Bordeaux Quartiers n°2

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bastide P.9 chartrons&bacalan P.15 fondaudège&st-seurin P.21 cœur de ville P.29 st-michel&nansouty P.39 caudéran P.45 st-augustin&mouneyra P.49 gare ST-JEAN P.55

bordeaux

quartiers magazine d'information - gratuit - Décembre 2013 - n°2

enquête

La grande valse des discothèques bordelaises P.4 8 à

bastide P.12

Ça roule pour le pont Chaban !

?

Bordeaux 5 aime-t-elle P.1 ses architectes ?



bordeaux

quartiers

magazine d’information - www.bordeaux-quartiers.fr

Affirmatif

À

Bordeaux circulent régulièrement des informations invérifiées comme le récent holdup du Grand Pavois de la Rochelle à notre profit. On vit aussi avec l’annonce cyclique de l’implantation d’un Starbucks Coffee en ville. Les adresses pour le caser ne manquent pas, seule la volonté du propriétaire de l’enseigne fait défaut. Heureusement cela finira par arriver et celles et ceux qui l’annoncent pourront dire «je vous l’avais bien dit». «On» donne aussi pour acquis le maintien définitif du marché sur les quais. Les élus sont sollicités pour justifier cette prétendue décision impopulaire. Comment tordre le cou d’une rumeur ? Cela semble aussi difficile que de stopper un canard ou une anguille étêtés. Pour le marché, le Maire de Bordeaux envisage de dérouler une banderole sur l’Hôtel de Ville pour réaffirmer son engagement : «oui le marché reviendra à son point de départ dès la fin des travaux», sans être convaincu de convaincre. Depuis la fermeture de Virgin, l’arrivée de nouveaux locataires dans ses locaux est devenue une source inépuisable de bruits. Le dernier en date fait de Mark & Spencer la nouvelle enseigne de la place Gambetta. On se gardera bien de qualifier cette hypothèse d’avérée. Nous sommes par contre plus affirmatifs en ce qui concerne Noël. Tout nous laisse à penser qu’il aura lieu cette année le 25 décembre et que le 1er janvier nous serons entrés dans une nouvelle année. Deux occasions au lieu d’une de vous souhaiter de très bonnes fêtes et de bons réveillons. Julien Pitet

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bastide

Franck Jouanny nous présente son Marco Polo

chartrons bacalan

Les bassins à flot mettent les archis en ébullition

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fondaudège saint-seurin

la grande valse des discothèques Le Monoploly des boîtes de nuit bordelaises a commencé.

Portrait de mamie Jaja, miss Grand Parc

cœur de ville

Pleins feux sur les illuminations de Noël

k.com/ faceboo ux

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Bordetaiers Quar Mots-Fléchés

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P.62

saint-michel nansouty

î

Jean-Pierre Gauffre se rit de nous

caudéran

Le parc bordelais se remet en jeux

Bordeaux Quartiers 56 rue de Tivoli 33000 Bordeaux Tél : 05 56 52 94 99 Fax : 09 72 19 76 34 contact@bordeaux-quartiers.fr

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www.bordeaux-quartiers.fr Directeur de la publication Julien Pitet

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st-augustin mouneyra

Rédacteur en chef François Puyo Secrétariat de rédaction Etienne Douet

Une MAM qui donne envie de retomber en enfance

gare

En attendant la LGV, la SNCF soigne sa gare

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Conception graphique Page Publique Ont collaboré à ce numéro Marie Blanchard Marine Decremps Marine Le Bon Francis Baudy Jean-Claude Meymerit

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Publicité Flore d'Anglade Tél : 05 56 52 94 99

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Bordeaux Quartiers est un magazine bimestriel édité par Page Publique, SARL au capital de 5 000 euros. RCS Bordeaux B 527 879 530. Dépôt légal à parution ISSN : 2119-7598 © Tous droits réservés. La reproduction, même partielle, de tout article ou image publié dans Bordeaux Quartiers est interdite sans autorisation préalable de l'éditeur.

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La grande

VALSE DES

DISCOTHÈQUES ENQUÊTE Toutes les boules à facettes des discothèques bordelaises ne tournent pas rond. On pense en décrocher certaines et en déménager d’autres... Le Monopoly de la nuit ne fait que commencer. Par François Puyo

À

Paludate, on craint que l’arrivée des bulldozers d’Euratlantique ne sonne le glas des folles nuits des quais. Aux Bassins à flot, dans ce quartier qui se «résidencialise» un peu plus chaque jour, les discothèques vont devoir tôt ou tard mettre leur musique en sourdine et calmer l’enthousiasme de leur clientèle. Avant qu’on ne lui en donne l’ordre, le patron du H36, Pierre-Philippe Giraud, a cédé son affaire à Stephane Pons, le fondateur des 48. L’activité de discothèque va s’arrêter pour être remplacée par un restaurant-concerts moins tapageur. Au centre ville, gare à la liesse populaire qui envahit les trottoirs et réveille les braves gens qui réclament l’extinction des boules à facettes. À l’extérieur de la ville, les établissements de la préhistoire ont du mal à résister à l’ère de l’alcootest. Beaucoup de regards se tournent vers le secteur de Bordeaux Lac, là ou se construit le nouveau stade des Girondins. Ce site ne manque pas d’atouts, il est encore à l’écart des habitations, il est desservi par le tram et les architectes pourraient laisser libre cours à leur imagination pour concevoir des établissements modernes comme il en existe à Barcelone notamment.

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« Doucement les basses » s’empresse de dire Nathalie Delattre, l’adjointe du quartier. «D’accord », dit-elle, pour faciliter certains transferts de discothèques, mais « gardons-nous de ne pas créer un ghetto avec tous les problèmes que cela provoquerait ». L’avenir de ce quartier encore en friche n’est pas non plus arrêté. La ville de Bordeaux souhaite qu’il acquière une dominante « activités loisirs » alors que la Cub parle d’y construire des logements. Et l’habitat est le pire ennemi des discothèques. La crainte du ghetto est partagée par Jean-Pierre Elan. C’est un membre influent de l’UMIAH 33, le syndicat des gérants de discothèques et il est lui même patron de la Dame de Shanghai amarrée aux Bassins à flot. Son activité n’est pas menacée, pas plus que celle de l’I-Boat et du troisième bateau, le Deck. Il y voit la reconnaissance des efforts consentis pour rester compatible avec l’avenir des Bassins à flot. Il estime qu’un équilibre entre toutes les activités présentes (et à venir) a été trouvé et qu’il ne faudrait pas le modifier. Et quitte à prendre des exemples à l’étranger, JeanPierre Elan préfère se tourner vers Amsterdam que vers Barcelone. Tant qu’on ne regarde pas vers Rion-des-Landes...


dossier

À Bordeaux, qui mène la danse ? PALUDATE Ville de Bordeaux, Cub, Région et État unissent leurs efforts pour transformer un quartier de fond en comble. Face à eux, les patrons de discothèques de Paludate craignent de ne pas peser lourds.

C

ette peur de l’expulsion est entretenue par le flou artistique des déclarations des supposés décideurs. Alain Moga, l’adjoint du quartier, Jean-Louis David, l’adjoint chargé de la sécurité publique et Michel Duchêne, adjoint chargé des questions d’urbanisme à la CUB, alternent tous trois le chaud et le froid. Ce qui n’est pas sans agacer les patrons de boîtes qui sont, et ils aiment le rappeler, des chefs d’entreprise soucieux de l’avenir de leur business. Si les élus tiennent un discours « politiquement correct », il est un homme qui se montre beaucoup plus catégorique, c’est Philippe Courtois. Le Directeur Général d’Euratlantique n’a pas d’élection en vue, il est arrivé à Bordeaux avec une mission à la Clint Easwood : réussir et repartir. D’où son franc-parler et ce qualificatif de « tueur » employé par un patron d’une petite discothèque qui l’a rencontré. Philippe Courtois a récemment déclaré : « la moitié des boîtes de nuit du quartier devra se transformer ou partir ». Une sur deux, voilà qui laisse quelques espoirs pour ceux qui auront les moyens de convaincre leurs propriétaires de moderniser des installations. La psychose peut aussi tourner à la parano. C’est le cas de Richard Goncalvès et de Julien Colonna, les animateurs du club électro Respublica

et son voisin le Stéreo Klubs de la rue du Commerce. Fin janvier, ils ont eu droit à une descente du service qui veille à la conformité des lieux aux règles de sécurité et d’hygiène. Pour les deux établissements, le constat a été sans appel et la décision de fermeture administrative a été prise. Les verbalisés ont aussitôt alerté la presse, crié au scandale, s’estimant les premières victimes du tentaculaire projet Euratlantique. On parlait alors de pression immobilière et de spoliation rampante. Ces contestations n’ont eu que peu d’effet, en tout cas moins que l’arrivée dans les lieux des électriciens et des menuisiers chargés d’effectuer les travaux de mise aux normes. Dès qu’ils ont terminé leur chantier, l’autorisation de réouvrir a été accordée. Preuve qu’Euratlantique ne mène pas encore... la danse.

Nexity installera sa direction régionale en face de la future MECA. Elle viendra s’insérer dans la façade des anciens chais. © FLINT ARCHITECTES

ÔÔLa rive droite inquiète aussi Sur la rive droite on pensait que l’unique discothèque vivait heureuse en étant cachée dans sa rue Jean Dupas. Il n’en est rien. Philippe Bertrand, son gérant, est même très inquiet quant à son avenir. Il est installé à proximité du quai de Souys, dans le périmètre Garonne-Eiffel. Les constructions de logements prévues dans son secteur remettent en cause sa présence. Comme Philippe Bertrand est également propriétaire du Respublica et du Stéréo Klubs, on comprend son sens de la fatalité. Il n’est pas homme à se laisser abattre et le voilà déjà engagé dans une nouvelle aventure au cas où... Il s’agit de relancer, moyennant de gros travaux, l’ancien Space Opéra de la rue Marcel Sembat (proche du Pont SaintJean, toujours sur la rive droite) pour le transformer en cabaret-spectacle. The show must go on.

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La Plage,

le « rouleau » compresseur ?

Sortie de piste

MAXI-DISCO «Quai de Paludate, s’il n’en reste qu’un je serais celui-là», c’est ce que l’on s’attend à entendre de Patrick Lalanne s’il se mettait à chanter. Sa discothèque la Plage est aujourd’hui la locomotive du quai bordelais. Visite de cette « Plage » forte.

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uelques chiffres permettent de mesurer la taille et le poids du géant : 1,2 hectares, c’est la surface au sol des bâtiments occupés par cette discothèque à salles multiples, 7 000 c’est la surface en mètres carrés des dancefloors, 5 le nombre de discothèques dans la discothèque suite à différents rachats et 115, le nombre d’employés qui sont nécessaires pour faire tourner cette immense manège à danser, dont une vingtaine veille à la tranquillité des lieux. Cette maxi discothèque qui reçoit en moyenne 15 000 clients pas semaine dégage-t-elle des profits  ? Son gérant se montre très discret sur ce sujet. Il est plus disert sur les dépenses engagées pour fidéliser sa clientèle. Les frais, ce sont déjà ceux du personnel avec l’effectif que l’on connaît. L’autre poste qui grève les budgets, c’est celui consacré aux DJs. Les règles du show biz fonctionnent à plein. Plus l’homme aux platines est connu, plus il se fait des c... en or. Combien coûte la venue d’un DJ X ou de DJ Y ? Patrick Lalanne reste flou et finit par donner les dents de sa fourchette annuelle : c’est entre 400 000 € et 600 000 €. La venue de stars comme David Guetta ou Martin Solveig  ? «Impossible, leurs tarifs sont inabordables et nos discothèques ne sont pas assez grandes pour amortir ce qu’ils demandent », regrette le patron de

la Plage. «S’il n’en reste qu’un» sera-t-il celui-là ?  La réponse à la question est moins évidente qu’attendue. ÔÔDirection Bordeaux Lac ? Patrick Lalanne n’est pas propriétaire des murs qu’il occupe quai de Paludate depuis 17 ans. Il connaît la précarité de sa situation ainsi que les menaces qui pèsent sur l’ensemble des activités de la nuit. Il se montre fataliste : «Si je dois partir de Paludate, il faut me le faire savoir, je ne m’accrocherai pas aux quais, il faut par contre me dire où je vais et ce que l’on me propose pour me dédommager». Au cas où les autorités manqueraient d’idées pour lui trouver un nouveau point de chute, l’homme fort de Paludate suggère une destination : «je me verrais bien m’installer du côté du lac, dans le secteur du nouveau stade. Il présente beaucoup d’avantages par rapport aux quais, il est desservi par le tram, il existe des parkings et il n’y a pas encore trop de logements dans le secteur». À l’adresse des urbanistes, il fournit ce conseil : «ce serait bien d’ailleurs que l’on anticipe notre arrivée en réservant cette zone aux activités de loisirs, plutôt qu’aux habitations, car il ne faudrait pas que les mêmes causes produisent les mêmes effets. On n’y peut rien mais notre job est en décalage avec tout le monde, on se met à travailler et à faire du bruit quand les autres se couchent pour dormir».

Démolition Le Macumba de Mérignac vit son dernier réveillon, il tirera définitivement sa révérence en janvier et les bulldozers devraient ensuite entrer dans la danse.

«O

n n’est pas fatigué». «Laisse tomber tes problèmes» chantait jadis le sémillant Claude Soma Riba, chef de bande du Collectif Métissé. C’était au temps des beaux soirs du Macumba, la boîte proche de l’aéroport de Mérignac que co-géraient le chanteur et l’animateur Julien Courbet. Un Macumba alors coté qui exportait son concept avec des créations de boîtes similaires à Lille, Nantes, Madrid ou Genève.

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dossier

pour le Macumba

La fatigue et les problèmes ont fini par rattraper le Macumba au point de programmer une fermeture définitive après les prochains réveillons. Il fêtait cette année son quarantième anniversaire. Cet établissement est voué à une démolition certaine et le comité UNESCO n’est pas sur le coup pour le sauver. En lieu et place, la société de promotion immobilière Thaliem annonce la construction d’un vaste complexe avec hôtel haut de gamme, centre de congrès et locaux commerciaux pour concessionnaires automobiles.

Situé à deux pas de l’aéroport, ce site de sept hectares inclut en plus du Macumba les terrains de l’ancienne jardinerie Truffaut. Avec la disparition du Macumba, une page de la vie nocturne bordelaise se tourne. Celle des méga discothèques situées en périphérie. Être et avoir été, tel est le dilemme de son dernier propriétaire, Henri Souques (âgé aujourd’hui de 73 ans), qui n’a pas su ou plutôt pas pu investir les fonds nécessaires pour rafraichir ce gigantesque paquebot longtemps présenté comme le plus grand centre de loisirs de nuit d’Aquitaine. Quatre dancefloors, une salle de restaurant... ont vu défiler mille et une nuits étudiantes. Des étudiants qui ont progressivement déserté les lieux pour se replier sur les quais de Paludate ou les Bassins à flot pour y trouver des établissements dont le principal avantage est d’être desservi par le tram. La vigilance de la police pour pister les conducteurs «chargés»

mêmes difficultés. Les campagnes de pub pour valoriser les capitaines de soirée, condamnés à danser à l’eau claire, n’auront pas été suffisantes. Comme son collègue et ami Henri Souques, Claude Aulong, le patron du Pacha de Pessac, est un vieux de la vieille de la nuit bordelaise. Sa mémoire est aussi vive que son sens de la répartie. Le Monastère, sa Les adieux du Macumba première boîte, c’était en 1966, le Prieuré, ont déjà sa seconde en 1968. Suivirent : La Tour commencé. des Templiers (1970), le Saint Claude peu À sa place après et enfin le Pacha en 1976. Claude est prévu Aulong a fait aussi des piges à l’extérieur un vaste en allant au chevet du Macumba de complexe Lille un temps bien mal en point. avec hôtel Aujourd’hui, avec ses enfants, il veille à haut de gamme, la bonne marche de deux autres Pacha centre (le Plage et le Beach) installés à Gujan de congrès Mestras. Les même causes produisant les et locaux mêmes effets, sa discothèque de Pessac commerciaux va-t-elle connaître un sort identique à celui du Macumba ? Claude Aulong reste prudent... Il reconnait que cela fait déjà douze ans que des promoteurs ( Bouygues en l’occurrence) lui font les yeux doux pour réaliser L’établissement est voué sur son site une opération de grande à une démolition certaine immobilière envergure. La mairie de et le comité UNESCO n’est pas Pessac a empêché jusqu’alors mariage de raison. sur le coup pour le sauver. ce Pour sa retraite active, Claude Aulong rêve d’une est sans doute l’une des raisons du déclin vie de « Pacha » en se repliant sur le irréversible du Macumba. Bassin, un secteur encore peu impacté par Toutes les discothèques qui sont dans la concurrence féroce des discothèques cette configuration rencontrent les du centre ville de Bordeaux. PUBLI-rédactionnel

Les fêtes arrivent : avec Home Privilèges offrez-vous le luxe d’un service à domicile !

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rofiter des fêtes tout en recevant chez soi constitue chaque année un défi. Comment éviter d’être épuisé après les fêtes de fin d’année ? Avec Home Privilèges c’est possible ! Home privilèges, agence de service à domicile, propose depuis 18 ans au niveau national, et depuis 2 ans dans la CUB, des prestations haut de gamme d’entretien du linge et de la maison. Vous réunissez vos proches à Noël ? Home Privilèges reste à vos côtés en vous proposant le pack "Fêtes de fin d'année" : repasser le linge de table, nettoyer l'argenterie et le service de table, préparer les pièces de réception, faire les lits, ranger et réorganiser les armoires... Vous partez

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dossier

Le blues des discothèques conjoncture En plus d’avoir à se soucier des projets d’urbanisme qui menacent leurs activités, les patrons de discothèques sont en but à des problèmes de tous ordres. Le blues les gagne.

Le pouvoir d’achat des noctambules s’amenuise alors que dans le même temps les frais de gestion ne cessent d’augmenter.

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a crise est bien là, et les jeunes adultes qui constituent le gros de la clientèle de la plupart des établissements de nuit sont les premiers impactés. Les moins fortunés des étudiants ou des salariés doivent souvent arbitrer entre les courses chez leurs discounters, leur abonnement à Kéolis et une sortie en boîte. Lorsqu’ils s’en offrent une, c’est à minima. La fâcheuse tendance à boire à moindre coût fait actuellement des ravages. On connaît le scénario : les bouteilles sont achetées en grande surface, elles sont vidées avant d’entrer en boîte et parfois, au cours de la soirée, moyennant une sortie provisoire pour retrouver les réserves. On voit aussi se multiplier les soirées dites privées. Un groupe de jeunes loue (ou squatte) une maison, invite les potes, fait payer les entrées et roulez jeunesse. Pas de contraintes administratives, pas de frais... Les patrons de boîtes dénoncent cette concurrence déloyale, eux qui doivent sans cesse investir pour respecter les normes imposées. Les espoirs de résultats sont bien minces. L’autre préoccupation prégnante concerne la sécurité aux abords des boîtes de nuit. À l’intérieur, rares sont les problèmes. Toutes les discothèques se sont dotées de personnels efficaces. Les soucis arrivent à l’extérieur, avec son lot de batailles rangées, d’incendies comme à Lacanau ou de stupides règlements de comptes comme cela arrive régulièrement à Paludate. Ces situations chaudes posent de vrais dilemmes. Si un videur intervient et blesse l’un des fauteurs de trouble, les em... sont garanties. S’il ne fait rien, tout le monde s’émeut et accuse les gros bras de non-assistance à personnes en danger. Pour bien démontrer leur volonté de s’impliquer dans cette problématique

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sécuritaire, les patrons de boîtes ont récemment signé une charte de bonnes pratiques avec le Préfet. Tous les participants membres des syndicats UMIH 33, CPIH 33, SNDLL ont beaucoup apprécié cette démarche. De mémoire de patron de boîte bordelaise, c’est la première fois qu’un Préfet de Gironde lance ce type de concertation. La justice s’est mise récemment au diapason en condamnant à de lourdes peines des voleurs de portables arrêtés toujours Quai de Paludate. ÔÔChasse aux dealers Le fléau qui gagne lui aussi du terrain, c’est la drogue. Durant notre enquête, plusieurs gérants de discothèque se sont dits catastrophés devant l’ampleur du phénomène. La chasse est ouverte aux consommateurs et plus encore aux dealers, mais là encore c’est une mission de police et de justice, pas de gérant de société. Pour se prémunir, l’un d’eux a, sur les conseils de son avocat, placardé sur toutes les portes de ses toilettes une mise en garde très explicite, tout en ne se faisant guère

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La SACEM continue à matraquer tous les lieux publics diffusant de la musique.

d’illusions sur ses effets dissuasifs. Les années fastes en matière de résultats financiers semblent loin. La clientèle stagne, voire diminue, elle se montre très versatile et donc volatile, en brûlant d’un week-end à l’autre ce qu’ils avaient adoré. Chaque propriétaire recherche le bon filon et dès qu’il le trouve (cf la mode latino) il est sûr d’être copié dans les mois qui suivent. Du côté des banques, la vanne des crédits est généralement coupée, il y a trop d’inconnues pour prendre des risques. Le pouvoir d’achat des noctambules s’amenuise alors que dans le même temps les frais de gestion ne cessent d’augmenter. Les bons vigiles sont une denrée rare et donc chers. Idem pour les DJs. Dès qu’ils sont un tant soit peu connus ils font grimper le montant de leurs cachets et jouent sur la concurrence. Le prix de l’alcool à l’achat ne diminue pas et changer de décor coûte une fortune. Quant à la SACEM, elle continue à matraquer tous les lieux publics qui diffusent de la musique. La récente publication des salaires d’un patron de la SACEM (50 000 € par mois) ainsi que le salaire moyen de ses employés (4 000 €) a mis dans une rage noire comme la nuit tous les patrons de discothèques. L’autre source de questionnement sur l’avenir de cette activité est plus profonde. Elle concerne l’évolution des modes de vie et celle du goût du public. Jadis, pour draguer, la boîte était un passage obligé. Aujourd’hui, pour «pécho» l’âme sœur, cela ne l’est plus. Les sites de rencontres sur Internet permettent de la trouver sans avoir à veiller jusqu’au petit matin.


Chaban Delmas : 12 Pont mea culpa !

: le meilleur Gaudry, 13 Cartographie 16 Jean-Pierre itinéraire aux heures de pointe le brocanteur-magicien

Toutes les infos de mon quartier :

BORDEAUXQUARTIERS

La Bastide

Franck Jouanny

et son Marco Polo dans le grand bain fleuve Comme les Mousquetaires, ils sont trois, bientôt quatre à s'amarrer au tout nouveau ponton Montesquieu de la rive droite : Richard Muairon et sa future libraire flottante, Denis Gesta, le routard de la Garonne avec son Royal, et quant à Franck Jouanny, il mise sur l'œnotourisme avec un bateau original, le Marco Polo. L'armateur nous parle de son projet.

Le Marco Polo, voilà un nom qui sent bon l'aventure ? Mais c'en est une ! et le dernier épisode connu de ce feuilleton est l'un des plus agités. Ce bateau de croisière a été construit en 1960 en Allemagne à la demande d'un armateur Suédois. Il a transporté des touristes jusqu'en 1980 au pied des falaises de Sassnitz en mer Baltique. Nous l'avons racheté pour environ 100 000 € et conduit dans un chantier naval de Gdansk en Pologne pour l'aménager selon nos plans et lui donner un maximum de confort. Nous l'avons ensuite ramené à Bordeaux où son originalité a tout de suite fait sensation.

Par cargo ? Non, non, ce bateau est habilité à naviguer en mer. Il a été remis à l'eau à Gdansk puis a rejoint la mer du Nord par le canal de Kiel. La balade s'est poursuivie en longeant les côtes hollandaises, belges et enfin françaises avec un tour de la Bretagne et une descente de l'Atlantique avant de remonter l'estuaire de la Gironde. Avec quelques frayeurs, on imagine ! Je n'étais pas à bord mais le capitaine a dû affronter une mer bien formée. Il est finalement arrivé à bon port au bout de 12 jours de navigation. Pas mal pour un bateau de plus de 50 ans !

Son futur programme est-il plus calme ? Assurément, même si la navigation sur la Garonne n'est pas de tout repos, Denis Gesta vous en parlera mieux que moi, les balades qui sont au programme du Marco Polo s'annoncent très paisibles. Il sera dévolu à des croisières axées sur l'œnotourisme. À quai, il accueillera des groupes avec toujours

Franck Jouanny à bord de son Marco Polo amarré rive droite.

 Suite en page 10

Le Marco Polo sera dévolu à des croisières axées sur l’œnotourisme. Décembre 2013 BordeauxQuartiers

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BORDEAUXQUARTIERS

La Bastide

Le pont du Marco Polo, qui servira de terrasse pour les réceptions à bord.

La voile à bras le corps

F comme fil conducteur la découverte des vins et des vignobles de Bordeaux. Nous pouvons embarquer 150 personnes. Comme on est amarré côté Bastide, vous pouvez constater que la vue sur Bordeaux est exceptionnelle, surtout la nuit ! La Garonne, la navigation, et l'événementiel ce sont des domaines que vous connaissez bien ? Oui si l'on se réfère à mon passé d'équipier (voir encadré), l'évènementiel à Bordeaux je le connais à travers ma participation à l'organisation des deux premières éditions de la Fête du fleuve. Quant à la Garonne, je la scrute chaque jour ou presque en tant que dirigeant de la société Hydrotube Energie. Avec Marc Lafosse, je suis partie prenante dans l'aventure des hydroliennes. Les résultats du prototype que nous allons installer sous le Pont de Pierre seront décisifs pour la suite donnée à notre projet. L'avenir de l'œnotourisme, vous le voyez comment ? Très prometteur si l'on accompagne son développement. Si en mer le

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pire ennemi pour un bateau c'est la côte, sur un fleuve c'est l'inverse. Plus on aura l'occasion de débarquer et mieux cela sera. Dans le Médoc, nous encourageons les châteaux riverains de la Garonne à concevoir des pontons pour accueillir directement nos passagers. Les touristes préfèreront arriver aux châteaux en bateau depuis le fleuve que d'être véhiculés en car depuis Pauillac. La problématique est la même pour les propriétés riveraines de la Dordogne. Le château de Vayres ou celui de Mille-Secousses sur la Garonne sont déjà accessibles en bateau et notre souhait est que cette formule se multiplie. En cas de projets d'installation de nouveaux pontons privés nous sommes prêt à participer à des co-financements et je compte bien convaincre le CIVB et la CCI d'être à nos côtés. Le premier embarquement c'est pour ? Le printemps prochain, on vous fera signe au moment de larguer les amarres.

BordeauxQuartiers Décembre 2013

Propos recueillis par François Puyo

ranck Jouanny le reconnaît, son arrivée dans le petit monde de la voile de compétition n’est pas classique : « contrairement à mes amis bretons, je ne suis pas passé du landau à l’Optimist. Mes premières manivelles de winch je les ai tournées à 27 ans ! ». Une tête bien pleine, Franck Jouanny n’en est pas dépourvu, mais à l’époque, ce sont les muscles de ses bras qui sont recherchés par les skippers. Marc Pajot, lors de sa première participation en 1987 à la Coupe de l’América constate en regardant ses rivaux que son équipe de frenchies se compose de freluquets. À son retour, il décide de constituer un commando de costauds pour mieux figurer dans l’édition 1992 de cette même compétition. Il lance alors un vaste casting pour trouver des hommes forts. Toutes les disciplines (rugby, haltérophilie...) sont sollicitées. Franck Jouanny est alors un décathlonien (licencié au club de Talence) de tout premier plan. Attiré par les sports nautiques, il participe à la sélection avec succès. Le voilà maître wincheur sur le Ville de Paris engagé sur les eaux de San Diego. Avec Marc Pajot à la barre, la Course de l’América s’achève tout prêt du but, en demi-finale de la Coupe Louis Vuitton. Franck Jouanny, débarqué, n’en a pas fini avec la mer. De retour à Bordeaux, il convainc la région Aquitaine de sponsoriser un bateau pour le Tour de France à la Voile. Une fois, deux fois, la troisième participation est la bonne. La victoire est obtenue par le bateau alors skippé par Paul Cayard et Vincent Festin, deux virtuoses de la barre. Toujours en quête de sensations fortes et salées, Franck Jouanny rejoint alors l’équipage Foncia mené par le duo Ellen Mac Arthur et Alain Gauthier. C’est au terme de cette nouvelle aventure qu’il décide de raccrocher son ciré pour suivre un cap plus sédentaire, ou presque.


BORDEAUXQUARTIERS

La Bastide

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La Bastide

Circulation sur le Pont Chaban : circulation Mis en service en mars, le pont Chaban-Delmas devait faire ses preuves et déjouer les pronostics de ses détracteurs. C'est gagné !

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ongtemps sujet de polémiques, perçu comme source de nuisances, le pont Chaban a désormais la cote. Le principal regret que l'on entend le concernant, c'est d'avoir accepté de raccourcir la hauteur de ses piles pour répondre aux caprices de l'UNESCO. Quant aux bouchons tant redoutés, ils ne s'en forment qu'avec les promeneurs du dimanche. Ses concepteurs, ses bâtisseurs, ses architectes ont reçu, début novembre, le très prisé "Prix Aménagement et Constructions" remis dans le cadre du concours national de l’ingénierie 2013. Félicitations à cette dream team. On ne parle pas de décerner une médaille aux techniciens et prestataires de la CUB qui ont évalué au terme de savants calculs le trafic attendu sur ce nouveau pont. Et pourtant, eux aussi les mériteraient. À quelques dizaines de voitures près, leur évaluation théorique s'avère en tout point conforme à la réalité. Et pourtant, que n'a-t-on pas entendu à ce sujet ? Et que n'a-t-on pas écrit sur les conséquences funestes qui découleraient de leurs erreurs d'appréciations ? Alertés par des élus, des associations de quartiers, les médias dans leur ensemble se sont fait un large écho de pronostics très alarmistes (voir encadré). ÔÔ20 000 véhicules/jour Qu'on se souvienne : les Services Techniques de la CUB annonçaient sur le nouveau pont, dont on ne connaissait pas encore le nom, un trafic de 20 000 véhicules/jour. De cette estimation, il découlait un certain nombre de travaux de voiries, notamment sur la rive droite, pour tenir compte de l'arrivée de ces flux. C'est ainsi que des giratoires ont été

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aménagés notamment pour gérer le goulet d'étranglement créé par le pont de chemin de fer de la rue Charles Chaigneau. En réalité, peu de choses ont été modifiées côté Brazza et c'est bien ce qui a suscité l'inquiétude de nombreux Bordelais. Pour la vox populi, l'ouverture du nouveau franchissement de la Garonne allait être synonyme de catastrophes. Pour les décrire, on avait recours au dictionnaire Vidal et ses mots en "ose" : sclérose, thrombose, overdose. André Barret, le porte-parole de l'association Cap Bastide, se faisait l'écho des riverains en colère. Tous étaient effrayés à l'idée que leur quartier allait être envahi par des automobilistes à la recherche d'itinéraires malins, pour éviter les irrémédiables bouchons des

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Arrivée Place de Latule

Pont Chaban

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minutes

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24

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minutes

minutes

Pont St-Jean

Départ : Barrière de Toulouse


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La Bastide

piles poil comme prévu ! quais. Deux points noirs étaient identifiés : l'arrivée en T (hantée !) au débouché du pont côté rive droite et le passage sous le pont de chemin de fer pourtant réaménagé. La psychose était telle qu'Alain Juppé -en personne- était sujet aux doutes. Courant décembre 2012, il était vu côté Bastide, les plans du quartier à la main, pour vérifier si la CUB ne s'était pas trompée. Au retour, toutes ses appréhensions ne s'étaient pas envolés. "Ça c'était avant" comme le veut la formule, avant que le pont Chaban n'entre en service et que l'on constate que les chargés d'études de la CUB avaient fait bien leur travail d'évaluation de trafic et que les aménagements de voirie étaient compatibles avec la densité de circulation aux heures de pointe.

ÔÔMénage et cordon Pour y parvenir, plusieurs enquêtes ont été menées. Une de type "ménage" chargée de quantifier les déplacements dans l'agglomération et une autre appelée "cordon" qui consiste à interroger directement les automobilistes sur leurs trajets. Les techniciens disposaient aussi de comptages effectués sur les différents axes. Tous ces chiffres ont ensuite été mixés, pondérés, actualisés dans des ordinateurs équipés de logiciels appropriés. Le résultat ne doit donc rien au pifomètre. Il étonne par son exactitude et son ancienneté puisque dès 1996, une évaluation fiable des véhicules qui emprunteraient un nouveau franchissement de la Garonne était réalisée. La fluidité du trafic sur les deux rives est telle que plus personne aujourd'hui

Pan sur le bec

Extraits d'articles de presse publiés dans les mois qui ont précédé l'ouverture du pont que l'on appelait encore « Baba ».

Schéma des 3 itinéraires chronométrés le même jour à la même heure. Ils consistaient à rejoindre la place Latule depuis la barrière de Toulouse. Le double franchissement de la Garonne s’avère le plus rapide.

«(...) La question de la rue Lajaunie est toujours en suspens. Pas de pénétrante assumée à cet endroit, mais une rue mise à sens unique de la Bastide vers les quais : la piste CUB doit encore être validée par la mairie de Bordeaux. Ces travaux effectués au pas de course permettront-ils d'absorber les véhicules attendus chaque jour sur le pont ? Si la CUB l'assure sans bomber le torse quand même, usagers et même élus de la rive droite sont plutôt circonspects. "Ça va être un beau b…l" confiait l'un d'eux hier. » S.O. 25 octobre 2012 « Un pont au goût de bouchon. Sur la rive droite de la Garonne, les débats sont beaucoup plus tumultueux que le fleuve lui-même. Chez les riverains, l'inquiétude a fait place à l'angoisse. Et l'angoisse au mécontentement. Les rues paisibles de La Bastide pourraient donc bien prendre des allures de périphériques parisiens ». Le Point, Dossier spécial Bordeaux "Les sujets qui fâchent". Décembre 2012. « Bien malin celui qui pourrait dire aujourd'hui ce qu'accueillera le pont levant Jacques-Chaban-Delmas. Trente mille véhicules par jour ? Plus de cinquante mille ? Soit la moitié du trafic du pont d'Aquitaine ? Des estimations ont bien été faites, mais on ne sait pas ce que ces dernières valent en pareil cas. Ce ne sont que des suppositions (...) ». S.O. du 7 mars 2013 « Mettre en service un nouveau pont sans avoir prévu des voies d'accès sur la rive droite est totalement illogique. Ce raté mémorable sera sans doute cité un jour dans toutes les bonnes écoles d'urbanisme comme l'exemple de ce qu'il ne faut pas faire ». La Bastide, février 2013

ne considère comme inévitable une percée dans l'axe du pont pour rejoindre au plus vite le boulevard Joliot Curie, ni même de supprimer en urgence la ligne de chemin de fer alimentant les Grands Moulins de Paris ou de modifier de fond en comble le plan de circulation du secteur. On se réjouit au contraire des facilités apportées par ce nouveau franchissement de la Garonne, à vocation résolument urbaine. Des échanges entre les deux rives se font et des itinéraires empruntant le pont Chaban sont testés par les automobilistes bordelais à la recherche des parcours les plus rapides, à défaut d'être les plus courts. ÔÔ Les derniers

seront les premiers

Les techniciens de la CUB ont ainsi mis au banc d'essai trois itinéraires pour rejoindre à la même heure la place Latule depuis la Barrière de Toulouse, et ceci dans les deux sens. Des véhicules se sont ainsi élancés aux heures de pointe (8 h et 17 h) et ont été chronométrés. Les résultats peuvent sembler surprenants : c'est l'itinéraire le plus long, celui qui occasionne deux franchissements de la Garonne qui s'avère le plus rapide (voir carte). Pour la CUB, ce pont Chaban, c'est déjà de l'histoire ancienne. Leur quotidien consiste à mesurer l'impact du futur pont Jean-Jacques Bosc (ouverture prévue en 2018) sur le trafic de l'agglomération. Des estimations ont déjà été faites sur le même mode que le pont Chaban. Selon les premiers résultats, les deux ponts devraient supporter à terme la même densité de circulation soit environ 20 à 25 000 véhicules/jour. L'essentiel des études prospectives concerne la façon dont on va boucler la boucle des boulevards intérieurs, possible grâce aux deux nouveaux ponts. Il s'agira ainsi de réaliser la rocade de Bordeaux déjà prévue au 19ème siècle. Les élus planchent déjà aussi sur le mode de transport en commun qui desservira ce nouvel itinéraire. Les matières grises de la CUB sont à l'œuvre avec confiance et sérénité, celles que leur procurent la réussite du pont Chaban.

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La Bastide

Jean-Pierre Gaudry,

le magicien qui marche à la baguette Rien ne sert d’aller vite quand on exécute un tour. L’œil va toujours plus vite que la main.

portrait Brocanteur à la retraite, Jean-Pierre Gaudry a une passion pour la magie. Rencontre avec un illusionniste hors du commun.

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agicien un jour, magicien toujours... Jean-Pierre Gaudry, alias Charles James (son nom de scène), s’est résolu à prendre sa retraite de brocanteur en 2003, mais celle de magicien, pas question ! À la première occasion, attendez-vous à ce qu’il aille chercher sa mallette de praticien pour vous prouver qu’il a plus d’un tour dans son sac. Une pièce de monnaie qui disparaît, une cuillère métallique qui se tord, un foulard qui sort d’on ne sait où, Jean-Pierre Gaudry est capable d’animer une fin de banquet entre amis, comme il peut monter sur scène et présenter un spectacle digne d’un professionnel. Avant de s’installer dans sa boutique avenue Thiers, il a exercé la profession de chauffeur routier et tous ses collègues l’appelaient alors par son surnom : le magicien. Responsable syndical de sa profession, il était redouté de ses patrons, autant par son bagout que par ses tours... de passepasse. Il admet qu’à son âge, sa carrière professionnelle est derrière lui, mais il rappelle à tout hasard que si un comité d’entreprise, une association, une école en quête d’animation recherchent un artiste de music-hall pour égayer une soirée de Noël ou d’anniversaire, il reprend aussitôt sa baguette et sa panoplie de prestidigitateur. ÔÔ À la mode de Francis

Blanche et de Pierre Dac

Sa passion, Jean-Pierre Gaudry, héritier de Robert Houdin, aimerait aussi la transmettre auprès de jeunes, ou de moins jeunes artistes qui voudraient apprendre le métier. Ce n’est pas le matériel ni l’expérience qui lui manquent. Toutes les pièces de son domicile servent de lieux de stockage à une foule d’objets indispensables pour faire un spectacle de magie, à condition bien sûr d’en connaître le

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mode d’emploi. À ce sujet, peut-on dévoiler ses secrets ? Jean-Pierre Gaudry reconnaît qu’un tour de magie, c’est comme les coins à champignons, la règle est de ne pas les divulguer. Dans le cadre d’un enseignement, elle peut être assouplie. Un conseil à un débutant ? Rien ne sert d’aller vite quand on exécute un tour. L’œil va toujours plus vite que la main. Ce qu’il faut, c’est adopter le geste le plus naturel possible pour ne pas être repéré. Plus facile à dire qu’à faire ! Pour rassembler tous ces trésors, JeanPierre a associé ses deux passions : la brocante et la magie. À force de chiner à droite à gauche, de fréquenter les salles des ventes et de sympathiser avec d’autres «collègues», il a rassemblé des collections de grandes valeurs. Dans ses armoires, on trouve des ouvrages, dont certains très anciens, des costumes de scène orientaux comme en portaient Francis Blanche et Pierre Dac dans leur célèbre sketch, des dizaines de

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Jean-Pierre Gaudry au milieu de ses trésors. Au moindre appel, il est prêt à remonter sur scène.

jeux de cartes truqués, des automates, des boîtes à double et voire triple fond, de faux éventails, des cages à oiseaux... et des phonographes. Quel rapport avec le reste ? Aucun, sauf que Jean-Pierre Gaudry est passionné par ces objets. Lorsqu’il tenait son magasin à l’enseigne Brocantomania, dans le bas de l’avenue Thiers, il s’était constitué une clientèle de collectionneurs de phonographes. Ils venaient de la France entière chercher la pièce qui leur manquait ou échanger celle qu’ils avaient en double. Mais la brocante c’est du passé, l’actualité c’est cette envie encore et toujours d’amuser et d’étonner la galerie en coupant la corde que l’on croit entière, en faisant sortir le lapin de son chapeau, la tourterelle de sa cage et en rendant la montre à celui à qui on l’a subtilisée. Il suffit d’un coup de baguette magique pour transformer Jean-Pierre Gaudry en Charles James. Essayez, vous n’en verrez que du feu !


adresses: le nouveau projet bref : les nouvelles 17 Bonnes 18 TripleFun, 19 Enfraîches la Cantine et le Jardin d’Ella de Nicolas Beraud de votre quartier

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e à la rencontr ux a de vos nouvents commerça

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Chartons&Bacalan

Bordeaux

aime l'architecture mais aime-t-elle

ses architectes ?

Éric Wirth, président du Conseil de l’Ordre des Archis d’Aquitaine

architecture Les architectes bordelais seraient lésés dans l'attribution des marchés immobiliers de la ville. L'avis du président du Conseil de l'Ordre. Par François Puyo

«B

Photo : Arthur Pequin

ordeaux aime l'architecture mais pas ses architectes ». La formule claque et lorsqu'elle a été prononcée, elle en a décoiffé plus d'un. Son auteur ? Eric Wirth le tout nouveau président de l'Ordre des architectes d'Aquitaine. Quand et où l'a-t-il prononcée ? Le mardi 15 octobre lors d'un atelier des Bassins à flot animé par Nicolas Michelin, le chef d'orchestre de cette vaste opération immobilière. L'intéressé n'était pas directement visé mais il a tenu "off the record" à arrondir les angles avec son collègue. L'information est toutefois remontée jusqu'à Alain Juppé, qui n'a pas, dit-on, apprécié ce jugement perçu comme un reproche. Depuis ce coup d'éclat, Eric Wirth persiste et signe en démontrant, exemples à l'appui, que les architectes bordelais -et au-delà aquitains- ne ramassent que les miettes de copieux gâteaux en cours de construction. Il remet en cause le système qui consiste à faire appel à de grands noms de l'architecture, parisiens ou étrangers pour concevoir les opérations du cru. Il parle à ce sujet de l'avènement de la "starchitecture". Il est vrai que les exemples ne manquent pas (voir encadré) pour étayer sa démonstration. Faut-il combattre ce phénomène et comment éviter cette invasion des vedettes de la table à dessin ?  Suite en page 16

«Le stade de Lille a été réalisé par un architecte bordelais et que je sache il a fait là-bas du bon boulot».

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Chartrons&Bacalan le président de l'Ordre concède que l'attribution du Grand Stade au Cabinet suisse Herzog apporte un réel bonus en formulant cet avis : "Ce sont les meilleurs architectes au monde, alors..." avant de nuancer cet éloge par ce petit rappel : "le stade de Lille a été réalisé par un architecte bordelais et que je sache il a fait là-bas du bon boulot". La principale pomme de discorde se trouve aux Bassins à flot et se cristallise sur la personne de Nicolas Michelin, symbole de la "starchitecture", du cumul des mandats et des marchés. L'Ordre a demandé la part des architectes aquitains qui travaillent sur ce secteur en pleine mutation. C'est 50/50 a-t-on répondu pour calmer sa frustration. "Mais encore ? comment sont répartis les mètres carrés entre les archis ?" revient à la charge Eric Wirth qui ne se contente pas de ce pourcentage brut de décoffrage. Nicolas Michelin reste pour le moment évasif, d'où la suspicion que les archis aquitains ne sont là que pour faire de la figuration.

Eric Wirth ne demande pas de protectionnisme ni de faire jouer la préférence régionale dans ce domaine. Il sait combien les élus locaux tiennent à confier à des grands noms de l'architecture les bâtiments phares de leur mandat, pour en partager le rayonnement. Il veut plus modestement que les architectes aquitains soient mieux considérés et que leur travail fasse l'objet d'une plus grande mise en valeur de la part des donneurs d'ordre publics. Et de faire l'éloge de ces chantiers, certes plus modestes qu'un Pont d'Aquitaine ou que la future Cité des Civilisations du Vin, que sont l'extension des écoles, la construction d'une crèche ou d'un gymnase. Trop rarement, note-t-il, les archis qui les ont conçus sont mentionnés par la presse, faute d'avoir été cités par les élus. Et pourtant, s'ils font du bon travail, la vie de tout un quartier, d'une commune s'en trouve améliorée. ÔÔ Le cabinet Herzog,

un réél bonus.

Lorsqu'on se fait l'avocat du diable en se félicitant de voir Bordeaux attirer les grands noms de l'architecture,

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Mais ils sont où, mais ils sont où les Bordelais ? Petit tour des panneaux de chantier des principales réalisations en cours : Stade Bordeaux-Lac : Herzog - De Meuron (Suisse) Cité des Civilisations du vin : X - Tu (Paris) Cité Municipale : P. Andreu - T. Richez (Paris) Bassins à flot : Nicolas Michelin (Paris) Brazza : Youssef Tohmé (Liban) Opération ReCentre : Nicolas Michelin (Paris) Périmètre des Abattoirs : Nicolas Michelin (Paris) Archives Municipales : Robbrecht et Daem (Belgique) Euratlantique : Reichen et Robert (Paris) Bastide - Niel : Winy Maas (Hollande) Pont Jean-Jacques Bosc : Rem Kolhass (Hollande) ou D. Feichtinger (Autriche) Groupe scolaire Chartrons : Ruddy Ricciotti (Paris) Cité Numérique : Alexandre Chemetoff (Paris)

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Les bassins à flot devaient permettre aux archis bordelais de manifester leur talent. Ont-ils eu toute leur place ?

ÔÔ La Région, exemple à suivre La ville de Bordeaux se console en constatant que l'Ordre des architectes adresse à la CUB des reproches similaires. Eric Wirth, toujours lui, qualifie de "ridicule" la tentative de mariage arrangé (baptisé speed dating) entre les promoteurs et les architectes intéressés par l'opération 50 000 logements. Là-aussi, on regrette le manque de transparence dans l'attribution de marchés, la complexité de la procédure qui conduit les architectes à travailler en pure perte et l'impossibilité des opérateurs à choisir leur homme de l'art. On parle alors de short list ou pire de black list. Parmi les collectivités, seule la Région est citée comme exemple à suivre. L'exaspération de la profession s'explique aussi par la raréfaction du marché de la construction. Lorsqu'il y avait du travail pour tout le monde, personne ou presque n'éprouvait le besoin de remettre en cause le mode d'attribution. Et pourtant, chacun reconnaît qu'il y aurait beaucoup à dire sur cette époque où quelques mandarins bordelais trustaient tous les marchés, dans une franche ambiance de copinage. Comme le gâteau se réduit, les revendications de parité augmentent. À ce rythme là, lors des prochaines réunions de chantier des Bassins à flot, Nicolas Michelin pourrait voir arriver les architectes bordelais coiffés de bonnets rouges !


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Chartrons&Bacalan PUBLI-rédactionnel

La Cantine mérite les encouragements

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n a beau avoir des installations aux normes, les surveiller régulièrement, il arrive que la fée électricité se transforme en fée Carabosse. C’est ce qui est arrivé au restaurant la Cantine de la rue Notre Dame. L’été dernier, un incendie dû à un court circuit s’est déclaré entre deux services. Depuis, l’établissement en partie sinistré a fait l’objet d’une rénovation du sol au plafond. À toute chose malheur est bon, ceci permet à la Cantine d’être équipée d’une cuisine toute neuve et d’une toute nouvelle déco. ÔÔL’esprit reste le même Que les fans se rassurent, l’esprit des lieux n’est pas parti en fumée. Les nostalgiques des écoles communales d’antan et de leur ambiance gentiment potache sont toujours

au programme. Julien, cet amoureux de notre cuisine régionale, est aux fourneaux et confectionne à nouveau des plats made in Aquitaine. La cuisine est faite maison à partir des courses du marché. Et les prix sont restés sages... comme des images. En salle, le Dirlo et ses deux pionnes continuent à surveiller la classe avec l’humour et la bienveillance qu’on leur connait.

ÔÔ La Cantine, ouvert du Lundi au Samedi le midi de 12h à 14h30 et le soir du Mardi au Samedi à partir de 19h30. Tarifs : Plat du jour le midi, 7,80 euros. Formule bonnet d’âne à 10 euros (entrée/plat, ou plat/dessert avec café ou verre de vin). Le soir deux menus à 16 et 25 euros sont proposés. PUBLI-rédactionnel

Le Jardin d'Ella, la boutique fraicheur

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résenter un maximum de bons produits dans un minimum de place, c'est la prouesse réussie par Rim et Atef dans leur premier Jardin d'Ella de la place Paul Doumer. Une opportunité leur a permis de s'installer dans une boutique plus spacieuse située à deux pas de là. Ils peuvent ainsi proposer une quantité plus grande de marchandises mais pour ce qui est de la qualité, rien n'a changé. Le Jardin d'Ella se montre toujours aussi exigeant avec ses fournisseurs. ÔÔQue du frais N'y entre que du frais, du bon, du nature. C'est le cas bien sûr pour les fruits et légumes de saison, exotiques pour certains (mangues, ananas, olives...). Des

étalages plus spacieux sont l'occasion de présenter une gamme plus étendue dans une fourchette de prix plus ouverte. À titre d'exemple, les tomates premier prix sont à 1,98 euros le kilo et certaines variétés sont vendues 3,99 euros le kilo. Les produits crémiers viennent tout droit du Pays Basque, le miel et la confiture, de Corse. En ce moment les légumes d'hiver sont à l'honneur, notamment le butternut idéal pour la soupe et les purées. Le Jardin d'Ella s'est agrandi comme le sourire de Rim toujours aussi accueillante et de bon conseil. ÔÔ Jardin d'Ella

14 place Paul Doumer Tél : 06 24 08 41 12

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Chartrons&Bacalan Gaming Fondateur de BetClic en 2005, Nicolas Beraud est installé à Bordeaux depuis deux mois pour développer TripleFun, une nouvelle start-up spécialisée dans la conception de jeux accessibles sur les téléphones portables. Explications, en lignes, de ce nouveau... pari.

Nicolas Beraud entre en jeux Pour vous, BetClic c'est déjà une histoire ancienne ? Oui j’ai quitté BetClic il y a 2 ans. Je suis maintenant concentré à 300% dans ma nouvelle société TripleFun. BetClic en quelques mots ? BetClic a été une aventure fantastique. Je suis parti à Londres en 2005 sans parler un mot d’anglais pour lancer une société de paris sportifs en ligne : BetClic. Nous étions 8 au démarrage en 2006. Quatre ans après, en 2010, BetClic c’était déjà plus de 500 salariés dont 200 en France, un chiffre d'affaires de plusieurs centaines de millions d'euros, sponsor maillot de l’OM, l’OL et de la Juventus de Turin, leader du pari sportif en ligne en France et dans le top 5 en Europe. En 2008 nous avons accepté une offre de rachat de Stéphane Courbit associé à la Société des Bains de mer de Monaco. J’ai dirigé la société jusqu’à fin 2011, moment où j’ai décidé de partir pour préparer mon nouveau projet. Après une période de réflexion et de rencontres, j’ai affiné mon concept que j’ai lancé en début d’année 2013. Je suis arrivé à Bordeaux en septembre dernier avec ma femme et mes deux filles pour accélérer le développement. En quoi consiste votre nouvelle idée ? C'est donner la possibilité à tous les propriétaires de smartphones et de tablettes, quelle qu'en soit la marque, de pouvoir à tout moment se distraire, occuper son temps libre en accédant à des jeux simples, conviviaux et amusants. Nous avons plusieurs concepts originaux que nous sommes en train de développer.

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Nous avons franchi la barre du milliard d’utilisateurs de téléphones portables et tablettes Notre cœur de cible, c’est simple, c’est tout le monde, ils jouent soit chez eux ou soit dans les salles d'attente, le tramway, les gares... tous les lieux où on a besoin de passer le temps et où bien sûr l'usage du téléphone est autorisé ! Pour vous, BetClic c’est déjà une histoire ancienne ? Oui j’ai quitté BetClic il y a 2 ans. Je suis maintenant concentré à 300% dans ma nouvelle société TripleFun. Et pourquoi votre venue à Bordeaux ? C’est une ville merveilleuse. Mais pour être tout à fait exact, je ne viens pas à Bordeaux, j’y reviens. J’ai fait mes études il y a vingt ans à l’ENSEIRB, une excellente école d’ingénieurs du campus de Talence et je ne garde que des bons souvenirs de cette époque. La ville s’est depuis métamorphosée. Le quartier des Chartrons dans lequel nous sommes est un vrai bonheur. Et puis nous avons la chance de travailler sur les quais dans des bureaux situés dans un immeuble prestigieux. C’est mon ami Julien Parrou, PDG de la société ConcoursMania qui m’a proposé de nous héberger au démarrage, et un tel environnement facilite grandement notre intégration.

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Nicolas Beraud et ses deux collaborateurs : Yvan le graphiste et Romain le chef de projet.

Allez-vous trouver à Bordeaux les moyens de votre développement ? C’est une des raisons de notre implantation. Bordeaux a un long historique dans le domaine du jeu vidéo. Nicolas Gaume en a été à l’origine en créant il y a plus de 20 ans Kalisto. Depuis de nombreuses sociétés dans ce domaine se sont développées. Par ailleurs on trouve ici beaucoup de compétences, des écoles d’ingénieurs, de multimédia, des graphistes, des designers et donc des opportunités pour trouver des collaborateurs d’excellent niveau. Pourquoi ne pas vous être lancé dans la conceptiondejeuxvidéopourconsoles ? C’est un autre métier qui nécessite des compétences et moyens différents. Aujourd’hui leur création s’apparente à celle des longs métrages pour le cinéma. Scénario, effets spéciaux, réalisation… Les meilleurs jeux sont des super-productions, ils peuvent rapporter gros mais nécessitent des investissements colossaux. Les jeux que nous concevons pour les portables sont à taille humaine. Ce qui me plait dans les jeux sur Smartphones, c’est la proximité que vous pouvez avoir avec vos joueurs. Si l’investissement est moindre, le


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Chartrons&Bacalan

Figaro ci Figaro là

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’est officiel, le départ de la Course du Figaro sera donné à Bordeaux en juin 2015 à l’occasion de la fête du fleuve. En 2014, c’est de Deauville que les voiliers s’élanceront. Une bonne nouvelle pour toute la filière nautique installée autour des Bassins à flot, cette épreuve étant l’occasion de mettre en valeur toutes ses compétences.

Maquette à flot

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lle est attendue avec impatience, elle devrait arriver à la mi-décembre. Elle, c’est la maquette géante du quartier du Bassin à flot/Bacalan. Ce modèle réduit donnera une vue panoramique des transformations en cours et du résultat attendu. Cette maquette sera visible à la Maison du projet, Hangard G2, quai Armand Lalande.

On trouve à Bordeaux beaucoup de compétences, des ingénieurs, des graphistes, des designers... nombre d’utilisateurs potentiels est lui beaucoup plus important. La dernière Xbox s’est vendue à quelques 80 millions d’exemplaires en 8 ans alors que nous avons franchi la barre du milliard d’utilisateurs de téléphones portables et tablettes. TripleFun, quelle est la marge de progression ? Pour créer TripleFun, je me suis associé avec mon partenaire de toujours, Éric Moncada qui est basé à Paris. Au total nous sommes une quinzaine de salariés et notre intention est bien sûr

Bababulles

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u l i e , Va l é r i e , Isabelle, c’est le trio d’assistantes maternelles qui a décidé de se regrouper dans une confortable maisonnette louée au 61 de la rue Cité Dutrey. Elles vont ici accueillir les enfants dont elles ont la garde. Douze bambins passent désormais leurs journées ensemble pour s’amuser, se reposer, se disputer, en clair apprendre la vie en société. Nathalie Delattre, adjointe du quartier Bordeaux Maritime, a aidé au démarrage de cette MAM, baptisée Bababulles. Elle se réjouit à l’idée que d’autres structures comparables vont éclore dans son quartier, notamment aux Chartrons et à Ginko (voir aussi pages 49 et 50).

de continuer à monter en puissance et d’accroître nos effectifs. Notre premier jeu sera en ligne au début de l’année prochaine et nous sommes impatients de voir comment il va être accueilli. Quels sont vos concurrents ? Il y a des centaines de sociétés comme la notre, réparties dans le monde entier, c’est un énorme marché, en pleine croissance, il est logique qu’il soit très compétitif. À nous de nous montrer inventifs, motivés, réactifs en y ajoutant notre french touch ou plutôt « Bordeaux » touch.

BÛCHES DE NOËL TRÉS OR DE SPÉCULOS

L'accord parfait d'une crème caramel au beurre salé avec un crumble de spéculoos et ses pommes fondantes

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TROIS DÉLICES

VEAU

Un Trio de mousses chocolat sur une feuilletine praliné. Un subtil mariage de douceur et de caractère.

ANTONIN

Force et douceur de la traditionnelle Charlotte qui se décline en une mousseline citron et une mousse fraise......

ÉLISE

Sur un délicieux biscuit cuillère, un duo de mousseline fruits de la passion et mousseline fraise, relevé par la force des griottes.

CHAR LOTT E

Un bonheur de framboises en toute simplicité, avec sa mousseline et ses fruits , enveloppés par son biscuit cuillère.

ROYA L CHOCOLAT

La taditionelle mousse au chocolat sublimée par un fond de craquelin de praliné.

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La Bastide Chartrons&Bacalan

Nouveaux Commerces

D’NS À voir et à manger

C'est la nouvelle enseigne que l'on peut difficilement louper lorsqu'on circule sur le boulevard Aliénor d'Aquitaine non loin de la place Latule. D comme dîners et S comme spectacles N pour and une concession à la mode de l'anglicisme. Autre information affichée sur la façade de ce nouvel établissement, c'est un prix d'appel : 19,90 euros. Pour ce tarif (celui du plat principal), on peut devenir client de ce restaurant spectacle qui se range dans la catégorie bas coûts, préférée à low cost. Le D'NS a fait le buzz sitôt son ouverture en grande partie grâce aux noms de ses gérants. Il s'agit de la famille Duvollet, propriétaire du cultissime Ange Bleu de Gauriaguet. Pas question de faire ici de la concurrence à ce navire amiral, les shows de D'NS ne sont pas dans le registre plumes, strass et paillettes. La formule est celle des music-halls avec des spectacles d'artistes choisis pour

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Bread Storming Congelo go home ! Bread Storming... On aime les bons jeux de mots et celui là en est un. On le doit à Fabien Morichon et à sa compagne Marion. C’est la formule qu’ils ont choisie pour baptiser leur «bébé» : un restaurant saladerie sandwicherie ouvert rue Notre Dame. Pour s’imposer dans

Galerie Choisy made in France

animer des dîners prolongés. La scène se veut ouverte à tous les talents : chanteurs, magiciens, imitateurs, jeunes espoirs ou vieux briscards, pros ou amateurs... seule exigence de la programmation : le talent.

Installé depuis 1996 à Saint-Paulde-Vence, Christian Choisy a décidé de revenir sur ses terres Bordelaises, laissant à ses enfants le soin de gérer ses acquis provençaux. Il a débarqué dans son atelier-galerie de la rue Notre Dame avec femme (Nathalie), piano, pinceaux (plutôt couteaux) et une joie de vivre communicative. Il ne débarque pas sur un terrain inconnu puisque les hasards de la vie et les opportunités immobilières l'ont fait s'installer dans une vaste boutique située juste en face de la maison occupée naguère par ses parents. À cette adresse, ils ont tenu une épicerie jusqu'au début des années 60. Ce quartier est donc le cadre de son enfance et celui de sa nouvelle aventure artistique. Christian Choisy entend ici décliner ses talents de peintre reconnu à travers une gamme d'articles de mode. Ses T-Shirt, robes, panchos, accessoires (foulards, carrés de soie, parapluies, pochettes...) sont imprimés à partir de toiles qu'il a réalisées. Tout est made in France, d'excellente finition et les prix ne sont pas pour autant prohibitifs.

ÔÔRue Francis Garnier www.diner-et-spectacle.fr Tél : 05 56 50 50 70

ÔÔGalerie Choisy 34 rue Notre Dame www.christianchoisy.com

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un quartier déjà bien fourni en restauration rapide, ils ont opté pour le fait maison. Ici, on annonce du bon, du frais, du confectionné devant le client et du pas cher. Pour ne pas être tentés de renoncer à ces principes, Fabien et Marion ont banni de leur établissement la présence d’un congélateur. Pour le pain, qui est aux sandwichs ce que la robe est à la mariée, ils ont frappé à la bonne porte, celle de Laurent Lachenal, célèbre boulanger de Nansouty. Les prix ? La formule avec un sandwich, une boisson et un dessert est facturée 8,90 euros. On peut se restaurer dans une jolie petite salle à la déco contemporaine ou partir avec son paquet sous son bras. Bread Storming offre un tarif d’ami aux étudiants (6,50 euros). Voilà qui est classe ! ÔÔ Bread Storming 27 rue Notre Dame 05 33 05 57 06


: quel avenir 22 Tramway pour Marie Brizard ?

27>2on8tre

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Jaja, 24 Mamie star du Grand Parc !

sur la future 26 Zoom salle des fêtes

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Fondaudège&St-Seurin

Ligne D,

un tramway nommé Désir

tramway Personne ne peut dire avec certitude quand va débuter le chantier du tram. Les grandes manœuvres politiques se poursuivent et dans les deux camps... on rame. Par François Puyo

A

lors que pour la ligne B du tram la situation se débloque (le franchissement du pont des Écluses est à nouveau possible) pour la ligne D, la route est loin d'être dégagée. Des élus de la Cub s' impatientent, on les trouve à Eysines (PS) et au Taillan-Medoc (PS), ne voyant pas les travaux démarrer. Ils reprochent à la ville de Bordeaux de traîner des roues. Et de mettre en quasi demeure Alain Juppé de lever des obstacles invoqués selon eux pour que le chantier du tram ne démarrent pas avant les élections.

L'association pro-tramway composée de riverains des rues Fondaudège et Croix de Seguey fait aussi entendre sa voix. Ce qui contribue à brouiller le débat sachant que ces derniers sont en majorité favorables à Alain Juppé. Celles et ceux qui se risquent à dire au maire de Bordeaux ce qu'il doit faire s'exposent à une riposte cinglante. C'est le cas dans ce dossier. Sa contreattaque s'est faite en deux temps avec tout d'abord un "si la ville d'Eysines, directement concernée par le tracé de la ligne D, réclame à corps et à cris le début du chantier, qu'elle en donne le coup d'envoi. Elle est située sur une portion qui ne présente aucune difficulté, je ne vois pas ce qui empêche la Cub de démarrer les travaux à cet endroit ». À ce jour, ni la ville d'Eysines ni la Cub n'ont donné suite à cette suggestion. Dans un deuxième temps, Alain Juppé a profité d'une réunion du comité de projet organisé début novembre pour enfoncer le clou.

Le parking en silos prévu en haut de la rue Croix de Seguey. ©Cabinet BLJ

ÔÔDes questions en suspens Au programme de cette réunion de travail, l'examen des questions posées par la ville de Bordeaux à la Cub préalablement au début du chantier. À la sortie de ce comité, Alain Juppé a rédigé lui-même les points restés, selon lui, en suspens. En voici la liste extraite de son communiqué de presse : - Sur la partie bordelaise de la ligne D, 91 places de stationnement devaient être conservées au profit des riverains et de l’activité commerciale. À ce stade de l’étude, il n’y en a plus que 52, ce qui n’est pas acceptable. - La conservation des arbres de la place Charles Gruet n’est pas assurée en l’état actuel du projet. - Un plan de circulation des véhicules légers pendant et après les travaux doit être présenté et validé. - Une concertation doit être menée avec l’entreprise Marie Brizard pour définir  Suite en page 22

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Fondaudège&St-Seurin Tram actu î  Ce qui est remarquable avec la ligne D, c’est qu’avant même l’arrivée du premier engin de chantier, elle occupe le devant de l’actualité. Alors que l’on croyait levés les obstacles administratifs et juridiques placés sur sa voie, on a appris courant novembre que tout n’était pas réglé. Trois associations (Aquitaine alternative, Comité de quartier Caudéran et Tran’s Cub) sont à l’offensive. Début 2012, ces adversaires irrésolus à la ligne D avaient déposé des recours. Ils viennent de les actualiser en soulevant de nouveaux arguments. Pour faire dérailler ce projet, ils attendent que le tribunal administratif qualifie la concertation de factice, l’enquête publique de bâclée et le prix officiel de fantaisiste. La Cub et la ville de Bordeaux, solidaires dans cette affaire, affirment avoir fait les choses dans les règles et ne pas craindre l’issue de ces recours. î  Ils passeront par ici, il repasseront par là... «ils» ne s’agit pas des furets mais des transports en commun. Ils vont devoir emprunter un autre itinéraire durant les travaux du tram, les rues Fondaudège et Croix de Seguey leur étant interdites. Les édiles et techniciens de la Cub cherchent

un circuit alternatif. Un aller-retour, rue David Johnston, rue de la Course, rue Daviau, a été mis en compétition avec un itinéraire empruntant la rue Mandron dans le sens sortant. Les riverains concernés par ces deux options ont participé à des réunions de concertation et les élus doivent, courant décembre choisir la moins mauvaise des solutions. Alain Juppé ne tient pas à endosser seul l’impopularité de cette décision, il souhaite que Vincent Feltesse y soit associé. î  L’avenir du site de l’entreprise Marie Brizard est très lié à l’arrivée du tram rue Fondaudège. En cas de déménagement de ses activités, la Cub récupèrerait plusieurs hectares pour y aménager des parkings, des logements et une extension du collège voisin. Partira, partira pas, le suspens Marie Brizard se poursuit avec une information à prendre en compte : l’annonce faite par les salariés d’une possible fermeture du site suite aux grosses difficultés rencontrées par le groupe. Un mouvement de grève a d’ailleurs été déclenché pour protester contre le choix de la direction de fermer son usine espagnole dont l’activité était liée à celle de bordeaux.

Les salariés du site Marie Brizard inquiets de leur avenir.

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les futurs modes et horaires de livraison. Et de conclure : "Cette liste non exhaustive et les différentes phases de mise au point du projet restant à réaliser montrent qu’il est difficile, en l’état, de lancer les travaux de la ligne proprement dite avant fin 2014". Gérard Chausset , le viceprésident chargé à la Cub de ce dossier, a cherché dans les heures qui ont suivi à calmer le jeu en cherchant à répondre aux questions posées. Le temps lui a sans doute manqué pour étayer son argumentaire, ses réponses s'apparentant pour la plupart à des engagements de principe. "Oui" tout sera fait pour que les arbres de la place Charles Gruet soient préservés ; "oui" on continue à discuter avec la maison Marie Brizard pour étudier les modalités d'approvisionnement de l'entreprise pendant les travaux ; "oui" on va veiller à trouver le nombre de places de parking annoncé et « oui » un itinéraire de délestage pour les véhicules sera mis en place

pendant et après les travaux. Fin novembre, le maire de Bordeaux n'avait pas demandé de nouvelles précisions, occupé qu'il était à arbitrer entre les deux itinéraires dévolus aux transports en commun durant le chantier (voir encadré). Pour choisir le moins mauvais des scénarios, plusieurs réunions de concertation ont été organisées avec les riverains directement concernés par les deux tracés... et pas en même temps ! Résultat, on a obtenu la suggestion classique en pareil cas : chaque groupe de riverains consulté est favorable pour envoyer le trafic des bus chez son voisin. La question cruciale reste en suspend : "quand verra-t-on en action le premier engin de chantier de la ligne D ?" Si l'on attend des réponses précises de la Cub aux questions du maire de Bordeaux, cela risque de durer. Une seule certitude, rien ne démarrera avant les élections. Mais que se passerat-il après ? Rappelons que le maire du Bouscat impose lui aussi un préalable au démarrage du chantier : "une livraison du parking en ouvrage situé en face du Monoprix, avenue de la Libération". C'est la Cub qui a la responsabilité de sa construction, comme celle du parking de la Barrière du Médoc. Fin novembre, le choix de l'architecte de ce premier touvrage n'était pas encore décidé. Et à la même date, après une phase de démolition sur le site de la barrière, les travaux du futur parking en ouvrage étaient au point mort. Quant au parking de la rue Thiac destiné à remplacer celui prévu place Charles Gruet, il est lui aussi encore dans les cartons. En imaginant que l'architecte côté Bouscat soit choisi début 2014, les travaux du parking ne démarreront qu'après l'été, temps nécessaire pour lancer les appels d'offres et choisir les entreprises. Un tel chantier durera au moins un an. Il reste donc à faire l'addition pour répondre à la question : "quand va-t-on entendre siffler le tram ?".

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Fondaudège&St-Seurin portrait Pour l'état civil, c'est Jacqueline Marie-Ange, mais tout le monde l’appelle Mamie Jaja. Ce petit bout de femme de 84 ans habite depuis près de 60 ans au Grand Parc. Portrait d’une figure du quartier.

Mamie Jaja,

le piment du Grand Parc

Par Marie Blanchard

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uand on se promène dans le quartier du Grand Parc au bras de Mamie Jaja, on a l’impression d’accompagner une vedette. Tout le monde la connaît, tout le monde la salue et lui demande de ses nouvelles. Mamie Jaja a le sens du contact et se montre pugnace avec son entourage. « Timide, moi !? Jamais ! » s’exclame-telle . On s'en aperçoit lors des réunions de quartier. Ce grand témoin n'a pas sa langue dans sa poche et s'illustre lorsqu'arrive le temps des questions .

« On a l’impression d’accompagner une vedette ! » Personne ne l'impressionne, pas même le maire de Bordeaux. Juppé et Mamie Jaja c'est déjà une longue histoire. « Il y a quelques années, je lui ai offert des piments, c'est ma spécialité ; sans le savoir il a mangé le plus fort, et je l'ai vu devenir tout rouge » raconte en riant Mamie Jaja. Et elle n'est pas peu fière de rapporter cette confidence que lui a faite le maire de Bordeaux après cette épisode: « vous êtes la première femme à me faire pleurer ! ».

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En décembre, elle enfile son déguisement de mère Noël pour distribuer des bonbons aux enfants.

croyait ensemble et nous a alors placés à côté. Il m’a proposé des bonbons et j’ai dit non ! Il m’a dit que je n’avais pas l’air aimable ! Ensuite, il m’a demandé mon prénom, j’ai dit « Jacqueline, et vous ? Il m’a répondu « Jacques », je lui ai dit « vous vous foutez de moi ! » Et deux mois plus tard, je lui disais oui !... Mes enfants ont eu un bon père et moi j’ai eu un bon mari » !

ÔÔMamie Piment ! Elle est de toutes les manifestations et notamment des repas de quartiers où elle se balade de table en table avec ses piments histoire de relever un couscous trop fade : « Moi, je l’appelle Mamie Piment », raconte une des habituées de l’atelier couture du centre social. Mamie Jaja vient à chaque fois saluer ses copines : « Lorsqu’elle ne vient pas, on s’inquiète » confie l’une d’entre elles. Quand Mamie Jaja est là, on s'en aperçoit : « je suis un bouteen-train et j’ai toujours été comme ça ! J’aime bien rire ! Je raconte des blagues, je

Mamie Jaja au milieu de ses copines de l’atelier couture du centre social

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chante mais jamais je ne suis vulgaire » précise celle qui aurait aimé être une artiste. Mais c’est à l’usine qu’elle a travaillé, durant 25 années : « J’étais à la SAFE, boulevard Alfred Daney. C’était dur. On faisait des batteries de voiture ». Ce difficile labeur ne l’a pas empêchée de fonder une grande famille : « J’ai eu sept enfants. Mon mari travaillait également à la SAFE. Nos horaires étaient décalés ce qui fait qu’il y en avait toujours un à la maison pour s’occuper des petits ». Jacqueline a vécu quarante ans avec Jacques : « Nous nous sommes rencontrés au cinéma. L’ouvreuse nous

ÔÔConvivialité et entraide Jacques et Jacqueline se sont rapidement installés dans le quartier du Grand Parc, « toutes les maisons étaient en bois à l’époque, raconte Mamie Jaja, c’était pire qu’un western » ! Depuis, elle a vu les tours s’installer et elle préfère cela. «On ne se parlait pas à l’époque, alors qu’aujourd’hui, c’est plus convivial, il y a plus d’entraide». La solidarité, c’est son truc en effet. Durant 25 années, par exemple, elle a donné son sang régulièrement. Aujourd’hui c’est sa bonne humeur qu’elle distribue comme en décembre où elle enfile son déguisement de mère Noël pour distribuer des bonbons aux enfants. Et rien que des bonbons, rassurons les parents, pas des piments !

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La salle des fêtes du Grand Parc se donne en spectacle évènement D'ici deux ans, les portes de la salle des fêtes du Grand Parc réouvriront, après vingt années de torpeur. Voici ce qui vous attend à l'intérieur.

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es architectes bordelais ont du talent et lorsqu'ils ont l'occasion de le prouver, cela donne le projet de réhabilitation de la salle des fêtes du Grand Parc. Les habitants ont pu en découvrir les grandes lignes au cours du conseil de quartier du mardi 12 novembre. Avec la décontraction qu'on lui connaît, Christophe Hutin a présenté les idées-forces qui ont guidé le travail de son équipe composée de Anne Lacaton, Jean-Philippe Vassal, Frédérique Druot et Guy Jourdan (acoustique). Le premier parti pris architectural a été de respecter l'existant. Construit en 1965, fermé depuis près de 20 ans, le bâtiment à la façade multicolore a une âme, un style, une excellente acoustique, une histoire, il fait partie du patrimoine du Grand Parc. C'est aussi une œuvre de l'architecte Pierre Ferret. Autant de raisons pour en conserver l'essentiel. ÔÔ Lieu convivial

et chaleureux

Le principal handicap de l'héritage du maître Ferret était d'avoir conçu un intérieur très peu éclairé, logique vu la vocation unique de cet endroit (théâtre, cinéma, concerts). Pour faire entrer la lumière, indispensable pour utiliser ce lieu autrement qu'en salle de spectacles, les architectes vont percer le mur du fond de scène et substituer au béton une immense baie vitrée. En configuration spectacle, une occultation est prévue pour refaire le "noir" à l'intérieur. Une partie des gradins est conservée tout en dégageant un espace suffisant pour y installer des tables de réunion. La jauge autorisée sera de 1 500 spectateurs. Comme la rénovation du marché des Douves, celle de la salle des fêtes du Grand Parc met en valeur les architectes bordelais.

Le second impératif a été de répondre au plus près aux attentes des habitants, futurs utilisateurs. Ils ont eu la possibilité de les formuler dans le cadre d'une procédure de concertation organisée sous l'égide de la maire adjointe Anne-Marie Cazalet, très attachée à ce quartier.

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Ces échanges ont été, de l'avis même des participants, très constructifs. De façon assez prévisible, il est ressorti des discussions que la future salle serait parfaite si elle pouvait accueillir tout à la fois des spectacles, des expositions, des réceptions (de toutes tailles) et qu'elle soit aussi un lieu convivial et chaleureux ouvert sur l'extérieur. Plus d'un architecte, en prenant connaissance de ce brief, aurait jeté la gomme en estimant que faire tenir autant de choses dans une même boîte était mission impossible. Christophe Hutin & Co ont relevé le défi de la polyvalence et la façon dont ils vont transformer ce bâtiment est assez bluffante.

ÔÔLivraison en 2015 Elle a suscité des remarques contradictoires. Des satisfecits à l'idée d'accueillir de vraies têtes d'affiches et des inquiétudes relatives au stationnement des spectateurs venus d'autres quartiers. Un coin cafétéria-restauration est créé avec, comme cela était demandé, une ouverture sur l'extérieur avec possibilité d'installer une terrasse. Ces perspectives ont été vues sur grand écran avec la projection d'images virtuelles qui suscitent l'impatience de découvrir le réel. Le calendrier du chantier prévoit une livraison de la nouvelle salle des fêtes en 2015. Vivement demain !


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Ceux qui avaient pour habitude de suivre l’épicerie ambulante «Rosa» sur les marchés seront ravis de savoir qu’elle a également pignon sur rue, ou plus précisément sur la place Gambetta. Présents à Talence, Lacanau, Le Bouscat, Bassens… Thierry Béhérégaray et ses sept compères se sont décidés à ouvrir cette épicerie fine fin octobre ! «On a profité de l’impulsion de la mairie qui souhaitait redonner un souffle nouveau à la place, pénalisée par la fermeture du Virgin», explique Pierre-Émile Jeannet. Pour le choix des produits, les gastronomes ont suivi les conseils de la grand-mère de Thierry Béhérégaray, Rosa la bien nommée. Leur produit phare ? Le saumon fumé dans un fumoir en bois de hêtre, à la ficelle. Et pour la qualité, c’est le top ! Bio d’Irlande, d’Écosse, label rouge écossais… En vitrine, on salive à la vue des fromages de petits producteurs, du jambon de Bayonne, de la Patanegra bellota, ou du foie gras d’un cuisinier 3 étoiles Michelin. La maison Rosa

propose aussi du champagne Besserat de Bellefon, des desserts au lait de brebis, de la limonade italienne, du miel du Bassin… Ouvert jusqu’à 20 h tous les jours, le lieu propose également de déguster sur place, à toute heure, des assiettes allant de 8 à 24 €. ÔÔ32, place Gambetta

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Le diagnostique de Christian Rousseau sur le devenir de sa profession n’est guère encourageant. Le nombre d’apprentis aux durs métiers de boucher et de charcutier diminue chaque année. Les éleveurs ont le couteau sous la gorge et les commerces de bouche font peur aux banquiers. Raison de plus pour

Louise, la Miss Déco En matière de décoration et d’accessoires de mode, Géraldine Ruelle a des goûts très sûrs et entend les partager avec sa clientèle. À la voir vanter les mérites des pépites rassemblées dans sa boutique et sachant le plaisir qui a été le sien pour les dénicher, on se dit qu’elle serait une fidèle cliente de Louise, son nouveau magasin de la place Marie Brizard. Pourquoi Louise ? Même démarche que pour sa sélection d’objets : «C’est un prénom que j’aime, à la fois doux et rétro et je voulais utiliser ce coup de cœur pour baptiser ma boutique.» Louise, d’après le site «Journal des femmes», est un prénom symbole du charme discret, de l’intelligence et de l’élégance. Rien que cela. Géraldine a aménagé avec son bricoleur de papa un univers très cosy ou tous les articles et accessoires sont mis en valeur : vêtements, sacs, bijoux, bougies, vaisselle, plaids... Amateurs de solderies, passez votre chemin vous n’êtes pas à la bonne adresse. Chez Louise les articles sont autant d’idées cadeaux et en cette période de crise, la sagesse des prix pratiqués ici est très appréciable. ÔÔLouise 201 rue Fondaudège

faire honneur, pendant qu’il en est encore temps, aux plats cuisinés confectionnés avec amour et talent par ce digne représentant de l’artisanat gourmand, Christian Rousseau. Ce Royannais a eu le coup de cœur pour la rue Fondaudège. En quelques semaines il est parvenu à fidéliser une clientèle de quartier nostalgique des produits qui faisaient la réputation de la Maison Ladoire installée à cette même adresse. Boudin, pâtés, saucissons, rillettes, auxquels s’ajoute une spécialité maison, le jambon à l’os, que Christian Rousseau travaille dans la perfection. Depuis qu’il est arrivé, il s’est intéressé à une spécialité du terroir, le Grenier Médocain. Pour le confectionner il est parti en stage dans le Médoc et ses clients sont les premiers à le féliciter. Preuve de son intégration au pays. ÔÔChristian Rousseau

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Illuminations de Noël :

LED’s GO ! festivités Tradition oblige, le ville de Bordeaux revêt ses habits de lumières durant les fêtes de fin d'année. Coup de projecteurs sur ces illuminations et les attractions qui complètent ce programme de Noël.

L

a chasse aux kilos... watt est ouverte. Cette année encore, les illuminations de Noël en centre ville (410 000 LED et lucioles pour 45 kilomètres de guirlandes) vont suivre un régime drastique pour perdre des kilowattsheure. Conformément aux engagements écocitoyens pris par la ville, les éclairages basse consommation ont été privilégiés. À titre d'exemple, les 180 cerceaux diffusant une lumière blanche-bleutée installés sur le cours de l’Intendance consommeront moins de 3 kW durant la période d'éclairage, soit 95 €. La rue Sainte-Catherine est décorée d'une quarantaine de traversées dotées de cylindres "feuilles argentées" et de rideaux scintillants. Rue Vital Carles, de fins branchages à effet pailleté recouvrent les façades (consommation 1.6 kW contre 26 kW les années précédentes, soit une économie de 93%). Place Jean Jaurès trône « le

cœur de Noël », structure cocon en trois dimensions où petits et grands pourront s'amuser et s'émerveiller devant les presque deux cents mètres de guirlandes installées. La place Stalingrad bénéficie d’une scénographie contemporaine avec des cubes de diverses dimensions sur les candélabres. Les illuminations seront éteintes à minuit (sauf les 24, 25 et 31 décembre) jusqu’au 5 janvier 2014. ÔÔ Place Pey-Berland,

Conformément aux engagements écocitoyens pris par la ville, les éclairages basse consommation ont été privilégiés.

ça roule pour les patins

Pour la 10ème année consécutive, du 30 novembre au 5 janvier 2014, les amateurs de glace, petits et grands évolueront sur la patinoire extérieure construite devant le palais Rohan (animations lumineuses et musicales sur la piste). Deux pistes de glace indépendantes sont aménagées  Suite en page 30

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Cœur de Ville Monsieur 3 000 watts

ÔÔMa cabane au canada Du 29 novembre au 29 décembre, la 19ème édition du grand marché de Noël de Bordeaux proposera de nombreuses animations autour de ses 150 chalets. Fête, partage, cadeaux et goût des bonnes choses sont au menu de cette manifestation traditionnelle. ÔÔMon beau sapin, roi des forêts... En plus des arbres existants éclairés de milliers d’ampoules sur les principaux cours, près de 40 sapins de huit mètres sont disposés dans tous les quartiers (arbres issus de coupes d’éclaircissage cultivés dans le Tarn). Cette année ils seront ornés de quatre anneaux habillant

leur silhouette, avec flocons scintillants. Comme l’an dernier, les associations de quartier et de commerçants sont invitées à décorer ces sapins sur le thème de la nature, associée à la couleur verte. La place Pey-Berland sera décorée d’un sapin géant de dix sept mètres, équipé de guirlandes suivant le branchage et doté de décors diurnes originaux. Par ailleurs, 98 sapins de deux mètres décoreront les 98 écoles de Bordeaux. Comme les kw/h, le budget municipal affecté aux illuminations de Noël a été revu à la baisse, économie oblige. C'est tout de même près de 400 000 € qui sont consacrés cette année aux animations, à la patinoire et aux illuminations de Noël à Bordeaux. Cela comprend notamment les subventions municipales attribuées aux différentes associations de commerçants et d'artisans. La mairie finance de 40% à 60% des illuminations prévues par une vingtaine d’associations dans plusieurs quartiers. Une bonne façon d'entretenir la flamme !

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BordeauxQuartiers Décembre 2013

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(27x14,5 m pour les adultes et 6x13 m pour les moins de huit ans) leur permettant de faire les premières glissades en toute sécurité. Ouverte à tous de 10h à 22h (entrée 3€, location des patins offerte), la patinoire avait accueilli l’an dernier près de 25 000 patineurs en un mois.

Nom ? Gérard Périole. Métier ? Concepteur de lumière... C’est à lui que la ville de Bordeaux a fait appel pour concevoir et réaliser les illuminations de Noël du cours de l’Intendance. Installé à Bordeaux depuis 13 ans, Gérard Périole aime sa ville et il l’a sentie prête à sortir des sentiers battus des traditionnels décors de Noël : «les représentations des traîneaux, les Pères Noël, les paquets cadeaux... J’ai écarté d’office, pour proposer une décoration plus contemporaine et je suis ravi que le jury ait adhéré à ma démarche». Comment faut-il traduire la symbolique du décor lumineux du cours de l’Intendance ? : « Chacun doit laisser libre son imagination, moi j’étais prêt à l’appeler «ça pétille», sachant que ces cercles me font penser à des bulles de champagne, mais on me parle aussi de flocons de neige». Neige, champagne... finalement tout ceci est en prise (électrique) avec la saison et l’événement. Gérard Périole est déjà concentré sur d’autres projets. Il compte bien participer à la fête des lumières de Lyon qui est pour lui le nec plus ultra de la profession. Il aime aussi mettre en valeur des monuments historiques, des sites touristiques... Son autre préoccupation du moment, c’est de créer un centre de formation pour l’apprentissage de sa profession jusqu’ici dans l’ombre.


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Cœur de Ville PUBLI-rédactionnel

Octave, l'assistant d'écoute de Sonalto disponible à Bordeaux

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rendre un mot pour un autre, monter le son de la TV, avoir des difficultés à suivre une conversation... En France, ce sont plus de 6 millions de personnes qui sont gênées dans leur vie quotidienne par une gêne auditive, et pourtant 5 millions restent sans solution du fait prix encore très élevé des prothèses auditives traditionnelles1. Face à ce constat, la société Sonalto, en partenariat avec un spécialiste français de l’audition a eu l’idée de mettre au point une solution innovante: l’assistant d’écoute Octave. Cet appareil conçu spécifiquement pour les gênes auditives légères permet d’offrir au plus grand nombre une solution simple et performante grâce au meilleur de la technologie numérique. Octave rencontre rapidement le succès. Aujourd’hui, déjà plus de 12 000 personnes l’ont adopté et ont ainsi pu améliorer leur confort d’écoute. Camille D., un jeune homme de 68 ans utilisateur d’Octave témoigne : « Moi je n’étais pas très gêné, je pouvais continuer à vivre. Mais, je me rendais bien compte que je mettais la télé trop fort. Et ma femme, se plaignait tout le temps que je la faisais répéter. » Camille après plusieurs

années d’hésitation, a choisi de s’équiper. Pourquoi ? « je n’avais ni les moyens, ni l’envie de dépenser plusieurs milliers d’euros, mais un jour j’ai découvert Octave chez mon opticien. Il me l’a fait essayer gratuitement, et après quelques instants pour m’habituer j’ai réalisé que j’entendais beaucoup mieux. C’est très simple : exactement ce qu’il me fallait. » Octave est vendu par les partenaires Sonalto (opticiens ou pharmaciens) au prix de 299 euros2. Si comme Camille vous êtes parfois gêné

par votre audition mais que vous ne pensez pas encore avoir besoin d’un appareillage médicalisé alors allez essayer gratuitement Octave, chez un partenaire Sonalto. 1 - 1600€ (en moyenne) : Chiffres du dossier 60 millions de consommateurs de Juillet 2011. 2 - Prix généralement constaté.

À Bordeaux, Médoc Optique vous fait découvrir Octave au 29 avenue de la Libération, 33100 Le Bouscat. Pour toutes autres questions, appelez Sonalto au 0142868959 ou RDV sur www.sonalto.fr Octave est un appareil de confort et n’est pas destiné aux déficients de l’ouïe. Ce n’est pas une prothèse auditive. En cas de gêne auditive persistante, consultez un médecin ORL.

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Cheverus : la culotte a du mal à descendre urbanisme L’îlot Cheverus est en passe de battre plusieurs records dont celui des mètres carrés les plus chers de Bordeaux, il est aussi question de la culotte de cuir la plus chère du monde. Explications.

L

es fouilles archéologiques, dites préventives, réalisées avant le début des travaux de la Place St Michel ont été largement médiatisées. Articles de presse, réunions publiques... les archéologues ont pu ainsi rendre compte de leurs travaux. Pour les fouilles de l’Îlot Cheverus, on n’en est pas encore là. L’embargo est même de mise tant que la DRAC n’aura pas reçu le compte rendu des recherches effectuées l’an dernier. C’est seulement après cette étape que les vestiges du passé, découverts à cet endroit, seront exposés. Cet embargo n’a pas été respecté par Redevco, promoteur de cette vaste opération immobilière. L’un de ses porte-parole, Eric Teng, a réussi son petit effet en annonçant aux nombreux participants au conseil de quartier du mardi 19 Novembre les trouvailles du sous-sol. En quantité pas grand chose, à l’entendre, par contre, en qualité on devrait un jour entendre parler de la culotte de cuir de Cheverus. Elle daterait de l’Empire. «Du second ou du premier ?» a questionné un brin espiègle un érudit féru des époques napoléoniennes. «Non, tout de même pas» a rectifié l’orateur «il s’agit du bas empire» que chacun sait dater entre le troisième et le cinquième siècle de notre ère. Une culotte de cuir ! Ils n’étaient pas aussi fous que cela nos envahisseurs romains et même en avance sur la mode. Si l’ironie était de mise au cours de cette réunion, c’est

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Une vue aérienne du site de Cheverus. En médaillon, des pots retrouvés à Saint-Michel. Pour voir la culotte, il faudra patienter.

pour aborder, une fois de plus le rapport intérêt/prix de ces fouilles archéologiques. Elles sont devenues obligatoires (arrêté préfectoral) dès qu’un engin de chantier retourne la terre dans un coin du centre ville considéré comme digne d’intérêt en terme de vestiges. ÔÔ La culotte la plus chère

du monde

Combien ont coûté celles de Cheverus : «un million d’euros, à la charge du promoteur» a annoncé Eric Teng. Ce qui fait de la culotte de cuir la parure vestimentaire la plus chère au monde. Cette culotte a d’ailleurs reçu un surnom sur le chantier de Cheverus, les ouvriers l’appelant du fait de sa taille «le bikini». L’histoire aurait été encore plus drôle si ce vêtement romain avait été trouvé dans les sous sols du C&A

Par arrêté préfectoral, les fouilles archéologiques dites préventives sont devenues obligatoires

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en cours de démolition. Mais c’est à l’emplacement du bâtiment abritant jadis les rotatives de Sud Ouest qu’il a été déniché. Durant les débats de ce même conseil de quartier, un autre opérateur de Cheverus (un cadre de chez Nexity) a fait part de ses griefs à l’égard de ces fouilles imposées. Il a clairement laissé entendre que si le projet de parking sous terrain avait été abandonné, c’est - entre autre dû aux surcoûts financiers engendrés par les inévitables fouilles liées à sa construction. L’archéologue ennemi des bâtisseurs des temps modernes ? Lorsqu’on interroge ceux qui ont travaillé à l’Ilot Cheverus, les avis sont tout autre. Mathieu Rondier qui a mené ce chantier pour le compte de la société HADES conteste les chiffres des promoteurs. Après avoir consulté son devis, il parle de deux cents mille euros. Quant au parking, il a été selon lui abandonné faute d’accès suffisants. Réponse du promoteur : «C’est vrai mais cela n’intègre pas les frais annexes liés à la préparation de ces fouilles.» Il n’en reste pas moins que si l’archéologie n’a pas de prix, elle a un coût.


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Allo Mama dodo hôtellerie Après Paris certes, mais avant Los Angeles, Bordeaux possède ce haut lieu de l’hôtellerie moderne et décalée qu’est un Mama Shelter. De quoi voir la vie en rose...

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es soirées «badgées» avec filtrage à l’entrée et présence de nombreux VIP étaient jusqu’alors l’apanage des grands châteaux bordelais. Pour son inauguration, le Mama Shelter est entré dans le cercle des évènements mondains et courus. Les intervenants au micro avaient, pour la circonstance, l’âme philosophe. Serge Trigano, le maître des lieux, a notamment cherché à nous convaincre que c’était bien plus qu’un hôtel-restaurant qui s’ouvrait dans notre ville, mais un lieu de vie idyllique attendu par tous les bordelais. Dans ces grandes occasions, Philippe Starck -décorateur des lieux- n’a pas son pareil pour donner à ses créations une dimension cosmique insoupçonnée. Alain Juppé, convié à cette cérémonie, ne s’est pas laissé entraîner sur ce terrain de l’allégorie. Il a tenu à faire court et direct en invitant les responsables de ce nouvel établissement à veiller à ne pas troubler la tranquillité du voisinage. Mama... mia. Contrairement à Starck, personne ne lui a demandé de faire un dessin pour expliquer son propos. Et ce fameux Mama Shelter, comment se présente-t-il ? Plutôt séduisant au

premier contact. La déco est gentiment décalée avec une touche enfantine comme l’aime son auteur. Urbanités obligent, on y retrouve les poncifs du street art astucieusement mélangés avec un confort bourgeois décomplexé et de bon aloi. Le rose-pantone-malabar règne dans les étages et les coursives. Il faut y voir un trait d’humour du décorateur mama-licieux, connu par l’état civil sous le nom de Philippe... Malabar. L’héritage de papa Trigano, l’inventeur du Club Méd, se voit aux consignes qui ont été données au personnel. Un accueil au Mama Shelter se doit d’être souriant et enjoué. Il l’est, au point qu’on s’attend une fois entré dans les lieux à se retrouver avec un collier de fleurs autour du cou. Ces sourires radieux contrastent avec l’obscurité des lieux. Le refuge de Mama ne dispose pas de baies vitrées où entre le soleil. On a donc pris le parti de recourir à l’éclairage indirect. Le bar lumineux est du meilleur effet mais les loupiotes au-dessus des tables du coin pizza sont moins efficaces. Côté restaurant, les petits budgets iront se réfugier sous ces mêmes loupiotes pour éviter que l’addition ne franchisse le seuil des 20 €. Une chose impossible

Serge Trigano entouré de ses invités le jour de l’inauguration. Photos : T.Sanson

aux autres tables. Les chambres sont sans doute ce que le Mama Shelter fait de mieux et le rapport qualité/prix/confort va faire pâlir la concurrence. Là où le Mama va aussi en épater plus d’un, c’est lorsque sa terrasse panoramique sera ouverte. C’est prévu au printemps. Le panorama est à couper le souffle et la vue de Bordeaux, est mama... gnifique. ÔÔ Mama Shelter 19, rue Poquelin Molière Tél : 05 57 30 45 45

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La Bastide Cœur de Ville

Suncoo

KOKOMO DELICATESSEN

dans le coup

C’est dans la rue de Grassi (accessible depuis la rue de la porte Dijeaux) que s’est ouverte il y a peu de temps la boutique de prêt-à-porter Suncoo. Elle est destinée aux femmes adeptes de la mode, désireuses de porter des vêtements bien coupés, dans l’air du temps et à des prix encore raisonnables. Suncoo est présent à Paris rue des Rosiers, à Lille, et arrive aujourd’hui à Bordeaux. La ligne vestimentaire est le fruit d’une rencontre entre Stella et Thomas. La première est une descendante d’une famille impériale Chinoise, d’où le nom de la marque et la touche orientale donnée à certains vêtements. Le second est féru de design. La toute première

boutique Suncoo s’est d’ailleurs ouverte en ... Chine. Sur le site de la marque on parle de «mode urbaine», on vante «les effets produits par les mélanges de matières», on salue «le caractère évolutif de cette garde-robe» et on qualifie de «joyeux, coloré et frais» les imprimés de la collection. Et cela se confirme en les découvrant dans la boutique de la rue Grassi. ! ÔÔSuncoo 4 rue Grassi

05 56 81 62 18 www.suncoo.fr

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manger à la sauce us

Ouvert depuis la fin octobre, le Kokomo Delicatessen succède à la pizzeria Pink Flamingo sur la place Fernand Lafargue. À 27 ans, Damien Menaldo a été chef de la Tupina à Bordeaux, de la Kuzina à Pessac, et il a aussi cuisiné auprès d’Alain Ducasse.

PÂTISSERIE ESSENTIELLE l’essence de la gourmandise Voici le nouvel écrin sucré de la charmante place Saint-Pierre ! La pâtisserie Essentielle propose des entremets, tartes, mignardises depuis juin dernier. «Ici nous privilégions le retour au goût et à la forme initiale des pâtisseries. Un ParisBrest ressemble à ce qu’on s’imagine… On a une gamme de 25 gâteaux confectionnés sur place avec de bons produits » explique Benjamin Ravenne. Ce dernier est à l’origine de ce projet. Il a obtenu son CAP de pâtissier en 1986 à Paris. Il débute dans le 5ème arrondissement et entre en 1989 chez Dalloyau où il reste 12 ans. Arrivé à Bordeaux en septembre 2010, Benjamin est professeur au CFA, pâtissier pour Lalet et chez Antoine. C’est dans les cuisines des allées de Tourny qu’il rencontre Camille Lippe. Celui-ci est originaire de Bordeaux. Il est titulaire lui-aussi d’un CAP pâtissier avec une mention complémentaire chocolatier. Assidus et constants, les deux pâtissiers se sont lancés dans cette aventure en reprenant un pas de porte qui a été auparavant un glacier puis une crêperie. Outre le sucré, ils proposent également du salé avec des quiches, burgers ou bagels à déguster à l’intérieur ou en terrasse. Se faire plaisir c’est… Essentiel ! ÔÔLa pâtisserie Essentielle

2 place saint Pierre Tél : 09 81 28 83 40

Alors qu’il souhaitait abandonner les fourneaux, il lance Kokomo, un concept de Delicatessen, un point de restauration US qui n’existait pas à Bordeaux. Mais c’est quoi un delicatessen ? À New York il s’agit de restaurant/épicerie qui sert à toutes heures. À l’adresse bordelaise, on peut retrouver des spécialités telles que : burger au pastrami et cheddar, Jalapeno Relish, tofu fumé, travers de porc caramélisés et en dessert des gâteaux maison… On trouve aussi beaucoup de plats végétariens, des viandes ou des poissons fumés sur place. Côté boissons, les aficionados de New York retrouveront la Brooklyn Beer, introuvable dans le Sud-Ouest. La salle est vaste et la décoration se veut éclectique. «Il y a un coin plus tranquille au fond où nous allons installer une bibliothèque et au mur nous présenterons des oeuvres d’artistes », explique Damien, le directeur. Le leitmotiv ? Cool Taste, Good Size. ÔÔKokomo Delicatessen, 12 place Fernand Lafargue Tél : 05 57 77 07 24


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A.COPOLA

PÂTISSERIE CHÉRIE

De la place Fernand Lafargue à la place Camille Julian, les boutiques de mode dédiées aux hommes modernes ne manquent pas. Et pourtant l’ouverture d’une nouvelle enseigne ne se boude pas ! Installée sur le cours Alsace Lorraine, la boutique a.Copola a pignon sur rue depuis quelques mois. Le magasin propose des marques quasi introuvables à Bordeaux pour ces messieurs. Sandrine, Arnaud, Frédéric et Olivier sont les quatre amis qui ont fait le pari de ce rendez-vous «de la French Touch et des influences urbaines les plus en vogue : New York, Milan, Stockholm ». Dans une déco chaleureuse et

C’est en 2008 qu’Émilie Penin effectue son premier voyage outreAtlantique. Impressionnée par les buffets sucrés qui accompagnent les mariages à l’américaine, la jeune femme s’intéresse à leur fabrication. Elle obtient pour cela son CAP de pâtissière l’année suivante. En 2010, Émilie Penin se spécialise dans la chocolaterie et gagne le 2ème prix Décoration au XIIIème Concours du

vestiaire au masculin

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Cœur de Ville

oh oui !

PENHALIGON’S so phénoménal !

moderne – le mobilier a été chiné – les conseils prodigués par Sandrine sont pointus. Ici on trouve toutes les belles marques : Gant Rugger, Joe San, Carven, Melinda Gloss, Marc by Marc Jacobs, Tom Edwards, Jim Rickey, Paul and Joe, Closed… a.Copola organise aussi des défilés de ses collections par saison. T’as le look co-pola. ÔÔA.Copola Angle rue du Pas St Georges et cours Alsace Lorraine Tél : 05 57 83 69 10 www.a-copola.fr

Les britanniques de Penhaligon’s ont choisi Bordeaux pour implanter leur troisième enseigne française ! «Cette nouvelle boutique a été créée avec le plus grand soin. Nous souhaitions en faire un joyau excentrique. Nous avons voulu avec ce décor luxueux et ses finitions dandy recréer un coin d’Angleterre dans la perle d’Aquitaine», déclare de façon emphatique Christopher Jenner, le designer Londonien de cet écrin. Les murs mauves matelassés rappellent les fauteuils Chesterfield et les rosaces du plafond reprennent l’esthétique de l’Abbaye de Westminster. Pour Noël, la maison proposera des boîtes à musique poétiques renfermant des flacons miniatures. Jasmin, rose turque, citron, musc… Parfait pour celles et ceux qui ne se décideraient pas entre les trente fragrances du catalogue ! Penhaligon’s a été fondée en 1870 par un jeune barbier, William Penhaligon, dans le quartier Mayfair de Londres. En 1956, Penhaligon’s devient fournisseur officiel du duc d’Edimbourg, puis du Prince de Galles en 1988 ! En 2013, c’est au tour des bordelais d’être mis au «parfum»! ÔÔPenhaligon’s 1, place Gambetta Tél : 05 56 79 01 09 www.penhaligons.com

Chocolat de la Ville de Bordeaux sur le thème « Chansons enfantines ». C’est en 2012 qu’elle retourne aux USA et travaille dans la fameuse boutique My Sweet & Saucy basée à Long Beach, Californie. De retour dans l’hexagone, forte de cette nouvelle expérience, elle crée Pâtisserie Chérie rue Mouneyra. «Nous proposons à cette adresse une grande variété de mini-desserts ainsi que des gâteaux festifs comme en font les américains mais avec un goût plus subtil adapté aux fins palais des Français. Nous préférons le vrai chocolat à la pâte à sucre, nous choisissons uniquement les fruits de saison », précise Émilie Penin. À la carte donc : minis éclairs, macarons, gourmandises, gâteaux à étages… Gourmandise, gourmandise chérie ! ÔÔPâtisserie Chérie,

97 bis rue Mouneyra Tél : 06 88 59 58 18 www.patisseriecherie.com Décembre 2013 BordeauxQuartiers

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IL NOCINO Pronto pizza !

Una parte di pizza per favore ! Non, vous n’êtes pas à Rome mais rue Saint-Rémi, à deux pas des quais ! Ouvert cet été, Il Nocino est une pizzeria à la mode Dolce Vita baptisée ainsi en référence à un alcool de noix fraîches. Tout comme dans les rues de la capitale italienne, Magali Nocetti – originaire de Rome - et Angélique Quinsac proposent des parts de pizzas. À Rome on les sert al taglio c’est-à-dire à la coupe et parfois au mètre ! Autre similitude avec son pays d’origine, la pizza de Il Nocino est faite à base de pâte focaccia. «Cette pâte à pain aérée est préparée 48 à 72 heures à l’avance. Cela permet de faire travailler la levure dans la pâte et non dans l’estomac», explique Magali Nocetti. Ainsi elle se marie parfaitement aux préparations des deux jeunes femmes : Marguerita, parma, bufala, pesto, carciofo mais aussi en sandwichs épinard, salami ou jambon/mozzarelle. Ces mets

sont à emporter mais ne vous fiez pas à l’étroite entrée, Il Nocino c’est aussi une salle en sous-sol avec une quinzaine de places. Il faut compter 5 € pour la part ou le sandwich. Et les desserts sont maison… Ma sono famosos ! ÔÔIl Nocino 23, rue Saint Rémi Tél : 05 56 44 71 31

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BIDULES ET MERVEILLES Déco ++

Passionnées de décoration, Constance Demettre et AnneAurélie Marchal se sont lancées dans l’aventure Bidules et Merveilles en 2012 et ont ouvert leur boutique en mai dernier. L’idée a émergé lorsque les deux jeunes femmes, alors employées dans la grande distribution, sont devenues mamans. « Avoir un enfant nous a

GALERIE XENON La rue Ferrère, nouveau Faubourg des Arts

Implantée en face du CAPC et à proximité de la très cotée galerie Cortex Athletico, l’espace Xenon vient renforcer le pôle artistique de la rue Ferrère ! Atypique, cette galerie partage, depuis son ouverture en septembre, ses murs avec les locaux d’une société d’informatique. C’est le créateur de celle-ci, Thierry Fahmy qui a eu l’idée de cette mutualisation du site. Il est lui-même artiste autodidacte, photographe et collectionneur. Jusqu’au 28 décembre Xenon met en avant la galerie barcelonaise Circulo del Arte, avec les photographies de Carlos Saura. Intitulée « Regards d’un cinéaste », l’exposition montre plusieurs séries de photographies des années 50 aux années 90. Deux peintures de l’artiste Antonio Saura, issues de la collection du FRAC Aquitaine, sont aussi présentées. Cela crée un regard croisé entre l’œuvre des deux frères. Ensuite, du 10 janvier au 8 mars, « Multiples d'artistes » proposera des œuvres et objets originaux en éditions limitées d'artistes et de designers reconnus internationalement. ÔÔGalerie Xenon 16ter rue Ferrère Tél : 05 57 83 26 71 www.galeriexenon.com

donner l’envie de nous mettre à notre compte. L’idée était de faire un projet déco et de permettre aux bordelais de trouver des articles encore introuvables ici », relate Constance Demettre. Lorsque les deux amies ont dégoté le local de la rue des Ayres, l’aventure débute. Les deux comparses ont choisi de mettre en avant des marques étrangères mais aussi locales. Alors on trouve dans ce bricà-brac plein de charme : des boîtes des danois House of Doctor, des torchons La cerise sur le gâteau, les coussins Tas-Ka, la vaisselle épurée des japonais de Kinto mais aussi les bijoux de la bordelaise Yumicha. Constance et Anne-Aurélie font de la veille auprès des prescripteurs de tendances et autres blogs. C’est certain, ce nouvel écrin dédié à la décoration est une adresse parfaite pour trouver des présents de Noël pour tous ! ÔÔ Bidules et Merveilles

75, rue des Ayres Tél : 05 40 00 90 32


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MOULIN À JEUX Ding dong faites vos jeux !

Aujourd’hui on se fait tout livrer : les pizzas bien sûr mais aussi les meubles, les paniers de légumes et les plateaux repas… Ce service ne cesse de séduire et Jérémy Moulin l’a bien compris. Aficionado de jeux de plateaux, il a créé un service de location de jeu de société avec livraison ! Elle est écologiquement correcte puisqu'effectuée à l'aide d'une trottinette acquise via un crowdfunding. Dès 10 euros, sur le site, vous pourrez choisir un jeu et votre commande est livrée du lundi au vendredi de 12h à 20h dans les quartiers Chartrons, Jardin Public, Fondaudège, hyper centre, Saint-Bruno, Mériadeck, Capucins, Saint-Michel, Victoire et Saint-Génès. Cartes, stratégies,

enquêtes, rapidité… avec le jeu, pour les longues soirées d'hiver, n'oubliez pas les chandelles ! ÔÔwww.moulinajeux.fr

… BY SAB G Sublimer son intérieur

« Avec cette boutique, je réalise mon rêve de jeune fille », lance Sabrina Gradt en préambule. Tout est dit. L’idée d’ouvrir un commerce a commencé à trotter dans sa tête depuis 2005… En 2010 Sabrina Gradt abandonne son métier d’agent immobilier spécialisée dans le home staging (aménagement d’intérieur).

EDMOND PURE BURGER Pur plaisir

La mode est au burger, d’accord, mais chez Edmond on ne risque pas de glisser sur une frite ou de baigner dans l’huile. Non, non, chez Edmond le burger s'adresse aux gourmets et les aficionados s’y rendent comme au repas gastro du dimanche midi. Accueillant, ce lieu a été imaginé par Patrick Namura et son fils, Adrien. Installés depuis un an à Bordeaux, le père et le fils viennent de Paris où ils travaillaient déjà dans la restauration. « Avec ce restaurant, nous voulions proposer des burgers de qualité. Nous faisons notre pain et nos sauces, nous hachons notre bœuf. Le fromage vient de chez Jean d’Alos. La recherche de la qualité, c’est ce qui fait l’ADN du lieu », explique Patrick Namura. À la carte, on retrouve les classiques Cheese et Bacon Cheese. Le duo a ensuite imaginé des burgers originaux : le Edgard avec sa pancetta et son Saint Nectaire AOP ; le Edimbourg au caviar de tomates séchées et tomme Chalosse ou encore l’Edenté, le végétarien aux tomates aubergines basilic… Il faut compter 10 euros pour un burger et le menu à emporter avec frites et boisson monte à 12 euros. La décoration est épurée et chaleureuse, parfaite pour sublimer l’assiette. Au mur, les propriétaires ont accroché un tableau du graffeur bordelais Mr Kern. Le slogan : « In burger we trust* » va en convertir plus d’un… * « Au burger nous croyons » ÔÔ Edmond Pure Burger

158 cours Victor Hugo Tél : 05 56 77 59 45

Avec son époux, ils quittent Paris direction Périgueux pour un temps. « C’est une ville pleine de charme mais pour le travail et notamment la boutique on est venu sur Bordeaux », explique-t-elle. Le local, rue Goya, a été imaginé comme un univers cosy avec une ambiance « comme à la maison ». Ouverte le 17 septembre, la boutique s’appuie en confiance sur les jeunes créateurs : les meubles en carton de Miss Cacahuète, le linge de maison de la marque Libournaise L’atelier des jolies choses, les sacs et pochettes venus de Talence de By Me Création, les tasses Pantone, des accessoires Lego, des coussins et plaids Novabress, des diffuseurs de parfum Esteban… Bref, tout pour embellir de façon originale son intérieur ! En plus vous profiterez des conseils avisés et de la bonne humeur de Sabrina Gradt. ÔÔ…By Sab G, 78, rue Goya

Tél : 09 73 52 99 88

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Chartrons&Bacalan Cœur de Ville


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La Bastide Cœur de Ville

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Chaussures Taygra

La bonne pointure

« Dis moi comment tu te chausses, je te dirais qui tu es... » dans la déclinaison de la célèbre formule, il y a sans doute du vrai. Quels signes distinctifs donne-t-on lorsque l’on porte des chaussures Taygra ? Celles et ceux qui connaissent cette marque sauront que vous êtes quelqu’un qui apprécie les belles choses et qu’une touche d’originalité n’est pas pour vous déplaire. Porter des Taygra, c’est aussi le signe que l’on est conscient des dangers que fait courir à la planète notre société de consommation. Ces modèles sont sur ce plan écologiquement corrects. Ils sont fabriqués au Brésil à partir de chutes de textiles utilisés dans les industries locales ainsi utilement recyclées. L’entreprise Taygra est pionnière en matière de commerce équitable, une partie de son CA étant consacrée à replanter la forêt Amazonienne mal

en point. Porter des Taygra, c’est aussi indiquer à son entourage que l’on peut avoir de jolies chaussures, souples, résistantes et confortables sans se ruiner. Le prix moyen d’un modèle adulte est de 49 €. ÔÔTaygra 62 rue Bouffard Tél : 06 62 79 38 60

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Jamon Jamon 2+3

Mon premier est un restaurant dévolu aux spécialités espagnoles, mon second un bar façon bistrot, mon troisième une épicerie fine, mon quatrième un lieu d’accueil pour les spectacles ibériques et mon tout l’un des lieux gourmands les plus accueillants de Bordeaux. Son nom , Jamon Jamon. Son succès est tel que cette formule du quatre en un finissait par être à l’étroit à cette seule adresse de la rue Louis Combes. Pousser les murs ? Impossible, le voisinage ne le permet pas. Déménager ? Il y avait un gros risque à perdre en route la clientèle déjà fidélisée. Ouvrir une succursale Jamon Jamon, si possible dans le même quartier ? Cela tenait du miracle. El Pequeño Jesús a fait en sorte qu’il se réalise. À compter du 20 décembre, un Jamon Jamon bis va s’ouvrir dans un local situé pratiquement en face de l’actuel bistrot. Franck Labbé et Francisco Guillaume vont pouvoir répartir équitablement les spécialités de la casa. Au n° 2 de la rue va rester le restaurant bar, et au n° 3 sera transférée la partie épicerie fine. Comme l’appétit vient en mangeant, ils vont ajouter à cette nouvelle adresse un rayon traiteur et une activité de vente en gros destinée aux professionnels. Et qu’est-ce qu’on dit ? Merci Pequeño Jesús. ÔÔJamon Jamon

2 et 3 rue Louis Combes 05 56 52 97 75 www.lepicerie-bistrot.com

Et aussi... SALON DE COIFFURE ÉRIC ZEMMOUR, ENFIN À BORDEAUX !

Soignez votre crinière dans le 11ème salon Zemmour, Ambassadeur chez L’Oréal Professionnel et adepte des produits Shu Uemura, Art of Hair et Carita. ÔÔ23, rue du Château d’Eau

Tél : 05 56 96 44 48 www.ericzemmour.com

DAVID CAMINO, VISAGISTE Venu de Limoge, David Camino pose ses ciseaux à Bordeaux ! On court se faire une coupe dans son salon à l’esprit jardin, détente et bien être. ÔÔ243, rue de Pessac

Tél : 05 56 95 60 42


42 Aprilem, les sisters Art ! Toutes les infos de mon quartier :

Gauffre 43 Jean-Pierre remet le couvert

place Saint-Michel 44 Travaux les bacs de la discorde

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St-Michel&Nansouty L'éternel retour des momies

de Saint-Michel

patrimoine Les travaux en cours place Saint-Michel ont mis à jour des ossements humains parfaitement conservés. Il n'en fallait pas plus pour que nos célèbres momies refassent l'actualité. Cela « tombe » bien, un livre retraçant leur épopée vient de paraître.

I Durant deux siècles, les momies bordelaises ont été visitées au même titre que les églises et les musées de la ville

l fut un temps où rendre une visite aux momies de Saint-Michel était presque le passage obligé de tout bordelais. Quel petit enfant n’est pas descendu avec papa, maman, papi et mamie dans les catacombes situées sous la flèche de la basilique pour en rencontrer les locataires : 74 momies logées ici depuis la fin du 18ème siècle. Leur arrivée fait suite à la décision prise cette année là de fermer les cimetières paroissiaux installés à proximité des églises, pour permettre ainsi le développement urbain. C'est en déterrant les sépultures creusées autour de la basilique Saint-Michel que furent découverts 74 cadavres dans un surprenant état de conservation. La qualité de la terre argileuse de cet endroit explique de façon rationnelle cette découverte, mais comme pour tout ce qui touche à la mort et à l'au-delà, d'autre hypothèses, plus ésotériques, ont été formulées. Durant deux siècles les momies bordelaises ont été visitées au même titre que les églises et les musées de la

ville. Mais en 1979, malgré le caractère indémodable de cette « attraction », décision fut prise de fermer ce lieu de mémoire au public. Cette mesure de sauvegarde a été prise, non pas pour éviter aux jeunes visiteurs de faire des cauchemars, mais après avoir constaté que les « vedettes » d'outre-tombe étaient victimes de leur trop grand succès. Les milliers de visiteurs qui défilaient dans la crypte apportaient leur microbes et leurs bactéries. S'ajoutait à cela un éclairage des sous-sols inadapté pour conserver ces témoins du passé et des cas de vandalisme et de vols d'ossements assez sordides. La grotte-tombeau encore « habitée » restera presque dix ans fermée à double tour, malgré la pression de bordelais qui ne comprenaient pas d'être privés de cet atout touristique. En 1990, par respect pour ces défunts, les momies ont quitté la crypte de Saint-Michel et connaissent depuis une seconde éternité au cimetière de la Chartreuse. On découvre tout cela dans le livret de l'Office de tourisme et notamment une inédite représentation du lieu d'exposition,

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sous la forme d'une fresque panoramique. Elle se compose de photos légendées pour ainsi mieux connaître les « vedettes » de Saint-Michel. C’est ainsi que l’on y trouve ces indications : « la famille empoisonnée par les champignons, l’homme aux mains bien conservées, l’homme à la langue bien conservée » etc… La crypte de Saint-Michel a été visitée par d'illustres

personnalités : Gustave Flaubert, Théophile Gauthier ou Victor Hugo. L'auteur des Misérables rendait compte de sa visite en ces termes : « Par instant, le guide frappait sur les cadavres avec une baguette qu’il tenait à la main et cela sonnait le cuir comme une valise vide. Qu’est ce qu’en effet que le corps de l’homme quand la pensée n’y est plus sinon qu’une valise vide ». On trouve trace de ces momies dans les ouvrages

Souvenirs, souvenirs

On imagine facilement les émotions que suscitait une visite lugubre dans ces sous terrains chez les jeunes enfants et même chez les adultes. On a aujourd’hui du mal à penser qu’on pouvait les y emmener comme s’il s’agissait d’une attraction comparable au train fantôme d’une fête foraine. Le plus impressionnant pour un gamin était de voir et d’écouter le gardien-guide atypique de 80 ans disant pratiquement le même texte que ses prédécesseurs du 19°siècle. Notre quasimodo fut remplacé dans les années soixante par une dame, qui fut la dernière gardienne du caveau. Il faut savoir que chaque gardien-guide avait la particularité d’ajouter quelques détails, effrayants le plus souvent, tirés de leurs propres imaginaire sur l’origine de la mort des hommes, femmes et enfants momifiés. À la fin des années 70, dans son spectacle « Histoires bordelaises », Guy Suire, créateur du théâtre l’Onyx, évoquait sur scène la visite de la crypte. L’acteur Claude Ducloux imitait la dernière gardienneguide avec son célèbre châle noir sur les épaules et le public riait de bon cœur à cette évocation.

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St-Michel&Nansouty Ceux qui redoutaient d'assister à des images terrifiantes ont été soulagés par cette projection. Les auteurs ont privilégié dans leur récit le parcours original de ces momies, en évitant les images choc et les anecdotes « granguignolesques ». Cette projection vaut aussi pour sa voix « off », c'est celle d'Octave, un ancien guide des lieux dans les années cinquante dont on a retrouvé une trace sonore des commentaires de l'époque. Les amateurs de la récente Zombies Walk apprécieront... Ces projections estivales sont interrompues depuis la rentrée, mais l'Office de tourisme compte bien les reprendre en juin prochain.

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ÔÔ Les momies de Saint-Michel édité par l’Office du Tourisme de Bordeaux 2013 – textes de Philippe Prévôt , Service du Patrimoine – en vente à la boutique de l’Office de tourisme /12,50€ de Jules Verne comme dans son « Voyage au centre de la terre », chez Jean Cayrol, Lucie DelarueMardrus, ou encore chez LouisFernand Céline… L'été dernier les célèbres momies sont revenues hanter la crypte de Saint-Michel, non pas en peau et en os mais à travers un film retraçant leur histoire. D'une durée de huit minutes, ce document présente des vues des cadavres momifiés lorsqu'ils étaient encore à SaintMichel. L'ambition des metteurs en scène étant de donner l'illusion qu'ils sont encore bien là.

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Aprilem, les sisters Art ! art Périmètre privilégié des artistes, Saint-Michel compte un grand nombre de galeries. Visite de l'une d'elles, Aprilem. Par Jean-Claude Meymerit

E

n voyant Sophie et Florence, on est tenté de fredonner la chanson du film de Jacques Demy : « elles sont deux sœurs jumelles, nées sous le signe des gémeaux » ! Eh bien non, elles ne sont pas jumelles, elles sont tout simplement sœurs nées à quelques mois d'intervalle. L’une brune, l’autre blonde, la quarantaine. Lorsqu’on franchit le seuil de leur très belle galerie, c’est l’accueil spontané et chaleureux de Florence Chastanet et de Sophie Delas qui séduit. Dans cette galerie où la pierre domine, le regard est libre, les portes sont toujours grandes ouvertes, « sauf quand il neige » s'amusent à préciser nos deux hôtesses. Dans cette ambiance in-situ, les toiles, les installations et les sculptures tournent au gré des humeurs et des saisons. Après avoir cherché dans plusieurs quartiers de Bordeaux, les duettistes ont jeté leur dévolu en 2011 sur cet ancien magasin de décoration, face à l’élégante basilique de Saint-Michel. Elles l'ont retapé elles-mêmes de A à Z, pendant des mois. Toutes deux sont artistes plasticiennes en art contemporain. Florence est peintre et Sophie sculpteur (elle préfère le terme de sculpteur à celui de sculptrice).

Sophie et Florence ; l’une sculpte et l’autre peint.

ÔÔ Quand je serai grande,

je serai sculpteur

Florence, à travers ses multiples toiles, impose son art avec énergie. Ses couleurs sont des aimants. Ses

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toiles nous parlent. Ce n’est pas pour rien que l’artiste dit « peindre c’est écrire, c’est raconter ». Dans son atelier, elle utilise plus particulièrement le couteau sur papier et toile, l’acrylique, l’encre et les pastels gras. Dans toute son œuvre, Florence raconte son histoire, ses passions, ses expériences, son monde… Des thèmes comme les couleurs et la matière, la cité, la vigne et le vin, le végétal, l’eau, nourrissent son imaginaire… Sophie disait: "Quand je serai grande, je serai sculpteur". C’est fait ! Depuis toute gamine, elle est attirée par le travail du métal et du bois. Lorsque l'on voit Sophie, casque, lunettes et gants près de machines infernales, couper, ciseler, marteler… puis lorsqu’elle reçoit ses visiteurs dans sa galerie devant ses œuvres de pure finesse, délicates et féminines, on a peine à croire que c’est la même personne. Ses sculptures couleur brut métal ou peintes, sont à poser sur un meuble, à appliquer au mur, à même le sol, dans

Toutes deux sont artistes plasticiennes en art contemporain. le jardin (certaines sont lumineuses) , sur un balcon etc… Toutes les deux participent à de très nombreuses manifestations artistiques et expositions locales et régionales, preuve de leur volonté d'aller à la rencontre des amateurs d'art. De la plus petite œuvre-souvenir ou petit format à l’imposante toile ou sculpture, le choix est immense. Pour Noël, il y a à cette adresse de belles idées de cadeaux à des prix très raisonnables. Si vous voulez leur faire un immense plaisir, arrêtez-vous à la galerie pour un simple brin de causette et plus si affinités. Elle est ouverte tous les samedi, dimanche et lundi de 10h à 13h30, ainsi que sur rendez-vous. ÔÔ 18 rue des Allamandiers,

33800 Bordeaux Tél : 06.14.20.29.47 www.aprilem.com


ALIENOR D'AQUITAINE

Aussi provoc' que Madonna et aussi Bling-Bling que Paris Hilton. Elle est à l'origine de la popularité des troubadours en Langue d'oc. Francis Cabrel et Marcel Amont lui doivent leur carrière.

ALOSE

Sa consommation est une expérience aussi éprouvante qu'un concert de rappeurs albanais bègues. Cela est fort dommage car la chair de l'Alose - quand on en trouve un peu entre deux arrêtes est absolument succulente.

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Jean-Pierre Gauffre remet le couvert

humour Journaliste, chroniqueur, humoriste, Jean-Pierre Gauffre revient avec un nouveau Petit dictionnaire absurde et impertinent. Après avoir secoué le vin et ses vignobles, c'est au tour de Bordeaux et de la Gironde d'être revus et souvent corrigés. Voici quelques extraits en guise d'amuse-bouche.

AUDITORIUM

Lancée en 2005, cette merveille d'architecture a été livrée en Janvier 2013. A peine moins que la grande pyramide de Khéops.

BANDA

Se distingue de l'Orchestre National de Bordeaux Aquitaine en ce sens qu'une banda se passe des instruments difficiles à emporter dans la rue (piano, harpe...). Une banda expérimentée peut très bien jouer des airs de Carmen. En revanche, il est rare d'entendre l'ONBA s'attaquer à Paquito chocolatero. Dommage.

Le Petit Dictionnaire Absurde et impertinent de Bordeaux et de Gironde est illustré par Lasserpe. Il est édité aux éditions Féret. Prix : 9,90 euros

BATCUB

C'est le nom parfaitement ridicule choisi par la CUB pour baptiser ces navettes fluviales. A noter que, contrairement au BATCUB, la Batmobile, elle, ne tombe jamais en panne.

CAUDERAN

Neuilly Bordelais, territoire de la tribu des cheveux bleus, ceux qui forcent parfois sur la teinture.

CHOCOLATINE

Appelée partout ailleurs en France, pain au chocolat. L'emploi de ce mot mesure la plus ou moins grande rapidité d'intégration des néo-girondins.

CUB

La CUB est connue pour lancer de grands débats conceptuels aux intitulés laissant parfois dubitatifs. Mais ce n'est pas grave. Les délégués en discutent et pendant ce temps là, ils ne sont pas au bistrot.

MIROIR D'EAU

Piscine municipale où tout le monde a pied. PAPON (Maurice) Bordelais qui a toujours préféré l'eau de Vichy.

DELAUNAY (Michelle)

Se répand compulsivement sur Twitter, estimant qu'il s'agit d'un bon moyen de combattre l'arthrose des pouces qui nous guette tous. Ce qui lui attire parfois les commentaires navrés jusque dans son propre camp.

ECHOPPE

Quand on déniche une de ces perles rares, c'est pour apprendre qu'un con a déjà posé une option auprès de l'agence immobilière qui l'a mise en vente.

ENTRECOTE (L') Mystère absolue de la restauration bordelaise.

GIRONDINS DE BORDEAUX

Eternel sujet d'amusement en ville.

PONT CHABAN DELMAS

GRAND-LEBRUN

Lycée catholique privé très réputé. Il a appris à des tas de générations de jeunes Bordelais à penser et à s'habiller comme leurs parents.

GRAND THEATRE

Il appartient au CHU de Bordeaux. Il est donc logique d'en avoir fait, par l'inconfort de ses sièges, l'un des principaux fournisseurs de son service d’orthopédie.

Huitième merveille du monde. Le jour où l'employé préposé à la manœuvre de levage oubliera de se réveiller, le paquebot de six étages sera transformé en barque plate pour récupérer les huitres sur le Bassin.

UTOPIA

Régulièrement, l'Utopia, à l'équilibre fragile, est menacé de fermeture. Mais il tient contre vent et marées. Etre installé dans une ancienne église favorise les miracles.

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Bacs sélectifs, mention pas passables URBANISME La place Saint-Michel après la bombe... C’est l’impression qu’elle donne en ce début décembre. Les entreprises de travaux publics sont à pied d’œuvre avec pour consignes de limiter les dégâts et d’avancer de façon à ce que les terrasses puissent s’installer l’été prochain. Le compte à rebours est quotidien...

U

n immeuble rue Canihac menaçant de s’effondrer suite à des travaux entrepris par le Conseil général oblige une femme à quitter son appartement, sans avoir de perspectives de relogement. Une riveraine du chantier de la future cité municipale qui vient en conseil de quartier supplier que les travaux s’interrompent au moins la nuit pour lui garantir un peu de sommeil. Des commerçants de la rue Fondaudège qui tremblent déjà à l’idée que la construction de la ligne de tram va faire fuir leurs clients... La liste est longue des inévitables dégâts collatéraux causés par les chantiers entrepris en centre ville. La place Saint-Michel, sans dessusdessous, ne sera pas l’exception à cette règle. Comment pourrait-il en être autrement quand on voit l’ampleur de la rénovation en cours et sa durée ? Les élus et les services de la ville, en collaboration avec les entreprises présentes sur le site, multiplient les démarches pour que, comme ils disent, «les choses se passent le moins mal possible». Le dialogue avec les résidents du quartier et notamment les commerçants est quasi permanent. À Saint-Michel, Fabien Robert, l’adjoint du quartier a trouvé comme interlocuteur l’association «Autour de la flèche». Solange Marchives, Rabah Marouche, Claire Ruggieri et Frank Uruty sont aux avants postes pour recueillir les informations et ensuite les propager. Leur rôle de porte-parole est toutefois limité par l’individualisme forcené des commerçants du quartier : seul un tiers d’entre eux a adhéré à l’association censée les défendre et les représenter ! Conscient d’être sur la corde raide, comme le funambule de la flèche, Fabien Robert redoute le moindre grain de sable.

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ÔÔ La peur n’évite pas

le danger

Un retard sur le planning, un accrochage entre un ouvrier du chantier et des riverains, une canalisation qui pète, un mur mitoyen qui se fissure... ses doigts sont croisés en permanence. La peur n’évite pas le danger... Celui-ci est arrivé au moment où il a fallu enfouir des bacs destinés au tri sélectif. Des études préalables avaient été menées pour trouver le bon emplacement, des discussions âpres, on le devine, avaient été entreprises avant de les installer... place Meynard à proximité de deux restaurants espagnols. Les commerçants et les riverains les plus proches du site sélectionné ont protesté et suggéré des emplacements beaucoup plus judicieux à leurs yeux. La pilule était sur le point d’être avalée, sauf que lorsque les pelleteuses ont commencé à creuser, les godets sont tombés sur un

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nid de câbles et de canalisation. Sur les plans fournis par les propriétaires de ces réseaux souterrains (eau, électricité...) aucun ne devait passer à cet endroit. Il a donc fallu renoncer à cet emplacement et opter, non sans peine, pour un autre. C’est aujourd’hui chose faite, les bacs du tri ont été enfouis à proximité de la pharmacie de la Flèche mais on imagine aisément ce que ce changement suscite encore de protestations et de sous-entendus. La suite au prochain numéro.

Rabah Marouche, le patron du Marhaba, veille à la bonne exécution des travaux.


plan du futur jardin Immobilier, 46 Led’enfants 47 Abec du parc bordelais la passion du métier

Toutes les infos de mon quartier :

48 Caudéran, capitale du dépôt vente

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Cure de jeunesse au Parc Bordelais espaces verts L'annexe du parc bordelais est en friche depuis des lustres. Elle est appelée à devenir un immense jardin d'enfants...

L

a naissance de ce qui allait devenir le Parc Bordelais remonte au 16 mai 1879, avec la décision de la ville de Bordeaux de reprendre en direct la gestion d'un parc d'attraction installé sur le territoire de Caudéran. Ce parc existe depuis 1864, ses gérants, la Société du parc et jardin d'acclimatation de Bordeaux, étant devenus à cette date propriétaire du vaste domaine agricole (réputé pour la qualité de son vignoble) de la famille Cutler. La vie de ce parc d'attraction connait le 17 juillet 1870 un épisode tragique lors d'un spectacle de course landaise. La tribune populaire s'effondre, causant

la mort de 14 spectateurs et en blessant 200 autres. Lorsque la ville de Bordeaux achète l'ancien domaine Cutler, il hérite d'un parc en état de quasi abandon. De gros travaux sont à entreprendre et pour les financer, la décision de la famille de Camille Godard (décédé le 18 décembre 1881), de léguer à la ville une partie de sa fortune pour la création d'un lieu de promenade, tombe à pic. Par décret présidentiel, en date du 14 aout 1884, une étude de réhabilitation de ce parc est confié à Eugène Bühler, célèbre paysagiste. Après trois ans de travaux, il est inauguré par le président Sadi Carnot.

Il reste, à l'écart de cet aménagement, une partie du domaine entourée de grilles appelé Parc Céré. L'endroit est visible depuis la rue du Général de Gaulle. Les vieux bordelais (et Caudéranais) ont en mémoire la guinguette qui animait ces lieux plantés de généreux platanes. Ce restaurant était installé dans l'un des deux pavillons hérités du domaine Cutler. Connu sous le

L’annexe du Parc Bordelais va devenir un immense jardin d’enfants

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Les anciens ont en mémoire la guinguette qui animait ces lieux plantés de généreux platanes Décembre 2013 BordeauxQuartiers

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nom de Bel Air, il a pris ensuite celui du propriétaire exploitant ce lieu: l'établissement Céré. Ce bâtiment sera démoli en 1995. Il ne reste donc rien sur cette parcelle entourée de grilles qui ont besoin d'une cure de Frameto. L'espace disponible mérite mieux que la prairie à papillons laissée en quasi-jachère. Cela fait longtemps que l'on songe à s'atteler à la tâche mais le Parc Bordelais, stricto-sensu, a nécessité de tels travaux, que l'on n'a pas pu mettre des œufs dans tous les paniers. En plus de l'entretien courant, les

services des espaces verts de la ville ont dû faire face aux dégâts occasionnés par les récentes tempêtes. Le Parc Bordelais en a été l'une des principales victimes avec près de 700 arbres abattus ou endommagés. Sa réhabilitation est aujourd'hui en voie d'achèvement d'où la possibilité de s'attaquer au Parc Céré. L'ambition est de faire de ce site un haut lieu de jeux pour enfants. Il arrive que ceux installés dans le Parc Bordelais soient saturés les jours de grande affluence. Les chères têtes blondes du quartier, malgré leur excellente éducation, se

déco design tableaux fleurs

Christophe Casty Rigal

L’atelier D’haritza

www.atelier-d-haritza.com L’atelier

D’haritza

18 rue de l’ Eglise 33200 Bordeaux Cauderan Tél : 06 81 18 39 74 46

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Le plan du futur jardin d’enfants du parc bordelais.

disputent comme des "cailleras" l'accès aux toboggans ou aux balançoires. Les parents sont là pour maintenir le calme, mais il arrive qu'eux aussi s'échangent des noms d'oiseaux. Impensable, vu le standing des belligérants ! La transformation du Parc Céré va se faire par étapes en fonction des budgets alloués. La première tranche démarre cet hiver avec la plantation d'arbres destinés à faire écran avec la rue du Général de Gaulle. Il est également prévu de couler une allée en béton pour desservir les futurs ludiques agrès. Les premiers seront installés avec l'arrivée des beaux jours. Comme l'ensemble de ce parc ne sera pas traité en même temps, une clôture séparative sera installée à titre provisoire. Dans une deuxième étape, le second espace sera aménagé. La clôture du projet se fera avec la ...clôture. Il est prévu d'installer en limite de propriété des blocs de pierre emmaillotés dans des caissons de grillage. Les spécialistes désignent ce compactage sous le nom de "gabion" (déjà visible place André Meunier). Pour atténuer l'aspect minéral de ce dispositif, des plantes grimpantes seront appelées à la rescousse. À terme, avec une superficie d'un hectare, le Parc Céré deviendra le plus grand jardin d'enfants de Bordeaux.


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PUBLI-rédactionnel

Abec Immobilier, la passion du métier Immobilier « Pour vendre un bien, il faut en fixer le juste prix », telle est la règle du marché de l'immobilier. Pour y parvenir, le recours à un professionnel s'impose. Alex Conqueret, dirigeant de l'agence Abec Immobilier nous le confirme. Pouvez-vous présenter votre agence ABEC immobilier est un cabinet indépendant créé en 1993 et situé boulevard du Président Wilson. Nous travaillons tous dans l’agence avec un esprit de « Family office » pour servir au plus près les intérêts de nos clients. J’ai cinq collaborateurs qui assurent la gestion locative d’environ 600 appartements, maisons, locaux commerciaux ou industriels et une équipe de quatre personnes pour la vente. Quel est l’évolution du marché immobilier à bordeaux ? Il est difficile de parler de hausse ou de baisse car cette évolution n’est pas homogène. Le prix des appartements ou maisons des années 1950 à 1990 baisse, les biens de caractère du centre-ville résistent

à la crise, et finalement seuls les biens de qualité exceptionnels demeurent à la hausse, Parler dans ces conditions d’une moyenne au mètre carré ne veut pas dire grand-chose. Quelles sont les règles qui animent votre équipe de vente ? Savoir écouter, cibler et comprendre les besoins de nos clients me semblent les bases de toute relation. Il faut avoir une parfaite expertise des biens, seul un bien à son prix juste se vendra. Il est nécessaire mettre en place un plan de communication réel et adapté à chaque produit. Il faut aimer le bien que l’on veut vendre et avoir la même qualité de services pour le vendeur et l’acheteur. Mon métier est un métier de passion et c’est cette passion qui à mon sens donne la performance

Sur quel quartier travaillez-vous ? Principalement sur le centre de Bordeaux et ses proches environs Mais beaucoup de nos clients viennent nous voir par recommandations Quelle est la maison que vous êtes le plus fier d’avoir vendue ? La prochaine.

Alexis Conqueret et ses collaborateurs assurent la gestion locative d’environ 600 biens immobiliers.

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Livraison de repas à domicile :

enfin des bons petits plats !

U

ne vraie découverte : LES MENUS SERVICES. Une structure qui assure à chacun de retrouver le plaisir de bien manger mais aussi de recevoir la visite à domicile d’une diététicienne. L’accent est mis sur la qualité des plats et le choix. Ainsi, plus de trente aliments différents sont proposés chaque jour, en tenant compte du régime de la personne. Le tout sans

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engagement dans la durée. A noter que le service est valable 7 jours sur 7, y compris pendant les vacances scolaires. Bien pratique quand on ne peut pas s’occuper de nos aînés pendant les Fêtes de fin d’année !

« La livraison, un vrai moment de convivialité et d’échanges pour nos clients. » Décembre 2013 BordeauxQuartiers

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Caudéran, capitale du dépôt vente Chic et Mod

Les Trouvailles de Margau Ce dépôt-vente bénéficie à Caudéran, et au-delà, d’une excellente réputation. Il est spécialisé dans les vêtements et accessoires destinés aux enfants, aux ados et aux femmes enceintes. Ces Trouvailles existent depuis près de 20 ans. Le quartier constitue bien sûr un fond important de clientèle mais on vient ici d’Eysines, du Bouscat, de Mérignac et même de Lille et... d’Arabie Saoudite. C’est le cas d’une maman bordelaise qui a suivi son mari aux Emirats et qui n’oublie jamais de faire un détour par l’avenue Louis Barthou lorsqu’elle revient au pays. Cathy Casareggio qui anime ce magasin est ravie de compter parmi ses clientes des mamans qu’elle a habillées lorsqu’elles étaient encore enfants. On vient y chercher : des vêtements de marque (Bonpoint, Marèse, Diesel, Best Mountain, Ralph Lauren, IKKS...), un grand choix de jouets (pour les plus jeunes jusqu’aux jeux vidéos pour les ados), des déguisements et des combinaisons de ski... de saison.

Comme le nom de sa boutique l’indique, Frédérique Casty-Rigal a positionné son dépôt vente dans le créneau « Chic et Mode » . Et même très chic et très mode lorsque elle a repris, voici huit ans, ce dépôt vente déjà trentenaire. Frédérique s’est aperçue que ce seul parti pris la privait d’une clientèle qu’elle voulait également toucher. Pour y parvenir, elle a élargi sa cible en proposant dans son magasin, en plus des vêtements chic et mode (Céline, Vuitton, Gérard Darel..), des articles moins « hip » à des prix plus abordables. Et cela fonctionnement parfaitement, le succès est au rendez vous. Son magasin est devenu une référence en la matière dans tout Bordeaux. On sait que c’est chez elle que l’on trouvera les pièces les plus recherchées et nul part ailleurs. Les gens aisés comme les petits budgets savent trouver chez elle des articles quasi neufs, compatibles avec leurs goûts et leurs moyens. L’ambiance est chaleureuse et le choix est tel, qu’il faut être difficile pour ne pas trouver son bonheur. ÔÔ 18, rue de l’Eglise ouvert du lundi de 15 h à 19 h le mardi de 10 h à 19 h et du mercredi au samedi de 10 h à 12 h 30 et de 15 h à 19 h 05 57 22 12 55

ÔÔ50, avenue Louis Barthou ouvert le lundi de 10 h à 12h du mardi au vendredi de 9 h 30 à 12 h 30 et de 14 h 30 à 18h et le samedi de 10 h à 12 h 30 et de 14 h 30 à 18 h. 05 56 02 23 30 www.lestrouvaillesdemargau.com

Votre conseiller près de chez vous : CABINET FUTUR PROCHE

31 rue Rosa Bonheur

Les Trouvailles de Caudéran On le dit souvent mais comment ne pas faire remarquer, en entrant dans ce dépôt vente, qu’il ressemble en tout point à un magasin de prêt à porter haut de gamme. La façon dont il est agencé et la qualité des vêtements et accessoires présentés expliquent cette confusion. Cet effet d’optique, on le doit à Cécile Denoo, adepte du beau et du bien rangé. Comme elle sait sa clientèle très exigeante, elle se doit de l’être aussi au moment de choisir ses articles. Ne vient se poser sur ses étagères et sur ses cintres que du quasi neuf. Gare au micro taches, aux couleurs passées et aux chaussures rayées... comme à Koh-Lanta, elles seront éliminées et la sentence de Cécile est irrévocable. Pour être sûr de franchir ce barrage, il est indispensable d’amener des articles de grandes marques : Maje, Sandro, Zadig et Voltaire, Vanessa Bruno, Comptoir des Cotonniers sont les chouchouttes du moment. Burberry ? On peut voir mais méfions nous des … contrefaçons. Les prix sont justifiés quand on sait ce que coûtent neuves toutes ces petites folies vestimentaires. ÔÔ 57, avenue Louis Barthou ouvert le lundi de 14 h 30 à 17 h 30 du mardi au vendredi de 10 h à 12 h 30 et de 14 h 30 à 18 h 30 et le samedi de 10 h à 12 h 30 et de 14 h 30 à 18 h. 05 56 08 40 35

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Ferretti, la cuisine 51 Casa italienne comme là-bas !

Larrieu, 52 Amédée sa place, sa fontaine...

Toutes les infos de mon quartier :

4 de Bordeaux, 53 Legénéreux comme 4

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St-Augustin&Mouneyra enfance Maison d'assistantes maternelles… MAM... ce nouveau mode de garde se généralise en France et notamment à Bordeaux. Zoom sur « les Bidibulles », la MAM du quartier Saint Augustin. Par Marie Blanchard

Eclosion de MAM dans la ville

À

Bordeaux, ce sont les «P’tits loups » dans le quartier Nansouty qui ont ouvert le bal en avril 2011. Depuis, elles sont onze MAM installées un peu partout dans la ville. Bon moyen de pallier le manque de places en crèches, elles permettent ainsi, à Bordeaux, à près de 130 enfants d’être gardés pendant que Papa et Maman travaillent, ou pas ! En effet, moins exigeantes que les structures municipales, les assistantes maternelles qui travaillent dans ces MAM acceptent notamment d’accueillir les enfants

de parents sans emploi. Plus souples que les crèches, notamment sur les horaires, aussi à cheval que ces dernières en matière de sécurité et rassurantes comme une nounou à la maison, ces nouvelles structures ont tout pour plaire. Cependant, il est plus onéreux d’y laisser son enfant plutôt qu’en structure municipale (entre 3,70 et 4,50€ l’heure en moyenne). Mais ce coût est justifié par l’investissement matériel et immobilier des assistantes maternelles qui se lancent dans cette aventure.

Les assistantes maternelles des Bidibulles et leurs petits loups.

ÔÔLa vie de famille retrouvée C’est ce qu’ont fait deux sœurs, Valérie et Séverine, toutes deux assistantes maternelles et leur amie Catherine, auxiliaire de puériculture. « Ma fille commençait à souffrir de mon manque de disponibilité à la maison, d’autant plus que je travaillais en horaires atypiques, explique Valérie. « Je pouvais être prise de 6h à 23h». Un des avantages de travailler dans une MAM pour les assistantes maternelles, c’est de pouvoir quitter leur maison et d’y revenir à la fin de la journée, comme la plupart des salariés qui partent  Suite en page 50

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travailler le matin. « Lorsque j’étais assistante maternelle chez moi, raconte Séverine, je prenais soin de tout ranger avant le retour de l’école de mes enfants afin qu’ils retrouvent leur univers. Quand on pratique ce métier chez soi, la vie personnelle et la vie professionnelle se fusionnent et c’est parfois compliqué à gérer. Et j’en avais assez de l’isolement, » poursuit-elle. « Ici à la MAM, comme on est trois, on peut se partager les tâches. Seule chez moi, au moment du repas par exemple, quand il fallait gérer quatre enfants, c’était pas toujours facile ». Les deux frangines ont commencé à mûrir le projet d’ouverture d’une MAM en y impliquant leur grande amie depuis 20 ans, Catherine. « J’habitais Paris où je travaillais à mi-temps en PMI et en halte-garderie. Même si mon travail m’intéressait beaucoup, je voulais quitter Paris et cela faisait longtemps que les filles me tannaient pour venir m’installer à Bordeaux. Ce projet a été l’occasion de descendre. »

MAM, mode d’emploi

ÔÔUne bataille de 9 mois Mais avant de sauter dans le TGV avec sa fille et ses cartons sous les bras, Catherine a suivi de là-haut le parcours du combattant de Séverine : « J’étais plus disponible que Valérie et Catherine étant en congé parental, » explique Séverine. « Alors c’est moi qui ai cherché la maison. J’y consacrais 5 heures par jour au moins, » sans compter les multiples démarches administratives. « On est très seul quand on se lance dans un tel projet. Les interlocuteurs sont absents voire

Quand on a ouvert la MAM, c’était comme une vraie naissance » ! inexistants. Les infos se contredisent ». Pour ouvrir leur Maison d’assistantes maternelles, les trois femmes ont dû batailler durant neuf mois (!) et Séverine précise : « Nous sommes passées par les mêmes états d’humeur qu’une femme enceinte : angoisses, incertitudes, joie ! Et quand on a ouvert la MAM, c’était une vraie naissance » ! Aujourd’hui, elles ne regrettent pas leur choix : « Si on remarque quelque chose chez un enfant qui nous pose question, on se concerte. Lorsque nous étions seules à la maison, la puéricultrice de la PMI

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n’était pas toujours disponible pour nous aider, constate Valérie. Aussi, avec la délégation de garde, nous pouvons nous relayer. Un tel peut aller avec Catherine pour un moment câlin, après, il pourra aller jouer avec Séverine, moi je le mettrai à la sieste. » Un argument qui parle aux parents, notamment à la mère de Louise : « Je trouve cela plus rassurant qu’elle soit gardée par trois nounous car seule, je sais combien cela peut être stressant de gérer plusieurs petits ». « Les Bidibulles » ont ouvert en septembre. Depuis, les enfants sont heureux dans cet espace qui leur est entièrement dédié. En plus, ils ont la chance de manger tous les midis de bon repas faits-maison : « Un panier de fruits et légumes bio nous est livré toutes les semaines, précise Séverine. Dans notre projet pédagogique, nous étions toutes d’accord pour qu’ils mangent la même chose le midi et qu’ils mangent bien » ! Quant aux trois « ass mat », elles savourent les moments passés ensemble : « C’est un bonheur de voir les enfants grandir ! Et moi dans l’histoire, j’ai tout gagné » se réjouit Catherine, la nouvelle bordelaise comblée !

La loi du 9 juin 2010 autorise officiellement l’ouverture de ces structures. Le principe est simple : des assistantes maternelles agrées se rassemblent et décident de garder ensemble les enfants dont elles ont la charge en un lieu commun. Certaines communes prêtent un local, d’autres, comme à Bordeaux, aident l’ouverture des MAM en versant une subvention. Les ass mat ont ensuite à leur charge le loyer, les charges de la maison, le matériel et le mobilier. Les enfants gardés en MAM ont une assistante maternelle référente avec qui leurs parents signent un contrat, comme lorsqu’elle garde les enfants à leur propre domicile ; mais dans ce contrat, ils signent également une délégation de charge qui permet aux autres assistantes maternelles de la MAM de s’occuper de l’enfant. Elles peuvent ainsi se relayer, s’entraider voire s’absenter à condition qu’il y ait toujours la présence d’une assistante maternelle pour 4 enfants maximum. Pour ouvrir une MAM, les assistantes maternelles doivent monter un dossier auprès du Conseil Général.

LES MAM BORDELAISES 1- « Les p’tits loups » 69 rue Tillet (St Genés) 06.50.94.11.75 | 2-« La maison des Nounous » 11 rue Belaubre (Caudéran) | 3- « L’ile aux Enfants » 37 rue Clérambault (Caudéran) 06.67.01.38.20 | 4- Association « Le Jardin « 22 rue Malbec (BDX Sud) 06.50.33.92.3 | 5- « La cigogne des Capus « (ex Manu ) 9 rue Gintrac (Saint Michel) 06 .19 .72 .29.41 6 | -6 « Les histoires de doudous » 139 bis rue Capeyron (Caudéran) 06.37.69.86.21 | 7 « Pitchou Land » 28 rue Dauphine (Caudéran) 06.63.41.51.93 | 8 - « Mains à Mains » Résidence Europe 84 rue E. Sauvajeau Appt 1 (BDX Sud) 06.87.40.23.30 | 9 « les Bidibulles » 33 rue Louis Braille (St Augustin) 06. 81. 61. 51 .99 | 10 » Bababulles » 61 cité Dutrey (Bdx maritime)) 06.33.48.98.47 | 11 « Aptitspas » 30 rue Montmejean (Bastide) 06 80 81 04 17

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gastronomie Eric et Madjyd ont ouvert cours Galliéni un restaurant italien haut de gamme avec des produits venus tout droit d’Italie ! Mamma mia !

Casa Ferretti, la cuisine italienne, comme là bas !

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algré ses dix sept années passées au bord du canal StMartin à Paris, Éric n’a pas perdu son accent bordelais. Il y a un an, il est rentré au pays pour ouvrir un restaurant italien avec son associé Madjid Bey. Ce dernier travaillait déjà dans un restaurant en tant qu’employé. Éric, pour le coup, a quelque peu changé de voie pour préférer les fourneaux et l’huile d’olive à l’univers du marketing et de l’événementiel. « Lorsque nous nous sommes rencontrés il y a un an, nous avons décidé de créer un commerce de proximité ensemble » raconte l’ancien parisien. « Proximité », un mot qui leur tient à cœur car leur principal objectif est de créer du lien avec les habitants et de réveiller un quartier quelque peu endormi le soir :

« À Bordeaux, il existe encore beaucoup de quartiers où il ne passe pas grand chose le soir, comme c’est le cas ici » constate Éric. « Mais je suis certain que ce cours Galliéni va se métamorphoser dans les années qui viennent » et les deux hommes, sont bien heureux de participer ce changement.

produits de la Casa Ferretti viennent directement d’Italie : « Notre jambon est de Parme, notre parmesan vient également d’Italie, même notre farine vient de là-bas ! C’est la seule farine bio pour pizza que nous avons trouvée. Ils sont d’ailleurs les seuls à nous fournir sur Bordeaux » précise fièrement le chef. C’est autour d’un café qu’a été réalisé ce reportage, un expresso italien bien sûr ! Tarifs très raisonnables conforme à ce type de cuisine transalpine.

Le jambon vient de Parme, l’huile d’olive, et le sourire, d’Éric et Madjid

ÔÔ100% origine Italia C’est Éric qui a choisi de se tourner vers la cuisine italienne, « parce que j’ai des origines de là-bas et parce que ce pays est ancré en moi ! J’aime l’Italie et ses produits qui se suffisent souvent à eux-mêmes tant ils sont bons », il en profite d’ailleurs pour nous rappeler qu’une bonne burrata avec un filet d’huile d’olive, du sel, du poivre et un peu de basilic est un délice, mmmmmh... On en salive en apprennant que tous les

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Amédée Larrieu,

sa place, sa fontaine... histoire Peu connue des Bordelais, à l'écart des circuits touristiques, la place Amédée Larrieu est située à la pointe des rues Belleville et de Belfort. Elle vaut le détour et le retour... sur son passé

C

ette place était autrefois dénommée place de Pessac, en raison de la proximité de cette très ancienne voie. En 1866 est inauguré un marché couvert dit de Belleville, ouvert tous les jours jusqu'à 13 heures et réputé pour la qualité de ses produits du terroir. Dans la famille Larrieu, originaire de Bretagne, on trouve Joseph, le grandpère. Bonne pioche, il est banquier doté de gros moyens au point d'acheter aux enchères le château Haut-Brion**, le 12 mars 1836. Très attentif au travail de la vigne et exigeant sur la qualité, son domaine est classé premier grand cru des vins de Gironde en 1855. Au décès de Joseph, Amédée Larrieu (1807/1873) se retrouve à la tête du célèbre vignoble. En 1869, il est élu député puis sera nommé le 4 septembre 1870 Préfet de la Gironde. Eugène, l'un de ses fils, né au château Haut-Brion le 20 octobre 1847, le

La place Amédée Larrieu s’appelait jadis la place de Pessac.

C’est au nom de son père Amédée, qu’Eugène Larrieu décide de léguer 150 000 francs à la ville de Bordeaux. remplace à la tête des propriétés familiales. C'est au nom de son père Amédée, qu'Eugène Larrieu décide de léguer 150 000 francs à la ville de Bordeaux. En contrepartie, celle-ci doit signaler que le tableau d’Eugène Delacroix "Boissy d'Anglas à la convention*" (1831) est un don de la famille Larrieu et édifier une fontaine sur la place qui porte déjà le nom de notre célèbre mécène. L'affaire est conclue et le 6 mars 1897,

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Burdigala : toute une fable cette fontaine ! Sur une énorme coquille d'huître soutenue par deux tritons (divinité marine à tête d'homme barbu et queue de poisson) une femme est entourée d'angelots et de satyres. Elle dépose dans la hotte d'un des angelots une grappe de raisin. Dans le haut de la coquille, l'eau jaillit d'une amphore alors que dans le bas un puissant jet sort de la gueule d'un poisson. A l'arrière du monument, sur une barque à voile, chargée de produits régionaux, repose une femme nue tenant le gouvernail. Parmi les produits du terroir, on distingue des cèpes, des fraises, des pieds de vigne, des langoustes, des escargots, des palourdes et des coquilles SaintJacques. Une tortue représentant l'immortalité et la sagesse fait également partie du tableau. A la proue du navire, figure une tête de bélier symbolisant la fertilité. Un écusson de la ville de Bordeaux et une barrique de vin complètent l'édifice. Sur l'étrave de la barque, les créateurs de l'œuvre (sculpteurs et architectes) ont imposé leur signature.

un concours réservé uniquement à des artistes français est lancé. Vingt deux d'entre eux y participent. C'est le projet du sculpteur Raoul Verlet, associé aux architectes Raymond Barbaud et Edouard Bauhain, qui est retenu. Les travaux de maçonnerie sont réalisés entre 1900 et 1902 par l'entreprise de Bernard Hauret. Lœuvre représente une fontaine symbolisant la Gironde et ses vins. Elle sera pour cela baptisée Burdigala (voir encadré). Derrière cette fontaine, la halle est remarquable par ses poteaux et ferronneries de style Art Nouveau. Ils sont inspirés des dessins des célèbres designers Hector Guimard et Victor Horta. Le marché sera désaffecté dans les années 60 et en 1983, s'installe l'école du cirque jusqu'à son déménagement aux Bassins à flot. Devenu salle municipale, l'ancien marché est utilisé comme salle de sport ou de théâtre, comme foyer pour les sans abris en hiver et depuis cinq ans il abrite le marché Saint-Nicolas (voir article page 53). Francis Baudy * Œuvre visible aujourd'hui au Musée de Bordeaux. ** Ce domaine est resté dans la famille Larrieu jusqu'en 1922. Il est depuis 1975 la propriété de la famille du Prince du Luxembourg.


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association Installée place Amédée Larrieu, l’association « le 4 de Bordeaux » propose pléthore d'animations à un public très varié. Rencontre avec sa cheville ouvrière, Catherine Andrieu de Levis.

Le 4 de Bordeaux, généreux comme 4

«T

’habites où ? – A St-Aug’ et toi ? - Moi je viens de quitter Nansouty pour m’installer à St Mich’ »... à Bordeaux, presque tout le monde sait nommer son quartier d'attache. Presque, car les habitants qui vivent autour de la place Amédée Larrieu ont plus de mal à se situer. Ce quartier est à la croisée de plusieurs chemins, l'un d'eux mène à St-Genès, un autre place de la République et un troisième à St-Augustin. Pour Rome, prière de demander la direction ! Sur une carte des cantons de Bordeaux, la place Amédée Larrieu est rattachée au 4ème canton-quartier, d’où le nom de l’association créée en 2007 notamment par Catherine Andrieu de Levis : « le 4 de Bordeaux ». « Tout a commencé avec le marché de la Saint Nicolas, raconte la viceprésidente. Nous avions voulu créer une animation dans le quartier, on a donc fait venir des artisans amateurs, et comme ce premier marché tombait le 6 décembre, on l’a tout naturellement appelé le marché de la St-Nicolas ». Les exposants n’étaient que douze lors de la première édition, ils sont désormais près de 25 à investir la salle Amédée Larrieu et la place du même nom, fiefs de l’association. « Aujourd’hui, le 4 de Bordeaux propose plusieurs animations comme le festival de théâtre au printemps, le vide-grenier du mois de mars, des lotos. Et en ce moment, nous préparons un festival de musique, musique en quatre».

ÔÔRepas aux sans-abris Toujours dans le but d’animer le quartier, l’association a pensé à mettre en place une « boîte à lire », place Amédée Larrieu afin que les passants puissent bouquiner à côté de la magnifique fontaine par exemple. « Des jardins partagés sont proposés aux habitants du quartier derrière l’école, rue Alphonse Dupeux. Nous partageons d’ailleurs ce jardin avec les élèves qui ont leurs propres bandes de terre » poursuit la vice-présidente. Un des temps forts du 4 de Bordeaux se déroule un dimanche par mois avec les repas proposés aux sans-abris : « Tout a commencé l’hiver 2010. Dans le cadre du plan grand froid, des SDF étaient logés dans la salle municipale Amédée Larrieu. Nous avons eu l’idée de leur proposer un repas. Cela ne devait durer que quelques jours, et finalement, on a distribué des repas pendant trois mois » ! Depuis, des liens se sont tissés entre les bénévoles et les sans-abris. Alors pour ne pas perdre le fil, le 4 de Bordeaux a décidé de poursuivre cette action tout

Catherine Andrieu de Levis anime une association digne des couteaux suisses.

au long de l’année : « Les 3ème dimanches du mois, nous proposons des repas. Ce sont de vraies retrouvailles à chaque fois, on se sert dans les bras ». Pour rendre l’atmosphère encore plus conviviale, l’association fait venir des bénévoles qui proposent une animation, « ce peut être un chanteur ou un danseur qui intervient. Un artiste peintre est également venu avec tout son matériel pour proposer un atelier peinture aux sans-abris ». Créer du lien, c’est l’objectif premier de cette association qui propose aussi des rencontres intergénérationnelles, « nous organisons des animations entre les résidents de l’EHPAD de la rue Dandicolle et les enfants de la garderie des Coqs Rouges comme des ateliers dessin ou encore des promenades en bateaux » poursuit la bénévole. Entre les actions menées et les projets en tête, on peut le dire : le 4 de Bordeaux se plie en 4 pour ses habitants ! Marie Blanchard

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Enkas Street Food, servi sur un « plateau » Les menus changent toutes les semaines et Karima, toujours soucieuse du respect de l’environnement, privilégie les producteurs locaux.

restauration « Enkas Street Food », c'est le nom d'un drôle d’engin roulant garé tous les jours à la sortie de l'hôpital Pellegrin, à l’heure du déjeuner. Karima en est la chef-pilote

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arima Pin n’a pas les chevilles qui enflent mais les mollets qui gonflent ! Entre le poids de son triporteur et ceux de ses frigos et contenu, c’est une cargaison de près de 300kg que transporte la cuisinière ambulante tous les jours ! Une assistante électrique est tout de même là pour lui donner un coup de pouce pour ne pas dire, un coup de pédale. « Le matin, je prépare mes menus dans la cuisine d'un restaurant, ensuite, je charge tout et de 11h30 à 14h30, je m'installe devant l’hôpital Pellegrin, là où la mairie m’a accordée un emplacement » explique cette ancienne salariée des assurances. Elle a décidé, il y a deux ans, de consacrer sa vie professionnelle à sa passion, la cuisine. « Ca faisait longtemps que j’avais envie de me lancer dans la restauration. La société pour laquelle je travaillais était en pleine réorganisation, alors je me suis dit que c’était le moment de me lancer » raconte Karima. Après avoir cherché comment concilier sa vie de famille avec un métier réputé accaparant, elle a monté ce projet original de restauration rapide qui lui permet de conserver ses soirées libres puisqu’elle ne travaille pas le soir. ÔÔClients fidèles « Mon concept tourne autour du développement durable avec déjà le choix du triporteur, mais aussi avec l’installation de panneaux solaires situés sur le toit de ma structure qui alimentent mes frigos », explique Karima. Et ce n’est pas la météo hivernale avec ses coups de vent et ses pluies parfois diluviennes qui arrêteront Street Food de rouler : « Lorsque le soleil est en panne, je recharge mes panneaux solaires chez moi. Et quel que soit le temps, je suis là. Je ne veux pas que les clients

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se posent la question de ma présence ou non en cas de mauvais temps » et d’ailleurs, l’intrépide et courageuse cuistot précise que c’est le vent son pire ennemi, « il faut que je trouve un truc pour réaménager la structure afin d’y faire face ». En attendant, son engin est déjà sacrément bien pensé. On peut même déjeuner ou boire un café sur place grâce à de petites tablettes. « Je me suis installée mi-juin. Les gens étaient surpris au début ! Ils s’arrêtaient pour me poser des questions, intrigués par mon engin ! Aujourd’hui, j’ai des clients fidèles. Il s’agit surtout du personnel hospitalier, il y a des étudiants aussi », la preuve en est avec ce jeune homme qui s’approche timidement et s’inquiète du mode de paiement : « Vous prenez la carte bleue ? – Oui, bien sûr ! – Génial ! Alors je vais vous prendre un sandwich Bolton (NDLR : pain brioché, bacon, brebis, roquette, crème de pruneaux) ». Les

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Ça roule pour Karima Pin et Enkas Street Food !

menus changent toutes les semaines et Karima, toujours soucieuse du respect de l’environnement, privilégie les producteurs locaux. De quoi bien se remplir le bidon avant de repartir la tête dans le guidon. Aujourd’hui, elle imagine et espère faire des petits et proposer son concept dans d’autres quartiers de la ville. Affaire à suivre ! En attendant, rendez-vous tous les jours au pied de l’hôpital Pellegrin, de 11h30 à 14h30 pour déguster ses en-cas dont les prix vont de 6,80€ à 11€. Par contre, le sourire et l’accueil particulièrement chaleureux de Karima, c’est gratuit ! Marie Blanchard

ÔÔ ENKA Street Food, tous les jours de 11h30 à 14h30 devant l’hôpital Pellegrin, rue de Canolle. www.enkas-streetfood.fr


gare Saint-Jean 56 Euratlantique, 57 Lase fait demandez le programme ! belle

Toutes les infos de mon quartier :

jeune pousse 58 Beegreen, de la Pépinière Sainte Croix

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Gare Saint-Jean

Euratlantique, les premiers grains de sable sont arrivés Grands PROJETS Saint-Jean de Belcier rive gauche + Garonne-Eiffel sur la rive droite = Euratlantique. Quand on entreprend une opération urbaine d'une telle envergure, chaque jour amène son lot de bonnes et de mauvaises nouvelles. On a beau le savoir, les obstacles, lorsqu'ils surviennent, sont toujours malvenus.

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ur la rive droite, le plus dur semblait fait avec l'accord signé entre les trois communes concernées par ce projet : Bordeaux, Floirac, et dans une moindre mesure, Bègles. Les oppositions politiques ont été laissées de côté devant l'opportunité de donner à ce secteur un développement exceptionnel. La zone à transformer est immense, près de 130 hectares, elle concerne cinq quartiers de Bordeaux et un secteur de Floirac. Sont prévus entre le pont de Pierre et le futur pont Jean-Jacques Bosc, 7 500 logements (ce qui fera 12 500 nouveaux habitants), des bureaux (150 000 m2), des équipements publiques (voir encadré), des commerces (20 000 m2) et des hôtels.

Voici à quoi ressemblera la suite du parc des Angéliques.

Garonne-Eiffel, c'est à terme la réalisation d'une nouvelle entrée de la future métropole bordelaise. Toute l'opération va débuter côté jardin, par la plantation de végétaux pour habiller une pergola qui serpentera sur les deux kilomètres de rive de la Garonne. L'ambition est que tout ou presque soit livré lorsque la fée LGV fera son entrée en gare Saint-Jean en 2017. Pour être à l'heure à ce rendez-vous, les premières grues devraient être en cours d'installation. Or, on ne voit rien à l'horizon, en dehors de celles utilisées pour le chantier ferroviaire. À ce jour, tous les permis de construire déjà déposés sont bloqués. C'est l'application

Toute l’opération va débuter côté jardin, par la plantation de végétaux pour habiller une pergola qui serpentera sur les deux kilomètres de rive de la Garonne  Suite en page 56

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Gare Saint-Jean

Euratlantique, demandez le programme !

Sur la rive droite, on annonce : le regroupement d’une partie des filiales du groupe Fayat ; la transformation de l’ancien tri postal de Bègles en cité numérique ; la transformation de l’actuelle caserne des pompiers de La Bastide en hôtel-restaurant, salle de congrès ; la construction d’une nouvelle caserne pour le SDIS, celle de trois groupes scolaires, de crèches et d’un collège. Le réaménagement du complexe sportif Promis, la réalisation d’une bibliothèque, de terrains de jeu, d’espaces verts et d’un centre de culte musulman. Sur la rive gauche. Dans une récente interview donnée au magazine le Moniteur, Philippe Courtois, DG d’Euratlantique annonçait : - la relance par un groupe immobilier toulousain du projet d’immeubles de grande hauteur (50 mètres) un temps baptisé tour Nouvel - le siège interrégional de la Caisse d’Epargne ainsi que ceux de Vinci et de Nexity - l’extension de la société de vente en ligne Millesima - un projet immobilier réalisé par le groupe Pichet et le transfert de la clinique du Tondu stricte de la circulaire de juillet 2011 prise après le passage de la tempête dévastatrice Xynthia. Le PPRI (plan qui apprécie les risques de submersion) est formel : pour mettre hors d'eau le secteur Garonne-Eiffel, il faut une digue en bon état. Par endroit, elle ne l'est pas et dans d'autres, les services de l'État la considèrent comme inexistante. Qu'à cela ne tienne, se dit-on, il suffit d'appeler Messieurs Fayat ou Eiffage pour que ce problème de maçonnerie soit résolu. Sauf qu'il faut savoir avant qui va être maître d'œuvre, quelle sera la nature des travaux à effectuer et surtout qui paiera la facture estimée à 20 millions d'euros. Et là, tout se complique. La digue appartient à un syndicat intercommunal, la Cub a compétence pour traiter des problèmes d'inondation, Bordeaux et Floirac ont leur mot à dire et on compte sur l'État pour être à la fois généreux et bienveillant. A ce jour, on est en pleine discussion et nul n'en connaît l'issue. Les plus optimistes évoquent un possible démarrage des

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travaux sur les digues en 2016. Cela semble plausible, mais si d'ici- là, si rien ne bouge, l'échéance de 2017 tombe à l'eau. Pour l'éviter, l'enjeu est d'obtenir du Préfet une faveur. Le deal est le suivant : on débute les constructions en même temps ou presque que l'on refait la digue. On se prête à rêver à trouver cet accord signé au pied des sapins de Noël, des collectivités et aménageurs impatients de voir débuter ce chantier. ÔÔ Une rive gauche

encore frileuse

Pas de jaloux, sur la rive gauche, l'opération Saint-Jean Belcier connaît elle aussi sa part d'ombre et de lumière. La bonne nouvelle, la plus récente, est venue de l'accord financier trouvé entre les différents partenaires (Etat, Bx Euratlantique, la Région, la Cub, la Ville, RFF...) pour la construction d'une nouvelle gare. Celle-ci est destinée à l'accueil des trains régionaux lorsque la gare Saint-Jean sera envahie par les TGV et LGV. 95 millions sont

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nécessaires à cette gare bis, qui doit être en capacité d'accueillir 30 % du trafic voyageurs SNCF estimé à 18 millions de personnes par an à l'horizon 2017. Côté gare, ça roule. Là où le programme Euratlantique grince, c'est lorsque l'on examine le carnet de commandes des agences chargées de vendre immeubles et bureaux. Bordeaux a beau mettre en chantier le quartier d'affaires qui lui fait défaut, comparable à celui de Lille ou de Lyon, les effets de la crise se font sentir. Les investisseurs tardent à monter dans le train. Le magazine économique Objectif Aquitaine faisait dans son numéro d'octobre le point à ce sujet. Plusieurs témoignages attestaient de la frilosité ambiante. Comme cet aveu de Patrice Dupouy de l'agence Tourny Meyer : "On peut le dire maintenant, nous avons surestimé l'attractivité immédiate d'Euratlantique. Nous sommes peut être arrivés trop tôt avec Prélude. On avait oublié que le quartier n'avait pas muté". Même analyse, toujours dans ce même magazine de Thomas Pouyanne, dirigeant d'Activ. Pour lui : "On est allé beaucoup trop vite sur ce quartier porteur d'espoirs. Certains acteurs ont survendu Euratlantique" qu'il qualifie de "rêve difficile à vendre". Le fatalisme va-t-il gagner la partie ? Pas du tout, puisque tous les spécialistes sont d'accord pour dire que ce projet sera à terme une réussite, conforme aux prévisions les plus optimistes. Le terme ? Court, moyen, long ? L'avenir le dira. Pour l'heure, on peut scruter le marc... de café.

Vue d’architecte de la future gare Belcier destinée à accueillir des trains régionaux lorsque la gare Saint-Jean recevra la LGV.


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Gare Saint-Jean

La gare Saint-Jean se fait belle commerces La gare Saint-Jean a entamé une métamorphose qui fait plaisir à voir. Elle est en passe de devenir tout à la fois une vitrine de Bordeaux, un lieu d'animation et un but de promenade. Voici pourquoi. La future gare Belcier est désormais sur les rails (voir article ci-contre). Sa construction est prévue près du pont du Guit, le long de la rue Terres-deBorde. Cela signifie que d'ici quatre ans, la gare Saint-Jean aura une rivale. Si l'on se réfère aux maquettes en 3D qui ont été présentées, la nouvelle venue aura fière allure. Ses parois seront toutes vitrées, de nombreux commerces s'y installeront et surtout d'immenses parkings (on prévoit 1 600 places) rendront la vie des usagers de la SNCF plus facile. Pour ne pas qu'on l'appelle "la vieille", la gare Saint-Jean a entamé depuis plusieurs années une cure de jeunesse dont on peut voir les effets bénéfiques. Tout a commencé en 2007 par la transformation de son parvis. Cela va se poursuivre par le remplacement des escalators, une surélévation des quais et l'installation de nouveaux ascenseurs. Le chantier à venir concerne la restauration de la verrière au-dessus des voies. Il y a fort à faire puisque la gare Saint-Jean possède la halle ferroviaire la plus longue d'Europe avec 276 mètres de toit vitré. Celui-ci va faire l'objet de soins intensifs durant l'année prochaine. Une plateforme géante va être aménagée au-dessus des voies pour permettre aux vitriers d'intervenir. Trente millions d'euros vont être consacrés à ce chantier. La foule des voyageurs, et de plus en plus de visiteurs ont constaté une transformation spectaculaire avec

Le wagon des nouveaux commerces La société SSP France est arrivée avec dans ses bagages les enseignes suivantes : Eat Shop (une épicerie), La Brioche dorée, Moa Bijoux, Hema (cadeaux)et le Grand Comptoir. Se sont également installés au cours de ces derniers mois : Mac Donald’s, Baillardran Café et Découvrir le SudOuest. Sont attendus en gare Saint-Jean : Mezzo di Pasta et Alto Café.

l'arrivée de nouvelles enseignes. Elles se sont implantées au niveau - 1, là où naguère se trouvaient les guichets de la billetterie. La galerie qui relie les deux pôles de la gare (celui des départs et celui des arrivées) a été elle aussi "garnie" de commerces. Le dernier en date a fait sensation. Il s'agit du Grand Comptoir, une élégante brasserie qui allie modernité et classicisme. Vaste, elle dispose de 270 places assises, dont une centaine en terrasse. On pourra (l'ouverture est prévue à la mi-décembre) s'y restaurer (le ticket moyen tournera autour de 20 €), boire du bon vin et même en acheter. L'enseigne Grand Comptoir est déjà installée à Metz, Mulhouse et Reims. La brasserie de Bordeaux est, de l'avis même de ses concepteurs, la plus réussie. Son décor et notamment son mur de bouteilles n'est pas sans rappeler celui du bar du CIVP. Dès leur arrivée, les voyageurs sauront que c'est dans la capitale du vin qu'ils

Le mur de bouteilles du nouveau Grand Comptoir, la brasserie de la gare Saint-Jean.

ont posé pieds. Cette implantation en force de commerces (voir encadré), on la doit à la société Select Service Partners connue sous ses initiales "SSP France". Il s'agit d'un des géants de la restauration de voyages, qui a fait partie jusqu'en 2006 du groupe Compass Everest. SSP France est spécialisée dans l'aménagement des gares, mais aussi des stations de métro, des aéroports ou des aires d'autoroute. Elle possède déjà plus de 250 points de vente en France et emploie près de 3 000 salariés. C'est elle qui a remporté l'appel d'offre lancé par Gare et Connexion, filiale de la SNCF chargée de commercialiser les gares. Sa directrice, Rachel Picard, est venue à la gare SaintJean le 28 novembre, en compagnie de Guillaume Pepy, le patron de la SNCF. Ils ont rencontré Olivia Perez, la directrice de la gare Saint-Jean pour constater ensemble que tous ces commerces étaient bien arrivés à l'heure.

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Gare Saint-Jean

Pépinière Sainte Croix, un terrain fertile pour jeune pousse 23 mois pour réussir La pépinière de la rue du port a été créée en 2004. Elle est cogérée par la ville de Bordeaux (Jean-Charles Bron est l’adjoint référent) et la Chambre des métiers et facilite le démarrage de jeunes . Carole Ponard en est la chargée de développement . La dizaine d’entreprises en résidence ont la possibilité, dans la limite de 23 mois, de bénéficier d’un local, mais également de véhicules électriques. La pépinière suit également l’évolution de ces jeunes entreprises en les formant et en les aidant dans leur gestion. Plusieurs réussites démontrent la pertinence de cette formule comme celle de Paul Schiegnitz, un bottier installé 92 rue Lagrange, que nous présentions dans notre précédent numéro.

INitiative Avec sa jeune entreprise « Beegreen », Yannick Leblond est un des résidents de la pépinière d’entreprise du quartier Sainte Croix. Zoom sur ce concepteur de murs végétaux.

A

près un passé à vadrouiller dans toute la France, Yannick Leblond a décidé de poser ses valises à la pépinière d’entreprises de Bordeaux Sainte-Croix : « je travaillais dans la grande distribution. Dernièrement, j’étais basé à Lille. Je vivais à l’hôtel et ne rentrais que les week-ends à Bordeaux, raconte-t-il. J’adore Bordeaux ! J’y vis depuis 25 ans, j’ai vu la ville évoluer. Cela faisait longtemps que j’avais envie de me poser vraiment ici». Yannick a été directeur de magasin, acheteur, chef de produit, coordinateur de projets ; il sait donc mutualiser les compétences, trouver les bons fournisseurs, dégoter le bon rapport qualité/prix ; ne manquait plus qu' à trouver le bon filon. Pour ce passionné de jardinage, l’idée a germé tout naturellement : « Ma passion pour les plantes vient de ma mère avec qui je passais tous mes samedis et dimanches à jardiner,» raconte l’entrepreneur. Or, au

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c?ur de Bordeaux, dans un appartement, difficile d’occuper ses week-ends de la même manière. Son projet est alors né de cette frustration : « Toutes mes plantes étaient disposées à les rebords de mes deux fenêtres. J’ai fait aménager mes 20 mètres carrés de toiture en terrasse afin d’en avoir plus». ÔÔÀ l’origine, un vrai besoin Une fois les vingt mètres carré remplis, de nouveau à court d’espace, Yannick a eu l’idée d’installer sa végétation verticalement. « En faisant des recherches, j’ai découvert la sphaigne qu’utilise Yves Grangier, un pépiniériste du Var, ma région d'origine, explique Yannick. C’est une mousse qui permet de réaliser des murs végétaux et qui se reconstitue naturellement ». C’est ainsi qu’est né le concept de BeeGreen. Aujourd’hui, Yannick propose l’installation de murs végétaux avec

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Yannick Leblond, devant un exemple de mur végétal.

cette méthode, mais pas seulement : « Je ne veux pas dépendre d’un seul système. Je veux pouvoir proposer plusieurs solutions à mes clients en fonction de leur projet ». Si Yannick a choisi de démarrer son entreprise au sein d’une pépinière, ce n’est pas pour la terminologie du concept qui lui est forcément familière, mais c’est pour cet esprit d’échange et de mutualisation des savoirs : « Il y a une émulation entre jeunes entrepreneurs qui me plaît beaucoup ici. On s’entraide, on se conseille. » Yannick a pour objectif de s’installer dans une boutique-atelier. En attendant, c’est au cœur du quartier Sainte Croix que germe son entreprise pour les douze prochains mois. ÔÔ Pépinière d’entreprises Bordeaux-Sainte-Croix 11 rue du Port - 33800 Bordeaux 05 56 91 75 37 www.pepinière-bordeauxsaintecroix.com ÔÔ Beegreen, 07 86 35 85 06 contact@beegreen-jardin.com www.beegreen-jardin.com


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