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PROGRAMME
★★★★★★★★★★★★ Accueil, informations et billetterie
BISTROT DES RENCONTRES Centre Étienne Le Bournot – 4 bd Gambetta – 07200 Aubenas 06 18 52 23 99
Maison de l’Image – 9 bd de Provence – 07200 Aubenas 04 75 89 04 54
LES 13es RENCONTRES DES CINÉMAS D’EUROPE
ÉDITO « La culture, c’est la mémoire du peuple, la conscience collective de la continuité historique, le mode de penser et de vivre. » Milan Kundera, extrait du journal Le Monde (janvier 1979)
UVERTURE
SOIRÉE D’O
« Cinéma » du grec Kίνημα, kínêma (mouvement). « Europe » du grec Εйρώπη, Eurō΄ pē (princesse phénicienne qui a donné son nom au continent européen). Attenberg, film grec d’Athina Tsangari, l’un des 40 films présentés cette année dans la section Panorama…
DIMANCHE 20 NOV. À 17 h
LE FILM D’OUVERTURE
BEL
l’heure où l’Europe en général et la Grèce en particulier traversent une période de difficultés politiques et économiques, il n’est peut-être pas inutile avant de lancer l’anathème sur tel ou tel pays, de rappeler que la culture est sans doute ce qui peut le mieux transcender les relations entre les peuples, et qu’il n’est pas anecdotique d’avoir en mémoire qu’une part de notre patrimoine intellectuel est issue directement de l’héritage culturel de la Grèce, de Socrate à Épicure et de Cavafy à Angelopoulos. Les Rencontres des Cinémas d’Europe s’inscrivent bien dans cette démarche, sous le prisme particulier du cinéma, pour faire découvrir des styles cinématographiques variés, dans des formats divers (courts et longs métrages, cinéma d’animation, documentaires…) et, par l’entremise de ce média, pour favoriser dans la convivialité et la simplicité, les rencontres et les échanges entre les festivaliers et les professionnels, venus de l’Europe entière cette année encore, de l’Espagne à la Géorgie et de la République tchèque à la Russie.
À
Au nom de l’association Grand Écran, de tous ses adhérents, ses bénévoles et de sa structure opérationnelle La Maison de l’Image, en remerciant les équipes des projectionnistes des cinémas Palace et Le Navire d’Aubenas et Les Quinconces de Vals-les-Bains, je suis heureux de vous présenter le programme de notre 13e édition, élaboré par Didier Besnier et Jacques Daumas, avec l’espoir qu’il réponde à votre attente, qu’il vous étonne et qu’il soit avant tout source de belles Rencontres… Michel Aulagnier Président de l’association Grand Écran
HASTA LA VISTA avant-première
GEOFFREY ENTHOVEN CLAUDE LELOUCH Réalisateur Distributeur du film
RENCONTRE EN SALLE À L’ISSUE DE LA PROJECTION DE 17 h eoffrey Enthoven a obtenu son diplôme de Master dans les Arts Audiovisuels au KASK en 1999. Son premier court-métrage, The undertaker, obtient de nombreuses récompenses dans les festivals internationaux. En 2001, il réalise son premier long métrage Les enfants de l’amour, puis Happy together (2007), The over the hill band (2009). Geoffrey Enthoven réalise également des publicités, clips vidéo et séries télévisées. Hasta la vista est son cinquième long métrage.
G
MÉDIAS PARTENAIRES
De Goeffrey Enthoven. 2011. 1 h 55. Avec Robrecht Vanden Thoren, Gilles De Schryver, Tom Audenaert, Isabelle De Hertogh. Grand Prix et Prix du public au Festival de Montréal 2011. Les héros de cette histoire sont trois jeunes Flamands, grands amateurs de vin et de femmes. Le vin, ils le savourent avec plaisir mais les femmes, ils n’y ont pas encore vraiment goûté… Sous le couvert d’un voyage comme dégustateurs de vin, ils embarquent pour l’Espagne en espérant bien remédier à cet état de fait. Rien ne peut les arrêter, même pas le fait que l’un est aveugle, l’autre est dépendant de sa chaise roulante et le troisième est complètement paralysé. Geoffrey Enthoven ose nous parler et nous faire rire sur un sujet encore tabou à notre époque et difficile à traiter, ce film humaniste en forme de road movie, inspiré de l’histoire de Asta Philpot, un anglais tétraplégique militant pour le droit à la sexualité des handicapés, nous fait passer du rire aux larmes et inversement, sans jamais verser dans le pathos. DIM 20 > 17 h (P) et 20 h 30 (P).
Émissions en direct du Centre Étienne Le Bournot À l’occasion de la 13e édition des Rencontres des Cinémas d’Europe du 20 au 27 novembre 2011, Fréquence 7 repart pour une semaine Hors les murs au Centre Étienne Le Bournot. Passez visiter le studio ! L’oreille indiscrète : 12 h, 17 h tous les jours
LA CARAVANE ENSORCELÉE
ÉPHÉMÉRIDE
PROJECTIONS > de 9 h à 18 h (place du château)
ISABEL COIXET HASTA LA VISTA Soirée d’ouverture > 17 h (P) Projection suivie d’une RENCONTRE en salle avec CLAUDE LELOUCH et GEOFFREY ENTHOVEN
DIMANCHE 20
JEAN-JACQUES JAUFFRET RENCONTRE > 22 h 15 (BR) à l’issue de la projection de APRÈS LE SUD > 20 h 30 (P)
LUNDI 21
BARBET SCHROEDER
RENCONTRE > 22 h 30 (BR) à l’issue de la projection de SIBÉRIE, MONAMOUR > 20 h 30 (P)
RENCONTRE > 22 h 15 (BR) à l’issue de la projection de LA VALLÉE > 20 h 30 (P)
MARDI 22
MERCREDI 23
LA NOUVELLE VAGUE DU CINÉMA D’ANIMATION TCHÈQUE RENCONTRES > 19 h et 22 h 30 (BR) précédant et à l’issue de la projection de 20 h 30 (P)
JEUDI 24
FABRICE MARQUAT
BENOÎT JACQUOT
RENCONTRE > 19 h (BR) à l’issue de la projection de LE FOU DE BEAUCOURT > 17 h 15 (P)
RENCONTRE > 22 h 15 (BR) à l’issue des projections de PAS DE SCANDALE > 20 h 15 (N) VILLA AMALIA > 20 h 30 (P)
VENDREDI 25
PINA
MARC AZÉMA
PHILIPPE RAMOS
DMITRI MAMULIYA
précédé d’une INTERVENTION THÉÂTRALE KINO > 14 h (P)
PRÉSENTATION > 17 h 30 (Libr.) du livre-DVD LA PRÉHISTOIRE DU CINÉMA suivi d’une dédicace
RENCONTRE > 19 h (BR) à l’issue de la projection de JEANNE CAPTIVE > 17 h 15 (P)
RENCONTRE > 22 h 15 (BR) à l’issue de la projection de ANOTHER SKY > 20 h 45 (P) (FOCUS SUR LA GÉORGIE)
MAARTEN MERTENS RENCONTRE > 19 h (BR) à l’issue de la projection de OXYGÈNE > 17 h (P) CARTE BLANCHE du Festival International du Premier Film d’Annonay.
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SLAVA ROSS
LES EUROPÉENS À HOLLYWOOD RÉTROSPECTIVE > 19 h (BR) animée par JEAN-JACQUES BERNARD et GUILLEMETTE ODICINO
CHEMI BEBIA
LE SEL DE SVANETI
CINÉ-CONCERT > 18 h 30 (N) de RESO KIKNADZÉ (FOCUS SUR LA GÉORGIE)
CINÉ-CONCERT > 17 h (BR) de RESO KIKNADZÉ (FOCUS SUR LA GÉORGIE)
RENCONTRES DES CINÉMAS D’EUROPE
SAMEDI 26 FOCUS SUR LA GÉORGIE “AFFIRMATION NATIONALE ET CINÉMA” CONFÉRENCE avec le ministre THORNIKÉ GORDADZÉ et la réalisatrice NINO KIRTADZÉ > 19 h (BR) à l’issue de la projection de DITES À MES AMIS QUE JE SUIS MORT > 17 h (N)
ATTENBERG PERFORMANCE EN SALLE > 14 h (P) Danse de SOPHIE GÉRARD en prélude à la projection.
CHRISTIANE & PIERRE BURGUIÈRE RENCONTRE-DÉBAT EN SALLE à l’issue de la projection de TOUS AU LARZAC > 14 h 15 (P) DÉDICACE > 17 h 30 (Libr. des Renc.)
Séance de clôture RENCONTRE > 19 h (BR) à l’issue des projections de CARTE DES SONS DE TOKYO > 17 h (P) THE SECRET LIFE OF WORDS > 16 h 30 (N)
DIMANCHE 27 NICOLAS BIANCO-LEVRIN DÉDICACE > 15 h 30 (Libr.) à l’issue de la projection de ses films d’animation > 14 h 30 (BR)
ATTENBERG PERFORMANCE EN SALLE > 14 h 30 (V) Danse de SOPHIE GÉRARD en prélude à la projection.
HOMMAGES EN LEUR PRÉSENCE
MERCREDI 23 NOV.
LES FILMS DE BARBET SCHROEDER PROJETÉS AUX RENCONTRES
BARBET SCHROEDER FRA
FRA FRA COL
LA VALLÉE
Réalisateur, producteur, acteur franco-suisse
RENCONTRE À 22 h 15 AU BISTROT près une enfance en Colombie, Barbet Schroeder est à Paris au moment où les jeunes Turcs de la Nouvelle Vague révolutionnent le cinéma français, et participe aux Cahiers du cinéma. Barbet Schroeder fonde avec Éric Rohmer la société de production et de distribution « Les films du losange », qui produira les films d’Éric Rohmer, Jacques Rivette, Jean Eustache, Rainer Werner Fassbinder, Wim Wenders… Il réalise bientôt ses premiers films, More (1969) et La vallée (1972) – avec des bandes originales signées Pink Floyd – en phase avec l’époque, qui prennent pour thème la recherche de la liberté dans la culture hippie. La carrière de ce réalisateur globe-trotter, qui se définit plus comme artisan que comme artiste, sera prolixe et internationale. Aux États-Unis, il réalise de nombreux films dont Barfly (1987), d’après Charles Bukowski et avec Mickey Rourke, JF partagerait appartement (1992), un thriller avec Bridget Fonda, Before and after (1996), un drame familial avec Meryl Streep et Liam Neeson… En Colombie, il tourne La vierge des tueurs (2000) où il met en scène la violence des bandes de jeunes tueurs. Il continue également de tourner en France, des fictions : Maîtresse (1976) avec Bulle Ogier et Gérard Depardieu, Tricheurs (1984) avec Bulle Ogier et Jacques Dutronc… ainsi que des documentaires : Général Idi Amin Dada, Koko le gorille qui parle et, en 2007, L’avocat de la terreur consacré à Jacques Vergès.
A
RENCONTRES ET DÉBATS AVEC LES INVITÉS DES RENCONTRES 2011 avec la complicité de…
De Barbet Schroeder. 1972. 1 h 35. Avec Bulle Ogier, Jean-Pierre Kalfon, Michael Gothard, Valérie Lagrange. Musique de Pink Floyd. Viviane, épouse délaissée par son mari diplomate, se laisse séduire par un groupe de hippies en quête d’une vallée mystérieuse inconnue des cartes. À la recherche de la communion avec la nature, ils vont peu à peu abandonner leurs repères occidentaux pour se fondre dans cette nouvelle culture… Barbet Schroeder filme un voyage initiatique, une aventure humaine et géographique parfois aux limites du documentaire ethnologique. « Les Papous avaient déjà vu des blancs, mais des missionnaires et des policiers. Jamais aucun blanc ne s’était mêlé comme les acteurs de La Vallée à leurs cérémonies religieuses, se peignant la figure et s’habillant comme eux. » Barbet Schroeder. MAR 22 > 10 h (P), MER 23 > 20 h 30 (P).
LA VIERGE DES TUEURS [La virgen de los sicarios] De Barbet Schroeder. 2000. 1 h 38. Avec Anderson Ballesteros, German Jaramillo, Juan David Restrepo. D’après l’œuvre de Fernando Vallejo. Interdit aux – de 12 ans. Après trente ans d’absence, un écrivain homosexuel, dandy révolté, revient à Medellin, sa ville natale. Il rencontre un adolescent de 16 ans et se lie avec lui. Originaire des quartiers pauvres, le jeune garçon tue sur commande. Vallejo va cependant vivre avec lui une relation forte… Sous la violence, la corruption, les meurtres, la misère, on peut percevoir une réelle affection du cinéaste pour la ville de Medellin. Ce film, le premier tourné en numérique par Barbet Schroeder est interprété par des adolescents membres de gangs, est une ode à un pays dément et à ses habitants. DIM 20 > 18 h 30 (N), MAR 22 > 11 h 15 (P), JEU 24 > 16 h (N), VEN 25 > 12 h (N).
Journaliste à Antenne 2, puis éditorialiste au magazine Première de 1979 à 2001, JeanJacques Bernard est ensuite chroniqueur à France Inter, rédacteur en chef de l’émission Boulevard du classique sur Ciné Cinéma Classic et réalisateur de télévision. Parmi ses nombreux documentaires sur le cinéma, on peut citer ceux sur André Téchiné, Bertrand Blier, Francesco Rosi, Stanley Donen, Arthur Penn… Jean-Jacques Bernard est coauteur et préfacier du Dictionnaire du cinéma populaire français et président du Syndicat français de la critique de cinéma.
Documentaire de Barbet Schroeder. 2007. 2 h 15. Avec Jacques Vergès, Béchir Boumaza, Hans-Joachim Klein. Communiste, anticolonialiste, d’extrême droite ? Quelle conviction guide Jacques Vergès ? Barbet Schroeder mène l’enquête pour élucider le « mystère ». Au départ de la carrière de cet avocat énigmatique : la guerre d’Algérie et Djamilah Bouhired, la passionaria qui porte la volonté de libération de son peuple. Le jeune homme de loi épouse la cause anticolonialiste, et la femme. Puis disparaît huit ans. À son retour, Vergès défend les terroristes de tous horizons (Magdalena Kopp, Anis Naccache, Carlos) et des monstres historiques tels que Barbie. D’affaires sulfureuses en déflagrations terroristes, Barbet Schroeder suit les méandres empruntés par L’avocat de la terreur , aux confins du politique et du judiciaire. Le cinéaste explore, questionne l’histoire du « terrorisme aveugle » et met à jour des connexions qui donnent le vertige. DIM 20 > 19 h (P), LUN 21 > 14 h 15 (P), MAR 22 > 18 h 15 (P).
USA
JF PARTAGERAIT APPARTEMENT [Single White Female] De Barbet Schroeder. 1992. 1 h 47. Avec Bridget Fonda, Jennifer Jason Leigh, Steven Weber. Interdit aux – de 12 ans. Après une rupture avec son petit ami, Allison Jones décide de partager son appartement avec une autre jeune fille. Elle trouve la compagne idéale en la personne d’Hedra Carlson, jeune fille modeste et réservée. Mais au fur et à mesure de leur cohabitation, Hedra se permet de plus en plus de choses. Lui emprunter ses vêtements, par exemple. Ou son petit ami. Et accessoirement, sa vie... Le troisième film américain de Barbet Schroeder est un thriller sur fond de dédoublement de personnalité, quasiment en huis clos, où le réalisateur crée un climat qui s’alourdit progressivement et dirige ses actrices d’une main de maître.
USA
BEFORE AND AFTER De Barbet Schroeder. 1996. 1 h 48. Avec Meryl Streep, Liam Neeson, Edward Furlong. Un couple sans histoire du Massachusetts voit leur fils suspecté de meurtre. Le père, au nom de l’existence familiale, les entraîne dans un mensonge qui les dévorera de l’intérieur alors que toute la ville, dont l’équilibre est bouleversé, les montre du doigt. Au-delà du fait divers, Before and after interroge sur les attitudes possibles d’une famille face à la culpabilité d’un de ses membres, sur le combat entre l’individu et la collectivité, l’instinct et la loi, avec ses conséquences morales et sociales. LUN 21 > 21 h (N), JEU 24 > 13 h 45 (N), DIM 27 > 16 h 30 (N).
LUN 21 > 16 h 15 (N), MER 23 > 19 h (N), VEN 25 > 11 h 30 (P), SAM 26 > 21 h (N).
…JEAN-JACQUES BERNARD
L’AVOCAT DE LA TERREUR
…et de GUILLEMETTE ODICINO Depuis 12 ans, journaliste et critique de cinéma à Télérama. Elle intervient au Grand Journal de Canal+ dans la rubrique consacrée au cinéma Le crash test, et sur France Inter dans l’émission d’Isabelle Giordano Les affranchis. Elle est également membre de la Semaine de la Critique.
RENCONTRES DES CINÉMAS D’EUROPE
FRA
INJU, LA BÊTE DANS L’OMBRE De Barbet Schroeder. 2008. 1 h 45. Avec Benoît Magimel, Lika Minamoto, Shun Sugata. Un jeune écrivain français vient au Japon faire la promotion de son roman policier à succès. Il rencontre une geiko menacée de mort par son ancien amant. En décidant de l’aider, il se lance sur les traces de son maître japonais, Shundei Oe, personnage mystérieux et invisible, adulé au Japon… Un film voué au double sens où tout s’apparente au trompe l’œil. Adapté d’un roman d’Edogawa Ranpo, considéré comme l’inventeur de la littérature policière japonaise, auteur d’intrigues à suspense plongeant dans les méandres de la perversité sexuelle, ce thriller pimenté de sadomasochisme est également une réflexion sur le cinéma, la réalité et la fiction, dans de ludiques mises en abîme. LUN 21 > 14 h (P), MER 23 > 10 h (P), SAM 26 > 17 h (N).
3
HOMMAGES EN LEUR PRÉSENCE
JEUDI 24 NOV.
Il a étudié l’animation à l’École de cinéma de Zlin et à l’École de cinéma et de télévision de l’académie des Arts du spectacle de Prague, la FAMU où il a réalisé des films de marionnettes. Son film Mrs. G (2007), sélectionné dans notre programme, a gagné de nombreux prix à l’étranger. Il travaille actuellement comme réalisateur et designer pour une nouvelle série de contes pour enfants pour la télévision tchèque. Sa série télé d’animation 3D, Tˇri prasátka (Les trois petits cochons) a été élue par les enfants tchèques « histoire la plus populaire du pays ». Cette année il a participé au projet collectif d’animation Autopohádky (Contes de fée de voitures).
MICHAL ŽABKA
REGARD SUR LA NOUVELLE VAGUE DU CINÉMA D’ANIMATION TCHÈQUE
RENCONTRES À 19 h ET 22 h 30 AU BISTROT e cinéma d’animation tchèque apparaît dès la première moitié du XXe siècle et s’enrichit bientôt d’un genre particulier, les films de marionnettes. La nationalisation du cinéma, après la libération de la Tchécoslovaquie en 1945, donne aux artistes les moyens financiers nécessaires à leur créativité artistique. Bretislav Pojar (Un verre de trop, 1954), Karel Zeman (Rêve de Noël, 1946), Jiri Trnka et Hermina Tyrlova (Le nœud sur le mouchoir, 1959), signent des films qui sont aujourd’hui des classiques ; une nouvelle génération, dont Jan Švankmajer, prendra la relève dès les années 1960. La Révolution de velours de 1989 a entraîné une perte des crédits apportés par l’État à l’industrie cinématographique nationale. Aujourd’hui, après une période creuse, on assiste à l’apparition d’une nouvelle vague du cinéma d’animation tchèque. Les courts-métrages présentés aux Rencontres des Cinémas d’Europe montrent l’éventail des tendances que cette nouvelle génération a insufflé à l’animation au cours de cette dernière décennie. Les étudiants, dont les travaux sont présentés dans cette sélection, sont issus de l’École d’art Václav Hollar, de l’université Tomas Bata (TBU) de Zlin, de l’école de cinéma (VOŠF) de Zlin, de l’École des arts, de l’architecture et du design (VŠUP) de Prague et de l’École de cinéma et de télévision de l’Académie des arts du spectacle (FAMU) à Prague. Toutes les techniques de l’animation sont utilisées dans ces films : marionnettes, dessin traditionnel, papier découpé, peinture sur verre, créations numériques…
L
LUCIE SUNKOVÁ Scénariste, réalisatrice, illustratrice, infographiste, elle a étudié l’illustration et le graphisme à l’École Václav Hollar avant de poursuivre ses études au département du film d’animation de la FAMU, où elle a aussi enseigné. Lucie Sunková utilise principalement la peinture à l’huile sur verre. Elle a exposé à l’Institut Goethe de Prague en septembre 2003. Sen (Le rêve, 1998), V kleci (En cage, 1998) sont ses premières réalisations. Sa filmographie a été récompensée par de nombreux festivals : Havran (Le corbeau, 2000) ou Podobizna (Le portrait, 2002). Elle a collaboré à la série télévisée Evropské pexeso, contes éducatifs pour enfants. Le festival a choisi son film Pelargónie (Geranium, 2005) comme exemple d’animation de peinture sur verre.
Réalisateur, animateur numérique 3D, intervenant à la FAMU, il a étudié les arts et sciences informatiques à l’Université de Bohème du Sud à Ceske Budejovice, puis à la FAMU au département de l’animation. Il a réalisé comme travail de fin d’études le film Graffitiger et a soutenu une thèse sur l’animation numérique dans les films d’action. PsiCHO, un travail d’étude en 3D réalisé en 2005, a reçu le prix du meilleur court-métrage d’animation tchèque au festival international du film d’animation AniFest à Trebon. L’année dernière Libor Pixa a réalisé le court-métrage d’animation Vincent, un des épisodes du long métrage collectif Autopohádky (Contes de fée de voitures). Graffitiger (2010), sélectionné en 2010 aux Oscars étudiants de l’Académie des arts et des sciences du cinéma, est présenté dans ce programme.
LIBOR PIXA
ANETA ŽABKOVÁ Étudiante de la FAMU, elle fait de l’animation numérique 2D et participe
au projet télévisé des contes éducatifs pour enfants Evropské pexeso (European Pexeso). Parmi ses films, Good morning, Mr. Vampire (Bonjour M. Vampire, 2007), Since the dawn of man (Depuis l’aube de l’humanité, 2008), nous avons choisi de programmer Whoops, mistake!. Aneta Žabková termine actuellement la production de son dernier film In vino veritas.
JAROMÍR PLACHÝ Réalisateur, animateur numérique, Jaromír Plachý a étudié à l’Académie
Vins, alcools, champagnes, espace boutique 12, rue du 4-Septembre AUBENAS-04 75 37 27 09 www.la-sommellerie.com
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des arts, de l’architecture et du design à Prague. Il a travaillé en aniˇ (Le temps, 2008). Il écrit mation Flash pour ses films Joe (2009) et Cas également des bandes dessinées et plus récemment, il s’est lancé dans la création de jeux vidéo pour le studio Amanita Design. Nous présentons dans ce programme son film Hrouda (La motte de terre, 2007) qui a gagné le prix du public de la 7e édition de l’AniFest en 2008.
MICHAL PROCHAZKA Critique de film, programmateur et coordinateur de festival, journaliste
spécialisé dans le cinéma art et essai européen, francophone et coréen, il a coécrit deux livres sur deux grandes figures du cinéma contemporain, Béla Tarr (Dans l’œil de la baleine) et Aki Kaurismäki (Les lumières du faubourg). Il a travaillé avec les grands médias tchèques Lidové noviny (quotidien), aktualne.cz (site d’information), la radio et la télévision. Il contribue également au magazine de cinéma Cinepur et à International Politics. Il gère le Visegrad Exchange Forum, un projet de coproduction entre 4 pays pour l’AniFest (festival international de films d’animation : www.anifest.cz).
RENCONTRES DES CINÉMAS D’EUROPE
HOMMAGES EN LEUR PRÉSENCE
LES FILMS D’ ANIMATION TCHÈQUES PROJETÉS AUX RENCONTRES Projection des 12 films à la suite. Durée totale de la séance : 1 h 50. MAR 22 > 10 h (N), MER 23 > 11 h (N) et 16 h (N), JEU 24 > 20 h 30 (P).
TCH
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WHOOPS, MISTAKE!
HROUDA [La motte de terre]
MRS. G
ˇ TLO SVE [The Light]
2008. 10’. Réalisation, scénario et design Aneta Žabková. Musique : Ivan Doležálek. Production : Vendula Kraslová. Technique : NUMÉRIQUE 2D Les cigognes qui travaillent au service des livraisons aériennes ont des longs becs qui claquent bruyamment. Lorsqu’elles s’arrêtent pour discuter, tout peut arriver…
2007. 2’10. Réalisation, scénario, design, musique et production : Jaromír Plachý. Technique : NUMÉRIQUE 2D Prix du meilleur film d’animation internet et Prix du public AniFest 2008. Un matin pas banal pour une créature insolite…
2007. 10’. Réalisation, scénario et design : Michal Žabka. Musique : Jan P. Muchow. Production : Anifilm. Technique : MARIONNETTES Prix du public AniFest 2007. Cactus d’or, meilleur film d’animation étranger 2008 (Rio de Janeiro). Prix Trudi du meilleur film d’animation 2008 (Trieste). 3e prix AniFest 2009 et mention spéciale du jury étudiant meilleur scénario de film d’animation. Meilleur film d’animation Balchik 2009. Une histoire d’amour qui retrace la coexistence d’un homme et de son originale partenaire féminine.
2000. 7’50. Réalisation, scénario et design : David Súkup. Musique : Zdenèk Zdenèk. Production : FAMU. Technique : MARIONNETTES L’idée que la lumière ruisselle comme de l’eau donne l’occasion à deux enfants de vivre des aventures inattendues…
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NAUS
PELARGÓNIE [Geranium]
2008. 14’. Réalisation, scénario et design : Lukáš Glaser. Production : FAMU Prague. Technique : NUMÉRIQUE 2D Le périlleux parcours d’un jeune homme en route vers son destin.
2005. 10’. Réalisation, scénario et design : Lucie Sunková. Musique : Vladimír Merta. Production : Krátký film Praha, Spinel Prague Production. Technique : PEINTURE SUR VERRE Un homme et une femme tombent amoureux. Ils décident de vivre ensemble dans une banlieue tranquille pour jardiner et faire pousser des géraniums. Mais le destin vient contrarier leurs projets…
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˚ 5 NESMYSLU [5 non-sens] 2005. 5’. Réalisation, scénario et design : Lucie Košutová. Musique : Daniel Kyzlink. Production : VOŠF Zlín Ltd. Technique : PÂTE À MODELER Un court d’animation de marionnettes en pâte à modeler sur la découverte des cinq sens.
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KONTAKT [Contact] 2003. 7’. Réalisation, scénario et design : Martin Duda. Musique : Matouš Godík. Production : FAMU. Technique : NUMÉRIQUE 2D et 3D Une rencontre originale en forme de jeu, d’harmonie et de conflit entre dessin animé et film d’animation.
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ˇ KA KUKAC [The Cuckoo] TCH
GRAFFITIGER 2010. 10’. Réalisation, scénario et design : Libor Pixa. Musique : Luka Kˇrížek et Michal Reynaud. Production : FAMU. Technique : NUMÉRIQUE 2D Dans la jungle des rues sales de la ville et des murs couverts de graffitis, un tigre part à la recherche de son amour perdu…
2005. 2’. Réalisation, scénario et design : Pavel Kout. Musique : Pavel Kout, Martin Polák. Production : VŠUP Prague. Technique : DESSIN SUR PAPIER Où les conditions de vie d’un coucou d’horloge peuvent s’avérer très difficiles…
Programme proposé en partenariat avec l’AniFest. L’AniFest est un festival de films d’animation tchèque qui organise depuis dix ans des compétitions internationales, des séminaires et des ateliers parmi d’autres événements. Il est devenu la plateforme de l’animation dans la région et a généré diverses initiatives telles que des écoles d’animation pour les enfants, une représentation nationale et internationale de la Nouvelle Vague d’animation tchèque, les Rencontres de Visegrad (programme de coopération et d’échanges culturels et scientifiques entre 4 pays : la République tchèque, la Hongrie, la Pologne et la Slovaquie)… Le festival a lieu tous les ans entre fin avril et début mai.
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ˇ TLONOŠ SVE [The Torchbearer] TCH
SWIMMING POOL [La piscine] 2010. 7’. Réalisation, scénario, design et animation : Alexandra Hetmerová. Production : FAMU. Technique : NUMÉRIQUE 2D DESSINÉ Une nuit, deux marginaux s’aiment d’amour tendre dans une piscine découverte au cœur d’une ville moderne…
2006. 25’. Réalisation, scénario et design : Václav Švankmajer. Production : Bionatut. Technique : MARIONNETTES Prix du jury étudiant, festival du film de Cracovie. Meilleur film d’animation, Fresh Film Fest. Un héros antique s’aventure dans un immense labyrinthe gardé par d’étranges créatures. Trois épreuves l’attendent au cours de sa quête…
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RENCONTRES DES CINÉMAS É D’EUROPE
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HOMMAGES EN LEUR PRÉSENCE
SAMEDI 26 NOV.
LES FILMS DE BENOÎT JACQUOT PROJETÉS AUX RENCONTRES
BENOÎT JACQUOT FRA
Réalisateur français
RENCONTRE À 22 h 15 AU BISTROT enoît Jacquot débute au cinéma dès 17 ans et tourne pour la télévision des fictions et des documentaires dans les années 1970. Après avoir été l’assistant de Marguerite Duras, il réalise son premier film, L’assassin musicien (1975), d’après Dostoïevski, puis Les enfants du placard (1977), Les ailes de la colombe (1981) avec Isabelle Huppert et Dominique Sanda. La reconnaissance du public arrive en 1990 avec La désenchantée, émouvant portrait d’une adolescente exaltée inspiré par la débutante Judith Godrèche. Une autre jeune comédienne, Virginie Ledoyen, est au centre de La fille seule (1995), œuvre épurée filmée en temps réel. Avec Le Septième Ciel, il fait un nouveau pas vers le grand public et dès lors enchaîne les tournages avec des actrices reconnues : L’école de la chair avec Isabelle Huppert (1998), Adolphe avec Isabelle Adjani (2002). Le sentiment amoureux est son thème de prédilection, mais Benoît Jacquot fait preuve d’un éclectisme rare : film d’époque avec Sade (2000), un opéra, Tosca (2001), des détours par des adaptations théâtrales pour le cinéma, Par cœur (1998) avec Fabrice Luchini et La fausse suivante (2000) avec Isabelle Huppert. Après plusieurs films avec Isild Le Besco, À tout de suite (2004), L’intouchable (2006)… il retrouve Isabelle Huppert en 2009 pour une adaptation du roman de Pascal Quignard, Villa Amalia. Benoît Jacquot est l’un des rares réalisateurs français qui soit arrivé à conjuguer le film d’auteur le plus exigeant avec le succès public. Nombre de ses personnages sont des femmes animées par un esprit de fuite qui leur fait tourner le dos à leur quotidien. Son dernier film à ce jour – Au fond des bois avec Isild Le Besco – a été tourné à Aubenas et en Ardèche.
B
FRA
FRA
LA DÉSENCHANTÉE [Life without me]
PAS DE SCANDALE
SADE
De Benoît Jacquot. 1990. 1 h 18. Avec Judith Godrèche, Ivan Desny, Thérèse Liotard, Marcel Bozonnet. Beth, lycéenne de dix-sept ans, gaie, rêveuse, déterminée et passionnée par Rimbaud, va en trois jours rencontrer trois hommes d’âge différent qui bouleverseront sa vie. Trois expériences qui vont lui apporter la maturité, mais aussi le désenchantement de l’entrée dans l’âge adulte… Conçu pour la jeune comédienne Judith Godrèche, déjà présente dans la distribution des Mendiants, le film suit pas à pas son personnage, Beth, et en adopte le mouvement, la vivacité, le rythme. « Ce n’est pas le personnage qui obéit à la loi du film, mais le film qui coule à la vitesse de Beth » a déclaré Benoît Jacquot.
De Benoît Jacquot. 1998. 1 h 45. Avec Fabrice Luchini, Isabelle Huppert, Thérèse Liotard, Vincent Lindon, Vahina Giocante. Comme quelques-uns de ses pairs, Grégoire Jeancour, grand patron d’industrie, vient de se retrouver en prison. À sa sortie, il retrouve ses enfants, sa femme, son frère Louis. Mais estce le même homme ? Avec ce film au scénario original – un grand patron redécouvre le monde qui l’entoure d’un œil neuf – Benoît Jacquot entraîne ses personnages aux relations troubles et ambiguës dans un jeu de piste psychologique. Casting sans faute avec Fabrice Luchini, dans le rôle du revenant, Isabelle Huppert dans celui de l’épouse nihiliste réfugiée dans les apparences, et Vincent Lindon dans celui du frère nostalgique de l’enfance.
De Benoît Jacquot. 2000. 1 h 40. Avec Daniel Auteuil, Marianne Denicourt, Jean-Pierre Cassel. En 1794, sous le régime de la Terreur, le marquis de Sade retourne en prison. L’écrivain libertin, considéré comme un homme très immoral et indigne de la société, est enfermé dans la clinique de Picpus, une fausse maison de santé où les aristocrates et les affairistes sauvent leur tête en vidant leurs poches. Alors qu’il est désargenté, Sade doit sa survie à sa maîtresse Marie-Constance Quesnet. Mais dans cet univers rempli d’aimables femmes, Sade ne tarde pas à recréer son théâtre en expérimentant les limites de la liberté… Benoît Jacquot a choisi de s’intéresser à « la seule partie de la vie de Sade sur laquelle il reste encore aujourd’hui un vrai mystère […]. La seule période qui est restée sujette à caution, sur laquelle on s’interroge sur ce qu’il a fait et comment il a vécu, c’est ce moment qui se situe vers la fin de la Terreur […]. Ce moment est le plus obscur de la vie de Sade, c’est commode dès lors qu’il s’agit d’une fiction, de faire œuvre d’imagination : c’est un moment qui permet de broder, d’inventer. »
MAR 22 > 21 h 15 (P), SAM 26 > 16 h (P).
MAR 22 > 14 h (N), VEN 25 > 16 h 30 (N), SAM 26 > 20 h 15 (P).
FRA
LE SEPTIÈME CIEL FRA
De Benoît Jacquot. 1997. 1 h 31. Avec Sandrine Kiberlain, Vincent Lindon, Eriq Ebouaney. « En proie à la déprime et à la cleptomanie, Mathilde ne va pas bien. Son mari chirurgien, Nicolas, s’interroge sur les raisons de cette crise. Elle décide alors de se rendre chez un hypnotiseur. Les séances ont sur elle un effet très positif, ce qui ne manque pas d’intriguer Nicolas. Le Septième Ciel explore l’orgasme féminin […]. Benoît Jacquot, lorsqu’il considère les femmes, croise le regard d’un Balzac, dont il partage finalement le féminisme ambigu, […] œil laser lorsqu’il étudie la psyché féminine, ironique par nature et par défense mais toujours rapporté in fine à une condition d’éternel petit garçon face au grand mystère. » (Olivier Séguret, Libération). VEN 25 > 21 h (P), SAM 26 > 18 h 15 (P).
VILLA AMALIA De Benoît Jacquot. 2009. 1 h 31. Avec Isabelle Huppert, Jean-Hugues Anglade, Xavier Beauvois. D’après l’œuvre de Pascal Quignard. Après une goutte d’eau qui fait déborder le vase, Ann décide de tout quitter. Elle est pianiste, seule la musique la tient mais ne la retient pas. Elle ne tient qu’à la musique. Avec l’amitié de Georges, surgi de son enfance, elle rompt et fuit, part à la rencontre de son origine et de son destin, trouve une île, là où est la villa Amalia… Peut-on changer totalement de vie ? C’est à cela que le film nous invite, à fermer la parenthèse d’une première vie, à révéler une seconde nature, à refuser les compromis, à explorer son identité à travers la solitude, les rencontres et l’évasion. DIM 20 > 14 h 15 (P), SAM 26 > 20 h 30 (P).
RENCONTRES DES CINÉMAS D’EUROPE
LUN 21 > 16 h 15 (N), JEU 24 > 21 h (N), SAM 26 > 10 h (N), DIM 27 > 14 h 15 (N).
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À TOUT DE SUITE De Benoît Jacquot. 2004. 1 h 35. Avec Isild Le Besco, Ouassini Embarek, Nicolas Duvauchelle. Quand elle raccroche le téléphone, après un « à tout de suite » de son amoureux, elle sait bien, que celui qu’elle aime vient de commettre un hold-up. Il y a mort d’hommes. C’est dans les années soixante-dix, elle a 19 ans et elle quitte ses beaux quartiers pour le suivre pour le meilleur et pour le pire. Avec À tout de suite, Benoît Jacquot entend se démarquer des grands classiques du « film de cavale » : « Bien entendu, des réminiscences cinématographiques ont rappliqué à toute blinde : Bonnie and Clyde d’Arthur Penn, Le Démon des armes, Les Amants de la nuit de Nicholas Ray, Badlands de Terrence Malick, J’ai le droit de vivre de Fritz Lang, Pierrot le Fou de Jean-Luc Godard… Mais ce n’était pas cela qui m’attirait […] Ce qui m’intéressait, c’était d’arriver, sans procédé, à représenter le paysage mental de cette fille. » MAR 22 > 11 h 30 (N), MER 23 > 14 h (N), VEN 25 > 14 h 15 (P) gr. et 19 h (N).
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HOMMAGES EN LEUR PRÉSENCE
DIMANCHE 27 NOV.
LES FILMS D’ISABEL COIXET PROJETÉS AUX RENCONTRES
ISABEL COIXET
© Thomas Canet
ESP
Réalisatrice espagnole RENCONTRE À 19 h AU BISTROT ès l’enfance, Isabel Coixet est passionnée par le cinéma, en particulier grâce à sa grand-mère, qui tient le guichet d’une salle de cinéma et qui lui permet de voir de nombreux films. Après des études d’histoire contemporaine à l’université de Barcelone, Isabelle Coixet commence une carrière dans la publicité puis se tourne vers la réalisation tout en fondant sa propre société de production, Miss Wasabi. En 1983, son premier scénario de long métrage, Morbus, est porté à l’écran par le réalisateur espagnol, Ignasi P. Ferré. En 1988, elle tourne Demasiado Viejo Para Morir Joven, ce qui lui vaut une nomination au Prix Goya (les César espagnols) en tant que meilleure réalisatrice. Son premier film en langue anglaise Des choses que je ne t’ai jamais dites (Cosas que nunca te dije) sort en 1996. Après un film d’aventure historique espagnol, L’heure des nuages (A los que aman, 1998), la carrière d’Isabel Coixet prend un essor international avec un drame intime, Ma vie sans moi, adapté d’une nouvelle de Nancy Kincaid, une coproduction hispano-canadienne qui bénéficie de l’aide de la société de production de Pedro Almodovar. Son film suivant, The Secret Life of Words (2005), tourné à Madrid et Belfast, avec Tim Robbins et Sarah Polley, reçoit de nombreux prix : 4 Goya (meilleur scénario original, meilleure réalisatrice, meilleur film, meilleur directeur de production). En 2008, son film Lovers, avec Ben Kingsley et Pénélope Cruz, est produit à Hollywood. Le scénario, signé Nicholas Meyer, est adapté du roman de Philip Roth, La Bête qui meurt. Son dernier long métrage à ce jour, Carte des sons de Tokyo a été sélectionné en compétition officielle au Festival de Cannes 2009. Sa filmographie ouverte sur le monde souligne la solitude des êtres dans un univers de plus en plus déshumanisé. La difficulté de parole et de reconnaissance est au centre de nombre de ses films ainsi que l’expression de la souffrance, avec comme particularité, une extrême pudeur. Ainsi en est-il pour le personnage d’Ann, l’émouvante héroïne de Ma vie sans moi, et particulièrement pour celui de Hanna dans The secret life of words, un film qui évoque la torture sans jamais la montrer. Ces préoccupations humanistes, alliées à un travail de mise en scène de plus en plus maîtrisé et personnel, lui assurent une reconnaissance accrue de la critique et des spectateurs.
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MA VIE SANS MOI [Life without me]
LOVERS [Elegy]
CARTE DES SONS DE TOKYO [Map of the Sounds of Tokyo]
D’Isabel Coixet. 2003. 1 h 42. Avec Mark Ruffalo, Sarah Polley, Deborah Harry, Amanda Plummer, Maria de Medeiros. Anne vit dans une caravane, elle a 23 ans, deux petites filles, un mari au chômage et un boulot sans intérêt. Un bilan de santé va changer radicalement cette morne existence en l’incitant à dresser la liste de ses priorités, de ses envies, de ses rêves… On sort retourné de ce voyage au cœur des sentiments, avec la sensation d’avoir goûté une expérience humaine intense et généreuse tout en ayant évité l’écueil du mélo facile.
D’Isabel Coixet. 2008. 1 h 48. Avec Ben Kingsley, Penélope Cruz, Patricia Clarkson, Peter Sarsgaard, Dennis Hopper. D’après l’œuvre de Philip Roth. David Kepesh, sexagénaire, est un professeur de littérature reconnu pour ses critiques à la radio. Tout va pour le mieux jusqu’à ce qu’il rencontre Consuela Castillo, jeune exilée cubaine d’une vingtaine d’années à la sensualité envoûtante. Pris d’une passion dévorante, tous deux vont entretenir une relation charnelle et sulfureuse… Avec Lovers, Isabel Coixet fait montre encore une fois de l’extrême délicatesse avec laquelle elle sait aborder les sujets difficiles. D’une histoire qui pourrait n’être que triviale ou ridicule, elle tire une véritable histoire d’amour, à laquelle on croit et qui nous fait vibrer.
D’Isabel Coixet. 2009. 1 h 49. Avec Rinko Kikuchi, Sergi López, Manabu Oshio, Min Tanaka. Ryu est une fille solitaire dont l’air fragile contraste avec la double vie qu’elle mène. M. Nagara est un entrepreneur puissant, inconsolable depuis la mort de sa fille Midori qui s’est suicidée. David, un homme d’origine espagnole qui tient un commerce de vins à Tokyo, était l’amant de Midori. Ces trois personnages vont entamer une troublante et inquiétante danse mortelle. Un ingénieur du son, obsédé par les bruits de la ville japonaise et fasciné par Ryu, est le témoin muet de cette histoire qui s’infiltre dans les ombres de l’âme humaine là où seul le silence est éloquent.
DIM 20 > 14 h 15 (P), LUN 21 > 9 h 15 (P), MAR 22 > 16 h 15 (P), MER 23 > 21 h 15 (P), DIM 27 > 10 h 30 (P).
MAR 22 > 17 h (P), MER 23 > 21 h 15 (N), SAM 26 > 18 h (V), DIM 27 > 17 h (P).
DIM 27 > 14 h 30 (P).
USA ESP
THE SECRET LIFE OF WORDS [La Vida secreta de las palabras]
RENCONTRES DES CINÉMAS D’EUROPE
D’Isabel Coixet. 2006. 1 h 52. Avec Sarah Polley, Tim Robbins, Javier Cámara. Sur une plateforme pétrolière, une femme mystérieuse et solitaire, qui tente d’oublier son passé, débarque pour soigner un homme qui a temporairement perdu la vue. Entre eux se crée une étrange intimité, un lien fait de secrets, tissé de vérités, de mensonges, d’humour et de souffrance, qui ne les laissera pas indemnes et changera leur vie. Derrière ce scénario original traité sans aucun pathos, se profile la douloureuse histoire de la Yougoslavie et de ses atrocités. Sarah Polley et Tim Robbins sont bouleversants de justesse. À leur image, les personnages secondaires sont également très convaincants.
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PANORAMA DES FILMS EUROPÉENS 2011
PANORAM
CARTE BLANCHE AU FES DU PREMIER FI
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MICHAEL
ATMEN [Breathing] avant-première
De Baran Bo Odar. 2010. 1 h 58. Avec Burghart Klaußner, Amon Robert Wendel, Anna Lena Klenke. Par une chaude journée d’été, une bicyclette est retrouvée dans un champ de blé. Une jeune fille a disparu depuis plusieurs jours. Vingt-trois ans plus tôt, au même endroit exactement, était assassinée Pia. Le cauchemar va-til recommencer ? Un polar radical et dérangeant qui n’hésite pas à parler clairement de la pédophilie tout en jouant du contraste entre les paysages finlandais baignés de lumière et la glaciale présence du mal.
De Markus Schleinzer. 2011. 1 h 34. Avec Michael Fuith, David Rauchenberger, Ursula Strauss. (Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs). Michael, 35 ans, célibataire, mène une vie en apparence normale, même s’il apparaît comme un solitaire. Pourtant, cet homme cache un terrible secret : dans son sous-sol, il séquestre un enfant de 10 ans… Avec ce portrait d’un monstre froid au quotidien apparemment banal, qu’il partage avec sa victime, Markus Schleinzer nous transporte au cœur même de la tanière de la bête.
De Karl Markovics. 2011. 1 h 28. Avec Thomas Schubert, Karin Lischka, Gerhard Liebmann. Prix Europa Cinéma 2011. Meilleur film et meilleur acteur au festival de Sarajevo 2011. Roman Kogler, 18 ans, a purgé la moitié de sa peine dans un centre de détention pour mineurs. Il pourrait être libéré sur parole, à condition de trouver un travail. Mais le jeune homme, orphelin abandonné à sa naissance, n’a aucune famille et s’adapte difficilement à la société. Après des tentatives infructueuses, il est embauché à la morgue de Vienne. Un jour, il découvre le cadavre d’une femme qui porte le même nom que lui. Roman part alors à la recherche de son passé…
JEU 24 > 16 h (P), VEN 25 > 21 h 45 (P).
MAR 22 > 14 h 15 (P), JEU 24 > 18 h 15 (P) gr.
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PINA De Wim Wenders. 2011. 1 h 43. Présenté en 3D : supplément 2 €. L’hommage de Wim Wenders à Pina Bausch. Un film dansé en 3D, porté par l’ensemble du Tanztheater Wuppertal et l’art singulier de sa chorégraphe disparue à l’été 2009. Les images nous convient à un voyage au cœur d’une nouvelle dimension, d’abord sur la scène de ce légendaire ensemble, puis hors du théâtre, avec les danseurs, dans la ville de Wuppertal et ses environs, cet endroit dont Pina Bausch a fait son port d’attache durant 35 ans et où elle a puisé sa force créatrice. SÉANCE UNIQUE : DIM 20 > 14 h (P).
précédé de KINO (Yeraz Cie) Un duo chorégraphique créé pour les Rencontres des Cinémas d’Europe. Une vie à deux, portée par des musiques de films sous l’œil de la caméra. Une histoire d’amour… ce serait si simple ! Chorégraphie : Yvan Gascon. Interprètes : Laurence Gilbert et Yvan Gascon. Lumières et scénographie : Joséphine Gelot. EXPO AU RESTAURANT DU PALACE
Photos de Hubert Barré sur le danseur chorégraphe Yvan Gascon.
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DIEU NE CROIT PLUS EN NOUS [An uns glaubt Gott nicht mehr] avant-première D’Axel Corti. 1982. 1 h 50. Avec Johannes Silberschneider, Barbara Petritsch. 1er volet de la trilogie Wohin und Zurück (littéralement Où et avant). Entre 1982 et 1986, le réalisateur autrichien Axel Corti tourne son chefd’œuvre, un triptyque autour de la judaïté autrichienne sous la seconde guerre mondiale. L’ensemble de la trilogie sort au cinéma pour la première fois cette année. Le premier volet, Dieu ne croit plus en nous, est diffusé pendant le festival ; la trilogie complète sera programmée au Navire en début d’année 2012. Vienne 1938 : après la nuit de Cristal et le meurtre de son père par les nazis, Ferry Tobler, un adolescent juif, fuit l’Autriche. Avec d’autres immigrants juifs, il parvient jusqu’à Paris où il est arrêté et interné par les autorités françaises dans le camp de rétention de Saint-Just-en-Chaussée… « Ainsi la trilogie c’est le départ : la France, puis l’Amérique et enfin le retour en Autriche. […] On n’avait encore jamais fait de film sur les émigrants anonymes, et surtout pas sur le retour de ceux qui n’étaient pas des généraux, ou autre chose d’important, mais des petits, qui devaient se débrouiller comme ils pouvaient. Ce que nous voulions montrer, c’étaient les réactions des Autrichiens par rapport à ceux qui rentraient et les réactions de ces derniers face à la situation qu’ils trouvaient. » (Axel Corti). À suivre : Santa Fe et Welcome in Vienna. LUN 21 > 9 h 15 (P), MER 23 > 12 h 15 (P), JEU 24 > 13 h 45 (P).
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IL ÉTAIT UNE FOIS UN MEURTRE [Das Letzte Schweigen]
LUN 21 > 16 h 30 (P), MAR 22 > 21 h (P), SAM 26 > 11 h (P), DIM 27 > 14 h (P).
Les festivals de cinéma d’Ardèche, le d’Aubenas et le Festival Internation confient mutuellement, depuis mainten de leurs programmations respectives viendront vous présenter un premier Lycéens en 2011.
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OXYGÈNE [Adem] De Hans van Nuffel. 2010. 1 h 38. Avec Wouter Hendrickx, Stef Aerts, Marie Vinck, Maarten Mertens. Prix du meilleur scénario au festival d’Aubagne 2011. Prix des Lycéens au Festival International du Premier film d’Annonay. Comme Lucas, son frère aîné, Tom est atteint d’une maladie génétique qui détruit ses poumons. En révolte contre son entourage et pour conjurer son espérance de vie réduite, Tom fréquente une bande de petits délinquants et vit intensément chaque minute de sa vie. Pourtant, à l’hôpital Tom est séduit par l’optimisme de Xavier qui souffre comme lui de la mucoviscidose et il succombe à l’humour dévastateur d’Éline, une jeune patiente confinée
LES GÉANTS De Bouli Lanners. 2011. 1 h 25. Avec Zacharie Chasseriaud, Martin Nissen, Paul Bartel. C’est l’été, Zak et Seth, deux adolescents, se retrouvent seuls et sans argent dans la maison de campagne de leurs parents. Les deux frères s’attendent encore une fois à passer des vacances pourries, mais cette annéelà, ils rencontrent Danny, un autre ado du coin. Ensemble, à un âge où tout est possible, ils vont commencer la grande et périlleuse aventure de leur vie… Ados en manque de repères confrontés à des adultes prédateurs dans une nature luxuriante : on pense autant à Délivrance qu’à La nuit du chasseur. Une nouvelle réussite du réalisateur-acteur de Eldorado.
vient de perdre sa mère. Un jour, il prend la défense d’Élias ; des liens étroits se tissent entre les deux garçons. Mais quand Christian implique Élias dans un acte de vengeance particulièrement risqué, leur amitié s’en trouve durement éprouvée. De son côté, en Afrique, le père d’Élias est lui aussi confronté à l’idée de vengeance… Dans des mondes que tout oppose, ces enfants et leurs familles seront appelés à faire des choix difficiles, entre vengeance et pardon. DIM 20 > 19 h (P), MAR 22 > 9 h (P), MER 23 > 21 h (P), SAM 26 > 11 h (P).
DIM 20 > 16 h 45 (P), LUN 21 > 10 h (P), MAR 22 > 14 h (P) et 18 h 30 (P), MER 23 > 20 h 30 (V), JEU 24 > 14 h (P) gr., VEN 25 > 14 h (P) gr., SAM 26 > 21 h 30 (P).
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AMOURS SALÉES ET PLAISIRS SUCRÉS [Dieta Mediterránea] DAN
REVENGE [Hævnen] De Susanne Bier. 2010. 1 h 53. Avec Mikael Persbrandt, Trine Dyrholm, Ulrich Thomsen. Oscar du meilleur film étranger 2011. Élias, une dizaine d’années, dont les parents sont séparés, se fait quotidiennement brutaliser à l’école. Il vit le plus souvent avec sa mère, son père étant la plupart du temps en Afrique où il travaille dans un camp de réfugiés. Christian, qui est dans la même école,
De Joaquin Oristrell. 2010. 1 h 42. Avec Olivia Molina, Paco León, Alfonso Bassave. Depuis toujours, Sofia n’a qu’un rêve : devenir un chef 5 étoiles. Imprévisible, elle tombe amoureuse de deux hommes : Toni, le mari idéal, et Frank, celui qui croit en ses talents de cuisinière. Entre passion dévorante et grands plats, Sofia rêve d’un ménage à trois. Mais Toni et Frank sont-ils prêts à jouer le jeu ? Une bienfaisante comédie espagnole en forme de Jules et Jim sur fond de gastronomie. LUN 21 > 19 h (P), MAR 22 > 16 h (P), VEN 25 > 18 h 15 (P).
DES CINÉMAS D’EUROPE
PANORAMA DES FILMS EUROPÉENS 2011
STIVAL INTERNATIONAL LM D’ANNONAY
es Rencontres des Cinémas d’Europe nal du Premier Film d’Annonay, se nant trois ans, une carte blanche issue s. Cette année, nos amis d’Annonay r film belge, qui a obtenu le prix des
en chambre d’isolement. Cette double rencontre va donner à Tom un nouveau sens à sa vie... « Sur un sujet on ne peut plus délicat, Hans van Nuffel évite avec brio tous les pièges du mélodrame tire-larmes (voyeurisme et pathos) et signe un film d’une incroyable énergie, à l’instar de sa troupe de comédiens tous épatants. » (FIPF d’Annonay). LUN 21 > 17 h (P), MAR 22 > 9 h 15 (P), VEN 25 > 11 h 15 (P) gr. et 21 h 30 (P).
RENCONTRE avec MAARTEN MERTENS LUN 21 à 19 h, au Bistrot des Rencontres, à l’issue de la projection de 17 h .
Maarten Mertens est un jeune comédien belge d’une trentaine d’années, surtout connu pour avoir tenu le rôle de Steppe Cremer dans la série télé Kaat & Co. Il a également joué des rôles importants dans le feuilleton Goesting et dans Cut Loose (Los) de Jan Verheyen. Dans Oxygène, il incarne Lucas, le frère de Tom. C’est son premier rôle au cinéma.
gérateur pour la conservation des fleurs, promesse de prospérité pour cette famille d’immigrants qui en a fait son petit commerce, Marcela trouve un travail : s’occuper tout l’été d’un vieux monsieur alité qui s’appelle Amador. Ils se lient d’amitié et se racontent tous leurs secrets. Mais rien ne dure et Marcela va se trouver confrontée à une situation pour le moins inattendue… MER 23 > 20 h 30 (V), JEU 24 > 18 h (P).
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FLAMENCO, FLAMENCO avant-première Documentaire de Carlos Saura. 2011. 1 h 30. Avec Osé Mercé, María Bala, Estrella Morente, Miguel Poveda, Eva Yerbabuena, Sara Baras, Tomatito Farruquito, Paco de Lucía, Manuel Fernández « El Carpeta »… Avec ce nouveau film, Carlos Saura nous donne à voir et à entendre la fine fleur de la scène flamenco espagnole actuelle. Du plus classique au plus moderne, nous sommes littéralement subjugués durant 1 h 30 par cette immersion musicale et visuelle qui nous entraîne dans un tourbillon endiablé autour des talents actuels de cet art d’une incomparable beauté. LUN 21 > 16 h 45 (P), MAR 22 > 14 h (P), JEU 24 > 11 h 45 (P).
ESP
LA MUJER SIN PIANO De Javier Rebollo et Stefan Schmitz. 2010. 1 h 35. Avec Carmen Machi, Jan Budar, Pep Ricart. Meilleur film au festival du film espagnol de Toulouse. Meilleur réalisateur au festival de Saint-Sébastien. Une femme aux abords de la cinquantaine, une femme parmi tant d’autres, décide une nuit de fuir sa vie de routine. Sa fuite dure ce que dure la nuit, et avec elle apparaît un tout autre monde : surréel, absurde, fantastique… Un portrait tout en délicatesse qui donne envie et énergie pour fuir la banalité, la morosité et sortir des profondes ornières creusées par les habitudes. DIM 20 > 14 h (N), MAR 22 > 21 h (N), SAM 26 > 10 h (N), DIM 27 > 18 h 45 (N).
ESP
AMADOR avant-première De Fernando León de Aranoa. 2010. 1 h 52. Avec Magaly Solier, Manolo Solo, Celso Bugallo. Afin de financer un nouveau réfri-
FIN
LE HAVRE avant-première De Aki Kaurismakï. 2011. 1 h 33. Avec André Wilms, Kati Outinen, Jean-Pierre Darroussin, Pierre Étaix, Jean-Pierre Léaud… Marcel Marx, ex-écrivain et bohème renommé, s’est exilé volontairement dans la ville portuaire du Havre où son métier honorable mais non rémunérateur de cireur de chaussures lui donne le sentiment d’être plus proche du peuple. Il a fait le deuil de son ambition littéraire et mène une vie satisfaisante dans le triangle constitué par le bistrot du coin, son travail et sa femme Arletty, quand le destin met brusquement sur son chemin un enfant immigré originaire d’Afrique noire… Marcel devra à nouveau combattre le mur froid de l’indifférence humaine. Avec pour seules armes, son optimisme inné et la solidarité têtue des habitants de son quartier, il affrontera la mécanique aveugle d’un État de droit occidental, représenté par l’étau de la police qui se resserre de plus en plus sur le jeune garçon réfugié. Il est temps pour Marcel de cirer ses chaussures et de montrer les dents. JEU 24 > 20 h 45 (P), VEN 25 > 16 h 15 (P) et 20 h 30 (V).
FIN
FRA
TOUS LES CHATS SONT GRIS [Paha Perhe]
DERNIÈRE SÉANCE avant-première
De Aleksi Salmenperä. 2010. 1 h 30. Avec Ville Virtanen, Lauri Tilkanen, Pihla Viitala. Mikael est un juge respecté et un père exigeant. Lorsque l’hypnotique Tilda, sa fille issue d’un premier mariage, réapparaît, l’équilibre familial est totalement bouleversé. Dani, le fils aîné de Mikael et de cette première épouse, découvre alors sa sœur qu’il n’a jamais connue. Une grande complicité s’installe rapidement entre les deux adolescents, au grand dam de leur père qui ne comprend pas leur relation, allant jusqu’à imaginer le pire…
De Laurent Achard. 2010. 1 h 30. Avec Pascal Cervo, Karole Rocher, Nicolas Pignon. (Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs). Sylvain voue sa vie à un cinéma de quartier condamné à la fermeture. Il habite clandestinement au sous-sol de la salle dont il est à la fois programmateur, projectionniste et caissier. Le jeune homme a un terrible secret : il se sent responsable de la mort violente de sa mère, et sort chaque nuit en quête d’une victime sur laquelle il prélève un « trophée ». Mais son rituel meurtrier va être perturbé par la rencontre avec une jeune spectatrice… Laurent Achar, jeune auteur français, s’essaie au film de genre, tout en rendant hommage à la salle de cinéma et à ses spectateurs…
LUN 21 > 16 h (P), MAR 22 > 16 h 15 (N), MER 23 > 9 h (N), JEU 24 > 21 h 15 (P), DIM 27 > 12 h 15 (N).
JEU 24 > 16 h 15 (P).
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APRÈS LE SUD De Jean-Jacques Jauffret. 2011. 1 h 32. Avec Adèle Haenel, Sylvie Lachat, Ulysse Grosjean. Un drame moderne librement adapté d’un fait divers. Un après-midi caniculaire du Sud de la France, quatre parcours se croisent : ceux de Stéphane et Luigi, deux cousins à peine sortis de l’adolescence ; de Georges, ancien ouvrier à la retraite ; d’Amélie, la petite amie de Luigi ; et d’Anne, la mère d’Amélie. Quatre vies quotidiennes semées de blessures, d’humiliations, de peurs et de fatigue, qui convergent vers une tragédie… « Inspiré d’un fait divers, Après le Sud propose un tissu de regards croisés où s’entremêlent des destins pris dans une réalité tragique. Au plus près de l’action, Jean-Jacques Jauffret ancre chaque récit dans le malaise quotidien grâce à une mise en scène sobre et dépouillée, qui porte la marque d’un vrai cinéaste, et réussit un film intense et captivant. » (Javier Martin). LUN 21 > 20 h 30 (P), MER 23 > 16 h 15 (P), VEN 25 > 13 h 30 (P), SAM 26 > 11 h (P) et 21 h (V), DIM 27 > 18 h 30 (P).
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LES HOMMES LIBRES D’Ismael Ferroukhi. 2010. 1 h 45. Avec Tahar Rahim, Michael Lonsdale, Christopher Buchholz. 1942, Paris est occupée par les Allemands. Younes, un jeune immigré algérien, vit du marché noir. Arrêté par la police française, Younes accepte d’espionner pour leur compte à la Grande Mosquée de Paris. La police soupçonne en effet les responsables de la Grande Mosquée, dont le recteur Si Kaddour Ben Ghabrit, de délivrer de faux papiers à des Juifs et à des résistants… Avec ce nouveau film, Ismael Ferroukhi remet en mémoire des événements oubliés de l’occupation allemande, alors que des Arabes cachaient des Juifs pour les protéger de la Gestapo. DIM 20 > 21 h (P), MAR 22 > 11 h 30 (P) gr., MER 23 > 16 h (P) gr.
RENCONTRE avec J.-JACQUES JAUFFRET LUN 21 à 22 h 15, au Bistrot des Rencontres, à l’issue de la projection de 20 h 30.
Jean-Jacques Jauffret a travaillé en tant qu’assistant-réalisateur sur une trentaine de longs métrages, auprès de Cyril Collard, Jean-Claude Biette, Karim Dridi… Occasionnellement, il a également joué les producteurs, notamment pour Les démons de Jésus de Bernie Bonvoisin. Dans les années 90, il réalise deux courts-métrages ; Après le Sud, son premier long métrage, a été présenté au festival de Cannes 2011, à la Quinzaine des réalisateurs. Il est également, depuis 2003, enseignant à l’ESRA.
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HORS SATAN De Bruno Dumont. 2011. 1 h 50. Avec David Dewaele, Alexandra Lematre. Dans une région maritime aux dunes balayées par le vent, près d’un hameau, de sa rivière et ses marais, une sorte d’ermite aux pouvoirs mystérieux qui braconne, prie et fait des feux de camp, devient l’ange gardien d’une jeune fille d’une ferme voisine… « Cet étrange
RENCONTRES DES CINÉMAS D’EUROPE
personnage, qui se refuse à celle qui voudrait l’aimer, mais se donne aux possédées qu’il croise sur son chemin, est en fait un super-nettoyeur, contrairement aux gendarmes qu’on voit patauger dans leur enquête. C’est que sa méthode est la même que celle de Bruno Dumont : embrasser le mal pour mieux nous en délivrer. » (Jacques Mandelbaum, LeMonde.fr). MER 23 > 21 h (P), JEU 24 > 9 h 15 (P), VEN 25 > 14 h (P), SAM 26 > 19 h (P), DIM 27 > 16 h (P).
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JEANNE CAPTIVE De Philippe Ramos. 2011. 1 h 32. Avec Clémence Poésy, Mathieu Amalric, Thierry Frémont, Liam Cunningham, Jean-François Stévenin, Bernard Blancan. À l’automne 1430, Jeanne d’Arc, prisonnière d’un puissant seigneur du Nord de la France, est vendue aux Anglais. Entre les murs qui l’enferment, le temps d’un convoi longeant la mer ou près du bûcher qui la verra périr, trois hommes, un guérisseur, un officier anglais et un prédicateur, tentent d’approcher cette jeune femme porteuse d’infini… « Philippe Ramos, réalisateur, cadreur, monteur de sa Jeanne Captive, délivre un troisième long métrage bouleversant, lumineux, pur [...] Clémence Poésy incarne délicatement – tendue comme un lys – Jeanne. Jeanne d’Arc sera brûlée trois fois, pour qu’il n’en reste rien. » (Gaëlle Vidalie, comité de sélection de la Quinzaine des réalisateurs). MER 23 > 17 h 15 (P) gr., JEU 24 > 10 h 30 (P) gr., SAM 26 > 21 h (V).
RENCONTRE avec PHILIPPE RAMOS MER 23 à 19 h, au Bistrot des Rencontres, à l’issue de la projection de 17 h 15.
Ce Drômois autodidacte réalise très tôt des films d’aventure en Super 8, remake d’Indiana Jones, de films d’anticipation, d’époque... Par la suite, il adapte Madame Edwarda de Georges Bataille. Il travaille un temps dans un cinéma d’art et d’essai de Grenoble où il découvre les classiques du septième art. Après plusieurs courts-métrages, Les Îles désertes (1993), Vers le silence (1995), Ici-bas (1996), L’Arche de Noé (1999), il tourne un premier long métrage influencé par le western, Adieu pays (2001). En 2007, il présente en avant-première aux Rencontres des Cinémas d’Europe Capitaine Achab, son adaptation très personnelle de Moby Dick, avec Denis Lavant dans le rôle d’Achab. Ce film obtint le prix de la mise en scène au festival de Locarno en 2007.
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PANORA
PANORAMA DES FILMS EUROPÉENS 2011
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NOUS, PRINCESSES DE CLÈVES De Régis Sauder. 2010. 1 h 09. Avec Abou Achoumani, Laura Badrane, Morgane Badrane. En 1678, Madame de la Fayette publie La Princesse de Clèves dont l’action se déroule en 1558, à la cour du roi Henri II. Mademoiselle de Chartres, devenue princesse de Clèves après son mariage, rencontre le duc de Nemours. Naît entre eux un amour immédiat et fulgurant, auquel sa mère la conjure de renoncer. Aujourd’hui à Marseille, des élèves du lycée Diderot s’emparent de cet ouvrage pour parler d’eux. À 17 ans, on aime intensément, on dissimule, on avoue. C’est l’âge des premiers choix et des premiers renoncements… DIM 20 > 14 h (N), MAR 22 > 18 h 15 (N), VEN 25 > 16 h 15 (P) gr., DIM 27 > 12 h 30 (P).
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LES NOUVEAUX CHIENS DE GARDE avant-première Documentaire de Gilles Balbastre et Yannick Kergoat. 2011. 1 h 44. En 1932, l’écrivain Paul Nizan publiait Les chiens de garde pour dénoncer les philosophes et les écrivains de son époque qui, sous couvert de neutralité intellectuelle, s’imposaient en véritables gardiens de l’ordre établi. Aujourd’hui, les chiens de garde sont journalistes, éditorialistes, experts médiatiques, ouvertement devenus évangélistes du marché et gardiens de l’ordre social. Sur le mode sardonique, Les nouveaux chiens de garde dénonce cette presse qui, se revendiquant indépendante, objective et pluraliste, se prétend contre-pouvoir démocratique. Avec force et précision, le film pointe la menace croissante d’une information produite par des grands groupes industriels du CAC 40 et pervertie en marchandise. MAR 22 > 18 h 15 (P), JEU 24 > 9 h 30 (P), SAM 26 > 11 h (P).
comblent, ils ont des amis très proches et sont fiers de leurs combats syndicaux et politiques. Leurs consciences sont aussi transparentes que leurs regards. Ce bonheur va voler en éclats lorsqu’un événement inattendu va bouleverser leurs vies et remettre en question toutes leurs certitudes. Un film bilan qui interroge les quinquagénaires d’aujourd’hui sur leur parcours : « Qu’aurions-nous pensé de nous si nous nous étions rencontrés il y a trente ans ? ». DIM 20 > 18 h 45 (P), LUN 21 > 10 h (P), MAR 22 > 14 h 15 (P), JEU 24 > 10 h (P) gr., VEN 25 > 18 h (P) gr., SAM 26 > 21 h (P), DIM 27 > 14 h (P) et 17 h 30 (V).
De Robert Guédiguian. 2011. 1 h 47. Avec Ariane Ascaride, Gérard Meylan, Jean-Pierre Darroussin, Anaïs Desmoustier. Bien qu’ayant perdu son travail, Michel vit heureux avec Marie-Claire. Ces deux-là s’aiment depuis trente ans, leurs enfants et leurs petits-enfants les
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MER 23 > 10 h (P) gr. et 14 h (V) et 18 h (P) gr., JEU 24 > 21 h (P), SAM 26 > 22 h 30 (P), DIM 27 > 11 h (P) et 18 h 30 (P).
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LE FOU DE BEAUCOURT inédit FRA
TOUS AU LARZAC Documentaire de Christian Rouaud. 2011. 1 h 58. « Nous choisissons le Larzac, c’est un pays déshérité. » C’est ainsi qu’un jour d’octobre 1971, Michel Debré, alors ministre de la Défense, décrète sans concertation préalable l’agrandissement du camp militaire du Larzac. À l’annonce de cette décision effarante, la colère se répand comme une traînée de poudre. La réaction des paysans est radicale : « Si on veut nous prendre nos fermes et nos terres, on partira les pieds devant et on ne sera pas les seuls. » Une vague unanime de protestations et de résistance s’organise. C’est le début d’une incroyable lutte qui durera dix ans… et qui rappelle aujourd’hui le combat contre l’exploitation du gaz de schiste. MER 23 > 10 h 30 (P) et 18 h 30 (P), JEU 24 > 18 h 45 (P), SAM 26 > 14 h 15 (P) et 18 h (V).
RENCONTRE-DÉBAT avec CHRISTIANE et PIERRE BURGUIÈRE
De Fabrice Marquat. 2011. 1 h 15. Bernard Marquat est collectionneur. De vieilles automobiles et motos en particulier, de tout ce qui est mécaniquement remarquable et vieux en général. Une vie passée à chercher, collecter et restaurer des trésors rouillés, hors d’âge et d’usage. Une accumulation hétéroclite et des méthodes de stockage qui le font parfois passer pour un original. Mais sous la passion de la mécanique, pointe le plaisir de la rencontre et de la découverte de l’autre, l’intérêt pour l’histoire souvent peu commune liée à la vie d’un objet et à celle de ses propriétaires successifs. Cet homme, le père du réalisateur, est décédé d’un cancer à l’âge de 74 ans, entouré de 50 voitures, 30 motos, une multitude de pièces et d’outils, 1 femme, 4 enfants, 4 petits-enfants, beaucoup d’amis, et des histoires – la sienne comprise – plein la tête. Ce film est la représentation virtuelle d’un musée utopique qu’il ne réalisera jamais. Un geste filmique et filial qui s’apparente à celui du personnage principal : collecter, préserver et montrer. JEU 24 > 16 h 15 (N) gr., VEN 25 > 17 h 15 (P).
SAM 26 en salle,
RENCONTRE avec FABRICE MARQUAT
à l’issue de la projection de 14 h 15.
VEN 25 à 19 h,
Deux des leaders de la lutte contre l’extension du camp militaire du Larzac, de 1970 à 1981. DÉDICACE À LA LIBRAIRIE DES RENCONTRES
Gardarem ! Chronique du Larzac en lutte de Christiane et Pierre Burguière.
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LES NEIGES DU KILIMANDJARO
rencontre Stéphane, juge chevronné et désenchanté, qu’elle entraîne dans son combat contre le surendettement. Quelque chose naît entre eux, où se mêlent révolte et sentiments, et surtout l’urgence de les vivre. Avec ce nouveau film, l’auteur de Welcome s’intéresse cette fois aux marchands de crédits et au surendettement, sans ignorer la dimension humaine qui sous-tend tout son film.
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TOUTES NOS ENVIES Film Rhône-Alpes Cinéma De Philippe Lioret. 2010. 2 h 00. Avec Vincent Lindon, Marie Gillain, Amandine Dewasmes, Yannick Renier. D’après D’autres vies que la mienne d’Emmanuel Carrère. Claire, jeune juge au tribunal de Lyon,
au Bistrot des Rencontres, à l’issue de la projection de 17 h 15.
Né à Audincourt, dans le Doubs, en 1970, Fabrice Marquat s’oriente, après des études en communication, vers ses deux passions : les voyages et le cinéma. Au Burundi et au Mali, il réalise ses deux premiers documentaires autoproduits. À la suite d’un tour du monde d’un an consacré à des reportages photo et articles sur l’univers de la rue, il intègre l’équipe dijonnaise du cinéma art et essai L’Eldorado. Il y découvre le court-métrage via l’organisation et la programmation du festival Fenêtres sur courts. Depuis 2001, il est programmateur à l’Agence du court métrage et rédacteur et critique pour le magazine Bref, à Paris. Dans le cadre d’un voyage de six mois en Patagonie, il réalise Yamana, retour en Patagonie qu’il présente aux Rencontres des Cinémas d’Europe en 2008. Il est à nouveau l’invité du festival avec son nouveau film Le fou de Beaucourt.
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G-B
D’UN FILM À L’AUTRE
SUBMARINE
Documentaire de Claude Lelouch. 2011. 1 h 44. Pour les 50 ans des Films 13, la société de production et distribution de Claude Lelouch, le cinéaste a tourné ce documentaire qui retrace toute sa filmographie et dresse un bilan de sa carrière, assumant échecs et succès, avec de nombreuses images inédites… Un beau moment d’anthologie, émouvant et passionnant, qui permet de retrouver tous les acteurs de la « famille » Lelouch, les vivants et les disparus, Lino Ventura, Yves Montand, Patrick Dewaere, Annie Girardot…
De Richard Ayoade. 2010. 1 h 47. Avec Craig Roberts, Sally Hawkins, Yasmin Paige. Oliver Tate a 15 ans, habite au Pays de Galle et a deux gros problèmes : il rêve de coucher avec sa petite amie et sa mère est en train de se laisser séduire par un gourou. Pour empêcher le pire et réussir le meilleur, Oliver n’a que deux atouts : un vocabulaire incroyablement riche et une immense confiance en lui… On retrouve ici le ton des comédies teintées d’humour noir « so british », avec des personnages hauts en couleur, à commencer par les deux personnages principaux embarqués dans une histoire drôle et touchante.
DIM 20 > 14 h 30 (P).
RENCONTRE avec CLAUDE LELOUCH
DIM 20 > 20 h 30 (N), LUN 21 > 14 h (N) et 18 h (P) gr., JEU 24 > 18 h 15 (N), VEN 25 > 11 h 30 (P) et 21 h (N).
DIM 20 en salle, à l’issue de la projection du film d’ouverture Hasta la Vista.
Après avoir tourné plusieurs courtsmétrages dans le cadre du Service Cinématographique des Armées, Claude Lelouch fonde en 1960 sa propre maison de production, Les Films 13, et réalise son premier long métrage de fiction, Le Propre de l’homme. Mais c’est avec Un homme et une femme, avec JeanLouis Trintignant et Anouk Aimée, que Claude Lelouch est reconnu en 1966. Le film est un succès public, obtient la Palme d’Or au festival de Cannes et deux Oscars. Le style, vif, la spontanéité des comédiens, la virtuosité de la caméra… deviennent la marque de fabrique d’un cinéaste qui se frottera à différents genres, de la comédie sociale (Smic, Smac, Smoc, 1971) à la fresque historique (Toute une vie, 1974) en passant par le polar (Le Voyou, 1970). La thématique des Hasards ou coïncidences, titre d’un film de 1998, est très présente dans son œuvre, ainsi que le croisement des époques (La belle histoire, 1992 ; Les uns et les autres, 1993). Réalisateur, scénariste, producteur, distributeur, Claude Lelouch a réalisé plus de quarante films, dont un grand nombre a rencontré un succès public.
GRÈ
ATTENBERG D’Athina Tsangari. 2010. 1 h 35. Avec Ariane Labed, Vangelis Mourikis, Evangelia Randou. Prix du meilleur film européen au festival Premiers Plans d’Angers. Prix de la meilleure interprétation féminine Mostra de Venise 2010. Marina, 23 ans, vit avec son père dans une ville industrielle sur la côte. Gardant ses distances avec les êtres humains qu’elle juge bien trop étranges, elle préfère écouter les chansons de Suicide, regarder les documentaires animaliers de Sir David Attenborough et prendre des cours d’éducation sexuelle auprès de sa seule amie Bella. Un inconnu vient lui lancer un défi au baby-foot, tandis que son père prépare un rituel pour son départ du XXe siècle qu’il juge « surestimé ». Écartelée entre ces deux hommes et son amie Bella, Marina enquête sur les mystères insondables de la faune humaine… Un film au ton très contemporain, dramatique et burlesque à la fois, qui entremêle cinéma, chorégraphie, musique, dans un récit initiatique continuellement étonnant. LUN 21 > 21h (P), MER 23 > 11 h 15 (P), JEU 24 > 13 h 45 (P) gr., VEN 25 > 9 h (P) gr., SAM 26 > 14 h (P), DIM 27 > 14 h 30 (V).
GÉO
ANOTHER SKY DITES À MES AMIS QUE JE SUIS MORT DURAKOVO, LE VILLAGE DES FOUS
> FOCUS SUR LA GÉORGIE Après le Focus sur la Turquie en 2010, c’est la Géorgie qui nous rend visite, avec plusieurs films, deux réalisateurs, une conférence et deux ciné-concerts. VOIR PAGE 14
RENCONTRES DES CINÉMAS D’EURO ROPE RO PE
SOPHIE GÉRARD, directrice artistique du programme de danse contemporaine FORMAT, propose une préface performance aux projections d’Attenberg de SAM 26 et DIM 27. Au cours de ce moment, la danseuse tentera d’éclaircir par le jeu et la performance quelle proximité et quel éloignement entretiennent la dramaturgie chorégraphique et la dramaturgie théâtrale. À cet effet, Sophie Gérard dansera, parlera et vous écoutera.
MA
JEUNE PUBLIC
7, 8, 9… BONIFACE
à partir de 3 ans
Programme de 3 courts-métrages (films d’animation) du studio Folimage de Valence. 2011. 42’.
HON
LE CHEVAL DE TURIN [A Torinói Ló] avant-première
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De Bela Tarr. 2011. 2 h 26. Avec Miroslav Krobot, Erika Bok, Volker Spengler. Ours d’argent au festival de Berlin 2011. Le 3 janvier 1889, sur la piazza Alberto de Turin, Nietzsche se jeta en pleurant au cou d’un cheval de fiacre épuisé et brutalisé par son cocher, puis perdit connaissance. Après cet événement, le philosophe n’écrivit plus jamais et sombra dans la folie et le mutisme. Sur cette base, Le cheval de Turin explore les destinées du cocher, de sa fille et du cheval dans une atmosphère de pauvreté augurant la fin du monde… Le nouvel, et dernier opus selon lui, du maestro Bela Tarr, une plongée radicale vers l’apocalypse, un film crépusculaire qui interroge la condition humaine en nous invitant à réfléchir à nos besoins essentiels, matériels et spirituels. Un film-expérience fascinant, autant par sa beauté que par son propos.
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FRA
LE PETIT GARÇON ET LE MONSTRE
MOBILE
L’ÉTÉ DE BONIFACE
De Johannes Weiland et Uwe Heidschötter. 7’. Cartoon d’or 2011. Après le divorce, les parents peuvent-ils redevenir ce qu’ils étaient ? Depuis que le père d’Haro a quitté la famille, la mère d’Haro est devenue très étrange. Elle ne joue pratiquement plus avec Haro et déprime devant d’anciennes photos, elle ne rit plus et est toujours de mauvaise humeur…
De Verena Fels. 7’. Meilleur film étudiant au festival de Rio de Janeiro. Une vache qui vit en marge de la société se rebelle contre son triste sort… Une histoire pleine d’humour et d’amour.
De Pierre-Luc Granjon et Antoine Lanciaux. 28’. Au petit royaume d’Escampette, Boniface le conteur vit une histoire d’amour avec la reine Héloïse. Alors qu’il vient tout juste de demander celle-ci en mariage, voilà qu’arrive sa fille pour les vacances d’été : la princesse Mélie, accompagnée de ses meilleurs amis ! Et malgré les recommandations de la reine, ces derniers décident de camper au pied même du mont Sacré…
MER 23 > 14 h 15 (P) gr., SAM 26 > 14 h 15 (P) et 15 h 30 (P), DIM 27 > 14 h 30 (P).
LE TABLEAU à partir de 6 ans De Jean-François Laguionie. 2011. 1 h 16. Dans un tableau abandonné par son peintre, vivent trois sortes de personnages : les Toupins qui sont entièrement peints, les Pafinis auxquels il manque quelques couleurs et les Reufs qui ne sont que des esquisses. S’estimant supérieurs, les Toupins ont pris le pouvoir, chassant les Pafinis du château et asservissant les Reufs. Mais Ramo, un jeune Toupin idéaliste amoureux d’une Pafinie, a pris le parti des opprimés et décide, en compagnie de ses amis, de partir à la recherche du peintre. Leur quête va les emmener dans l’atelier même du peintre, puis dans ses principales toiles, elles aussi abandonnées, où ils connaîtront de redoutables aventures… MER 23 > 14 h 15 (P) gr., VEN 25 > 16 h 30 (P), SAM 26 > 14 h 15 (P) et 16 h 45 (P), DIM 27 > 14 h 15 (V) et 16 h 30 (P).
DIM 27 à 14 h 30 (entrée libre)
Projection de KROAK (courts-métrages d’animation) de NICOLAS BIANCO-LEVRIN au Bistrot des Rencontres, suivie d’une dédicace à la Librairie > voir page 15
VEN 25 > 19 h (P).
des grèves massives. L’époque est à la répression. Et le punk rock n’est pas très bien vu des autorités… LUN 21 > 14 h (P), MAR 22 > 16 h (P), MER 23 > 14 h 30 (P). Entrée libre pour les collégiens et lycéens d’Aubenas (limité à 90 places), dans le cadre de BOUGE DE L’ART. DIM 27 > 18 h 30 (P). ITA
glisser dans la peau de l’étranger, de l’ennemi collectif […], de l’incarnation ultime de ce qu’est une victime des circonstances. » LUN 21 > 21 h (P), MAR 22 > 19 h 30 (P), MER 23 > 16 h (P), SAM 26 > 17 h (P).
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LA PRIMA COSA BELLA
UN CHIC TYPE [En Ganske Snill Mann]
ELENA avant-première
De Paolo Virzi. 2011. 1 h 50. Avec Micaela Ramazzotti, Stefania Sandrelli, Valério Mastandrea. David di Donatello (équivalent des Oscars en Italie) de la meilleure actrice, du meilleur acteur et du meilleur scénario. Prix de la Critique au 32e festival Cinéma de Montpellier. Prix du public au festival italien de Villerupt. Prix du jury jeune au festival Arte Mare de Bastia. Été 1971. Anna, jeune mère ravissante et frivole, remporte le concours de beauté d’une station balnéaire. Son tempérament frivole rend sa vie de famille quelque peu chaotique. Trente ans plus tard, toujours marqués par cette vie haute en couleur, Anna et ses enfants, réunis à son chevet, saurontils se réconcilier ? Avec ce très beau regard sur les relations mère-enfants et les liens qui unissent les frères et sœurs, Paolo Virzi renoue avec une certaine idée de la comédie italienne.
De Hans Petter Moland. 2010. 1 h 47. Avec Stellan Skarsgård, Bjorn Floberg, Gard B. Eidsvold. À peine sorti de prison, Ulrick tente de se réinsérer, sans ambition particulière, juste pour prendre un nouveau départ. Mais entre son ex-patron mafieux, sa logeuse qui le harcèle sexuellement, son fils qui ne veut pas le voir et bien d’autres péripéties, Ulrick a du mal à trouver sa place. C’est un chic type… Mais jusqu’à quel point ?
De Andrey Zvyagintsev. 2011. 1 h 49. Avec Andrei Smirnov, Nadezhda Markina. Prix spécial du jury Un certain Regard, Cannes 2011. Elena, une femme modeste et docile, et Vladimir, un homme riche et froid, issus de milieux sociaux différents, forment un couple d’un certain âge. Ils se sont rencontrés tard dans la vie et chacun a un enfant d’un précédent mariage, lui, une fille un peu bohème, elle, un jeune homme qui ne parvient pas à subvenir aux besoins de sa famille et que Vladimir refuse d’aider. Profitant d’un élément nouveau, Elena élabore un plan… Par l’auteur de Le retour et de Le bannissement.
DIM 20 > 16 h 30 (P), MAR 22 > 11 h 30 (P), MER 23 > 18 h 15 (P), JEU 24 > 18 h 15 (P) gr., VEN 25 > 20 h 30 (V).
LUN 21 > 14 h 30 (P), SAM 26 > 22 h 30 (P), DIM 27 > 10 h (P).
POL
ALL THAT I LOVE [Wszystko, co kocham] De Jacek Borcuch. 2010.1 h 35. Avec Mateusz Kosciukiewicz, Olga Frycz, Jakub Gierszal. La Pologne, printemps 1981. L’époque est à la contestation. Quatre amis qui n’aiment rien tant que gratter leurs guitares et martyriser les fûts de batterie créent un groupe. Leur passion ? Le rock. Le punk rock, plutôt : Anarchy ! No future ! Et tous ces slogans revigorants… Dans les rues, le syndicat Solidarnosc de Lech Wałesa déclenche
ROU POL
ESSENTIAL KILLING De Jerzy Skolimovski. 2010. 1 h 23. Avec Vincent Gallo, Emmanuelle Seigner, Nicolai Cleve Broch. Prix spécial du jury et meilleure interprétation masculine Mostra de Venise 2010. (Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs). Capturé par les forces américaines en Afghanistan, Mohammed est envoyé dans un centre de détention tenu secret. Lors d’un transfert, il réchappe d’un accident et se retrouve en fuite dans une forêt inconnue. Traqué sans relâche par une armée sans existence officielle, Mohammed fera tout pour assurer sa survie. Jerzy Skolimowski nous présente Essential Killing comme « le récit d’un homme plongé dans des circonstances qui l’obligent à explorer les frontières de la résistance humaine : le film présente le combat d’un homme seul contre tous. Parce que nous sommes tous enclins à nous ranger du côté de l’opprimé, cette histoire éprouve les limites de notre empathie pour un être humain quelqu’il soit. Je me suis plu, dans un fascinant exercice d’imagination, à me
L’AUTOBIOGRAPHIE DE NICOLAE CEAUSESCU Documentaire d’Andrei Ujica. 3 h 00. Au cours du procès sommaire auquel il a été soumis avec sa femme, Nicolae Ceausescu passe en revue la période de sa vie pendant laquelle il a été au pouvoir : 1965-1989. Ce tableau d’époque rappelle, par son ampleur, les fresques filmiques américaines sur la génération de la guerre du Vietnam. D’un point de vue formel, L’autobiographie de Nicolae Ceausescu démontre qu’aujourd’hui, en utilisant exclusivement des images préexistantes, il est possible de réaliser des œuvres cinématographiques à propos de sujets récents, ayant un souffle épique similaire à celui que nous rencontrons dans les films historiques de fiction… Un film-expérience qui entremêle souffle de l’Histoire et souffle du cinéma ! « L’autobiographie de Nicolae Ceausescu est autre chose qu’un documentaire. Une clinique de la personnification totalitaire, une fresque tragicomique, une magnifique démonstration de la réversibilité des images. » (Jacques Mandelbaum, Le Monde). LUN 21 > 18 h 45 (N), SAM 26 > 19 h 30 (N).
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JEU 24 > 11 h 30 (P) gr., VEN 25 > 19 h (P).
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PARTENAIRES GOURMANDS
Ils vous accueillent durant les Rencontres pour une petite pause, un verre ou plus… L’ Ar’thé (tartes et salades), Le chant des Bouteilles (cave et bar à vins et planchettes gourmandes), Le chat qui pêche (cuisine traditionnelle), Le comptoir café (cuisine traditionnelle), L’entracte (cuisine traditionnelle, pizza), Le moulin Lacoste (cuisine traditionnelle), Notes de saveurs (cuisine traditionnelle), Le Panorama (bar et sandwichs), Rapido Pizza (pizzeria), Le restaurant du Palace (cuisine traditionnelle ou en-cas),
RENCONTRES DES CINÉMAS D’EUROPE
Le salon d’Ann-Sophie (salon de thé, restauration).
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PANORAMA DES FILMS EUROPÉENS 2011
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SIBÉRIE, MONAMOUR De Slava Ross. 2010. 1 h 41. Avec Piotr Zaitchenko, Sergei Puskepalis, Maxim Yemelyanov. En compagnie de son dévot grand-père et d’un chien pour seul ami, le jeune Lyochka attend le retour de son père à Monamour, un hameau abandonné dans les étendues infinies de la Sibérie. Mais les vivres viennent à manquer quand son oncle, venant régulièrement les ravitailler d’un lointain village, ne donne plus signe de vie. Affaiblis et de plus en plus isolés par la neige, le vieil homme et son petit-fils doivent bientôt faire face aux pilleurs et aux chiens sauvages… DIM 20 > 16 h (N), MAR 22 > 20 h 30 (P), MER 23 > 14 h (V) gr., VEN 25 > 11 h (P), DIM 27 > 16 h 15 (P).
RENCONTRE avec SLAVA ROSS MAR 22 à 22 h 30, au Bistrot des Rencontres, à l’issue de la projection de 20 h 30.
En partenariat avec la Cinéfondation du festival de Cannes. Slava Ross est né en 1966 dans la plaine sibérienne. Après des études théâtrales et une carrière débutée comme acteur, il institue en 1995 un fonds de cinéma pour enfants et travaille sur un projet théâtral d’envergure internationale aux États-Unis, Le lion en hiver. Après des études de cinéma au VGIK (la célèbre école de cinéma) à Moscou, il tourne en 2002 son premier court-métrage (Viande), récompensé par plus de 25 prix internationaux. En 2005, il crée la société de production Tundra Films, avec laquelle il réalisera Sibérie, Monamour. La même année, il est désigné comme étant l’un des six lauréats du programme Résidence du festival de Cannes (Cinéfondation), ce qui lui permet d’avoir une bourse, un accompagnement en écriture de scénarios et des rencontres organisées avec des professionnels du cinéma. Auparavant, en 2005, il réalise Le gros lapin stupide, une comédie lyrique qui raconte l’histoire d’un acteur d’un théâtre provincial pour enfants qui a joué toute sa vie le rôle d’un lapin jaune, alors qu’il rêve d’interpréter du Shakespeare.
SER
CIRKUS COLUMBIA De Danis Tanovic. 2010. 1 h 53. Avec Miki Manojlovic, Mira Furlan, Boris Ler. Prix du public au festival de Sarajevo. Bosnie-Herzégovine, 1991. À l’effondrement du communisme, Divko revient dans son village après 20 ans
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d’exil à l’ouest, en compagnie de la jeune et séduisante Azra qu’il compte épouser, le chat noir Bonny et les poches remplies de deutschemarks. Il entend retrouver tout ce qu’il a laissé et plus particulièrement son fils Martin qu’il n’a jamais connu. Mais en 20 ans, les choses ont quand même changé, et le retour de Divko ne s’avère pas être celui auquel il rêvait. D’autant plus que la guerre frappe à la porte… Le réalisateur de No man’s land raconte la mosaïque yougoslave avant qu’elle n’éclate entre rire et angoisse, espoir et incertitude. DIM 20 > 16 h 30 (P), MAR 22 > 21 h (P), SAM 26 > 18 h 30 (P), DIM 27 > 11 h (P).
SUÈ
PURE [Till det som är vackert] De Lisa Langseth. 2011. 1 h 38. Avec Alicia Vikander, Samuel Froler, Joséphine Bauer. Katarina a 20 ans et habite une sombre banlieue de Göteborg. Elle n’a pas terminé sa scolarité et redoute de finir comme sa mère. Un jour, elle tombe par hasard sur une musique de Mozart et tombe sous le charme. Cette nouvelle passion l’aide à se faire engager comme réceptionniste à la salle de concert de la ville. Au début, tout va bien, mais la jeune fille réalise bien vite qu’elle est non seulement en train de mettre en jeu son ancienne vie, mais aussi la nouvelle identité qu’elle s’est forgée de toutes pièces. Elle se retrouve alors emportée dans une spirale de mensonges et d’imposture… LUN 21 > 11 h 30 (P), VEN 25 > 9 h (P) gr., SAM 26 > 18 h (P), DIM 27 > 12 h 15 (P).
RÉTROSPECTIVE e cinématographe, d’abord considéré à sa naissance, à la fin du XIXe siècle, comme une curiosité, une attraction foraine sans avenir, va peu à peu prendre de l’importance et fasciner les foules. Lors de la première guerre mondiale, la production européenne est interrompue ; par contre, à Los Angeles l’industrie cinématographique est en plein essor et exporte ses films en quantité. La suprématie européenne sur ce qui ne s’appelle pas encore le 7e art, cède la place à ce qui va rapidement devenir la plus importante et la plus influente des cinématographies mondiales. De nombreux Européens émigrent alors vers cette nouvelle Babylone. Dans les années 19301940, la montée du nazisme et le rayonnement croissant d’Hollywood vont continuer d’attirer les cinéastes européens. Quoi de plus « états-uniens » qu’Hollywood ? Que le film noir ? Que la comédie musicale ? Et pourtant, que d’Européens alors parmi les techniciens, les réalisateurs, les acteurs, les scénaristes de l’usine à rêve. De Von Stroheim à Hitchcock, de Garbo à Dietrich, de Lubitsch à Lang… Hollywood est littéralement façonné par ces hommes et femmes issus du vieux continent.
L
LES Douglas Sirk
Les Rencontres des Cinémas d’Europe proposent, en 2011, de revenir sur ces exilés du cinéma et sur quelques-uns de leurs chefs-d’œuvre entrés définitivement dans l’histoire du cinéma.
Les Européens à Hollywood par Jean-Jacques Bernard et Guillemette Odicino MAR 22 > 19 h (Bistrot des Rencontres)
FRA BEL
Fritz Lang
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HH, HITLER À HOLLYWOOD
ERNST LUBITSCH, LE PATRON
De Frédéric Sojcher. 2010. 1 h 27. Avec Maria de Medeiros, Micheline Presle, Wim Willaert. Si les réalisateurs, acteurs, scénaristes, techniciens… européens furent nombreux à émigrer à Hollywood, le monde de l’argent, lui, a entrepris de coloniser le monde entier en imposant sa culture, y compris sur le vieux continent, en particulier avec le cinéma. On se souvient du mot de Roosevelt « Envoyez les films et le reste suivra. » C’est l’histoire que Frédéric Sojcher nous raconte à sa façon. Maria de Medeiros tourne un (vrai ?) documentaire sur Micheline Presle, laquelle la met sur la piste d’un cinéaste mystérieusement disparu en 1946, Luis Aramcheck. Elle met ainsi à jour un complot fomenté par Hollywood pour tuer dans l’œuf la production cinématographique européenne d’après-guerre. Et cette guerre secrète n’est pas encore terminée… Faux-vrai documentaire ou vraie-fausse fiction, HH…, si le traitement est largement fantaisiste, entre burlesque et polar, l’enjeu politique, historique, économique et idéologique autour duquel se jouent les tribulations de Maria et Micheline est lui bien réel. Et un certain nombre des « faits » mentionnés dans le film sont authentiques, tout comme l’est l’existence d’une stratégie concertée entre pouvoir politique à Washington et puissances économiques à Los Angeles.
Documentaire de Jean-Jacques Bernard et N.T. Binh. 2010. 52’. Avec Jacqueline Nacache, Benoît Jacquot, Nicolas Saada. Lubitsch, le patron ou comment le fils d’un tailleur juif allemand est devenu le maître incontesté de la comédie élégante à l’américaine, le prince du rire et de l’élégance. Mais le cinéma de Lubitsch n’est pas seulement celui des riches oisifs et de leurs amours, des décors de luxe et des atmosphères feutrées. La satire y est parfois mordante. Comme avec To be or not to be qui s’en prend à l’Allemagne nazie, Ninotchka qui dénonce l’URSS de Staline, ou encore le magnifique et pacifiste film L’homme que j’ai tué. Avec ce documentaire, Jean-Jacques Bernard éclaire le travail du maître.
Michael Curtiz
TUR FRA ALL
LES COLLECTIONS DE MITHAT BEY [11’e 10 kala] De Pelin Esmer. 2010. 1 h 50. Avec Nejat İşler, Mithat Esmer, Laçin Ceylan. Mithat est octogénaire et collectionneur passionné ; Ali est le concierge de son immeuble défraîchi. Pour Mithat, Istanbul est vaste et généreuse, à l’image de ses propres collections tandis que pour Ali, elle n’est rien de plus que quelques blocs d’immeubles sans importance. Lorsque les copropriétaires décident d’entreprendre de grands travaux pour modifier leur habitat, le destin commun de ces deux hommes solitaires se scelle. Entre fiction et documentaire – Mithat Esmer est l’oncle de la réalisatrice – ces Collections confrontent hier et aujourd’hui, mémoire et modernité, dans un regard sur l’évolution de la société soumise aux nouveaux diktats. Istanbul est l’autre « star » du film, qui nous transporte au cœur des mutations de la ville. LUN 21 > 18 h 30 (N), MAR 22 > 21 h (N), SAM 26 > 14 h 30 (N), DIM 27 > 10 h (N).
LUN 21 > 11 h 15 (N), MER 23 > 14 h (N), VEN 25 > 11 h 15 (N) gr., SAM 26 > 19 h (N).
RENCONTR RES DES CINÉMAS D’EUROPE
Ernst Lubitsch
MAR 22 > 16 h 30 (N), DIM 27 > 10 h 30 (N).
Paolo et Vittorio Taviani
RÉTROSPECTIVE
EUROPÉENS À…
ITA USA
USA
USA
ITA USA
USA
GOOD MORNING BABYLONIA [Good morning, Babylon]
MAN HUNT
ÉCRIT SUR DU VENT [Written on the Wind]
THE SHOP AROUND THE CORNER
CASABLANCA
De Paolo et Vittorio Taviani. 1987. 1 h 58. Avec Vincent Spano, Joaquim de Almeida, Greta Scacchi, Charles Dance. Scénario : Tonino Guerra. Pour sauver de la faillite la vieille entreprise familiale de restauration de monuments, Andrea et Nicola partent faire fortune aux Amériques. Pleins d’enthousiasme, les deux frères déchantent vite et connaissent rapidement la vie harassante des saisonniers. Pourtant, un jour, la chance apparaît sous la forme d’un train chargé d’Italiens. Andrea et Nicola filent ainsi à San Francisco où se prépare l’exposition universelle de 1914. Ils vont rencontrer le célèbre D.W. Griffith qui va les engager pour la construction du décor de son prochain film…
De Fritz Lang. 1941. 1 h 45. Avec Walter Pidgeon, Joan Bennett, George Sanders, John Carradine. Scénario : Geoffrey Household. Thorndyke, un anglais amateur de chasse, tient Hitler au bout de son fusil à lunette. Capturé avant d’avoir pu faire feu, il parvient à s’échapper. De retour en Angleterre, des nazis le traquent. Il décide de retourner en Allemagne pour en finir avec le Führer… L’un des meilleurs Fritz Lang, entre film politique et film d’aventures, qui offre quelques séquences d’anthologie, telle la séquence d’ouverture, et nous régale de décors londoniens noyés de brouillard.
De Douglas Sirk. 1957. 1 h 40. Avec Rock Hudson, Lauren Bacall, Robert Stack, Dorothy Malone. Fils d’un roi du pétrole texan, Kyle Hadley a versé dans l’ivrognerie. Un jour, il tombe amoureux de Lucie Moore, que lui présente le géologue Mitch Wayne, son meilleur ami. Avec l’espoir de le guérir de son vice, Lucie accepte d’épouser Kyle, malgré l’amour que lui porte Mitch. Entre Kyle et Lucie, tout se passe bien dans un premier temps, mais Kyle se remet à boire… Un film en rouge et bleu, tantôt chaud tantôt froid, pour lequel l’expression « mélo flamboyant » semble avoir été spécialement inventée.
De Ernst Lubitsch. 1940. 1 h 37. Avec Margaret Sullavan, James Stewart, Frank Morgan. À Budapest, Alfred Kralik et Klara Novak, deux employés de la boutique de maroquinerie de Monsieur Matuschek, sont comme chien et chat. Alfred correspond par petites annonces avec une femme qu’il n’a jamais vue. Il découvre bientôt que cette mystérieuse inconnue n’est autre que Klara, l’employée qu’il déteste au magasin…
De Michael Curtiz. 1942. 1 h 42. Avec Humphrey Bogart, Ingrid Bergman, Paul Henreid, Claude Rains, Peter Lorre, Conrad Veidt. À Casablanca, pendant la seconde guerre mondiale, le night-club le plus couru de la ville est tenu par Rick Blaine, un Américain en exil. Mais l’établissement sert également de refuge à ceux qui voudraient se procurer les papiers nécessaires pour quitter le pays. Lorsque Rick voit débarquer un soir le dissident politique Victor Laszlo et son épouse Lisa, quelle n’est pas sa surprise de retrouver dans ces circonstances le grand amour de sa vie…
Fritz Lang
Douglas Sirk
D’origine autrichienne, Fritz Lang s’intéresse à la peinture et à l’architecture avant de découvrir le cinéma. Sa première réussite sera Les Trois lumières qui lui donne l’aura et l’indépendance d’un réalisateur reconnu. Il écrit alors ses films en collaboration avec son épouse Thea von Harbou, Metropolis (1927). La série des Mabuse (1922, 1933) et M le maudit (1931) sont une critique ouverte du nouveau pouvoir allemand. Malgré cela, en 1933, Goebbels lui propose une collaboration avec le régime nazi. Alors que Thea von Harbou rejoint le parti, Lang s’enfuit le jour même pour Paris avant de gagner Hollywood où il s’imposera avec Furie (1936). Suivront des chefs-d’œuvre tels J’ai le droit de vivre (1937), Man Hunt (1941), Les bourreaux meurent aussi (1941), Le secret derrière la porte (1948), Règlements de compte (1953), Les contrebandiers de Moonfleet (1954), L’invraisemblable vérité (1956)… avant de revenir terminer sa carrière en Allemagne. Adulé par la Nouvelle Vague, il jouera son propre rôle dans Le mépris de Jean-Luc Godard en 1963. Pour Man Hunt, il s’entoure d’autres Européens, en particulier de deux Britanniques, l’acteur George Sanders et l’écrivain Geoffrey Household.
Danois d’origine, Hans Detlev Sierck suit des études éclectiques (droit, philosophie, histoire de l’art) avant de se consacrer au théâtre. Il est engagé par l’UFA, l’une des sociétés de production cinématographique les plus importantes de Berlin. Ses premières réalisations affirment déjà son goût du mélodrame : Schlussakkord (1936), Paramatta, bagne de femmes (1937), La Habanera (1937). Sirk fuit l’Allemagne nazie en 1937 pour s’installer aux États-Unis où il américanise son prénom en Douglas. Après quelques films, dont Hitler’s Madman (1943) et Scandal in Paris (1946), Sirk intègre les studios Universal où il imposera rapidement son style : des mélodrames aux images somptueuses et aux couleurs baroques, Le secret magnifique (1954), Écrit sur du vent (1957), La ronde de l’aube (1958), Le temps d’aimer et le temps de mourir (1958), Mirage de la vie (1959)… Cette marque profonde du mélodrame fait souvent oublier que Sirk fut aussi un réalisateur expressif, avec des films comme Taza, fils de Cochise (1954) ou Capitaine Mystère (1955).
Paolo et Vittorio Taviani D’abord metteurs en scène de théâtre, créateurs du ciné-club de Pise en 1950, les frères Taviani entament leur carrière de réalisateurs comme documentaristes, puis tournent des fictions dès le début des années 1960, le plus souvent sur des thèmes sociohistoriques. Allonsanfan (1974), Padre Padrone, Palme d’or à Cannes (1977), La nuit de San Lorenzo (1981), Kaos (1984)… ont marqué la mémoire des cinéphiles. Réticents à travailler avec Hollywood, les Taviani accepteront finalement de tourner Good morning Babylonia, désireux de relater un épisode célèbre dans l’histoire du cinéma américain : au cours du tournage d’Intolérance, D.W. Griffith, après avoir visionné Cabiria (1914), prend conscience que les décors de sa Babylone ne peuvent être idéalement réalisés que par les artisans italiens qui ont travaillé sur le film de Giovanni Pastrone. Il s’efforce, dès lors, de faire rechercher ces artisans en Italie et de les ramener aux États-Unis. DIM 20 > 20 h 30 (N), MER 23 > 16 h 30 (N).
DIM 20 > 18 h 15 (N), MER 23 > 21 h (N), SAM 26 > 14 h 30 (N), DIM 27 > 14 h 15 (N).
Ernst Lubitsch Fils d’un tailleur juif berlinois, qui aura du mal à admettre la passion de son fils pour le spectacle, il démarre au cinéma comme homme à tout faire, puis comme acteur ; son personnage de Meier, archétype du comique juif allemand, devient rapidement très populaire. Dès 1914, il prend la triple casquette d’acteur-réalisateur-auteur, et réalise son premier film marquant, Les Yeux de la momie avec Pola Negri et Emil Jannings, puis Carmen et triomphe en 1919 avec La Princesse aux huîtres, des drames historiques et des comédies, qui font de lui un réalisateur de stature internationale. Il quitte l’Allemagne en 1922, à l’âge de trente ans, pour rejoindre Hollywood. Rapidement, on commence à parler de la Lubitsch touch : élégance et sophistication dans la satire, sens du rythme et de l’ellipse. Contrairement à nombre de ses collègues, Lubitsch négocie parfaitement le passage au cinéma parlant avec de brillants dialogues. Suivent alors ses comédies les plus connues : Haute pègre (1933), Sérénade à trois (1933), La veuve joyeuse (1934), Ninotchka (1939) où on entend pour la première fois le rire de Greta Garbo, The shop around the corner (1940), To be or not to be (1942), Le ciel peut attendre (1943), La folle ingénue (1946)… DIM 20 > 16 h (N), MAR 22 > 14 h (N) gr., VEN 25 > 16 h (N) et 19 h 15 (N), DIM 27 > 12 h (N) et 17 h 30 (V).
Michael Curtiz Né dans une famille juive de Budapest, Manó Kertész Kaminer part de chez lui à 17 ans pour se joindre à un cirque, puis suit une formation d’acteur à l’Académie royale des arts de Hongrie. En 1912, il commence sa carrière d’acteur et de metteur en scène et contribue à la fondation du cinéma hongrois. Il est contraint de quitter le pays à cause de la « terreur blanche » exercée sur les juifs, les intellectuels et les communistes par les armées de Miklós Horthy après la guerre civile de 1919. Il travaille dès lors en Allemagne, au Danemark, en Autriche, en Italie et en Suède. Il émigre à Hollywood en 1926, et dirige Errol Flynn dans des films devenus de très grands classiques : Capitaine Blood (1935), La Charge de la brigade légère (1936), Les aventures de Robin des Bois (1938), L’aigle des mers (1941)… Mais c’est pour Casablanca (1942), dont le générique compte nombre d’acteurs européens (Ingrid Bergman, Paul Henreid, Claude Rains, Peter Lorre, Conrad Veidt), que la signature de Curtiz appartient au panthéon du cinéma. LUN 21 > 11 h (N), MAR 22 > 18 h (N), MER 23 > 9 h (N) gr., VEN 25 > 14 h (N), DIM 27 > 18 h 45 (N).
LUN 21 > 14 h (N), MAR 22 > 9 h 15 (N), VEN 25 > 21 h 30 (N), SAM 26 > 12 h (N).
RENCONTRES DES CINÉMAS D’EUROPE
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AUTOUR DES RENCONTRES
FOCUS SUR LA GÉORGIE
En partenariat avec le FASOPO (fonds d’analyse des sociétés politiques)
es cinéphiles ne seront pas surpris de voir le cinéma géorgien à l’honneur dans des Rencontres cinématographiques, à l’approche de son centenaire, en 2012. Mais dans des Rencontres dédiées aux cinémas d’Europe ? Au-delà des controverses ou des perceptions politiques, l’appartenance culturelle de la Géorgie à l’espace européen est indéniable pour qui connaît son extraordinaire patrimoine architectural et, bien sûr, son cinéma. Nombre de ses réalisateurs ont travaillé avec la France, voire s’y sont installés ou vivent à cheval sur les deux pays. Leurs œuvres font depuis longtemps partie des références fondamentales des cinéphiles français qui ne les ont jamais reçues comme provenant de contrées lointaines – à l’instar des films japonais, indiens ou iraniens, très prisés et pourtant résolument « étrangers » – mais de l’« autre Europe », celle de l’Est, au même titre par exemple que le cinéma tchécoslovaque ou hongrois. Pour toutes ces raisons et bien d’autres, la 13e édition des Rencontres des Cinémas d’Europe mettra en lumière le cinéma géorgien entre films, conférence et discussions. Et fournira l’occasion de déguster GÉO GÉO GÉO quelques verres de vin géorgien, encore injustement méconnu ANOTHER SKY [Drugoe Nebo] DITES À MES AMIS DURAKOVO, en France ! inédit QUE JE SUIS MORT LE VILLAGE DES FOUS
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De Dmitri Mamuliya. 2010. 1 h 26. Avec Habib Boufares, Ali Amirza Moukhamadi, Mithra Zahedi. Découverte de l’année prix Nika 2011 (Russie). Meilleure musique Anna Mouzytchenko et Diplôme de la Guilde des critiques et historiens du cinéma au festival ouvert de cinéma russe Kinotavr 2010. Mention spéciale du jury au festival international du film de Karlovy Vary 2010 (Rép. tchèque). Ali a quitté son Ouzbékistan natal avec son fils de neuf ans et arrive dans une grande ville russe. Il n’est pas parti pour gagner de l’argent, mais pour tenter de retrouver sa femme qui est partie depuis un an. Mais il faut bien vivre ; Ali trouve un travail dans un hôpital, son fils dans une scierie. Son temps libre, Ali le passe à parcourir la ville, une photo de sa femme à la main. Arrivera-t-il à trouver « un autre ciel » dans ce monde urbain froid et indifférent ? Un regard rare sur le travail et la vie des émigrants en Russie, interprété quasi exclusivement par des acteurs non-professionnels qui jouent leur propre rôle (le médecin est un vrai médecin…). VEN 25 > 20 h 45 (P).
RENCONTRE avec DMITRY MAMULIYA VEN 25 à 22 h 15, au Bistrot des Rencontres, à l’issue de la projection de 20 h 45.
Né en 1969, il est diplômé de la faculté de philosophie de Tbilissi en 1993, puis de l’École supérieure de réalisation et d’écriture de scénario en 2007. Écrivain et poète, auteur de scénarios, il publie ses œuvres en Allemagne et en Russie. Il est coauteur, avec Leonid Sitov, de son premier long métrage Another sky.
Documentaire de Nino Kirtadzé. 2003. 1 h 27. Fipa d’Or et prix Louis Marcorelles 2004. Nous sommes dans l’Ouest de la Géorgie, pour l’enterrement d’un père de famille. Dans cette région, les vivants ne se séparent jamais de leurs morts, qui font partie de la vie quotidienne : on leur parle, on leur demande conseil, on les inhume avec trousse de toilette, téléphone portable… Lors de la cérémonie des condoléances, on rit, on mange et on pleure en psalmodiant. Est-ce une vraie douleur intérieure ou les pleureuses improvisent-elles la peine ? Tout s’entremêle avec excès comme au théâtre dans cet univers insolite : la drôlerie avec le chagrin, la joie de vivre avec le mystère de la mort.
Documentaire de Nino Kirtadzé. 2007. 1 h 32. À une centaine de kilomètres de Moscou, Mikhaïl Morozov règne en maître sur le village de Durakovo, littéralement « le village des fous » en russe. Sont là ceux, souvent jeunes, qui souhaitent rompre avec la vie moderne et ses tentations et aspirent à une discipline de fer. Si ce n’est le leur, tel est le souhait de leurs parents. Le film de Nino Kirtadzé dresse un tableau de cette communauté menée par Morozov, véritable seigneur tyrannique avec ses disciples qui, loin de se plaindre, acceptent avec enthousiasme leur condition et reproduisent les discours patriotiques et guerriers de leur maître, Poutinien convaincu. JEU 24 > 18 h (N).
Conférence CINÉMA GÉORGIEN ET AFFIRMATION NATIONALE Animée par Jean-François Leguil-Bayart, directeur de recherche au CNRS, président du FASOPO. Thorniké Gordadzé, ministre géorgien des Affaires européennes et chercheur en science politique, expliquera comment le cinéma a été indissociable de l’affirmation de l’identité nationale géorgienne dans le cadre de l’Union soviétique dont elle est devenue à son corps défendant une République, au lendemain de la première guerre mondiale. Il sera accompagné de la réalisatrice Nino Kirtadzé. SAM 26 > 19 h au Bistrot des Rencontres, à l’issue de la projection de DITES À MES AMIS QUE JE SUIS MORT 17 h (N).
SAM 26 > 17 h (N).
RENCONTRE avec NINO KIRTADZÉ
CINÉMA DES ORIGINES
— Trois films muets issus de l’Histoire du cinéma géorgien.
Entrée libre et gratuite.
SAM 26 à 19 h, au Bistrot des Rencontres, à l’issue de la projection de 17 h dans le cadre de la conférence « Cinéma géorgien et affirmation nationale », voir ci-contre.
Née à Tbilissi, elle étudie la littérature, puis enseigne à l’université et travaille parallèlement comme journaliste et conseillère à la présidence de la République géorgienne. En 1994, elle devient correspondante de l’AFP dans le Caucase puis pour l’Associated Press. Elle vit en France depuis 1997. Elle est membre de la Scam (société civile des auteurs multimédia) et de la European film Academy.
GÉO
GÉO
CHEMI BEBIA ciné-concert De Konstantin Mikaberidze. 1929. 1 h 07. Un employé de bureau fraîchement licencié annonce la nouvelle à sa femme qui menace de divorcer s’il ne retrouve pas une situation de fonctionnaire, pleine d’avantages. Sur le conseil d’un ami, il se met à la recherche d’une « grandmère », autrement dit, d’un piston… Un film au style anarchique, inventif et drôle qui dénonce les dérives du jeune système soviétique. Il sera interdit en Union soviétique de 1929 à 1977.
LE SEL DE SVANETI [Jim Shvante] ciné-concert De Mikheil Kalatozishvili. 1930. 55’. Ce premier long métrage du réalisateur mondialement connu de Quand passent les cigognes, nous montre l’arrivée des bouleversements liés à la révolution dans cette haute vallée du Caucase, jusqu’alors à l’écart de tout. La peinture de cette vie inchangée depuis des siècles donne lieu à des moments forts associant la misère, l’effort des hommes et la dureté de la nature. JEU 24 > 17 h (BR).
MER 23 > 18 h 30 (N).
LA CARAVANE ENSORCELÉE La Caravane ensorcelée est une salle de projection itinérante qui vient à la rencontre des spectateurs au cœur de la ville. Une salle de cinéma ambulante qui circule dans les campagnes, s’installe au pied des immeubles, brinquebale sur les sentiers, s’acoquine avec les vendeurs des marchés, musarde sous les châtaigniers… et accueille une dizaine de spectateurs à chaque séance, pour des projections de courts-métrages. Lieu original et ludique ouvert à tous, jeunes et moins jeunes, cinéphiles ou non, pour découvrir le cinéma, le court-métrage et les Rencontres des Cinémas d’Europe.
CINÉ-CONCERTS avec RESO KIKNADZÉ MER 23 à 18 h 30, au Navire, JEU 24 à 17 h, au Bistrot des Rencontres, Reso Kiknadzé est né à Tbilissi en Géorgie en 1960. Saxophoniste de formation, il s’intéresse autant à la musique traditionnelle qu’au jazz et à la musique électronique. Compositeur de musiques de films, enseignant et musicien, il vit aujourd’hui en Allemagne.
SAM 26 > TOUTE LA JOURNÉE sur la place de l’Hôtel-de-Ville à Aubenas (face au château) Entrée libre. En partenariat avec l’association La pellicule ensorcelée
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RENCONTR RES DES CINÉMAS D’EUROPE
GÉO
LE VOYAGE D’AKAKI À RATJA ET LETCHKOUMI [Akakis Tseretlis mogzauroba Ratja-Letchkhumshi] De Vasil Amashukeli. 1912. 44’. Le prince Akaki Tsereteli (1840 - 1915) était un poète et une figure du mouvement de la libération de la Géorgie, ami proche du prince Ilia Chavchavadze, chef intellectuel progressif de la jeunesse. La génération de 1860, emmenée par Chavchavadze et Tsereteli, a protesté contre le régime tsariste et fait campagne pour la renaissance culturelle et l’autodétermination de la Géorgie. Akaki Tsereteli a été impliqué activement dans des activités éducatives, journalistiques et théâtrales. Ce film met en scène le voyage du poète, auteur de centaines d’écrits patriotiques, historiques, lyriques, satiriques, et humoristiques, en Géorgie occidentale. LUN 21 > 18 h 45 (P).
A TO AU OU UR R DES S REN ENCO CO ONT NTRE NTRE ES
LA LIBRAIRIE DES RENCONTRES Venez flâner… Avant les films, pour vous donner l’envie de voir… Après les films, pour vous donner l’envie de lire…
Cet espace ouvert tous les jours durant les Rencontres vous accueille et vous propose une sélection d’ouvrages et de DVD en rapport avec les invités, les œuvres, les thématiques abordées et l’actualité cinématographique. Vous pourrez y trouver également des outils pédagogiques, ou d’initiation à la pratique ainsi qu’une sélection d’ouvrages à destination du jeune public… Lieu permettant d’échapper un moment à l’effervescence du festival, la Librairie des Rencontres n’en est pas moins un lieu vivant où vous pourrez vous ressourcer, vous renseigner et trouver des réponses aux multiples interrogations que peut susciter un film. Pour ce faire, prenez le temps de consulter l’ensemble des documents élaborés par les bénévoles de la Maison de l’Image pour cette édition 2011. CENTRE LE BOURNOT, à côté du Bistrot des Rencontres. DIM 20 > de 15 h à 21 h, du LUN 21 au JEU 24 > de 11 h à 21 h, VEN 25 et SAM 26 > de 11 h à 23 h, DIM 20 > de 11 h à 21 h.
ÇA SE PASSE À LA LIBRAIRIE Découverte avec l’auteur MARC AZÉMA vous fera découvrir son livre-DVD La préhistoire du cinéma. « Depuis les origines, l’homme “fait son cinéma”… Bien avant Edison et les frères Lumière, les parois des cavernes et les objets décorés par les artistes paléolithiques témoignent de la mise en place de processus, Expo photo graphiques, techniques et narratifs caractéristiques d’une Passionné de cinéma depuis son enfance, le photographe RÉGIS D’AUDEVILLE est véritable “préhistoire du cinéma”… ». au rendez-vous de nombreux festivals La préhistoire du cinéma français : Cannes, Amiens, Meaux. Origines paléolithiques de la narration Il est le photographe officiel du festival graphique et du cinématographe de La Rochelle depuis 20 ans, sans Éditions errance oublier ses trois années passées au MAR 22 > 17 h 30. service de la Cinémathèque française ; il couvre également le Grand Prix des Dédicaces Scénaristes et le Prix Lumière décernés par les journalistes étrangers. Suite à la projection du film Tous au Larzac, L’exposition présentée ici, est une CHRISTIANE et PIERRE BURGUIÈRE galerie de portraits des grandes figures dédicaceront leur livre Gardarem ! Chronique du Larzac en lutte du cinéma européen… Éditions Privat SAM 26 > de 17 h 30.
Rencontre NICOLAS BIANCO-LEVRIN présentera un certain nombre de ses films d’animation au Bistrot des Rencontres puis suivra une rencontre avec le public et une signature de son dernier ouvrage jeunesse, Kroak Éditions L’Atelier du poisson soluble DIM 27 > à partir de 14 h 30 (BR) et dédicace à 15 h 30 (Libr.). Rencontre organisée en partenariat avec la librairie du Tiers Temps
ÉCOUTER VOIR — Critiques, infos, interviews, ambiance… Tous les jours, tout l’esprit des Rencontres dans : – Les Carnets des Rencontres, le quotidien des Rencontres distribué gratuitement ! – La webTV des Rencontres sur www.maisonimage.eu avec virtuoses.tv
LE SONOSCOPE — L’entreprise de créations sonores sera en résidence pendant les Rencontres. Le Sonoscope se transforme pour l’occasion en laboratoire sonore (captage de sons d’ambiance, réactions du public, portraits de spectateurs…).
LA MAISON DE L’IMAGE Émanation de l’association Grand Écran, la Maison de l’Image organise les Rencontres des Cinémas d’Europe, en partenariat avec le cinéma Le Navire. PROJECTIONS CINÉMA La Maison de l’Image programme et anime un circuit de cinéma itinérant : « Cinéma au village » en partenariat avec le parc naturel régional des Monts d’Ardèche et projections en plein air avec « Cinéma sous les étoiles ». À Thueyts, le cinéma La Vesprade propose au moins une séance hebdomadaire.
CENTRE RESSOURCE Le centre de documentation de la Maison de l’Image est un lieu ouvert à tous. Son fonds de documentation sur l’image fixe et l’image animée est ouvert au prêt, en partenariat avec la médiathèque intercommunale d’Aubenas. C’est également un lieu d’expositions et de rencontres où les professionnels de la Maison de l’Image sont à votre écoute.
PENDANT TOUTE LA DURÉE DES RENCONTRES > heures d’ouverture de la Librairie Entrée libre et gratuite.
L’ÉDUCATION À L’IMAGE Des séances d’analyse, pour apprécier pleinement les œuvres d’art que sont les films, en accompagnement des dispositifs École et cinéma, Collège au cinéma et Lycéens et apprentis au cinéma. Des ateliers de création : construire un film, c’est aussi se construire et s’inscrire dans un projet collectif valorisant. Chaque atelier est conçu sur mesure, selon les publics et les objectifs éducatifs des structures partenaires. Environ 500 personnes y participent chaque année.
Par le biais des dispositifs Travelling, il n’est jamais trop tard pour bien voir ! et Panoramique, la Maison de l’Image apporte un soutien promotionnel et éducatif au cinéma art et essai en partenariat avec Le Navire. Maison de l’Image, 9 bd de Provence, Aubenas > www.maisonimage.eu
PROJECTION DE FILMS D’ATELIERS Une sélection de films inscrits au concours « Festival en court » organisé par la maison de quartier de Pont-d’Aubenas, suivie de deux réalisations Passeurs d’Images 2011 proposées par le service Jeunesse de la ville d’Aubenas et le service de Prévention spécialisée de l’ADSEA 07. VEN 18 > 18 h au Bistrot des Rencontres
RENCONTRES DES CINÉMAS D’EUROPE
LES RENCONTRES HORS LES MURS Les Rencontres franchissent les portes d’Aubenas pour proposer des séances au cinéma de Vals-les-Bains. LES QUINCONCES de VALS-LES-BAINS Les deux salles du Ciné Casino accueilleront une quinzaine de projections durant la semaine du festival. L’occasion pour un nouveau public de participer aux Rencontres… Cette ouverture est rendue possible grâce à un partenariat avec le service culturel de la mairie de Vals-les-Bains. Côté pratique, vous trouverez les horaires de projection du Ciné Casino dans l’agenda, en dernière page de ce programme (couleur ). L’entrée des salles se fera aux tarifs habituels des Rencontres (carnets, passeport, cartes M’ra sont acceptés).
15
AGENDA lieu
DIM 20
LUN 21
MAR 22
MER 23
JEU 24
VEN 25
SAM 26
DIM 27
SOIRÉE D’OUVERTURE AVEC GEOFFREY ENTHOVEN ET CLAUDE LELOUCH HASTA LA VISTA. 1 h 55 [avant-première] BARBET SCHROEDER
2
L’AVOCAT DE LA TERREUR. 2 h 15
3
(P)
BEFORE AND AFTER. 1 h 48
3
(N)
INJU, LA BÊTE DANS L’OMBRE. 1 h 45
3
(P) (N)
14 h
10 h
JF PARTAGERAIT APPARTEMENT. 1 h 47 – Int. au - de 12 ans
3
(P) (N)
16 h 15
19 h
LA VALLÉE. 1 h 35
(P)
17 h > R et 20 h 30 Rencontre >
3
19 h
14 h 15
18 h 15
21 h
13 h 45
10 h
(P)
3 (P) (N) LA VIERGE DES TUEURS. 1 h 38 – Interdit au - de 12 ans LA NOUVELLE VAGUE DU CINÉMA D’ANIMATION TCHÈQUE
22 h 15
18 h 30
5
(P) (N)
10 h
11 h et 16 h
À TOUT DE SUITE. 1 h 35
6
(P) (N)
11 h 30
14 h
LA DÉSENCHANTÉE. 1 h 18
6
(P)
21 h 15
PAS DE SCANDALE. 1 h 45
6
(P) (N)
14 h
SADE. 1 h 40
6
(N)
LE SEPTIÈME CIEL. 1 h 31
6
(P)
12 h
VILLA AMALIA. 1 h 31 ISABEL COIXET
6
(P)
CARTE DES SONS DE TOKYO. 1 h 49
7
(P)(N)(V)
LOVERS. 1 h 48
7
(P)
MA VIE SANS MOI. 1 h 42
7
(P)
THE SECRET LIFE OF WORDS. 1 h 52 LE PANORAMA
7
(N)
ALL THAT I LOVE. 1 h 35
11
(P)
AMADOR. 1 h 52 [avant-première]
9
(P) (V)
AMOURS SALÉES ET PLAISIRS SUCRÉS. 1 h 42
8
APRÈS LE SUD. 1 h 32 ATMEN. 1 h 28 [avant-première]
14 h 15 gr.
16 h 30
20 h 15 > R
21 h
18 h 15
10 h
21 h 15
14 h
16 h
(P)
19 h
16 h
9
(P) (V)
20 h 30 > R
8
(P)
ATTENBERG.1 h 35
10
(P) (V)
21 h
AUTOBIOGRAPHIE DE NICOLAE CEAUSESCU. 3 h 00
11
(N)
18 h 45
LE CHEVAL DE TURIN. 2 h 26 [avant-première]
11
(P)
CIRKUS COLUMBIA. 1 h 53
12
(P)
LES COLLECTIONS DE MITHAT BEY. 1 h 50
12
(N)
DERNIÈRE SÉANCE. 1 h 30 [avant-première]
9
(P)
DIEU NE CROIT PLUS EN NOUS. 1 h 50 [avant-première]
8
(P)
D'UN FILM À L'AUTRE. 1 h 44
10
(P)
ELENA. 1 h 49 [avant-première]
11
(P)
ESSENTIAL KILLING. 1 h 23
11
(P)
21 h
19 h 30
FLAMENCO, FLAMENCO. 1 h 30 [avant-première]
9
(P)
16 h 45
14 h
LE FOU DE BEAUCOURT. 1 h 15 [inédit]
10
(P) (N)
LES GÉANTS. 1 h 25
8
(P) (V)
LE HAVRE. 1 h 33 [avant-première]
9
(P)
LES HOMMES LIBRES. 1 h 45
9
(P)
HORS SATAN. 1 h 50
9
(P)
IL ÉTAIT UNE FOIS UN MEURTRE. 1 h 58
8
(P)
JEANNE CAPTIVE. 1 h 32
9
(P) (V)
MICHAEL. 1 h 34
8
(P)
18 h
Hongrie
ITA
Italie
BEL
Belgique
NOR
Norvège
DAN
Danemark
POL
Pologne
ESP
Espagne
ROU
Roumanie
19 h
FIN
Finlande
RUS
Russie
17 h > R
FRA
France
SER
Serbie
14 h 30
GÉO
Géorgie
SUÈ
Suède
G-B
Grande-Bretagne
TCH
21 h
14 h
12 h 15
Rép. tchèque
GRÈ
Grèce
TUR
Turquie
16 h 30 > R
18 h 30
PLEIN TARIF
18 h 18 h 15
16 h 15 14 h 15
13 h 30
11 h
21 h
9 h gr.
14 h + Format
18 h 30
18 h 15 gr. 11 h 15
13 h 45 gr.
16 h 30
21 h 18 h 30
21 h
TARIF RÉDUIT
18 h 30
11 h
14 h 30
10 h
16 h 15 9 h 15
12 h 15
11 h 30 gr.
10 h
21 h
16 h 30
9
(N)
14 h
LES NEIGES DU KILIMANDJARO. 1 h 47
10
(P) (V)
18 h 45
NOUS, PRINCESSES DE CLÈVES. 1 h 09
10
(P) (N)
14 h
LES NOUVEAUX CHIENS DE GARDE. 1 h 44 [avant-pr.]
10
(P)
OXYGÈNE. 1 h 38 – Carte blanche du festival d'Annonay
8
(P)
17 h
16 h 15 gr.
17 h 15 > R
14 h gr.
14 h gr.
20 h 45
16 h 15 20 h 30
21 h
9 h 15
14 h
17 h 15 gr. > R
10 h 30 gr.
11 h 30 gr.
16 h gr.
21 h
16 h
21 h 45
10 h gr.
18 h gr.
18 h 15 9 h 30
9 h 15
8
(P)
14 h
(P) (V)
16 h 30
PURE. 1 h 38
12
(P)
REVENGE. 1 h 53
8
(P)
SIBÉRIE MONAMOUR. 1 h 41
12
(P)(N)(V)
16 h
SUBMARINE. 1 h 47
10
(P) (N)
20 h 30
TOUTES NOS ENVIES. 2 h 00
10
(P) (V)
TOUS AU LARZAC. 1 h 58
10
(P) (V)
TOUS LES CHATS SONT GRIS. 1 h 30
9
(P) (N)
16 h
UN CHIC TYPE. 1 h 47 JEUNE PUBLIC
11
(P)
14 h 30
7,8,9… BONIFACE. 0 h 42
11
(P)
14 h 15 gr.
LE TABLEAU. 1 h 16 RÉTROSPECTIVE
11
(P) (V)
14 h 15 gr.
16 h 30
CASABLANCA. 1 h 42
13
(N)
9 h gr.
14 h
ÉCRIT SUR DU VENT. 1 h 40
13
(N)
ERNST LUBITSCH, LE PATRON. 0 h 52
12
(N)
11 h 30
18 h 15
9h
21 h
20 h 30 > R
14 h gr.
18 h 15 gr.
11 h 30
18 h gr.
Les Européens à Hollywood > 11 h
18 h 45
21 h
14 h
ACTION CARBONE
18 h
12 h 15
11 h
10 h 14 h 18 h gr. gr. 10 h 30 et 18 h 30
18 h 45
9h
21 h 15
11 h 30
16 h 15 21 h
21 h
22 h 30 14 h 15> D
22 h 30
10 h
14 h 15 et 15 h 30
14 h 30
14 h 15 et 16 h 45 14 h 15 16 h 30
18 h
18 h 45 14 h 30
16 h 30
13
(N)
12
(N)
11 h 15
MAN HUNT. 1 h 45
13
(N)
14 h
THE SHOP AROUND THE CORNER. 1 h 37 FOCUS SUR LA GÉORGIE
13
(N) (V)
ANOTHER SKY. 1 h 26 [inédit]
14
(P)
CHEMI BEBIA. 1 h 07 [ciné-concert]
14
(N)
DITES À MES AMIS QUE JE SUIS MORT. 1 h 27
14
(N)
DURAKOVO, LE VILLAGE DES FOUS. 1 h 32
14
(N)
LE SEL DE SVANETI. 0 h 55 [ciné-concert]
14
(BR)
LE VOYAGE D'AKAKI RATJA ET LETCHKOUMI. 0 h 44
14
(P)
www.actioncarbone.org
18 h 12 h 15
21 h
GOOD MORNING BABYLONIA. 1 h 58
11 h et 18 h 30
Les Rencontres des Cinémas d’Europe participent au programme de compensation volontaire de leurs émissions de gaz carbonique, en effectuant un don à hauteur d’un équivalent de 13,65 tonnes de CO2 à ACTION CARBONE.
19 h
18 h 15
HH, HITLER À HOLLYWOOD. 1 h 27
17 h 30
12 h 30
11 h
18 h 15
Cartes M’ra acceptées. Abonnements des cinémas Le Navire et Palace non acceptés. Manifestation organisée par
20 h 30 9 h gr.
16 h 15
14 h
11 h
11
14 h
11 h
11 h 15 gr. et 21 h 30
LA PRIMA COSA BELLA. 1 h 50
19 h
16 h
16 h 15 gr.
18 h 15 17 h > R
19 h
10 h
14 h 15
Vente des carnets au Bistrot des Rencontres et dans les salles de cinéma aux heures des séances.
21 h 30
21 h
21 h 10 h
92 euros (carte nominative)
11 h 45
20 h 30
(demandeurs d’emploi et étudiants sur présentation d’un justificatif)
PASSEPORT RENCONTRES
19 h
16 h
14 h et 18 h 30
1 entrée 5 euros Carnet 5 entrées 23 euros
13 h 45
14 h 30
16 h 45
1 entrée 6,80 euros Carnet 5 entrées 27 euros
14 h 30 + Format
19 h 30 19 h
LA MUJER SIN PIANO. 1 h 35
1 h 43
HON
Autriche
10 h 30
14 h 30 gr. 20 h 30
séance suivie d’un débat
14 h 15
21 h 15 11 h
séance suivie d’une rencontre
> D __
Allemagne
Rencontre >
16 h 15
séance en présence de groupes
> R __
ALL
20 h 30 > R
9 h 15
au Bistrot des Rencontres
gr. ___
AUT
16 h
14 h 15
14 h 15
(BR) __
Pays européens présents cette année :
22 h 15
19 h
21 h
17 h
séance au Ciné Casino de Vals-les-Bains
20 h 30 > R Rencontre >
16 h 15
séance au cinéma Le Navire
(V) ___
21 h
Rencontre avec 5 réalisateurs et 1 journaliste tchèques > 19 h et 22 h 30
Regards sur la nouvelle animation tchèque. 1 h 50 BENOÎT JACQUOT
PINA. 3D
17 h 11 h 30
16 h
séance au cinéma Palace
(N) ___
16 h 30
20 h 30 > R
11 h 15
LÉGENDE de la BROCHURE (P) ___
20 h 30
14 h 15 10 h 30
16 h 30
16 h
11 h 15 gr.
19 h
9 h 15
14 h
21 h 30
12 h
14 h gr.
16 h et 19 h 15 Conférence >
12 h
17 h 30
www.nouvelr.com – Impression : Impressions Fombon – Visuel couverture : thyl – nov. 11
voir page
Conception, création, mise en page :
PROJECTIONS et RENCONTRES
19 h
20 h 45 > R 18 h 30 17 h > D 18 h 17 h (BR) 18 h 45
DUMAS