District Foot Mag n°2, édition Côte d'Opale

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Supplément numérique offert par le District Côte d’Opale de Football

Cher licencié, chère licenciée, Les districts Côte d’Opale et Maritime Nord de football s’associent au Groupe Nord Littoral*, pour donner vie à District Football Mag, le mensuel numérique d’information sur la vie de votre district.

Le numéro 3 de ce magazine qui combine portraits, reportages et infos pratiques sera disponible le mardi 3 janvier

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Pour recevoir gratuitement District Foot Mag Rendez-vous sur : http://bit.ly/district-foot-mag *Éditeur notamment du quotidien Nord Littoral et des hebdomadaires Le Phare dunkerquois, Le Journal des Flandres, La Semaine dans le Boulonnais, Les Echos du Touquet, Le Journal de Montreuil, Le Réveil de Berck, L’Echo de la Lys.

3

Édito

L

’aventure continue ! Après le numéro inaugural, vous vous apprêtez à découvrir le deuxième numéro de District Foot Mag. Vous êtes de plus en plus nombreux à nous lire chaque mois. Nous vous en remercions et vous invitons à faire découvrir cette revue qui est d’abord la vôtre. Un deuxième numéro marqué par un invité du mois que nous avons souhaité mettre à l’honneur. Fernand Duchaussoy est un serviteur du football. Votre football. Celui du dimanche.

Celui que vous aimez. Celui que nous aimons. Il a tout connu ou presque. De cette époque où dans les bureaux guinois du district Côte d’Opale, il composait les groupes à grands coups de croix dans les différents tableaux au sommet du football français avec le souci permanent de défendre le football de masse, indispensable au bonne équilibre de la pyramide.

Fernand Duchaussoy quittera bientôt le siège de président de la ligue des Hauts de France où chacun des licenciés de l’ex Ligue Nord-de-Calais pourrait le remercier pour l’ensemble de son œuvre. Fernand Duchaussoy a tracé la voie et pour le football régional, une nouvelle page est déjà ouverte : celle de la fusion avec nos cousins picards. Une formidable opportunité de développement pour une Ligue des Hauts de France, fière de son territoire et de ses licenciés. Merci pour tout Fernand !

Georges Flouret, président du district Côte d’Opale de football

Bruno Brongniart, président du district maritime Nord de football

Sommaire 4, 5 et 6 7

L’invité du mois

Fernand Duchaussoy, président de la Ligue des Hauts de France

12 et 13

Bien joué monsieur ou madame l’arbitre

14

Dans les coulisses de Saint-Omer

15

Le hors-jeu décrypté

8 et 9 10

Au cœur des formations

11

Vos photos

Le BMF

18 et 19

La séance de...

Pascal Langlois, entraîneur de Grande-Synthe (CFA 2)

Modifier sa composition d’équipe comme un pro avec la FMI La bénévole du mois Sylvie Lefebvre, cheville ouvrière de l’AS Fruges

Les rendez-vous

4

« J’AI LE S

D’AVOIR T TRAVAILLÉ L’invité du mois

Fernand Duchaussoy vit à Berck, au coeur de la région des Hauts de France.

Le 30 décembre, Fernand Duchaussoy fêtera ses 74 ans et la nouvelle étape d’une vie totalement consacrée au football. L’ancien professeur de sciences physiques a débuté sa carrière de dirigeant comme président de Rang-du-Fliers pour atteindre la présidence de la Fédération Française de Football devenant ainsi pour beaucoup le « troisième personnage de l’Etat français ».

Le 21 janvier, Fernand Duchaussoy ne se représentera pas à la présidence de la ligue des Hauts-de-France et pourra tourner la page avec le sentiment du devoir accompli.

Comment vous sentez-vous à un peu plus d’un mois de la quille ?

Dans la position de quelqu’un qui se demande ce qu’il va faire de sa vie qui, il faut bien l’avouer, a été très impactée par les activités footballistiques. Mais tout a commencé comme président de club.

Lequel ?

Rang-du-Fliers, une commune à côté de Berck. J’ai repris l’équipe en 3e division de district et on a terminé en 1ère division. Nous sommes passés de une à douze équipes.

Pourquoi raccrochez-vous ?

Premièrement, si dieu me prête vie jusque-là, j’aurai 74 ans lors de la prochaine assemblée générale élective, j’estime qu’il est temps de laisser la place à des plus jeunes qui porteront leurs propres idées.

C’est une succession assumée.

Parfois, des personnages importants restent en place et s’entourent de jeunes chargés d’insuffler le vent nouveau. Pourquoi n’avez-vous pas opté pour cette stratégie ?

C’est ce que j’ai fait. Aujourd’hui, les candidats qui porteront la liste, puisqu’a priori il n’y aura qu’une liste, font partie de mon actuel

« Nous sommes aujourd’hui dans un football de l’offre et pour un certain nombre de joueurs, de plus en plus nombreux, il faut basculer dans un football de la demande. » conseil d’administration. La succession s’organisera dans la continuité.

J’adore ce que je fais et je ne pars pas par lassitude ou fatigue.

Peut-on décrire Fernand Duchaussoy le président de Ligue comme « une force tranquille » cherchant à tout prix à éviter les heurts ?

Nous sommes parfois amenés à prendre des décisions difficiles, ce que je fais, toujours, mais après concertation et réflexion. Je ne suis jamais dans l’immédiateté. Il y a des

décisions administratives mais aussi sportives que l’on ne trouve pas toujours justes car liées à une règlementation inadaptée. Il y a nécessité à simplifier ces règlements qui peuvent expliquer ce transfert de pratiquants qui se tournent vers des formes de jeu plus simples, moins contraignantes.

Vous évoquez la privatisation du football.

Pourquoi vous gêne-t-elle ?

La question n’est pas de savoir si elle me gêne mais de se demander pourquoi ces deux millions de fooballeurs ne viennent pas ou plus dans les structures statutaires? Selon moi, nous avons trop de contraintes avec les horaires, les règlements. On manque de souplesse.

Pouvez-vous préciser ?

Le dimanche après-midi 15 heures, est-ce encore l’avenir ? Ce n’est pas sûr. En Côte d’Opale, beaucoup de matches ont lieu le dimanche matin. Il faut s’adapter à la société. Selon moi, il y a trois football : le football professionnel qui est un

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SENTIMENT TOUJOURS É EN ÉQUIPE » « La phase la plus redoutable du foot amateur, c’est « on a toujours fait comme ça et ça marche. » Ma réponse, c’est « on a toujours fait comme ça mais ça marche moins ! » spectacle. C’est au foot pro d’assurer le spectacle à tous les niveaux.

Il y a ensuite le football amateur d’élite où les joueurs viennent pour progresser ou jouer devant un peu de public. C’est le CFA, le National, le CFA 2 ou les championnats de Ligue. J’intègre à ce football, le plus haut niveau de district. Puis il y a ensuite le football de masse où les libertés devraient être plus nombreuses. Il y a un gros travail de réflexion à mener. Certains veulent jouer au foot comme ils font du cyclotourisme l’été ou du jogging.

Ils ne veulent pas de contraintes.

Ils peuvent avoir une licence mais veulent consommer du football.

Nous sommes aujourd’hui dans un football de l’offre et pour un certain nombre de joueurs, de plus en plus nombreux, il faut basculer dans un football de la demande.

Ce football ne va-t-il pas se heurter à des difficultés structurelles ?

C’est d’abord une question d’organisation et de volonté, il y a des créneaux. Prenons un groupe de 12, cela fait 22 matches sur 52 week-ends, trente restent libres.

On peut étaler sur la saison et ne pas toujours vouloir terminer les championnats avant qu’ils ne soient commencés comme c’est le cas à l’heure actuelle.

C’est une grande question, la temporalité du foot…

On arrête de jouer quand on peut, il y a quand même une réflexion à mener. Ce qui est compliqué dans le foot, ce sont les habitudes. La

Vite lu…

Son joueur préféré ?

C’est difficile comme question. J’ai adoré Kopa, Platini et Zidane. Mais Platini m’a le plus impressionné, il avait un tel culot. Il a relevé le football à une époque où il était au fond du trou.

Son club préféré ?

Difficile également. Tous les clubs nordistes évidemment mais j’avoue une relation particulière avec le RC Lens.

Quel visage pour la ligue des Hauts de France demain ?

Son souvenir foot ?

En tant que joueur, un 32e de finale de coupe de France contre le CA Paris avec le SC Abbeville. Il faisait moins 5 °, j’ai conservé des traces sur les coudes ! Je me souviens d’un arrêt qui avait fait la Une de la Voix des Sports.

Si nous parvenons à réaliser ce qui est prévu, à savoir un pôle administratif plutôt à Villeneuve d’Ascq renforcé par un pôle plutôt technique à Amiens qui sera également un site décentralisé du pôle administratif de Villeneuve, je pense très sérieusement que l’on pourra ainsi équilibrer cette ligue. Nous continuerons ainsi de travailler dans la proximité avec tous les éducateurs du «sud» qui pourront venir se former à Amiens.

Son coach de rêve ?

Mon fils Christophe, coach à Montreuil en PHR (rires). Il a fait une bonne carrière de footballeur et c’est plus un formateur qu’un compétiteur. Il s’en sort grâce au jeu. Sinon, j’adore Jardim et depuis longtemps, pas depuis qu’il est en tête de la Ligue. Il s’adapte au groupe dont il dispose et l’adaptation pour moi, c’est un signe d’intelligence.

phrase la plus redoutable du foot amateur, c’est « on a toujours fait comme ça et ça marche. » Ma réponse, c’est « on a toujours fait comme ça mais ça marche moins ! »

Cet équilibre n’est-il pas indispen- Un mot sur votre successeur ansable à la réussite de cette Ligue ? noncé, Bruno Brongniart ?

Je le dis sans aucune flagorne- D’abord c’est mon vice-président. rie mais nous sommes parmi ceux Il s’est énormément investi dans le qui ont le mieux réussi la fusion projet de fusion en y passant beauen France. Même si nous avions coup de temps. Il maîtrise parfaitesans doute moins de difficultés eu ment l’ensemble des dossiers mais égard à notre proximité avec la Pi- aussi les forces et les faiblesses de cardie. Les personnes qui seront cette fusion. Il va s’entourer d’une a priori chargées de la mise en équipe qui connaît les dossiers. Je œuvre de cette fune me fais ausion connaissent cun souci pour très bien le dos« Je le dis sans aucune la suite. Je ne sier. Je pense que me représente flagornerie mais nous la Picardie est une pas sur un tersommes parmi ceux qui grande région footrain apaisé. ballistique avec des J’ai fait ce que ont le mieux réussi la villes qui comptent j’ai cru devoir fusion en France. » comme Amiens, faire pour le Beauvais, Comfootball amapiègne ou encore Abbeville. teur : nous avons créé le Fonds d’aide au football amateur, les Fernand Duchaussoy, futur pré- conseillers techniques départementaux, l’informatisation des clubs ou sident de club, est-ce possible ?

Probablement pas non. Par contre, encore le championnat de France je suis disponible pour certaines Futsal. J’ai le sentiment d’avoir toumissions auprès de la Ligue des jours travaillé en équipe, c’est l’une de mes plus grandes satisfactions.

Hauts de France en cas de besoin.

6

L’invité du mois

« PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION FRANÇAISE DE FOOTBALL, C’ÉTAIT UN ACCIDENT… » ’est l’histoire d’un homme d’en C bas arrivé au sommet du football français. Certains n’auraient

pas hésité à renier leurs convictions, Fernand Duchaussoy a préféré cheminer avec ses idées, contre vents et marées d’une certaine manière.

Logique, pour un amoureux de nos belles plages du Nord tombé dans la pire des tempêtes : celle soufflée par les acteurs d’un foot pro sens dessus dessous après le scandale du bus de Knysna. « Président de la Fédération Française de Football, c’était un accident dans mon parcours, je suis un homme du monde amateur. J’ai été amené par devoir après la démission de Jean-Pierre Escalettes suite aux événements de 2010 à prendre la tête d’une fédération au bord de la tutelle de l’Etat.

Je devais recoudre les fêlures nées de Knysna entre le monde professionnel et le monde amateur même si ce dernier n’y était pour rien. » Fernand Duchaussoy chemine sur un champ de ruines où les mines déposées par un monde pro sans concession explosent de toutes parts. Mais il en faut plus pour fragiliser le Berckois qui, vent debout, rencontre, consulte, observe et tranche. Des décisions fortes comme la suppression de certains des acteurs du bus de Knysna ou le licenciement d’un certain Raymond Domenech. Une vie plus tout à fait ordinaire où le professeur de sciences physiques est reçu à l’Ely-

très important FAFA indispensable à la concrétisation des projets de nombreux clubs. Fernand Duchaussoy perdra ensuite les élections en raison notamment de la fameuse affaire des quotas : « C’était une Un héritage considérable réunion du mois de novembre qui pour le football amateur sort comme par hasard en avril… », Fernand Duchaussourit le président soy accepte l’intérim la Ligue des « Je devais recoudre de et la mission. Fidèle Hauts de France qui, à sa conviction, il réles fêlures nées pour l’Intelligentsia unit les « football », de Knysna entre le footballistique parià savoir les profesmonde professionnel sienne, n’était sans sionnels et les amaet le monde amateur doute pas assez clinteurs à l’INSEP en quant. Le système octobre 2012 pour même si ce dernier a donc entamé son des Etats généraux n’y était pour rien. » sans précédent : œuvre de déstabili« On peut considésation : « Sur les onze rer que l’issue ne m’a pas été fa- matches de l’équipe de France vorable puisque le football profes- avec Laurent Blanc, nous avons tout sionnel est passé d’un poids de 25 à 35 % dans les votes. Ceci a sans de même battu le Brésil, l’Angledoute été l’une des causes de mon terre à Wembley et nous avons eu échec en juin lors des élections zéro problème avec les Bleus cette mais certains ont oublié de préciser année-là. Il y a eu du « Duchaussoy l’indexation de l’aide du football Bashing » à cette époque. J’ai tout professionnel pour le monde ama- entendu y compris dans la presse, teur sur 2,5 % des redevances indi- on a remplacé un prof d’anglais viduelles et des paris sportifs. » (Jean-Pierre Escalettes, NDLR) par un prof d’éducation physique alors Un héritage considérable pour le que j’enseignais les sciences phyfootball d’en bas puisqu’à chaque réévaluation des droits télés, le sou- siques, c’est vous dire s’ils étaient tien au football amateur augmente : bien renseignés. Ils ont sans doute « Cela a permis de débloquer cer- pensé que je n’avais pas le profil tains dossiers comme le fonds mais ils ont dû s’y mettre fort pour d’aide au football amateur. » Le m’avoir… » sée par le président himself afin d’évoquer la réforme de la fédération : « C’était un déjeuner sur les terrasses avec le Président durant une heure. »

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Bien joué monsieur ou madame l’arbitre

LOUIS DUFNERR, SIFFLER PLUTÔT QUE JOUER n peut être un mordu de foot mais ne pas O forcément choisir la voie du jeu. Louis Dufnerr en est l’exemple parfait. Ce fan du

LOSC, qui n’a jamais joué au football, est arbitre depuis cinq ans. « C’est l’envie de diriger 22 joueurs qui m’a amené à faire les formations d’arbitre », juge-t-il.

Il démarre aux Cheminots d’Hazebrouck en 2012.

Il est alors âgé de 14 ans. Désormais licencié à Steenvoorde, il officie depuis la saison dernière en Ligue. Aller voir plus haut ? « C’est un rêve bien sûr. Mais ça passe par plus de travail théorique et physique », reconnaît-il. Une progression qui n’est d’ailleurs pas facilitée par son travail dans l’hôtellerie-restauration en apprentissage.

Loi n°11 Hors-jeu et jeu actif Hors-jeu ? Pas hors-jeu ? Le débat alimente les conversations autour de la machine à café le lundi matin.

Louis Dufnerr nous éclaire sur l’aspect le plus subjectif de la question : à partir de quel moment un joueur en position de hors-jeu est-il en infraction avec la règle ? « Le hors-jeu, c’est une règle facile à appréhender en théorie mais difficile à appliquer. Mais c’est une complexité intéressante. Beaucoup de gens ne la comprennent pas parce qu’ils pensent que le joueur doit toucher le ballon pour être hors-jeu », juge Louis Dufnerr. Or, ce n’est pas forcément le cas.

Dans une situation où un joueur est en position de hors-jeu, l’homme en noir doit estimer si ce joueur prend une part active dans l’action, c’est-à-dire s’il intervient dans le jeu, influence ses adversaires ou tire avantage de sa position. « Un joueur en position de hors-jeu, qui s’arrête pour laisser le ballon, effectue une action évidente qui interfère pour l’adversaire », illustre Louis Dufnerr. Et pour juger cette notion de jeu actif, l’arbitre assistant, qui signale le hors-jeu à l’arbitre central à l’aide de son drapeau bip, ne bénéficie que d’un temps très limité. « L’arbitre assistant doit avoir trois yeux », plaisante Louis Dufnerr.

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Dans les coulisses de…

SAINT-OMER, LES PROS DE LA COM L’US Saint-Omer évolue en DH mais communique quasiment comme un club professionnel.

C’est un des aspects sur lesquels le club phare de l’Audomarois entend adosser son projet de développement.

L’US Saint-Omer compte 610 licenciés cette saison dont une centaine prove féminin créé cette saison.

Saint-Omer dans le top 3 des Lcas’US clubs français ? C’est en tous les une réalité sur footeo, la solu-

tion mise à disposition des clubs pour créer leur site internet. Sur 18 000 associations qui ont choisi de s’associer à la start up imaginée par un ancien pensionnaire d’une école de commerce, l’USSO émarge régulièrement parmi les trois premiers clubs en termes de

Une histoire d’amour avec la Coupe L’US Saint-Omer et la Coupe de France, c’est une véritable histoire d’amour. Les plus anciens supporters se souviennent bien sûr avec émotion du 8e de finale disputé en 1992 face au Monaco de Thuram, Djorkaeff et Petit (2-4), le meilleur parcours réalisé à ce jour par l’USSO. Plus récemment, les Audomarois ont surtout disputé à quatre reprises les 32es de finale lors des dix dernières éditions (2008, 2009, 2015 et 2016).

statistiques. « On a une politique de com intense », assure Anthony Bodelle qui est en charge de ce domaine au sein du club ainsi que de la recherche de partenaires. Un ou deux posts quotidiens informent ainsi les supporters audomarois qui peuvent également se délecter de vidéos «battle» où deux licenciés du club s’affrontent dans un défi.

Effet viral assuré. Depuis trois saisons, le club propose également à ses licenciés un album trombinoscope où figurent l’ensemble des adhérents de l’association : un bon moyen de mettre un nom sur chaque visage.

Un pôle féminin pour culminer à 610 licenciés Mais la carte communication ne pourrait pas fonctionner sans une structure solide. Pensionnaire de DH, l’USSO, qui aspire à retrouver la CFA2 qu’il a quittée en 2012, fonctionne avec trois salariés et une quarantaine d’éducateurs. Le club a également connu cet été une véritable poussée de croissance : une centaine de membres en plus pour culminer à 610 licenciés. La résultante de la création d’un pôle féminin en fusionnant avec les équipes d’Arques et Hallines, ce

qui a permis de limiter le nombre de joueuses mutées.

Le label Elite Fédéral Auréolé du label Elite Fédéral depuis cet été, Saint-Omer entend également maintenir toutes ses équipes de jeunes au plus haut niveau régional. « Et à terme à avoir une équipe U17 en championnat National comme ça avait été le cas avec la génération 88 », professe Anthony Bodelle. Côté seniors, l’entraîneur, Christophe Meirsman, souhaite d’abord retrouver de la stabilité après une intersaison qui l’a vu perdre quatre titulaires. « Ce sont des pertes humaines et sportives.

Il faut conserver cette ambiance de club qui correspond à SaintOmer. Mais on est quand même le seul club de la région à avoir trois équipes seniors masculine en Ligue. » Le coach de la A va même un peu plus loin : « On n’a rien à envier aux clubs de CFA. » Avec un budget de 450 000 €, Saint-Omer pourrait en effet prétendre évoluer un ou deux échelons plus haut comme à ses plus belles heures, du milieu des années 70 à la fin des années 80 lorsque le club phare de l’Audomarois évoluait dans ce qui s’appelait alors la Division 3.

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La fiche

Union Sportive Saint-Omer Ligue : Ligue des Hauts-de-France District :

District Côte d’Opale

Année de création : 1899 Nombre de licenciés : 610 lors

de la saison 2016/2017

enant du pôle

L’USSO, dont toutes les équipes de jeunes évoluent au plus haut niveau régional, a obtenu à la fin de l’été le Label Elite Fédéral.

Entretien avec Pascal Fériau, président de l’US Saint-Omer Pascal Fériau (58 ans) a fêté en 2016 ses dix ans de présidence à l’USSO. Il nous parle de ce club qu’il a intégré dans les années 80.

Qu’est-ce qui fait le sel de l’US SaintOmer aujourd’hui ? « Le club house, c’est l’endroit où tout le monde se réunit. Avant les entraînements, après les entraînements. Les parents des petits, tout le monde, c’est le lien le bar du vélodrome, tout le monde s’y réunit pour boire un café, regarder la télé. C’est un lieu de rencontres où on se sent bien. »

L’ambition du club, c’est de retrouver le CFA2 à moyen terme ? « Oui, l’ambition c’est ça, on fait les efforts pour mais ça n’est pas une science exacte. Il faut avoir un peu de chance. Il y a beaucoup d’équipes qui veulent monter. Aujourd’hui, je ne parle pas de montée mais de gagner le prochain match car on n’est pas très bien avec toutes les blessures, avec les suspensions. Il y a dix jours, nous avions 13 joueurs absents. Heureusement qu’on s’ap-

puie sur la formation, des joueurs de 17-18 ans qui jouent en seniors. » Au-delà de l’équipe première, il y a effectivement des équipes de jeunes qui évoluent toutes au plus haut niveau régional… « En toute humilité, Saint-Omer est reconnu pour sa formation.

Notre école de football, c’est 130 enfants de 6 à 9 ans, nous avons 44 éducateurs. C’est une véritable entreprise. Le tiers de notre budget de 450 000 € est consacré à la formation. Nous avons un complexe sportif où tout est réuni sur place. » Quelle est votre plus grande fierté de président ? « C’est la formation des jeunes qui a fortement progressé. Le samedi après-midi, nous avons de nombreux clubs pros qui viennent regarder nos jeunes, des jeunes font des essais à Reims, Strasbourg… Ils sont suivis de façon permanente par des émissaires.

Il y a également eu quelques rencontres clés en Coupe de France… »

Niveau de l’équipe première :

3 équipes seniors masculines en Division Honneur, Promotion Honneur et Promotion Honneur Régionale, une équipe senior féminine en Division Honneur.

U19, U17, U16, U15 en Division Honneur.

Le bureau Président : Pascal Fériau Vice-présidente : Sabine Delehedde Secrétaire : Céline Blanquart Trésorier : Philippe Vercoutre

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Au cœur des formations…

BRAVO AUX NOUVEAUX TITULAIRES DU BMF ET DU BEF L’Olympique de Grande-Synthe a permis à plusieurs stagiaires de passer leur BMF à l’image de Roy (à droite), un Anglais de 61 ans venu spécialement pour cette occasion.

remise a eu lieu au siège de la LdesaLigue des Hauts de France avec éducateurs venus de tous les

districts et heureux de repartir avec leur BMF ou leur BEF, brevet de moniteur de football ou brevet d’Etat de football. Il est tout beau avec le logo de l’UEFA : « Avec ce diplôme, vous pouvez aussi entraîner en Europe », précisait Fernand Duchaussoy, président de la Ligue des Hauts de France et qui assurait pour la dernière fois une remise des récompenses à l’échelle régionale.

Un aboutissement pour les stagiaires après, pour la plupart, des semaines de préparation organisées au centre régional de Liévin : « Bravo à tous, cela n’a pas toujours été facile mais j’ai adoré la mixité de ces différents groupes. Je trouve que c’est votre plus grande richesse », soufflait Jean-François Niemezcki, CTR de la Ligue et grand manitou de ces formations dont les bancs sont de plus en plus fréquentés et représentent souvent de véritables étapes dans la carrière des

éducateurs. Nouvelle pédagogie, conditions de pratique, management, préparation des séances, tout y passe pour des éducateurs séduits par le concept et souvent tout heureux de partager les mêmes bancs que certains joueurs professionnels venus se former à leur tour… comme tout le monde.

Franck Béria, Stéphane Pichot et Grégory Tafforeau les Lillois, Yohan Demont le Lensois ou Rudy Mater le Valenciennois pour cette promotion et désormais tous titulaires du BEF. Comment ne pas évoquer l’incroyable Roy Jacob-

sen, cet Anglais de 61 ans venu du Sud de Londres pour passer son BMF. L’Olympique de Grande-Synthe l’a accueilli comme club support. Une belle mixité effectivement et, très souvent, de bons souvenirs pour les stagiaires… mais du travail aussi. Ne passe pas et ne réussit pas qui veut ses diplômes sans un minimum d’investissement. Mais le jeu en vaut la chandelle et les vocations naissent souvent… de ces premières belles aventures collectives. Car c’est bien de cela dont il s’agit.

80 % de réussite au BMF sur les trois dernières dont 55% via la VAE 88% de réussite pour le BEF dont 21% par la voie de la VAE 49 stagiaires sur 60 reçus au BMF soit 82 % de réussite pour la promotion 2015 / 2016 27 stagiaires sur 32 reçus au BEF soit 84 % de réussite pour la promotion 2015 / 2016 24 stagiaires reçus sur 56 au BMF via la VAE soit 42 % de réussite pour la promotion 2015 / 2016

11

Vos photos Une médaille pour

Jeff

Opale’Cup au Touq

uet

rançois nnaissance. Jean-F co re lle be e un st C’e a reçu s CTR de la Ligue, Niemezcki, l’un de re d’état à la jeunesse ai des mains du secrét Braillard, la médaille de y rr ie Th eset aux sports et des Sports. Prof se es un Je la de ze is bron s et cadre d’état m an 20 nt ra du S EP seur d’ e Nordla FFF et de la Ligu à la disposition de 16 ans, celui que tout le is Pas-de-Calais depu » a également décroff Je « ec monde appelle lle d’or obtenue av ai éd m e rb pe su e ché un Monféminine aux Jeux l’équipe de France orée du C s de Gwandju en diaux Universitaire sud.

Le TACFCO a accu eilli la seconde jour née l’Opale’Cup. Une tr entaine de demoise de (de 5 à 10 ans) ont lles fo Ferdi-Petit en profi ulé la pelouse du stade tant des conseils av isés de Benjamin Hochart.

Bravo au Portel

C’était une belle ép op évidemment pas dé ée. Le Portel n’a mérité mais s’est in cl face aux pros d’Aja ccio. Une défaite 0- iné 1 face aux pensionnaires de Monaco au procha Ligue 2 qui affronteront in tour.

Vous voulez nous envoyer vos photos !

N’hésitez pas ! marketing@nordlittoral.fr

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La séance de… Pascal Langlois

ATTAQUE PLACÉE E ET ATTAQUE R RAPIDE » Pascal Langlois travaille depuis des années avec Laurent Moriss (à gauche) et Franck Redondo, responsable des gardiens.

Chaque mois, District Foot Mag partira à la rencontre des éducateurs régionaux pour vivre une séance de l’intérieur. Pour ce deuxième numéro, Pascal Langlois, bientôt titulaire du DES et coach de l’Olympique Grande-Synthe en CFA2, met à disposition de nos lecteurs l’une de ses séances.

U

n soir d’automne hivernal au Stadium du Littoral à Grande-Synthe. Dans leur vestiaire, Pascal Langlois et ses deux adjoints, Laurent Moriss et Franck Redondo sortent les bonnets et les gants pour cette deuxième séance de la semaine et affronter au mieux les températures négatives qui s’annoncent. « De manière générale, nous organisons trois séances hebdomadaires avec, parfois, une quatrième en fonction des besoins », souligne le coach Pascal Langlois. C’est suffisant selon moi d’autant qu’une bonne partie de nos joueurs travaille et d’autres viennent de Lille. » Dans le ventre mou du tableau de CFA 2, l’OGS donne l’impression d’un potentiel en sommeil. La séance le confirmera avec une indéniable qualité dans le jeu et une organisation collective bien rôdée : « Nous produisons du jeu c’est un fait, reconnaît Pascal Langlois, mais nous ne terminons pas nos actions. C’est le grand chantier du moment

qui s’inscrit dans un cycle « Récupération haute du ballon et maîtrise collective». Lors de notre dernière rencontre à Roye, nous avons très mal géré offensivement des situations de deux contre deux ou trois contre trois, nous avons donc décidé d’insister sur ces phases de jeu toute cette semaine.

Nous devons progresser dans la gestion du ballon car si nous sommes plutôt performants dans les phases préparatoires, on manque parfois de vista au moment de profiter de certains déséquilibres.

Jongler entre deux phases est indispensable en CFA 2 », continue Pascal Langlois. Laurent Moriss encadre toute la partie échauffement.

Franck Redondo s’occupe des deux gardiens.

Pascal Langlois animera toutes les phases de jeu insistant régulièrement sur l’aspect «compétition» du petit match à gagner. Un moyen, sans aucun doute, de travailler le mental de ses troupes.

Place au jeu !

© Le Phare dunkerquois

« ALTERNER

13 A

Exercice n°1

Echauffement

Exercice n°2

(20 ‘)

Passe à cent

B

(20 ‘) Matériel : coupelles, chasubles et ballons.

C D Matériel : coupelles, chasubles et ballons.

Le principe : deux joueurs s’affrontent dans le carré matéralisé par les coupelles (10m x 10m). L’objectif est de conserver le ballon en jouant avec les appuis qui sont en deux touches. Deux touches également pour les joueurs qui s’affrontent dans le carré.

Chaque groupe enchaîne une séquence de deux minutes y compris en cas de récupération du ballon. Les appuis sont mobiles sur les surfaces A et B pour le premier et C et D pour le second. Attention, les appuis peuvent échanger la balle également.

Variante possible : les appuis passent en une touche.

Critères de réalisation : insister sur la qualité des transmissions, l’application dans la passe. Laisser le ballon au sol évidemment et miser sur le déplacement pour prendre les intervalles.

4 contre 4 avec appuis

Exercice n°3

(20 ‘)

Le principe : deux équipes s’affrontent dans une zone définie et travaillent la conservation du ballon. La première équipe qui atteint les 100 passes remporte le duel. Attention, la présence d’un deuxième éducateur est souhaitable pour assurer un compte le plus juste possible car le compteur n’est pas remis à zéro après une éventuelle interception. Les deux équipes jouent en trois touches. L’animation est très importante pour la qualité de cette passe à 100.

Variantes possibles : interdire le jeu long, imposer le 1-2-3.

Critères de réalisation : insister sur le déplacement, la qualité de la transmission et la simplicité. Prendre les intervalles et insister sur la communication.

Exercice n°4

(20 ‘ 2x10)

Finir les actions Matériel : coupelles, chasubles et ballons Le principe : deux buts sont placés sur la ligne de la surface de réparation. Deux équipes s’affrontent en trois touches de balle. En cas de récupération haute du ballon, l’équipe a dix secondes pour finir l’action et frapper au but. L’objectif est de profiter du déséquilibre créé afin de rapidement terminer son action.

Critères de réalisation : insister sur la notion de pressing, de récupération collective afin d’exploiter le plus rapidement possible un mauvais placement de l’adversaire. Aller vite vers l’avant, vouloir marquer, travailler des schémas simples.

Matériel : coupelles, chasubles et ballons.

Le principe : sur une zone égale à deux fois la surface de réparation, huit joueurs s’affrontent en quatre contre quatre. Chaque équipe peut jouer avec les appuis qui sont en une touche. Deux touches pour les joueurs qui s’affrontent. Enchaîner les séquences de cinq minutes en insistant sur la volonté d’aller vers l’avant.

Critères de réalisation : insister sur la qualité des transmissions, le jeu vers l’avant, la communication. Se déplacer à bon escient. Profiter de la présence de l’appui pour fuir la densité et aérer le jeu.

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FMI

MODIFIER SA COMPOSITION D’ÉQUIPE COMME UN PRO

Catastrophe. Jour du match, un joueur ne s’est pas réveillé, un autre se blesse à l’échauffement…La hantise des éducateurs pas encore tout à fait au point avec l’utilisation de la tablette.

Modifier sa composition d’équipe, c’est pourtant on ne peut plus simple.

On vous explique en trois étapes.

Choisir le joueur

Bouton modifier

Première étape

D’abord, vous choisissez le joueur qui ne s’est pas réveillé en le sélectionnant.

Ensuite, vous cliquez sur le bouton «modifier», en bas à droite du terrain. Vous le supprimez avec la croix en veillant à le supprimer de la liste des remplaçants si c’est un remplaçant.

Deuxième étape Vous choisissez un autre joueur en veillant à bien modifier le numéro comme indiqué sur le schéma ci-contre. Puis, si ce joueur est capitaine, n’oubliez pas de cocher la case.

Si vous devez changer plusieurs joueurs, vous devez à chaque fois reproduire ces deux manipulations.

Modifier le numéro

Cocher si le joueur est capitaine

Valider

2. Transmettre

Troisième étape

Une fois tous les changements validés, vous devez enregistrer votre composition puis transmettre votre nouveau onze de départ.

Rendez-vous dans notre prochain numéro pour enregistrer votre équipe type comme un pro

1. Enregistrer

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La bénévole du mois

SYLVIE LEFEBVRE UNE HISTOIRE DE FAMILLE

Qui est-ce ? « Lorsque j’étais étudiante, mes voisins étaient au club de Fruges. Lors d’un échange avec un club polonais, je suis venue donner un coup de main. » Voilà comment Sylvie Lefebvre (42 ans) a mis un pied puis le bras au sein de l’AS Fruges dont elle est la secrétaire depuis près de vingt ans. Clerc de notaire dans le civil, cette maman de 3 enfants (17, 14 et 8 ans) est bien occupée : présidente de l’association des parents d’élèves du centre scolaire privé de Fruges, correspondante locale de presse pour La Voix du Nord, membre du conseil d’administration de l’OGEC (Organisme de Gestion de l’Enseignement Catholique) et de la chorale paroissiale, elle est aussi membre de la commission informatique du district Côte d’Opale et référente Footclubs pour la ligue depuis 2011.

Sylvie Lefebvre passe ses soirées à gérer les dossiers de l’AS Fruges table, il n’est pour ainA si dire question que de football et de l’AS Fruges.

Avec un mari ancienne gloire de l’équipe fanion du club, aujourd’hui responsable des jeunes, trois enfants tous licenciés (Célia, 17 ans, à l’US Saint-Omer, Clémentine, 14 ans, et Nathan, 8 ans, tous les deux à Fruges), Sylvie Lefebvre, elle-même secrétaire générale de l’ASF, n’a pas à chercher loin les sujets de conversation. « Mais bon, quand les enfants évoquent tel ou tel joueur de l’Atletico Madrid, moi ça ne me parle pas… »

Première licence en 1996 Avant 1996, date de sa première licence, le football était d’ailleurs loin d’être une préoccupation pour celle qui se targue d’enquiller les dossiers de demande de subvention pour faire vivre l’AS Frugeoise (près de 6 000 € récoltés la saison dernière par ce biais sur un budget

qui n’excède pas 20 000 €) . « Pourtant mon père est Portugais et là-bas, le foot, c’est une religion. » Au fil du temps, c’est pourtant devenu un peu la sienne aussi : « Je dis toujours que je suis plus secrétaire d’un club de foot que clerc de notaire, ma profession. » Diplomate, journaliste ou archéologue Ses soirées sont donc régulièrement consacrées au football. « Je suis une administrative. Je travaille beaucoup pour les jeunes. » Pouvoir leur proposer à 15 € un survêtement qui en coûte en réalité 70, organiser le désormais très couru stage de Pâques des catégories U9 à U15 ou nouer un partenariat avec le RC Lens pour emmener des jeunes à certains matches des Sang et Or figurent ainsi au rang des dossiers que gère celle qui voulait être diplomate, journaliste ou archéologue.

Les bébés de

Sylvie

« L’AS Fruges, ce n’est pas que nous », assure Sylvie Lefebvre en parlant de son mari et d’elle. Le club rouge et noir a pourtant quelques particularités qui doivent beaucoup à madame la secrétaire générale. « Nous avons 162 licenciés FFF (Fédération Française de Football) et 67 FFSA (Fédération Française du Sport Adapté) », rappelle Sylvie Lefebvre qui a proposé il y a deux ans et demi la création d’une section sport adapté pour accueillir des adultes handicapés pensionnaires de l’IME (Institut Médico Educatif) de Fruges. Football, mais aussi pétanque, canoë kayak, randonnée et tennis de table y sont pratiqués.

Autre motif de fierté de Sylvie Lefebvre, la renaissance de l’équipe féminine de l’ASF. « Il y a quatre-cinq ans, on a relancé le projet en entente avec Auchy-les-Hesdin », souligne-t-elle.

Désormais, le club dispose d’une école de foot féminin labellisée FFF.

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Dans les coulisses de…

L’US TÉTEGHEM, LE PETIT CLUB… DE LIGUE

Grâce à leur terrain synthétique, les jeunes joueurs de Téteghem peuvent pratiquer par tous les temps dans de très bonnes conditions.

haque mercredi, le stade DaC niel-Provoost se transforme en véritable fourmilière. Dès 14 heures,

les tuniques violettes fleurissent sur le synthétique au prix d’un planning réglé comme du papier à musique par «Gaby», chef d’orchestre d’une symphonie sportive pour le moins rythmée. Avec 340 licenciés, l’US Téteghem est en pleine croissance : « La création du terrain synthétique en 2009 a été un véritable tournant, constate Gaby. Grâce à cet outil, nous pouvons offrir aux gamins de bonnes conditions de pratique, c’est un vrai plus. » Le club téteghemois draine une population parfois venue des villages voisins : « 75 % de nos licenciés vivent à Téteghem.

On tient vraiment à notre école de foot, notre dévouement, c’est pour les gamins. » Ils le rendent plutôt bien.

Quatre équipes de jeunes en Ligue !

Si l’US Téteghem n’a cette saison pas engagé d’équipe U 18, les U 15, U 16, U 17 et U 19 évoluent en promotion d’Honneur. Une véritable performance dans un territoire où l’USL Dunkerque aspire une majorité des jeunes talents. L’apprentissage est parfois compliqué mais

le jeu en vaut la chandelle : « Pour un club comme le nôtre, c’est une véritable fierté, sourit Gaby. Evidemment, nous ne jouerons pas la montée en DH mais on espère maintenir nos équipes à ce niveau et poursuivre notre bon travail de formation même si quatre équipes de jeunes en ligue, ce n’est pas toujours simple. Nous louons des mini-bus par exemple pour chaque déplacement, ça a un coût. Mais je pense que tout le monde y gagne y compris les clubs plus réputés du secteur pour qui nous pouvons être une base solide à condition évidemment de ne pas puiser trop de joueurs. » Gaby a le recul de ses 67 ans lui qui a occupé tous les postes à l’US Téteghem : entraîneur des seniors, président, trésorier. D’ailleurs ce jour-là, son tour du propriétaire nous emmène dans les moindres recoins de l’enceinte y compris ce club house certes minuscule mais chaleureux qui tranche avec la qualité des infrastructures sportives. « Nous avons de très bons rapports avec la municipalité, chaque chose en son temps. Nous avons un synthétique, deux terrains en herbe entretenus, des vestiaires neufs également. C’est un cadre de tra-

vail idéal », poursuit Gaby tout en jetant un œil sur la séance des U 15 encadré par un certain José Pedrera, ancien entraîneur de Dunkerque et Loon-Plage notamment. Il n’y a pas de secret : pour assurer la progression de ses jeunes, l’UST fait appel à des techniciens expérimentés. L’enthousiasme fait le reste.

Les seniors rêvent de Ligue L’US Téteghem dans le Dunkerquois, tout le monde connaît… et espère l’éviter en coupe de France.

La formation d’Arnaud Huret, l’emblématique coach de l’UST, a une solide réputation de David de la coupe de France. En 2015 par exemple, Téteghem, à l’époque niveau II de district, avait éliminé Lille Fives au troisième de tour de la coupe après la séance des tirs au but (5-4). L’UST est une habituée du quatrième tour et sa collection de maillots ferait jalouser de nombreux clubs de ligue. Mais le plaisir coupe reste bien éphémère. L’US Téteghem espère ainsi goûter aux joies de la Ligue pour ses seniors également. Le plus tôt sera le mieux notamment pour assurer une véritable continuité avec des U 19 qui découvrent cette saison le niveau régional.

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La fiche

Union Sportive Téteghem Ligue : Ligue des Hauts-de-France District :

District Maritime Nord

«Gaby» est le chef d’orchestre de l’US Téteghem.

Dominique Provoost, président de l’US Téteghem L’US Téteghem, c’est une histoire de famille non ? « On peut dire ça d’une certaine manière. Mon grand-père a créé ce club. Mon père a occupé tous les postes, joueur, entraîneur des jeunes, des seniors. Moi, j’y joue depuis que j’ai sept ans et je suis président depuis trois ans. » Quelles sont vos satisfactions ? « Il y a d’abord celle de proposer chez les jeunes une équipe dans chaque catégorie, U 12, U 13, U 14, U 15. Pour nous, c’est très important pour l’épanouissement des joueurs.

Nous voulons que les garçons et les filles soient regroupés en fonction de leur âge. » Vous avez aussi quatre équipes en Ligue chez les jeunes… « C’est une autre fierté. Nous rivalisons avec des clubs comme Malo, Grande-Synthe voire Loon-Plage qui sont les grosses écuries de notre secteur. Pour nos joueurs, c’est une formidable occasion de progresser, de se confronter aux meilleurs. Mais c’est aussi un véritable investisse-

ment pour nos éducateurs, nos bénévoles. Nous espérons les maintenir à ce niveau. »

1968 : Création du club sous l’impulsion de Daniel Provoost.

1971 : Le club est affilié à la fédération française de football 1978 : le club compte 45 licenciés

L’arrivée du terrain synthétique a-telle été un déclic pour l’UST ? « Totalement. Avec cet outil, le club a changé de dimension. Nous avons la chance d’être soutenus par la municipalité. Notre terrain en herbe vient par exemple d’être totalement rénové, c’est l’un des plus beaux du secteur. C’est aussi ce qui nous permet de recruter certains joueurs, c’est un vrai plus, indéniablement. »

2005 : le club compte près de 12 équipes et 290 licenciés

Quels sont les projets pour Téteghem ? « Transformer l’essai avec nos jeunes en Ligue en obtenant le maintien mais aussi avec nos seniors. Ce serait une suite logique. Nous voulons monter en Ligue mais nous sommes cette saison dans une poule compliquée avec deux équipes très performantes : Steenvoorde et Wormhout.

C’est très solide mais à chaque fois que nous les avons affrontées, nous ne sommes pas passés loin. Cela nous permettrait également de conserver nos meilleurs jeunes. »

2013 : obtention du label départemental école de foot

2009 : 40 ans du club, inauguration du nouveau complexe (2 terrains + vestiaires) 2010 : obtention du label national école de foot

2014 : le club compte 370 licenciés c’est un record

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Les rendez-vous de vos districts

La motricité chez le jeune footballeur avec Frédéric Aubert L’Amicale des éducateurs du district maritime nord organise le lundi 12 décembre à 18h30 au siège du district, 20 route de Bierne à Socx un colloque sur le thème de la motricité du jeune footballeur. C’est Frédéric Aubert, un préparateur physique issu du milieu de l’athlétisme qui est intervenu auprès des rugbymen du Stade Français avant de s’occuper de l’équipe de France féminine, qui assurera l’animation de ce rendez-vous.

Cette réunion est ouverte à tous, amicalistes ou non.

Noël solidaire pour les clubs du PEF Les 45 clubs du district Côte d’Opale engagés dans le Programme Educatif Fédéral (PEF) ont organisé une grande opération de collecte de denrées qui seront remises aux « Restos du Cœur ».

La remise des aliments collectés sera réalisée le lundi 19 décembre au complexe Coubertin à Calais. Préalablement à la cérémonie protocolaire, les clubs participeront à un tournoi de futsal U11 qui réunira 200 jeunes de 9 à 11 ans. Lors de ce tournoi, toutes les thématiques du PEF (plaisir, respect, engagement, tolérance et solidarité) seront abordées au travers de stands mis en place autour des terrains.

Stage arbitre à Saint-Omer Vous souhaitez devenir arbitre ?

Le district Côte d’Opale organise un stage de formation du 27 au 30 décembre à Saint-Omer. Les candidats sont priés de se faire connaître auprès du siège du district, avenue Beaupré à Marquise.

Tél : 03.21.46.98.98.

C’est reparti pour le Crédit Agricole Mozaïc Foot Challenge C’est reparti pour le Crédit Agricole Mozaïc Foot Challenge, une opération qui récompense chaque saison les équipes qui marquent le plus de buts.

Ce classement s’appuie sur les résultats des matchs de championnat de la Fédération Française de Football (niveaux Ligues, Districts, National). Il récompense les meilleures équipes au niveau de chaque District et au niveau national. Le Crédit Agricole Mozaïc Foot Challenge est ouvert à 6 catégories : U13, U15, U17, U19, Seniors et Féminines Seniors (à 11 et à 7).

Le premier classement intermédiaire sera publié le vendredi 16 décembre 2016.

District Foot Mag - Supplément numérique gratuit édité par le Groupe Nord Littoral Directeur général et directeur de la publication : David Guévart - Directeur commercial : Jérôme Dimarcq Responsable Marketing : Ahmed Kara - Service commercial du groupe Nord Littoral : 03 21 01 66 00 Création : Prémédia du Groupe Nord Littoral - Rédaction : Philippe Lefebvre et Ahmed Kara

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Les filles de Boulogne, Calais et Saint-Omer visent les 32es de finale Arras – Boulogne, Calais – Amiens Portugais et Saint-Omer – Hénin-Beaumont seront les trois affiches du 1er tour fédéral de la Coupe de France féminine qui concerneront des clubs de la Côte d’Opale. Les rencontres sont programmées le dimanche 11 décembre. Les vainqueurs disputeront les 32es de finale qui marqueront l’entrée en lice des clubs de Division 1.

Vous voulez parler de vos événements ? envoyer vos infos à marketing@nordlittoral.fr

Gambardella : Dunkerque, dernier rescapé Dunkerque sera le seul représentant des districts Côte d’Opale et maritime nord lors des 64es de finale de la Coupe Gambardella dont le tirage au sort aura lieu le jeudi 8 décembre à midi. Lors du 1er tour fédéral, les Nordistes ont disposé des Ardennais de Rethel sur le score de 4 à 0.

Des candidats pour le conseil de Ligue ?

Des élections sont organisées le samedi 21 Janvier 2017 afin d’élire le Conseil de Ligue de la Ligue de Football des Hauts-de-France pour un mandat de 4 ans. Le délai pour candidater sera clos le jeudi 22 décembre 2016 à minuit, cachet de la poste faisant foi, le dossier de candidature devant être obligatoirement envoyé en courrier recommandé à l’adresse suivante : Ligue de Football des Hauts-de-France 47 Avenue du Pont de Bois CS 20363 59666 Villeneuve d’Ascq Cedex.

Cher licencié, chère licenciée, Les districts Côte d’Opale et Maritime Nord de football s’associent au Groupe Nord Littoral*, pour donner vie à District Football Mag, le mensuel numérique d’information sur la vie de votre district.

Le numéro 3 de ce magazine qui combine portraits, reportages et infos pratiques sera disponible le mardi 3 janvier

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