Organic Pro 7

Page 1

c i n orga pro

20 09 embre g bre-déc anv raa -novem eenvoud ige a re b to c o op — ie ) rs re e b v em ge bre, déc ederlandsta li , septem -N ars, ju in pôt: A nvers X (m n a pa r e dé ît 4 fois 85 – Bureau d 0 t – Para o D’hon blication P802 ik N . .R u E de p me n née 2ièm a

7

Un rayon végétarien qui séduit de plus en plus 2009: année de la

baie de Goji édition 2009 réussie

Vitasana eT Natexpo

DITIO E E T T E C S N DA

Magazine POUR LE bioprofessionEl

N:

s e u q i t é m s o C s l e b a L différences et similitudes bio


Produits d’entretien ménagers écologiques

ECODOO S’ENGAGE POUR L’HOMME ET L’ENVIRONNEMENT ¯

formules douces, concentrées, efficaces, économiques

¯

matières actives d’origine végétale et/ou minérale

¯

matières premières biodégradables

¯

aucun dérivé du pétrole

¯

parfumé aux huiles essentielles 100% pures et naturelles bio

¯

emballages à impact réduit sur l’environnement et recyclables

¯

contenants adaptés + recharges

¯

non testé sur les animaux

¯

produits écologiques contrôlés par Ecocert

UNE ÉCOLOGIE ACTIVE ET RESPONSABLE www.ecodoo.fr - E-mail : euro-nat@euro-nat.com


7

c i n a g r o pro n°

Contenu... 12

12 De nouveaux clients pour le rayon végétarien

Contre le réchauffement climatique, et dû à la croissance continuelle de la population mondiale, nous devons tous manger moins de viande. Cette prise de conscience croissante fait que les produits végétariens ne séduisent plus seulement les végétariens.

16

Compte-rendu des salons pro Vitasana et Natexpo L’automne a été bien chargé pour notre secteur. Fin septembre, le secteur belge s’est rassemblé à Gand pour Vitasana. Un mois plus tard, c’était Natexpo à Paris.

24

2009 : année de la baie de Goji Plus un seul magasin qui ne propose pas ces petites baies spéciales dans son assortiment de fruits secs et de plus en plus de consommateurs réclament ce miracle nutritif. Mais attention à bien s’assurer que l’origine est fiable ainsi que le fournisseur…

Colophon

Le but d’Organic PRO consiste à apporter sa contribution au secteur biologique. La rédaction est indépendante de la régie publicitaire. Éditeur responsable — Niko D’hont Jozef Guislainstraat 44 boîte 1, B-9000 Gand Tél. +32 (0)9 329 66 96 – Fax +32 (0)9 270 32 01 niko@organicretail.net Tarifs publicitaires — www.organicretail.net

28 Nouvelles formules de magasins bio aux Pays-Bas Deux nouvelles formules de franchise pour magasins bio sont a parues : « Goodyfood » et « Puur ».

31 Les cosmétiques naturels connaissent un bel essor

dans un secteur en léger recul

Oui, le marché des cosmétiques naturels se porte très bien. Les possibilités d’expansion des cosmétiques naturels, qui n’occupent toujours qu’une petite niche au sein du marché global des cosmétiques (qui est en train de se contracter), sont limitées par l’absence d’un label accepté dans toute l’Europe. Nous dressons un aperçu des différences et des similitudes entre les labels de cosmétiques naturels.

Rédaction — Sarah Braekman (sarah@organicretail.net), Niko D’hont (niko@organicretail.net), Martine Cosserat, Sofie Daniels Traduction — AF Translation, Jean-Paul Talbot Photographie — Niko D’hont, Sarah Braekman Révision — Martine Cosserat, Jean-Paul Talbot, Arnaud Nicolas Design — ‘79 design, Roeselare (79design@telenet.be) Impression — Druk in de Weer – Gand L’éditeur ne peut pas être tenu responsable du contenu des publicités publiées. L’autorisation de publier du contenu dans ce magazine vaut également pour la mise à disposition de ce contenu via n’importe quelle forme/voie électronique. Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite sans l’autorisation écrite de l’éditeur responsable.

Nederlandstalige versie op eenvoudige aanvraag. Ce magazine est imprimé avec des encres végétales sur du papier 100% recyclé

24

28

31


organic news IFOAM : l’agriculture bio peut jouer un rôle important dans le débat sur le climat Le 1er décembre, Bruxelles a accueilli le deuxième congrès européen

Marché bio en Belgique : plus de 300 millions Selon le bureau d’études de marché Gfk, le marché bio belge a connu une croissance de 25 % l’année dernière et 2800 produits différents ont été vendus en grande surface. Le marché bio en Belgique s’établit à 300 millions d’euros, soit une part de marché de 2 % dans l’industrie alimentaire. Cette forte croissance est en partie due à l’inflation de 2008 et au fait que les Belges achètent des produits bio plus souvent. Par ailleurs, les calculs de Gfk démontrent que les produits bio sont 33 % plus chers que les autres.

Pour 49 % des Belges, le bio est un critère dans le choix d’un produit alimentaire De gauche à droite : Marco Schlüter, Directeur de l’IFOAM EU Group, Christopher Stopes, Président de l’IFOAM EU Group, Prof. Dr. Manfred Edelhäuser, Ministère de l’alimentation et de l’espace rural de BadenWürttemberg et Julien Mousnier du cabinet du Commissaire européen à l’Agriculture et au Développement rural. sur le bio. Des experts de l’IFOAM EU Group et des décideurs politiques y ont débattu des changements nécessaires dans notre chaîne alimentaire et notre agriculture pour pouvoir faire face aux problématiques telles que le changement climatique, la perte de la biodiversité et la crise alimentaire. « Pour pouvoir faire face aux défis du futur et garantir une chaîne alimentaire réellement durable, des changements doivent être opérés d’urgence. Un modèle d’alimentation et d’agriculture durable, éthique et social est nécessaire », a affirmé Christopher Stopes, président de l’IFOAM EU Group. « L’agriculture bio apporte des solutions. Les émissions de CO2 sont moindres et permettent en même temps une plus importante absorption de CO2 dans le sol. Elle offre aussi plus de sécurité au niveau de la biodiversité, du bien-être des animaux et de la conservation du sol. Nous en appelons donc aux politiciens, afin qu’ils reprennent ce mode de production dans leur future stratégie écologique », a déclaré Thomas Dosch, vice-président de l’IFOAM EU Group. Urs Niggli, directeur de l’institut de recherche pour l’agriculture biologique (FiBL), a souligné l’importance de la recherche scientifique : « Les alternatives qu’offre l’agriculture bio doivent être prises au sérieux. Malgré le fait que le budget alloué à la recherche pour la bio ne représente que 1 % du budget alloué à la recherche pour l’agriculture conventionnelle, l’agriculture bio fonctionne aujourd’hui très bien, tant au niveau de la récolte qu’au niveau de la durabilité. Plus d’investissements dans la recherche et la formation pour l’agriculture bio sont cruciaux et nécessaires pour qu’elle puisse être encore plus durable ».

Les Américains optent pour le bio même en temps de crise Malgré la pire des récessions que les Etats-Unis ont connue durant ces dernières décennies, les experts affirment que les ventes de produits bio et durables continuent d’augmenter et que les consommateurs sont prêts à débourser quelques dollars de plus pour de tels produits. D’après une récente étude réalisée par le bureau d’études de marché Packaged Facts, les ventes dans les supermarchés américains proposant des produits bio augmenteront d’environ 8,7 % pour atteindre presque 38 milliards de dollars en 2009.

4

Trois éléments essentiels (la proximité, le prix et la diversité dans l’assortiment) déterminent les choix des consommateurs. Mais lorsque ces critères apparaissent équivalents, les consommateurs optent volontiers pour un magasin offrant des produits de qualité (forts et sûrs) avec une gamme bio. C’est ce que révèle une étude de l’organisation de consommateurs CRIOC conduite auprès de 681 Belges. Dans l’enquête, l’intérêt pour les produits éthiques est aussi assez net, même si les consommateurs trouvent que l’assortiment est encore trop limité et qu’ils jugent qu’ils n’ont pas suffisamment de garanties quant au fondement des affirmations avancées. Le « respect de l’environnement » est le nouveau paramètre qui intervient dans le choix de produits et des magasins.

Une nouvelle campagne photos d’Oxfam Fairtrade En Flandre, les campagnes de promotion d’Oxfam Fairtrade sont plus qu’une manière de vendre davantage de vin ou de café fair trade. Elles sont devenues une véritable culture. Depuis quelques années, l’ONG collabore avec la photographe phare Lieve Blancquaert pour faire des photos de célébrités flamandes avec des produits fair trade. En novembre, la toute dernière série a été présentée, au grand intérêt de la presse. Goedele Liekens, une personnalité du petit écran, donne le sein à un bébé noir, le chanteur Helmut Lotti s’abrite sous un verre de vin géant, le présentateur Michiel Devliegher se métamorphose en un amphibien, le créateur de mode Walter Van Beirendonck est un ours en peluche, l’artiste Delphine Boël accueille des immigrés en tenue de statue de la Liberté et les cheveux de l’actrice Maaike Cafmeyer font office de boîte à biscuits. Tous soutiennent ainsi Oxfam Fairtrade, qui plaide pour des règles commerciales équitables, et permettent d’attirer l’attention sur les produits. Avec ces images, Oxfam veut communiquer un message clair, et tout en subtilité et a ainsi choisi cette approche ludique, depuis déjà des années. Avec un assortiment d’environ 200 produits alimentaires de qualité, et une marque forte, Oxfam Fairtrade convainc chaque jour de la plus-value humaine et qualitative du commerce équitable. Dans le même temps, Oxfam Fairtrade lance le livre « Lesties nieuwe schoenen ». Lieve Blancquaert a voyagé dans les pays du sud, avec les collaborateurs de l’ONG, pour découvrir de ses propres yeux l’impact du fair trade et pour l’immortaliser sur pellicule. C’est ainsi qu’elle a créé 5 portraits qui donnent un visage au fair trade. Le livre et le DVD allant de pair sont en vente chez Oxfam Fairtrade depuis le 1er décembre.


organic pro n° 7

«Eau Revoir »: chez Biocoop, la bouteille d’eau en plastique est liquidée Déjà en application dans certains magasins, la décision prendra effet à partir du 31 décembre dans tous les points de ventes de l’enseigne. Elle concernera l’ensemble des contenants : 50cl, 1,5l, 5l, soit 1,6 millions de bouteilles d’eau que le réseau va cesser de vendre, représentant 70 tonnes de plastiques. Côté empreinte écologique, c’est 153500 km soit 35 tonnes d’équivalent carbone annuels qui vont être économisés par la société de transport Biocoop. L’eau en bouteilles plastique est en effet une réelle abérration sur le plan écologique : beaucoup d’emballages (173000 tonnes en France en 2006, dont seulement la moitié est recyclée) ; énorme distance parcourue si l’on compare à l’eau du robinet (300km en moyenne) ; coût important dont 80% imputable au transport et à l’emballage Certains magasins proposent déjà des alternatives de filtration. D’autres projettent de le faire avant la fin de l’année. Différentes actions d’information sont mises en place : conférences, démonstrations de systèmes de filtration, éléments comparatifs de prix… www.biocoop.fr

Les pratiques bio aident les producteurs conventionnels à innover Organisé par les Chambres d’Agriculture et ses partenaires, le salon Tech et Bio se définit comme l’événement européen des techniques agricoles alternatives et bio. Cette 2ème édition s’était installée dans une ferme bio de la Drôme. Les spécialistes ont tenu des conférences et organisé des démonstrations de matériel innovant pour tous les types de productions. Bilan : 9000 visiteurs dont la moitié de conventionnels pas forcément

190x136_OrganicRetail_franz.indd 1

tous prêts à se convertir, mais venus s’intéresser aux techniques bio qui sont innovantes. Toutes les régions de France ont été présentes ainsi que des visiteurs de Belgique, Angleterre, Italie, Pologne, Serbie, Etats-Unis, Japon… Prochain rendez-vous européen pour Tech et Bio : en 2011 dans la même région. www.tech-n-bio.com

26 au 28 mars 2010 : Symposium International d’aromathérapie et plantes médicinales à Grasse Comme d’habitude, un solide programme attend les visiteurs, notamment : 26 mars : les plantes et leurs usages médicaux dans le cadre du thème « l’Océanie dans toute sa biodiversité » 27 mars : « la plante et ses 1001 utilisations » : place de la plante en homéopathie ; rôle thérapeutique du bouleau ; approche des plantes par la botanique goethéenne ; élixirs floraux ; végétalisation des minéraux ; plantes médicinales et méthode sensible de Goethe ; activité anti-mutagène et anticarcinogène des huiles essentielles ; action antibactérienne des huiles essentielles ; applications d’une huile essentielle de thérébentine par le Bol d’A ir Jacquier® ; huiles essentielles en dentisterie ; chirurgie esthétique et aromathérapie ; aromathérapie et phytothérapie en pédiatrie 28 mars : « usages et risques des substances naturelles appliquées à la thérapie et à la cosmétologie » : pharmacopée chinoise ; toxixité des allergènes dans les cosmétiques ; chimie des huiles essentielles dépoussiérée ; électrophotonique de l’eau à la lumière de la plante ; confession d’une goutte d’eau entre ciel et terre ; entre cristal et eau : la vie ! ; formes vivantes, morphogénèses, espace temps et conscience. www.ville-grasse.fr/aromatherapie

03.11.2009 14:55:51 Uhr


organic news OGM : Le Haut Conseil des Biotechnologies (HCB) ouvre la voie pour l’étiquetage des produits sans OGM Cet avis, rendu début novembre, fait suite à la loi de juin 2008 sur les OGM qui prévoit que ces derniers ne peuvent être utilisés que dans le respect des filières de production avec ou sans OGM. Le HCB propose un étiquetage volontaire pour valoriser l’absence de produit OGM car jusqu’à lors par ex., la loi très stricte implique qu’aucun produit issu d’animaux ne peut être étiqueté « sans OGM » malgré les efforts de certaines filières. Des recommandations sont fournies pour différents types de produits. La mention « sans OGM » devrait pouvoir s’appliquer pour les produits issus de végétaux contenant moins de 0,1% d’ADN transgénique (seuil de détection actuel), et cela si le produit est susceptible d’être génétiquement modifié c’est-à-dire si l’une des espèces le composant existe sous une forme OGM). Pour les produits animaux, le HCB propose une définition « nourri sans aliments OGM » pour le bétail nourri toute sa vie avec des aliments contenant moins de 0,1% d’ADN transgénique et recommande la mise en place d’un étiquetage spécifique pour la zone 0,1% - 0,9% d’OGM (audelà de 0,9% la loi impose de signaler la présence d’OGM par étiquetage). Pour les produits d’apiculture, le « sans OGM » se définira à partir d’une distance minimale entre le rucher et les cultures OGM. Enfin le HCB précise la nécessité d’une anlyse économique pour clarifier la question des coûts d’une production sans OGM. Le gouvernement français devrait se baser sur cet avis pour définir des règles d’étiquetage sur ce sujet. Le Syndicat National des Entreprises Bio (Synabio) se félicite des préconisations faitres, qui prennent en compte les demandes faites aux pouvoirs publics depuis 3 ans. www.infogm.org

Euro-Nat reçoit le prix Entreprises et Environnement 2009 du Ministère du Développement Durable et de l’ADEME Décernée à Paris lors du salon Pollutec (www.pollutec.com) en décembre, cette reconnaissance va à Euro-Nat pour sa stratégie depuis sa création, en 1988, en matière de développement durable et de responsabilité sociétale. Avec près de 52 millions d’euros de CA prévu pour 2009 et environ 40 nouveaux produits par an, l’entreprise, présidée par son créateur Didier Pérréol, est un acteur majeur du secteur bio en France et est très présente aussi à l’international. Depuis l’origine, éthique, protection de l’environnement et valeurs humaines ont guidé les choix stratégiques chez Euro-Nat. Outre la mise en place des normes environnementales : HQE, ISO 9001 et ISO 14001, Euro-Nat s’implique fortement aux côtés des acteurs producteurs, fournisseurs, distributeurs, clients,… Le souci d’un développement mieux maîtrisé et dans le respect des hommes et de leur environnement se

concrétise dans de multiples actions telles que : adhésion aux chartes Bio Equitable et Bio Solidaire, soutien actif de l’association Bolivia IntiSud Soleil en Bolivie, implication de Didier Pérréol dans les organisations professionnelles. Euro-Nat a aussi créé une fondation d’entreprise Nature Vivante qui s’engage pour développer l’agriculture bio, préserver la biodiversité, promouvoir une bonne hygiène de vie et le respect de l’autre, créer un centre de ressources sur la bio et un conservatoire des semences. Pour Didier Pérréol : « La perfomance économique et le développement durable ne sont pas incompatibles, mais au contraire source de progrès pour une société porteuse de sens » Dans ce même concours, saluons aussi les jardineries Botanic (60 points de vente en France et 5 en Italie) qui ont reçu une récompense pour l’évolution générale de leur offre incluant le dispositif Eco Jardinier qui a conduit à la suppression totale des engrais et pesticides chimiques en 2008.

Demande de suppression de TVA sur les produits bio aux Pays-Bas : bientôt 100.000 signatures récoltées Déjà 92.000 personnes ont signé la pétition pour supprimer la TVA sur les produits bio. La TVA sur l’alimentation bio est de 6 %, comme pour les produits alimentaires conventionnels. L’organisation demande au gouvernement d’aider directement les consommateurs qui investissent dans la consommation bio en supprimant la TVA pour les deux années à venir sur tous les produits alimentaires certifiés « Eko ». Le but est de rendre les produits bio moins chers pour stimuler la demande, ce qui profitera ainsi à l’environnement. Si l’on atteint suffisamment de signataires (40.000 avec adresse de courriel), la proposition pourra être traitée par le parlement néerlandais.

Udea : « La viande bio a du succès dans les magasins bio »

Depuis quelque temps, le grossiste en produits frais Udea distribue de la viande bio préemballée dans les magasins bio. Et c’est une réussite, car les ventes se portent particulièrement bien. Erik-Jan van den Brink d’Udea : « Cela fait déjà quelque temps que nous proposons de la viande bio emballée, mais cela commence à très bien fonctionner. Apparemment, ce type de produit offre une réponse à un réel besoin de très nombreux clients de magasins bio. À Amsterdam, il y a même un magasin bio qui réalise 7 % de son chiffre d’affaires sur ce rayon ». Le prix plus élevé de la viande bio n’est pas un obstacle pour le client, dit Erik-Jan van den Brink. « La prise de conscience que nous devons manger moins de viande est en train de grandir chez les Néerlandais. Cela pousse certains à décider certes, d’aller dans ce sens, mais au profit de viande de meilleure qualité et 1 2 3 donc pourquoi pas, bio. Le différentiel de prix bio/conventionnel pour le poulet est important, mais on y gagne clairement au niveau du goût. Le poulet bio est bien plus savoureux et contient aussi moins d’eau. Les consommateurs ne sont pas stupides : ils entendent bien s’y retrouver au niveau de la qualité Votez sur http://ec.europa.eu/agriculture/organic/logo/voting/logo_1_en.htm si le prix est plus élevé »

Lequel des trois logos sera choisi pour représenter l’agriculture bio européenne ?

6


nouv eaux produits « Les Jus de Producteurs » de ProNatura : une gamme de jus de fruits et d’ananas séché de qualité ProNatura, le spécialiste des fruits et légumes frais, lance aujourd’hui une gamme de jus de fruits frais bio sous la marque « Les Jus de Producteurs ». Raisin, pruneau, abricot, poire, pomme, orange, tomate cœur de bœuf, ananas, mangue, banane et autres composent cette vaste gamme. Les fruits servant à la préparation de ces jus sont récoltés chez des producteurs provençaux, togolais, ghanéens et péruviens. Issus d’une sélection rigoureuse basée sur le terroir, la variété et le savoir-faire du producteur, ces jus et nectars se distinguent aussi bien par la richesse de leur parfum que par le projet social qui leur a donné vie. Nous vous présentons ici le jus d’ananas togolais obtenu à partir de la variété Cayenne Lisse, qui est récoltée tout au long de l’année, au terme d’un cycle agronomique de 16 mois. La fabrication du jus constitue pour 350 familles de petits paysans togolais une diversification de leur activité, fort bienvenue en période de baisse de consommation d’ananas en Europe. Les paysans togolais producteurs d’ananas proposent aussi leurs fruits en version séchée. Un snack bio idéal et sucré.

Nat-Ali : ferments bio pour desserts, yaourts, fromage et kéfir Nat-Ali présente des sachets de ferments bio qui permettent de savourer des yaourts, des desserts au soja, des fromages en faisselle ou kéfir faits maison. Il suffit de mélanger le contenu des sachets avec du lait de soja. Les recettes permettront à chacun de s’en donner à cœur joie pour expérimenter à la maison la confection de yaourts, p. ex. avec du miel, des fruits frais, du sucre vanillé, etc. Les sachets pour lait de soja facilitent beaucoup la préparation d’un dessert au soja. Grâce à cette nouvelle gamme de Nat-Ali, la confection de fromage frais en faisselle (avec du lait de vache, chèvre ou brebis) devient également un jeu d’enfant. Avec une pincée de sel, des herbes, du miel ou de la confiture, chacun peut fabriquer son fromage frais. Enfin, il y a un sachet pour préparer son propre kéfir. Les sachets de Nat-Ali sont faciles à utiliser et présentés par deux.

Priméal: Trio de Quinoa en Trio de lentilles Priméal présente deux nouveaux produits : Trio de Quinoa et Trio de Lentilles. Les deux mélanges sont plaisants au regard et au palais et inspireront de saines recettes ! Mélanges originaux et colorés de trois variétés, ces trios offrent des saveurs et des textures différentes. Le trio de quinoa est composé de graines blanches, rouges et noires. Les graines de quinoa sont toutes issues de l’A ltiplano bolivien et de la filière « Bio-Équitable » de Priméal. Pratique, ce trio est prêt en 15 minutes. • Le trio de Lentilles contient trois sortes de lentilles : • la traditionnelle lentille verte française, • la lentille jaune, originaire de Turquie, qui séduit par la taille de son grain et sa couleur jaune or. • la lentille rose, une ancienne variété de lentille, qui a été réhabilitée en France par Priméal et qui possède une texture fondante et un goût très fin.

MARTERA: lancement de Vibracell sport GDI élargit sa gamme Martera avec Vibracell sport pour les sportifs. Vibracell sport est un concentré multivitaminé liquide à base de fruits, légumes et extraits de plantes. 100 % naturel avec un goût délicieux. Avec seulement 10 ml par jour, Vibracell sport procure au sportif 100 % de l’AJR en vitamines et lui fournit de manière naturelle plus d’énergie et de tonus. Pour améliorer les performances sportives et le processus de récupération après un effort physique, les ingrédients suivants ont été ajoutés : L-carnitine, L-glutamine, D-glucosamine, coenzyme Q10, ginseng et une combinaison complexe de glucides. Vibracell sport est distribué en Belgique par Sanvita (T & F 02 522 77 82).

!

VEAU

NOU

MUESLI SANS GLUTEN N SÉLECTIONNÉS AVEC SOIN PAR BIOSANO

ACTIVE MUESLI Muesli sans gluten à base de quinoa et d’amarante soufflée à la pomme douce, au yacon prébiotique et contenant de nombreuses céréales. Un mélange plein d’énergie pour les gens qui ont un style de vie actif !

GLUTEN FREE MUESLI WITH GOJI & YACON Le muesli sans gluten aux baies de goji (riches en antioxydants), au yacon prébiotique et aux flocons de quinoa. Avec ce muesli, manger sans gluten ne sera plus jamais ennuyeux !

Carolinalei 6 | B-2930 Brasschaat | T +32 3 664 17 69 | F +32 3 664 16 13 | info@biosano.be | www.biosano.be OR6_Alara.indd 2

9/09/09 09:54


MARAtHon ADVERtISIng +32 3 653 33 77

Le filet pur parmi les seitans

Le seitan Bertyn d’épeautre ou de blé Manitoba en bloc ou en steak

Seitan de Bertyn: le succédané idéal à la viande Découvrez les succédanés de viande proposés par Bertyn, à cuire ou griller. Les seitans Bertyn sont faits de façon traditionnelle, à base d’épeautre ou de blé Manitoba. Accompagnés d’une délicieuse sauce fermentée traditionnelle de tamari ou de shoyu, portées à maturation en fût de cèdre. Cuire pendant 5 minutes de chaque côté à la poêle ou sur le grill. Ensuite, ajouter la sauce et c’est prêt! Vous pourrez savourer d’emblée son doux croquant, un délice! Riche en protéines, très digeste, sans cholestérol et pauvre en matière grasse, il s’agit de l’apport idéal en protéines avec la texture d’un filet pur.

Vous trouverez Bertyn au rayon frais. Les seitans d’épeautre et de blé Manitoba sont disponibles en bloc de 550 g ou par 2 steaks de respectivement 250/300 g. En France, en quête d’un grossiste. En Belgique, disponible auprès des grossistes Biofresh, Haagland, Marma, Sinature, Cleyland. Info produit: tél. 00 32 3 620 26 56 Recettes et infos: www.bertyn.be


organic pro n° 7 Le message retentit toujours plus fort : nous devons tous manger moins de viande pour lutter contre le réchauffement climatique. Et la croissance constante de la population mondiale nous oblige elle aussi à manger moins de viande et de poisson. Tout cela fait que les produits végétariens ne sont plus seulement conçus pour les végétariens, mais qu’ils peuvent aussi être consommés de plus en plus pour réduire une consommation de viande. Les flexitariens (personnes qui alternent des repas à la viande et au poisson avec des repas végétariens) sont nés. C’est une bonne nouvelle pour la planète et les commerçants bio, car ces derniers semblent les mieux placés pour offrir un assortiment varié et de qualité aux végétariens et aux flexitariens.

De nouveaux clients pour le rayon

végétarien

Taifun Ceux qui éliminent la viande ou le poisson de leur menu ont besoin d’une alternative pour remplacer les protéines animales. D’ailleurs, les médecins disent depuis des décennies que l’homme occidental moyen mange trop de protéines animales et doit davantage s’orienter vers les protéines végétales. Depuis l’arrivée du végétarisme, on a développé une série d’alternatives à la viande et au poisson comme sources de protéines. Les trois sources alternatives de protéines traditionnelles nous viennent toutes de l’Extrême-Orient : le seitan, le tempeh et le tofu.

Les sources de protéines Les protéines sont les composants les plus importants de notre organisme et elles sont essentielles pour la croissance et l’entretien des tissus. Elles jouent un rôle important dans presque tous les processus biologiques. Elles sont composées par l’assemblage des acides aminés dont il existe 23 sortes différentes. La plupart d’entre eux peuvent être synthétisés par notre organisme sauf huit (neuf pour les enfants), dénommés acides aminés essentiels, que notre corps ne peut pas synthétiser à la vitesse ou dans les quantités requises. Et nous devons donc les trouver dans notre nourriture. La bonne nouvelle est que presque tous les aliments contiennent des acides aminés essentiels. Une diète variée peut donc en principe garantir un apport équilibré de ce côté. Si l’on prend en compte le caractère plus ou moins complet, certaines sources végétales peuvent être considérées comme les meilleures : quinoa, produits au soja, germes de blé, avoine, certaines graines (telles que tournesol et chanvre), spirulines, farine de graines de sésame, luzerne, noix du Brésil, etc.

Bertyn Une diète variée rend donc inutile le fait de manger du seitan, du tempeh et du tofu. Cependant, notre culture et gastronomie requièrent une alternative à la viande ou au poisson dans un repas végétarien traditionnel.

Les chiffres du marché Avant de nous intéresser de plus près au trio végétarien (tofu, tempeh et seitan), il convient de se pencher sur leur part de marché dans les magasins bio belges (en l’absence de chiffres sur les Pays-Bas, la France ou d’autres pays). Edith Gomes, directrice du marketing et des ventes de l’usine de production de tofu et de tempeh De Hobbit et de l’usine de production de seitan Abinda, a consulté ses chiffres et nous a révélé une partie de ses secrets : « Sur nos produits de base non préparés distribués dans les magasins bio belges, il y a un petit 50 % (en valeur) de tofu, 20 % de tempeh et 32 % de seitan. Il s’agit là seulement de nos chiffres de vente et il faut dire que nous n’avons pas de concurrence – surtout en Belgique – pour le tempeh ».

Un rayon plus ou moins dynamique selon les pays Edith connaît bien aussi les marchés néerlandais et français et nous dresse donc un compte-rendu du développement dans ces pays. « Les produits végétariens connaissent un essor général, mais il y a une forte croissance en France, alors qu’ils restent plus ou moins stables aux Pays-Bas. En Belgique, il y a de grandes différences entre le sud et le nord. Les magasins bio flamands sont beaucoup plus axés sur les


10 dossier > produits végétariens Seitan koken

Gyros (Wheaty) produits végétariens que les wallons ». Le fait qu’il ne se passe pas (encore) grand-chose au niveau de l’augmentation des ventes de produits végétariens aux Pays-Bas est confirmé par Erik-Jan van den Brink, du Udea – grossiste en produits frais bio : « Nos chiffres révèlent en effet que les ventes restent plus ou moins stables ».

Des sources de protéines végétales Tofu Pour produire le tofu, on utilise des fèves de soja riches en protéines que l’on écrase, puis la pulpe obtenue est bouillie et filtrée. Le lait de soja ainsi obtenu permet de fabriquer une sorte de fromage de soja. Le mode de production du tofu est en effet très voisin de celui du fromage qui provient du lait. Le lait de soja est caillé à chaud avec du nigari, un extrait de sel marin qui fait coaguler les protéines présentes dans le lait de soja jusqu’à

obtention d’une sorte de caillé. Enfin, après pressage pour évacuer le liquide, le tofu est coupé en blocs, rincé, puis emballé. Le tofu est très digeste, riche en vitamine B, pauvre en calories, sans gluten ou cholestérol et contient tous les acides aminés essentiels. En raison de ses protéines de qualité, le tofu est aussi une matière première importante pour de nombreuses spécialités végétariennes plus élaborées.

Seitan Le seitan vient du Japon et se compose à partir de la substance protéinée élastique provenant du gluten de blé ou d’épeautre. Le seitan possède une structure similaire à celle de la viande et a un goût épicé. Il est digeste et riche en protéines. Un seitan de qualité possède un taux de protéines d’environ 25 %, soit plus que la plupart des viandes. Il a en même temps un taux de graisse particulièrement bas (0,2 %) et est donc quasiment exempt de cholestérol. Iete Heytens, de l’usine de production de seitan Maya, souligne qu’il y a des différences de qualité dans la production : « On peut fabriquer du seitan de façon traditionnelle et artisanale en lessivant manuellement une farine de blé ou d’épeautre riche en gluten jusqu’à ce qu’il ne reste plus que la structure des protéines ou du gluten. C’est la base d’un bon seitan. Pour aller plus vite avec un coût moindre, on peut acheter de la poudre de gluten et la transformer. Toutefois, il y a une différence perceptible. Le seitan artisanal procure une sensation gustative supérieure, tandis que le seitan à base de poudre de gluten est plus dense et aussi plus épais ». Chez Bertyn aussi, on produit du seitan artisanal. Serge Restiau souligne aussi que le choix des matières premières détermine beaucoup la qualité. « Nous choisissons de la farine de blé du Manitoba (provenant du Canada), qui est clairement plus adaptée pour le seitan que p. ex. le blé durum ». Bien que le seitan soit moins populaire que le tofu, il semble avoir de nombreux atouts pour séduire les amateurs de viande parmi les végétariens ou les flexitariens. Il fournit un produit qui a la couleur

Seitan


Tempeh (De Hobbit) d’un steak cuit, une structure similaire à celle de la viande et, utilisé dans une fricassée, la différence de goût par rapport à la viande est minime. Serge Restiau de Bertyn : « Il s’agit, de plus, d’une alternative végétarienne qui offre une facilité d’utilisation inégalée. En quelques minutes dans la poêle, il est prêt. Le tofu et le tempeh sont aussi délicieux, mais requièrent plus de préparation. Voilà pourquoi le marché du seitan doit pouvoir être développé. De nombreux restaurants traditionnels feraient grand plaisir aux clients végétariens occasionnels avec une bonne préparation au seitan, mais pour l’instant, beaucoup de restaurateurs ne le connaissent même pas ».

LE SEITAN, étonnamment délicieux!

Outre le seitan de blé, il y a du seitan d’épeautre, qui est une alternative pour les gens allergiques au blé ou qui évitent le blé. Iete Heytens (Maya) : « Nous remarquons que le seitan d’épeautre se vend très bien malgré le fait qu’il est plus cher. Le surcoût est dû au prix plus élevé de la farine d’épeautre et au taux inférieur de gluten».

Tempeh Le tempeh est un aliment obtenu par la fermentation contrôlée de fèves de soja cuites avec un champignon Rhizopus. Cette fermentation fait que les fèves de soja se lient pour former une masse blanche et ferme. Le tempeh trouve ses origines en Indonésie, où il a probablement été découvert par hasard en conservant des fèves de soja bouillies dans des feuilles d’hibiscus, qui, de nature, contiennent ce champignon Rhizopus. Le tempeh est le seul remplaçant traditionnel de la viande qui contient la fameuse vitamine B12 qui ne se trouve normalement que dans des produits d’origine animale. C’est un point important dans la diète des vegans. En mangeant régulièrement du tempeh, ils peuvent résoudre ce problème, en théorie du moins ; Edith Gomes de l’usine de production de tempeh De Hobbit confie : « Traditionnellement, le tempeh qui fermente dans des feuilles en Indonésie est riche en vitamine B12. Dans notre production ici , par contre, nos tests montrent que le niveau d’hygiène atteint et les normes ARMPC conduisent à ce qu’il n’y ait pas toujours de vitamine B12 dans notre tempeh. Ainsi, on constate que les normes de sécurité alimentaire ont parfois aussi leurs désavantages ».

Le Seitan de Maya:

délicieux, sain et une alternative complète à la viande. riche en protéines • pauvre en calories • sans cholestérol

100% vegan

Préparé artisanalement avec des produits 100% naturels.

Protéines de blé Pour la production de produits végétariens (burgers, saucisses, garnitures pour le pain, etc.), le producteur allemand Wheaty utilise des protéines de blé. Stephan Brandmeier (Wheaty) explique les différences : « Préparer du seitan est plus simple : il suffit de lessiver le gluten et de faire bouillir dans un bouillon de sauce au soja et d’herbes. Nous partons de la protéine de blé et la transformons ensuite avec toute une série d’ingrédients : huile, herbes et épices. Le procédé est plus complexe, mais on peut plus varier le goût qu’avec le seitan simple et cela permet aussi de produire toute une série de produits vegan, comme p. ex. de la charcuterie végétarienne tel le faux chorizo.

Aussi disponible:

Produits au seitan de Maya:

Tofu Seven Arrows

Seitan traditional, Seitan épeautre, Croc tomate/champignons, Croquette, Fritti, Saté, Mochi

Info & recettes: www.maya-seitan.be


12 dossier > produits végétariens

Brochette de seitan (Maya) Nous avons acquis beaucoup d’expérience dans cette activité et nos produits sont très appréciés. Côté qualité nutritive, les protéines de blé sont intéressantes, estime Stephan : « Dans nos produits, tous les acides aminés essentiels sont présents, mais seulement, les proportions sont différentes que p.ex. pour nos produits au tofu Topas ».

Des produits de base aux préparations élaborées Comment les produits de base et les préparations culinaires toutes prêtes sont-ils liés ? Bernard Storup de Soy : « Généralement, les consommateurs débutants découvrent la qualité et les possibilités des produits de base par les plats préparés qu’ils achètent : les burgers de tofu ou de céréales, ou les croque-monsieur au seitan. Plut tard, ils vont plutôt acheter les produits de base parce qu’ils se rendent compte qu’ils sont faciles à préparer et que cela coûte moins cher. Donc, il ne faut pas croire que les produits pratiques vont prendre la place des produits de base. Les deux catégories continuent d’ailleurs à afficher une belle croissance ». Peter Kirwel de Tofutown confirme cela. « Nous voyons aussi que la plupart des clients achètent aussi bien les produits de base que les produits transformés, en fonction de l’occasion ». burger aux épinards (Bioline)

www.wheaty.info

riche

Taifun

Arthur Van der Heyden de Bioline fait le même constat « En semaine, les gens optent probablement plutôt pour les produits préparés, parce qu’ils sont vite prêts. Le week-end, il y a souvent plus de temps pour cuisiner et utiliser les produits de base ». Il suppose aussi que ses burgers végétariens attirent un public plus jeune : « Je pense que ce sont plutôt les 18 à 40 ans qui achètent des burgers, alors que les produits de base sont plus populaires dans d’autres catégories d’âge ». Chez La Vie est Belle, qui est vraiment spécialisé dans les burgers végétariens, on constate aussi que les clients sont relativement jeunes. « D’après nos contacts, il y a beaucoup de jeunes clients qui achètent nos burgers. Ce sont des personnes qui essaient de vivre de façon responsable, en tenant compte des droits des animaux, de l’environnement et de la santé », explique Stefaan Deraeve. Bernard Storup de Soy ajoute : « Chez nous, la clientèle se compose en majorité de femmes. Mais, le public pour ces produits est en train de s’élargir énormément et peut difficilement encore être placé sous un même dénominateur : plusieurs catégories d’âge, plus de contextes sociaux divers, des éducations évoluées et plus simples, etc». Arthur Van der Heyden (Bioline) constate surtout une croissance des produits préparés: «Certains consommateurs cherchant des produits végétariens s’orientent maintenant vers des produits préparés. C’est une évolution possible dans le cycle de vie de cette catégorie: on commence avec les produits de bases et puis on évolue vers des produits avec plus de valeur ajoutée, comme des lasagnes, pizza’s et autre repas préparés.»Et il conseille les commerçants qui souhaitent séduire de nouveaux clients avec des produits végétariens : « Laissez le plus possible vos clients goûter ces produits. La nouvelle génération de consommateurs cherche encore son chemin parmi l’assortiment et peut ainsi facilement se laisser convaincre par certaines nouveautés ».

Le bio contre l’ordinaire Les produits bio sont naturellement concurrencés par les produits végétariens ordinaires vendus dans les supermarchés. Pourtant, nous n’avons pas peur de dire que le bio représente presque toujours la garantie d’une qualité nutritive supérieure. L’assortiment est aussi plus vaste et plus goûteux. Pour les fabricants tels que La Vie est Belle de Bruges, le goût et l’aspect nutritif sont aussi l’essence de l’entreprise. Stefaan Deraeve : « Nous travaillons toujours de manière artisanale, et autant que possible des ingrédients frais du jour, mais sommes aussi obligés d’utiliser des ingrédients surgelés, sans quoi chaque burger que nous fabriquons serait saisonnier. L’idée nous a semblé amusante, mais cela créerait beaucoup trop de problèmes organisationnels au niveau des grossistes et des

35% protein

protéine en

eat

peace

Obtenez votre Wheaty®: des simili-carnés, vegan et biologiques. Très riches en protéine, avec un gout et une texture merveilleusement réussies. Des snacks, des tranches, des saucisses et des plats préparés. Trouvez-les dans votre magasin bio habituel.


y b t i f Go Go fit by Bioline Avec la nouvelle gamme « Go fit » de Bioline vous mangez non seulement des produits sûrs et sains mais vous mangez également ce qui est précisément bon pour votre corps. Ces produits à faible teneur en graisse et sans cholestérol vous apportent tonus et vitalité. Les bienfaits du soja, des céréales, des légumes et des épices ressourcent votre corps et favorisent son équilibre. Avec « Go fit » vous mangez mieux et vous vous sentez mieux.

Riches en Oméga 3 Ces produits sont naturellement riches en Oméga 3. Les acides gras Oméga 3 contribuent à la prévention de maladies cardiovasculaires.

                

Pour plus d’informations sur TOUS nos produits, surfez sur:

www.bioline.be - Contact: info@bioline.be


commerçants. Nous ne sommes pas allés au bout, mais proposons toujours des burgers qui sont uniquement composés d’ingrédients de saison ». Autrefois, Stefaan et son épouse Katrien Steemans étaient actifs dans l’aide au développement au Rwanda et étaient obligés de manger végétarien, en raison de la disponibilité très limitée de nourriture. Physiquement, Ils ont constaté qu’ils se sentaient mieux qu’avec leur diète traditionnelle occidentale. A leur retour, ils ont transposé ce choix de manière conséquente dans leur entreprise en optant pour des burgers de qualité sous tous leurs aspects et le bio allait évidemment de soi. « Nous voulons produire des produits honnêtes et goûteux et ne pensons pas uniquement à maximiser notre marge. Nous ne sommes jamais tentés de choisir une matière première meilleur marché si elle est moins nutritive. Nous privilégions aussi nos croûtes ultrafines, qui absorbent peu de graisse. Et nos burgers, qui contiennent toujours environ 7 % de graisse végétale, peuvent être cuits à feu doux sans problème, sans ajout d’huile dans la poêle. Jesus Bastante de Taifun Tofu : « Nous sommes convaincus que la qualité bio de nos produits est essentielle pour la majorité de nos clients. Mais il faut aller encore plus loin. Il faut veiller à ce que nos fèves de soja soient d’origine locale et garanties sans OGM, à la manière dont nous traitons nos matières premières et à contribuer à un monde plus durable et honnête. Tous ces aspects sont importants pour le client bio ». « Lorsque l’on produit pour le secteur bio, on est tout simplement plus exigeant. Certains burgers ordinaires ne contiennent pas de légumes, ce qui n’est pas acceptable pour nous : il y a des légumes dans tous nos burgers car c’est la base du marché bio », raconte Arthur Van der Heyden (Bioline).

Points communs avec la viande C’est une question récurrente et, en même temps, elle est très controversée : est-ce que le goût et l’aspect des burgers végétariens doit se rapprocher le plus possible de certains produits à la viande ? Les réponses sont très différentes. Bernard Storup de Soy : « La forme de nos produits, burgers et saucisses est clairement inspirée par les plats préparés à la viande. Cela offre aussi un point de repère au client, qui se rend compte qu’il a affaire à une alternative végétarienne à la viande. Pour développer nos produits préparés, nous n’avons jamais essayé d’imiter le goût de la viande. Bien au contraire car nous pensons que nos produits sont carrément supérieurs au niveau de leur goût et de leur qualité nutritionnelle ». Stephan Brandmeier (Wheaty) : « Nous ne cachons pas que nous voulons des alternatives vegan à la viande et prouver à nos clients que l’on peut aussi faire de bons produits avec des ingrédients végétaux et procurer une sensation gustative et une texture semblables à celles de la viande. Ainsi, la plupart de nos préparations sont une alternative végétarienne à un produit à la viande ». Edith Gomes (De Hobbit) : « A l’exception du seitan, les produits de base n’ont rien en commun avec la viande. Par contre, si l’on veut lancer avec succès des préparations sur le marché, on ne peut pratiquement pas faire autrement que de regarder l’assortiment de viande et d’en faire une interprétation végétarienne ».

Purement vegan ? Certains de nos interlocuteurs utilisent uniquement des ingrédients végétaux (vegan) ; d’autres ont aussi un assortiment comprenant du fromage et travaillent donc au niveau végétarien. Peter Kirwel défend ce choix du purement vegan chez Tofutown : « Ce n’est qu’en travaillant avec des ingrédients purement végétaux que l’on est complètement indépendants de l’industrie transformatrice de viande. Pour une partie de nos clients, cela est essentiel. De plus, nous sommes convaincus que les produits vegan ont une qualité nutritive supérieure ». Chez Wheaty également, on n’utilise que des ingrédients végétaux. « Le fromage ou les œufs sont inutiles pour la fabrication de nos produits. Ainsi, nous touchons toute la catégorie de gens qui sont à la recherche d’une alternative à la viande ou au poisson », explique Stephan Brandmeier. « Il y a une différence entre les végétariens et les vegans. Je suspecte que les végétariens attachent plus d’importance à la qualité bio lors de la sélection de leurs produits, tandis que les vegans vérifient d’abord si les ingrédients d’origine animale sont entièrement absents », conclut il


organic pro n° 7

Les 20 et 21 janvier, BioVak 2010 aura lieu à Zwolle. Le salon destiné aux agriculteurs bio, aux gens de l’horeca et aux commerçants bio a pour thème l’échange.

Thème de

BIOVAK 2010: l’échange des produits du terroir. En 2010, tous ces univers grandiront fortement par rapport à l’année dernière. Ce qui est très important, notamment pour nos lecteurs, c’est le square des détaillants et de l’horeca. Les organisateurs et leurs partenaires comptent d’ores et déjà sur plus d’interaction entre l’agriculture et les commerçants et restaurateurs bio. BioVak 2010 accueillera sans aucun doute aussi des visiteurs de renom. La ministre néerlandaise Gerda Verburg prévoit une visite de travail et, en collaboration avec Bioforum Vlaanderen, une visite de travail internationale de son collègue flamand, le Ministre-Président Kris Peeters, est annoncée. Avec 250 exposants, l’organisation espère attirer encore plus de visiteurs que l’an dernier : entre 8.000 et 10.000. En janvier dernier, 5.300 personnes s’étaient rendues dans les IJsselhallen de Zwolle pour visiter BioVak 2009. L’échange, la prise de contacts et l’apprentissage sont des mots-clés pour l’édition 2010 de BioVak. Voilà pourquoi l’organisation a prévu beaucoup d’ateliers pour les 20 et 21 janvier. Durant les ateliers, ce sont les gens du métier qui devraient être les figures de proue. Quelques sujets sont tellement actuels ou importants, comme la biodiversité, le climat et l’énergie, l’élevage de bétail sans antibiotiques, l’amélioration des plantes de façon biologique, le marché et la filière, qu’ils seront débattus dans une salle plus grande qui a aussi plus de cachet. Outre la partie agricole du salon, l’organisateur (ICEM) présentera plusieurs squares, qui tisseront des liens entre eux. Il y aura le square de l’amélioration des plantes, où des variétés nouvelles et améliorées seront présentées, un square du climat et de l’énergie et un square


rétrospective de salon > Vitasana (Gand) Les 28 et 29 septembre, la 12ème édition de Vitasana a eu lieu à Gand. Avec 1830 visiteurs (15 % de plus qu’en 2008), les organisateurs sont satisfaits. Le dimanche, le Prince Laurent de Belgique est également passé au salon. Nous vous fournissons ici un aperçu des nouveautés présentées.

Une édition princière pour Chez Biosano, la moitié du stand était dédiée aux produits fair trade bio. Un des éléments attractifs étaient les pickles bio préparés de façon artisanale de l’atelier protégé De Loods (photo). Sur l’autre moitié, il y avait d’autres spécialités de Biosano : les vins (italiens) et une vaste gamme d’alcools forts et de liqueurs biologiques.

Une des nouveautés les plus remarquables se trouvait sur le stand de Biovita : une gamme de produits de nettoyage écologique Attitude en provenance du Canada, conditionnés dans des emballages voyants, efficaces, concentrés et certifiés écologiques. L’entreprise qui a créé Attitude annonce que la gamme est entièrement neutre au niveau du CO2 : chaque élément de l’activité est abordé de la façon la plus responsable possible par rapport au climat et les émissions résiduelles sont compensées par la plantation d’arbres. Biovita a aussi présenté la gamme revisitée d’Ortophyt, une gamme de produits à base de matières premières de la meilleure qualité et de la plus grande pureté, dont la fabrication garantit une biodisponibilité supérieure et une efficacité optimale. Enfin, la gamme de silice organique de Dexsil, qui contribue à un meilleur fonctionnement de tous les processus biochimiques dans notre corps était aussi mise an avant.

FZ Organic Food a fait déguster aux visiteurs les nouveaux Trafo Tortilla Rolls : des snacks au maïs croquants (faits de maïs bio et sans OGM), qui contiennent 22 % moins de graisse que les chips de pommes de terre.

Lima a lancé sa nouvelle gamme d’edamamé qui est une variété de soja d’A sie. La fève est récoltée juste avant qu’elle soit mûre. Tout comme les autres produits au soja, elle est riche en fibres de qualité et en protéines végétales. L’edamamé est disponible en brick en tant que soupe et sous forme de fèves pour accompagner un repas chaud. L’edamamé est aussi délicieux à l’apéritif, au wok ou en salade. Une autre nouveauté chez Lima est la gamme de pains au levain à finir de cuire. Ces pains sont 100 % bio, peuvent être conservés durant 4 mois dans leur emballage fermé et se cuisent en six minutes. Biovie Direct, Biovie Direct est une petite entreprise du Hainaut qui a développé une nouvelle gamme de cosmétiques bio à base d’huiles essentielles sous la marque « Bioneuf » en plus de ses cosmétiques à l’huile d’argan et de plusieurs produits pour le soin du visage et du corps. Cette gamme sera davantage développée dans le futur. Green Energy Organics est une vaste gamme de cosmétiques biologiques et thérapeutiques provenant d’Italie. L’entreprise, fondée par Wilma Scarton, a un succès fou et arrive désormais aussi dans le Benelux. Les produits sont de très grande qualité et contiennent toujours les ingrédients les plus actifs possibles, ce qui les rend très efficaces et économiques à l’emploi. Quand c’est possible, les ingrédients sont achetés localement (en Italie). Plusieurs familles sont disponibles: à base d’extraits de fruits, de plantes, d’agrumes, d’olive ou de chocolat.

Biovie Direct

Biosano

16

Lima


organic pro n° 7 Ecover

Vers en Veggie

Ojibwa De Roeck a présenté la gamme Nataos Key Nutrition. Elle comprend notamment le Zenbev Happy & Dream, un snack sain et naturel qui peut être consommé en journée ou le soir pour faciliter la relaxation et le sommeil. L’ingrédient de base provient de pépins de potiron, en plus d’autres ingrédients, Zenbev Happy & Dream fait en sorte que les acides aminés naturels et les minéraux responsables de la relaxation et d’un bon sommeil soient activés.

‘Koffie Kàn’ est le leader du marché dans le domaine du café vendu dans les magasins d’alimentation naturelle et les boulangeries belges et a fait concevoir une nouvelle tasse à cappuccino. Il s’agit du même modèle que pour les éditions précédentes : une tasse ronde et exquise qui tient bien en main, avec un tout nouveau décor signé de la styliste brugeoise Marijke Deweerdt. Elle a conçu une série de 3 petites tasses Koffie Kàn avec pour thème l’Afrique, le berceau du café… Voici la première tasse de la série.

Vers en Veggie de Balegem est spécialisée dans les salades bio végétariennes aux légumes et aux herbes et fabrique des burgers végétariens et, sur demande, des lasagnes et de la moussaka. Au salon, la société a entre autres présenté le pâté hongrois, élu « meilleur pâté » par un panel d’essai mis en place par l’organisation environnementale Velt

La marque anglaise Qi Teas a présenté sa gamme de « Fine Golden Teas ». La particularité de ce thé est la douceur qu’il garantit aux amateurs, rendant même l’ajout de lait, inutile. C’est un avantage non négligeable, souligne-t-on chez Qi Teas : des études scientifiques démontrent en effet que l’action positive des antioxydants présents dans le thé est inhibée par l’ajout de lait. Avec la gamme Golden Tea, on évite ce problème et le thé conserve toutes ses propriétés antioxydantes.

Chez Natur’inov on présentait Lift’argan – une gamme de cosmétiques de qualité qui offre un traitement cosmétique efficace grâce aux propriétés particulières de l’huile d’argan. La gamme est 100 % naturelle, ne contient pas d’ingrédients pétrochimiques et offre un effet liftant et anti-âge. Chez Noble House les nouvelles huiles bio de jour, de massage et du corps qui sont 100 % naturelles et comestibles, ont été dévoilées et les visiteurs ont pu découvrir les cosmétiques du Dr. Bronner, qui proviennent d’Amérique.

Ecover a présenté la nouvelle gamme de produits de nettoyage super concentré. Trois fois plus concentrée que le produit ordinaire, cette formule est plus intéressante pour les consommateurs et l’environnement : 60 % d’emballage en moins et jusqu’à 74 % de transport en moins.

Noble House

Green Energy Organics

Noble House


Nat-Ali

Priméal Priméal n’a pas failli à sa réputation de spécialiste du quinoa. Après le succès de Duico et Quinori, le « Trio de Quinoa », qui possède un goût et une texture différents et qui agrémente joliment l’assiette, a été présenté. Par ailleurs, de nouveaux emballages sont annoncés. La transition se fera peu à peu et devrait être achevée en fin d’année prochaine. Kamut Khorasan a promu le blé Khorasan. On nous a expliqué que Kamut est un nom de marque unique et que le nom de cette céréale primitive de qualité est Khorasan.

Kamut Khorasan Chez Nat-Ali, on a pu admirer la nouvelle gamme d’aides biologiques pour les rois et les reines de la cuisine : entre autres des mélanges aromatiques pour marinades et salades et des sachets pour faire soimême du yaourt au bifidus et au kéfir. Sojade a présenté des emballages originaux pour une portion individuelle de boisson chocolatée à base de soja. Depuis des années qu’elle est présente en France, la marque néerlandaise Terrasana était au rendez-vous. Outre les sous-vêtements en coton bio de Barnhard Bodywear, on pouvait découvrir l’assortiment typiquement néerlandais de « drops » bio.

> suite de la page 17 Oce Bio

Il s’agit de généreuses portions de 320 g qu’il suffit de réchauffer brièvement pour les consommer. Trois variétés sont disponibles : Thon à la basquaise, Tofu à l’Indienne en Hachis Parmentier. On pouvait aussi découvrir la nouvelle gamme de sauces Danival avec un nouveau look plus voyant, plus lisible et plus attrayant et qui garantit une rotation plus rapide d’après le fabricant. Primeal a présenté deux produits d’aide à la préparation du pain qui sont 100 % sans gluten. Il s’agit de gomme de guar bio (80g) pour faire un pain aéré sans gluten et de levain de quinoa bio sans gluten (50g).

Chez Oce Bio la gamme Fytostar Expertise était mise en avant, notamment avec l’action spéciale de l’EGCG, un polyphénol, qui est le composant principal du thé vert. Des études scientifiques ont prouvé que cet antioxydant est particulièrement puissant et qu’il réduit le taux de cholestérol (il augmente le taux de bon cholestérol et diminue le taux du mauvais). De plus, il ralentit aussi l’apparition du psoriasis, de caries et, potentiellement, des maladies d’Alzheimer et de Parkinson. Vivadis Vivadis a présenté le Maca Loca, une boisson « selfness » sans gaz carbonique, préparée avec de la maca riche en énergie, des agrumes mûris au soleil et du thé yerba maté. Chez Danival, c’est une nouvelle gamme de repas bio prêts à consommer qui allient goût, équilibre bio et sain qui était la vedette.

18 rétrospective de salon > Vitasana (Gand)

Le spécialiste des systèmes de filtrage Brita a présenté le nouvel Elemaris. Cette carafe à eau filtrante est disponible aux formats « Cool » et « XL » et est dotée du nouvel indicateur Brita, qui contrôle la filtration et la durée de vie restante de la cartouche de filtration.


organic pro n° 7 Le salon professionnel français du secteur bio vient de connaître une édition en béton. Avec 9454 visiteurs, il a enregistré une hausse de sa fréquentation de 25 % et la superficie du salon a augmenté de plus de 10 %. Voici un aperçu des nouveautés.

NATEXPO

UN SUPER tout aussi dynamique que le marché bio français Bio Par Cœur a eu beaucoup de succès à Natexpo, entre autres avec la pâte chocolatée Chocobella aux noisettes siciliennes, 100 % bio et fair trade.

Bioté de Nantes a présenté la gamme allemande de cosmétiques naturels Florascent. Sur la photo, on voit Philippe Couvreur de Bioté, en compagnie des parfumeurs de Florascent.

Chez Vitamont, on a présenté un jus d’orange portant le label Demeter et des nouveaux jus de canneberges et de goji.

Agrosemens est spécialiste en semences et accessoires biologiques et biodynamiques. Comme de nombreux amateurs du bio cultivent leur propre potager, il est logique de proposer un assortiment de vraies semences bio. Outre les légumes, il y a aussi de nombreuses fleurs, ainsi que de l’engrais. L’ensemble de la gamme est disponible en deux présentoirs clairs et attrayants. Il y a un petit modèle à disposer près de la caisse et un grand modèle sur pied pour le magasin.

Sur le stand de Melvita, la primeur était le nouveau look des emballages. Au total, plus de 250 produits sont en voie d’être relookés. Outre le travail sur l’esthétisme, on a veillé à une meilleure harmonisation, de l’écologie et de la clarté. La qualité des produits demeure identique, nous communique-t-on chez Melvita. On pouvait aussi découvrir en avant-première une gamme pour bébés qui sera lancée sur le marché début 2010. Chez Karawan Authentic, on a pu découvrir ce savon d’Alep liquide provenant de Syrie. Chez Biorgane, on a présenté une nouvelle huile à base de figues de barbarie, réputée pour sa puissante action anti-âge et idéale pour les soins du visage (yeux, bouche, cou, etc.). Biorgane

Bioté

Vitamont

Melvita

Sojade

Karawan Authentic

Terrasana

Bio Par Cœur

Agrosemens


Lazzaretti

Biscuiterie de Provence Lazzaretti d’Avignon est spécialisée en pâtes artisanales bio avec18 références au total, contenant divers ingrédients bio : quinoa, graines de lin, spiruline et millet ne sont que quelques-uns des ingrédients étonnants qui sont incorporés dans les tagliatelles. Sevenne Pharma a présenté Tis’Up, des boissons à base d’infusions d’herbes.

Provera

Biscuiterie de Provence a dévoilé sa gamme de biscuits artisanaux bio. Nous voyons ici les croustillants petits biscuits salés à base d’épeautre de la région du Mont Ventoux. Provera Provera montrait entre autre une nouvelle gamme certifiée bio ‘Canada Superfruits’ avec 100% jus de goji, 100% jus de cranberry et 100% jus d’Acai. Ces jus sont des extraits pur des fruits sans autre ajout, pour garantir la plus haute qualité nutritive. Avec la gamme Elite Naturel, Colibri a présenté un jus obtenu avec 100 % de grenade et de melon.

Colibri

La gamme bio garantie sans gluten

2 Mix de pain

s’agrandit !

2 p'tits déjeuners

MIX MILLET : 28% de millet - bon apport en oméga 3 grâce aux graines oléagineuses MIX SARRASIN : 26% de sarrasin mélangé à du riz ½ complet

CORN FLAKES GLACÉS : pétales de maïs enrobés de sucre de canne roux BI'POPS : à base de farine de riz blanc, à la noix de coco et de cacao, sans arôme

2 pâtes sans maïs TORTIGLIONI : 100% sarrasin - forme originale MINI PENNE : au riz ½ complet

Euro-Nat - www.maviesansgluten.fr - E-mail : euro-nat@euro-nat.com


organic pro n° 7

La première bière « cradle-to-cradle » est bio : Jessenhofke Maya La brasserie bio Jessenhofke de Hasselt présente une première mondiale. Sa nouvelle bière, Maya, est en effet la première à être brassée selon le principe « cradle-to-cradle » (C2C) dont le principe est que tous les matériaux utilisés sont recyclés après leur utilisation, ce qui fait que, dans le meilleur des cas, ils sont éternellement utilisables et donc 100 % durables. Peut-on rendre une bière bio encore plus durable ? Michel Corthouts et Iete Heytens de l’usine de production de seitan Maya le pensaient. A l’usine de seitan, elle aussi établie à Hasselt, on ne savait pas vraiment quoi faire de ce résidu contenant de l’amidon, qui restait après le lavage du gluten. En fait, après concertation avec le brasseur Gert Jordens de Jessenhofke, il s’est avéré qu’il pourrait être utilisé dans le processus de brassage. Après plusieurs brassins d’essai avec l’eau amidonnée, une nouvelle petite bière a vu le jour et elle est à la fois délicieuse et (en partie) C2C. Il n’a pas fallu chercher longtemps pour trouver un nom : Maya. L’eau résiduelle du seitan Maya remplace maintenant en partie l’eau de brassage de cette bière, et Gert Jordens explique qu’il y a encore mieux : « Nous utilisons 26,2 % de malt d’orge en moins et 5,5 % de malt de blé en moins pour faire une triple de cette variante de la Jessenhofke. Cette eau amidonnée est en fait idéale comme base pour le brassage ».

Ce qui a débuté comme une expérience a donc débouché sur une belle bière blonde festive et surprenante avec une teneur en alcool de 6 %. Maya aussi, en la personne de Iete Heytens, est très enthousiaste : « Auparavant, nous ne savions pas quoi faire de cette eau amidonnée. Nous l’amenions chez un fermier local pour qu’elle soit donnée aux cochons qui se régalaient ». Le goût de la bière est aussi très réussi, juge Iete : « La Jessenhofke Maya n’est pas uniquement goûteuse ; elle se marie aussi parfaitement avec un steak de seitan ou simplement avec des bouchées de seitan. Et pour les gens qui mangent macrobiotique, la combinaison de seitan yang avec cette bière Maya yin est idéale ».

Nouvelle gamme sans gluten et bio: Hammermühle Organic Hammermühle Organic est une marque de Hammermühle GmbH qui est un des pionniers de l’alimentation sans gluten et produit depuis 1964. Suite au rapprochement de la précédente Hammermühle Diät GmbH avec le département sans gluten de Minderleinsmühle Mühle Hubmann GbR en début 2009, une nouvelle entreprise commune a été créée nommée Hammermühle GmbH. Elle englobe les deux marques traditionnelles sous un seul nom et deux sites de production. Hammermühle est surtout connue pour ses farines sans gluten, ses pains et ses produits de boulangerie, lMinderleinsmühle pour ses céréales, ses gaufrettes et ses petits gâteaux. La coopération permet d’agrandir la position déjà existante et d’envisager un développement plus rapide de nouveaux produits sans gluten. Les deux sites produisent selon les standards internationaux en vigueur. Selon les directives de la Société Allemande de coeliquie, le seuil limite pour le gluten est de 20 ppm pour tous les produits. Outre les analyses par des laboratoires externes, Hammermühle possède son propre laboratoire pour contrôler les teneurs en gluten en interne. Après avoir retravaillé et amélioré la gamme de produits de la marque Bio Hubmann gluten free (mix de farines, pains, céréales, cookies et petits gâteaux), il a été décidé de renommer cette marque bio. La nouvelle marque Hammermühle Organic avec un design moderne sera disponible à partir de 2010 en France, Belgique et Espagne. En plus des pains sans gluten et sans lactose comme par exemple le pain spécial avec acide-gras Oméga 3 et le pain aux graines de tournesol, il y a une nouveauté dans les petits pains: buns à toaster.

Deux nouveaux produits viennent compléter la gamme des cookies : mini cookies aux pommes et aux chocolats. Et d’autres nouveautés devraient arriver courant 2010. Comme c’était déjà le cas chez Hubmann gluten free, Hammermühle Organic privilégie les ingrédients sans gluten en qualité bio comme la farine de mais et la farine de riz, c.à.d., sans supplément d’amidon de froment. C’est une règle de base pour les produits, et aussi le chocolat doit être d’une qualité supérieure. Enfin les additifs alimentaires et de conservation sont totalement écartés. Donc, même les personnes allergiques peuvent consommer ces produits sans risque. « Le gout est toujours notre motivation et notre but. »


22 Terrasana lance sa gamme de purées de fruits secs à coques La première production maison est un événement pour Terrasana

Depuis quelques semaines, le grossiste néerlandais propose sa propre gamme de purées de fruits à coque bio fabriquées sous son propre toi. Ainsi, Terrasana élargit à nouveau son rôle sur le marché. Dans la vaste campagne de lancement, la première purée de fruits secs sera un beurre de cacahuètes, qui sera proposé en deux variantes : crunchy et fin. Cette nouvelle gamme reflète parfaitement la philosophie 9321-190x135-bio:Opmaak 1 4-9-2009 11:53 Paginade 1Ter-

rasana qui opte toujours pour la qualité bio supérieure. Le nouveau beurre de cacahuètes est composé à 100 % de cacahuètes bio et rien n’y a été ajouté. Les graines oléagineuses sont grillées avant d’être moulues pour obtenir un beurre de cacahuètes bio de qualité supérieure. Début 2010, purée d’amandes, de sésame (tahiné), de noisettes et de noix de cajou viendront enrichir cette gamme. « La ligne de production de Terrasana n’a pas vu le jour par hasard ; elle est signe d’innovation. Nous voulons avoir davantage de contrôle sur la production. Par ex., nous nous efforçons d’acquérir l’efficacité, les connaissances et le contrôle de la qualité en interne pour mieux répondre aux attentes des consommateurs et des détaillants. Ainsi Terrasana se montre comme un grossiste innovant qui n’hésite pas à entreprendre dans tous les domaines du secteur bio. Nous avons déjà lancé Barnhard Bodywear, une ligne de sousvêtements en coton bio. À terme, nous voulons développer encore pour devenir un acteur important du marché bio, tant au niveau de la production que de la logistique. Le charisme et l’image de Terrasana en profitera », nous dit-on chez Terrasana.

Vakbeurs voor ondernemers met smaak De ‘groene motor’ voor een gezonde zaak ! Kom dus naar BioVak en laat u informeren over duurzame-, biologische- en streekproducten.

Gratis workshops over: - Verbinding tussen producent en consument - Hoe transparant zijn de ketens - Verkorte keten en voordelen van regionale leveranciers Bovendien 250 exposanten die u een overzicht bieden van uw groeimarkt bij uitstek !

Een natuurlijke groei begint bij de natuur…! Vraag nu de gratis handzame 32 pagina’s tellende beursgids aan:

Specialist in de organisatie van vakbeurzen met een oog voor detail

's Gravenweg 44 - 2911 CG Nieuwerkerk aan den IJssel t. + 31 (0)180 - 31.46.62 info@icem.nl - www.biovak.nl

20 en 21 januari 2010 IJSSELHALLEN ZWOLLE


organic pro n° 7 Les baies de Goji sont peut-être bien le produit de l’année pour les magasins bio. Il n’en est plus un qui ne propose pas ces petites baies spéciales dans son assortiment de fruits secs et de plus en plus de consommateurs réclament ce miracle nutritif. Alors, la demande monte en flèche. Attention donc à bien s’assurer que l’origine est fiable ainsi que le fournisseur…

2009: année de la baie de

Mais choisissez un fournisseur fiable !

GOJI

même germanium, qui est rare. En outre, les baies de Goji contiennent 16 % de protéines complètes d’une grande valeur énergétique ! Pour conclure cet éloge, signalons qu’elles regorgent de carotènes et qu’elles contiennent des acides gras essentiels.

Un ORAC de première de la classe La baie de Goji affiche une très forte valeur ORAC (Oxygen Radical Absorbance Capacity , c’est à dire la capacité antioxydante qui est une mesure utilisée par l’USDA) : de 25.000 à 30.000, ce qui est six fois plus que pour la plupart des myrtilles, mûres ou framboises. Une valeur ORAC élevée témoigne d’un aliment capable de détruire les radicaux libres et de ralentir le processus de vieillissement ou d’éventuelles maladies. Ce n’est donc pas par hasard que les baies de Goji jouent un rôle important dans la médecine traditionnelle chinoise. Elles sont utilisées pour renforcer l’immunité, améliorer la vue (en raison de la haute teneur en carotène), favoriser la fertilité et la circulation sanguine et ont un effet positif sur le foie, les poumons et les reins.

Championne des vitamines La petite baie rouge, également appelée baie de loup chinoise n’est pas injustement appelée un superaliment. Car elle est bourrée de vitamines B1, B2 et B6. Et bien que les oranges soient une bonne source de vitamine C, les baies de Goji en contiennent bien plus à poids égal ! Elles renferment aussi de la vitamine E que l’on ne trouve jamais dans les fruits et 21 minéraux et oligo-éléments tels que zinc, fer, cuivre, calcium, magnésium, sélénium, phosphore et

Des fournisseurs fiables Dernièrement, la ruée vers les baies de Goji a montré ses limites. Il s’est passé ce qui devait arriver : des baies estampillées bio circulant sur le marché européen, se sont avérées contenir une quantité surprenante de résidus de pesticides. Apparemment, il était question de fraude avec des baies provenant de l’agriculture intensive vendues en bio. Il faut dire que prix élevé et demande très forte sont les ingrédients idéaux pour de tels dérapages. De ce fait, en octobre, l’Europe a imposé des contrôles renforcés sur les baies de Goji (bio) séchées ou sous forme de jus. Ces produits ne peuvent désormais être vendus que par des opérateurs justifiant des analyses en laboratoire adéquates à l’appui. Dorénavant, le contrôle des baies de Goji bio est effectué en trois phases : un premier contrôle

Jus de Goji bio de Martera 100% pur jus de baies de Goji fraîches et mûres d’origine du Plateau tibétain

Le jus de Goji biologique de Martera est un 100% pur jus provenant de fruits complets de haute qualité avec une garantie biologique. Nous contrôlons nous-mêmes le producteur et faisons les analyses de pesticides sur le jus avant ET après l’importation. Contrôle par un organisme européen dès le buisson de Goji jusqu’à l’embouteillage du jus (Certisys BE-01 en Belgique). Une copie de notre certificat biologique et le rapport d’analyse peuvent être obtenus sur simple demande. Demandez aussi le compte rendu de notre visite aux plantages. Importé par GDI nv B-8870 Izegem | gdi@skynet.be | www.martera.com Distribué en Belgique par SANVITA: T & F 02 522 77 82 | sanvita@skynet.be OR7_GOJI.indd 2

10/12/09 15:32


24 par un organisme de certification chez les cultivateurs dans le pays d’origine (Chine, hauts plateaux du Tibet, Mongolie, Pakistan). Un deuxième contrôle lors de l’exportation vers l’Europe (avant le départ) et, enfin, un troisième, basé sur des analyses de résidus, à l’arrivée des baies ou produits dérivés en Europe. La supervision de ces contrôles est assurée par les états membres. Pour les commerçants, il convient de ne sélectionner que des fournisseurs qui disposent les autorisations et certificats nécessaires.

Le jus de Goji

toutes les propriétés santé de la petite baie. Il est important que les fruits entiers (peaux et pépins compris) soient pressés immédiatement après la cueillette et le lavage. Puis, le jus est brièvement pasteurisé (pasteurisation flash) et embouteillé. Il faut sélectionner soigneusement les jus, car il y a sur le marché des jus de fruits mixtes qui ne contiennent qu’une petite fraction de jus de baies de Goji. Il va de soi que seul le jus pur d’origine bio qui est transformé selon les règles de l’art peut contenir toutes les vertus énoncées. Et il convient de choisir un fournisseur fiable et de bien lire l’étiquetage pour éviter des déconvenues.

Outre les baies de Goji séchées, le jus connaît également un succès croissant. Moyennant des précautions à la fabrication, il possède

tempting range of soya based cheese

100% vegetable All our products are produced according the authentic cheese process of fermentation, curd separation and ripening.

• spreadables • cubes • young ripened

0% cholesterol 100% bio-organic

•biofun• BIOFUN • Legeweg 135-137, bus 10 - B-8020 Oostkamp - Belgium • T: 0032 50 289 220 • info@biofun.be • www.soyagarden.net

Biofun_advOrgani0509.indd 1

28/05/09 09:08


Dégustez sans gluten et sans souci ...

BIO • ORGANIC

... en qualité biologique Depuis 1968, la Hammermühle produit des aliments sans gluten et est donc un des pionniers. Depuis 2009, la Hammermühle et la Minderleinsmühle coopèrent pour les produits sans gluten. La marque antérieure de la Minderleinsmühle „Hubmann gluten free“ sera donc remplacée par la marque Hammermühle „Hammermühle Organic“.

• Pains et petits pains Pain spécial riche en Oméga 3, pain aux graines de tournesol, pain de campagne, pain blanc, buns á toaster, petits pains

• Céréales Muesli aux fruits secs, muesli aux chocolat

• Petits gâteaux Mini cookies aux pommes, mini cookies au chocolat, gaufrettes roulées et enrobées de chocolat au lait, gaufrettes fines enrobées de chocolat noir et au lait, croissants aux amandes, macarons à la confiture d`abricot, petit cake marbré au chocolat au lait

• Farines-mix Distributeur France: EUROP-LABO, 3 rue Gutenberg. B.P. 39, 67610 La Wantzenau, Tel: 03 88 59 22 71, Fax: 0388 96 39 84, www.europlabo.com, info@europlabo.com Distributeur Belgique: n.v. HYGIENA s.a., Oostjachtpark 3, 9100 Sint-Niklaas, Tel: 03 780 53 00, Fax: 03 778 14 13, www.hygiena.be, info@hygiena.be

www.hammermuehle.de


ag e t r o p e r i l Pub

Provamel

en 2010 désire atteindre une production neutre en CO2 Les émissions de CO2 ont déjà été réduites de 65% Nous sommes en automne 2006. Le documentaire An Inconvenient Truth de Al Gore réveille le monde et prévient des effets catastrophiques du réchauffement climatique. Chez Provamel, on est aussi très impressionnés. Alors, on se lance un énorme défi : En 2010, la production de Provamel devra être neutre en CO2. Aujourd’hui, les émissions de CO2 ont déjà diminué de 65 % en réduisant l’impact sur l’environnement des trois unités de production : Issenheim (F), Kettering (UK) et Wevelgem (B). « Cela ressemble en quelque sorte aux promesses que le président Kennedy a faites aux Américains durant les années 60, comme quoi pour la fin de la décennie, un de leurs compatriotes serait à même d’atterrir sur la lune. L’objectif était clair, tout comme le délai, mais la manière d’atteindre cet objectif ne l’était pas encore. C’était pareil pour nous : nous ne savions pas comment atteindre notre objectif », déclare Frank Meire, Environment & Safety Manager chez Provamel. « Il est vite devenu évident que, durant les prochaines années, nous allions nous concentrer sur la réduction des émissions de CO2 dans notre production et sur comment utiliser au maximum l’électricité verte que nous produirions nous-mêmes. Ce n’est qu’en dernière instance que nous envisagerions, s’il n’y a pas d’autre solution, de compenser l’émission de CO2 résiduelle en achetant des droits d’émission verts ». Le fait que Provamel s’investit sérieusement dans ce challenge s’est concrétisé entre autres par l’embauche de l’équipe « énergie », qui est

composée de deux personnes travaillant au quotidien sur la réduction des émissions de CO2. Et les chiffres financiers sont clairs : durant ces dernières années, une partie importante des investissements est passée de la production à la réduction des émissions de CO2. Mais la meilleure nouvelle est sans doute que l’entreprise, dans son intégralité s’est appropriée cet objectif. « On remarque vraiment que tout le monde réfléchit à une production plus efficace et à une réduction de la consommation énergétique. Nous recevons des suggestions utiles de tous nos collaborateurs », nous raconte Frank Meire.

L’économie d’énergie par le recyclage Tous les processus ont été étudiés au cas par cas, pour les rendre les plus efficaces possible. « L’énergie la plus verte est celle qui n’est pas consommée grâce une meilleure efficacité, et qui peut dès lors être utilisée à d’autres fins », explique Frank Meire. Finalement, nous avons changé une trentaine de choses. Par ex, l’eau stérile n’est plus obtenue via un système énergivore de condensation de vapeur, mais par le biais de « bouilloires à eau » spécialement conçues. L’intérêt n’est pas des moindres : la consommation de gaz à chuté de 15 % à Wevelgem, de 7 % à Issenheim et de 30 % à Kettering. De plus, là où c’est possible, la chaleur résiduelle des processus de stérilisation est utilisée ailleurs dans le processus de production et pour le chauffage des bureaux.

Le biogaz Provamel a aussi fait un énorme pas en avant en réutilisant le biogaz qui est produit spontanément et naturellement par l’épuration d’eau anaérobie. Ce méthane, est maintenant détourné et brûlé de manière spéciale dans un biomoteur afin de produire de l’électricité. « Les calculs nous apprennent que ce produit résiduel de notre processus d’épuration d’eau, permet de générer une quantité de courant équivalente à la consommation annuelle de 160 familles ». Une autre installation qui utilise beaucoup d’électricité et qui est donc source d’émissions de CO2 est le groupe de refroidissement. Les différentes unités ont été remplacées par une seule installation centrale à haut rendement. « Les mesures ont révélé une réduction de la consommation électrique de 8 % ». A ce titre, les mesures sont indispensables. « Mesurer, c’est savoir. Pour réduire les émissions à tel point, il est crucial de tout suivre de près et de disposer d’un système de monitoring élaboré. Grâce à divers points de mesure et un logiciel sophistiqué, nous pouvons suivre chaque paramètre et surtout essayer d’éliminer chaque pic dans la consommation », explique Frank Meire. La réduction des émissions de CO2 est parfois aussi une question de bon voisinage et de collaboration au sein de la zone industrielle. Dans ce cadre, on évalue les possibilités de collaboration avec les entreprises avoisinantes au niveau de la production de courant électrique et de l’échange de chaleur résiduelle ».

Une énergie verte propre à l’entreprise Les manières plus traditionnelles de réduire les émissions de CO2 en produisant de l’énergie renouvelable n’ont pas encore été explorées, à

26


organic pro n° 7

Un résultat spectaculaire De nombreuses améliorations ont donc déjà été effectuées. Et il y a encore beaucoup d’autres projets. Où en sommes-nous entre-temps ? Bien que le chemin à parcourir soit encore long, les progrès réalisés sont déjà impressionnants : « En 2006 ; notre émission totale était encore de 7.000 tonnes. En 2009, ce chiffre a déjà été ramené à 2.500 tonnes. Cela équivaut à une réduction de 65 %. C’est un très bon résultat, mais on reste réaliste chez Provamel. « Comme toujours, la première tranche de réduction de CO2 est la plus facile ». Nous avons d’abord choisi de réduire au maximum la consommation énergétique de notre production et les émissions de CO2 allant de pair. Dans l’étape suivante, nous allons compenser les émissions de CO2 que nous ne pouvons pas éviter en achetant ce que l’on appelle des « Carbon Credits », qui stimulent de manière externe la production d’énergie durable.

L’épuration anaérobie produit chaque jour 1400m³ biogaz. Ce gaz est utilisé dans un moteur pour la production d’électricité.

l’exception des cellules solaires placées sur le toit de la conciergerie à Wevelgem. Cela va cependant bientôt changer. On réfléchit à placer une grande éolienne à côté du site de production anglais de Kettering. « Mais ce genre de décision ne se prend pas à la légère. Cette possibilité a d’abord été étudiée avec les autorités locales et a obtenu un avis favorable. Maintenant, nous en sommes à planifier des audiences pour les habitants de la région ; les gens du voisinage ne peuvent en effet pas subir de gêne qui résulterait d’un tel projet. Cela aussi, c’est la durabilité », déclare Frank Meire.

L’objectif final est impressionnant, et la route qui y conduit est tout aussi fascinante et utile : « Il s’agit d’un très beau projet qui est bon pour l’environnement et pour notre entreprise, car il augmente le rendement. Plus encore, ce défi enthousiasme tous les services de notre entreprise, ce qui est tout aussi important».

Les nouvelles bouilloires à eau diminuent la consommation de gaz de 15% FOSSILE CO2 EMISSION PROVAMEL PLANTS Planned CO2 emission Effective CO2 emission 8000 7000

TON CO2 / YEAR

6000 5000 4000 6000 2000 1000 0

On réfléchit à placer une grande éolienne à côté du site de production anglais de Kettering.

2006

2007

2008 YEAR

2009

2010


Shopping > Pays-Bas L’automne a été chaud aux Pays-Bas. Deux nouvelles formules de franchise de magasins bio ont vu le jour : « Goodyfood », du grossiste Natudis de Harderwijk, qui a jusqu’à lors un seul établissement à Hilversum, et « Puur », du grossiste Kroon de Niewegein, qui gère des points de vente à Leiden, Houten et bientôt aussi à Zeist. À quoi ressemble l’avenir des magasins bio aux Pays-Bas dans la bataille pour attirer le « nouveau consommateur » ? Nous sommes partis jeter un coup d’œil.

concepts bio

Nouveaux aux Pays-Bas: espace et gastronomie « Goodyfood » et « Puur » amorcent ils un virage dans l’avenir des magasins bio?

Goodyfood Quand on entre dans le nouveau magasin Goodyfood à Hilversum, la première chose qui surprend c’est l’espace. Pas de chipotage pour arriver quelque part, ni de « Oh pardon, je voulais juste prendre ceci ». Il y a assez de place pour passer entre les rayons avec une poussette, un chariot ou un déambulateur sans accrocher les autres clients. Avec ses 700 m² et 3 caisses, le magasin a l’allure d’un petit supermarché. Selon le propriétaire, Rob Zentveld, c’est un des plus grands magasins bio aux Pays-Bas en terme de superficie, bien que le mot « biologique » soit explicitement et remarquablement évité dans la communication. Rob Zentveld : « C’est volontaire. Mon ancien magasin (exploité selon la formule Natuurwinkel du grossiste bio Natudis, ndlr) avait une superficie de 450 m². Comme j’étais aussi propriétaire du bâtiment mitoyen et que le chiffre d’affaires était bon, je voulais évoluer. Mais pour agrandir, je devais attirer de nouveaux clients. En l’occurrence,

28

j’avais besoin de 500 clients de plus pour continuer à bien tourner ». Le Natuurwinkel de Hilversum de l’époque avait épuisé le potentiel des consommateurs fervents de bio et Rob Zentveld constatait que le nom et l’approche n’allait plus très bien avec ce nouveau consommateur qu’il voulait absolument toucher. « Le terme biologique ne sonne vraiment pas bien. Avec le nom natuurwinkel (magasin naturel), il y a quand même une connotation négative pour beaucoup de gens. Je suis convaincu qu’il y a des consommateurs qui s’intéressent aux Rob Zentveld produits bio, mais qui ne sont pas friands d’alimentation naturelle ».


organic pro n° 7

Une attention particulière pour le frais

Puur

Outre la taille, le magasin devait aller vers plus de frais, en accordant plus d’attention à la fraîcheur et au goût. Et c’est ainsi que le propriétaire du point de vente et le grossiste Natudis se sont associés pour lancer une nouvelle formule. L’élément central du nouveau magasin est l’îlot de produits frais, qui est entouré de quatre colonnes habillées de grandes photos des produits : fruits et légumes, pain, fromages et viande/charcuterie. Les employés y finissent de cuire le pain précuit (Ndt : c’est un petit événement dans un pays où le pain est beaucoup moins considéré qu’en France). Frais est un mot-clé dans la nouvelle formule, et dans l’offre, il y a aussi de la place pour les repas préparés, pour séduire les consommateurs modernes dont nous parlions plus haut. De plus, il y a un coin horeca où les clients peuvent boire des latte et des capuccinos avec une part de gâteau provenant de l’îlot des produits frais. Autre élément nouveau : l’espace bienêtre occupe une belle place et propose des produits de soin et des cosmétiques. Rob Zentveld : « Je loue une partie de cet espace à un institut de beauté qui, pour les soins, utilise les produits qui sont vendus dans le magasin». Les couleurs maison de Goodyfood sont le noir, le blanc et l’orange et le slogan est « organic, tasty, good, fresh ». La nouvelle formule du magasin a un nom à consonance anglo-saxonne à la mode et cela est le but. C’est aussi le cas de la façade du magasin et du site web dont les slogans sont tout en anglais. Goodyfood s’adresse aux jeunes de 25 à 40 ans, des grandes villes. La formule répond ainsi clairement à une tendance plus vaste. C’est un fait que de plus en plus d’entreprises ne conçoivent les produits bio que s’ils sont aussi sympathiques et à la mode. Chez Goodyfood, l’accent sur les principes idéologiques du bio est moins marqué. Par contre, le choix d’une alimentation goûteuse et saine n’est pas entièrement transposé dans les rayons. Par ex Le rayon des vins n’attire pas plus l’attention que l’énorme assortiment de thé.

À Leiden, la nouvelle formule de magasin Puur s’est installée dans le magnifique bâtiment d’une ancienne librairie académique dans le centre-ville. Pour l’aménagement, tout a été remis à neuf avec des matériaux durables. Puur est la franchise du grossiste bio Kroon. La superficie est de 400 m², avec un assortiment de 3.500 produits bio. Ici aussi, le terme bio est un peu évité dans la communication ; Puur se définit comme un magasin d’alimentation véritable, avec un accent fort sur le goût, la passion et l’authenticité. Le client peut y savourer sans soucis, car « il peut être sûr que l’alimentation a été élaborée de manière respectueuse, sans détours ou ajouts ». Jan de Groot a développé la formule avec Kees Kroon et confirme qu’ici, c’est la passion pour la bonne nourriture qui prime. Jan de Groot : « Nous sommes passionnés par le bio et ne nous en cachons pas. Plus encore : pour nous, biologique est synonyme de bien manger ». Puur vise clairement le nouveau groupe d’adhérents pragmatiques du bio ; des clients qui choisissent le meilleur goût et des produits préparés avec soin et amour et qui, de ce fait, sont automatiquement bio (voir encadré « Un portrait des consommateurs bio d’aujourd’hui »). « Nous accueillons aussi bien des cuisiniers que des gastronomes ou des gens qui veulent acheter des produits durables. Nous voulons servir les gens à la recherche d’une alimentation de qualité » précise encore Jan de Groot.

Bourguignon Dans sa logique, Puur joue résolument la carte de la bonne vie bourguignonne. (Ndt : aux Pays Bas le terme français « bourguignon » est utilisé et signifie épicurien). Dans le magasin de Leiden, on entre directement de plain-pied dans le rayon traiteur. Quand c’est possible, les produits sont préparés devant les clients : le pain est cuit sur place par un boulanger (on le cuit, on ne finit pas de le cuire), les salades et quiches sont fraîchement préparées et les pizzas sortent croustillantes du four. Les différents cafés bio proposés à la vente peuvent être dégustés au préalable à la machine à expresso du magasin. Il y a


Shopping > Pays-Bas Portrait des consommateurs bio

aussi un vaste rayon de vins et bières bio. Jan de Groot : « Bien manger ne peut se faire sans un bon petit vin. Voilà pourquoi nous mettons le vin en avant, dans une jolie armoire en bois bien robuste ». Une centaine de produits, comme le miel, les pâtes, le riz, les sauces, etc., portent la marque maison. Sur les étiquettes de ces produits figure toujours une histoire relative aux fabricants ou aux agriculteurs, afin que les clients sachent où les produits sont faits. Parfois, on trouve aussi dans le magasin des petites cartes postales avec des explications sur la provenance des produits. Cela permet à Puur de répondre au grand besoin d’authenticité qu’éprouvent les consommateurs modernes. Puur peut-il faire le poids face à la concurrence des grandes surfaces ? Pour Jan de Groot : « Les supermarchés voient plutôt le bio comme un outil de marketing. Ces produits ne les intéressent pas vraiment. Nous si. Et je crois que nos clients le ressentent. Je pense aussi qu’un supermarché ne pourra jamais se spécialiser autant dans la bonne bouffe ». Et qu’en est-il des boutiques en ligne, qui connaissent un essor constant ? Jan de Groot : « Je suis convaincu que les gens préfèrent voir les produits frais de leurs yeux, les toucher et les choisir. Peut-être peuvent ils être tentés par des produits d’épicerie comme du jus de pommes ou de la confiture via Internet. Mais pour les aliments frais, je pense que c’est différent ». Puur vise 15.000 clients dans la région de Leiden. Entre-temps, un second magasin a démarré à Houten, près d’Utrecht, et en février/ mars 2010, un autre ouvrira ses portes à Zeist. Jan de Groot : « Nous projetons d’ouvrir 4 à 5 nouveaux magasins Puur chaque année, afin d’arriver à un total de 20 à 30 dans tous les Pays-Bas ». www.goodyfood.nl www.puurbiologisch.nl

Anneke Ammerlaan est observatrice de tendances et consultante en alimentation, et rédactrice en chef de « Smaakmakend », le magazine édité par Biologicia (l’organisation néerlandaise pour l’alimentation et l’agriculture bio). Elle a fait des recherches sur les consommateurs bio aux Pays-Bas et les a divisés en trois types. D’abord, il y a le bio classique, qui suit surtout une idéologie et qui a un comportement conservateur à l’égard de sa culture culinaire et alimentaire. C’est un groupe qui régresse tout doucement. Ensuite, elle distingue un groupe de jeunes parents, qui optent pour le bio parce qu’il est clean, et qui se préoccupent surtout de la santé de leurs enfants. Elle considère ce groupe comme étant des consommateurs peu assidus ; ces jeunes parents étant surtout des clients de supermarchés. Enfin, Il y a les consommateurs culinaires : des gens qui attachent beaucoup d’importance au goût, et pour qui, la nourriture est une partie de leur identité. Il est connaisseur et critique. La nourriture est une priorité et l’authenticité a beaucoup d’importance. Ce 3ème groupe inclut des baby-boomers qui profitent de la vie, des personnes âgées de 50 à 60 ans et des trentenaires ayant bénéficié d’une bonne formation. Ces derniers constituent la catégorie de consommateurs qui grandit le plus rapidement dans les magasins bio néerlandais. Il y a un glissement au niveau des valeurs dans l’esprit des consommateurs bio. Là où le respect de l’environnement et la santé personnelle étaient des valeurs de base importantes qui passaient avant le produit lui-même pour les consommateurs bio classiques, les nouveaux consommateurs veulent le meilleur produit. Leur valeur de base est vraiment le fait de manger authentique et bien.

Le paysage des magasins bio aux Pays-Bas

Il existe actuellement 6 formules de franchise de magasins bio. Il s’agit de : De Natuurwinkel avec 56 magasins (Natudis), Goodyfood avec 1 magasin (Natudis), Puur (Kroon), Estafette avec 14 magasins (Odin), Marqt avec 2 magasins – bien que Marqt ne soit pas 100 % bio – et Organic food for you avec 3 magasins.

30


organic pro n° 7 Oui, le marché des cosmétiques naturels se porte excellemment bien. Et non, cela ne signifie pas que le secteur peut se reposer sur ses lauriers. Les possibilités d’expansion des cosmétiques naturels, qui ne représentent toujours qu’une petite niche au sein du marché global des cosmétiques sont limitées par l’absence d’un label reconnu dans toute l’Europe.

Les cosmétiques naturels

connaissent un important essor dans un marché conventionnel en recul Les 22 et 23 septembre derniers, plus de cent acteurs du marché des cosmétiques se sont réunis à Nuremberg pour un congrès sur les cosmétiques naturels. Durant ces deux jours, divers conférenciers ont évoqué les développements du marché, les nouvelles tendances, les défis et problèmes. La progression des cosmétiques naturels n’est pas enrayée par la crise économique. Au contraire, les changements sociaux relatifs à la durabilité et l’éthique créent une dynamique sans précédent dans ce secteur. Cela a eu un effet plus que stimulant sur le congrès. Voici un aperçu des informations pertinentes qui ont été délivrées au public.

L’éthique et la durabilité Elfriede Dambacher, organisatrice de l’événement et experte en cosmétiques naturels, a ouvert le congrès par un aperçu des tendances actuelles au niveau mondial. « Les conséquences de la crise économique et écologique se remarquent clairement dans les choix que les consommateurs font aujourd’hui. Assez rapidement et discrètement, la santé, l’éthique et la durabilité ont détrôné le prestige et le luxe dans le cadre du processus d’achat des cosmétiques naturels. Les stars d’Hollywood sont d’importants promoteurs de ce nouveau mode de consommation. Le luxe a entre-temps pris une nouvelle forme et pour

nombre de nouveaux produits, on voit déjà les deux concepts aller de pair ». Aujourd’hui, les cosmétiques naturels sont plus que jamais reconnus et cela a plusieurs conséquences : Elfriede Dambacher a signalé l’arrivée de divers labels privés de cosmétiques naturels et souligné que, depuis peu, les magasins habituels de cosmétiques, les pharmacies et les supermarchés proposent des cosmétiques bio ou naturels dans leurs assortiments. > suite à la page 35 Elfriefe Dambacher et Ted Ming du mouvement LOHAS


Petit voyage dans LA jungle

des labels de cosmétiques naturels

Incroyable, mais les fabricants de cosmétiques naturels sont unanimes : il y a trop de labels de cosmétiques naturels et bio et ce serait mieux d’avoir un seul label universel et généralement accepté. Jusque là, il y a consensus. Cela étant, on ne voit pas beaucoup de collaboration et d’union, car la bataille pour avoir la part du gâteau la plus importante est en plein cours. La discussion pour déterminer qui propose les meilleurs critères et cahiers de charges semble secondaire. Les intérêts des entreprises ou des organismes de certification priment.

La profusion de labels de cosmétiques naturels et bio s’explique par l’absence de législation européenne, comme il y en a une pour l’alimentation bio. Bien que cette dernière n’ait pas été épargnée par la critique, c’est sur elle que repose le succès actuel du bio. Elle offre en effet suffisamment de protection pour les produits bio, afin qu’ils puissent se distinguer des produits ordinaires. Le cadre réglementaire pour les cosmétiques est attendu au plus tôt pour 2012.

Le vrai gagnant Par conséquent, des labels très divers continuent d’orner les emballages des cosmétiques naturels et bio et il est très difficile pour le commerçant – et encore plus pour le consommateur – de séparer le bon grain de l’ivraie. Durant le congrès des cosmétiques naturels de Nuremberg, en septembre dernier, de nombreux conférenciers ont souligné qu’un label unique et reconnu au niveau européen ou même mondial permettrait de booster un peu plus encore la croissance d’une catégorie déjà en plein essor. Entre-temps, c’est la concurrence des « cosmétiques s’inspirant de la nature », limitée par aucune restriction au niveau composition puisqu’ils contiennent toujours des ingrédients synthétiques et nocifs en sus des ingrédients d’origine naturelle, qui profite du manque de clarté ambiant et qui trompe les consommateurs en recherche d’authentiques cosmétiques naturels ou bio.

Qu’est-ce qui est naturel ? Cependant, par souci d’honnêteté, nous devons aussi expliquer que l’interprétation de ce qui est naturel ou de ce qui ne l’est pas et de ce qui est nocif ou de ce qui ne l’est pas sur la liste des ingrédients ou dans la production de cosmétiques naturels constitue le cœur du problème actuel. Et l’univocité est bien difficile à atteindre. Les ingrédients naturels ne proviennent-ils que de plantes ? Ou peut-on aussi considérer les ingrédients d’origine animale ou minérale comme étant naturels ? Et d’autre part : synthétique signifie-t-il la même chose que pétrochimique ? Ou ce terme s’applique-t-il à toutes les réactions chimiques contrôlées par des humains ? Et une modification chimique de matières premières naturelles est-elle nécessairement synthétique et donc toujours mauvaise ou nocive ? La discussion est houleuse même parmi les spécialistes…

Le consensus L’examen des critères des divers labels nous montre qu’il y a heureusement un consensus sur ce qui est absolument à proscrire : le formaldéhyde, les parabènes, l’EDTA et les colorants et parfums synthétiques. Tous s’engagent aussi à utiliser des huiles et extraits naturels et essentiels, de préférence d’origine bio ou encore de la cueillette sauvage si elle est bien gérée. La préférence pour les ingrédients fair trade, si ces derniers proviennent du Sud, est aussi une orientation positive.

32 cosmetica > labels de cosmétique naturels


organic pro n° 7

Chez les organismes de certification il y a un consensus sur ce qui est absolument à proscrire : le formaldéhyde, les parabènes, l’EDTA et les colorants et parfums synthétiques. INGRÉDIENTS Huile de massage Huile pour le bain Émulsion Gel douche/shampooing Tonique/bain de bouche Parfum LÉGENDE Eau Huiles, extraits Émulsifiants, etc. Pigments Agents conservateurs, liants

Savon

Dans le graphique ci-dessous, on voit que l’huile de massage et le parfum peuvent facilement être 100 % bio car il ne s’agit que d’huiles et d’extraits. Pour le gel douche, le savon, le bain de bouche ou la poudre de maquillage, cela est bien plus difficile.

Des labels forts dépendants des régions Si l’on observe les divers labels et leur présence en Europe, on constate que leur force et leur renommée diffère fortement selon la région. Par ex., BDIH est fort en Allemagne et dans les pays du Nord, Soil Association est le numéro un dans les pays anglo-saxons et Ecocert et Cosmébio sont bien implantés en France et dans le Sud de l’Europe. Le besoin d’avoir un seul label fort pour les cosmétiques naturels et bio a mené à… deux nouvelles initiatives : Cosmos et Natrue

Rouge à lèvres

Cosmos

Poudre de maquillage

Dès le 1er janvier 2010, Cosmos (Cosmetic Organic Standards) commencera à certifier selon le nouveau cahier des charges. 4 organisations de professionnels : Cosmébio, Soil Association, Bioforum et BDIH et 2 organismes de contrôle : Ecocert et ICEA (italien) se sont alliés pour développer le standard COSMOS après une longue période de délibérations. Ils annoncent qu’ils représentent aujourd’hui 1200 fabricants et 11000 produits dans 40 pays. Ils espèrent rallier d’autres organisations en Europe. Le principe de base consiste à inciter à l’utilisation d’un maximum d’ingrédients bio dans le respect de la biodiversité et à garantir une utilisation responsable et durable des matières premières naturelles et des méthodes de production saines. Via les règles qui seront en vigueur dès 2012, Cosmos veut aussi stimuler le développement du secteur de la chimie verte.

Durant le congrès de Nuremberg, le Dr. Wilfried Pedersen de Dr. Straetmans, fournisseur de matières premières allemand pour cosmétiques naturels, a attiré l’attention sur les points problématiques dans plusieurs catégories de produits

Les points de désaccord Où se situent donc les différences entre les divers labels ? Voici une brève liste des principaux points de désaccord  À combien doit on fixer le pourcentage minimum des ingrédients d’origine bio dans le produit cosmétique et comment calcule-t-on exactement ce pourcentage ?  L’eau doit elle entrer dans le calcul ou non ? (pour mémoire, elle n’entre pas dans le calcul du pourcentage bio pour les produits alimentaires)  Quelles règles adopter pour l’étiquetage des cosmétiques bio ?  Certains ingrédients pétrochimiques sont-ils éventuellement acceptables ?  Quels solvants peut-on utiliser ?  Quels agents conservateurs sont admis ?  Quels processus chimiques peut-on utiliser dans la production de ces cométiques ?  Les produits peuvent-ils être testés sur des animaux ?

À quel point faut-il être sévère ? Ceux qui plaident pour une approche très stricte et qui ne veulent plus que des produits 100 % bio, sans ingrédients pétrochimiques, ni solvants, ni agents conservateurs et qui, en plus, interdisent quasiment tout traitement chimique, sont peut-être bien conséquents, mais la question demeure de savoir s’ils aident ainsi le monde. Car, de cette façon, il devient pratiquement impossible de produire certaines catégories de produits sous le label « cosmétique naturel ». On pousse ainsi en quelque sorte les clients dans les bras des fabricants de cosmétiques conventionnels… C’est pourquoi la plupart des labels sont un peu plus flexibles. Ils permettent une période de transition dans l’espoir que de nouvelles techniques novatrices apparaîtront. Il y a aussi beaucoup de choses à dire au sujet de la proportion de bio dans un produit cosmétique. Certains produits n’ont pas d’autre choix que celui de contenir plusieurs ingrédients qui ne proviennent jamais de l’agriculture biologique. Les huiles et extraits bio sont faciles à trouver, mais les émulsifiants (ingrédients qui facilitent le mélange), les pigments, les conservateurs ou l’eau sont difficiles à certifier bio.

INFLUENCE DU CHOIX DES MATIÈRES PREMIÈRES

Comparatif cosmétiques naturels / conventionnels Type de produit

Problème pour le cosmétique naturel

Huile de massage

aucun problème

Huile pour le bain

performances

Emulsie

problèmes particuliers soleil, mascara

Gel de douche/shampooing

épaississement, conditionneur

Tonique/bain de bouche

solubilisation

Parfum

variabilité du parfum

Savon

liant

Rouge à lèvres

choix des pigments

Poudre de maquillage

qualité microbiologique des pigments

Grafique: W. Petersen, Naturkosmetik Branchenkongress 2009

Les cahiers des charges mettent aussi les producteurs au défi de développer des produits conformes aux critères, et qui, en outre, sont agréables à utiliser et efficaces. Voici, selon le Dr. Wilfried Pedersen, les aspects les plus difficiles par catégorie de produits


Aujourd’hui, comme il unit les leaders du marché, Natrue est très fort. cosmétiques bio (3 étoiles). Les 3 niveaux doivent être obte% bio dans les ingrédients % bio dans la liste totale des nus uniquement avec des ingréprovenant de l’agriculture ingrédients dients naturels, presque naturels et identiques aux ingrédients 20% 95% COSMOS naturels. ou 10% (pour les lotions, les produits à rincer tels savon, 100% (dès 2012 et si les ingrédients bio gels douche et poudres, en raison de la teneur en eau) sont disponibles) Les ingrédients presque naturels ont une origine naturelle, mais 19% (20 % des 95 % d’ingrédients naturels) NATRUE*** 95% ont subi un traitement (chimique) permis par Natrue. Les ingrédients identiques aux ingrédients naturels ne sont pas naturels, mais jugés nécessaires dans un produit. Natrue a dressé une liste positive de ces composants et aussi des conservateurs naturels qui peuvent être utilisés. Pour les cosmétiques naturels ordinaires (Natrue*), les proportions de substances naturelles et presque naturelles sont fixées par catégorie de produits. Par ex, pour les huiles, il faut au minimum 90 % de substances naturelles et 10 % de substances presque naturelles. Pour un produit plus provocant tel que le déodorant, les taux sont respectivement 15 % et 30 % et pour un savon, c’est 1 % et 99 %. Pour les cosmétiques à 2 étoiles (Natrue**), la barre est placée Dans un cosmétique, Cosmos distingue 5 catégories de composants : plus haut. Pour toutes les catégories de produits, au minimum,15 % l’eau qui est hors champ de la certification bio les ingrédients miné- des ingrédients doivent être naturels et 15 % presque naturels. 70 % raux qui sont hors champ de la certification bio les agro-ingrédients des ingrédients naturels doivent provenir de l’agriculture biologique. physiquement transformés et qui peuvent être certifiés bio. L’exigence De plus, la matière première d’origine des substances presque natuest fixée à 95% d’ingrédients bio et si possible 100%. relles doit être bio. les agro-ingrédients chimiquement transformés qui peuvent être Les cosmétiques bio Natrue*** sont encore un peu plus stricts. 20 % certifiés bio si la matière première agricole est bio et si le procédé non des ingrédients doivent être naturels et 15 % presque naturels, pour polluant est autorisé. L’exigence est fixée à 30% d’ingrédients bio car tous les produits. 95 % des ingrédients naturels et 100% des ingréc’est techniquement assez difficile aujourd’hui d’aller plus loin. dients presque naturels doivent être bio. les autres ingrédients qui font partie d’une liste positive Le calcul sur le total des ingrédients (les 5 catégories ensembles, Natrue et Cosmos : des choix très constituant le produit), doit égaler ou dépasser 20 % des ingrédients différents pour l’étiquetage Finalement, sur la composition, les standards de Cosmos et Natrue*** qui doivent être bio. ne sont pas très éloignés. Par contre, côté étiquetage, le consomNatrue mateur risque d’être assez dérouté. Ainsi pour une même émulsion, De leur côté, les grands pionniers des cosmétiques naturels, les l’étiquette affichera 78% bio chez Natrue contre 27% chez Cosmos. allemands Weleda, Wala, Logocos, Primavera, Laverana, l’américain Autre exemple : Pour une même lotion contenant plus de 90% d’eau et Burt’s Bees et la marque suisse Farfalla ont lancé le label Natrue, quelques pourcent d’extrait de plantes, on pourra avoir 96% bio chez entre autres parce que Cosmos a tardé. Aujourd’hui, comme il unit les Natrue alors que le produit ne sera même pas certifié chez Cosmos car leaders du marché, Natrue est très fort. La certification des produits a la barre des 20% bio ne sera pas atteinte. En fait tout cela s’explique par démarré au début 2009. un calcul effectué différemment. Natrue distingue les cosmétiques naturels ordinaires (1 étoile), les Natrue choisit d’afficher un pourcentage bio total qui, dans le calcul, cosmétiques naturels avec ingrédients bio (2 étoiles) et les véritables ne prend pas en compte l’eau. Cette orientation est cohérente avec la

Proportions d’ingrédients bio dans un produit labellisé

Prendre en compte l’eau dans le calcul du % bio total ou non ? Natrue et Cosmos ne sont pas d’accord

34 cosmetica > labels de cosmétique naturels


organic pro n° 7 réglementation des produits alimentaires (par ex un pain est toujours réputé 100% bio alors qu’il contient au moins 40% d’eau) et aussi avec ce que les fabricants de cosmétiques ont fait jusqu’à lors. De son côté Cosmos considère que la cosmétique est un secteur basé sur la transformation des produits dans laquelle l’eau est un ingré-

dient important qu’il ne faut pas écarter dans le calcul du pourcentage bio total du produit que l’on indique au consommateur. Pour Cosmos, cette méthode est plus juste. Par contre, elle conduit à des chiffres « pas faciles à vendre » en terme de communication.

Ecocert, Cosmebio, Soil Association, BDIH, ICEA et Bioforum se sont réunis pour développer le standard COSMOS après une longue période de délibérations > Suite de la page 31

80% adhèrent au LOHAS L’A méricain Ted Ning, de l’organisation LOHAS, qui recherche et inventorie le profil du consommateur bio et fair trade, a analysé de plus près la manière dont les gens consomment et pensent de nos jours. « Contrairement à ce que beaucoup pensent, la vague verte qui submerge le monde n’est pas une mode», a-t-il déclaré. « C’est un mouvement de fond sur le long terme qui ne s’arrêtera que lorsque tous les processus et produits de notre planète seront devenus durables ». Il a aussi souligné combien ce mouvement impacte sur la manière de travailler et de penser des développeurs de produits et spécialistes en marketing. « Auparavant, les produits écologiques étaient développés pour 20 % de la population au maximum. Actuellement, c’est près de 80 % des consommateurs qui sont intéressés par des produits plus durables et moins polluants et qui sont devenus des acheteurs potentiels.». Selon Ning, cette évolution a eu lieu parce que la plupart des gens adhèrent aux valeurs du « Lifestyle of Health and Sustainability » présenté par l’organisation LOHAS. Seule une fraction réduite et tenace de la population (13 à 20 %) trouve que toute cette prise de conscience est de la foutaise et ne servira que ses propres intérêts.

Greenwashing Les marques de cosmétiques ordinaires ressentent elles aussi qu’un vent de santé et d’écologie souffle sur le monde des cosmétiques. Du coup, Les nouveaux produits de fabricants de cosmétiques traditionnels sont de plus en plus mis en avant au travers de la présence (généralement minime) d’ingrédients naturels et végétaux. Et on ne mentionne pas les éventuelles substances nocives présentes. Ce que l’on appelle le « greenwashing » freine la croissance des vrais cosmétiques naturels. Car la mise en oeuvre de quelques ingrédients végétaux n’implique pas que l’on puisse parler de cosmétiques naturels. Pendant le congrès, la distinction a été faite entre les cosmétiques naturels, ceux s’inspirant de la nature et les classiques. Avec le terme cosmétiques s’inspirant de la nature, on signale des produits qui contiennent plus d’ingrédients naturels, mais qui peuvent encore contenir des parabènes, des silicones, des parfums et colorants synthétiques ou autres conservateurs. Cela est naturellement inacceptable pour les véritables fabricants et consommateurs de cosmétiques naturels.

L’Allemagne est le numéro un en Europe et l’Italie affiche la plus grande croissance A l’échelle mondiale, les ventes de cosmétiques naturels s’établissent à 7 milliards de dollars. Pour 2010, ce chiffre d’affaires aura probablement déjà augmenté, atteignant 10 milliards, comme le révèle le bureau d’étude de marché londonien Organic Monitor. Le marché européen représente aujourd’hui un chiffre d’affaires d’environ 2 milliards d’euros. Avec 672 millions d’euros en 2008 (soit 60 millions d’euros de plus qu’en 2007), l’A llemagne est en tête du peloton. 20% des consommateurs de cosmétiques en Allemagne disent déjà acheter des cosmétiques naturels (à titre comparatif : en 2006, c’était 12,5 %

à peine). En Allemagne, les produits naturels sont le seul segment en croissance sur le marché des cosmétiques. Au niveau international, la part des cosmétiques naturels et des cosmétiques s’inspirant de la nature grandit. Actuellement, c’est en Italie, en Allemagne et en France que la croissance est la plus forte. Selon Hana Hrstkova de Kline Market Research, pour l’Italie, l’explication tient au fait que de plus en plus de centres de bien-être optent pour des cosmétiques bio ou naturels. Le congrès animé, varié et fort intéressant a prouvé de manière convaincante que le marché des cosmétiques naturels se trouve au début d’un énorme épanouissement. Gerd Weiler, de la marque de cosmétiques naturels Sanoflore, résume bien cela : « La moitié des bébés qui naissent aujourd’hui atteindront l’âge de cent ans. Les allergies cutanées sont de plus en plus fréquentes et, ces 20 dernières années, le nombre de mélanomes a triplé. Et c’est là que réside le potentiel d’expansion de nos produits ».


Du 17 au 20 février 2010, Nuremberg accueillera la 21ème édition de Biofach. Le salon aura lieu pour la première fois du mercredi au samedi (au lieu du jeudi au dimanche) et le thème de l’année est presque évident : Organic & Fair. Le textile écologique et la Green Fashion auront aussi la vedette.

Bio et fair trade sont les thèmes de

BIOFACH 2010 Fair trade : global et local L’année prochaine, la grand-messe européenne pour le secteur bio traitera de plus près de l’évidente relation qui existe entre le bio et le fair trade. Malgré la crise financière et économique, les deux catégories de produits affichent d’excellentes progressions et de nombreux entrepreneurs bio soutiennent naturellement les principes du fair trade. L’idée Nord-Sud qui va de pair avec le fair trade, s’étend aussi aux relations qui sont plus de proximité : relations nord-nord et sudsud. En d’autre termes, les produits locaux doivent aussi être observés à la loupe pour s’assurer que chacun des maillons de la production au le commerce soit traité et payé correctement et équitablement. Rien que le tapage en Europe, au sujet du prix du lait prouve qu’ici aussi, le fair trade n’est pas une évidence.

Un léger rétrécissement Les organisateurs sont confiants et attendent la prochaine édition de Biofach avec impatience. Cela étant, après des années de croissance, on assiste aujourd’hui à une chute du nombre d’exposants attendus. En 2009, il y avait encore 2.733 exposants et pour 2010, environ 2.500 exposants sont attendus. La superficie totale du salon a diminué d’environ 10 %. La crise mondiale a probablement aussi un impact (psychologique), car hormis quelques exceptions, le marché bio mondial se porte extrêmement bien ; il est dynamique et en forte croissance.

en plus conscients de l’impact de leurs choix vestimentaires sur l’être humain (travail des enfants, exploitation, etc.) et l’environnement (production polluante de coton, colorants nocifs, etc.). La Soil Association britannique prévoit p. ex. que le chiffre d’affaires du textile écologique triplera entre 2008 et 2012. Pour les visiteurs professionnels, un forum textile sera mis en place et plusieurs défilés de mode pourront avoir lieu pour permettre aux exposants de présenter leurs nouvelles collections.

Green fashion et bien-être

Vin bio

Pour le salon annexe Vivaness, consacré aux cosmétiques naturels et au bien-être, l’optimisme est de mise. Les cosmétiques naturels connaissent une jolie croissance et cette tendance se perpétuera dans les années à venir. Une attention particulière sera accordée à la « Green Fashion ». L’année passée, le textile qui tient compte de l’écologie et l’être humain était déjà un secteur phare et le marché a explosé durant l’année en cours. Les consommateurs sont de plus

Nürnberg Messe ne peut pas non plus passer à côté de la forte progression des vins bio. Tout comme durant les éditions précédentes, de très nombreux producteurs et commerçants de vins sont à nouveau attendus et il y aura des dégustations. Pour la première fois, le prix du meilleur vin bio MUNDUSvini sera remis durant le salon. Il s’agit d’un concours internationalement reconnu pour primer les vins bio qui auront été dégustés du 7 au 9 décembre à Neustadt/Weinstrasse. Alors que début 2009, le secteur des vins bio était prudent dans ses pronostics (en raison de la crise), l’année passée a été une année « grand cru » en termes de chiffres de vente. D’après les informations recueillies par Biofach, il semble que la crise ait incité les consommateurs à moins sortir pour manger. Du coup, ils cuisinent plus chez eux. Avec les aspects positifs pour l’être humain et l’environnement, on opte de plus en plus pour des vins bio. En 2009, il y avait au total 318 exposants dans la halle des vins de Biofach (94 d’Italie, 81 d’A llemagne, 53 d’Espagne, 42 de France et 16 d’Autriche). Les exposants s’attendent à ce que le record soit battu en 2010. En raison d’une faible demande intérieure, ce sont surtout les producteurs de vins bio espagnols qui exportent leurs vins.

36 Avant-première de salon > Biofach et Vivaness 2010 (Nürnberg)


organic pro n° 7 Ce qui était observé dans la pratique, mais encore démenti partiellement ou totalement par de nombreux scientifiques, s’avère maintenant être un fait : l’échinacée – et plus particulièrement l’Echinacea purpurea standardisée – combat la grippe, les rhumes et d’autres virus.

L’échinacéa,

antiviral naturel et remarquable

De nouvelles études précisent l’efficacité de l’Echinacea purpurea Depuis peu, un extrait spécial et breveté d’Echinacea purpurea issu de la culture biologique canadienne est disponible. Il s’agit de la seule préparation d’échinacée composée d’extraits de la plante entière et fraîche et standardisés sur les trois plus importants groupes de substances actives. Ces trois groupes (alkylamides, polysaccharides et acide cichorique) jouent un rôle important dans la stimulation du système immunitaire. Les différentes substances ont chacune leur fonction propre et agissent de façon complémentaire. La présence garantie des trois, en quantité active, est nouvelle et déterminante pour l’efficacité de la préparation d’échinacée brevetée.

Première étude En 2004, une étude a été menée à l’université d’A lberta (Canada) sur un groupe randomisé et contrôlé au placebo de 282 personnes saines âgées de 18 à 65 ans. Elles ont utilisé soit l’échinacée, soit le placebo dès les premiers symptômes d’un rhume. On a observé que le nombre de personnes ayant contracté un vrai rhume a été inférieur (59 contre 69) chez les patients ayant pris l’échinacée. Egalement, le score total des symptômes a été inférieur de 23 % et enfin, le rhume a évolué en une bronchite chez seulement 2 personnes du groupe ayant reçu de l’échinacée, contre 5 dans le groupe placebo. Le rétablissement s’est aussi beaucoup mieux passé chez les utilisateurs d’échinacée : après sept jours, 95 % du groupe traité à l’échinacée étaient rétablis, contre 63 % du groupe placebo et la durée de la maladie a été un jour et demi plus courte chez les utilisateurs d’échinacée. Ces résultats sont similaires à ceux obtenus avec l’antiviral tamiflu dans des études comparables. Les chercheurs suspectaient alors que les bons résultats de cette étude étaient liés à la préparation standardisée d’échinacée qui contenait 0,25 mg/ml d’alkylamides, 2,5 mg/ml d’acide cichorique et 25 mg/ml de polysaccharides. Une étude de suivi effectuée par les mêmes scientifiques a confirmé cela.

Deuxième étude Ensuite, les chercheurs canadiens sont partis spécifiquement à la recherche d’un mécanisme expliquant les résultats obtenus avec l’Echinacea purpurea et leurs observations ont été étonnamment positives. En fait, divers virus associés à des infections des voies respiratoires supérieures stimulent la sécrétion de cytokines pro-inflammatoires (qui favorisent les inflammations). Et c’est précisément contre ces cytokines et leur propagation que la préparation standardisée d’échinacée agit. En plus, l’échinacée offre une solide protection contre les virus plus dangereux dotés de membranes.

Les alkylamides, polysaccharides et l’acide cichorique dans l’échinacée jouent un rôle important dans la stimulation du système immunitaire

Tant d’utilisateurs ne pouvaient pas avoir tort Les deux études sont extrêmement favorables à l’échinacée et expliquent aussi la grande popularité de la plante. Il est prouvé qu’elle réduit la durée de la maladie et son niveau de gravité de maladies. Lorsqu’elle est prise très tôt, dès les premiers signes d’une infection virale (frissons, fièvre, douleurs musculaires, maux de tête et/ou de gorge, toux ou nez bouché), l’échinacée peut enrayer le développement ultérieur de l’infection.

L’echinacée se montre très efficace contre la grippe


38 L’échinacée peut être utilisée de manière préventive pour éviter les infections, p. ex. durant la saison de la grippe. Les personnes plus âgées et les sportifs professionnels tels que les marathoniens et les coureurs cyclistes sont plus exposés à une infection des voies respiratoires supérieures. Pour ce groupe sensible et pour les gens qui assurent une fonction publique avec un risque accru de contracter un rhume ou la grippe, l’échinacée est un remède efficace.

Une action plus large contre la grippe L’Echinacea purpurea peut aussi en partie offrir une solution en cas de grippe, avec une meilleure efficacité que les antigrippaux ordinaires. Ces derniers ralentissent la neuraminidase, une molécule présente à la surface du virus et qui est essentielle pour la réplication des virus de l’influenza A et B. L’action de ces substances est limitée à certaines souches d’influenza, tandis que la préparation d’échinacée aurait une action plus large. Conclusion de ces investigations : pour la première fois, un remède naturel agit (partiellement) contre les rhumes et aussi préventivement (et efficacement) contre une série de virus de la grippe. Les extraordinaires possibilités médicinales des remèdes naturels sont une fois de plus prouvées ! Dans de rares cas, l’extrait spécial d’échinacée peut causer des troubles des voies digestives, tels que nausée, vomissements ou constipation, bien que cela ne soit pas plus fréquent que lors de la prise d’un placebo. Des démangeaisons, une sensation de brûlure ou une sensation d’insensibilité de la langue ont aussi été observées, mais pas plus souvent non plus qu’avec le placebo. Les personnes qui souffrent d’allergie aux plantes de la famille des composées Asteraceaen, telles que l’arnica, la calendula et les pissenlits ont intérêt à ne pas utiliser de préparations à l’échinacée.

NOUVEAU !!!

Augmentez votre immunité!

extrait d’echinacea triplement standardisé

Echincell est un extrait d’Echinacea purpurea breveté spécial, dont la standardisation porte sur les trois groupes majeurs des principes actifs. Ces composés (alkylamides, polysaccharides et acide cichorique) jouent un rôle important dans la stimulation du système immunitaire. Les différentes substances possèdent chacune un effet propre et complètent ainsi l’activité des unes des autres. La présence garantie de ces trois composés en quantité active est nouvelle et conditionne l’efficacité de l’Echincell. Deux études scientifiques ont été menées pour montrer l’efficacité de l’Echincell chez l’espèce humaine. Echinell echinacea: 60 caps. prix public recommandé 13,95 Echincell liquide 100 ml prix public recommandé 18,95 - avec goût de baie, sans alcool Aussi pour des enfants et des femmes enceintes.

HEALTH THROUGH NATURE, SCIENCE & INNOVATION Echincell Org Retail FR 12-2009.indd 1

Springfield Nutraceuticals, Heist-op-den-Berg, Tel. 015-349113, infobel@springfieldnutra.com 8-12-2009 18:40:11


Provamel Bio Soya Filets & Nuggets

Filet Nature

Filet au Poivre

Préparer un repas sain en 3-4 minutes ? Provamel vous propose des nouveaux substituts de viande : Filet Nature, Filet au Poivre et Nuggets. 100 % végétaux, ces nouveautés sont naturellement sans lactose et sans cholestérol. Vous aimerez ces produits, non seulement parce qu’ils sont sains et savoureux mais aussi parce qu’ils sont faciles à préparer. Plus d’info sur www.provamel.com

PROVAMEL. PRENEZ SOIN DE VOTRE AVENIR

Nuggets


huile d’olive nouvelle récolte

www.emilenoel.com HUILERIE ÉMILE NOËL S.A.S. CHEMIN DES OLIVIERS - 30130 PONT SAINT ESPRIT - FRANCE

TERRENEUVE.COM

ça y est !


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.