Vision Est - Octobre 2014

509 | OCT 2014

Bulletin mensuel de la Mission chrétienne pour les pays de l’Est

LES ENFANTS PEUVENT DE NOUVEAU RÊVER Personnel Moses K. | Situation d’urgence Ukraine Des rebelles volent un bus Inde Les enfants peuvent de nouveau rêver | Qui suis-je...? Ernst Wasem

2

visionest ostvisionoctobre 2014

editorial

visionest

Désir et amour – des forces transformatrices Nous vivons dans un monde qui produit sans arrêt des personnes lésées, exclues, persécutées, abusées, méprisées, ainsi que de la destruction. La Mission chrétienne pour les pays de l’Est aide avec de la nourriture, de la protection, de la prévention et de la formation, ainsi qu’en créant des places de travail. Cette aide touche. Mais que faut-il pour que l’aide ne touche pas seulement, mais provoque un effet à long terme et ait une chance dans un monde marqué par la rébellion, l’exploitation et la méchanceté ?

Les êtres humains sont souvent prisonniers, comme dans une roue pour hamster. Une telle roue peut avoir différents noms : pauvreté, traditions, désespoir, surmenage, déception, recherche de reconnaissance ou désirs de cœur inassouvis.

Pour une aide durable, n’avons-nous pas besoin d’hommes libres, qui ne courent plus dans une roue pour hamster ? Ne cherchons-nous pas des êtres humains qui ne se laissent pas diriger et paralyser par les circonstances ? Ne se trouvet-il pas dans chaque être humain le désir de relations ? Lorsqu’un tel désir rencontre l’amour et s’unit à lui, des forces surprenantes peuvent être libérées : des hommes trouvent de la motivation, de la liberté, de la créativité et de la persévérance. Ils deviennent capables d’influencer positivement les circonstances. Ils deviennent des porteurs d’espoir dans un monde sans espoir.

pect à mes collaborateurs et de leur accorder ma confiance. J’ai appris à déléguer, à ne plus tout faire tout seul, à faire confiance et à les encourager. J’ai ainsi plus de temps pour mes clients, mes collaborateurs et ma famille. Ma vie de famille a été complètement renouvelée. » Dans la Bible (Mt. 11, 28-30), Jésus décrit ainsi le chemin qui mène hors de la roue de hamster : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et courbés sous un fardeau, et je vous donnerai du repos. Acceptez mes exigences et laissez-vous instruire par moi, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. En effet, mes exigences sont bonnes et mon fardeau léger. » Pour faire face à la misère, de nombreux éléments sont nécessaires, comme l’aide alimentaire, la formation, le soutien technologique, l’investissement et l’aide médicale. Le point charnière reste pourtant l’action de personnes, qui ne se laissent pas paralyser par les circonstances. Nous sommes reconnaissants lorsque nous pouvons collaborer avec de telles personnes, qui ne courent plus dans la roue pour hamster et lorsque nous pouvons voir comment des personnes trouvent cette liberté. A travers elles, un effet durable se produit, qui change l’environnement et permet aux personnes de trouver un sens à leur vie.

Nous vous remercions de tout cœur pour votre solidarité, votre présence à nos côtés et votre soutien.

Un participant au programme de promotion des PME de la Mission chrétienne pour les pays de l’Est au Vietnam a raconté avec des yeux pleins d’étincelles une telle libération : « Dans le séminaire pour hommes d’affaires, j’ai pris conscience Günther Baumann qu’il vaut la peine de montrer plus de res- membre de la direction

Journal mensuel édité par la MISSION CHRETIENNE POUR LES PAYS DE L’EST (MCE Suisse)

N° 509 : Octobre 2014 Abonnement annuel : CHF 15.– Rédaction : Georges Dubi Adresse :

Téléphone : Fax : E-mail : Internet :

MCE, Bodengasse 14, case postale 312 3076 Worb BE 021 626 47 91 031 839 63 44 mail@ostmission.ch www.ostmission.ch

Compte postal :

Mission chrétienne pour les pays de l’Est, Worb, Lausanne 10-13461-0

Compte bancaire :

Spar + Leihkasse Münsingen 16 0.264.720.06

Contrôle comptabilité : UNICO, Berthoud Tous les cantons admettent la défal­c ation des dons. Renseignements au se­crétariat.

Si les dons dépassent ce qui est nécessaire à un projet, le surplus sera affecté à des buts si­mi­lai­res.

Source d’images : MCE Sans mention, les personnes photogra­phiées n’ont aucun rapport avec les exemples cités.

Graphisme : Thomas Martin Impression : Stämpfli Publikationen AG, Berne Papier : Le rapport annuel est imprimé sur papier certifié FSC et blanchi sans chlore.

Direction de l’entreprise : Georges Dubi, directeur de la mission Günther Baumann Conseil de fondation : Mario Brühlmann, Orpund, président Thomas Hurni, pasteur, Leutwil, vice-président Christian Bock, Seedorf Thomas Haller, Langenthal Jürg Maurer, pasteur, Hirschthal

Facebook

Twitter

personnel

3

Moses K. DES PERSONNES partagent notre chemin

Je suis né dans une famille chrétienne de sept personnes. Mon père était journalier et nous n’avions pas beaucoup d’argent. Avec l’espoir d’y trouver un meilleur avenir, nous avons quitté la province de Karnataka pour aller à Mumbai.

Mon père est décédé lorsque j’avais 14 ans.

Nous devions survivre avec le petit salaire de ma mère. Elle travaillait comme femme de ménage dans des familles en dehors des bidonvilles et nous apportait les restes de leurs repas à la maison. En tant que fils aîné, c’était maintenant mon devoir de m’occuper de la famille. Après l’école, je vendais des dou-

« Dieu a radicalement transformé ma vie. » ceurs dans les rues. Plus tard, je nettoyais des stands au marché et éliminais les détritus. Tout cela ne rapportait pas beaucoup. Je faisais mes devoirs assis sur une poubelle et mangeais les restes que je trouvais. J’ai alors reçu une offre d’un commerce de vêtements.

Là, je gagnais très bien ma vie. Je suis certes resté au bidonville, mais j’ai construit une maison plus confortable, acheté une télévision couleur, un téléphone et un frigidaire.

Avec le temps, j’ai pu ouvrir cinq petits magasins de vêtements.

Mais tout n’a pas bien marché. J’ai commencé à boire, à fumer et à profiter de la vie, ce qui

ne fut pas sans conséquences. J’ai de plus en plus perdu d’argent et mes collaborateurs me trompaient. Je fus bientôt très endetté. J’étais au point le plus bas lorsqu’une connaissance m’a parlé de la foi. Au début, je ne voulais rien savoir, mais ensuite j’ai confié ma vie à Dieu et trouvé une paix profonde.

J’ai trouvé un emploi de coursier et ensuite une place bien rémunérée dans un magasin.

Lentement et avec l’aide de mon frère, j’ai pu rembourser mes dettes. Un ami m’a présenté une organisation chrétienne qui travaille dans un quartier chaud. J’ai été très touché par son service auprès des mères et enfants vivant dans des maisons closes. Lorsque j’avais congé, j’allais les aider.

Je me suis marié en 1994. Quelques mois plus tard, mon épouse Savitri a été enceinte, mais elle a fait une fausse-couche. Elle était très affaiblie et n’avait qu’une mince chance de survie. Mais Dieu est fidèle et nous a aidés.

Savitri a retrouvé sa pleine santé et est devenue chrétienne. Mais elle n’a plus jamais été enceinte. En 2008, nous avons adopté une fille.

Depuis plusieurs années, je travaille à plein temps dans cette organisation chrétienne dans le quartier chaud. J’ai libéré de nombreuses filles de la prostitution forcée et en ai aidé d’autres. Mais j’ai également enterré de nombreuses filles. Dieu m’a fidèlement guidé, béni et a fait de moi une bénédiction pour les autres. J’en suis très reconnaissant.

4

SITUATION D’URGENCE UKRAINE

DES REBELLES VOLENT UN BUS CHARGÉ DE MATÉRIEL D’ENTRAIDE Les habitants des régions de combats en Ukraine de l’Est souffrent d’une grande indigence. Les églises chrétiennes coopèrent selon leurs moyens. De nombreuses personnes prennent de gros risques en aidant.

Ruth Thomann responsable du projet

Depuis que les combats s’intensifient en Ukraine de l’Est, un groupe de chrétiens actifs de Saporochie mettent leur temps, leurs forces et même leur vie au service de leurs concitoyens expulsés et démunis. La ville se situe à une centaine de kilomètres à l’ouest de la région en crise de Donetsk. Comme beaucoup d’autres villes, Saporochie est également un but pour les réfugiés. En ce moment, quelque 200 personnes y arrivent chaque jour. Elles ont tout abandonné pour survivre.

Les chrétiens offrent de l’aide Les communautés locales distribuent des vivres aux arrivants. La Mission chrétienne pour les pays de l’Est soutient cette action d’entraide par 12 tonnes d’aliments par mois.

Les chrétiens amènent également des aliments directement dans la zone de guerre, car de nombreux habitants y demeurent. Ils persévèrent courageusement, sans travail et sans revenu, souvent dans des maisons détruites et sans approvisionnement alimentaire. Vladislav Machovski va régulièrement dans la zone de guerre avec un petit bus chargé de matériel d’entraide. A son retour, il prend avec lui des habitants voulant quitter la région.

Prisonnier !

Lors d’un transport à fin août, Vladislav Machovski a été arrêté par des rebelles. Ils l’ont menacé, maltraité et enfermé. Que faire ?

Une fois, un autre détenu a été sorti de sa cellule et on a ensuite entendu des coups de feu. Vladislav craignait pour sa vie. Mais il a été libéré après presque une semaine. Pour Vladislav, c’est un miracle – et une confirmation que Dieu l’utilise encore pour aider les indigents. Le bus de Vladimir avec le matériel d’entraide reste cependant introuvable.

5

Aidez aussi !

Vladislav et son équipe ont grandement besoin d’un nouveau bus pour pouvoir poursuivre leur distribution de nourriture en

« Dieu utilise encore Vladislav pour aider les indigents. » Ukraine de l’Est. Les églises chrétiennes locales ont fait tout leur possible et collecté de l’argent, mais la somme est insuffisante.

Avec votre aide, nous aimerions offrir à ces chrétiens engagés les 8’000 francs qui leur manquent pour un petit bus. Nous aiderezvous ? Vos dons permettent d’atténuer une grande indigence en Ukraine de l’Est.

Vladislav apporte régulièrement des aliments aux démunis de la région en crise.

PROJET D’AIDE IMMÉDIATE JUILLET 2014 | INDONÉSIE

DES DONS OFFRENT UNE NOUVELLE VIE Pas de club d’enfants ! Un accident est survenu au bus qui transportait les moniteurs et quelque 5000 enfants en Indonésie attendaient ainsi vainement leur rencontre hebdomadaire si appréciée. Leur attente prend bientôt fin.

Les étudiants des écoles bibliques s’engagent comme monitrices et moniteurs des clubs d’enfants. Ils sont véhiculés avec un bus, car de nombreux quartiers et villages où les clubs ont lieu ne sont pas atteignables avec les

transports publics. Il y a un certain temps, un accident s’est produit lors d’un de ces transports. Le bus a été tellement endommagé qu’il ne pouvait plus être réparé. Cela signifia la fermeture de plusieurs clubs d’enfants.

Merci !

Nous en avons parlé en juillet et prié pour des dons destinés à un bus de rechange. Depuis nous avons reçu 10’990 francs. Un grand merci pour votre aide et votre solidarité ! Réjouissez-vous avec nous que l’attente des enfants prenne bientôt fin.

6

visionest

PROTECTION mettons fin à la traite des femmes et des enfants

LES ENFANTS PEUVENT INDE DE NOUVEAU RÊVER

Des perspectives d’avenir transforment des vies.

Beatrice Käufeler responsable du projet

Dans la province indienne du ­Bihar, la pauvreté pousse des parents à vendre leurs enfants. Ils aboutissent alors dans le travail forcé ou la prostitution. La Mission chrétienne pour les pays de l’Est aide à préserver des enfants de ce cruel destin.

Un chemin cahoteux nous mène à K. Quelque 750 personnes, dont 200 enfants, vivent ici. K. est l’un des villages où des enfants sont vendus. Les habitants vivent dans de simples maisonnettes en pierre avec des toits de chaume, quelques-unes sont aménagées avec du bois ou plâtrées avec des bouses de vache. Les maisonnettes contiennent une étable, une remise pour la pompe à eau et deux pièces sombres sentant le moisi. C’est là que dorment les familles avec leurs modestes biens.

Il y a un réchaud à gaz et quelques pots dans une niche, les maisonnettes n’ont que rarement des toilettes. Des buffles et des chèvres broutent autour des habitations. A peine visibles de l’extérieur, il existe quelques magasins vendant entre autres choses de l’alcool.

Ils procurent un revenu à quelques habitants.

De nombreuses femmes gagnent leur vie par la danse et la prostitution. Un court chemin nous mène à l’école publique où les enfants sont scolarisés tant bien que mal.

Offres tentantes Des étrangers bien vêtus viennent ici et là au village est c’est toujours une journée particulière. Les hommes promettent la lune aux mères: des emplois en ville pour leurs enfants, un bon revenu leur permettant de soutenir leurs parents. Ces offres sont tentantes pour les familles totalement démunies et de nombreux marchés sont ainsi conclus. Ils viennent alors chercher les enfants contre une somme d’argent. Ceux-ci aboutissent dans le travail forcé dans une carrière, des fabriques et la gastronomie ou alors dans la

7

prostitution forcée. Ce sont des filles et des garçons de huit à quinze ans ! Beaucoup disparaissent pour toujours.

Pour pouvoir préserver les enfants de ce supplice, les habitants du village ont besoin de perspectives et de sources de revenu. La traite d’enfants étant considérée comme normale et traditionnelle, il est également nécessaire de changer la mentalité et la vision de la vie.

« La traite d’enfants est devenue une tradition. » Une bonne vie devient possible Il y a deux ans, la Mission chrétienne pour les pays de l’Est a ouvert avec notre organisation partenaire un centre de jour où 50 enfants vulnérables sont encadrés et scolarisés.

Cela leur offre des perspectives professionnelles. Beaucoup ont grandement envie d’apprendre et de s’instruire et ont des rêves pour leur avenir: Ils veulent devenir enseignants, ingénieurs, médecins ou policiers ! Nous suivons particulièrement leur évolution personnelle et leur enseignons les choses importantes pour la vie. C’est un immense bien-

Les enfants se sentent à l’aise au centre de jour.

fait pour les enfants de voir que des personnes croient en eux, les écoutent, les prennent au sérieux et les incluent dans leurs prières.

Nos prières ayant été exaucées, quelques enfants sont devenus chrétiens, par exemple Sakshi, 8 ans. La fillette fine et délicate va en 4e classe. Elle raconte avec fierté qu’elle est la deuxième de sa classe en mathématique et aimerait devenir institutrice. Depuis que Sakshi vient au centre de jour, sa vie et celle de sa famille ont changé.

Elle se sent plus forte et a de l’espoir. Mais ce qui compte le plus pour elle, c’est que Jésus l’a aidée. Elle a alors abandonné l’idolâtrie et est devenue chrétienne. Elle désire maintenant que beaucoup d’autres s’approchent de Jésus. Entre-temps, toute sa famille est devenue croyante.

Nouvelles sources de revenu Le centre est une grande aide pour les mères. Les enfants y sont bien traités et reçoivent le matériel scolaire, ainsi que des repas sains et des soins médicaux. Cela soulage les familles financièrement. Pour leur part, les mères trouvent au centre de jour des partenaires pour parler de leurs soucis quotidiens et elles y obtiennent des conseils et de l’aide pratique. Nos partenaires ont créé des groupes d’aide autogérée il y a quelques semaines. Dans le village de K., quinze femmes se rencontrent régulièrement avec le but de se créer une nouvelle existence. Elles sont formées et soutenues par nos partenaires. Elles investissent un petit capital. Nous le complétons pour qu’elles réussissent à réaliser des projets permettant de gagner de l’argent. Pour atteindre ce but, nos partenaires ont besoin de beaucoup de patience, de prières, de connaissances professionnelles et d’une bonne collaboration avec d’autres organisations.

En collaboration avec Inter-Mission, la Mission chrétienne pour les pays de l’Est soutient l’œuvre missionnaire indienne GEMS.

visionest personnel

QUI SUIS-JE... ?

Par mes contacts avec son cofondateur Ruedi Staub, je connaissais la mission depuis de nombreuses années. J’ai connu l’œuvre de plus près à travers l’Action paquets de Noël à laquelle notre église prend régulièrement part sous l’initiative de Kathrin Bürki.

Une sagesse ancienne, mais toujours valable, dit : « Faute d’exercice, on se rouille. » Je suis très reconnaissant que Dieu me bénisse par une bonne santé. En qualité de retraité et aimant encore bien rouler en voiture, je me suis annoncé comme chauffeur à la mission. De cette manière, j’ai des loisirs sensés et je suis une petite pièce dans la mosaïque aidant à atténuer la grande indigence de nombreuses familles en Europe de l’Est. Quand j’en ai le temps, j’aide également à charger le semi-remorque avec des vêtements et des chaussures. Je suis très impressionné par le grand nombre de bénévoles qui collectent et empaquettent les vêtements, trient les nombreux sacs et cartons, les transportent ensuite et les distribuent finalement à l’Est. Ernst Wasem

DES VÊTEMENTS DE DEUXIÈME MAIN SONT UNE GRANDE AIDE La Mission chrétienne pour les pays de l’Est (MCE) s’engage depuis 40 ans en faveur des défavorisés et démunis en Europe de l’Est. L’aide immédiate sous forme d’aide alimentaire et vestimentaire y joue un rôle important.

Nous acceptons volontiers des vêtements en bon état aux nombreux points de collecte de la Mission chrétienne pour les pays de l’Est. Vous trouverez les adresses et les heures d’ouverture dans le bulletin vêtements ci-joint ou sous www.ostmission.ch.

Des vêtements dont nous n’avons plus besoin sont une grande aide pour les démunis en ­Europe de l’Est. Pour cette raison, la MCE organise des collectes de vêtements en Suisse.

Tous les vêtements reçus sont remis gratuitement à des habitants dépourvus, ils ne sont donc ni vendus, ni transformés en chiffons.

La distribution a lieu en étroite collaboration avec les églises et assistances sociales locales.

Aimeriez-vous aider ?

Aimeriez-vous prendre vous-même la responsabilité d’un point de collecte ?

Ou vous engager dans un tel centre ?

Pourriez-vous distribuer le b ­ ulletin vêtements à vos connaissances ? Alors merci de nous téléphoner. ­Barbara Inäbnit, la collaboratrice responsable de ce service, se réjouit de votre appel et répondra volontiers à vos questions. Vous l’atteindrez au 031 838 12 12.

IJOURNALVÊT

EMENTSI

Collectes de la Mission chrét ienne HISTOIRE

pour les pays de l’Est

www.ostmission .ch

N°6

|

OCT. 2014

Vos dons de vê pour les plus patements uvres !

Ce que l’affection

fait Délaissés, oubliés , seuls – de nombreux enfants vivent ainsi en Moldavie.

C’est aussi le cas de Pavel. Il a trouvé de l’aide dans un foyer de jour.

page 2

CONTEXTE

Transport de vêtements vers l’Europe de l’Est

La Mission chrétien ne pour les pays de l’Est transporte les vêtements rassemblés et les distribu e directement aux indigents en Moldavie, Biélorussie et Ukraine.

Les vêtements que vous donne Mission chrétie z à la en bon état. Grâce à vos nne pour les pays de vous l’Est sont remis dons de vêteme nts permettez à des gratuitement personnes pauvres aux per- délaissé sonnes les plus et pauvres en es de réaliser Europe de que quelqu’un l’Est et en ex-Uni à eux et désire pense on participer à leur nombre de person soviétique. Là, bon solidari destin. Cette té leur donne nes vivent dans le courage de grande pauvre une baisser ne pas té. Bien souven les bras. disposent à t elles peine du minim um vital. Depuis Alors, pour elles, achete plus de 40 ans, la Mission r des est la plupar chrétienne t du temps quelqu habits pour les pays de l’Est est active e chose soviétiq d’impossible. en ex-Union ue, en Europe de l’Est, en Asie trale et du Sud-Es Cent. L’aide humani Les vêtements taire, la promotion de l’agricu que vous nous lture et de l’activité donnez ne sont ni vendus nale et comme artisani transformés rciale ainsi que en chiffons.

En collaboration l’engagement contre la avec les service s sociaux constitu traite des femmes et des enfants locaux et les communautés ent les priorités religieuses ces de notre activité. vêtements sont distribués gratuite ment à des personnes dans Vous trouvere le besoin. C’est z des informa pour cette concern raison que nous tions détaillée ne pouvons accepte s ant les des vêtements r que sion chrétien multiples activités de la Miset des chauss ne pour les pays ures propres et de l’Est sous www.ostmiss ion.ch.

Les articles suivant s sont volontie rs acceptés aux centres de collecte de la mission • Chau :

• Vêtements

Kleiderzeitung_N°6_sep

ssures

t_fr_rz.indd

• Draps et taies d’oreillers, articles en tissu linges de cuisin éponge, e

Centre s de collecte

page 4

1

03.10.14 08:06

LES TROIS PILIERS DE LA MCE ENTRAIDE surmontons ensemble les urgences et catastrophes

CROISSANCE soutenons la formation et l’économie de proximité

PROTECTION mettons fin à la traite des femmes et des enfants