La Bastide - décembre 2012 - n°01 - NOUVEAU !

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Bastide

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journal d’information de proximité gratuit décembre 2012 - N°1

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Bastide éditorial NO UV EAU

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DÉCEMBRE 2012 - N°1

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Un nouveau journal de proximité dédié au quartier de La Bastide Avant d'être habitant(e) d'une région, d'un département, d'une ville, on est d'abord celui de son quartier, de son faubourg, de sa rue. La Bastide est peuplée de Bastidiens et c'est à eux que cette publication s'adresse. A ses habitants, ses habitués, ses services, ses commerçants, ses associations... à tous ceux qui concourent à donner à la rive droite de Bordeaux, une âme, un dynamisme, une qualité de vie, une convivialité. Distribuée gratuitement tous les deux mois dans les boîtes aux lettres et chez les commerçants, La Bastide a pour ambition de rendre compte de l'actualité de ce quartier. Ce journal aura pour seule vocation d'informer, de distraire et d'être un outil au service de ceux qui y vivent et le font vivre. Comme ses trois cousins, àFondaudège, ôChartrons et àSt-Seurin, La Bastide est une réalisation de la société d'éditions Page Publique qui s'honorent de compter cette nouvelle publication.

Le site Tripadvisor établit, à partir des commentaires de centaines d'internautes, un classement des hôtels. A Bordeaux, deux établissements se disputent les deux premières places dans leur catégorie : le prestigieux Petit hôtel Labottière et... l'Hôtel des Voyageurs de l'avenue Thiers. Un établissement modeste et sincère s'il en est. Cet hôtel de famille est jalousement tenu, de mère en fille (Martine Fernandes en est l'actuelle gérante) depuis près de 30 ans. Il fait le bonheur de sa fidèle clientèle assurée d'y trouver confort et tranquillité à des prix très sages. Le quartier Bastide que nous découvrons est à l'image de cet hôtel. Vrai, accueillant, sincère, authentique, on le qualifierait volontiers... d'hospitalier. Ce quartier assume un passé dont il est fier. Ses racines qu'il revendique lui servent à préparer l'avenir que l'on devine enthousiasmant. La Bastide se prépare sereinement à recevoir de nouveaux... voyageurs, comme l'hôtel du même nom. Cette publication en fait partie et que tous les “bastidiens” sachent que rarement nous n'avions eu un aussi bon accueil. Un grand merci à eux et puisse ce premier numéro rendre compte de ce que nous avons eu la chance de partager avec eux. Bonne fêtes de Noël et à l'année prochaine.

Julien Pitet édition : PAGE PUBLIQUE - SARL au capital de 5 000€ - 56 rue de Tivoli, 33000 Bordeaux - Tél. : 05 56 52 94 99 - Mail : contact@pagepublique.com Directeur de la publication : Julien Pitet rédacteur en chef : François Puyo photos : Page Publique, D.R. ONt PARTICIPé à ce numéro : Etienne Douet, Flore d’Anglade, Claudie P., Thomas Dusseau, Jean-Jacques Castagnier. conception : Page Publique - Bordeaux issn : En cours La rédaction n’est pas responsable des documents qui lui sont adressés et qui engagent la seule responsabilité de leurs auteurs. La reproduction même partielle, des textes ou illustrations publiés dans ce numéro est interdite sans l’autorisation écrite préalable de l’éditeur. Dépôt légal à parution. © Décembre 2012

Ici, les petits commerçants font la grande distribution...

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vu d'ici

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Portrait Légende © D.R.

La Bastide, un quartier riche de ses diversités Maire adjointe du quartier Bastide depuis 2008, Muriel Parcelier répond à nos questions. Cinq bonnes raisons de venir s'installer à la Bastide ? Muriel Parcelier : Cinq ? Mais il y en a beaucoup plus ! Je vais aller à l'essentiel : l'air, le ciel, la nature, la diversité et l'esprit frondeur de ses habitants qui sont attachés à son histoire, à son patrimoine et à tout ce qui fait son originalité .

Y a-t-il un ordre ? MP : Non, tout entre en ligne de compte. Le bon air, c'est celui que l'on respire dans ce quartier où l'on a le sentiment d'être à la campagne à la ville. Le ciel, c'est celui que l'on voit en perma-

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nence. Ici pas de grandes façades pour masquer le soleil, ni de rues étroites. On est ouvert sur le monde. Les espaces verts, c'est ceux des potagers et vergers des particuliers mais aussi ceux du Jardin Botanique ou les prairies des bords de Garonne. La diversité, c'est chez nous une richesse, elle concerne l'âge des habitants, leur profession, leurs origines, leur culture. L'esprit frondeur, c'est une tradition à la Bastide, ici on a des « personnages », mais je m'empresse de dire que les « bastidiens »font preuve d'une grande tolérance et de respect pour les autres. D'ailleurs, ils sont nombreux à s'impliquer dans les instances de participation du quartier.

Que comptez-vous faire pour améliorer la qualité de vie de ce quartier ? MP : Nous souhaitons aménager ce qu'on appelle ici le triangle his-

torique de la Bastide, le périmètre situé entre les rues de la Benauge, l'avenue Thiers et la rue Bonnefin. Nous allons commencer par le début, à savoir consulter les habitants, pour recueillir leurs attentes. Les demandes ne seront pas toutes réalisables, ni compatibles. Il reviendra à la ville le soin d'arbitrer et de faire prévaloir l'intérêt général. L'ambition est de rendre ce périmètre plus agréable à vivre en privilégiant les circulations douces, celles des piétons et des vélos. C'est le trafic automobile qui va devoir céder de l'espace.

Cette réflexion intègre-t-elle la place Calixte Camelle ? MP : Bien entendu, c'est une place très agréable qui pourrait l'être beaucoup plus. Nous allons prendre le temps, là encore, de discuter avec


Muriel Parcelier en bref

Muriel Parcelier porte une écharpe d'adjointe au maire de Bordeaux depuis 2001. Pour ses débuts, on lui confie les secteurs de la jeunesse et de la vie associative. En 2008, forte de cette première expérience, elle devient maire-adjointe de la Bastide, son quartier de résidence depuis 2002. Médecin généraliste libérale, elle est aujourd'hui médecinconseil auprès des professionnels de santé. Muriel Parcelier est maire de trois grands garçons et sa famille s'est agrandie avec l'arrivée d'une petite- fille et d'un petit-fils.

les habitants, de concevoir un beau projet, avec des jeux pour les enfants, du nouveau mobilier urbain, un nouvel éclairage... les idées ne manquent pas.

Avez-vous reçu la pétition demandant le déménagement du campement Rom de l'avenue Thiers ? MP : Oui, j'étais au courant de cette démarche et le trouve parfaitement légitime. Elle a recueilli de nombreuses signatures ce qui ne me surprend pas. Je n'ai pas attendu cette initiative citoyenne pour être sensibilisée à ce problème. Ce campement est une vraie source de nuisances, certains soirs et même après-midi,

le bruit des sonos est assourdissant, les feux dégagent probablement des fumées et des odeurs difficile à supporter. Tout le monde fait ce constat, reste à trouver des solutions. Et c'est beaucoup moins évident. Ce terrain appartient à la Cub, il s'intègre dans la vaste opération de réhabilitation du périmètre Bastide/Niel. Le site occupé par le camp va un jour être reconstruit, mais au fil des échéanciers la date du début des travaux est sans cesse repoussée. A ce jour, je ne peux pas dire avec précision quand ce problème sera réglé et c'est cela qui est source d'exaspération.

Si le problème doit perdurer, que peut-on faire pour diminuer l'impact ? MP : La Ville a pris des initiatives comme l'embauche de deux médiateurs pour être au contact de ces familles, apprécier leurs besoins et aider celles qui le veulent à s'intégrer à Bordeaux. L'objectif étant de diminuer le nombre de résidents de ce campement.

Avec peu de succès semble-t-il ? MP : C'est vrai et c'est un peu décourageant. Il faut admettre que les familles qui cherchent à se sédentariser, à occuper un logement, trouver un travail, et à scolariser durablement leurs enfants, sont minoritaires. Nous parvenons tout de même à aider celles qui le souhaitent. Mais dès que des occupants quittent le camp, de nouvelles familles arrivent pour les remplacer.

Finissons par le sujet qui fâche, c'est vrai que vous préfèreriez un pont BaBa à un pont Chaban-Delmas ? MP : Mais pas du tout, j'ai précisé mon point de vue au cours du conseil municipal du mois d'octobre, dommage qu'il n'ait pas été repris. Mon admiration pour l'ancien maire de Bordeaux est connue, comme mon attachement à ce pont qui relie les quartiers Bacalan et Bastide. L'appellation BaBa, je m'y étais faite mais je suis bien consciente que c'est un peu court et même trivial pour évoquer ce pont de manière officielle. Lui donner le nom de Chaban-Delmas me semble logique vu le nombre de

La place Calixte Camelle va faire l'objet d'un projet de rénovation. Les habitants vont être consultés pour connaître leurs attentes et définir les grandes lignes des transformations à venir. © D.R.

ponts construits à Bordeaux durant ses mandats. Maintenant, si le nom usuel de BaBa perdure chez les habitants des deux rives, cela ne me dérangera pas. Camille Jullian, c'est Caju, SaintMichel, Saint-Mich' et le Poquelin théâtre, c'est le Poq' et personne ne s'en offusque, heureusement. 

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Pontons, attention aux remous ! les bateaux sont nombreux à vouloir accoster au port de la lune. Petit souci, les places disponibles pour accueillir les navigateurs font défaut. Par François Puyo

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ous les navigateurs vous le diront, le danger quand on est à bord d'un bateau, c'est de devoir accoster... La Garonne a beau être un fleuve (presque) tranquille, les problèmes pour y garer une embarcation restent entiers notamment à Bordeaux. En dehors des quais en pierre, les berges pentues et boueuses sont inhospitalières et pour poser pied à terre, il faut obligatoirement recourir à des pontons. Pendant longtemps, l'activité du port de la Lune était telle que les berges de la Garonne, sur les deux rives, n'étaient qu'une enfilade de débarcadères. A la Bastide, les

pontons étaient encore au début du siècle construits en bois et on peut encore en apercevoir les vestiges à marée basse. Aujourd'hui, ces installations sont métalliques, articulées et mobiles pour suivre la variation des hauteurs d'eau. Modernes, fiables, ils le sont mais leur nombre est très inférieur à la demande actuelle et à venir. La ville de Bordeaux et la CUB sont sur ce dossier -comme sur beaucoup d'autres- embarquées conjointement dans une même problématique. Les deux autorités sont d'accord pour installer de nouveaux débarcadères mais discutent toujours sur la répar-


tition de la facture. Le premier client a réclamé, en urgence, de nouveaux pontons c'est la CUB elle-même. En effet, le compte à rebours est déjà bien entamé pour la mise en service des navettes fluviales chargées de diversifier le réseau de transport en commun bordelais. Le projet, qui accuse déjà plusieurs mois de retard, prévoit à terme la desserte de cinq arrêts : place Stalingrad, place Jean-Jaurès, Hangar 14, Claveau et Bas Lormont.

Horreur du vide Il n'existe à ce jour qu'un endroit pour descendre et embarquer des passagers sur la rive droite, côté Bastide, c'est le ponton Yves Parlier en aval du Pont de Pierre. Rive gauche, le problème c'est qu'il est déjà occupé par des navires (péniches, pénichettes, bateaux annexes...) à vocation touristique. La ville de Bordeaux a hissé le drapeau noir dans le cas où la CUB annoncerait son intention d'aborder ses navettes à cet endroit, en obligeant les bateaux résidents à lever l'ancre. Stéphane Delaux, adjoint au maire est formel : « Nous ne laisserons rien faire qui puisse nuire à l'activité économique des bateaux touristiques amarrés au ponton Yves Parlier ». Les partisans d'une formule de cohabitation, navettes fluviales, bateaux touristiques, s'appuient sur un constat : il reste une place inoccupée sur ledit ponton. Certes, chacun peut le constater, elle fait suite à la désertion pour cause de naufrage du Sorellina envoyé par le fond suite à une collusion dans l'estuaire survenue fin septembre. Mais comme la nature a horreur du vide, au moins deux nouvelles péniches sont annoncées dans les prochains mois. L'une d'elles veut ouvrir dans ses soutes une librairie et une autre proposera un hébergement haut de gamme. Cette embarcation est actuellement transformée à cet effet dans un chantier polonais. Ces deux initiatives sont

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llianz, ce groupe d'assurance a pris l'engagement de s'occuper de ses clients de A à Z... il faut admettre que le concepteur de ce message promotionnel ne manquait pas d'inspiration le jour où il a trouvé ce slogan. Jean-Jacques Peron, le revendique haut et fort. Cet agent général d'assurance, habilité à proposer tous types de contrats, est en activité sur le quartier Bastide depuis plusieurs années. Il a tenu a affirmer cette présence et l'expérience acquise en installant ses bureaux dans un local tout neuf situé au pied de l'immeuble du 220 avenue Thiers. Si il revendique cette méthode de travail, il décline aussi avec fierté son statut d'indépendant, adossé à un géant de l'assurance, dont la réputation n'est plus à faire. Cette indépendance est un gage de sérieux et de disponibilité à l'égard de ses clients. Une disponibilité d'autant plus « naturelle » que Jean-Jacques Peron, comme ses deux collaboratrices, Coralie et Véronique, aiment à travailler ainsi. 70% de sa clientèle de cette agence se compose de particuliers et le reste de commerçants, d'artisans et d'entreprises. Leur point commun ? Être domiciliés dans le quartier Bastide ou à proximité, ce qui facilite les contacts et les échanges.

connues mais sans doute en existet-il d'autres à venir ? Ne serait-ce que l'annonce de l'association des Gens de l'Estuaire, propriétaire de la défunte Sorellina, de poursuivre ses activités en affrétant une nouvelle péniche. Une place sur le ponton Parlier pour un minimum de quatre bateaux, à moins de tirer au sort, on voit bien la difficulté. Les premiers à s'inquiéter de leur avenir sont les bateliers amarrés rive droite. Les réponses qu'ils obtiennent -hormis l'engagement de la ville de Bordeaux de les soutenirrestent floues, d'où leur inquiétude. Le ponton Parlier ? Ils y sont attachés

Si l'on veut entrer en contact par téléphone avec l'agence de l'avenue Thiers, on ne buttera pas sur une plate-forme basée aux antipodes, ni sur un "0 800" dont vous n'êtes pas obligé d'écouter le message au bout du dixième appel ! Quand on compose le 05 56 866 551, c'est Coralie ou Veronique qui décrochent pour fournir les conseils demandés et donner des avis autorisés. On a déjà cette... assurance. Les autres viennent ensuite.

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mais pas au point de refuser un service comparable. Le projet d'aménager des pontons équivalents en aval du restaurant l'Estacade, leur conviendrait. Mais c'est bien sûr « donnant-partant », or, pour l'heure, aucun budget n'est débloqué pour financer ces installations. Pas plus d'ailleurs que pour les arrêts des navettes prévus à l'aplomb du boulevard Jean-Jaurès ou aux Chartrons. La CUB ne peut pas se permettre de mettre ses navettes à l'eau sans savoir où elles accosteront. Un proverbe connu des marins de La Turballe ne dit-il pas : « on ne met pas les chaluts avant les nœuds » ! 

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* Voir conditions en agence

Le ponton Yves Parlier affiche complet, la CUB va devoir le rallonger si elle veut que ses navettes fluviales accostent. Les bateliers ne seraient pas hostiles à déménager en aval de l'Estacade à condition de retrouver des pontons équivalents. © D.R.


COMMERCES zoom

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Le Passeur, le coup de cœur aux ouvrages Au 9 de l'avenue Thiers, la librairie Le Passeur va prochainement ouvrir ses portes. Rencontres avec ces passionnés du livre.

“Q

uand on a découvert la boutique de la rue Thiers, on a eu un coup de cœur, on savait que c'était là que nous devions venir... ». Ingrid Lafon et Martin Peix sont conscients de relever un challenge difficile. Les librairies sont devenues des commerces rares en centre ville et en voie de disparition dans les zones rurales. Comme les espèces menacées, les libraires font l'objet de mille et une attentions. Le plaisir de voir arriver Ingrid et Martin avenue Thiers, de savoir qu'ils vont donner à ce quartier une touche culturelle supplémentaire, suscite enthousiasme et encouragements. Pour l'heure, les nouveaux venus n'ont qu'une idée en tête, c'est de confirmer les espoirs mis en eux. Et le premier défi qu'ils se sont fixé, c'est d'ouvrir le magasin si possible avant Noël. « Nous y travaillons tous les jours, avec les artisans, les amis viennent nous aider, question travaux on devrait être dans les clous, notre inquiétude c'est de savoir si nos commandes d'ouvrages seront livrées dans les temps ». Croisons les doigts. En ouvrant cette librairie baptisée Le Passeur, Martin retrouve un métier qu'il connaît bien, pour l'avoir exercé durant de nombreuses années rue de la Huguerie, dans le magasin Oscar Hibou. Ce lieu, très connu des amateurs de BD, a fermé ses portes il y a moins de deux ans. Son expérience acquise sera bien sûr essen-

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tielle pour la réussite de son entreprise. Comme sera essentielle la présence à ses côtés d'Ingrid, sa compagne. Il parle d'ailleurs tous les deux d'une même voix de cette aventure professionnelle comme « d'un projet de vie ». Ingrid a travaillé elle aussi dans le secteur du livre, d'abord chez Alice, puis très vite Cultura. L'avenue Thiers possède déjà une librairie, avec un magasin très réputé à l'enseigne « Au petit chaperon rouge ». Dominique Seguin, excellente professionnelle, propose dans ses rayons des ouvrages destinés à la jeunesse. Martin et Ingrid connaissent et apprécient ce lieu, une bonne raison pour ne pas jouer les grands méchants loups auprès du Chaperon Rouge ! En accord avec Dominique Seguin, ils ont décidé de se répartir les tâches : les collections de la nouvelle librairie commenceront là où celles du Petit Chaperon Rouge s'achèvent. On trouvera donc sur les étagères du Passeur des ouvrages de littérature adulte (policiers, romans), des ouvrages régionalistes, des BD pour ados et adultes et des livres pratiques. Pour apporter un plus à leurs clients, Martin et Ingrid vont aménager à l'intérieur de leur librairie un coin salon-thé-café qui s'annonce très cosy. Vivement l'ouverture du Passeur que l'on puisse passer. Le Passeur; 9 avenue Thiers

On connaissait les offres qui sont déployées pour réparer les parebrises de nos automobiles, un service identique est aujourd'hui proposé pour les téléphones portables et les tablettes dont les écrans n'ont pas résisté aux chocs. Après Toulouse, c'est au tour de Bordeaux et du quartier Bastide de voir s'ouvrir une boutique PhoneGlass. Alexis Ducos est là pour évaluer l'ampleur des dégâts et établir un devis. La plupart des pannes sont réparables en moins d'une heure. PhoneGlass, 2 quai Deschamps. Tél : 05 56 86 81 36

Au son vert Dans quelques semaines, dans les locaux jadis occupés par le Poquelin Théâtre, ouvrira le premier dépôt-vente de Bordeaux spécialisé dans les instruments de musique à cordes, à vent, les synthétiseurs et les percussions. C'est le rêve devenu réalité d'Arthur Plata, musicien depuis 30 ans. Il veut ainsi associer ses deux centres d'intérêt : la musique et la défense de l'environnement. Un dépôt-vente est à ses yeux le meilleur moyen de recycler intelligemment des objets. Arthur Plana a déjà accompli une jolie carrière d'instrumentiste (claviériste et chanteur). Cet admirateur de Jean-Michel Jarre a réalisé plusieurs remix qui ont été édités en Espagne et en Allemagne, notamment une compilation électro. Arthur Plana se sent très à l'aise dans un quartier qui lui ressemble et ses recherches lui ont permis de découvrir que la Bastide était par tradition une terre d'accueil pour les musiciens. Au Son Vert, 52 rue de Nuits


Qui va piano va sano Les horloges ont leurs horlogers, les bijoux, leurs bijoutiers mais les pianos n'ont pas de « pianotiers ». Cela n'empêche pas Alain Claudien de passer ses journées au chevet des instruments de musique pour en tirer le meilleur son et le meilleur parti. Déjà propriétaire d'un local, rue de Bègles pour y stocker ses pianos destinés aux musiciens, il vient d'ouvrir rue de Montmejean une boutique (neufs et occasions) qui fait aussi clinique pour ces instruments ô combien fragiles ! Pour son Echoppe, le travail ne compte pas, quand on sait que Bordeaux est l'une des villes où l'on recense le plus grand nombre de pianos et qu'il n'y a que deux spécialistes (Alain Geneston et Alain Claudien) pour s'en occuper. Le néo bastidien a fait ses classes chez Steinway et travaillé aux côtés de Gérard Esquerré, une référence. Sa clientèle est, aux deux tiers, composée de particuliers, et le reste de professionnels. C'est notamment Alain Claudien qui est sollicité pour accorder les pianos des vedettes du music-hall qui se produisent sur les scènes bordelaises. L'Echoppe du piano, 5 rue Montmejean. Tél : 06 07 65 36 07

Forza lItalia Ouvert depuis le 21 août dernier, la pizzeria Litalia affiche régulièrement complet. La qualité de l'accueil et des plats servis expliquent ce succès.

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epuis que Materazzi a fait des misères à notre Zizou national, nous sommes nombreux à chercher des raisons de nous réconcilier avec nos voisins italiens. Litalia en est une et une très bonne, si l'on en juge par les avis des amateurs de Regina, Calzone, Sicilienne, et autre Margherita... toutes ces pièces du patrimoine culinaire transalpin qui font le régal des amateurs de cuisine italienne. Aux fourneaux, comme en salle, Katherine et Marion Lampre veillent équitablement, en soeurs jumelles, à la satisfaction de leurs convives. En plus d'un indéniable tour de main, digne des plus expérimentés pizzaiolo, Katherine et Marion donnent quelques secrets de fabrication, comme celui qui consiste à laisser reposer la pâte de leurs pizzas, 24 heures avant de la travailler. Il y a certes d'autres explications à la qualité des plats servis, mais on n'en saura pas plus, « è segreto ». Le sens du contact est chez elles inné ou presque. Avant de se lancer dans l'aven-

Katherine et Marion dans leur nouvelle pizzeria, deux sœurs au four et au moulin ! ture de la restauration, Katherine et Marion en ont connu beaucoup d'autres. Comme la vente de prêt à porter sur les marchés ou celle de trottinettes au Salon Confort Expo. Elles sont aussi parties aux antipodes pour chercher des fournisseurs jusqu'en Indonésie. Trop calme, l'avenue Thiers, après des moments aussi trépidants ? « pas du tout », rétorque Katherine « notre métier est passionnant, le contact avec la clientèle, un vrai

bonheur, nous adorons entendre leurs compliments, nous sommes ravies d'être dans cette avenue et dans ce quartier plein de tempérament ». Comme elles. Litalia, 12 avenue Thiers. Tel : 05 57 54 70 61

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quartier

Le Relais girondin cherche des locaux XXL Economie sociale et solidaire, développement durable... il y en a qui en parle, d'autres qui le font. Question confort, mieux vaux s'inscrire à un colloque sur ces sujets que de passer, ne serait-ce qu'une demijournée dans le hangar qui sert de stockage au Relais de Gironde. C'est pourtant là que l'économie sociale se pratique au quotidien. Par François Puyo

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nstallés provisoirement 10 quai de Brazza, tout au bord de la Garonne, les employés du Relais bénéficient d'une vue imprenable sur le nouveau pont BaBa. Ils auraient pu suivre minute par minute l'évolution du chantier si leur emploi du temps leur en avait laissé le temps. Les 24 salariés de l'entreprise sont bien sur le pont mais pour réceptionner et empaqueter la récolte des 700 containers métalliques répartis dans les six départements d'Aquitaine. 180 sont installés sur le territoire de la CUB, Bordeaux en possédant à lui seul 110. Les tournées de ramassage se font en camion, ce qui représente environ 200 collectes par jour, soit 1 000 par semaine. Chacun des dix camions du Relais vide en moyenne 20 containers par jour. Quai de Brazza, les équipes du Relais se contentent de réceptionner les vête-

ments en vrac et de les conditionner dans de grands ballots cubiques. Ils sont ensuite chargés dans les camions et expédiés dans une usine pour y être triés et recyclés. Deux filières sont ainsi alimentées : la vente des vêtements en meilleur état (environ la moitié des collectes) et une filière de transformation. La vente se fait par le biais d'un réseau de magasins à l'enseigne Ding Fring, comme celui ouvert à Bordeaux Cours Victor Hugo. Des cargaisons de vêtements réutilisables partent en di-

“L'entreprise Relais est devenue le premier collecteur de textile de France”


rection de l'Afrique dans le cadre d'un projet de coopération, ou sont donnés à des associations caritatives. La filière de transformation possède deux grands débouchés : la fabrication de chiffons d'essuyage (tissus en coton taillés à la mesure) et la transformation de jean's en matériaux isolants (type laine de roche) vendus sous la marque déposée Métisse. Géré comme une véritable entreprise, le Relais s'est ainsi donné les moyens économiques d'asseoir ce qui reste sa raison d'être : la lutte contre l'exclusion en facilitant la réinsertion professionnelle du public en difficulté. Dans ce domaine, on retrouve la patte et l'esprit de la grande maison Emmaüs. Le Relais, créé il y a 30 ans par Pierre Duponchel (ressortissant belge) en est d'ailleurs la filière la plus efficiente. Quelques chiffres le démontrent. A l'échelle nationale, l'entreprise Relais est devenue le premier collecteur de textile de France avec 80 000 tonnes. Ses

Le Relais dans la course Situés dans le périmètre des rives de Garonne, dévolues à une urbanisation future, les entrepôts du quai de Brazza, où est installé le Relais de Gironde, sont appelés à disparaître. Plutôt que de rechercher un local identique pour déménager, Patrick Sarrazin, le responsable aquitain des Relais souhaite passer à la vitesse supérieure : « notre volonté serait de trouver un entrepôt suffisamment grand pour que nous puissions créer une véritable usine de tri et de valorisation de nos collectes. Cette montée en puissance de nos activités serait créatrice d'emplois ». Patrick Sarrazin a frappé au cours de ces derniers mois aux portes des collectivités disposant de terrains et de locaux correspondant à sa demande. Partout, il a été bien reçu, notamment par Véronique Fayet, adjointe au maire en charge des solidarités. La CUB, dont c'est la compétence, est également sur le coup, mais pour l'heure, le Relais n'a pas encore trouvé chaussure à son pied.

28 antennes réparties sur l'ensemble du territoire gèrent 13 000 containers, emploient 2 000 salariés (près de 400 en Afrique) dont 60 % en CDI et 40 % en contrat d'insertion. La marge de progression de cette filière ? Elle n'est pas négligeable, si l'on sait que l'Adem

estime le gisement des vêtements recyclés à près de 600 000 tonnes, chiffre à rapprocher des 200 000 tonnes qui sont aujourd'hui retraitées. Cette filière a de l'avenir, le succès du Relais en est le… témoin. 

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“T

l'oiseau bleu

rouvez-moi une maison à Bordeaux, assez grande pour que nous puissions y installer notre restaurant, sa cave et nos appartements et si possible avec un grand jardin, le tout à un prix abordable ». En confiant à son marchand de biens cette recherche, Frédéric et Sophie Lafon savaient qu'elle s'apparentait à une mission impossible. Elle le fût jusqu'au jour où la mairie de Bordeaux mit aux enchères les locaux d'un ancien commissariat, inoccupés depuis deux ans, avenue Thiers. La bougie n'a pas tardé à s'éteindre et le couple Lafon est devenu propriétaire des lieux sans se ruiner, conservant ainsi les moyens de transformer cette bâtisse conformément à leurs rêves. Le plus beau clin d'oeil fait à l'histoire des lieux, c'est d'avoir installé la cave du restaurant dans la cellule de dégrisement de l'ancien commissariat ! Cet humour,

on le retrouve dans la cuisine primesautière de l'Oiseau Bleu. Les plats proposés pour ce menu de Réveillon en sont la preuve. Avec son fidèle second, le chef conçoit et réalise des recettes bien dans l'air du temps, celles d'une gastronomie traditionnelle que l'on aime revisiter. Et quand les visiteurs ont du talent, comme c'est le cas à l'Oiseau Bleu, on se régale, dans un cadre épuré et élégant. Pour les choix des vins, suivez les conseils de Sophie Lafon, une sommelière pleine de talent. Menu déjeuner : 24 euros, menu-carte : 34 euros, Menus confiance: 55 et 85 euros, Menu de la Saint-Sylvestre à 140 euros. L'Oiseau Bleu 127 avenue Thiers, Bordeaux Tél : 05 56 81 09 39 www.loiseaubleu.com

Foie gras confit au cacao et gingembre 1 lobe de foie gras frais 1er choix dénervé • 100 g de cacao en poudre(vanhouten) 10 cl de cognac • 50g de gingembre confit • fleur de sel pm • poivre pm • piment d'espelette pm Assaisonner le lobe de foie gras de fleurs de sel, de poivre, de piment d’Espelette et verser le cognac pour le faire mariner pendant 12h au moins dans le frigo ; sortir le foie gras, laisser tempérer 1h puis disposer le gimgembre au centre et le rouler dans du papier film bien serré, refroidir 30 min au frigo. Cuire le foie gras 4x 30sec au four micro-ondes à 700w . laisser refroidir et rouler le foie dans le cacao puis refilmer et laisser reposer 7 jour au frigo.

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Palombe farcie au foie gras, les cuisses en salmis, crème de topinambours 1 palombe par personne • 1 tranche épaisse de jambon cru • 1 tranche de foie gras frais • 2 tranche de lard • 2 feuilles de choux verts blachis • 100g de topinambours • 100 g de lait • 10g de beurre • 25cl de vin rouge • 15cl de fond de veau • sel, poivre pm Prélever les filets et les cuisses de la palombe, réserver la carcasse. Faire revenir la carcasse avec une garniture aromatique puis mouiller avec le vin rouge, réduire presque a sec, ajouter le fond de veau, bouillir et passer au chinois étamine. Faire revenir le jambon et les cuisses mouiller avec la sauce, cuire environ 30 min à feu doux. Réserver. Faire colorer le foie gras sur les deux faces et le déposer entre les deux filet de palombe assaisonnés , enrouler de deux tranche de lard puis dans le choux vert, rouler dans du papier film. Cuire le tout a la vapeur( un couscoussier fera l’affaire) pendant 15 à 18 min, laisser reposer au moins 10 min. Cuire les topinambours épluchés dans du lait , égoutter, mixer . Assaisonner le tout et servir

Glace pruneauxArmagnac comme une pomme d’amour au chocolat blanc, sablé au piment d’Espelette Glace pruneaux armagnac • Chocolat blanc 200g • Eclat de chocolat pm • Beurre ½ sel 175g • Sucre glace 90g • Poudre amande 80g • Jaune d’œuf 2 • Farine 125g • Fleur de sel 1 c à café • Piment d’espelette pm • Chantilly pm Former des sphère de glace pruneaux armagnac piquer un bâtonnet dans chaque et les bloquer au grand froid(congélateur), faire fondre le chocolat blanc puis tremper les sucettes dans le chocolat blanc, égoutter, et déposer sur les éclats de chocolat et remettre au grand froid. Travailler ensemble le beurre en pommade, le sucre glace et la poudre d’amande pour former un appareil bien homogène. Ajouter le reste des ingrédients et retravailler la pâte. Former les sablés dans des cercles en inox, cuire à 175°c pendant 12 minutes. Dresser avec la chantilly en décoration

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portrait

Le Poquelin Théâtre, pas avare en émotions Avant que Jean-Claude Meymerit traverse la Garonne avec ses ambitions culturelles et sa déontologie, il n'y avait pas de théâtre permanent installé sur la rive droite. Le Poquelin Théâtre, le plus petit théâtre bordelais, fait beaucoup mieux que de la figuration, en proposant des pièces de qualité. Jean-Claude Meymerit, son mentor, nous en parle.

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La plupart des théâtres bordelais sont sur la rive gauche, en venant à la Bastide, cherchiez-vous à vous démarquer ? Jean-Claude Meymerit : En partie, oui. Sur la rive gauche, j'ai beaucoup donné, puisque pendant plus de dix ans nous avons joué dans divers lieux, notamment rue Ausone. Lorsque nous nous sommes retrouvés sans local, j'ai cherché un nouveau point de chute et j'ai constaté qu'il n'y avait aucun théâtre implanté rive droite. J'ai trouvé le challenge intéressant, d'être le premier et je ne le regrette absolument pas.

Le public vous a-t-il suivi ? J.-C.M. : Eh oui, preuve que la Garonne n'est pas infranchissable ! Nous nous sommes tout d'abord installés dans un ancien restaurant situé en face de la Maison Cantonale et récemment, l'opportunité d'investir ce lieu très original que sont les anciens Bains Douches, s'est présentée.


Jean-Claude Meymerit, « l’anti Bobo Gentilhomme ». © D.R. Encore un challenge ? J.-C.M. : C'est bien cela qui me fait avancer. J'ai dû convaincre la ville que ces locaux désaffectés pouvaient devenir un théâtre. Ce n'était pas évident. Cela a demandé des années de négociation, un minimum de travaux pour garder l'authenticité des lieux et enfin en janvier dernier nous avons pu présenter notre premier spectacle.

Contrairement à beaucoup de théâtres, vous n'avez pas de colocataires emmerdants ni d'amants dans les placards ? Cela ne vous manque-t-il pas ? J.-C.M. : Pas du tout, au Poquelin nous avons d'autres ambitions, d'autres valeurs, celles de servir de vrais auteurs, de défendre de beaux textes, pas de donner dans la facilité et dans la gaudriole.

C'est un luxe, sachant que ces pièces décriées font pourtant le plus de recettes. J.-C.M. : J'en suis bien conscient. Au Poq', nous vivons pour le théâtre et non pas par le théâtre. C'est notre statut de bénévole qui nous autorise ces exigences de qualité sans nous préoccuper de rentabilité. Nous ne bradons pas pour autant notre art. Nous démontrons avec nos représentations que des pièces bien écrites, même jouées par des non professionnels, peuvent être des spectacles de qualité.

A Bordeaux, avec quels théâtres vous sentez-vous en phase ? J.-C.M. : Le Glob théâtre, la Lucarne, le Petit Théâtre... proposent des créations remarquables qui font honneur à notre discipline telle que je la défends.

Définitivement fâché avec les pièces de Boulevard ? J.-C.M. : Absolument pas ! Il y en a d'excellentes, ce à quoi je tourne le dos c'est à la médiocrité et la vulgarité, alors qu'il y a de si beaux textes drôles à mettre en scène. Malheureusement, la majeure partie du public actuel est en recherche de théâtre de divertissement plus que du théâtre de texte. Pour lui l’auteur compte peu.

Le Poq' c'est... • Les "Mots du mardi". Tous les premiers mardis de chaque mois, espace d’expression libre (poèmes, contes, nouvelles, chants,...) par les spectateurs présents • Ses propres productions théâtrales et poétiques (toute l'année) • Les "Loupiots" compagnie de jeunes du Poquelin Théâtre • Ses circuits "Art d'écho de mots en façade", (avec l'Office du tourisme) pour découvrir les façades de style Art déco du quartier • Des soirées rencontres avec des personnalités littéraires • Des spectacles invités : présentés par d'autres compagnies théâtrales • Des interventions sur le quartier dans d'autres structures (Centre d'animation, bibliothèque, club senior, jardin botanique, etc...)

Vos fiertés de metteur en scène ? J.-C.M. : Après le dyptique de Jean-

Quelques bons souvenirs ? J.-C.M. : Il est très dur de choisir, sur-

Claude Brisville, l’Entretien de Descartes et de Pascal et le Souper, en passant par le Huis clos de Sartre, les trois dernières productions montées dans le nouveau local des bains-douches : les Précieuses Ridicules jouées dans un univers de maison close, le Don Quichotte de Michel Suffran qui a assisté à toutes les représentations et avec qui nous avons partagé de fortes et belles émotions.

tout lorsque les mauvais ont pris le dessus les dernières années. Le meilleur moment de ma carrière ce sont les nombreuses années passées sous les ordres de Joseph Bové, le père de José, un homme brillant, entrepreneur et très humain qui avait misé sur moi toute sa confiance. Un vrai patron !...

Des projets ? J.-C.M. : Oui, de très nombreux. Dans l’immédiat, le Journal d'un fou de Gogol, je compte bien aborder les thèmes de l'aliénation et de la routine au travail, du gâchis humain que constituent les mises au placard d'employés... Gogol, c'est l'actualité.

Votre théâtre est-il subventionné ? J.-C.M. : Uniquement par la ville de Bordeaux. Si nécessaire, je contribue personnellement à l'équilibre des comptes du théâtre, mais à ce jour l’équilibre est très sain.

Vous êtes actuellement à la retraite, quel métier exerciez-vous ? J.-C.M. : J'étais chargé de communication et attaché de presse dans un grand Institut de recherche. Comme j’étais avide de créations et d’activités, j'ai trouvé le temps de créer une troupe de théâtre dans mon entreprise, de m'occuper du CE, de militer syndicalement, de monter des évènements de communication auprès du grand public... tout en recevant des journalistes scientifiques les plus pointus. Dans cet organisme, on me surnommait Don Quichotte, je me demande bien pourquoi !

D'autres passions dans la vie ? J.-C.M. : J'ai eu ma période retour à la terre. J'ai vécu pendant dix ans au milieu des bois en Sud-Gironde. La décroissance, je connais, la solitude pour créer, aussi. Je suis aujourd'hui un pur citadin, campagnard repenti. Ma passion de toujours, c'est l'opéra. Je n’hésite pas à faire des aller-retour à tout moment. Je vais ainsi à Berlin, Valence, Munich, Londres, Madrid, Vienne... dans les salles d'opéras les plus prestigieuses d’Europe. Je suis également, depuis l’âge de seize ans, un fidèle de notre Opéra de Bordeaux. Pour chaque œuvre donnée, j’y vais plusieurs soirs à la suite et chaque fois avec autant de plaisir.

Votre devise ? J.-C.M. : Parmi celles que j’ai écrites, ma préférée est celle-ci : « on n'est (naît) pas sur terre pour vivre, mais pour être vivant ». pratique

Le Poquelin Théâtre Les Bains-douches, 9, rue Etobon-Chenebier, Bordeaux Tél : 06 87 54 96 05 http://lepoquelintheatre.unblog.fr

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Darwin, une évolution à deux vitesses Un press-book épais comme un bottin, les espoirs comparables aux plus belles aventures de la conquête spatiale... le devenir de la caserne Niel et au-delà des 300 hectares de friches industrielles du quartier Bastide fait partie des projets phares du Bordeaux de demain.

S

ur le papier, les perspectives de cette reconquête ont de quoi enflammer les imaginations. Parmi les projets évoqués, le chouchou des médias, et de la mairie de Bordeaux, est connu sous le nom de code de Darwin. Darwin, Charles, scientifique oublié, sauf pour l'association de son nom à une thèse sur l'évolution de l'espèce humaine à lire les soirs d'insomnie. Darwin, voilà qui ressemble à un slogan, logique puisqu'il est né de l'imagination (toujours) fertile des fils de pubs de l'agence Inoxia dirigée par le sémillant Philippe Barre. Il veut, en bord de Garonne, décliner un concept qui fait fureur outre Atlantique et qui existe de façon encore artisanale à Bègles (concept des Terres-Neuves). Il consiste à réunir sous un même toit, dans un même quartier, des sociétés, grandes ou petites, qui partagent des mêmes centres d'intérêt pour la défense de l'environnement et une même philosophie entrepreneuriale (le partage des compétence). Pour fédérer toutes ces énergies, Inoxia a créé la holding Evolution. Pour la réussite de ce projet, il fallait trouver un lieu symbolique à forte valeur ajoutée.

La "Ferme Musicale" réduite au silence Les ruines des bâtiments de l'ancienne caserne Niel répondaient pile poil à ce cahier des charges. Philippe Barre et son compère Jean-Marc Gancille ont joué à fond la carte des jeunes gens modernes, bien dans leur temps, bien dans leur ville auprès des élus locaux. Toujours à la recherche d'une touche de modernité made in Agenda 21, La

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A ma gauche en entrant... le bâtiment conçu et réalisé par la holding Evolution. Les premières entreprises vont s'y installer à partir de la mi-décembre. © D.R. CUB et la ville de Bordeaux ont joué les bonnes fées au-dessus du berceau Darwin. Le premier geste a consisté pour la CUB, à vendre à un prix d'ami (1,3 millions d'euros) une partie du site et d'annoncer une solidarité à toute épreuve durant la phase de rénovation des casernes. L'enthousiasme communicatif de l'équipe Inoxia a fait prendre très vite la mayonnaise. On s'attendait alors à voir avancer au même rythme la partie privée du projet (Darwin) et se concrétiser les ambitions publiques d'aménager le bâtiment jumeau situé à l'entrée de la caserne. Devait s'y installer tout ce que l'agglomération compte d'artistes et de créateurs.

La « ferme musicale » comme on l'appelait au moment du bouillonnement d'idées est aujourd'hui en jachère. Le contraste est saisissant lorsqu'on pénètre sur le site et qu'on voit, sur sa gauche, un bâtiment superbement mis en valeur par un restauration respectueuse de la personnalité de cette architecture militaire et à droite des bâtiments symétriques, couverts de tag et pour qui aucune rénovation n'a été entreprise. A ma gauche, un chantier lancé par une initiative priée et à ma droite, celui relevant de la compétence du public (service CUB)... L'exposé est certes caricatural mais nombre de visiteurs se feront cette réflexion lorsqu'en visitant le site de


A ma droite en entrant... la partie de la caserne Niel que la CUB devait restaurer, une opération qui n'a toujours pas démarré aujourd'hui. © D.R.

Darwing, ils demanderont aux résidents « Qui fait quoi » et qu'ils auront la réponse. Ce statu quo partiel pourrait susciter quelques échanges aigre doux entre la CUB et la ville de Bordeaux, la seconde reprochant à Vincent Feltesse de faire traîner un chantier dont Alain Juppé se voulait le chantre.

le boulanger dans le pétrin C'est la grande crainte des chefs d'entreprise appelés à s'installer sur le site de Darwin. Tous savent qu'une politisation de ce dossier et le fait d'en devenir les « otages »n'arrangera pas leurs

affaires. Les premiers résidents étaient attendus début décembre... les premiers arrivés vont avoir une impression d'inachever mais c'est le propre de tous les chantiers de cette ampleur. Ce sentiment s'estompera lorsqu'ils verront la clarté des locaux, les soins apportés aux finitions et une disposition des lieux de travail et de convivialité conformes à leur souhait. L'une des particularités de cette opération immobilière c'est d'avoir associé très tôt les futurs utilisateurs à la conception et au fonctionnement de leur futurs lieux de travail.

Cette formule participative a également concerné le mode de vie en vigueur sur le site Darwin. Collecte des déchets, recyclage, respect d'autrui... rien ou presque n'a été laissé au hasard donnant aux réunions de co-locataires des allures de camp scout. Mieux vaut être sensibilisé à toutes les préceptes de protections de l'environnement pour vivre en bonne intelligence au sein de la tribu de cet éco-quartier ». Le retard chronique pris par une partie du programme risque d'être préjudiciable pour les commerçants qui sont sensés s'installer au pied de l'immeuble rénové. On pense notamment au boulanger qui comptait trouver sa clientèle parmi les résidents de l'ancienne caserne. Côté Darwin ils seront dans quelques mois un bon millier mais il faut pour cela que l'immeuble affiche complet mais en dehors de ce réservoir de fidèles, notre boulanger ne pourra compter que sur le passage. S'il ouvre à la date prévue (début 2013), il s'attend à être dans un beau... pétrin. 

Anna's shop, l'imagination au pouvoir

A

nna Bardet et Florentine Mulliez le confessent, tous leurs jolis objets dans l'air du temps ne sont pas indispensables dans la vie. Ce qui est vrai certes, mais elle serait bien moins rigolote et originale si on ne les avait pas. à leur bonne humeur communicative, s'ajoute une petite musique que l'on aime entendre, celle d’éviter d'utiliser les mêmes objets, les mêmes cartes, d'offrir les mêmes cadeaux. Le conformisme et l'uniformisation semblent gagner du terrain alors que paradoxalement la créativité et l'innovation ont tout pour s'imposer à notre époque. Un brin d'imagination, un sens inné de l'observation, beaucoup de talent, une bonne maîtrise des outils graphiques et le tour est joué. Il suffit d'écouter Anna vous faire part de ses idées ou d'observer Florentine derrière son écran pour mesurer le

Publi-rédactionnel

champ infini de la création. Tous les objets usuels peuvent ainsi être personnalisés. On peut les redécorer, leur faire porter un slogan, un nom ou un aphorisme. L’univers Anna’s Shop est plutôt pop coloré mais pour le choix du style,

rien n'est interdit, du plus vintage au plus contemporain. L'important est de trouver le sien et de constater que ce n'est pas forcément le choix de son voisin. Montre-moi ta coque de téléphone, ton mug, ta trousse, ta tirelire, tes stickers pour carte-bleue, ta clé USB ou ton couvre selle de vélo... et je te dirai qui tu es. Vous l'aurez compris, chez Anna's shop, on bannit le banal et les collections en grande série. On privilégie le sur-mesure, le décalé avec pour seules contraintes, le respect du bon goût et l'effet surprise sur des objets du quotidien. La collection Anna's shop est visible dans les boutiques « in » comme celles des Comptoirs des Quartiers ou encore Mostra et bien sûr sur Internet.  pratique

www.annasshop.com Décembre 2012 | laBastide | 17


agglo

Actualité Bordelaise : le best of Sourires, rires, émotions, colères... voici en quelques brèves- clin d'oeil , un résumé de ce que l'actualité bordelaise nous a proposé au cours de ces dernières semaines.

Le CEB, maître chez lui CEB (Congrès exposition Bordeaux) que l'on croyait indéboulonnable sur ses terres, a dû repousser les assauts d'un concurrent lyonnais, GL Events, pour continuer à gérer le Parc des Expositions, le Palais des Congrès ou le Hangar 14. La bagarre s'est déroulée dans le cadre de l'appel d'offre lancé par la Société Publique, présidée par Hugues Martin, pour attribuer, durant les quinze années à venir, ce gros gâteau au meilleur prestataire. La CEB avait l'avantage d'être le tenant du titre, d'afficher des résultats solides et des perspectives alléchantes en terme de salons et congrès. GL Events comptait sur l'usure de son rival et sur sa notoriété. Bernard Séverin, le directeur de la CEB, a joué la carte sensible, celle des sous-traitants locaux (150 entreprises) qui auraient sans doute perdu des plumes avec l'arrivée des Lyonnais. « On ne change pas une équipe qui gagne » ont considéré les élus. Le bail de 15 ans s'accompagne d'une redevance évaluée à 40 millions d'euros. Prochain gros chantier : la rénovation du Parc des Expositions. Voilà qui promet de belles négociations entre le propriétaire et le locataire.

Des bouchons autos-bloquant La ville de Bordeaux dans la cour des grandes ? Il est un classement qui le démontre mais dont on se serait bien passé, c'est celui du nombre d'heures d'embouteillage « offertes » aux automobilistes des grandes agglomérations de France. Tom Tom, l'égérie des GPS, a fait son travail de mouchard et son verdict est sans appel. Seules Paris, Marseille et Nice sont plus mal loties que Bordeaux pour ce qui est de la fluidité du trafic aux heures de pointe. Et que personne ne fasse ce jeu de « maux » entre Bordeaux et ses bouchons, ici cela ne fait plus rire personne.

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La course du Figaro décroche la Lune Le Figaro a le vent en poupe. Les dirigeants du journal reconnaissent que la cure d'opposition leur fait le plus grand bien et cette embellie devrait profiter à cette régate hauturière qu'est la Solitaire du Figaro. Cette course, antichambre du non moins célèbre Vendée Globe s'élancera le 1er juin de Bordeaux. La société organisatrice, battant pavillon Pen Dwick, a donné son accord pour cette date. Une quarantaine de bateaux sont généralement au départ de cette course à étapes avec des escales en Angleterre, en Irlande et en Espagne. On s'attend à une belle régate dans la Gironde, même si les skippers auront à coeur de ne pas casser leur mon-

ture au cours de ce prologue. Après le port de la Lune, les concurrents pourraient faire une première halte à Pauillac avant de rejoindre le grand large. A défaut de joutes nautiques au cordeau, la ville vivra à l'heure de la Solitaire du Figaro durant les jours précédant son départ. Un joli programme d'animations est prévu sur les quais. Pour accueillir cette épreuve aux dates voulues par ses organisateurs et sponsors, la ville de Bordeaux va devoir modifier son planning de manifestations. La Fête du Fleuve prévue initialement à la mi-juin sera ainsi avancée d'une quinzaine de jours.

Top départs

Maman les gros bateaux... Le pont Baba alias Chaban-Delmas n'aura pas le droit à l'erreur durant la belle saison car les compagnies de croisières ont fait de Bordeaux et de son port de la Lune une escale privilégiée en 2013. Une quarantaine de bateaux de croisière devront ainsi faire monter et descendre la travée centrale du pont levant. Ce plan de charge établi fin septembre devrait s'étoffer durant les prochains mois. Pour inciter les hôtels flottants à venir découvrir notre ville, l'organisme Bordeaux/Croisières (ville de Bordeaux, CCI, port autonome) a mis le cap en mars dernier sur Miami au salon international de la croisière. La mission est payante si l'on en juge par ses retours et notamment la venue de navires de la compagnie allemande Aïda Cruises, associée au Carnival Group, leader mondial de ce secteur. Pour Aïda à Bordeaux, il faudra prévoir une entrée en grandes trompes. Pour accueillir demain les plus gros navires actuellement en construction, une demande a été faite auprès de ERDF de déplacer ou de rehausser la ligne haute tension qui surplombe la Garonne en aval du pont d'Aquitaine. Les plus hauts paquebots risquent en passant dessous de provoquer des courts-circuit. Or on sait que pour tout bateau, du jus, il en faut sous la coque et pas au dessus !

Hasards du calendrier et des procédures administratives, les démarrages des chantiers de construction des deux équipements majeurs attendus à Bordeaux, le Grand Stade et le Centre Culturel du Vin auront commencé quasiment au même moment. Le balai des pelleteuses et bulldozer a débuté au milieu de la pampa de l'avenue de la Jallière (Bordeaux-Lac). Premier objectif, nettoyer le terrain qui servit naguère au stationnement des visiteurs des Floralies. Les opérations de terrassement et les fondations suivront dans la foulée. Date espérée pour le premier coup d'envoi : 2015 devant 43 000 spectateurs. Architectes du projet : Jacques Herzog et Pierre de Meuron (groupe Vinci-Fayat). Coût de construction : 170 millions d'euros. Non loin de là, à Bacalan, des engins similaires sont en manœuvre sur le site des anciennes forges du port de Bordeaux. Là-aussi il convient de faire place nette pour débuter la construction du futur Centre Culturel du Vin. Contrairement au pont Baba, on n'a pas attendu qu'il sorte de terre pour lui trouver un nom. Il s'agit de la Cité des Civilisations du Vin. Date espérée pour les premières dégustations : fin 2014,début 2015. Architecte : X-TU Coût de l'opération : 63 millions d'euros

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culture

La poésie des Romanès Trois ans après son dernier passage à Bègles, le cirque Romanès s’est installé quai Deschamps fin septembre. La Reine des gitans et des chats, son dernier spectacle, est à voir jusqu’au 6 janvier 2013. Par Thomas Dusseau

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A

ssister au spectacle du cirque Romanès est une expérience à part. Ici, l’entrée des spectateurs se fait presque sur la piste et ce soir là, en attendant que sa femme Délia prenne le relais, c’est le patron lui-même qui officie derrière la caisse. Quelques mots pour le public, qu’il trouve bien courageux d’être venu avec les trombes d’eau, un tour du chapiteau pour s’assurer que le chauffage fonctionne sous les gradins et demander l’heure au premier rang… Alexandre Romanès, co-fondateur en 1994 du seul cirque tzigane d’Europe, donne à la fois cette impression de tenir la baraque tout en laissant le temps faire les choses. Un chef d’orchestre au

“Généralement les gens qui n’aiment pas le cirque nous adorent.” répertoire très varié. Aussi bien poète, autrefois très proche de l’écrivain controversé Jean Genet, que joueur de luth baroque ou de saxophone. Mais aussi infatigable défenseur du peuple gitan lorsqu’un fait-divers ou une polémique agite l’opinion. De politique, Alexandre Romanès n’en


parle pas vraiment sous son chapiteau. Ou seulement un court instant à la fin pour rappeler que « le mot rom est une invention, un racisme de plus ». Dédié à Rose, la fille cadette du couple, le spectacle « La Reine des gitans et des chats » ne ressemble quant à lui à aucun autre. Guère de fauves sur la piste, ni de mise en scène sacralisée. Seul un petit chien et une chèvre qui traverse le tapis rouge aussi vite qu’elle apparait sur scène. Les chats ? Ils viennent quand ça leur chante. « Généralement les gens qui n’aiment pas le cirque nous adorent. Les critiques disent qu’on est le cirque le plus poétique », raconte Alexandre. Sous la structure, dont la capacité d’accueil ne dépasse pas 500 places, l’ambiance est chaleureuse, intime, rêveuse. Et les numéros, acrobatiques ou plus modestes, s’enchainent sur le rythme endiablé de l’orchestre tzigane et les chants de Délia « la tigresse ». Toujours sous le regard bienveillant d’Alexandre, dont on lit aussi la fierté lorsqu’il regarde ses filles danser dans les airs. Le terme n’est pas utilisé dans la culture gitane : « Quand les enfants font quelque chose de bien, on dit qu’ils sont sur le bon chemin », préfère Délia. Chemin dont nul ne sait vraiment où il mène mais peu importe, en Romani le mot lendemain n’existe pas non plus.  pratique

Renseignements et réservations : www.cirqueromanes.com ou 06 99 19 49 59

Décembre

Samedi 1er décembre à 16h et 20h30, Dimanche 2 décembre à 16h, Samedi 8 décembre à 16h et 20h30, Dimanche 9 décembre à 16h, Samedi 15 décembre à 16h et 20h30, Dimanche 16 décembre à 16h, Samedi 22 décembre à 16h et 20h30, Dimanche 23 décembre à 16h et 20h30, Lundi 24 décembre à 16h et 20h30, Mardi 25 décembre à 16h et 20h30, Mercredi 26 décembre à 16h et 20h30, Jeudi 27 décembre à 16h et 20h30 Vendredi 28 décembre à 16h et 20h30, Samedi 29 décembre à 16h et 20h30, Dimanche 30 décembre à 16h et 20h30, Lundi 31 décembreà 16h et 20h30

Janvier

Mardi 1er janvier 2013 à 16h et 20h30, Mercredi 2 janvier 2013 à 16h et 20h30, Jeudi 3 janvier 2013 à 16h et 20h30, Vendredi 4 janvier 2013 à 16h et 20h30, Samedi 5 janvier 2013 à 16h et 20h30, Dimanche 6 janvier 2013 à 16h

Tarifs :

Adultes : 25 €, - 25 ans : 20 €, - 12 ans : 10€

La Bastide fait son cirque

S

ur la rive droite, le cirque tient une place toute particulière. D’abord parce que c’est là, il y a maintenant 24 ans, qu’est née l’école du Cirque Eclair. Une association historique à la Bastide et qui compte à ce jour une centaine d’adhérents. Délogée de la salle de la Rotonde en 2006 pour des raisons de sécurité, elle est aujourd’hui installée à l’autre bout du quai Brazza, juste à la sortie du pont Jacques Chaban-Delmas. Et il faut traverser un immense parking pour accéder au hangar qui l’abrite. Pas loin de 400 mètres carrés, douze mètres de haut… Le lieu se prête parfaitement au trapèze ou aux portées mais l’emplacement reste une nouvelle fois provisoire. Les travaux à la sortie du pont devraient en effet entrainer la destruction du site et du même coup le déménagement de la structure. Pas avant 2014, a-t-on cependant assuré aux responsables. En attendant, les cours hebdomadaires (enfants, ados, adultes) se poursuivent, des compagnies viennent régulièrement en résidence et des soirées sont organisées : prochains envols le samedi 1er décembre à partir de 20 heures. Une discipline phare dans le domaine artistique puisque le centre social et

Queyries fête son cirque est la manifestation majeure organisée par Cirque Éclair. Elle aura lieu l'an prochain, du 26 au 29 juin. © D.R.

culturel Bastide-Queyries l’a également placée au cœur de son projet. Ateliers d’initiation, collaborations avec les autres centres d’animations de Bordeaux et les établissements scolaires de la Bastide et Benauge… Le cirque est vu comme un véritable vecteur de lien social. Qui par la mobilisation de tous, enfants, familles, acteurs socio-éducatifs, culturels et artistes, aboutit chaque année à l’organisation du festival « Queyries fait son cirque ». La manifestation, organisée tous les ans au début de l’été, fêtera en 2013 sa quinzième édition (du 26 au 29 juin).  pratique

Cirque Eclair, 65 quai de Brazza. Renseignements : www.caboulot.biz/cirqueeclair ou Tél : 05 56 86 01 24 Centre d’animation Bastide-Queyries, 13 allée Jean Giono. Tél : 05 56 32 44 38 Décembre 2012 | laBastide | 21


culture

Bordeaux à la page Avec l'approche des fêtes, les maisons d'édition proposent de nombreux ouvrages dont Bordeaux est le héros. Son histoire, son patrimoine, ses secrets, ses bars à vins... suivez le guide !

Guide secret de Bordeaux et de ses environs Naly Razakandraïbé propose un itinéraire buissonnier et poétique pour découvrir un Bordeaux mystérieux et méconnu. Cette collection renoue avec les codes des impressions d'antan.

coup de cœur

Editions Ouest-France, 13,50 €

Bordeaux, l'art et le vin Très belle réédition que cet ouvrage co-signé par Jacques Sargos et Robert Coustet. Il retrace ce couple indissociable formé par l'art et le vin. Peintures, sculptures, dessins, mascarons, vaisselle, affiches et caricatures sont là pour en témoigner. Editeur Horizon Chimérique, 39,90 €

Grandir à Bordeaux dans les années 40 et 50 Véronique Cardineau a rassemblé des témoignages tendres, cocasses et parfois poignants de personnes qui ont grandi à Bordeaux dans les années 40 et 50. Bel hommage à ces parcours et à la cité de cette époque. Editions Wartberg, 13,10 €

Histoire de Bordeaux Cette bande dessinée est l'œuvre de dix jeunes historiens bordelais et de sept dessinateurs de la région. Elle est destinée à un large public et entend faire découvrir sous un angle inédit la capitale de l'Aquitaine. Editions Grand Sud, 14,50€

22 | laBastide | Décembre 2012

Bordeaux, petits secrets et grande histoire Richard Zéboulon, enfant terrible de la protection du patrimoine bordelais et Philippe Prévôt, l'érudit de l'Office de tourisme associent leur talent pour traquer l'insolite pour le compte du journal Sud-Ouest. Leurs chroniques signées Cadish sont regroupées dans cet ouvrage qui démontre que la curiosité est une bien belle qualité. Editions Sud-Ouest, 20 €


« Chapo Bordo » Une œuvre de Toto encadrée selon ses goûts et ses humeurs ? C'est possible avec ce livre-coffret qui contient une reproduction soignée de 24 œuvres du plus célèbre illustrateur bordelais. Belle idée de cadeau. Auto-édition, www.jofoland.fr

Les bars à vins de la Gironde Il y a dix ans, cet ouvrage n'aurait comporté que quelques feuillets. Le vin était là, mais pas les bars spécialisés pour le déguster. Aujourd'hui, on a besoin de ce guide de Barthélémy pour frapper aux meilleures portes. C'est plutôt réjouissant. Editions Féret, 12,50 €

Bordeaux patrimoine mondial Deux architectes Chantal Callais et Thierry Jeanmonod, enseignants à l'école de Bordeaux, consacrent plus de 600 pages à un sujet inépuisable : le patrimoine de Bordeaux. Ce premier pavé sous-titré « la fabrication de la ville » n'est que le premier des trois tomes à paraître. Geste Edition, 69,90 €.

Quartier du Grand Théâtre L'historien Jacques Clémence et son compère cartophile Jean-François Pée poursuivent leur travail de recherche pour faire revivre le Bordeaux d'hier et ainsi mieux comprendre celui d'aujourd'hui. Le focus de cet ouvrage porte sur le quartier du Grand Théâtre. Edition Alain Sutton, 21 €.

« Un dernier pour la route » Ce pourrait être le titre du guide des bars à vins, c'est celui du recueil des derniers dessins de Michel Iturria, l'une des plumes les plus acérées du journal Sud-Ouest. A consulter sans modération. Sud-Ouest Edition, 15 €.

Rêve de Sud-Ouest Marie d'Halluin, Dominique Julien, Agnès Lavielle et J.R. D'Astugue ont associé leurs talents pour réaliser ce livre de gourmands pour gourmets et réciproquement. Les photos mettent l'eau « salée » à la bouche et les recettes de cuisine ouvrent l'appétit. Voilà un livre qui célèbre le bon vivre et les spécialités du Sud-Ouest. Editions Gypaete, 35 €

coup de cœur

Décembre 2012 | laBastide | 23


noël

Christmas Market, it's funny gable responsable d'Instants Bordelais. Néo aquitaine, cette parisienne est devenue en l'espace de trois ans, plus bordelaise que beaucoup de bordelais et surtout très bastidienne dans l'âme. Pour Emmanuelle, ce quartier a un potentiel énorme et va devenir « The place to be » de la ville. Pour convaincre ceux qui en doutent encore, son marché de Noël, anglicisé sous le terme Christmas Market, devrait faire date. En parfaite symbiose avec les principes des nouveaux résidents du site (voir page 20), elle a conçu un rendez-vous 100 % écolo recyclable et bio. Le plus d'Emmanuelle, c'est de vouloir que bio et écolo riment avec rigolo.

Made in aquitaine

Pour un noël bio et rigolo...les associations Instant Bordelais et Sew&Laine ont associé leur grain de folie pour proposer à la caserne Niel, un marché comme nul part à ailleurs. Parmi les invités, sans doute la Fille du père Noël et le fils du père Fouettard !

C

hartronaises, chartronais, si vous n'y prenez pas garde, votre leader ship avéré en matière de manifestations décalées, d'évènements créateurs de buzz et de rendez-vous festifs, risquent de vous échapper. La concurrence est en face de vous, sur l'autre rive de la Garonne. Elle se développe à vitesse grand V, dans le quartier Bastide devenu terre d'accueil de tout ce qui cherche à sortir des sentiers battus. La dernière initiative en date reprend un classique usé jusqu'aux planches de ces cabanes à pacotilles : le Marché de Noël. Comment revisiter une manifestation de ce genre ? Ce défi, les associa-

24 | laBastide | Octobre 2012

tions Instants Bordelais et Sew&laine entendent le relever. Pour y parvenir, elles ont choisi un lieu insolite, la halle du premier bâtiment de la Caserne Niel dont les travaux de restauration s'achèvent. Ce site a déjà été testé durant un week-end de novembre pour organiser un vide-dressing très iconoclaste. Le public branché a répondu présent, séduit par l'idée de découvrir un lieu encore à déchiffrer et de réaliser des achats malins. L'essai a été suffisamment fructueux pour que l'on est envie d'y revenir. C'est en tout cas la conclusion d'Emmanuelle Devriendt, l'infati-

On devrait donc s'amuser, boire et danser en venant à ce marché new look. Les participants (on attend plus d'une cinquantaine de stands) seront au diapason avec la philosophie des organisateurs de l'évènement. Le made in China est banni au profit du made Aquitaine. Seront regroupés sous la halle, un pool de créateurs, une brocante, un bar à soupes, un atelier pour les enfants, un brasseur de bière du cru, des produits bio, une friperie, des orchestres. On n'est pas loin d'un inventaire à la Prévert, mais l'ami Jacques est raccord avec le décor. Dans la mesure du possible, tout sera recyclable et le « do it yourself » sera de règle. La crèche sera, comme on peut s'y attendre, décalée à souhait et l'affiche de ce Christmas Market laisse à penser que l'âne et le boeuf resteront dans leurs écuries. La soirée du 14 décembre sera réservée aux membres de la grande famille Darwin qui profitera de l'évènement pour inaugurer leurs locaux dans la joie et la bonne humeur. Durant les deux jours suivants, la halle sera ouverte au public. Un seul conseil : venez nombreux et pensez à apporter votre petite laine, le chauffage n'est pas compris ! 

F.P.


Par ici la Sortie ! Votre journal de quartier vous propose quelques excursions culturelles à travers la CUB.

Décembre - Janvier 2012

Bastide Du 13 au 29 décembre

Mercredi, 5 Décembre

Nuts Show Goes On

JEUNE PUBLIC

Cabaret déglingué, truculent et décapant ! La crise étant passée par là, nos compères ont dûfaire appel à un sponsor «la maison bananard»,petit producteur de bananes à Mimizan Plage, pour couvrir les frais, ce qui bouscule un peu l’ordre du show. Le 31 déc à 20h30 Soirée réveillon : 30 euros

Atelier photo à quatre mains (parent &enfant) pour réaliser un « Flip Book » : livre d’images qui s’anime lorsqu’on tourne les pages. Vous imaginez une petite mise en scène en douze photos. Dans notre labo magique, vous allez les transformer en douze tirages photographiques. Une fois les photos reliées, vous obtenez un livre qui s’anime. 14H. 10€ - goûter inclus

››La Boîte à Jouer, Salle 1

Lundi, 30 Janvier

MICHEL SARDOU Musique. Le nouveau spectacle de Michel SARDOU « Les grands moments » ››Patinoire Mériadeck

du 4 au 8 décembre

››I.BOAT

Mercredi, 5 Décembre

Ciné Concert Musique classique. Les Plus Belles Musiques du Cinéma par l’Orchestre Philharmonique de Prague.

URBAIN DES BOIS

››Théâtre Fémina

Un stage de survie made in comédie ! La firme dans laquelle travaille Jérôme Robin a organisé un stage de survie dans les Pyrénées. Une tente, un fil de pêche, une paire de chaussures de montagne et l’aventure commence pour ce jeune cadre plus moyen que dynamique ! Mais lorsqu’apparaît une mystérieuse bimbo, rusée et dégourdie, notre généreux antihéros ne sait plus à quel saint se vouer.

jeudi, 6 Décembre

››Comédie Gallien

CANAILLES Musique. Canailles c’est tout d’abord une véritable famille de huit musiciens Québécois qui se lance en 2011 sur les routes. La réponse du public est immédiate et les tournées s’enchaînent grâce à un savant mélange issu de la rencontre d’éléments de la scène Garage, Indie expérimentale, jonglant nonchalamment avec un métissage de Blues, Cajun, et Folk.20h30. 7/10€ ››I.BOAT

MUSIQUE Théâtre / danse EXPOS / ATELIERS

Jeudi, 6 Décembre

âGE TENDRE ET TÊTES DE BOIS - SAISON 7

du 6 au 16 décembre

«Le jeu de l’amour et du hasard» de Marivaux Scénographie, Mise en scène : Stéphane Alvarez ; Avec : Jérôme Batteux, Thierry Rémi, Carole Pierret-Bonnin, Françoise Goubert, Jean-Noël Pithon, Jean-Marc Foissac ; Lumières : Franck Barton ; Costumes : Anne Vergeron ››Théâtre du Pont Tournant

Du 6 au 31 décembre

L’EMBÛCHE DE NOËL Comédie. De quiproquos en quiproquos, cette pièce délirante et pleine de rebondissements ne vous laissera pas une seconde de répit. ››Café théâtre des Chartrons

Vendredi, 7 Décembre

THE APARTMENTS 49 SWIMMING POOLS ROCK POP / SOIRÉE TALITRES ››Le Rocher de Palmer SALON DE MUSIQUES

CONCERT ››Patinoire Mériadeck Décembre 2012 | laBastide | 25


Vendredi, 7 Décembre

GRACE Concert. Nomade, GRACE est une chanteuse à part, unique, « hors format » comme elle dit modestement. Son nouvel album est à son image: un recueil de folk, de blues, de reggae et de soul à la sincérité et à l’émotion communicatives. Mais c’est sur scène que cette artiste prend toute sa dimension, nous promenant à travers les sonorités d’une Amérique fantasmée entre Stevie Wonder et Bob Marley, douces ballades folk et musiques du monde. ››Rock School Barbey

Dimanche, 9 Décembre

Vendredi, 7 Décembre

Bettye Lavette

Thomas Dutronc

Soul. A l’affiche de Broadway ou chanteuse aux côtés du jeune Otis Redding, Bettye Lavette est depuis de nombreuses années une des grandes dames de la Soul.

Après une tournée triomphale de 600 dates, Thomas Dutronc revient sur le devant de la scène avec son deuxième album. Le dimanche 9 décembre 2012, à 20h30 Amoureux du swing et des guitares de Django, ce virtuose de la guitare est venu à la chanson presque par hasard, comme par fatalité légitime.

››Casino Théâtre Barrière

Vendredi, 7 Décembre

Mémoires en images spécial Portugal

Après le succés de son premier album, vendu à plus de 600 000 exemplaires, son deuxième album "Silence on tourne, on tourne en rond" est déjà certifié double disque de platine. Un succès qui l'affirme comme un artiste aussi talentueux dans la composition, l'écriture que dans l'interprétation. Entouré de ses amis musiciens, chaque concert est une fête et respire la bohème. Un concert original, drôle, convivial, émouvant, à l'image de cet artiste: unique!.

O Salto (Le saut), comédie dramatique de Christian de Chalonge (1966, 88mn, 2011). Antonio rêve de faire le saut, de quitter le Portugal pour échapper à la guerre colonialiste et trouver du travail en France.

Samedi, 8 Décembre

Mardi, 11 Décembre

››Musée d’Aquitaine

Brit Floyd

Valses de Vienne

Ce spectacle extravagant rassemble tous les meilleurs éléments d’un véritable concert de Pink Floyd : des musiciens de renommée, des décors plus vrais que nature, la reprise à la perfection des plus grands tubes des Floyd …

Musiques - Chants – Danses. Présentation : Denise Fabre avec le Budapest Strauss Symphony Orchestra. Direction Lajos Blazy et les Ballets Viennois Pannonia.

Vendredi, 7 Décembre

CALAME / FABIEN BŒUF / PERRINE FIFADJI «SOIRÉE TALENTS D’IÇI» SCÈNE SACEM / TOURNÉE CHANTIER DES FRANCOS ››Le Rocher de Palmer / ROCHER 650

››Casino Théâtre Barrière

››Théâtre Femina

››Théâtre Femina

Samedi, 8 Décembre

BEN MAZUÉ / CLAIRE DENAMUR / ROVER «SOIRÉE SÉLECTION» SCÈNE SACEM / TOURNÉE CHANTIER DES FRANCOS ››Le Rocher de Palmer / ROCHER 650

Samedi 8 et dimanche 9 décembre

LE SUPER MARCHé DE noël de L’i.boat Marché de créateurs, Arty, trendy et éthique. MODE / DECO / KIDS / BIJOUX / ACCESSOIRES / PHOTOS / ILLUSTRATIONS / EDITIONS / DESIGN … Espace créateurs, showroom Sew & Laine et les artistes de La Fabrique Pola. ››I.BOAT

du 11 au 14 décembre

MACHINE CIE LA NAGEUSE AU PIANO. Un homme travaille tout le jour avec une machine et dort la nuit. Peu à peu, Machine va envahir la vie de l’homme et enrayer cet emploi du temps trop bien réglé : le début d’une histoire d’amour ? ››GLOB Théâtre

du 11 au 15 décembre

MONSIEUR FRAIZE One man Show. Inclassable, hors course, un humoriste hors normes qui fait rire avec... rien ! Un mélange d’absurde, de tendresse, de spontanéité et avant tout une performance d’acteur exceptionnelle. Monsieur Fraize nous dévoile une zone inconnue du comique, hors des sentiers battus. Mise en scène Stéphane Daublain. ››Comédie Gallien

26 | laBastide | Décembre 2012

MUSIQUE

Théâtre / danse

EXPOS / ATELIERS


Mercredi, 12 Décembre

AUDREY LAMY Hulmour. AUDREY LAMY, une idée de la Société en décalage avec la normalité. Sans complexe et très observatrice, elle rend visite à ses amies, ses voisins, et invite Brad Pitt sans a priori… AUDREY LAMY est un talent tout neuf. Vive, pétillante et hilarante, son spectacle d’une heure tout en fraîcheur est à ne manquer sous aucun prétexte. ››Théâtre Femina

Mercredi, 12 Décembre

AUDITIONS RÉGIONALES DES INOUIS DU PRINTEMPS DE BOURGES AVEC ARCH WOODMANN + BENGALE + JC SATAN + MCNOODLES + MY ANT + TULSA ››Rock School Barbey

jusqu’au 12 décembre

Les diablogues Comédie de Roland DUBILLARD. Roland Dubillard, MOLIERE du meilleur auteur en 2008, croque avec délice un quotidien à l’aide de répliques résonant comme des dessins humoristiques et farfelus. Un magnifique et précaire monument à la bêtise contemporaine. ››Théâtre des Salinières

Jeudi, 13 Décembre

Roch Voisine D​ éjà 25 ans d’amour pour la chanson, Roch Voisine cet auteur-compositeur d’ici, vous revient avec sa tournée ‘’CONFIDENCES’’. Accompagné de 3 musiciens, en toute simplicité, il vous invite à découvrir ses inspirations musicales d’aujourd’hui, laissant aussi la place aux enchainements d’accords, qui réanimeront les plus grands succès de sa carrière. Pour certains d’entre vous un hommage à vos plus beaux souvenirs et pour d’autres, une révélation artistique qui ne vous quittera plus. ››Casino Théâtre Barrière

du 13 au 17 décembre

LE PETIT POUCET D’après Charles Perrault texte et mise en scène Laurent Gutmann ››TNBA

du 13 au 16 décembre 2012

Gravelor sur Garonne Invité « coup de cœur » : Lionel DELIEGE, artisan ébéniste Au programme : Ouverture de l’exposition jeudi 13 décembre à partir de 14 heures Un quiz « Trésor de Gravelor » sur le savoir-faire des Artisans, sera proposé aux visiteurs tout au long de la manifestation. L’annonce des gagnants et la remise des prix aura lieu le dimanche 16 à partir de 16 heures. Vendredi 14 décembre : à partir de 18 h 30 vernissage, Suivi du récital à 20 h 30 d’Arthur de la TAILLE, chanteur et compositeur. Samedi 15 décembre à 18 heures 30 « IMPROMPTU », réunissant la chorale « Caracole » et «Bordeaux Sud » sous la direction artistique de Bastian SAEZ. Samedi 15 décembre à 20 heures 30 Récital « HISPANIDAD ». Bastian SAEZ, pianiste, compositeur et chanteur nous fait découvrir à travers les textes des plus grands poètes espagnols et latino-américains, la poésie et la profondeur « des ESPAGNES d’hier et d’aujourd’hui ». Il sera accompagné de la violoncelliste Laurence LACOMBE. Dimanche 16 décembre : activités artistiques sous forme d’ateliers jeune public à partir de 14 H 30. Calligraphie animée par Gérard CAYE, « fabriquons notre livre » par Frédérique MOJRANO-HAURE, « parures de tête pour enfants » par Michèle-Françoise MEHRING. gravelor.over-blog.com ››Halle des Chartrons

Vendredi, 14 Décembre

Samedi, 15 Décembre

Irish Celtic

ODEZENNE SQUATTE LE ROCHER

Lorsque les meilleurs danseurs des spectacles irlandais Riverdance, Celtic Tiger et Lord of ThE dance unissent leur talent, cela donne Irish Celtic, une performance unique !

Musique - Photographies - Clip. Dernière date de la tournée O.V.N.I

››Casino Théâtre Barrière

››Le Rocher de Palmer / ROCHER 1200

Samedi, 15 Décembre

Dimanche, 16 Décembre

REQUIEM DE BERLIOZ JUBILé ELIANE LAVAIL Pour fêter cinquante années d’une carrière internationale à fort ancrage aquitain, Éliane Lavail a choisi de réunir ses anciens élèves et tous ceux qui ont accompagné son parcours artistique exemplaire. ››Patinoire Mériadeck

LE LAC DES CYGNES PAR LE MOSCOU THÉÂTRE BALLET LE LAC DES CYGNES par le MOSCOU THEATRE BALLET - De Piotr Tchaikovsky - 60 danseurs accompagnés d’un orchestre symphonique. ››Patinoire Mériadeck

Décembre 2012 | laBastide | 27


du 17 au 21 décembre

HANS WAS HEIRI Conception, mise en scène et décor Zimmermann & de Perrot ››TNBA

du 18 au 31 décembre THEATRE. Bernard Pivot, célèbre animateur de TV reçoit ce soir dans sa célébrissime et très culturelle émission «Brouillon de Culture», trois non moins célèbres auteurs de livres prestigieux, trois personnages iconoclastes, à l’image sulfureuse George Sand, Victor Hugo et Charles Baudelaire. Mais c’est un risque que de réunir des plumes explosives qui vont ravager rapidement, pour notre plus grande joie, cette émission de bonne tenue qui ne le restera pas longtemps. ››Comédie Gallien

du 19 au 29 décembre

JOUVENCE Comédie bordelaise, de et avec Frédéric BOUCHET. JOUVENCE est un phénomène ! Le très célèbre personnage crée par Frédéric BOUCHET a fait les beaux jours des plus grandes radios bordelaises. ››Théâtre des Salinières

Vendredi, 21 Décembre

Cabaret New Burlesque Oubliez les Folies Bergères, voici le Cabaret New Burlesque ! ››Casino Théâtre Barrière

© Thomas Dusseau

BROUILLON DE CULTURE

Jusqu'au 6 janvier

Romanes cirque tzigane La reine des gitans et des chats Après une tournée en Europe et un grand succès à Paris, la famille Romanès présente son nouveau spectacle à Bordeaux, quai Deschamps. La petite Reine des Gitans et des Chats entre en piste avec une grande cape et une couronne sur la tête, suivie de toute la famille Romanès ! C'est la fête ! Ses cousins et cousines font des petits numéros très rapides pour lui plaire : houla-hoop, rubans, cerceaux... toute la famille se retire en dansant, la lumière s'éteint. A son insu les gens de la tribu décident qu'elle sera leur Reine ! Ils rivalisent de virtuosité, mais elle n'en veut aucun car elle n'aime que ses chats. La tribu la nomme alors Reine des Gitans et des Chats. Quand la lumière revient la petite reine est assise par terre au milieu de la piste avec son amoureux, 12 ans lui aussi, elle tient un enfant dans ses bras et lui donne le biberon. On découvre alors que c'est un joli petit chien ! La famille revient en courant faire d'autres numéros : trapèze, funambule, jonglage... Ils s'écartent pour la laisser entrer, elle entre solennellement avec sa cape et sa couronne. Quand elle enlève sa cape des colombes s'en échappent. Un cirque familial qui fait vivre une aventure humaine et poétique avant d'éblouir par ses prouesses. Durée 1h30 sans entracte. Gratuit pour les - de 3 ans ››Quai Deschamps, Bordeaux

Samedi, 22 Décembre

jusqu’au 24 décembre

Pierre et le loup

IMPAIR ET PèRE

Classique. Concert de Noël Tarif unique 12€ Prokofiev «Pierre et le loup». Chaban Ouverture de Noël – création. Mozart «Une petite musique de nuit». Xavier Viton, récitant

Bordeaux - Clermont

Comédie de Ray COONEY. Créée au Théâtre de la Michodière avec Roland GIRAUD, cette comédie a été nominée deux fois aux MOLIERES en 2002. Humour corrosif, coups de théâtre, quiproquos, mensonges en cascade, situations complètement folles, le spectateur est tenu en haleine durant deux heures et les rires fusent à chaque instant. Mise en scène de Moussa OUDJANI.

Faunes et Faunesse, Peintures de Brigitte Aubignac

13ème journée du TOP 14 du rugby

››Théâtre des Salinières

Exposition. Le médium majeur utilisé par Brigitte Aubignac est sans conteste la peinture (huile sur toile), bien que son travail comporte également des œuvres sur papier réalisées à la sanguine et quelques sculptures.

SPEEDFOOD 2012 «L’ŒUF»

21 et 22 décembre

«La Leçon» d’Eugène Ionesco Avec : Jean Noël Pithon, Carole Pierret, Danièle Claverie. Scénographie et lumières : Elvis Artur ››Théâtre du Pont Tournant

Samedi, 22 Décembre

Samedi, 22 Décembre

››Institut Culturel Bernard Magrez 28 | laBastide | Décembre 2012

MUSIQUE

››Théâtre Femina

››Stade André Moga

Samedi, 22 Décembre

Gastronomie. PERFORMANCE GOURMANDE. ››Le Rocher de Palmer / ROCHER 1200

Théâtre / danse

EXPOS / ATELIERS

du 26 au 29 décembre

STAGE DE THÉÂTRE Votre enfant est exubérant ou timide ? Il a envie de jouer des personnages et de s’amuser avec d’autres enfants dans des histoires inventées ? N’hésitez pas à lui faire confiance et inscrivez le à nos stages. ››Comédie Gallien


27,28, et 29 décembre

Tous mes chats noirs Chanson. « Des chansons… joyeusement noires, engagées dans la vie que j’aime à la folie, complètement barrées, que je ne me lasse pas de caresser comme tous mes chats noirs ». Le 31 déc à 20h30 Soirée réveillon : 30 euros ››La Boîte à Jouer, Salle 2

Dimanche, 30 Décembre

NEW YORK SKA JAZZ ENSEMBLE Musique. SKA JAZZ. ››Le Rocher de Palmer / SALON DE MUSIQUES

Vendredi, 11 Janvier

Max Boublil Humour. “ EN SKETCHES & EN CHANSONS ”. Il nous raconte son quotidien, tout ce que sa cyber célébrité lui a apporté et surtout il nous raconte comment sa vie de mec normal lui a inspiré ses chansons cultes. ››Théâtre Femina

Lundi, 31 Décembre

du 9 au 11 janvier

À la folie

du 8 au 12 janvier

Music-hall. Paré de toutes les couleurs de la Fête, ce spectacle passionnant est un enchantement pour les sens et un voyage magique autour du monde.

CONTRACTIONS

AU LIT LES DOUDOUS !

Texte Mike Bartlett Mise scène Mélanie Leray

Jeune public. A pas de doudous, se glisser dans les draps, les faire valser, métamorphoser le lit en labyrinthe des songes. La chambre devient alors une piste de jeux sonores et mouvementés...

››Théâtre Femina

jusqu’au 31 décembre

NUMÉRO COMPLÉMENTAIRE Comédie de Jean-Marie CHEVRET. Nominée « Grand Prix Spécial du Théâtre Privé » aux MOLIERES 2006, une comédie croustillante de JeanMarie CHEVRET, l’auteur du « Squat », des « Amazones », et de nombreux sketchs des « VAMPS ». ››Théâtre des Salinières

jusqu’au 6 janvier

En Bois ! Pour construire l’avenir (ou demain) Exposition Thema. Le bois, un matériau simple qui sait surprendre. ››Cap Science

8 et 9 janvier

EN ATENDANT Chorégraphie Anne Teresa de Keersmaeker. Dix-huit ans après Mozart/Concert Arias, Anne Teresa de Keersmaeker opère un retour magistral au Festival d’Avignon 2010 avec En atendant (avec un seul « t », comme on l’écrivait en vieux français). ››TNBA

››TNBA

du 8 au 19 janvier

THIERRY SAMITIER One man Show. Ce nouveau spectacle est une giclée d’air pur qui confirme que le principal obstacle à nos rêves, nos besoins et nos attentes, c’est nous-même.Thierry Samitier dispose de l’éveil poétisé et enfantin que nous aimons chez Woody Allen ou Jacques Tati : une caractérologie d’enfant dans une conscience d’adulte, ou plutôt l’inverse. ››Comédie Gallien

››GLOB Théâtre

Samedi, 12 Janvier

Jordan Victoria Classique. Jordan Victoria violon Chaban Ouverture – création Beethoven Concerto pour violon Beethoven Symphonie N°7 ››Théâtre Femina

Samedi, 12 Janvier

Grand Dîner Spectacle Nouvel An Russe Solistes internationalement reconnus, les musiciens, danseuses et danseurs de l’ensemble TROIKA harmonisent la musique à la perfection. Flambeaux, foulards, sabres, poignards tournoient dans un déploiement de magnifiques costumes ››Casino Théâtre Barrière

Jusqu’au 13 janvier

Rétrospective / Perspectives, le Grand Parc Exposition - Agora 2012 ››Arc en Rêve

Décembre 2012 | laBastide | 29


du 15 au 19 janvier

Le bal des grenouilles Jeune public. Le Bal des grenouilles, ou comment un batracien fou amoureux d’une grenouille chanteuse tombe dans le piège du mensonge pour accéder à son rêve : l’embrasser ! ››La Boîte à Jouer, Salle 1

Mercredi, 16 Janvier

Derniers Coups de Ciseaux Théâtre. Une comédie policière interactive de Marylin Abrams et Bruce Jordan d’après Paul Pöter. Un meurtre est commis chaque soir et c’est au public de résoudre l’enquête. Plus de 9 millions de spectateurs à travers le monde.

Jusqu’au 27 janvier

La Belle & la Bête

››Théâtre Femina

Jeudi, 17 Janvier

Les frères Taloche Humour. “ 20 ANS ”. Du burlesque, du visuel, mais aussi des paroles, un spectacle familial bourré d’humour comme seul les Frères savent nous les concocter. ››Théâtre Femina

››Institut Culturel Bernard Magrez

Jeudi, 17 Janvier

Vincent Delerm Chanson. « Memory » spectacle de et avec vincent delerm. Mise en scène de vincent delerm, avec la complicité artistique de macha makeïeff. Textes et chansons de vincent delerm. Musicien nicolas mathuriau. Lumières nicolas maisonneuve. Décors emmanuelle duplay ››Théâtre Femina

Vendredi, 18 Janvier Humour. De Biyouna et Cyril Cohen, mis en scène par Ramzy. Elle présente ici son premier spectacle solo en France avec ce franc-parler qui a fait d’elle une icône dans son pays. ››Théâtre Femina

Vendredi, 18 Janvier

Patrick Sebastien Imitations & Confidences. Un dernier spectacle totalement dédié à l’imitation pour boucler la boucle. Patrick Sébastien a fait ses premières imitations en amateur au début des années 70, avant de devenir une référence en la matière. ››Casino Théâtre Barrière

MUSIQUE

Mardi, 22 Janvier

Kheiron Educateur la journée, humoriste le soir, tel un Batman des temps modernes, Kheiron a véritablement une double identité. Entre le grand frère et le sale gosse, il s'en prend à son public, dans l'humour corrosif qui le caractérise. Tarif Casinopass Rouge: 25€ Tarif Casinopass Silver : 23€ ››Casino Théâtre Barrière

Biyouna

30 | laBastide | Décembre 2012

Regards croisés sur la Beauté. Réunissant des œuvres magistrales de grands artistes internationaux, auxquelles s’ajoutent de nouvelles œuvres de la Collection Bernard Magrez, l’Institut Culturel propose une exposition d’art moderne et contemporain. Les artistes de l’exposition Adel Abdessemed, Claire Adelfang, David Altmejd, Judith Avenel, Valérie Belin, Marie Bovo, Bernard Buffet, Mircea Cantor, Johan Creten, Wim Delvoye, Camille Henrot, Bharti Kher, Yves Klein, Rachel Labastie, Sigalit Landau, Guy Limone, Liza Lou, René Magritte, André Masson, Boris Mikhailov, Moataz Nasr, Shirin Neshat, Jean-Michel Othoniel, Paola Pivi, Martial Raysse, Germaine Richier, Raqib Shaw, Djamel Tatah, Xavier Veilhan et Yang Fudong.

du 22 janvier au 26 janvier

Du 23 janvier au 2 février

J’attendrai Théâtre burlesque. Journée portes ouvertes à la résidence pour personnes âgées “Do-mi-sila-do-ré“. Madame la directrice tient à remercier Rosette et Léontine, qui vous ouvriront les portes de leur chambre pour une journée complète : vous pourrez assister à la séance de kiné, au repas, à la visite du Père Noël... Sous le regard caustique de Pina Blankevoort, la vie ordinaire de nos trois personnages bascule dans une satire à mourir de rire.

STEPHANE LEFLOCH dans comme les vélos toujours célib

››La Boîte à Jouer, Salle 1

Ce célibataire de 35 ans nous raconte ses déboires amoureux, ses rencontres sur Internet, les soirées entre célibataires où l’on trouve l’ «Amour» ...En passant par le bord de mer et les leçons de drague d’un professeur de danse plutôt surprenant. Venez découvrir cet artiste en plein essor.

Recital à deux pianos Après une tournée symphonique triomphale accompagnée d’une cinquantaine de musiciens, Julien Clerc retrouve son public dans des salles plus intimes, à l’occasion d’un récital à deux pianos.

››Comédie Gallien

Théâtre / danse

EXPOS / ATELIERS

Jeudi, 24 Janvier

Julien Clerc

››Casino Théâtre Barrière


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