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du port du masque à la maison Afrique du Sud et Nigéria
Les résultats de cette première expérience mettent en évidence deux résultats importants (Figure 26) :
1. Une ressemblance dans la structure d’acceptation du port du masque à la maison entre les 2 pays 2. Une différence significative entre l’absence de traitement (groupe de contrôle = « Sans recommandation») avec les autres prescripteurs au Nigéria.
Figure 26: Proportion moyenne d’acceptation du port du masque à la maison
(Afrique du Sud et Nigéria) 11
Sources : Attitudes face au COVID-19 –Une étude comparative (vague 2). Note de lecture: 53% des personnes interrogées en Afrique du Sud qui ont reçu le traitement par un acteur politique (recommandation du port du masque à la maison par le Président de la République) déclarent accepter le port du masque contre 63% pour celles qui ont reçu une recommandation de l’OMS. Les bars grises représentent l’intervalle de confiance de la moyenne à 90 %.
La Figure 26 met en évidence un déficit systématique de persuasion des acteurs politiques vis-à-vis d’autres acteurs, en particulier des experts scientifiques (prix Nobel de médecine) ou une organisation internationale (OMS). Remarquons par ailleurs un écart non négligeable entre les deux pays pour les deux groupes qui n’ont pas reçu le traitement. En effet, à la question «Accepteriez-vous de porter un masque à la maison pour lutter contre l’épidémie de coronavirus ? » (sans autre précision), les Nigérians sont moins enclins à accepter spontanément le port du masque à la maison (47 %) que les Africains du Sud (58 %). Les écarts sont moins grands entre les autres sous-groupes.
11 Certains labels des figures sont en anglais en raison d’une première présentation de ces résultats lors d’une conférence internationale en juin 2021 qui fera l’objet d’une publication dans la revue Journal of Experimental Political Science.