipe découvrant son noir destin, son aveuglement face à la réalité, ne peut que perdre la vue, afin de réfléchir à cette folie d’avoir tuer son père et épouser sa mère ! FEMME FATALE : « Salomé » de Strauss, du 24 janvier 2012 au 11 février 2012. Une histoire très « dark ». Salomé est une femme fatale dans les deux sens du terme. Hérode tombe fou amoureux d’elle, après la fameuses danse, et est obligé d’offrir la tête du prophète Jean-Baptiste pour assouvir sa haine de femme éconduite ! DELIRE : « Orlando » de Haendel, du 19 avril 2012 au 11 mai 2012 Comment passer de l’identité du « guerrier triomphant» à celle d’un « amoureux transi et jaloux ». C’est l’histoire d’un jeune qui, comme tant d’autres aujourd’hui, ne trouve pas sa place dans la société et sombre dans une sorte de démence hallucinatoire ! Possibilité de s’abonner jusque fin septembre 2011.
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crĂŠdit photo : Mark III Photonics
FAsHIoN I
l n’y a pas que les Six d’Anvers… Bruxelles devient une ville-phare pour la mode aussi. Défilés de la Cambre, Modo Brussels, Parcours Modo, Customisez-moi, le futur Centre de la Mode et du Design à Dansaert… À quand des sacs des plus belles griffes avec Paris - Milan - New york - Brussels ? Alors, que la mode soit au vintage, à la haute couture, au green, aux tenues rock, à la customisation, nos meilleurs créateurs bruxellois vous en parle!
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EDoUArD VErMEUlEN
Vers une éthique de la mode ?
E
douard Vermeulen, styliste émérite, nous livre ses réflexions sur les nouvelles tendances d’une mode adaptée à notre société en pleine mutation. Depuis 28 ans à la tête de la célèbre maison Natan, cet expert du goût nous invite à ré-inventer la mode et le luxe à partir d’un sens renouvelé de l’éthique. Les mutations que traverse notre société actuelle nous inspirent d’autres manières de considérer le luxe. Loin de l’extravagance, de la démesure, voire de la gabegie, il s’agit d’adopter un profil plus modeste et de se concentrer sur le respect des nouvelles valeurs et des nouveaux modes de vie de notre clientèle. Je pense d’abord au respect de l’environnement. Il n’est plus question d’emballer une robe dans 18 emballages pour le prestige. Nous travaillons dans le luxe, certes, il s’agit de préserver cette approche exclusive, mais en tenant compte autant du gaspillage possible que des emplois liés au packaging, au papier. C’est une juste mesure à trouver. Il faut éveiller le sens de l’éthique dans la mode. L’amour du travail bien fait et une certaine humilité. Une sortie de la crise actuelle n’a pu se faire chez nous qu’en se recentrant sur nos métiers de base et cultiver le respect, mêlé à un haut sens de l’accueil. De cette manière, on crée une reconnaissance qui encourage toujours plus notre quête de la meilleure qualité. Cette philosophie appliquée engendrera dans les dix années à venir un nouveau type d’exclusivité dans notre maison. Et ici, je ne parle pas de rentabilité, de bénéfice. Mais d’une valeur supérieure ajoutée à nos créations, nos services. Une valeur éthique qui repositionne la réussite de façon légitime dans l’espace du bien commun et non plus dans l’arène de la concurrence et de la surenchère marketing. Aujourd’hui, ce n’est plus l’image qui compte, mais le produit. Il n’est plus question de facilité, mais de justesse. Etre en accord avec l’ADN de sa maison. Une authenticité faisant fi du clinquant et de la démesure.
Nous devons passer d’une société de la quantité à une société de la qualité.
Cette redéfinition du luxe entre en résonance avec le B.E.L. Il s’agit d’abord, comme pour nous tous, membres de cette famille, d’être un passionné. Un passionné de savoir-faire, d’authenticité. Un passionné de cet artisanat qui confère à nos créations cette exclusivité qui nous caractérise. Chez Pierre Marcolini, chez Instore, chez moi, on peut aussi dégoter des produits accessibles. Le luxe n’est pas seulement une question de prix. Mais de service à la clientèle, de créativité à travers chacun de nos métiers. Je voudrais après avoir commencé par une prise de conscience de nos nouvelles réalités, terminer sur la part de rêve dans le domaine de la mode. La robe de Kate, les tenues de Cannes, font rêver le public, toutes catégories confondues. A nous, créateurs, de parvenir à faire perdurer ce rêve, tout en nous inscrivant dans une éthique, mais aussi en parvenant à des tarifs clairs en rapport avec le coût de nos métiers. Edouard Vermeulen
Vers une éthique de la mode ?
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douard Vermeulen, styliste émérite, nous livre ses réflexions sur les nouvelles tendances d’une mode adaptée à notre société en pleine mutation. Depuis 28 ans à la tête de la célèbre maison Natan, cet expert du goût nous invite à ré-inventer la mode et le luxe à partir d’un sens renouvelé de l’éthique. Les mutations que traverse notre société actuelle nous inspirent d’autres manières de considérer le luxe. Loin de l’extravagance, de la démesure, voire de la gabegie, il s’agit d’adopter un profil plus modeste et de se concentrer sur le respect des nouvelles valeurs et des nouveaux modes de vie de notre clientèle. Je pense d’abord au respect de l’environnement. Il n’est plus question d’emballer une robe dans 18 emballages pour le prestige. Nous travaillons dans le luxe, certes, il s’agit de préserver cette approche exclusive, mais en tenant compte autant du gaspillage possible que des emplois liés au packaging, au papier. C’est une juste mesure à trouver. Il faut éveiller le sens de l’éthique dans la mode. L’amour du travail bien fait et une certaine humilité. Une sortie de la crise actuelle n’a pu se faire chez nous qu’en se recentrant sur nos métiers de base et cultiver le respect, mêlé à un haut sens de l’accueil. De cette manière, on crée une reconnaissance qui encourage toujours plus notre quête de la meilleure qualité.
Nous devons passer d’une société de la quantité à une société de la qualité.
Cette philosophie appliquée engendrera dans les dix années à venir un nouveau type d’exclusivité dans notre maison. Et ici, je ne parle pas de rentabilité, de bénéfice. Mais d’une valeur supérieure ajoutée à nos créations, nos services. Une valeur éthique qui repositionne la réussite de façon légitime dans l’espace du bien commun et non plus dans l’arène de la concurrence et de la surenchère marketing. Aujourd’hui, ce n’est plus l’image qui compte, mais le produit. Il n’est plus question de facilité, mais de justesse. Etre en accord avec l’ADN de sa maison. Une authenticité faisant fi du clinquant et de la démesure. Cette redéfinition du luxe entre en résonance avec le B.E.L. Il s’agit d’abord, comme pour nous tous, membres de cette famille, d’être un passionné. Un passionné de savoir-faire, d’authenticité. Un passionné de cet artisanat qui confère à nos créations cette exclusivité qui nous caractérise. Chez Pierre Marcolini, chez Instore, chez moi, on peut aussi dégoter des produits accessibles. Le luxe n’est pas seulement une question de prix. Mais de service à la clientèle, de créativité à travers chacun de nos métiers. Je voudrais après avoir commencé par une prise de conscience de nos nouvelles réalités, terminer sur la part de rêve dans le domaine de la mode. La robe de Kate, les tenues de Cannes, font rêver le public, toutes catégories confondues. A nous, créateurs, de parvenir à faire perdurer ce rêve, tout en nous inscrivant dans une éthique, mais aussi en parvenant à des tarifs clairs en rapport avec le coût de nos métiers. Edouard Vermeulen
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minimal urban elegance with high fashion…
Filippa K at Dansaert
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MArC BlEYs
mporté par la nouvelle vague de la mode scandinave, Filippa K lance successivement en 2005 et en 2006 deux boutiques en Flandre. C’est un style citadin, moderne, sophistiqué et, en même temps, simple et intemporel, explique l’entrepreneur Marc Bleys derrière six boutiques Filippa K aujourd’hui. En effet, la marque suédoise propose des vêtements élégants, sans être classiques, qui combinent qualité des matériaux et simplicité des lignes. Ce côté épuré fait penser au magnifique mobilier scandinave. Filippa K, après avoir habillé les pays du Nord, séduit aujourd’hui une grande partie de l’Europe et les Etats-Unis. Un succès que la griffe suédoise doit, par delà l’esthétique, a un excellent rapport qualité-prix. Mais pourquoi avoir choisi le quartier Dansaert pour la troisième implantation, celle de Bruxelles, en 2006 ? Ce quartier entre parfaitement en résonance avec le style Filippa K. C’est le coin de la mode, de la mode des créateurs, j’entends. Loin du classicisme, mais inventif, à la pointe des dernières tendances, ce quartier respire l’éclat d’une recherche stylistique continue. N’oublions par que c’est là qu’ont débuté le concept store Stijl et celui de Martin Margiela. Sans oublier Rue Blanche. Aujourd’hui, Marc Jacobs devrait arriver. Une atmosphère créatrice vivifiante créée par des lieux comme l’Archiduc charriant artistes, stylistes, architectes, gens de la communication… Exactement notre clientèle, éprise des lofts qui se multiplient dans le quartier Dansaert, souligne Marc Bleys. La boutique ? Un espace de 250m2 dessiné par Aaro Arkitekter. Le vrai reflet design de la marque Filippa K. Une armature industrielle articule des espaces plus sereins pour créer une atmosphère dédiée à la simplicité et la qualité. L’espace est longiligne égrenant des modules variant formes et éclairages, mais toujours en lignes claires. Original, aussi, le côté urbain est donné par cet accès direct à la rue par un passage reliant deux immeubles. Un concept store, designé au mieux pour exposer toutes les collections Filippa K, avec la caractéristique de mêler les lignes pour homme et pour femme, avec tous les accessoires et les chaussures. Plus que du shopping, la découverte d’un véritable univers.
Timeless simplicity with contemporary edge…
Filippa K at Dansaert
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mporté par la nouvelle vague de la mode scandinave, Filippa K lance successivement en 2005 et en 2006 deux boutiques en Flandre. C’est un style citadin, moderne, sophistiqué et, en même temps, simple et intemporel, explique l’entrepreneur Marc Bleys derrière six boutiques Filippa K aujourd’hui. En effet, la marque suédoise propose des vêtements élégants, sans être classiques, qui combinent qualité des matériaux et simplicité des lignes. Ce côté épuré fait penser au magnifique mobilier scandinave. Filippa K, après avoir habillé les pays du Nord, séduit aujourd’hui une grande partie de l’Europe et les Etats-Unis. Un succès que la griffe suédoise doit, par delà l’esthétique, a un excellent rapport qualité-prix. Mais pourquoi avoir choisi le quartier Dansaert pour la troisième implantation, celle de Bruxelles, en 2006 ? Ce quartier entre parfaitement en résonance avec le style Filippa K. C’est le coin de la mode, de la mode des créateurs, j’entends. Loin du classicisme, mais inventif, à la pointe des dernières tendances, ce quartier respire l’éclat d’une recherche stylistique continue. N’oublions par que c’est là qu’ont débuté le concept store Stijl et celui de Martin Margiela. Sans oublier Rue Blanche. Aujourd’hui, Marc Jacobs devrait arriver. Une atmosphère créatrice vivifiante créée par des lieux comme l’Archiduc charriant artistes, stylistes, architectes, gens de la communication… Exactement notre clientèle, éprise des lofts qui se multiplient dans le quartier Dansaert, souligne Marc Bleys. La boutique ? Un espace de 250m2 dessiné par Aaro Arkitekter. Le vrai reflet design de la marque Filippa K. Une armature industrielle articule des espaces plus sereins pour créer une atmosphère dédiée à la simplicité et la qualité. L’espace est longiligne égrenant des modules variant formes et éclairages, mais toujours en lignes claires. Original, aussi, le côté urbain est donné par cet accès direct à la rue par un passage reliant deux immeubles. Un concept store, designé au mieux pour exposer toutes les collections Filippa K, avec la caractéristique de mêler les lignes pour homme et pour femme, avec tous les accessoires et les chaussures. Plus que du shopping, la découverte d’un véritable univers.
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R u e A n t o i n e D A n s A e R t s t R A At 4 2 , b R u s s e l s
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UN STYLE BIEN AFFIRMÉ L’histoire de Sarah Pacini commence en Belgique, il y a plus de 20 ans. Faisant souffler sur la mode féminine un vent de douceur et de légèreté, mêlant astucieusement tradition et créativité, la griffe made in Italy tourne les pages de son histoire, ici et sous d’autres latitudes. Sarah Pacini ose faire l’impasse sur les tendances éphémères et affirme avec conviction son style intemporel et résolument féminin. Au fil des saisons, chaque femme s’approprie la collection, par touches ou en total look, en fonction de sa façon de vivre, de rêver, de bouger. Mélange unique de maille et de prêt-à-porter, de couleurs sobres et chatoyantes…le parfait équilibre entre hier et demain, entre sagesse et audace. Aujourd’hui, l’univers de la marque se dévoile dans plus de 55 boutiques éponymes. Véritables bulles de minimalisme et de douceur, elles déclinent harmonie et créativité. __ ANTOINE DANSAERT Lundi au jeudi 11h à 18h30 / Vendredi et samedi 11h à 19h Collection prêt à porter femme, accessoires, bijoux, chaussures.
EEN UITGESPROKEN STIJL Het verhaal van Sarah Pacini begon 20 jaar geleden in België. De zachte en vrouwelijke made in Italy mode met een combinatie van traditie en creativiteit, heeft zich verder ontwikkeld en is intussen een internationaal merk geworden. Sarah Pacini durft tegen de vluchtige trends in te gaan en zet met overtuiging een tijdloze en zeer vrouwelijke mode neer. Seizoen na seizoen kiest elke vrouw in functie van haar levensstijl, dromen en beweeglijkheid voor een accent of een total look. Zij kiest voor de unieke mengeling van tricot en prêt-à-porter, van sobere en warme kleuren...het perfecte evenwicht tussen gisteren en morgen, tussen wijsheid en durf. Vandaag versprijdt het merk zich over 55 gelijknamige winkels. Waarvan elk een parel is van minimalisme en zachtheid, waar evenwicht en creativiteit elkaar ontmoeten. __ ANTOINE DANSAERT Maandag tot donderdag 11 tot 18.30 u / Vrijdag and zaterdag 11 tot 19 u Prêt-à-porter voor dames, accessoires, juwelen, schoenen.
Infos points de vente / Informatie verkooppunten +32(0) 2/421.77.30 / info@sarahpacini.com
BRUSSEL-BRUXELLES
Rue Antoine Dansaert 25-27 Antoine Dansaertstraat T +32 2/502.92.14 / SARAHPACINI.COM 97
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lEs tENDANCEs DE CEt ÉtÉ! Par
aUrÉLie SCHooNJaNS
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Sac Delvaux
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Place du Grand Sablon - 1000 Bruxelles tel. 05 502 42 06 - www.alabonneheure.com
Š Laurent Berthelot
Looking to change colours ? Why not match them with a new home...
The Real Estate Network Bruxelles Sablon Rue des Sablons 19 . 1000 Bruxelles TĂŠl.: +32-2-256 07 77 Sablon@engelvoelkers.com www.engelvoelkers.be
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ArCHI L
copyright : ARTBUILD _photoBRISON
a gestion de notre patrimoine architectural est fondamentale. Depuis les églises du moyen âge jusqu’aux hôtels de Horta, Bruxelles regorge de splendeurs à conserver, restaurer, visiter, aimer. Mais Bruxelles ose aussi l’architecture contemporaine. Après une période de frilosité pour la capitale, nos grands talents semblent avoir plus de coudées franches pour dessiner une ville high tech qui se projette dans le futur.
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Pierre Lallemand
Bruxelles a-t-elle peur de l’architecture contemporaine ?
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ierre Lallemand est un architecte de bâtiments et de bateaux, ainsi qu’un designer de mobilier et d’éclairage urbain. Rien que ça ! Certaines de ses maquettes comme « objets d’architectures possibles » font désormais partie des collections permanentes du San Francisco Museum of Modern Art… La maison Hermès aime son style. Monsieur Berlaymont contraste assurément avec une certaine frilosité bruxelloise en matière architecturale.
copyright : ARTBUILD _photoBRISON
On dit Bruxelles parfois frileux face aux audaces de l’architecture contemporaine. Avec Pierre Lallemand en interview en face de soi. Difficile de ne pas penser qu’il existe des exceptions… La bibliothèque des Sciences Humaines de l’université libre de Bruxelles ; le Musée de la Médecine à Bruxelles ; la rénovation du Berlaymont, la Solvay Brussels School… Autant de formes nouvelles dans un Bruxelles parfois un peu maussade. Mais Pierre Lallemand ne se jette pourtant pas des fleurs. D’abord rien n’aurait possible sans l’ingénieur Laurent Ney. « Ensuite, c’est une question de dialogue entre trois instances: le commanditaire, l’architecte et les pouvoirs publics. L’architecte fait des propositions formelles .
PIErrE lAllEMAND
Pierre Lallemand
Le commanditaire a un cahier de charge et les pouvoirs publics gèrent les rapports entre le projet et son environnement. Ce sont trois formes de responsabilités différentes. L’idéal est l’équilibre entre les trois. » Cet équilibre est le produit souvent d’un véritable combat. Une assemblée de riverains méfiante, des pouvoirs publics un peu timides… « Si le commanditaire ne défend pas passionnément le projet de l’architecte, l’affaire est mal engagée… ». Sortir des ornières est bien difficile. La nouveauté dérange, agace. Et de citer les Impressionnistes virés du Grand Palais au 19ème siècle. Mais la Belgique n’at-elle pas un problème culturel à ce niveau ? Peut-être, mais reste que peu de grandes villes européennes collectionnent les constructions contemporaines un peu mégalos. Le côté table rase des économies émergentes et leurs flux financiers démentiels en sont le contraste le plus flagrant. « Il ne faut pas se voiler la face », répond l’homme derrière le Covent Garden bruxellois. « Des tours audacieuses comme à Hong Kong ou aux Emirats, il faut les remplir de bureaux par la suite, voire de logements. Cela exige un niveau économique élevé et en expansion. » Bref, ce n’est pas notre sol marécageux qui fait s’écrouler le rêve de hautes tours high tech transperçant le ciel bruxellois... Mais attention, la frilosité peut aussi venir des architectes… « Si l’on ne cultive pas jour après jour et de façon exigeante le goût des lignes et des formes, un peu inspirées, le jour où l’on vous commande un bâtiment décalé, vous aurez perdu la main. Voire l’œil. » Un conseil de Pierre Lallemand aux jeunes architectes ? Assurément. Lui qui dessine autant des bâtiments européens que des bateaux et des luminaires. Sans oublier, pour l’actualité, l’audacieux projet de bulle transparente abritant des stands d’antiquaires et un restaurant au Sablon dans les mois à venir… Mais foin des skycrappers destructurés, n’avons-nous pas besoin de plus de logements accessibles avec le boom démographique actuel ? On parle de doubler l’offre logement d’ici 2020. « Un véritable défi, en effet. Je travaille à ce genre de projets. Les logements à bas coûts, sans sacrifier à la sécurité bien sûr, sont essentiels dans l’avenir. Ainsi que leur aspect écologique et les manières d’agencer les espaces pour assurer une communication sociale entre des gens très différents les uns des autres. »
Bruxelles a-t-elle peur de l’architecture contemporaine ?
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ierre Lallemand est un architecte de bâtiments et de bateaux, ainsi qu’un designer de mobilier et d’éclairage urbain. Rien que ça ! Certaines de ses maquettes comme « objets d’architectures possibles » font désormais partie des collections permanentes du San Francisco Museum of Modern Art… La maison Hermès aime son style. Monsieur Berlaymont contraste assurément avec une certaine frilosité bruxelloise en matière architecturale. On dit Bruxelles parfois frileux face aux audaces de l’architecture contemporaine. Avec Pierre Lallemand en interview en face de soi. Difficile de ne pas penser qu’il existe des exceptions… La bibliothèque des Sciences Humaines de l’université libre de Bruxelles ; le Musée de la Médecine à Bruxelles ; la rénovation du Berlaymont, la Solvay Brussels School … Autant de formes nouvelles dans un Bruxelles parfois un peu maussade. Mais Pierre Lallemand ne se jette pourtant pas des fleurs. D’abord rien n’aurait été possible sans le bureau d’architecture Art & Build qu’il a co-fondé en 1989. « Ensuite, c’est une question de dialogue entre trois instances : le commanditaire, l’architecte et les pouvoirs publics. L’architecte fait des propositions formelles. Le commanditaire a un cahier de charge et les pouvoirs publics gèrent les rapports entre le projet et son environnement. Ce sont trois formes de responsabilités différentes. L’idéal est l’équilibre entre les trois. » Cet équilibre est le produit souvent d’un véritable combat. Une assemblée de riverains méfiante, des pouvoirs publics un peu timides… « Si le commanditaire ne défend pas passionnément le projet de l’architecte, l’affaire est mal engagée… ». Sortir des ornières est bien difficile. La nouveauté dérange, agace. Et de citer les Impressionnistes virés du Grand Palais au 19ème siècle. Mais la Belgique n’a-t-elle pas un problème culturel à ce niveau ? Peut-être, mais reste que peu de grandes villes européennes collectionnent les constructions contemporaines un peu mégalos. Le côté table rase des économies émergentes et leurs flux financiers démentiels en sont le contraste le plus flagrant. « Il ne faut pas se voiler la face », répond l’homme derrière le Covent Garden bruxellois. « Des tours audacieuses comme à Hong Kong ou aux Emirats, il faut les remplir de bureaux par la suite, voire de logements. Cela exige un niveau économique élevé et en expansion. » Bref, ce n’est pas notre sol marécageux qui fait s’écrouler le rêve de hautes tours high tech transperçant le ciel bruxellois... Mais attention, la frilosité peut aussi venir des architectes… « Si l’on ne cultive pas jour après jour et de façon exigeante le goût des lignes et des formes, un peu inspirées, le jour où l’on vous commande un bâtiment décalé, vous aurez perdu la main. Voire l’œil. » Un conseil de Pierre Lallemand aux jeunes architectes ? Assurément. Lui qui dessine autant des bâtiments européens que des bateaux et des luminaires. Sans oublier, pour l’actualité, l’audacieux projet de bulle transparente abritant des stands d’antiquaires et un restaurant au Sablon dans les mois à venir… Mais foin des skycrappers destructurés, n’avons-nous pas besoin de plus de logements accessibles avec le boom démographique actuel ? On parle de doubler l’offre logement d’ici 2020. « Un véritable défi, en effet. Je travaille à ce genre de projets. Les logements à bas coûts, sans sacrifier à la sécurité bien sûr, sont essentiels dans l’avenir. Ainsi que leur aspect écologique et les manières d’agencer les espaces pour assurer une communication sociale entre des gens très différents les uns des autres. »
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ans un monde âpre, dédié à la concurrence, les associations caritatives sont des îles préservées, mais jamais désertes, où l’on redécouvre des valeurs qui nous sont essentielles : le rapport à l’autre dans sa fragilité ; le partage des joies et des souffrances ; l’art de donner sans recevoir ; la solidarité malgré les différences. Et dieu sait si, dans ce domaine, Bruxelles a du cœur.
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entretien entre albert Kestemont & Pierre Wauthy
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ierre Wauthy est diplômé de médecine à l’U.L.B, spécialisé en chirurgie générale et cardiaque. Il est actuellement Chef du Service de Chirurgie Cardiaque de l’Hôpital Universitaire Brugmann ainsi que de l’Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola. Du côté de l’enseignement, M.Wauthy est aussi Professeur Titulaire à à la Faculté de Médecine de l’U.L.B et Professeur invité à la Haute Ecole Francisco Ferrer, qui assure la formation des infirmiers
hospitaliers.
25 ans que l’huDe existe. Quelles ambitions pour cet hôpital pédiatrique de référence ? Notre priorité ? Rester cette référence pour aider les autres spécialistes à aller de l’avant. Nous développons aussi de nouvelles techniques prometteuses dont nous étendons le champs d’application, par exemple, en chirurgie néonatale cardiaque. La recherche optimalise vos soins. où en êtes-vous ? L’activité de recherche optimalise certes, mais elle permet surtout un moyen d’évaluation et de critique de nos attitudes. Tantôt positives, tantôt négatives, ces elles nous permettent de progresser dans la prise en charge de nos patients. La connaissance théorique échangée à travers des revues spécialisées où nous publions est aussi centrale. En chirurgie cardiaque, nous étendons les indications opératoires en chirurgie néonatale, c’est-à-dire dans les jours qui suivent la naissance, la mise en place de traitements endovasculaires qui pour l’instant concernent des enfants plus âgés, la transplantation cardiaque et le traitement des cardiopathies dilatées très fréquentes, ainsi que l’amélioration de la prise en charge des patients à cœur univentriculaire droit, c’est ce que l’on appelle des interventions de type Norwood. Enfin, ces progrès vont de pair avec ceux des autres domaines. La pluridisciplinarité et le travail d’équipe sont fondamentaux. Je pense à l’anesthésiologie, les soins intensifs et la radiologie. Chacun doit aussi pouvoir se remettre en question. Pas facile. L’huDeRF étant universitaire, quelles sont vos fonctions dans l’enseignement ? Bien sûr, en tant que maître de stage, j‘oriente les post-gradués vers les services qui les prendront en charge, tout comme à organiser la continuité des soins, c’est-à-dire, les rôles de gardes. Par ailleurs, nous sommes tenus d’effectuer un certain nombre de séminaires, en vue d’assurer une formation théorique pour ces post-gradués. Nous avons régulièrement dans notre service des stagiaires médecins étrangers, tout comme belges, intéressés par les pathologies complexes que nous prenons en charge.
Le numerus clausus, la grève des post-gradués… etes-vous inquiet pour la relève et l’avenir de votre spécialité ? Il s’agit d’une évolution profonde des mentalités : les jeunes diplômés d’aujourd’hui ne perçoivent pas leur futur métier, tel que nous le percevions, nous, fraîchement diplômés. Notre travail exige une présence très importante au sein de l’institution hospitalière. Prendre en charge chirurgicale les patients signifie qu’il faut assurer la préparation de ses patients à une intervention et en particulier assurer une mise au point préopératoire aussi complète que possible. Ces préparations sont généralement multidisciplinaires et nécessitent beaucoup de rencontres avec d’autres médecins, d’autres spécialités. Ensuite, les interventions en chirurgie cardiaque sont généralement longues et nécessitent de multiples équipes. Les jeunes ont-ils l’impression d’avoir à effectuer toujours plus d’heures supplémentaires ? Le temps opératoire à proprement parler ne représente pas à lui seul le temps total passé par le patient ainsi que par toute l’équipe à l’hôpital le jour de l’intervention. Lorsqu’un patient est opéré, l’anesthésiste, avant incision, a généralement 1h30 de travail pour le préparer, la chirurgie vient ensuite avec des durées oscillant entre 3h et 4h30 et vient ensuite la période des transferts vers les soins intensifs, qui elle peut durer encore 1h30. Une fois terminée une telle intervention, reste encore toute la partie administrative et les visites aux patients préalablement opérés ou en mise au point. Il est rare que nos journées fassent moins que 12 heures. Notre discipline nécessite un suivi rapproché des patients et de leur famille, surtout avec les enfants. Il faut pouvoir anticiper toutes ces services « chronophages ». Les jeunes médecins désirant se spécialiser chez nous doivent se préparer à ce mode de vie temporel. C’est une passion très exigeante… Cela dit la pénibilité de ce travail, fort ressentie à nos débuts qui avons aussi été jeunes, est devenue une composante intégrale de ce travail à laquelle une accoutumance s’est certainement installée. Il faut s’adapter et harmoniser ce travail avec la vie familiale. Les finances de l’institution sont paraît-il faibles. Que pensez-vous de l’intervention du mécénat pour pallier aux manques ? Concernant justement le développement de dynamiques de groupes entre les différents praticiens, le mécénat est primordial. nous aide généralement d’une certaine façon à établir cette dynamique. Ce type de collaboration reste saine dans la limite où elle n’intervient pas dans le financement du matériel lourds ou incontournable de l’hôpital, ce qui le rendrait alors partie intégrante du pouvoir décisionnel de l’hôpital et le laisserait éventuellement sous l’influence de certains lobby, ce que nous ne pouvons pas accepter.
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ierre Wauthy est diplômé de médecine à l’U.L.B, spécialisé en chirurgie générale et cardiaque. Il est actuellement Chef du Service de Chirurgie Cardiaque de l’Hôpital Universitaire Brugmann ainsi que de l’Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola. Du côté de l’enseignement, M.Wauthy est aussi Professeur Titulaire à à la Faculté de Médecine de l’U.L.B et Professeur invité à la Haute Ecole Francisco Ferrer, qui assure la formation des infirmiers
hospitaliers.
25 ans que l’huDe existe. Quelles ambitions pour cet hôpital pédiatrique de référence ? Notre priorité ? Rester cette référence pour aider les autres spécialistes à aller de l’avant. Nous développons aussi de nouvelles techniques prometteuses dont nous étendons le champs d’application, par exemple, en chirurgie néonatale cardiaque. La recherche optimalise vos soins. où en êtes-vous ? L’activité de recherche optimalise certes, mais elle permet surtout un moyen d’évaluation et de critique de nos attitudes. Tantôt positives, tantôt négatives, ces elles nous permettent de progresser dans la prise en charge de nos patients. La connaissance théorique échangée à travers des revues spécialisées où nous publions est aussi centrale. En chirurgie cardiaque, nous étendons les indications opératoires en chirurgie néonatale, c’est-à-dire dans les jours qui suivent la naissance, la mise en place de traitements endovasculaires qui pour l’instant concernent des enfants plus âgés, la transplantation cardiaque et le traitement des cardiopathies dilatées très fréquentes, ainsi que l’amélioration de la prise en charge des patients à cœur univentriculaire droit, c’est ce que l’on appelle des interventions de type Norwood. Enfin, ces progrès vont de pair avec ceux des autres domaines. La pluridisciplinarité et le travail d’équipe sont fondamentaux. Je pense à l’anesthésiologie, les soins intensifs et la radiologie. Chacun doit aussi pouvoir se remettre en question. Pas facile. L’huDeRF étant universitaire, quelles sont vos fonctions dans l’enseignement ? Bien sûr, en tant que maître de stage, j‘oriente les post-gradués vers les services qui les prendront en charge, tout comme à organiser la continuité des soins, c’est-à-dire, les rôles de gardes. Par ailleurs, nous sommes tenus d’effectuer un certain nombre de séminaires, en vue d’assurer une formation théorique pour ces post-gradués. Nous avons régulièrement dans notre service des stagiaires médecins étrangers, tout comme belges, intéressés par les pathologies complexes que nous prenons en charge.
PIErrE WAUtHY
entretien entre albert Kestemont & Pierre Wauthy
Le numerus clausus, la grève des post-gradués… etes-vous inquiet pour la relève et l’avenir de votre spécialité ? Il s’agit d’une évolution profonde des mentalités : les jeunes diplômés d’aujourd’hui ne perçoivent pas leur futur métier, tel que nous le percevions, nous, fraîchement diplômés. Notre travail exige une présence très importante au sein de l’institution hospitalière. Prendre en charge chirurgicale les patients signifie qu’il faut assurer la préparation de ses patients à une intervention et en particulier assurer une mise au point préopératoire aussi complète que possible. Ces préparations sont généralement multidisciplinaires et nécessitent beaucoup de rencontres avec d’autres médecins, d’autres spécialités. Ensuite, les interventions en chirurgie cardiaque sont généralement longues et nécessitent de multiples équipes. Les jeunes ont-ils l’impression d’avoir à effectuer toujours plus d’heures supplémentaires ? Le temps opératoire à proprement parler ne représente pas à lui seul le temps total passé par le patient ainsi que par toute l’équipe à l’hôpital le jour de l’intervention. Lorsqu’un patient est opéré, l’anesthésiste, avant incision, a généralement 1h30 de travail pour le préparer, la chirurgie vient ensuite avec des durées oscillant entre 3h et 4h30 et vient ensuite la période des transferts vers les soins intensifs, qui elle peut durer encore 1h30. Une fois terminée une telle intervention, reste encore toute la partie administrative et les visites aux patients préalablement opérés ou en mise au point. Il est rare que nos journées fassent moins que 12 heures. Notre discipline nécessite un suivi rapproché des patients et de leur famille, surtout avec les enfants. Il faut pouvoir anticiper toutes ces services « chronophages ». Les jeunes médecins désirant se spécialiser chez nous doivent se préparer à ce mode de vie temporel. C’est une passion très exigeante… Cela dit la pénibilité de ce travail, fort ressentie à nos débuts qui avons aussi été jeunes, est devenue une composante intégrale de ce travail à laquelle une accoutumance s’est certainement installée. Il faut s’adapter et harmoniser ce travail avec la vie familiale. Les finances de l’institution sont paraît-il faibles. Que pensez-vous de l’intervention du mécénat pour pallier aux manques ? Concernant justement le développement de dynamiques de groupes entre les différents praticiens, le mécénat est primordial. nous aide généralement d’une certaine façon à établir cette dynamique. Ce type de collaboration reste saine dans la limite où elle n’intervient pas dans le financement du matériel lourds ou incontournable de l’hôpital, ce qui le rendrait alors partie intégrante du pouvoir décisionnel de l’hôpital et le laisserait éventuellement sous l’influence de certains lobby, ce que nous ne pouvons pas accepter.
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at men in het Franstalige landsgedeelte de monarchie nog sterk genegen is, is algemeen geweten. Het royaltyprogramma van RTL, “Place Royale”, is er dan ook al lange tijd een kijkcijferkanon. Het wordt sinds september laatstleden gepresenteerd door een echte graaf, Thomas de Bergeyck, die al jaren kind aan huis is bij alle Europese monarchieën en tegen alle stromingen in een fervent verdediger van het koningshuis is gebleven. Daar wilden we meer over weten!
hoewel er steeds meer stemmen opgaan om de monarchie te doen evolueren, blijven de mensen er duidelijk door gefascineerd. hoe verklaart u deze dubbelzinnige houding? Het mag dan al paradoxaal lijken, eigenlijk is het gewoon een bewijs dat zowel Vlamingen als Walen een soort bewustwordingsproces doormaken, met name vanwege de wilskracht waarvan Albert II blijk geeft tijdens deze moeilijke politieke tijden. Van zodra er een politieke crisis losbarst doet de regering ogenblikkelijk een beroep op de koning, die meteen aan het werk gaat. Niets ontgaat hem, hij kent zijn dossiers door en door! Nu, wat betreft “Place Royale” gaat het vooral over het instandhouden van een droom, over de geschiedenis die zich steeds weer herschrijft via de gekroonde hoofden, over hun huwelijken, de geboortes van hun kinderen… het verenigd Koninkrijk is op dat punt een rots in de branding… Zij zijn de overtreffende trap, inderdaad. Zes uur rechtstreekse uitzending bij het huwelijk van William en Kate: wat je noemt een groot televisiemoment. Voor mij als journalist-presentator is dat zowel werken als genieten. Door de traditie in
stand te houden zorgt koningin Elisabeth II ervoor dat de beeldvorming rond het koningshuis, die stamt uit de tijd van koningin Victoria, behouden blijft. Zij was een sterke vrouw die door heel Engeland werd aanbeden en die zelf in opperste adoratie was voor haar echtgenoot, een Saksen-Coburg nota bene, die familiale banden had met ons eigen koningshuis. Natuurlijk is de monarchie sinds die tijd ook sterk gemoderniseerd.
den we niet meer om de haverklap moeten gaan stemmen! Maar even serieus nu: ik heb heel veel respect voor de geschiedenis van mijn land en zijn instellingen. Ik leef dan ook helemaal volgens het devies van mijn familie: “Wees niet tevreden met wat je bent, ga vooruit!” Na mijn grootvader, die zelf nooit gewerkt heeft, heeft iedereen van de familie zijn steentje bijgedragen tot de samenleving. Mijn vader heeft zelfs gewerkt vanaf zijn achttiende.
“met een monarchie zouden we niet meer om de haverklap moeten gaan stemmen!”
hoe staat u tegenover een bepaald soort pers dat het vaak gemunt heeft op prins Filip?
Dromen zijn echter bedrog, wordt er weleens gezegd, zelfs al benader je ze met enige ironie. wat denkt u daarvan? Die dromen zijn een van de redenen waarvoor de mensen naar “Place Royale” kijken. Als journalist probeer ik echter waar mogelijk ook de politieke dimensie van het moment in het programma mee te geven. Het is immers ook – en ik wil dat benadrukken – een actualiteitenmagazine. u bent graaf. wat betekent dat nog tegenwoordig, van adel zijn? Hoewel ik daar zelf echt wel afstand van kan nemen, kan ik in alle eerlijkheid zeggen dat ik een overtuigd monarchist ben. Met een monarchie zou-
Men verwijt hem dat hij de mensen niet herkent, gebrekkig communiceert… Volgens mij is hij gewoon verlegen. Ik heb hem vaak kunnen observeren toen ik hem vergezelde op zijn buitenlandse missies als vertegenwoordiger van de Belgische bedrijven, en geloof me vrij, hij weet precies wie hij met wie in contact moet brengen om contracten binnen te rijven. Hij vertrekt niet als een toerist op handelsmissie, hij weet heel goed wat hij doet en kent zijn dossiers. op 2 juli 2011 staat er alweer een heuglijk evenement op het programma. Bent u een gelukkig man? O ja, temeer omdat 700 jaar geschiedenis als achtergrond zullen dienen bij het verslag van het huwelijk van prins Albert van Monaco en Charlene Wittstock. Dat verloopt in twee fases: eerst de burgerlijke ceremonie, en vervolgens de hoofdmoot, met name de voltrekking van het huwelijk in de kathedraal van het Vorstendom. Eén ding is zeker: dit seizoen van “Place Royale” gaat een spetterend einde tegemoet!
PIErrE lAllEMAND
rencontre avec
Thomas de Bergeyck
I
l a pris les commandes de l’émission sur RTL « Place Royale » en septembre dernier. Après avoir arpenté le terrain des monarchies européennes pendant cinq ans comme reporter. Son enthousiasme pour le sujet reste indéfectible.
cet engouement bien réel pour les monarchies se double d’une volonté d’évolution dans ce domaine tout aussi manifeste… curieux, non ?
possible à intégrer la dimension politique d’actualité dans l’émission. Elle se veut aussi –j’insiste là-dessus- magazine d’information.
Cela peut paraître paradoxal, mais c’est la preuve quelque part d’une prise de conscience commune aux Wallons et aux Flamands : la force d’impulsion dont fait preuve Albert II dans les affaires de notre pays. Dès qu’une crise politique éclate, le gouvernement se tourne vers le roi lequel immédiatement se met au travail. Rien ne lui échappe. Sa connaissance des dossiers est des plus pointues. Cela étant, « Place Royale » c’est avant tout cette dimension de rêve véhiculée par l’Histoire qui reste en marche via les têtes couronnées, à travers naissances et mariages…
vous êtes comte. etre noble aujourd’hui, qu’est-ce que cela signifie de particulier ?
Le Royaume-uni reste imbattable à cet égard… Là, on est dans l’absolu ! Six heures de direct lors du mariage de William et Kate. Un grand moment de télévision. De travail et d’émotion pour le journaliste-présentateur que je suis. En perpétuant la tradition, la reine Elisabeth II reste fidèle à l’imagerie qui fait rêver depuis les documents remontant et relatifs à la reine Victoria, femme à poigne que les Britanniques adulaient et qui elle-même vouait une véritable adoration à son Saxe-Cobourg d’époux lequel était lié à notre famille royale d’ailleurs. Mais elle a beaucoup modernisé la monarchie depuis. Le rêve, même si on l’appréhende au second degré, ce n’est jamais que du vent, d’après certains. Que pensez-vous de cette sanction ? Je dirais plutôt que c’est la part « à l’eau de rose » de Place Royale. Etant journaliste, je tiens chaque fois que
En ce qui me concerne et bien qu’ayant beaucoup de recul à cet égard, je peux affirmer que je suis un monarchiste convaincu. Avec une monarchie, plus besoin de voter tous les cinq ans ! Trêve de plaisanterie, j’ai beaucoup de respect pour l’histoire de mon pays et ses institutions, que j’ai appliqué à la lettre le précepte cher à ma famille « Ne te contente pas de ce que tu es, vas de l’avant ! » Depuis mon grand-père qui, lui, n’a jamais travaillé, chacun a dû faire ses preuves dans la vie. Mon père a exercé une activité dès l’âge de 18 ans.
« avec une monarchie, on ne passait pas sa vie à voter » Quel est votre sentiment par rapport à une certaine presse souvent agressive vis-à-vis du prince philippe ? Il lui est reproché de ne pas reconnaître les gens… de mal communiquer… il est timide, voilà tout. J’ai souvent pu l’observer, hors caméra, lors de ses déplacements à l’étranger en tant qu’ambassadeur de l’Economie belge : il s’y entend pour mettre en présence des personnes susceptibles de développer des contrats ! Le prince Philippe ne part pas en touriste, il connaît ses dossiers. Le 2 juillet 2011 vous réserve une deuxième émission événementielle dans les semaines à venir… heureux ? Comblé, étant donné que 700 ans d’histoire vont constituer la toile de fond du mariage unissant le prince Albert de Monaco à Charlène. Un événement qui se déroulera en deux actes : la cérémonie civile tout d’abord, puis le mariage en grande pompe dans la cathédrale de la principauté. La saison de Place Royale va se terminer en beauté.
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JUstICE B
ruxelles, laboratoire de l’Europe ? Beau programme. Encore faut-il gérer une ville mondialisée, multiculturelle, capitale européenne, traversé des flux les plus hétérogènes au monde. Mais la justice, c’est aussi le droit des affaires, le droit intellectuel, et les questions urgentes du respect des égalités et des différences. Des matières que nos « insiders » vous expliquent avec talent et rigueur.
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G
GlENN AUDENAErt
rencontre avec
Glenn audenaert
lenn Audenaert est le directeur de la Police Judiciaire Fédérale de Bruxelles. Forte personnalité qui n’a pas sa langue dans sa poche, ce Gantois d’origine est surtout connu, depuis plus de trente ans, pour l’efficacité et la rigueur de son travail. Nous découvrons ici un homme sensible aux défis que nous, citoyens, allons affronter dans les années à venir. Des défis qu’il s’est donné comme mission d’anticiper. Quelle est la spécificité de Bruxelles au niveau de la police judiciaire ?
J’ai passé la plus grande partie de ma carrière sur le terrain. Je suis reconnaissant d’avoir pu traduire ces expériences en organisation et processus de travail, colonnes vertébrales de notre institution. Mais tous les jours, lors de la « messe » à 9 heures du matin, quand nous planifions les tâches de la journée, mes collaborateurs peuvent voir à quel point l’enquête judiciaire et la chasse au criminel sur le terrain me manque. Autant que puisse manquer l’oxygène à l’être humain. comment fonctionne la pJF ?
Bruxelles, ville très mondialisée, est d’une complexité étonnante de part sa population. Elle accueille aussi 27 chefs d’états, étant le cœur de l’Europe, plus un nombre inouï de hautes personnalités assistant à des meetings. Notre ville étant un des plus grands centres de décision du monde. En même temps, nous sommes dans un système institutionnel belge très complexe aussi. Le travail judiciaire est donc plus intéressant qu’ailleurs de par ces challenges !
Les services de la police judiciaire fédérale travaillent sur Bruxelles Capitale avec 632 enquêteurs et sur l’arrondissement administratif de Hal-Vilvoorde, avec une centaine d’enquêteurs. Notre spécialité, ce sont les phénomènes complexes déstabilisant pour la société : problèmes transfrontaliers, terrorisme, kidnapping, bandes itinérantes, prises d’otage, enlèvements, pirateries de haute mer, faux monnayage, trafic des armes, traite des êtres humains, l’exploitation économique et sexuelle des êtres humains, terrorisme, mais aussi car jacking, home invasion, etc.
De quels types d’enquête vous êtes-vous occupés ?
comment se répartit le travail ?
Des affaires liées à des personnalités à statut extraordinaire (victimes, témoins ou suspects), c’est-à-dire dix pourcents de la population de Bruxelles ! Il s’agit de diplomates, avocats, notaires, magistrats, policiers, politiciens, … Je me suis aussi occupé d’affaires financières dont certaines ont défrayé la chronique, comme les escroqueries dites « zaïroises », l’ inspecteur général de l’ex-Crédit Communal, etc.
25% des effectifs sont consacrés aux enquêtes financières, internationales ou pas. Nous avons la division criminelle meurtres et assassinats atteignant un taux élucidation de 85%, ce qui est unique en Europe. Il y a la division drogue et celle des gens à statut particulier. Nous sommes fiers aussi de nos experts CSI Bruxelles, excellent labo de police technique et scientifique. Enfin, last but not least, la division qui s’occupe des renseignements criminels.
Du terrorisme jusqu’à l’eglise, en passant par des magistrats, rien ne semble
avez-vous toujours le support du procureur du Roi dans vos enquêtes ?
vous arrêter. ne craignez-vous pas de devenir gênant ? La police a une compétence générale dans le territoire en matière des personnes, c’est-à-dire que nous ne pouvons faire de distinction basée sur le statut ou la qualité de ces personnes quand la magistrature disposant d’informations nécessaires lance une enquête. Depuis la réforme, la police a des yeux et des oreilles partout. Elle est plus performante que jadis. Il n’est plus question de guerres fratricides dans un modèle concurrentiel, mais de synergie. Nous connaissons 40% de résultat avec 12% d’investissement, depuis 10 ans. Donc, la population a plus confiance et est plus encline à donner des informations génératrices d’enquête. Dans ce cadre, la PJF de Bruxelles se refuse tout compromis avec qui que ce soit, au nom de la justice et au nom de cette confiance du peuple belge. Avez-vous déjà reçu des menaces ? Mes collaborateurs et moi-même avons déjà reçu des menaces, oui. Mais nous refusons de vivre dans la peur et, surtout, cela ne change en rien notre manière de travailler. Et quiconque nous menace doit savoir qu’il nous rencontrera sur son chemin. Directeur de la pJF depuis 11 ans, le terrain ne vous manque-t-il pas ?
Jusqu’à aujourd’hui nos relations avec la magistrature, en l’occurrence le procureur du roi, le procureur fédéral et les juges d’instruction sont exemplaires. Nous entretenons un climat de collaboration ouverte et d’affection sociale. Les critiques, sur ou en dehors de Bruxelles, à cet égard, sont impertinentes et sans connaissance de cause. vous avez changé votre stratégie ces dernières années. Absolument. Pour la meilleure sécurité de la population, il ne s’agit plus de courir après le délit commis, mais d’anticiper en développant une « position d’information » pour identifier les organisations criminelles, leurs desseins et intervenir avant les faits. Un échec d’anticipation liée à un attentat est tragique et, je dirais, impardonnable.
Qui êtes-vous Monsieur audenaert ?
Je suis gantois de naissance et fier de l’être. Gand s’inscrit en plein dans la culture belge et bruxelloise par son discours libre et franc. Probe aussi. J’ai fait mes études de droit dans ma ville où j’ai rencontré la femme qui allait devenir la mère de mes deux enfants. Nous avons eu un bébé d’amour pour mettre fin aux résistances de ma belle-famille quant à notre mariage. Je n’ai jamais regretté cette décision. Par contre, mes études universitaires se sont terminées de façon abrupte. Prenant mes responsabilités, je me suis décidé à passer le concours à la gendarmerie pour sous-officier d’élite. Je suis resté sept ans dans différentes unités territoriales de la BSR. Ensuite, j’ai passé des examens pour travailler dans la police judiciaire auprès du parquet, en 1982, à Gand. Je travaille depuis 1985 à Bruxelles, y passant les années les plus passionnantes de ma vie. En 1996, j’ai eu chance de travailler dans l’embryon de ce qui allait devenir la police intégrée, c’est-à-dire le service s’occupant de la coopération policière internationale et l’entraide judiciaire pénale internationale. Pas loin de l’effondrement du communisme, il s’agissait pour les pays européens de trouver des correspondant fiables dans les pays d’Europe centrale et orientale. Le berceau d’Europol donc et l’établissement d’un réseau de policiers belges à l’étranger. En 1999, à la demande du ministre de la Justice, M.Verwilgen, j’ai été candidat pour devenir le dernier commissaire en chef de la police judiciaire de Bruxelles. En 2000, j’ai participé aux épreuves d’assesment pour la police intégrée, suite à quoi j’ai été nommé le premier directeur de la Police Judiciaire Fédérale de Bruxelles.
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G
GlENN AUDENAErt
rencontre avec
Glenn audenaert
lenn Audenaert est le directeur de la Police Judiciaire Fédérale de Bruxelles. Forte personnalité qui n’a pas sa langue dans sa poche, ce Gantois d’origine est surtout connu, depuis plus de trente ans, pour l’efficacité et la rigueur de son travail. Nous découvrons ici un homme sensible aux défis que nous, citoyens, allons affronter dans les années à venir. Des défis qu’il s’est donné comme mission d’anticiper. Quelle est la spécificité de Bruxelles au niveau de la police judiciaire ?
J’ai passé la plus grande partie de ma carrière sur le terrain. Je suis reconnaissant d’avoir pu traduire ces expériences en organisation et processus de travail, colonnes vertébrales de notre institution. Mais tous les jours, lors de la « messe » à 9 heures du matin, quand nous planifions les tâches de la journée, mes collaborateurs peuvent voir à quel point l’enquête judiciaire et la chasse au criminel sur le terrain me manque. Autant que puisse manquer l’oxygène à l’être humain. comment fonctionne la pJF ?
Bruxelles, ville très mondialisée, est d’une complexité étonnante de part sa population. Elle accueille aussi 27 chefs d’états, étant le cœur de l’Europe, plus un nombre inouï de hautes personnalités assistant à des meetings. Notre ville étant un des plus grands centres de décision du monde. En même temps, nous sommes dans un système institutionnel belge très complexe aussi. Le travail judiciaire est donc plus intéressant qu’ailleurs de par ces challenges !
Les services de la police judiciaire fédérale travaillent sur Bruxelles Capitale avec 632 enquêteurs et sur l’arrondissement administratif de Hal-Vilvoorde, avec une centaine d’enquêteurs. Notre spécialité, ce sont les phénomènes complexes déstabilisant pour la société : problèmes transfrontaliers, terrorisme, kidnapping, bandes itinérantes, prises d’otage, enlèvements, pirateries de haute mer, faux monnayage, trafic des armes, traite des êtres humains, l’exploitation économique et sexuelle des êtres humains, terrorisme, mais aussi car jacking, home invasion, etc.
De quels types d’enquête vous êtes-vous occupés ?
comment se répartit le travail ?
Des affaires liées à des personnalités à statut extraordinaire (victimes, témoins ou suspects), c’est-à-dire dix pourcents de la population de Bruxelles ! Il s’agit de diplomates, avocats, notaires, magistrats, policiers, politiciens, … Je me suis aussi occupé d’affaires financières dont certaines ont défrayé la chronique, comme les escroqueries dites « zaïroises », l’ inspecteur général de l’ex-Crédit Communal, etc.
25% des effectifs sont consacrés aux enquêtes financières, internationales ou pas. Nous avons la division criminelle meurtres et assassinats atteignant un taux élucidation de 85%, ce qui est unique en Europe. Il y a la division drogue et celle des gens à statut particulier. Nous sommes fiers aussi de nos experts CSI Bruxelles, excellent labo de police technique et scientifique. Enfin, last but not least, la division qui s’occupe des renseignements criminels.
Du terrorisme jusqu’à l’eglise, en passant par des magistrats, rien ne semble
avez-vous toujours le support du procureur du Roi dans vos enquêtes ?
vous arrêter. ne craignez-vous pas de devenir gênant ? La police a une compétence générale dans le territoire en matière des personnes, c’est-à-dire que nous ne pouvons faire de distinction basée sur le statut ou la qualité de ces personnes quand la magistrature disposant d’informations nécessaires lance une enquête. Depuis la réforme, la police a des yeux et des oreilles partout. Elle est plus performante que jadis. Il n’est plus question de guerres fratricides dans un modèle concurrentiel, mais de synergie. Nous connaissons 40% de résultat avec 12% d’investissement, depuis 10 ans. Donc, la population a plus confiance et est plus encline à donner des informations génératrices d’enquête. Dans ce cadre, la PJF de Bruxelles se refuse tout compromis avec qui que ce soit, au nom de la justice et au nom de cette confiance du peuple belge. Avez-vous déjà reçu des menaces ? Mes collaborateurs et moi-même avons déjà reçu des menaces, oui. Mais nous refusons de vivre dans la peur et, surtout, cela ne change en rien notre manière de travailler. Et quiconque nous menace doit savoir qu’il nous rencontrera sur son chemin. Directeur de la pJF depuis 11 ans, le terrain ne vous manque-t-il pas ?
Jusqu’à aujourd’hui nos relations avec la magistrature, en l’occurrence le procureur du roi, le procureur fédéral et les juges d’instruction sont exemplaires. Nous entretenons un climat de collaboration ouverte et d’affection sociale. Les critiques, sur ou en dehors de Bruxelles, à cet égard, sont impertinentes et sans connaissance de cause. vous avez changé votre stratégie ces dernières années. Absolument. Pour la meilleure sécurité de la population, il ne s’agit plus de courir après le délit commis, mais d’anticiper en développant une « position d’information » pour identifier les organisations criminelles, leurs desseins et intervenir avant les faits. Un échec d’anticipation liée à un attentat est tragique et, je dirais, impardonnable.
Qui êtes-vous Monsieur audenaert ?
Je suis gantois de naissance et fier de l’être. Gand s’inscrit en plein dans la culture belge et bruxelloise par son discours libre et franc. Probe aussi. J’ai fait mes études de droit dans ma ville où j’ai rencontré la femme qui allait devenir la mère de mes deux enfants. Nous avons eu un bébé d’amour pour mettre fin aux résistances de ma belle-famille quant à notre mariage. Je n’ai jamais regretté cette décision. Par contre, mes études universitaires se sont terminées de façon abrupte. Prenant mes responsabilités, je me suis décidé à passer le concours à la gendarmerie pour sous-officier d’élite. Je suis resté sept ans dans différentes unités territoriales de la BSR. Ensuite, j’ai passé des examens pour travailler dans la police judiciaire auprès du parquet, en 1982, à Gand. Je travaille depuis 1985 à Bruxelles, y passant les années les plus passionnantes de ma vie. En 1996, j’ai eu chance de travailler dans l’embryon de ce qui allait devenir la police intégrée, c’est-à-dire le service s’occupant de la coopération policière internationale et l’entraide judiciaire pénale internationale. Pas loin de l’effondrement du communisme, il s’agissait pour les pays européens de trouver des correspondant fiables dans les pays d’Europe centrale et orientale. Le berceau d’Europol donc et l’établissement d’un réseau de policiers belges à l’étranger. En 1999, à la demande du ministre de la Justice, M.Verwilgen, j’ai été candidat pour devenir le dernier commissaire en chef de la police judiciaire de Bruxelles. En 2000, j’ai participé aux épreuves d’assesment pour la police intégrée, suite à quoi j’ai été nommé le premier directeur de la Police Judiciaire Fédérale de Bruxelles.
123
Thierry van
innis
I
ntellectuele eigendom staat voor het geheel van de exclusieve rechten op immateriële goederen die creaties zijn met unieke eigenschappen.
Die unieke eigenschappen kunnen individuele of collectieve merken betreffen, patroniemen, handelsnamen, domeinnamen, firmanamen en ‘appelations d’origine’. Ze kunnen dus zowel op een fysieke persoon slaan als op een bedrijf. Maar ook op de oorsprong van een zaak. De intellectuele eigendom op deze tekenen dient om alle belanghebbenden toe te laten zich bekend te maken met deze tekenen, het publiek toe te laten te weten waar ze mee te maken hebben en om de tekenen zelf te beschermen tegen usurpatie of vervalsing. Als creaties worden beschouwd: werken, tekeningen of modellen, breveteerbare uitvindingen, computerprogramma’s en databanken. Verder zijn er de naburige rechten. Deze van de artiesten die de werken uitvoeren. De intellectuele eigendom op deze creaties of interpretaties wordt beschouwd als een tegemoetkoming voor de schepper of de artiest die zich vertaalt in het exclusieve recht om zijn werk uit te baten of er de winst van op te strijken gedurende een bepaalde tijd: voor een brevet is dit 20 jaar na het neerleggen van de aanvraag, en voor een oorspronkelijk werk 70 jaar na de dood van zijn schepper. Na deze termijn valt de creatie terug in het publieke domein, wat wil zeggen dat we er allemaal van kunnen genieten. Het begrip vergoeding, en dus billijkheid, staat centraal wat dit aspect van de intellectuele eigendom bevat. We hebben in de loop van de tijd kunnen vaststellen dat elke keer het billijk lijkt om een of meerdere personen te belonen die zich verdienstelijk hebben gemaakt door de maatschappij een goede zaak te laten doen of te laten vooruitgaan, ze steevast binnen een redelijk korte termijn worden erkend of vergoed. Dit gebeurt vaak eerst door rechters en later door de wetgever, die deze jurisprudentie bevestigt door formele regelgeving. Het is omwille van die bekommernis tot billijkheid, dat er vandaag bijvoorbeeld wordt gepleit voor (financiële) compensaties voor de oorspronkelijke bevolking op territoria waar planten met onbekende eigenschappen worden ontdekt. De wetgeving op de auteursrechten voorziet een hele reeks uitzonderingen op de reproductierechten en op de communicatie van de auteur met het publiek: reproductie voor privédoeleinden of verspreiding in de familiekring kan. Verder is er kopierecht voor didactische doe-
leinden of voor onderzoek en citaatrecht. Er is al meer dan tien jaar een harmonisatie aan de gang. De Europese Unie doet er alles aan om de regelgeving in verband met intellectuele eigendom steeds verder gelijk te trekken. Dit is absoluut noodzakelijk in het kader van de eenmaking van de markt. Nationale regelgeving betreffende intellectuele eigendom zou namelijk een obstakel kunnen vormen voor het vrije verkeer van goederen en diensten. Wat merken betreft werd niet alleen de nationale wetgevingen bijna volledig geharmoniseerd, maar volstaat één enkele titel voor het geheel van de Europese Unie. Hetzelfde is gebeurd wat betreft tekeningen en modellen. Ook op dit gebied bestaat er een eenheidsmodel. De harmonisering is nog niet volledig wat auteursrecht en brevetten betreft, maar de politieke wil om dit te regelen is onmiskenbaar aanwezig. Het ziet er dus naar uit dat het Europese brevet op korte termijn een feit zal zijn. Het klaarstomen ervan is een lastige onderneming maar zal een grote troef betekenen voor Europa, dat met hevige concurrentie heeft af te rekenen in deze globale wereld. Deze harmonisatie heeft als essentieel effect dat de interpretatie van alle concepten en regelgeving op gebied van intellectuele eigendom onder de bevoegdheid valt van het Europees Gerechtshof, dat door de lidstaten moet worden geconsulteerd als er een interpretatieprobleem rijst. Het intellectuele eigendomsrecht dat in de nabije toekomst naar alle waarschijnlijkheid de grootste veranderingen zal ondergaan is het auteursrecht. Het klassieke concept van reproductierecht wordt immers steeds onhoudbaarder in onze informatiemaatschappij. Het idee om de auteur te belonen met als doel de creativiteit te bevorderen zal zeker behouden blijven, maar er zal tegelijk afstand moeten genomen worden van de klassieke benadering van dit concept.
Wat is intellectuele eigendom ?
TH. VAN INNIS
L
innis
a propriété intellectuelle se définit comme l’ensemble des droits exclusifs sur les biens immatériels que sont, d’une part, les créations, et, d’autre part, les signes distinctifs. Par signes distinctifs, on entend les marques individuelles et collectives, les noms patronymiques, les noms commerciaux, les noms de domaine, les dénominations sociales et les appellations d’origine… par lesquels soit on nomme une personne ou une entreprise, soit on distingue une chose quant à son origine. La propriété intellectuelle sur ces signes tend avant tout à permettre à tous les intéressés de disposer de tels signes pour se faire connaître et au public de s’y retrouver ainsi qu’à protéger ces signes contre des usurpations ou des tromperies.
tH. VAN INNIs
Thierry van
table, les reproductions dans un but privé, didactique ou de recherche, les communications dans le cercle familial ou encore les citations. Depuis plus de dix ans, nous assistons à une vaste harmonisation, allant jusqu’à l’ uniformisation de plus en plus marquée de la propriété intellectuelle au sein de l’Union européenne. C’est une nécessité dans le cadre de la réalisation du marché unique, un droit de propriété intellectuelle à un niveau national pouvant constituer un obstacle à la libre circulation. Ainsi, en droit des marques, non seulement les législations nationales ont été harmonisées presque complètement, mais la marque communautaire a vu le jour , à savoir un seul titre couvrant l’ensemble de l’Union européenne. La même chose s’est produite en droit des dessins et modèles, par la mise en place d’un modèle communautaire. Par contre, l’harmonisation n’est pas encore complète dans la sphère du droit d’auteur et du droit de brevet, mais la volonté politique de la réaliser pleinement est intacte, ce qui conduira à l’adoption très prochaine du brevet communautaire, une entreprise laborieuse, mais salutaire pour l’Europe face à ses concurrents dans notre monde globalisé.
Qu’est-ce que la propriété intellectuelle ?
Par créations, on entend les œuvres, les dessins ou modèles, les inventions brevetables, les programmes d’ordinateur et les bases de données. Dans le voisinage de ces créations, se situent les interprétations par les artistes exécutant des œuvres. La propriété intellectuelle sur ces créations ou interprétations est conçue comme une récompense du créateur ou de l’artiste qui se traduit par le droit exclusif de l’exploiter ou d’en tirer bénéfice pendant un laps de temps déterminé : ainsi, pour un brevet, 20 ans après le dépôt de sa demande et, pour une œuvre, 70 ans après le décès de son auteur. Passé ce délai, la création tombe dans le domaine public, ce qui revient à dire que nous tous pouvons alors en tirer librement tout profit. La notion de récompense, et donc d’équité, étant fondamentale dans cette partie de la propriété intellectuelle, on constate au fil du temps qu’à chaque fois qu’on estime équitable de récompenser financièrement la ou les personnes qui ont du mérite à procurer un bienfait ou une avancée à la société, une règle consacrant ce droit à une reconnaissance ou une récompense est assez rapidement adoptée, souvent d’abord par les juges et ensuite par le législateur consacrant la règle prétorienne. C’est ce souci d’équité qui, par exemple, plaide aujourd’hui pour des compensations (financières) au profit des peuples indigènes sur les territoires desquels sont découvertes des plantes aux vertus inconnues.
Cela étant, la loi sur le droit d’auteur prévoit toute une série d’exceptions aux droits de reproduction et de communication au public de l’auteur: sont ainsi autorisées, souvent moyennant une compensation équi-
Cette harmonisation a pour effet essentiel que l’interprétation de tous les concepts et règles juridiques en matière de propriété intellectuelle revient exclusivement à la Cour de justice de l’Union européenne à laquelle les juridictions nationales sont tenues de s’adresser dès qu’elles sont confrontées à un problème d’interprétation. Le droit de propriété intellectuelle qui, sans doute, changera le plus de visage dans un avenir prévisible est le droit d’auteur, car sa conception classique de droit de reproduction devient de plus en plus intenable dans notre société de l’information. L’idée de récompenser l’auteur, dans le but d’inciter à la création, sera certes maintenue, mais la conception classique de ce droit devra inévitablement être abandonnée.
TH. VAN INNIS
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FINANCE M
ise au pilori depuis la crise de 2008, la finance n’en est pas moins le fuel qui fait avancer l’énorme machine planétaire dans sa pleine modernité. Ici, les acteurs essentiels prennent la parole pour vous guider à travers les rouages complexes de ce système instable et passionnant, souvent mal compris. Des textes à longue durée pour décrypter notre réalité économique. Derrière le miroir.
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FINANCE par GOOSSENS « Encore un abaissement des notations dans le secteur bancaire ? »
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Benoit
Cerexhe B
BENoIt CErEXHE
russels minister voor Economie en Tewerkstelling Benoît Cerexhe ijvert ervoor om van Brussel een attractievere stad te maken, zowel op gebied van toerisme als van economie. Hij legt ons zijn concept van ‘citymarketing’ uit. wat verstaat u precies onder ‘citymarketing’? Citymarketing is essentieel om het imago van Brussel in het buitenland op te krikken. Vandaag worden we immers nog vaak aanzien als een grotendeels administratieve Europese hoofdstad, een saai beeld dus van een plek waar bureaucratische beslissingen worden genomen. Dit stemt al lang niet meer overeen met de realiteit. Onze hoofdstad bezit heel wat troeven. Een consequente en globale politiek van citymarketing kan ervoor zorgen dat deze ook worden uitgespeeld. De aantrekkingskracht van Brussel wordt trouwens steeds groter, zowel wat toerisme betreft als inzake investeringen, wat voor mij het beste bewijs is dat onze methode rendeert. welke strategie wordt er dan op economisch vlak toegepast? Het is ook een kwestie van coördinatie tussen Brussel en zijn directe omgeving. Die omgeving beperkt zich niet tot de 19 gemeenten die officieel het gewest vormen, en het initiatief “Brussels Metropolitan Region” dat door de verschillende werkgeversorganisaties in ons land werd genomen, toont dan ook aan dat het hier gaat om een economische realiteit die een groot draagvlak bezit. De Brusselse metropool – in de breedste zin van het woord – vormt een essentiële motor voor de Belgische economie, en is zo goed voor 30% van het BBP. Als de ontwikkeling van deze metropool op een harmonieuze manier kan gebeuren, met instemming van alle partijen, kunnen er geweldige kansen worden gecreëerd. Niet alleen voor Brussel zelf maar ook voor Vlaanderen en Wallonië. Heel België zal daar wel bij varen. Door de vereniging Brussels-Louise te steunen heeft het Brussels Gewest er mee voor gezorgd dat deze wijk, die iets van haar luister had verloren, terug opleeft. De bovenstad fleurt inderdaad weer helemaal op, niet alleen dankzij privépartners die in de wijk geïnvesteerd hebben, maar ook dankzij de bijdrage van de overheid, die er alles aan gedaan heeft deze wijk haar vroegere naam en faam terug te geven. Het begon in 2007, met de bouw van het monumentale kunstwerk op een braakliggend terrein op de Guldenvlieslaan, beter bekend onder de naam “Cityscape”. Dit werk werd niet alleen bekend in Brussel maar ook daarbuiten, en heeft ertoe bijgedragen dat het blazoen van de bovenstad weer opgepoetst werd en er opnieuw in positieve zin over dat stadsdeel wordt gesproken. Dat was ontegensprekelijk het startsein voor die nieuwe dynamiek die er nu heerst, en waar door de vereniging Brussels-Louise in grote mate toe is bijgedragen via kwaliteitsevenementen zoals de ‘Louise Night’ en de ‘Vendanges Louise’, die trouwens ook dit jaar
ministre Bruxellois de l’Économie Brussels minister voor economie
L
e ministre bruxellois de l’Economie et de l’Emploi, Benoît Cerexhe, se bat pour un Bruxelles plus attractif, autant au niveau du tourisme que de l’économie. Il nous explique son concept de « City-marketing ».
Qu’entendez-vous par « city-marketing » ? Le city-marketing est essentiel, et ce pour deux raisons. En premier lieu, il est essentiel de présenter Bruxelles à l’étranger avec une image autre que celle qui, contre son gré, lui colle à la peau, à savoir celle d’une capitale européenne, largement administrative, et donc a priori ennuyeuse puisque s’y prendraient des décisions tatillonnes. Or les atouts de notre capitale sont nombreux, et une politique de city-marketing globale et cohérente doit nous permettre de les mettre en avant. L’attractivité de Bruxelles ne cesse d’ailleurs d’augmenter, en matière touristique comme en matière d’attraction d’investissements, ce qui est pour moi le signe que cette politique commence à porter ses fruits. Justement, au niveau économique, quelle est la stratégie adoptée ? Il s’agit aussi de coordonner les politiques entre Bruxelles et son environnement direct. L’hinterhand économique bruxellois ne se limite en effet pas aux 19 communes qui constituent notre région, et l’initiative « Brussels Metropolitan Région » prise par les différentes organisations patronales du pays démontre que c’est une réalité économique largement partagée. La métropole bruxelloise – prise au sens large du terme - est le moteur essentiel de l’économie belge et représente 30% du PIB. Son développement concerté et harmonieux constitue une fabuleuse opportunité, non seulement pour Bruxelles, mais aussi pour la Flandre, la Wallonie et pour toute la Belgique. La Région, en soutenant l’association Brussels-Louise, a contribué à faire revivre un quartier qui avait perdu ses ors un moment. Le Haut de la Ville connaît en effet un véritable renouveau, fruit des efforts fournis non seulement par les partenaires privés qui ont investi dans ce quartier, mais aussi par les autorités publiques pour redonner à ce quartier l’aura et le renom qu’il mérite. Cela s’est concrétisé dès 2007 par l’installation d’une oeuvre artistique monumentale, connue sous le nom de « Cityscape », sur le terrain en friche de l’avenue de la Toison d’Or. Cette oeuvre a suscité un intérêt bien au-delà de nos frontières et a permis de refaire parler positivement du haut de la Ville. Ce fût incontestablement le point de départ d’une dynamique positive qui s’est traduite, sous l’égide de l’association « Brussels Louise », par la multiplication d’animations de haute qualité, à l’image de la Louise Night et des Vendanges Louise, qui seront d’ailleurs réorganisées cette année. Parallèlement, de nouvelles enseignes, principalement étrangères, ont investi le quartier, grâce notamment à la rénovation complète des galeries de la Toison d’Or.
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allebei een vervolg krijgen. Tegelijkertijd zijn er ook een aantal nieuwe, meestal buitenlandse ketens in de wijk neergestreken, wat mede in de hand is gewerkt door de volledige renovatie van de Guldenvliesgalerij. Staan er nog meer projecten voor de bovenstad op stapel? De hernieuwde ontwikkeling van de bovenstad is uiteraard nog niet afgewerkt. Op korte termijn zou het commerciële project op het braakliggende terrein van de Guldenvlieslaan, na de renovatie van de galerij, dit commerciële knooppunt weer moeten doen opleven. Op langere termijn zijn er de plannen om de kleine ring te overdekken ter hoogte van de Guldenvlieslaan, wat een nieuwe boost zal geven aan de hele wijk. Dit kan een prachtige commerciële zone worden, die in heel België haar weerga niet kent. Door het overdekken van die drukke verkeersweg worden namelijk alle commerciële aders van deze wijk met elkaar verbonden.
Des projets pour le haut de la ville ? Le développement du Haut de la Ville n’est évidemment pas achevé. A court terme, le projet commercial sur le terrain en friche de la Toison d’Or devrait, après la rénovation des galeries, redonner une impulsion à cette artère. A plus long terme, le projet de couverture de la Toison d’Or constitue à mon sens une opportunité unique de donner à l’ensemble du quartier une dynamique supplémentaire, une zone dédiée au commerce de qualité supérieure, unique en Belgique. Cette couverture permettrait en effet de faire le lien entre les différentes artères commerciales qui constituent ce quartier.
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OVER ROLLS-ROYCE MOTOR CARS BRUSSELS Rolls-Royce Motor Cars Brussels behoort tot Ginion Group NV, die verder ook BMW, MINI, Volvo, Ferrari en Maserati verdeelt en de exclusieve invoerder is van McLaren in de BeNeLux. De vestiging in Overijse is exclusief importeur van Rolls-Royce in België en Luxemburg. Meer informatie vindt u alvast op www.rollsroycemotorcars-dealer.com/ brussels of www.giniongroup.be. A PROPOS DE ROLLS-ROYCE MOTOR CARS BRUSSELS Rolls-Royce Motor Cars Brussels fait partie de Ginion Group SA, qui distribue également BMW, MINI, Volvo, Ferrari et Maserati et est l’importateur exclusif de McLaren au BeNeLux. La concession d’Overijse est l’importateur exclusif de Rolls-Royce en Belgique et au Luxembourg. Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.rolls-roycemotorcars-dealer.com/brussels ou www.giniongroup.be.
L’emblème The Spirit of Ecstasy Rolls-Royce viert 100 jaar Spirit of de Rolls-Royce célèbre son 100e Ecstasy: Een legende van de 20ste anniversaire: Légende du 20e siècle... Eeuw, een icoon van de 21ste Icône du 21e ...
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ruxelles, le 11 mai 2011 – En 2011, Rolls-Royce Motor Cars fête le centième anniversaire de The Spirit of Ecstasy, le symbole glamour qui orne le capot de chaque Rolls-Royce. Pour célébrer ce centenaire comme il se doit, Rolls-Royce a mis au point un programme contenant des activités spéciales, allant de la réalisation d’une édition spéciale de l’emblème au passage exclusif des participants du National Classic Tour à Goodwood, berceau britannique de Rolls-Royce.
russel, 11 mei 2011 - Rolls-Royce Motor Cars viert in 2011 het 100-jarig bestaan van de Spirit of Ecstasy, het glamoureuze symbool dat de motorkap van elke Rolls-Royce siert. Om dit te vieren staan tal van special treats op het programma, gaande van het uitbrengen van een speciale Centenary Collection van het embleem tot een exclusieve doortocht van de deelnemers van The National Classic Tour in Goodwood, de Britse bakermat van Rolls-Royce.
The Flying Lady
The Flying Lady
En 2011, Rolls-Royce fête le centième anniversaire de The Spirit of Ecstasy, aussi connu sous le nom de ‘Flying Lady’, à savoir l’emblème qui orne le capot de chaque Rolls-Royce. Au fil des années, The Spirit of Ecstasy est devenu le synonyme des voitures de luxe les plus célèbres au monde. A propos de l’histoire de l’emblème l’on sait par contre très peu de choses: selon le mythe, il aurait été façonné à l’image d’une certaine Eleanor Thornton. Celle-ci fut la secrétaire de Claude Johnson –aussi connu comme étant le ‘trait d’union dans Rolls-Royce’ –, l’homme qui réunit Charles Rolls et Henry Royce en 1904 et force motrice derrière le succès de Rolls-Royce. Johnson était également l’ami de John Scott Montagu, éditeur du magazine ‘The Car Illustrated’, qui recruta le jeune sculpteur et illustrateur Charles Sykes pour réaliser tout le travail artistique de son magazine. Au fil du temps, Eleanor se mit à travailler pour Montagu et devint également amie de Charles Sykes. Lorsque le conseil d’administration de Rolls-Royce de l’époque exprima son mécontentement sur les décorations de mauvais goût du capot, qui ne cadraient pas du tout avec l’image de la ‘meilleure voiture au monde’ qui venait d’être lancée, Johnson s’adressa à Sykes afin de lui demander s’il n’avait pas d’idée pour une décoration plus adaptée. L’on sait avec certitude que Sykes s’était déjà laisser inspirer par la belle et dynamique Eleanor pour plusieurs couvertures de ‘The Car Illustrated’ ainsi que pour plusieurs sculptures. Il est donc fort propable qu’Eleanor ait servi de modèle pour la création de The Spirit of Ecstasy, même si toutes les parties concernées ont emmené dans leur tombe le secret de l’identité de la Flying Lady. Quoi qu’il en soit, The Spirit of Ecstasy est et reste une icône qui, au bout de 100 ans, continue à faire rêver.
Rolls-Royce Motor Cars viert in 2011 het 100-jarig bestaan van de Spirit of Ecstasy, ook wel bekend als de ‘Flying Lady’ die de motorkap van elke RollsRoyce siert. Door de jaren heen is het beeld van de Spirit of Ecstasy zelfs synoniem geworden van ‘s werelds meest vermaarde luxewagens. Over de ontstaansgeschiedenis van het kleinood is daarentegen minder bekend: volgens de mythe zou het beeld vormgegeven zijn naar de gelijkenis van ene Eleanor Thornton. Zij was namelijk ooit secretaresse van Claude Johnson –ook wel ‘het koppelteken in Rolls-Royce’ genoemdde man die Charles Rolls en Henry Royce samenbracht in 1904 en een drijvende kracht was achter het succes van Rolls-Royce. Johnson, goed bevriend met John Scott Montagu, uitgever van het tijdschrift The Car Illustrated, die de jonge beeldhouwer en illustrator Charles Sykes aanwierf om alle artwork in zijn tijdschrift te verzorgen. Toen Eleanor na verloop van tijd voor Montagu ging werken, raakte ze bevriend met Charles Sykes. Toen de toenmalige raad van bestuur van Rolls-Royce haar ongenoegen uitte over de smakeloze versieringen op de motorkap, die helemaal niet strookten met het beeld van de pas gelanceerde ‘best car in the world’, klopte Johnson bij Sykes aan. Of hij geen idee had voor een meer passende decoratie? We weten met zekerheid dat Sykes zich al had laten inspireren door de knappe en dynamische Eleonor voor verschillende covers van The Car Illustrated en enkele beeldhouwwerken. Naar alle waarschijnlijkheid heeft zij ook model gestaan voor de Spirit of Ecstasy, al hebben alle betrokkenen het geheim van de identiteit van de Flying Lady mee in hun graf genomen. In elk geval is de Spirit of Ecstasy een icoon, dat 100 jaar later nog steeds tot de verbeelding spreekt.
Une année de fête
Initiatieven voor het feestjaar
Afin de marquer l’anniversaire de The Spirit of Ecstasy, Rolls-Royce Motor Cars sort entre autres une édition limitée de l’emblème. Ainsi, cette année, chaque Ghost et Phantom, produite au siège Rolls-Royce de Goodwood, portera l’épigraphe ‘Spirit of Ecstasy Centenary – 2011’gravée dans la base de chaque emblème, dans une police spécialement sélectionnée pour l’occasion: ITC Willow.
Om het speciale feestjaar te markeren brengt Rolls-Royce Motor Cars onder andere een limited edition Centenary Collection uit. Dit jaar zal elke Ghost en Phantom, geproduceerd in het hoofdkwartier van Rolls-Royce in Goodwood, een Spirit of Ecstasy dragen met het opschrift Spirit of Ecstasy Centenary - 2011. Dit zal worden geëtst in de basis van elk beeldje, in een speciaal geselecteerd lettertype ITC Willow.
Le National Classic Tour®, rallye belge de renommée pour les voitures classiques, lui aussi est cette année consacré à Rolls-Royce. Rolls-Royce Motor Cars Brussels, à la fois co-sponsor et participant au concours, a en effet fait pression pour que le concours puisse se terminer dans le décor unique du siège de Rolls-Royce à Goodwood. Un exploit en soit, car seuls quelques privilégiés ont accès au domaine de Lord Marsh. Dès lors, le 15 septembre 2011, les voitures démarreront de Courtrai pour arriver, le 19 septembre, à Goodwood. Le programme comprend la participation au Goodwood Revival Meeting 2011, un tour de démonstration le long de la mythique « Hill Climb » sur le circuit de Lord Marsh et une visite exceptionnelle à l’usine de Rolls Royce Motor Cars Factory. Dans le courant de l’année, d’autres initiatives autour de cette année festive seront également dévoilées.
Ook de National Classic Tour®, de vermaarde Belgische rally voor klassieke wagens, staat dit jaar in het teken van Rolls-Royce. Rolls-Royce Motor Cars Brussels, zowel co-sponsor als deelnemer aan deze wedstrijd, lobbyde immers om deze wedstrijd te mogen afsluiten in het unieke decor van de Rolls-Royce headquarters in Goodwood. Een huzarenstuk, want het is slechts enkelen gegeven om toegang te krijgen tot het domein van Lord Marsh. Op 15 september 2011 vertrekken de wagens in Kortrijk, op 19 september komen ze aan in Goodwood. Op het programma staan het bijwonen van de Goodwood Revival Meeting 2011, een demonstratierit langs de mythische « Hill Climb » op het circuit van Lord Marsh en een uitzonderlijk bezoek aan de fabriek van Rolls Royce Motor Cars Factory. In de loop van het jaar zullen nog andere initiatieven rond dit feestjaar worden bekendgemaakt.
“The Spirit of Ecstasy, en tant que symbole de Rolls-Royce, est devenu une icône qui est synonyme de luxe, de style et d’élégance intemporelle. Elle inspire non seulement les amateurs de voitures mais aussi nous. C’est pourquoi c’est avec grand plaisir que nous planifions diverses activités pour célébrer cette année anniversaire de la Flying Lady et ce, tant en Belgique qu’au Grand-Duché deLuxembourg,” conclut Stéphane Sertang, administrateur délégué de Ginion Group.
“De Spirit of Ecstasy is, als symbool van Rolls-Royce, een icoon geworden dat staat voor stijl, luxe en tijdloze elegantie. Ze inspireert niet alleen autofans maar ook ons. Daarom plannen we ook met alle plezier activiteiten om in dit lustrumjaar de Flying Lady in de bloemetjes te zetten in België en het Groothertogdom Luxemburg,” besluit Stéphane Sertang, afgevaardigd bestuurder van Ginion Group.
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ruxelles est la nouvelle destination city-trip européenne. De par notre patrimoine architectural, nos musées, notre savoir-faire en gastronomie… Et notre sens du plaisir et de l’accueil ! Mais Bruxelles est aussi un centre international de décision. Capitale européenne, c’est ici qu’est géré le sort de 900 millions de personnes pour des questions économiques, politiques et sociale. Voyons grand, soyons prospectifs.
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het gaat goed met het toerisme in Brussel. De cijfers van de paasperiode swingen de pan uit en het ziet ernaar uit dat de hoofdstad een drukke zomer te wachten staat. De cijfers zijn inderdaad de jongste jaren spectaculair gestegen. Waarom dat zo is? Wel, vroeger durfden we de behoefte om Brussel te bezoeken niet te creëren. We waren gewoon niet chauvinistisch genoeg (lacht). Dat Brussel de hoofdstad van Europa was, was blijkbaar geen reden om het als stad te gaan promoten… Met de komst van de citytrips, de lowcostvluchten en de hogesnelheidstreinen naar Parijs en Londen, is Brussel een knooppunt geworden. Het toerisme is dan ook veranderd bij ons. Brussel is een zeer gewaardeerde bestemming geworden. We zijn een bruisende stad met veel troeven. We organiseren heel wat evenementen, er worden tal van concerten gegeven, het nachtleven is fantastisch. De horeca is de grootste werkgever van de stad. Brussel heeft met een aantal ambitieuze plannen hard gewerkt om aantrekkelijker te worden. Vandaag merken we dat dit werk rendeert. Ik denk aan het beleid rond grote evenementen,
Close P
hilippe Close, d’abord collaborateur du sénateur Roger Lallemand, a été porte- parole du Président du PS Elio Di Rupo, avant de rejoindre l’équipe de Freddy Thielemans en 2001 à la Ville de Bruxelles. Député à la Région bruxelloise aujourd’hui, il est aussi un suractif Echevin du tourisme, passionné par les atouts de la capitale européenne. Avec VisitBrussels, ex-BITC, M.Close est décidé à faire bouillonner sa ville. Le tourisme cet été à Bruxelles, après les chiffres de pâques, s’annonce merveilleusement. Les chiffres ont explosé en quelques années, en effet. Pourquoi ? Avant on n’osait pas créer l’envie de visiter Bruxelles ; on n’était pas assez chauvins (rires). Bruxelles était la capitale de l’Europe, mais il ne fallait pas trop en faire… Avec l’arrivée des city trips, des vols low cost, des trains rapides de Paris et Londres, Bruxelles étant un noeud de communication, le tourisme a changé chez nous. Bruxelles est devenu une destination prisée, pour son aspect événementiel, ses concerts, ses lieux nocturnes hors normes, bref, son aspect trépidant. Tout bénéfice pour notre Horeca qui est le plus grand employeur ici. Bruxelles a œuvré à son attractivité, grâce à de grands plans ambitieux, et ce travail paie aujourd’hui. Je pense à la politique des Grands Evénements, à l’ouverture du Musée Magritte mais aussi aux restaurations qui lui ont redonné un cachet : l’Atomium, la Villa Empain, les Maisons de la Grand Place, … Dans ce cadre, nous venons par exemple de lancer un plan d’embellissement de la fameuse « rue des pittas », dans le respect de la zone classée au patrimoine mondial de l’Unesco. Bruxelles, en effet, est devenu « tendance ». Les magazines européens consacrent de gros dossiers à nos talents.
Schepen van toerisme Échevin du tourrisme
PHIlIPPE ClosE
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hilippe Close begon zijn politieke carrière als medewerker van senator Roger Lallemand, vooraleer woordvoerder te worden van PS-voorzitter Di Rupo. In 2001 vervoegde hij de ploeg van Freddy Thielemans, die aan het roer staat van de Stad Brussel. Vandaag is Close niet alleen Brussels volksvertegenwoordiger, maar ook een zeer actief schepen van toerisme met een passie voor de troeven van de Europese hoofdstad. VisitBrussels, het vroegere BITC, moet de hefboom worden waarmee hij de hoofdstad wil doen bruisen.
Philippe
Design, mode, musique, djing, cuisine, etc, Bruxelles est devenu un « must » dans différents domaines. L’idée, pour nous, est de ne pas limiter notre ville à la Grand Place et à Manneken Pis, mais de se perdre dans une destination touristique pleine de surprises et de découvertes. Avec VisitBrussels, nous visons autant les jeunes « Erasmus » européens que les touristes de classe internationale, avec, par exemple, un événement comme Art Brussels, qui a attiré 500 collectionneurs de haut vol. Dans les domaines du design et de la mode, nous venons par exemple de lancer dans le quartier Dansaert, un Centre de la Mode et du Design destiné à soutenir nos jeunes talents et à être une véritable vitrine de ces domaines innovants à Bruxelles.
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« Brussel is een van de grootste besluitvormingscentra ter wereld »
aan de opening van het Magritte-museum en aan de talrijke restauraties die het cachet geven: het Atomium, de Villa Empain, de huizen van de Grote Markt. Voor het ogenblik pakken we het fameuze ‘pittastraatje’ aan, uiteraard met respect voor de zone die Unesco-werelderfgoed is. Brussel is inderdaad ‘trendy’ geworden. De Europese bladen wijden belangrijke dossiers aan onze vele talenten. Design, mode, muziek, dj’ing, keuken… op al die vlakken is Brussel een must geworden. We willen de stad echter niet beperken tot de Grote Markt en Manneken Pis, maar er een toeristische bestemming van maken met overal verrassingen en ontdekkingen. Met VisitBrussels richten we ons evengoed op de jonge Europese Erasmusstudent als op toeristen van internationale klasse, met onder meer een evenement als Art Brussels dat 500 internationale verzamelaars heeft aangetrokken. In de domeinen design en mode hebben we bijvoorbeeld in de Dansaertwijk een mode- en designcentrum opgericht dat ons jong talent moet ondersteunen en een echte etalage worden voor deze innoverende domeinen in Brussel. Is Brussel, naast dat toeristische aspect, nog steeds een geprivilegieerd oord voor internationale congressen en meetings? Meer dan ooit zelfs! De Square, het vroegere Congrespaleis dat helemaal vernieuwd is, en ook het toekomstige Convention Center op de Heizel. Dit toont aan dat we steeds verder gaan in
dit domein. De tijd dat we ons haast excuseerden dat we de hoofdstad van Europa waren ligt definitief achter ons. Brussel is een wereldbestemming op congresgebied! We zijn trouwens met een netwerk van de belangrijkste ‘machtssteden’ begonnen. Hier worden belangrijke beslissingen genomen. Op dit gebied moet zelfs één van onze zustersteden, Washinton DC met name, ons laten voorgaan. We hebben hier meer dan 1000 permanente perscorrespondenten, en dan tel ik de freelancers niet eens mee. Meer dan 1600 internationale instellingen hebben hier hun zetel en er zijn zo’n 7000 lobbyisten actief in de hoofdstad. Daar hebben we onze ‘branding’ op gebouwd. Zo wisselen we bijvoorbeeld informatie over de toekomstige meetings uit met de toeristische dienst van Washington. In de toekomst willen we ons ook openstellen voor Dubai, Singapore, São Paulo. En dat allemaal in een van de groenste steden ter wereld. Toch laait vaak de kritiek op dat het niet zo proper en nog minder veilig zou zijn in Brussel. Volgens de statistieken blijven twee derden van de Europese ambtenaren ook na hun pensioen in Brussel wonen. Dat duidt toch op een hoge graad van welbevinden. Tal van winkels die internationale merken verkopen openen hier hun deuren. Maar goed, propere straten zijn inderdaad een van onze bekommernissen. De laatste jaren hebben we de schoonmaakploegen ook gevoelig uitgebreid. Er werken nu zo’n 300 straatvegers voor de Stad Brussel. Verder mikken we op administratieve sancties. Er moet gewerkt worden aan de mentaliteit van de Brusselaars. Wat veiligheid betreft zitten we, vergeleken met heel wat andere Europese steden, eigenlijk best goed. Het spreekt vanzelf dat wij hier ook te kampen hebben met maatschappijproblemen. Brussel is op zich een rijke stad, maar er is ook overal armoe. Onder de jonge werklozen bijvoorbeeld, en onder de nieuwe bevolkingsgroepen. Ook in sommige scholen loopt het niet altijd van een leien dakje. We hebben nog heel wat uitdagingen voor ons. En ons openbaar vervoer? Als we echt willen dat de mensen hun auto aan de kant laten staan moeten we ook hier nog aan werken. Ik ben geen anti-autoactivist, maar als je steden ziet als Bordeaux of Straatsburg, waar aan de hand van grote stadsprojecten de publieke ruimte en vooral het transport werd herbeken… Er komt een nieuwe overeenkomst tussen het Brussels Gewest en de MIVB. Het moet allemaal stipter en veiliger. We denken ook aan een derde metrolijn die Evere moet verbinden met Ukkel, via Schaarbeek. Heel wat boeiende uitdagingen, inderdaad. We willen een Brussel dat met 10% van de nationale bevolking 20% van de rijkdom van het land genereert. Bovendien komen er steeds meer mensen bij. Er staat heel wat te gebeuren in deze stad, niet alleen in de zakenwereld en op gebied van toerisme, maar ook wat betreft congressen, ontspanning, mode, design, erfgoed en kunst.
« Bruxelles est un des plus grands centres de décision au monde »
Outre l’aspect touristique, Bruxelles est-il toujours un lieu privilégié pour les congrès et meetings internationaux ? Plus que jamais ! Le Square, l’ancien palais des Congrès, entièrement rénové et le futur Convention Center au Heysel, montrent que notre volonté est d’aller toujours plus loin dans ce domaine. Fini de s’excuser d’être la capitale européenne… Bruxelles est une destination mondiale pour les congrès. D’ailleurs, nous avons initié un réseau des « Villes de Pouvoir » les plus importantes du monde. Ici, se prennent les grandes décisions. Nous dépassons même une ville-sœur, dans ce domaine, comme Washington DC ! Nous avons plus de mille correspondants de presse permanents, en dehors des free lance. Plus de 1600 institutions internationales ont leur siège ici. 7000 lobbyistes s’affairent chez nous. Nous en avons dès lors fait un « branding » et échangeons des infos sur les futurs meetings avec le bureau de tourisme de Washington. Ensuite, l’idée est de s’ouvrir à Dubaï, Singapour, Sao Paulo… Tout cela dans une des villes les plus vertes du monde… Mais, cela dit, on entend encore des critiques en ce qui concerne la propreté et la sécurité à Bruxelles. Selon les statistiques, deux tiers des fonctionnaires européens restent à Bruxelles après leur retraite. Ce qui démontre un bien-être certain. Sans oublier les nombreuses boutiques de marques internationales qui s’installent chez nous. Mais, certes, la propreté est un de nos soucis.
Ces dernières années, nous avons mis le paquet sur la propreté en renforçant les équipes de nettoyage (300 balayeurs bossent pour la Ville de Bruxelles), mais aussi en réprimant les abus d’incivilité. Toute une éducation à ce niveau doit être faite du côté des Bruxellois. Par rapport à l’insécurité, nous sommes une ville assez sûre quand je vois les chiffres européens… Bien sûr nous avons des problématiques sociales à régler. Bruxelles est une ville très riche, mais, en même temps, la pauvreté est présente. Chômage chez les jeunes, nouvelles populations primo-arrivantes, problèmes dans certaines écoles, nous devons faire face à ces challenges. Et nos transports en commun ? Si on veut dissuader de l’usage de la voiture et faciliter la mobilité, il faut, en effet, les améliorer. Je ne suis pas un intégriste antivoitures, mais quand on voit des villes comme Bordeaux ou Strasbourg qui se sont renouvelées en redéfinissant l’espace public et surtout, ses transports… Un contrat va être resigné entre la Région bruxelloise et la STIB. La ponctualité, la
sécurité sont là l’ordre du jour. Nous pensons aussi à une troisième ligne de métro reliant Evere à Uccle, en passant par Schaerbeek. Que de défis passionnants. Notre volonté est de miser sur Bruxelles qui avec 10% de la population génère 20% des richesses du pays. En plus, sa démographie est en hausse. De grandes choses sont à venir à Bruxelles, autant dans les affaires, le tourisme, les congrès, la détente, la mode, le design, le patrimoine historique et l’art.
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soN EXCEllENCE M. BEttArINI entretien avec son excellence M. Bettarini, ambassadeur de la République d’italie auprès du Royaume de Belgique
M
. Bettarini est avant tout un ami de la Belgique comme il l’aime le dire. En fonction depuis un an, il connaît bien Bruxelles de par ses attributions passées dans la capitale européenne. Pour les 150 ans de la République italienne, il a la gentillesse de nous rappeler tous les liens qui unissent son pays à la Belgique. D’adamo à Franco Dragone, en passant par des hommes et femmes politiques, l’italie nous a donné de grands « Belges », si l’on peut dire. Nous sommes deux pays complémentaires. Les Italiens sont venus en Belgique après la deuxième guerre mondiale. Ils étaient 350.000. Charleroi, la Louvière, Marcinelle, étaient des villes presque italiennes. Les Italiens ont donné leur force de travail et, en échange, ils ont eu accès à un système social tout à fait correct. Ils étaient chez eux ici. Et ils le sont toujours. Les Italiens se sont parfaitement intégrés au pays. Aujourd’hui, ce sont plutôt les institutions européennes qui emploient le plus de mes compatriotes, ainsi que la restauration, la politique et la mode. Je salue aussi au passage Sa Majesté le Reine Paola, qui est une femme d’une grande classe, pleine de générosité. Elle représente au mieux ce qu’est l’Italie. aujourd’hui, les italiens peuvent avoir la double nationalité. Oui, c’est le premier pas vers ce qui sera un jour la nationalité européenne. Quel est le volume des affaires entre nos deux pays ? La Belgique est notre cinquième partenaire commercial dans le monde. Le volume commercial entre les deux pays dépasse les 23 milliards d’euros par an. Il faut aussi savoir que la Belgique exporte plus vers l’Italie que l’inverse. Nous développons sans arrêt ces relations économiques grâce à de grandes missions chez vous. La Belgique de par les multiples institutions qui y existent,
ambassadeur de la république d’italie est un lieu privilégié pour nos entreprises. A l’inverse, notre fleuron chez vous, offrant des milliers d’emplois à des Belges, est le chocolatier Ferrero implanté à Bruxelles et à Arlon. C’est le symbole de cette unité si forte qui existe entre Italiens et Belges. Nos restaurants utilisent pas moins de 8000 personnes en Belgique. Le groupe Fiat, enfin, a un magnifique siège social à Bruxelles. Ils ont lancé récemment le « Motor Village», immense show room mais aussi lieu de rencontre, de discussion, de débat, avec un délicieux restaurant italien. Rentrer au « Motor Village », c’est un peu pénétrer l’Italie. On l’ignore aussi souvent, mais Fiat Industrial possède également des usines qui emploient plusieurs milliers de personnes en Belgique ! L’italie vient de fêter cette année les 150 ans de sa République. Oui. Pour l’occasion, les grands monuments de la péninsule étaient illuminés aux couleurs du drapeau, à commencer par l’Autel de la Patrie à Rome, monument à la gloire de Victor-Emmanuel II, proclamé le 17 mars 1861 roi d’Italie, premier chef d’Etat de la toute nouvelle nation unifiée. Le 17 mars 1861 est considéré officiellement comme la date de naissance de l’Italie moderne, auparavant divisée en sept Etats, sous la coupe d’occupants étrangers. Dépasser ces divisions nous a permis de devenir un état européen à part entière. L’ambassade italienne est connue pour organiser de nombreux événements faisant la promotion des meilleures productions de la Botte.
votre excellence M. Bettarini, peut-on apprendre à mieux vous connaître ? Je voudrais d’abord dire qu’un ambassadeur, c’est un ami avant tout. Ensuite, je connais bien Bruxelles car avant d’être ambassadeur, j’ai été attaché d’ambassade ici, il y a plusieurs années. Je suis originaire de Rome. J’aime beaucoup les antiquités et donc le quartier du Sablon. Je suis aussi fan d’opéra. J’adore la Monnaie et l’opéra de Liège. Que conseilleriez-vous à nos lecteurs comme vin et comme plat italiens ? Les grands vins de Toscane sont très recommandés. Je pense surtout au travail rigoureux qui est réalisé chaque jour pour conserver la très haute qualité du Montalcino. Pour la cuisine, puisque l’on vient de parler du centre de l’Italie, j’opterais pour les spécialités du sud, comme les pâtes au poisson. un dernier mot sur l’actualité de votre pays ? J’aimerais qu’on continue à découvrir la beauté et l’élégance qui caractérisent l’Italie, son art, son histoire, sa philosophie de la vie. S’arrêter aux petits ou grands scandales agitant notre pays serait dommage. L’Italie transcende tout cela…
Je suis fier d’être ambassadeur d’Italie dans un pays aussi charmant que la Belgique. Dans ce cadre, je suis fier de montrer nos richesses qu’elles soient gastronomiques, artistiques ou industrielles. Récemment, j’ai salué la fusion entre Chrysler et Lancia en Europe et le lancement des nouvelles Lancia Ypsilon et Thema, crées à l’image de l’élégance italienne. L’industrie automobile est essentielle pour nous car elle a représenté notre entrée dans l’ère industrielle ; elle a été pionnière à ce niveau. Encore aujourd’hui, l’Italie a le nombre le plus élevé de voitures par habitants.
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Final assessment The Xie Xie Shanghai exhibition that I organized with my colleague Jean-Luc Vanraes from External Relations drew nearly 15,000 people. This was an opportunity to demonstrate the expertise of several Brussels companies and institutions to a wide Brussels and international audience. It was also an opportunity to present to those Brussels inhabitants who were unable to travel to China, part of what was in the Belgian pavilion at Shanghai, one of the most visited and most praised of all those at the Expo. When one has done something outstanding, and in particular when this has been noticed, we can be proud of this and share this pride with those who shape our city and our society on a daily basis, that is the people of Brussels. This exhibition also provided the framework for different business events: telecom giant Huawei used the premises for a two-day roadshow, Brussels Export held its “Doing business in Asia” seminar there, Brussels chocolatiers came to demonstrate their wares, and a link was created with the “Entreprendre” and “Culinaria” fairs. So the outcome is very positive! Also, the new Bank of China and ICBC offices in Brussels are a sign that China really intends to encourage its businesses to come and set up shop in the Brussels Region in the coming years. Indeed, some companies are already located in Brussels: Huawei for example, a native of Shenzhen and one of the world’s largest global telecommunication groups, set up a facility here in 2009. Alongside these major companies, we are also seeing the arrival of smaller entities that are choosing to settle in Brussels to develop their activities at European level. For example, this year a major local seafood producer has set up in the Brussels-Capital Region a subsidiary to cover the entire European market. To encourage these developments, the region (via the BEA) has signed an agreement with the Shenzhen authorities, which includes the creation of an incubator specifically dedicated to technology companies from this part of the world wanting to develop in Brussels. And, in response to this approach, the city of Shenzhen has also established an official representative office in Brussels. B. Cerexhe.
Quel Bilan? L’exposition Xie Xie Shanghai que j’ai organisée avec mon collègue des Relations extérieures, JeanLuc Vanraes, a attiré près de 15.000 personnes. Elle nous a donné l’occasion de montrer à un large public bruxellois et international, le savoir-faire de plusieurs entreprises et institutions bruxelloises. Ce fut aussi l’occasion de présenter aux Bruxellois qui n’ont pas pu partir en Chine, une partie de ce que contenait le pavillon belge à Shanghai, l’un des plus visités et des plus salués de toute l’Expo : quand on fait quelque chose remarquable et surtout remarqué, nous pouvons en être fier et faire partager cette fierté avec ceux et celles qui façonnent chaque jour notre ville et notre société, à savoir ici les Bruxelloises et les Bruxellois. Cette exposition a aussi servi de cadre à différents événements « business »: le géant des télécoms Huawei a profité des lieux pour faire pendant deux jours un « roadshow », le séminaire « Doing business in Asia » de Bruxelles Export s’y est déroulé, des chocolatiers bruxellois sont venus y faire des démonstrations, un lien a été créé avec les salons Entreprendre et Culinaria, .... Le bilan est donc largement positif! Aussi, les implantations de la Bank of China et de l’ICBC à Bruxelles sont le signe que la Chine a véritablement l’intention d’encourager ses entreprises à venir s’installer en Région bruxelloise dans les prochaines années. Néanmoins, certaines entreprises sont déjà installées à Bruxelles : la société Huawei par exemple, originaire de Shenzhen et qui est l’un des plus grands groupes mondiaux en matière de télécommunication s’est installée en 2009. Parallèlement à ces grandes sociétés, nous
observons également l’arrivée de plus petites entités qui choisissent de s’établir à Bruxelles pour développer leurs activités au niveau européen. A titre d’exemple, cette année un important producteur local de produits de la mer a établi en Région de Bruxelles-Capitale sa filiale destinée à couvrir l’ensemble du marché européen. Pour encourager ces développements, la Région (via l’ABE) a signé un accord avec les autorités de Shenzhen dont l’un des éléments est la création d’un incubateur spécifiquement dédié aux entreprises technologiques de cette région qui souhaiteraient se développer à Bruxelles. Et, en réponse à cette démarche, la ville de Shenzhen vient par ailleurs d’établir une représentation officielle à Bruxelles. B.Cerexhe.
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INFOS PRATIQUES Wizzair a deux liaisons hebdomadaires entre l’aéroport de BruxellesCharleroi et celui de Belgrade. La compagnie nationale JAT offre quant à elle des vols directs de Bruxelles à Belgrade trois fois par semaine. L’office de tourisme de Serbie : www.serbie.travel Le Festival EXIT: www.exitfest.org Festival de la bière: www.belgradebeerfest.com Le célèbre BAH (pour les intimes) : www.belgradearthotel.com Wizzair has two weekly connections between Brussels South Charleroi Airport and Belgrade. The national company JAT offers direct flights from Brussels to Belgrade three times a week. The National Tourism Organisation of Serbia: www.serbie.travel The EXIT Festival: www.exitfest.org The Beer Festival: www.belgradebeerfest.com The famous BAH: www.belgradearthotel.com
mladic gone, we can finally go to Serbia
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o more Torremolinos; This summer, it is in Belgrade that the Belgian will go spend his holidays. «The past year, the number of Belgian tourists in Serbia has increased by 20 %» commented during the last Salon des Vacances Dennis van der Avoort, PR manager of the Danube region for the Benelux. The butcher given to The Hague, Serbia can finally leave its tragic past behind and eye west for the promise of better days. The political opening of Serbia also implies the removal of the mandatory passport and the opening of the air space to low cost companies. It is now possible to spend the weekend in the capital for €200, flights, accommodation and city tour included. At the confluence of the Sava and the Danube, the capital ranked “party city number 1” surprises in many ways. “In Belgrade, we are used to go to the restaurant or in a bar any night of the week» explains Nina Trifunovic, spokeswoman for the National Tourism Organisation of Serbia. Under no circumstance should you miss the 3€ mojitos of Silicon Valley, neighbourhood known for its trendy bars and of which the name refers to the enticing curves of the damsels one may cross… Belgrade is also rich in culture and historical monuments and hosts a multitude of cultural and musical events. The Beer Festival, one of the biggest of the summer in Europe, will certainly seduce Belgians thanks to around 70 different but also affordable beers and renowned DJs. Among the compelling visits, the Saint Sava Cathedral, second largest Orthodox Church in the world, The cultural route of the Roman emperors, a road revealing important sites of Roman cultural heritage, or Fort Kalemegdan, remnant of the Turkish occupation. But the hometown of Enki Bilal is not the only one worth interest. The famous me-
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dieval fortress Petrovaradin, in the city of Novi Sad, hosts every year in July the EXIT festival. During 4 days, around 600 artists such as the Chemical Brothers, Placebo, Missy Elliot and even David Guetta perform on more than 20 podiums, attracting some 200,000 visitors from the four corners of Europe. Nature lovers, anti-globalization and others, have no fear: natural areas abound, including the cycling trail of the Danube which leads the cyclist to the most beautiful places of the Danube in Serbia. More peculiar but not less touristic, the ethnovillage Küstendorf, named by the Serbian filmmaker and self-declared mayor Emir Kusturica, hides in the mountains of Mokra Gora, near the Bosnian border. Two hundred and forty kilometres to the southwest of the capital, the premises were first used for the filming of «Life Is A Miracle» in 2004. Today open to the public, one of the cottages forming the village can be rented for €40 a night. Evocative streets names are littered with relics of the director’s shootings, who’s home thrones next to a small chapel with, in the basement, a real cinema where one can view for free one of his movies! There are also two restaurants, a swimming pool, and even three ski slopes. The resort is ideal for hiking lovers, for they can escape with pleasure on foot or by mountain bike on the hundreds of kilometres of forest trails in the surrounding mountains.
mladic parti, on peut enfin aller en Serbie
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ini Torremolinos ; Cette été, c’est à Belgrade que le Belge ira passer ses vacances. « L’année passée, le nombre de touristes belges en Serbie a augmenté de près de 20% » commentait lors du dernier Salon des Vacances Dennis van der Avoort, représentant RP de la région du Danube pour le Benelux. Le boucher remis à La Haye, la Serbie tire enfin un trait sur son lugubre passé et lorgne d’autant plus à l’Ouest la promesse de jours meilleurs. L’ouverture politique de la Serbie passe également par la suppression du passeport obligatoire et l’ouverture de l’espace aérien aux compagnies low-cost. Dorénavant, il est possible de passer le week-end à la capitale pour 200€, vols, logement et visite de la ville compris. Au confluent de la Sava et du Danube, la capitale classée ville de fête par excellence surprend à bien des égards. « À Belgrade, nous avons l’habitude de sortir au restaurant ou dans un bar n’importe quel soir de la semaine » explique Nina Trifunovic, porte-parole de l’Office national du tourisme serbe. À ne rater sous aucun prétexte: le mojito à 3€ à Silicon Valley, quartier réputé pour ses bars branchés et dont le nom fait référence aux courbes affriolantes des damoiselles qu’on y croise… Belgrade est également riche en culture et en monuments historiques et accueille une multitude d’événements culturels et musicaux. La fête de la bière, l’un des plus grands festivals d’été d’Europe, saura prendre le Belge par les sentiments grâce à une septantaine de bières différentes à prix tout aussi abordables et des DJs de renom. Parmi les visites incontournables, la cathédrale Saint-Sava, deuxième plus grande église orthodoxe au monde, l’Itinéraire des Empereurs Romains, une route qui fait parcours des sites importants de l’héritage culturel Romain, ou encore le Fort Kalemegdan, vestige de l’occupation turque.
ErBIE Mais la ville natale d’Enki Bilal n’est pas la seule digne d’intérêt. La célèbre forteresse médiévale Petrovaradin, dans la ville de Novi Sad, sert chaque année en juillet de décor au festival EXIT. Durant 4 jours, près de 600 artistes renommés comme les Chemical Brothers, Placebo, Missy Elliot ou encore David Guetta se produisent sur plus de 20 podiums, attirant quelques 200.000 visiteurs des quatre coins de l’Europe. Pour les amoureux de la nature, altermondialistes et autres, nulle crainte : les espaces naturels abondent, dont la piste cyclable du Danube qui conduit le cycliste aux plus beaux endroits du Danube en Serbie. Plus curieux mais pas moins touristique, l’ethno-village Küstendorf, baptisé par le cinéaste serbe et maire autoproclamé Emir Kusturica, se cache dans les montagnes de Mokra Gora, près de la frontière bosniaque. À 240 km au sud-ouest de la capitale, les lieux furent d’abord utilisé pour le tournage de « La vie est un miracle », en 2004. Aujourd’hui ouverts au public, on peut y louer l’une des maisonnettes qui la composent pour une quarantaine d’euros la nuit. Les rues aux noms évocateurs sont jonchées de reliques des tournages du réalisateur, dont la demeure trône à côté d’une petite chapelle avec, en sous-sol, un vrai cinéma où l’on peut visionner gratuitement l’un de ses films! On y trouve également deux restaurants, une piscine, et même trois pistes de ski. Le lieu de villégiature est idéal pour les amateurs de randonnées, qui s’évaderont avec plaisir à pied ou à VTT sur les centaines de kilomètres de sentiers forestiers des montagnes alentour.
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Eldorado Chinois
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ur fond d’internationalisation progressive du yuan, la Bourse de Shanghai s’apprête à s’ouvrir aux capitaux et aux entreprises étrangères. Outre New York, Londres, Francfort ou Tokyo, faudra-t-il bientôt surveiller en plus les mouvements de Shanghai ? Très probablement. Car le jour où il sera possible pour les entreprises étrangères de se faire coter à la Bourse de la grande métropole chinoise se rapproche à grands pas. Un officiel chinois du monde de la finance a annoncé récemment la création avant la fin de 2011 d’un « board » international destiné aux entreprises étrangères à Shanghai. Ces sociétés viendraient émettre des actions en yuans sur la Bourse de la plus grande ville de Chine. Plusieurs grandes banques internationales se sont déjà montrées intéressées, de même que la Bourse de New York elle-même ! Il faudra montrer patte blanche pour accéder à la future plateforme : celle-ci s’adressera aux entreprises bénéficiaires dont la valeur est supérieure à 4,7 milliards d’euros. Tout iconoclate qu’elle paraisse si on tient compte
du fait que le pays le plus peuplé de la Planète se déclare toujours communiste, cette annonce est à remettre dans son contexte. La Chine continue sa mutation à grandes enjambées. Après avoir été sacrée deuxième économie du monde au début 2011, voilà qu’elle ambitionne d’imposer sa devise comme monnaie d’échanges internationaux. Une suite logique : la République démocratique a pleinement réussi son insertion dans le commerce international. Elle veut maintenant s’imposer comme acteur de premier plan dans la finance mondiale. Pour l’instant, la Chine, malgré sa formidable force exportatrice, libelle encore l’essentiel de ses transactions avec le reste de la Planète en dollars. Le yuan, ou renminbi, reste pour le moment non convertible ailleurs qu’à Hongkong. Mais une évolution est en cours. Les autorités chinoises se sont lancées depuis deux ans dans une série d’essais d’utilisation du yuan dans le commerce et la finance internationale. Pékin teste ainsi dans l’ancienne colonie britannique l’utilisation de sa monnaie dans les transactions financières hors Chine continentale. Plusieurs grands groupes mondiaux commencent à y
émettre des « dim sum bonds », des obligations libellées directement dans la devise chinoise. Chacun y trouve son compte : les investisseurs locaux placent leur argent dans un produit qui rapporte davantage que les dépôts bancaires classiques, tandis que les entreprises étrangères lèvent des fonds à bon marché. Dans ce contexte, l’ouverture de la Bourse de Shanghai aux capitaux étrangers serait pour Pékin une étape supplémentaire pour assurer l’internationalisation du yuan. Le billet à l’effigie de Mao ne sera en effet réellement attirant aux yeux des investisseurs internationaux que lorsque les produits financiers en yuans seront accessibles aux étrangers, une fois que la monnaie chinoise sera devenue réellement convertible. Reste que le succès des marchés d’action ne se décrète pas. Depuis quelques mois, les Bourses chinoises semblent perdre une partie de l’engouement qu’elles avaient suscité, tant à cause du contexte économique que de leurs faiblesses structurelles. Les introductions en Bourse marquent le pas tant à Shanghai qu’à Shenzhen, tandis que les cours patinent. La poussée d’inflation en Chine, qui contraint la banque centrale à limiter l’accès au crédit, constitue une explication. L’autre cause viendrait du caractère extrêmement volatil des Bourses continentales chinoises, qui attirent un trop grand nombre de spéculateurs individuels. Alors, véritables casinos ou futurs eldorados, les bourses chinoises ? Réponse dans les prochains mois.
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Olivier Duray
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le commerce international. Elle veut maintenant s’imposer comme acteur de premier plan dans la finance mondiale. Pour l’instant, la Chine, malgré sa formidable force exportatrice, libelle encore l’essentiel de ses transactions avec le reste de la Planète en dollars. Le yuan, ou renminbi, reste pour le moment non convertible ailleurs qu’à Hongkong. Mais une évolution est en cours. Les autorités chinoises se sont lancées depuis deux ans dans une série d’essais d’utilisation du yuan dans le commerce et la finance internationale. Pékin teste ainsi dans l’ancienne colonie britannique l’utilisation de sa monnaie dans les transactions financières hors Chine continentale. Plusieurs grands groupes mondiaux commencent à y émettre des « dim sum bonds », des obligations libellées directement dans la devise chinoise. Chacun y trouve son compte : les investisseurs locaux placent leur argent dans un produit qui rapporte davantage que les dépôts bancaires classiques, tandis que les entreprises étrangères lèvent des fonds à bon marché. Dans ce contexte, l’ouverture de la Bourse de Shanghai aux capitaux étrangers serait pour Pé-
kin une étape supplémentaire pour assurer l’internationalisation du yuan. Le billet à l’effigie de Mao ne sera en effet réellement attirant aux yeux des investisseurs internationaux que lorsque les produits financiers en yuans seront accessibles aux étrangers, une fois que la monnaie chinoise sera devenue réellement convertible. Reste que le succès des marchés d’action ne se décrète pas. Depuis quelques mois, les Bourses chinoises semblent perdre une partie de l’engouement qu’elles avaient suscité, tant à cause du contexte économique que de leurs faiblesses structurelles. Les introductions en Bourse marquent le pas tant à Shanghai qu’à Shenzhen, tandis que les cours patinent. La poussée d’inflation en Chine, qui contraint la banque centrale à limiter l’accès au crédit, constitue une explication. L’autre cause viendrait du caractère extrêmement volatil des Bourses continentales chinoises, qui attirent un trop grand nombre de spéculateurs individuels. Alors, véritables casinos ou futurs eldorados, les bourses chinoises ? Réponse dans les prochains mois. Olivier Duray
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Brussel, aan de oevers van de Jangtsekiang
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ommigen onder ons herinneren zich waarschijnlijk nog de hilarische komedie van Jean Yanne uit 1974: “Les Chinois à Paris”. Moeten we vandaag een remake voorzien: “Les Chinoix à Bruxelles”? De Europese Unie is beducht voor een grootscheepse invasie van Chinese producten op het oude continent: op tien jaar tijd heeft China namelijk haar investeringen in de Unie verzevenvoudigd. En dat is nog maar één indicator van de groeiende invloed van het Rijk van het midden. China wil echter veel meer zijn dan alleen maar een zakenland. Net als een mandarijn zich edelmoedig hoort te gedragen naar de zwakkeren toe, wil Peking de redder worden van de Europese landen die aan de rand van het bankroet staan. Na hun ruggensteuntje aan Griekenland beweren sommige analisten zelfs dat er sprake is van een
soort van Chinees Marshallplan, dat onze oude wereld uit zijn lethargie moet halen. Premier Wen Jiabao verkondigde in oktober nog met veel toeters en bellen in Athene dat de Unie en China zich in hetzelfde schuitje bevinden: “We hopen dat we u door middel van deze samenwerking enigszins tot nut kunnen zijn tijdens de moeilijke momenten die u nu beleeft.” In werkelijkheid vervolgt China via een reddingsplan een intelligente economische en financiële strategie, waar een hele visie achter schuilt. De megastaat gebruikt de economieën die het zwaar hebben tijdens de crisis om zich in te kopen in Europa, net zoals het dit gedaan heeft in de Verenigde Staten. Vandaag is 22% van de Amerikaanse buitenlandse schuld in handen van China, dat ook pakken Europese aandelen heeft gekocht om zo Griekenland, Spanje, Portugal en Ierland
weer op koers te krijgen. Vandaar uiteraard de verklaringen van de Chinese overheid dat men zich de stabiliteit van de euro bijzonder aantrekt. Deze alomtegenwoordigheid heeft vanzelfsprekend menigeen ongerust gemaakt. Mogen we ons in Europa verwachten weggevaagd te worden door een economische tsunami? Er zijn een aantal mensen te vinden in onze contreien die deze thesis aanhangen en wijzen op de woorden van de overleden Franse komiek Coluche: “Als je het wit van een ei mengt met het geel, blijft alleen het geel over.” Diezelfden wijzen ook op de nauwe links die bestaan tussen de Chinese privébedrijven en de Communistische partij, die bijzonder gul is met subsidies, terwijl de Europese bedrijven verplicht zijn de regels van de vrije concurrentie na te leven en moeten aanzien dat onze technologie geplunderd wordt.
YANG tsÉ KIANG
Niet ver van het Berlaymontgebouw zijn we een expert tegen het lijf gelopen die zo zijn eigen ideeën heeft wat deze kwestie betreft. Worden de Chinezen veroverd of zijn ze zelf veroveraars? Het is allemaal niet zo simpel. Ten eerst is het niet zo makkelijk om zaken te doen met Europa. Aangezien er geen echte economische regering bestaat, moet de investeerder geval per geval, land per land werken. Dat is een lang en moeizaam proces. De Chinezen zijn echter bijzonder pragmatisch en gebruiken de breuklijnen die bestaan tussen de verschillende lidstaten om ze tegen elkaar op te zetten. Dit wordt natuurlijk in de hand gewerkt door de tegenstellingen die aan de oppervlakte zijn gekomen bij de herfinanciering van Griekenland… “De Jangtsekiang, kameraad, dat zijn miljoenen kubieke meters goudblokken en bloemen die naar Nankin vloeien, met overal in de steden die aan de oever ervan liggen pontons waar je alles kan kopen…”, vertelt Jean Gabin in “Un singe en hiver”, de film van Henri Verneuil geïnspireerd op de gelijknamige roman van Antoine Blondin. De Zenne, kameraden, is niet de Jangtsekiang. Maar het is zeker dat er een gigantische partij financiële en politieke mahjong wordt gespeeld tussen Brussel, Peking en natuurlijk Washington. Europa zal moeten vechten voor zijn brokken. James Duran
Bruxelles, au confluent du Yang-tsé-Kiang ?
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ean Yanne les attendait à Paris et les voici dans toute l’Europe : les Chinois sont parmi nous. Bruxelles et les institutions européennes les regardent avec circonspection, conscients qu’il faut savoir distinguer la crainte d’une invasion fantasmée et les réalités du marché mondial. En dix ans, les investissements chinois dans l’UE ont été multipliés par sept. Et ce n’est qu’un indicateur de l’influence croissante de l’Empire du milieu. Mais la Chine veut être davantage qu’un « business-state ». Comme un mandarin fait montre de mansuétude envers les plus faibles, Pékin s’affiche en sauveur des pays européens au bord de la faillite. Le coup de pouce donné à la Grèce a ainsi fait dire à certains analystes qu’il y avait là une sorte de Plan Marshall chinois destiné à revigorer le Vieux Continent. Préférant la métaphore à l’histoire capitaliste, le Premier ministre Wen Jiabao avait estimé en octobre dernier à Athènes que l’Union et la Chine sont comme des « passagers dans un même bateau ». Et de poursuivre : « En renforçant notre coopération, nous espérons être d’une quelconque utilité pendant ces moments temporaires difficiles que vous vivez ».
A Bruxelles, non loin de la Commission, on a rencontré un expert qui a sa petite idée sur la question. Envahissants ou envahisseurs, les Chinois ? C’est un peu plus compliqué que cela. D’abord, faire des affaires avec les Européens n’est pas sans difficultés. Faute d’une réelle gouvernance économique, l’investisseur venu de l’extérieur doit y aller au cas par cas, pays par pays. C’est long et laborieux.
pontons où on peut tout acheter… » s’émerveille Jean Gabin dans « Un Singe en hiver », le film d’Henri Verneuil inspiré du roman éponyme d’Antoine Blondin. La Senne, « camarades », n’est pas le Yang-tsé-Kiang. Mais il est sûr qu’une formidable partie de go financier et politique est en train de se jouer entre Bruxelles, Pékin et bien sûr Washington. A l’Europe de se montrer à la hauteur.
Mais les Chinois sont pragmatiques en diable : ils utilisent les divisions qui règnent entre les Etats membres de l’UE pour les renvoyer dos à dos. Quelle aubaine ce dut être pour eux d’assister à la désunion longtemps engendrée par le refinancement de la Grèce…
James Duran
« Le Yang-tsé-Kiang, camarade, c’est des millions de mètres cubes d’or et de fleurs qui descendent vers Nankin, puis avec tout le long des villes des
En réalité, la Chine poursuit à travers ce plan de sauvetage une stratégie économique et financière aussi intelligente qu’éclairée. Elle tire parti des économies plombées par la crise pour s’immiscer en Europe, comme elle l’a fait aux Etats-Unis où elle a progressivement acquis 22% de la dette extérieure. Elle a ainsi acheté des titres européens destinés à renflouer successivement la Grèce, l’Espagne, le Portugal et l’Irlande. On comprend mieux pourquoi elle se dit très attachée à la stabilité de l’euro. Evidemment, cette omniprésence n’est pas sans éveiller quelque inquiétude. Un tsunami économique s’apprêterait à emporter l’Europe ? Cette thèse a ses défenseurs qui citent a l’envi le dicton attribué à Mao Zedong : « Quand on mélange le blanc et le jaune de l’œuf, il ne reste que le jaune ». Ce sont les mêmes qui pointent du doigt les liens étroits entre les entreprises privées chinoises et le Parti communiste, les subventions généreuses dont elles bénéficient alors que les sociétés européennes sont astreintes aux règles d’une concurrence équitable, le pillage de notre haute technologie, etc.
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sented in a context par excellence, testifying that the value of this yacht transcends the boating world, and confirming her as a status symbol and cult object for lovers of elegance and design. The area inside Istinye Park, featuring over 300 boutiques bearing the most exclusive designer names is, in fact, a reference point for the trendsetters of the cosmopolitan Turkish city and the perfect setting for conquering the Turkish public. Aquariva Gucci recently received an award from the panel of judges at the Nautical Design Awards as an expression of pure Italian elegance, which combines the “Made in Italy” of two world renowned brands and reflects craftsmanship, great attention to detail and the use of the most sophisticated materials.
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Atelier de la Truffe
Le salon Dessange Paris se trouvant au 184 avenue Louise est ouvert du lundi au samedi de 9h a 18h30 .Le vendredi de 9h a19h30 et uniquement sur rendez-vous jusqu’à 21h Une cabine d’esthétique ainsi qu’un Spa du cheveux se tiennent a votre disposition dans les mêmes horaires que le salon sauf , pour le vendredi de 9h a 19h30 Une styliste d’ongles pratique également au sein de notre salon uniquement sur rendez vous
Spa Days : Un cadeau bien-être pas comme les autres Pour une harmonie profonde entre l’âme, le corps et l’esprit, choisissez parmi nos Spa Days. Nos Spa Days à l’Aspria Avenue Louise incluent : • l’accès à toutes les activités du Club pendant une journée (piscine, jacuzzi, sauna, hammam, espace détente, fitness et cours collectifs) • un soin ou un massage • un peignoir, des mules et une serviette de bain • le déjeuner dans notre restaurant ainsi qu’un jus de fruit ou une coupe de champagne pour certains soins. Pour plus d’info sur les idées cadeaux bien-être : spa days & chèques cadeaux surfez sur www.aspria-avenuelouise.be
The hairdresser Dessange Paris bets being to the 184 avenue Louise open of the monday to saturday of 9:00 has 18:30 .friday of 9:00 has 19:30 and only on go until (appontement) 21:00 An esthetic cabin thus Spa of the hair are held has tour provision in the same schedules That the safe place,for friday of 9:00 has 19:30 A designer nails also practices
Dessange 184 avenue Louise, Bruxelles www.dessange.com
Place Wiltchers - 71b Avenue Louise - 1050 Bruxelles tel. 02/610 4066 Spa - Fitness - Piscine - Jacuzzi - Hammam - Sauna Espace de détente www.aspria-avenuelouise.be
FLAMANT LANCE CINQ NOUVELLES COULEURS EN PEINTURE Flamant étend son « Original Paint Collection » en y ajoutant cinq nouvelles couleurs tendances : Honey et Sunshine, deux nuances chaudes de jaune ; Cactus, un vert exotique, et Atmosphère et Gentleman, deux tons argile. Comme de coutume chez Flamant, les nouvelles peintures présentent une qualité unique grâce à leur aspect ultra mat incomparable. Elles sont par ailleurs très faciles à appliquer. FLAMANT LANCEERT VIJF NIEUWE VERFKLEUREN Flamant breidt zijn ‘Original Paint Collection’ uit met vijf nieuwe trendskleuren, waaronder twee warme tinten van geel, Honey en Sun-Shine, een exotisch groen, Cactus en twee diepe kleitinten, Atmsophère en Gentleman. Zoals steeds is de verfwaliteit ‘uniek’, omwille van zijn onevenaarbaar ultramat aspect en is ze bovendien uitermate gebruiksvriendelijk.
www.flamant.com
Situé au cœur du Bruxelles branché, cet « Atelier » décline la truffe à la façon « de tous les jours » pour le plus grand plaisir des amateurs du genre. C’est aussi le seul endroit de Bruxelles où trouver de la truffe fraiche toute l’année, ainsi que des produits de qualité et de délicieux mets à emporter afin de prolonger chez soi le plaisir de savourer mille et un délices truffés. Dit « Atelier », gelegen in het hartje van het trendy Brussel, toont de truffel op een « alledaagse » manier in al zijn facetten, tot groot genoegen van de liefhebbers van deze lekkernij. Ook al is de truffel er iets billijker van prijs, toch verliest hij niets van zijn pracht. Het is ook de enige plaats in Brussel waar u heel het jaar door verse truffel vindt, evenals kwaliteitsproducten en heerlijke meeneemgerechten, om ook bij u thuis te kunnen genieten van duizend-en-een lekkernijen met truffels.
300 avenue louise 1050 bxl 02 640 54 55 www.atelier.truffenoire.com
Cospaia
David Lloyd
Delvaux
Instore
Dans une ambiance tendance et exclusive, le Cospaia surplombe l’avenue de la Toison d’or. Que se soit pour dîner ou juste siroter un cocktail, l’expérience s’avèrera unique et esthétique. Coté pratique on notera une magnifique terrasse, une salle privée de 50 couverts et un service voiturier le WE. Cospaia heeft een hedendaagse en exclusieve uitstraling. Zijn locatie aan de Guldenvlieslaan is spraakmakend. U kunt er in de trendy bar van een cocktail genieten of heerlijk dineren. Cospaia heeft verder nog een prachtig terras, een banketzaal voor 50 personen en een valet service in het weekend.
David Lloyd Uccle est situé dans le cadre verdoyant du quartier Prince d’Orange en lisière de forêt de Soignes. Une équipe professionnelle et dynamique vous y donnera toute l’attention et le soutien nécessaires à la réalisation de vos ambitions tant en tennis, qu’en fitness, natation ou détente.
La Maison d’écriture suisse Caran d’Ache ouvre, en collaboration avec Delvaux, un point de vente situé au premier étage de la boutique Delvaux au 27 Boulevard de Waterloo à 1000 Bruxelles. Elle y présente ses instruments d’écriture qui signent le raffinement, la créativité et la perfection du savoir-faire suisse. A découvrir de juin à septembre!
Instore - Cabana by Edra, designer: F&H Campana – 6.160 euros Armoire avec 5 étagères imaginée par les frères Campana, à découvrir dans notre show room de 1500 m2. www. instore.be
David Lloyd castle is situated in the “Prince d’Orange” area of Uccle, bordering the beautiful “Forêt de Soignes”. Our professional and dynamic team is on hand to provide you with everything you need to make the most of your experience and help you to achieve your Health, Fitness and Racquets goals.
The Swiss manufacturer of writing instruments, Caran d’Ache, in collaboration with Delvaux, is opening a boutique on the first floor of the Delvaux shop on the 27 Boulevard de Waterloo in Brussels from June until September. The boutique will stock writing instruments made with Caran d’Ache’s signature refinement, creativity and perfect Swiss know-how.
Instore - Ray by B&B Italia, designer : Antonio Citterio – à partir de 4.160 euros. De nombreuses versions du canapé Ray sont en exposition dans notre show room. Instore - 90-92 rue Tenbosch – 1050 Bruxelles – du mardi au samedi de 10h à 18H30.
Drève de Lorraine, 41, 1180 Bruxelles tel. 02 534 90 00 www.davidlloyd.be
bd. Louis Schmidt 7, 1040 Bruxelles Tél.: 02 738 00 40 www.delvaux.com
Rue de Tenbosch 90, 1050 Ixelles tel. 02 347 59 59 www.instore.be
La Manufacture
The Mercedes House
NATAN
Nitz
Une gastronomie originale dans un décor particulier qui abritait autrefois les ateliers de la maroquinerie Delvaux, la Manufacture vous accueille tous les jours de 12h à 14h et de 19h à 23h (Minuit le Weekend). Fermé le samedimidi et dimanche. Terrasse plantée de bambous géants et Service Voiturier
Exposition Du 9 septembre au 3 octobre 2011 : The Mercedes House invite le designer Pol Quadens pour Design September 2011 Pol Quadens est designer depuis 25 ans et a abordé le design sous tous ses angles. Son premier succès fut l’étagère à cd créée en 1988, produite et distribuée à plus de 100 000 exemplaires. Vinrent ensuite avec la chaise C06 la plus légère du monde et ses chaussures pour femme sans talon: la « strada ». The Mercedes House Concerts
Edouard Vermeulen dicte avec légèreté les règles du chic et les codes de l’élégance. Plus noble que jamais, la collection automne-hiver 2011 de Natan, présente des silhouettes de caractère, inspirées des années 60, associe des coloris, joue sur les matières et dessine des coupes et modèles qui mettent la silhouette en valeur. Eens te meer legt Edouard Vermeulen in alle lichtheid de regels en codes van wat chic en elegant is vast. De herfstwintercollectie 2011 van Natan oogt nobeler dan ooit met karaktervolle silhouetten geïnspireerd op de jaren 60. Edouard Vermeulen combineert contrasterende tinten, bespeelt de materie en tekent coupes en modellen die het silhouet tot zijn recht laten komen.
NITZ proposera dès cet automne un petit écrin dédié à la femme : à côté des foulards exceptionnels de Pierre-Louis Mascia, des ceintures Andrea d’Amico et des parfums Villoresi, viendront s’ajouter, en exclusivité à Bruxelles, les blazers cachemire de la maison Boglioli, les chemisiers faits main Finamore, les incontournables Jeans Jacob Cohen, .... A voir très bientôt.
Rue Capitaine Crespel, 1 tel. 02 513 03 03 www.cospaia.be
Een originele gastronomie in een apart decor dat vroeger de ateliers van lederwarenfabrikant Delvaux huisvestte. La Manufacture ontvangt u dagelijks van 12u-14u en van 19u-23u (middernacht het weekend). Gesloten op zaterdagmiddag et zondag. Terras met maxi bamboe en parkeerservice.
Restaurant La Manufacture Rue Notre Dame du Sommeil 12 1000 Bruxelles Tél: +32 (0)2 502 25 25 www.lamanufacture.be
Jeudi 27 octobre 2011 à 19h30 Trio Van Hengel Œuvres de A. Eberl et W.A. Mozart Jeudi 17 novembre 2011 à 19h30 Olivier Cavé, Piano Œuvres de J.S. Bach Rue Bodenbroek 22-24 Grand Sablon 1000 Bruxelles www.mercedeshouse.be
www.natan.be
Place du Petit Sablon 2 1000 Bruxelles Tél: 02 512 14 12 http://www.nitz.be/
Sea Grill
l’Atelier d’Yves Mattagne
Hotel Amigo
Sheraton Brussels Hotel
Le Sea Grill, un des restaurants les plus cotés de Bruxelles, vient de faire peau neuve. Il propose désormais un voyage sensoriel qui s’étend bien au-delà de l’excellence du goût. Si la mer s’y conjugue toujours à tous les temps, dans une assiette rigoureuse et très inventive, l’art s’y invite aussi dans l’atmosphère qui marie avec brio chaleur et intimité. Un endroit étonnant, piloté par Yves Mattagne, un des grands maîtres de la gastronomie belge, dont la cuisine audacieuse et exigeante s’agrémente d’une cave surprenante, maintes fois récompensée et dirigée par Fabrice D’Hulster.
Après avoir admiré le magnifique paysage du Brabant-Wallon durant plusieurs années, “l’Atelier Yves Mattagne“ a décidé d’élargir son horizon et de séduire un nouveau public dans notre capitale belge. Au cœur de Bruxelles, le site historique de Tour & Taxis accueille à présent le nouvel “Atelier Yves Mattagne“. Un magnifique espace de près de 400 m², aménagé de façon flexible et multifonctionnelle, nous a été réservé dans l’Entrepôt Royal et dispose d’une capacité de 250 personnes. “L’Atelier Yves Mattagne“ propose des cours de cuisine tant pour les amateurs que pour les professionnels, l’organisation personnalisée de fêtes d’entreprises et d’incentives, un service traiteur à déguster sur place ou chez vous! Yves Mattagne a mis toute sa passion dans les diverses facettes de l’univers de la cuisine contemporaine et souhaite faire découvrir à tous que cuisiner c’est rêver…
Simplicité, authenticité, savoir-faire…Toute la générosité de l’Italie A Bruxelles, au coeur de cette capitale effervescente, le Ristorante Bocconi a su s’imposer comme l’une des meilleures tables italiennes de la ville.
S’élevant au-dessus des toits de Bruxelles, le Sheraton Brussels Hotel vous acceuille dans une atmosphère conviviale. Goûtez nos délicieux burgers au Train ou profitez d’un déjeuner détendu au Crescendo. Au 30ème, profitez de notre piscine panoramique.
Rue Fossé aux Loups 47, 1000 Bruxelles T +32 2 212 08 00 F +32 2 212 08 08 info@seagrill.be www.seagrill.be Chef : Yves Mattagne Directeur du restaurant : Fabrice D’Hulster Fermeture : samedi et dimanche + jours fériés Fermeture 2011 : du 21 juillet au 15 août inclus Du 29 octobre au 1ier novembre inclus
Avenue du Port 86C 1000 Bruxelles Belgique www.atelieryvesmattagne.com
Simpliciteit, authenticiteit en expertize... De vrijgevigheid van Italië De Bocconi werpt zich op als een must voor de Italiaanse Gastronomie, beschouwd als behorende tot de absolute top van de hoofdstad.
“Hotel Amigo” Rue de l’Amigo, 1, 1000 Brussels Tel: +32 2 547 47 15 Fax: +32 2 502 28 05 Email: ristorantebocconi@roccofortehotels.com Website: wwww.ristorantebocconi.com
Hoog boven de Brussels skyline, heet het Sheraton Brussels Hotel u welkom in een uiterst conviviale sfeer. Ontdek onze fantastische hamburgers in “Le Train”, geniet een ontspannen ontbijt in het Crescendo restaurant. Op het 30e verdieping kan u een duik nemen in ons panoramisch zwembad. www.sheratonbrussels.com Place Rogier 3 1210 Brussels T+32(0)22243111
Façonnable
Stanhope Hotel
VÉRITABLE ESPRIT DE LA FRENCH RIVIERA Une collection élégante et intemporelle qui s’imprègne des couleurs de la méditerranée. Palette de bleus associée aux teintes « couchers du soleil » pour une collection de chemises exclusives et aussi, couleurs classiques : le brun, le gris pour les costumes Homme et les ensembles féminins.
« LES VENDREDIS BARBECUE » du Stanhope Hotel: installez-vous sur la terrasse pour un avant goût de vacances, au son de l’eau et à l’ombre du magnolia! Barbercue Party tous les vendredis midis et soirs. La formule barbecue propose un menu 2-services à € 30,00 (hors boissons). « LES VENDREDIS BARBECUE » Sedit laut reritissimus de nonsecte rem quaestia corestiatur adigeni aerfers pietust, iduntius. Untiorem. Nemquia ssequi dis demquia spedit eiumque ea cum et aciam inum qui recab id quam alibusapis qui sanditibus se consequia dipienim et quibus.
Pierre Bergé
Ventes de prestiges en préparations Bandes dessinées les lundi 17 et mardi 18 octobre 2011 Design scandinave le dimanche 23 octobre 2011 epoca le lundi 24 octobre Mobilier et objets d’art le 29 novembre 2011 art Moderne et contemporain le mardi 6 décembre 2011 Bijoux le lundi 12 décembre 2011 arts Décoratifs et design le mardi 13 décembre 2011
Frey Wille
Bijoux en émail décorés d’or, motifs uniques centrés sur l’art et couleurs rayonnantes sont les maîtres mots des créations FREY WILLE. Un savoir faire perpétué dans les ateliers viennois depuis 1951 et auquel les amoureux de bijoux sont sensibles à travers les quatre coins du globe : la manufacture autrichienne possède plus de 85 boutiques dans le mode entier : Paris, New York, Londres, Moscou, Berlin, Hong Kong … Juwelen in email versierd met goud, unieke motieven toegespitst op de kunstwereld en schitternde kleuren – dat zijn de sleutelwoorden voor de creaties van FREY WILLE. Al sinds 1951 geeft het Weense atelier zijn knowhow van generatie op generatie door. Juwelenliefhebbers weten overal ter wereld de weg te vinden naar de over 85 verkooppunten die het Oostenrijkse huis vertegenwoordigen : Parijs, New York, London, Moskou, Berlijn, Hongkong …
Façonnable Boulevard de Waterloo, 45 T. +32 (0)2 503 51 55 & Avenue Louise, 33 T. + 32 (0)2 537 49 89 Knokke-Le-Zoute Avenue du Littoral, 101 T+32 (0)5 060 04 38)
Stanhope Hotel Rue du Commerce 9 B-1000 Brussels Tél.: +32 2 506 91 11 Fax: +32 2 512 1708
Pour inclure des œuvres dans ces ventes Veuillez nous contacter au 02/504 80 30 Expertises et estimations gratuites sur simple rendez vous.
Frey Wille Place du Grand Sablon, 45 1000 Bruxelles - Belgique tel.+32 (0)2 502 35 20 www.frey-wille.com
Smoods
Stanhope Hotel
Dinh Van
Côte d’Or
Cette salle de séjour unique tient la liberté et la musique en haute estime! Profitez dans un décor unique d’un cocktail, un café ou un vin européen. La musique a été créée par DJ Cosy Mozzy. www.smoods.net
Le « fornostar », dont le nom est un clin d’œil au four à pizzas, nous à révélé de nombreux atouts : un accueil soigné et un service attentif dans un cadre contemporain avec ses grandes banquettes en cuir matelassé et ses lustres design. Dans l’assiette, une cuisine méditerranéenne savoureuse et authentique avec une carte renouvelée tous les mois. Recherche des saveurs dans les plats et suggestions originales, viandes grillées, pizzas au feu de bois,… une carte variée où chacun trouvera son bonheur.
COLLECTION VERTIGE Pour la nouvelle collection Vertige, dinh van joue avec les perles de culture, d’or ou de diamants et les suspend, comme par magie, dans un ruban d’or. Des pièces qui hypnotisent le regard et évoquent les vertiges du tourbillon amoureux.
BOUTIQUE CÔTE D’OR Découvrez un lieu tout en chocolat en plein cœur historique de Bruxelles. Venez y vivre une nouvelle expérience inoubliable via des rencontres et découvertes enveloppées d’effluves de chocolats. Informations pratiques.
Deze unieke living room staat in het teken van vrijheid en muziek. Geniet in een uniek decor van een cocktail, koffie of een Europese wijn. Het muziekconcept is ontwikkeld door DJ Cosy Mozzy. www. smoods.net
Une adresse à retenir pour passer une agréable soirée entre amis. Réservation conseillée.
VOOR DE NIEUWE COLLECTIE VERTIGE, speelt dinh van met cultuurparels, goudparels of diamantparels en hangt ze, zoals in de toverkunst, in een gouden band. Pareltjes van juwelen die zodanig liefelijk lonken, dat zij een hypnotiserende kracht uitstraten.
CÔTE D’OR BOETIEK Ontdek een chocolade-oase in het hart van Brussel. Kom er een nieuwe onvergetelijke ervaring meemaken via ontmoetingen en ontdekkingen temidden van een waas van chocolade.
SmoodS living room, kitchen and music Rue Royale 250 B - 1210 BRUXELLES, BELGIQUE Tél: +32 (0)2 220 66 66
FORNOSTAR 65 Quai au Bois à Brûler 1000 Bruxelles 02 201 30 22
DINH VAN BRUXELLES Place du Grand Sablon,14 www.dinhvan.com
Où ? 1, Place du Petit Sablon, 1000 Bruxelles Téléphone : 02.503.36.56 Quand ? Ouvert 6 jours sur 7, du mardi au dimanche : 11h00 - 18h30, fermé le lundi.
Pain Quotidien
NH Hotels
The Dominican
Bouvy
LE PAIN QUOTIDIEN DECOULE D’UNE ENVIE TRES SIMPLE: FAIRE DU BON PAIN. UN PAIN POUR FAIRE DE GRANDES TARTINES A LA MIE DENSE ET A LA CROUTE FERME. QU’ILS SOIENT DE SEIGLE,DE FROMENT,AU NOIX OU AUX RAISINS, NOS PAINS SONT LE RESULTAT D’UN SAVOIR FAIRE ANCESTRAL QUI MARIE UNE FARINE BIOLOGIQUE DE MEULE, DU LEVAIN NATUREL,DU SEL,UNE FERMENTATION LENTE DANS DES BANNETONS D’OSIER TENDUS DE TOILE DE LIN ET UNE CUISSON SUR PIERRE BRULANTE.
Le NH du Grand Sablon est un hôtel 4 étoiles de luxe, idéalement situé au cœur de Bruxelles sur l’une des plus belles places de la capitale de l’Europe, la place du Grand Sablon. Le décor raffiné de ses 196 chambres, ses 9 salles de conférences et son restaurant italien, ainsi que le service de son personnel dévoué, vous garantissent une expérience inoubliable. Nh du Grand Sablon is een 4 sterren deluxe hotel, ideaal gelegen in hartje Brussel op een van de mooiste plekjes van de hoofdstad van Europa, de Zavelplein. Het unieke decor van de 196 kamers, de 9 vergaderingruimten en het Italiaanse restaurant en de service van het toegewijd personeel biedt u een gezellige sfeer aan.
Centrally located among the distinguished guild houses of the Grand Place, The Dominican is a unique destination for elegance. Pioneering sophisticated service and splendour in Europe’s capital city, this design enclave is the destination for guests seeking a stylish sanctuary. The rich history of the location was a source of inspiration in the exclusive design of The Dominican. Soaring ceilings infused with daylight and intimate cloisters are a modern interpretation of the Dominican Abbey which occupied the site during the 15th century. Today, The Dominican’s welcoming Grand Lounge and Lounge Bar are the perfect places to relax with a drink or refresh with a bite.
Bouvy vous propose au féminin comme au masculin une palette de styles allant du sportswear à l’habillé en passant par un chic décontracté. Bouvy vous propose un service demi-mesure et sur-mesure irréprochable.
SmoodS living room, kitchen and music Rue Royale 250 B - 1210 BRUXELLES, BELGIQUE Tél: +32 (0)2 220 66 66
Rue Bodenbroekstraat 2/4 1000 Bruxelles tel : +32/2.518.11.00 fax : +32/2.512.67.66 nhdugrandsablon@nh-hotels.com
The Dominican Rue Léopold/ Leopoldstraat 9, 1000 Brussels Tel +32 (0)2 203 08 08 Fax +32 (0)2 203 08 07 info@thedominican.carlton.be
Bouvy Avenue de la Toison d’Or, 52, 1060 Bruxelles tel. 02/513.07.48 fax 02514.31.94 www.bouvy.be
Bouvy biedt u een waaier aan stijlen aan, van sportswear tot gekleed, via casual chic. Bouvy biedt u een dienst van maatkleding en semi-handgemaakte pakken van een onberispelijke kwaliteit aan. Armani Collezioni, Natan, Tod’s, Hogan, Canali, Corneliani, Ralph Lauren, Moncler, Essentiel ...
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GAstroNoMY T
hanks to its delicious food and diversity of cuisine, Brussels is listed among the world’s finest cities for eating, along with Paris, New York and Hong Kong. The excellence exhibited by the best restaurants located in the very heart of Brussels is unique. Discover the wide range of different cuisines - from the ubiquitous Belgian and Italian places, through to Spanish, Vietnamese, Japanese and Russian restaurants. Enjoy !
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ART DIRECTION AND DESIGN : © PENNOR’S PHOTOGRAPHIE : © XAVIER HARCQ
Pomme d’or ! Ce dénominatif italien sonne juteusement et semble plus judicieux que l’abscons tomatá espagnol de 1532, héritage du tomatl aztèque puisqu’elle vient des Andes et d'Amérique centrale. Reconnue tardivement, notre pomme d'amour entre dans le catalogue Vilmorin de 1778 et est pour la première fois servie avec des rougets provençaux en 1786 au restaurant “les trois frères” à Paris. Notre reine culinaire devra cependant partager sa couronne car chez les solanacées se trouvent l’aubergine, le piment, et... la pomme de terre !
Téléphone : +32 (0) 2 374 54 16 - www.lechaletdelaforet.be
GAstro NoMIE manger moins mais minder in mieux de mond maar meesterlijk
E
n préambule, je souhaite revenir sur la crise inquiétante, parce que fulgurante, qui semble être passée je l’espère, car beaucoup en ont souffert et notre profession y a été naturellement très sensible. La grande gastronomie est toujours présente à Bruxelles mais aussi éclairée par l’émergence de jeunes chefs à la cuisine rapide, fraîche et moderne. Je suis ravi, à ce propos, que Christophe Ardiquest ait enfin trouvé le lieu qu’il espérait tant. Je m’intéresse également à la tendance parisienne de la «bistronomie» et à sa probable apparition chez nous. Enfin, je constate que la lutte contre la surconsommation générale de viande, le bien-être des animaux et une recherche de produits bio, sains et naturels y compris pour les vins devient chez notre clientèle une véritable prise de conscience. Etant bien sûr favorable à ce souhait, je propose depuis le mois de juin «les jeudi sans viande» comme une véritable alternative aux protéines animales. Cela me permet aussi de déplacer mes recherches vers d’autres produits et mon énergie sur d’autres pistes. Pascal Devalkeneer
PAsCAl DEVAlKENEEr
GAstroNoMIsCH
E
erst en vooral zou ik willen terugkomen op wat een crisis, zoals degene die we pas achter de rug hebben, kan veroorzaken in een sector als de gastronomie. Gelukkig heeft deze het overleefd in Brussel. Je kan zelfs zeggen dat het beroep een nieuwe boost heeft gekregen door de opkomst van een aantal jonge chefs met een moderne, snelle keuken, gebaseerd op verse ingrediënten. We zijn bijvoorbeeld zeer verheugd dat Christophe Ardiquest eindelijk de plek gevonden heeft waar hij al zo lang naar op zoek was. Een andere interessante trend is ongetwijfeld de ‘bistronomie’, een Parijse trend die stilaan zijn weg vindt naar ons. Daarnaast stel ik vast dat dierenwelzijn en de strijd tegen de overconsumptie van vlees bij onze klanten een bewustwording heeft veroorzaakt. Ze zijn over het algemeen op zoek naar gezonde, natuurlijke bioproducten, zowel wat eten als drinken (wijnen) betreft. Vandaar dat ik sinds de maand juni ‘Veggie Thursdays’ inricht, met een volwaardig alternatief voor dierlijke proteïnen op het menu. Dit laat me ook toe op zoek te gaan naar nieuwe producten en mijn energie te gebruiken om nieuwe wegen te bewandelen. Pascal Devalkeneer
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4 quai aux barques b-1000 bruxelles fermĂŠ le samedi midi, le dimanche et le lundi midi rĂŠservation : +32 (0)2 513 19 92
DE CUIsINE
GAÉtAN ColIN
rECEttE HooFDGereCHT PLaT PriNCiPaL cuisse De canaRD conFite, DoRaDe RÔti, pointes D’aspeRGes
ossenstaaRt, GeRoosteRDe DoRaDe en aspeRGepunten
Ingrédients (4 personnes) 300g. De canard confit à la graisse d oie 2 bar en filet 2 cuillères à soupe de beurre 1 cuillère à café d’ huile de noisette 4 pommes de terre 20 cl de crème fraiche 1 cuillère d’ huile d’ olive 1 kg. D’ épinards 8 asperges vertes 1/2 lt.de jus de veau et vinaigre de xérès Romarin, Thym , Sauge.
Ingrédients (4 personnes) 300g. De canard confit à la graisse d oie 2 bar en filet 2 cuillères à soupe de beurre 1 cuillère à café d’ huile de noisette 4 pommes de terre 20 cl de crème fraiche 1 cuillère d’ huile d’ olive 1 kg. D’ épinards 8 asperges vertes 1/2 lt.de jus de veau et vinaigre de xérès, Romarin, Thym , Sauge.
éLaBoRation 2 solutions pour le canard confit 1)acheter dans les commerces des cuisses de canard déjà confites. 2) mettre 2 cuisses de canard dans de la graisse d’ oie,avec romarin,thym,ail et cuire le tout à feu doux durant 2 heures. Émietter le canard confit. Éplucher les pommes de terre,les cuire s à l’eau salée et mettre en purée en ajoutant 2 cuillères de beurre et la crème fraiche et assaisonee de sel et poivre. Cuire à l’eau bouillante salée les asperges et les refroidir. Rôtir avec une cuillère de beurre et un trait d’vv huile d’ olive les filets de bar quelques min. Sauter très rapidement les épinards préalablement lavés avec l’huile d’ olive Dresser le parmentier avec épinards,confit et purée de pomme de terre et terminer avec le dos de bar Réduire le fond de veau pour la sauce et y ajouter quelques gouttes de xérès Dresser dans un emporte pièce comme sur la photos Gaétan colin Restaurant le jaloa Quai aux barques 4 à 1000 Bruxelles
éLaBoRation 2 solutions pour le canard confit 1)acheter dans les commerces des cuisses de canard déjà confites. 2) mettre 2 cuisses de canard dans de la graisse d’ oie,avec romarin,thym,ail et cuire le tout à feu doux durant 2 heures. Émietter le canard confit. Éplucher les pommes de terre,les cuire s à l’eau salée et mettre en purée en ajoutant 2 cuillères de beurre et la crème fraiche et assaisonee de sel et poivre. Cuire à l’eau bouillante salée les asperges et les refroidir. Rôtir avec une cuillère de beurre et un trait d’vv huile d’ olive les filets de bar quelques min. Sauter très rapidement les épinards préalablement lavés avec l’huile d’ olive Dresser le parmentier avec épinards,confit et purée de pomme de terre et terminer avec le dos de bar Réduire le fond de veau pour la sauce et y ajouter quelques gouttes de xérès Dresser dans un emporte pièce comme sur la photos Gaétan colin Restaurant le jaloa Quai aux barques 4 à 1000 Bruxelles 177
A signature of excellence
A on e exh of a kin d & co ibitio n nce pt s tore
This is Belgium A signature of excellence
JULY - AUGUST 2011
Exhibition on Belgian Prestige and Heritage See, hear, taste, feel Belgium, through a journey of the 5 senses, we invite you to come and visit this one of a kind exhibition that will retrace the History of Belgium and surprise visitors with the most exclusive, luxurious, authentic, innovative Belgian brands and people, that have made this country the heart of Europe.
A signature of excellence
This is Belgium Do not miss our concept store on the ďŹ rst oor (free entrance), this designed fused environment will tantalise your senses, visually and tastefully.
A signature of excellence
where : Maison des Ducs du Brabant, 19, Grand Place, 1000 Brussels more info : www.this-is-belgium.be 179
L’ H I S T O I R E
DE
DANDOY
Fondée en 1829 rue Marché-aux-Herbes, à deux pas de la Grand-Place de Bruxelles, la biscuiterie Dandoy a déménagé en 1858 vers la rue au Beurre, aujourd’hui piétonne, qui relie la Grand-Place et la Bourse. Jusque dans les années 1960, les biscuits étaient fabriqués sur place, dans l’arrière-boutique. Depuis des nouveaux ateliers ont été installés dans un bâtiment plus moderne, situé à quelques centaines de mètres et répondant aux normes les plus strictes en matière de propreté et d’hygiène. Les processus de fabrication sont, eux, demeurés exclusivement artisanaux.
18 2 9
–
LA
F O N DAT IO N
DE
DANDOY
Jean-Baptiste Dandoy, jeune artisan-boulanger dont le frère était bourgmestre d’Uccle, fonde en 1829 la biscuiterie qui porte toujours son nom. Installée à l’origine rue Marché-aux-Herbes, au coeur du vieux Bruxelles, elle déménagera en 1858 de quelques centaines de mètres pour occuper une maison datant du 17e siècle, fleureon de la bien nommée rue au Beurre qui relie la Grand-Place à la Bourse. Jean-Baptismte travaille alors avec son fils Philippe, qui lui succèdera à la tête de la Maison Dandoy.
19 0 0
–
LES
ANNÉES
FOLLES
En 1900, la biscuiterie Dandoy installée dans la maison De Peerle (la Perle) au numéro 31, est l’un des commerces les plus fréquentés de la rue au Beurre, à michemin entre la Grand-Place et la Bourse. Sa renommée est déjà ancienne, comme en témoigne un certain Charles Baudelaire qui, friand de pains d’épices notamment, la fréquentait assidûment durant son séjour à Bruxelles dans les années 1860.
19 3 0
–
LES
ANNÉES
19 3 0
La plus ancienne et célèbre biscuiterie bruxelloise, la Maison Dandoy est aussi réputée pour ses biscottes. Leur succès aux quatres coins du pays lui permettront même de survivre à la grande crise des années 1930 ainsi qu’à la seconde Guerre Mondiale, période durant laquelle Dandoy n’est plus autorisé à utiliser la farine que pour la fabrication des biscottes.
LA
19 6 0
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LES
ANNÉES
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C’est à partir des années 50 et surtout 60 que la biscuiterie Dandoy connut un réel essor, sous la houlette de Valère et Fernande Rombouts-Dandoy et de leur fils Jean, unique représentant de la cinquième génération des fondateurs de la biscuiterie bruxelloise. La gamme des produits fut largement étoffée par ce dernier, dans qu’il renonce aux spécialités traditionneles de la maison, tels le spéculoos ou le pain à la grecque. S’appuyant pour ce faire sur son épouse Christiane, il apporta également un soin particulier à la présentation et au marketing des biscuits, développant notamment un nouveau design et un packaging moderne. Très vite, le bâtiment de la rue au Beurre devint trop exigu pour abriter à la fois la boutique, l’atelier de fabrication et le personnel qui augmentait rapidement. Un nouvel atelier, plus grand et plus moderne, fut construit à quelques centaines de mètres, non loin du port de Bruxelles, où il se trouve toujours aujourd’hui. Cet atelier vient encore de faire l’objet d’importants travaux d’agrandissement et de modernisation, qui lui permettent de répondre aux normes de qualité et d’hygiène les plus rigoureuses, sans sacrifier pour autant le caractère totalement artisanal de la production.
19 8 4 – O U V E R T UR E D’UNE DEUXIÈME BOUTIQUE
En 1984, Dandoy, dont la célèbre vitrine illumine toujours la rue au Beurre, franchit une étape importante en ouvrant un second magasin rue Charles Buls, de l’autre côté de la Grand-Place de Bruxelles. Stratégiquement situé sur le chemin menant à la statue du Manneken-Pis, célèbre curiosité bruxelloise, ce nouveau magasin séduit les nombreux touristes de passage dans la capitale belge, contribuant ainsi à exporter la renommée de la maison Dandoy aux quatre coins du monde. Quelques années plus tard, nouvelle innovation: ce magasin s’agrandit et Dandoy y installe un tea-room au 1er étage. Surtout, la biscuiterie y propose de nouvelles spécialités maison qui ont tôt fait de convaincre les gastronmes les plus avertis: outre les glaces artisanales aux nombreux parfums (spéculoos, pistache fraîche, amandes douces...), Dandoy réintroduit par exemple la gaufre de Bruxelles qui avait quasiment disparu de la capitale... Tous ces nouveaux produits ont été développés en interne grâce au savoir-faire des chefs pâtisseriers de la maison.
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DE
NOS
JOURS...
Cent quatre vingt années et six générations après sa création, la même famille Dandoy représentée par Bernard Helson, gendre de Jean et Christiane, épaulé par sa belle sœur Christine Dandoy, dirige toujours la biscuiterie sans avoir jamais cédé aux tentations du processus industriel à grande échelle. La gamme de ses spécialités s’est largement étoffée mais ses biscuits les plus célèbres et anciens sont toujours confectionnés à partir des recettes originales élaborées par les fondateurs de la Maison.
19 4 0 – P O UR S UI T E D E PRODUCTION DE BISCOTTES
Durant la seconde guerre mondiale, le manque de matières premières et le rationnement imposé par la guerre interdisaient la fabrication de la plupart des spécialités de la pâtisserie et de le biscuiterie. De nombreuses entreprises du secteur ont ainsi été contraintes de fermer boutique. Valère Rombouts-Dandoy et son épouse Fernande dirigaient alors la biscuiterie. Contraint de renoncer provisoirement à produire les biscuits qui avaient fait la renommée de la maison, il obtint cependant l’autorisation de poursuivre la fabrication des biscottes, l’un des rares produits de boulangerie autres que le pain auxquels donnaient droit les tickets de rationnement. Cette décision assura la survie de la biscuiterie Dandoy, dont les biscottes ont conservé intacte leur renommée jusqu’à nos jours. Après la guerre, Valère et Fernande choisirent d’attendre que reviennent sur le marché des matières premières de qualité pour produire à nouveau les principaux biscuits Dandoy.
31, rue au Beurre - 1000 Bruxelles - 02 511 03 26 22, place Saint-Job - 1180 Uccle - 02 374 19 48 9a, place Brugmann - 1050 Ixelles - 02 344 61 16 14, rue Charles Buls - 1000 Bruxelles - 02 512 65 88 50, rue de Rollebeek - 1000 Bruxelles - 02 503 19 49 112, rue de l’Église - 1150 Woluwe -St -Pierre - 02 772 65 61 296, chaussée de Bruxelles - 1410 Waterloo - 02 353 13 01
www.biscuiteriedandoy.be
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LE PAIN QUOTIDIEN DECOULE D’UNE ENVIE TRES SIMPLE: FAIRE DU BON PAIN. UN PAIN POUR FAIRE DE GRANDES TARTINES A LA MIE DENSE ET A LA CROUTE FERME. QU’ILS SOIENT DE SEIGLE,DE FROMENT,AU NOIX OU AUX RAISINS, NOS PAINS SONT LE RESULTAT D’UN SAVOIR FAIRE ANCESTRAL QUI MARIE UNE FARINE BIOLOGIQUE DE MEULE, DU LEVAIN NATUREL,DU SEL,UNE FERMENTATION LENTE DANS DES BANNETONS D’OSIER TENDUS DE TOILE DE LIN ET UNE CUISSON SUR PIERRE BRULANTE.
Alain Coumont HET IDEE ACHTER LE PAIN QUOTIDIEN IS HEEL EENVOUDIG: ELKE DAG LEKKER BROOD MAKEN.BROOD OM DIKKE BOTERHAMMEN VAN TE SNIJDEN MET KORSTEN WAAR JE EEN STEVIGE BEET AAN HEBT. ROGGE OF TARWEBROOD, MET NOTEN OF ROZIJNEN : ELK BROOD IS HET RESULTAAT VAN EEN EEUWENOUDE TRADITIE. HET WORDT BEREID MET BIOLOGISCH MEEL DAT OP STENEN FIJNGEMALEN WERD, NATUURLIJKE ZUURDESEM EN EEN SNUIFJE ZOUT. DAN KAN HET LANGZAAM RIJZEN IN EEN TENEN MAND GEVOERD MET EEN LINNEN DOEK, VOOR HET OP HETE STENEN WORDT GEBAKKEN.
Alain Coumont
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e Pain Quotidien du sablon, vous invite a une saine gourmandise autour d’une table ou l’on se sent bien. dans une atmosphere chaleureuse et conviviale, ou au jardin, îlot préservé dans un havre de paix, au cœur du quartier des Sablons.
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LE PAIN QUOTIDIEN DU SABLON RUE DES SABLONS 11 - 1000 BRUXELLES TEL : 02 513 51 54 OPEN : 7 DAYS PER WEEK
Bru donne vie aux repas. 183
The Rouge Tomate restaurant in Brussels boasts the exceptional setting of a manorial house dating from 1883 and situated on the prestigious Avenue Louise. A few palm trees add the finishing touch to this oasis of calm in the heart of Brussels. The “Rouge Tomate” cuisine adheres to the principles of the SPE nutritional charter. Developed by chefs and dieticians, the SPE charter is an innovative approach to nutrition applied to catering, validated by an independent scientific committee. Alex Jospeh, the restaurant’s chef, prepares the various dishes on the menu with passion and creativity and he took a large part in obtaining Rouge Tomate New York’s first Michelin Star. He serves a contemporary cuisine with seasonal and local accents that blend pleasure with nutritional balance.
Restaurant, Event & Catering Rouge Tomate Bruxelles - 190 av Louise - 1050 Bruxelles - 02 647 70 44 - www.rougetomate.be
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Situé au coeur du quartier commerçant le plus prisé de la capitale, au carrefour de ses quartiers les plus animés et à deux pas de la prestigieuse avenue Louise, Le Sofitel Brussels Le Louise s’inscrit comme un lieu incontournable et s’impose comme une adresse de prestige.
In het hart van de populairste winkelwijk van de hoofdstad, aan het kruispunt van de meest bruisende stadsdelen en op een steenworp afstand van de prestigieuze Louizalaan, ligt het Sofitel Brussels Le Louise . Dit hotel is uitgegroeid tot een gevestigde waarde en eersteklas locatie.
Entièrement décoré par Antoine Pinto pour les espaces publics et Etienne Bouten pour les chambres, Le Sofitel Brussels Le Louise conjugue sensualité, luxe et extravagance tout en répondant aux exigences de confort et de services personnalisés les plus élevés.
Alle gemeenschappelijke ruimten zijn volledig gedecoreerd door Antoine Pinto, en de kamers door Etienne Bouten. Het Sofitel Brussels Le Louise combineert sensualiteit, luxe en extravagantie, en beantwoordt tegelijk aan de strengste eisen voor comfort en een persoonlijke service.
Dans le Lobby, un majestueux lustre de crystal de couleur améthyste bleue de plus de trois mètres sur deux, interprétation contemporaine d’une pièce du XVIIIème siècle, jaillit du ciel et éclaire un mur en dentelle de corian de plus de 130 m2, reproduction agrandie et stylisée des célèbres dentelles médiévales bruxelloises. L’hôtel dispose de 169 chambres, dont 9 junior suites et une suite de prestige « So Well ». Un espace de 120 m2 dédié au bien-être et à la remise en forme proposant différents services sur mesure tels que personal shopper, massages et un programme de fitness.
In de lobby hangt een majestueuze kroonluchter van amethistblauw kristal van ruim drie meter bij twee, een hedendaagse interpretatie van een luchter uit de 18de eeuw. Die verlicht op zijn beurt een muur die is bekleed met meer dan 130 m² kantwerk in het materiaal Corian, een uitvergrote en gestileerde reproductie van de vermaarde Brusselse kant uit de middeleeuwen. Het hotel telt 169 kamers, waaronder negen juniorsuites en één « So Well »-luxesuite. Een fitness- en wellnessruimte van 120 m² biedt een waaier van diensten op maat, zoals een personal shopper, massages en een fitnessprogramma.
Le Crystal Lounge se décline en un restaurant, un bar, une terrasse et un espace pour les événements privés. Son décor contemporain donne le ton à des moments d’exception. Le restaurant, avec sa cuisine ouverte tard en soirée, est une escale idéale après le cinéma ou le théâtre. Sa carte brasserie de luxe exprime délicieusement les saveurs et les parfums. Le brunch du dimanche se décline selon plusieurs thèmes. Véritable lieu de rencontre familiale, les enfants y sont les bienvenus et de nombreuses activités ludiques leur sont proposées. Lorsque le temps le permet, la terrasse est un havre de paix loin de la frénésie de la ville. Son cadre résolument moderne dans un décor verdoyant donne le tempo à de nombreuses rencontres entre amis ou en famille. Côté bar, les combinaisons sont nombreuses et les plaisirs multiples. L’impressionnante carte de cocktails ravira les aficionados tandis que les autres préféreront se délecter d’une coupe de Champagne ou d’un tea-time.
De Crystal Lounge bestaat uit een restaurant, een bar, een terras en een zaal voor privé-evenementen. De hedendaagse inrichting is perfect geschikt voor een exclusieve belevenis. Het restaurant, waarvan de keuken tot ’s avonds laat is geopend, is de ideale plek om de avond af te sluiten na de bioscoop of het theater. De luxueuze brasseriekaart verleidt de gasten met heerlijke smaken en geuren. De zondagse brunch staat in het teken van diverse thema’s. Op dit ultieme gezinsmoment zijn ook de kinderen welkom, en speciaal voor hen worden tal van speelse activiteiten georganiseerd. Als het weer meezit, vormt het terras een oase van rust, ver weg van het drukke stadsgewoel. De ultramoderne omgeving met veel groen creëert de juiste atmosfeer voor ontmoetingen met vrienden of familie. In de bar kunnen gasten genieten van de meest uiteenlopende drankjes. De indrukwekkende cocktailkaart zal de kenners beslist weten te bekoren. Anderen opteren misschien liever voor een coupe champagne of een uitgebreid kopje thee.
SOFITEL BRUSSELS LE LOUISE Avenue de la Toison d’Or , 40 1050 BRUSSELS Tel : +32 (0) 2 514 22 00 Fax : +32 (0) 2 514 57 44 www.sofitel-brussels-le-louise.com
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la Manufacture s’est vue attribuée un Bip gourmand par le guide Michelin 2011 (sélection de restaurants offrant un excellent rapport qualité-prix).
la Manufacture vous accueille de 12h00 à 14h00 et de 19h00 à 23h00 (Minuit le week-end) fermé le samedi midi et le dimanche
entree artiste
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Braderie rue Marché aux Herbes. Braderie rue Marché aux Herbes. Braderie rue Marché aux Herbes. Braderie rue Marché aux Herbes. Braderie rue Marché aux Herbes. Braderie rue Marché aux Herbes. Braderie rue Marché aux Herbes. Braderie rue Marché aux Herbes. Braderie rue Marché aux Herbes. Braderie rue Marché aux Herbes. Braderie rue Marché aux Herbes. Braderie rue Marché aux Herbes. Braderie rue Marché aux Herbes.
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Photographes © Mireille Roobaert - Louis-Philipe Breydel - Ana Carvalho
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THE BAR AND THE TERRACE OF THE BELGA QUEEN BRUSSELS ARE OPEN ! BELGA QUEEN BRUSSELS Restaurant - Cafe - Bar - Oyster bar - Club Rue fossé-aux-loups 32 Wolvengracht B - 1000 Brussels T + 3 2 ( 0 ) 2 2 1 7 21 87 I F +32 (0 ) 2 2 2 9 3 1 7 9 I i n fo. b r u s s e l s @ b e l g a q u e e n . b e I w w w. b e l g a q u e e n . b e ARCHITECTURAL INTERIOR DESIGN BY PINTO & CO
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La passion d’Antoine Pinto de créer des espaces d’évasion offrant un voyage gastronomique à travers la Belgique, est l’ingrédient de base de la brasserie Belga Queen. A partir du 19 mai le voyage se prolonge dans la rue … En effet cet établissement qui propose déjà un restaurant, un écailler, un bar à bières et un club cigare (logé dans l’ancienne salle de coffres), a ouvert, pour la quatrième année, son comptoir terrasse en façade de l’établissement. Ce comptoir, installé de mai à septembre et dessiné par Antoine Pinto Himself, propose cocktails estivaux, champagnes, bières belgo-belges, vins au verre et à la bouteille et donne, à travers ses buis, une touche de ‘green’ au cœur de la ville. Vous pouvez y déguster des huîtres, des gambas géantes grillés au beurre de citron vert, des plateaux de fruits de mer, du Jambon Ibérico découpé devant vous ou encore des tapas belges tels que les incontournables croquettes de crevettes ou encore le fameux saumon massé à la Rodenbach. Envie d’un Afterwork après une longue journée : HAPPY HOURS tous les jours entre 17h et 19h. Heures et jours d’ouverture : Pour manger : Tous les jours de 12h à 14h30 et de 19h à minuit Pour boire un verre : Tous les jours de 12h à minuit BELGA QUEEN BRUSSELS Restaurant - Cafe - Bar - Oyster bar - Club Rue fossé-aux-loups 32 Wolvengracht B - 1000 Brussels T +32 (0) 2 21 7 21 87 I F + 32 (0) 2 229 31 79 I i nfo.b russels@b elgaqueen. b e I w w w. b e l g a q u e e n . b e ARCHITECTURAL INTERIOR DESIGN BY PINTO & CO
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Le rendez-vous du Tout-Bruxelles De Brusselse place to be
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L’atmosphère, elle, se veut contemporaine, avec son palissandre assorti à des tables en inox et des banquettes en peau d’éléphant synthétique.
Door de zorgvuldige combinatie van tropische houtsoorten, tafels in inox en zitbanken in synthetisch olifantenleder, ademt deze omgeving een uitgesproken eigentijds karakter uit.
oyal Brasserie Brussels s’énonce à travers une impressionnante cuisine ouverte ainsi qu’un bar comptoir tout aussi monumental, proche d’un pan de mur colonisé par 950 bouteilles.
Tout aussi royale, l’immense terrasse chauffée palpite de sa vie propre avec une foule de mini plats à déguster sur le pouce. Côté fourneaux, orchestré par Pierre Godart, impossible de ne pas s’épanouir dans cette cuisine de produits qui arbore ses plats régionaux, joue de veau confite au vin rouge et autres cervelle de veau, meunière sauce tartare. De nombreux détours taquinent le homard grillé ou en risotto, le mi-cuit de thon au soja et wasabi ou les supions farcis de king crabe au coulis de piments doux. Ris de veau poêlé, tartare de bœuf et pigeonneau rôti, éventuellement au foie gras sauce fine champagne, sont quelques unes des vedettes qui capteront l’appétit déjà aiguisé par le lunch en trois services à 25B, les menus à 35B ou 50B ou les différents plateaux de fruits de mer de l’écailler. C’est dire si la compagnie est des plus agréables à quel point le professionnalisme du personnel n’occulte en rien la qualité spontanée de l’accueil. La direction offre à ses clients une heure gratuite au Parking Lepage à vingt mètres de là.
Royal Brasserie Brussels rue de Flandre 103 Vlaamsesteenweg Bruxelles 1000 Brussel ¦ t. 02 217 85 00 www.royalbrasseriebrussels.be Terrasse chauffée/verwarmd terras ouvert 7/7 open
e uitstraling van de Royal Brasserie Brussels uit zich in een indrukwekkende open keuken en een monumentale toogbar, met als grote blikvanger een aangrenzende muur opgetrokken uit 950 flessen.
Al even koninklijk is het grote verwarmd terras, dat een eigen leven leidt met een scala aan geserveerde minigerechten om duimen en vingers af te likken. Van achter de fornuizen, onder de kundige leiding van Pierre Godart, verschijnen onweerstaanbare lekkernijen in de vorm van regionale specilialiteiten: gekonfijte kalfswang met rode wijn, overheerlijke kalfshersentjes of krokant gebakken vis met tartaarsaus. Langs talrijke culinaire omwegen blijven de gerechten met het grootste succes nog steeds de gegrilde kreeft of een kreeftenrisotto, halfgare tonijn met soja en wasabi en de gevulde inktvis met king krab en een coulis van milde pepertjes. Enkele andere vedetten op het menu zijn de gebakken kalfszwezeriken, tartaar van rundsvlees en geroosterde duif met foie fras en champagnesaus. De verfijnde lunchmenu in drie gangen aan 25B scherpt de eetlust onmiddellijk aan. Voor elke kleine of grote honger zijn er menu’s aan 35B of 50B, of is er een keuze uit diverse schelpdierenschotels. Kortom, hier is het lekker tafelen in een aangename omgeving, waar het professionalisme van het personeel hand in hand gaat met een warm en spontaan onthaal. Bovenop dit alles biedt de directie haar klanten een uur gratis parkeren aan in Parking Lepage op een wandelafstand van amper twintig meter.
© design & pictures: www.francoisealbertyn.com
Royal Brasserie Brussels
Un dîner sans fausse note. Een muzikale lunch tussen de sterren. Venez vivre l’expérience The Mercedes House.
Laat u onderdompelen in de sfeer van The Mercedes House.
Le Chef et son équipe vous invitent à venir découvrir la brasserie The Mercedes House et son incroyable combinaison de goûts, dont le raffinement subtil charmera sans nul doute vos papilles gustatives.
De Chef en zijn team nodigen u graag uit om in de brasserie van «The Mercedes House» een geraffineerde mix van exclusieve smaken te ontdekken die uw smaakpapillen zonder twijfel zullen bekoren.
Trois fois par semaine, un pianiste professionnel accompagne votre déjeuner afin de vous offrir un moment de détente et de plaisir.
Driemaal per week wordt de lunch in The Mercedes House begeleid door de warme achtergrondmuziek van een professionele pianist, die zorgt voor een waar moment van ontspanning en gezelligheid.
Découvrez le programme des lunchs musicaux ainsi que des concerts mensuels présentant des musiciens de renommée internationale sur www.mercedeshouse.be.
Ontdek het programma van onze muzikale lunches, alsook onze maandelijkse concerten van gerenommeerde internationale top-muzikanten op www.mercedeshouse.be.
The Mercedes House
Brasserie, terrasse, boutique, exposition, culture. Brasserie, terras, boetiek, tentoonstelling, cultuur. Grand Sablon / Grote Zavel Rue Bodenbroek / Bodenbroekstraat 22-24 1000 Bruxelles / Brussel Tél. / Tel. : 02/400 42 50 www.mercedeshouse.be
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apitale du pays et européenne, ville d’histoire et de culture, Bruxelles exprime son exclusivité dans toute une large palette d’activités culturelles, d’events et de loisirs. Le BIGBOOKBRUSSELS sélectionne pour vous les événements les plus qualitatifs, reflets d’un Bruxelles créatif, bouillonnant d’idées, de saveurs, de couleurs et de notes. Musique, opéra, expo d’art et de photo, design, théâtre, toute une vie spirituelle et sensuelle à savourer sans modération.
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endez vous sur la Place des Palais ce 21 juin pour le grand concert gratuit organisé avec Nagui et son célèbre TARATATA. TARATATA FETE LA MUSIQUE se déroulera en direct et en public, à partir de 20h35, pour quatre heures de musique live. Une soirée exceptionnelle retransmise en direct sur Twizz Radio et en simultané sur France 2, Europe 1, TV5 Monde. TWIZZ Radio, partenaire du concert TARATATA, vous invite à venir faire la fête avec Nagui et ses invités: Asa, Ayo, Louis Bertignac, Aloe Blacc, Brigitte, Chico and the Gypsies, Colonel Reyel, Julien Doré , Jessie J, Claire Keim, Nolwenn Leroy, Christophe Maé, Ziggy Marley, Yaël Naïm, Yannick Noah, Julian Perretta, Sexion d’Assaut, Martin Solveig, Stromaë , Selah Sue, Elisa Tovati & Tom Dice, Voca People… bientôt rejoints par d’autres invités surprises !
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INstorE EVENts
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