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ÎLE-DE-FRANCE

Le dépôt de Lieusaint, en Seine-et-Marne, opéré par Transdev, a été adapté au GNV moyennant un investissement de 3,7 millions d’euros. Il est doté de 70 postes de charge.

Île-de-France : le verdissement de la flotte profite au bioGNV

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TRANSITION . Dans dix ans, l’ensemble de la flotte de bus et cars circulant sous les couleurs d’Île-de-France Mobilités aura achevé sa dédiésélisation. Si l’électrique est priorisé pour Paris intra-muros et la zone dense, le GNV se défend plutôt bien, et bénéficie de la montée en puissance du biométhane. Sandrine Garnier

Pas plus de 50 % de bus électriques à Paris

Après une commande de 800 bus électriques standard passée en mai 2019, la RATP instruit actuellement un appel d’offres pour 1 400 bus GNV et 700 bus électriques, qui devrait être attribué au premier trimestre 2021. L’opérateur, qui doit achever la conversion de son parc de véhicules d’ici à 2025, achète ses nouveaux véhicules pour le compte d’Îlede-France Mobilités, qui va donc financer cette sortie du diesel pour 1,8 milliard d’euros (400 millions d’euros pour le premier appel d’offres, et 1,4 milliard pour le second). D’ici à 2025, le total des bus électriques opérés par la RATP devrait être de 1 500, auxquels s’ajoutent 1 000 bus hybrides actuellement en service, et qui devraient être conservés pour une partie des lignes, et 2 200 bus GNV. On est loin des 80 % de bus électriques annoncés par Elisabeth Borne, alors patronne de la RATP, lors du lancement du programme Bus 2025 il y a cinq ans.

Le dépôt de bus Corentin, près de la Porte de Versailles, sera totalement électrifié à l’été prochain.

Pour la RATP et son autorité organisatrice, la sortie du diesel nécessite également la modernisation et la mise aux normes des 25 dépôts de bus de Paris et petite couronne. Au total, 13 centres doivent être convertis à l’électrique. Les deux premiers, Lagny (20e arrondissement) et Corentin (15e) seront terminés à la fin de cette année. Chaque centre bus électrique nécessite une puissance électrique de 10 à 15 MW, sachant que les plus importants abritent plus de 200 bus. La RATP a signé un partenariat avec Enedis pour réaliser ces raccordements. La disparition du diesel coïncidera pour la RATP avec la fin de son monopole sur les lignes de bus de Paris intra-muros, qui doit intervenir à la fin 2024. Cette perspective complexifie d’ailleurs les discussions en cours sur la future convention de transport entre Île-de-France Mobilités et la RATP, qui aurait dû en théorie être signée avant la fin décembre. S. G

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