Dossier pédagogique
Saison 2016 - 2017 Contact : Hervé Petit • tél + 33 (0)3 68 98 75 23 • courriel : jeunes@onr.fr Opéra national du Rhin • 19 place Broglie BP 80 320 • 67008 Strasbourg
En deux mots
Et si un philtre d’amour permettait à Nemorino de séduire Adina ? C’est la promesse que le charlatan Dulcamara fait au jeune et naïf héros qui voit d’un mauvais œil la concurrence du fringant sergent Belcore et ne sait plus trop comment gagner le cœur de la belle…
du rhin
opéra d'europe
operanationaldurhin.eu
L’Elisir d’amore Gaetano Donizetti
Nouvelle production
fidelio association pour le développement de l'Opéra national du Rhin
Direction musicale Julia Jones Mise en scène, décors, costumes, lumières, chorégraphie Stefano Poda Dramaturgie Paolo Gianni Cei
Opéra en deux actes Livret de Felice Romani Créé le 12 mai 1832 au Teatro della Canobbiana à Milan
Nemorino Ismael Jordi Adina Danielle de Niese Belcore Franco Pomponi Dulcamara Enzo Capuano Giannetta Hendrickje Van Kerckhove Chœurs de l’OnR Orchestre symphonique de Mulhouse
STRASBOURG Opéra ve 21, ma 25 oct. 20 h di 23 oct. 15 h me 2, ve 4, lu 7 nov. 20 h
Rencontre avec Julia Jones Strasbourg Librairie Kléber je 20 oct. 18 h entrée libre
colmar Théâtre je 17 nov. 20 h MULHOUSE Sinne ve 25 nov. 20 h di 27 nov. 15 h
Langue : italien surtitré en français et en allemand Durée approximative : 2 h 45 (entracte compris) Conseillé à partir 10 ans
Argument Acte I Nemorino, jeune garçon de ferme assez naïf, soupire en vain pour la riche et capricieuse Adina . La belle est en train de lire l’histoire du fameux philtre d’amour de Tristan et Iseult sans la prendre au sérieux. Paraît un escadron, dont le sergent recruteur Belcore fait une cour empressée et fanfaronne devant Adina , au grand désespoir de Nemorino. D’autant que la jeune fille n’a de cesse de se moquer de lui et de ses sentiments d’un autre âge. Dulcamara , médecin de pacotille et charlatan, vient vendre différentes sortes d’élixirs capables de guérir les maux les plus divers. Persuadé de trouver un remède à son malheur, Nemorino parvient à obtenir un élixir censé susciter l’amour. Fort de sa potion qui doit porter ses fruits le lendemain, il se permet pour la première fois de se montrer distant envers Adina . Piquée au vif par ce subit désintérêt , celle-ci s’engage alors à épouser Belfiore. Et devant l’attitude persistante du jeune héros, elle accepte même la proposition du sergent de célébrer leurs noces le soir-même : Nemorino ne peut plus cacher son effroi.
Acte II Voyant avancer les préparatifs du mariage, Nemorino décide de s’engager dans le régiment de Belcore afin que sa solde lui permette d’acheter un autre flacon d’élixir à effet immédiat . Subitement , toutes les femmes lui tombent dessus pour le séduire. En réalité, il ne sait pas qu’il vient de faire un riche héritage ce qui le rend beaucoup plus désirable. Adina , qui ne le sait pas non plus, en viendrait presque à croire aux vertus du remède. Devant Dulcamara , elle refuse pourtant d’en acheter à son tour et se targue de posséder le seul don valable : son charme. Nemorino est persuadé d’avoir vu couler une larme sur la joue d’Adina à l’annonce de son départ , preuve s’il en est de son amour pour lui. La belle a d’ailleurs racheté son engagement auprès de Belcore. Mais il ne veut pas de cette liberté si la jeune fille ne lui déclare officiellement sa flamme : Adina n’a plus d’autre choix que d’ouvrir son cœur. Belcore repart bredouille tandis que Dulcamara célèbre dans cette heureuse résolution le pouvoir de ses remèdes miracles.
Les personnages Adina, riche et capricieuse fermière Soprano Nemorino, jeune paysan naïf, épris d’Adina Ténor Belcore, sergent en garnison dans le village Basse Giannetta, jeune paysanne Mezzo-soprano Chœurs de villageois et soldats.
L’orchestre Cordes (violons 1, violons 2, altos, violoncelles, contrebasses) 2 flûtes (dont 1 piccolo) 2 hautbois 2 clarinettes 2 bassons 2 cors 2 trompettes 1 harpe Timbales Percussions
à écouter, à voir > Evelino Pidó, Chœurs et orchestre de l’Opéra national de Lyon, Angela Gheorghiu (Adina), Roberto Alagna (Nemorino), CD Decca (2002) > Alfred Heschvé, Chœurs et orchestre de l’Opéra de Vienne, mise en scène d’Otto Shenk, Anna Netrebko (Adina), Rolando Villazón (Nemorino), DVD Erato (2006)
Gaetano Donizetti (1797-1848) Compositeur Issu d’une famille modeste de Bergame, il se voue à une carrière musicale malgré un père qui le destine au barreau. Par chance, il étudie avec Simon Mayr qui lui offre des leçons. Il peut ainsi entrer au Lycée Philharmonique de Bologne en 1815 et étudier avec le meilleur professeur de son époque Stanislao Mattei. Tout en composant des pièces religieuses, il donne à Bologne son premier opéra, Le Pygmalion. De retour dans sa ville natale, il occupe un poste à l’église de Santa Maria Maggiore. Sa carrière de compositeur d’opéras débute officiellement en 1818 avec la création au Teatro San Luca de Venise d’Enrico di Borgogna, avant d’être remarqué avec Zoraide di Granata à Rome. C’est là qu’il fait la connaissance de Jacopo Ferretti et de la famille Vasselli. Ferretti lui donne le livret d’un opéra-bouffe, L’ajo nell’imbarazzo, qui est représenté avec un très grand succès au Teatro Valle en 1824 : il est considéré comme le premier petit chef-d’œuvre du compositeur dans le genre comique. De 1818 à 1828, Donizetti compose 19 opéras dont plusieurs remportent un réel succès. Mais c’est à Naples, où il s’installe à la suite de son mariage avec Virginia Vasselli, qu’il obtint son premier vrai triomphe avec L’esule di Roma (1828) et se met à enchaîner les réussites dont Anna Bolena à Milan en 1830 : la première réunit une distribution prestigieuse, avec notamment Giuditta Pasta et Giovanni Battista Rubini. L’opéra ne tarde pas à être repris à Paris première œuvre du compositeur créée dans cette ville, puis à Londres, à Madrid, à Dresde et même à La Havane. Donizetti triomphe de nouveau avec L’Elisir d’amore à Milan. Sa notoriété lui vaut d’être nommé en 1834 maître de chapelle et professeur de composition au Conservatoire de Naples puis, en 1836, maître de contrepoint. En 1835, à l’invitation de Rossini, Donizetti se rend à Paris où il fait jouer au Théâtre des Italiens Marin Faliero. En avril, il est fait chevalier de la Légion d’honneur par le roi Louis-Philippe. De retour à Naples, il remporte un triomphe mémorable au Teatro San Carlo avec Lucia di Lammermoor, son ouvrage le plus célèbre, composé en seulement six semaines. Mais la mort de sa femme en 1837 le plonge dans une profonde dépression. Il fait cependant représenter un nouveau chef-d’œuvre, Roberto Devereux, toujours au San Carlo. L’année suivante, il décide de s’installer à Paris n’ayant pas obtenu la direction du Conservatoire de Naples et n’ayant surtout plus aucune attache avec cette ville suite à son veuvage. Collaborant avec Eugène Scribe et d’autres librettistes, il y crée une série d’opéras dont certains sont devenus des classiques du répertoire lyrique mondial : La Fille du régiment (1840), La Favorite (1840), Don Pasquale (1843. De 1842 à 1846, il ne cesse de voyager, principalement entre Paris, les grandes villes italiennes (Naples, Rome, Bologne, Milan, Venise) et Vienne où il est nommé maître de chapelle de la cour en 1842. C’est là qu’il commence à ressentir les atteintes de la syphilis, qui vont l’obliger à cesser de travailler dès 1845 alors qu’il sombre peu à peu dans la folie. Il est interné à l’asile d’Ivry-sur-Seine avant d’être transféré à Paris dans une maison près des Champs Elysées. Grâce à un neveu, il peut finalement rejoindre sa ville natale, Bergame, où il décède en 1848. En trente ans de carrière, il aura composé soixante et onze opéras.
Melodramma gioccoso Le mot italien « melodramma » est l’équivalent du terme français d’opéra. Accolé au terme « gioccoso », littéralement « joyeux », il désigne dès le XVIIIe siècle des ouvrages semi-seria où se mêlent des éléments gais et tristes. Un melodramma giocoso se construit autour d’une intrigue sentimentale qui doit se conclure joyeusement ce qui n’empêche pas des coups de théâtres défavorables aux protagonistes. Il se place ainsi entre l’opera seria – qui convoque de hauts personnages pour une intrigue sérieuse -et l’opera buffa- totalement comique. Ce genre hybride est issu de la tradition du théâtre napolitain avant que Carlo Goldoni s’en empare avec succès. Il sera d’ailleurs le librettiste de plusieurs opéras de cette veine dont Il mondo della luna de Haydn. De grands compositeurs se sont lancés dans le genre, signant ainsi des chefs-d’œuvre : Galuppi, Piccini, Salieri, Haydn mais aussi Mozart (Don Giovanni et Così fan tutte portent la mention dramma giocoso), Cimarosa (Il Matrimonio segreto) ou encore Rossini (Cenerentola). Ce terme se poursuit tout au long du XIXe siècle puisque Verdi lui-même n’hésite pas à qualifier un de ses opéras de jeunesse Un Giorno di regno, de cette manière.
Le bel canto Le bel canto veut littéralement dire « beau chant ». Il désigne un style d’interprétation apparu au XVIIe siècle fondé sur la beauté du timbre, la souplesse et la virtuosité vocales. Alors que la musique baroque invitait déjà à des ornementations improvisées (ce qui était d’ailleurs le terrain de prédilection des castrats), le XVIIIe siècle amplifie cette tendance et impose de nouvelles techniques vocales à même de permettre vibrato (faire en sorte que le son de la voix oscille légèrement ce qui lui donne davantage d’ampleur), trilles, roulades (deux figures d’ornementation), et bien entendu une grande dextérité pour les vocalises (enchaînement rapide de notes sur une même syllabe). à l’opéra, les airs sont de plus en plus nombreux et virtuoses tandis que disparaissent les récitatifs (dialogues chantés et accompagnés par le clavecin ou le piano-forte) qui faisaient jusque-là avancer l’action. Les castrats laissent place à la prééminence du couple ténor/soprano. La grande période du bel canto se concentre entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle avec des compositeurs tels que Rossini, Bellini et Donizetti qu’on qualifie de « triade belcantiste ». À la mort de Donizetti, le bel canto laisse peu à peu place au Romantisme puis au Vérisme qu’incarneront à merveille Verdi puis Puccini.
Tristan et Iseult : l’amour dure trois ans «Della crudele Isotta il bel Tristano ardea, né fil di speme avea di possederla un dì. Quando si trasse al piede di saggio incantatore, che in un vasel gli diede certo elisir d’amore, per cui la bella Isotta da lui più non fuggì.»
«Le beau Tristan brûlait Pour la cruelle Iseult Mais il n’avait pas le moindre espoir De la conquérir un jour. Jusqu’à ce qu’il implore Un sage magicien, Lequel lui donna une fiole Certain élixir d’amour, Grâce auquelle la belle Iseult Cessa de le fuir »
Adine, L’Elisir d’amore, Acte 1, scène 1
L’Elixir d’Iseult : Le boire herbé Brangien ou la Corneille Blanche, fidèle suivante d’Iseult, aurait fait boire par erreur le philtre d’amour à la future reine de Cornouailles. Préparé par la reine d’Irlande pour sa fille et le roi Marc, son futur époux, cet élixir forcera Tristan et Iseult à tomber amoureux pendant un cycle lunaire (trois ans). « tandis que Tristan appareillait son erre, les meschines d’Iseult s’entremirent de trousser le harnais de l’épousée ; elles emplirent ses malles et ses coffres de robes, d’atours et de joyaux. Et les sergents, de leur côté, apportèrent la vitaille, le biscuit, la farine, le vin et autres viandes pour le voyage. Entretant, la reine brassa, avec des herbes, des racines, des pierres et des os de poisson, un merveilleux boire, selon son grand savoir de mirgesse et de magicienne. Puis elle manda Brangaine et lui dit : « Voici une boute pleine d’une postion que j’ai faite de mes mains. Elle s’appelle le boire amoureux, et elle est de telle nature que ceux qui en boiront s’aimeront merveilleusement pendant trois années, et dès lors ils seront liés ensemble tellement que rien ne pourra plus les désunir, et que nul ne pourra jamais mettre discorde entre eux. Quand le roi Marc sera couché avec Iseut, la nuit de ses noces, donnez-lui de ce breuvage au lieu de piment ou de vin à la cannelle, et donne-le après à la reine, et puis jetez le reste. Et gardez que nul y trempe ses lèvres et en boive une seule gorgée, car un grand mal pourrait avenir… »
Recette du philtre d’amour (à consommer avec modération) Préparation : dix jours avant 1. Mélanger dans un litre de bourgogne rouge 30 g de cannelle en poudre, 30 g de gingembre, 8 g de clous de girofle, 8 g de vanille, 1/2 kilo de sucre fin. 2. Laisser reposer dix jours. 3. Filtrer et mettre en flacons. Ce met délicat réclame une heure de votre temps, mais il s’agit ici d’un temps magique ; celui des philtres et des légendes.
Bibliographie sélective autour du roman courtois > XIIe siècle : Tristan et Iseult (version de Béroul, Thomas, Marie de France dans Lai de Chèvrefeuille, Chrétien de Troyes) > 1176-1181 : Lancelot ou le Chevalier de la Charrette de Chrétien de Troyes > 1180 : Perceval ou le Conte du Graal de Chrétien de Troyes > XIIIe siècle : Le Roman de la Rose de Guillaume de Lorris et Jean de Meun > XIV-XVe siècle : Le Chevalier de Papegau > 1678 : La Princesse de Clèves par Mme de La Fayette
1832, l’année de la création de l’opéra Littérature
> Naissance de Lewis Carroll, romancier, essayiste, photographe et professeur de mathématiques britannique, auteur, entre autre, de Alice au pays des merveilles. > Mort de Johann Wolfgang von Goethe, poète, romancier, dramaturge, théoricien de l’art et homme d’État allemand. Quelques mois après sa mort est publiée la seconde partie du Faust. > Première représentation du Roi s’amuse de Victor Hugo. Drame interdit par la censure. > Publication du Colonel Chabert, un des premiers romans de Balzac, sous le titre de L’Artiste.
Musique
> Mise au point du système Boehm Theobald Boehm qui facilite la manipulation de la flûte. > Création de la Symphonie en ut majeur de Richard Wagner, à Prague sous la direction de Bedřich Diviš Weber. > Création de la Symphonie n°5 « Réformation », de Felix Mendelssohn à Berlin. > Mort d’Antonio Puccini, compositeur italien.
Histoire
> Naissance de Jules Ferry, homme politique français. > épidémie de choléra en Europe, premiers cas décelés en France. > Le Reform Act (Loi de réforme constitutionnelle) donne le droit de vote à la classe moyenne britannique. C’est la prise de pouvoir de la bourgeoisie sur la noblesse.
Sciences
> Le peintre et physicien américain Samuel Morse met au point le télégraphe électrique. > Frédéric Sauvage invente la propulsion des navires par l’hélice. > Brevet déposé de la turbine hydraulique de l’ingénieur Benoît Fourneyron, permettant le développement de l’énergie hydroélectrique.
Beaux-arts
> Création de la Société des Amis des Arts et des Musées de Strasbourg (SAAMS) pour soutenir la création artistique. > Naissance de Gustave Doré, illustrateur, graveur, bédéiste, peintre et sculpteur français > Naissance de Gustave Eiffel, ingénieur et industriel français ayant notamment présidé à la construction de la tour Eiffel à Paris et de la statue de la liberté à New York. > Naissance d’Edouard Manet > Décès de l’égyptologue Jean-François Champollion et de Georges Cuvier, naturaliste français.
Peinture
> Eugène Delacroix popularise l’Orient et les paysages du Maroc qu’il visite pour la première fois en 1832. > Jean-Auguste-Dominique Ingres peint le Portrait de Monsieur Bertin, tableau représentant LouisFrançois Bertin, directeur du Journal des débats.
Biographie Julia Jones
Direction musicale La chef d’orchestre anglaise effectue ses études à la Guildhall School de Londres et débute sa carrière en Allemagne, devient chef permanent d’aborde au Theater Basel puis au São Carlos de Lisbonne. Elle est invitée par les grandes maisons lyriques de Vienne, Berlin, Hambourg et Munich, au festival de Salzbourg, Palerme, Barcelone, Sydney, Toronto et Washington. Ses prestations récentes l’amènent à Bordeaux pour Le Château de Barbe-Bleue, Otello et Madame Butterfly, au festival de Macerata pour Aida, à Cologne et Vienne (Volksoper) pour Così fan tutte, à Dresde pour Die Zauberflöte, à Freiburg pour Orlando. Elle dirige aussi des concerts avec les Orchestres de Wuppertal, Nederlands Symfonieorkest et l’Orchestre philharmonique de Strasbourg. Ses engagements récents et à venir comprennent des concerts à Dortmund, ses débuts à l’Opéra de Seattle, Der fliegende Holländer au Norske Opera et des productions au Volksoper de Vienne, à l’Opéra de Francfort et au Royal Opera House de Londres. À l’OnR, elle a dirigé A Midsummer Night’s Dream et Der fliegende Holländer.
Stefano Poda Mise en scène
Afin de donner à l’interprétation d’opéra la rigoureuse unité esthétique et conceptuelle d’un théâtre fondé sur la totalité des arts, Stefano Poda réunit les dimensions de metteur en scène, dessinateur de décors, de costumes, de lumières, et celle de chorégraphe. Parmi ses nombreuses productions figurent Thaïs de Massenet à Turin, Falstaff à Liège, Il concilio de pianeti d’Albinoni, avec les Solisti Veneti, La forza del destino à Parme, la création mondiale de Leggenda de A. Solbiati à Turin, Il trittico de Puccini à Buenos Aires, Maria Stuarda de Donizetti à Graz et à Bilbao, Il Trovatore à Athènes, Attila à St Gallen et Don Carlo à Erfurt. En 2014 il ouvre le Maggio Musicale Fiorentino avec Tristan und Isolde, sous la direction musicale de Zubin Mehta. En 2015 il met en scène Faust de Gounod au Teatro Regio de Turin (coproduction avec l’Israeli Opera de Tel-Aviv et l’Opéra de Lausanne, DVD Unitel), Thaïs au Theatro Municipal de São Paulo, Otello à l’Opéra de Budapest, Nabucco au Teatro Verdi de Trieste, Andrea Chénier de Giordano à l’Opéra National de la Corée du Sud. En 2016 il met en scène Ariodante à l’Opéra de Lausanne, Titan, chorégraphie sur la 1e Symphonie de Mahler pour la Compagnie nationale de danse de São Paulo et Fosca de Carlos Gomes au Theatro Municipal de São Paulo.
Prolongements pédagogiques Arts du langage Italien > Lecture théâtrale, vocabulaire, écriture du synopsis de l’opéra Français > Des personnages aux caractères bien affirmés, facilement identifiables au début de l’opéra grâce à leurs entrées successives > Comédie sentimentale et happy end > Le philtre d’amour : celui de Tristan et Yseult, histoire lue par le personnage d’Adina > évocation mythologique: allusion à Pâris > Imbroglios, rebondissements et faux-semblant > Comment basculer d’une situation à une autre, entre comique et sérieux ? Du rire aux larmes, à l’image de certains numéros de clowns ou de commedia dell’arte
Arts du visuel Français, arts plastiques, technologie, éducation musicale > Réaliser une bande-annonce ou un « web doc » (Exemples : site du Festival d’art lyrique d’Aix-en-Provence) à partir d’un synopsis de l’opéra ou d’une présentation des personnages > Extrait du film « Match Point » où Woody ALLEN utilise la musique d’« Una furtiva lagrima » (Article dans l’avant Scène OPERA N°288 : L’Elixir d’amour) > Beaux-Arts : villages, paysans, campagne, moissons
EPI, PREAC, histoire des arts > Le Romantisme ou la peinture des sentiments > Et si l’on parlait d’amour ? (écriture de poésie et lettres, musique, EPS/danse, histoire-géographie, SVT)
Arts du langage/médecin de pacotille :
Arts du son > Airs célèbres dont la romance de Nemorino « Una furtiva lagrima » ou l’aria de Dulcamara « Udite, udite, o rustici » > Melodramma giocoso etopéra Buffa > Bel canto et virtuosité vocale > Airs, duos, trios, morceaux d’ensemble et chœurs s’enchaînant de manière dynamique > Des rythmes diversifiés liés au livret : marche militaire, barcarolle, danses villageoises > Chefs-d’œuvres romantiques et histoires d’amour (Beethoven, Schumann, Chopin, Liszt)