Notre défi pour la mémoire

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du Maire

Le rôle citoyen des associations est pour la muni-

cipalité particulièrement important et je souhaite exprimer ici la satisfaction qui est la mienne à soutenir les actions de l’association « et pourquoi pas ? » tant elle fédère, rassemble et fusionne les énergies pour construire des projets solidaires. Elle génère ainsi une véritable «économie» sociale essentielle dont notre société ne saurait se passer.

Pour la troisième année consécutive, la municipalité apporte son soutien à l’association « et pourquoi pas ? » dont l'objectif me tient particulièrement à cœur : la création de liens intergénérationnels entre les écoliers du Boulonnais et les résidents des maisons de retraite. Merci à toutes et à tous pour votre contribution à la naissance de ce formidable projet.

Mireille Hingrez-Céréda Maire de Boulogne-sur-Mer

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du Directeur

du Centre Hospitalier de Boulogne

Pour la seconde fois, le Centre Hospitalier et l'asso-

ciation « et pourquoi pas ? » s'associent dans un partenariat. En 2012, nous nous engagions ensemble pour adoucir les conditions d'hospitalisation des enfants, en 2013 le grand âge nous mobilise. Par votre participation vous contribuez encore une fois à la réussite de cette action, à la réalisation de ce pont entre les générations, à l'entretien de cette flamme qui tisse le lien social : la Solidarité.

Yves Marlier

Directeur du Centre Hospitalier

Remerciements L’association « Et Pourquoi Pas » tient à remercier l’ensemble des partenaires et des personnes qui ont pu nous aider pour réussir ce projet.  Toute l’équipe de la mairie de Boulogne-sur-mer, pour le prêt du théâtre et l’impression de la plaquette. Merci à Stéphane Fontaine, pour la réalisation graphique de cette plaquette.  Le centre hospitalier de Boulogne-sur-mer qui a accepté ce projet et nous a ouvert ses portes.  Merci aux différents annonceurs de cette plaquette.  Merci à tous ceux qui ont pu nous donner un coup de mains pour la vente des places de théâtre.  Merci à Olivier Bombeke, directeur d'Auchan, pour son investissement à nos côtés.

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But de notre action Permettre des échanges intergénérationnels tout en sensibilisant le public sur la maladie d’Alzheimer.

Pourquoi ce thème ?

Après s’être intéressé à la jeune génération pendant deux ans (mucoviscidose puis pédiatrie), nous souhaitons apporter notre soutien à d’autres générations.

Que pouvons-nous faire ?

Suite à notre rencontre avec le docteur Hervé Wiard, gériatre, nous avons décidé d’installer un espace d’activités au sein des maisons de retraite gérées par le centre hospitalier de Boulogne-sur-Mer.

Quel type d’activités ?

Notre projet, grâce à votre générosité, est de réaliser un minigolf et un boulodrome pour l’ensemble des résidants et de leurs accompagnants. Puis, de faire se déplacer les écoliers du Boulonnais afin d’égayer le quotidien des personnes âgées.

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La maladie d’Alzheimer Définir la maladie d’Alzheimer La maladie d’Alzheimer est la plus fréquente des maladies neurodégénératives.

La neurodégénérescence est une modification pathologique du système nerveux qui provoque une altération de son fonctionnement, pouvant aller jusqu’à la mort des neurones. Le processus apparaît de manière progressive et irréversible La maladie d’Alzheimer est la plus fréquente des maladies neurodégénératives devant d’autres maladies telles que la maladie de Parkinson ou la sclérose en plaques.

La maladie apparaît surtout après 65 ans ; plus de 7 patients sur 1 ont plus de 80 ans ; on estime à peu près à 900 000 le nombre de personnes atteintes en France mais on répertorie 220 000 nouveaux cas chaque année.

Pour la maladie d’Alzheimer, la première zone cérébrale touchée est une région impliquée dans le stockage d’informations. Ces altérations expliquent la perturbation de la capacité de mémorisation et de rappel de ces informations.

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La cave

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L’évolution de la maladie d’Alzheimer La maladie d’Alzheimer étant une maladie évolutive, des nouveaux symptômes apparaissent avec le temps ; ces symptômes peuvent être classés en 3 phases :

La phase de début : caractérisée essentiellement par des troubles de

la mémoire récente et par une irritabilité ou un manque de motivation pour les activités quotidiennes ; cette phase passe souvent inaperçue car on assimile souvent ces « trous de mémoire » aux symptômes d’un vieillissement normal.

La phase d’état : les troubles de la mémoire sont plus nets ;

apparaissent également d’autres altérations cognitives (perception, langage, mémoire) ; la perte d’autonomie devient significative et les troubles comportementaux persistent. A ce stade le maintien à domicile n’est possible qu’avec l’aide de l’entourage.

La phase avancée : la perte d’autonomie est complète et les troubles

comportementaux sont importants (fugue, hallucinations …). D’autres symptômes non directement liés à Alzheimer peuvent apparaître.

La durée moyenne de l’évolution de la maladie est d’à peu près 8 à 10 ans entre la phase du début et la phase avancée.

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Les divers symptômes de la maladie en phase d’état les troubles de la mémoire : les pertes de mémoire deviennent trop

marquées pour être mises sue le compte de l’âge ; les événements récents sont oubliés et les repères historiques, personnels ou sociaux s’effacent peu à peu.

les troubles de l’orientation : difficulté à se repérer dans la rue ou chez soi ; problèmes pour localiser les objets ; désorientation temporelle rend difficiles les repères chronologiques - les troubles du langage : le discours devient de plus en plus rare et peu informatif ; utilisation des mots passe-partout pour remplacer les termes spécifiques.

l’adresse gestuelle : les gestes deviennent moins précis et les tâches

quotidiennes peuvent devenir problématiques (boutonner un vêtement...).

la capacité de raisonnement : difficultés pour conceptualiser et raisonner.

les troubles du comportement

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Vivre avec Alzheimer Beaucoup de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer continuent de mener une vie active de nombreuses années après l’annonce du diagnostic.

La poursuite des activités dans un cadre approprié et le maintien d’une vie sociale favorisent un meilleur état de santé de la personne.

La maladie d’Alzheimer a été déclarée grande cause nationale en 2007 et un plan Alzheimer est lancé en février 2008.

Ce plan a pour but de fournir un effort sans précédent sur la recherche, de favoriser un diagnostic plus précoce et d’améliorer la prise en charge des malades et de leurs aidants.

L’importance de l’entourage L’aidant principal C’est la personne qui assume la majorité de la prise en charge du malade atteint de la maladie d’Alzheimer.

L’aidant est en général une personne qui appartient à l’entourage proche du malade environ la moitié des aidants sont les conjoints du malade dans 1/3 des cas les aidants sont les enfants (surtout les filles).

Le rôle de l’aidant est essentiel à tous les stades de la maladie : A l’annonce du diagnostic ; l’aidant apporte son soutien affectif lors de l’annonce ; il jouera le porte parole au fur et à mesure de l’évolution de la maladie.

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La prise en charge La prise en charge thérapeutique : l’aidant est capable d’apprécier le degré de sévérité de la maladie ; il est souvent le premier à rapporter au médecin l’apparition des troubles cognitifs ; l’intervention de l’aidant est primordiale pour aider le malade à prendre son traitement et le gérer au quotidien.

La prise en charge non thérapeutique : c’est la réalisation d’exercices au quotidien qui permettent d’entretenir les facultés physiques et la mémoire du malade. Ces exercices ont 3 objectifs principaux : - Aider le malade à maintenir son insertion dans le monde - Lui redonner confiance - Vous permettre de communiquer plus facilement avec lui Ces exercices seront basés sur la mémoire lointaine, la notion de temps et le repérage, l’orientation dans l’espace, la reconnaissance des objets, la reconnaissance des formes et des couleurs, la reconnaissance de son propre corps et le regroupement par thème.

Les autres soutiens : Le médecin traitant : il a une position clé avant et après l’annonce

du diagnostic. il est souvent le premier consulté et c’est à lui que revient la mission de dépistage ; ensuite il constitue le référent pour répondre à toutes les questions et joue un rôle de chef d’orchestre entre les professionnels : spécialiste, assistante sociale, psychologue … le médecin traitant sera également responsable de l’évaluation du traitement, de la recherche de maladies concomitantes, du suivi des symptômes, du maintien du statut nutritionnel et de la mise en place d’un réseau de soutien.

Le médecin spécialiste (neurologue, psychiatre ou gériatre) est le seul à pouvoir annoncer le diagnostic de la maladie d’Alzheimer ; il est responsable de la prescription du traitement médicamenteux adapté.

Les autres spécialistes : orthophoniste, neuropsychologue, psycho-

motricien, psychologue, auxiliaires de vie, garde malade, infirmières …

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Les structures Les CLIC (centres locaux d’information et de coordination) : permettent d’organiser des réponses multi-professionnelles indispensables dans la prise en charge des problèmes de la vie quotidienne pour les personnes âgées vivant à domicile.

Le MAIA (maisons pour l’autonomie et m’intégration des malades d’Alzheimer) assurent une prise en charge sanitaire et médico-sociale ainsi qu’un accompagnement pour le malade et sa famille L’hôpital de jour est une structure en milieu hospitalier relevant du régime de sécurité sociale ; cette structure représente un mode de soutien aux aidants familiaux et favorise ainsi le maintien du malade à domicile.

Les EPHAD accueillent les personnes de 60 ans et plus dépendantes physiquement ou psychiquement ; les EPHAD disposent de chambres médicalisées et meublées que le malade peut personnaliser ; la prise en charge est assurée par un personnel qualifié et coordonnée par un médecin ; de nombreuses activités ou animations sont mises en place et proposées aux patients, le but étant également de favoriser les échanges entre patients.

Les établissements médico-sociaux en chiffres 370 lits d'hébergement ; une capacité importante sur le littoral qui dé-

pendent du centre hospitalier de Boulogne-sur-Mer. 14 lits en unité d'hébergement renforcé pour les patients Alzheimer « difficile » qui souffrent de troubles psycho-comportementaux difficiles à gérer.

45 lits pour une unité de soins Alzheimer sur deux étages à la Frégate Les 2/3 des patients en résidence souffre de maladies neurodégénératives Alzheimer ou apparentées. On retrouve le plus souvent une altération des fonctions cognitives et des capacités physiques motivant une entrée institutionnelle.

Les établissements médico-sociaux c’est aussi 130 salariés soignants, infirmières, agents, psychologues 4 animateurs 3 médecins coordonateurs 60 médecins de ville qui suivent les résidants mais aussi les kinésithérapeutes

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Devenir membre

Je souhaite devenir membre bienfaiteur de l’association « Et pourquoi pas » Je verse la somme de 10 € à cette association dans le but de les soutenir dans leurs actions.

En contrepartie, je recevrai des informations sur le déroulement de l’année.

Cette cotisation est valable pour l’année 2012.

Madame, Monsieur : Rue : Ville :

Merci pour votre soutien Pour tous renseignements : www.etpourquoipas.asso.fr

EPP : 23 boulevard Mariette

62200 Boulogne-sur-Mer

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Dimitri Dausque, Franck Delattre, Xavier Druon, Thierry Maillard, Jean-Pierre Marlière, Benjamin Potdevin, Sébastien Sénéchal, Guillaume Leburgue, Jérôme Besnier Parrain : Antony Lecointe www.etpourquoipas.asso.fr