Vision Est - Décembre 2016

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Bulletin mensuel de la Mission chrétienne pour les pays de l’Est

BANQUE BÉTAIL VIETNAM – UN GRAND SUCCÈS Personnel Vadim Stepanenko | Ukraine Je n’ai pas d’avenir ici ! | Moldavie Appelée au service auprès des enfants | Vietnam Banque bétail – un grand succès


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visionest ostvisiondécembre 2016

editorial

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Lutter contre la détresse, la pauvreté et l’oppression Chers Amis de la mission, Quelles sont les causes de la détresse et de la pauvreté dans ce monde ? Quels buts, plans et projets apportent aux personnes indigentes une vraie aide et des améliorations durables ? Quelle contribution peut offrir la Mission chrétienne pour les pays de l’Est, afin que des personnes ne soient pas livrées à elles-mêmes dans leur détresse, mais trouvent des possibilités pour sortir de leur situation de vie précaire et souvent tragique ? Réflexions au sujet des causes Dans les pays où de nombreuses personnes vivent des situations particulièrement difficiles, on trouve le plus souvent des gouvernements qui collaborent très peu avec les citoyens pour construire un meilleur avenir. L’enrichissement personnel, la soif de pouvoir et la corruption freinent la construction d’une société florissante. Ceci a de nombreuses conséquences : la protection et la sécurité des habitants ne sont pas garanties. Le droit à la propriété lacunaire limite l’autonomie des personnes et complique la création de places de travail. La perception des impôts et l’offre de services publics ne fonctionnent que partiellement. Ainsi de nombreux domaines sont mis à mal : écoles publiques, lieux de formation, dispositif sanitaire, assurances vieillesse, investissements de l’Etat dans les infra­ structures et la recherche, l’application du droit. L’économie ne peut pas se développer valablement dans de telles conditions. Notre mode d’action Le soutien de la Mission chrétienne pour les pays de l’Est n’est pas versé aux Etats, mais adressé directement à ceux qui en

Journal mensuel édité par la MISSION CHRETIENNE POUR LES PAYS DE L’EST (MCE Suisse)

N° 535 : Décembre 2016 Abonnement annuel : CHF 15.– Rédaction : Georges Dubi

ont besoin. Ce choix fondamental est important pour nous, car nous n’avons que des moyens limités pour influencer les gouvernements. A chaque fois que c’est possible, nous allions l’aide d’urgence avec des impulsions au développement de l’autonomie à l’intérieur du pays. Dans ce magazine, nous trouverez des reportages intéressants qui illustrent ce mode d’action. Notre vision La foi chrétienne biblique nous montre des chemins pour sortir de la jungle de la misère. Au centre se trouve un état d’esprit qui a comme base que Dieu a pensé l’humanité dans ses réflexions et actions. Cette image de l’humanité contient liberté, raison, créativité, responsabilité et capacité de décider. De plus, l’égalité de toutes les personnes, la protection des biens de chacun et le travail sont considérés comme des valeurs positives pour tous. Cet état d’esprit, porté par l’honnêteté et la confiance, libère des potentiels pour une lutte efficace contre la détresse et la pauvreté. Nous vous remercions de tout cœur pour votre solidarité, votre participation à la réflexion, votre soutien et vos dons. Nous nous réjouissons et sommes très reconnaissants lorsque nous pouvons ensemble provoquer des changements dans un monde qui en a tant besoin.

Adresse : Téléphone : Fax : E-mail : Internet :

MCE, Bodengasse 14, case postale 312 3076 Worb BE 021 626 47 91 031 839 63 44 mail@ostmission.ch www.ostmission.ch

Compte postal :

Mission chrétienne pour les pays de l’Est, Worb, Lausanne 10-13461-0

Compte bancaire :

Spar + Leihkasse Münsingen 16 0.264.720.06

Contrôle comptabilité : UNICO, Berthoud Tous les cantons admettent la défal­c ation des dons. Renseignements au se­crétariat. Si les dons dépassent ce qui est nécessaire à un projet, le surplus sera affecté à des buts si­mi­lai­res.

Source d’images : MCE Sans mention, les personnes photogra­phiées n’ont aucun rapport avec les exemples cités. Graphisme : Thomas Martin Impression : Stämpfli AG, Berne Papier : Le rapport annuel est imprimé sur papier certifié FSC et blanchi sans chlore. Direction de l’entreprise : Georges Dubi, directeur de la mission Gallus Tannheimer Conseil de fondation : Mario Brühlmann, Orpund, président Thomas Hurni, pasteur, Madiswil, vice-président Lilo Hadorn, Selzach Matthias Schüürmann, pasteur, Reitnau Dr Christian Bock, Seedorf Thomas Haller, Langenthal

Mandataire du Conseil de fondation : Günther Baumann

Günther Baumann mandataire du Conseil de fondation

La Mission chrétienne pour les pays de l’Est a signé le Code d’honneur. Ce label de qualité engage le signataire à une utilisation responsable des dons reçus.

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personnel

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Vadim Stepanenko Biélorussie

DES PERSONNES partagent notre chemin

Je m’appelle Vadim Stepanenko. Depuis le 1er juillet 2016, je travaille à plein temps pour la Mission chrétienne pour les pays de l’Est, je suis coordinateur de l’aide humanitaire en Europe de l’Est. Je connais la MCE depuis longtemps. Pendant plusieurs années, j’ai traduit des textes pour elle et j’ai accompagné des groupes de voyage comme traducteur. Mon travail à la mission représente tout ce qu’un chrétien peut désirer. Il s’agit de soutenir des personnes dans le besoin, de prendre en main et d’améliorer avec elles leur situation de vie désespérante tout en leur transmettant l’amour divin. Pouvoir assumer ce service est un grand privilège pour moi. J’apprécie les nombreux contacts avec les équipes partenaires et les destinataires de l’entraide dans les pays d’Europe de l’Est.

« Il s’agit de soutenir des personnes dans le besoin, de prendre en main et d’améliorer avec elles leur situation de vie désespérante tout en leur transmettant l’amour divin. » Ces derniers mois, je me suis mis au courant et j’ai effectué plusieurs voyages pour voir nos projets. De nombreuses choses vécues m’ont profondément touché, par exemple en Ukraine de l’Est. Les équipes de nos partenaires s’occupent des habitants dans les régions des combats. De nombreuses personnes passent chaque nuit dans des caves

humides et exigües pendant que les obus passent au-dessus de leurs têtes. J’ai alors réa­ lisé la richesse de notre famille : nous vivons en paix dans un appartement confortable et avons tout ce dont nous avons besoin. Je suis né en 1978 à Vitebsk, une ville au nordest de la Biélorussie. Je vis encore là-bas avec mon épouse Eugenia et nos six enfants. J’ai suivi une école avec l’enseignement de l’allemand en supplément. Lorsque j’avais treize ans, juste après la dissolution de l’Union soviétique, j’ai été invité dans une colonie d’enfants chrétienne en Moldavie. C’est là que je me suis converti à Jésus-Christ. J’ai donc une relation toute particulière avec la Moldavie. Des Allemands et des Suisses faisaient également partie de l’équipe menant la colonie. J’étais le seul qui savait un peu l’allemand et traduisais. Cela me plaisait et j’étais très fier de pouvoir utiliser ce que j’avais appris à l’école. Pour cette raison, j’ai décidé d’étudier la langue et la littérature allemande après l’école. Pendant mes études, j’ai fait plusieurs stages dans des universités allemandes, ce qui m’a permis de bien exercer la langue. Je me réjouis beaucoup de grandir dans mes nouvelles responsabilités à la Mission chrétienne pour les pays de l’Est et de collaborer avec l’équipe.


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JE N’AI PAS D’AVENIR ICI ! UKRAINE

« Le 18 juillet 2014 a été mon jour de malchance. La guerre en Ukraine de l’Est a commencé ce jour-là. En principe, personne ne sait vraiment pourquoi elle a lieu et qui combat qui. Mais cette guerre a détruit ma vie ! J’ai tout perdu : mon mari, mon fils et ma maison. C’est horrible de dépendre d’aumônes d’un jour à l’autre. Le pire est que rien n’indique que quelque chose changera ces prochains temps. Une seule chose est certaine : je n’ai pas d’avenir ici ! Mais où donc ? » Anna L.


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« Le village où nous vivions avant la guerre était anciennement un grand domaine rural. Mes ancêtres y servaient comme valets de ferme et servantes jusqu’au début du communisme. Bien sûr que je n’ai pas vécu cela. J’ai pu étudier, je travaillais dans l’administration locale et j’ai été pendant des années députée au Parlement régional.

« C’est horrible de dépendre d’aumônes d’un jour à l’autre. » Tout à coup, tout est allé très vite lorsque la guerre a éclaté. Notre maison était dans la ligne de tir et nous avons dû nous enfuir à toutes jambes pour sauver nos vies. Pouvez-

vous imaginer ce que cela signifie de tout perdre d’un jour à l’autre ? Mon mari a survécu aux obus et aux tirs, mais pas à la douleur et à la tristesse. Peu après notre fuite, il est décédé d’une crise cardiaque. Mari et fils au cimetière Mon fils n’a également pas survécu à la guerre. Son cœur ne tenait plus le coup. C’en était trop pour lui d’entendre chaque nuit les tirs d’obus. Ils sont les deux maintenant ici au cimetière. Et je vis dans cette maisonnette avec cuisine et chambre à coucher. Je n’ai pas de revenu et ne suis pas encore reconnue en tant que réfugiée. Mes voisins sont un grand encouragement pour moi. Ils sont très aimables et serviables, malgré qu’ils n’aient presque rien pour survivre. Je suis très touchée et encouragée par le fait que des personnes en Suisse payent les aliments que j’obtiens régulièrement. Cela me donne le courage de croire à un avenir meilleur. »

Paquet d’entraide

50.–

Un paquet d’entraide pour une famille de réfugiés coûte 50 francs.

Le paquet d’entraide contient des aliments et des articles de toilette pour un mois. En plus, les victimes de guerre obtiennent des vêtements et des chaussures.

Anna L., Ukraine

LA MISSION CHRÉTIENNE POUR LES PAYS DE L’EST AIDE AINSI Depuis des mois, les habitants en Ukraine de l’Est souffrent dans une terrible guerre. Les régions près des villes de Donetsk, Lougansk, Slaviansk, Kramatorsk et Gorlovka sont particulièrement touchées. Les Nations Unies estiment que plus d’un million de personnes se sont enfuies de la zone des combats. Pour les habitants victimes de la guerre, la Mission chrétienne pour les pays de l’Est et ses partenaires locaux sont une lueur d’espoir, une aide et un encouragement. Nous encadrons les réfugiés et survivants en leur procurant des aliments, articles de toilettes, vêtements et chaussures. Cela leur permet de survivre.

Les indigents apprécient l’aide pratique et la bienveillance personnelle.


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APPELÉE AU SERVICE AUPRÈS DES ENFANTS MOLDAVIE

Tamara aide pour les devoirs.

Ruth Thomann responsable du projet

De nombreux chrétiens moldaves s’engagent bénévolement dans le projet « Nous, enfants de Moldavie ». L’une d’entre eux, Tamara Pogor, raconte. Lorsque j’ai découvert la foi en Jésus-Christ il y a 16 ans et que j’ai été baptisée, notre pasteur m’a expliqué que Dieu avait prévu un service pour chacun au sein de l’église. J’ai été surprise, car j’étais une simple femme de la campagne, sans formation et compétences particulières, comme je le croyais. J’ai prié Dieu de me montrer comment je pouvais servir avec mes modestes moyens. Après un certain temps, ma communauté m’a demandé si je voulais m’engager dans le travail auprès des enfants. Peu après, j’ai eu l’occasion de suivre, à côté de mon emploi, une formation pour cet engagement dans une ville voisine. J’ai été de nouveau surprise.

Dieu avait tout planifié, Il n’attendait pas de moi des capacités parfaites, mais ma volonté de servir. Il a alors fait en sorte que je sois en mesure d’acquérir les connaissances nécessaires. Ainsi a commencé le service béni dans notre église, que nous appelons « table de midi ». Aujourd’hui, je suis allée dans notre communauté vers midi. Une trentaine d’enfants viennent chaque jour chez nous après l’école. Ils courent et se réjouissent. Ils jouent dehors jusqu’à ce que le repas soit prêt. Les cuisinières les appellent bientôt pour manger. Les enfants ne peuvent presque pas attendre avant de prendre leur place à la table étroite. La chambre à manger n’est pas grande, mais chaque enfant à son coin. Aujourd’hui, nous offrons une soupe, des pommes de terre avec du poulet et de délicieuses salades. Les cuisinières ont préparé quelques douceurs pour le dessert.


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Pour la plupart des enfants, c’est leur unique repas chaud de la journée. Chez nous, beaucoup mangent pour la première fois de leur vie régulièrement des repas équilibrés. Ensuite, nous nous occupons des devoirs. Je leur explique des choses qu’ils n’ont pas comprises à l’école, contrôle les devoirs et les motive. Plus tard, pour terminer la journée, je leur raconte des histoires bibliques, ce qu’ils adorent. Cela fait du bien de voir leur enthousiasme et leur intérêt. Les enfants venant chez nous sont issus de familles déchirées et vivent dans des conditions extrêmement difficiles. L’abus d’alcool des parents est un problème omniprésent. Aucun de ces enfants n’a été une fois soutenu pour ses devoirs à la maison. Beaucoup ont manqué l’école la plupart du temps, plusieurs ne connaissent pas les couleurs à l’âge de onze, douze ans et n’écrivent qu’avec peine. Je suis toujours étonnée de voir avec quelle rapidité les enfants apprennent et s’améliorent à l’école dès qu’ils sont encadrés, soutenus et motivés. Quelques-uns des plus mauvais élèves, dotés d’une certaine apathie envers l’école, n’y n’allaient que rarement ; en une seule année scolaire, ils sont devenus des élèves assidus et doués.

Cela ne va pas toujours sans problèmes. De nombreux enfants souffrent de graves blessures psychiques. Il faut les accompagner longtemps et avec patience. Il leur faut du temps pour s’ouvrir et déjà seulement parler de leurs problèmes à la maison. Nous leur offrons l’espace nécessaire et un entourage affectueux. Et, petit à petit, nous voyons le miracle de la guérison.

« Avec les enfants, je rêve d’un avenir où ils peuvent apprendre un métier et prendre leur vie en main avec courage, espoir et l’aide divine. » Ce service auprès des enfants est ma vocation. Je le ressens comme une source de grandes transformations et comme un espoir dans notre quotidien sinon tellement désespéré au village. Avec les enfants, je rêve d’un avenir où ils peuvent apprendre un métier et prendre leur vie en main avec courage, espoir et l’aide divine.

Vers la fin de l’après-midi, Tamara raconte des histoires bibliques aux enfants.


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BANQUE BÉTAIL VIETNAM – UN GRAND SUCCÈS Georges Dubi responsable de la mission

La banque bétail est l’histoire d’un grand succès. Ce projet de la M ­ ission chrétienne pour les pays de l’Est permet à d’innombrables agriculteurs de se libérer de la pauvreté. Ce qui fait particulièrement plaisir : après seulement cinq ans, les agriculteurs gèrent eux-mêmes une banque bétail sans aide de Suisse. Tout a commencé il y a dix ans dans une région éloignée au nord du Vietnam, dans le petit village de Bac Lung. Presque tous les habitants étaient riziculteurs. A côté, ils avaient une petite basse-cour et ici et là un porc. Ils vivaient dans une grande pauvreté, car l’agriculture permettait tout juste aux familles de survivre. L’émigration vers les villes et l’étranger en fut la conséquence. Les familles ont été déchirées, les structures du village s’affaiblirent. Ainsi débuta la banque bétail Dans ce cadre, la Mission chrétienne pour les pays de l’Est a lancé la première banque bétail. Elle fonctionne ainsi : avec des dons provenant de Suisse, on achète une vache et l’agriculteur qui la reçoit suit une formation. Banque bétail

Le projet banque bétail offre de nouvelles perspectives d’avenir aux agriculteurs.

Avec la vache, il peut labourer et faire d’autres travaux, ce qui augmente son revenu. Il est suivi professionnellement et soutenu finan-


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cièrement s’il veut agrandir son exploitation. Des dons sont également investis ici. La première génisse que la vache met au monde est rendue à la banque bétail.

Banque bétail

La banque garde ainsi son capital et peut admettre d’autres agriculteurs dans son programme. Le but a toujours été clair : améliorer les conditions de vie des agriculteurs et poursuivre le projet banque aussi rapidement que possible sans l’aide de la mission. Cela fonctionne Les trois premières années d’essai ont donné des résultats encourageants et nous avons décidé de lancer la banque bétail dans d’autres régions. Les dons de Suisse nous ont permis de développer le programme.

Depuis 2006, grâce aux fonds provenant de Suisse, nous avons acheté et mis à disposition 110 vaches. De ces 110 vaches, 850 génisses ont été rendues à la banque pour y être données à d’autres agriculteurs démunis. Comme prévu, les banques bétail deviennent indépendantes après cinq ans au maximum.

De modestes riziculteurs autonomes sont devenus des agriculteurs indépendants et confiants. L’essor de l’agriculture dû à ce projet est largement visible. De modestes riziculteurs autonomes sont devenus des agriculteurs indépendants et confiants avec des exploitations fonctionnant bien. Les résultats positifs montrent que nous sommes sur le bon chemin et nous encouragent à poursuivre le projet. Au Vietnam, il y a encore de vastes régions pauvres ayant besoin d’aide.

Nguyen Trong Hien, Kham Lang, Vietnam « Ma vie a complètement changé depuis que je participe à la banque bétail. J’ai beaucoup appris sur l’élevage du bétail et d’autres sujets agricoles. Cela me donne confiance. Je peux enfin bien nourrir ma famille et offrir un avenir à mes enfants. C’est donc clair pour moi : je veux rester agriculteur. »

500.–

capital initial

Un capital initial de 500 francs pour la banque bétail – financé par des dons de Suisse – est nécessaire pour admettre une famille dans le projet.


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« Je vais en 5e classe et j’ai deux frères et une sœur. Mes frères viennent également au centre de jour. Une fois j’aimerais devenir femme médecin et aider les habitants malades de notre village. A la maison, nous pratiquions l’idolâtrie. Surtout mon père qui offrait des sacrifices et brûlait de l’encens à la maison. Au centre de jour, on m’a parlé de Jésus-Christ et je ne crois maintenant plus aux idoles. J’ai ensuite prié pour ma famille. Aujourd’hui, ma famille entière croit en Jésus. » Madhu, 9 ans


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INDE

COMMENT DIEU AGIT À TRAVERS LES ENFANTS En septembre 2012, la Mission chrétienne pour les pays de l’Est a ouvert le premier centre de jour dans le village B.* dans l’Etat indien du Bihar. Le deuxième centre dans le village K. a bientôt suivi. Les centres sont devenus un foyer pour 150 enfants de cinq à dix ans. Ils y obtiennent de l’affection, un encadrement médical et spirituel, des repas chauds, de l’aide pour les devoirs et des leçons supplémentaires. Et ils découvrent ainsi leur valeur personnelle, leur dignité et leurs ressources. Plusieurs enfants sont devenus chrétiens et voient maintenant l’action de Dieu aussi dans leurs familles. Dieu transforme ainsi des villages connus depuis des générations pour la traite d’enfants.

*Nous ne mentionnons pas les noms des deux villages pour des raisons de sécurité. L’œuvre missionnaire GEMS est soutenue par Inter-Mission et la Mission chrétienne pour les pays de l’Est.

Centre de jour dans le village B.


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Merci

« Nous sommes profondément reconnaissants pour les nombreuses années de collaboration fructueuse avec la Mission chrétienne pour les pays de l’Est et pour les nombreux donateurs et donatrices de Suisse. Ils nous donnent les moyens de former et d’équiper beaucoup de jeunes pour leur service en Asie centrale à l’université ‹ Divitia Gratiae ›. Nous sommes également remplis de gratitude pour les projets que nos étudiants peuvent réaliser avec votre aide dans leurs patries. L’Evangile peut ainsi se propager et loué soit notre Seigneur. » Dr Mihail Malancea, co-recteur UDG, Moldavie

LES TROIS PILIERS DE LA MCE ENTRAIDE surmontons ensemble les urgences et catastrophes

CROISSANCE soutenons la formation et l’économie de proximité

PROTECTION mettons fin à la traite des femmes et des enfants


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