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quatre ans après • Émilen Jacquelin

Pokljuka

13 FÉVRIER 2021 ANAÏS CHEVALIER QUATRE ANS APRÈS

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Au lendemain de son anniversaire (elle a 28 ans), Anaïs Chevalier-Bouchet réalisait l’une des meilleures courses de son hiver. Avec un solide 9/10 sur le pas de tir – une seule balle debout lui échappant – et le meilleur temps de ski de ce sprint des Mondiaux de Pokljuka (Slovénie), la Dauphinoise s’offrait logiquement une belle médaille d’argent. Sa cinquième dans des championnats du monde, sa seconde en individuel après le bronze du sprint en 2017 à Hochfilzen (Autriche). Après avoir mis au monde son premier enfant en octobre 2019, la Dauphinoise était revenue à la compétition en fin d’année dernière avec un seul objectif : jouer le haut Sprint 7,5 km = 1 Tiril Eckhoff 2 Anaïs Chevalier-Bouchet 3 Hanna Sola 25 Justine Braisaz-Bouchet 28 Julia Simon 34 Anaïs Bescond

du classement. Elle remplissait donc son objectif haut la main. « Je ne me rends pas trop compte de ce que j’ai fait », confiait-elle à Nordic Magazine. En fait, depuis Östersund 2019 et le bronze de Justine Braisaz lors de l’individuel, aucune Française n’était installée sur une marche du podium. C’est dire que la partition jouée par l’Iséroise faisait plaisir à tout son groupe de filles qui a, parfois, éprouvé quelques complexes par rapport aux garçons. En plus du devoir accompli, Anaïs Chevalier-Bouchet apparaissait soulagée : « Quoi qu’il arrive, au moins j’en ai une. Mais c’est mal me connaître que de dire que je vais m’arrêter en si bon chemin. » Elle ignorait encore que, le lendemain, elle allait ajouter une autre « breloque » à sa collection. Une seule biathlète faisait mieux qu’elle : la Norvégienne Tiril Eckhoff, qui enchaînait une quatrième victoire de suite sur le format et un deuxième titre mondial dans l’exercice, après celui décroché en 2016 à Holmenkollen (Norvège).

PODIUM

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