Feuilletez notre exemplaire de découverte du Phare dunkerquois

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LA VOIX DES PARENTS COMPTE POUR LA RENTRÉE SCOLAIRE PAGE 7

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édito L’actualité du coin de la rue… C’est la rentrée et tout ce qui va avec ! Les éventuels nouveaux horaires de travail, les plannings chargés pour organiser au mieux la vie de la petite famille, la reprise d’une activité sportive dans son association préférée, bref, le retour d’une vie à cent à l’heure dans laquelle il faut tout de même apprendre…à prendre son temps. Des instants précieux au moment de se poser, de découvrir, de partir vers de nouvelles aventures. Dans ce numéro de découverte, vous retrouverez des reportages extraits des colonnes de votre hebdomadaire le Phare dunkerquois. Ce ne sont pas nos aventures mais bien les vôtres. Dans le Phare dunkerquois, nous n’avons pas la prétention de vous en apprendre plus sur la querelle entre les États-Unis et la Corée du Nord, ni sur le dernier but magistral de Cristiano Ronaldo (à part s’il a été marqué face au gardien de l’USLD !) ni même sur les photos retouchées ou non de Brigitte Macron. Dans votre hebdomadaire et sur notre site internet www.lepharedunkerquois.fr, vous apprendrez : la prochaine ouverture de boutique à Petite-Synthe, les nouveaux aménagements dans l’école de vos enfants, les projets de la municipalité au coin de votre rue et toutes les informations liées au territoire dunkerquois et à ses acteurs, dont vous faites partie. Bonne lecture ! DAVID GUÉVART Directeur général et directeur de la publication Groupe Nord Littoral

Gratuit. 5 800 exemplaires. La diffusion en boîte aux lettres est assurée par Médiapost. Ne pas jeter sur la voie publique. Directeur de la publication : David Guévart. Textes, photos : Le Phare dunkerquois. Notre service publicité se tient à votre disposition : 03 21 01 66 00 - Maquette : Groupe Nord Littoral Impression : Presse Flamande à Hazebrouck.

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Exemplaire de découverte octobre 2017

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DUNKERQUE RENTRÉE

Rythmes scolaires et cantine : les parents ont leur mot à dire L’organisation scolaire à Dunkerque a requis de nombreuses réflexions du côté des élus. Certaines d’entre elles sont menées en association avec les parents d’élèves.

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À SAVOIR ● Si les effectifs tendent à se stabiliser dans les écoles dunkerquoises, des disparités sont à noter en fonction des quartiers depuis la reprise lundi. ● Le centre-ville et Malo ont perdu des élèves, notamment en raison de la fermeture d’une classe à l’école Hector-Malot. ● Une baisse compensée par des effectifs en hausse à Rosendaël, avec l’ouverture d’une classe à l’école Jean-Jaurès.

C’est le nombre de repas fabriqués, par jour, pour une partie par la cuisine centrale de la Meunerie et pour l’autre par le prestataire Dupont restauration. propose aux enfants deux menus par semaine à quatre composantes et trois menus à cinq composantes.

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e ne sont pas toujours les solutions les moins onéreuses qui sont privilégiées par les parents d’élèves. Mais ça n’empêche pas la Ville de continuer à organiser des concertations et des votations avec les familles.

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PLUS DE BIO DANS LA RESTAURATION SCOLAIRE

Elle concerne 83 % de la population dunkerquoise inscrite à l’école. Dans ces 21 restaurants scolaires, 2 500 repas sont servis quotidiennement. Le bio représente 20 % des menus proposés (pain, compotes, laitages…) ; la Ville veut développer cette tendance dès cette année. « On servait aux enfants, jusqu’à présent, deux repas bio entre chaque période de vacances. On voudrait passer de deux à trois repas bio cette année », exprime Yves Pannequin, adjoint

à l’éducation. Qui rappelle qu’au printemps, une semaine est consacrée totalement au bio. « Nous avons renouvelé, cette année, le marché avec la Société Du-

UNE ÉCOLE PILOTE POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE Chaque établissement a rédigé un projet d’école qui détermine le besoin des élèves en cohérence avec des objectifs nationaux, mais aussi d’autres partenaires, comme la Ville. « On veut le développer pour qu’il s’étende aux temps périscolaires sur une thématique précise », avance Yves Pannequin, adjoint à l’éducation. L’école de la Meunerie a le privilège de démarrer cette aventure sur le thème du développement durable, qui intégrera une réflexion sur l’utilisation de l’eau, de l’énergie, les déchets, la biodiversité, l’alimentation… « Créer des pôles d’excellence » La Direction de l’enfance prend en main le pilotage du projet avec l’école de la Meunerie, mais aussi avec l’ensemble des acteurs éducatifs du quartier. « Le projet a été validé par l’Éducation nationale. L’ensemble du personnel (Atsem, agents de restauration, agents d’entretien, animateurs…) de cette école sera impliqué », explique l‘élu. Pour les prochaines grandes rentrées, de nouveaux projets pourraient voir le jour dans d’autres écoles pilotes sur des thèmes liés à l’informatique ou à la citoyenneté par exemple. « Le sens de notre démarche, c’est de créer des pôles d’excellence. »

pont restauration pour obtenir 50 % de produits locaux dans les menus. » En parallèle, la Ville aimerait également augmenter la part des produits labellisés, mettre en

place des actions pour réduire le gaspillage, le tout sans augmenter les tarifs. En accord avec les parents d’élèves, depuis lundi, la Ville

UNE VOTATION PRÉVUE EN JANVIER 2018

Pas de modification de la semaine scolaire cette année. « On préfère agir dans la concertation avec les familles, plutôt que dans la précipitation. » On se souvient que la Ville avait déjà lancé une votation auprès des parents d’élèves dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires : « Ils avaient opté pour la demi-journée du mercredi matin plutôt que le samedi et pour une demi-journée libérée dans la semaine ». Le coût pour la Ville n’est pas anodin : 650 000 euros, d’après Yves Pannequin. Ces après-midi libérés le mardi ou le jeudi, selon les écoles, permettent aux enfants de bénéficier d’une initiation aux langues étrangères avec la Maison de l’Europe. En janvier 2018, une nouvelle votation sera organisée avec les familles pour décider de passer à la semaine de quatre jours ou de rester sur la formule des quatre jours et demi « On tiendra compte RÉMI FOULON de l’avis des parents. »

rfoulon@lepharedunkerquois.fr

LES AUTRES POINTS Les classes dédoublées de CP Cinq écoles sont concernées par cette mesure visant à soutenir les plus fragiles (Meurisse, Ferry, Maillard, Dessinguez et André-Nita). Au total, pour accueillir ces 133 enfants issus des établissements en réseau d’éducation prioritaire renforcée (Rep+), six classes supplémentaires ont été nécessaires. Si l’application de ce dispositif n’a pas posé de souci logistique pour la Ville, il en sera autrement pour l’accueil d’autant de CE1 pour la rentrée 2018 dans ces mêmes écoles.

Formation des parents d’élèves Les élus dunkerquois aimeraient que les parents soient plus impliqués dans la vie des écoles. Les 18 et 21 sep-

tembre prochains, deux réunions sont organisées en mairie de Dunherque (18/09 à 17 h 30 pour PetiteSynthe et Dunkerque-centre) et en mairie de Rosendaël (21/09 à 17 h 30 pour Malo et Rosendaël) pour expliquer aux familles la mission d’un parent dans un conseil d’école et son rôle, ainsi que la relation étroite qui existe entre la Ville, les parents et l’école.

Communication pour les parents À Dunkerque, on ne se contente pas seulement d’afficher dans les écoles les informations, on envoie aussi des SMS aux parents ; un système d’alerte pour des événements exceptionnels. Un autre outil de communication, la newsletter : elle est adressée aux parents d’élèves avant chaque période de vacances et comprend quatre sujets traitant l’actualité des écoles.


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Exemplaire de découverte octobre 2017

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DUNKERQUE TENDANCE

ELLE PERD 20 KG EN DEUX ANS DUNKERQUE Le crossfit a permis à

Valentine de changer de corps, de changer de vie et de retrouver confiance en elle. LES FAITS ● Ils sont de plus en plus nombreux à se laisser tenter par le crossfit, pratique en vogue aussi à Dunkerque. ● Certains recherchent le dépassement de soi ou la performance, d’autres une nouvelle silhouette, à l’image de Valentine. ● La Dunkerquoise a démarré une nouvelle vie depuis sa perte de poids.

V

alentine s’est réconciliée avec sa silhouette. Bien dans son corps, bien dans sa tête. L’adage lui va si bien qu’elle raconte son expérience avec un large sourire. Et le crossfit n’est pas étranger à ce changement de vie. 84 kg pour 1,68 m. C’était il y a trois ans. La jeune Dunkerquoise perd confiance en elle, s’apitoie sur son sort, refuse de se regarder dans un miroir, peine à trouver des vêtements à sa taille. Elle ne s’accepte plus. Le déclic intervient quand on lui demande si elle est enceinte : « En fait, je ne me rendais pas compte de la situation. » Un premier régime drastique lui a permis de perdre beaucoup de poids, « mais c’était très restrictif et j’ai tout repris derrière ». Un an plus tard, elle est décidée à se prendre en mains, à réagir. « J’ai voulu trouver un sport dans lequel je pouvais prendre du plaisir. » C’est tombé sur le cross fit. « J’ai vite accroché et je me suis motivée toute seule. » Elle embarque son compagnon dans cette nouvelle aventure. « Je perdais un kilo par mois, je sentais que j’allais mieux physiquement. » Pourtant, ce n’était pas gagné quand elle visionnait des entraînements de crossfit sur Internet : « Ça m’avait effrayée, ça avait l’air violent», se souvient-elle. Avec son copain, elle s’initie à une séance découverte à Weare Fit, quai des Fleurs. « C’était horrible... mais on a eu envie de revenir. » D’abord pour

un mois, puis pour un an. Aujourd’hui, ils s’entraînent trois à quatre fois par semaine. Dans une salle où les miroirs sont volontairement absents : « Ça aide beaucoup, on est moins complexés. » Progressivement, Valentine modifie la manière de s’alimenter. Des légumes et une viande légère dans la semaine, un peu plus de liberté le week-end. Les kilos tombent (10la première année, 10 la seconde), la sensation de bien-être est totale à la fin de chaque séance. « On est vidés et détendus. On voit tout le temps qu’on progresse. » Si ouvrir un bocal de cornichons relevait de l’exploit auparavant, c’est devenu un jeu d’enfants pour Valentine aujourd’hui. Et quand son entourage la met en garde contre le crossfit à la réputation de « sport violent », elle réplique : « Je ne perds pas tant de poids que ça et je me sens bien dans mon corps. » ..................................................................

« Je suis moins timide, j’ose plus m’exprimer et je n’ai plus de complexe, alors qu’avant... » De la remise en forme, Valentine est passée au mode performance : « Je suis arrivée à ce que je voulais, maintenant je veux progresser plus et ne pas relâcher les efforts. » La Dunkerquoise est devenue accro et elle l’assume. « Seul le sport m’a permis d’avoir une bonne hygiène de vie.Et je ne suis pas la seule, d’autres viennent aussi au crossfit pour perdre du poids. » Par son témoignage, Valentine veut insister auprès des personnes en situation de surpoids : « Il ne faut pas se dire que ce n’est pas fait pour nous quand on n’est pas sportif. » Celle qui démarre une nouvelle vie a regagné confiance en elle : « Je suis aussi moins timide, j’ose plus m’exprimer et je n’ai plus de complexe, alors qu’avant... » RÉMI FOULON

BIEN-ÊTRE ET DÉPASSEMENT DE SOI: ENTRE LOISIR ET COMPÉTITION Le début de l’aventure.- « On a fait du crossfit pendant un an et demi dehors, pour voir si ça pouvait prendre. On est les seuls à proposer du crossfit à Dunkerque », explique Rémi Vandenberghe. Audrey Leprêtre, sa compagne, rappelle que tous deux sont formés et diplômés pour encadrer des cours. Le succès a été si grandissant, depuis 2014, que « c’est devenu trop petit le soir, après 18 h », concède Audrey. Développer le fitness.- D’autant que ce local propose également un pôle fitness, parfois méconnu. D’ailleurs, le déménagement au Pont-Loby à Petite-Synthe (ouverture prévue aux vacances de la Toussaint) coïncidera avec un vrai développement de la pratique. « On a fait une erreur de communication en misant beaucoup sur le crossfit », reconnaît Rémi. L’autre problématique relève du stationnement, trop restreint en cas de forte affluence. Un sport violent ?- Avec cette nouvelle aventure au Pont-Loby qui démarre, Rémi et Audrey veulent contrarier cette image de sport violent que renvoie le crossfit. « Quand on met le pied dans la salle, on comprend que ce n’est pas violent. On est guidés, c’est ce qui est différent d’une salle de muscu. » Et Audrey de rappeler que le crossfit est accessible à tout le monde : « Si les gens viennent sans condition physique, on les prend en charge ; ils font les mêmes choses que les autres, mais de manière adaptée. » Les alertes de médecins.- Quant aux alertes de certains médecins sur la pratique, notamment pour les plus jeunes, là encore les deux gérants invitent à se déplacer chez

Audrey et Rémi s’apprêtent à déménager zone du Pont-Loby, à Petite-Synthe, dans un espace de 1 000 m2 Weare fit pour constater d’eux-mêmes. « On a un adhérent hémiplégique par exemple. On fait du crossfit pour un mode de vie sain, il y a de la performance et du dépassement de soi. » Tirer, pousser, sauter, travailler la tonicité osseuse et la mobilité au sol : « On apprend aux enfants à jouer avec leur corps. Entre être en surpoids et casser son corps, il y a un intermédiaire : c’est faire du sport intelligemment. » Quels objectifs ?- « Les premiers objectifs, c’est souvent de perdre du poids, puis ils se transforment vers le bienêtre et le poids devient secondaire », constate Audrey. Et puis il y a ceux qui veulent se challenger et ceux qui poussent le dépassement de soi jusqu’à la compétition.


Exemplaire de découverte octobre 2017

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DUNKERQUE QUESTIONS A... SAÏD DERCHOUL, MÉDECIN DU BCM BASKET

« C’est un sport assez complet » De retour au BCM Gravelines-Dunkerque après une année sabbatique, le médecin, qui exerce dans son cabinet à Guemps, près de Calais, est unanime sur une discipline qui ne fait qu’émerger.

Le crossfit ne fait que gagner du terrain dans les salles de sport. Quel est votre avis sur cette pratique qui tend à se démocratiser ? En termes généraux, c’est vraiment pas mal. Ce sport, c’est l’alliance de plusieurs disciplines dans un même groupe. Ce sont des gymnastiques croisées comme elles sont définies. Ça allie la force, l’endurance et ainsi de suite. C’est assez complet. Je ne connaissais pas vraiment, mais je me suis renseigné dessus parce

que je soigne pas mal de gens qui en font. Et par rapport à quelqu’un qui fait simplement de la musculation, les capacités d’exercice et de développement des crossfiters sont plus importantes.

Vous conseillez donc de pratiquer le crossfit pour ceux qui souhaitent s’y mettre? Oui on est clairement dans ce registre là. Evidemment, il y a toujours des points négatifs lorsque l’on va trop loin et que l’on part donc dans les excès. Mais il y a plus de positif que de négatif dans ce domaine.

Quelles sont les pathologies qui reviennent le plus souvent chez les adeptes de ce sport ? On se situe généralement dans les membres supérieurs. On a a faire face à des douleurs aux épaules, des tendinites, des blocages de dos, notamment avec des lumbagos. Les blessures concernent rarement les membres inférieurs. C’est un peu comme dans la musculation finalement. En définitive, le crossfit permet de développer la musculature dans le bon sens du terme.

VOTRE AVIS ? Pourquoi êtes-vous là ? BENJAMIN 24 ANS,KINÉSITHÉRAPEUTE GRANDE-SYNTHE « J’ai toujours été sportif, ça fait partie de moi. C’est comme une équipe ici, mais dans un sport individuel ; ça m’a permis de me dépasser moi-même. On progresse tout le temps et on voit le changement physique. C'est devenu une addiction, un besoin. Et puis, il n’y a pas de contrainte ici. »

LAURENT 50 ANS, INGÉNIEUR, DUNKERQUE «Je cherchais une activité sportive avec une bonne ambiance et un dépassement de soi. C’est un sport individuel au sein d’un collectif. On fait de l’agilité, de la souplesse, de la gym, de la course… C’est une pratique complète pour maintenir une bonne forme physique.»

JUSTINE 28 ANS, ERGO-THÉRAPEUTE, DUNKERQUE

Rémi, sur l’estrade, est coach de cross fit.

FOCUS Un sport sans fédération Actuellement, ce sport venu des États-Unis ne dispose pas de fédération. Ce serait pourtant un atout précieux pour le développement du crossfit, certains rêvent même de le voir au programme des Jeux olympiques… Pour autant, la pratique du cross-fit est encadrée. Pour ouvrir une salle, il faut avoir des qualifications reconnues par l’État. En effet, un coach de crossfit se doit d’obtenir un certificat, au minimum, le CrossFit Level 1, sans quoi il est impossible d’encadrer les pratiquants en salle. Quatre paliers de niveaux existent, le premier ne permettant souvent pas d’être coach. Ce sport, demandant des efforts intensifs, il est important pour tout encadrant de disposer de connaissances quant à la physiologie du corps humain. De plus, pour être labellisé « CrossFit », les gestionnaires doivent payer une licence à la marque du même nom.

DE NOMBREUX SAPEURS-POMPIERS SÉDUITS PAR LA PRATIQUE Dans les salles ou en extérieur, il n’est pas rare de croiser des soldats du feu adeptes du crossfit. Bien plus qu’un phénomène de mode, il s’agit d’un entraînement supplémentaire qui correspond particulièrement à l’activité de sapeurs-pompiers. Parmi les adeptes, le capitaine Fournier, de la caserne de Gravelines. Le chef de centre a commencé à s’intéresser à la pratique il y a un peu plus d’un an. Depuis, il ne la lâche plus. « Ça aide forcément dans nos missions, confie-t-il. Dans le crossfit, on est par exemple amené à déplacer des charges lourdes sans se faire mal, et faire en sorte de réaliser de gros efforts avec intelligence.» Le travail du cardio est évidemment un autre bon point de la pratique sportive pour les soldats du feu. « Ça développe notre endurance, ce qui peut forcément aider en interventions. » Du sport mais pas que Une fois pris dans l’engrenage du crossfit, « un cercle vertueux se met en place. La pratique nous pousse à aller toujours plus loin dans l’activité physique mais pas seulement. On fait aussi plus attention à ce que l’on mange et à notre rythme de vie.» Un sport complet donc « qui permet de fabriquer des gens en pleine forme sur tous les plans. À mon sens, c’est en adéquation totale avec le métier de sapeur-pompier. » Et pour ceux qui ont besoin de concret pour comprendre en quoi le crossfit peut servir les soldats du feu, une compétition spéciale sera organisée à Gravelines le 21 octobre prochain, en marge du congrès départemental des sapeurspompiers du Nord (notre édition du 23 août).

«J’ai découvert le crossfit, par hasard, il y a un an et demi. Chaque séance est différente, on ne s’ennuie jamais. Le chrono pousse à se dépasser. Ce qui est bien, c’est que c’est adapté à chacun et encadré par de vrais coachs qui nous motivent. Le tout dans une bonne ambiance.»

ALEXIS, 33 ANS, CONSEILLER PÔLE EMPLOI, CROCHTE « J’ai redécouvert le plaisir de l'effort. J’ai pratiqué dans différentes salles, plus orientées muscu, mais on oublie la mobilité, l’endurance, le dépassement de ses limites... Ici, on retrouve tout ça. On a de vrais coachs qui nous accompagnent. Je sais qu’à chaque séance, je ne ferai pas la même chose.»

EDDY 26 ANS, EMPLOYÉ MAIRIE SAINT-POL/MER Le capitaine Fournier pratique le crossfit depuis plus d’un an. Une centaine de pompiers de tout le pays, et même de Belgique, repousseront leurs limites à l’occasion du Fire Fit Contest. L.G.

« Je viens chercher un esprit de communauté. Je viens trois à quatre fois par semaine et je fais de la compétition. C’est devenu un mode de vie pour moi le crossfit.»


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