Saison 2016-2017 de l'USBCO

Page 1

Mercredi

39

11 janvier 2017

SPORTS

AVENIR

Le « Préz » veut jouer le coup à fond Après plusieurs saisons galères, Jacques Wattez envisage désormais publiquement une remontée en Ligue 2 Vous affichez de nouvelles ambitions et parlez ouvertement de montée en Ligue 2. Fini de se cacher ?

Il reste 13 points à aller chercher pour se maintenir. Évidemment, la volonté c’est de monter. Mais il ne suffit pas d’avoir la volonté. Malheureusement on est 22 sur un terrain. Les onze joueurs en face des nôtres ne veulent pas toujours nous laisser gagner. Il y a une belle osmose. On n’est pas à la 3e place par hasard. Même si une montée ne se programme pas, il faut jouer le coup à fond.

Et si le staff vous dit que pour mettre toutes les chances de son côté, il lui faut un attaquant supplémentaire ?

Ce n’est pas le tout de dire « je veux un joueur », après il faut le payer. Ça fait 5 ans qu’on travaille pour que le club soit dans de bonnes conditions financières. Je ne vais

pas replonger le club dans des dettes juste pour changer. Ne diton pas « on ne change pas une équipe qui gagne » ?

La Ligue 2 serait-elle une sécurité financière pour le club ?

La Ligue 2 donne plus de moyens, mais les coûts sont plus élevés. Les dépenses d’un championnat professionnel sont plus importantes. C’est une autre dimension.

En attendant, on annonce le retour de Steven Ribéry… Il vient dans le club. Après s’il a les qualités pour jouer en National, il jouera. Mais ce n’est pas de mon ressort. C’est le choix du coach.

Y’aura-t-il d’autres recrues pour préparer l’avenir ? Non, parce que je n’ai pas envie de casser la dynamique du groupe.

Vous savez, les recrutements de mi-saison, j’en ai fait des tonnes. A part NKong, aucun ne m’a marqué. Même Kinkela n’a été performant que l’année suivante.

Quel est donc le rôle d’Aurélien Capoue ?

Il est là car j’ai besoin de quelqu’un qui fasse le relais entre les joueurs, l’entraîneur et moi-même. Je ne suis pas là tout le temps, j’ai un métier et des entreprises à faire tourner. Il peut aussi avoir une casquette de recruteur, mais pour la saison prochaine.

Justement, vous allez avoir un nouvel outil avec le centre de formation…

C’est un très bel outil pour l’avenir. C’est dommage qu’on ne l’ait pas eu pendant qu’on avait le statut pro… mais c’est comme ça. Peutêtre qu’on récupérera le statut pro au mois de juin.

Jacques Wattez, président de l’USBCO.


Mercredi

40

11 janvier 2017

SPORTS BILAN

QUESTIONS A...

L’USBCO redonne plaisir aux supporters Les incertitudes du début de saison sont à classer au rang des mauvais souvenirs

ALAIN POCHAT ENTRAÎNEUR DE L’USBCO

« Tout faire pour finir dans les premiers » Avant de démarrer la seconde partie de saison, le point avec l’entraîneur de l’USBCO, Alain Pochat.

Vous aviez demandé un attaquant supplémentaire au pied du sapin. Finalement, le Père Noël n’a pas été si généreux…

C’est comme ça, ce n’est pas grave. Maintenant, il faut penser au groupe qui est là et qui va continuer à bien fonctionner pour valider les résultats de la première partie de saison. C’est là qu’on va voir si on est capable de durer et de répéter les performances. On a rencontré tous nos adversaires, on connaît les forces en présence. On sait aussi les manques qu’on a pu avoir sur les matchs où on a lâché des points. On a fait le bilan de tout ça, et on s’est remis au boulot. C’est essentiel, car le mois de janvier démarre fort avec Chambly (match finalement reporté, ndlr) et Châteauroux.

Le groupe va-t-il rester le même pour la

Sur le terrain, les joueurs de l’USBCO ont retouvé une certaine joie de vivre.

C sie.

ette saison, l’USBCO redonne du plaisir à ses supporters. Décryptage d’une première partie de championnat réus-

LE COACH

Quand le ballon ne tourne plus rond, c’est le premier fusible que les dirigeants font sauter. Il est donc logique qu’à l’inverse, lorsque les résultats sont là, le mérite revienne d’abord au technicien. Entre décryptage vidéo et séances physiques, Alain Pochat travaille sans relâche pour mettre ses hommes dans les meilleures conditions. Avec lui, pas de seigneur dans le vestiaire. Humble mais discret, le Basque a réussi à créer un groupe soudé et homogène malgré les différences d’âge, quitte parfois à prendre des décisions fortes, comme les mises à l’écart d’Hébras et de Ducasse.

LE MÉLANGE JEUNESSE - EXPÉRIENCE

On l’a écrit et répété : ces dernières

saisons, l’USBCO souffrait cruellement de l’absence de patrons. Cette année, le CV de gaillards comme Maxime Brillault fait le plus grand bien à l’équipe. On n’oubliera pas de citer l’éternel Grégory Thil. Le capitaine a alterné l’excellent et le moins bon. Lucide, c’est d’ailleurs le premier à le savoir. Un type de cette trempe-là, c’est du pain béni pour les plus jeunes, dans le vestiaire et sur la pelouse.

LA TACTIQUE

Quel entraîneur ne rêverait pas d’aligner un rempart comme Fabre, une sentinelle comme Camara, un ailier rapide comme Léautey et un électron libre comme Mauricio, capable aussi bien de passer et de marquer ? Les Rouge et Noir ont cette chance d’avoir une palette de profils séduisants, utilisés à bon escient. Car plus que le dispositif tactique, c’est la philosophie de jeu insufflé par le staff qui fait ses preuves. Contrai-

rement aux équipes stéréotypées du National qui bétonnent et jouent en contre, Alain Pochat veut que ses gars jouent et fassent vivre le ballon. Un pari gagnant.

deuxième partie de saison ?

À ce niveau-là, je n’ai pas d’informations contraires. Maintenant, dans le foot, tout peut aller très vite… Forcément, quand on est en haut du classement et que les matchs sont télévisés, ça permet à certains de se mettre en valeur. Mais on a eu des assurances de la part des agents de joueurs qui nous ont dit qu’ils voulaient continuer l’aventure avec nous. Les garçons ont l’air d’être contents d’être là, de bien vivre ensemble, d’adhérer au projet, et de vouloir finir dans les 3 premiers. On va tout faire pour.

La stabilité est importante pour durer…

Moi je crois beaucoup à la cohésion et aux associations. Les automatismes viennent par la répétition et la stabilité du système. Ça permet aussi de créer un climat de confiance. On ne peut pas tout changer à chaque match, sous prétexte d’une contre-performance ou de l’adversaire.

Il se murmure que Steven Ribéry est en passe de faire son retour…

Il est en phase de signature. On attend que sa licence soit validée. Pour l’instant, il s’entraîne avec la CFA2. Suivant ses performances, il pourrait rejoindre l’équipe A. On va voir ce qu’il est capable de faire.

En Image

LES SUPPORTERS

Le douzième homme n’est plus forcément ce qu’il était. Si beaucoup regrettent la belle époque de Bigand and co, il faut bien admettre que cette année, une certaine ferveur est en train de renaître. En début de saison, le stade de la Libération a vu débarquer un jeune groupe de fans : les Bolonia 1898. À son échelle, cette bande de gentils fous furieux apporte un bol d’air frais dans les tribunes, et un soutien précieux de la 1re à la dernière minute, à domicile comme à l’extérieur. Une chose est sûre : l’USBCO aura besoin de tout le monde pour la deuxième partie de saison. Si l’affluence pouvait encore grimper d’un cran, personne ne s’en plaindrait.

DE NOTRE CORRESPONDANT JÉRÔME NOËL

Steven Ribéry en passe de signer « Il est en phase de signature. On attend que sa licence soit validée » explique Aalin Pochat, le coach de l’USBCO. Interrogé sur le retour du frère de Ti’Franck, Jacques Wattez se montre quant à lui plus laconique. « Il n’est jamais parti, on attendait juste de trouver une solution pour le faire signer », sourit le Président.


Mercredi

41

11 janvier 2017

SPORTS FORMATION

L’USBCO mise produit local Le club boulonnais entend orienter sa formation essentiellement vers les joueurs prometteurs de la région

T

out en haut de la rue de la Warocquerie, le bâtiment en cours de construction domine le complexe sportif où s’entraînent toutes les équipes de l’USBCO. Initialement prévu pour fin 2016, son achèvement est dorénavant programmé pour l’été. A compter de la saison prochaine, le club boulonnais devrait donc pouvoir compter sur un centre d’hébergement qui le fera basculer dans une nouvelle ère avec l’objectif d’en faire un véritable centre de formation à terme, si le club parvient à accéder de nouveau à la Ligue 2 et à récupérer le statut pro qui a été le sien à l’époque récente où il évoluait au sein des deux premières divisions nationales. Sans attendre que ce scénario de football fiction ne se réalise, les responsables de la formation boulonnaise ont impulsé un projet en trois axes qui vise à alimenter régulièrement l’équipe première de produits maison. « Alain Pochat (l’entraîneur de l’équipe première, responsable de la formation jusque la saison dernière) est un formateur dans l’âme. Il a ça dans le sang comme moi », indique Franck Caron qui l’a secondé toute la saison der-

nière avant de reprendre en main le dossier à l’aube de l’exercice en cours. Avec deux techniciens ainsi convaincus des bienfaits d’un travail de fond en matière de formation, le club boulonnais est bien armé pour poursuivre une politique qui a déjà permis de sortir quelques bons joueurs à l’image du défenseur Rémi Duterte (voir portrait par ailleurs), d’Antoine Rochoy qui a humé à trois reprises les parfums du banc en National cette saison ou encore Léo Dubar, en passe de devenir à 19 ans un cadre du groupe de CFA2.

Les U19 de l’USBCO, ici en vert lors des finales du Mozaïc Challenge, évoluent cette saison en championnat national. ....................................................

UNE VÉRITABLE NOTION D’APPARTENANCE

« L’idée, c’est d’avoir une identité et de mettre le joueur au centre de la formation », indique Franck Caron. Pour mettre en musique ces belles intentions, trois axes ont été retenus. Le premier est d’axer le recrutement des jeunes joueurs sur un secteur local, le boulonnais, voire régional. « C’est une volonté de s’appuyer sur les joueurs du secteur. Parce qu’on n’a pas les structures d’hébergement ou les finances pour faire autrement, mais aussi parce qu’il y a assez de bons joueurs dans le

« L’idée, c’est d’avoir une identité et de mettre le joueur au centre de la formation. » Franck Caron, responsable formation à l’USBCO

Boulonnais ou la région. Et ainsi, il y a une véritable notion d’appartenance au club. Le second axe est d’accorder de la confiance à nos jeunes, de s’engager sur le long terme avec eux, de leur laisser du temps. » Enfin, le club boulonnais met un point d’honneur à assurer un véritable lien scolaire notamment par le biais des classes à horaire aménagé. « Si on s’engage dans une section en seconde, on ne lâche pas avant la Terminale et on doit avoir son bac. L’an passé, on a eu 100% de réussite au bac », observe Franck Caron.

Autre cheval de bataille des formateurs boulonnais, la notion de grinta. « C’est un mot cher à Alain (Pochat), souligne le responsable de la formation. On est attentif sur l’intensité, la détermination. C’est une qualité qui se développe mais qui est innée quand c’est ton club depuis 10 ans. » Et de citer Sacha Essombe, un joueur arrivé à l’USBCO en U9 et qui est aujourd’hui une des figures de proue de l’équipe CFA2 quant il n’est pas appelé en équipe première. Un véritable exemple que les formateurs de l’USBCO entendent dupliquer à l’envi.

FRANCK CARON, LE CHEF D’ORCHESTRE DE LA FORMATION

Franck Caron, en noir, a pris cette saison la responsabilité de la formation boulonnaise en collaboration avec Alain Pochat à qui il succède. Les deux hommes ont une volonté commune : recruter local afin d’attirer des jeunes qui onr un sentiment d’appartenance au club.

Revenu à l’USBCO lors de la saison 2015-2016 pour s’occuper des U19 qu’il a fait monter en championnat national, Franck Caron, qui est professeur d’EPS au collège Angellier, a dorénavant la responsabilité de la formation au sein du club boulonnais. Originaire de la région lensoise, le technicien a d’abord été un joueur de bon niveau. « J’ai fait mes classes à Loisonsous-Lens en DH », assure-t-il. En 1995, il arrive cependant sur la Côte d’Opale en qualité de joueur pour un premier passage à l’AS Berck, un club dont il sera également l’entraîneur de 2013 à 2015 avec à la clé un 7e tour de Coupe de France contre Laval (perdu 0-3 le 16 novembre 2013) et une montée en PHR. « Puis j’ai été contacté par Le Touquet où j’ai passé six ans en CFA2 et en DH. » C’est à cette époque qu’il passe ses diplômes d’entraîneur, obtenant son Brevet d’Etat en 2003 à l’âge de 32 ans.

Des passages par Neufchâtel-Hardelot comme entraîneurjoueur, Etaples et encore Le Touquet plus loin, le voilà effectuant un premier passage au sein de l’USBCO. « J’ai repris l’équipe de CFA2 après le départ de Christophe Raymond. » La réserve est alors lanterne rouge du championnat avec six défaites en sept rencontres. Franck Caron ne parviendra pas à éviter la descente. « Mais ç’était une année très contructive. », témoigne celui qui a également été le temps d’une décade recruteur pour le RC Lens, un club dont il est fan des structures familiales et populaires. Deux ans plus tard, il est de retour à Boulogne pour une nouvelle mission. « C’était le bon moment, j’avais fait le tour des seniors amateurs. » Son premier défi : maintenir les U19 au niveau national. Avec 7 victoires pour 1 nul et 8 défaites après 16 journées, le défi est en passe d’être relevé.


Mercredi

42

11 janvier 2017

SPORTS PARTENAIRE

PORTRAIT

Ramery TP, un historique aux côtés de l’USBCO

Joueur de rotation à l’orée de la saison, Rémi Duterte, un pur produit de la formation USBCO, s’est imposé sur le flanc gauche de la défense boulonnaise.

Rémi Duterte a creusé son sillon

Destiné à être un joueur de rotation, Rémi Duterte, s’est imposé au poste de latéral gauche

T

ous les voyants sont au vert pour Rémi Duterte, entré en jeu en fin de rencontre face à Chateauroux (1-1 le 19 août) à l’occasion de la 3e journée de championnat et qui n’est plus sorti de l’équipe depuis, si l’on excepte le dernier match de 2016 perdu à Béziers (défaite 2-1). En dix-sept journées de championnat, le défenseur de l’USBCO a ainsi compilé quatorze apparitions dont douze en qualité de titulaire pour un temps de jeu total à mi-chemin de 1 091 minutes. Plutôt pas mal pour un joueur qui n’avait cumulé que six titularisations lors des trois saisons précédentes et qui se présentait toujours sur la ligne de départ avec un statut de joueur de rotation au début de l’exercice 2016-2017. « On a trois rendez-vous avec le coach dans la saison. Lors de celui de début de saison, Alain Pochat m’a clairement dit que je serai la doublure de Grégory Tomas qui arrivait d’Orléans », assure le joueur qui, à 22 ans, est déjà papa d’une fille de 2 ans et demi et d’un petit

garçon de 3 mois.

PROFIL TYPE DU LATÉRAL MODERNE

Pas de quoi dérouter le natif de Boulogne qui peu à peu a inversé la tendance : « C’était à moi de tout faire pour gagner ma place, il y a une bonne concurrence. Quand je rentre sur le terrain, j’ai la gnaque, l’envie…» Une notion importante pour le staff, mais qui ne suffit pas à elle seule à expliquer le changement de position de Rémi Duterte dans la hiérarchie. « J’ai surfé avec l’équipe, avance timidement l’intéressé avant de se reconnaître quelques qualités qui lui permettent de faire son trou en National. Techniquement, je m’en sors, j’ai du volume donc je fais beaucoup d’aller-retour… » Le jeune homme est un vrai joueur de couloir qui possède le profil type du latéral moderne, capable d’apporter offensivement avec une bonne qualité de centre. « Par contre, je dois encore progresser sur les techniques défensives, à la base défendre, ce n’était pas mon truc. Avec le temps, je vais acqué-

rir plus de métier, on travaille sur ça. » Car à ses débuts, Rémi Duterte est formé en qualité de milieu offensif. Arrivé à l’USBCO en débutant, il gravit tous les échelons jusqu’à l’équipe réserve, qui évolue alors en CFA2 et qu’il intègre à 17 ans. Longtemps suivi par Lens, approché également par Saint-Etienne, il signe en 2012 un contrat de stagiaire pro avec Valenciennes. La première saison est idyllique : il évolue avec les U19 Nationaux et signe dix apparitions et un but en CFA. « La deuxième année, j’ai eu une pubalgie, du coup j’ai moins joué et je n’ai pas été gardé », assure Rémi Duterte. Après ses années valenciennoises, le Boulonnais effectue son retour à l’USBCO lors de la saison 2014/2015. « J’ai commencé avec la DH. Pavle Vostanic, que j’avais eu en U17, m’a relancé. On est monté en CFA2 et j’ai même commencé à intégrer le groupe de Stéphane Le Mignan dont Alain Pochat était l’adjoint », indique celui qui est devenu aujourd’hui un membre à part entière de l’équipe première.

« Ramery s’est implanté en 2003 sur la Côte d’Opale et nous sommes partenaires de l’USBCO… depuis 2003. » Ismaël Lefebvre, le directeur de l’agence grand littoral de Ramery Travaux Publics, une entité implantée à LeulinghenBernes et Dunkerque, ne peut pas mieux résumer le lien qui unit le club boulonnais et le groupe aux 3 000 salariés. Un lien de toujours. Sous l’impulsion de son créateur, Michel Ramery, décédé en mai 2016, l’entreprise, essentiellement implantée sur les départements du Nord et du Pas-de-Calais, a toujours été un partenaire majeur du sport régional. Aussi lorsqu’Ismaël Lefebvre a proposé de s’unir aux Rouge et Noir, l’idée s’est-elle imposée d’elle-même. « J’habite la région, Saint-inglevert exactement, et je suis un passionné de foot. Je ne sais d’ailleurs pas si j’ai raté cinq matches sur les cinq dernières saisons », appuie celui qui assiste également à quelques matches à l’extérieur lorsque les rencontres se disputent au nord de Paris.

«UNE AVENTURE MAGNIFIQUE»

L’homme ne boude d’ailleurs pas son plaisir de se rendre au stade de la Libération tous les quinze jours. «On a vécu une aventure magnifique avec la Ligue 1 et la Ligue 2. Mais depuis deux saisons et demie, on passe aussi de très bons moments comme ce quart de finale de Coupe de France disputé en mars 2015 (contre Saint-Etienne, 1-1,

4-3 aux tab pour les Verts qui seront éliminés en demi par le PSG, ndlr) devant 12 000 personnes.» Des matches où le responsable d’agence de Ramery TP se rend constamment accompagné d’un client pour joindre l’utile à l’agréable. En phase avec le projet actuel qui consiste à grandir sans mettre en péril les finances du club, Ismaël Lefebvre, s’il ne s’est jamais investi officiellement au sein du club rouge et noir, a l’oreille du président Wattez dont il souligne le travail. «Jacques a réussi à faire vivre le club après la L1 alors que beaucoup ont dégringolé comme Gueugnon, Le Mans... La semaine, je gère 150 personnes et je consacre mes week-ends à mes deux filles. Mais même si ça n’est pas formalisé, je participe à la vie du club, notamment dans certains choix importants.»

UNE OPPOSTION CONTRE ROYE-NOYON CE SAMEDI L’USBCO devait effectuer son retour en compétition officielle ce week-end avec la réception de Chambly. Il n’en sera rien, la rencontre, comptant pour la 18e journée du championnat de National, a été reportée à une date ultérieure. La raison de ce changement de calendrier ? Chambly, qui est toujours qualifié en Coupe de France, disputera ce samedi 14 janvier à Lunéville son 32e de finale face aux Lorrains. La rencontre, qui devait initialement avoir lieu le samedi 7 janvier avait été reportée par l’arbitre dès la fin de la matinée après avoir constaté que la pelouse, recouverte d’une fine pellicule neigeuse, était gelée en surface. Cette modification de calendrier repousse donc le retour des Rouge et Noir à la compétition officielle au samedi 21 janvier où un déplacement à Châteauroux est programmé (match à 14h35, à suivre en direct sur Canal + Sport. Tout simplement impensable pour Alain Pochat dont les joueurs seraient alors réduits à l’inactivité pendant un mois complet (le dernier match remonte au 21 décembre, défaite à Béziers 2-1). L’entraîneur boulonnais envisage donc de disputer un ou deux matches amicaux dans les dix jours à venir. Le premier est programmé le samedi 14 janvier à 11h au complexe sportif de la Warocquerie face à Roye-Noyon (CFA2) qui se trouve dans la même situation que Boulogne.


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.