BASTIDE P.9 CHARTRONS&BACALAN P.13 FONDAUDÈGE&ST-SEURIN P.21 CŒUR DE VILLE P.27 ST-MICHEL&NANSOUTY P.39 CAUDÉRAN P.43 ST-AUGUSTIN&MOUNEYRA P.47 GARE ST-JEAN P.51
BORDEAUX
QUARTIERS MAGAZINE D'INFORMATION - GRATUIT - MARS 2014 - N°3
MUNICIPALES P.4
Juppé gagne à être connu ÉCONOMIE P.13 CINÉMA P.27 Temps de cochon L’Utopia tire pour le Port Autonome la sonnette d’alarme
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JOUER LES PROLONGATIONS Samedi soir 22 février, pendant que les joueurs de basket de la JSA Bordeaux voient s’envoler la victoire dans les ultimes minutes de la prolongation de leur match contre Charleville-Mézières, deux malfrats font main basse sur la modeste recette de la soirée, 1 500 €. Comme le chante Stromae, tout ceci est fort minable. On sait que la JSA ne roule pas sur l’or et que le prix des places à Dauguet tient compte du pouvoir d’achat de sa poignée de supporters. Braquer avec une arme un modeste guichetier bénévole, l’asperger de gaz lacrymogène, défoncer la porte de son bureau pour lui piquer sa caisse, mérite la médaille d’or de la lâcheté. Si Robin des Bois était encore de ce monde, c’est à la recette d’un PSG/Monaco qu’il s’attaquerait, pas à celle de la JSA. On se plaît à rêver que nos malfrats récidivent en changeant de discipline. En allant braquer la caisse d’un UBB/Toulon, ils seraient pris en flagrant délit, rattrapés à la course par un JeanBaptiste Poux ou un Mathieu Bastareaud et recevraient la raclée méritée. Ils pourraient ensuite rejoindre l’équipe des jardiniers pour passer la nuit à remettre la pelouse en état, histoire de goûter aux joies des … prolongations.
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BASTIDE
Projets immobiliers : des digues sinon rien !
CHARTRONS BACALAN Temps de cochon pour le port autonome
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Le talent et l’envie face à l’expérience et la notoriété
Axiome, une nouvelle galerie d’art rue Fondaudège
Nouvelles salles de cinéma, l’Utopia en danger ?
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SAINT-MICHEL NANSOUTY Le jardin des douves est ouvert au public
CAUDÉRAN
Une nouvelle ère pour la clinique Bel-air
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FONDAUDÈGE SAINT-SEURIN
CŒUR DE VILLE
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MUNICIPALES : JUPPÉ GAGNE À ÊTRE CONNU
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ST-AUGUSTIN MOUNEYRA
Coup de projecteur sur le Ciné club de Saint Aug’
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www.bordeaux-quartiers.fr Directeur de la publication Julien Pitet Rédacteur en chef François Puyo Conception graphique Etienne Douet Page Publique Ont collaboré à ce numéro Marie Blanchard Marine Decremps Sophie Breton Francis Baudy Jean-Claude Meymerit Publicité Flore d'Anglade Tél : 05 56 52 94 99 Couverture : photomontage ©Page Publique
Julien Pitet
Bordeaux Quartiers est un magazine bimestriel édité par Page Publique, SARL au capital de 5 000 euros. RCS Bordeaux B 527 879 530. Dépôt légal à parution ISSN : 2119-7598 © Tous droits réservés. La reproduction, même partielle, de tout article ou image publié dans Bordeaux Quartiers est interdite sans autorisation préalable de l'éditeur.
mars 2014 BordeauxQuartiers
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BORDEAUX QUARTIERS
Élections municipales : vers un Juppé-Tour SCRUTIN Depuis 1948, tous les maires de Bordeaux sont élus ou réélus au premier tour, cette règle devrait encore perdurer cette fois-ci. Par François Puyo
L
e cru 2008 des municipales à Bordeaux n’est pas resté dans les mémoires. Alain Rousset, candidat malgré lui, est passé à côté d’une campagne où il a été confronté à deux redoutables adversaires : sa grippe carabinée et Alain Juppé au mieux de sa forme. Pour l’édition 2014, on attendait forcément mieux de la confrontation entre Vincent Feltesse et le tenant du titre. Un président d’Agglomération opposé au maire de la ville centre, cela n’est pas courant. 22 ans d’écart entre les candidats, du talent et de l’envie à gauche, de l’expérience et une notoriété hors norme à droite. Sur le papier, le match s’annonce très ouvert au point que l’hypothèse d’un second tour est évoquée sous l’effet conjugué d’une poussée du FN et la confirmation que Bordeaux est devenue une ville de gauche comme l’attestent les derniers résultats électoraux. Le 14 février, date du dernier sondage* qui crédite le maire de Bordeaux de 57% des suffrages et son challenger de 24 %, on devine que les bordelais ne se déplaceront pas deux fois pour désigner leur maire. Question d’habitude. Cruelle coïncidence pour le candidat socialiste, le chiffre de 57 % d’intention de vote en faveur d’Alain Juppé est identique au score obtenu par François Hollande sur Bordeaux lors de l’élection présidentielle de 2012. Au vu de ce rapport de force, on peine à imaginer Vincent Feltesse démontrer il y a six mois, chiffres à l’appui, que la victoire est à portée de main. 7 500 voix à déplacer, tel est l’enjeu et chacun se fait fort de les trouver dans son entourage. Des raisons d’y croire on en trouve aussi dans l’accord très
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BordeauxQuartiers mars 2014
vite passé avec les Verts. À l’inverse, le choix des communistes de faire bande à part évite aux socialistes bien des soucis de cohabitation et les dispense de pratiquer la surenchère dans leurs propositions. ÔÔPremier couac L’habileté est de mise dans la composition de la liste. Vincent Feltesse parvient à faire cohabiter les historiques, les inconditionnels, et quelques figures de la société civile pour symboliser l’ouverture et le renouveau. Pas de vedettes, ni de débauchage, ce n’est pas le genre de la maison. Donner une place à chacune des G.G. de la gauche bordelaise lui évite les habituels débats sur le choix des angles d’attaque, des slogans de campagne ou celui de la couleur et du format des tracts. Malgré ces précautions, un premier couac apparait lorsque Vincent Feltesse qualifie de «bon» le bilan d’Alain Juppé. Résultat, les ultras, partisans de la castagne, lui tombent dessus, ne voulant pas revivre une campagne édulcorée comme celle menée par Alain Rousset en 2008. À la question de savoir
La salle du conseil municipal et ses 61 sièges très convoités.
si ce scrutin intermédiaire ne donnera pas lieu à un vote sanction pour le gouvernement, Vincent Feltesse puise dans l’histoire électorale pour trouver des précédents où cela n’avait pas été le cas. Il en est tellement convaincu, qu’il fait venir à Bordeaux ses collègues députés PS et tous les ministres de passage dans le Sud-Ouest pour conforter sa notoriété. Comme il ne se pose pas de questions existentielles lorsque la Ministre Delaunay s’ impose tout en haut de sa liste. Le seul handicap pour le challenger d’Alain Juppé, c’est selon lui, son déficit de popularité. Il compte bien le surmonter en menant une campagne hyperactive, faite de meetings, de réunions de quartier et en diffusant une abondante propagande électorale. ÔÔMieux que se défendre Un soin tout particulier est apporté à la conception de ces documents papiers et à son site Internet. Le tout est assez réussi et traduit les ambitions du candidat Feltesse, le V de son prénom étant déjà celui de sa Victoire. En plus de ses propres documents, Vincent Feltesse bénéficie d’un opportun
DOSSIER se défendre en mettant en difficultés son interlocuteur sur les questions culturelles. Compte tenu de tous ces efforts, on s’attendait à un frémissement dans les sondages. Rien n’a bougé comme si toute cette énergie positive n’avait servi à rien. Depuis qu’ils ont pris connaissance de ces résultats, les supporters les plus clairvoyants de la tête de liste socialiste admettent deux choses : le contexte national est autrement plus plombant que prévu pour le PS et à Bordeaux. Vincent Feltesse est tombé sur meilleur que lui au point de se demander s’il n’aurait dû attendre 2020 pour conquérir la ville. Un cauchemar se dessine, celui d’un leader prometteur qui perd Bordeaux, la Cub et son siège de député si Michèle Delaunay quitte le gouvernement lors d’un prochain remaniement. « Juppé a un CV, moi j’ai un avenir » voilà une petite phrase qu’il pourrait regretter.
Les formules qui claquent « La culture fait partie des grands brûlés de la politique municipale de ces dernières années ». Vincent Feltesse « Vincent Feltesse a autant de chance de remplacer Alain Juppé à la Mairie de Bordeaux que le Lichtenstein de battre le Brésil au football ». L’Express « Lui a un CV moi j’ai un avenir » Vincent Feltesse parlant d’Alain Juppé « Avec Virginie Calmels (ex-patronne d’Endémol) et Edouard du Parc (Coordinateur de la Manif pour tous), la liste Juppé c’est la “Star-réac-ademy” ». Vu sur Twitter. « Feltesse a beaucoup de courage, celui de s’attaquer à un monument historique ». François Rebsamen, sénateur-maire de Dijon « Dans la rue, les gens me reconnaissent encore moins qu’avant depuis que je porte une veste et une cravate ». Vincent Feltesse
ÔÔComme les Rolling Stones Sans être transcendant, comme il l’a été en 2008, Alain Juppé fait le job de candidat avec une énergie à laquelle on ne s’attend pas. Il pourrait vivre sur ses acquis et surfer sur la vague de popularité qui le porte depuis plusieurs mois, faisant dire à un confrère : «il suffit que Juppé sorte sa poubelle pour gagner deux points dans les sondages». À l’image des Rolling Stones qui viennent de reprendre la route, le maire de Bordeaux (deux ans de moins que Mick Jagger) prend toujours autant de plaisir à partir en tournée électorale. Le choix de son slogan : «Un temps d’avance» est le refrain de sa campagne. En avance, Alain Juppé l’est dans pratiquement tous les domaines : ouverture des hostilités, annonce de sa candidature, publication de son
« La liste Feltesse est à énergie positive ». Pierre Hurmic « La jeunesse sans l’expérience, c’est quoi ? De la légèreté, de la com’, ce n’est pas une attaque bien sûr. » Alain Juppé au cours du face à face du 7 février supplément du magazine du Conseil général qui décrit Bordeaux comme la banlieue de Calcutta. De jour, de nuit, au Garage Moderne, aux Aubiers, à l’incontournable marché des Capucins, Vincent Feltesse court partout montrant son endurance de semi-marathonien. On l’attend lors du premier débat télévisé à Sciences-Po, un examen de passage qu’Alain Rousset a raté en 2008. Vincent Feltesse fait mieux que
« Changer d’ère, c’est une idée, les lillois devraient y songer, la ville est tenue par les socialistes depuis 1919 ». Alain Juppé « Je suis venu à la politique pour combattre Alain Juppé en 1995 ». Vincent Feltesse « Vincent Feltesse se prétend le théoricien national du porte à porte, plus modestement je me contente d’en être le pratiquant bordelais » Alain Juppé
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BORDEAUX QUARTIERS programme... Précurseur il l’est aussi pour le lancement du slogan «Osez Bordeaux» et sa traduction « Osez Juppé Saison 4 », l’arrivée des Bluecub sans même en informer le président de la Cub, ou le portail numérique des bibliothèques. ÔÔMoment d’improvisation Lorsque son adversaire parvient à le distancer, il est vite revenu à sa hauteur, comme avec cette offre originale d’un marathon nocturne destiné à faire de l’ombre à l’épreuve de la Cub. En plus d’être en avance, il sait faire preuve de souplesse en évitant les pièges tendus. Au gré de ses ressentis, ses positions évoluent comme sur le devenir du stade ChabanDelmas ou encore l’utilisation des formes de Radoub aux Bassins à flot. Adepte du travail d’équipe, il s’appuie sur un état major de campagne rodé à la manœuvre. Les cadres de l’administration municipale donnent de leur temps avec une efficacité bien supérieure à celle dont font preuve ceux de Vincent Feltesse à la Cub. Alain Juppé est à l’abri de toute contestation politique et la composition de sa liste ne souffre d’aucune discussion. La présentation de ses colistiers est généralement un temps fort dans la promotion de tout candidat. Chez Alain Juppé, l’annonce de la liste sera le seul moment d’improvisation de sa campagne ! Côté programme, pas de grandes nouveautés, on joue à fond la poursuite de l’œuvre entreprise. On mise sur les grands classiques de l’ère Juppé : politique de proximité à l’échelle des quartiers, maitrise de l’urbanisme et politique de valorisation du patrimoine pour accroître le rayonnement de la ville... Rien de neuf certes mais n’attend-on pas des Stones qu’ils interprètent leurs grands standards ? A. Juppé associe aux techniques ancestrales comme le tractage et les réunions chez l’habitant, les moyens modernes de communication, au point d’être cité comme référence dans ce domaine. Un comble quand on a face à soi l’ancien responsable de la campagne numérique de François Hollande. Bordeaux lui étant acquis, Alain Juppé s’investit pleinement dans son combat pour (re)conquérir la présidence de la Cub. Comme Vincent Feltesse, il fait ses calculs, l’élection se joue à quelques sièges. En 2008, un revers aux cantonales, alors jointes aux municipales, a gâché la fête. Tout est fait cette fois-ci pour qu’elle soit complète. * Sondage Ifop pour Sud Ouest, France Bleu Gironde et TV7 effectué par téléphone du 7 au 10 février.
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BordeauxQuartiers mars 2014
Un programme idéal pour le prix de deux...
PROPOSITIONS Plutôt que d’avoir à choisir entre fromage ou dessert, on peut picorer dans les programmes des deux principaux candidats et sélectionner les bonnes idées à la carte. Voici par le menu le résultat de cette synthèse.
ÔÔRive droite • Poursuivre la ligne de tram-train du Médoc depuis Ravezies jusqu'à la ligne A du tramway, via le pont ChabanDelmas et boucler les boulevards avec le pont JJ Bosc. V.FELTESSE • Soutenir le développement du pôle nautisme côté Brazza autour de CNB.
• Réhabiliter la piscine Stéhelin. V.F. A.J. • Réhabiliter le théâtre de la Pergola. V.F. A.J.
• Relancer le projet de skate parc au centre du parc Bordelais. V.FELTESSE
• Créer une pépinière d'entreprise et relancer une activité économique sur la Benauge. V.FELTESSE
ÔÔ Saint-Augustin • Redonner une vocation associative et culturelle au rez-de chaussée de l'ancien cinéma de quartier de la Barrière de Pessac. V.FELTESSE
• Réhabiliter le stade Galin et créer un terrain synthétique sur Tregey.
• Ouvrir le CHU et le campus Carreire sur leurs quartiers environnants. V.FELTESSE
V.F. A.J.
V.FELTESSE
• Elargir les horaires du commissariat de police et créer une antenne type îlotage côté Benauge. V.FELTESSE • Développer un projet culturel sur les magasins généraux et conforter Bastide-Niel. V.F. A.J. • Création d'un Ehpad et rénovation de la RPA Bonnefin. A.JUPPÉ • Réhabi litation du gymna se de l'avenue Thiers pour en faire une salle polyvalente. A.JUPPÉ • Création d'une nouvelle mairie de quartier rue de Nuits. A.JUPPÉ • Création d'une ferme urbaine à Brazza. A.JUPPÉ
ÔÔCaudéran • Rendre accessible la gare de CaudéranMérignac, via un passage souterrain ou une passerelle. V.FELTESSE • Désenclaver Caudéran, grâce à un bus à haut niveau de service. V.F. A.J. • Créer une pépinière mixte artistique et d'éco-entreprise sur les ateliers municipaux du Caillou. V.FELTESSE • Faire évoluer le marché biologique de Caudéran vers un marché de producteurs locaux. V.FELTESSE
• Créer une cité de l'artisanat sur le dépôt des bus Lescure en lien avec la Chambre des Métiers. V.FELTESSE ÔÔ Victoire -
Saint-Michel Belcier - Nansouty
• Créer une bibliothèque universitaire ouverte 7j/7 24h/24 près de la place de la Victoire. V.FELTESSE • Créer un institut des langues et des civilisations étrangères en lien avec le Conseil régional et l'Université Michel Montaigne. V.FELTESSE • Créer une liaison tramway entre la gare et le Palais de Justice, via la place de la Victoire. V.FELTESSE • Mutua liser les parkin gs des établissements scolaires du quartier Saint-Genès aux résidents riverains le soir et le week-end. V.F. A.J. • Accélérer la réhabilitation de la Bourse du Travail et ouvrir le lieu. V.F. A.J. • Relancer le jardin partagé de la Villa Pia. V.FELTESSE • Créer une cité interna tionale universitaire sur l'ancien site de Santé navale. V.FELTESSE
DOSSIER
• Construire une piscine olympique sur le quai de Paludate/Belcier. V.F. A.J. • Réaménager le boulevard Jean-Jacques Bosc en prévision du futur pont et étudier la création d'une nouvelle barrière entre Carle Vernet et Terres Neuves. V.FELTESSE
• Extension de la Rockschool Barbey. A.JUPPÉ • Créer un corridor vert Sainte-Croix Dormoy par la place André Meunier et l'ex Santé Navale jusqu'aux quais. A.JUPPÉ • Création de l'école élémentaire Barbey. A.JUPPÉ • Création d'une médiathèque à Nansouty/Saint-Genès. A.JUPPÉ
• Réouverture du théâtre l'Oeil-La Lucarne et du centre d'animations Argonne agrandis et réhabilités. A.JUPPÉ • Création d'une résidence d'artistes à Saint-Michel. A.JUPPÉ
ÔÔ Chartrons, Grand parc,
Bordeaux Maritime
• Réaménagement de la place Buscaillet à Bacalan. A.JUPPÉ
• Ouverture d'une crèche au Grand Parc et d'une résidence étudiante pour les étudiants du campus Chartrons. A.JUPPÉ
PARMI LES 200 AUTEURS INVITÉS : Tahar Ben Jelloun | Andrea Bajani | Christian Bobin | Claire Castillon | Sorj Chalandon | Erri de Luca | Brigitte Giraud | Patrick Grainville | Lola Lafon | Andreï Makine | Jay McInerney | Véronique Ovaldé | Camille de Toledo | Jean Ziegler | Marguerite Abouet | Alfred | Frédéric Bézian | Blutch | Pierre Christin | Marion Montaigne | Anouk Ricard | Marion Bataille | Emile Bravo | Ilya Green | Guillaume Guéraud | Thierry Lenain | Guillaume Long | Jean-Claude Mourlevat | Pef | Rascal ...
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• Concertation autour d'un nouvel usage du Temple des Chartrons. V.F. A.J. • Créer un commissariat de police de quartier. V.FELTESSE • Création d'un parc de stationnement de proximité dans le secteur Jardin Public. A.JUPPÉ • Aménagement des la places Latule et Ravezies et requalification des boulevards. V.F. A.J. ÔÔCentre ville • Réaménagement de la place Gambetta et de la place Tourny. A.JUPPÉ • Création d'un marché des producteurs place Gaviniès. A.JUPPÉ
• Transformer l’hôtel de lamothe de la rue thiac en résidence d’artistes. V.FELTESSE
FESTIVAL DES CRÉATIONS LITTÉRAIRES
• Ouverture le dimanche de la bibliothèque Mériadeck. A.JUPPÉ
• Création de jardins de poche place Tartas et angle rue Turenne et Ernest Renan. A.JUPPÉ • Création d'une école sur le site Castéja. V.F.
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mars 2014 BordeauxQuartiers
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BORDEAUX QUARTIERS
DOSSIER
Les forces et les farces en présence CANDIDATS Le duel Feltesse-Juppé ne doit pas faire oublier que d’autres listes cherchent à faire entendre leurs voix dans l’espoir d’en récolter.
Vincent Maurin (Front de Gauche-PCF) Conseiller municipal sortant (PCF), Vincent Maurin a choisi avec ses camarades du Front de Gauche de ne pas faire liste commune avec les Verts et le PS comme en 2008. Vincent Maurin peine à faire entendre ses différences avec ses alliés socialistes du Conseil Municipal. Il cherche à le faire en pratiquant la surenchère en terme de création d'emplois, de crèches, de logements sociaux et en demandant davantage de moyens pour l'école et les associations. En entendant Vincent Feltesse qualifier de "bon" le bilan d'Alain Juppé, en ouverture de sa campagne, Vincent Maurin pensait développer le thème favori de son parti, celui du « Bonnet rose et Bonnet blanc ». Les socialistes ont par la suite durci le ton et restreint du même coup l’espace politique du Front de Gauche. www.vincentmaurin.fr
Philippe Poutou (NPA)
Stéphane Boudy (PIC)
Stéphane Boudy, le fondateur du Parti Indépendant pour la Culture (PIC) cherche à apporter une voix nouvelle à ce débat. Malheureusement, son colistier en 2008, Marc Vanhove peut en témoigner, les petits candidats restent, malgré leurs efforts, d'illustres inconnus. Dommage, car Stéphane Boudy a un CV attrayant et des colistiers talentueux : infatigable voyageur, fasciné par l'Asie, il se dit citoyen du monde assume ses sympathies pour la gauche sans sectarisme à l’égard de la droite. Ancien prof de philo, à 42 ans il est le benjamin des têtes de liste de cette campagne. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages dont un roman titré : Les Figurants. Tout un programme. http://boudybordeaux2014.hautetfort.com/
Jacques Colombier (FN)
C'est sur ordre de Marine Le Pen que Jacques Colombier a abandonné ses terres du Médoc où il rêvait de s'implanter pour se présenter à Bordeaux. Candidature de témoignage ? Son score confidentiel obtenu en 2008 incite à le penser. Le camp Juppé qui ne laisse rien au hasard a un temps cru que la montée du Front National aurait des répercussions à Bordeaux. Si l'on en croit les sondages, cela ne semble pas être le cas. Le Port de la Lune n'est décidément pas un terrain favorable aux idéaux de la famille Le Pen, de père en fille. http://www.fn33.fr/jacques-colombier
Franck Baloney (Perspective 33) En politique la notoriété ne fait pas tout, la preuve le score attendu de l'hyper-médiatisé Philippe Poutou. Les sondages les plus récents le créditent d'un modeste 3%. La crise aurait pu donner un regain d'intérêt aux thèses de l'ultra-gauche. Cela ne semble pas être le cas. Comme en 2008 et sans doute en 2020, Philippe Poutou mène une campagne sérieuse et désintéressée en expliquant à ses fidèles qu'il ne faut rien attendre du gouvernement socialiste ni de ses représentants locaux , à la ville comme à la Cub. Une thèse qui n'est pas sans rappeler celle du Front National et du Front de Gauche, d'où le désarroi de l'électorat qui voudrait profiter de ces municipales pour sanctionner la politique Ayrault. npa2009.org/
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BordeauxQuartiers mars 2014
les règles. A Bordeaux, chacun se souvient de la liste loufoque qui s'était présentée en 1995, avec comme principale mesure à son programme : "Couler le Colbert". La démonstration par l'absurde, que la politique est une chose trop drôle pour ne pas être confiée à des humoristes, a ses limites dans une période où l'anti-parlementarisme est devenu une menace pour la démocratie. Il serait injuste de faire ce reproche à Franck Baloney, tant sa candidature et sa campagne restent confidentielles. Dans son programme, on repère quelques propositions facétieuses comme cette idée de creuser un tunnel pour relier Bordeaux au Cap Ferret ou ajouter un troisième robinet aux éviers bordelais pour y faire couler le vin. Franck Baloney est un nom de scène. Une fois retombé le rideau de ces élections, on retrouvera Frédéric Felder, scénariste de BD et membre du collectif Les Requins-Marteaux. www.perspective33.fr
Fanny Quandalle (Lutte ouvrière) Après avoir obtenu 502 voix en 2008, soit 0,62% des suffrages, on pensait que Lutte Ouvrière ferait l’impasse sur cette élection locale qui sied mal à ses préoccupations exclusivement nationales. Mais c’est mal connaître la discipline de cette formation qui se doit d’être présente à tous les rendezvous électoraux pour ne pas disparaître. Chez LO, le parti d’Arlette Laguiller et de Nathalie Artaud, on fait confiance aux femmes pour occuper les premiers postes et c’est Fanny Quandalle qui conduira une liste de soixante militants. Dans le civil, elle est -comme son camarade et néanmoins rival Olivier Besancenot- postière. www.lutte-ouvriere.org/
ET AUSSI Ce candidat trouble-fête s'inscrit dans la grande tradition des saltimbanques qui ont retenu que dans "scène politique" il y a le mot scène. Mouna Aguigui, pour les plus anciens, Coluche, Dieudonné et plus récemment Christophe Alévêque ont voulu participer à des joutes politiques pur mieux en dénoncer
Le 25 février, le liste des candidats n’étaient pas close, Yves Simone, l’infatigable guide touristique de Bordeaux battait le rappel de ses amis pour constituer une liste afin de profiter de la tribune des municipales pour parler encore et toujours de la mise en valeur du patrimoine bordelais et de la défense de l’environnement.
flot de 10 Un nouveaux projets
Toutes les infos de mon quartier :
avec 11 Entretien Muriel Parcelier
BORDEAUXQUARTIERS
La Bastide
La rive droite en alerte, les digues auront bientôt la cote ! FLEUVE Les berges naturelles de la Garonne sur la rive droite manquent de hauteur. En cas de crues, des inondations sont possibles. Pour que les premières constructions du projet Garonne Eiffel obtiennent leur permis, les digues vont être confortées.
"J
ean-Michel Wilmote, l'architecte, a construit notre bâtiment en tenant compte de la cote de la crue de 1999, j'espère qu'il ne s'est pas trompé...". Samedi 1er février, alors que le jour se lève à peine, Dominique Garnier, le directeur de la Banque Populaire, est inquiet. La Garonne est sur le point d'atteindre son pic de montée et l'avenue est déjà envahie par les eaux. Une heure après, la décrue s'amorçait et seules les caves de la Banque Populaire étaient inondées. En sera-t-il de même la prochaine fois ? Les voix préfectorales sont impénétrables, mais on peut imaginer
que cette crue hivernale aura conforté le Préfet de Gironde dans sa décision. Celle de n'accorder aucun nouveau permis de construire sur la rive droite, tant que les digues de la Garonne ne seront pas consolidées. On peut dire que cette crue apporte de l'eau à son moulin ! Nous avions évoqué dans le précédent numéro de Bordeaux Quartiers le bras de fer qui est engagé entre les promoteurs immobiliers (publics et privés) et le représentant de l’État. Toutes les opérations prévues dans le programme Garonne/Eiffel (la partie du projet Euratlantique sur la rive droite) sont bloquées et
nombre de permis de construire sont en souffrance tant que la Cub, la Ville, le Syndicat intercommunal (composé des communes de Bordeaux, Bouliac, Cenon et Floirac) chargé de l'entretien des digues, ne s'engageront pas à financer un ambitieux programme de confortation. Or, toutes les instances concernées par cette question se renvoyent la balle, de peur de payer
La rive droite, la plus menacée en cas de crue de la Garonne.
Suite en page 10
On peut imaginer que cette crue hivernale aura conforté le Préfet de Gironde dans sa décision. mars 2014 BordeauxQuartiers
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BORDEAUXQUARTIERS
La Bastide
une trop grande part de l'addition. La Cub craint qu'en acceptant de piloter ces travaux, une nouvelle compétence lui échoie. Ce différend s'éternisant, Alain Juppé et Vincent Feltesse, pour une fois dans le même bateau, se sont mis d'accord pour y mettre un terme. Les barrages politiques ont fini par craquer et le vendredi 17 janvier, lors de la réunion du Conseil de la communauté urbaine, les élus ont décidé de consacrer près de 30 millions d'euros pour financer des travaux sur les digues entre Bouliac et Bordeaux-Brazza. À titre de comparaison, le futur Zénith vaudra à peine deux fois plus. Pour mener à bien ce programme, la CUB s'est attribué un mandat de maîtrise d'ouvrage (ce qui lui évite de jouer des prolongations sur d'autres rives de la Garonne). C'est au Syndicat de protection contre les inondations d'engager les travaux. Ceux-ci n'interviendront pas avant plusieurs mois mais cet engagement est suffisant pour que le Préfet lève le coude qu'il avait solidement posé sur la pile des dossiers des permis de construire d'Euratlantique rive droite. Les enjeux étaient tels que la raison a fini par l'emporter.
Premières esquisses du projet Brazza proposé par l’architecte Youssef Tohme. Prudent, une partie des bâtiments sera sur pilotis.
Un flot de projets
La liste des projets bloqués par les services préfectoraux était impressionnante. Rappelons que le volet Garonne-Eiffel prévoit la construction du siège social du groupe Fayat, la transformation de l’actuelle caserne des pompiers de la Bastide, la construction d’une nouvelle caserne pour le SDIS, celle de trois groupes scolaires, d’une crèche et d’un collège. Sont aussi prévus des terrains de jeu, une bibliothèque, des espaces verts, le centre de culte musulman ainsi que des centaines de logements et de bureaux. À ces chantiers est venue s’ajouter la décision de construire le Zénith de Floirac. C’est l’architecte Rudy Ricciotti qui a été retenu pour cette opération très attendue.
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BordeauxQuartiers mars 2014
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La Bastide
Entretien avec Muriel Parcelier : « Je pourrais dire, j’y étais » PORTRAIT Muriel Parcelier est l’une des six adjointes et adjoints de l’équipe Juppé élue en 2008 à ne pas, à leur demande, briguer un nouveau mandat. Elle en explique les raisons et en profite pour regarder dans son rétroviseur.
Vous êtes absente de la liste d'Alain Juppé, est-ce à l'insu de votre plein gré ? MP : (rires) Pas du tout. J'ai informé le maire que je ne souhaitais pas repartir pour une nouvelle mandature voici déjà plusieurs mois et lorsque je dis quelque chose il est rare que je ne le fasse pas. Il y a donc une vie après la mairie de Bordeaux ? MP : Oh que oui ! et j'espère bien le démontrer à mes collègues qui en doutent. L'un d'eux m'a appelée pour me faire part de son incompréhension en m'avouant qu'il ne se verrait pas faire un tel choix. Dans mon cas, une vie, il y en a eu une avant le conseil municipal, pendant, puisque j'ai continué mon activité de médecin et pour l'après, j'ai déjà pris mes dispositions. Qui vous a appelé ? MP : C'est un ami, il se reconnaîtra !
La Bastide est un quartier que j’aime, la preuve, c’est mon lieu de résidence. Vous sembliez à l'aise dans vos baskets d'adjointe de quartier, vous souffriez en silence à ce point ? MP : Pas du tout, j'ai été très heureuse et très fière d'accomplir ma mission. La Bastide est un quartier que j'aime et la preuve, c'est mon lieu de résidence. Avec Bastide-Niel, Brazza, Garonne Eiffel, l'avenir de Bordeaux se joue ici sur la rive droite et je pourrais dire un jour "j'y étais". Au bon moment, celui où l'on conçoit les projets, où l'on dessine la ville de demain. La suite est intéressante, mais on est davantage dans l'exécution de décisions prises en amont. J’avais peur de ne pas être aussi motivée et enthousiaste que je l’ai été pour accompagner les premières étapes.
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Je m’en souviens « encore, lorsque Alain Juppé m’a dit : vous verrez c’est lourd, c’est pas simple et il va falloir inventer.
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Muriel Parcelier, en bref 1995-2001 : Administratrice du CCAS en tant que personne qualifiée. Elle y siège aux côtés de Véronique Fayet, alors viceprésidente. 2001-2006 : L’entourage d’Alain Juppé l’incite à rejoindre l’équipe municipale. Elle accepte le poste d’adjointe qui lui est proposée. Elle s’occupe de la vie associative, des conseils de quartiers, des A La Bastide, votre départ va faire des heureux dans les rangs de vos adversaires ? MP : Adversaires ? je ne m'en connais pas. Des responsables d'associations qui m'ont mené la vie dure en contestant les projets de la municipalité, j'en ai rencontrés. La plupart d'entre eux, comme Eric Comazetto ou Fabienne Vassel, m'ont dit des choses très gentilles lorsqu'ils ont su que je ne repartais pas. J'ai beaucoup de considération pour eux, voilà des gens qui connaissent leurs dossiers, qui ont des convictions, qu'ils expriment parfois avec véhémence, mais toujours dans le souci de l'intérêt général. Discuter avec eux a été pour moi très stimulant. Quels souvenirs garderez-vous d'Alain Juppé ? MP : Je les partage avec beaucoup d'autres. Ceux d'un homme qui comprend tout au quart de tour, qui fait la synthèse d'une réunion au moment où elle se termine. C'est un extra-terrestre, cela ne l'empêche pas d'être pédagogue et de toujours chercher à se faire comprendre. Que faut-il faire avec lui ? MP : Aller à l'essentiel, être précis, dire un maximum de choses avec un minimum de mots. Mon grand amusement a été au cours de toutes ces années de percevoir dans sa gestuelle, ses mimiques, son agacement lorsqu'une collègue en rajoutait en croyant bien faire. Des noms ? MP : Non, à vous de deviner. Quels bons souvenirs garderez-vous de vos deux mandats ? MP : Des quantités. Les plus anciens sont sans doute ceux que je ne suis pas prête d'oublier. J'ai connu la belle époque, celle des pionniers. Pensez qu'en 2001, lorsqu'Alain Juppé m'a demandé d'être adjointe, j'ai accepté sans savoir ce qu'il me confierait comme tâche et j'ai su plus tard que lui-même n'y avait pensé qu'après. En fait, il m'a confié ce qu'il n'avait pas attribué aux autres de mes collègues, à savoir la jeunesse, la vie associative, la santé,
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questions de santé, de la jeunesse et du conseil des communautés étrangères. 2006-2008 : On soustrait à sa délégation les conseils de quartiers pour y ajouter le suivi des dossiers de la Bastide. 2008-2014 : Maire-adjoint dans le quartier Bordeaux Bastide et toujours administratrice du CCAS la vie des quartiers et le lancement du Conseil des Communautés étrangères. Comment vous l'a-t-il annoncé ? MP : Je m'en souviens encore, il m'a dit : "vous verrez c'est lourd, c'est pas simple et il va falloir inventer". Candide à l'époque, j'étais flattée qu'on ait pensé à moi pour autant de responsabilités. Alain Juppé savait que je venais de courir le marathon de New York, il a dû miser sur mon endurance.
Le fait est c'est que vous y êtes arrivée. MP : Oui et je m'amuse à penser que depuis 2008 au moins quatre adjoints sont là pour remplir mes missions de l'époque. Pour moi, cela n'a pas été de tout repos, surtout que nous n'avions pas de services comme actuellement. Il fallait se prendre par la main pour entreprendre. Je me souviens notamment du premier forum des associations dans le Hangar 14. On s'est occupé de tout. Pour le décorer je suis allée acheter des ballons et des pinces à linge, Maryvonne Fruauff et Géraldine Amouroux les ont gonflés et le soir, nous avons balayé la salle et rangé les tables aidées par des membres des associations.
Pour la commémoration du centenaire de la loi 1901, j'avais demandé à Claude Antoniazi puis à Jean-Claude Meymerit de préparer un spectacle décoiffant... on se serait cru à Sigma. La mise en place du Conseil des jeunes, comme les Forums jeunes, organisés dans les quartiers, ont été exaltants. Et que de rires et de larmes d’émotion j’ai eu lors des rencontres au Conseil des Communautés étrangères, devenu aujourd’hui le Conseil de la diversité. Quels conseils donneriez-vous à des adjoints débutants ? MP : De faire preuve de patience et d'impatience. Quand on sait qu'il m'a fallu six ans pour installer des toilettes publiques quai de Queyries, il faut être patient mais pour renverser les obstacles politiques, comme administratifs, il faut se montrer impatient. Je leur dirais aussi de se méfier de l’usage abusif des concepts et de préférer les choses concrètes. C’est là dessus que l’on est jugé.
Dans un mois, où serez-vous ? MP : En Martinique ! non pas pour y prendre des vacances mais pour occuper un poste de médecin-conseil à Fort de France. On m'attend à partir du 1er mars et je vais y rester quatre ans. C'est une nouvelle tranche de vie, un nouveau challenge. Je vais avoir 59 ans, c'est le moment de le relever. Je garderais bien sûr un œil sur Bordeaux et mon quartier de La Bastide, je conserve d'ailleurs mon logement. Je dis bonne chance à mon successeur à la mairie de quartier. * Ont décidé de ne pas repartir : Véronique Fayet, Hugues Martin, Dominique Ducassou, Alain Moga et Jean-Charles Bron
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à la renc aux de vos nouvents commerça
Fradin, 16 Norbert le gars de la Marine
Carbillet, 18 Géraldine archi inspirée
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Temps de cochon pour le Port Autonome ÉCONOMIE Branle-bas de combat aux Bassins à flot, les commerçants et artisans installés dans les hangars de la rue Lucien Faure, promis à la démolition, s'accrochent au bastingage pour être relogés par le Port autonome.
"A
ux Bassins à flot, on parle beaucoup du projet de Refit et des emplois qu'il pourrait créer, nous c'est plus modeste, mais nos emplois existent et il faut les sauver". "Nous", ce sont les quelques 150 salariés qui travaillent dans la quinzaine d'entreprises installées dans les hangars situés entre le port de plaisance et la rue Lucien Faure. Michel P., qui tire le signal d'alarme, est salarié au Compas marin, le plus grand chantier naval installé sur le site. Son patron, Pierre Jeliazovski, ne lui a pas caché ses inquiétudes quant à la survie même de son entreprise. La fermeture à rallonge des écluses l'a déjà contraint à licencier une partie de son personnel et il craint de devoir jeter l'éponge si rien ne s'arrange. Le projet avait beau être
connu, un vent de panique a soufflé dans ce secteur dévolu à la plaisance, depuis que le Port autonome a annoncé son intention de raser les hangars existants. Il est prévu de construire en lieux et places, les bâtiments prévus par le programme Michelin. Sont annoncés : un complexe cinématographique (voir article page 27), des restaurants, un équipement public, des mètres carrés de bureau, des commerces, et... des locaux destinés à reloger les entreprises aujourd’hui sur le site. Sur le principe, la plupart des sociétés concernées sont prêtes à poursuivre l'aventure aux Bassins à flot, sauf que les tarifs des futurs emplacements semblent, pour la plupart, exorbitants. Certains
Le grand port maritime de Bordeaux, actuellement sur la sellette. Trop de dossiers restent en suspens et il faut s’attendre à quelques remous.
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Chartrons&Bacalan vont être contraints d'abandonner la partie pour trouver des emplacements moins onéreux. Si c'est le cas, voilà qui risque de plomber le principe de mixité du futur quartier cher à la ville de Bordeaux et à ses concepteurs. Pour ceux qui désirent rester aux Bassins à flot, la question est de savoir ce qu'ils
La Dame de Shanghai sur le site Achard.
Un flot de critiques Gestion chaotique du chantier de remise en état des écluses, atermoiements pour le choix du futur gestionnaire du port de plaisance, entretien défaillant de la plaque portuaire et des Bassins à flot... le Grand Port Autonome de Bordeaux fait l’objet depuis quelques mois d’un flot de critiques. Le dossier du relogement des entreprises de la rue Lucien Faure est une goutte d’eau supplémentaire dans un Bassin déjà bien rempli. Et personne pour voler au secours de cette structure qui n’a de comptes à rendre qu’à l’Etat. Alain Rousset, le président de la Région se porte régulièrement candidat pour se substituer au Grand Port Maritime, rappelant que son assemblée a les compétences requises pour gérer un port comme c’est déjà le cas à Bayonne. Alain Juppé a dit dans un récent point presse, être d’accord avec cette idée, allant même jusqu’à en revendiquer la paternité. Il a utilisé cette boutade pour commenter l’actualité : «on sait que la principale qualité du Port Autonome, c’est d’être autonome». Les résultats de l’activité portuaire de Bassens sont en berne, le terminal du Verdon tourne à vide et les performances des autres ports de la façade atlantique ont de quoi rendre la ville Bordeaux envieux, chose qu’elle déteste. Et pour ne rien arranger, on sait le Grand Port Autonome dans une situation financière des plus précaires. Les élections municipales passées, on peut s’attendre à ce que les élus locaux lui demandent des comptes et notamment les siens.
vont devenir, durant le chantier de démolition et de reconstruction de leurs locaux. Or, dans ce domaine, aussi incroyable que cela puisse être, personne n'a vraiment étudié cette question. Pour expliquer cette mise devant les faits presque accomplis, les protagonistes se renvoient la balle. Le Grand Port Autonome de Bordeaux, propriétaire des lieux, brandit pour sa défense les AOT signés par chacun de ses locataires. Il peut ainsi prétendre n'avoir pris personne au dépourvu. Comme le nom du contrat l'indique, l'occupation des lieux était temporaire et chacun savait à quelle date ils devaient partir et donc prévoir une solution de repli. Mais ce qui est vrai pour un étudiant locataire de son studio semble plus compliqué pour la vingtaine de sociétés riveraines du port de plaisance. La ville et son élue de quartier, Nathalie Delattre, a, comme à son habitude, remué ciel, terre et flots pour qu'une solution soit trouvée. La première qui a été proposée a suscité l'hilarité générale. Elle consistait à reloger les sans abris sous des tentes. Voilà qui aurait été raccord avec le chapiteau de l'Ecole du cirque déjà dressé dans ce quartier. Avant que l'hilarité ne tourne à la colère, le Port Autonome a replié son projet de tente pour étudier une
autre solution plus crédible et surtout plus pérenne. Il s'agit de construire en fond de bassin, entre le Mac Do et les salles dédiées au football, de nouveaux hangars. L'idée a été accueillie avec satisfaction par toutes les personnes attachées à ce site. La sortie tardive de ce joker n'est pas sans conséquences sur les opérations immobilières du quartier. Les bulldozers qui devaient intervenir dans les prochaines semaines vont devoir patienter. Pour les constructeurs, le temps c'est de l'argent, et ce qui n'a pas pu être fait au cours de ces derniers mois va l'être en quelques semaines. Pour parer au plus pressé, tous les protagonistes se sont retrouvés autour d'une table : le Port Autonome, ses locataires intéressés par un relogement, les ateliers du Bassin, la ville et la Cub. Il faut au plus vite dessiner les plans des nouveaux bâtiments. Certains évoquent une construction en U, d'autres en T, les plus pressés se contenteraient d'un alignement le long de la rue Alfred Daney. Il faut aussi veiller à ce que le bâti soient compatibles avec le parti pris architectural choisi par Nicolas Michelin, sans être trop coûteux pour contenir le niveau des loyers. Si tout va bien, la nouvelle construction devrait être livrée au plus tôt fin 2014 et au plus tard au printemps 2015.
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Chartrons&Bacalan NOUVEAU QUARTIER Medecin, moustiques et ragondin au programme de la réunion du nouveau quartier du lac.
Ginko,
les Echos du Quartier
D
es moustiques, une mystérieuse caméra, un médecin attendu comme le messie, un arrêt de tramway... dans cette énumération à la Prévert on trouve même un raton laveur ou plutôt d'un ragondin. Tous ces sujets (et quelques autres) étaient à l'ordre du jour de la réunion des habitants du quartier Ginko. Pour ne pas rallonger les débats, Nathalie Delattre, la maire-adjointe du secteur Bordeaux-Maritime a exclu des discussions tous les contentieux entre locataires, propriétaires et constructeurs. La consigne a été suivie dans l'assistance, les problèmes, comme le linge sale se règleront en famille, les nouveaux Ginko ont compris qu'à force de se plaindre, c'est l'image toute entière de leur quartier qui se trouve écornée. C'est donc avec
chasse au quadrupède est ouverte mais attention no'kill ! Sa capture est devenue l'attraction du quartier. À plusieurs reprises, des trappeurs ont tenté de l'attraper, en vain. Le ragondin aime Ginko au point de ne pas vouloir le quitter. Résultat, sa cote d'amour est en hausse et une pétition circule pour demander son droit d'asile. Signe de son acclimatation, l'animal a désormais
Un médecin SOS «Bordeaux-Lac, nouveau quartier, habitants cherchent médecin pour ouvrir cabinet, clientèle à venir... cette annonce d’emploi passera peutêtre un jour sur le site du Bon Coin, vu l’importance qui se manifeste à Ginko, autour de cette question.. Le A l’horizon 2015, la société Plein Soleil a l’intention d’ouvrir un EHPAD à Ginko ainsi qu’une Maison de santé, mais cela semble encore loin. Jean-Brice Pochet, masseur-kinésithérapeute, fraîchement installé 23, cours de Québec, souhaite lui-aussi l’arrivée d’un confrère médecin. Il se dit prêt à partager avec lui des locaux pour créer un pôle de santé. Reste qu’avec ses mille premiers habitants ce nouveau quartier rencontre une problématique comparable à celle des villages de nos campagnes profondes. Voilà qui lui donne un petit parfum de ruralité. une pointe d'humour que l'on a abordé la question des moustiques. Ceux qui ont été repérés à Ginko au cours de l'hiver dans les sous-sols sont, selon les spécialistes moins dangereux que ceux qui sévissent aux beaux jours. Ces derniers sont attendus de pied ferme et la ville a un plan pour stopper une éventuelle invasion. Si la guerre à l'insecte est déclarée, le ragondin bénéficie d'une forme de bienveillance de la part de Nathalie Delattre. La
un petit nom, Rico. Certains facétieux voulaient l'appeler Rocco, pour rappeler que cet animal était de la famille des castors. Plus surprenant est de voir Ginko confronté à un dilemme que l'on pensait réservé au secteur résidentiel du centre ville : les difficultés pour stationner son véhicule à proximité de son logement. Plusieurs explications à cela : les consignes d'encourager l'usage des transports en commun ont incité les promoteurs à faire des parkings
À quand une pétition pour demander l’asile politique de Rico le ragondin ?
à minima. S'ajoute à cela le refus de bons nombres de locataires de louer un emplacement en sous-sol afin de ne pas alourdir le coût du loyer. Ce sont eux qui réclament aujourd'hui de pouvoir se garer gratuitement. Quand on sait que le nombre de résidents est appelé à tripler, on devine déjà la nature des discussions des réunions de quartier dans quelques années. La bonne nouvelle c'est bien sûr l'arrivée du tramway, l'installation prochaine d'une base de V Cub et fin 2014, ce sera le tour des Bluecar. ÔÔUne caméra pirate ? Les incivilités et les premiers actes de vandalisme démontrent aussi que Ginko n'a pas été créé sur une autre planète. Papiers gras jetés à même le sol, mégots, gobelets, cartons d'emballage balancés par la fenêtre par des locataires en cours d'installation... que faire ? que dire ? Plus malveillantes sont les tentatives à répétition (quatre à ce jour) pour supprimer les chicanes d'accès au parc Bülher. La ville tient bon et remet en place ce qui a été détruit, sachant que la finalité de l'opération est de permettre aux quads et aux motos d'entrer pour se livrer à des rodéos sauvages. Une question banale a tourné au gag, elle portait sur l'usage de la caméra installée en haut d'un mât planté place Jean Cayrol. Ville, Cub, policiers, promoteurs... se sont alors regardés interloqués. Personne ne connaissant l'existence de cette caméra et bien sûr qui pouvait l'utiliser ! Souriez, vous êtes filmés !
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Norbert Fradin,
le gars de la Marine GRANDS PROJETS C’est fait, le permis de construire du Musée de la Marine des Bassins à flot est déposé et bientôt délivré. Norbert Fradin, le promoteur de ce projet nous en donne les grandes lignes.
Pour votre Musée de la Marine, vous avez changé d'architecte en cours de route, pourquoi cette décision ? NF : C'est toujours délicat d'évoquer ce genre de problème. Je n'étais pas satisfait de la première esquisse proposée par Julien Monfort. Le geste architectural était intéressant mais un peu sévère. Je n'adhérais pas pleinement et je n'étais pas le seul dans ce cas. Or, il faut croire à ce que l'on fait à cent pour cent. Cela ne remet pas en cause le talent de ce cabinet d’architectes marseillais mais j'attendais autre chose, d'où mon souhait de travailler avec Olivier Brochet qui a su traduire mes attentes. Ce choix, c'est aussi une façon de rappeler que Bordeaux possède des architectes talentueux. NF : C'est vrai, même si j'ai l'habitude de dire qu'il y a de très bons architectes qui ne sont pas bordelais. Ce qui m'a amené à solliciter Olivier Brochet, c'est son expérience acquise dans le
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Ce musée doit être un lieu de mémoire, de culture, il doit témoigner de la grandeur passée du port de Bordeaux. domaine des musées. Il a à son actif le Musée Fabre de Montpellier, celui de l'Homme au Palais de Chaillot, de l’Orangerie toujours à Paris... Un bâtiment existant répond-il à vos attentes? NF : Oui, c'est le MuCEM de Marseille réalisé par Ruddy Riccioti. Je dois dire que j'ai été fasciné par ce lieu. Je l’ai visité cet été et j’en suis ressorti conforté dans mes choix initiaux au point de demander à Olivier Brochet de concevoir le Musée de la Marine dans le même esprit.
Et cet esprit, quel est-il ? NF : C'est difficile à traduire puisque je veux un peu tout et son contraire. Ce Musée doit être couvert pour abriter les collections mais le plus ouvert possible pour qu'on puisse entrer et sortir à sa guise. Il doit accueillir des scientifiques, des chercheurs comme de promeneurs venus le visiter à l'occasion d'une balade sur les quais. Il y aura des lieux pour les conférences mais aussi des endroits conviviaux pour se restaurer. Ce Musée doit être un lieu de mémoire, de culture, il doit témoigner de la grandeur passée du port de Bordeaux. Je veux aussi qu'il s'intéresse à toutes les problématiques du moment liées à la protection de notre environnement marin, à l'exploitation des richesses de l'océan. Je félicite Olivier Brochet d'avoir conçu un bâtiment qui concilie tout cela. Quel sera le calendrier de réalisation ? NF : Nous venons de passer avec succès notre examen de passage
Après celui du Prince Noir à Lormont et celui de Villandraut, Norbert Fradin rêve d’un nouveau «château» aux bassins à flot.
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Chartrons&Bacalan devant l'atelier des bassins et j'en suis ravi. Le dépôt du permis de construire peut avoir lieu et les travaux devraient débuter à la fin de cette année. On s'attend à un chantier de deux ans et si tout se passe bien, une ouverture fin 2016. Allez-vous y transférer vos bureaux ? NF : C'est prévu, le plateau-bureau se situe dans les derniers étages, la vue y sera splendide et toute mon équipe pourra en profiter. Au-delà, je suis heureux de m'installer dans ce nouveau quartier. J'en attends beaucoup, je vais y trouver tout ce que je recherche en ville : la mixité. Mixité sociale, culturelle, paysagère mais aussi celle des activités. Ce sera un vrai quartier de vie. En parlant de mixité des activités, le chantier de Refit est-il, selon vous, compatible avec la vocation résidentielle de ce quartier ? NF : Dès le début, j'ai exprimé de sérieuses réserves. La mixité des activités devient une gêne lorsqu'elles ne sont pas compatibles. Ce serait le cas si l'on faisait cohabiter, dans ce quartier, un chantier industriel de réparation de bateaux et les nouveaux logements que l'on y construit. Je l'ai dit avant de connaître les conclusions du rapport de
l'APAVE qui ont confirmé mes craintes. Réparer des yachts, les repeindre, sont des opérations polluantes et elles risquent d'incommoder le voisinage. En disant cela, vous défendez votre intérêt de promoteur ? NF : Certes, mais pas seulement, vous savez, les promoteurs passent, les habitants restent. Mes confrères et moi-même sommes en passe de vendre nos programmes, le job est fait et nous pourrions nous désintéresser de l’avenir de l’environnement de nos résidences. Ce n'est pas le cas et nos réticences à voir s'installer une industrie lourde sur les bassins s'inscrit dans cette démarche responsable. Comment peut-on selon vous solutionner ce problème ? NF : Alain Juppé a fait une proposition intéressante, elle consiste à répartir sur plusieurs sites ce chantier de Refit en fonction de la nature des interventions à effectuer sur les bateaux. Les plus lourdes se feraient à Bassens ou sur la rive droite en partenariat avec le chantier CNB, et les finitions aux bassins à flot. Votre actualité, c'est aussi l'annonce de l'arrivée d'un nouveau chef aux fourneaux de votre restaurant, le Prince Noir. NF : En effet, avant de parler de cette arrivée, je tiens à saluer le départ d'un grand nom de la gastronomie française, Jean-Marie Amat. C'est avec son accord et sur les conseils d'un ami commun, Alain Ducasse, que la décision d'embaucher Vivien Durand à été prise. Là aussi, c'est un pari comme je les aime. Ce jeune chef installé à Hendaye est à ce jour l'unique étoilé du
Michelin qui exerce seul son métier en cuisine. Il a un talent fou et j'ai hâte que les bordelais le découvre. Toujours dans le domaine immobilier, vous vous êtes porté acquéreur de la Maison du Marin rue Fondaudège, qu'allez-vous en faire ? NF : Musée de la Marine, Maison du Marin... Ce n'est bien sûr pas une coïncidence. Le sort de cette maison, ouverte aux marins de passage dans notre port, celle où Étienne Laclotte a vécu et qui abritait jadis la pharmacie des Frères Thomas m'a interpellé le jour où j'ai su qu'on voulait la détruire. Tout ce que Bordeaux compte d'amoureux de son patrimoine s'est mobilisé pour l'éviter. La Caisse de retraite de la Marine marchande est décidé à quitter cet immeuble, je me suis porté acquéreur avec succès. Je compte y créer une douzaine d’appartements en respectant l’architecture des lieux, la façade comme le superbe jardin.
On s’attend à un chantier de deux ans et si tout se passe bien, une ouverture fin 2016.
Ah mon beau château... Ceux qui verront dans la maquette du futur Musée de la Marine la partie haute d’un paquebot appelée aussi château, rassureront son architecte Olivier Brochet. C’est effectivement à ce résultat qu’il voulait aboutir. Comme il souhaite que le choix du matériau pour les façades, du béton laqué blanc, soit en résonance avec la Base sous-marine dont son bâtiment sera le voisin. D’une hauteur maximale d’environ 30 mètres, le futur Musée disposera d’un toit-jardin, plusieurs mâts éclairés d’une dizaine de mètres formeront des signaux visibles depuis la... place Picard, la construction se situant dans l’axe du cours Balguerie. L’accès à ce jardin, comme à l’ensemble des plateaux de ce Musée, sera l’un des temps forts de ce projet. Les promeneurs emprunteront pour cela un cheminement circulaire tout autour du bâtiment. Pour Olivier Brochet, sa forme rappellera celle d’une peau d’orange, une fois épluchée. Normal qu’avec un tel descriptif nous soyons pressés de voir cette réalisation.
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Géraldine Carbillet, archi inspirée MÉTIER Rencontre avec Géraldine Carbillet, architecte d’intérieur.
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i l’on en juge par le nombre d’émissions de télévision consacrées à la décoration et à l’aménagement de son logement, embellir ou rendre plus fonctionnel son cadre de vie est devenu une vraie préoccupation pour bon nombre d’entre nous. Géraldine Carbillet en a fait son métier. Architecte d’intérieur et décoratrice, ancienne élève de la célèbre Ecole Boulle de Paris, elle a fait ses classes auprès d’architectes de renom comme Jean-Michel Wilmotte et Charles Zana. Elle exerce désormais sa profession à Bordeaux avec un regard neuf sur la région, et la ville, tout en sachant s’entourer d’un réseau
local de professionnels. Géraldine Carbillet aime à commencer par le début, à savoir une visite sur le terrain d’intervention. Ce premier contact lui permet d’établir un climat de confiance, prépondérant pour la suite du projet. Vous souhaitez être guidé dans l’aménagement d’une pièce ou bénéficier d’un conseil sur un point précis, Geraldine vient passer entre 2 et 3 heures avec vous pour vous orienter dans vos choix, lors d’une « Visite Conseil » Si vous avez un projet plus complet en tête (rénovation d’une grange en habitation, réaménagement complet d’une suite parentale…), la visite Diagnostique, qui dure
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LA CAUSERIE DES CHARTRONS
Chartrons&Bacalan
Accord mets et lettres
La Causerie des Chartrons est l’histoire de deux reconversions. Celle de Serge Gouvernel qui travaillait pour la RATP et Yann Pillot-Courbet, ancien enseignant. «Nous en avions assez de la région parisienne et comme nous avions de la famille en Aquitaine, nous avons sauté le pas », explique Yann Pillot-Courbet. Météo, océan, douceur de vivre… Le cadre idéal pour enfin vivre de leur passion : la cuisine. Ouvert uniquement le midi, ce restaurant propose une cuisine traditionnelle à base de produits travaillés par leur cuistot, Éric : entrecôte/frite, côte de veau/ galette de pomme de terre, paupiette de veau/gratin de poireaux, tartelette chocolat/gingembre, macaron citron/basilic (à se damner)… C’est une seconde passion commune qui donne son originalité au lieu : la littérature. « La Causerie est un
restaurant littéraire. Nous avons pour vocation de présenter des auteurs lors d’évènements », explique Serge Gouvernel. « Le 11 mars à 18h nous recevrons Guy Rechenmann qui viendra présenter son bouquin Le choix de Victor, dont l’intrigue se déroule aux Chartrons », ajoute Yann PillotCourbet. Au cours de cette soirée, les participants se verront proposer un apéritif dînatoire et des assiettes gourmandes. Ce rendez-vous promet d’être le premier d’une longue série. ÔÔLa Causerie des Chartrons
14 avenue Emile Counor Tél. : 05 57 87 12 81 /
www.lacauseriedeschartrons.com
Nouveaux Commerces
GUST Vite fait, bien mangé
Né en Champagne, à Reims, dans les années 2000, le concept de restauration rapide Gust débarque à Bordeaux ! Situé sur les quais des Chartrons, la formule séduit les adeptes de la pause dej «sur le pouce». Le lieu franchisé a une décoration sobre et une carte efficace axée essentiellement sur les sandwiches et les salades,
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MERVEILLEUX
Palais des vins
Julian Saint-André est originaire d’un village ariégeois – Le Merveil – qui a pour gentilé les merveilleux. C’est donc tout naturellement que, fier de ces origines, le jeune homme a baptisé son épicerie fine Ô Merveilleux. Les produits venus de la région de Mirepoix sont à l’honneur et servis avec un accent délicieusement chantant. Julian Saint-André a débuté par des études de commerce et des postes dans la pub, chez Prisma Presse notamment. Mais, il y a un mais. Le merveilleux a toujours eu pour projet d’ouvrir sa propre boutique. « Tout naturellement je me suis décidé à mettre en valeur les produits de ma région dans une épicerie où les gens pourront se retrouver, prendre un verre et échanger », raconte Julian Saint-André. Sur place ou à emporter on peut déguster des confits, pâtés, coustellou et autres monjetad… Tous sont certifiés sans colorant, sans exhausteur de goût, garantis sans OGM. « Je mets en valeur des producteurs locaux ariégeois comme du vin bio de Philippe Babin chez qui j’ai moi-même vendangé », expliquet-il. Sur place, on peut y déguster des assiettes de fromage et/ou de charcuterie. Ce nouveau venu apporte au cours de la Martinique une bouffée d’Ariège ! ÔÔÔ Merveilleux, 49, cours de la Martinique Tél. : 05 57 89 50 32 Facebook > Ô Merveilleux9
proposés en libre service. La gamme est large et les repas peuvent être composés sur mesure : le client choisi son pain, sa recette, son complément et pour les salades même principe. Quand ils n'ont pas le temps à consacrer à un repas complet, les employés du quartier apprécient ce type de restauration rapide sans être expéditive. ÔÔGust, 72 quai Chartrons
Tél. : 05 57 87 53 79 www.gust.fr
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La Bastide Chartrons&Bacalan
Nouveaux Commerces
NECTAR le goût de l’olympe
Derrière l'enseigne Nectar, se cachent trois sens qui collent parfaitement à ce bar à jus de la place Paul Doumer. « J’ai choisi ce nom car un nectar est un breuvage des dieux dans la mythologie, une boisson délicieuse dans la littérature et un liquide sucré sécrété par certaines plantes en botanique », explique le maître des lieux, Xavier Échevin. Ayant pignon sur la place, Nectar a ouvert son bar à jus de fruits, soupes, smoothies après avoir vécu douze ans en Floride. « Je travaillais dans le milieu du sport au pays des agrumes ! Il y a beaucoup de ce genre de bar en Floride. Je voulais communiquer ma passion pour la nourriture saine faite de fruits et de légumes. Là-bas nous prenions parfois un smoothie à base de banane à midi, ça tient au corps, garanti ! » raconte Xavier Échevin. Le déménagement du maraîcher Ella (désormais de l’autre côté de la place) a décidé Xavier, qui souhaitait s’implanter dans ce quartier. Ici les fruits et les légumes sont à mixer à
l’infini ! Pour ces petits clients, les enfants du quartier, Xavier Échevin propose une généreuse part de gâteau – cuisiné par sa maman – et un smoothie : « c’est bien meilleur qu’un soda pour le goûter ! ». Côté fruits, Xavier se sert au marché et chez les producteurs locaux : les pommes et poires proviennent de Langon, les kiwis des Landes. ÔÔNectar, 1 rue de la Course,
place Paul-Doumer. Tél. : 06 76 88 82 29
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AUTRES CHÂTEAUX palais des vins
Depuis peu, les amateurs de bons vins peuvent profiter d’une nouvelle adresse, «Autres Châteaux», tenue par Jérôme Guihéneuf, cours Portal. Originaire du Morbihan, ce connaisseur a travaillé dans de grands restaurants – deux et trois macarons au guide Michelin – et
SO GOOD en équilibre Après la place Ravezies, So Good ouvre un deuxième restaurant en hyper centre. C’est désormais au cœur de la Cité Mondiale que promeneurs, professionnels et touristes profitent de l’enseigne de restauration rapide axée sur le « bien-être durable ». Ici donc on trouve un large éventail de proposition de salades, pâtes, sandwiches, encas… pour toutes ces préparations, on veille à diminuer les apports en cholestérol, en calories, en sucre. On déguste une gamme froide ou chaude de produits frais : salade César, wraps, salade italienne, burger méditerranéen, pâtes au saumon… mais aussi des produits laitiers et des fruits frais. Une formule coûte moins de 8 €. ÔÔSo Good, 23, parvis des Chartrons, Cité Mondiale Tél. : 05 56 04 78 97 www.sogood.fr
a été baigné dans l’univers des caves pendant près de dix neuf ans. Une passion qui après avoir rencontré une bordelaise l’a amené sur Bordeaux. « Ouvrir une cave à Bordeaux, ce n’est pas un scoop… Mais ici j’ai eu à cœur de montrer d’autres vins aux bordelais », explique Jérôme Guihéneuf. Ses étagères dédiées aux précieux flacons en témoignent : une belle gamme de Bourgogne, des étiquettes de la Vallée du Rhône, des cuvées du Languedoc-Roussillon. Sa sélection, il l’a faite au plus près des propriétés, limitant ainsi les intermédiaires. Entre le très connu Nicolas et la Maison Gabin, la boutique de Jérôme Guihéneuf a trouvé son créneau. «Je souhaitais m’installer sur le cours pour la proximité de commerces de qualité comme le fromager, le pâtissier, le primeur. Mon offre est complémentaire pour composer un bon repas», conclut-il. ÔÔAutres Châteaux,
29, cours Portal Tél. : 05 57 30 92 24
sur le vif, Le jardinage pour les séniors un concept-store 22 Exposition 25 Doda, rue Judaïque portraits de commerçants 24 avec Gaden Age
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e à la rencontr ux a de vos nouvents commerça
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CULTURE Yves Lagraulet a eu le coup de foudre en trouvant ce local idéal pour exposer des œuvres d'art. Une galerie est née, il vous reste à la découvrir.
Avec Axiome, Fondaudège a sa nouvelle Galerie
"S
i nous avions trouvé le même endroit dans Bordeaux, nous l'aurions pris, peu importe le quartier". Voilà la première explication fournie par Yves Lagraulet pour sa venue rue Fondaudège. Pour ne pas froisser les autochtones, le nouveau galeriste s'empresse d'ajouter : "j'adore ce quartier, j'y habite et voilà deux bonnes raisons au lieu d'une de notre installation ici". Il faut admettre que ce local fait d'Axiome l'une des plus belles et des plus vastes galeries de Bordeaux (120 m2 et 50 en sous-sol). Cet ex-show room pour cuisines de luxe offre un cadre idéal (magnifiques murs de pierres blondes apparentes) pour mettre en valeur des œuvres. ÔÔDes expos coup de cœur Pour ses expositions, Yves Lagraulet fonctionne au coup de cœur. Il choisit un thème qui l'inspire et part ensuite
à la recherche d'artistes qui se sont illustrés dans ce domaine. Jeune retraité de l’Éducation Nationale (il a été enseignant durant 35 ans), Yves Lagraulet n'attend pas après les résultats des ventes pour faire bouillir sa marmite. Il adopte ainsi un statut de mécène et il reconnaît volontiers que c'est un luxe. Il bénéficie d'une liberté de manœuvre très appréciable dans son nouveau métier. Diplômé des Beaux Arts, il comprend d'autant mieux les artistes qu'il fait lui aussi partie de la famille des créateurs. Il a profité d'un créneau libre dans sa programmation pour exposer ses tableaux. Comme il ne craint pas de peindre en grand, Yves Lagraulet a apprécié de bénéficier d'autant de surface murale dans sa galerie, preuve que l'on n'est jamais si bien servi que par soi-même. On a beau ne pas tout comprendre à la symbolique de la peinture contemporaine, il faut admettre que
De gauche à droite, Claude Roussillon, François Peltzer, et Yves Lagraulet, le directeur de la galerie Axiome.
le maître des lieux a du talent et du métier. Les critiques ne s'y sont pas trompés, ainsi André Ruellan, cité dans son book, parle de lui en ces termes : "peintre remarquable tant par son audace créative que par les qualités linéaires de sa composition où la géométrie devient une vocation artistique...". Le fait qu'il y ait déjà deux autres galeries dans la rue Fondaudège n'a pas été, pour le nouveau venu, un frein ni un encouragement. Occuper ce lieu était pour lui une évidence qui ne se discute pas, traduisez... un Axiome ! ÔÔ Galerie Axiome 15 rue Fondaudège Tél. 05 40 08 19 41 Du 3 mars au 13 mars, exposition du reportage photographique de François Peltzer et Claude Rousillon (voir article en page suivante).
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"Sur le vif "
ces commerçants que l'on peut encadrer EXPOSITION Du 3 au 13 mars, la galerie Axiome exposera les photos de François Peltzer et Claude Roussillon, qui ont pour unique sujet : Portraits de commerçants de la rue Fondaudège.
Valérie Latigau-Lamarre «Pharmacie Lartigau»
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n sait que des shooter des inconnus dans l'exercice de leur profession, permet aux photographes de réaliser de remarquables portraits. C'est ainsi que les clichés de Raymond Depardon consacrés au monde rural sont dans ce domaine devenus une référence. François Peltzer et Claude Roussillon ont voulu creuser ce même sillon en allant chercher dans l'univers urbain des acteurs à « portratiser ». Les professionnels qui sont ici mis en valeur ont pour point commun de tenir un commerce rue Fondaudège. François Peltzer et Claude Roussillon n'ont pas voulu faire de jaloux en sélectionnant un commerçant plutôt qu'un autre. Les 550 pas de porte de la rue ont été sollicités. Seuls quatre boutiquiers ont refusé de jouer le jeu. C'est la preuve que les duettistes ont su se montrer diplomates et convaincants pour surmonter la naturelle pudeur de cette profession. La galerie Axiome a beau être grande, François Peltzer et Claude Roussillon ne pourront pas exposer l'intégralité de leurs prises de vue. Ils ont fait un choix et admettent que cette sélection n'a pas été facile. Au final, ils soumettront aux critiques des visiteurs de la galerie, 163 clichés de 41 commerçants différents. Ils seront proposés à la vente, encadrés au format 30 x 40, finis.
Cédric Bamouillan «AD Animalerie»
Les auteurs Avant d’habiter le quartier Fondaudège, François Peltzer a vécu à New York pendant 25 ans. Son retour dans l’hexagone lui a donné l’envie de refaire de la photo. Il a fait équipe avec Claude Roussillon, un adhérent fidèle du club photo de Bordeaux (utilisateur d’un Canon) pour réaliser leur reportage. Les prises de vue ont débuté en juillet 2013 et 450 heures de présence sur le terrain et de travail derrière l’écran ont été nécessaires pour aboutir à l’exposition chez Axiome. François utilise un Nikon D3X et Claude a opté pour le Canon 7D . Ils se sont servis de deux objectifs, un 50 et un 35 millimètres à large ouverture ayant choisi de ne pas utiliser de lumière artificielle pour leur prise de vue, d’où le nom de leur exposition «Sur le vif».
Agnès Beigbeder «Saveurs d’ici er d’ailleurs»
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Garden Age,
des bacs, mention très bien
SENIORS La société Verdurable présente en Aquitaine un astucieux dispositif pour le jardinage destiné -en particulier- aux seniors. La boutique Ere.edox ouverte rue Fondaudège est chargée de sa commercialisation.
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a terre est basse et avec l'âge, tous les jardiniers vous le diront, elle a même tendance à s'éloigner. Pour éviter que les rhumatismes, courbatures et autres lumbagos ne privent les seniors de leur plaisir favori, Verdurable, une jeune société 100 % française, a mis au point des dispositifs pour ne plus avoir à se baisser. "Si tu ne peux plus aller au ras du sol, c'est le sol qui doit venir à toi", c'est le principe de ces jardineries mobiles, dont la hauteur est réglable en fonction du confort recherché. Un jeu de mot franco-anglais a donné son nom à cette gamme de produits : Garden Age. On comprend vite, en découvrant ce système, les avantages qu'il apporte, en particulier la jardinerie équipée d'un système élévateur. On peut, à l'aide d'une manivelle, actionner une crémaillère qui monte ou descend son bac de culture à sa guise. On peut ainsi travailler debout à mi-hauteur,
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ou même assis, la forme en triangle de la jardinerie l'autorise. Un autre système moins sophistiqué (donc moins coûteux) permet de régler la hauteur du bac. Il utilise pour cela des rallonges métalliques que l'on ajoute ou enlève en fonction des besoins. Les Garden Age existent en deux couleurs, orange ou blanc. Ils sont construits en matériaux rotomoulés, 100 % recyclables et les pieds sont en acier. Pour faciliter le déplacement des bacs lorsqu'ils sont remplis de terre, on a recours à un système de roulette avec freins. La surface à cultiver ne permet pas d'envisager une récolte de pommes de terre pour l'année. Il s'agit d'un jardin d'agrément, idéal pour planter quelques pieds de tomates, ses plantes aromatiques et bien sûr des fleurs pour décorer son balcon. La société Verdurable a obtenu un joli succès de curiosités et d'estime à chaque fois qu'elle a présenté ses produits dans les salons destinés au
Les modules de jardinage créés par la société Verdurable sont visibles dans la boutique Ere.edox
public senior. Elle a reçu plusieurs prix, notamment le Trophée du Grand-Age 2012, dans la catégorie "recherche et développement". L'hôpital Bretonneau de Paris s'intéresse lui-aussi à cette innovation pour ses vertus ergo-thérapeutiques et pour la rééducation fonctionnelle des seniors. Les EHPAD sont devenus cœur de cible pour Verdurable avec une offre de plusieurs modules destinée à la distraction des résidents mais aussi comme outil thérapeutique. Garden Age s’adresse également aux personnes handicapées et même aux enfants, de quoi en faire la promotion auprès des 7 à 77 ans et plus. Pour présenter ce produit en Aquitaine, la société a recours aux services de Christian et Martine Galy qui ont ouvert récemment la boutique Ere.edox au 121, rue Fondaudège. Originaire de la région, ils ont, comme beaucoup, quitté Paris pour trouver à Bordeaux une meilleure qualité de vie, sans pour autant songer à la retraite. Dans leur boutique, on trouve en plus des Garden Age en démonstration, toute une gamme de produits et d'objets de décoration qui concourent au bien-être et au confort. C'est ce que l'on attend d'un repose-livre, d'un coussin destiné à maintenir la nuque ou d'un tapis d'acuponcture baptisé « le Champ de fleurs », idéal pour soulager le dos. Ere.edox, c'est l'adresse idéale pour cultiver son jardin et un certain art de vivre. ÔÔ 121 rue Fondaudège 06 76 16 67 46 www.verdurable.fr www.ereedox.com
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Doda de l’ordre et de l’absurde CONCEPT-STORE Une petite boutique-atelier vient de s'ouvrir rue Judaïque. Il s'agit de Doda, un concept-store plein de futilités délicieusement indispensables. Rencontre.
À
l’origine de Doda, il y a deux amateurs d’art sous toutes ses formes. Lise Grelier est styliste et diplômée de Esmod. Elle a été costumière pour le cinéma à Paris et est revenue sur Bordeaux il y a quatre ans. Son créneau : récupérer des vêtement obsolètes des années 1920 à 1990 et les réajuster pour en faire de nouvelles pièces. Thibault Renesson Philipon est bordelais et combine son Do – enseignant en lettres – et son Da – plasticien et photographe. L’adresse était connue du voisinage pour ses ventes éphémères. Elle est passée aujourd'hui en mode permanent. Cet atelier sert aussi de lieu d'expositions. Des talents déjà affirmés comme des artistes en devenir y présenteront leurs œuvres. C'est le cas de Jo Brouillon, Irving S. T. Garp venu de Belgique, Ron
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Vargas, Zevs, Karl Baudelere, Marc Lamey, Robert Schwarz, Matthieu Soudet, Jean-Luc Vertut, pour commencer. «Chez Doda, quelqu’un qui n’a pas les moyens peut venir s’acheter une fripe à 5 €, un dessin à 50 € ou bien une toile sous cotée mais d’une excellente qualité, avance Thibault Renesson Philipon. ÔÔQUID DU NOM ? Mais alors d’où vient ce nom ? Doda, dis donc ?! « Nous voulions un nom qui évoque à la fois ce que nous allons vendre tout en suscitant l’interrogation », raconte Thibault Renesson Philipon. Risquons-nous à cette hypothèse : Doda ne serait-il pas la rencontre entre Eros et Thanatos ? Pour éviter que ce quartier bien pensant de Saint-Seurin ne se pose trop de questions, on a substitué une autre explication : Doda serait la rencontre entre l’Ordre et l’Absurde. « C’est la mélodie des mots qui m’a plu », explique cet expert en lettres. « Il y a dans ce nom l’idée d’harmonie et de fantaisie et que l’esthétique est un savant mélange entre le connu qui rassure et l’inconnu qui suscite l’intérêt », renchérit-t-il. Une pincée d’audace, un brin Doda, quoi.
ÔÔ Doda, 72 rue Judaïque Tél. : 06 09 95 16 71 www.doda-bordeaux.com
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Miam Snacking by Atom, duo gourmand Jérôme Lorand et David Vignolles, déjà propriétaires de Atom au 45 de la rue Judaïque, ont ouvert fin décembre un nouvel espace. Au 28 de la même rue, là où était installé Green Sushi, les deux amis proposent une activité complémentaire à Atom. Ils l'ont baptisée Miam, Snacking by Atom. Le créneau de la maison-mère est de proposer des services-traiteurs, des plats élaborés à emporter ou à déguster sur place. La nouvelle adresse propose, des sandwiches, des quiches, des soupes, des salades composées… Les formules coûtent de 7,90 à 10,90 €. Ici le mode de restauration cible davantage les employés du quartier ayant peu de temps pour déjeuner. C'est Jérôme Lorand qui est en cuisine. Ce pâtissier et cuisinier a travaillé chez les frères Coussau à Magesq, chez Christian Parra à l’Auberge de la Galupe d’Urt, et aux cotés du chocolatier parisien Jean-Paul Hevin. En salle, au 45, on retrouve David Vignolles qui est passé chez Sarran à Toulouse. Les deux compères se sont rencontrés au Chapon Fin, avant de créer Atom et désormais Miam.
ÔÔ28, rue Judaïque
Contrairement aux multiples boutiques de cigarettes électroniques qui poussent en ville, Newcig fait la différence. Il ne s’agit pas là d’une enseigne franchisée mais d’un commerce indépendant avec à sa tête un professionnel. Etienne Persohn a eu vent du concept il y a cinq ans : « un journaliste radio a parlé d’une cigarette électronique venue des USA. À l’époque je travaillais dans les énergies renouvelables et j’ai vu dans cet objet un double avantage : économie d’argent et geste pour l’environnement ». Cet originaire d’Alsace, alors fumeur, commande sa première cigarette électronique sur E-Bay en 2009. « J’ai toujours eu envie de créer ma propre société. Ce concept, alors très méconnu en France, m’est apparu comme un pari gagnant / gagnant », explique Etienne Persohn. Alors, en 2009, née Newcig. Au départ il s’agit une plateforme de vente en ligne et le point relai pour le retrait des colis n’était autre que son domicile aux Chartrons ! La boutique n’ouvrira qu’en décembre 2013. « Les banquiers savent que cela fonctionnent mais ils n’ont pas le recul financier d’une telle activité en tant qu’indépendant. Les franchises n’ont pas ce problème, bien sûr », raconte-t- il. L’emplacement, rue Fondaudège, lui semble un bon investissement : axe connu, futur passage du Tram… Et pour l’heure, les clients affluent et semblent ravis. Ici la cigarette électronique se choisit comme un parfum : couleur et motifs au choix, bar à saveur, coffret personnalisable. L’atout de Newcig ? Etienne Persohn propose du e-liquide bio issu de la glycérine végétale, fabriqué en France et certifiée Bureau Veritas et Ecocert.
Tél. : 05 57 59 89 89 Facebook > miambyatom
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Newcig, gardez le plaisir
ÔÔ156 rue Fondaudège Tél. : 05 56 23 66 11 / www.new-cig.fr
collège Cheverus, : la bourse du travail, Hair,salon de coiffure 29 Nouveau 30 Histoire 32 Méga les travaux sont en cours ce palais du peuple ou brocante ?
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Cœur de Ville
Nouvelles salles à Bordeaux : pour l'Utopia, le scénario catastrophe CINÉMA L'Utopia, dernier bastion du cinéma indépendant, est vent debout depuis que l'UGC a rendu public son intention d'ouvrir un complexe aux Bassins à flot, rue Lucien Faure. Moteur ? Ça tourne !
L'
annonce de la création prochaine, aux Bassins à flot , d’un nouveau complexe du groupe UGC de douze salles a fait sensation. En les ajoutant aux dix huit salles existantes de la rue Georges Bonnac, le groupe totaliserait à lui seul trente salles sur Bordeaux. En parallèle, le groupe Mégarama possède dix sept salles côté rive droite à la Bastide et le groupe CGR avec le Français, en plein coeur du
Bordeaux en gère douze. L’Utopia, le quatrième gestionnaire de salles de cinéma bordelaises dispose de cinq salles, ce qui en fait le petit Poucet de la famille, semeur d’une programmation unique et originale. Les responsables de ce haut lieu de la vie culturelle bordelaise font part de leur désappointement dans un des récent magazine d’information et de programmation qu'ils éditent. Dans un édito, ils ne cachent pas leurs
inquiétudes face à l’arrivée prochaine de ce nouveau mastodonte. Avec l'humour qu'on connait au rédacteur, on peut lire cette formule : "On ne peut pas empiler les multiplexes dans une ville comme les petites culottes dans l'armoire de mère-grand". Et ils en profitent pour décocher une flèche en direction des élus - Cub et Ville- qui ont procédé à ce choix : "Ceci confirme sans surprise que les gestionnaires de la chose publique, tout à leur fascination béate de la chose privée, témoignent d'une vision fantasmée des réalités économiques qui ne peut déboucher que sur le désordre". Sur le plan économique, ils font part de leurs craintes en ces termes :
Comme partout en France, les salles de cinéma manquent de clients pour rentabiliser les complexes. L’arrivée à Bordeaux de 12 nouvelles salles aux bassins à flot risque de perturber un secteur déjà fragilisé.
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Cœur de Ville "Sur un marché global en recul de 10% cette année à Bordeaux, l’arrivée de ce nouveau complexe comporte un risque : celui d’aboutir très vite à la création d’un monopole qui disposerait seul à son gré du choix des films à diffuser et du prix des places dont devrait s’acquitter le consommateur. » Ils redoutent avant tout un émiettement des parts de marché qui remettrait en cause leur entreprise que l'on sait précaire. Ils dénoncent aussi qu’en cas de disparition des structures indépendantes comme l'Utopia, la programmation cinématographique sur Bordeaux se limiterait aux décisions des deux groupes dominants. Rappelons que jusqu’à l’orée des années 70, il existait à Bordeaux une bonne quarantaine de salles indépendantes appelées « cinémas centre ville et de quartiers ». On recensait alors : le Rio, le Français, le Club, l'Olympia/Gaumont, le Fémina Intendance, le Trianon, le Mondial, le Gallia, le Comeac, la Concorde, l'Etoile, l'Abc, le Capitole, le Stella, le Cinévog, le Mondésir, le Saint-Genès, le Luxor, le Florida, le Rex, le Victoria-Palace, le Cinécran, les Variétés… Ces salles étaient implantées dans tous les quartiers de la ville et elles couvraient l’ensemble du territoire bordelais. Dans les années 70, les cinémas encore ouverts étaient pour la plupart "grand public" mais certains optaient pour des programmations plus ciblées, le hard pour quelques uns ou les films classés Art et essais dans la foulée de la Nouvelle Vague. ÔÔUn double paradoxe Le double paradoxe, c'est qu'il y a aujourd'hui à Bordeaux dix fois moins de lieux de cinéma qu'à cette époque, mais davantage d'écrans pour projeter les films. Cette révolution technologique a débuté avec l'arrivée du premier complexe en 1972, l’Ariel (futur UGC) avec ses cinq salles. Depuis, le modèle économique est toujours le même, c'est celui des complexes cinématographiques : un maximum de films projetés en même temps avec un minimum de personnel pour faire tourner les entreprises. L'arrivée de douze nouvelles salles aux Bassins à flot résulte d'une étude de marché qui tient compte de la transformation en cours de ce quartier avec l'arrivée de nouvelles populations.
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Cette nouvelle concurrence susciterait moins d’inquiétudes si on était sûr que le prix des places, déjà très élevé, n’augmenterait encore dans les prochaines années L'UGC compte aussi attirer à lui les nouveaux habitants de Ginko et pourquoi pas ceux de la rive droite en misant sur l'effet " pont Chaban". Le futur complexe cherchera donc à fidéliser cette clientèle de proximité comme le faisait naguère les cinémas installés aux barrières sur les boulevards. Une même logique devrait prévaloir dans le quartier Gare/Belcier lui aussi en peine transformation. C'est autant de clients qui n'iront pas en centre ville lorsqu'ils décideront de se faire une toile. D'où l'inquiétude de l'Utopia et sans doute de ses collègues moins diserts sachant qu'un indépendant a toujours plus à craindre en cas de redistribution des cartes que les "filiales" des grands groupes cinématographiques. Cette nouvelle concurrence attendue susciterait moins d'inquiétudes si on était sûr que le prix des places, déjà très élevé, n'augmenterait encore dans les prochaines années et qu'il y ait assez de bons films pour remplir les salles. Mais, ça c'est une autre histoire. ÔÔ Un regard indiscret
dans le hall de l’Utopia :
L'Utopia fait immanquablement penser à une fourmilière culturelle et l'atmosphèreatmosphère de ces lieux est incomparable avec celle, aseptisée, des autres complexes de cinéma. L’Utopia a son secret bien gardé sous les voûtes célestes. Cet espace dédié au 7ème art est encore magique et mystérieux. Lorsqu'on entre pour la première fois, rien que dans le hall, on est surpris et interrogatif par ce décor intérieur avec tous ses objets, tableaux et mobiliers religieux. D’où viennent tous ces éléments ? On pourrait
Un peu d’histoire :
Le bâtiment dans lequel est hébergé l’Utopia de Bordeaux est une ancienne église, Saint-Siméon, datant du XVème siècle . Après la Révolution Française, cet édifice fut transformé en salpêtrière (le salpêtre ou nitrate de potassium se présente sous la forme d’un dépôt blanchâtre, généralement situé à la base des murs intérieurs). Autrefois, on mélangeait le salpêtre à du soufre et du charbon de bois, afin d’en faire de la poudre à canon. En 1833, ce lieu servit d’Ecole navale des mousses et novices. En 1863, c’est au tour d’une fabrique de conserves de légumes et de plats cuisinés d’y prendre place, puis un marchand de cycles et enfin un garage avant de laisser les clés du paradis, au cinéma Utopia, en 1999. vraiment penser qu’ils sont d’origine, qu’ils ont toujours été là, figés au fil des siècles. Quant aux flyers posés par toutes les structures culturelles et artistiques, ils valsent du matin au soir d’une étagère à une autre, se mélangent et se recouvrent par des mains distraites ou des gestes malveillants. Les patrons veillent et scrupuleusement les rangent, les trient, enlèvent les périmés… Un travail de fourmi, qui rend d’énormes services à toutes les structures culturelles utilisant cette vitrine de communication. Certains jours, dans le hall de ce temple (ou église) culturel, il arrive d’entendre la voix sonore de son directeur, Patrick Troudet. Il parvient à couvrir le brouhaha des spectateurs de la file d’attente, commentant l’actualité culturelle et politique du moment. Tout le monde reconnaît le franc parler et cette voix de stentor. Ses coups de sang, comme ses coups de gueule, valent à eux seuls le détour. Il fait le spectacle et, à trop l'écouter, on en arrive à rater le début des séances. Jean-Claude Meymerit
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Cœur de Ville
Nouveau collège Cheverus, les travaux sont en cours ÉDUCATION La première pierre est posée, les autres vont suivre, d'ici un an la Saison 2 du collège Cheverus s'ouvrira.
L
es mètres carrés les plus chers de Bordeaux, la possible implantation d'un premier Starbuck, la galerie commerciale la plus hipe du centre ville... les transformations en cours dans le quartier de Cheverus font régulièrement la une de l'actualité. Pour une fois, ce n'est
pas son avenir marchand qui lui vaut d'être sous les projecteurs. La kyrielle d'élus, représentants de l'Etat et de l'Education Nationale étaient réunis le jeudi 6 février pour poser la première pierre du chantier de rénovation du collège du quartier. C'est Philippe Madrelle, le président du Conseil Général de Gironde, qui a eu l'honneur de tenir le premier, la truelle, le Département étant le principal mécène de cette opération. Reconstruire le collège Cheverus va coûter près de 15 millions d'euros auxquels s'ajoutera l'enveloppe pour bien l'équiper. Sans être une priorité comme peut l'être la construction de
nouveaux collèges, la rénovation de Cheverus était devenue indispensable si on voulait lui éviter un classement "monument historique". Les bâtiments étaient restés dans leur jus et seuls les cinéastes en quête d'authentiques décors des années 60 espéraient le voir préservé en l'état. Pour passer du 19ème au 20ème siècle, un chantier d'une quinzaine de mois est prévu. Vu son ampleur, on a renoncé à laisser les collégiens sur le site en opérant par tranches. Les élèves sont dispersés depuis la rentrée 2011 dans les établissements alentour. On trouve rue Fieffé, le gros des effectifs, au collège Alain Fournier, la classe des linguistes et rue des Augustins dans l'annexe Gratiolet, les 64 élèves de la SEGPA. Les travaux devraient durer une année, les 500 élèves attendus réintègreront les nouveaux locaux après les vacances de Printemps 2015. L'accès au nouveau collège se fera depuis la place Lemoine, l'entrée actuelle sous le porche sera réservée aux professeurs et au personnel. Le changement majeur viendra de la création d'une cour unique dans l'aile nord de l'établissement. Les deux sites séparés par la rue de Cheverus seront reliés par une passerelle vitrée comparable à celle qui existe au lycée Montesquieu, près du Jardin Public. Côté architecture, la sagesse a été de mise, l'environnement excluant toute excentricité.
Anna’s shopTM, dans le Cours des grands DESIGN Le Salon Maison & Objet de Paris, l’une des plus prestigieuses manifestations internationales, est réservé aux professionnels du design et de la décoration. La liste d’attente pour exposer est telle que décrocher un précieux sésame relève de l’exploit. Anna Bardet et Florentine Mulliez, qui dirigent la société anna’s shopTM, peuvent dire «j’y étais». Elles nous racontent cette première participation .
recruté, durant le Salon, une équipe commerciale de cinq personnes. Elles vont distribuer nos produits, partout en France. Nous sommes aujourd’hui référencées dans une centaine de boutiques, notre objectif est de tripler le nombre de nos points de vente d’ici l’été. FM : L’accueil du public et des professionnels, durant ce Salon, a conforté nos choix. C’était pour nous une sorte d’examen de passage. Nos produits plaisent et notre ligne graphique originale est perçue comme notre signature.
Quand s’est décidée votre participation à Maison & Objet ? AB : Nous étions sur une liste d’attente depuis un an. Notre dossier a été réexaminé un peu avant Noël, nous avons séduit le jury et nous avons obtenu un stand à la dernière minute.
l’investissement est pour nous largement positif. AB : Avec Florentine, rétrospectivement on se félicite de ne pas y être allées plus tôt. Nous n’étions pas prêtes pour affronter les exigences de ce marché. Cette fois, notre présence à Villepinte se justifiait.
Comment cela s’est-il passé ? FM : Très très bien, on a bossé non-stop pendant cinq jours, on est rentrées épuisées, mais
Est-ce une étape importante pour anna’s shop ? AB : Nous allons changer d’échelle. Nous avons
Quelle est aujourd’hui votre actualité ? AB : Gérer au mieux l’après Salon, étendre notre distribution nationale, développer notre notoriété grâce à un plan média élaboré avec une agence de presse et continuer à inventer de nouveaux produits pour étendre notre gamme et satisfaire nos clients fidèles ! La vente aux particuliers, c’est donc fini ? FM : Pas du tout. Notre site pour le grand public avec vente au détail est toujours très actif et nous conservons ce qui a fait notre succès, la personnalisation des objets. www.annasshop.com
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Cœur de Ville
La bourse du travail, histoire d'une valeur sûre HISTOIRE La bourse du travail du cours Aristide Briand est, avec la Cathédrale Saint-André, un édifice en perpétuels travaux. Revenons sur le passé de ce monument... historique. Francis Baudy
L’
actuelle Bourse du Travail du cours Aristide Briand n’a pas toujours été à cet endroit. En 1888, non loin de là, au 42 de la rue de Lalande, dans l’ancienne École de Médecine, que la première Bourse du travail est ouverte. On y trouve le siège des syndicats ouvriers constitués en vertu de la loi du 21 mars 1884. Dans les années 20 le développement de l’industrialisation s’accompagne d’un nombre croissant d’ouvriers dont une part importante adhère aux syndicats. Les effectifs sont tels (20 000 en Gironde à la veille de la première guerre mondiale) que les organisations syndicales, à l’étroit dans l’antique bâtisse, réclament à la ville de nouveaux locaux. Adrien Marquet (1884/1955) maire de Bordeaux depuis le 3 mars 1925, s’engage à répondre
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favorablement à cette demande. Il honore ainsi un engagement électoral fait un an auparavant durant sa campagne pour devenir député SFIO. Le leader du « Bloc de gauche » tient alors à s’attacher le soutien de la classe ouvrière et à conforter son image de maire-bâtisseur. Pour ce qui est de la nouvelle Bourse du travail, il semble que le manque de moyens financiers et d’autres priorités retardent sa réalisation. Un événement dans la carrière du maire de Bordeaux va lui permettre d’honorer sa promesse. Il entre au gouvernement de Gaston Doumergue en février 1934 et en devient l’éphémère ministre du travail. Il prône alors une politique de grands travaux pour résorber le chômage. Il donne l’exemple dans sa ville et décide un mois après sa nomination de programmer en autres les travaux de la Bourse du Travail lors de la séance du conseil municipal du 24 mars 1936. On demande alors au futur ingénieur architecte de la ville, Jacques Boistel d’Welles, de concevoir les plans de ce que l’on appelle alors le Palais du Peuple. Les travaux commencent en 1934 à l’emplacement de l’ancien réservoir d’eau du quartier Sainte-Eulalie. Le gros œuvre est attribué à la société parisienne Boyer et Cie implantée 4, rue du Maréchal Arispu dans le 4ème arrondissement.
La bourse du travail du cours Aristide Briand, construite dans les années 30, avec en médaillon le réservoir d’eau qui a été détruit pour l’occasion.
De nombreuses entreprises bordelaises, encore en activité, interviennent sur ce chantier. C’est le cas des sociétés Courbu, Lafourcade et Limouzin. Le marché de métallerie est partagé entre les établissements Schaudel de Bègles et la société Galin du cours Anatole France. Les autres lots sont donnés à des entreprises «extérieures» comme on dit. ÔÔ Grandeur et savoir-faire
du monde ouvrier
Cette construction en forme de losange (de 45 mètres environ de côté) possède des angles arrondis du côté de la rue Henri IV. La façade principale d’une longueur de 43 mètres donne sur le cours Aristide Briand. Deux patios intérieurs éclairent le centre de l’immeuble. La structure est en béton armé avec parements extérieurs en cailloux lavés ou en pierres de Comblanchien. La décoration intérieure, du pur style artdéco est confiée aux meilleurs artistes bordelais du moment. On ne craint pas de donner dans le symbole et l’allégorie pour traduire la grandeur et le savoir faire du monde ouvrier et artisan. On y consent d’importants moyens puisque 6% du budget de construction sera affecté aux travaux artistiques. Deux fresques sont peintes dans le foyer sud. Celle sur le thème du Vin est l’oeuvre
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Cœur de Ville La Bourse manque de vie
Ce bâtiment dédié aux travailleurs et travailleuses est inauguré un jour chômé... le 1er mai 1938. de François Maurice Roganeau qui est à l’époque le directeur de l’Ecole des Beaux Arts de Bordeaux. Celle consacrée au Pin des Landes est réalisée par Pierre-Albert Begaud, professeur également à l’Ecole des Beaux-Arts. On retrouve l’ambition de faire de ce lieu le Palais du Peuple à travers d’autres œuvres comme cette fresque peinte dans le foyer nord à la gloire de Bordeaux. On doit cette peinture à Camille de Buzon. Son confrère, André Caverne, réalise
un travail similaire à la gloire de l’Architecture bordelaise. On fait appel à un premier prix de Rome Jean Dupas, pour réaliser dans la salle Ambroise Croizat, une fresque de plus de 60 m2 à la gloire de la Ville et de son Fleuve. A l’extérieur, côté cours A. Briand, le bas relief de la façade est une œuvre du sculpteur Alfred Janiot, l’architecte d’Welles n’apprécie pas ce choix, il lui est toutefois imposé. La première pierre de ce Palais du peuple est posée le 11 juin 1934 à 11 heures et ce bâtiment dédié aux travailleurs et travailleuses est inauguré un jour chômé... le 1er mai 1938.
Epicerie fine specialisee dans la vente de produits naturels et bio en provenance d’Ariege.
Ce n’est pas faire injure aux locataires de la Bourse du Travail -la CGT départementale- que de parler d’une sous-utilisation des locaux qu’ils occupent. Le syndicalisme français, dans son ensemble, connaît une crise de vocation et celui de Bordeaux n’échappe pas à cette règle. Le temps est loin où la Gironde comptait 60 000 ouvriers et employés syndicaux. A cette époque (l’avant et l’après-guerre), on imagine facilement ce que devait être ce lieu, sorte de ruche bourdonnante. Combien de discours enflammés n’a-t-on pas entendu à sa tribune et combien de réunions mouvementées y a-t-on connu ? L’activité militante n’était pas la seule raison de fréquenter cette Bourse du Travail. Le grand amphithéâtre (1 500 places) qui accueillait les grands congrès de la CGT, servait aussi de salle de spectacles et de cinéma. Les projecteurs de l’époque sont encore en place dans la salle des machines. Aujourd’hui, le bâtiment sonne le creux, et en dehors de l’étage de bureaux occupés par les permanents de la CGT et de ses satellites, plus personne ne l’utilise. Des ouvriers, des vrais, il y en a, ils sont plâtriers, électriciens, maçons... présents, pour mener à bien un chantier de rénovation au long cours. Ces travaux ont défrayé la chronique à l’automne 2012, lorsque le Conseil général a annoncé son intention de ne plus abonder à la cagnotte commune. Jusqu’ici, le financement des travaux était assuré par l’Etat (40 %), la Région, le Conseil général et la ville (20 % chacun). Cette tentative a été très mal ressentie, la ville de Bordeaux, propriétaire de ces locaux, menaçait alors d’interrompre le chantier si le Conseil général ne modifiait pas sa position. La réaction la plus dure est venue du principal locataire de l’immeuble, par la voie de sa secrétaire générale, Corinne Versini : «je trouve malhonnête, la façon qu’a Philippe Madrelle de se dérober pour ne pas payer ce qu’il doit«. Cette revendication syndicale a été entendue et les travaux se sont poursuivis, conformément au planning. Une récente visite sur place du maire de Bordeaux a montré l’ampleur de la tâche, mais aussi le formidable potentiel de ce bâtiment. Il faudra être patient, pour qu’un jour le public puisse redécouvrir ce joyau de l’Art déco. On parle de 2020. En tout cas, il faudra que tout soit prêt en 2025 pour fêter le centième anniversaire de la sortie du film de Sergueï Eisenstein, Le Cuirassé Potemkine. Voir le landau descendant les marches de l’escalier sur le grand écran de la Bourse du Travail, on en rêve déjà.
Venez découvrir nos spécialités du terroir dans un cadre moderne, agréable et convivial. Vous pourrez déguster sur place fromages et charcuteries servies sur ardoise, accompagnées d’un verre de vin ou de bière artisanale, commander un sandwich préparé devant vous et/ou faire vos achats de confits, foie gras, plats cuisinés ou autre gourmandises à emporter.
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Un hair d’antan COMMERCE Brocante ou salon de coiffure ? Fatiha Benkhéloufi est tout autant passionnée par son métier de coiffeuse que par les objets qui ont marqué son histoire. Rencontre avec une experte du bigoudi. Par Marie Blanchard
L
es passants s’interrogent en voyant les vieux objets que Fatiha a exposés derrière la vitrine de son salon MegaHair du quai Richelieu. On aperçoit des têtes à coiffer des années 50 qui côtoient d’anciens fauteuils et casques du siècle dernier. Les amateurs de vintage admirent donc mais n’osent pas forcément franchir la porte de ce drôle d’endroit: « J’expose ici une partie de ma collection. Ces objets ne sont pas à vendre même si certaines personnes entrent en pensant que c’est une brocante ! J’ai commencé à collectionner les rasoirs. Puis j’ai gardé mes premiers fers à friser et petit à petit, tout s’est accumulé, j’en ai trois fois plus chez moi, offerts par des collègues et amis » raconte la coiffeuse-collectionneuse. ÔÔUn savoir à transmettre Fatiha Benkhéloufi est aujourd’hui seule à bord de son salon de coiffure. « Je suis arrivée ici en 2000. J’avais du personnel à l’époque. Maintenant j’en ai marre de batailler pour survivre. Je ne peux pas me permettre d’embaucher » déplore la commerçante qui accuse l’arrivée du tramway de son déclin. « Je suis une des dernières à être encore là depuis 2000. La plupart des autres commerçants sont partis ». Aujourd’hui, son salon de coiffure est en vente. Elle attend qu’un acheteur se manifeste pour quitter les lieux et se consacrer ensuite à la transmission de son savoir. Fatiha, passionnée par son métier, accueille régulièrement des stagiaires et des apprentis qu’elle a plaisir à former : « La plupart des écoles de coiffure me connaissent et certaines m’ont proposé d’enseigner. En attendant,
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elles m’envoient leurs élèves pour qu’ils s’entraînent chez moi. Certains viennent ici s’exercer pour le concours d’apprenti par exemple. Ils savent que je vais leur apprendre le petit plus et que je le ferai avec plaisir, » raconte la coiffeuse qui a su se tailler une réputation d’excellence. Ses mains font des merveilles, en attestent les nombreux trophées qui ornent un des murs du salon. Tous gagnés lors de concours plus prestigieux les uns que les autres, Fatiha est une championne
Fatiha Benkhéloufi pose devant les antiquités de son salon, avec en toile de fond une peinture murale dont elle est l’auteure.
Ses mains font des merveilles, en attestent les nombreux trophées qui ornent un des murs du salon. bordelaise du peigne et du ciseaux. Elle prépare actuellement le concours du meilleur ouvrier de France qu’elle a loupé de peu récemment : « Cela fait des années que je participe à des concours. Ça demande un entraînement digne des plus grands sportifs mais on est moins reconnus que des footballeurs par exemple ! Et pourtant, c’est sportif ce qu’on fait ».
ÔÔLes cheveux de Hugh Grant Son talent a également servi le cinéma puisqu’entre ses mains sont passés les cheveux de Hugh Grant ou encore Thierry Lhermitte. Mais ça, c’était dans les années 90 et elle n’a pas renouvelé ce type de prestations, préférant user ses ciseaux sur les têtes bordelaises. « Mon premier salon était cours de l’Argonne. À cause d’une grave maladie, j’ai dû le fermer et quand j’ai repris ici, certains de mes anciens clients m’ont suivi » raconte la bordelaise à l’accent gascon bien prononcé : « Je suis pourtant née ici mais comme je ne m’appelle pas Dupont, j’ai eu du mal à trouver mon premier emploi. C’est pour cela que j’ai dû me mettre à mon compte pour pouvoir exercer ». Aujourd’hui, la patronne a su se faire un nom et attend maintenant de quitter le quai Richelieu pour voguer vers de nouvelles aventures professionnelles. ÔÔ Méga hair – créateur, styliste, visagiste - tous type de cheveux 40 quai Richelieu à Bordeaux Sur RDV : 05 56 01 28 31 06 88 07 04 43 ÔÔ Et aussi Salon Brocante jacques et Stephane 35, rue Saint Rémi
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L’Échoppe du Couturier, du style sur mesure
« La couture ? Je suis tombé dedans… Ma maman était couturière. Pour ainsi dire, j’ai appris à coudre avant de savoir lire ! » Tout est dit dans cette déclaration de Jean-François Pinson, créateur de l’Échoppe du Couturier. Depuis trois ans, c’est à Mérignac que ce diplômé de l’école supérieure de commerce de Bordeaux fait vivre XNH, un bureau d’étude et de patronage pour les industries du luxe. « Notre showroom à Mérignac est née de la volonté de se rapprocher du centre ville», explique Jean-François, «surtout depuis que nous proposons des produits pour la femme, moins habituées à venir dans des bureaux de notre étude en zone commerciale», renchérit-il. Ici, on fait du sur mesure et ce qui différencie cette échoppe c’est la technologie Scanme, dont elle est dotée. «Il s’agit d’un outil de numérisation 3D appliqué aux vêtements et aux chaussures», indique Jean-François Pinson devant la cabine. Le logiciel détaille d'abord le patronage parfait pour chaque morphologie. Ensuite le client choisit
les tissus, les coupes, les placements de poches, braguettes, boutons… Trop onéreux ? «Nous avons choisi de proposer une ligne découverte à moins de 100 €. Nous voudrions que les clients acquièrent un produit sur mesure pour en faire une pièce maîtresse de leur garde-robe», avance Jean-François Pinson. L’Échoppe habille déjà les joueurs de l’UBB… Et vous ? ÔÔ 9, rue du Temple www.echoppe-du-couturier.fr
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Vin Allées deTourny,
gastropub Le Vin rue Neuve est au 23. Alors, tout naturellement le Vin Allées de Tourny est situé au numéro 38 de l’artère. C’est la logique, selon les maîtres des lieux Stéphanie et Anthony Barcelona. Un autre trait commun entre ces deux adresses ? Un amour des produits locaux, des plats bien faits et de la convivialité. C’est en décembre que
Belle Campagne, assiette engagée ! « De la fourche à la fourchette, nous limitons les intermédiaires » ! Diplômés du lycée hôtelier de Talence, Manuel Dagens et Adrien Bucquet ont ouvert Belle Campagne et prônent la consommation locavore. Loca… Quoi ? Ce mouvement fait de plus en plus d’émules. Il s’agit de ne consommer que des aliments produits à 250 kilomètres maximum autour de chez soi. Les deux restaurateurs travaillent donc avec le maraîcher Le Jardin d’Ethan de Eysines (11 km), les produits laitiers de Coutras (60 km), la charcuterie Lambert de Saint-Laurent-Médoc (45 km), les vergers de la Garonelle à Verdelais (52 km)… La carte – saisonnière – propose côté salé (de Guérande, bien sûr) : une côte de bœuf de Gironde, pâtes artisanales de Marmande, truffe noire fraîche du Périgord et crème fraîche de Tartifume... En dessert : beetroot cake du Haillan, parfait au kiwi d’Aquitaine. « Nous ouvrons à 18 heures, cela nous permet d’aller à la rencontre de nos producteurs la journée », explique Manuel Dagens. Le dimanche en revanche, le brunch est servi dès 10 heures.
le restaurant a ouvert sur les Allées – à la place du Manifesto - avec en cuisine le Chef Djordje Ercevic. À la carte, les tapas gastronomiques coûtent de 5 à 14 € : poitrine laquée, bœuf Wagyu, foie gras confit, caviar d’Aquitaine Perlita… Les fromages proviennent de Chez Renald, le jambon Pata Negra de chez Bernardo Hernandez. Dans le verre, les vins et champagnes ont la même qualité que ceux du Vin rue Neuve. Cave Arts et Vins et Nathalie Pagaud en sont les partenaires. La décoration est sobre et chic, dans les tons de beige et noir. Certains iront vingt fois plutôt qu’une ! ÔÔ38 Allées de Tourny
Tél. : 05 56 06 70 37
ÔÔ 15, rue des Bahutiers
Tél. : 05 56 81 16 51 www.belle-campagne.fr mars 2014 BordeauxQuartiers
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Le chien de Pavlov, réflexe gourmand
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Les Zazous, c’est contagieux ! Au 18 de la rue du Hâ, beaucoup reconnaîtront Véronique Fleury. Elle était propriétaire du restaurant les Zazous, installé pendant des années sur la place Saint-Pierre. Huit ans après avoir interrompu son activité, Véronique Fleury acquiert ce local de la rue du Hâ pour, pense-t-elle, ouvrir un café. Petit à petit le projet initial évolue dans l’esprit de cette chineuse : ce sera un lieu partagé entre, un espace café et une brocante !Les Zazous, nouvelle formule, continuent à prôner la consommation collaborative et
futée. «C’est un lieu de rencontre où l’on peut lire un journal, boire un café et redonner vie à des objets en les achetant », explique-t-elle. L’enseigne va profiter de la plus grande attractivité de la rue du Hâ. Des travaux l'ont rendue piétonne, elle est en passe de devenir une artère où il fait bon flâner. ÔÔ18 rue du Hâ
06 22 21 23 16
Maxime Rosselin, en couple avec Mary Henchley, ont ouvert le 14 janvier le Chien de Pavlov. Bordelaise et anglaise, Mary a étudié à l’école supérieure de la cuisine Ferrandi à Paris. Elle est ensuite passée par les cuisines du Plazza du chef Rostand et celle de chez Jean. C’est à l’Atelier des chefs de Rennes qu’elle rencontre Maxime Rosselin. Après avoir tenté
Le Flacon, au pays du vin Ceux qui fréquentent le quartier Mériadeck se souviendront de Gilles Davasse et Valérie Mata qui dirigeaient le restaurant Le Verre Tigo. Revendu en 2012, c’est ensemble à nouveau que ces deux toulousains ont ouvert Le Flacon, bar à vin convivial. « Nous nous démarquons car nous proposons du vin venu de la France entière, pas uniquement de Bordeaux. On a du Corbière, du Châblis. Nous travaillons avec de bons vignerons comme Éric Pfifferling dont le vin bio est en passe de devenir un incontournable du Gard », explique Gilles Davasse. Dans son choix, le couple ne favorise pas les « chapelles, seul son goût prévaut. Le Flacon c’est aussi des tapas et des assiettes confectionnées sur place, dans une cuisine ouverte. Pour accompagner les nectars, l’ardoise propose : rillettes de maquereau fumé au citron vert, macaron au boudin noir, tartine de soubressade, carpaccio de bœuf séché… Peu importe l’ivresse et la gourmandise, tant qu’on est au Flacon ! ÔÔ 43 rue de Cheverus
Tél. : 09 81 86 43 43 Facebook > Le Flacon
leur chance à Paris, ils se tournent vers Bordeaux. Rue de la Devise, leur établissement offre deux espaces. Au 45, on vient pour dîner. La déco y est typée pub avec un canapé, un jeu de fléchettes, une table de ping pong (si, si). La carte du soir est étoffée avec cinq entrées, six plats et des planches de charcuterie. Le déjeuner se passe au 47 : ambiance bistrot, service décomplexé et déco lumineuse. La carte change au gré du marché. Les plats jouent sur les stimuli : du wasabi pour donner du peps aux Saint-Jacques, par exemple. À noter que le menu propose des plats veggie ou sans gluten. Sur la carte du bar, mêmes critères ! Cela donne : du vin bio ou issu d’une agriculture raisonnée. Pour les cocktail : Coquine, au coquelicot, un Mojito rebaptisé Green Light avec un Gin floral et du basilic… Très frais . Comme le chien de Pavlov, on en salive d’avance ÔÔ45 et 47, rue de la Devise
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Tél. : 05 56 48 26 7 Facebook > Le chien de Pavlov
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verdict sans appel ! Un nouveau venu sur le banc des accusés fait face au Palais de justice ! Accusé de quoi ? de rendre les pauses déjeuners savoureuses… c’est à la place du restaurant Chai Vincent que Pascal Jouty a installé son bistrot Gourmandise Coupable. Venu de Lyon et de Paris, ce professionnel de la restauration a adopté Bordeaux. Du lundi au vendredi il propose des menus "honnêtes" pour 16 €. «Je fais de la cuisine du marché et donc ma carte n’est pas figée», explique Pascal Jouty. Ce midi ce sera turbo frais et une tarte poire chocolat, certifiée maison. «Je prépare les plats, environ cinq ou six au choix, suivant les produits de saison. Je n'utilise pas de surgelé», insiste le restaurateur. Sur la rue des Frères Bonie, l’enseigne est la seule à proposer une cuisine dite traditionnelle. Avec cinquante couverts, Gourmandise Coupable séduit une clientèle de quartier que l'on peut qualifier de fin "palais". À vous de juger, mais on vous aura "prévenus" !
ÔÔ 15, rue des Frères Bonie
Tél. : 05 56 44 36 21 Facebook > Gourmandise Coupable
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Planet Sushi, enfin à Bordeaux
Gourmandise coupable,
Alors que l’enseigne fête ses 15 années d’existence, Bordeaux compte enfin son Planet Sushi ! Les retards dans les travaux de l’Auditorium ont, entre autre, concouru au report de l’ouverture de ce restaurant par Sébastien Wadoux. Les Bordelais peuvent
Un Thé, etc… I’ll be there for you !
Passé les portes du salon de thé du 43 rue Bouffard, on croit pénétrer dans «le café où les compères de la série Friends se retrouvent», suggère Nicolas Toribio. Oui pour l’ambiance chaleureuse et accueillante ! C’est avec son amie, Adeline Coustal, qu’ils ont ouvert ce salon de thé mi novembre. Lui est électricien de formation (mention spéciale pour les luminaires du salon de sa création) et a longtemps travaillé comme barman place de la Victoire. Lorsque l’établissement, où il exerçait, ferme ses portes, Nicolas Toribio envisage sa reconversion. Être au contact des gens tout en conciliant une vie de famille ? Conditions sine qua non ! Le choix se portera alors sur l’ouverture d’un salon de thé. Pendant deux ans, le couple chine du mobilier et de la vaisselle des années 1950 à 1970 et déniche un pas de porte. Original, dans une alcôve du salon on trouve la « Théothèque » et ses nombreux parfums ! Rive de la Martinique, Le petit Chaperon rouge, Le thé du Dimanche… à la tasse ou au 100 grammes ! « Nous avons été très bien accueillis dans le quartier et nous avons une clientèle très variée, de 2 à 90 ans je dirais !» Côté gourmandise, le salon propose des muffins. Bref, on vient dans ce salon pour le mobilier, le thé, les pâtisseries… Etc !
désormais se rendre au 7 cours Clémenceau déguster les plats qui ont fait le succès de cette planète : des classiques de la cuisine japonaises aux accents occidentaux. Egg Maki et Maki foie gras, Maki Roquette où le thon s’invite en Italie, Le flocon et son riz immaculé, le Dancing Eel à l’anguille, Tataki au saumon ou au thon, Yakitori, Fresh Roll, maki au Nutella et les traditionnels California et Sashimi… La carte compte 180 combinaisons ! Face à la concurrence déjà bien implantée. le gérant de ce nouveau temple du sushi est confiant. Il y en aura pour tous les palais ! ÔÔ7 cours Clémenceau
www.planetsushi.fr
ÔÔ 43, rue Bouffard
Tél. : 05 57 30 92 76 Facebook > Un thé, etc
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Seasons Food Truck, nature
Seasoner : v. action de manger chez Seasons. Voilà une définition qui va rythmer les pauses déjeuner ! L’idée de ce food truck est née d’une rencontre. C’est en Australie que Margot, originaire de l’Oise, a rencontré Tristan venu du Loir-et Cher. Après avoir passé un an au pays des kangourous et profité d’un tour du monde pendant six mois, ils rentrent en France. « À ce moment-là il était difficile d’envisager de retourner dans un bureau », s’amuse Margot. « C’est alors qu’on a remarqué que les gens étaient réceptifs au mode food truck en France », constate cette diplômée en marketing. Le concept « organic food » s’est alors imposé de lui même. Le leitmotiv à bord de ce Citroën HY : une cuisine saine, décomplexée et réconfortante. Tristan travaille des soupes vitaminées, des salades colorées, un English Muffin au porc mariné aux dattes et à la coriandre, un carrot cake, du granola homemade toasté au
four (mélange de flocons d’avoine, riz soufflé, amandes, noisettes, noix de coco râpée, chocolat !). Les produits sont minutieusement choisis : les légumes du jardin d’Ethan à Eysines, le fromage de Charentes. Seasons, sain patron des trucks ! ÔÔDivers lieux Tél. : 06 31 86 58 03
Facebook > SeasonsFoodTruck
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L’Alchimiste, tchin flamel ! La noctambule rue du Parlement Saint-Pierre compte depuis le 15 novembre un nouvel écrin dédié aux cocktails et à la cuisine italienne. L’Alchimiste, est né de l’amitié de deux compères rencontrés à l’école hôtelière : Clément – ancien barman chez Grazie à Paris, et Romain – ex-directeur du Coffee Parisien. À la carte des cocktails les noms sont inspirés : Cucumber & baies rose gimlet (Russian Standard vodka, St-Germain
El Taco del Diablo, le paradis dans un camion
Transformer un camion en cuisine mobile, voilà le principe des food truck qui se pose aujourd’hui en véritable choix lors de la pausedéjeuner. Ces restaurants ambulants existent depuis belle lurette et c’est dans les origines que Philippe et Virginie Saint-Jeannet sont allés chercher leur Taco del Diablo. A l’origine, ce type de véhicule servait à ravitailler les Cowboys dans les plaines du Texas et c’est à Los Angeles que le concept s’est démocratisé en période de crise. C’est là, dans la cité des anges que Philippe est séduit par les « taco trucks ». Après six ans passés à Los Angeles le couple a ramené le « California Spirit » à Bordeaux. Un combi VW de 1976 retapé et aménagé, un logo signé de l’artiste bordelais (et international) Steven Burke et hop, roulez jeunesse ! Au tableau (de bord) on trouve des spécialités telles que tacos, burritos, quesadillas, salades californiennes… Mais aussi la Rolls Royce des galettes artisanales sans OGM, le tout concocté « home made », ou plutôt « truck made »… Pour trouver El Taco Del Diablo, les gourmets devront se rendre sur la page Facebook ou le site Internet pour connaître les divers arrêts del Taco. Caramba ! ÔÔDivers lieux. Tél. : 06 07 15 04 08 www.eltacodeldiablo.fr
liqueur, cordial Lemongrass, baies rose, concombre frais, citron vert) ; Midnight in the garden of good and evil (Hendrick’s gin, jus de tomate, garden mix, black & white salt, macération de 24h) ; A Birdie Told Me (Calle 23 tequila silver ,Rabarbaro Zucca, caramel salé, citron vert, épices). Chez L’Alchimiste, la déco feutrée répond au plus pur style des Speakeasy (type de bar clandestin américain, particulièrement répandu lors de la prohibition). Et côté carte, Al Capone voit chanter ses origines : Salsiccia allo zenzero e pomodori (émincé de Saucisses aux tomates, herbes et épices), Petto di Pollo Affumicato (Roulé de poulet, Scamorza fumée, jambon de Parme et Hash Brown), Gnocchi alla salvia e uva (Gnocchi à la sauge, sauce carottes et raisins déglacés au Lillet), Panna cotta di capra… ÔÔ16, rue du Parlement
Saint-Pierre
www.lalchimistebordeaux.com
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Cœur de Ville
good truck
Food Truck, ne se traduit plus par malbouffe. Oubliées les camionnettes à frites garées aux abords des stades ou des salles de concert, e nouveau food truck GreenGourmet place la barre beaucoup plus haute ! Installé depuis octobre 2013 dans le quartier de Bordeaux-Lac, le camion propose une gamme de produits frais et bio ! Le produit phare ? Le burger : Bio et home made, décliné en plusieurs recettes variées, et accompagné de ses frites maison. Mais aussi sandwichs, salades, tartes, soupes, boissons, desserts. Benoît Geveart, le pilote de ce truck nouvelle génération, a créé en 2009 l’entreprise de plats cuisinés Bio par Cœur. Il entend s’engager de la même manière dans l’aventure tout terrain. «L’entreprise reverse 1 % de son CA à l’association « 1 % pour la planète » qui milite pour des missions écologiques et environnementales. J’ai eu envie de mettre en œuvre des pratiques auxquelles je crois, en essayant de les transmettre et surtout de sensibiliser les gens à une démarche cohérente dans notre société», précise-t-il. Membre du mouvement « Achetons Local »,
Green Gourmet utilise également des emballages compostables et recyclables. En somme manger local, frais, équilibré et responsable : Green Gourmet a un truck en plus ! ÔÔTél. : 06 78 53 19 72 Facebook > Greengourmet Le Camion Gourmand
Nouveaux Commerces
C’est pour bientôt
Greengourmet,
On peut penser que la période des élections municipales a ralenti un certain nombre d’initiatives en matière d’ouverture de nouveaux commerces à Bordeaux. On attend avec une grande impatience de voir se concrétiser des projets qui suscitent bien des rumeurs. Philippe Etchebest, qui a quitté son Hostellerie de Saint-Émilion par la petite porte (le guide Michelin n’a pas loupé sa sortie !) cherche à revenir à Bordeaux par la grande. Derrière quels
C-Bordelais, passion région Le C-Bordealais, quésako ? Cette nouvelle enseigne de la rue Saint Rémi, à deux pas de la place de la Bourse, c’est un deux en un. D’abord l’espace propose la location d’une salle pour des réunions, des séminaires… avec tout le confort nécessaire à des coworking. Mais c’est aussi un espace de formation pour professionnels et amateurs ! C-Bordelais propose deux modules pédagogiques : « Les vins de Bordeaux » pour connaître les vins de la région, leur histoire, les processus de vinification et « Classement des vins de Bordeaux » qui s’intéresse aux grands crus : classement, origine. Les deux autres modules sont plus pratiques : « Accords plats et vins » et « Vos cartes au menu » feront des élèves de grands hôtes. Animations autour du vin et de la cuisine, rencontres avec des producteurs… Le tout dans un cadre chaleureux mêlant mobilier design et pierres apparentes… Bref, c’est bordelais ! ÔÔ8 rue Saint Rémi Tél. : 05 57 78 34 87 www.c-bordelais.com
Ph oto : D.R .
fourneaux ? Les pronostiques vont bon train et une partie des regards se tourne vers ceux du Chapon fin ou du Gabriel. Sans certitudes. Starbucks est devenu l’arlésienne de la cité girondine. Le plus célèbre des torréfacteurs a officialisé son atterrissage dans les locaux de l’aéroport de Mérignac mais reste très évasif à chaque fois qu’on le questionne sur son point de chute en centre ville. Nul doute que les locaux de l’ancien Virgin font partie de ses hypothèses de travail comme la future galerie Cheverus. Le torréfacteur sonne toujours deux fois ! Antoine va mieux, Antoine va bien, au point que le célèbre pâtissier du cours Portal envisage d’ouvrir un second point de vente. Il cherche à l’installer dans le secteur gourmand des Grands Hommes, où sont déjà implantés d’excellents pâtissiers. Antoine a le talent requis pour revendiquer sa part du gâteau !
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FÊTES La Rochelle, Nantes et sans doute Brest auraient aimé accueillir l’Hermione pour sa première escale, c’est Bordeaux qui a été choisie. Rendez vous le 9 octobre.
Hermione à Bordeaux ? c’est aux quais...
A
près le départ de la course du Figaro depuis le Port de la lune l'an passé, la ville de Bordeaux a remporté une nouvelle bataille navale en accueillant l'Hermione en octobre prochain avant son départ pour l'Amérique prévu au printemps 2015. Cette escale de prestige se déroulera du 9 au 13 octobre. On ne connaît pas encore tous les détails des festivités prévues à cette occasion mais nul doute que le navire sera accueilli avec tous les honneurs dûs à son rang. On parle déjà de battre le record d'affluence enregistré par les Fêtes du fleuve (64 000 visiteurs pour le seul Cuauhtemoc) ou encore le succès public du départ du Figaro. Un spectacle est en discussion, les équipes de Thalassa préparent une émission en direct et on peut d’ores et déjà annoncer que les cales de l’Hermione seront bien remplies de caisses de grand crus. C’est le CIVB entend les offrir à l’association pour être vendus aux enchères outreatlantique. Le but avoué est de participer au financement du voyage dont le coût est évalué à 3 millions d’euros (la construction du bateau étant évaluée à 25 millions d’euros). Eric Orsena et Benedict Donnelly qui co-président l’Association HermioneLa Fayette étaient à Bordeaux pour jeter les bases de cette escale. Amoureux de la mer, de la ville de Bordeaux et de ses vins, l'écrivain-historien s'est montré très emphatique avec cette aventure de l'Hermione débutée il y a seize ans du côté de Rocherfort. Il a rappelé en quoi ce projet de construire à l'identique la frégate à bord de laquelle La Fayette a rejoint en 1780 les « résistants » dits insurgents américains en guerre à l'époque avec
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Un bateau canon l'occupant anglais, relevait d'un pari insensé. Obstacles administratifs, économiques, techniques, humains... Les récifs sur lesquels l'Hermione a failli se fracasser durant sa phase de réalisation sont légion. Il a fallu toute la ténacité des porteurs de ce projet, tout l'engouement d'une région pour contourner ces obstacles. Cette escale va permettre de revisiter notre histoire locale en rappelant les liens entre Gilbert du Motier, marquis de La Fayette et Bordeaux. Si l’Hermione ne s’est pas élancée du Port de la Lune, le premier voyage de La Fayette vers l’Amérique s’est effectué à bord de la frégate la Victoire -tout un symbole- qui a levé l’ancre à Pauillac le 27 mars 1777, avec déjà à bord des tonneaux de vin de Bordeaux destinés aux insurgés ! ÔÔ Engagez-vous,
vous verrez du pays !
L'équipage de l'Hermione sera composé de 80 personnes, un tiers de l'équipage sera des marins professionnels et les deux tiers des volontaires. L'association a lancé une grande campagne de recrutement
Le navire en construction à Rochefort depuis sept ans mesure 65 mètres long, c’est quasiment la taille du Belhem. La différence tient à la hauteur des mats, ceux de l’Hermione culminent à 50 mètres de haut, l’équivalent d’un immeuble de 16 étages ! Ils permettront à l’équipage d’envoyer les 2000 mètres carrés de voile. Avec un bon vent portant, le bateau devrait atteindre la vitesse de 12 nœuds. Toutes les manœuvres emploieront un grand nombre d’équipiers, ils seront près de cent pour remonter l’ancre. Dans un soucis de construire un bâteau à l’identique, l’Hermione sera dotée de 34 canons qui sont encours de fabrication. Pour traverser l’Atlantique, l’Hermione n’empruntera pas la routre directe, celle utilisée par Lafayette (un voyage de 38 jours entre Rochefort et Boston) étant jugée trop risquée. Un itinéraire plus sud avec une escale aux Canaries a été retenu.
L’Hermione dans les formes de radoub de Rochefort. On considère le navire comme la cathédrale de la Charente Maritime.
visant à trouver les 150 à 200 volontaires qui seront nécessaires aux expéditions. Il s'agit majoritairement d'hommes et de femmes entre 18 et 30 ans, motivés par l'aventure, en bonne forme physique, n'ayant pas le vertige, capables de grimper dans le gréement pour y effectuer des manœuvres. Les personnes intéressées doivent contacter l'association Hermione La Fayette à l'adresse suivante : info@hermione.com
40 Ladu renaissance marché des douves Toutes les infos de mon quartier :
avec Gervais, 41 Rencontre de la Cabane à Gratter
des Services, 42 l’Ambassade lieu d’échange cours de l’Argonne
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Jardin des douves, le bel endormi ESPACES VERTS Niché sur les hauteurs du quartier des Douves, le Jardin des remparts est longtemps resté dans l’oubli. Oasis de verdure, ce petit parc chargé d’histoire, est désormais ouvert au public. Par Marie Blanchard
P
our un promeneur de passage dans le quartier des Capucins, difficile de deviner que 3400 m2 de verdure se trouvent cachés derrière les façades de la rue des Douves, sur les hauteurs. Quelques privilégiés l’ont découvert au début de l’été 2010, en profitant d’une initiative de l’association « le Bruit du Frigo ». A l’époque, les lieux avaient été investis pour quelques journées festives. Si on lève le nez, au pieds de la halle des Douves, on peut apercevoir les platanes qui longent le plus grand vestige des remparts bordelais . Ces arbres ont pris racine dans le jardin des remparts, bien connu des riverains, certains ayant même une belle vue sur celui-ci depuis chez eux. Ce petit havre de paix est désormais ouvert au public qui peut y accéder par le parking de l’école primaire, rue des Douves, ou par la rue Marbotin. Une vingtaine de marches permettent de grimper jusque là-haut ; personnes à mobilité réduite s’abstenir (pour le moment).
ÔÔVestiges du passé Situé sur les remparts de la ville datant du XVème siècle, on devine, dans ce jardin, les traces des anciennes terrasses d’artillerie et le chemin de ronde. A cette époque, le jardin appartenait alors au couvent des Capucins. C’est pourquoi on y retrouve des perchoirs et quelques vestiges d’escaliers qui menaient alors à la cour du couvent aujourd’hui cour de l’école de reconversion professionnelle (l’ERP) Robert Lateulade. Cette dernière se partage avec le CROUS, les restes de l’établissement religieux comme le cloître, la chapelle et quelques bâtiments. L’ERP étant rattachée au ministère de la défense, le jardin l’est également en partie, mais plus pour longtemps : « La ville de Bordeaux a signé une convention avec le ministère pour pouvoir occuper ce jardin en attendant d’en avoir la pleine propriété d’ici quelques années, explique Pierre Anquetiel, le paysagiste de la ville qui a activement participé à la rénovation des lieux. L’ensemble de l’ilot des remparts, dont fait partie le jardin, va être rénové» ;
Ce petit havre de paix est désormais ouvert au public qui peut y accéder par le parking de l’école primaire, rue des Douves, ou par la rue Marbotin.
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Le marché des Douves en cours de renaissance
Quand on est dans le jardin des remparts, côté rue Marbotin, la vue sur le toit de la halle des Douves est imprenable. Quelques mètres séparent les deux espaces : « Beaucoup d’étudiants, notamment en architecture, ont planché sur le marché des Douves et l’un d’entre eux avait imaginé installer une passerelle qui permettrait de rejoindre le jardin à la halle sans repasser par la rue Marbotin ! » raconte amusée Kirten Lecoq, coordinatrice de l’association « la halle des Douves » ravie de la réouverture du jardin : « C’est un lieu qui faisait rêver dans le quartier ! C’est très bien qu’on puisse y accéder de nouveau » ! Pierre Anquetiel a confirmé que cette idée de passerelle insolite ne verra pas le jour. En revanche, les travaux de réhabilitation de la halle ont vraiment commencé en janvier dernier. L’ouverture de ce qui va devenir un haut lieu associatif bordelais est prévue pour le printemps 2015…si tout va bien : « Les travaux auraient dû démarrer au printemps dernier » rappelle Kirten.
Petit rappel historique
En 2004, un collectif d’associations du quartier se constitue pour se réapproprier le marché des Douves. Au moment de sa réélection en 2008, Alain Juppé demande au collectif de définir un projet pour le devenir de la halle. Le collectif devient officiellement l’association, « la halle des Douves ». Ensuite, tout s’accélère, les concertations sont lancées auprès de la population et des perspectives sont données. Le cahier des charges architectural qui en découle reflète pleinement les attentes du collectif qui souhaite disposer d’une maison des associations. « Architecturalement, ce sera une sorte de boîte dans la boîte, explique Kirten. Tout sera construit à l’intérieur, entre les colonnes. C’est le meilleur moyen de préserver les lieux. J’appréhende un peu, mais les murs seront en verre et les coursives seront conservées, se rassure la coordinatrice. Au rez-de-chaussée, il y aura un espace d’exposition sur l’histoire du quartier, un espace multimédia et un café associatif. A l’étage, on trouvera quelques salles dont une équipée pour des projections vidéo, et au dernier étage, sous la verrière, il y aura l’espace scénique avec une jauge de 220 personnes ». Si le collectif a souhaité que la scène se trouve au dernier étage et non au rez-de-chaussée, c’est dans l’idée de faire de cette halle un vrai lieu de vie et d’échanges : « Si le café associatif et les espace expo et multimédia avaient été prévus en haut, personne n’y serait allé », assure Kirten. On voulait éviter que ça devienne comme à l’athénée municipal où les associations viennent et repartent sans échanger entre elles». Durant les travaux, l’association « la halle des Douves » bosse assidûment sur la future gestion de la Halle depuis la rue Causserouge, nouveau QG du collectif. L’affaire ne n’annonce pas des plus aisée, les utopistes rêvent à une autogestion des lieux, les plus réalistes parlent de cogestion et les plus pessimistes de la nécessaire présence d’une autorité municipale pour gérer les inévitables conflits entre des associations tentées de s’accaparer ce domaine. Le service après travaux s’annonce des plus compliqué…
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une rénovation réalisée dans le cadre du plan national de requalification des quartiers anciens du centre ville, plus connu ici sous le nom de « Bordeaux REcentres ». ÔÔNettoyage et débroussaillage En attendant cette refonte complète, et donc l’acquisition définitive du jardin par la ville, la direction des parcs, des jardins et des rives a été missionnée pour donner quelques coups de sécateurs et de débroussailleuse dans ces 3400m2 de verdures urbaines : « Aujourd’hui, nous avons ouvert le jardin de manière provisoire car on ne maîtrise pas encore toutes les limites du terrain. On a d’ailleurs dû mettre une clôture et un système d’alarme pour protéger les logements de fonction de l’ERP, précise le paysagiste. Un gros travail de nettoyage a été réalisé, on a libéré des vues, on a fait tomber un mur et des bâtiments vétustes ce qui permet, désormais, de voir notamment le marché des Douves et la rue Marbotin, poursuit Pierre Anquetiel. On a mis des bancs, des corbeilles, des balustrades, on a planté des bulbes», bref, de quoi accueillir les promeneurs aux beaux jours.
ÔÔ Une refonte complète
à venir
Un fois la ville propriétaire des lieux, les actuels escaliers en échafaudage situés rue Marbotin et dans le parking de l’école, rue des Douves, seront remplacés par des bien plus jolies marches à côté desquelles seront installés des ascenseurs. Des cheminements hors sol sont envisagés dans le jardin, les racines des arbres ayant bien investis la terre, cette option permettra de les protéger. « On imagine une traversée haute et une traversée basse. On pourrait envisager des plantations comme d’autres arbres, des massifs, des écrans végétaux. Les meurtrières des remparts seront probablement remise à jour, » prévoit le paysagiste. Quant aux enfants, si l’envie de faire de la balançoire ou du toboggan les démange, rendez-vous alors place André Meunier où sera installée une aire de jeux de 1500m2. En attendant ces aménagements, le jardin des remparts accueille les personnes valides, de 9h à 17h et très prochainement, les horaires seront élargis de 8h30 à 18h30.
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St-Michel&Nansouty évolution dans les comportements des visiteurs de la cabane : « Aujourd’hui, ils sont plus éduqués. Avant, ils venaient sur place alcoolisés. Maintenant, s’il y en a un qui dérape, quelqu’un est là pour le remettre en place. Et aussi, remarquet-il, les communautés se mélangent. Les africains, les arabes, les espagnols ne restent plus entre eux. Il y a une vraie mixité».
À la cabane, on aide les gens à réaliser leurs envies, leurs projets. On les guide et on leur donne les outils pour agir.
Le saut de puce de La Cabane à gratter
G
ervais, le « patron » de la cabane, s’est embarqué depuis trois ans, dans une sacrée aventure humaine. Cette association créée en mars 2011 vient en aide à sa façon aux exclus de tout poil. Place André Meunier, ils trouvaient sous cet abri de fortune, aux allures d’auberge espagnole, un accueil (de jour) rare et précieux. Pour favoriser les échanges, des animations culturelles et artistiques sont régulièrement organisées et la cafetière chauffe toute la journée : « Pour moi, il n’y a pas de classe sociale, pas de couleurs de peau. Je travaille avec des êtres humains, précise Gervais, vulcanologue à ses moments « perdus ». Le succès de cette Cabane, citée partout comme un modèle, doit beaucoup à la personnalité de cette figure originale de l’action humanitaire menée à Bordeaux. Ce lieu indépendant et improbable,
parfois appelée l’Arche de Gervais, ne fait concurrence à aucun autre et il a su ainsi trouver sa place dans le concert de la solidarité au quotidien. « Ceux qui viennent ici apportent quelque chose et moi, de mon côté, je leur propose mon aide. Alors on réalise des choses ensemble comme récemment une maquette de la future place ou des fresques artistiques ». L’animateur des lieux est contre l’assistanat et se veut être un révélateur de talents : « Il n’y a pas d’homme sur terre qui ne peut pas faire quelque chose. À la cabane, on aide les gens à réaliser leurs envies, leurs projets. On les guide et on leur donne les outils pour agir ». Ceux qui ont baissé les bras retrouvent souvent un peu d’espoir ici. Depuis son ouverture, Gervais en a épaulé plusieurs qui sont sortis de la misère : « Certains ont signé des CDI, d’autres ont même réussi à monter leur entreprise ». Il a également constaté une
Gervais, l’emblématique président de l’association qui fait vivre la cabane à gratter.
ÔÔRDV rue du Fort Louis Depuis que la cabane a déménagé rue du Fort Louis, le bouche à oreille fonctionne. Les uns et les autres reviennent petit à petit boire un café, échanger et découvrir leur nouveau QG. «La mairie doit nous apporter du bois pour qu’on installe une terrasse » précise Gervais. C’est l’association « Friche and cheap », déjà à l’initiative du Jardin à gratter (jardin collectif réalisé sur la place), qui prendra en charge l’aménagement de cette terrasse : « Ils vont mettre des bacs à fleurs notamment. Ce projet de terrasse va être l’occasion de monter des ateliers les mercredis» se réjouit d’avance l’animateur qui compte bien ne pas se laisser décourager par l’étroitesse des lieux. Désormais située entre l’Institut de Journalisme et « les restos du cœur », la cabane continuera à proposer des repas occasionnels avec tout le monde ou encore des ateliers artistiques. ÔÔ Une cabane toute neuve
en 2015
En 2015, la place André Meunier n’aura plus le même visage mais gardera son esprit d’ouverture et de convivialité : « La mairie a demandé aux riverains et aux usagers ce qu’ils voulaient pour cette place. Et on ne voulait pas de quelque chose trop sophistiqué. Après plusieurs concertations, on s’est mis d’accord pour que la place reste conviviale grâce à des endroits où les gens peuvent s’asseoir, un espace pour faire des spectacles, un panier de basket, des jeux pour les enfants et notre gîte qui devra conserver son allure de cabane» ! Les œuvres vives et colorées de l’artiste Fédérica Matta qui décoreront les aménagements de la place illustreront la chaleur et l’esprit cosmopolite de cette oasis. Entourée de verdure, la cabane sera alors au cœur d’un véritable poumon vert pour le quartier. En attendant, pour les 15 mois à venir, elle s’accroche aux pavés de la rue Fort Louis. Fidèle au poste. Marie Blanchard
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Ambassade des Services, bonnes volontés sans frontière ! SOLIDARITÉ De la vente de papiers et crayons à l’offre de services divers, ce lieu atypique du cours de l’Argonne propose à la vie de ce quartier un espace d’échange et de rencontre.
L’
article premier de la déclaration des droits de l’Homme prend ici tout son sens . À « l’Ambassade des Services », effectivement, « les êtres humains (…) doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité ». Chez Alain Garnier, on ne trouve pas les chocolats Ferrero Rocher mais des bonbons, des chewing-gums et des guimauves que les écoliers viennent acheter à la sortie des classes. Cette ambassade reçoit tout le monde sans vigile ni service d’ordre à l’entrée. Ouverte il y a dix ans, cette drôle de papeterie propose bien plus que des enveloppes et des crayons à ceux qui ouvrent sa porte. Après un passé en tant qu’éducateur spécialisé, Alain Garnier, le maître des lieux, a choisi de prendre un virage professionnel toujours tourné vers les autres. L’idée est alors née d’ouvrir une plateforme de services destinée à ceux qui « prennent des initiatives et qui ont besoin du plus petit crayon
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au secrétariat complet », explique l’intéressé. C’est ainsi qu’est née l’Association Conseil pour le Développement Local (ACDI) appelée plus communément « l’Ambassade des Services ». « Quelqu’un qui monte sa petite entreprise par exemple, il va en prendre plein la tête, il va être confronté à beaucoup de difficultés, raconte Alain Garnier. L’Ambassade des Services est donc là pour l’accompagner ». Reste que ce genre de prestations généreuses ne nourrit pas son commerce. Pour y parvenir Alain Garnier joue la carte de la polyvalence : « pour financer cette offre de services, il nous fallait d’autres entrées et c’est pourquoi nous avons également une papeterie en plus des sucreries car il y aura toujours des gourmands et on aura toujours besoin d’un papier et d’un crayon » ! ÔÔFaciliter la vie de chacun Destinée au départ aux jeunes entrepreneurs, l’Ambassade des Services reçoit maintenant des associations, des familles, des demandeurs d’emploi, des étudiants mais aussi des particuliers en situation d’échec lorsqu’ils sont confrontés aux tracas de la vie quotidienne. C’est le cas de cette petite dame qui entre dans la boutique et demande à ce qu’on l’aide à changer la pile de sa montre. Ce qui sera fait à la … seconde.
Cette ambassade est en fait une sorte de fourre-tout solidaire, le but étant de créer du lien et de faciliter la vie de chacun. Le papetier solidaire a créé sur cette base un réseau de personnes polyvalentes capables de rendre divers services, de l’assistance informatique à l’aide comptable ou encore à l’élaboration de supports de communication. L’association a également mis en place une bibliothèque inspirée du mouvement des passelivres : « Au lieu de jeter leurs livres, nous proposons aux gens de venir les déposer ici. Ensuite, nous les trions et nous les remettons en circuit. On peut les échanger, les consulter sur place, les emprunter. Ce genre d’initiative participe à la vie de quartier » se réjouit Monsieur l’ambassadeur, toujours soucieux de rendre service, quitte à se disperser. La fréquentation de son ambassade ne l’incite pas réduire son offre : « Il y a toujours plein de monde ici quand je viens me fournir en papeterie, raconte une habitant du quartier. Ça grouille de partout ! C’est un lieu précieux pour le quartier ». Par Marie Blanchard
ÔÔ L’Ambassade des Services 253 Cours de l’Argonne 09 79 19 58 44 www.ambassade-acdi.com
Guy, 44 Frédéric objectif photo
Jockers Attack, savoir sur le tremplin 45 Les 46 Tout du rock made in Caudéran musical inter-quartiers
Toutes les infos de mon quartier :
BORDEAUXQUARTIERS
Caudéran
Une nouvelle ère pour la clinique Bel-air
Visite guidée • Rez-de-chaussée : accueil, consultations, anesthésistes, imagerie, radiologie, services logistiques, pharmacie et administration, les soins externes ainsi que le plateau laser. • 1er étage : 80 lits en hospitalisation, toutes spécialités confondues, divisés en 4 secteurs et l’espace consultations. • 2e étage : le plateau technique (10 salles de blocs) et le service ambulatoire de 40 places, le centre autonome de cataracte ainsi que le service d’endoscopie et la stérilisation.
SANTÉ La construction de la Nouvelle Clinique Bel-Air résulte de la décision du regroupement de la Clinique Tourny et de la Clinique SaintLouis sur un même site dédié aux spécialités chirurgicales avec pour ambition de réaliser un nombre croissant d’interventions.
D
ans le quartier Caudéran, au 138 de l'avenue de la République, les travaux de construction et de rénovation entrepris sur le site d ela clinique Bel-air se sont déroulés sur deux années et demie; Durant cette période, la première prouesse technique a été de maintenir une activité chirurgicale constante, assurant une permanence des soins.
La structure offre aujourd’hui un bâtiment de 16 000 mètres carrés dont 8 500 pour le plateau technique. Les locaux ont reçu une autorisation d’ouverture de 120 lits et places (80 lits d’hospitalisation en court séjour, 40 places en ambulatoire). On trouve aussi des salles pour les familles, des espaces détente et un parking de 200 places en sous-sol (voir détail dans l’encadré ci-dessus).
Le nouveau bâtiment de la clinique Bel-air qui a permis l’arrivée de Tourny et de Saint-Louis.
ÔÔ20 millions d’euros L’ensemble du projet de construction correspond à un investissement de 20 millions d’euros en fin de chantier, totalement financé par les banques, sans aucune subvention. En regroupant l’ensemble des praticiens et des personnels soignants des trois établissements sur un même site, Suite en page 44
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Caudéran
La nouvelle Clinique Bel-Air résulte du mariage de raison de trois entités qui se sont rapprochées au fil des ans
Les spécialités maison Les spécialités de la Nouvelle Clinique Bel-Air : • Chirurgie urologique • Chirurgie cancérologique (urologie, dermatologie, ophtalmologie) • Chirurgie du rachis (neurochirurgie) • Chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique • Chirurgie maxillofaciale • Chirurgie ophtalmologique
• Chirurgie ORL • Chirurgie orthopédique • Chirurgie proctologique • Chirurgie réfractive • Chirurgie de la rétine • Chirurgie stomatologique • Chirurgie dermatologique • Kinésithérapie • Pôle d’Exploration des Apnées du Sommeil • Radiologie • Urologie médicale
le Groupe Bordeaux Nord Aquitaine favorise la rationalisation des moyens et des compétences pour une meilleure accessibilité et des conditions de travail optimisées. Le personnel soignant compte 160 salariés et 104 médecins et chirurgiens. La Nouvelle Clinique BelAir prévoit d’accueillir 15 000 patients par an dès 2015. ÔÔVive les mariées La nouvelle Clinique Bel-Air résulte du mariage de raison de trois entités qui se sont rapprochées au fil des ans La Clinique Tourny, était située au 54 rue Huguerie à Bordeaux, a intégré le Groupe des Polyclinique Bordeaux Nord Aquitaine en novembre 2009. Ouverte depuis des décennies aux meilleures techniques de chirurgie, la Clinique Tourny a construit sa réputation en proposant une offre de soins structurée autour d’un projet médical orienté « Tête et Cou ». Les spécialités que sont l’ophtalmologie, la chirurgie réfractive, l’O.R.L., et les chirurgies maxillo-faciale, plastique, reconstructrice et esthétique constituaient l’essentiel de son offre de soins. Selon nos sources, les locaux vacants pourraient être transformés en EPHAD, à condition bien sur d’en obtenir l’autorisation. Dans le cas
contraire, la localisation de ce bâtiment autorise un projet immobilier de très bon niveau. A noter que le centre de consultations, co-dirigé par le docteur Papaxanthos, situé rue du Palais-Gallien, reste en activité. La Clinique Saint-Louis, située au 159 avenue du Président Robert Schuman au Bouscat, réalisait la majorité des interventions sur l’appareil oculaire disposant d’un important plateau technique doté d’un pool d’appareils ophtalmologiques (SLT, OCT, laser Yag, Argon, angiographe numérisé, etc.), d’un plateau pour la chirurgie orthopédique et a introduit la chirurgie du rachis au sein du Groupe Bordeaux Nord Aquitaine. La clinique va changer de registre dans les mois à venir. Si les chirurgiens intéressés par sa reconversion trouvent un terrain d’entente, il devrait se créer ici une entité dévolue à la chirurgie esthétique. La Clinique Chirurgicale Bel-Air (138 avenue de la République à Bordeaux) a intégré le Groupe en mai 2007. Diversifiée au travers de l’O.R.L., la stomatologie et la médecine du sommeil, l’activité principale de l’établissement était l’urologie, traitant depuis 10 ans déjà, l’ensemble des pathologies urologiques de l’homme et de la femme, de l’adulte et de l’enfant.
PUBLI-RÉDACTIONNEL
Frédéric Guy, objectif photo PORTRAIT S’il est un domaine où la technique libère l’expression artistique, c’est celui de la photo avec l’arrivée du numérique.
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n bon boitier, des objectifs appropriés ont permis à Frédéric Guy de développer ses talents de photographe. Le fait d’être un autodidacte est un gage d’humilité, sans être pour autant une source de complexes. La conviction, qu’il avait quelque chose à apporter, est venue de témoignages élogieux, formulés par une artiste de renom, Nathalie Decoster en découvrant ses clichés. Le monde de l’art, Frédéric Guy le connaît pour avoir travailler plusieurs années dans l’univers des musées. Pour lui, la photo est la discipline qui permet le mieux de fixer le hasard, un geste,
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l’expression d’un visage, une émotion pour les garder en mémoire. D’un naturel curieux, Frédéric Guy pose un regard sensible et bienveillant sur le monde qui l’entoure. La simplicité et la spontanéité sont ses atouts. Voilà pourquoi il préfère aux éclairages de studio, la lumière du jour qui est pour lui la plus belle. Pour Frédéric Guy, tout est sujet à reportage : la décoration intérieure, l’architecture, le portrait, une réunion de famille, la vie d’une entreprise, un évènement artistique... il a déjà travaillé pour plusieurs propriétés viticoles et Alain Ducasse le sollicite régulièrement pour mettre en valeur ses établissements. Ce qu’il attend de ses photos ? Qu’elles racontent une histoire, c’est peut-être demain la vôtre. ÔÔ Frédéric Guy 06 38 52 35 40 www.fredericguy.com frederic@fredericguy.com
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Les Jockers’ Attack ,
au Tremplin pour décrocher une médaille MUSIQUE Le groupe rock Jockers’ Attack défendait les couleurs de Caudéran lors de la finale du récent Tremplin inter-quartiers. Rencontre avec des musiciens et musiciennes talentueux. Par Marie Blanchard
P
our monter le 15 février sur la prestigieuse scène de la Rock School Barbey, le groupe de Caudéran avait remporté de belle façon une épreuve de sélection qui s’est tenue le 9 janvier à la Pergola. Ce soir là, la musique des Jockers’ Attack, inspirée du rock psychédélique des années 70 a su convaincre le jury. Quatre autres groupes de Caudéran, tout aussi valeureux, rêvaient d’une telle destinée : Bloom, Upheaval Down, Premier Degré et Elvis Deputte. À quelques jours près, le groupe Jockers’ Attack aurait pu fêter son premier anniversaire sur la scène de la Rock School Barbey. Emmanuelle, Leslie, Sylvain, Guillaume et Laurent ont démarré leur collaboration musicale en mars 2013. Il n’y a toutefois pas eu de cerise sur le
gâteau puisque malgré une prestation enlevée, bien accueillie par le public de Barbey, le jury a préféré à Jokers’ Attack, le rap très inspiré de Keurspi le groupe de Saint-Michel. ÔÔUne belle expérience Sylvain, chanteur et également guitariste des Jockers’ Attack n’avait aucune rancune après l’annonce des résultats. Il avait même le sourire scotché aux lèvres : « C’était une belle expérience et un gros défi de jouer des morceaux qui sont tout récents. Ce tremplin nous a permis d’avoir un retour intéressant du public et plus de recul sur notre musique. En répét’, désormais, on va mieux travailler notre prise de son et l’impact qu’on peut avoir sur le public ». Des huit groupes présents ce soir-là, les Jockers’ Attack auront eu le mérite d’apporter une touche féminine qui sans eux aurait manqué cruellement. Emmanuelle la batteuse et Leslie la bassiste auront été les seules musiciennes de cette série de concerts ! Et pourtant,
Le groupe de Caudéran sélectionné pour la finale de la Rock School Barbey entend tirer profit de sa participation à ce tremplin.
Des huit groupes présents ce soir-là, les Jockers Attack sont les seuls à apporter une touche féminine.
outre la qualité de leur prestation, les filles savent apporter au groupe un équilibre parfait : « Avec elles, le climat permet d’être plus apaisé, reconnaît Sylvain. Les mecs entre eux, dans un groupe, peuvent avoir tendance à se tirer la bourre ». À bon entendeur !... ÔÔL’Auberge bordelaise Le groupe Jockers’ Attack est à l’initiative d’un projet associatif destiné aux musiciens « sans studio fixe ». Il s’agit de « l’Auberge musicale ». Installée au 22 rue Buhan, cette jolie cave aménagée et insonorisée accueille les musiciens au portefeuille léger : « Notre but était de proposer un studio de répétition pas trop cher. Pour 5€ l’heure, les groupes et musiciens peuvent venir profiter de la cave » explique Guillaume. Canapé, cafetière, bouilloire et jolie déco, tout est là pour répéter dans une ambiance conviviale et confortable : « Tout le monde est bienvenu. Le matin, il y a une prof de chant qui vient, le soir, ce sont des groupes de tout genre qui répètent. Notre seule condition, c’est de respecter les lieux » précise Emmanuelle. Pour plus d’info, 06 38 23 75 52 et page facebook de l’Auberge musicale. Suite en page 46
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Caudéran
Michel Jonasz, paroles de Président Depuis plus de trente ans, Michel Jonasz campe sur la scène musicale française avec son swing et sa voix de crooner. Président du jury de la deuxième édition du tremplin, il a pu jauger la scène musicale bordelaise lors de la finale du tremplin.
Que pensez-vous de la scène musicale bordelaise de ce soir ? C’est inégal mais il y a une bonne énergie et de l’enthousiasme. C’est ça qui me plaît. Mais ce qui me frustre un peu, c’est que les groupes chantent beaucoup en anglais et je ne sais pas pourquoi. La langue française s’adapte à tout pourtant : à l’émotion, au rock’n’roll, au hardrock, c’est une langue très souple qui swingue. Et puis je suis un peu de l’ancienne école, quand j’écoute de la musique, j’ai envie qu’on me raconte des histoires ! Vous parliez d’inégalité, et justement, c’est particulièrement masculin ce soir. Avez-vous remarqué que les deux seules filles qui jouaient faisaient partie du groupe Jockers’ Attack ? Bien sûr ! J’ai trouvé que la rythmique féminine était bonne. Ce n’est pas la première fois que j’entends des filles à la batterie et à la basse, mais c’est rare. C’est une autre énergie plus douce et plus subtile et ça me plaît assez ça !
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ÔÔ Le Tremplin musical,
utile pour décoller
De la scène à la salle du conseil municipal, Sarah Bromberg a su faire profiter la ville de son expérience artistique notamment par la mise en place du Tremplin musical inter-quartiers dont c’était la deuxième édition en ce début d’année. Sarah Bromberg ne connaît pas que les micros du conseil municipal et les beaux lustres de l’hôtel de ville. Elle a longtemps traîné sa silhouette sous les spotlights des scènes parisiennes et chauffé sa voix au micro des studios d’enregistrement. Cette artiste a chanté avec Maxime le Forestier sur l’album « Sol en Si », elle a incarné Virginie dans une comédie musicale de Jean-Jacques Debout, elle a enregistré un album en tant qu’auteurcompositeur-interprète, bref, quand elle parle musique, elle est en terrain connu. Depuis 2008, elle est conseillère municipale déléguée, Alain Juppé lui ayant confiée la mission de développer les pratiques amateurs et l’animation culturelle de proximité durant son mandat qui s’achève. L’élue a pris son rôle à bras le corps, forte de son expérience dans le milieu. La fête de la musique avec les scènes professionnelles réservées aux musiciens amateurs, c’est elle. Le Tremplin musical inter-quartiers, c’est elle aussi. Sarah Bromberg aime à faciliter la rencontre entre artistes amateurs locaux et professionnels de la musique: « Tous les représentants de l’univers musical participent au jury du Tremplin. Ainsi, les candidats peuvent facilement aller à leur rencontre à la fin de leurs prestations pour leur poser toutes les questions qu’ils souhaitent. Le but est vraiment de créer des passerelles entre les professionnels et les amateurs ». Et grâce à ses amis artistes et techniciens, Sarah Bromberg a la possibilité de faire venir à Bordeaux quelques pointures comme Michel Jonasz, président du jury de l’édition 2014 ou encore Marc Lumbroso éditeur et producteur du label Remark qui a remporté cette année le prix SACEM. ÔÔTrois prix pour un tremplin Outre ces rencontres, le but est bien d’accompagner les musiciens dans leurs premiers pas pour faciliter le décollage de leur carrière. L’artiste-élue énumère alors les trois prix mis en jeu : « Le gagnant du Tremplin remporte un prix de 1 000€ offert par la ville. Il peut être utilisé par le groupe, pour renouveler son matériel ou pour la location d’un studio. Il remporte également une résidence à la Rock School Barbey et peut ainsi se familiariser avec une salle de spectacle. Il gagne la possibilité d’enregistrer un album de 3-4 titres indispensable pour démarcher les programmateurs. Le groupe vainqueur
est d’office programmé sur une scène de la fête de la musique et enfin il participe à l’émission live de France Bleu Gironde Live Aquitaine». Le Rocher de Palmer a, au cours de cette soirée, élu son coup de cœur qui se verra confier la première partie d’un groupe de sa programmation. Enfin, le Tremplin décerne également un prix spécial décerné à l’artiste qui compose et interprète la meilleure chanson en français de la soirée : « Les groupes emploient en grande majorité la langue anglaise dans leurs compositions. Pour les inciter à chanter en français, nous avons instauré cette année ce prix spécial qui permettra au lauréat de ce prix de repartir avec 500€ » explique Sarah Bromberg. La ville n’abandonne pas ces talents rapidement : « Les trois finalistes de l’an dernier ont été invités sur la scène des participiales où se produisait ensuite Jacques Weber. Nous n’avons raté aucune occasion de les programmer et de les payer aussi! C’est aussi comme cela qu’ils se professionnalisent le but étant de gagner sa vie en jouant de la musique » précise celle qui
La règle du Tremplin Le tremplin musical inter-quartiers existe depuis 2013. Il fait concourir les meilleurs groupes des huit quartiers de la ville désignés suite à une soirée de sélection. Le 15 février se tenait la finale de ce tremplin où les huit groupes représentatifs de leurs quartiers interprétaient 4 titres devant un jury d’experts présidé cette année par Michel Jonasz. continuera à s’investir dans l’organisation du Tremplin mais sans l’écharpe tricolore. Sarah Bromberg ne figure pas dans la liste que conduit Alain Juppé aux municipales. Interrogée pour connaître les raisons de cette disparition, l’intéressée est restée très évasive : « il y a plusieurs manières de mener cette action, et pas nécessairement dans le cadre d’un mandat d’élue » sans plus de précision. Pour cette deuxième édition, les trois prix en jeu ont été remportés par un seul et même artiste : Keurspi, jeune rappeur qui représentait avec ses musiciens le quartier St Michel-Nansouty-St Genès. L’énergie communicative de cette bande a su enflammer le public de la Rock School et toucher le cœur de tous les membres du jury qui l’ont élu à l’unanimité. Un artiste à suivre et à retrouver le 21 juin sur une des scènes de la fête de la musique… À quelques jours d’intervalle, sur une autre scène, celles de Victoire de la Musique, Stromae raflait lui aussi tous les titres en jeu. Souhaitons à Keurspi de connaître le même parcours.
bien, c’est chouette, 48 C’est 50 Kenavo c’est chez Georgette aux Sarasines !
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Coup de projecteur sur le Ciné club de Saint Aug CULTURE Saint Aug, sa mairie, son église, son café et son …. ciné club de village, le Lacet. Plein feux sur ces amoureux du cinéma qui font partager leur passion.
Q
uand Gaëlle se met à parler cinéma, difficile de l’arrêter. Cette férue du 7ème art, photographe de
formation, a décidé, il y a 4 ans, de partager sa passion en montant un cinéclub. « J’ai un véritable amour du cinéma. Il m’a toujours aidé à me construire, racontet-elle. Cette idée de ciné-club me trottait dans la tête. En 2009, je disposait de temps alors je me suis lancée ». Des amis se sont greffés au projet et tout le monde a alors mis la main à la pâte : « C’est devenu une belle aventure humaine : l’une d’entre nous a fait le site, une autre le logo, l’affiche ... On n’avait pas commencé que c’était déjà très beau » raconte avec émotion la présidente de cette association prénommée « le ciné-club le lacet ;
L’équipe qui cherche à faire vivre le Ciné club du lacet.
un nom multi-sémantique qui a plu à Gaëlle : « C’est le lacet de montagne, le lacet pour attraper le spectateur et puis il y a une idée de mouvement qui me plaît bien. Je voulais casser cette image des ciné-clubs où on ne regarde que des films en noir et blanc entre connaisseurs ». ÔÔRichesse des partages Le Lacet se veut convivial et sans prétention : « Tout le monde est bienvenu, qu’on soit connaisseur ou pas. On n’a peut-être pas la même culture cinématographique mais on partage Suite en page 48
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C’est bien, c’est chouette,
la même émotion lorsque les lumières s’éteignent et que le projo commence à ronfler, explique Gaëlle. Selon les films que nous diffusons, les spectateurs vont apporter au débat leur vision personnelle alimentée par leur expérience. Par exemple, poursuit-elle, lorsque nous avons diffusé « la moindre des choses », un documentaire de Nicolas Philibert en milieu psychiatrique nous avions invité du personnel de l’hôpital Charles Perrens et notamment des étudiants. Ils ont pu apporter aux discussions une vision que nous ne pouvions pas tous avoir n’étant pas dans le métier. Et c’est ça la beauté du ciné-club, c’est d’avoir plein de sons de cloche différents qui vont enrichir les discussions » conclut la présidente de l’association qui peut se réjouir de la réussite de son projet. ÔÔLe lacet au cœur de St Aug « Nous sommes une quarantaine à chaque séance. Certains amènent de quoi se restaurer comme ça, on peut discuter du film le ventre plein après la séance. » Une convivialité qui plaît aux membres de l’association encore plus nombreux aujourd’hui depuis que les séances se déroulent dans la nouvelle salle municipale de Saint Augustin : « Depuis qu’on est ici, le cercle des pionniers s’agrandit» remarque Gaëlle. Le ciné-club a su faire son nid dans le quartier notamment grâce au partenariat avec la bibliothèque qui propose à ses lecteurs des ouvrages choisis en fonction des films programmés. Ces derniers sont selectionnés par Gaëlle qui fonctionne aux coups de cœur : « Il peut s’agir de film ou de documentaire, peu importe le genre. Aussi, il ne s’agira pas forcément du meilleur film du réalisateur. J’essaie que la programmation reste éclectique ». Dernièrement, le Lacet a diffusé « la vie est belle » de Franck Capra, le 12 mars, c’est « la vie est un roman » d’Alain Resnais qui sera sur la toile… de bien beaux titres pour un projet qui ne manque pas de vie en effet ! Le ciné-club le lacet propose une séance par mois, le mercredi à 19h30 dans la salle municipale de Saint Augustin. L’adhésion à l’association est de 6€, comptez ensuite 4€ par séance. Plus d’infos sur le site : www. lelacet.org
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BordeauxQuartiers Décembre mars 2014 2013
TRADITION Depuis 1971, Georgette Pailler tient la cave centenaire « Arthur » du cours Galliéni. Quarante deux ans qu’elle est la maman, l’amie, la confidente de tous ceux qui fréquentent ce petit refuge citadin aux allures de décor à la Audiard.
«J
e n’ai jamais de souci et si j’en ai, c’est pas pour en faire part à mes clients » déclare haut et fort Georgette Pailler ! C’est pour cela qu’ils viennent tous la voir, sa bonne humeur communicative est le meilleur des baumes pour cœurs brisés : « Je viens ici depuis 1997. Quand j’ai divorcé, je savais que je trouverais ici du réconfort. On m’écoutait me plaindre et en repartant, ça allait mieux » confie un client, la tasse de café à la main. « Maintenant, j’habite Cavignac, mais il m’arrive encore de venir à la cave et Georgette me reconnaît comme si
j’étais venu la veille ! ». Pour Georgette, ses clients, sa cave, c’est toute sa vie. Elle a vu plusieurs générations passer le pas de sa porte : « Mes clients m’apportent tout. Je n’ai jamais pris de vacances parce que je suis bien chez moi, explique-t-elle. "Le soir, quand je dois fermer, je me dis, tiens ! déjà ! Avant, j’ouvrais même les dimanches. Mais maintenant, je ferme ainsi que les jours fériés. Et faut voir alors comme ils râlent mes clients ! Mais faut bien que je me repose » ! Le jour où elle fermera boutique, Georgette laissera beaucoup d'orphelins et de sans abris.
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c’est chez Georgette Mes clients m’apportent tout. Je n’ai jamais pris de vacances parce que je suis bien chez moi. Un habitué qui sirote son café grimace quand elle parle de prendre sa retraite. En riant elle lui répond : « J’ai 78 ans quand même » ! rappellet-elle, mais il faut reconnaître qu’elle ne les fait pas. C’est peut-être aussi parce qu’elle a gardé son âme d’enfant : «J’aime beaucoup les poupées ! Quand un client en trouve une, il me la donne et je la rhabille avec des vêtements en laine que je tricote. J’en ai une cinquantaine. » Quelques-unes trônent dans l’enceinte du bistrot entre les coupes gagnées par des
clients à des concours de pétanque, des livres, des bouteilles d’eau de Seltz, des cartes postales punaisées ou encore des marionnettes. « Je garde tout ! Je collectionne tout » précise Madame Pailler ! ÔÔUn musée des souvenirs Sa cave est un musée dont les étagères sont remplis d’objets de toutes sortes. Même la poussière qui recouvre « toutes ces cochonneries » comme elle les nomme affectueusement, fait partie du décor. « Quand je suis arrivée en 1971, il n’y avait rien sauf six verres et trois bouteilles ! » raconte-t-elle. Depuis, les étagères croulent sous les souvenirs : « Quand les clients déménagent, ils me donnent ce qui les encombrent, ils se débarrassent ». Certains objets ont une histoire touchante comme ces marionnettes offertes par un client qui, sentant sa fin proche, les a léguées à sa caviste préférée pour qu’elle conserve quelque chose de lui. Et parmi tout cela, il y a bien sûr des cubis et des bouteilles de vin car n’oublions pas que « Chez Arthur », c’est avant tout une cave. « Je me suis mise aux cubis il y a une petite dizaine d’années. Mais avant, j’avais des barriques. Et il fallait que je remue le vin qui était dedans sur le tin » ! Elle propose aujourd’hui du vin en vrac et notamment un petit Côte du Roussillon à un prix défiant toute concurrence : 1,80 euros le litre ! Au bar, la spécialité maison c’est le Picon- bierre, amer à souhait. A la saison, elle vend du bourru : « J’avais un client qui venait m'en chercher 8 litres par semaine », confie Madame Pailler ! Par contre, le Beaujolais nouveau, ce n'est pas son truc. En tout cas, quoiqu’ils boivent, les clients de Georgette ont tous des histoires à lui raconter comme cet ancien cascadeur qui vient tous les jours depuis que « Jo » l’a soigné il y a 10 ans alors qu’il saignait du nez en passant par là. Alors, résumons-nous, Georgette c'est une maman, une confidente, une garde-meuble, une infirmière et... accessoirement une caviste. Si Arthur est un Roi, Georgette est sa Reine. Par Marie Blanchard
ÔÔ 71 B Cours du Maréchal Gallieni 33000 Bordeaux 05 56 98 97 85
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Kenavo aux Sarasines ! RESTAURATION Entre deux escapades au pays Bigouden on peut entretenir son régime crêpes-galettes, les Sarasines, c’est bon comme là bas !
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égine et Sarah, deux amies de longue date, partageaient depuis longtemps le rêve de monter un projet ensemble : « On se disait qu’un jour, on enverrait balader la hiérarchie et qu’on monterait notre affaire» raconte Régine. L’occasion s’est présentée il y a deux ans quand cette dernière a été victime d’un plan social pendant que son acolyte arrivait en fin de contrat. Il était donc l’heure de se jeter à l’eau et elles ont choisi la Bretagne pour ce virage professionnel et amical : « Nous sommes parties une semaine là-bas pour nous former et monter ensuite notre crêperie à Bordeaux, raconte Sarah. Le cuisinier qui nous a formées était vraiment sympa. D’ailleurs, il viendra bientôt nous rendre visite. On a choisi de mettre sa spécialité sur notre carte : la galette Le Roïk à base de pommes cuites, framboises et beurre salé ». Et pourtant, les deux
PRATIQUE
Les sarasines, 158 rue Emile Combes Ouvert tous les midis du lundi au samedi, les mercredis aprèsmidi et les soirs du jeudi au samedi Rue Emile Combes à Bordeaux
amies bordelaises n’ont rien de breton si ce n’est, désormais, le savoir-faire en matière de crêpes et de galettes : « On a fait le choix de ce type de restauration car c’est familial et convivial », deux qualificatifs qui collent bien à ce quartier qui manquait d’un point de chute pour venir se restaurer le soir. Régine et Sarah, amies depuis plus de vingt ans, redécouvrent leur amitié sous l’angle professionnel : « Pour l’instant, tout va bien, on ne s’est pas encore envoyé de crêpes à la figure, annonce Régine en rigolant ! Nous sommes complémentaires : si l’une panique en cuisine, l’autre vient l’aider. Et nous nous connaissons depuis assez longtemps pour nous parler franchement en cas de problème ». Sarah et Régine souhaitait ouvrir un espace de restauration accueillant et convivial, mission accomplie pour les deux amies à la complicité affichée.
Menu du midi : 9.50€ la galette complète, sa salade et la crêpe à la confiture. Crêpes au froment : entre 2.50€ et 8€ Galettes au blé noir : entre 4.80€ et 9.20€
own on ze corner, à Sainte-Croix 52 Dencore 53 Tous un talent à la pépinière pour l’Escale du livre !
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EURATLANTIQUE Après l’annonce de la Caisse d’épargne d’installer son nouveau siège social dans le quartier gare, c’est au tour du Crédit Agricole d’Aquitaine de vouloir quitter le boulevard Wilson.
Mouvements de fonds dans les banques
Par Sophie Breton
D
eux ans après l’annonce de la Caisse d’Epargne A q u i t a i n e Po i t o uCharentes (CEAPC) d’amarrer son navire amiral quai de Paludate dans le quartier Saint-Jean/ Belcier d’Euratlantique, c’est au tour du Crédit Agricole d’Aquitaine de céder aux sirènes du « Bordeaux nouvelle définition » en jetant l’ancre aux Bassins à flot, sur l’emblématique site de l’usine Lesieur. Si son intention de quitter son siège du boulevard Wilson, désormais inadapté aux besoins du
Premier rendu 3D du futur siège de la Caisse d’Épargne prévu dans le programme Euratlantique.
groupe, n’était plus un secret, l’annonce faite fin janvier en a surpris plusieurs. D’abord par le choix du secteur – les Bassins à flot à la couleur « tertiaire » nettement moins affirmée que le quartier d’affaires Euratlantique qui renseigne bien sur la déclinaison immobilière de la concurrence entre banques. Ensuite par la rapidité de la décision, qu’expliqueraient à la fois l’urgence pour le groupe de se positionner sur l’un des derniers sites stratégiques des Bassins à flot et le besoin de rassurer en interne ses équipes.
Une à une, les banques cèdent aux sirènes du « Bordeaux nouvelle définition »
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Gare Saint-Jean ÔÔTop départ à partir de 2016 Dévoilé dans un court communiqué de presse, le projet en est pour l’instant au stade d’ « étude de faisabilité approfondie », avec une validation définitive au plus tard fin avril. Peu de suspense toutefois, car nul ne serait prêt à lâcher une telle pépite immobilière… Regroupant dans moins de 4 ans les quelque 330 salariés du groupe, le nouveau siège devrait disposer de 10 000 à 12 000 m², pour un coût total d’environ 50 millions d’euros. A l’autre extrémité du Port de la Lune, les contours du futur siège de la CEAPC sont quant à eux beaucoup plus nets. Formant avec la future MECA (Maison de l’économie créative et de la culture en Aquitaine) la façade d’Euratlantique côté Garonne, le bâtiment réalisé par Bouygues Immobilier et conçu par le cabinet parisien Architecture Studio présentera des lignes fluides et d’honorables mensurations : 11 500 m² de surface de plancher, 117 m de long et 28 m de haut, soit R+7. C’est en 2016 qu’il ouvrira ses portes aux 450 employés, aujourd’hui répartis sur les sites de Mériadeck et Bordeaux-lac.
ÔÔSeconde vie Qu’adviendra-t-il des sièges actuels ? Après plus de 40 ans de bons et loyaux services bancaires, ces immeubles devraient en finir avec la vie de bureau. Racheté par la SAS PRIMCE - qui regroupe 4 promoteurs et investisseurs immobiliers aquitains (ALTAE, Sefiso Atlantique, Aquitaine Invest et François Ileret), le siège de la CEAPC à Mériadeck renaîtra en 2017 dans la peau d’un hôtel 4 étoiles. Une destinée qui semble être la mieux adaptée à la spécificité architecturalede ce bâtiment de 1977, signé Edmond Lay et salué par le Grand Prix d’Architecture en 1984. Reste que 7 mois après l’annonce du projet, il est difficile d’en savoir plus sur les travaux, la future enseigne ou la capacité d’accueil, la CEAPC ciblant sa communication sur son nouveau siège. « On travaille d’arrachepied sur le sujet, assure Pierre Coumat, directeur associé de PRIMCE et directeur général d’ALTAE. Bénéficiant d’un fort attrait touristique, Bordeaux a besoin d’une hôtellerie renouvelée à l’horizon 2017, quand la LGV mettra la ville à 2 heures de Paris ». Boulevard Wilson, le Crédit Agricole optera pour une vocation résidentielle
pour ses 13 000 m² construits en 1972. « C’est une question de bon sens immobilier, avec un immeuble d’un format important, qui date et qu’il faudrait entièrement restructurer pour attirer un autre preneur tertiaire, commente Patrice Dupouy, directeur associé de Tourny-Meyer et président de l’Observatoire de l’immobilier d’entreprise de Bordeaux Métropole. Il reste à valider par une étude technico-financière s’il faut garder la tour et l’adapter ou bien la raser et reconstruire ». Une question que se poseront bientôt d’autres
Un déménagement XXL, avec près de 1 300 employés sur 30 000 m² grands groupes, à l’image de la Direction des retraites et de la solidarité de la Caisse des Dépôts au sujet de son établissement de BordeauxLac. Un déménagement XXL, avec près de 1 300 employés sur près de 30 000 m², pour une destination qui devrait être annoncée d’ici l’été. Ouverts depuis quelque temps, les paris placent Saint-Jean/Belcier comme favori…
Du fil à retordre à la Pépinière. ARTISANAT Hélène Boulet était partie pour travailler dans le domaine du tourisme. Elle a finalement opté pour le stylisme. Portrait d’une jeune femme qui se lance l’aiguille et les ciseaux aux poings.
«M
on père me réveillait tous les samedis matins avec les Creedence à fond »…de quoi forger une âme de fonceuse pour toute la vie ! Et en effet, peu de temps après l’obtention de son master de marketing et communication touristique, Hélène Boulet n’a pas eu peur d’effectuer un virage professionnel radical : « J’avais obtenu un premier poste de pigiste pour un guide touristique. C’est à cette époque que j’ai commencé à me mettre à la couture. Je voulais réaliser mes propres vêtements et là, ça a été un gros coup de cœur ! Moi qui n’avais jamais eu de passion particulière, je me suis mise à adorer la couture» ! Pas très étonnant cela dit pour cette petite-fille et arrière-petite-fille de couturière ! C’est à la Société philomathique (rue Abbé de l’Epée) de Bordeaux qu’elle a commencé à suivre une formation de styliste. « Là-bas, j’ai appris toute la technique. Après, il ne me restait plus qu’à m’exercer. Car c’est ça la couture : il faut faire, défaire, refaire, explique la créatrice. C’est une satisfaction immense de concevoir un modèle de A à Z ! Mais à un moment, je me suis quand même
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demandé ce que je faisais là. Est-ce que je n’étais pas en train de faire une grosse bêtise ? » Hélène n’a pas pour autant foncé tête baissée : « Je me suis testée sur quelques salons de créateurs. Je me souviens de ma première vente ! J’étais aux anges et c’est là que je me suis dit qu’il fallait continuer ». ÔÔLes choses sérieuses commencent En janvier dernier, Hélène s’est installée à la Pépinière éco-créative de la rue du Port : « Il était devenu indispensable que j’ai un local. Lorsque je cousais chez moi, je perdais beaucoup de temps à sortir mes tissus, ranger mes machines... Coudre prend énormément de place ! ». Outre le gain de place, la styliste apprécie aussi la solidarité qu’offre la pépinière : « On débute tous ici. Alors on se comprend car on est dans la même galère ! Il y a un élan commun très stimulant » ! Depuis qu’elle a son local, Hélène reconnaît que les choses sérieuses commencent. Si elle n’est pas à sa table de travail ou derrière sa machine à coudre, elle peaufine son site Internet qu’elle vient de lancer ou organise sa participation à des salons de créateurs. Une partie de son temps de travail est aussi consacrée à la recherche de tissus : « Je travaille beaucoup avec des tissus imprimés que je récupère sur des vide-greniers ou dans les armoires de nos grands-mères ». Hélène n’est pas résidente de la pépinière éco-créative pour rien ! Rien ne se jette, tout se récupère et les tissus retrouvent ainsi une deuxième vie sous les mains expertes de la jeune créatrice qui trouve l’inspiration dans les rues bordelaises : « Les filles s’habillent vraiment bien ici! Je les observe dans la rue, dans le tramway et elles m’inspirent » raconte la
styliste qui, pour le moment, consacre la majeure partie de ses créations à la gent féminine dans un style résolument « revival ». Peut-être encore une influence de Creedence à qui Hélène rend une forme d’hommage en appelant sa petite entreprise : « Down on ze corner » inspiré d’un titre phare du groupe. C’est clearwater.. de source Marie Blanchard
ÔÔ Down on ze corner http://www.downonzecorner.com contact@downonzecorner.com Possibilité de visiter son show-room sur RDV, à la pépinière éco créative, 11 rue du port à Bordeaux 06 89 77 39 56
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Gare Saint-Jean ÔÔ Le neuvième art
fait également escale
La bande dessinée connaîtra le même sort notamment avec un BD-Concert, expérience visuelle et sonore où les planches d’Au vent mauvais de Rascal et Thierry Murat seront mise en musique par le groupe les Hyènes (groupe bordelais qui réunit deux ex musiciens de Noir Désir, Denis Barthe et JeanPaul Roy avec Kiki Graciet et Bertille Fraisse). L’auteur du meilleur album du dernier festival d’Angoulême, Alfred de son prénom, aura carte blanche lors de la prochaine escale et pourra jongler entre lecture, musique, dessin en live et projection pour faire partager son univers avec le grand public. ÔÔ Une grande escale
pour les petits
Escale du livre,
une encre bien arrimée ! ÉVÈNEMENT Depuis treize ans déjà, début avril, les mots font une halte à Bordeaux avec l’Escale du livre. Ce festival très animé contraste avec la solitude inhérente exercices à la lecture et à l’écriture en Durant trois jours les mots, les auteurs et leur publics se bousculeront au cœur du quartier Sainte Croix les 4, 5 et 6 avril prochains. ÔÔ Le rendez-vous
des littéraires
De grands noms de la littérature française comme Tahar Ben Jelloun (prix Goncourt en 1987) ou encore Christian Bobin iront à la rencontre du public lors de grands entretiens. Andreï Makine, lauréat des prix Goncourt et Médicis pour ne citer qu’eux, viendra évoquer
son dernier ouvrage Le pays du lieutenant Schreiber, consacré à Jean-Claude ServanSchreiber dont on connaît plus l’illustre famille que le parcours personnel de ce combattant et résistant. L’Escale du Livre provoquera aussi des rencontres entre des auteurs aux sensibilités communes comme Lola Lafon et Brigitte Giraud. Le festival donnera aussi une autre approche de la lecture en associant les mots et la musique. Des auteurs liront leurs propres ouvrages accompagnés de musicien. Véronique Ovaldé se prêtera à ce jeu par la lecture de son dernier ouvrage La grâce des brigands que le chanteur-auteur et compositeur Bertrand Soulier accompagnera de ses partitions. Les auteurs vont aussi se mettre en scène par la lecture de leurs propres ouvrages comme Arthur Dreyfus. Ce dernier a abordé l’intime et délicat sujet de sa propre sexualité dans son ouvrage intitulé sobrement l’histoire de ma sexualité dont il lira des extraits sans pudeur. Camille de Toledo affrontera également son public par la lecture de son ouvrage Oublier, trahir puis disparaître.
Le Quartier Sainte-Croix va vivre à l’heure de la littérature du 4 au 6 avril avec le salon l’Escale du livre.
Les enfants entre 9 et 12 ans pourront faire la connaissance de Bob le raté, un malfrat malchanceux dont l’histoire sera contée en lecture dessinée et projection vidéo. Et pour les plus rebelles des cours de récré, un rendez-vous incontournable est prévu avec les lectures en musiques des histoires malpolites d’Olivier Ka. La drôle de plume de cet auteur jeunesse saura faire rire les enfants mais peutêtre grincer des dents les parents à cheval sur la morale. L’escale du livre offrira, peut-être pour la dernière fois, sa partie de Pictionnary géante devenue emblématique de ce festival. ÔÔUn prix des lecteurs Pour sa 13ème édition, l’escale du livre proposera, pour la première fois, son prix des lecteurs. En partenariat avec sept médiathèques de l’agglomération bordelaise, ce prix récompensera un des cinq auteurs sélectionnés par les bibliothécaires. L’occasion sera alors offerte aux lecteurs de découvrir des écrivains contemporains francophones comme Sorj Chalandon, lauréat du Goncourt des lycéens 2013 avec son ouvrage le quatrième mur ou encore Pierre Lemaître auteur de Au revoir là-haut qui lui a valu le prix Goncourt en 2013.
Quelques rendez vous : Vendredi 4 avril : Entretien avec Jean Ziegler Samedi 5 avril : Entretiens avec Tahar Ben Jelloun, Christian Bobin et Andreï Makine, Grand débat avec Sorj Chalandon Dimanche 6 avril : Entretiens avec Erri de Luca et Patrick Grainville. Pour plus d’information : www.escaledulivre.com
mars 2014 BordeauxQuartiers
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JEUX&LOISIRS
La politique à Bordeaux MOTS-FLÉCHÉS Trouvez le « Maire mystère » ! ?
ROULANT
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SORTE DE PIGEON
PERROQUET
ETANG
PATRONAGE
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PALAIS DE NOTRE MAIRIE
COLORÂT
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VALEUR REFUGE
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1ER MAIRE SOCIALISTE ? DE NOTRE VILLE
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QUI NE CROIT EN RIEN
CETTE CHOSE LÀ
BOUTON D’ADOLESCENT
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CANDIDAT POUR LES MUNICIPALES
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PETIT FLEUVE DU NORD
RAYON DE LUMIÈRE
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LE STADE PORTE SON NOM SYMBOLE DE L’INDICE GLYCÉMIQUE
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ARBUSTE
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CARESSANT
2
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BAIGNÉE
ROUTE NATIONALE
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$ LE «TANIN» PAR CHEZ NOUS
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VÉLO
CLOUÉ AU LIT
RABAT
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EXISTES
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CHAUDE SAISON
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MAIRE BORDELAIS DE 1900 À 1904
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ARTICLE CONTRACTÉ
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ASTIQUAI
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PEUPLE UNE FORÊT
200 EN CHIFFRES ROMAINS HABITANT MADAGASCAR
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Par Christophe Leverd > Solutions sur www.bordeaux-quartiers.fr
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SOLUTION
DONNÉE CÉLLULAIRE
ÉTUI
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SAUT
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ARTICLE ESPAGNOL
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DON
JEU CHINOIS GREFFA
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CEINTURE JAPONAISE
ALLURE DU CHEVAL
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$ BIVOUAC
FÛT MAIRE EN 1831
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COU P GAGNANT
ÉCOLE DE L’ADMINISTRATION
DÉVÊTUE IRIDIUM
6
ÉTIRÉ À NOUVEAU
BRUT
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FROTTAS IDÉOGRAMME CHINOIS
$ VIENNENT DE ROUMANIE
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HEUREUX
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APPRIS
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HABITUEL
MAIRE ENTRE 1848 ET 1849
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HERMÉTIQUES
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INTERJECTION
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SERVICE OBLIGATOIRE
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UNIFIA
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DÉPUTÉ DE 1928 À 1932
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POUR UNE BONNE ACTION
IL EST TÊTU
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ACTINIUM AU LABO
GAMELLES
PRÉTENDANT POUR LES MUNICIPALES
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ON Y GLISSE L’ENVELOPPE
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&ST-SEURIN P.21 CŒUR DE VILLE P.27 BASTIDE P.9 CHARTRONS&BACALAN P.13 FONDAUDÈGE MOUNEYRA P.47 GARE ST-JEAN P.51 ST-AUGUSTIN& ST-MICHEL&NANSOUTY P.39 CAUDÉRAN P.43
BORDEAUX
QUARTIERS - N°3 MAGAZINE D'INFORMATION - GRATUIT - MARS 2013
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MUNICIPALES P.4
Juppé gagne à être connu
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7 P.12 P.13 CINÉMA P.2 ÉCONOMIEP.12 L’Utopia tire Temps de cochon rme d’ala e ette onom la sonn pour le Port Aut
BordeauxQuartiers mars 2014
Market, Parkings couverts : Parcub, Effia et Vinci Super & Hyper : Auchan Lac, Carrefour Le Café 118, Le Quick, Do, Mac : rants Restau Shop... Casino Spar, Cocci Market, Simply Market, nts Boulangeries : Maritime, l’Ibaia, l’Alcazar, Le Grand Café, Café Opéra... et plus de 50 restaura é... Salles de proximit de eries boulang 60 de plus et Le 48, Les Pains d’Alfredo, La Ronde des Pains universités... quartier, de mairies és, proximit de es commerc : aussi Et Fitness... Lady sport : Aqualigne,
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