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Die Welt in Zahlen

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Diamanten aus Masken Des masques aux diamants

Hightech-Alchemie: Wie der Schweizer Schmuckhersteller «mood» gebrauchte Mund-NasenMasken in etwas sehr Edles verwandelt – und obendrein die Natur schützt.

Einige Zeit waren sie unsere ständigen Begleiter: Mund-Nasen-Schutzmasken wurden während Covid-19 zu oft lästigen, aber unverzichtbaren Accessoires unseres Alltags. Doch was den Menschen hilft, gefährdet die Umwelt. Ein Grossteil der zig Milliarden benutzter Masken aus Polypropylen landet im ganz normalen Hausmüll. Viele tauchen auch dort auf, wo wir sie keinesfalls sehen wollen: auf Trottoirs oder mitten in der Natur. Im Pazifi k kreist bereits eine mehrere QuadratkiDe l’alchimie high-tech ou comment le fabricant de bijoux suisse « mood » transforme des masques usagés en une création d’une grande noblesse, tout en protégeant la nature.

Il est quelque temps devenu notre compagnon de chaque instant : durant la pandémie de COVID-19, les masques sont devenus des accessoires du quotidien souvent gênants, mais indispensables. Ce qui est bon pour l’être humain se révèle toutefois nuisible pour l’environnement. Une grande partie des dizaines de milliards de masques usagés en polypropylène finit dans les ordures ménagères. Mais beaucoup se retrouvent également là où ils ne sont pas les bienvenus : sur les trottoirs ou au beau milieu de la nature.

lometer grosse «Insel» aus Plastikmasken. Deren Halbwertszeit beträgt ein paar Jahrhunderte, sagt die Forschung.

Zum Glück macht Not aber auch erfi nderisch. Könnte man nicht etwas Schönes und Wertvolles aus dieser Rohstoffquelle machen? Das fragte sich der Schweizer Schmuckhersteller «mood». Die Firma aus Orbe im Kanton Waadt stellt seit 2004 stilvolle Ringe her, die aus einer Edelstahl- oder Titanfassung und verschiedenen Aufsätzen («addons») bestehen, die sich je nach Laune und gerade angesagtem Outfi t austauschen lassen.

«Edelsteine» aus Abfall

Das zukunftsweisende Projekt des Masken-Upcyclings von «mood» funktioniert folgendermassen: Jeweils ein Labor-Diamant kann unter hohem Druck (150 Kilobar) und grosser Hitze (1200 – 1400°C) aus einer benutzen Maske hergestellt werden. Diese werden dann zu Ringaufsätzen weiterverarbeitet. Bei mehr als 50000 KundInnen weltweit kann man also davon ausgehen, dass schon bald viele einstige Schutzmasken als Diamanten am Finger getragen werden. Wer das Projekt unterstützen möchte, kann seine gebrauchten Masken übrigens ganz einfach an den «mood»-Store in Orbe senden. Un « îlot » de plusieurs kilomètres carrés de masques en plastique dérive déjà dans l’océan Pacifique. Selon les chercheurs, leur demi-vie est de quelques siècles.

Heureusement, la nécessité est la mère de l’invention. Ne pourrait-on pas transformer cette source de matière première en une belle création précieuse ? C’est la question que s’est posée le fabricant de bijoux suisse « mood ». L’entreprise d’Orbe, dans le canton de Vaud, fabrique depuis 2004 d’élégantes bagues composées d’une monture en acier inoxydable ou en titane et de différents anneaux (« add-ons ») interchangeables au gré des humeurs et des tenues vestimentaires.

Des déchets aux « diamants » Le projet d’avenir « mood » d’upcycling de masques repose sur le principe suivant : il est possible de fabriquer un diamant de laboratoire sous haute pression (150 kbar) et à haute température (entre 1200 et 1400 °C) à partir d’un masque usagé. Les diamants obtenus sont ensuite transformés en anneaux de bagues. Avec plus de 50 000 clients à travers le monde, on peut donc s’attendre à ce que de nombreux masques soient bientôt portés au doigt, sous la forme de diamants. Pour soutenir le projet, il suffit d’envoyer ses masques usagés à la boutique « mood » d’Orbe.

www.yourmood.net

Sammlerstück Pièce de collection

Ein innovativer Haushaltsroboter erzeugt aus Plastik, Glas und Metall sortenreine Abfallprodukte, die vollständig wiederverwertet werden können.

Die Statistik ist desaströs: 91% des weltweit verbrauchten Plastiks werden nicht wiederverwertet. Schätzungen gehen davon aus, dass im Jahr 2050 in den Ozeanen mehr Plastikreste als Fische schwimmen werden; saubere Lösungen müssen her, und zwar zügig! Wie die globale Recycling-Quote für Hausmüll in die Höhe geschraubt werden könnte, macht derzeit ein Start-up in den USA vor. Das Team von «Lasso» steht kurz vor Un robot ménager innovant transforme le plastique, le verre et le métal en déchets triés, entièrement recyclables.

Les statistiques sont désastreuses : 91 % du plastique utilisé dans le monde n’est pas recyclé. On estime qu’en 2050, il y aura plus de déchets plastiques que de poissons dans les océans ; il faut trouver des solutions propres, et vite ! Une start-up américaine présente actuellement une solution pour accroître le taux de recyclage global des déchets ménagers. L’équipe de « Lasso » est sur le point d’achever un robot de recyclage qui pourrait bientôt avoir sa place dans toutes les cuisines.

der Fertigstellung eines Recycling-Roboters, der schon bald seinen festen Platz in jeder Küche haben könnte.

Trennschärfe

Ähnlich wie bei einem Geschirrspüler werden benutzte Plastikbehälter, Aludosen oder Glasflaschen in die obere Lade des Gerätes geschichtet. Der Rest geschieht – wie von Zauberhand – automatisch. Der Roboter erledigt nicht nur die Mülltrennung, sondern er kümmert sich auch um die Säuberung und Zerkleinerung aller zugeführten Teile. Selbst verschmutztes Leergut ist kein Problem, und smarte Sensoren erkennen, wenn einmal etwas irrtümlich eingeräumt wurde, was nicht wiederverwertbar ist – Warnmeldung folgt. Am Ende des Prozesses erhält man sortenreines Abfallmaterial, das dicht komprimiert im unteren Teil des Geräts gelagert wird, bis der Abholdienst kommt.

Kreislaufwirtschaft

In einer erweiterten Version sollen auch Altpapier oder Biomüll wiederverwertet werden können. Und irgendwann, wenn alles nach Plan läuft, werden Lasso-KundInnen ihre Abfallprodukte sogar selbst weiterverkaufen können – was dem Ziel einer echten Kreislaufwirtschaft schon sehr nahekommt. Das ambitionierte Projekt soll um die Jahreswende 2022/23 zunächst in der Bay Area um San Francisco gestartet werden – nicht zuletzt, weil dort Umweltbewusstsein und Einkommen überdurchschnittlich sind. Die ersten Lasso-Modelle werden zwischen 3500 – 4000 Dollar kosten. Puissance de tri Comme dans un lave-vaisselle, les récipients en plastique, les conserves et les canettes en aluminium ou les bouteilles en verre usagés sont empilés dans le tiroir supérieur de l’appareil. Le reste se fait automatiquement, comme par magie. Le robot ne se contente pas de trier les déchets, mais nettoie et broie également tous les éléments. Il vient même à bout des emballages vides sales et ses capteurs intelligents détectent si quelque chose de non recyclable a été déposé par erreur, ce qui déclenche un message d’avertissement. À la fin du processus, les déchets triés sont comprimés et stockés dans la partie inférieure de l’appareil jusqu’à l’arrivée du service de collecte.

Économie circulaire Une version élargie permettra de recycler également les vieux papiers ou les déchets verts. Et un jour, si tout se passe comme prévu, les clients de Lasso pourront même revendre eux-mêmes leurs déchets, ce qui se rapproche déjà grandement de l’objectif d’une véritable économie circulaire. Cet ambitieux projet doit être lancé fin 2022 début 2023, d’abord dans la région de la baie de San Francisco – notamment parce que la conscience écologique et les revenus y sont supérieurs à la moyenne. Les premiers modèles Lasso coûteront entre 3500 et 4000 dollars.

www.lassoloop.com

Ikone der KaffeeHandhebelmaschinen L’icône des machines à café à levier

Handhebelmaschinen sind so etwas wie der heilige Gral der Espresso-Traditionalisten. Entsprechend dünn gesät sind in diesem Segment innovative Impulse und frische Ideen. Mit der MANUMENT LEVA tritt nun eine junge Firma aus Stuttgart an, dies zu ändern. Im Gepäck: eine radikale Neuinterpretation des Themas, qualitativ über jeden Zweifel erhaben, da in der Schweiz von Hand gefertigt – und rein ästhetisch eher eine Skulptur als ein Küchengerät.

«Nichts, wie es war. Aber alles, wie es ein soll» das war der Leitsatz der MacherInnen der Manument Leva rund um Francesca Schulz. Man wollte einen radikalen Neuentwurf der Handhebelmaschine, als sich vor ein paar Jahren eine Handvoll Ingenieure, Industriedesigner und Baristameister nach Art der drei Eidgenossen am Thuner See diesbezüglich verschwörerisch zusammentaten. Vor sich auf dem Tisch eine in sämtliche Einzelteile zerlegte Vertreterin des damaligen Standes der Technik. Keine Kosten sollten gescheut werden, um aus 590 Einzelteilen das Nonplusultra zu erschaffen und die bestehenden Achillesfersen eines an sich in Sachen Extraktion und Emotion überlegenen Systems zu eliminieren. Les machines à café à levier sont en quelque sorte le Saint Graal des puristes de l’espresso. Rares sont donc les impulsions novatrices et les idées nouvelles dans ce domaine. Une jeune entreprise de Stuttgart s’apprête à révolutionner cela avec sa MANUMENT Leva. Dans ses bagages : une réinterprétation radicale du thème, d’une qualité incontestable, puisque de fabrication artisanale suisse – et, d’un point de vue purement esthétique, plutôt une sculpture qu’un appareil de cuisine.

« Plus comme avant. Mais tout comme il faut », telle était la devise de l’équipe de créateurs de la MANUMENT Leva, réunis autour de Francesca Schulz. Il y a quelques années, une poignée d’ingénieurs, de designers industriels et de baristas se réunissent au lac de Thoune pour conspirer à la manière des Trois Suisses. L’objectif : la refonte totale de la machine à levier. Sur la table devant eux, une digne représentante de l’état de la technique de l’époque, démontée pièce par pièce. Pas question de lésiner sur les moyens en vue de créer le nec plus ultra à partir des 590 pièces de la machine et d’éliminer les talons d’Achille d’un système ayant prouvé sa supériorité en matière d’extraction et d’émotion.

Ein bisschen später als geplant ist es vollbracht, und das Ergebnis kann sich sehen lassen; allein schon die Holzkiste, in der die Manument geliefert wird, ist höchst beeindruckend.

Ein paar Schrauben später werden die Eigenschaften eines Gewichthebers benötigt, um das 44 Kilo schwere Teil im Alleingang aus der Verpackung zu wuchten. Steht die Leva aber dann einmal auf dem Tresen, verschlägt einem ihre schiere Schönheit die Sprache. Gerade in schwarz wirkt die mit feinstem Nussholz veredelte Silhouette zeitlos elegant wie eine Statue der Pallas Athene. Für die nötige Standfestigkeit beim beherzten Zug am Griff sorgen neben dem hohen Gewicht ihre gesamten Abmessungen, die so manche Küchenzeile aufgrund ihrer Oberschränke überfordern dürfte.

Eine Fülle präzise ausgeführter Details in der sanft abgerundeten, in sich stimmigen Linienführung fällt sofort ins Auge: der solide Wassertank aus Glas mit seinem massiven Edelstahldeckel, die griffi gen Drehknöpfe zur Temperaturauswahl von Dampf/Heisswasser und Kaffee. Ein Display würde hier ebenso die Anmut stören wie andere digitale Spielereien. Andererseits gibt es doch einige Kleinigkeiten, die recht bald irritieren und das positive Bild trüben. So fehlt ein Manometer zur Kontrolle des anliegenden Brühdrucks oder ein bodenloser Siebträger. Auch eine Ablage zur Erwärmung der Tassen sucht man vergeblich. Bei einer Handhebelmaschine fällt naturgemäss viel Restwasser an, ausgerecht die Leva hat eine viel zu kleine Tropfwanne – die, oh Schreck (!) – auch noch aus Kunststoff ist!

Von aussen nach innen

Die eigentliche Revolution der Manument liegt in den beiden zum Patent angemeldeten getrennten Durchlauferhitzern aus Edelstahl. Diese sorgen für die extrem schnelle Erwärmung des Wassers und

Ästhetisch kaum zu übertreffen. Esthétiquement difficile à battre.

Un peu plus tard que prévu, le résultat est là, et il est spectaculaire ; rien que la caisse en bois dans laquelle est livrée la machine MANUMENT est des plus impressionnantes.

Quelques vis plus tard, la force d’un haltérophile n’est pas de trop pour sortir seul la machine de 44 kilos de son emballage. Mais une fois la Leva posée sur le comptoir, sa beauté est à couper le souffle. En noir, la silhouette ennoblie par un bois de noyer des plus raffinés possède l’élégance intemporelle d’une statue de Pallas Athéna. En plus de son poids élevé, ses dimensions totales garantissent la stabilité nécessaire au moment d’abaisser fermement la poignée, mais pourraient ne pas convenir aux cuisines intégrées avec éléments en hauteur.

On remarque de suite la myriade de détails précis qui se fond dans les lignes douces et cohérentes de la

die quasi verzögerungsfreie Bereitstellung von Heissdampf zum Milchschäumen. Die Erwärmung dauert aus dem Stand heraus maximal fünf Sekunden, dies wird durch eine noch nie dagewesene Energieeffizienz erreicht. Die sündhaft teure Magnetkreiselpumpe gibt dem Dampf die Sporen. Der Kolben selbst wird dagegen allein qua Unterdruck beladen. Als i-Tüpfelchen für experimentierfreudige Barista hat die Leva ein manuelles fünfstufiges Präzisionsventil, über das während des Bezugs die aktuell anliegende Flowrate gesteuert wird.

Auf Herz und Nieren

Druck (9 bar) und Temperatur (92 – 94°C) sind im Soll, Mahlgrad und Handhebelprofil perfekt abgestimmt und dazu singt im Hintergrund Luciano Pavarotti «E lucevan le stelle»7 – dann geht die Sonne auf: Satt und voll liegt die Gran Miscela auf der Leva : le solide réservoir d’eau en verre avec son couvercle massif en acier inoxydable et les boutons rotatifs pour sélectionner la température de la vapeur et de l’eau chaude. Un écran d’affichage viendrait gâcher l’élégance de la Leva, tout comme d’autres gadgets numériques. Il y a tout de même quelques petites choses qui irritent assez vite et ternissent cette belle image. Il manque un manomètre pour contrôler la pression d’infusion appliquée ou un porte-filtre sans fond. On cherche également en vain un support pour chauffer les tasses. Une machine à levier produit naturellement beaucoup d’eau résiduelle. Or, le bac collecteur de la Leva est beaucoup trop petit et en plastique qui plus est – sacrilège !

De l’extérieur vers l’intérieur La véritable révolution de la MANUMENT Leva réside dans ses deux chauffe-eau instantanés séparés en acier inoxydable, pour lesquels une demande de brevet a été déposée. Ils permettent de chauffer l’eau de manière extrêmement rapide et délivrent de la vapeur chaude quasi instantanément pour faire mousser le lait. Grâce à une efficacité énergétique sans précédent, la montée en température ne prend pas plus de cinq secondes au pied levé. La pompe centrifuge magnétique, au prix exorbitant, donne un coup de fouet à la vapeur. Le piston est quant à lui chargé uniquement par dépression. Cerise sur le gâteau pour les baristas avides d’expérimentations, la Leva est dotée d’une valve manuelle de précision à cinq positions permettant de contrôler le débit pendant l’extraction.

Examen sous toutes les coutures La pression (9 bar) et la température (92 – 94 °C) sont dans les clous, la finesse de la mouture et le profil du levier sont parfaitement adaptés et, en fond sonore, Luciano Pavarotti chante « E lucevan le stelle »7 – puis le soleil se lève : le Gran Miscela est riche et plein sur la langue, entre le chocolat orageux et la douceur de l’abricot ! Et, juste comme ça, pour voir, un Single Origin éthiopien (un Dambi Uddo très

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