Organic Pro 11

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Biodynamie

Une agriculture innovante et subtile

Retour de salons

Millésime Bio, Biovak, Biofach DANS CET TE édit io

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Filières équita bles en Europe

Magazine POUR Le bioprofessionEl


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c i n a g r o pro 11

Contenu... 10

Des prix équitables pour nos agriculteurs bio européens : pas évident

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Millésime bio reflète le dynamisme du marché du vin bio

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L’agriculture biodynamique : plus actuelle que jamais

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Nouvelle rubrique ‘Détour par les champs’ : Pommes de terre bio

De plus en plus, obtenir un prix équitable est loin d’aller de soi. C’est ainsi que de plus en plus de labels garantissent aux consommateurs que nos agriculteurs bio obtiennent eux aussi des prix équitables.

Le salon professionnel des vins bio à Montpellier a battu des records de fréquentation. Le secteur se développe très vite en l’absence de réglementation vinification.

La biodynamie, montre la voie à l’agriculture bio classique avec son approche plus poussée des équilibres naturels et de la durabilité. Différents entretiens avec des producteurs, transformateurs, certificateurs et autres spécialistes vont dans ce sens

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Dorénavant, dans chaque n°, nous traiterons d’un fruit ou d’un légume et de ses conditions de culture en bio en nous appuyant sur le témoignage d’agriculteurs.

Colofon

Le but d’Organic PRO consiste à apporter sa contribution au secteur biologique. La rédaction est indépendante de la régie publicitaire. Éditeur responsable — Niko D’hont Jozef Guislainstraat 44 boîte 1, B-9000 Gand Tél. +32 (0)9 329 66 96 – Fax +32 (0)9 270 32 01 niko@organicretail.net Tarifs publicitaires — www.organicretail.net

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Le Salon professionnel Biovak inspire le secteur bio hollandais

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Les salons Biofach en Vivaness

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Maigrir sans être affamé(e)

Biofach et son « petit frère » des cosmétiques bio Vivaness ont attiré plus de 44.000 visiteurs. La question de savoir si le bio peut nourrir le monde a été au centre des débats de cette édition 2011

Le principe des diètes est toujours d’avoir une combustion de plus de calories que l’on consomme. Mais c’est alors que cette fâcheuse sensation de faim vient tout gâcher…

Rédaction — Niko D’hont (niko@organicretail.net), Martine Cosserat, Sofie Daniels Traduction — AF Translation, Jean-Paul Talbot Photographie — Niko D’hont, Martine Cosserat Photo couverture — Alain Douaud/ Côteaux Nantais Révision — Aline De Boeck, Bjorn Verlinde Design — www.79d.be Impression — Druk in de Weer – Gand L’éditeur ne peut pas être tenu responsable du contenu des publicités publiées. L’autorisation de publier du contenu dans ce magazine vaut également pour la mise à disposition de ce contenu via n’importe quelle forme/voie électronique. Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite sans l’autorisation écrite de l’éditeur responsable.

Nederlandstalige versie op eenvoudige aanvraag. Ce magazine est imprimé avec des encres végétales sur du papier 100% recyclé

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33 Biofach 2011


100% DES GRAINES QUI RÉGALENT LE MONDE DEPUIS DES MILLÉNAIRES DANS UNE GALETTE.

Aujourd’hui, croquer à pleines dents dans l’Histoire, c’est possible avec les galettes « ancient grains » 100 % kamut ou épeautre. Ces graines, estimées et consommées depuis des millénaires, sont arrivées jusqu’à nous une à une en provenance d’Asie ou du Croissant fertile. Vous savez, cette terre riche entre le Tigre et l’Euphrate. Avec la gamme de galettes 100 % « ancient grains », Lima va vous faire découvrir ou redécouvrir le goût de ces céréales et profiter de la valeur nutritionnelle de leurs précieux grains entiers, particulièrement leurs richesses en protéines et fibres. Notre laboratoire Lima Expert veille sur la qualité de nos galettes. Elles remplacent avantageusement la traditionnelle tartine et peuvent aussi se déguster comme un encas sain. Bon appétit. www.limafood.com

La nature. Ni plus, ni moins.


organic pro n° 11

ORGANIC NEWS ‘Nutricijnen’ de Reinhard Verlinden explique quelles vitamines et compléments fonctionnent vraiment Si un fabricant n’investit pas assez dans les contrôles de qualité et la facilité d’assimilation de nutriments naturels, il y a de fortes chances pour que son produit ne fonctionne pas. Tel est le fil conducteur du livre ‘Nutricijnen’ de l’expert nutritionniste Reinhard Verlinden. ‘Nutricijnen’ est le premier livre qui relate une histoire totalement nuancée sur les possibilités d’utilisation des vitamines, minéraux, substances bioactives, probiotiques et préparations phytothérapeutiques sous leur forme la plus naturelle. L’auteur a réussi à transformer les preuves purement scientifiques en un manuel compréhensible et ludique pour tout consommateur qui s’intéresse à la santé. Dans cet ouvrage, on apprend comment des compléments uniquement ‘de qualité supérieure’ peuvent être bénéfiques au niveau de l’énergie, des articulations, du système immunitaire, des fonctions de la mémoire et du système cardiovasculaire. Les nombreuses astuces pratiques permettant d’aboutir à une utilisation responsable et active des compléments rendent ce livre indispensable à tous les consommateurs qui s’intéressent à la santé.’ ‘Nutricijnen’ | www.wpg.be | Prix: € 19,95 | ISBN 978 90 02 23965 6

Un emballage 100 % durable chez Ecover

Ecover, pionnier dans le domaine des produits de lavage et de nettoyage écologiques, lance un emballage 100 % durable. Tous les produits liquides seront dorénavant conditionnés dans une bouteille en plastique en PE 100 % responsable, à base de canne à sucre. Contrairement au PE ordinaire issu de la pétrochimie, le PE issu de la canne à sucre provient d’une source renouvelable. Ecover opte volontairement pour le PE végétal : « Les emballages en plastique traditionnels (à base de pétrole) génèrent chaque année d’énormes émissions de CO 2 . Avec le nouvel emballage vert d’Ecover, ce chiffre peut être réduit de 75 % – une amélioration considérable pour l’environnement et une innovation mondiale. La canne à sucre utilisée provient du Brésil. Les champs sur lesquels elle est cultivée font partie d’une zone agricole durable. Une tonne de canne à sucre absorbe jusqu’à

2,5 tonnes de CO 2 contenues dans l’air. Au niveau énergétique, c’est le végétal le plus efficace pour la production de plastique.  Avec la canne à sucre, Ecover fait le choix le plus juste et le plus efficace. Pour ces bouteilles en plastique nouvelle génération, il faut moins de plantes et de moyens. De plus, la canne à sucre est renouvelable et pousse toujours, contrairement aux réserves de pétrole qui diminuent de jour en jour : la planète n’est donc pas polluée inutilement.  Toutes les bouteilles d’Ecover sont conçues de façon à ne nécessiter qu’un minimum d’emballage pour contenir le produit.  Les bouteilles sont compatibles avec le système Ecover Refill ; elles peuvent être remplies jusqu’à cinquante fois.  Les emballages sont 100 % recyclables avec d’autres plastiques.  Une bouteille émet désormais trois fois moins de CO2. Si un ménage moyen achetait dès à présent tous ses produits d’entretien dans des emballages 100 % durables d’Ecover, il éviterait l’émission de près de 6 kg de CO2 par an. Si, de plus, il réutilisait les bouteilles, il économiserait environ 8 kg de CO2 par an.

VitaSana 2011 à Bruxelles affiche déjà presque complet Dimanche 2 et lundi 3 octobre 2011, VitaSana aura lieu à Brussels Expo. Le salon professionnel de l’alimentation bio, des produits naturels, des cosmétiques bio et des compléments alimentaires naturels affiche déjà presque complet, d’après les organisateurs. Il semble que le nouveau concept du salon en tandem avec HealthPro et le déménagement vers Bruxelles plaisent aux exposants.


À la demande de plusieurs visiteurs des années précédentes, il y aura à nouveau un service de garderie pour les enfants. Les familles avec de jeunes enfants pourront visiter le salon professionnel en toute quiétude, pendant que leurs enfants seront confiés à un service professionnel qui n’emploie que des collaborateurs formés en pédagogie.

Ils sont très doux et peuvent être parfaitement combinés à des plats au riz et à la quinoa, à des hamburgers et à du poisson, mais on peut aussi les utiliser comme trempettes à l’apéro. Les deux sauces sont exemptes de gluten, sucrées au sirop d’agave et pauvres en calories. Aruna Organic assure des démonstrations gratuites en magasin afin de présenter ses produits. Plus d’infos sur : www.aruna-organic.be

L’alimentation bio cartonne ! En organisant des démonstrations culinaires, on tentera de donner une meilleure image de l’alimentation bio tant au niveau du secteur qu’à l’extérieur. Le service de restauration n’utilisera que des produits bio des exposants. Les plats préparés pendant les démonstrations culinaires pourront être goûtés par le public dans le Bio Bar. La création d’un salon en tandem avec HealthPro a pour but de donner à tous les professionnels de la santé une meilleure image de l’alimentation naturelle et biologique. Ensemble, ces 2 salons forment le lieu de rencontre idéal pour tous ceux qui œuvrent professionnellement dans le secteur de la santé et du bien-être. Les professionnels de la santé sont très importants pour les commerçants parce qu’ils l’aident aussi à améliorer l’image du secteur de l’alimentation naturelle. Les entreprises suivantes se sont déjà inscrites à Vitasana 2011 : Mannavita, Biover, Oce-Bio, Revogan, Weleda, Keypharm, Ojibwa, Metagenics, BBK-Bio, Biovita, Biofresh, Dieximport, Ecover, Sjankara, Api-Ar, Bio-Life, Natur All, Hagor, Metagenics, Nutrifyt, Haagland, et bien d’autres. Vitasana souhaite proposer un programme le plus attrayant possible, concocté entièrement sur mesure pour les professionnels du bio. Ceux qui désirent présenter certains sujets, ateliers ou sessions interactives pour compléter le programme sont invités à contacter les organisateurs. Toutes les coordonnées nécessaires sur www.vitasana.be.

Health XL Sun Warrior Protein Health XL présente un nouveau mélange protéiné 100 % cru et végan préparé à partir de riz complet brun biologique. Il est hypoallergénique, sans gluten et garanti sans OGM. Dans 85 % de la protéine, on retrouve tous les acides aminés. Le mélange ne contient pas de soja et ne cause donc pas de ballonnements ou de flatulences. Pour plus d’infos : info@healthxl.eu +32 (0)477 38 06 06

Le Cosmos –Standard est opérationnel bio · organic

« après de longues négociations, nous sommes heureux d’annoncer l’aboutissement de notre travail par le lancement du programme de certification Cosmos Standard » a déclaré Francis Blake, le Président du Conseil d’Administration de Cosmos Standard AISBL, à l’occasion du salon Biofach. Dès à présent, les adhérents et les licenciés des 5 organismes fondateurs (BDIH, Cosmébio, Ecocert Greenlife, ICEA et Soil Association) peuvent demander la certification Cosmos Standard et les premiers produits cosmétiques dûment estampillés devraient bientôt arriver sur le marché. Une procédure d’homologation destinée aux nouveaux organismes certificateurs qui désirerait délivrer la certification, est en cours de finalisation. A ce jour, seul sont agréés IONC, Ecocert Greenlife, ICEA, Qualité France et Soil Association www.cosmos-standard.org

Nouveaux produits

Chips biologiques de TerraSana TerraSana sélectionne en bio les meilleures pommes de terre et une huile de tournesol non hydrogénée et non solide pour préparer ses chips. L’huile de tournesol est par nature riche en acide gras mono-insaturés. Coupées fines, les chips TerraSana sont très croustillantes dans les différentes variantes proposées : Nature, Poivron, Herbes de Provence et sans sel. Disponible également, en version nature et poivron : des chips avec rainures encore plus goûteuses car les rainures renforcent les saveurs et les arômes.

Aruna Organic Du chutney biologique de tomates et de betteraves rouges Aruna Organic a sélectionné les meilleures matières premières bio, cultivées localement pour créer deux délicieux chutneys. Actuellement, il y a le choix entre le chutney aux tomates et celui aux betteraves rouges.

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organic pro n° 11 Priméal Nat-Ali Le crunchy aux flocons d'avoine Poudre à lever sans gluten et sans phosphates Commencez la journée avec un müesli très croustillant, le nouveau crunchy aux flocons d'avoine de Priméal. Il est composé à 68% de céréales complètes de flocons d'avoine et de flocons de blé. Il est donc très riche en fibres.Son originalité réside dans l'ajout de noix de coco, d'amande et de graines de tournesol. A croquer absolument! Produits disponibles en magasins spécialisés bio.

Priméal Une nouveauté Priméal pour les enfants La gamme de pâtes pour enfants « les pâtinettes » de Priméal accueille sa 4ème référence. L'alphabet tricolore, les coquillettes Quinoacarottes et les vermicelles potimarron vont devoir se serrer dans le rayon pour faire de la place aux « animaux rigolos ». Ces pâtes aux mini formats en forme de papillons, tortues et autres coqs vont faire rire les enfants avant d'être dévorés et leur donner toute l'énergie dont ils ont besoin. Attention! des chats, des chiens, des écureuils même vont se bousculer pour venir égayer les assiettes de nos tout-petits. Ces formes ludiques qui tiennent très bien la cuisson de 7 minutes peuvent aussi se déguster en salade agrémentée de légumes. Produits disponibles en magasins spécialisés bio.

t+h Thés verts biologiques aux herbes

Nat-Ali vous propose sa poudre en lever en sachet de 50g, sachet plus économique et plus pratique qui fera la joie des apprentis pâtissiers. Toujours sans gluten et sans phosphates, 7g suffisent pour 250g de farine. Ce sachet vous permet de réaliser 7 patisseries avec un dosage facile 1 cuillère à café = 7 g de poudre à lever. En prime une recette de délicieuses madeleines au dos du sachet ! www.nature-aliments.com Distribué par HYGIENA en Belgique

Nat-Ali Mélanges aromatiques séchés Pour éveiller les papilles, Nat-Ali vous propose 3 mélanges aromatiques mêlant légumes séchés, aromates et épices, à saupoudrer sur vos plats. Pour salades et tartines : un mix de tomate séchée et condiments pour aromatiser vos vinaigrettes ou relever vos tartines de chèvre chaud, Pour poêlées de légumes : oser ce mix de poivrons, oignons séchés et curcuma pour colorer votre poêlée d’été, Pour marinades : une pointe de thym, d’origan et de romarin pour savourer des féta marinés ! www.nature-aliments.com. Distribué par HYGIENA en Belgique

Rosée d’Or Une gamme de cornes de gazelle bio sans gluten et sans lactose

Cela fait des siècles que le thé vert est utilisé en guise d’élixir de vie et possède de nombreuses propriétés bénéfiques, tant pour le corps que pour l’esprit. t+h propose une gamme de thés verts biologiques combinés à des herbes. Au total 7 variétés. L’une d’entre elles est du thé vert bio pur (NATURAL). Les autres sont des mélanges contenant 40 à 50 % de thé vert et des herbes bio et ont un effet spécifique sur la santé : ANTI OXYDANT, DETOX, DIGEST, SLIM, ENERGY et CHOLESTEROL. Distribution : Biovita (en Belgique) et La Source (en France).

Fabricant artisanal de produits biologiques de qualité gustative et nutritionnelle, Rosée d’Or a créée une gamme de cornes de gazelle bio garante d’une gourmandise artisanale, diététique, riche en parfums subtils et en plus garantie sans gluten par l’A FDIAG. Disponibles en 6 parfums : amande framboise, amande abricot, amande nature, amande citron, abricot sésame, amande chocolat Conditionnées en sachets de 5 : poids 60 gr ou en coffret de 12 : poids 160 gr. Info : contact@rosee-dor.com

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organic pro n° 11

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La gamme gREENage allie bio et fair trade dans un emballage attrayant

Avec sa nouvelle gamme GREENage, l’entreprise néerlandaise Agro Bio Connection lance un bel assortiment de fruits à coques, dattes, tranches de mangue, riz et quinoa. Outre le fait d’être bien sûr bio, toutes les références portent aussi un label Fairtrade Max Havelaar ou un label Fair for Life. Exactement ce que les consommateurs bio désirent…

Un emballage attrayant et transparent Agro Bio Connection a investi beaucoup dans le développement d’un nouvel emballage. À l’avant, se trouve un autocollant en plusieurs langues avec une attrayante photo et des informations concernant le produit. Les deux fenêtres transparentes (à l’avant et sur le côté) permettent de voir le produit de plus près. À l’arrière, on retrouve des informations claires en plusieurs langues, adaptées à un vaste marché et un code barre. Les sachets peuvent être déposés ou suspendus.

Il ne faut plus choisir En Europe, les consommateurs optent de plus en plus pour des produits bio et aussi pour des produits provenant de producteurs fair trade, l’un n’allant pas forcément avec l’autre. L’accroissement des recettes des produits fair trade aux Pays-Bas provient à 60 % de la demande accrue en produits bio. Avec GREENage, les clients des magasins bio n’ont plus à choisir entre le bio et le commerce équitable.

Une marque qui donne le ton Cela fait déjà plus de dix ans que GREENage est une des marques d’Agro Bio Connection (ABC). Au début 2011, ABC a décidé de relooker la marque. Avec les nombreuses années d’expérience que l’entreprise de Nieuw-Vennep (Pays-Bas) possède dans le domaine du commerce des produits bio et fair trade, il était évident que GREENage serait dorénavant exclusivement dédiée à des produits bio et fair trade tout à la fois

Un vaste assortiment L’assortiment actuel est composé de douze produits : quatre sortes de riz, des grains et des flocons de quinoa, des tranches de mangue séchées, trois sortes de fruits à coques (amandes, cajous et noix du brésil), des dattes et des dattes en petits morceaux. Bientôt, des abricots séchés, des figues, des raisins secs de Smyrne et des noisettes viendront compléter cette offre.

À l’avenir, l’assortiment sera encore élargi, ce qui fait que la marque apportera aussi davantage d’homogénéité et de clarté dans les rayons des magasins bio. Outre les emballages pour consommateurs, Agro Bio Connection œuvre au développement d’un assortiment de produits GREENage en emballages de 5 kg pour le secteur de la restauration.

Gamme GREENage Amandes (Burkina Faso), noix du Brésil (Bolivia), noix de cajou (Burkina Faso), noisettes (Turquie), sucre (Paraguay), quinoa (Boliivie et Équateur), riz brun et blanc basmati (Inde), riz au jasmin brun et blanc (Thaïlande), riz brun et blanc Ciherang (Indonésie), riz brun et blanc Sintanur (Indonésie), riz rouge Javanika (Indonésie), mélange de riz Tasik: brun, rouge, rose (Indonésie), Riz noir Injin (Indonésie) Agro Bio Connection BV Hoofdweg 1302 D2, NL-2153 LS Nieuw-Vennep Tel.: +31 (0)88 246 0088 , order@a-bio.org


Les produits fair trade Nord-Sud ont pris une large place dans le cœur des consom’acteurs. Mais les conditions de travail des agriculteurs dans notre Europe prospère ne sont pas toujours équitables. Même pour les producteurs bio, obtenir un prix équitable est loin d’aller de soi. Heureusement, de plus en plus de labels garantissent aux consommateurs que nos propres agriculteurs bio ont eux aussi obtenu des prix équitables.

Des prix équitables pour nos agriculteurs bio: pas évident

Bio Solidaire Depuis quelques années, l’association française Bio Partenaire œuvre avec ses propres marques collectives fair trade : Bio Equitable et Bio Solidaire. La première est destinée aux entreprises en partenariat avec des producteurs bio du Sud et la seconde, Bio Solidaire, sous-tend les mêmes principes, mais entre des entreprises et des agriculteurs bio locaux. Dorothée Meyer de Biopartenaire nous en dit plus sur les objectifs et l’importance de Bio Solidaire.

Des supermarchés qui mettent la pression sur les prix « Notre organisation et nos partenaires ont constaté que la pression au niveau des prix pour les agriculteurs bio en France a considérablement augmenté. Cela est surtout dû à la guerre des prix à laquelle se livrent aujourd’hui les enseignes de la grande distribution qui veulent proposer des gammes bio toujours plus étoffées à des prix toujours plus bas. Ainsi, différents supermarchés concurrencent les magasins spécialisés par le biais d’actions comme ‘Bio, mais moins cher’. Pour y parvenir, ils négocient les prix comme ils l’ont fait pour les produits conventionnels : sans tenir compte des coûts de production des agriculteurs. Et cela renforce considérablement la pression au niveau des prix sur le marché bio », explique Dorothée Meyer.

Fixer un prix bio selon les coûts de production « Avec Bio Solidaire, nous essayons de contrer cette évolution. Nous voulons entre autre garantir aux consommateurs que les agriculteurs locaux ont obtenu un prix équitable. Le prix des produits labellisés ‘Bio Solidaire’ s’établit de manière ascendante, du producteur au consommateur, ce qui est bien différent du mécanisme habituel de fixation des prix. Ici, on commence chez l’agriculteur : combien cela lui coûte de produire une matière première bio ? C’est ainsi que les entreprises tiennent compte des coûts de production pour établir

10 dossier > prix équitables


organic pro n° 11 les prix d’achat au producteur. Sur le marché des produits agricoles, les choses se passent dans l’autre sens. Il y a un prix que le supermarché est prêt à payer et le reste de la chaîne s’adapte et vend à des prix à peine rentables voire même à perte chez les agriculteurs. », souligne Dorothée Meyer.

Renforcer toute la filière « La démarche Bio Solidaire est une démarche globale qui ne se limite pas uniquement au prix d’achat. Les producteurs et le transformateur établissent conjointement un projet de partenariat étroit afin de définir la manière dont l’ensemble de la chaîne peut être renforcé. Les producteurs et les transformateurs se concertent sur la qualité des produits, le choix des variétés, la manière de commercialiser les produits, peuvent être amenés à s’interroger sur l’optimisation de la collecte des matières premières chez les agriculteurs… bref, la manière de travailler efficacement à tout niveau… et bien entendu, le prix pour lequel les agriculteurs peuvent cultiver les matières premières de façon réaliste sur le plan économique. Un partenariat dans le cadre d’une démarche Bio Solidaire a une durée minimale de trois ans et vise à être pérennisé. Comme la démarche Bio Solidaire implique bien plus qu’un prix équitable, il faut du temps avant qu’un tel partenariat soit mis en place et que la marque soit attribuée. Nous préférons cependant un projet plus ambitieux et plus durable aux solutions rapides et de court terme. »

gionalement certaines cultures et/ou activités agricoles. Aujourd’hui, les cultures peu rentables disparaissent en raison de la concurrence au niveau des prix, ce qui appauvrit l’agriculture. Le résultat est une agriculture bio moins diversifiée alors que c’est justement cette diversité qui est un élément essentiel et qui garantit une agriculture écologique et durable. Entretiens avec plusieurs agriculteurs, transformateurs et coopératives agricoles dont le souci commun est l’obtention d’un prix durable et équitable pour le travail des agriculteurs.

Organic Goat Milk Cooperation :

« Un meilleur prix pour notre lait de chèvre » Établir des prix équitables pour le lait est tout sauf évident en Europe, même en bio. La coopérative néerlandaise Organic Goat Milk Cooperation réunit depuis un an et demi une vingtaine d’agriculteurs néerlandais, éleveurs de chèvres. L’objectif est de leur garantir un prix équitable et durable. La coopérative collecte le lait de chèvre bio de ses membres pour le commercialiser aux Pays-Bas et à l’étranger. Les clients sont des laiteries des Pays-Bas, de Belgique, de France et d’A llemagne.

Quant à savoir comment les consommateurs considèrent les produits à label Bio Solidaire et jusqu’où va leur motivation dans le choix de ces produits plutôt que d’autres, cela n’a pas encore été étudié par l’organisation. Dorothée Meyer : « Nous planifions d’effectuer ce type d’étude. Toutefois, les entreprises transformatrices nous ont déjà appris que durant la crise économique, les ventes des produits Bio Solidaire ont mieux tenu le coup que celles des produits sans label. ».

Allemagne : Biofair Verein En Allemagne aussi, on s’est rendu compte du besoin d’un label qui unisse le bio au commerce équitable au niveau national. Il y a quelques années, la Biofair Verein a lancé le label ‘Bio Fair Geniessen’. C’est le ‘prix injuste’ que les éleveurs laitiers recevaient pour leur lait bio qui a stimulé sa création. Avec le label ‘Bio Fair Geniessen’, on impose des exigences au niveau de la méthode agricole (beaucoup plus strictes que la législation européenne), un prix équitable pour toute la filière (agriculteur, transformateur, grossiste, commerçant et consommateur), une préférence pour les matières premières de la région afin que l’agriculture bio se développe davantage localement, un engagement social pour l’environnement proche et une certification contrôlée. Alors que des concepts fair trade classiques tels que Max Havelaar se préoccupent du sort des agriculteurs lointains (parfois aux antipodes), les initiatives fair trade européennes sont ancrées de façon très locale. Surtout dans la région où le produit est cultivé, le local et équitable va faire la différence lors de la décision d’achat. Savoir que l’on soutient l’agriculture bio locale en achetant un produit est en effet un argument de vente unique.

Tout aussi important : la diversité agricole Le soutien de la diversité agricole dans une région ou un pays est tout aussi important que la rémunération équitable du travail des agriculteurs. En accentuant le travail local, on réussit souvent à conserver ré-

Heini Alting, président d’Organic Goat Milk Cooperation : « Auparavant, la plupart de nos membres avaient des incertitudes au niveau des prix qui fluctuaient et même parfois, il leur était difficile de vendre. Avec la coopérative Organic Goat Milk Cooperation, nous pouvons mieux promouvoir notre lait de chèvre bio auprès des laiteries bio, chez nous et à l’étranger. Cela commence à très bien fonctionner et a présent, nous recevons un meilleur prix pour notre lait. Toutefois, nous dépendons toujours du marché et de ce qu’il est prêt à payer. Néanmoins, nous avons l’avantage de pouvoir garantir un bon approvisionnement à nos clients ce qui leur permet de développer leurs produits. Cette certitude de disponibilité est très importante pour eux. Désormais, ils proposent de nouveaux fromages de chèvre, yaourts, etc., et cela fait augmenter la demande des consommateurs en produits laitiers à base de lait de chèvre bio. Cela nous aide à obtenir un prix décent et rentable, même si le prix équitable garanti n’existe pas encore… ».

Claude Favre, producteur de pruneaux d’Agen et éleveur de bétail pour Danival : « La sérénité »

A Castelmoron dans le Lot-et-Garonne (France), Claude Favre est un producteur passionné de Pruneaux d’A gen bio, les célèbres prunes séchées. Il élève aussi des bovins bio pour la viande. Une partie de ses prunes et de sa viande est vendue à Danival, pour la préparation de produits transformés. Depuis début 2011, cette collaboration s’inscrit dans le cadre d’une certification Bio Solidaire.


12 dossier > prix équitables Claude Favre est membre d’une coopérative qui vend une partie de sa production de viande à un prix équitable à Danival. « C’est avec plaisir que nous vendons nos produits à cette entreprise. Nous sommes sûrs d’obtenir un prix décent et rentable. Si aujourd’hui, il y a une demande importante pour la viande bio, ce n’était pas le cas il y a quelques années. Danival nous a alors offert une solution. Le partenariat nous permet d’être tranquilles et sereins », confie Claude Favre. Cela étant, d’autres motifs s’ajoutent à ceux purement financiers : « Nous savons que Danival traite notre production de manière correcte et qu’ils préparent de délicieux produits. Cela nous fait très plaisir. Pour nous, outre l’aspect financier, nous aidons un transformateur bio local dans son développement. Pour moi, s’ajoute aussi le fait que je n’aime pas que mes animaux voyagent loin avant d’être abattus. Je sais qu’ils souffrent alors beaucoup. Cela m’apaise de savoir que leurs souffrances sont fortement limitées dans le temps. ».

Le ‘petit épeautre’ de Haute Provence : protéger une variété ancienne et unique

Dans la grande région de la Méditerranée, on mange le ‘petit épeautre’ (Triticum monococcum), une variété d’épeautre locale

depuis 9000 av JC. Ces dernières 2000 années, la culture de cette céréale, qu’il ne faut surtout pas confondre avec l’épeautre ordinaire ou Triticum spelta ou l’amidonnier ou Triticum dicoccum, a fortement régressé et aujourd’hui, il a presque disparu. Depuis le temps des Romains, l’agriculture dans le Sud de l’Europe opte pour des espèces de blé plus modernes et offrant plus de rendement. En Haute Provence (Alpes du sud), cette céréale est cultivée de manière artisanale sur des terres moins fertiles, dans des conditions climatiques plus difficiles et sèches, sans utilisation de pesticides. Le rendement est faible et le décorticage est un travail de longue haleine. De ce fait, la graine est assez chère et disponible en quantités limitées. Comme cette culture a été menacée d’extinction, Euro-nat, l’entreprise française de transformation de produits bio a conclu un partenariat avec un syndicat de producteurs de petit épeautre. À la fin des années 90, le végétal a été enregistré comme spécialité locale (IGP), précaution nécessaire, entre autres parce que cette variété était confondue avec celle d’épeautre plus connue. Une collaboration avec Moulin Pichard, un moulin à meule artisanal, permet de développer à petite échelle, cette culture très précieuse. Depuis deux ans, le petit épeautre d’Euro-Nat est certifié Bio Solidaire. L’entreprise œuvre maintenant au développement des possibilités de transformation de la céréale et d’améliorations côté durabilité avec un plan de réduction de la consommation d’eau et d’énergie, des déchets et du CO2 . Au niveau social, le projet est de développer un restaurant d’entreprise chez Moulin Pichard et une meilleure protection sociale, contre les maladies professionnelles et les accidents, pour les personnes impliquées.

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organic pro n° 11 Ainsi, différents supermarchés concurrencent les magasins spécialisés par le biais d’actions comme ‘Bio, mais moins cher’. Pour y parvenir, ils négocient les prix comme ils l’ont fait pour les produits conventionnels : sans tenir compte des coûts de production des agriculteurs. Bio & Equo de La Terra e il Cielo :

« Impliquer les consommateurs dans l’agriculture bio » Important producteur de pâtes alimentaires, la coopérative bio italienne La Terra e il Cielo de la région des Marches regroupe plus de 100 agriculteurs bio qui fournissent des céréales. Même pour un produit typiquement italien comme les pâtes, il n’est pas facile d’être concurrentiel. Dans les magasins italiens, on trouve aussi des pâtes de céréales bio de l’étranger à des prix assez bas. Bruno Sebastianelli de La Terra e il Cielo : « Le prix de nos produits est plus élevé car nous produisons de manière artisanale et qualitative, entre autres via un séchage lent, et aussi parce que nos membres reçoivent un prix équitable. Pour nous, il était important de communiquer cela avec beaucoup de clarté aux consommateurs. ». La Terra e il Cielo n’avait pas vraiment la possibilité de s’unir à un label indépendant. Bruno Sebastianelli : « Nous avons donc lancé notre propre label ‘Italiano Bio & Equo’. Cela indique clairement que nous offrons un prix équitable à nos agriculteurs. De plus, nous avons lancé ‘Pasta Firmata’. Moyennant un petit effort, chaque utilisateur final peut découvrir quels agriculteurs ont cultivé les céréales utilisées pour la fabrication de ses pâtes. Ainsi, nous impliquons les consommateurs dans le cadre de la culture des matières premières bio. ».

Les prix sont fixés à long terme sur la base des frais engagés par les agriculteurs. Dans la pratique, ce prix est souvent un peu plus élevé que celui du marché, mais pas toujours… Bruno Sebastianelli : « Il y quelques années, quand les prix des matières premières ont flambé, notre prix est resté inchangé et plus bas. Ce n’était pas un problème en soi, car les agriculteurs étaient toujours bien rémunérés pour leur travail. L’avantage de ces prix équitables est qu’ils offrent une sécurité de subsistance et un revenu correct aux agriculteurs et qu’ils garantissent aussi la culture locale de manière permanente », conclut Bruno Sebastianelli.

L’huile de tournesol bio locale française

Depuis plus de dix ans, dans le cadre de Bio Solidaire, il existe un partenariat entre une cinquantaine de producteurs de tournesol bio et le spécialiste en huiles bio Emile Noël dans le Midi de la France. Avant 2001, dès la récolte achevée, les producteurs l’apportaient immédiatement pour la production d’huile. Cela engendrait des complications chez Emile Noël : une qualité peu homogène des graines ce qui compliquait le pressage, de très grandes quantités qui devaient être transformées en très peu de temps, etc. La filière de la production d’huile de tournesol française était donc en danger, car elle devenait peu rentable et peu concurrentielle. Aujourd’hui, les agriculteurs bio collaborent dans le cadre de Bio Solidaire et sont beaucoup mieux organisés, avec une conséquence : la livraison des récoltes est régulière et répartie dans le temps et un travail est mené pour une qualité plus homogène et mieux maîtrisée du produit final. De plus, le partenariat à long terme, sur plusieurs années, a permis aux producteurs d’obtenir un prix équitable et réaliste. Le partenariat entre Emile Noël et les producteurs français de tournesol est essentiel pour faire face à la concurrence induite par l’huile de tournesol provenant d’Europe de l’Est et d’A mérique du Sud. Celle-ci est en effet beaucoup plus présente depuis quelques années. L’utilité du projet hexagonal est évidente : tant pour la partie transformatrice, Emile Noël, qui peut désormais triturer efficacement un produit de qualité supérieure, que pour les producteurs, qui sont sûrs d’obtenir un prix équitable pour leurs cultures de tournesol.


ag e t r o p e r i l Pub une nouvelle aproche du vrac pour votre magasin Avec Econological by Natur’Inov, la stratégie est claire : proposer une offre originale pour développer un chiffre d’affaire additionnel dans une présentation attractive et compacte qui permet d’optimiser le chiffre d’affaire par mètre linéaire de rayon. Un espace d’1m25 de large sur 95cm de profondeur suffit à placer 30 nouvelles références de vrac à sélectionner parmi 400. Natur’Inov se charge de la livraison clé en main du système et des produits. Le secteur Bio connait une évolution importante. On assiste à un développement rapide de l’offre de produits qui se retrouvent dans des circuits de distributions de plus en plus diversifiés. Face à cette évolution, le responsable de magasin doit répondre aux attentes spécifiques des consommateurs Bio traditionnels, connaitre leurs

nouvelles attentes et y répondre. Il doit aussi chercher à capter une nouvelle clientèle : des consommateurs intéressés par les produits Bio mais qui achète encore trop souvent en dehors des circuits bio. Il peut y arriver en apportant des produits nouveaux & originaux. Tout cela doit idéalement être fait en s’assurant aussi un chiffre d’affaire additionnel et une valeur ajoutée dans l’espace disponible souvent réduit. L’approche ECONOLOGICAL by Natur’Inov a été développée pour répondre à ce double objectif : La demande de nouveaux produits par le consommateur combinée aux exigences d’améliorer la rentabilité selon l’espace disponible pour le responsable de magasin.

Econological, une solution complète... Econological est un concept complet, il englobe un système, les produits et l’ensemble des services pour la vente en vrac de produits bio. Le concept Econological est le résultat d’une expérience acquise de plus de 40 ans dans le sourcing (filières d’approvisionnement, plus de 400 références vrac ) et la distribution de produits diététiques et certifiés Bio positionnés sur l’axe plaisir et bien etre.

... axée magasin La mise en place du concept apporte au magasin des avantages concurrentiels majeurs :  Systèmes de distribution Eco by Natur’Inov, faciles à installer & compacts, permettant une meilleure gestion de l’espace, et directement opérationnel.  Des assortiments de produits Bio by Natur’Inov cohérents établis avec le responsable du magasin à partir de Copyright Natur'Inov 2010 plus de 400 références disponibles. Chaque assortiment est évolutif, selon les saisons et les tendances des clients.  Un impact visuel fort et attractif, une offre différenciée sur les axes plaisir et santé, stimulant la vente.  La mise à disposition du savoir faire en terme de sourcing et d’optimisation permanente de l’offre.

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organic pro n° 11 Les produits pré-emballés, une solution qui provoque l’achat impulsif & qui permet de nouvelles découvertes

Copyright Natur'Inov 2009

... axée consommateur L’approche met en exergue un mode de vie responsable basé sur les moteurs suivants : Vert : produits certifiés bio, moins de packaging, choix des quantités Santé : apport de nutriments essentiels, composition de l’assortiment. Plaisir : Bon et beau, liberté de choix, facile et fun

Les produits Bio by Natur’ Inov : une position claire et cohérente Bio by Natur’Inov est une marque de produits dont l’approche bien être global combine plaisir, santé et respect de l’environnement. La sélection de produits tient compte de leur valeur nutritionnelle et de leur contribution à la diversification des apports nutritionnels et la préservation du capital santé. Mais ce n’est pas parce que c’est Bio que le plaisir doit être occulté. Bio by Natur’Inov attache une importance particulière aux qualités organoleptiques et gustatives ainsi qu’à la beauté des produits et leur attractivité. Ainsi BIO rime aussi avec plaisir. Dans la sélection des fournisseurs, une attention particulière est apportée au respect de normes de productions durables. Mais l’environnement c’est aussi une dimension sociale, celle qui permet à tous les acteurs de la chaine de production, de transformation et de distribution de se retrouver dans une répartition équitable des revenus du travail fourni.

Résultats La mise en place du concept Eco by Natur’Inov et des produits Bio by Natur’Inov apporte un chiffre d’affaire additionnel en répondant aux attentes des consommateurs bio traditionnels. Ils trouvent dans leur magasin bio habituel des produits qu’ils achètent généralement ailleurs.

Elle répond aussi aux attentes de consommateurs qui n’ont pas l’habitude de venir en magasin Bio et permet de les y amener grâce à un programme de communication et animation maison.

Nos spécialités Mélanges de fruits secs et séchés – Fruits secs – Fruits séchés –Bonbons au miel – Snacking sucré – Snacking salé – Confiseries – Fruits secs et séchés enrobés de chocolat – Graines Natur’Inov info@natur-inov.com www.natur-inov.com +32 71 21 37 30


e g a t r o p e r i Publ

khorasan KAMUT

®

Le blé a de vraies propriétés antioxydantes Ce sont les résultats très encourageants d’une étude qui viennent d’être rendus publics. Mises en évidence sur des animaux, ces observations ouvrent la voie pour des expérimentations humaines qui pourraient révéler des résultats importants en terme de nutrition idéale car la teneur en polyphénols totaux du pain au blé khorasan KAMUT® s’avère plus élevée que celle du blé moderne.

Plus de polyphénols dans le pain au blé khorasan KAMUT® Des chercheurs de l’Université de Bologne ont comparé, chez des rats, l’effet antioxydant de pain complet au blé durum (PB) d’une part et au blé khorasan KAMUT® d’autre part. Pour le blé khorasan KAMUT®, deux procédés de fabrication ont été testés : le pain à la levure de boulangerie (PK) et celui au levain (PKL). La richesse en composants potentiellement antioxydants est apparue différente dans chacun des trois pains expérimentaux. La teneur totale en polyphénols, notamment en sélénium, était plus élevée dans les deux pains au blé khorasan KAMUT® que dans celui au blé durum. On a trouvé des teneurs plus faibles en vitamine E et en bêtacarotène dans le PK que dans le PB, mais ces deux composants étaient plus largement présents dans le PKL à cause de la fermentation du levain.

Et une meilleure réaction face au stress oxydatif Ces 3 pains ont ensuite été utilisés pour nourrir des rats pendant sept semaines. Puis ces derniers ont été soumis à un stress oxydatif exogène. Résultats : les rats nourris aux pains KAMUT® ont mieux résisté que ceux nourris au pain durum. Et la palme revient au pain PKL qui a donné les meilleurs résultats. La consommation de grains complets diminue le risque d’affections chroniques ce qui s’expliquerait par la présence d’éléments antioxydants en quantité plus importante. L’étude a démontré que les animaux nourris au pain KAMUT® ont mieux réagi au stress oxydatif, ce qui, potentiellement, confère à cette céréale plus d’avantages que le blé complet moderne. De plus, le pain KAMUT® au levain pourrait être encore plus intéressant. La recherche se poursuit pour évaluer, dans le foie des rats, les mécanismes de cet effet protecteur. « Cette étude est la première d’une longue série visant à expliquer scientifiquement pourquoi les personnes sensibles au blé moderne affirment se sentir mieux avec le blé khorasan KAMUT® » a déclaré Bob Quinn, Président de KAMUT International.

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Une céréale encore rare mais très gustative

Le blé khorasan complet de la marque KAMUT®, au goût unique, se trouve en grain ou en farine dans toute une série d’aliments bio et sains disponibles en magasin. Sa saveur naturellement douce et au goût de noisette transforme des recettes simples en repas très nutritifs et savoureux. Très sensible à l’humidité, jusqu’à lors, cet ancêtre du blé dur est cultivé, uniquement en bio et seulement dans les prairies sèches du Saskatchewan au Canada et dans le Montana aux EtatsUnis sur une terre riche en sélénium et protégée par les montagnes. Toutes les conditions y sont réunies pour garantir la qualité de la marque KAMUT®. www.kamut.com


organic pro n° 11 En France, de 77 millions de cols en AB en 2009, l’offre devrait passer à 172 millions en 2012. La dynamique est telle, qu’à la fin 2009, les surfaces en conversion étaient supérieures aux surfaces en bio. Même tendance en Espagne et, dans une moindre mesure en Italie. Outre ces pays, leaders pour la production de vin bio, beaucoup d’autres s’y mettent aussi.

Millésime Bio reflète

le dynamisme du marché du vin bio Le marché du vin bio est en forte croissance en France. Il compte pour 10% du marché total des produits bio dans l’hexagone. Alors qu’un tiers de la production française part à l’export, les ventes intérieures s’élèvent à 300 millions d’euros, réparties pour un tiers en direct, un tiers en magasins spécialisés, 20% en GMS et 10% chez les cavistes. Ces derniers sont en forte progression et, durant les 3 dernières années, les magasins bio ont bien développé les ventes de vin, ce qui fait d’eux le 1er lieu d’achat pour ce type de produit selon le baromètre de l’A gence Bio du mois de février. Le marché est en croissance dans les pays d’Europe du Nord dans un contexte où la consommation de vin en général est en hausse alors qu’elle est en baisse en France. En Belgique, le marché des vins bio était évalué à 4 millions de cols en 2009 dont la moitié transite par la grande distribution. La croissance est au rendez-vous également aux Pays Bas où les ventes se font surtout via les magasins bio.

C’est dans ce contexte que s’est déroulé le 18ème salon Millésime Bio à Montpellier avec une ampleur jamais égalée tant au niveau des exposants que des visiteurs. 15 nationalités était présentes parmi les exposants avec une majorité de français, des italiens (60), des espagnols (43), des autrichiens (6), des portugais (5), et aussi d’autres pays présents de façon plus ponctuelle.

Le vin « bio » reste sans existence officielle La réglementation vinification annoncée comme imminente sur le dernier Millésime et abandonnée en juillet a été au cœur des débats. Pour certains producteurs, cela ne semble pas très problématique. Ils sont habitués à expliquer leur méthode de travail aux acheteurs qui se sont finalement habitués à cette mention baroque « vin issu de raisin de l’agriculture biologique» et la plupart sont des caves particulières.

Publ


Salon professionnel de l’alimentation bio et des compléments alimentaires

dimanche 2 et lundi 3 octobre 2011

I

Brussels Expo Palais 3

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HealthPro, l’événement pour tous ceux qui travaillent dans le domaine de la santé.

2-3 octobre 2011 I Brussels Expo Palais 3 www.healthpro.be


organic pro n° 11 Reste que l’absence de cadre réglementaire barre l’accès à l’eurofeuille et laisse le champ à une diversité des pratiques possibles, même s’il est établi que la plupart des viticulteurs bio respectent leur produit. Mais en sera-t-il de même pour les nombreux nouveaux convertis dont tous ne bénéficient pas d’appui technique. Le vin bio n’a finalement pas de vraie existence et est le seul produit alimentaire bio non réglementé. Cela est de nature à brouiller sa définition et le place en concurrence avec les vins conventionnels dont la communication environnementale est parfois abondante : réduction des émissions de CO2 , économie d’énergie… De leur côté, les vins naturels insistent sur le fait qu’ils utilisent peu ou pas d’additifs en cave, notamment des sulfites et sont très présents dans les médias. Cette tendance est de plus en plus visible dans plusieurs pays en Europe : France, Italie, Belgique, Allemagne. D’ailleurs, de nombreux producteurs bio présentaient cette année des cuvées sans sulfites sur le salon.

Lancement de la « charte européenne de vinification » Mais le vin bio recouvre beaucoup plus que la simple réduction des taux de sulfites. Pour les représentants professionnels de la filière –français, italiens, espagnols et suisses - il y a urgence à déboucher sur une réglementation. Ils ont lancé une « charte européenne de vinification bio » et appelé les viticulteurs à adherer à cette charte privée qui n’est ni plus ni moins que la dernière mouture du projet de réglementation. Il s’agit de rassembler toutes les chartes existantes autour de cette base commune – elles peuvent être plus restrictivesdont le but est de promouvoir une transformation des raisins bio et pour inciter la commission à réouvrir le dossier. Sur la question des sulfites, point majeur de discorde en juillet, la limite est fixée à 30mg en deça des taux fixés par la réglementation sur les vins. www.organic-wine-carta.eu

Bouchons : liège, synthétique, alu… ou encore verre ? Sur le salon une partie de la gamme en biodynamie depuis 16 ans du domaine Frey arborait des bouchons en verre. C’est le système Vinolock, connu en Allemagne, qu’ils testent depuis 3 ans sur des bouteilles moyenne ou haute gamme pour amortir le coût. « ça plait aux restaurants car c’est élégant. Nous n’avons pas encore assez de recul pour apprécier si cela tient techniquement. Sur les vins à forte minéralité, on a fait marche arrière car cela n’évolue pas de façon satisfaisante » explique Nathalie Frey. Pour le reste, ils privilégient le bouchon de liège comme beaucoup de viticulteurs bio français, pour plus de naturalité et de cohérence dans leur démarche et sont réticents à utiliser du synthétique.

le synthétique a profité des défaillances du liège Le type de bouchage n’est pas primordial pour les vins à consommation rapide mais se pose pour les vins de garde. Selon le syndicat des fabricants de liège, on utiliserait en France 17,3 milliards de bouchons dont 65% de liège, 18% de capsules en aluminium et 17% de synthétique. De l’avis de plusieurs viticulteurs, les bons vins continuent de faire équipe avec le liège. Au domaine Costeplane, le synthétique a été un peu utilisé dans les années 2000. « c’était surtout parce que la qualité des bouchons de liège laissait à désirer. Une bouteille sur 30 était bouchonnée, soit une perte énorme. C’était surtout visible sur les blancs et les rosés qui sont très sensibles » explique Françoise Coste. A cette époque les professionnels du liège ont perdu des marchés au profit du syn-

thétique, qui est directement issu de la pétrochimie. « Mais nous n’avons pas été satisfaits de l’évolution du vin surtout pour les blancs. Nous avions pourtant opté pour le haut de gamme. En plus le synthétique est difficile à déboucher, impossible à reboucher et quasiment pas recyclable. Nous sommes donc revenus très vite au liège » poursuit Françoise Coste.

Des bouchons de liège aujourd’hui durables et performants Entre temps, la filière liège s’est remise en cause et a fait beaucoup de progrès dans le suivi qualité. Elle maîtrise mieux le nettoyage avec des systèmes utilisant la vapeur. Aujourd’hui, les bouteilles bouchonnées sont devenues très rares. Il existe une filière portugaise de bouchons de haute qualité et certifiée durable (FSC). Les forêts de chênes lièges (qui sont menacées) abritent de nombreuses espèces animales et protègent l’écosystème. Le liège est extrait tous les 9 ans et n’endommage pas l’arbre. Signalons qu’au rayon bouchons de liège, il y a une diversité de qualités technologiques. Ainsi on n’utilise pas le même liège pour les blancs et les rosés qui ont des problèmes de tenue dans le temps et dont on ne cherche pas une évolution, que pour des rouges où on accentue la porosité pour faire vieillir le vin. Pour ce qui est de la capsule alu, elle a l’inconvénient d’être hermétique. Elle ne passe pas bien auprès des distributeurs surtout pour le vin français et sa filière de production est polluante (mines de bauxite, émissions de CO2).


Peut-être bien la plus ancienne forme d’agriculture biologique, la biodynamie est probablement aussi la plus avancée et la plus actuelle sur l’approche des équilibres naturels et la durabilité. Elle montre la voie à l’agriculture bio classique, qui tombe parfois dans le piège consistant à imiter l’agriculture ordinaire d’une façon écologique. Pourtant, l’agriculture biodynamique a beaucoup de mal à s’imposer dans le contexte économique et sur le marché bio actuels.

L’agriculture biodynamique

plus actuelle que jamais l’habitude de lui donner. Ainsi, il a développé un cours d’agriculture qu’il a présenté en 1924 à des agriculteurs, vétérinaires et scientifiques. Ce cours sert aujourd’hui encore de base au mouvement agricole biodynamique. En 1928, la fondation Demeter, qui, dans la mythologique grecque, est le nom de la déesse de l’agriculture, a réuni sous sa coupole les agriculteurs engagés dans cette méthode et lancé les contrôles pour une application correcte des principes.

Biodiversité, équilibre, autonomie L’idée de départ de l’agriculture biodynamique, c’est qu’une ferme ait toujours des activités diversifiées qui se complètent pour maintenir un certain équilibre. Selon les espèces, les animaux de l’élevage doivent être nourris avec 50 à 80% d’aliments produits sur la ferme. Le fumier retourne à la terre pour l’enrichir et nourrir les plantes. C’est le principe de la recherche de l’autonomie, qui veut que chaque ferme soit capable de fonctionner de manière autonome et durable. Dans la pratique, toutes les fermes en biodynamie ne sont pas idéalement diversifiées avec de l’élevage, de l’agriculture et de l’horticulture. Dans ce cas, on est obligé de collaborer avec une entreprise biodynamique proche et qui assure les activités manquantes. Ainsi, la synergie permet de recréer un système agricole autonome.

Préparations

Rudolf Steiner : des principes fondateurs Dans les années 1920, avant l’arrivée de la chimie, les agriculteurs voyaient déjà régresser la qualité de leur récolte et la fertilité de leurs sols. Le philosophe et scientifique autrichien Rudolf Steiner est connu pour son système d’enseignement : école Steiner en France et en Wallonie, en Flandre, ou ‘Vrije scholen’ aux Pays-Bas. Il a développé un autre modèle agricole reposant sur l’anthroposophie : un courant philosophique et une vision du monde où l’homme occupe une place plus cohérente par rapport celle que la science moderne a

20 dossier > agriculture biodynamique

L’agriculture biodynamique est très attentive aux diverses étapes du processus de vie, comme la germination, la croissance et le mûrissement. C’est là qu’interviennent les célèbres préparations biodynamiques qui ont un numéro de 500 à 507. Elles sont divisées en préparations à pulvériser (préparation à la bouse de vache et à la silice) et en préparations destinées au compost. Celles à pulvériser doivent nécessairement être diluées dans l’eau dynamisée ou brassée. Celles destinées au compost sont généralement un mélange de matériau végétal composté et d’organes animaux. L’agriculture biodynamique cherche à rendre le fumier et le compost plus ‘réceptifs’ pour l’agissement des forces cosmiques.

Calendrier lunaire de Maria Thun L’agriculture biodynamique intègre l’influence des éléments cosmiques sur le processus de croissance des végétaux sur Terre. De ce fait, elle tient compte des rythmes lunaires et zodiacaux, comme on le fait dans l’astronomie (cosmologie). L’influence des phases lunaires par rapport au zodiaque a été étudiée par l’A llemande Maria Thun avec des expériences réalisées sur de nombreuses années, notamment


organic pro n° 11  L’apport de fumier d’origine animal est moindre qu’en agriculture bio : 112 kg d’azote par ha au plus ou 96 kg pour la culture de fruits. En bio, le maximum est de 170 kg d’azote par ha.  Toutes les étables doivent utiliser de la paille bio. Dans l’agriculture bio ordinaire, tous les types de pailles sont autorisés.  Les vaches à lait ne sont pas écornées  Les races à viande extrêmes comme les blancs bleus belges ou les pies rouges améliorées ne sont pas autorisées pour la production de viande en biodynamie  Sur les produits transformés, de nombreuses restrictions s’appliquent : le lait ne peut pas être homogénéisé, ni traité UHT. Le nombre d’additifs possibles est plus réduit qu’en bio : les nitrites, acide ascorbique ne sont pas utilisés de même que les arômes naturels qui doivent être remplacés par des extraits naturels.

Allemagne L’agriculture Demeter est fortement présente dans les pays germanophones d’Europe, surtout en Allemagne, où la philosophie de Steiner est mieux connue. Mais là aussi, il s’agit d’une sous- niche du marché de niche de l’alimentation bio. Dans les pages suivantes, nous vous présentons plusieurs entretiens avec des professionnels qui pratiquent la biodynamie depuis longtemps et qui font part de leur expérience.

Rienk ter Braake (manager chargé de la certification Demeter pour les Pays-Bas) « Les fermes laitières en biodynamie ont la vie très dure avec les prix bas du lait sur le marché »

avec des cultures de radis. Thun a rassemblé ses résultats en 1963 dans un calendrier des semis précisant les périodes favorables pour semer et planter les végétaux. Cet approche semble parfois étrange pour certains, alors qu’il y a un argument imparable : la lune a une influence sur les marées et il n’est donc pas du tout étrange qu’elle influence aussi la croissance des végétaux. Mais les choses change peu à peu : de plus en plus de jardineries aujourd’hui, vendent le calendrier des semis de Maria Thun.

Holistique Pour certains, l’agriculture biodynamique possède une image un peu suspecte, mais cela est surtout dû à l’incompréhension de certains volets de la pratique. Un jugement global ne peut que conduire à l’idée qu’il s’agit d’une méthode agricole particulièrement intelligente avec une approche holistique, qui se focalise comme nulle autre sur l’équilibre et la durabilité. Bref, l’agriculture biodynamique est très moderne.

Plus stricte que la législation bio Une analyse du cahier des charges Demeter nous apprend qu’il est sous de multiples aspects, plus strict que la législation biologique européenne bio :  Tout le site d’une entreprise agricole biodynamique doit être converti. En bio, même si des règles précises de séparation sont imposées, on tolère une mixité bio/conventionnel.  Les semences pour l’agriculture biodynamique doivent être certifiées par Demeter  La matière organique ne provenant pas de l’entreprise biodynamique même, doit être au moins bio tandis que dans le secteur bio, on accepte aussi d’autres matières organiques dans certaines conditions

Manager chargé de la certification Demeter aux Pays Bas, Rienk ter Braake nous fait part de sa vision de la pratique quotidienne de l’agriculture biodynamique. « Pour nous, l’agriculture biologique fonctionne trop selon les méthodes traditionnelles. Le Pyrethrum, un pesticide végétal issu de chrysanthèmes africains est un bon exemple. Il est autorisé en bio comme en biodynamie. Or, nous constatons que certains bio le pulvérisent en préventif contre les pucerons, les araignées rouges, etc. Mais, cet usage n’est pas acceptable, car il dérange l’équilibre naturel. Pour nous, c’est un remède à utiliser lorsque le problème se présente, c’est à dire pour lutter contre une infection constatée. Par contre, ce qui est important c’est de trouver comment prévenir l’apparition des ravageurs. Il peut y avoir des problèmes de sol ou une variété inadaptée, etc. C’est ainsi qu’on va vers des solutions à long terme et l’utilisation du pyrethrum se fait plus rare » « Le plus grand défi de l’agriculture biodynamique est peut-être bien l’élevage laitier. En Demeter, les vaches ne sont pas écornées, ce qui fait qu’elles sont plus fortes, plus vives et moins dociles. Elles ont besoin de beaucoup d’espace, pour ne pas se blesser entre elles, occasionnant des plaies cutanées voire des pis sanglants. A l’inverse, si on leur donne davantage d’espace, elles cohabitent en harmonie et donnent un meilleur lait, comme l’ont confirmé plusieurs études». Car les études montrent que le lait Demeter est jugé meilleur et plus crémeux par divers panels de dégustateurs. Et les analyses en laboratoire indiquent qu’il contient une quantité significative d’acides aminés essentiels et d’acides gras oméga-3 en plus, jusqu’à deux fois de plus d’acide alpha-linoléique insaturé et jusqu’à 75 % d’antioxydants en plus. « Le revers de la médaille est toutefois que le prix au litre du lait est bien plus élevé en lien avec cette densité d’élevage très faible. De plus il est trop bas pour les agriculteurs ordinaires.


Petits plats bio

La situation des agriculteurs laitiers Demeter est donc difficile, le lait ayant souvent été vendu à perte. » C’est pourquoi, fin 2009, les fermiers Demeter néerlandais ont décidé de fixer un prix du lait qui leur est propre, tout en étant équitable et ils ont fondé la coopération Hermes. Les transformateurs ont commencé à collaborer à plusieurs niveaux, afin d’économiser sur les frais. Par ex, la collecte s’effectue en commun ce qui permet d’optimiser les trajets routiers. La laiterie Ecomel s’est montrée prête à mieux payer le lait Demeter et à le mettre en avant dans les magasins d’alimentation naturelle.

et végétariens * surgelés *

Des plats de pâtes délicieux...

La petite échelle et le côté fortement local de la plupart des fermes en biodynamie expliquent peut-être pourquoi on parle trop peu de l’ntérêt de cette agriculture au niveau du grand public. Elle a pourtant plusieurs succès flagrants, explique Rienk ter Braake. « Lorsqu’on visite une ferme en biodynamie on ne peut que remarquer qu’elle est jolie et soignée et que l’on accorde beaucoup d’attention à la beauté de la nature, pendant qu’ailleurs, seul le rendement purement économique compte. ». Le soin unique de la qualité du sol s’exprime parfois de façon sublime. Rienk ter Braake : « J’ai connu une ferme où le gazon restait joliment vert durant une longue période de sécheresse, tandis que celui de la parcelle adjacente était entièrement desséché. Le contraste était tel qu’on distinguait parfaitement la limite entre les deux parcelles. »

Côteaux Nantais:

« Beaucoup moins de consommation d’eau, plus de goût et une durée de conservation plus longue »

Nouveau

...et d‘autres spécialités

Côteaux Nantais est une des grandes fermes biodynamiques productrice de fruits en Europe : pas moins de 36 variétés de pommes et 7 de poires, mais aussi fraises, kiwis, prunes, coings etc. La diversité y est l’un des mots-clés. Depuis 1998, la culture est entièrement biodynamique. Et avec succès ! La vaste palette de variétés et espèces de fruits que l’on retrouve sur les 94 hectares de vergers est mieux protégée contre les maladies et infections. Ce que la pratique biodynamique a de typique, c’est que

Nouveau

www.natural-cool.com Demeter-Felderzeugnisse GmbH • PF 1263 • 64660 Alsbach


organic pro n° 11 l’on consacre beaucoup d’attention à la fertilité et aux organismes vivants du sol. Cela a permis un enracinement des arbres bien plus profond que dans la plupart des vergers et, selon Robert Dugast, une meilleure nutrition de l’arbre qui se retrouve mieux armé pour lutter contre les parasites et maladies. Les arbres fruitiers sont aussi bien plus résistants aux tempêtes, justement grâce à cet enracinement qui leur permet aussi d’avoir besoin de moins d’eau – jusqu’à 4 à 5 fois moins que dans des vergers ordinaires. De ce fait, les fruits ont davantage de texture, de goût (plus sucré) et de croquant. De plus, ils sont moins fragiles lors de leur transformation (en jus, confitures, etc.). C’est d’ailleurs là la véritable plus-value de la culture de fruits biodynamique : une meilleure qualité et beaucoup plus de goût.

« La plupart des agriculteurs qui cultivent nos ingrédients sont des petites fermes et les frais de la certification Demeter ne sont pas négligeables. De plus, nos matières premières sont soumises à une analyse stricte et coûteuse ; selon le produit, nous testons 300 à 600 paramètres. Cette qualité unique est en même temps notre grande force. Nous constatons d’ailleurs que nos collègues dans l’alimentation pour bébés traditionnelle – Unilever p. ex. – optent aussi de plus en plus souvent pour des ingrédients provenant de petites fermes. Pour leurs grandes entreprises agricoles, ils semblent confrontés à des coûts supplémentaires dus aux pesticides et aux engrais chimiques ».

« 80 à 90 % de nos produits sont certifiés Demeter car certains ingrédients ne sont disponibles qu’en qualité biologique. Nous aimerions p. ex. utiliser du lait de chèvre Demeter, mais cela reste aujourd’hui introuvable. »

Emmanuel Schmock (Holle)

Chez Côteaux Nantais, l’eau est dynamisée en suivant un circuit en forme de huit et via quatre niveaux arrondis différents (photo). La dynamisation offre davantage d’oxygène à l’eau et filtre le fer qui s’y trouve.

Emmanuel Schmock (aliment pour bébés Holle) Holle, le producteur d’aliments pour bébés germano-suisse, est le premier transformateur à avoir été certifié par Demeter en 1951. Près de 89 % des ingrédients proviennent d’entreprises agricoles biodynamiques certifiées Demeter. Emmanuel Schmock : « Une grande partie de nos matières premières sont achetées directement aux producteurs. Des collaborations existent depuis longtemps avec la plupart. La majorité de nos fournisseurs Demeter se trouvent tout près d’ici, dans le sud de l’A llemagne. Notre riz, par contre, provient du nord de l’Italie. Comme beaucoup d’entreprises transformatrices Demeter, nous faisons tout pour obtenir nos ingrédients localement. En tant que producteur d’aliments pour bébés, c’est encore plus important pour garantir la meilleure sécurité alimentaire et nous consacrons beaucoup d’attention au développement d’une relation à long terme et de qualité avec eux. Nous essayons également de soutenir nos entreprises partenaires Demeter dans leur développement et leur croissance et encourageons les producteurs de la région à travailler en biodynamie. Toutefois, dans ce contexte, nous veillons à ce que la motivation soit soutenue en premier lieu par la philosophie et non par des raisons purement économiques. ». « Il n’est pas toujours facile d’acheter suffisamment de matières premières Demeter. Certaines sont vraiment rares. L’agriculteur hongrois qui nous fournit du millet depuis de nombreuses années a eu une très mauvaise récolte l’année passée. Et hélas, il n’y a aucun autre agriculteur certifié Demeter dans toute l’Europe qui cultive du millet… Pour les matières premières que nous ne pouvons pas trouver chez nos partenaires agriculteurs, nous nous adressons parfois à Demeter Felderzeugnisse. ».

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« Nous savons que seule une petite partie des parents qui achètent Holle pour leurs petits connaissent bien tous les aspects de l’agriculture biodynamique. D’un autre côté, nous savons aussi que de tous les labels bio, Demeter a la meilleure réputation sur le plan qualité. C’est ce qui est ressorti de diverses enquêtes menées en Allemagne et en Suisse. Dans ces pays, elles ont révélé que les consommateurs sont conscients que Demeter impose les critères les plus stricts et que l’agriculture biodynamique est la véritable pionnière du mouvement bio. De nos jours, cette image a une valeur inestimable. On parle en effet beaucoup de bio, presque tout le monde est familiarisé avec le concept et presque toutes les entreprises – y compris, malheureusement, celles du secteur ordinaire qui n’ont pas beaucoup de choses écologiques à offrir – essaient d’attirer l’attention sur l’un ou l’autre aspect durable ou écologique de leur produit ou organisation. Tout ce « green washing » fait qu’un label comme Demeter, qui est vu comme étant très authentique et très strict au niveau qualitatif, devient un argument de vente unique dans le contexte actuel. ».

La Terra e il Cielo:

« Il est difficile de combiner une forte expansion avec le choix exclusif de l’agriculture biodynamique »

Comme son nom le laisse deviner, tout a commencé pour cette coopérative des Marches (Italie) en 1980 avec quelques agriculteurs biodynamiques. Puis, la coopérative a fortement grandi au fil des années. Aujourd’hui elle compte 110 agriculteurs, la plupart étant des fermes bio ordinaires. Seuls quatre membres sont des fermes biodynamiques et une seule ligne de production est certifiée Demeter : la ligne de tomates,


sauces tomates et passatas. La Terra e il Cielo démontre ainsi combien il est difficile de combiner une forte expansion avec le choix exclusif de l’agriculture biodynamique. « Chez La Terra e il Cielo, nous avons mis la barre très haut au niveau de la qualité pour notre production de pâtes, entre autres avec le séchage lent. L’économie d’échelle était cependant aussi importante pour nos projets, et nous ne pouvions pas compter uniquement sur des membres qui appliquent les méthodes de culture biodynamiques », explique le Président Bruno Sebastianelli. « Nous avons choisi d’être une coopérative bio grande et forte, plutôt que d’être strictement biodynamique. Quelques-uns de nos agriculteurs qui fournissent les céréales pour les pâtes sont des fermes en biodynamie. Mais lancer une chaîne de production séparée pour produire des pâtes biodynamiques en plus de nos pâtes bio ordinaires aurait été trop coûteux. Pour nos produits à la tomate, il en va autrement : nous avons un fournisseur qui livre toute la matière première certifié Demeter. La culture biodynamique est d’un très haut niveau. Tous ceux qui goûtent nos produits à la tomate s’en rendent compte. On peut d’ailleurs le prouver scientifiquement. Par le passé, nous avons fait effectuer une analyse cristallographique de nos tomates biodynamiques et cela a également prouvé la supériorité organoleptique des tomates biodynamiques. »

Geert Iserbyt:

« la biodynamie amène l’agriculture bio à aller plus loin dans sa démarche » Geert Iserbyt est professeur pour Landwijzer, le centre flamand de formation spécialisé en agriculture biologique. Il a une vision complète et critique sur le secteur bio et plaide avec enthousiasme pour le développement de la biodynamie dans son pays. « Au vu de la législation actuelle sur l’agriculture bio, on constate que les entreprises agricoles qui l’interprètent à minima pratiquent surtout une sorte d’agriculture de remplacement. On se contente de troquer l’engrais artificiel et les pesticides par des intrants écologiques. Soyons clairs : de nombreux agriculteurs bio vont au-delà de cela, et heureusement ! Mais si l’on compare l’agriculture bio minimale avec l’agriculture biodynamique, la différence est énorme. Plus grande même parfois que la différence entre l’agriculture traditionnelle et la bio. ». « Grâce à l’approche globale, cette vision holistique de l’agriculture, le mouvement biodynamique aboutit à un produit de qualité supérieure. L’énorme attention consacrée aux races, aux espèces, à l’équilibre, la fertilité et les organismes vivants du sol porte ses fruits à long terme. Le fait que l’agriculture biodynamique ait beaucoup de succès chez les viticulteurs n’est vraiment pas une coïncidence, car avec le vin, tout est surtout question d’arômes ; les volumes revêtent une importance secondaire. Et dans le monde du vin, il y a un grand engouement pour la biodynamie. Selon de nombreuses études, ces qualités gustatives supérieures sont aussi présentes dans la plupart des autres produits biodynamiques, mais hélas les gens d’aujourd’hui, dans leur connaissance gustative ne sont pas en mesure de déceler toute la finesse des nuances dans ce qu’ils mangent et boivent. » Geert Iserbyt n’élude pas les questions qui se posent par rapport à l’agriculture biodynamique. « Le biodynamie est très ancienne par rapport à l’agriculture bio. Les principes d’aujourd’hui restent ceux que Steiner avait jadis formulés. Cette longue tradition historique qui est portée par Demeter international, est clairement une richesse, mais présente aussi quelques dangers. P. ex, il me semble que l’on ne peut pas suivre les principes de Steiner de manière trop rigide. Une interprétation plus large est souhaitable. L’association biodynamique néerlandaise, dont font aussi partie les entreprises bio flamandes, interprètent la méthode dans un sens plus large. Il me semble qu’un agriculteur biodynamique qui a bien compris la philosophie peut se passer sans problème de l’utilisation obligatoire de certaines préparations s’il a de bonnes raisons de le faire. S’il ressent que cela est meilleur pour l’équilibre de son écosystème fermier, cela doit être possible.

24 dossier > agriculture biodynamique

Hélas, de tels écarts ne sont généralement pas tolérés par les certificateurs. ». Le commerce des produits Demeter à grande échelle n’échappe pas non plus à son regard critique. « La plupart des entreprises agricoles biodynamiques sont de petite envergure et ont surtout intérêt à vendre leurs produits localement. Cela correspond aussi à la vision qu’avait Steiner. En soi, je ne pense pas que la distribution de produits Demeter à grande échelle, au niveau national ou même international, soit une erreur. Mais il faut cependant êtres vigilants à ne pas tomber pas dans les pièges classiques du marché libre comme p. ex. la situation où une entreprise biodynamique fait une forte concurrence à une autre. J’ai récemment entendu l’histoire d’une entreprise agricole espagnole qui est passée à Demeter à la demande d’un client allemand. Or localement, la situation a dérangé le marché : les petits fermiers Demeter qui travaillaient de manière biodynamique depuis des années ont eu des problèmes. Eh oui, cela va hélas complètement à l’encontre des principes de l’agriculture biodynamique. On devrait faire très attention à ce marché et rechercher ensemble des modes de commerce plus respectueux en mettant au second plan la sacro-sainte loi de la concurrence. Dans ce cas particulier, on peut dire que l’agriculture biodynamique a échoué. ». « Mais soyons clairs : la biodynamie est pour moi l’approche de l’agriculture bio la plus vaste et la plus globale. La plupart de ceux qui réussissent à bien comprendre cette philosophie et à l’interpréter avec succès sont des gens heureux qui fournissent aussi de superbes produits agricoles. Financièrement, ils peuvent alors en vivre très décemment, mais leur richesse, c’est surtout de voir que tout fonctionne dans un cadre très serein dans leur entreprise : la nature, la culture, les animaux, les collaborateurs et la communauté plus large. Nous ne pouvons qu’espérer que la philosophie holistique de la biodynamie arrive à influencer tous les gens du secteur bio. Qu’elle devienne une pionnière et une importante source d’inspiration pour tout le mouvement bio. ».

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organic pro n° 11 Jan Saal:

« La biodynamie est la seule agriculture véritablement durable »

Jan Saal est président de la fondation Loverendale et directeur de la fondation Warmonderhof, une organisation qui propose des formations en agriculture biodynamique. Fondée en 1926, Loverendale est une des plus anciennes fermes biodynamiques encore existantes au monde. La fondation qui est adossée à Loverendale investit dans la mise à disposition de terrains agricoles à des fermages acceptables pour les producteurs prêts à travailler en biodynamie. Jan Saal : « Cette initiative est très utile, car la plupart de ceux qui se lancent n’ont pas de passé agricole. Seuls 20 % des agriculteurs biodynamiques débutants sont issus du milieu. De plus, le prix des terrains est aujourd’hui si élevé qu’il est devenu financièrement très difficile de se lancer. Avec le soutien de Loverendale, c’est plus facile. ». Évidemment, Jan Saal a une bonne vision 1de la28.02.11 situation de l’agriculHOL11002_190x135_DeNieuweBand_F.ai 16:51 ture biodynamique aux Pays-Bas.

« La plupart des fermes néerlandaises se portent bien. Cependant, il n’y a pas beaucoup de développement c'est-à-dire de nouveaux venus. Actuellement, c’est au niveau local que la biodynamie fonctionne le mieux. La plupart des fermes proposent des abonnements de légumes et ce système fonctionne bien. On peut plus facilement vendre la production, surtout en horticulture et en produits laitiers, à un prix rentable à des particuliers de la région. Lorsqu’il s’agit d’aller concurrencer des produits bio « ordinaires » au niveau national, les choses sont beaucoup plus difficiles. La plupart des entreprises biodynamiques sont de petite taille, ce qui entraîne des frais de transport plus élevés et rend la transformation plus coûteuse… Loverendale, qui se trouve en Zélande, doit également assumer plus de frais de transport en raison de plus grandes distances depuis Walcheren vers l’autre côté des Pays-Bas ». Jan Saal trouve lui aussi que le principal atout de l’agriculture biodynamique est la qualité des produits. « En agriculture ordinaire, mais parfois aussi en bio, on enrichit fortement le sol en azote. Ainsi, on obtient logiquement une bien meilleure récolte, mais aussi de nombreux végétaux nuisibles sur le terrain. L’agriculture biodynamique fournit donc un rendement moindre, mais cela est uniquement dû aux taux d’azote plus faibles dans le sol. Ceux qui font très attention aux aspects gustatifs pourront souvent constater un goût supérieur. De plus, la durée de conservation des fruits et légumes est bien plus longue.» L’agriculture biodynamique possède aussi d’autres atouts, soulignet-il : « Ce que peu de gens savent – et qui est tout de même important dans la lutte contre le réchauffement planétaire – c’est que l’utilisation fréquente d’engrais organiques obtenus par le compostage fait que les terrains en biodynamie absorbent beaucoup plus de CO2 de l’atmosphère. Cela contraste avec les terrains à engrais artificiel de l’agriculture ordinaire qui, eux, produisent du CO2 au lieu d’en utiliser. ». « la structure du sol étant donc différente, les terrains agricoles bio-

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Aliments pour bébé issus d'agriculture biologique

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L'attention et l'entretien minutieux des sols grâce à l'agriculture bio-dynamique apportent une qualité et un développement naturel. Ce procédé n'altère pas la valeur nutritive des fruits et des céréales. Les précieuses substances naturelles sont donc pleinement exploitées. C'est la raison pour laquelle Holle offre depuis plus de 75 ans des aliments pour bébé issus de l'agriculture biologique. Les bouillies Holle ne sont pas sucrées, digestes et faciles à préparer.

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dynamiques se révèlent aussi plus résistants en cas d’inondations. Et cela a été prouvé et constaté plusieurs fois aux Pays-Bas : les fermes en biodynamie ont moins souffert de terres saturées d’eau que leurs homologues traditionnelles. Preuve aussi qu’à ce niveau, l’attention particulière que l’on accorde à la qualité du sol porte ses fruits. On peut donc considérer que la biodynamie est en fait la seule agriculture véritablement durable, » conclut Jan Saal

Bert van Ruitenbeek Demeter Pays-Bas:

« une plus-value pour les magasins spécialisés bio » C’est ce que pense Bert van Ruitenbeek qui est depuis le début de cette année, le nouveau directeur de Stichting Demeter. Le comité de gestion de l’organisation néerlandaise lui a fixé deux objectifs ambitieux et radicaux : le nombre d’agriculteurs Demeter qui stagne aux Pays-Bas devra fortement augmenter dans les années à venir, de même que le chiffre d’affaires des produits portant le label Demeter.

Photo: Annelijn Steenbruggen « C’est à la fois un défi et un honneur de pouvoir travailler pour tous les agriculteurs, transformateurs et commerçants certifiés et, avec eux, de modifier la gestion de notre organisation et de ses collaborateurs pour faire croître les volumes à des prix équitables tout en conservant la force dynamique et novatrice qui est propre à ce mouvement agricole. ». « Maintenant que les supermarchés proposent de plus en plus de produits bio dans leurs rayons, le temps est venu pour Demeter, surtout pour les commerces spécialisés. A court et moyen terme, il ne doit pas être question d’une croissance en pourcents, mais d’un véritable saut d’échelle. D’ailleurs, sans la force novatrice des agriculteurs biodynamiques, tout le secteur bio court un risque. ». L’année dernière, Demeter Pays-Bas a conduit une étude sur l’image du label auprès des consommateurs. Qu’en avez-vous appris ? « Il est surtout apparu que Demeter est associé à des termes tels que cohésion, circuits fermés et fertilité du sol. Pour ma part, ces résultats sont très satisfaisants car Il s’agit de repères qui peuvent être rendus accessibles à un plus large public. ». A votre arrivée, vous avez annoncé que vous alliez déterminer les opportunités de croissance et mettre le marché en mouvement pour Demeter. Comment tout cela se déroulera-t-il ? « En tant que fondation Demeter, notre rôle consiste surtout à créer des conditions adaptées. Il n’y a pas de montagnes d’argent ici pour organiser de vastes campagnes promotionnelles. En parlant avec des propriétaires de marques et des grossistes, nous avons observé une grande motivation pour se mettre au travail avec des produits labellisés Demeter.


organic pro n° 11 Aux Pays-Bas, les commerces spécialisés bio ont investi beaucoup d’énergie durant ces dernières années dans la création de magasins spacieux et ‘frais’. Entre-temps, les produits bio ont colonisé de nombreux supermarchés, c’est pourquoi le canal spécialisé doit se distinguer et il nous semble que le temps soit venu pour Demeter. ». Nous désirons également réaliser de bons chiffres sur le marché, conduire des études supplémentaires auprès des consommateurs et stimuler la recherche scientifique sur, p. ex., les aspects santé des produits Demeter. Bref, nous voulons surtout être un catalyseur. Ma motivation personnelle est de faire en sorte que les agriculteurs biodynamiques, qui incarnent à mon avis le mieux la promesse d’un vrai système agricole écologique, aient le vent en poupe. De plus en plus de gens comprennent qu’une nourriture saine et délicieuse ne peut provenir que d’un système agricole sain, d’un sol sain et de plantes, d’animaux et de gens sains. Nous allons promouvoir ces idées de façon convaincante. De plus, je plaide pour une séparation entre la communication des plus-values mesurables et celle des activités plus idéologiques et spirituelles autour de Demeter. Pour moi, ce dernier aspect doit être couplé à des entreprises individuelles, des expéditeurs authentiques. J’aime comparer cela à un moine dans un cloître qui raconte aux visiteurs pendant une journée portes ouvertes quelle est sa relation avec Dieu. Son message sera presque toujours reçu de manière positive, alors que si l’on impose Dieu comme vérité absolue, il sera moins certain que tout le monde accueille positivement ces idées. Il en va de même pour Demeter : si le volet spirituel est une condition très stricte pour la certification du produit, on ne reste qu’avec des gens qui partagent la même croyance. D’autre part, l’élément spirituel est aussi un atout pour Demeter : le groupe de gens

Les vins biodynamiques dans la cour des grands

croissance harmonieuse des différents organes. Le vigneron recherche un équilibre des raisins pour utiliser le moins possible d’adjuvants œnologiques en cave par la suite. D’ailleurs, la charte impose les taux de sulfites les plus bas et limite sévèrement la liste des adjuvants possibles. Entre autres, elle interdit d’utiliser des levures du commerce. Comme le mode de culture stimule la vie et l’énergie de tout l’écosystème, les levures naturelles se développent aisément sur la peau du raisin et leur diversité conduit à des vins très typés. La charte recommande fortement la vendange à la main et il n’est pas rare que les producteurs récoltent en plusieurs passages pour une qualité optimale du raisin. Pour Emmanuel Cazes, qui gère dans le Roussillon l’un des plus grands vignobles au monde en biodynamie depuis 1997 (170 hectares en production), « la démarche bio permet d’éviter toutes les bêtises alors que la biodynamie apporte en plus des solutions ». La méthode lui a permis de modifier des sols totalement déstructurés par des pratiques conventionnelles très rudes, pour les rendre souples, humiques et aptes à garder la fraîcheur. Jamais il n’envisagerait de faire machine arrière. Depuis 5 ans, les vignerons en biodynamie s’intéressent à la minéralité structurelle ou salinité dans les vins. Celle-ci s’évalue en mesurant l’extrait sec du vin (c'est-à-dire les cendres après évaporation) dont on observe qu’il est plus important en biodynamie. Emmanuel Pageot a pratiqué la méthode dans différents pays depuis 1998 et est installé à Gabian (34) depuis 3 ans. Pour lui, c’est la minéralité et non les taux de sulfites bas, qui explique une meilleure digestibilité du vin, de plus en plus reconnue. Aujourd’hui, avec d’autres confrères, il cherche à affiner ses pratiques de vinification pour augmenter cette minéralité qui englobe, sodium, potassium et autres sels. Il teste des macérations très longues, de l’ordre de 2 mois au lieu de 10 jours habituellement ou des fermentations à des températures plus élevées que la moyenne afin d’extraire plus de minéraux. Les vins biodynamiques n’ont donc pas fini de progresser et d’étonner.

En France, la biodynamie est connue notamment grâce aux vins, avec une charte vinification plus stricte que les autres et beaucoup de viticulteurs au sein de l’emblème Demeter : au total plus de 204 soit la moitié des producteurs qui pratiquent la méthode. Cette prédominance strictement française ne va pas de soi. Rappelons que Rudolf Steiner, qui ne buvait pas d’alcool, préconisait des systèmes agricoles animaux/végétaux avec rotation des cultures alors que la vigne est une plante pérenne a priori non adaptée à la biodynamie. Tout comme en bio, le mouvement grandit et accueille des nouveaux adhérents. Cette année, 56 agriculteurs ont frappé à la porte de Demeter dont 69% de viticulteurs. Il y a aussi la marque Biodyvin qui regroupe près de 60 domaines totalement en biodynamie, sur une charte vinification proche de Demeter, plus souple, prenant en compte des exceptions et contrôlée par un organisme indépendant. Signalons qu’en France, depuis récemment l’usage du terme biodynamie ne peut se faire en dehors du cadre réglementaire bio. Autre fait notoire dont se réjouit Pierre Guigui, dégustateur pour le Gault Millau et créateur du Concours de vin bio Amphore : « chaque année dans les concours les plus réputés, il y a au moins un vin en biodynamie dans les 10 premiers.» Et pour lui, cela va encore s’accentuer. Cela concerne de très grands domaines connus mondialement comme par ex en Bourgogne la célèbre Romanée Conti et d’autres en Alsace, ce qui contribue à anoblir la démarche. Tout comme la viticulture bio, la pratique biodynamique écarte la chimie, mais elle va plus loin en limitant tout produit à l’exception du soufre et du cuivre, utilisant des tisanes de plantes, aromathérapie, cristaux de roche, composts dynamisés et préparations biodynamiques. Il s’agit de stimuler la vie du sol et celle de la vigne avec une

dossier > agriculture biodynamique

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organic pro n° 11

Lima reprend son collègue de secteur Danival

d'avantage de potentiel de croissance "la fusion offre

aux deux entreprises"

Début février, le spécialiste belge en alimentation biologique Lima Food a repris son collègue français Danival. « La fusion des deux entreprises bio, qui possèdent un passé familial commun, est une opportunité unique », nous racontent Thomas Breuzet, CEO de Danival, et Philippe Woitrin, CEO de Lima Food.

« Se renforcer mutuellement » La fusion des deux entreprises permet à la direction des deux entreprises d’être plus optimiste et ambitieuse. Thomas Breuzet de Danival : « Cela fait environ une dizaine d’années que notre entreprise mise activement sur une croissance et une expansion au niveau international. La reprise par Lima consolidera l’expansion de cette dernière décennie (Danival a connu durant cette période une augmentation de son chiffre d’affaires de 3 à 14,5 millions, ndlr) et la fera même accélérer. ». Philippe Woitrin de Lima Food se montre lui aussi très enthousiaste : « Pour nous aussi, il s’agit d’une opportunité unique. Les possibilités de collaboration sont énormes : nous partageons une vision similaire sur le marché bio et sommes très actifs dans les mêmes canaux de distribution. Nous misons maintenant tout sur une bonne collaboration. Je suis convaincu que nous allons énormément nous renforcer mutuellement, tant au niveau du développement de produits qu’au niveau de la présence sur le marché bio européen. ».

Synergies et croissance La fusion des deux entreprises offre de nombreuses possibilités de synergies, surtout en matière d’approvisionnement des matières premières. Les deux CEO soulignent cependant aussi que la fusion n’est pas un projet pour produire à moindre coût et réduire le personnel. Philippe Woitrin (Lima Food) : « Nous allons acheter nos matières premières ensemble, cela va de soi. Et ce que nous pouvons faire en commun, nous le ferons, pour grandir de concert. Danival est très forte dans le développement de recettes pour des préparations biologiques et peut nous apporter une aide considérable à ce niveau. ». Thomas Breuzet (Danival) : « Lima peut nous aider dans le cadre de l’expansion de notre exportation. Nous sommes enthousiastes à l'idée que Danival sera présent dès le printemps sur des marché où Lima l'était depuis plusieurs années déjà. Je pense par exemple aux Pays-Bas, au marché allemand et scandinave aussi en Scandinavie. ».

Fidèles aux commerçants bio Donc, pour les commerçants bio, rien ne change, souligne-t-on pour conclure. « Les deux entreprises demeurent les fournisseurs dévoués et exclusifs des commerces spécialisés biologiques. Les commerçants bio remarqueront simplement que les deux marques se évolueront de manière encore plus dynamique durant les années à venir », expliquent Philippe Woitrin et Thomas Breuzet.

Tout comme Lima, Danival se retrouve désormais sous l’aile du spécialiste nord-américain en alimentation Hain Celestial. Et il s’agit d’une aubaine, comme le souligne Philippe Woitrin : « Hain Celestial est un grand groupe stable qui laisse, de surcroît, une grande autonomie à ses filiales européennes. Les conditions du marché sont ici en effet fort différentes de celles qui règnent de l’autre côté de l’océan. L’arrivée de Danival assure un renfort sur le marché européen et davantage de diversité dans l’offre globale du groupe Hain Celestial. ».

Des liens de famille Vu l’histoire de l’origine des deux entreprises, la fusion de Lima et Danival était en quelque sorte écrite dans les étoiles. Lima Food a été fondée il y a plus de 50 ans par le visionnaire et pionnier Pierre Gevaert et Danival a été lancée en 1990 par son fils et sa belle-fille Daniel et Valérie Gevaert. La lune de miel de cette union donne de ce fait chaud au cœur, nous assurent les deux directeurs. « Il est très agréable de constater que la philosophie et la culture d’entreprise des deux sociétés sont si similaires. Toutes deux recherchent le meilleur en termes de qualité, de traçabilité et de sécurité alimentaire », souligne Philippe Woitrin. « Nos collaborateurs étaient très heureux lorsqu’ils ont appris que nous allions collaborer avec Lima. ». « Entre-temps, nous avons déjà tenu la première réunion des équipes de recherche & développement. Il est touchant de voir à quel point l’entente est bonne et les visions sur le développement des produits sont similaires. Le tandem Lima-Danival possède désormais deux cerveaux et nous utiliserons cet atout au maximum », nous affirme Thomas Breuzet.

Philippe Woitrin (Lima) et Thomas Breuzet (Danival)


30 étude > additifs

2 à 3 fois moins d’additifs

dans les produits transformés bio et arômes servent fréquemment à corriger des carrences. Par ex, lorsqu’on choisit un fruit bio à sa pleine maturité, on peut facilement en faire une compote délicieuse sans aucun ajout. En classique, ç’est plus compliqué car il faut souvent ajouter du sucre qui aura un double rôle : cacher une acidité peu agréable et donner du goût. Le Synabio s’est intéressé en particulier aux arômes et constate que 75% des produits laitiers en utilisent dont 9% de synthèse alors qu’en bio c’est 53%. La différence ne semble pas énorme car bio ou non bio, les yaourts aromatisés utilisent forcément des arômes, même s’ils sont naturels en bio. Elle est plus flagrante pour les plats préparés : 72% d’additifs en classique contre 12% en bio.

La filière bio porteuse d’innovation Comparer bio et conventionnel uniquement à partir des étiquettes des produits qui circulent sur les étals : voilà là une démarche qui ne manque pas d’objectivité. Si, les conclusions de ce travail mené par le Synabio paraissent évidentes, des faits et chiffres ressortent. Sur 559 produits laitiers frais passés à la loupe, 73% des références conventionnelles utilisent des additifs contre 45% en bio. Pour les plats préparés, la différence est encore plus notoire : sur 479 produits, 97% des classiques, donc presque tous, contiennent des additifs contre 35% en bio. La pharmacopée des 300 E machin chouette règne sans faille sur l’agro-alimentaire conventionnelle et apparaît bien indétronable !

Des matières premières respectées en bio En bio, le règlement en autorise 47 dont 4 seulement sont de synthèse. Les transformateurs bio ont l’habitude de travailler autrement. Ils reprennent comme base, des recettes traditionnelles avec des matières premières goûteuses comme élément central, car non poussées, récoltées à maturité, riches en matière sèche et en nutriments. Leur travail, c’est de respecter ces matières premières et de les sublimer le plus naturellement possible. Les exhausteurs de goût, sel, sucre

En classique, de plus en plus, l’industrie éclate les matières premières considérées comme un support, en différents constituants, réassemblés par la suite. Ce sont les arômes et autres additifs qui vont donner le goût défini et contrôlé par l’industriel, avec un coût de revient très bas. Au final, il s’agit d’un travail de chimiste, très éloigné des recettes traditionnelles, voire effrayant et incompréhensible pour le consommateur qui lit l’étiquette. Au-delà des additifs dont l’importance en terme de santé n’est pas à relativiser, le travail du Synabio insiste sur la diversité des recettes mises en oeuvre en bio. Avec des matières premières variées, fruits et légumes oubliés, anciennes variétés, céréales spécifiques, matières sucrantes différentes… , la transformation bio innove beaucoup y compris en terme de process. Les exemples ne manquent pas. Du côté des huiles bio par ex, l’extraction par des méthodes physiques, pression à froid ou vapeur d’eau, fournit des produits nobles, excluant tout solvant chimique couramment utilisés ailleurs. Nul doute aussi que les transformateurs bio sont beaucoup plus à même de fournir des produits de consommation moins riches en sel, en sucre… des ingrédients communs mais non sans risque pour la santé. www.synabio.com

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organic pro n° 11 Avec environ 40 kg par habitant en Europe de l’ouest auxquels il faut ajouter 25 kg sous forme transformée, la pomme de terre reste un aliment traditionnel très consommé. En bio, la demande est importante et croissante ; la production se développe alors que les superficies restent faibles. Les grands producteurs spécialisés rechignent à s’y mettre et la culture en bio présente des difficultés techniques encore délicates à surmonter.

Pommes de terre Bio Une culture attractive en bio La plante de la pomme de terre constitue une réserve d’énergie stockée sous terre sous forme d’amidon dans les tubercules. Ceux-ci se forment sur les stolons qui sont des tiges souterraines. Tout comme la tomate, le poivron, le tabac…, c’est une solanacée (solanum tuberosum). Les parties vertes de la plante sont donc toxiques. La pomme de terre se développe mieux dans une rotation de culture longue. Ainsi, en bio, elle s’étend sur 5 à 7 ans avec, si possible, 1 à 3 années de pâturage temporaire. Les récoltes de pomme de terre sont incertaines d’année en année. Un grand avantage de cette culture est qu’elle est facile à conduire et qu’on maîtrise les mauvaises herbes assez facilement. Dans ces conditions, la récolte relativement importante fait de la pomme de terre un végétal attrayant pour le producteur bio, même si tout n’est pas rose. La pomme de terre a besoin d’un bon apport d’engrais. Azote, phosphate et potassium doivent être au rendez-vous et la réserve d’azote doit être optimale tôt dans l’année. Sur des terrains où l’apport de fertilisants n’est pas possible au printemps, une culture précédente de légumineuse, lupin, trèfle, etc, est souhaitable. La pomme de terre aime la terre acide. Sur des terrains sablonneux, il n’est pas judicieux d’en cultiver juste après le chaulage et il vaut mieux chauler après la culture.

Des plants prégermés Les pommes de terre sont cultivées au moyen de plants. En bio, ceuxci sont généralement prégermés car le risque de maladie, telle que le rhizoctone brun (Rhizoctonia solani), diminue fortement. De plus, les plants prégermés se développent plus rapidement avec à la clé plus de récolte et des mauvaises herbes mieux maîtrisées par une couverture plus rapide du sol.

Le mildiou : un fléau en bio Le mildiou de la pomme de terre, causé par un microorganisme, le Phytophthora infestans, est la plus grande menace pour les cultures bio de pommes de terre. La maladie est redoutée à cause de la vitesse à laquelle elle est capable de se propager dans la plante et ce d’autant que les producteurs bio ne peuvent bien sûr pas utiliser de pesticides en cas d’infection. Pour réduire le risque, outre le choix des variétés, il y a quelques mesures préventives. Par ex. les tas de déchets de pommes de terre aux abords des champs doivent absolument être évités, car ils sont des foyers d’infection potentiels. Dans le choix des parcelles, il faut apprécier la rapidité de séchage après une pluie. À l’abri du vent, comme p. ex. à l’orée d’un bois où il y a de plus peu de soleil, il est déconseillé de cultiver des pommes de terre. Il semble

n fruit édition, nous traiterons d’u Dorénavant, pour chaque nous en bio en e tur ditions de cul ou d’un légume et de ses con e d’agriculteurs bio. appuyant sur le témoignag

préférable de placer les buttes perpendiculairement au sud-ouest, d’où souffle le vent le plus humide. Des essais effectués avec des haricots verts ont révélé que le flux du vent qui est alors créé, est turbulent et sèche davantage qu’un flux laminaire. Si l’on cultive plusieurs variétés, il convient de planter la plus sensible au Phytophthora contre le vent. Malgré leur impuissance contre cette maladie, qui demeure un frein au développement de cette filière, les producteurs bio contrôlent et surveillent leur culture de très près. Juste après la poussée, des dégâts peuvent s’étendre à partir de plants infectés. On peut agir dès lors que le constat est fait très tôt. Car les foyers doivent immédiatement être combattus et détruits par incendie. Pour diminuer le risque d’infection, les producteurs bio réalisent les interventions en culture par temps sec et ensoleillé. Le Phytophthora se délecte des temps humides et des températures aux alentours de 19 °C.

La récolte Deux à quatre semaines avant la récolte, les parties aériennes des pommes de terre doivent être détruites. Dans cette phase, la peau des tubercules doit épaissir, afin qu’elle ne soit pas endommagée pendant la récolte. Dans la culture classique, les parties aériennes sont éliminées avec du ‘Reglone’, un produit chimique de contact qui combat aussi les mauvaises herbes.

!


En bio, deux solutions sont possibles : brûler la verdure ou utiliser une machine qui coupe les racines. La destruction de la verdure par incendie est coûteuse et peu écologique en raison de l’émission de CO2. La machine pour couper les racines est encore peu répandue, malgré son efficacité. Elle requiert des buttes larges sur le champ pour éviter la formation de tubercules verts.

Les variétés de pommes de terre Elles se classent selon 3 groupes culinaires distincts : Groupe A : chair fine, peu ou pas farineuse, pas de délitement lors de la cuisson. Idéale pour pommes sautées, salades, ragoûts  Ditta : chair ferme, excellente résistance au mildiou  Nicola : chair ferme, feuillage dense qui permet une bonne maîtrise des mauvaises herbes, sensible aux infections  Charlotte : assez bonne résistance au mildiou surtout pour les tubercules. Groupe B : chair assez fine, un peu farineuse et se délitant un peu à la cuisson. Groupe polyvalent : idéale pour gratins, frites…  Agria : pour l’industrie et le marché du frais, moyennement sensible aux infections  Biogold : cette pomme de terre presque ronde à peau lisse est farineuse après cuisson et a été spécialement développée pour l’agriculture bio et biodynamique. Groupe C : farineuse, sèche et se délitant fortement à la cuisson. Adaptée aux soupes et purées  Désirée : variété de consommation, assez sensible aux infections  Naturella : variété de consommation, résistante aux infections dans son feuillage

des glucides lents et de la vitamine C La pomme de terre est riche en amidon qui est un glucide de ‘type lent’, non digestible tel quel. C’est pourquoi elle doit être consommée cuite. Le tubercule est composé à 80 % d’eau, ne contient pas de graisses et fournit peu de calories. Comparées à une même quantité de pâtes sèches ou de riz, les pommes de terre apportent deux fois moins de calories. Ce légume est aussi riche en fibres, sels minéraux et vitamines. La vitamine C est bien présente surtout juste après la récolte avec environ 40mg/100g. Puis, elle diminue peu à peu pour passer à 8 mg/100g après 6 mois de conservation. La cuisson avec la peau, qui est à éviter en conventionnel en raison des pesticides, permet de mieux garder les qualités nutritionnelles. Côté conservation, la pomme de terre se conserve mieux si elle n’a pas été lavée. Elle l’est pourtant de plus en plus car c’est plus pratique pour le consommateur.

32 organic > détour par les champs

Les pommes de terre bio, surtout en grande surface… Encore marginale, jusqu’il y a peu, la production bio avec un peu plus de 1000 hectares est en fort développement en France où les surfaces ont doublé en 2 ans. Elle provient surtout de fermes maraîchères diversifiées car les grandes unités spécialisées qui font les volumes conventionnels sont encore absentes du paysage bio. Le marché des pommes de terre bio est en pleine croissance, dit Bart Nemegheer de De Aardappelhoeve, une entreprise spécialisée dans la transformation, l’emballage et la distribution de pommes de terre bio. « Nous constatons que les ventes augmentent de 15 à 20 % par an, chiffre qu’il faut attribuer en grande partie aux grandes surfaces et non aux magasins bio. Il explique : « en 2010, beaucoup de supermarchés ont intégré les pommes de terre bio dans leur assortiment. Ceci car les producteurs ont eu une bonne année avec une récolte importante et parce que la différence de prix par rapport au conventionnel était assez mince. Toujours l’année passée, la récolte conventionnelle a été moins bonne dans les principaux pays producteurs et la grande demande émanant de la Russie a fait presque doubler les prix. Car la culture de pommes de terre en Russie a souffert d’une grave sécheresse, ce qui a obligé le pays à se tourner vers l’importation. Les supermarchés ont saisi l’opportunité et lancé les pommes de terre bio lavées en sacs de 2,5 kg. Le prix relativement faible et la facilité d’usage des petits sacs pratiques en ont fait un grand succès. A l’inverse, les magasins bio vendent leurs pommes de terre surtout en vrac, ce qui limite le volume et la facilité pour les consommateurs… Il nous semble qu’ils devraient eux aussi proposer des petits sacs. D’autant que, depuis peu, nous disposons aussi d’emballages compostables… ».


organic pro n° 11 Les 19 et 20 janvier derniers, l’IJsselhallencomplex de Zwolle a accueilli le salon professionnel annuel BioVak. Comme chaque année, BioVak a réuni les entrepreneurs exerçant dans les domaines de l’agriculture et l’horticulture bio, ainsi que les importateurs et entrepreneurs actifs dans l’horeca et le commerce de détail aux Pays-Bas et dans les pays voisins.

Biovak à Zwolle

Le salon inspire le secteur

BioVak 2011 était sous le signe de l’inspiration pour l’ensemble de la filière bio. Le salon a été inauguré à son ouverture par l’ambassadrice d’A lgérie, 25 maires de communes rurales et un groupe d’écoliers. Au total, 17.283 personnes ont assisté à cette édition, ce qui représente une belle augmentation par rapport à l’édition précédente, explique l’organisation. L’équipe d’Organic Pro était également présente à ce salon et a profité de l’occasion pour resserrer les liens avec ses lecteurs. BioVak 2012 aura lieu à Zwolle le mercredi 18 et le jeudi 19 janvier 2012.

L’équipe d’Organic Pro était également présente!

retour de salon > biovak 2011


organic pro n° 11

Le secteur bio européen porte un regard très satisfait sur la dernière édition de Biofach et Vivaness, qui s’est déroulée à Nuremberg. Le salon de l’alimentation Biofach et son « petit frère » des cosmétiques bio Vivaness ont attiré plus de 44.000 visiteurs provenant de 131 pays, ce qui représente une légère augmentation par rapport à l’année passée. Le thème du salon (« Le bio peut-il nourrir le monde ? ») a été amplement discuté durant les différents symposiums et conférences.

Seul le bio peut nourrir le monde… 2544 exposants à Biofach et 198 à Vivaness : voilà une fois de plus la preuve que le secteur bio a aujourd’hui tout ce qu’il faut pour nourrir et soigner le monde. Dans ce sens, le bio peut clairement nourrir le monde car l’offre est aujourd’hui diverse, complète et professionnelle. De plus, le secteur bio applique depuis quelque temps déjà des critères de qualité exigeants.

alimentaires de l’agriculture bio. Au salon, plusieurs spécialistes ont confirmé que l’alimentation bio peut effectivement nourrir toutes les bouches de la Terre. Le commerce de l’alimentation devra cependant être organisé différemment et la part de la nourriture végétale devra être plus importante. C’était d’ailleurs la conclusion de l’ONU, il y a quelques années.

Le monde d’aujourd’hui et de demain

L’agriculture bio à petite échelle

Face à la forte croissance de la population sur Terre durant les décennies passées et à venir, le thème était tout à fait logique. En même temps, le secteur alimentaire ordinaire est très sceptique sur la possibilité de nourrir la population mondiale avec les rendements

Juste après Biofach, Olivier De Schutter, rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l’alimentation, a présenté son rapport final et ses conclusions sont surprenantes. Pour diverses raisons, le rapport prône le modèle agricole bio à petite échelle, sans pour autant prononcer explicitement le mot biologique. Le rapporteur utilise le terme agro-ecology ou agriculture écologique. Apparemment, le terme bio est toujours trop chargé de sens dans certains milieux agricoles…

Le gagnant du vol charter gratuit pour Biofach et Vivaness Dans notre précédent numéro, nous avions annoncé le tirage au sort permettant de remporter un vol charter pour Biofach et Vivaness à Nuremberg. Et c’est Pierre Roberti de la coopérative agricole Yerne de Waremme qui est sorti gagnant du concours et qui a donc pu profiter d’un voyage gratuit à Biofach et Vivaness. Ce concours était une initiative de TRADEFAIRS EXPOTRAVEL et DEBELUX (la chambre du commerce belgo-germano-luxembourgeoise asbl). www.tradefairs.be

34 retour de salon > biofach 2011


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Het geheim van afslanken en slank blijven?

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Ondersteun uw vetstofwisseling! Voici ce que dit ce rapport:

 En 2050, nous serons 9 milliards sur Terre. L’agriculture à petite OrthoCitrin échelle est la solution. La productivité de l’agriculture industrielle est bien plus grande, mais l’agriculture à petite échelle fournit plus Beproefd extract uit de guttegomboom (Garcinia cambogia) m de rendement par hectare. goed opneembaar hydroxycitroenzuur  Le modèle agricole durable pour l’avenir doit imiter la nature au lieu de miser sur l’industrialisation. L’agriculture à grande échelle utilise des engrais chimiques, bij deshet pesticides et des machines basisondersteuning afslanken dont leshelpt prix fluctuent en même temps que ceux du pétrole et du op gewicht te blijven gaz. L’agro-écologie se passe de ces techniques coûteuses avec la en… u wordt er vrolijk van fumure naturelle et la protection des végétaux.  L’agriculture a une fonction sociale. A petite échelle, elle peut être OrthoCitrin bevat Super CitriMax®, een gepatenteerd extrac une solution pour lutter contre la pauvreté. Maintenant, une poiguttegomboom. U gebruikt 2 capsules, 2 à 3 maal per dag, ½ gnée d’entreprises agro-industrielles monopolise toutes les terres voor de maaltijd. fertiles et le capital, tandis que les petits agriculteurs s’appauvrissent de plus en plus. Par conséquent, ils se rendent dans les villes, end’issues. dosering vermelden + afbeelding où ils neSamenstelling trouvent pas plus L’agriculture à petite échelle peut offrir un revenu plus élevé aux agriculteurs, créer suffisamment d’emplois et assurer une diversité de la nourriture.  Libéraliser davantage le marché agricole est une mauvaise idée. Le commerce libre profite surtout aux pays productifs avec une OrthoTherm agriculture concurrentielle. Les pays les plus pauvres deviennent d’une certaine manière dépendants l’importation nourriture Chroom, groene thee, de guarana, matédeen damiana ondersteune bon marché et ainsi, néglige sa propre agriculture. Tous les pays apart - maar vooral samen - uw vetstofwisseling doivent être aussi autosuffisants que possible.  De par le monde, 70 % des réserves d’eau sont utilisées pour l’irrimix van chroom met plantaardige steunpilaren voor uw gation dans l’agriculture. Dans les pays en voie de développement, gewichtsbeheersing c’est 95 %. Si l’on tarde à développer un modèle agricole durable, il y begeleidt u naar een slankere tailledeenterres eenfertiles plattere buik aura de grands conflits géopolitiques par manque ondersteunt uw vetmetabolisme et d’eau fraîche.

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organic pro n° 11 Brûler des graisses peut s’opérer de deux façons. On peut faire attention à ce que l’on mange pour absorber moins de calories ou alors continuer à manger comme avant et faire de l’exercice pour éliminer. Une combinaison des deux est naturellement plus efficace. Au final, le principe est toujours d’augmenter la combustion des calories. Mais c’est alors que cette fâcheuse sensation de faim vient tout gâcher…

Maigrir

sans être affamé(e) permettent de garder le métabolisme en état de marche. Ainsi, les quinquagénaires qui ont suivi un régime méditerranéen ont perdu 6,5 kg de plus après deux ans que leurs congénères du même âge qui ont suivi un régime pauvre en graisses, et 4 kg de plus que ceux qui ont suivi un régime pauvre en glucides. Quelques compléments alimentaires peuvent aussi contribuer à un régime amaigrissant.

Le tamarin de Malabar apaise l’envie de sucreries Une perle de la cuisine indienne est le Garcinia cambogia, connu sous le nom de tamarin de Malabar. Depuis des siècles, l’écorce séchée de ses fruits aigres-doux est utilisée dans la cuisine comme exhausteur de goût. Car on sait qu’elle procure une plus grande sensation de satiété. La molécule végétale responsable de ce phénomène est l’acide hydroxycitrique qui diminue non seulement l’appétit mais aussi la formation de graisse dans le corps. Pour limiter la sensation de faim, il est important de répartir toute la ration de la diète sur l’ensemble de la journée, ce qui permet à l’estomac de n’être jamais vide. Il faut aussi manger lentement. Nombreuses sont les personnes souffrant d’obésité qui mangent trop vite. Leur estomac n’a pas le temps de communiquer au cerveau qu’il a absorbé suffisamment de nourriture. Pour perdre de la graisse, il faut obliger le corps à utiliser ses réserves. Un kilogramme de graisse corporelle équivaut à 9000 calories. Aussi, un régime intelligent consiste à réduire simplement ses apports quotidiens de 500 calories. Il faut alors environ 18 jours pour perdre 1 kg. Seule cette approche est responsable sur le long terme. A cela, il faut ajouter suffisamment d’activité physique pour prévenir le tant redouté « effet yoyo ».

Plus de fruits et légumes et autres végétaux Les cuisines méditerranéennes et asiatiques, toutes deux riches en végétaux, demeurent la base idéale d’un régime. Elles sont différentes, mais toutes deux impliquent une large palette de nutriments qui

Une perle de la cuisine indienne est le Garcinia cambogia, connu sous le nom de tamarin de Malabar.


Un taux de sérotonine plus élevé L’acide hydroxycitrique est conseillé aux personnes qui ont tendance à trop manger lorsqu’elles sont déprimées. Les sentiments dépressifs qui vont de pair avec la peur, l’agressivité, les crises de boulimie et l’envie de sucré sont le signe d’une carence en sérotonine. En consommant chaque jour 4,5 g d’extrait d’écorce de tamarin de Malabar qui contient environ 60 % d’acide hydroxycitrique, les personnes obèses peuvent perdre en moyenne 5 kg en 8 semaines. Ce qui est très surprenant, c’est que le niveau de sérotonine augmentera en parallèle. Il s’agit ici de résultats issus d’études cliniques à petite échelle. L’induction d’un taux plus élevé de sérotonine n’est qu’une des façons par lesquelles l’acide hydroxycitrique aide à couper l’appétit.

Taux sérique de sérotonine (ng/ml)

Hausse du taux de sérotonine après 8 semaines de tamarin de Malabar (60 % d’acide hydroxycitrique)

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Moins de calories grâce à une moindre absorption de sucres et de graisses Dans les régions où les cérémonies du thé au thé vert ou au yerba maté font partie de la culture, on trouve peu de gens obèses. L’EGCG issu du thé vert, tout comme des composants non encore identifiés dans le yerba maté, freinent le processus de mûrissement des cellules graisseuses. Ainsi, les jeunes cellules graisseuses n’arrivent plus à se remplir de gouttelettes de graisse et le processus de stockage est alors bloqué. De plus, le thé vert et le maté contiennent des acides chlorogéniques – des molécules végétales qui retardent la résorption intestinale du glucose et l’absorption de graisses. Moins bien retenus par le corps, la graisse et le sucre présents dans la nourriture quittent l’intestin via les selles et c’est encore quelques calories de moins.

Le thé vert, le maté et le guarana activent le métabolisme

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Ils contiennent de la caféine qui stimule le métabolisme. On sait que la caféine et le maté permettent de brûler des graisses dans le corps en produisant de la chaleur. Ils stimulent la thermogénèse dans ce que l’on appelle la graisse brune. Le thé vert (notamment la catéchine EGCG), le maté et la caféine activent aussi la combustion dans la graisse blanche qui est le type que l’on retrouve le plus dans le corps notamment en cas d’obésité.

250 200 150 100 50 0 AVANT le test

APRÈS le test

Graphique. Une étude menée auprès de dix personnes obèses indique que l’extrait d’écorce du tamarin de Malabar fait augmenter le taux de sérotonine (diète : 2000 kcal/jour ; activité physique : 30 min de course à pied/jour)

Que se passe-t-il dans les cellules graisseuses ? L’acide hydroxycitrique empêche le corps de synthétiser des graisses à partir de l’excédant de sucre de notre alimentation. Ceux qui mangent beaucoup de riz, de pain, de pâtes et surtout de produits riches en sucre, absorbent souvent bien trop de sucre. L’excédant est alors stocké sous forme de graisse et l’acide hydroxycitrique agit comme un frein à ce processus et stimule par ailleurs la combustion de graisse déjà présente dans le corps. L’acide hydroxycitrique issu du tamarin de Malabar renouvelle entièrement les réserves de glycogène dans le foie et les cellules musculaires. Le stockage de glycogène dans le foie signale via des signaux nerveux une plus grande sensation de satiété à la région du cerveau qui régule la faim. L’induction de la production de glycogène est un autre moyen d’action de l’acide hydroxycitrique pour aider à couper la sensation de faim. Un sel combiné de potassium/calcium de l’acide hydroxycitrique du tamarin de Malabar est plus efficace que le sel de calcium ordinaire.

Du chrome pour une glycémie plus stable Des fluctuations fortes du taux de glucose dans le sang provoquent aussi une forte envie de sucre. Cela peut être évité au moyen de chrome que l’on trouve entre autres dans les noix, la luzerne, les champignons, les haricots verts, les carottes, les pommes de terre, les épinards, le brocoli, la levure de bière ou sous forme de complément alimentaire.

38 diète > maigrir

Au cours d’une étude menée auprès de personnes obèses, la préparation sud-américaine YGD – Yerba maté au Guarana, complémenté à la Damiana – a induit une vidange ralentie de l’estomac, une sensation de satiété plus rapide et une perte de poids de 5 kg en 45 jours.

Conclusion Une alimentation végétale adaptée peut bel et bien activer le métabolisme graisseux et diminuer la sensation de faim. Surtout si on la combine avec des extraits d’écorce de tamarin de Malabar, une alimentation riche en chrome, du thé vert, du thé maté et des extraits de guarana et de damiana. Cette activation permet d’avoir plus d’énergie et donc d’intégrer plus facilement dans son mode de vie une petite demi-heure d’exercice physique.

Références Andersen T, Fogh J. J Hum Nutr Diet 2001; 14(3):243-50. Anton SD, Morrison CD, Cefalu WT et al. Diabetes Technol Ther 2008; 10(5):405-12. Diepvens K, Kovacs EM, Vogels N et al. Physiol Behav 2006; 87(1):185-91. Pang J, Choi Y, Park T. Arch Biochem Biophys 2008; 476(2):178-85. Preuss HG, Rao CV, Garis R et al. J Med 2004;35(1-6):33-48. Soni MG, Burdock GA, Preuss HG et al. Food Chem Toxicol 2004; 42(9):1513-29. Sugimoto S, Nakamura S, Yamamoto S et al. Chem Pharm Bull (Tokyo) 2009; 57(3):257-61. Westerterp-Plantenga MS. Physiol Behav 2010 Feb 13.



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