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62 KM
Thierry Breuil puise dans ses ressources pour l’emporter Longtemps 2e, le Corrézien n’a pris la tête qu’à 5 km de l’arrivée. Le plus dur était fait, il ne lui restait plus qu’à lever les bras pour sa 7e victoire sur le Trail Côte d’Opale
T
hierry Breuil, c’est un peu, voire beaucoup, le trailer chouchou de la Côte d’Opale. Âgé de 44 ans et détenteur de six victoires sur le Trail Côte d’Opale, le coureur natif de la Corrèze n’avait plus rien à prouver en posant son sac de sport ce week-end à Wissant. Pourtant, compétiteur dans l’âme et puisant dans ses ultimes ressources, Thierry Breuil n’a laissé à personne le soin d’enlever cette édition anniversaire, la 10e, du Trail National Côte d’Opale.
Une victoire longue à se dessiner
Un succès qui a pourtant été long à se dessiner puisque le sextuple lauréat n’a pris les commandes de la course qu’à 5 km de l’arrivée. Une épreuve qui était alors dominée par Julien Sapy. Mais il en fallait beaucoup plus ce dimanche 11 septembre pour que Thierry Breuil puisse voir une 7e victoire à Wissant s’envoler. «À Audresselles (Un peu plus de la moitié de la course, ndlr), j’avais 5 minutes de retard, explique le coureur au micro du speaker officiel. À ce moment-là, je me suis dit que ça allait être compliqué. Je n’ai plus les jambes de 20 ans, mais j’en ai encore la tête. » Un mo-
« Je n’ai plus les jambes de 20 ans, mais j’en ai encore la tête » ral d’acier qui a permis au Corrézien de remonter et de doubler Julien Sapy avant de filer tout droit ou presque vers une 7e victoire. « Les derniers mètres m’ont paru compliqué, avoue le vainqueur. J’ai eu l’impression de grimper un col à 12 % »
L’hommage du dauphin et malheureux du jour
Quelques instants plus tard, Julien Sapy coupait à son tour la ligne d’arrivée. Déçu de cette deuxième place, le dauphin de Thierry Breuil rendait hommage au vainqueur du jour : « C’est rageant d’avoir mené pendant 55 km, mais Thierry est un grand spécialiste de ce genre d’effort. » Les purs trailers apprécieront, Thierry Breuil a couvert les 62 km en 4h40’18’’. Depuis quelques années, il effectue un pèlerinage sur la Côte d’Opale, région qui, une fois de plus, l’a rendu plus fort que jamais. GAUTHIER BYHET
Malgré la fatigue, le visage de Thierry Breuil (dossard 100) traduisait toute la joie de remporter sa 7e victoire sur le Trail Côte d’Opale.
31 ou 42 km : deux distances endurantes Celles et ceux qui ont pris part aux épreuves longues de 31 ou de 42 km, ce dimanche, ont soit apprécié, soit détesté le format de ces deux courses. En effet, le dimanche, le Trail National Côte d’Opale ne propose pas uniquement un long trail avec ses 62 km. D’autres coureurs qui aiment l’endurance ont pu s’aligner sur deux autres courses pas avares en kilomètres. Deux épreuves qui s’élançaient en même temps sur la plage de Wissant et auxquelles participait le contingent le plus important des participants de ce dimanche. Sur le 31 km, qui en faisait en réalité un tout petit peu moins, la victoire est revenue à Damien Loitron, un jeune parisien qui découvrait pour la première fois le Trail National Côte d’Opale. « Je suis venu avant tout pour me faire plaisir, confiait le vainqueur du 31 km, à l’issue de l’arrivée. Cette première place est un peu une surprise
mais elle récompense mes nombreux entraînements hebdomadaires. » Le Parisien qui exerce la profession d’ingénieur dans l’aéronautique a plané sur cette épreuve qui a vu la participation de 1 000 coureurs. Sur le 42 km, qui lui en faisait un peu plus, autant dire un véritable marathon agrémenté de belles montées et descentes, la victoire a souri à Jérôme Dujardin. Aligné l’an passé sur le 31 km et 4 e de cette même épreuve, celui qui réside à Marcqen-Barœul avait souhaité monter d’un cran. « Je voulais voir si je pouvais tenir un peu plus longtemps, expliquait-il au micro du speaker. Je gagne ce 42 km mais je félicite les trois ou quatre coureurs avec qui j’ai effectué une bonne partie du parcours. » Il ne lui reste plus qu’à s’aligner sur le 62 km l’an prochain et pourquoi pas avec la même réussite. G.B.
Une première participation et une première victoire sur le 31 km pour le Parisien Damien Loitron.
4e l’an passé sur le 31 km, Jérôme Dujardin s’adjuge cette année la victoire sur le 42 km.
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L'INTERVIEW Thierry Breuil, vainqueur du 62 km
« Garder confiance en ma stratégie » Vainqueur pour la septième fois à Wissant, le Briviste Thierry Breuil confirme son plaisir de venir sur le Trail Côte d’Opale. Tant pis pour la concurrence. Tu as été surpris de l’attaque de Julien Sapy ? « Non, je savais que c’était lui qui avait de grandes chances de me battre. Les mecs qui courent vite et qui ont des chances, on les connaît. Quand j’ai vu qu’il était inscrit, j’ai regardé sur son Facebook, j’ai vu qu’il avait préparé cette épreuve-là, il a gagné le Trail des Crêtes Vosgiennes il y a trois semaines. C’est le genre de course qui met en confiance avant de venir là. Je n’avais peur que d’une chose, c’est qu’il me marque à la culotte. Quand j’ai vu qu’il partait devant, il allait trop vite, j’étais obligé de le laisser partir. Mais c’était ma meilleure chance de gagner, qu’il se brûle les ailes. Spehler, il y a quelques années, avait fait la même chose. J’arrête mon chrono à 42,2 km, je suis en 2h57’19’’. Il est cinq minutes devant. 2h52 là-dessus avec le dénivelé et le reste, il faut qu’il soit monstrueux pour gagner. Après la balle n’est plus dans mon camp. J’ai géré mon effort. »
Mais à ce moment-là, tu ne paniques pas ? « De toute façon, je ne peux rien faire à part garder confiance en ma stratégie et arriver sur la ligne en me disant que j’ai perdu, si j’ai perdu. Si je mets un gros à-coup et que je veux revenir, j’ai plus de chances de ne pas terminer et finalement de ne pas gagner. On peut aussi se dire qu’il y a des gens derrière et qu’ils ont peutêtre encore mieux géré que moi. Donc, ce qui me fait gagner c’est que jusqu’au 20e kilomètre, j’ai cherché à rester pas très loin de lui, même s’il prenait de l’avance, mais de 20 à 42, là je me suis dit il n’y a plus de course, c’est toi dans ton monde, à ton allure, et au 42e, il faudra voir si par bonheur l’écart peut se réduire et là tu peux reprendre psychologiquement l’idée que, peut-être, tu peux encore gagner et c’est ce qui s’est passé. Ma femme a été exceptionnelle, elle m’a donné plein d’écarts. Quand c’est 5’, 3’, 2’30’’, 1’, tu sais que tu vas revenir, c’est que devant il va pas pouvoir. Evidemment quand tu passes, au moins un certain temps, tu vas vraiment très vite. Le pire, c’est que pile au moment où je le rattrape, il s’arrête, c’est le moment du ravitaillement qui est à Cap Gris Nez. Il y
« J’aime la France pour ça. Elle est belle de partout. »
Thierry Breuil félicité par l’organisateur, Franck Viandier. avait de la Badoit, j’en avais envie mais je n’en ai pas pris. » Tu avais géré pour faire la jonction au moment du ravitaillement ? « Non, je voulais le laisser à vingt secondes, récupérer et passer vite. Mais j’arrive dans un mauvais timing, j’arrive sur ce ravitaillement où pour le coup, il faut partir vite. Faut pas qu’il s’accroche, faut détruire le reste d’espoir qu’il peut
Paul Maes en pilote automatique Enchaîner trois trails de 13, 24 et 62 km en trois jours, c’est le défi fou qui était proposé aux trailers à l’occasion de la 10e édition du Trail Côte d’Opale. Un peu plus d’une centaine d’entre eux avaient accepté la mission et parmi eux, c’est le Calaisien Paul Maes, licencié à l’AS Marck, qui s’est montré le plus prompt. « Je prépare les Templiers dans cinq semaines et l’an dernier j’avais déjà fait la nocturne et le 62 km le dimanche, je me suis dit que si je pouvais en faire deux, je pouvais en faire trois », plaisantaitil quelques minutes après l’arrivée.
CLASSEMENTS 62 KM
1. Thierry Breuil 4h39’15’’ ; 2. Julien Sapy 4h45’12’’ ; 3. Damien Vierdet 5h17’07’’ ; 4. Romuald De Paepe 5h19’52’’ ; 5. Philippe Kuschnick 5h21’52’’ Féminines 1 ; Elise Delannoy 6h18’40 ; 2. Christiane Lacombe 6h28’27’’ ; 3. Amélie Bonnefoy 6h36’35’’ ; 4. Emmanuelle Jourdant 6h45’22 ; 5. Marie Siros 6h49’03’’
« Concentré et motivé »
Un humour qui n’effaçait pas complètement l’impression que le jeune homme était allé au bout de luimême, franchissant la ligne d’arrivée dans un rictus de douleur. « Je n’ai pas vu le temps passer, indiquaitil pourtant. J’ai l’impression d’avoir couru deux heures, même si j’ai fait 5h30. Je ne sais pas l’expliquer, le pilote automatique, c’est incroyable. Concentré et motivé. On oublie tout. » Le jeune homme, qui est moniteur de tennis à Coulogne et Saint-Martin-Boulogne, a ainsi conforté la place de leader du challenge 99 km qui était déjà la sienne après les deux premières épreuves du vendredi soir et du samedi après-midi. « Vendredi, j’ai couru avec John Gadret. Même si c’était en nocturne, c’était très roulant, la vitesse moyenne était élevée. Je me suis un peu trop enflam-
avoir. Moi, j’en fait toute une histoire, pour certains, c’est une course. Pour moi ça ne l’est pas. J’étais déjà content d’avoir gagné six fois. Sept fois c’est bien. Gagner l’année des dix ans, c’est génial ». Il y a toujours autant d’envie de venir ici après autant de victoires ? « Oui, je voudrais venir plus de jours pour plus profiter de cette putain de côte. Quand tu arrives tard, tu n’as pas beaucoup de temps pour prendre l’air de tout ça. Je garde le souvenir des premières années où je voyais des tracteurs sur la plage qui tiraient des bateaux, des gens ramasser des moules, c’est pas mon histoire, je ne connais pas ça, les blockhaus, les gens du Nord, cette convivialité. J’aime la France pour ça, elle est belle de partout et ici il y a plein de choses de typique et que tu retrouves pas
ailleurs. C’est un bonheur de venir le respirer tous les ans.» Quels sont les objectifs à venir ? « Je suis très confiant pour la suite. J’étais blessé il y a trois semaines. Donc j’ai peu de choses dans les jambes. Si par bonheur je ne me blesse pas d’ici les Templiers, je serai bien, mais ça veut dire qu’il va falloir s’en mettre plein la gueule pendant trois semaines à l’entraînement. » Les Templiers, que tu as gagné en 2009, c’est aussi une course après laquelle tu cours ? « Maintenant, je fais la solitaire des Templiers qui est une autre manière de courir. Plus les Templiers le dimanche, c’est aussi un défi de faire deux courses de 75 km en trois jours. Mais l’objectif reste d’être performant voire de gagner la Solitaire comme l’an dernier. » Quel conseil tu donnerais à quelqu’un qui envisagerait de participer au Trail Côte d’Opale ? « Faut véritablement se mettre dans une allure de footing rapidement et cette allure là, c’est difficile de la tenir au bout donc c’est vraiment la bonne solution pour durer. Rester un brin lucide et pas trop dans la douleur, même si elle finit quand même par arriver à la fin même en étant très sage de bonne heure. Aujourd’hui (dimanche), je me le suis appliqué à moi-même et ça a très bien fonctionné. » PROPOS RECUEILLIS PAR PHILIPPE LEFEBVRE
42 KM Paul Maes en termine avec la dernière étape de son tryptique. Vainqueur de deux des trois courses du challenge 99 km, il s’impose logiquement. mé avec lui. Du coup, le samedi, je n’étais pas très très bien, mais les autres l’ont fait tranquille aussi. Je me suis adapté à leur rythme et j’ai même réussi à reprendre du temps sur la fin. » Le dimanche, il a construit son succès un peu différemment : «J’étais en retard au début, deux ou trois minutes et je suis remonté sur la
plage au niveau du 30e kilomètre. Après, j’ai voulu faire ma course à mon rythme, sans m’occuper des autres. » Une stratégie qui a parfaitement fonctionné pour le jeune homme qui courait pour le compte de l’association «Ensemble avec Inès » : « C’est une force en plus. » PH.L.
1. Jérôme Dujardin 3h46’08’’ ; 2. Philippe Raiff 3h46’09’’ ; 3. Samuel Vaudry 3h51’24’’ Féminines 1. Stéphanie Gibert 4h21’49’’ ; 2. Isabelle Masson 4h40’02’’ ; 3. Maïté Maes 4h40’12
31 KM 1. Damien Loitron 1h59’08’’ ; 2. Philippe Le Ferrand 2h01’50’’ ; 3. Martin Breuvart 2h05’43’’ Féminines
1. Elodie Verscheure 2h16’59’’ ; 2. AnneLaure Gauthier 2h20’05’’ ; 3. Sofie De Kesel 2h22’20’’
24 KM 1. Julien Marcq 1h40’07’’ ; 2. Olivier Damez 1h44’49’’ ; 3. Yoann Stilite 1h46’31’’ Féminines 1. Isabelle Belliard 1h54’52’’ ; 2. Alexia Hérisson 2h00’02’’ ; 3. Séverine Sauvage 2h05’50’’
21 KM 1. Pierre Gaque 1h12’52’’ ; 2. Luc Michel 1h17’24’’ ; 3. Léonard Guibert 1h17’50’’ Féminines 1. Nicole Desille 1h33’19’’ ; 2. Stéphanie Ringot 1h34’18’’ ; 3. Aurélie Leprince 1h35’53’’
99 KM 1. Paul Maes 8h09’22’’ ; 2. Stéphane Carlier 8h18’13’’ ; 3. Damien Douvry 8h56’27’’ Féminines 1. Marie Siros 10h09’43’’ ; 2. Karine Oudart 12h38’25’’ ; 3. Galann Le Prunenec 10h50’42’’
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13 KM NOCTURNE
John Gadret dompte les cimes d’Opale L’ancien cycliste professionnel trouve dans le trail, une reconversion à sa mesure. Celui qui s’était illustré sur les pentes du Giro remporte une des épreuves du week-end
V
endredi soir, alors que les concurrents du 8 km arrivaient un à un, John Gadret a surgi dans le noir. Inscrit sur l’épreuve du 13 km, l’ancien coureur cycliste professionnel a tout simplement franchi la ligne d’arrivée en première position (1er en 53’05) à l’occasion de la deuxième course du long week-end du Trail National Côte d’Opale.
l’âme et depuis l’arrêt du vélo chez les « pros », j’ai eu l’occasion de participer à plusieurs trails. »
Supporter de son pote aligné sur le fameux 99 km
Dans l’anonymat le plus complet
Le speaker, en train de recueillir les impressions des participants du 8 km, n’a pas vu l’arrivée de John Gadret. C’est en compagnie d’un autre trailer, inscrit sur le fameux triptyque des 99 km, que celui qui a connu une belle carrière cycliste chez les « pros » a coupé la ligne d’arrivée dans l’anonymat le plus complet. Habitué des courses à étapes, il avait terminé 3e du Giro 2011 (Tour d’Italie, ndlr), et doué en cyclocross (champion de France en 2004 et 2006), John Gadret a mis un terme à sa carrière de coureur
John Gadret a devancé de quelque peu le deuxième concurrent de l’épreuve des 13 km. cycliste professionnel. « Après une ultime saison de cyclo-cross, j’ai arrêté au mois de février dernier, indique-t-il. Depuis je m’essaye au trail et à la course à pied. »
Avec le trail justement, le sportif semble avoir trouvé une reconversion à la mesure de son talent. « J’adore cette discipline, révèle John Gadret. Je suis un coureur dans
« Le trail, j’adore cette discipline »
Avis unanime : courir la nuit, c’est fun ! Apparues pour la première fois l’an passé, les épreuves nocturnes du Trail National Côte d’Opale sont en passe de connaître un réel succès. Vendredi, pas moins de 1 000 coureurs étaient alignés à l’une des deux courses ou des deux randonnées de la soirée. En plus du traditionnel équipement du parfait trailer, chaque participant a la particularité de posséder une lampe frontale qui, comme son nom l’indique, est attachée généralement autour du front. Courir une fois la nuit tombée est un exercice que découvrait pour la première fois un groupe de Boulonnaises. « Ce soir, nous sommes alignées sur le 8 km, confie Nathalie. Pour ma part, c’est également la première fois que je participe à une compétition de ce genre. » La lampe frontale n’est pas une découverte pour le Sangattois Morgan. « J’ai déjà eu l’occasion de courir la nuit lors des Traces de Vauban, une course organisée à Gravelines, indique-t-il. Courir la nuit, c’est tout simplement fun ! » Même avis pour une autre bande de copains venus de Suisse pour certains et de Nice pour un autre. « Si on ne se perd pas ce soir, explique l’un d’eux, nous pourrons boire quelques bières à l’arrivée. » Des participants qui n’ont pas eu envie de débrancher une fois la ligne d’arrivée franchie.
John Gadret n’est pas venu seul passer un week-end sur la Côte d’Opale. « J’accompagne Hervé Meurillon, un ami aligné sur l’exigeant exercice du 99 km en trois jours, explique-t-il. Je vais le supporter pour qu’il aille au bout de son périple. » Au printemps dernier, dans les colonnes du magazine numérique « Hors stade », John Gadret confiait : « L’objectif, c’est de faire un ultra trail de 80 ou 90 km avant la fin de la saison. Par la suite et juste pour me faire plaisir, j’envisage de m’aligner sur la Diagonale des Fous (Ultra trail de 167 km sur l’île de La Réunion, ndlr). » Il y a des plaisirs qui peuvent vous mener loin. Ceux de John Gadret le propulsent vers les sommets… des trails dorénavant. GAUTHIER BYHET
LES CLASSEMENTS 8 KM NOCTURNE 1. Victor Dewailly 35’19’’ ; 2. Paul Meurisse 36’11’’ ; 3. Arnaud Clercx 36’32’’ Féminines 1. Caroline Gadret 45’52’’ ; 2. Juliette Gruson 50’07’’ ; 3. Christelle Deperne 52’21’’
13 KM NOCTURNE 1. John Gadret 53’06’’ ; 2. Paul Maës 53’07’’ ; 3. Luc Michel 54’42’’ Féminines 1. Stéphanie Schille 1h06’02’’ ; 2. Laetitia Lefebvre 1h06’03’’ ; 3. Marie Siros 1h08’08’’ Le rose, la couleur des filles et celle des « Petites dindes de Licques ».
7 KM 1. Antoine Mory 36’56’’ ; 2. Guilhem Delecourt 37’25’’ ; 3. Alex Mory 38’49’’ Féminines 1. Léa Plumecocq 38’03’’ ; 2. Margot Leclercq 47’37’’ ; 3; Delphine Delecourt 48’19’’
9 KM 1. Marc-Antoine Ducrocq 59’05’’ ; 2. Mathieu Piron 59’58’’ ; 3. Benjamin Leprêtre 1h00’18’’ Féminines 1. Marine Vaillant 1h09’06’’ ; 2 ; Laetitia Boulanger 1h10’18’’ ; 3. Marie Leroy 1h11’35’’ Une bande de potes unie dans la même aventure sportive.
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PIXEL
Une nuit et deux jours dédiés à la Côte d’Opale
Autrefois sur la pellicule, désormais grâce à des pixels, les souvenirs de cette édition 2016 du Trail National Côte d’Opale vont rester gravés à jamais
TEMPS LIBRE Petite pause amicale pour des coureurs venus des quatre coins de
JOIE À l’image des épreuves du samedi après-midi, chaque départ a toujours eu lieu dans la bonne humeur. C’est bien connu, à Wissant, on aime souffrir mais toujours avec le sourire.
CARTE POSTALE Tous les participants sont unanimes : les paysages offerts par le Trail National Côte d’Opale sont tout simplement
France avant les deux épreuves nocturnes du vendredi.
magnifiques.
LUMINEUX Vendredi soir, la lampe frontale était obligatoire pour être au départ de l’une des deux premières épreuves de ce Trail National Côte d’Opale.
FAMILLE Jamais sans ma fille pour ce
concurrent une fois la ligne d’arrivée franchie.
RÉCOMPENSE Dimanche, à l’occasion des épreuves les plus longues, tous les participants franchissant la ligne d’arrivée ont eu le droit à une belle médaille souvenir.
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SAMEDI
3 000 trailers au départ des 7, 14 et 24 km
Randonnée : un trail qui « marche » bien
Plus ou moins courtes, les épreuves du 2e jour permettent une belle approche du trail
Aurore et Stéphane Vincent, deux marcheurs cominois sur la plage de Wissant. Depuis quelques années, les épreuves du Trail National Côte d’Opale programmées le samedi connaissent un réel succès.
A
près les deux épreuves nocturnes du vendredi, d’autres courses étaient programmées ce samedi 10 septembre. À 15 h précises, Franck Viandier a lâché près de 3 000 coureurs et marcheurs alignés sur l’une des courses du jour du Trail National Côte d’Opale. Un record depuis la création des courses du samedi.
Découverte du trail
Des participants qui ont investi
l’immense plage de Wisant coincée entre le Blanc-Nez et le Gris Nez pour prendre la direction de ce dernier Cap. Trois courses, 7, 14 et 24 km, et deux marches nordiques, 7 et 14 km, étaient au menu de cette deuxième journée de ce long week-end consacré au trail sur la Côte d’Opale. Des distances relativement courtes qui permettent à un bon nombre de coureurs de découvrir ou d’assouvir leur passion pour le trail.
Deuxième exercice sur le 99 km
Certains coureurs, ceux du challenge des 99 km (trois épreuves en trois jours), étaient alignés sur l’épreuve des 24 km avant l’ultime course de 62 km du dimanche. La dernière journée devait voir autant de participants courir sur l’une des épreuves proposées le dimanche : 21, 31, 42 et 62 km, ainsi qu’une randonnée de 12 km.
Trail National Côte d’Opale ne veut pas dire uniquement courir. De nombreux marcheurs ont également le droit à leurs parcours et à différentes randonnées. Des passionnés qui n’hésitent pas à avaler des kilomètres tout en profitant, voire un peu plus que les coureurs, des magnifiques paysages qu’offre la Terre des 2 Caps. Une marche, celle programmée samedi, que n’aurait pas raté Aurore Vincent, une Cominoise qui n’a pas hésité à quitter sa région du Nord limitrophe avec la Belgique pour rallier la Côte d’Opale. « Je fais partie d’un club de marcheurs et je
21 KM
Pierre Gaque porté par le Souffle du Nord « Je suis né à Toulouse mais ma copine habite Lille et ses parents ont une maison à Wissant et on vient souvent ici. » Habitué donc de la commune wissantaise en dépit de ses origines hautes-garonnaises, Pierre Gaque (26 ans) participait dimanche à son second Trail Côte d’Opale après le 31 km en 2011. « J’avais fait 5e ou quelque chose comme ça », essaie-t-il de se souvenir. Cette fois, c’est sur une sollicitation du père de son amie qu’il s’est aligné. « Il s’occupe d’une association, le Souffle du Nord, et il a réuni une équipe. » Le Souffle du Nord est tout simplement le projet qui va permettre au skipper dunkerquois Thomas Ruyant de s’aligner au départ du prochain Vendée Globe (départ
le 6 novembre aux Sables d’Olonne). Un projet associé également à une action caritative pour laquelle courait Pierre ce week-end. Licencié en triathlon à Genève où il réside désormais, le jeune homme est un vrai spécialiste de la course à pied qui présente un sacré pedigree : 1h10 sur le semi, 32’ au 10 km cette saison. Et il a fait parler son point fort dimanche : « Je suis resté derrière un autre concurrent sur la plage pour ne pas prendre le vent de nez. Puis je suis passé avant la montée du Blanc Nez que j’ai faite seul. J’avais pas mal d’avance en haut et après j’ai géré. » L’effet souffle du Nord probablement. PH.L.
Deuxième participation et succès pour Pierre Gaque sur le 21 km.
Rien de tel qu’une randonnée entre copines.
pratique la marche nordique à raison de trois fois par semaine, indique la marcheuse. C’est la première fois que je participe au Trail Côte d’Opale. » Un périple partagé par son mari qui participait pour la 1re fois à une randonnée sportive. « Je me suis aligné sur la randonnée de 7 km, lâche Stéphane Vincent, le sourire un peu crispé. J’espère que ça va aller. » À l’image de ce couple cominois, de nombreux marcheurs ont gonflé les rangs des nombreux participants de cette édition 2016 du Trail National Côte d’Opale. Un trail qui « marche » bien en somme.
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EN MARGE DES COURSES
Quand le village arrivée s’éveille Avant l’arrivée des coureurs, les bénévoles se mettent en action pour permettre aux courses d’avoir lieu. Le dimanche, ça commence aux premières lueurs de l’aube.
Les coureurs se font encore rares, mais le village arrivée est l’objet d’un intense travail.
I
l est 6 heures. Alors que les Wissantais dorment encore, à quelques encablures, les parkings de fortune balisés pour l'occasion, s'éclairent à la lueur des phares des premiers «fous furieux » qui commencent à arriver. Que ne ferait-on pas pour obtenir le précieux sésame qui permettra dans quelques heures de s'aligner au départ du fameux 62 km du TCO 2016 ? Arriveront un peu plus tard ceux des 21, 31, et 42 km, ainsi que ceux des 12 km de la randonnée. Pour l'heure les organisateurs sont déjà à pied d'oeuvre. Du côté du ravitaillement Fred Bellanger et son équipe mettent en place le ravito. « C'est toujours la même excitation depuis des années. Le réveil est bien particulier, si on peut appeler ça le réveil, car on n'a pas beaucoup dormi. Il y a toujours quelques surprises qui se produisent sur les parcours pendant la nuit et il faut que tout soit prêt à l'heure du départ. » Philippe Grière, coureur mais aujourd'hui bénévole, confie tout en manipulant les caisses d'orange : « C'est une nouvelle expérience pour moi. Je me suis aperçu que l'infrastructure logistique était
très importante, chose que je n'avais jamais remarqué en tant que coureur. Alors j'ai proposé mes services et je découvre. Aujourd'hui c'est 5000 oranges à découper plus le reste.» Charlotte, qui comme tous ses collègues bénévoles a fait sonner le réveil très tôt ce dimanche matin raconte : « Ça fait plaisir de voir tout ce monde concerné par le TCO. Je participe à celui-ci depuis de nombreuses années avec toujours la même motivation. »
Des coureurs excités et sujets au trac
Chez les coureurs, les coffres des voitures sont grand ouverts. On enfile la tenue, on se masse, on vaporise les pieds, on échange avec les amis et on se dirige vers le village arrivée pour chercher son dossard. Blandine Bonichi, qui arrive de Friville-Escarbotin, explique : « On s'est levé de bonne heure avec une bande de potes. C'est mon premier TCO et je suis très excitée à l'idée de le courir. » « Je suis à la fois contente, et en même temps j'ai un peu le trac », confie quant à elle Myriam Ogez, alignée sur le 42 km. « Je viens d'Abbeville, je
Il fait encore nuit lorsque les premiers concurrents se présentent au village pour retirer leur dossard.
« Ça fait plaisir de voir tout ce monde concerné par le TCO » cours pour le plaisir et c'est mon premier TCO. J'ai envie de bien le faire et de le finir.» Un petit tour sous la tente des inscriptions, et Pauline Bellanger, qui commence à distribuer les premiers dossards reconnaît : « On a déjà fait une grosse partie hier et on est dans le bain. Je participe à mon troisième trail et l'an dernier je l'ai couru en nocturne tout en faisant partie également de l'organisation. » Un peu plus loin, assise également devant son tas de dossards, Sophie, bénévole de la première heure, constate : « Pour l'instant il n'y a pas grand monde mais ça va s'accélérer et monter en puissance. » Le jour s'est maintenant levé, les parkings se remplissent, les coureurs sont prêts, les bénévoles ont la tête dans le guidon et c'est parti pour une longue journée. C'est ça aussi le TCO. BENOÎT PONT
LES ECHOS DU TRAIL CÔTE D’OPALE Massages et réflexologie plantaire
Les organisateurs du Trail Côte d’Opale proposaient aux concurrents une séance de massage après leur course. Et trois réflexologues étaient également présentes pour faire découvrir la réflexologie plantaire, une médecine douce de plus en plus utilisée pour apaiser notamment les tensions. Massage des pieds et de la voûte plantaire en particulier, la réflexologie plantaire permet de combattre le stress mais aussi les tensions du corps, à l'image du massage chinois.
Un village presque désert Etat d’urgence oblige, le village arrivée n’était pas positionné dans le centre de Wissant cette année mais à la sortie de la commune dans un champ. Un changement qui a rapidement vidé, peu après les départs, le centre de Wissant de la population habituelle des accompagnateurs, avec probablement un certain manque à gagner pour les commerçants. Quant au village arrivée, il a mis du temps également à se remplir. Mais à l’approche de l’arrivée des premières courses, le dernier virage avant l’arrivée a pris des allures d’Alpe d’Huez les jours d’arrivée d’étape du Tour de France. Une expérience particulièrement ennivrante pour les participants.
Y a un peu plus, je vous le laisse ? L’organisateur avait dû remodeler une partie de ses parcours en urgence suite à la décision de ne plus faire arriver l’épreuve dans le centre de Wissant. Du coup, certains parcours affichaient une distance supérieure à celle initialement prévue mais d’autres avaient carrément pris un coup de rabot, ce qui a ravi de nombreux concurrents. « Par contre, pas cool, on m’annonce qu’il reste 2 kilomètres puis cinq kilomètres plus loin qu’il en reste encore… deux », regrettait Paul Maes, le vainqueur du challenge 99 km.
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L'INTERVIEW Franck Viandier, organisateur du Trail Côte d’Opale
« On nous encourage à poursuivre » Malgré l’expérience engrangée lors des précédentes éditions, ce 10e Trail Côte d’Opale n’a pas été le plus facile à organiser. Alors que d’autres auraient facilement jeté l’éponge, Franck Viandier s’est battu pour que la 10e édition puisse avoir lieu. Comment s’est déroulée la préparation de cette édition 2016 ? Il y a encore quelques mois je m’attendais à me concentrer sur des aspects festifs pour mettre en avant la 10e édition du Trail Côte d’Opale. En fait, j’ai dû englober un tas d’autres problèmes. Le risque attentat est-il le responsable des problèmes et des tracas que vous avez pu rencontrer lors de l’élaboration de votre dossier d’organisation ? Il a été le générateur de plusieurs soucis. Pour la première fois depuis 2007, on a évoqué la possibilité d’annuler ce Trail Côte d’Opale. C’est quand une bête est à terre qu’on s’acharne sur elle. Est-ce que cela veut dire qu’on vous a mis des bâtons dans les roues pour organiser ce rendezvous ?
ACCOMPAGNATEURS
« Je compte bien qu’il y ait une 11e édition » Certains organismes qui défendent la nature se sont ligués pour me faire tomber. C’est-à-dire… Je vais prendre un exemple, cela fait 10 ans que nous passons à un certain et même endroit. Du jour au lendemain, on me dit que cette portion appartient à un privé et qu’il faut son autorisation pour pouvoir l’intégrer à la course. Sur un autre tracé, du côté du Gris-Nez, on m’interdit de passer à un endroit qui chaque jour voit passer 300 personnes par heure. Il y a deux poids, deux mesures. Je veux bien respecter ces endroits à condition que tout le monde en fasse autant. Vis-à-vis du risque attentat, on vous a demandé de changer votre lieu d’arrivée et de l’implanter à l’extérieur de Wissant. N’est-ce pas trop contraignant ? Concernant le village arrivée, on ne m’a pas laissé le choix. J’ai dû m’adapter. Situé à l’extérieur du village et au beau milieu d’un champ, ce déplacement imposé re-
Indispensables pour la réussite
Franck Viandier n’a pas ménagé ses efforts pour mettre sur pied cette 10e édition. présente un surcoût important pour l’organisation. Les accès sont limités et il n’y a pas d’électricité. En fait, il faut tout amener sur place. En termes de sécurité, avez-vous dû prendre du personnel supplémentaire ? Nous sommes passés de 5 personnes à 50. On m’impose beaucoup plus de gendarmes. Une fac-
Un Urban Trail à la frontale le 10 décembre à Boulogne La ville de Boulogne-sur-Mer et ses alentours possèdent les ingrédients parfaits pour monter de toutes pièces un trail urbain digne de ce nom. Des montées et descentes à souhait, de nombreux escaliers, sans compter quelques coins pittoresques, il n’en fallait pas moins pour que l’idée d’une nouvelle épreuve puisse germer dans l’esprit de Franck Viandier, le même qui est à la tête du Trail Côte d’Opale. « Cette nouvelle épreuve me titille les esprits depuis un certain temps, explique-t-il. Il me fallait de nombreuses garanties pour organiser un trail urbain. »
Le TUB de l’hiver
Des garanties, visiblement Franck Viandier en a obtenues auprès de la Ville de Boulogne-sur-Mer puisque le samedi 10 décembre, il
mettra sur pied en compagnie des services de la commune, le premier Trail Urbain de Boulogne-surMer (TUB). Le dossier de cette nouvelle épreuve est bien arrêté puisque Franck Viandier en a fait la promotion dès ce week-end à Wissant. « Nous organiserons deux épreuves et une randonnée, précise-t-il. Les coureurs pourront s’aligner soit sur un 13 km, soit sur un 28 km. Une randonnée sera également proposée. Les départs et les arrivées auront lieu au niveau de la gare maritime. » Futurs participants préparez vos lampes frontales : les épreuves s’élanceront à partir de 19 h. Une belle façon de contempler les illuminations de Noël et de (re)découvrir Boulogne-sur-Mer et ses alentours une fois la nuit tombée. G.B.
ture que je dois payer également. Y aura-t-il une 11e édition en 2017. J’y compte bien. D’ailleurs, les futurs inscrits d’une nouvelle épreuve se déroulant à Boulognesur-Mer, cet hiver, seront prioritaires pour s’inscrire à l’une des épreuves du Trail Côte d’Opale 2017. PROPOS RECUEILLIS PAR GAUTHIER BYHET
Thierry Breuil, le vainqueur du 62 km, n’a pas manqué de le souligner : sa femme a joué un grand rôle dans son succès en le tenant informé régulièrement de son retard sur le leader lorsqu’il était en deuxième position. A leur niveau, les autres participants comptent également sur cette assistance plus ou moins organisée. Armé de deux sacs, Nathan, la petite vingtaine, a ainsi passé sa matinée à se rendre aux différents points de rendez-vous fixés avec son amie, une concurrente du 42 km. Pendant ce temps, Francine, une Belge prenait un café au PMU du village. « Ça fait des années que j’accompagne mon mari sur toutes les courses. Je me suis même mis à courir mais juste pour le plaisir. » Nathan, lui, n’a pas encore franchi cet écueil : « Non, courir, je n’aime vraiment pas ça. » Mais pratiquants ou pas, leur présence est indispensable.
LES ÉCHOS DU TRAIL CÔTE D’OPALE Sale nuit pour le big boss Franck Viandier, l’organisateur du Trail National Côte d’Opale, a passé une salle nuit, la veille de la 3e journée des épreuves. En effet, le big boss, à l’occasion d’ultimes reconnaissances, a eu la désagréable surprise de constater que quelques petits malins avaient débalisé la moitié des parcours du dimanche. Franck Viandier a même dû retracer une partie d’une épreuve labourée par un agriculteur le samedi. Résultat, dans la nuit de samedi à dimanche, Franck Viandier n’a dormi que trente minutes. Un véritable trailer cet organisateur.
Le plébiscite de Monsieur le maire Bernard Bracq, maire de Wissant, a confié au micro du speaker, sa joie de voir le Trail National Côte d’Opale organisé cette année. « Supprimer cette épreuve me paraissait impensable, a déclaré l’élu, samedi après-midi, au moment où 3000 coureurs s’apprêtaient à s’élancer à partir de la plage de Wissant. On a bien fait de se battre pour que le rendez-vous puisse avoir lieu. Il faut continuer à se battre pour l’organiser de nouveau à l’avenir. » Franck Viandier peut déjà compter sur le soutien du 1er magistrat wissantais pour l’an prochain.
Les Belges adorent Wissant… et son trail
Les lampes frontales seront de sortie à Boulogne-sur-Mer le 10 décembre.
On savait que les Belges avaient un fort penchant pour la petite commune de Wissant. Ce sont les premiers touristes étrangers à fréquenter la station balnéaire. Des représentants d’outre-Quiévrain qui adorent également le Trail National Côte d’Opale puisqu’ils étaient nombreux à prendre part à l’une des épreuves organisées durant ces trois jours.