Collection Capsule OLOW x SUPAKITCH

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To design a collection is to let your mind wander, find inspiration, enrich itself from its surroundings. It’s also the occasion to hit the road, to exchange and create atmospheres forever faithful to who we are. It’s on this basis that OLOW has developed, since 2006,every single one of its seasons. Created with only 4,000 euros in our pockets, the clothing brand born in Montreuil (Seine Saint Denis, France) goes beyond fashion, generating an authentic experience, a way of life, a scent of freedom and poetry. It’s our way of building and influencing tomorrow. To offer quality products with an ethical side to them has always been at the heart of our project. That is why our entire production is located in Portugal, a few miles from Braga, in family-run factories. We simply like to imagine the products we would want to wear. So we mainly chose natural products, take a fair amount of time thinking about the finishing touches, and make sure that our clothes always remain affordable to everyone. Creativity is also an integral part of the project, ceaselessly animated by new encounters. In the space of 10 years, we are happy and proud of our hundreds of artistic collaborations, whether they beon textile, exhibitions and films we created, as well as, more recently, our printed magazine and our living room concerts.


Concevoir une collection, c’est laisser son esprit vagabonder, s’inspirer, s’enrichir de ce qui l’entoure. C’est aussi l’occasion de prendre la route, d’échanger et de créer des atmosphères toujours plus fidèles à ce que nous sommes. C’est sur cette base qu’OLOW élabore depuis 2006 chacune de ses saisons. La marque de vêtements née à Montreuil (Seine Saint Denis / France) transport e au-delà de la « mode » une véritable culture, un style de vie, un parfum de liberté et de poésie. C’est notre façon de construire et d’influencer demain. Proposer des produits de qualité avec un caractère éthique a toujours été au cœur du projet. C’est pourquoi l’intégralité de notre production est localisée au Portugal, à quelques kilomètres de Braga, dans des usines familiales. Nous imaginons juste les produits que nous aimerions porter, tout simplement. Alors nous choisissons en majorité des produits naturels, prenons un temps certain pour les finitions et veillons à ce qu’ils restent toujours accessibles au plus grand nombre. La créativité fait également partie intégrante du projet, sans cesse animée par de nouvelles rencontres. En l’espace de 10 ans, nous sommes à la fois fiers et heureux de la centaine de collaborations artistiques sur le textile, des expositions & films créés, ainsi que plus récemment de notre magazine papier et nos concerts de salons.


2016 already. Here we are, how time flies. Standing in front of the table where our cake is sitting, we ready ourselves, with a smile, to blow out the candles for our 10th birthday. Ten years of beautiful encounters, extraordinary adventures, a hundred or so artistic collaborations and, it has to be said, a few grey hairs. What better way to mark this pretty special moment than to invite to the party an artist originally from Bagnolet, who took his first steps only a few meters away from where it all began? A friend, self-taught like us, who shares our same values and the same thirst for freedom… Our capsule collection that we created for the occasion, OLOW x SUPAKITCH, is fresh and bold, a feeling we would like to keep alive for the next 10 years…

Déjà 2016. Nous y sommes, que le temps a passé vite. Debout face à la table où est posé notre gâteau, nous nous apprêtons sourire aux lèvres à souffler les bougies de notre 10ème anniversaire. 10 ans ponctués de belles rencontres, de voyages extraordinaires, d’une centaine de collaborations artistiques et il faut dire de quelques cheveux blancs. Quoi de mieux, pour marquer le coup de ce moment un peu particulier que d’inviter à la fête un artiste originaire de Bagnolet qui a fait ses premiers pas à quelques mètres seulement d’où tout a commencé. Un ami, autodidacte comme nous, qui partage les même valeurs, la même soif de liberté... La collection Capsule, OLOW x SUPAKITCH, que nous avons créée pour l’occasion est pleine de fraîcheur et d’audace, à l’image de ce que l’on souhaite faire perdurer ces 10 prochaines années...




Hi Sup, can you tell us about your artistic career, from your beginnings in Montpellier to now? I did my first graffiti when I was 12. I discovered hip-hop culture in Montpellier, but also Bagnolet because I was born there and it’s also where I spent my holidays, at my grandmother’s. I’d see all this graffiti near the ring road and down in the metro, I brought it all back with me and started to do some in Montpellier. Did you have an artistic education? No, I did a kind of professional baccalaureate but I taught myself everything. I then met Koralie who advised me to paint on canvases. I used to think it was something old people did, but I ended up but doing some and it was actually really cool. We began to do exhibitions, and my work got more detailed; I was moving away from graffiti a little. So, I went from walls to canvases, to clothes, to billboards, and from using a spray canto a paintbrush. I discovered that there was so much I could do and that you could create a true personality for yourself instead of staying in the graffiti codes. There, you could address your work to everyone. You have a really recognisable artistic personality. When did you develop this identity? That’s what I’ve always been after, since the beginning. I wanted to find myself ever since I started painting. That’s true to hip-hop culture too; you have to get out of the ghetto at some point… And for that to happen, you have to create an identity for yourself and be recognisable on every street corner.

Salut Sup, peux-tu nous raconter un peu ton parcours artistique depuis tes débuts à Montpellier jusqu’à aujourd’hui ? J’ai fait mon premier graffiti à douze ans. J’ai découvert la culture hip hop sur Montpellier et Bagnolet car c’est là que je suis né et c’est aussi là où je passais mes vacances, chez ma grand-mère. Je voyais tous les graffitis au bord du périph’ et dans le métro, j’ai ramené ça avec moi et j’ai commencé à en faire à Montpellier. Tu as suivi une formation artistique ? Non, j’ai fait un pseudo bac pro’ mais j’ai tout appris en autodidacte. Puis, j’ai rencontré Koralie qui m’a conseillé de peindre sur des toiles. Je pensais que c’était un truc de vieux, j’ai fini par le faire et en fait c’était très cool. On a commencé à faire des expo’ et mon travail devenait plus détaillé ; je m’éloignais un peu du graffiti. Du coup, des murs je suis passé à la toile, aux fringues, à l’affichage et de la bombe je suis passé au pinceau. J’ai découvert qu’il y avait énormément de choses à faire et qu’on pouvait se créer une vraie personnalité plutôt que de rester dans les codes du graffiti. Là, on pouvait s’adresser à tout le monde. Tu as une personnalité artistique hyper reconnaissable. A quel moment as-tu développé cette identité propre ? C’est toujours ce que j’ai recherché, dès le départ. À partir du moment où j’ai commencé à peindre, j’ai voulu me trouver. C’est ce qu’il y a aussi derrière la culture hip hop ; à un moment donné il faut sortir du ghetto… Et pour ça, il faut se créer une identité et être reconnaissable à tous les coins de rue.






What influenced you most? At the beginning, I’d take inspiration from Japanese and American cultures quite a bit; geogra phically speaking, I was in the middle and tried to combine both. In the end, I find I get inspiration from every day life mostly: my travels, the people I meet, my experiences… You do have a certain “speciality”, if we can call it that. Birds, feathers… You have a very strong artistic universe. Yea totally, I go through stages. I tried to paint music for a while with my “Listen to My Picture” project, from paying homage to a song I liked to the vinyl as an object. Then, after that, I began to create my own vocabulary and develop graphic melodies with it. I was really into flowers not so long ago… But it’s true that I’ve been using feathers for more than 15 years now. Birdscame shortly after. What do these elements represent to you? Firstly, it’s a quest for aestheticism; something beautiful, which speaks to me. A bird sees life from a different perspective, from up above in the sky. They see us down here from a distance. The wild aspect of a bird and its feathers also interest me because they symbolise freedom, the essence of what every artist is after. Live freely or die… I like the poetry that emanates from it.

Qu’est ce qui t’a le plus influencé ? Au départ, je m’inspirais pas mal de la culture japonaise et de la culture américaine ; je me sentais géographiquement au milieu et j’essayais de conjuguer les deux. Au final, je pense que je m’inspire plus de ma vie de tous les jours : mes voyages, les gens que je rencontre, mes expériences… Tu as quand même une certaine « spécialité », si on peut appeler ça comme ça. Les oiseaux, les plumes … C’est un univers qui est très marqué. Oui carrément, ça correspond à des périodes. Pendant un moment j’essayais de peindre la musique avec mon projet « Listen To My Picture », ça allait d’un hommage à une chanson que j’aimais bien à l’objet du vinyle. Puis, ensuite, j’ai commencé à créer mon propre vocabulaire et à développer des mélodies graphiques avec ce vocabulaire-là. Il y a peu de temps j’étais à fond dans les fleurs… Mais c’est vrai que la plume est un élément que j’utilise depuis plus de 15 ans. L’oiseau est arrivé un peu après. Que représentent ces éléments-là pour toi ? Déjà, c’est une recherche d’esthétisme ; c’est quelque chose de beau, qui me parle. L’oiseau voit la vie d’un autre œil, il la voit depuis le ciel. C’est une vision avec du recul sur nous ici bas. Le côté sauvage de l’oiseau et de la plume m’intéressent aussi car ils symbolisent aussi la liberté, essence même de tout ce qu’un artiste peut rechercher. Vivre libre ou mourir… J’aime bien la poésie qui s’en dégage.





You went to New York in 2008; can you tell us an anecdote from that trip? Before that, I did loads of exhibitions and loads of walls all over Europe. And then, yes, came the United States… Being an artist in New York is awesome. The city is extremely inspiring and I think it really helped reveal who I am. One day, after meeting with Caroline Karenine, I received a parcel: tattoo machines. She showed me how to use them; she knew I loved tattoos and that I wanted to learn. She returned to France, left me there with those two machines and her needles, and I started to practice in my studio in New York. I made myself a little corner and it developed into something quite big thanks to my meeting with Bleu Noir. As it happens, how did that meeting with Bleu Noir go? DC Shoes were doing an exhibition called Burning Ink at Bleu Noir; they got me to come to France so that I could tattoo my drawings there. After that, Bleu Noir invited me round to do guest appearances and so, from New York, I regularly got requests to do tattoos in Paris. I would take a week off, buy a plane ticket and go tattoo my stuff there. When we moved back to Paris, it became more and more regular. Now, we’re a true team. Have you got one of your own tattoos on yourself? Yes, a bird that I drew, a few other things and also my second tattoo I got done in my workshop in Brooklyn. I’d painted the background of a canvas and whilst it was drying, I got really bored, I had my gear with me and I tried. I hated it. It’s really weird to hurt yourself: what a funny idea.

Tu es parti à New-York en 2008, une anecdote à nous raconter à propos de ce voyage ? Avant ça, il y a eu plein d’expo’ et plein de murs partout en Europe. Et puis, oui, les États-Unis… Être artiste à New-York c’est génial. La ville est hyper inspirante et je pense qu’elle m’a vraiment révélé. Un jour, suite à une rencontre avec Caroline Karenine, j’ai reçu un colis : des machines à tatouer. Elle m’a montré comment on faisait ; elle savait que j’adorais ça et que j’avais envie. Elle est repartie en France, elle m’a planté là avec ses deux machines et ses aiguilles et puis j’ai commencé à piquer dans mon studio à New-York. Je m’étais fait un petit corner et ça s’est hyper développé grâce à la rencontre avec Bleu Noir. Comment s’est passée cette rencontre avec Bleu Noir, justement ? DC Shoes faisait une expo’ chez Bleu Noir qui s’appelait Burning Ink ; ils m’ont fait venir en France pour que je tatoue mes dessins chez eux. Après ça, Bleu Noir m’a invité à faire des guests et du coup, de New-York, je recevais régulièrement des demandes pour des tatouages à Paris. Je bouclais une semaine, je prenais un billet d’avion et je venais tatouer mes trucs. Quand on a ré-emménagé à Paris, c’est devenu de plus en plus régulier. Maintenant, on est vraiment une équipe. Est-ce que tu as un de tes propres tatouages sur toi ? Oui, il y a un oiseau que j’ai dessiné, plusieurs autres trucs et aussi mon deuxième tatouage que j’ai fait dans mon atelier à Brooklyn. J’avais peint le fond d’une toile et pendant qu’elle séchait je me faisais chier, j’avais mon matos et j’ai tenté. J’ai détesté. C’est vraiment bizarre de se faire mal à soi-même : quelle drôle d’idée.





After that journey to the States, back to Bagnolet, then -what is your main activity nowadays? It’s really 50/50 between my painting and my tattoo work. One helps the other evolve. It gives me even more possibilities to reinvent myself and move forward with my work. It’s important for me to be natural, true and sincere in what I’m going to show. You’ve been in Biarritz for the past two weeks – why? I took my first trip to Biarritz to surf there when I was 16 and I always told myself “I want to settle down here when I’m older”. So, I never wanted to move here before that because, in my head, it was synonymous with my life ending. I put it off again and again and in the end… We said fuck it! With Koralie, we told ourselves it was really stupid to wait until then to go live in Biarritz. For our 10th birthday, you shot the lookbook of our collaboration in South Africa. Tell us a bit about that experience. We were stunned: incredible landscapes, really kind people, an unbelievable quality of life… We were able to do a few good deeds as well and combine our holidays with the discovery of a country and people with all its differences and difficulties.

Après ce périple aux États-Unis, retour à Bagnolet donc. Quelle est ton activité principale maintenant ? C’est vraiment du 50/50 entre ma peinture et le tatouage. L’un fait évoluer l’autre. Ça me fait encore des possibilités de me réinventer et d’avancer dans mon travail. C’est important pour moi d’être naturel, vrai et sincère dans ce que je vais montrer. Tu as atterri à Biarritz depuis deux semaines. Pourquoi ? J’ai fait mon premier voyage à Biarritz à 16 ans pour surfer et je me suis toujours dit « c’est ici que je viendrai finir mes jours. ». Du coup, je n’avais jamais voulu déménager ici avant car dans ma tête c’était toujours synonyme de finir ma vie. J’ai repoussé le moment encore et encore et au final… Fuck ! Avec Koralie, on s’est dit que c’était vraiment con d’attendre de finir ses jours pour venir à vivre à Biarritz. Pour nos 10 ans, vous avez shooté le lookbook de notre collaboration en Afrique du Sud. Raconte-nous un peu cette expérience… On s’est pris une grosse claque : des paysages incroyables, des gens hyper gentils, une qualité de vie de fou… Ça nous a permis de faire quelques bonnes actions aussi et de joindre les vacances à la découverte d’un pays et d’un peuple avec toutes ses différences et ses difficultés.








Can you tell us what your project was over there? Through Boris Frantz and his father’s association, the idea was to bring a bit of colour to one of the townships’ orphanage. We did a painting over there for ill children, often orphaned or who lived through atrocities. They’re all between 20 months and 8 years old and we tried to bring them what we could. We made it a little more colourful, we spent some time with them, and we gave them some Posca pens and some colouring books… Quite an experience. You realise how gratifying it is to be altruistic and empathic. Something that everybody should learn to develop because you enrich yourself a hundred times more when you help those in need. There’s no need to write million dollar cheques, it can be a lot simpler than that. Were your children there too? Yes, they did some colouring, played with the other kids, it was incredibly enriching for them as well. Life, travels or holidays aren’t just about stuffing yourself with Nutella pancakes by the beach…

Peux-tu nous expliquer en quelques mots quel était votre projet là-bas ? À travers l’association de Boris Frantz et son père, l’idée était d’apporter un peu de couleurs dans un orphelinat des townships. On a fait une peinture là-bas pour des enfants qui sont malades, souvent orphelins ou qui ont vécu des choses atroces. Ils ont tous entre 20 mois et 8 ans et on a essayé de leur apporter ce qui était en notre pouvoir. On a mis de la couleur, de la peinture, on a passé du temps avec eux, on leur a donné des Posca et des coloriages … Sacrée expérience. On se rend compte à quel point c’est gratifiant d’être altruiste et empathique. C’est des trucs qu’il faudrait que tout le monde apprenne à développer car on s’enrichit cent fois plus en aidant des gens dans la nécessité. Pas besoin de faire des chèques d’un million de dollars, ça peut être plus simple que ça. Vos enfants étaient là aussi ? Oui, ils ont colorié, ils ont joué avec les autres enfants, c’était hyper enrichissant pour eux. La vie, les voyages ou les vacances c’est pas juste aller bouffer une crêpe au Nutella au bord d’une plage…


Is there a piece you’re particularly proud of in this collaboration? I love them all because they’re all so different. I’m really happy with the result. Each peace represents an aspect of my work. The flowers on the shorts, the t-shirt that has that tattoo/ skateboard culture feel, etc. I really enjoyed being able to work with different fabrics and different embroidery stitches, whether it be with the shirt or the coach jacket. The bird on the shirt was the one we used in our painting for the Whops festival in Toulouse, and I also turned it into a sculpture with LaFaabrik, which will come out in June with a big opening at Bleu Noir to mark the occasion. There are some really ballsy pieces, don’t you think? That was the idea, yes. I honestly created this collection like one I would want to buy for myself. With Mat, we really wanted each piece to have its own personality, for it to be committed. We didn’t want to create yet another t-shirt with a drawing stuck on it. I also had to transcribe my world through it. Thank you for giving me this opportunity because you really had to stick with me through it all! http://www.supakitch.com/ https://www.instagram.com/realsupakitch

Pour cette collaboration, est-ce qu’il y a une pièce dont tu es particulièrement fier ? Je les aime toutes car elles sont vraiment toutes différentes. Je suis vraiment content du résultat. Chaque pièce représente un angle de mon travail. Il y a les fleurs sur le short, le tee-shirt qui est vraiment dans un esprit tattoo / board culture, etc. J’ai vraiment apprécié pouvoir jouer avec les matières et les différents points de broderies que ce soit pour la chemise ou pour la coach jacket. L’oiseau représenté sur la chemise était le celui de notre peinture pour le Whops festival de Toulouse et j’en ai aussi fait une sculpture avec LaFaabrik qui sortira en Juin avec un vernissage chez Bleu Noir pour l’occasion. Il y a quand même des pièces assez couillus, non ? C’était un peu l’idée, oui. Honnêtement j’ai pensé cette collection comme celle que je souhaiterais acheter pour moi. Avec Mat, on voulait vraiment que chaque pièce ait sa personnalité, qu’elle soit engagée. On ne voulait pas faire un énième tee-shirt avec juste un dessin collé dessus. Il fallait aussi retranscrire mon univers à travers elle. Merci à vous de m’avoir donné cette opportunité parce qu’il fallait pouvoir me suivre là-dessus! http://www.supakitch.com/ https://www.facebook.com/realsupakitch









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photography & layout : Boris Frantz



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