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Notes
les entrées et les sorties évite ce problème de mesure en sélectionnant les références appropriées.
Notes
1. La productivité agrégée d’une économie correspond au total de la productivité de chaqueentreprise,pondéréparlapartdemarché,d’emploisoudevaleurajoutéedes entreprises ; 2. Hopenhayn(1992)conclutqu’environuntiersdesemploisetplusde40%dusecteur manufacturier des États-Unis sont sortis du marché avant d’être remplacés par de nouveaux entrants, au sein de chaque période de cinq ans. Haltiwanger, Jarmin, et
Miranda (2013) montrent, qu’à condition qu’elles survivent, les jeunes entreprises connaissent une croissance plus rapide que les entreprises plus anciennes et mieux établies. 3. Jones(2016)démontrequelesécartsentrelespaysenmatièrederevenuparhabitant se sont creusés depuis les années 1960 en dépit d’une plus grande stabilité au cours des 10 premières années du XXIe siècle (voir les chiffres ci-dessous). De façon intéressante, Jones (2016, 37–38) établit que « les pays les plus pauvres des années 1960, comme l’Éthiopie, n’étaient qu’environ 32 fois plus pauvres que les États-Unis. En 2011,ilexistedenombreuxpaysdontlesrevenussontendeçàdeceniveau.LeNiger et la République centrafricaine étaient tous deux 64 fois plus pauvres que les
États-Unis ».
1,4
1,3
Écart type 1,2
1,1
1,0
Écart type du des valeurs logarithmiques du PIB par habitant (axe de gauche)
Ratio du PIB par habitant du 5ème le plus haut jusqu’au 5ème le plus bas (axe de droite),
1960 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010 60
50
40 Ratio
30
20
Source : Jones, 2016, © Elsevier. Note : Données issues du Penn World Table 8.0, calculées sur la base d’un échantillon de 100 pays.
4. Grâceàladisponibilitéd’ensemblesdedonnéesmicroéconomiques,unvastecorpus de littérature démontre l’existence d’une dispersion de la productivité considérable et persistante parmi les producteurs dans des secteurs étroitement définis. Par ailleurs, on constate que les producteurs à faible productivité coexistent sur le long terme avec leurs homologues à forte productivité. Les travaux de Bernard et Jensen sont pionniers dans ce domaine (1995). 5. Lewis (1954) développe le premier modèle d’économie à double modèle. 6. Dans leur revue de la littérature relative aux distorsions et à leur influence sur l’effet du commerce international dans les pays en développement, Atkin et Khandelwal (2019) distinguent entre les distorsions de marché et les distorsions d’entreprises et de secteurs. Le premier type affecte toutes les entreprises en activité et concerne les facteurs relatifs au marché du travail, notamment le capital humain, les marchés de capitaux, le marché des intrants (matières premières, foncier, et autres intrants), les frictions du marché intérieur, ainsi que les asymétries d’information et de connaissance. Le second type désigne les facteurs qui produisent des distorsions, affectant à des degrés divers les entreprises et les secteurs, notamment le caractère largement informel des entreprises, la présence d’entreprises ayant des liens à l’appareil politique, les grands groupes et les entreprises familiales, ou encore les défauts de concurrence ou de marge. 7. Jones et al. (2019b) mesurent la productivité par la productivité de la main-d’œuvre et la définissent comme la valeur ajoutée réelle par employé en dollars US de 2010. 8. Abreha (2019), ainsi que Bigsten et Gebreeyesus (2009) pour l’Éthiopie ; Bigsten et al. (2004) pour un échantillon de pays d’Afrique subsaharienne ; Halpern, Koren, et
Szeidl (2015) pour la Hongrie ; Kasahara et Lapham (2013) ainsi que Kasahara et
Rodrigue (2008) pour le Chili ; et Van Biesebroeck (2005) pour un échantillon de pays d’Afrique subsaharienne. 9. Il existe une différence entre les externalités des IDE entrants et sortants. Les premières désignent les impacts constatés dans le pays hôte, tandis que les secondes s’appliquent aux impacts dans le pays source. Comme la quasi-totalité des pays d’Afriquesubsahariennebénéficientdel’investissementdirectétrangeretqu’ilssont au centre de cette étude, toute référence à l’IDE dans ce rapport concernera exclusivement les IDE entrants et les pays d’Afrique subsaharienne en tant qu’hôtes. 10. Par exemple, Haskel, Pereira, et Slaughter (2007) pour l’industrie manufacturière au
Royaume-Uni et Yeaple (2009) pour les entreprises manufacturières américaines. 11. L’importance considérable de l’économie informelle et l’absence de données rendent incomplètes les études qui s’intéressent directement aux effets d’agglomération dans les pays d’Afrique subsaharienne. Une quantité plus importante d’études empiriques est nécessaire pour parvenir à une forme de consensus sur l’étendue et les facteurs déterminants des économies d’agglomération dans ces pays. 12. Paganini(2016)montrequelamauvaiseallocationconcerneégalementdessecteurs autres que l’industrie manufacturière. Comme l’illustre le tableau suivant, moins les intrants sont substituables, plus important sera le degré de mauvaise affectation au sein d’un secteur donné.