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Ce pourcentage est plus faible en Afrique subsaharienne. Au Sénégal, 69 % des répondants pensent que le virus est une punition de Dieu (contre 17 % en Afrique du Sud).

L’intérêt de cette question est de mettre en perspective le rôle des croyances avec l’état des connaissances autour du coronavirus. La durée de la pandémie aurait pu contribuer à une atténuation des croyances car contestées ou débattues dans l’espace public par des affirmations contradictoires portées par des scientifiques. Les résultats de la deuxième vague d’enquête (Figure 10b) tendent à montrer le contraire, à savoir une forte stabilité des mêmes croyances autour de la COVID-19. Ce que les répondants pensaient ou se représentaient du coronavirus n’a pas évolué en l’espace de six mois, suggérant que la parole scientifique est soit insuffisante dans le débat public ou dans un espace privé (la famille par exemple), soit imperméable aux croyances et donc au rôle du facteur culturel dans la compréhension et l’adhésion à certaines mesures sanitaires. Nous reviendrons sur ce point dans la partie suivante.

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