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Figure
La Figure 12 montre l’évolution entre les vagues 1 et 2 de la perception du risque d’être infecté par le virus. En Côte d’Ivoire et au Nigéria, les répondants expriment une grande constance avec près des deux tiers d’entre eux considérant qu’ils n’ont peu ou pas de chances de l’attraper. Au Sénégal, la situation a évolué par une centralisation des perceptions. Alors que les Sénégalais étaient 21 % en vague 1 à considérer qu’ils n’avaient aucune chance de l’attraper en juin 2020, ce seuil est tombé à 10 % en décembre 2020 (vague 2). À l’autre extrémité, ils sont trois fois moins nombreux en décembre (5 % vs. 15 % en juin 2020) à déclarer avoir de très fortes chances de l’attraper. On peut parler de centralisation au sens où la modalité intermédiaire (« chances modérées ») a grimpé à 35 % en décembre (contre 16 % en juin).
Enfin, l’Afrique du Sud est le seul pays où les citoyens perçoivent clairement un risque plus élevé. Toutes les catégories progressent vers une accentuation du risque. Alors que près de 41 % d’Africains du Sud écartaient la possibilité d’être infecté en juin 2020, ils ne sont plus que 28 % à percevoir la même immunité six mois plus tard (ce résultat est corroboré par une hausse de 7 points de % de la proportion de personnes plutôt certaines ou certaines d’être infectées).