1 minute read

La Suède joue devant

On attendait les Français pour concurrencer la Norvège, mais c’est la Suède qui montre les dents, à l’image de Sebastian Samuelsson.

PODIUM

Advertisement

Sprint 10 km = 1 Johannes Thingnes Boe 2 Sebastian Samuelsson 3 Martin Ponsiluoma 6 Quentin Fillon-Maillet 8 Émilien Jacquelin 17 Simon Desthieux 25 Fabien Claude 26 Antonin Guigonnat 90 Martin Perrillat-Bottonet

Sprint 7,5 km = 1 Hanna Oeberg 2 Marte Olsbu Roeiseland 3 Karoline Offigstad Knotten 8 Chloé Chevalier 11 Justine Braisaz-Bouchet 12 Anaïs Chevalier-Bouchet 42 Caroline Colombo 44 Anaïs Bescond 58 Julia Simon

La saison dernière, la Suède avait décroché, au total, sept podiums. Six pour la seule Hanna Oeberg et un pour Linn Persson. Rien pour les hommes en individuel, de pâles sixièmes et quatrièmes places à la coupe des nations et un zéro pointé, hormis le bronze d’Oeberg, lors des Mondiaux d’Antholz (Italie). Le bilan était maigrelet. En ce début d’hiver, la dynamique semble avoir radicalement changé. Oeberg portera la tunique jaune de leader du général lors du second sprint de Kontiolahti (Finlande). Chez les hommes, Sebastian Samuelsson, numéro deux mondial, se place comme le principal adversaire de Johannes Thingnes Boe en ce début d’hiver. La première raison du succès suédois, c’est tout simplement l’émulation créée par les individualités du groupe national : Sebastian Samuelsson, Martin Ponsiluoma, Hanna et Elvira Oeberg... « Tout le monde s’entraîne ensemble à Östersund maintenant, ils peuvent s’y affronter toute l’année. C’est la clé du succès », décrypte Bjoern Ferry, ancien biathlète et expert pour la SVT. Il avance une autre raison : le très étoffé encadrement. « Il est meilleur que jamais. Lorsque Wolfgang Pichler était le coach, il s’occupait de tout, se rappelle le champion. Aujourd’hui, vous avez des spécialistes pour chaque domaine. » Il ne faut pas non plus occulter que les Suédois s’entraînent sur neige, à basse altitude (Östersund est à 312 mètres au-dessus du niveau de la mer, peu ou prou comme Kontiolahti), depuis de longues semaines. À la différence des Européens, plutôt en difficulté sur les skis.

This article is from: