book PFE 2009

victoire hinfray & noa peer processus expérimentaux et « métropolisation » djamel klouche * julien monfort

PFE 02/2009

BE+ACT

bâtiment d’accueil et Bioparc pour Cancer Campus à Villejuif

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analyse

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PARIS

L’imposant bâtiment de l’institut Gustave Roussy se déploie à plus de 50 mètres de haut sur la colline de Villejuif dominant la vallée de la Bièvre. Bordé par l’A6, la ville de Villejuif, et le parc des Hautes-Bruyères + IGR

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1.2km réseau magistral réseau structurant aéroport

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site etudiĂŠ

IGR

cachan

villejuif

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trois vues sur l’IGR

villejuif

parc des Hautes-Bruyères

A6

il constitue à la fois un point de repère aux portes de Paris à tout automobiliste empruntant l’autoroute, et représente un élément familier à l’horizon des rues pavillonnaires de la ville. Son nom, et surtout sa fonction ne sont pourtant pas connus de tous, même si son image architecturale marque les esprits.

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Que se cache-t-il au coeur de cette forteresse au plan basilical ? Un hôpital de renommée internationale, une véritable machine à guérir.

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patient chercheur étudiant medecin administrateur

campus existant

HÔPITAL 11 000 nouveaux patients consultent chaque année 160 000 consultations/an 44 000 patients suivis/an 400 lits 850 soignants 120 médecins statutaires

A6

PAVILLONS DE RECHERCHE 13 unités de recherche 300 chercheurs Plateaux techniques

MAISON DES PARENTS Accueil des familles d’enfants hospitalisés à l’IGR

CRÊCHE 52 berceaux HÔTEL CAMPANILE 72 chambres** Restaurant Habilité à recevoir des patients en cours de traitement

CENTRE DE FORMATION ET AUDITORIUM 2 600 étudiants, chercheurs et médecins formés/an 5 000 heures de cours

L’Institut Gustave Roussy, centre leader de lutte contre le cancer en Europe, traite 600 patients par jour autour desquels se déploie une armada de 2500 personnes. Il génère d’autres activités dans les principaux domaines de la recherche et de la formation, intégrées au sein d’un campus dont l’expression reste encore timide et dont l’occupation du site reste déconcertante.

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Un millier de voitures stationnant aux abords de l’hôpital perturbe la circulation piétonnière et mange l’espace public.

L

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hospitalisation accueil , espaces communs, commerce consultation et soins support (soins supplémentaires pour les patients) administration

administrations

cafétéria, espace de restauration chambres long séjour, services d’hospitalisation

hôpitaux de jour

espace de consultation, laboratoires traitement de la douleur, soins palliatifs, psycho-oncologie, service social, suivi diététique... accueil général, cafétéria, distributeurs, kiosque, poste, salon de coiffure...

radiothérapie, pharmacie

L’hôpital engloutit verticalement personnel et patients.

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Porté par l’association Cancer Campus constituée en 2006, l’avenir du campus se profile. Il est en effet prévu de développer sur le site un bio cluster de référence internationale dans l’innovation en cancérologie. Il s’agit principalement de créer un « bioparc » (88.000 m²) qui accueillera des entreprises spécialisées, de développer un pôle citoyen, et d’aménager l’ensemble du site propice au travail en synergie.

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interlocuteurs

parc

gardien du parc

patient

x

IGR

dr. antoine crouan

cancer campus

jacques crespy

arnoul charoy

Notre démarche autonome et indépendante a consisté dans un premier temps à déterminer les attentes souvent contradictoires et imprécises des différents interlocuteurs, et dans un second temps à concilier, pour les besoins du projet, un certain nombre de craintes et de préoccupations comme l’intérêt du patient, l’aménagement du site, l’amélioration des flux et du stationnement…

En contact direct avec Arnoul Charoy, chef de projet de l’association Cancer Campus, nous avons eu l’opportunité de rencontrer le directeur de la communication Dr Antoine Crouan et le secrétaire général adjoint Jacques Crespy (responsable du plan de déplacement urbain) de l’Institut Gustave Roussy. Une ancienne patiente atteinte du cancer nous a fait part de son expérience au sein du milieu hospitalier. Certains de leurs dires ont été confirmés, voir étayés par la lecture de l’ouvrage The architecture of Hospitals publié chez NAi Publishers

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concept

+

=

+

=

+

=

+

=

hôpital aujourd’hui - traitement de la maladie installée

hôpital demain - prevention pour tous

A l’issu de cette enquête, nous avons décidé de placer le patient au cœur du projet.

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Deux idées force ont guidé notre réflexion. La première, autour du patient, vise à restaurer son cadre de vie tout en lui offrant des possibilités d’évasion. Enfermé au sein de l’hôpital, le patient a rompu l’équilibre qui le liait à son environnement habituel. Il s’agit de restaurer un cadre de vie familier, esthétique, chaleureux et rassurant. En dehors du temps médical, le patient pourra s’évader, oublier ses maux, participer à des activités extérieures (gymnastique, bibliothèque, promenade), il lui sera facile de recevoir famille et amis en dehors de sa chambre (espace de restauration, salon d’accueil).

La seconde idée fait confiance au caractère préventif de la nature. La nature possède un impact psychologique positif sur l’homme en général.

Sa proximité réduit le stress, prévenant ainsi la maladie ou favorisant la guérison. Utilisée en amont d’une opération d’urbanisme, elle contre le facteur temps, en donnant rapidement un statut aux espaces en court d’aménagement. La nature pénètre les espaces intérieurs sous forme artificielle (aquariums, murs végétaux) ou virtuelle (projections). Elle investit les espaces extérieurs, se parcourt et s’offre à la contemplation. En raison de sa vitalité intrinsèque, la nature fait ainsi partie intégrante du projet.

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projet

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Nous avons ainsi conçu deux projets. L’un architectural BE, autour duquel nous avons focalisé tous nos efforts, s’intègre à un projet urbain ACT. Nous les avons appelés BE et ACT, car ils font réciproquement référence à un pôle bien-être et aux activités des entreprises du bioparc.

BE :: bâtiment d’accueil

ACT :: bioparc

voie traversante

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Un travail de restructuration des flux véhicules et piétons a permis d’assurer la liaison entre ces deux projets. Une voie majeure traverse désormais tout le campus et connecte Villejuif et Cachan. A Villejuif, dans la continuité de l’ancienne voie du campus, elle se poursuit et s’inscrit à l’emplacement des anciens parkings de l’IGR, sur lequel prendra place le projet BE, longe le parc des Hautes-Bruyères et la Redoute, en bordure desquels s’installera le projet ACT, et rejoint Cachan en passant sous l’autoroute. Une voie piétonne déconnectée du réseau viaire relie les projets ACT et BE. Débutant au niveau de l’esplanade sur laquelle repose le projet Be, elle rejoint la voie traversante lorsque cette dernière se retourne le long de l’A6, où elle s’achève.

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ĂŠtat initial

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voie traversante

Un ca pa rej su

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répartition du programme

Il s’agit d’un bâtiment hybride de base carré (45x45) placé au cœur du nouveau « Cancer Campus ».

Privilégiant l’intimité, il se love dans un creux du bâtiment de l’institut Gustave Roussy. A la manière d’une éponge, il absorbe différents programmes, empilés en réalité les uns par-dessus les autres.

jardin

bien-être entreprises pôle citoyen parking

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subdivision du programme et rotation

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adaptation

De son sommet à sa base, il est composé d’un espace de bien être destiné au patient, du premier espace destiné aux entreprises pharmaceutiques (premier bâtiment du bioparc) travaillant en synergie avec l’hôpital, et d’un Pôle citoyen destiné aussi bien aux usagers du campus qu’au grand public.

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projet

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Le bâtiment BE, greffé à l’hôpital au dixième niveau, est dessiné par une promenade qui le parcourt entièrement jusqu’à sa base et génère des espaces favorables aux interactions.

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hôpital

promenade

ensemble

espace atmosphérique

rêve

espace bien-être

aqua

expo entreprises restaurant reception

zen

art

accueil entreprises

terrasse salle de repos

La promenade se transforme en fonction des différents programmes. Celle-ci, d’abord douce pente paysagère à l’air libre dans l’espace bien être offre au patient la possibilité de s’évader. Puis, elle se retourne à l’intérieur du bâtiment sous la forme d’un corridor de lumière débouchant à chaque étage d’entreprise sur des loggias. Elle atterrit enfin sur une vaste esplanade d’accueil, point de rencontre des différents flux du campus. De ce point, on peut en effet aussi bien se diriger vers l’hôpital, vers le bioparc, vers le campus IGR existant, que s’introduire sous l’esplanade dans le pôle citoyen.

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espace bien-ĂŞtre

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entreprises & loggias

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esplanade d’accueil

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p么le citoyen

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espace atmospherique

L’espace de bien-être est constitué de deux espaces reliés par une promenade aérienne : l’espace « atmosphérique » et l’espace « bien être » proprement dit. L’espace atmosphérique ouvert sur le ciel prend la forme d’une serre végétalisée, dans laquelle on peut se réunir et se détendre dans un cadre lumineux et vert à l’abri des coups de soleil

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espace bien-être

On peut alors emprunter la promenade extérieure plantée pour rejoindre l’espace bien- être, constitué de cinq espaces aux ambiances multiples et aux objectifs complémentaires.

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espace ensemble panelite

L’espace « ensemble » offre des lieux d’échanges pour les patients et leurs proches.

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01

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aquarium

espace art

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01

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EAU des activités créatives comme la L’espace « art » propose peinture ou le modelage. aquarium spa

espace aqua L’espace « aqua » utilise les bienfaits physiologiques et psychologiques de l’eau sur le patient.

bois

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01

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RÊVE imaginer

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en sprit maison hé meditation

VE maginer este nema

espace zen bois

L’espace « zen » fait appel à l’esprit. Composé d’une salle de yoga, d’une bibliothèque et d’un salon de thé, il invite à la méditation, à la lecture et la discussion.

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01

RÊVE imaginer sieste cinema

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espace rêve L’espace « rêve » offre la possibilité au patient de se reposer et de recréer son imaginaire au sein d’une vaste salle réservé au silence ou d’apartés cellules home cinéma.

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La promenade aérienne menant à l’espace bien être se transforme en une rampe couverte courant le long de la façade afin de joindre le pôle entreprise. Elle dessert ainsi la première loggia -lieu d’exposition- du pôle d’entreprise puis pénètre à l’intérieur du bâtiment sous la forme d’un corridor public, vitrine donnant sur les activités des entreprises oeuvrant en faveur de la guérison du cancer.

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Les quatre vastes plateaux de bureaux et laboratoires sont structurés par un corridor public distribuant à chaque étage des loggias. Chaque loggia tient une place particulière dans la définition du parcours. La première loggia, publique, est orientée vers le futur bioparc au sudouest. Il s’agit d’un lieu d’exposition sur l’activité des entreprises. La seconde loggia, privée et orientée vers la ville de Villejuif au sud-est, est aménagée en terrasse jardin. La troisième, privée avec vue sur les châteaux d’eau, comprend un salon de repos. Enfin, la quatrième, publique faisant face à l’hôpital, renferme l’accueil général des entreprises.

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entreprises

Le corridor intérieur se transforme alors de nouveau en une rampe extérieure longeant la façade pour aboutir quelques mètres plus bas dans l’espace d’accueil.

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esplanade espace d’accueil L’intégralité du bâtiment Be repose sur une dalle intégrée au dénivelé du site, dont la surface représente une vaste esplanade, sorte d’agora commune à tout le campus. L’espace d’accueil comporte une galerie d’exposition, un restaurant libre service et un café-kiosque dont chacune des activités débordent sur l’esplanade, afin de lui donner vie. Il a été tronqué en ces coins ou façade afin d’accompagner de souligner la dynamique des flux le traversant.

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La base enterrée est composée de cinq étages de parking dont le niveau supérieur sous l’esplanade est desservi par une voie traversante connectant les lignes topographiques 115 à 119 de l’ancien et du nouveau campus. Ce premier niveau accessible par les piétons et les véhicules rassemble au sein du pôle dit citoyen un supermarché, des bureaux, des espaces d’information et de réunions (monde associatif), un espace d’exposition, et une bibliothèque-médiathèque.

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La base enterrée est composée de cinq étages de parking dont le niveau supérieur sous l’esplanade est desservi par une voie traversante connectant les lignes topographiques 115 à 119 de l’ancien et du nouveau campus. Ce premier niveau accessible par les piétons et les véhicules rassemble au sein du pôle dit citoyen un supermarché, des bureaux, des espaces d’information et de réunions (monde associatif), un espace d’exposition, et une bibliothèque-médiathèque.

tours = bureaux

barres = laboratoires

combinaison des deux

1000

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Enfin, sa construction s’échelonnant sur une décennie, une définition du statut des lieux avant et pendant le chantier nous a longtemps préoccupées.

AJ-aire de jeu BE-espace bien-être *solarium *jardin zen *méditation *psy CE-centre esthétique CR-crèche EP-épicerie LI-librairie pro MU-maison des usagés P-parking PH-pharmacie R-restaurant RR-restaurant collectif S-commerces SP-magasin de sport -Xchange

logements cliniques

métro bât 1 bât 2 bât 3 bât 4 bât 5 bât 6 bât 7 bât 8 bât 9 bât 10 MU

LI EP BE

RR R P S

CE

RR

PH

R S

P

R CR P

S AJ

BE S

RR PH

P

15 000 per.

8 000 per.

5 000 per.

90 000 m 2 79 000 m 2 66 000 m 2 55 000 m 2 51 000 m 2 45 000 m 2 36 000 m 2 27 000 m 2 19 000 m 2

2035

2034

2033

2032

2031

2030

2029

2028

2027

2026

2025

2024

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2020

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2017

2016

2015

2014

2013

2012

2011

2009 2010

7 000 m 2

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Ces observations nous ont engagé à l’élaboration d’un plan tactique. Ce dernier, à la manière d’un guide, préfigure à la fois l’état futur du bioparc et ses développements optionnels pour une même ambition : (1) garantir la valeur des lieux dans le temps à cet endroit colonisé par les entreprises à l’aide d’un « préverdissement » forestier pour rester dans un style de vie, une qualité de vie, (2) travailler le sol en fonction du gabarit des bâtiments afin de rythmer les lieux selon leurs limites parcellaires, définissant ainsi pour chaque bâtiment un espace d’action à investir, (3) et proposer des activités éphémères, légères pour introduire l’animation.

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Parmi les sites prétendus à l’implantation des entreprises, nous en avons déterminé deux. Il s’agit de la friche en bordure du parc des Hautes Bruyères et de l’ancien terrain de golf entre la Redoute et l’hôtel Mercure. Aussi bien visibles de l’autoroute que de l’hôpital, leurs façades jouent d’un effet enseigne publicitaire pour le campus d’un côté et d’un effet apaisant « guérison par l’innovation » de l’autre. En outre, les bâtiments sont implantés en fonctions des percées visuelles privilégiant les vues de l’autoroute sur l’hôpital et de l’hôpital vers le parc, et de leur accessibilité par la voie traversante du campus.

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Afin de créer un paysage varié, chaque bâtiment doit être unique. C’est pourquoi nous avons décidé de confier leur design à différents concepteurs. Notre travail consiste alors à en dessiner uniquement les gabarits. Nous avons opté pour des bâtiments allongés capables d’accueillir laboratoires et bureaux. Leurs largeurs varient entre 13 et 26 mètres afin d’en diversifier les plans et les systèmes de desserte… Ce statut relativement indéfini des bâtiments est compensé par un traitement du sol continu, public, parcourable dans le nature. Les 8 bâtiments sont donc tous surélevés à 7 mètres du sol.

Nous avons l’intention d’utiliser le paysage comme esquisse pour donner rapidement un statut au paysage qui puisse progresser au fur et à mesure de la construction des entreprises.

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Pendant l’instauration du premier pôle d’entreprise du projet Be, le sol est aménagé. Puis, les premiers bâtiments s’élèvent près de l’autoroute en retrait de l’hôpital. Les constructions s’échelonnent ensuite jusqu’à ce dernier. La voie traversante du campus offrant un accès double au site (de Villejuif et de Cachan) permet son édification sans gène.

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Ce sol situé en lisière du parc, le long de la nouvelle voie structurante, et dans le prolongement de parcours piéton généré par be, intègre les flux du futur campus. Le sol reflète l’implantation future des bâtiments sous formes de bandes alternées végétales et minérales. Les bandes de nature sont colonisées par de jeunes bouleaux, dont la rapide croissance offre un affinement rapide de la nature. Le sol minéral subit une transformation en deux phases : la première en absence de bâtiment et la seconde une fois le bâtiment édifié. Dans la première phase, il accueille des activités de loisirs informelles (barbecue – course de moto – rampe de skate) improvisées sur les bandes vides proche de l’autoroute et des activités définies (sport indoor – jeux d’enfants…) sous forme de pavillons éphémères (structures gonflables, construction en bois préfabriquées) à proximité de l’hôpital. Dans une seconde phase, son revêtement change et les activités situées sous les bâtiments peuvent subir une transformation en fonction des volontés architecturales et programmatiques propices aux échanges (lobby-salle de réunion-auditorium) au sein des entreprises. L’idéal étant cependant que les entreprises sponsorisent ces activités et s’impliquent dans le bien-être de leurs employés, les prévenant ainsi de la maladie.

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