1 minute read
à des fins de contrôle des déplacement et niveau de revenu (Afrique du Sud
La Figure 19 permet de visualiser immédiatement un fort degré d’adhésion (souvent supérieur à 75 % d’opinions favorables) à l’ensemble des mesures quel que soit leur nature contraignante. Une exception à ce tableau concerne l’usage des données des téléphones portables pour contrôler les déplacements individuels. Cette mesure (qui n’est mis en place dans aucun des pays enquêtés) qui a fait l’objet de nombreuses polémiques ou débats vifs en Europe recueille un nombre d’avis défavorables plus important (en moyenne 30 %) dans les six pays. L’opposition y est même plus marquée en Afrique du Sud, et dans une moindre en Égypte et au Nigéria. Dans les trois autres pays, francophones, il semble que le caractère attentatoire aux libertés individuelles ne se pose pas dans les mêmes termes. Parmi les explications, la distinction entre conditions matérielles (revenus et actifs possédés) et conditions post-matérielles (autonomie, affirmation de soi…) pour reprendre la notion du sociologue R. Ingelhart suggère de prendre en compte les éléments objectivables et les éléments plus subjectifs pour caractériser les individus.
Une intuition d’un tel clivage est donnée par la Figure 20 qui suggère, de manière simple voire trop simplifiée, que plus le niveau de revenus est élevé et plus l’acceptation d’une telle mesure est faible.
Figure 20 : Adhésion à l'usage du téléphone à des fins decontrôle des déplacementet niveau de revenu (Afrique du Sud)
Sources : Attitudes face au COVID-19 –Une étude comparative (vague 1, Afrique du Sud).