Organic Pro 9

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Des jeunes parents

sensibles aux arguments du bio Huiles essentielles:

un énorme potentiel thérapeutique

TION: I D é E T T E C DANS

Magazine POUR Le bioprofessionEl

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Contenu...

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c i n a g r o pro n°

11 Des jeunes parents sensibles aux arguments du bio…

Les femmes enceintes, et surtout les jeunes mères, sont un groupe cible de nouveaux clients de plus en plus important pour les magasins bio. Pour certains, c’est d’ailleurs le moment de la vie le plus propice pour « s’aventurer » dans un magasin bio pour la première fois.

14 Conservateurs et produits bio : tellement d’innovations possibles Aujourd’hui, en agroalimentaire, l’élaboration des produits fait largement appel aux ressources inépuisées de la chimie: conservateurs, exhausteurs de goût, affermissants, colorants… Sans ces produits, « l’industrie » bio, peut apparaître démunie et donc peu performante. Pourtant, les alternatives sont de plus en plus nombreuses.

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L’huile d’olive, reine des huiles de table De nombreuses huiles végétales ensoleillent et enrichissent nos repas, grâce à une foule de substances nutritives essentielles. A cet égard, l’huile d’olive est certainement la plus particulière grâce à ses qualités exceptionnelles, sa grande disponibilité, sa palette de saveurs apte à satisfaire tous les palais. De nouveaux atouts santé ont de plus été découverts.

27 Détergents écologiques :

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Colofon Le but d’Organic PRO consiste à apporter sa contribution au secteur biologique. La rédaction est indépendante de la régie publicitaire.

du ménage à faire dans un rayon en croissance

Même si leur consommation n’est pas au niveau des produits alimentaires et cosmétiques bio, le secteur des « produits d’entretien écolo » s’emballe.. Ecozept, bureau d’études spécialisé, a analysé la situation de ces produits en France.

36 Huiles essentielles :

un énorme potentiel thérapeutique inexploré

Rendez vous autour des plantes médicinales et de l’aromathérapie, le 12ème symposium international de Grasse a été très riche grâce à la présence des plus grands spécialistes dans ces thématiques. Plusieurs exposés ont porté sur les applications possibles des huiles essentielles dans des multiples thérapies.

Éditeur responsable — Niko D’hont Jozef Guislainstraat 44 boîte 1, B-9000 Gand Tél. +32 (0)9 329 66 96 – Fax +32 (0)9 270 32 01 niko@organicretail.net Tarifs publicitaires — www.organicretail.net Rédaction — Sarah Braekman (sarah@organicretail.net), Niko D’hont (niko@organicretail.net), Martine Cosserat, Sofie Daniels Traduction — AF Translation, Jean-Paul Talbot Photographie — Niko D’hont, Martine Cosserat Photo couverture — Andy Eeckhaut Photography Remerciements à Elsje et Wolke et à Origin’O Gand Révision — Aline De Boeck, Bjorn Verlinde Design — ‘79 design, Roeselare (79design@telenet.be) Impression — Druk in de Weer – Gand L’éditeur ne peut pas être tenu responsable du contenu des publicités publiées. L’autorisation de publier du contenu dans ce magazine vaut également pour la mise à disposition de ce contenu via n’importe quelle forme/voie électronique. Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite sans l’autorisation écrite de l’éditeur responsable.

Nederlandstalige versie op eenvoudige aanvraag. Ce magazine est imprimé avec des encres végétales sur du papier 100% recyclé

18 Dossier Huile d'olives

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U N P E T I T SAC H E T Q U I A D E G RA N D E S I D É E S

idée n°2

soutenir les diversités

entremets BIO-FLAN®

25 parfums à découvrir… au cacao d’Equateur, du Togo ou du Vanuatu, à la Vanille Bourbon de Madagascar ou des Comores, au café d’Afrique et d’Amérique du Sud, au pralin de noisettes de Sicile grillées au feu de bois et caramélisées au sucre de canne du Brésil… pour les réaliser, nos approvisionnements bio sont contrôlés par Ecocert International. Le Bio-flan est solidaire : 1% des ventes est reversé à l’association Bolivia Inti qui œuvre pour mettre le solaire au service du développement.

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Préparations pour


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ORGANIC NEWS Millésime Bio : le salon professionnel du vin bio du 24 au 26 janvier 2011 à Montpellier (F)

BioNatur Expo 2011 : un nouveau salon professionnel du bio à Gand les 3 et 4 avril 2011 En avril prochain, est annoncé un nouveau salon pour le secteur du bio. BioNatur 2011, le salon professionnel de l’alimentation bio, des compléments alimentaires et des produits naturels, remplacera Vitasana au calendrier de Flanders Expo. BioNatur Expo 2011 a pour but de devenir la « plateforme d’achat » idéale pour tous les magasins d’alimentation naturelle, commerces spécialisés bio et marchés bio. Outre la possibilité de combler les intentions d’achat des visiteurs, le salon devrait fournir une importante plus-value via des ateliers et de brefs séminaires autour du sujet : « La vente au détail, c’est entreprendre ! ».

Fin janvier, ce sera déjà à la 18ème édition de Millésime Bio. Plus de 500 exposants provenant des quatre coins du monde (France, Afrique du Sud, Allemagne, Espagne, Italie, USA, Royaume-Uni, Portugal, Pologne, Roumanie) et plus de 3.000 visiteurs sont annoncés au Parc des Expos de Montpellier. L’organisation est convaincue que ce salon à forte croissance va poursuivre son expansion. Au début de cette année, 491 viticulteurs bio étaient présents comme exposants. L’organisation fournit des stands clé en main, tous identiques y compris en superficie, et n’opère donc aucune distinction entre les grands et les petits producteurs. Les visiteurs peuvent goûter les vins. En outre, une série de conférences est planifiée. De plus amples renseignements sur cet événement dans notre édition de décembre.

Après la dernière édition en date de Vitasana 2009, le calendrier annuel a été repensé. La demande pour un salon professionnel biennal s’est à nouveau précisée en suggérant d’étudier le printemps en tant qu’alternative. Le printemps, qui est une période d’achat très intense dans le secteur, s’avére être préférable à l’automne. Les organisateurs de BioNatur ont décidé de jouer sur cet élément et ont donc planifié le salon en avril.

Le secteur mondial se réunit à nouveau pour Biofach et Vivaness 2011 en février 2011

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BioVak 2011 (NL) sous le signe de l’inspiration pour toute la filière bio

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Les 19 et le 20 janvier 2011, BioVak – salon professionnel de l’agriculture durable, de la nature, de la qualité alimentaire et des Entrepreneurs du Goût – se déroulera à nouveau au IJsselhallencomplex de Zwolle (NL). Organisé par ICEM, en collaboration avec le Vakgroep Biologische Landbouw LTO/BioConnect, il s’adresse aux entrepreneurs des secteurs de l’agriculture et de l’horticulture bio, de l’importation, de l’horeca et de la vente au détail. Ces dernières années, la formule de BioVak a eu un franc succès. Les salons de 2008, 2009 et 2010 ont généré un intérêt croissant chez les exposants participants comme au niveau des visiteurs et fait croître la notoriété..

Nouveau : un SEMINAIRE le jeudi 20 janvier 2011 En collaboration avec la Commune de Zwolle, BioConnect, la Banque Triodos, l’association de fabricants VBP et le magazine professionnel Vers & Vers, un séminaire d’une journée sur les tendances dans l’alimentation biologique sera organisé pour les détaillants, les spécialistes du frais, les cuisiniers et chefs cuisiniers, avec pour intitulé : « Trends in biologische voeding ». De plus amples informations sur ce séminaire seront publiées avant BioVak 2011. BioVak 2011 n’est accessible qu’aux entrepreneurs et se tiendra le mercredi 19 janvier de 14 h à 22 h et le jeudi 20 janvier de 11 h à 22 h.

Du 16 au 19 février, Biofach et Vivaness auront à nouveau lieu à Nuremberg (Allemagne). C’est à ce salon phare du bio international que les producteurs bio et délégations de nombreux pays se réuniront. L’édition 2010 a réuni 2557 exposants et 43.669 visiteurs provenant de 121 pays. La mode verte est un des secteurs en pleine expansion et devrait être bien représentée. Des défilés de mode seront organisés pour présenter les toutes dernières collections. Le coton bio demeure une matière trop peu produite : seulement 1 % de la production mondiale, mais les volumes augmentent chaque année de 20 %. Les autres matériaux tels que chanvre, laine, lin et soie sont eux aussi de plus en plus souvent produits de manière biologique et écologique. Le secteur est cependant conscient que les matériaux naturels ne suffiront jamais pour répondre à la demande mondiale croissante en textile. De ce fait, le forum du textile de Biofach incluera les alternatives synthétiques écologiques (p. ex. la viscose à base de cellulose). Une halle sera réservée aux vins bio avec également le concours de vins MUNDUSvini. Les viticulteurs bio peuvent participer et envoyer leurs vins jusqu’à fin octobre. Les vins seront dégustés par l’Union In-


ternationale des Œnologues (UIOE) lors d’un événement qui se tiendra à Neustadt an der Weinstrasse, en Allemagne. Pour le salon des cosmétiques naturels Vivaness, qui se déroulera en même temps que Biofach, tous les indicateurs sont à la croissance et l’optimisme. Les cosmétiques naturels et biologiques sont la tendance sur le marché mondial des cosmétiques. En Europe, l’A llemagne demeure le marché leader, même si le dynamisme des acteurs français dans ce domaine attire actuellement l’attention. En 2011, Vivaness offrira à nouveau une belle palette de fournisseurs, de produits et de tendances.

Vitasana expo 2011 déménage à Bruxelles ! Pour sa treizième édition, VitaSana 2011 aura lieu les 2 et 3 octobre 2011. Dorénavant, c’est à Brussels Expo qu’aura lieu ce célèbre salon, où les producteurs d’alimentation naturelle, de produits bio et de compléments alimentaires naturels présenteront leurs nouveautés à un public professionnel.

Sabine Heyman, secrétaire générale de l’association sectorielle Naredi, explique : « Avec ce déménagement, le conseil d’administration de Naredi désire donner un nouvel élan à VitaSana et une dimension nationale plus marquée au salon. Une étude interne nous a convaincu que cela fera augmenter le nombre d’exposants et de visiteurs. » Les réactions suite à l’annonce de ce déménagement étaient toutes positives. Marjan Willaert, président de Naredi, ajoute : « Entre-temps, nous avons établi beaucoup de contacts avec des collègues des pays voisins, chez qui il semble exister un évident intérêt avoir un oeil sur ce qui se passe à Bruxelles. Les collègues d’Espagne se joindront probablement également à nous. Le but n’est pas de faire de VitaSana un salon international, mais établir des contacts au-delà des frontières peut être un atout supplémentaire, tant pour les producteurs que pour les commerçants. ». Les organisateurs veulent clairement faire de VitaSana une vitrine pour les produits bio. Avec plusieurs nouvelles initiatives, le salon deviendra particulièrement attrayant et donnera plus d’élan à l’alimentation bio. Des pourparlers sont en cours avec plusieurs chefs cuisiniers étoilés pour l’organisation de démos de cuisine bio pendant le salon. De telles initiatives peuvent donner une meilleure image à l’alimentation bio, ce qui est un des objectifs de Naredi. Mais le bio, ce n’est pas que l’alimentation ; les cosmétiques bio, le textile bio et autres ont également leur place à VitaSana. Pour que tout se déroule de la façon au mieux et pour avoir le plus d’impact possible, des contacts ont été pris avec toutes les organisations et instances qui soutiennent les produits naturels.

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HealthPro est un salon lié à Vitasana qui s’adresse aux médecins, diététiciens, kinésithérapeutes et autres professionnels de la santé et qui donne aussi accès à VitaSana. car dans le passé, ces groupes professionnels ont souvent visité VitaSana. HealthPro s’adresse principalement aux producteurs de compléments alimentaires, de vitamines et de matériaux de soin et de sport et contribuera à faire découvrir VitaSana à un groupe encore plus vaste de professionnels de la santé. Ces groupes cibles seront d’une importance capitale pour les commerçants, car ce sont eux qui envoient leurs patients vers leurs magasins. Bien que le salon soit prévu dans un an, de nombreuses entreprises se sont déjà inscrites définitivement, et pas des moindres, puisqu’on y retrouvera Mannavita, Biover, Oce-Bio, Revogan, Weleda, Ojibwa, Ecover, Metagenics, BBK-Bio, Bioradix, Biovita, Diex Import et Key Pharm.

Royaume Uni : crise dans l’alimentaire, forte progression pour la cosmétique Pour 2010, Soil Association prévoit une croissance du secteur bio de l’ordre de 2 à 5% au Royaume Uni. Pourtant le marché, avec 1,84 milliards de livres, a connu une année difficile avec une diminution de 13%, par rapport à 2008, soit un retour à un niveau inférieur à 2006. Les enseignes principales de détaillants Tesco et Sainsbury’s ont été touchées de façon équivalente avec – 12,5% alors que les marchés bio à la ferme enregistrent –20%. Seuls le lait, les ingrédients de base et surtout l’alimentation bébé ont continué de croître en 2009. A l’inverse, les produits les plus en recul sont le pain et la patisserie (-40%), les plats préparés frais (-21%), la viande fraîche et la volaille (-22 et –28%). Les consommateurs ont cherché à dépenser moins en allant vers les bas morceaux moins chers au rayon viande et le surgelé pour moins perdre. Cette dernière tendance est très visible au rayon poisson où le frais s’est effondré de 46% au profit du surgelé. Dans le non alimentaire, si le textile bio s’est maintenu, le secteur santé et beauté bio affichent un chiffre d’affaire de 36 millions de livres soit +30%. L’acteur majeur Neals Yard progresse de 17% cependant que de nombreux nouveaux acteurs apparaîssent. Dans ce contexte, le lancement du label Cosmos est très attendu pour aider à cadrer le secteur et préserver la confiance des consommateurs. Les superficies bio ont augmenté de 9% représentant maintenant 4,3% des superficies même si le rythme des conversions a diminué. Ces chiffres globaux cachent des disparités entre les pays. Alors qu’en Ecosse, les conversions ont beaucoup ralenti (6200 ha au contre 34700 en 2008), le pays de Galles accélère et devrait bientôt dépasser 10% des superficies en bio (près de 50000 ha en conversion contre 30900 en 2008) > www.soilassociation.org

Plus de 10 % de croissance pour le bio dans les supermarchés néerlandais Durant le premier trimestre de 2010, le chiffre d’affaires de l’alimentation bio dans les supermarchés néerlandais a augmenté de 12 % par rapport à 2009. C’est un bon résultat par rapport à la croissance du marché alimentaire global qui a été de 0,2 % durant la même période (GfK) et qui a souffert de difficultés économiques et de la guerre des prix. Les consommateurs dépensent leur argent de manière responsable et les achats bio s’intègrent parfaitement dans ce phénomène. On notera que près de la moitié de l’augmentation totale du chiffre d’affaires en euros dans les supermarchés (43 %) est due aux aliments bio. Les produits d’épicerie (marques leader et marques maison) et les produits à base de viande sont ceux qui ont eu la croissance la plus forte (+ 26 %) grâce à un assortiment élargi. Les produits laitiers et les œufs ont augmenté aussi de 15 et 17 %. Le pain et la viande se sont


organic pro n° 9 stabilisés après quelques années de forte croissance. Les pommes de terre et les fruits et légumes ont été en augmentation de 6 %. Selon l’exemple de l’A llemagne, où les pharmaciens font partie des distributeurs de produits bio qui affichent la plus importante croissance, Kruidvat se met à vendre davantage de produits bio. Le flux de marques leader disponibles par produit, augmente. L’exemple le plus récent étant le yaourt bio disponible en divers goûts d’A lmhof.

Les magasins bio ont la cote auprès des consommateurs Les produits proposés sont de qualité, ainsi que le service et l’atmosphère y est meilleure qu’en GMS. C’est l’une des perceptions des consommateurs bio que Ecozept a mis en lumière lors de sa dernière enquête menée au printemps 2010 en interviewant 920 clients à la sortie des caisses de magasins spécialisés et de GMS. Dans le regard des clients, les marques bio bénéficient d’une image positive assortie des qualificatifs : professionnelles, à la mode, bonne qualité gustative. Mais elles manquent de notoriété ce qui expliquerait l’essor des marques de distributeurs en GMS. L’origine régionale des produits est plébiscitée. En GMS comme en magasin bio, plus de la moitié des consommateurs préfèrent un produit conventionnel régional à un produit bio d’origine lointaine. Les critères sociaux que sont la rémunération des agriculteurs et l’équitabilité des échanges sont importants pour 4 à 6 personnes sur 10 interrogées. Enfin, les consommateurs prévoient un avenir très favorable au marché bio avec plus de magasins spécialisés, de production et de consommation et l’apparition de nouveaux produits et marques. Résultats complets « le consommateur face à l’offre alimentaire bio » disponibles à l’automne 2010 sous la forme de 2 rapports l’un sur le circuit GMS et l’autre sur la distribution spécialisée. > www.ecozept.com

Un nouveau site web pour Côteaux Nantais

Cet été, le spécialiste français des fruits bio Côteaux Nantais a lancé son nouveau site web. Sur www.coteaux-nantais.com, on peut trouver des renseignements sur l’assortiment de fruits frais et transformés, des recettes, des infos sur l’agriculture biodynamique, les vergers de l’entreprise, etc. Le site web est disponible en anglais, en français et en allemand.

Superbe année 2009 pour toute la bio française Avec un peu plus de 3 milliards d’euros, le CA total a progressé de 19% par rapport à 2008 portant à 1,9% la part de la bio dans la consom-

mation des ménages français. Tous les circuits de distribution en ont bénéficié et les grandes surfaces alimentaires gagnent quelques parts de marché sur les autres circuits (45% contre 41,7 en 2008). Dans le circuit spécialisé, la croissance est plus forte dans les réseaux (15%) que chez les indépendants (12%). Elle est plus liée à des agrandissements des surfaces de ventes qu’à des créations. La croissance est visible également chez les bouchers, boulangers, détaillants en fruits et légumes, cavistes et magasins de surgelés et chez les producteurs en vente directe. Cette tendance se poursuit sur le début 2010 La hausse des achats concerne toutes les catégories de produits. Les prix moyens n’ont pas augmenté et la croissance est clairement liée à l’augmentation des volumes vendus. Tout produits confondus, 38% des volumes ne sont pas produits en France, ce qui constitue une augmentation par rapport à 2008. Cela cache de grandes différences, les achats extérieurs ne concernant guère la viande bovine et ovine, les produits volaillers (œufs et viandes) et le vin. A l’inverse la France exporte des produits bio à hauteur de 190 millions d’euros qui sont surtout des fruits et légumes et du vin. Les produits bio sont aussi plus présents en restauration collective avec un montant total d’achat encore modeste, mais qui a doublé en un an : 92 millions d’euros soit 1,3% des achats de ce secteur. Cela concerne surtout les produits frais : fruits, produits laitiers, légumes. Côté production, 2009 s’est distinguée par une dynamique de conversion jamais atteinte auparavant : +86% par rapport à 2008 soit près de 152000 ha. Cette progression touche toutes les régions françaises et porte à 677313 ha la superficie bio française et à 2,5% la part de bio dans la SAU totale. > www.agencebio.org


NOUVEAUX PRODUITS Priméal : le riz sushi Le riz spécial sushi Priméal permet à tous de réaliser à la maison les recettes classiques et incontournables du sushi maki. A la cuisson, ce riz de grande qualité a une texture collante mais non gluante et donne une bonne tenue aux sushi. Il se prête bien aussi à la préparation de diverses formes de canapés surmontés d’une préparation de type omelette, thon cuit et mayonnaise ou encore des tranches fines de légumes marinés. Les sushis confectionnés avec le riz Priméal offrent en une bouchée un repas équilibré et se posent en une véritable alternative intéressante sur le plan nutritionnel…

Des nouveautés aux Côteaux Nantais

Toujours en recherche, les Côteaux Nantais évolue selon les fruits disponibles et au rythme des saisons. Ainsi, pour cette rentrée, de nouvelles références viennent étoffer la gamme : 2 purées : poire citron en 630g, pomme poire en 910g et 1,65kg ; 1 compote : kiwis en 315g et 725g ; 1 confiture : poire vanille en 325g. Elle comporte désormais 20 purées différentes, toutes sans aucun édulcorant ajouté et 13 compotes. Côteaux Nantais c’est aussi une large gamme de jus de Priméal : Pâtes aux oeufs frais fruits, de confitures, de gelées, de vinaigre de cidre, de desserts de Quatre nouvelles pâtes aux oeufs frais s’ajoutent aux fruits et de cidres et jus de fruits pétillant. tagliatelles moyennes de Priméal : tagliatelles fines, spaghettis, spirales et coquillettes. Elles sont fabri- Des glaces bio conçues pour les grands malades Spécialiste des glaces bio, quées et conditionnées dans les ateliers de l’entreprise l’entreprise danoise IS Fra en Ardèche. Les oeufs frais y sont incorporés en quanSkaro, de la petite ile de tité assez généreuse (21%) pour donner une pâte parSkaro, compose aujourd’hui fumée, une belle couleur jaune doré ainsi qu'une texune offre étudiée pour le ture fondante. secteur de la santé. C’est une Sources de protéines, ces pâtes sans arôme, ni colorant gamme avec plusieurs parpeuvent être agrémentées d’un filet d’huile d’olive, de fums (fraise, cassis, grotomate ou de basilic pour constituer un repas rapide, seille, cannelle, Noël, fleur équilibré et savoureux. de sureau, sureau, moka) conçue pour les malades qui n’ont que très Priméal : Flakes au sarrasin peu d’appétit. A la base, le lait utilisé, concentré 7 fois a un taux de Avec un goût typique légèrement adouci par du sucre protéines élevé. De plus, les protéines de ce lait innovant appelé Kilk, de canne (> de 2%) dans un pétale craquant et savou- et mis au point par la laiterie Naturmaelk, ne sont pas combinées reux, ces nouveaux flakes à la marque Priméal vont comme celle du lait de vache habituel. Le ratio protéines du petit lait/ ravir les vrais amateurs de sarrasin. caséine est de 80/20 alors que les proportions sont inverses en général. Dès le petit déjeuner, ils sont idéals pour faire le plein de fibres tout en appréciant le goût et la texture unique de ces flakes également sources de protéines et naturellement sans gluten. Soucieuse de développer des relations privilégiées avec les producteurs locaux, Priméal utilise exclusivement du sarrasin bio français pour cette recette.

Nouvelles purées dans la gamme «Priméal: vite une purée ! » Les préparations Vite une purée! viennent enrichir la gamme avec quatre recettes originales et délicieuses : pomme de terre, pomme de terre et carotte, pomme de terre et châtaigne, pomme de terre et quinoa. Elles contiennent en moyenne 60% de légumes et sont rapides à préparer, il suffit de verser de l'eau bouillante sur la poudre et remuer. Les produits « Vite une purée » de Priméal permettent de réussir à tous les coups Présenté en sachets de 120 g, soit 3-4 assiettes.

Bisson Matins Bio pour démarrer la journée du bon pied Des biscuits nutritionnels et savoureux spécialement conçus pour le petit déjeuner. Moins sucrés, riches en céréales, ils sont aussi sans oeuf ni produit laitier. Pour faire le plein de fibres avec ces biscuits à déguster sur le pouce ou trempés dans du lait chaud... Disponible en 2 saveurs : avoine et sésame pour un matin original ou chocolat pour un matin gourmand.

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Danival a 20 ans

A l’occasion de sa journée anniversaire, la PME fondée il y a 20 ans a ouvert ses portes le 19 juin dernier pour convier le grand public sur son site d’Andiran, dans le Lot-et-Garonne.. 200 visiteurs ont répondu présents. Ils ont pu découvrir l’entreprise et ses 4 ateliers autour de visites guidées et commentées par les employés eux-mêmes et profiter du marché de producteurs organisé ce même jour. Ils ont été accueillis par Thomas Breuzet, Directeur Général en présence d’Hervé Le Lous, actuel président de Viva Santé. Toute l’équipe de Danival a consacré l’après-midi à accueillir clients, fournisseurs et producteurs ainsi que les familles des employés. Cette rencontre a permis à tous de (re) découvrir l’entreprise, en constante évolution. Créée par Daniel et Valérie Gevaert, agriculteurs bio, Danival comptait 20 employés en 2000, au moment de son rachat par le groupe Viva Santé appartenant à la famille Le Lous. Aujourd’hui, il y a 80 employés et l’âge moyen est de 36 ans. Depuis le rachat, Danival a pu

prendre une nouvelle impulsion grâce à 3,2 millions d’euros d’investissement. En fin d’après-midi, une conférence s’est déroulée avec comme fil conducteur le lien entre alimentation et santé et comme orateurs Pierre Gevaert (fondateur de LIMA en 1957) et le Pr. Christian Remezy (Ancien Directeur de Recherche de l’INRA de Clermont-Ferrand).

Les chiffres

 1990: Création de l’entreprise par Daniel et Valérie Gevaert  2000 : Danival rejoint le groupe familial VivaSanté  2010 : 80 personnes,14 M€ de chiffre d’affaire (2009) et une forte volonté d’innovation font de DANIVAL le leader de la conserve bio sur son réseau de distribution 220 produits commercialisés exclusivement dans les 2200 magasins bio de France ainsi que dans ceux des autres pays européens

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Autre particularité : le sirop de bouleau récolté sur les arbres de l’ile est utilisé comme matière sucrante. Il est riche en minéraux et vitamines. La glace obtenue est facile à digérer. Les portions sont adaptées aux besoins des patients : petites, savoureuses, nutritives. Elles peuvent être dégustées lentement car elle gardent leur consistence sans dégeler trop vite. Elles conviennent bien notamment aux personnes suivant des traitements tels que chimiothérapie ou ayant subi une opération chirurgicale et contribuent à la remise en forme. En lien avec le secteur de la santé au Danemark, IS Fra Skaro envisage des produits pour d’autres types de patients tels que les diabétiques ou encore les insuffisants rénaux. L’entreprise souhaite distribuer ses produits innovants dans les différents pays d’Europe, notamment en direction des établissements de santé. > www.isfraskaroe.dk

Nouveau gel douche exfoliant « peeling » chez Douce Nature Il nettoie, exfolie et active la microcirculation grâce à la poudre de bambou et une base lavante douce. L'aloe vera et l'extrait de romarin lui confèrent des effets hydratant et régénérant. Il laisse la peau douce et lisse après utilisation. Tous les principes actifs sont d'origine végétale, son PH est doux et il est certifié Ecocert.

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Oxfam Fairtrade lance les céréales pour le petit-déjeuner bio Oxfam Fairtrade lance deux nouvelles céréales pour le petit-déjeuner bio : les nouveaux honey balls et choco rice crispies bio. Le cacao provient de la République dominicaine et du Pérou et le miel est argentin. Le riz utilisé pour les deux céréales pour le petit-déjeuner bio provient de Thaïlande et le sucre du Paraguay. Choco rice crispies bio : du riz soufflé au chocolat. Délicieux avec du lait froid. Avec des ingrédients de Thaïlande, du Paraguay, de la République dominicaine et du Pérou. 375 g. Honey balls bio : des céréales pour le petit-déjeuner bio à base de riz, de sucre et de miel fair trade. Avec des ingrédients de Thaïlande, du Paraguay et d’Argentine. 375 g.

Weleda a renouvelé sa gamme de produits de soin du visage

Élargissement de la gamme de légumes fort appréciée de La Bio Idea Maïs doux

Haricots verts

Le célèbre maïs doux est désormais également disponible en conserves sous la marque La Bio Idea et vient s’ajouter à l’assortiment très apprécié de légumineuses. Le maïs est très polyvalent. Qu’il s’agisse d’un plat au wok ou d’une salade, ce produit enrichit toujours l’expérience gustative de vos plats. PVC : 1,69 €.

Unique aux Pays-Bas : les vrais Haricots Verts ! Ces authentiques haricots méditerranéens à chair ferme accompagneront parfaitement vos repas, car ces légumes se prêtent fort bien à la variation. De plus, ils sont très salutaires ! PVC : 2,09 €. Depuis cet été, les nouveaux légumes à succès en conserve de La Bio Idea sont disponibles dans les rayons à un prix de vente au consommateur fort concurrentiel. Les conserves sont faciles à empiler, munies d’une ouverture facile et emballées par 12.

Varier à l’infini avec le nouveau Amaizin Tortilla Wrap Il est plat, facile à utiliser et surtout délicieux : l’A maizin Tortilla Wrap ! Les besoins changeants des consommateurs sont à la base du lancement du Tortilla Wrap d’A maizin. Il y a un besoin grandissant en produits mexicains et en semi-frais. De plus, le tortilla wrap est une bonne solution pour les consommateurs qui aiment la variation, car il est idéal pour préparer des plats variés en un tournemain. Pour un prix de vente au consommateur attrayant, on a un emballage contenant 6 tortilla wraps. Le tout dernier produit d’A maizin représente donc un choix avantageux !

10 nouveaux produits

Cet automne, Weleda lance une gamme de produits de soin du visage naturels entièrement renouvelée pour tous les âges. Cette gamme est composée de quatre lignes de soin, chacune à base d’un ingrédient naturel de grande valeur : amande, iris, rosa mosqueta et grenade. Tous les produits de la gamme agissent sur la capacité autorégulante de la peau. Grâce aux ingrédients purs, l’équilibre et la beauté naturelle sont restaurés. Tous les produits existants disposent d’un tout nouvel emballage et, là où cela était nécessaire, la formule a été modifiée. Un important nouveau produit est la ligne de soin du visage à la grenade. On a aussi composé un tout nouveau programme nettoyant. La gamme de produits de soin du visage à la grenade bio est toute nouvelle et contient un sérum fortifiant, une crème de jour et une crème de nuit. Dès novembre, la gamme de Weleda à la grenade sera complétée par une crème pour le contour des yeux fortifiante qui raffermit la peau autour des yeux et adoucit les rides. Une nouvelle crème pour le contour des yeux revitalisante viendra aussi compléter la gamme de produits de soin du visage bio de Weleda Rosa Mosqueta dès novembre. La composition de cette gamme a également été améliorée. Autres nouveautés dans la gamme : les produits de nettoyage du visage à l’hamamélis. Le lait nettoyant à base de distillat de hamamélis, d’huile de sésame bio et d’extrait de racine d’iris bio nettoie la peau du visage en profondeur jusque dans les pores et améliore l’équilibre hydrolipidique. La lotion tonique pour le visage rafraîchissante rafraîchit et purifie la peau et rebouche les pores.


organic pro n° 9 Les femmes enceintes, et surtout les jeunes mères, sont un groupe cible de nouveaux clients de plus en plus important pour les magasins bio. Pendant la grossesse, puis comme jeune maman, les femmes, mais aussi les pères, sont très sensibles à l’alimentation et aux soins apportés à leur progéniture. Pour certains, c’est d’ailleurs le moment de la vie le plus propice pour « s’aventurer » dans un magasin bio pour la première fois. En outre, comme les ménages consacrent globalement de plus en plus d’argent pour leurs enfants, le bio est susceptible de devenir dans le futur un choix de plus en plus évident et …justifié.

Des jeunes parents

sensibles aux arguments du bio… avec raison ! Mettre en valeur l’offre bébé Près de 60 % des consommateurs et plus encore les jeunes mères qui achètent de temps en temps des produits bio constatent qu’ils sont aussi tout simplement meilleurs. Si elles les achètent, c’est donc par conviction que ces produits sont plus purs et plus sains, et généralement aussi plus savoureux. Les commerçants bio ont donc clairement intérêt à promouvoir les atouts uniques de l’alimentation et des produits de soin bio pour bébés et tout-petits et attirer davantage l’attention sur ces gammes, par exemple en réservant un lieu totalement dédié à tout l’assortiment (alimentation et soins) pour bébés. Le fait que le bio soit meilleur pour la mère et l’enfant est logique. De plus, de nombreux travaux scientifiques plaident dans ce sens et sont de nature à contrer l’argumentation des observateurs sceptiques. Il est intéressant de les faire connaître aux clients du rayon bébé des magasins bio.

Manger bio pour avoir un lait plus sain Publiée dans le très respecté « British Journal of Nutrition », une récente étude hollando-suisse a confirmé que les mères qui mangent bio produisent un lait maternel plus sain. Près de 300 mères allaitantes néerlandaises ont été suivies et on a constaté que celles qui consommaient au moins 90 % d’aliments bio révélaient des pourcentages plus élevés d’acides linoléiques conjugués - Conjugated Linoleic Acids en anglais ou CLA - dans leur lait. Or, les CLA renforcent entre autres le système immunitaire et agiraient de manière à ce que l’énergie obtenue par la combustion des graisses soit utilisée pour la masse musculaire plutôt que pour le métabolisme de base. Ces substances seraient capables de contrecarrer la réduction musculaire qui peut intervenir par exemple suite à un régime ou de l’exercice intensif. Elles amélioreraient la combustion des graisses, réduiraient le taux de graisse corporel et aideraient à pallier l’effet yoyo tant redouté lors de régimes : le phénomène consistant à reprendre aussi rapidement ou plus, le poids perdu après un régime amincissant. De plus en plus de données scientifiques indiquent que les CLA ont un effet positif sur la santé, surtout chez les individus jeunes. Plus l’alimentation est bio et plus le taux de CLA est élevé et ces acides gras sont surtout présents dans les produits laitiers.

Protection contre l’eczéma Dans une autre étude, il avait déjà été constaté que la consommation de nourriture bio par la mère et l’enfant diminue le risque chez le petit de développer de l’eczéma. Cette observation ne concernait que les produits laitiers et non les autres produits bio. Ici aussi, ce sont les acides gras qui seraient à l’origine du phénomène.

De multiples études attirent l’attention sur l’effet protecteur de l’allaitement au sein par rapport au développement de l’eczéma, d’autres allergies et de l’asthme, mais tout aussi nombreux sont les travaux qui contredisent cette théorie. Cette ambiguité pourrait s’expliquer par une autre étude qui démontre que l’effet protecteur dépend de la composition des acides gras du lait maternel qui, lui, dépend du régime alimentaire de la mère. Le lait maternel sert d’exemple pour composer la nourriture artificielle pour nourrissons et, de ce fait, ces résultats peuvent aussi aider à fixer la teneur optimale en acides gras du lait pour bébés.


L’acide folique au début de la grossesse

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On trouve de l’acide folique dans de nombreux aliments. Les femmes enceintes en ont besoin en concentrations très élevées au début de leur grossesse pour éviter les risques d’anomalies du tube neural ou de spina bifida (épine fendue en deux) chez l’enfant. Mais manger beaucoup d’aliments contenant de l’acide folique ne suffit pas. En effet, pour arriver à combler ses besoins, une femme enceinte devrait p. ex. manger 50 tartines de pain complet ou bien 5 kg de pommes de terre. En tant que commerçant bio, on peut apporter des réponses grâce au rayon des compléments alimentaires. Mais en cas d’anémie pernicieuse ou carence en vitamine B12, l’acide folique seul est contre indiqué. Il faut absolument le prendre avec de la vitamine B12 sous peine de risquer des troubles nerveux. Par contre, après la dixième semaine de grossesse, on peut arrêter de prendre de l’acide folique bien qu’il ne soit pas nocif de continuer d’en prendre.

Listériose La bactérie listeria monocytogenes est responsable de la listériose, une maladie infectieuse susceptible de provoquer fausses couches ou accouchements prématurés. Cette bactérie est dangereuse non seulement pour l’enfant en gestation, mais aussi pour les nouveauxnés et les personnes ayant un système immunitaire affaibli p. ex. à cause du SIDA. Par contre, la listériose est rare chez les femmes adultes saines non enceintes. La listeria peut se retrouver quasiment partout : dans le sol, dans l’eau souterraine, sur les plantes, etc. Pourtant, chez l’humain, la contamination survient le plus souvent via la nourriture, mais dans la plupart des cas, elle ne mène pas à la listériose – le système immunitaire étant capable de temporairement retenir la bactérie. Par contre, par rapport à un autre adulte sain, les femmes enceintes ont un risque environ 20 fois plus élevé de contracter la listériose. Les changements hormonaux survenant durant la grossesse agissent sur le système immunitaire et rendent l’organisme plus vulnérable face à la bactérie. Ainsi, il est important de conseiller aux clientes enceintes de rincer vigoureusement leurs fruits et légumes. Comme les légumes sortent souvent de la pleine terre, le risque de présence de listeria est réel.

Découvrez nos produits sur www.emmanoel.fr L'engagement Emma Noël Beauté. Toutes nos gammes sont : • Labellisées en cosmétique biologique et écologique (Charte Cosmébio), et pour certaines en Bio Équitable (produits à base dʼhuile dʼargan, sésame et baobab) • Certifiées par Ecocert Greenlife • Riches de principes actifs d'origine végétale (huiles végétales bio et huiles essentielles bio) • Sans sodium lauryl éther sulfate, cocamide, DEA, PEG, parabens • Sans parfums ni colorants de synthèse • Sans OGM • Non testées sur animaux • Présentées en emballage recyclable et sur-emballage restreint • Fabriquées en France • Vendues en magasins spécialisés bio.

Contact commercial : Emile Noël tél. : +33 (0)4 66 90 54 56 et BIOFRESH Belgique tél. : 09280 7820

Bien choisir les produits de soin Une autre gamme de produits importante à laquelle il convient d’accorder beaucoup d’attention est celle des shampooings et gels de lavage pour bébés et tout-petits. Des travaux universitaires révèlent qu’en moyenne, un bébé âgé d’un mois est lavé 4 fois par semaine et ses cheveux sont lavés 3 fois par semaine. 5 fois moins épaisse, la peau d’un bébé est bien plus fragile et plus fine que celle d’un adulte et ce, jusqu’à 3 ou 4 ans. Car la couche protectrice ne commence à se former que durant la quatrième année de la vie. Avant cela, les cellules de l’épiderme qui est la couche supérieure de la peau ne sont pas encore juxtaposées de manière assez compacte et la couche lipidique de la peau n’est pas encore entièrement formée. De ce fait, la fonction protectrice de la peau n’est pas encore optimale, ce qui la rend plus vulnérable au dessèchement, l’irritation ou la pénétration de substances nocives appliquées de l’extérieur. Ces dernières traversent difficilement la peau des adultes, mais très aisément celle fragile des bébés. Voilà donc beaucoup de bonnes raisons pour opter pour des produits de soin naturels et biologiques et ne pas exposer un bébé aux parabènes (qui dérèglent le système hormonal) ou aux parfums.


dossier > soins et alimentation pour bébés

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que celle d’un adulte (en moyenne 30 %). Quand l’enfant grandit, la peau s’épaissit peu à peu pour atteindre son maximum vers l’âge de 20 ans seulement. En 2005, ayant passé en revue 23 études sur l’exposition précoce aux produits chimiques, la U.S. Environmental Protection Agency (EPA) a conclu que les agents cancérigènes sont plus de dix fois plus puissants sur les bébés que sur les adultes et certains sont même jusqu’à 65 fois plus puissants. Selon l’EPA, les hormones synthétiques peuvent agir sur la croissance et le développement des enfants et accroître le nombre de cancers. De plus, le développement des seins et la puberté précoce ne peuvent pas être considérés entièrement indépendamment de l’usage courant de ces produits.

Une réglementation insuffisante

Fragilité du métabolisme des petits Les bébés et les enfants sont évidemment plus sensibles aux substances chimiques que les adultes. Leur faible poids et leurs corps en constant développement les rend non seulement plus sensible aux molécules chimiques présentes dans les produits cosmétiques et d’hygiène classiques, mais leur métabolisme et leurs organes sont aussi moins résistants et plus sensibles aux dégâts. Ceci car la barrière hémato-encéphalique, qui aide à prévenir la pénétration de substances chimiques dans le tissu cérébral, n’est pas encore entièrement développée chez les enfants de moins de 6 mois. Eruption cutanée ou peau sèche et vulnérable sont des conséquences directes et bien visibles. Mais ce qui se passe sous la peau l’est beaucoup moins et peut même causer des dégâts irréversibles pour la vie future. La peau d’un enfant est délicate et considérablement plus fine

En Europe, la réglementation relative aux produits de soin pour bébés n’est pas très différente de celle qui concerne les autres produits cosmétiques et d’hygiène. Malgré quelques restrictions supplémentaires, l’autorisation des ingrédients synthétiques dans ces produits démontre en tout cas que la loi n’est pas assez stricte… La législation européenne déconseille toutefois le camphre, le menthol et l’eucalyptol. A l’inverse, l’offre de produits de soin naturels et biologiques pour bébés est heureusement bien plus évoluée. On retrouve très souvent du calendula dans ces produits, car les extraits de cette fleur limitent la perte d’eau de la peau à un minimum, sans boucher les pores ou dérégler sa respiration. Ces deux facteurs sont essentiels pour une peau de bébé saine.


Aujourd’hui, en agroalimentaire, on sait bien que l’élaboration des produits fait largement appel aux ressources inépuisées de la chimie et sa cohorte de poudres de perlimpinpin : conservateurs, exhausteurs de goût, affermissants, colorants… Ainsi, « l’industrie » bio, qui écarte tous ces produits, sauf s’ils sont naturels, peut apparaître comme assez démunie et bien peu performante. Bio’N Days, la convention internationale sur la conservation et l’extraction de produits bio et naturels qui s’est tenue à Valence en avril, a élargi le champ des possibles.

Conservateurs et produits bio

tellement d’innovations possibles Cet événement inédit et très pointu, orchestré par un comité scientifique, s’adressait aux professionnels des secteurs agroalimentaire, cosmétique, pharmaceutique, hygiène et emballage. Interface entre recherche et industrie, Bio’N days souhaitait apporter des réponses aux industriels qui cherchent des solutions pour conserver et stabiliser des aliments et des cosmétiques bio, avec un panorama de ce qui existe et un regard vers les technologies d’avenir. Sans le concours du fameux volcan islandais, 13 pays auraient été présents, témoignant de tout l’intérêt de la thématique. Au final, le bilan s’établit à 176 participants, 9 pays représentés et 400 rendez-vous organisés dans le cadre de la bourse technologique. La transformation bio comme la production, pousse à explorer des méthodes autres, souvent innovantes, que d’ailleurs, les entreprises du secteur classique ne manquent pas de surveiller avec attention. En témoigne, ce participant italien, pas du tout dans la démarche bio qui était venu chercher des idées, pour valoriser des résidus de préparation de courgettes mis à la poubelle jusqu’à lors. Son idée, encore floue : chercher à extraire des composés aujourd’hui recherchés comme les polyphénols. La transformation bio évolue dans un cadre plein d’exigences. Les consommateurs sont en demande de produits naturels avec un capital santé. Il faut donc réaliser un minimum de transformation sur les ingrédients pour obtenir des produits riches en micronutriments d’intérêt comme les polyphénols, les antioxydants, les vitamines... Viviane Margerie de Bioconvergence a rappelé à l’ouverture : « le sujet le plus important en bio, c’est le produit. La transformation et la distribution doivent le respecter et il faut faire très attention à ne pas

14 Bio ‘n’ Days

l’adapter au process » Au plan économique et environnemental, il faut rechercher des gains de productivité, se préoccuper des solutions énergétiques économiques et sur l’ensemble de la chaîne, réfléchir à des solutions durables : bilans carbone des emballages, des process et des transports ; consommation et respect de la ressource en eau…

Des emballages innovants pour mieux conserver les produits La transformation bio dispose de plusieurs leviers pour assurer la conservation des produits avec 4 directions souvent complémentaires : le contrôle de la charge microbienne, la formulation, l’emballage et l’environnement (pour le stockage). Par exemple, l’emballage a beaucoup évolué. La technologie airless, bien répandue, est une véritable aubaine pour la cosmétique bio. Après son ouverture, le produit se trouve protégé de l’oxydation par l’oxygène et sa durée de


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vie est bien augmentée. Il existe aussi des emballages à atmosphère modifiée, adaptés aux plats préparés, dont le principe est de remplacer l’air intérieur par un gaz « protecteur ». Ainsi l’azote limite l’oxydation des pigments, arômes et matières grasses ; le CO2 limite la croissance bactérienne et l’oxygène présente un intérêt dans la conservation des viandes, gardant leur couleur, rouge vif attrayante, et limitant le développement de certains pathogènes. Pour les produits réfrigérés, des travaux sont menés sur une nouvelle génération : les emballages actifs, qui se présentent sous forme de barquettes, sachets, patches…. Ils peuvent agir de 2 manières : en absorbant des substances qui nuisent à la conservation du produit, le plus souvent des gaz (éthylène, CO2, oxygène) ou, au contraire en libérant des molécules capables d’améliorer la conservation. Des recherches sont en cours avec des extraits d’artichaut, tomate, oignon, raisin, piment, ail, papaïne qui ont des propriétés antioxydantes et/ou antimicrobiennes. Cependant, certains développements de ce type ne sont pas autorisés en bio (éthylène par ex).

Des solutions à explorer pour les cosmétiques La cosmétique bio est très demandeuse de solutions alternatives pour améliorer la conservation. Pour ne citer qu’elle, la charte Cosmébio n’autorise que 5 conservateurs. C’est donc une question très sensible d’autant que les ingrédients naturels rendent la conservation plus délicate. Ceci étant, tout l’exercice consiste à utiliser des substances non répertoriées comme conservateurs dans la réglementation et qui ont néanmoins de telles propriétés. D’ailleurs, c’est exactement ce que signifie la mention « sans conservateurs » qui a fleuri sur beaucoup de produits sans qu’ils soient forcément bio. Pour, Xavier Fernandez de l’Université de Nice, il y a un potentiel

La cosmétique bio est très demandeuse de solutions alternatives pour améliorer la conservation. La charte Cosmébio p.e. n’autorise que 5 conservateurs. C’est donc une question très sensible d’autant que les ingrédients naturels rendent la conservation plus délicate. important de solutions possibles. D’abord, il y a les huiles essentielles dont certaines sont bien connues. On suppose qu’elles ont une bonne biodégradabilité puisqu’il s’agit de molécules naturelles ce qui est aujourd’hui un grand avantage face aux problématiques environnementales. Des centaines, voire des milliers d’entre elles, possèdent des propriétés antifongiques et antibactériennes, même s’il faut aussi tenir compte de leur action dermatologique et toxicologique. Néanmoins, leur utilisation peut s’avérer délicate car les concentrations nécessaire sont importantes pouvant entrainer des odeurs non souhaitées dans le produit final comme par ex avec les plus connues : canelle, eucalyptus, niaouli, thym.... Et ces huiles doivent souvent être combinées car leur effet n’est pas le même sur toutes les souches bactériennes. Il y a aussi les extraits naturels dont nombre d’entre eux ont des propriétés antioxydantes et ont fait l’objet de travaux de recherche : les vitamines E et C, les extraits de grenade, oignon, graines de guarana et la lécithine végétale extraite de fèves de soja. Les extraits riches en


16 Bio ‘n’ Days composés soufrés ou en composés phénoliques présentent aussi un intérêt. Mais parfois, il se posent des problèmes de couleur ou d’odeur comme avec l’extrait d’ail pourtant très intéressant pour son pouvoir antioxydant.

La recherche de conservateurs naturels enfin stimulée par la demande des consommateurs

gammes au réfrigérateur à 4°C. Il signale la croissance de la cosmétofood encore appelée nutricosmétique. Peu présente en Europe, elle génère dans le monde un marché de plus de 1,5 milliards de dollars. Devant cette évolution, Michel Zuliani prévoit pour le futur, la nécessité d’un travail en commun entre l’agroalimentaire et la cosmétique pour échanger des procédés, mutualiser des ressources, obtenir des financements pour innover et développer ensemble des nouveaux produits et ce d’autant plus que les entreprises bio sont de petite taille.

Ce qui est certain, c’est qu’il y a un potentiel énorme de développement des conservateurs naturels, même si beaucoup reste encore à faire pour améliorer la connaissance : évaluer la toxicité, identifier des actifs pour pouvoir les isoler et les utiliser de façon concentrée, étudier les synergies. Jusqu’à présent la question du prix bloquait la recherche et l’innovation sur des produits naturels : « C’était impossible Parmi les outils du transformateur bio, la technologie des fluides supercritiques est promise à beaucoup d’être compétitif par rapport aux d’avenir. Il s’agit d’utiliser du CO2, à certaines conditions de pression (env. 75bars) dans un état à la liconservateurs chimiques qui mite entre phase liquide et gazeuse, ce qui lui confère des propriétés particulières. Le grand avantage du eux sont extrêmement actifs et à CO2 supercritique est qu’il met en œuvre des températures assez basses (autour de 40°C), ce qui devrait des prix de revient très bas. C’est permettre de préserver toutes les propriétés organoleptiques, nutritionnelles ou actives (cosmétiques) le rejet du chimique (paraben…) et donc apporter une valeur ajoutée au produit « traité » (il y a encore peu de travaux qui démontrent qui fait que cela devient possible cela). A ce jour, il existe peu d’installations industrielles (environ 300 au monde) et de nombreuses d’investiguer dans ce sens avec investigations sont encore attendues. Cette technologie qui est utilisée depuis quelques dizaines d’anun réel marché à la clé » explique nées pour décaféiner le café, est autorisée en bio. Elle est promise à de nombreuses applications dans Xavier Fernandez. De son côté l’extraction des produits naturels aussi bien en alimentaire qu’en cosmétique, entre autres. L’action Michel Zuliani du cabinet biocide permet aussi la décontamination bactérienne des liquides tels que les jus de fruits. Par contre, la MZ Conseils voit depuis très pression élevée, rend le CO2 supercritique contre indiqué lorsque les propriétés mécaniques du produit récemment, se transposer vers peuvent être altérées, comme dans le cas des plats préparés. la cosmétique des techniques utilisées dans l’agroalimentaire comme la conservation des

Le CO2 super critique utilisable en bio


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De nombreuses huiles végétales ensoleillent et enrichissent nos repas, grâce à une foule de substances nutritives essentielles. A cet égard, l’huile d’olive est certainement la plus particulière grâce à ses qualités exceptionnelles, sa grande disponibilité, sa palette de saveurs apte à satisfaire tous les palais. De nouveaux atouts santé ont de plus été découverts.

L’huile d’olive,

reine des huiles de table d’huiles de toutes sortes, adaptée à leurs clients plutôt aventureux et/ ou recherchant la diversité. Au niveau mondial, l’intérêt pour l’huile d’olive augmente et il y a des analogies surprenantes avec le vin, par ex. le fait que la production soit croissante dans le Nouveau Monde, c’est-à-dire en Californie, en Argentine, en Australie, etc.

L’olivier : l’apanage du pourtour méditerranéen Au niveau mondial, l’Espagne est le plus important producteur d’huile d’olive, avec 1,2 million de tonnes par an. C’est surtout l’A ndalousie qui est le centre mondial incontesté de cette production. 60 % de la superficie y est couverte d’oliviers, ce qui équivaut à 80 % de la production totale espagnole. Viennent ensuite l’Italie et la Grèce avec respectivement environ 500.000 et 350.000 tonnes d’huile. Hors Europe, la Syrie et la Tunisie sont les principaux producteurs, avec environ 150.000 tonnes d’huile par an. La Tunisie est un grand exportateur

Des nouveaux atouts santé découverts

Alors qu’autrefois, on ne pouvait la cotoyer que sur sa zone de production c’est-à dire sur le pourtour de la méditerranée, l’huile d’olive a commencé sa conquête du nord durant les années 80, à coup de campagnes promotionnelles et de subventions de la communauté européenne. Jusque dans les années 90, son essor et la consommation croissante ne soulevaient pas de questions. L’Union européenne représente aujourd’hui près de 70 % de la consommation mondiale d’huile d’olive grâce à une consommation forte dans les pays producteurs, et une grande popularité en Europe occidentale. Pourtant, depuis quelques années, la consommation stagne dans de nombreux pays de l’Europe occidentale, sauf au Royaume-Uni, où sa progression est incessante. Selon la plupart des observateurs, l’explication tient à la concurrence accrue des autres huiles qui s’exerce notamment dans les magasins bio. Car ces derniers excellent dans une offre très large

18 dossier > l'huile d'olive

Certains attribuent la valeur nutritive et les avantages santé de l’huile d’olive au fait qu’il s’agit d’un jus, alors que la plupart des huiles sont extraites de graines, de pépins et de noyaux… Car l’huile d’olive a de nombreux bienfaits, qui sont mis en évidence dans un nombre toujours croissant d’études. Le plus connu : sa propension à faire baisser le taux de mauvais cholestérol (LDL) tout en faisant augmenter le taux de bon cholestérol (HDL). Par ailleurs, l’huile d’olive est riche en vitamine E et en antioxydants qui protègent les cellules contre le vieillissement. L’huile d’olive est constamment étudiée par rapport à la santé. Il y a quelques mois, une étude, publiée par l’université de Barcelone, a prouvé que l’huile d’olive peut freiner certains cancers. Elle serait capable de bloquer un gène responsable de la croissance de tumeurs du cancer du sein et désactiverait des protéines dont les cellules cancéreuses ont besoin pour survivre. D’autre part, elle freinerait un gène qui cause le durcissement des parois veineuses selon une autre étude espagnole. D’autres travaux démontrent les bienfaits pour la peau, le métabolisme, la digestion et une meilleure absorption des minéraux et du calcium. Enfin, les chercheurs ont aussi isolé une substance nommée oléocanthal qui a un effet antalgique et anti-inflammatoire proche de celui de l’ibuprofène.


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vers l’Union Européenne, notamment vers l’Italie qui se sert aussi en Espagne, car sa consommation d’huile d’olive est plus importante que sa production.

Effondrement de la production française En France, pays considéré comme producteur d’huile d’olive à part entière, la production est très limitée. L’International Olive Oil Council avance le chiffre de 5.000 tonnes. L’AOC Nyons située dans la Drôme, dans le sud-est, se maintient avec un assortiment et il y a aussi de nombreux très petits producteurs dispersés en Provence et dans

le Languedoc-Roussillon. Cela n’a pourtant pas toujours été ainsi. Car par le passé, la production d’huile d’olive a été une composante essentielle de l’agriculture provençale. Mais l’hiver très rude de 1956 a été fatal. Le gel et le froid ont ravagé 90 % des oliviers. Suite à cette hécatombe, certains producteurs comme Emile Noël ont décidé de se tourner vers l’importation d’huile d’olive et d’autres huiles pour compléter leur récolte.

Des variétés différentes selon les pays Les olives viennent toutes de l’olivier européen Olea europaea, mais la diversité des variétés est immense. Rien qu’en Italie, on en compte plus de 400. Et il en existe beaucoup d’autres dans les différents pays. La production repose cependant surtout sur quelques variétés alors que les autres, pour la plupart, ne sont utilisées que localement. En Espagne, les variétés les plus connues sont : Picual, Hoji Blanca, Picudo, Manzanilla, Cornicabra et Arbequina. En Italie, il s’agit des Coratina, Cerasoio, Frantoio, Leccino et Moriolo. En Grèce, Kalamata et Koroneïki sont les plus cultivées, alors qu’en Tunisie, ce sont les Chetoui, Chemlali et Oueslati.


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La qualité Emile Noël, un engagement depuis 1920

Oliveraies bio, une conduite agricole très spécifique Les oliveraies bio sont très différentes des cultures ordinaires. Elle sont installées sur des terrains plus rudes et accidentés et la densité de plantation est en moyenne de 75 à 100 arbres par hectare, 200 arbres au maximum, contre 1000 à 4000 en classique. Plus encore, la culture ordinaire est très intensive et se pratique presque toujours sous irrigation, tandis que cela se fait beaucoup moins, voire pas du tout, en bio, ce qui explique des rendements beaucoup plus faibles. En moyenne, la récolte est de 3 tonnes d’olives par hectare en moyenne pour 75 arbres/ ha. Avec une irrigation limitée, ce rendement augmente jusqu’à 5 tonnes avec la même densité de plantation. Avec une irrigation à couverture intégrale et une culture plus intensive (200 arbres par ha), on peut espérer atteindre 7,5 tonnes. À titre comparatif : en culture très intensive ordinaire, le rendement se situe à 15 tonnes par ha, un résultat à relier à l’utilisation massive d’engrais artificiels (azote, phosphore, potassium).… L’irrigation des oliveraies sud-européennes n’est en outre pas si innocente. Il y a quelques années, plusieurs études nous ont mis en garde contre le risque de désertification qu’elle représente.

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La culture des oliviers en agriculture biologique et la fabrication de l'huile d'olive saveur fruitée s’inscrivent dans un partenariat de longue date avec nos producteurs. Emile Noël s’engage à sélectionner de meilleures variétés d’olives avec cueillette sur l’arbre et pressées dans les 24 heures. Un produit naturel obtenu avec 5,5 kg d’olives pour un litre d’huile.

Côté ravageurs, le plus grand souci des oléiculteurs bio concerne la mouche de l’olive, pour laquelle il n’y a pas encore de solutions totalement satisfaisantes. Les larves se logent dans les olives et font tomber les fruits prématurément avec une autre conséquence : des olives au goût plus acide et des arômes dénaturés. Elle est combattue avec des pièges à mouches au vinaigre ou avec des Chrysopa qui mangent les œufs. Des essais sont menés avec des pulvérisations d’argile blanche sur laquelle, les mouches n’aiment pas pondre. Inconvénient : il faut refaire la pulvérisation quand il pleut et laver les olives copieusement à la récolte.


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Récolte tardive et pressage immédiat de rigueur La récolte se déroule entre fin octobre et février. Plus elle est tardive et plus le rendement sera élevé, mais plus on attend, plus les risques climatiques peuvent nuire à la récolte. La saveur des huiles issues de récoltes précoces est aussi très différente : plus intense, piquante et amère. Au pressage, le rendement est plus faible. Plus on attend, plus l’huile devient douce et abondante à pression égale. Ainsi, les huiles d’olives primeurs sont toujours caractérisées par un goût intense, une couleur plus verte et une odeur qui rappelle celle de l’herbe fraîche. Très rapidement après la cueillette, les olives sont écrasées car susceptibles d’entrer vite en fermentation, perdant ainsi leur qualité. Egalement, pour une bonne huile, les olives tombées de l’arbre ne peuvent être utilisées, car cela apporterait de l’acidité et nuirait à la qualité. Avant pressage, la récolte est lavée pour éliminer toutes les impuretés, puis transformée en pâte. Cette dernière est ensuite pétrie et pressée avec une presse à vis, puis de manière hydraulique à haute pression jusqu’à 400 bars. Bien qu’il s’agisse d’un pressage dit à froid, la

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Douce, fruitée ou intense ? Pour informer les consommateurs sur le caractère et la saveur de l’huile d’olive, on opère une distinction entre les types douce, fruitée et intense. Ces 3 termes correspondent à des normes précises cadrées par la réglementation depuis 2008. En principe, les variétés douces sont préférées dans les pays de l’Europe occidentale. Pourtant, certaines huiles d’olive fruitées ou intenses peuvent donner davantage de goût et de peps dans la préparation de salades. Côté valeur nutritive, elles sont plus intéressantes grâce à leur taux plus élevé en polyphénols. De plus, une huile d’olive douce est susceptible de rancir plus vite qu’une huile fruitée.

L’huile non filtrée : plus fragile, mais plus aromatique pâte est légèrement chauffée par la friction, pour faciliter l’extraction de l’huile. Mais la température ne doit pas dépasser 27 °C, sans quoi, on ne peut plus parler de « pressage à froid ». Puis, le mélange huileeau est séparé par centrifugation. L’huile est ensuite immédiatement stockée dans des fûts ou des cuves, pour la protéger de la lumière et de l’oxydation par l’air. L’intensité de pressage a une influence aussi sur la qualité. Pour un litre d’huile, 5 à 10 kg d’olives sont nécessaires selon la variété. Les huiles de qualité supérieure nécessitent davantage d’olives . Car plus on presse fort, plus on a d’huile mais aussi plus d’acidité et donc moins de qualité.

L’acidité, premier indicateur de la qualité Vierge et extra vierge sont des dénominations très importantes pour l’huile d’olive. C’est le degré d’acidité qui fait la différence et celui-ci est encadré par des normes européennes. Ainsi, l’huile d’olive extra vierge a une acidité inférieure à 0,8 %, alors que pour l’huile d’olive vierge, la limite se situe à 2%. Les huiles encore plus acides sont qualifiées de « lampantes » (huile de lampe) et ne conviennent pas directement à la consommation sauf si elles subissent un raffinage et une désodorisation. Bien sûr, ce type d’huile ne possède pas de valeur culinaire ou nutritive. Pour satisfaire aux normes européennes précédemment évoquées, les huiles d’olives font l’objet d’une batterie d’autres analyses en laboratoire. Outre l’acidité, les peroxydes, la teneur en cires, etc sont évalués et sont prises en compte pour le classement définitif.

Analyser le goût : une affaire de spécialistes Pour les fournisseurs réputés d’huiles d’olive de qualité, l’analyse va encore plus loin et inclut la dégustation par un panel de goûteurs. Ici aussi, les similarités avec le vin sont évidentes. Ce panel juge l’huile et traque tous les défauts possibles : fermentation, rancidité, goût de moisissure, goût de terre, vinosité, goût de vinaigre, acidité, amertume, goût métallique, etc... Pour les huiles de qualité vierge extra, toute imperfection signifie une disqualification. La qualité vierge tolère, par contre, tolère quelques légers défauts. Après les défauts, ce sont les aspects purement gustatifs de l’huile qui sont examinés à la loupe et identifiés pour obtenir une description détaillée du précieux nectar doré. Son degré de fruité, d’amertume et de piquant est évalué. Dans cette étape, des valeurs très extrêmes, perçues par les consommateurs comme désagréables, ne sont pas considérées comme des défauts mais comme des caractéristiques. Les huiles d’olive dont la palette de goûts est extrême ont naturellement des possibilités de distribution limitées et finissent généralement chez des connaisseurs. Les goûteurs du panel doivent régulièrement faire calibrer leur appréciation du goût. Le Olive Oil Council juge les panels de goûteurs pour voir si leur jugement est toujours proche de la norme. Car goûter ne doit pas être subjectif.

22 dossier > l'huile d'olive

L’huile non filtrée offre davantage de goût et d’arômes que l’huile filtrée. Mais comme elle possède des petites particules, sa durée de conservation est limitée. Elle doit être consommée plus rapidement. Dans cette catégorie, il faut distinguer l’huile non filtrée mais décantée de celle qui est totalement non filtrée que l’on trouve en particulier en Italie. Souvent primeur, cette dernière ne doit pas être cuite car les particules solides deviennent toxiques.

Bouteilles figées en hiver Dans le commerce au détail on observe souvent une certaine solidification de l’huile lorsqu’il fait froid. Si la température tombe en deça de 14 à 16 °C, des flocons et grumeaux se forment. A ce sujet, nos interlocuteurs du secteur sont unanimes : une solidification plus rapide ne dit rien du tout sur la qualité de l’huile. A l’inverse, on observe que les huiles préalablement désodorisées ont tendance à rester limpides à basse température. Quoiqu’il en soit, présenter l’huile dans une partie un peu plus chaude du magasin semble la meilleure idée, car la majorité des consommateurs préfère tout de même acheter une bouteille d’huile d’olive non figée.

Goûter pour apprécier l’huile au-delà du prix Pour les commerçants bio, l’huile d’olive est disponible auprès de nombreux fournisseurs, en divers grammages et conditionnements (bouteilles, conserves, « bag in box », etc.), provenant de multiples pays, bon marché ou bien très chère. Mais, le fait est que beaucoup de consommateurs ne sont plus prêts à payer plus de 7 à 8 euros pour une bouteille. D’ailleurs, pour ce prix, on peut obtenir une huile d’olive tout à fait correcte. Les huiles plus coûteuses et exclusives doivent prouver leurs mérites avec des emballages exclusifs ou d’autres éléments accrocheurs cachés. Tout comme les personnes que nous avons interrogées, nous pensons qu’un magasin bio pourrait amener un changement à ce niveau. Car l’huile d’olive achetée par le consommateur est trop peu goûtée et ainsi, les huiles spéciales, qui sont aussi plus chères, reçoivent trop peu d’attention. L’huile d’olive est utilisée soit pour la cuisson, soit de manière assez ponctuelle dans une salade, notamment dans les pays et régions où l’huile d’olive ne fait pas partie de la culture. A l’inverse, dans les pays méditerranéens, l’huile d’olive est goûtée de manière tout aussi évidente que le vin, pour juger de sa qualité. Si nous pouvions convaincre les consommateurs de goûter et d’évaluer, l’assortiment de haute qualité serait certainement mis en valeur. Et le magasin pourrait en tirer le bénéfice, vu les marges de ces huiles d’olive plus coûteuses. Ceux qui commenceront à goûter et à découvrir les saveurs et les odeurs surprenantes de la bonne huile d’olive sentiront grandir leur appréciation pour ce produit. Nous parlons d’expérience. Nous remercions pour leur concours : Bio Planète, Do-It (La Bio Idea), Extenda Andalucia, Émile Noël et Francesca Petrini.


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BIOPLANèTE un nouveau

design pour une qualité inchangée

Avec un packaging relooké, les huiles biologiques de Bio Planète font désormais figure de stars au rayon des huiles, particulièrement important dans les magasins bio. Derrière la gamme de Bio Planète se cache une histoire d’engagement, de partenariat, de solidarité et de souci permanent de la qualité.

Nous avons également un fournisseur d’huile d’olive tunisien que nous avons convaincu de l’intérêt de la conversion bio et de la certification. Il a désormais accès au marché européen et reçoit un prix équitable. A travers nos achats, nous soutenons un projet local de recyclage et de construction d’une bibliothèque scolaire. Pour l’huile de tournesol, un partenariat a été établi en France avec des producteurs de Poitou-Charente. Notre huile d’argan est produite dans une huilerie partenaire au Maroc qui offre des conditions de travail correctes à la main d’œuvre principalement composée de femmes berbères. D’autre part, la commercialisation de l’huile d’argan Bio Planète a permis de financer des projets sociaux tels que l’adduction d’eau ou la reforestation.

Pression à froid exclusivement L’huilerie propose une large gamme d’huiles de graines et de fruits à coques toutes pressés à froid ainsi qu’un grand choix d’huiles d’olive. Chaque étape de la production est marquée par un grand savoir-faire et des contrôles qualité rigoureux permettant notamment la maîtrise de la traçabilité mais aussi des qualités gustatives exceptionnelles.

Un nouveau style pour 3 familles d’huiles C’est en 1984 que Franz J. Moog s’installe dans le Sud de la France et se positionne en pionnier dans l’agriculture bio. Rapidement, il oriente son activité vers la productions d’huiles alimentaires et crée la première huilerie exclusivement bio d’Europe. La marque Bio Planète, directement inspirée du nom de sa première ferme « Domaine de la Planète », est synonyme de qualité biologique supérieure et de recherche constante d’innovations. Aujourd’hui, l’entreprise située à Bram (près de Carcassonne) est dirigée par Judith Moog, fille du fondateur, qui gère principalement le marketing et la commercialisation. Elle est associée depuis 2004 avec Jérôme Stremler qui est plus spécialisé dans la production.

L’assortiment d’huiles de Bio Planète a récemment été relooké. Tout en restant reconnaissable, le logo a changé de couleur, inspirée de la fleur de lin, un clin d’œil à l’un des produits phare de l’entreprise : l’huile de lin doré. Les nouveaux bouchons argentés se distinguent clairement dans le rayon des huiles et les nouvelles étiquettes renseignent encore mieux sur les matières premières, conseils d’utilisation et caractéristiques gustatives. La gamme se compose de trois familles :

La qualité comme ligne de conduite

Gourmet

« Nous devons pouvoir appliquer notre philosophie dans chaque partie de notre activité », explique Jérôme Stremler. « Le choix des matières premières, les contrôles de qualité rigoureux, la traçabilité ainsi qu’ un emballage soigné qui préserve l’huile dans les meilleures conditions… tous ces éléments sont essentiels et déterminants pour la qualité de notre marque et sont à la base de notre succès. ».

Cette gamme est particulièrement adaptée aux attentes des consommateurs exigeants à la recherche de nouvelles saveurs et de créativité culinaire. Elle comprend entre autre les huiles grillées au goût intense et des spécialités innovantes. On la distingue par sa bande argentée.

Des partenariats solides, constructifs et solidaires

Des huiles recherchées pour leurs apports spécifiques par les personnes soucieuses de leur équilibre nutritionnel. Elles sont reconnaissables à leur bande blanche.

Bio Planète recherche ses matières premières au plus près dans la mesure du possible et aime impliquer ses fournisseurs dans des partenariats étroits qui s’inscrivent dans la durée. « Cela assure une stabilité de la qualité de nos produits et à nos fournisseurs une garantie de commandes à prix équitables », explique Jérôme Stremler. « C’est aussi dans ce cadre que s’inscrit le lancement de notre gamme ‘Unis & Bio’. Par exemple., notre huile d’arachides bio de Chine porte le label Fairtrade Max Havelaar. En achetant des graines de sésame au Burkina Faso, nous contribuons à la formation technique des producteurs et à la mise en place de systèmes d’assainissement et d’hygiène.

Classic L’assortiment d’huiles pour un usage quotidien offrant un excellent rapport qualité/prix et reconnaissable à une bande de couleur au bas de l’étiquette.

Vitalité

Le site internet de l’huilerie www.bioplanete.com est une précieuse source d’information sur le monde de l’huile permettant également de découvrir en détail la gamme Bio Planète.

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ag e t r o p e r i l Pub

Kamut khorasan: ®

le blé ancien pour la vie moderne Le blé Kamut® est cultivée seulement dans les prairies sèches du Saskatchewan au Canada et dans le Montana aux Etats-Unis sur une terre riche en sélénium et protégée par les montagnes.

Avec sa saveur douce et naturelle et son arôme de noisette, le blé khorasan Kamut®, de culture exclusivement bio, jamais modifié génétiquement, est apprécié pour ses valeurs nutritionnelles et sa grande polyvalence d’utilisation. Relancé alors qu’il allait disparaître, il est aujourd’hui protégé par une marque déposée qui assure de vraies garanties aux consommateurs

Osez la différence

Avec un goût unique et une grande digestibilité, le blé Kamut ® est la céréale idéale pour préparer une multitude de plats, qu’il s’agisse de repas riches ou d’en-cas rapides. Elle est parfaite en cuisine traditionnelle et gastronomique. Elle convient aux personnes très actives, aux enfants en pleine croissance et aux athlètes qui recherchent des mets énergétiques, sains et équilibrés. Grâce à son goût très doux, elle se prête facilement à la préparation de mets plutôt sucrés sans qu’il soit besoin parfois d’ajouter du sucre. Au delà de la farine, qui est l’ingrédient de base de pains, crêpes, biscuits, cakes, la céréale Kamut® est idéale pour des en-cas, céréales et mueslis pour petits déjeuners, pâtes, boulgour, couscous, pizzas, gâteaux apéritifs, et plus surprenant encore : sirop, boisson, jus de jeunes pousses, etc.

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Sauvegardé de justesse Ancêtre du blé moderne, le blé khorasan trouve son origine au Croissant Fertile, un territoire qui s’étend de l’Egypte aux vallées du Tigre et de l’Euphrate, en passant par la Palestine. Après la seconde guerre mondiale, cette céréale avait pour ainsi dire été rayée de la carte jusqu’à ce que Bob Quinn, ingénieur agronome et biochimiste, s’y intéresse et découvre sa valeur nutritionnelle exceptionnelle. Très sensible à l’humidité, jusqu’à lors, elle est cultivée seulement dans les prairies sèches du Saskatchewan au Canada et dans le Montana aux Etats-Unis sur une terre riche en sélénium et protégée par les montagnes. Toutes les conditions y sont réunies pour garantir la qualité de la marque Kamut®. Les agriculteurs reçoivent une rémunération équitable, stable et qui tient compte du faible rendement, dans un souci d’assurer la rentabilité de leur activité. Car l’objectif recherché n’est pas le rendement mais bien la qualité. Actuellement, des essais de culture sont conduits dans des pays proches de l’Europe et qui présentent les conditions culturales et climatiques adaptées.


organic pro n° 9

4 projets de recherche sont en cours concernant : 1. 2. 3. 4.

La sensibilité alimentaire La capacité antioxydante La qualité des fibres alimentaires L’empreinte génétique

Une marque déposée Kamut® : la garantie d’une haute qualité

Une valeur nutritionnelle très intéressante D’un point de vue nutritionnel, ce blé ancien a beaucoup d’intérêt. Il apporte plus d’énergie que le blé ordinaire et contient 20 à 40% de protéines en plus, davantage de lipides, d’acides aminés essentiels (+65%), de vitamines et de minéraux, notamment zinc, magnésium, vitamine E (+ 30%) et sélénium, un oligo-élément réputé pour ses qualités antioxydantes. Cette céréale est une excellente alternative au blé moderne. Plus encore, une étude américaine de l’IFAA (International Food Allergy Association) a montré que 70% des personnes sensibles au blé supportent les produits khorasan Kamut®.

En 1990, Kamut International a déposé le mot « Kamut » afin de protéger et préserver les qualités exceptionnelles de cette céréale ancienne, et pour que tous ceux qui s’intéressent à la nourriture saine et de haute qualité puissent en profiter. La marque Kamut ® est un label de qualité et garantit aux consommateurs les caractéristiques originelles de ce blé ancien. Le mot « Kamut » signifie tout simplement « blé » en égyptien ancien. Des critères de haute qualité pour la culture de la céréale ainsi que pour la fabrication de produits khorasan Kamut ® ont été fixés. La philosophie de l’entreprise est de préserver la pureté, l’unicité et l’authenticité de cette céréale exceptionnelle en respectant les ressources humaines et environnementales.

La céréale de marque Kamut®  doit être issue de semences originales de blé khorasan Kamut ®.  doit être cultivée uniquement comme produit certifié biologique.  doit avoir un taux de protéines situé entre 12 et 18%.  doit être dépourvue à 99 % de contamination par des variétés de blé moderne.  doit être dépourvue à 98 % de tout signe de maladie.  doit contenir entre 400 et 1000 ppm de Sélénium.  ne sera pas mélangée avec un blé moderne dans la fabrication des pâtes.  ne sera pas utilisée dans les produits avec un emballage trompeur par apport au contenu.


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fête son 2ème anniversaire et voit la vie en rose !

2Bio, la marque maison, durable et transparente, pour les magasins bio belges

Né, il ya 2 ans le concept 2Bio est le fruit de la collaboration de plusieurs magasins d’alimentation naturelle spécialisés et indépendants. Aujourd’hui, c’est une marque en plein essor avec des perspectives d’avenir très prometteuses et un assortiment toujours plus large. Il y a deux ans, plusieurs commerçants d’envergure, provenant aussi Que ce soit les pionniers, les jeunes repreneurs ou les nouveaux débutants, tous remarquent depuis quelque temps déjà que les supermarchés traditionnels proposent de plus en plus d’alimentation bio. Dans le même temps, il semble que les consommateurs réapprécient les magasins urbains de plus petite taille.

Light Users La plupart des exploitants de magasins d’alimentation naturelle sont conscients de l’importance du service, de la qualité et de l’expertise dans l’avenir du secteur bio spécialisé. Les clients que l’on nomme « Light Users » apprennent à connaître la qualité du bio dans les supermarchés et doivent pouvoir trouver ce qu’ils cherchent dans le magasin bio spécialisé de leur quartier et il est essentiel que les prix soient concurrentiels surtout lorsqu’ils s’agit de produits alimentaires de base. Les clients, toujours plus nombreux, qui se familiarisent avec le bio dans les supermarchés sont un public cible intéressant pour la construction de la clientèle des magasins bio Quatre objectifs stratégiques doivent être privilégiés :  Une exploitation professionnelle et axée sur le service dans le magasin  Une bonne situation géographique pour attirer de nouveaux clients  Une infrastructure adaptée aux attentes actuelles  Des produits bio constituant la base fixe du magasin et qui répondent en tous points aux attentes des clients

bien de Flandre que de Wallonie, se sont concertés pour développer une marque propre exclusive pour le secteur bio belge. La réalisation de ce projet s’est appuyée sur le savoir-faire de Biofresh, un fournisseur/distributeur leader dans le secteur bio belge.

Transparence et indépendance La collaboration entre les commerçants, les producteurs et ce distributeur a permis de créer 2Bio, une marque maison pour magasins bio composée de produits de base au rapport qualité-prix très correct. Pour offrir toutes les chances et toute l’autonomie possible à 2Bio, une entité juridique spécifique a été créée. Aujourd’hui, l’assortiment proposé est très complet : huile d’olive, jus de pommes, fromage frais aux herbes, burgers à la carotte, passata, pâtes italiennes, noix, graines, dattes, figues, entre autres. La linéarité économique est le socle essentiel de la marque 2Bio. Pour chaque maillon de la chaîne : producteurs, grossiste, magasin d’alimentation naturelle et l’assortiment, le respect et la durabilité sont de mise. Le calcul des prix est 100 % transparent et honnête ; il n’y a pas de marges de marketing supplémentaires sur les produits 2Bio. De cette manière, 2Bio réussit à proposer de la qualité supérieure à un prix extrêmement concurrentiel, sans hypothéquer la viabilité et la durabilité à tous les niveaux.

Resources 2Bio 2Bio a impliqué Biofresh pour le sourcing de la gamme 2Bio. Grâce à ses contacts de longue date avec les producteurs, ses vastes possibilités logistiques, son système de combinaison de produits frais et secs, et sa capacité de distribution vers les points de vente, c’est un partenaire fiable pour 2Bio. De plus, au quotidien, un noyau de magasins bio belges réalise la promotion de la marque. Deux ans après le démarrage, on peut parler d’une réussite. Et l’avenir semble prometteur. 2Bio espère impliquer un maximum de détaillants pour promouvoir et développer la marque. Pour de plus amples informations, rendez-vous sur le site www.2bio. be. Vous pourrez interroger des commerçants initiateurs du projet qui vous en diront plus sur l’intérêt de cette gamme pour vous. 2Bio mérite certainement une place dans l’assortiment de votre point de vente !

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organic pro n° 9 100% biodégradables, inoffensifs pour l’environnement, minimisant les risques d’allergie : ce sont les points forts des détergents écologiques : lessive, liquide vaisselle, nettoyant WC... Même si leur consommation n’est pas au niveau des produits alimentaires et cosmétiques bio, le secteur des « produits d’entretien écolo » s’emballe. Il constitue certainement une nouvelle étape dans la consommation écologique dont les magasins bio n’ont pas toujours pris conscience. Ecozept, bureau d’études spécialisé, a analysé la situation de ces produits en France.

Détergents écologiques

du ménage à faire dans un rayon en croissance Des univers de marques bien distincts Entre distribution spécialisée et grandes surfaces, la panoplie des marques est bien différente, sauf pour Ecover qui est implanté dans les deux canaux. Tous cherchent à être crédibles par une démarche de labellisation, et à cet égard le label Ecocert est le plus souvent présent. En magasin bio les marques de fabricant priment et elles sont nombreuses : Alma Wyn, Arcy Vert, Aries, Biolav, Compagnie du Savon de Marseille, Ecodoo, Ecover, Etamine du Lys, Europ-Labo, Fleurance Nature, Sonett, pour n’en citer que quelques unes. Ambiance totalement différente en grandes surfaces où on retrouve des marques distributeurs, des marques non spécialisées bio et/ou de grandes surfaces et parfois des marques de magasin bio comme ECOVER. Côté garantie, c’est le label écologique européen qui est le plus fréquent.

Des produits rangés par marque, en magasins bio Même si l’offre par marque varient suivant les points de vente, chaque magasin bio a une gamme phare qui domine le rayon écoproduits. Et l’agencement se fait le plus souvent selon une logique marque, donc des « blocs » de produits aux applications multiples. En fait, ce classement rend l’orientation du consommateur difficile et l’acte d’achat assez incertain. Car, en général ce dernier recherche un produit pour un usage spécifique (pastilles pour lave-vaisselle, parfum d’ambiance etc.) et veut pouvoir comparer. L’offre présentée par marque est peu lisible. Ainsi, on constate que les acheteurs de détergents écologiques font partie d’une clientèle fidèle et de proximité, et non de passage. Comme ils connaissent bien le magasin, ces consommateurs parviennent facilement à s’orienter parmi les griffes. Toujours, du côté des détaillants, le choix des assortiments n’apparaît pas toujours cohérant et semble guidé par la force de vente de la marque ou les demandes spécifiques des consommateurs. De toute évidence, ce rayon des écoproduits ne mobilise que très peu l’intérêt des responsables en magasin bio. Bien sûr, l’offre dépend aussi de la taille du magasin. Plus il est petit et moins il y a de produits proposés. A l’inverse, en GMS, le choix est très important, trop parfois, pour un consommateur peu habitué à acheter des détergents écologiques. Ne sachant lequel choisir, il peut se réorienter sur des produits classiques pour éviter une perte de temps d’autant que les produits écologiques peinent parfois à se faire remarquer parmi les concurrents classiques

largement soutenus par des campagnes publicitaires. Autre constat : le rayon a tendance a se fondre entre les gammes de produits alimentaires et cosmétiques et n’est pas vraiement mis en valeur. Pour présenter les détergents écologiques, les magasins bio utilisent généralement une seule étagère de 3 à 5 niveaux, d’environ 1 m de longueur (voir exemples). Les produits sont rangés par marque,


28 dossier > détergents magasin 1 Marq. A

Marques var.

Marq. A

Marq. B + Marques var.

Marq. A

Marq. B

Marq. B

Marq. A

Marq. B

Marq. B

Marq. A

Marq. B

Marq. B

Le + : un tel rangement en « bloc » permet au consommateur de bien comparer les marques. Le - : le consommateur peut se perdre devant toutes les gammes proposées par les marques sans réussir à se décider.

magasin 2 Marques var. Marques var. Marq. C

Marq. A

Marq. A

Marq. A

Marques var.

Marq. A

Marques var.

Marq. A

Marq. A

Le + : Le consommateur dispose d’un large choix au niveau des marques. Le - : Les produits sont un peu mélangés ce qui ne facilite pas la vision. Certains ne sont pas mis en valeur et ne vont pas attirer la curiosité.

magasin 3 Marques var.

Marq. C

Marq. C

Marq. A

Marq. C

Marq. C

Marq. C

Marq. A

Le + : Plusieurs marques sont proposées sur 3 étagères au lieu de 5 ce qui restreint le champ de vision. Le - : Les gamme des 2 principales marques A et C sont mélangées, ce qui donne une mauvaise image du magasin vis-à-vis de ses produits.

quelques uns étant parfois mélangés avec d’autres marques. Il est très rare de voir un panneau indiquant « produits d’entretien écologiques ». En GMS, la logique est différente. Même si certaines font l’effort d’aménager un espace dédié près du rayon des détergents classiques, les références écologiques sont plus souvent présentées par type de produits et non par marque. Eparpillées dans les rayons, elles ne sont toutefois pas mises en valeur car les produits classiques, aux marques plus connues, sont plus nombreux. Difficile de s’y retrouver, surtout quand le consommateur est pressé de continuer ses courses.

Salon professionnel de l’alimentation bio et des compléments alimentaires

dimanche 2 et lundi 3 octobre 2011

www.vitasana.be

I

Brussels Expo Palais 3


organic pro n° 9 Des prix très variables

Des labels aux exigences assez variables

Les ventes du rayon détergents écologiques se développent de façon aléatoire. Selon les commerçants, elles ne sont pas très importantes et il n’y a pas de saisonnalité. Quant aux prix, ils sont largement plus élevés en distribution spécialisée qu’en GMS y compris s’agissant des marques présentes dans les 2 canaux de distribution. Cette observation est à mettre, entre autres, en regard des cahiers des charges qui n’ont pas les mêmes niveaux d’exigence.

Magasins bio Grandes surfaces

10 9

Prix moyenne en €

8 7 6 5 4 3 2 1

EU Ecolabel + C’est le label écologique officiel utilisable partout en Europe. Il vise à réduire l’impact des produits de nettoyage sur l’environnement. Sans restriction spécifique sur les constituants, avec la conséquence implicite d’autoriser des substances issues de la pétrochimie ou synthétisées chimiquement, il impose une réduction de la quantité totale de produits chimiques utilisés et une meilleure biodégradabilité, limite les substances dangereuses notamment pour la vie aquatique et la quantité d’emballages et exige une efficacité de lavage identique aux autres produits. Le Label Ecologique Européen n’intervient pas sur les procédés de fabrication, qui pourtant peuvent être très polluants ou laisser des traces de substances indésirables dans le produit fini. > www.ecolabels.fr

Ecocert

0 Lessive liquide (1 à 3 litres)

Nettoyant vitres (500/750 ml)

Liquide vaisselle (500 ml)

Gel WC (750 ml)

PRODUITS

Mettre en valeur le rayon détergents Au cours de l’enquête, les commerçants des magasins bio n’ont pas montré beaucoup d’intérêt pour les détergents écologiques car les ventes restent peu visibles dans le CA. A l’inverse, les GMS n’hésitent pas à les introduire près des détergents classiques et élargissent même l’assortiment car ils savent que l’écologie est un sujet d’actualité et une nouvelle tendance forte. En plus, le label écologique européen est le plus facile à obtenir pour les grands fabricants. Ainsi les magasins bio ne doivent pas négliger le potentiel de ce rayon et améliorer sa présentation :  Disposer les produits sur 1 à 2 étagère(s) pour les petits magasins, 2 à 3 pour les magasins de taille moyenne et 3 à 4 pour les grands magasins => étagère(s) de 4 à 5 niveaux  Les ranger par catégorie. Ex : ce qui concerne le linge (lessive liquide et poudre, détachant…), puis la vaisselle (liquide vaisselle, rinçage, pastilles lave vaisselle…)  Placer les produits légers en haut et les produits lourds et encombrants en bas  Présenter les étiquettes côté face (marque, logo, nom du produit…) avec les prix  Utiliser des pancartes pour indiquer le nom du rayon.  Proposer des produits en vrac pour faire baisser les prix, avec moins d’emballages L’idée est d’attirer le consommateur vers un rayon bien rangé sans le perturber en lui exposant par ex une multitude de lessives. Il faut trouver un juste équilibre et organiser le rayon dans une logique application et non selon les marques, pour augmenter la fréquence des actes d’achat. Car les produits d’entretien reflètent, après la cosmétique et comme le textile, la nouvelle tendance dans la consommation. La demande est susceptible d’amèner de nouveaux clients vers les magasins bio, qui sont des lieux de vente de confiance pour un type de produit que les consommateurs ne connaissent pas encore très bien et où ils cherchent à être rassurés et conseillés. Pour en profiter pleinement, les magasins bio se doivent de réfléchir à leur stratégie et à une mise en valeur dans un rayon à part entiére, avec une présentation professionnelle et adaptée aux attentes des consommateurs.

++ Label privé géré et contrôlé par Ecocert, il va plus beaucoup plus loin que le précédent. Il limite l’utilisation des produits d’origine pétrochimique et les ingrédients de synthèse à ce qui est vraiment impossible à remplacer. Il exige des matières premières non OGM et non issues d’espèces menacées et incite à l’utilisation d’ingrédients bio. Les tensio-actifs doivent être uniquement d’origine végétale et renouvelables. Les séquestrants doivent être inoffensifs par rapport l’environnement. Il y a des exigences sur les colorants, les parfums, les emballages et les azurants optiques sont interdits. Certains procédés de fabrication sont proscrits. > www.ecocert.fr

Ecogarantie +++ Label géré par l’A sbl Bioforum, association de professionnels et de consommateurs en Belgique. En plus des exigences déjà très contraignantes d’Ecocert, il impose que les matières premières agricoles composant les produits de nettoyage soient bio. Ce label apparaît comme le plus strict en Europe de par son interdiction totale des tensioactifs éthoxylés, des agents séquestrants d’origine synthétique et des esters quaternisés. Au niveau de l’entreprise, Ecogarantie n’autorise que l’électricité verte pour la fabrication des produits et des emballages. > www.bioforum.be Pour en savoir plus sur le marché des détergents écologiques en magasins bio : quel développement, quelles marques leader, chiffre d’affaire, concurrence… Voir l’enquête réalisée sur 50 magasins en juillet 2010 par Ecozept. Disponible en septembre 2010 sur > www.ecozept.com


e g a t r o p e r i Publ

Des produits nouveaux et originaux à la

brasserie bio Jessenhofke Plus dynamique que jamais, la petite brasserie hasseltoise élargit son assortiment de bières et clairement, les nouvelles créations ne sont pas des brassages « ordinaires ». Après un essai très réussi avec la bière Maya, c’est une kriek, une nouvelle bière aux herbes, une véritable bière longue conservation (bière de garde) et une bière au Champagne qui sont maintenant en cours d’élaboration ! Alors qu’il y a dix ans, les premiers brassins d’essai sortaient des cuves du brasseur Gert Jordens, aujourd’hui cette petite unité vient d’être officiellement reconnue par les autorités comme brasserie. Jusqu’à lors, Jessenhofke ne pouvait vendre que via son partenaire de brassage « De Proefbrouwerij », qui, encore actuellement, brasse ses plus grands volumes. A présent, Jessenhofke peut vendre les petits volumes de bière d’essai élaborés sur son propre site.

Triple Jessenhofke à l’ail et Maya : un vrai succès Tout a commencé avec la Triple Jessenhofke qui a beaucoup de succès en Belgique, et aussi aux PaysBas, en France, en Allemagne, en Suède et même aux USA. La brasserie Jessenhofke est synonyme de bière artisanale brassée avec des ingrédients bio, des herbes et toujours un peu d’ail que seuls les goûteurs expérimentés sont capables de reconnaître lors d’une dégustation. L’an passé, c’est la bière Maya qui était lancée. Elle est brassée avec de l’eau riche en amidon de blé provenant de l’usine hasseltoise Maya située à proximité. Cette eau est un produit résiduel de la production de seitan et constitue une excellente base pour une délicieuse bière. Entretemps, il semble que les amateurs de bière l’apprécient réellement, car la bière Maya réalise un bon chiffre d’affaire. Pourtant, face à ces succès, Gert Jordens et Christel Putzeys, fondateurs de Jessenhofke, ne se reposent pour autant sur leurs lauriers. Bien au contraire, avec beaucoup d’enthousiasme, ils ont démarré plusieurs nouveaux projets prometteurs et très intéressants qui se placent toujours dans une interaction entre des particuliers adeptes du bio et des entrepreneurs dévoués à l’alimentation naturelle et biologique…

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L’eau de qualité fait la bonne bière Cet hiver, plusieurs essais de brassage ont permis d’évaluer l’influence non négligeable de l’eau utilisée sur le goût de la bière. Habituellement, dans une brasserie, l’eau utilisée est pompée et filtrée par osmose inverse pour éliminer toutes les impuretés et minéraux. Par la suite, certains minéraux sont rajoutés pour obtenir une qualité adaptée au processus de brassage. Chez Jessenhofke, deux tests ont été effectués. Des brassins d’essai ont été réalisés avec, d’un côté, de l’eau de ville traitée par une installation de la marque Memon et, de l’autre, de l’eau minérale naturelle Mont Roucous. La conclusion était que les deux types d’eau ont permis d’obtenir une saveur encore plus fine. Les analyses en laboratoire ont également montré que le degré de fermentation, le rendement du brassage et la « sécheresse » de la bière (degré de transformation des sucres en alcool) étaient meilleurs… La brasserie Jessenhofke étudie actuellement ce qu’elle fera de ces résultats.

Une vraie Kriek aux cerises toujours dans les cartons Produire sa propre kriek bio avec des cerises cueillies localement dans le Limbourg est un projet de longue date chez Jessenhofke. L’an passé, par manque de cerises bio, il a dû être reporté encore.


organic pro n° 9

Publ

La base est la Triple Jessenhofke, à laquelle sont ajoutés du malt brûlé et du sucre candi. Elle est uniquement disponible en bouteilles de 75 cl.

Bière au Champagne

L’approvisionnement local était en effet une condition essentielle au lancement de cette kriek. Cet été, une option a été prise sur un verger de cerises bio, avec un appel aux sympathisants pour venir cueillir les cerises. Fin juillet, 880 kg de cerises ont ainsi été récoltées. Après le dénoyautage, 715 kg ont pu être transférés à la brasserie « De Proefbrouwerij » pour être transformés et donner naissance à la toute première kriek Jessenhofke. Début septembre, il y a cependant eu un hic. Par erreur, un fût s’est vidé dans la brasserie rendant inutilisable le jus de cerises. Une fois de plus, le projet de la kriek a donc dû être reporté d’une année et le travail de cueillette a hélas été vain. De plus, il y aura beaucoup de bière Maya sur le marché car un stock était prévu pour servir de base pour la kriek. Chez Jessenhofke, on attend avec impatience l’année prochaine pour pouvoir enfin présenter la kriek tant attendue.

Enfin, la toute dernière création de Jessenhofke est une bière au Champagne, baptisée « Jessenhofke Brût ». Elle peut être appelée bière au Champagne, mais sur l’étiquette, il sera question de Brût. Il s’agit de Triple Jessenhofke utilisée comme base, et qui est traitée selon la méthode champenoise ou méthode traditionnelle pour obtenir un délicieux mariage de bière et de Champagne. Cette transformation de bière très particulière est réalisée en collaboration avec Guy et Luc de la maison de champagne Champinet. La Jessenhofke Brût est ainsi la toute première bière bio au Champagne.

La Pimpernel : une bière aux herbes Une bière aux herbes a aussi vu le jour. Elle contient entre autres de la pimprenelle, du myrte, du thym et de la sarriette. C’est la Pimpernel, qui a été créée en collaboration avec le producteur d’herbes Sanguisorba, établi à Ranst et spécialisé en légumes, plantes sauvages et herbes, aujourd’hui oubliés. Gert Jordens et Bart Belmans ont développé cette bière ensemble et Sanguisorba fournit les herbes. Elle est disponible au format 75 cl.

Bière longue conservation Cet automne, Jessenhofke lance aussi une bière longue conservation (ou bière de garde) qui a été développée à la demande de la ville de Valkenburg, à l’occasion du 750ème anniversaire de la « Grendelpoort ».

Brasserie Jessenhofke Jessenhofstraat 8, B-3511 HASSELT info@jessenhofke.be www.jessenhofke.be


e g a t r o p e r i Publ

Nature et Aliments:

un siècle d’alimentation saine et délicieuse Spécialiste des mélanges bio pour desserts, aides culinaires et soupes instantanées, depuis la fin des années 70, Nature et Aliments (Nat-Ali) a contribué à la réflexion sur une alimentation saine menée d’un groupe d’entreprises des Pays de la Loire. L’entreprise de Nantes (France) est née il y a près d’un siècle et déjà l’agar agar était utilisé comme matière première pour les préparations pour entremets. Installée dans les mêmes locaux depuis 1918, l’entreprise familiale projette son activité dans une nouvelle usine écoconçue pour 2011.

Presque centenaire Tout a commencé avec un délicieux gâteau « Blanc Manger » à base d’algues de l’Océan Atlantique, préparé par la grand-mère d’Eugène Jost. En 1913, ce gâteau traditionnel français a inspiré Eugène et son épouse Stéphanie à fonder leur propre entreprise de production de desserts instantanés. Eugène a ainsi laissé tomber son emploi auprès du fabricant de biscuits Lefèvre-Utile (« LU »). Pour élaborer les poudres à desserts destinées à confectionner ces merveilleux « Blanc Manger », l’entreprise a été une des premières en France à importer de l’agar-agar. Elle est restée une entreprise familiale pur jus et a connu des années de bonne fortune et des périodes difficiles de la crise et de la guerre. Dans l’après-guerre, elle a développé une marque régionale fort appréciée, « Entremets Plaisance », entre autres grâce à des campagnes publicitaires accrocheuses. Avec l’arrivée des supermarchés, les petits-enfants, Stéphane et Denise Jost, ont lancé les petits sachets contenant des mélanges pour desserts adaptés à cette nouvelle ère, avec la particularité de préparer des desserts non sucrés. À la fin des années 70, une réflexion est menée autour de l’alimentation saine. A coté des entremets Plaisance, des produits biologiques sous la marque Nat-Ali sont développés. L’aventure débuta ainsi sous l’impulsion de Stéphane Jost qui, avec son fils Bruno, a lancé l’entreprise Nature et Aliments. Bruno, aujourd’hui PDG, a développé une gamme de produits bio, sous la marque Nat-Ali, qui tiennent aussi compte de besoins nutritionnels et diététiques spécifiques, dont ceux du végétarisme, du végétalisme et de la macrobiotique. Avec le développement rapide et constant du marché bio, Nat-Ali va à nouveau se concentrer sur le savoir-faire maison et la spécialité qu’elle a cultivé depuis si longtemps en développant une gamme de mélanges pour desserts certifiés bio, des soupes instantanées et toute une gamme d’aides culinaires bio. En 2011, Bruno Jost, le directeur, partira à la retraite. 2 jeunes femmes lui succèderont: Magali Jost, sa belle-fille et Sybille Chapron (à gauche), actuelle responsable production Entre les mains de Magali Jost, le trophée coup de coeur remis à Nat-Ali lors des Rencontres Natexpo de Lyon

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organic pro n° 9 Biologique En tant que pionniers des produits biologiques, la principale priorité de Nat-Ali est naturellement l’origine bio de ses produits. Outre ce critère, la qualité des matières premières est elle aussi de la plus haute importance. Sybille Chapron, responsable de la production explique la philosophie de l’entreprise : « Lors de l’achat des matières premières, nous cherchons toujours la meilleure qualité possible. De plus, nous pouvons garantir une traçabilité complète pour chacun de nos produits. Ici, le contrôle de l’origine biologique est effectué par Ecocert. Notre engagement pour que chaque ingrédient soit bio va loin ; il nous est déjà arrivé de payer 700 euros pour un litre d’extrait de vanille bio. De nombreuses matières premières – surtout les arômes – viennent inévitablement de pays lointains, mais nous essayons de voir s’il est possible d’utiliser des matières premières de notre région, ne fût-ce que pour soutenir l’agriculture bio locale. ».

Éthique Bruno Jost, PDG et arrière-petit-fils du fondateur de Nat-Ali, nous raconte aussi que l’entreprise a une approche qui va au-delà du respect des cahiers des charges de l’agriculture biologique. « Dans ses choix de production, Nat-Ali vise des objectifs écologiques, économiques, sociaux et humanistes. »

Solidaire La solidarité est une autre valeur importante. Depuis plus de 30 ans, Nat-Ali travaille avec l’Etablissement et Service d’A ide par le Travail (ESAT) de la Cholière qui emploie des personnes handicapées mentales. Ce souhait d’accueillir la différence s’est traduit de plusieurs façons :

1 % pour soutenir la cuisson solaire Cela fait déjà de nombreuses années que Nature et Aliments verse 1 % des revenus de la vente du Bioflan, produit historique de Nat-Ali, à l’organisation Bolivia Inti Sud Soleil qui milite pour le développement de la cuisson solaire. « Cet argent a déjà permis aux Boliviens d’acheter des fours à énergie solaire. Ils peuvent alors cuisiner à faible coût et un petit calcul montre qu’on a abattu environ 10.000 arbres en moins grâce à l’utilisation des fours à énergie solaire », raconte fièrement Bruno JOST. Avec cette action solidaire, Nature et Aliments revient à des actions telles que celles déployées dans le passé, puisque durant les années 60, l’entreprise avait répondu à un appel des Nations Unies et déjà, elle avait versé 1 % de ses revenus pour la construction d’un hôpital au Cameroun.

Tournée vers l’avenir

 l’intégration d’une équipe de 7 personnes handicapées et de leur moniteur dans les locaux de l’entreprise, (photo)  le sponsoring d’un bateau accompagnateur de la Mini Transat 6.50 qui comptait à son bord deux personnes handicapées physique (Gilles et Maxime), qui ont traversé l’Atlantique !  la réalisation d’un film « de nouveaux goûts pour l’insertion » en partenariat avec l’A DAPEI 44 pour sensibiliser le grand public et participer à changer le regard sur le monde du handicap. (découvrez le film sur le lien suivant : http://vimeo.com/12663803) Et cette solidarité si cultivée se traduit jusque dans le choix des filières d’approvisionnement. « Nous adhérons à l’association Bio Partenaire, qui veille à ce que les produits bio provenant du Sud répondent aussi à un vaste cahier des charges au niveau du développement social et économique durable. Ainsi, le chocolat, la vanille, le quinoa utilisés par Nat-Ali dans la fabrication de ses produits, sont certifiés Bio Equitable », raconte Bruno Jost. L’ensemble de ces actions sociales a été récompensé par le trophée coup de cœur aux rencontres nationales NATEXPO de Lyon en juin dernier. (photo)

Au 1er semestre 2011, Bruno Jost, l’actuel directeur de l’entreprise, partira en retraite et deux jeunes femmes reprendront les rennes : Magalie Jost, sa belle fille et Sybille Chapron, actuelle responsable production. La nouvelle équipe souhaite préserver les valeurs cultivées depuis bientôt un siècle. Pleines d’ambition, épaulées par une équipe jeune ( 33 ans de moyenne d’âge) et dynamique, ce binôme a défini le futur développement de l’entreprise : nouveaux produits, nouveaux marchés. Depuis quelque temps, Nat-Ali fait d’ailleurs ses premiers pas sur le marché de l’exportation, avec la distribution de ses produits en Belgique et en Suisse. Autre étape importante pour l’avenir : l’entreprise quittera son site historique de la Rue du Ville en Bois, dans le centre de Nantes, et aménagera dans un nouveau bâtiment d’exploitation. Magalie Jost : « Ce n’est pas sans nostalgie que nous partons d’ici, car ce lieu est atypique pour une industrie : en plein cœur de Nantes, une ancienne maison bourgeoise comme bureaux. Le projet de nouvelle usine s’inscrit dans la continuité de nos valeurs et nous permettra d’exprimer notre responsabilité environnementale notamment. L’entreprise sera la première du Pôle Bio de Rezé, un parc de 10 ha réservé aux entreprises bio, en proximité de Nantes. Les bâtiments répondent à la norme THQE et BBC et tout le parc d’entreprises sera un exemple en matière de traitement des déchets, de production énergétique et de gestion de l’eau. ». C’est donc pleine d’optimisme et de dynamisme que l’entreprise historique Nat-Ali s’appprête à célébrer son centenaire en 2013 !


e g a t r o p e r i Publ La Biscuiterie Bisson renouvelle sa gamme tout en restant fidèle à ses principes. Cet automne, toutes les formulations et les emballages seront revus. Les recettes des biscuits ont été subtilement adaptées pour améliorer la valeur nutritive et adapter les saveurs aux préférences d’aujourd’hui. Néanmoins, la tradition des biscuits au miel, fins et artisanaux et l’utilisation exclusive d’ingrédients végétaux bio ont été conservées. « Bisson, c’est bon ! ».

Relookage et renouveau POUR

LA gamme Bisson Des recettes mises au point Au fil des années, les recettes traditionnelles de Bisson ont clairement prouvé leurs qualités. Pourtant, elles viennent d’être réétudiées et évaluées l’une après l’autre. « Le but n’était sûrement pas de les remettre en question, bien au contraire ! Car les bases étaient excellentes, mais il convenait d’y apporter quelques modifications pour les affiner. Dans cette démarche, nous avons aussi tenu compte des préférences gustatives des consommateurs actuels », racontent Didier Perréol, , et Aline Lamarche, chef de projets biscuits chez Bisson.

Moins de sel, farine moulue sur meule de pierre Les recettes de l’Abbé Bisson ont toujours mis en oeuvre des ingrédients de grande qualité. Cela restera ainsi, avec quelques petits plus quand c’est possible. Car si bien sûr, le bio va de soi chez Bisson, la valeur nutritive des produits est tout aussi importante « Par ex., dans les formulations, nous avons étudié les ajouts de sel et constaté que nous pouvions réduire de 60 % le taux sans altérer le délicieux goût de nos biscuits. Cela semble énorme, mais on utilisait peu de sel à la base », explique Aline Lamarche » Autre précision importante : la farine de blé bio utilisée est écrasée sur meule de pierre. Le grain entier ainsi utilisé donne plus de saveur et confère une meilleure valeur nutritive aux biscuits.

L’Abbé Bisson C’était il y a plus de 100 ans… Un religieux normand et gourmet, l’Abbé Bisson, a lancé la production des biscuits du même nom dans sa région. Apiculteur amateur, il utilisait son propre miel comme matière sucrante. Il a inventé différents biscuits tous sucrés exclusivement au miel, parmi lesquels son fameux pain d’épices, très apprécié en Normandie et au-delà, qui lui a apporté beaucoup de notoriété. Par la suite, l’usine a déménagé vers Revel, le sud-ouest de la France avant d’être reprise par Euro-Nat en 2001. L’entreprise bio ardéchoise a alors implanté l’usine sur son site de Peaugres. Pour Didier Perréol, le PDG fondateur d’Euro-Nat (groupe EKIBIO), la fabrication de biscuits biologiques avait pour but de renforcer l’assortiment offre du groupe.

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organic pro n° 8

Solidaires

La poudre à lever bio

Chez Bisson, on envisage sérieusement de cultiver et de transformer cette matière première le blé biscuitier localement. « Pour ce faire, nous devons établir une collaboration avec les céréaliers locaux. Nous souhaitons nous rapprocher de association Bio Partenaire pour obtenir le label Bio Solidaire qui garantit aux consommateurs que nous payons un prix honnête et socialement responsable aux agriculteurs locaux », explique Didier Perréol. Il précise « certains ingrédients que nous incorporons dans les recettes, comme p. ex. notre vanille, sont tous fairtrade et certifiés Bio Équitable ».

Il convient de parler aussi de la poudre à lever dont une partie provient d’extraits de raisins bio et contient de l’acide tartrique naturel. « Ainsi, contrairement à la poudre classique, elle est saine et offre texture croustillante à nos biscuits », explique Aline Lamarche.

Origine végétale Sauf pour le miel, les biscuits de Bisson sont entièrement d’origine végétale, ce qui correspond à la philosophie de Bisson et du groupemère EKIBIO dont Euro-Nat fait partie. « Nous n’utilisons pas de beurre, mais de l’huile de palme bio même si l’huile de palme suscite actuellement la controverse. Car dans le cas présent, ce n’est pas justifié. L’huile de palme bio provient de palmeraies colombiennes gérées de manière durable et responsable. Cette filière apporte des garanties sur le respect des conditions de vie des travailleurs agricoles et sur la non-déforestation des forêts primaires. Didier Perréol et Aline Lamarche soulignent en outre que l’huile de palme bio n’est pas hydrogénée et qu’il n’y a donc pas de risques d’effets néfastes sur la santé.

Des ingrédients sains et authentiques « Les recettes de Bisson sont bien plus que la simple variante bio d’un biscuit classique. Elles mettent en oeuvre de nombreux ingrédients équitables et délicieux comme du millet français authentique, du soja du sud-ouest de la France, du sarrasin cultivé localement, du sésame grillé, des graines de lin, etc. Grâce à cette composition diversifiée, elles offrent une plus-value au niveau de la valeur nutritive, avec davantage de nutriments.

Une simplicité déconcertante Une visite sur le site de production nous en apprend encore davantage sur la manière équitable et authentique dont les biscuits sont élaborés. Ici, on fait peu de manipulations. Les ingrédients sont mélangés selon la recette, la pâte est ensuite versée dans les moules, avant que ceux-ci disparaissent dans le four. Après la cuisson, les biscuits sont emballés par quelques collaborateurs. Et le tour est joué. La simplicité du procédé fait penser aux biscuits que l’on cuirait chez soi, dans sa cuisine.

Un nouveau packaging Pour parachever ce lifting des produits, la Biscuiterie Bisson a décidé d’adopter de nouveaux emballages tout frais qui devraient mieux attirer l’attention dans les rayons des magasins bio. Car comme toutes les marques d’Euro-Nat, les biscuits Bisson sont distribués exclusivement dans le canal des magasins d’alimentation naturelle.


Rendez vous autour des plantes médicinales et de l’aromathérapie, le 12ème symposium international de Grasse a été très riche grâce à la contribution des plus grands spécialistes et chercheurs dans ces thématiques. Chaque année, il montre de façon extrêmement criante, les innombrables applications à découvrir et que peuvent ou pourraient offrir les plantes et tous leurs dérivés directs. A cet égard, entre autres choses, les travaux sur les huiles essentielles exposés en mars dernier sont emblématiques et ont retenus notre attention.

Huiles essentielles un énorme potentiel thérapeutique inexploré

Des nombreuses applications en dentisterie, encore boudées par les praticiens Chirurgien dentiste holistique dans le sud de la France, dans son travail, Christophe Met utilise beaucoup l’aromathérapie : huiles essentielles, hydrolats, teintures mères et huiles végétales. Il constate combien la dentisterie est en retard face à la demande des patients dans ce domaine. Dans la salle d’attente, les huiles essentielles agissent sur la relaxation du patient et en hiver elles peuvent assainir, désinfecter et prévenir la propagation de diverses affections ORL. Dans le cabinet de soin, certaines permettent de désinfecter des surfaces. Pour les bains de bouche, après opération ou autre, on peut utiliser de la teinture mère de calendula officinalis diluée ou des mélanges d’hydrolats de laurier,

36 dossier > aromathérapie

de lavande, de romarin, de sauge. Dans le traitement des tissus de soutien de la dent (gencive, desmodonte et os), il y a aussi de nombreuses possibilités : le tea tree en massage de gencive enflammée ou infectée. Girofle, hélichryse, lavande et laurier peuvent être associées. L’huile végétale de rose musquée aide à régénérer des tissus et dans les infections profondes, la teinture mère d’échinacea peut être utilisée. Pour conserver les dents vivantes et favoriser une cicatrisation dentinaire, le clou de girofle est la référence. Il y a aussi la lavande pour apaiser, la myrrhe pour ses propriétés anti inflammatoires, antal-


organic pro n° 9 Il existe aussi des études sur les composants dans différents tests in vivo et in vitro. L’eugénol inhibe la croissance des cellules. Le géraniol inhibe la prolifération des cellules du cancer du colon. Il a été montré qu’il inhibe la synthèse d’A DN et réduit le volume des tumeurs du colon. D’autres constituants des HE comme le farnésyle ou le géranyl géranyl peuvent prévenir la formation de tumeurs.

Bouleau et thérapie anti cancer : des espoirs

giques, antiseptiques et cicatrisantes et la camomille romaine pour son action spécifique sur le tissu nerveux. Mélangées à de la poudre d’oxyde de zinc, ces huiles forment une pâte cicatrisante recouverte ensuite d’un ciment plus dur pour protéger la plaie dentinaire. Les huiles essentielles trouvent des applications très intéressantes dans le traitement des racines. La confection de pâtes d’obturation à l’aide d’oxyde de zinc et d’huiles essentielles ouvre des perspectives pour dévitaliser les dents. Origan, canelle écorce, clou de girofle et sarriette permettent une désinfection en profondeur des racines et des canalicules dentinaires et ensuite leur obturation. Puis le bigaradier facilite la reprise des traitements canalaires en ramollissant les produits d’obturation. Pour Christophe Met, d’une certaine manière c’est là une technique de momification, qui permet d’envisager la conservation des dents qui seraient considérées comme toxiques dans d’autres approches thérapeutiques. En chirurgie, les huiles essentielles servent à agir sur la cicatrisation, l’hémostase et la réduction des réactions post opératoires. Dans ce domaine, le ciste et l’hélichryse sont les huiles les plus intéressantes.

Un potentiel à exploiter en cancérologie De son côté, Abdesselam Zhiri, Docteur en biotechnologie végétale chez Pranarom International a réalisé avec son équipe, beaucoup de recherches sur les huiles essentielles. Pour lui, il est grand temps de miser sur ces élixirs dans la recherche sur les anti-cancéreux et la prévention de la maladie. Très concrètement, il montre par ex. que Myrica gale L a une activité contre le cancer du poumon et celui du colon ; que Nigella sativa a une action antiproliférative et inhibe la cancérogénèse. De nombreuses autres (Ocimum sanctum, citrus citratus, lavendula augustifolia, alpinia officinarum, Vetiveria zizanioide, zingiber montanum, piper nigrum, cymbopogon nardus, curcuma longa, ocimum basilicum, cytrus hystrix, Piper betel, Albizzia lebek, Ocimum americanum, Mentha spicata et Psidium guajava) ont un potentiel pour inhiber la prolifération des cellules de la leucémie murine et des cellules de cancer épidermique.

Toujours s’agissant de cancérologie, le chercheur Jean-Claude Leunis, chimiste biologiste et directeur du labo Ategis travaille sur le bouleau dont de nombreuses parties sont connues et utilisées depuis longtemps en phytothérapie : bourgeon, sève, écorce, feuille. Plus récemment, à partir de l’écorce, des terpénoïdes de type lupane, aux propriétés anticancéreuses et antivirales, ont été isolées. Il s’agit de l’acide bétulinique, la bétuline, l’acide bétulonique. Des études in vitro chez l’animal montrent que l’acide bétulinique se lie aux cellules cancéreuses et les tue. De plus, sur des cellules de mélanome humain implantées chez la souris, l’acide bétulinique ne tue que les cellules cancéreuses et non celles qui sont saines. Le mécanisme d’action n’est toutefois pas encore totalement connu et fait toujours l’objet de recherches. Outre le mélanome, l’acide bétulinique agirait contre certaines formes de leucémie et de cancer du cerveau, d’après de nombreux travaux. Jusqu’à lors, le problème majeur était que ces triterpènes sont totalement insolubles en milieu aqueux, ce qui les rend inutilisables en thérapeutique. Dans un travail breveté, Jean-Claude Leunis a mis au point des dérivés des acides bétulinique et bétulonique entièrement solubles et prêts à être utilisés en thérapeutique anticancéreuse. Pour illustrer son propos, il cite Soltjenitsyne qui dès 1970 dans « le pavillon des cancéreux » relie le fait que les habitants d’une région de Sibérie ne sont que très peu touchés par le cancer et leur consommation quotidienne de thé d’écorce de bouleau.


La conférence a aussi montré les apports précis de l’aromathérapie et la phytothérapie en chirurgie plastique et reconstructrice grâce à Thomas Modschiedler, chirurgien et en pédiatrie grâce à Pierre Olivier Tauxe, docteur en médecine. Elle a permis de rendre public différents travaux d’analyse de plantes et de composants d’huiles essentielles et toute la multiplicité des chemotypes de certaines espèces.

Dépoussiérer la chimie des huiles essentielles Dans une réflexion très globale, Marc Ivo Böhning, physiothérapeute, aromatologue, auteur suisse a beaucoup à dire sur l’évolution de la chimie des huiles essentielles. Pour lui, l’époque des chemotypes et des familles chimiques de classement des molécules aromatiques est dépassée même si elle a apporté beaucoup, et le système de classement est érroné. Ceci car on se borne à expliquer l’effet thérapeutique des huiles essentielles seulement par leur composants alors qu’on sait maintenant que la totalité est bien plus que la somme des parties et aussi bien différente. Alors donc que le processus est beaucoup plus large, on a créé un système d’explication basé uniquement sur l’observation des réactions chimiques et ainsi écarté de nombreux médecins et aromathérapeutes dont le travail ne rentrait pas dans ce cadre. Autre problème, les molécules constituantes ne sont prises en compte que présentes à des taux élevés alors que d’autres, présentes en quantité infime, peuvent être déterminantes. Ainsi on prête à des familles entières des propriétés et toxicités que l’on n’a déduites que d’une molécule. De plus, les propriétés d’une même molécule (par ex. la myristicine) peuvent varier selon son environnement. Enfin, on ne tient pas compte des fréquences d’émission et de résonnance des molécules des huiles essentielles et des structures du corps humain. Ces aspects de la connaissance restent totalement à explorer. Marc Ivo Böhning préconise de garder le classement par chemotype pour différencier les huiles essentielles, mais considère qu’on sait peu de choses aujourd’hui sur les mécanismes d’action. La forme des molécules et leur fréquence de résonnance est absolument à considérer. Pour lui, il faut refaire le catalogue de toxicité et effets secondaires avec sérieux : tester aussi bien les molécules isolées que les huiles essentielles pures et naturelles y compris sur l’humain. Il faut rassembler la connaissance et rechercher un système maniable se référant aux plantes prescrites. Marc Ivo Böhning insiste sur la nécessité d’appliquer les connaissances à une toxicologie des huiles essentielles clinique soutenue par la théorie et non l’inverse. Article rédigé à partir des actes du 12ème Symposium International d’Aromathérapie et plantes médicinales de Grasse (mars 2010)Compte-rendu non exhaustif. Le prochaîn symposium aura lieu à Grasse les 8, 9 et 10 avril 2011


Délicieusement fruité !

! Nouveau

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