BELGIAN INFLUENCE IN THE EMIRATES
bai. Arguably the world’s most prestigious address, Burj Khalifa is responsible for a number of world-firsts. The tower became the world’s tallest man-made structure just 1,325 days after excavation work started in January 2004. Burj Khalifa utilised a record-breaking 330,000 cubic metres of concrete; 39,000 tonnes of steel reinforcement; 103,000 square metres of glass; and 15,500 square metres of embossed stainless steel. The tower took 22 million man hours to build. With a total built-up area of 5.67 million square feet, Burj Khalifa features 1.85 million square feet of residential space and over 300,000 square feet of prime office space. That is in addition to the area occupied by the Armani Hotel Dubai and the Armani Residences.
ESCAPE
D
escribed as both a ‘Vertical City’ and ‘A Living Wonder,’ Burj Khalifa, developed by Dubai-based Emaar Properties PJSC, is the world’s tallest building and described as a ‘Global Icon’ by the Council on Tall Buildings and Urban Habitat, an honour bestowed on tall structures only once in 10 or 15 years. Rising gracefully from the desert, Burj Khalifa honours the city with its extraordinary union of art, engineering and meticulous craftsmanship. At 828 metres (2,716.5 ft), the 200 plus storey Burj Khalifa has 160 habitable levels, the most of any building in the world. The tower was inaugurated on January 4, 2010, to coincide with the fourth anniversary of the Accession Day of His Highness Sheikh Mohammed Bin Rashid Al Maktoum as the Ruler of Du-
EXPO 2020 IN DUBAI,UAE? United Arab Emirates submits the candidature of Dubai for the World Expo 2020 on November 2nd, 2011 to the Bureau International des Expositions. BIGBOOK WATCH got an Exclusive interview
with Her Excellency Reem Al Hashimy, U.A.E. Minister of State and head of the International Affairs Unit of The Executive Office of His Highness Sheikh Mohammed Bin Rashid Al Maktoum.
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.E. Mohammed Al Shaibani, on behalf of the Government of Dubai, has submitted the official letter of candidature signed by the Vice President and Prime Minister of the United Arab Emirates and Ruler of Dubai, His Highness Sheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum. The Expo is due to take place from January 4th to June 30th, 2020 in the theme ÂŤConnecting Minds, Creating the FutureÂť. Situated on the Arab Gulf coast, Dubai has more than one million of population. In total, five cities, including Izmir of Turkey, Ayutthaya of Thailand, Sao Paulo of Brazil and Yekaterinburg of Russia, are in competition for hosting World Expo 2020. Dubai has decided to apply to host the World Expo 2020. Can we say this is a long-reflected project ? There is one year left to the final decision. How do you approach that? Her Excellency Reem Al Hashimy : Applying for the World Expo 2020 is in line with a long term strategic vision. We are extremely committed to working towards this achievement. With 19 months left for the final vote, we are working diligently to ensure a successful outcome. This is the first time an Arab country is applying to host such a prestigious event. How do you position yourself in relation to that? If the United Arab Emirates were to win, this would not only be the first time that an Arab nation succeeds in this global endeavor, but the first time that the World
Expo comes to visit the Arab world, the African continent and South West Asia. This would be a remarkable achievement for the entire region. Dubai is part of the Federation of the United Arab Emirates. Will the other Emirates be invited to participate in the coming of this gigantic and universal project ? Absolutely. Winning the World Expo would be a victory for all the Emirates and beyond. The involvement and engagement of our fellow neighbors will only deepen the rich expo experience. Do you have an idea of the outlook of the village hosting theWorld Expo in case of the selection of Dubai ? How will the amazing and wonderful architectural projects of the past 10 years be incorporated in the project ? We are currently in the planning phase of the expo site, and are developing its master plan. We do, however, plan to prepare a site that is exceptional in execution, remarkable in experience for the visitors and participants alike, and responsible towards the environment. As a woman, how do you approach your mission ? I believe very much in the importance of preparedness and planning. My team and I are committed to delivering a sound, strong and integrated output. I guess the best approach is hard work that never stops. by AhmedYousfi and Fred Jarry
CONNECTING MINDS, CREATING THE FUTURE
LA PLUS GRANDE TOUR DU MONDE A ÉTÉ CONSTRUITE PAR DES BELGES
Peu de gens le savent, mais la Burj Khalifa qui pointe son sommet à plus de 800 mètres vers le ciel a été construite par une entreprise belge : Besix ou Six Construct suivant son nom local. Interview exclusive dans leurs bureaux de Dubai de leur General Manager pour le golfe Persique, Philippe Dessoy.
L
a Burj Khalifa, le Pont Zayed dessinée par Zaha Hadid, le circuit Ferrari, le Ferrari World, l’hôtel Emirates Palaces, la Cleveland Clinic, le nouveau terminal présidentiel Zayed à l’aéroport… Tout a été construit par le groupe belge Besix ! Malgré la crise de 2008, comment expliquez-vous ce succès phénoménal ?
Philippe Dessoy : Nous sommes dans la région depuis 1966, avant même la création des Emirats. A l’époque, les tribus locales avaient découvert un peu de pétrole… Nous avons donc été une des premières sociétés à s’installer ici ! Et à la différence des autres, nous n’avons jamais quitté le Golfe. Des liens solides de confiance se sont donc établis avec les autorités locales, les businessmen, les investisseurs, etc. Notre image est bonne. Je peux encore citer la Mosquée Zayed qui a remporté tous les suffrages. Nos références font partie des plus belles du pays. Je dirais que des relations de confiance, des prix et des délais compétitifs, des réalisations concrètes satisfaisant nos clients, voilà le tiercé gagnant.
On parle beaucoup aussi de votre fl exibilité.
Commercialement, techniquement, nous sommes très ouverts. Il ne s’agit pas de bloquer sur des règles ou des décisions fixes. Il faut être imaginatif et créer des solutions en partenariat avec le client.
Comment avez-vous traversé la crise immobilière, plus spécifique, de Dubaï ?
Nous n’avons pas travaillé à la vite dans l’immobilier purement privé… Nous avons réalisé quelques logements et hôtels, mais surtout de grands travaux d’infrastructure pour le gouvernement… Nous préparons aujourd’hui une ligne de tram sur la Marina avec Alstom. Sans oublier tous nos travaux maritimes... C’est cette diversification d’activités, liée à des contrats où l’argent public à sa part, qui nous a aidé à tenir le coup. Pas de folie immobilière pour nous donc.
Vous travaillez aussi avec le Qatar.
En effet, ils ont les reins solides. Cela nous a aussi aidé. Mais je dirais qu’en général Abu Dhabi est la puissance de la région et nous n’avons pas à nous plaindre pour notre carnet de commande de 2012-2013… Tout ira bien.
Pas de ralentissement du côté des projets artistiques sur l’île de Saadiyat ?
Un léger ralentissement simplement dû au fait que Abu Dhabi a décidé de développer les émirats du Nord comme Sharjah.
Les Belges ont énormément d’ambition à l’étranger. Mais chez nous ? Dans votre domaine, pourquoi n’investissons-nous pas dans les tours à Bruxelles ?
C’est une question de mode de vie. En Europe, les tours ne sont pas hautes. Peut-être qu’avec la démographie galopante de Bruxelles, on y viendra. Mais cela changera tout l’urbanisme. A Paris, à la Défense, nous avons deux projets assez conséquents, mais cela reste rare. Evidemment ici, nous travaillons sur une table rase. Avant il n’y avait que le désert…
Quelle est la spécifi cité du marché à Dubai ?
C’est un marché ouvert à tous. Il est facile de s’installer ici et d’avoir du bon personnel. En même temps, comme tout le monde peut venir tenter sa chance, la compétition est très rude. Mais comparé à d’autres pays de la région, il règne une transparence bienvenue dans les affaires. Nous n’avons vraiment pas à nous plaindre. De plus, il n’y a pas de taxe sur le travail…
Dernier gros projet en route ?
Un immense shopping mall sur l’île de Yas à Abu Dhabi !
By Fred Jarry
SUCCESS STORY LES BELGES À DUBAI SUCCESS STORY LES BELGES À DUBAI
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Dubaï, Il n’y a pas que Philippe Dessoy qui atteint les cîmes du succès avec les constructions de Besix. D’autres talents belges évoluent dans les plus hautes sphères de la finance et du business. Portraits de deux d’entre eux, rencontrés à l’Hyatt Park de Dubai Creek, Jacques Dome, head of finance à la Majid Al Futtaim Holding LLC et Pierre Annoye, attaché économique et commercial de l’AWEX pour les Emirats. Entretien avec Jacques Dome Quel parcours vous a mené au saint des saints de la nouvelle finance ? Après des études d’économie à Liège, je suis rentré chez Arthur Andersen 3 ans, avant de travailler pour la grande distribution chez G.IB. Ensuite, les Usa, la Pologne (King Fisher), pour des postes de directeur financier. Enfin, qui est venu me proposer de travailler comme directeur financier du secteur de la grande distribution (Carrefour Moyen Orient). Depuis 3 ans maintenant, je suis le directeur financier de tout le groupe.
Quelles sont les activités de Majid Al Futtaim Holding LLC ?
Comment expliquez cette puissance à rebondir ?
Entretien avec Pierre Annoye
C’est un développeur de shopping Mall, d’hôtels et d’activités de grande distribution. Après s’être spécialisé dans les voitures Toyota, Monsieur Al Futtaim a fait œuvre de visionnaire en construisant le 1er grand shopping mall de l’autre côté de Dubai Creek, un monstre de 150.000 m2, tout en développant un partenariat avec Carrefour. Propriétaire des parts à 75%, il promet alors de développer Carrefour dans tout le moyen orient. Il a bien sûr commencé par un Carrefour dans son propre shopping Mall en 1994. Le succès est venu assez rapidement et l’idée de développer les shoppings à Dubai et dans tout le Golfe lui est venue tout naturellement.
En regard avec les événements en Egypte, en Syrie et dans d’autres pays du Golfe, les Emirats jouissent d’une stabilité sans précédent. Ce qui est bon pour les affaires. Les expatriés en danger dans les pays en guerre se sont précipités ici pour continuer leurs activités. Ce qui nous a enrichi humainement et financièrement.
Quelle est votre analyse de la situation actuelle à Dubai ?
Comment se calculent les loyers de ces immenses constructions ? Est-ce très régulé ? Après des années de folie immobilière, entre 2004 et 2008, le gouvernement a décidé de mettre des restrictions pour juguler l’inflation des loyers… Après la catastrophe de 2008, les prix ont ensuite chuté de moitié ! En 2009, année difficile, Abu Dhabi est venu à la rescousse et le symbole céleste de Dubai s’est alors nommé Burj Khalifa… Les affaires se sont ensuite stabilisées en 2010 et sont reparties vers la croissance dès 2011. Mais il faudra attendre un peu pour atteindre les niveaux exceptionnels de 2008 et la reprise des grands projets annoncés.
Pour un Belge qui désirerait bosser ici à Dubai, quels seraient vos conseils ? D’abord se trouver un partenaire local, mais qui sera majoritaire dans le groupe. Toutefois, le cadre légal est très clair et il n’y a pas de corruption. Bien sûr, il faut s’acclimater du facteur « relationnel » qui est fondamental. Connaître des personnes liées aux familles régnantes est important… Car à Dubai, le privé et le public sont parfois difficilement discernables. Dans mon domaine, le gouvernement possède son propre Mall, le Dubai Mall. On peut donc être en concurrence (rires). Mais par rapport aux grands projets actuels, la seule chose qui compte c’est le retour total d’une crédibilité du gouvernement au niveau financier et là, on pourra revenir à la période merveilleuse de 2004-2008.
Les medias ont fort exagéré, par sensationnalisme, des problèmes vrais mais qui n’étaient pas les plus significatifs. Au delà du marché immobilier, vous avez par exemple, la JEBEL ALI Free Zone qui est un des ports de Dubai et qui emploie 140.000 personnes ! C’est une zone industrielle et de libre échange qui ne s’est jamais arrêtée… Elle s’est seulement un peu ralentie à cause de l’économie mondiale cette fois… Dubai reste aussi le centre de toutes les foires et salons du moyen orient ! C’est une activité énorme qui s’étale sur toute l’année, employant des dizaines de milliers de personnes. Malgré la crise immobilière, Dubai reste encore un centre financier important. Petit à petit, des banques chinoises, indiennes s’installent ici et investissent. Je dirais juste que quelques travaux publics sont mis en stand by, comme le métro et certains échangeurs routiers. De plus, si l’Europe va mal, Dubai n’en a pas spécialement… Oui, si vous regardez une carte du monde faite par les Australiens, vous aurez l’Australie au milieu et l’Europe à l’autre extrémité. Pour Dubai, c’est un peu la même chose, l’émirat appartient plus à cette zone qui va de l’Inde au Pacifique, en passant par la Chine… C’est le monde du BRICS (sans le Brésil) et de
l’APEC ! Même si l’Europe garde évidemment son importance, mais Dubai joue alors un rôle de plateforme. D’où les idées d’expansion d’Etihad et d’Emirates Airways. Et les Belges, dans tout cela ? Selon les chiffres des ambassades, nous serions 2000 dans les Emirats. Les Français sont 12.000 mais pour un pays qui compte 60 millions d’habitants ! Donc le ratio est honorable. Le poids lourd est évidemment Besix avec 300 expatriés belges travaillant pour eux dans le Golfe. Quelle est précisément la fonction de l’Awex ici dans les EAU ? D’abord aider les entreprises bruxelloises et wallonnes à exporter vers les Emirats. Il peut s’agir de rédiger un cahier de rendez-vous ; d’informer sur toute la législation locale en matière d’exportation ; d’aider de manière logistique à participer (au sein d’une collectivité) aux grandes foires où l’Awex est présente ; de faciliter l’installation de PME (les énormes groupes n’ont pas spécialement besoin de nous) à leur demande. J’insiste, nous aidons s’il ne s’agit pas d’une délocalisation, mais de la création d’une branche qui va entraîner du travail pour des expatriés belges ou un nouveau flux d’exportation de nos produits vers les Emirats.
Vous restez un organisme public. Bien sûr, il s’agit de créer ou de maintenir du travail pour les Belges, mais pas de les aider à ne plus payer d’impôts chez nous (rires). C’est du support à l’export et des facilités dans la paperasserie, surtout au niveau des différences de législation. Combien y a-t-il de sociétés belges installées dans les EAU ? C’est difficile à dire car une société belge peut être enregistrée comme une société locale sans avoir aucune attache avec son pays d’origine. Mais officiellement, on peut parler de 50 entreprises belges (donc de succursales). Beaucoup travaillent dans le domaine des banques, de la construction, des équipements industriels et portuaires, etc. Notre chocolat impressionne-t-il les Emiratis ? Mais tout-à-fait, les trois quarts des couvertures de pralines sont produites par Callebaut ! Nous avions aussi un traiteur extraordinaire, Stéphane Pierre, mais il bosse maintenant dans la logistique des dîner de gala, des événements…
By Fred Jarry
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