ÔChartrons - Février 2013 - n°7 by Page Publique

journal d’information de proximité gratuit février 2013 - N°7

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éditorial

Liberté

« Je ne peux pas me couper en deux ! » aime à rappeler l’infatigable Natalie Delattre sollicitée de toutes parts dans l’immense territoire de son quartier Bordeaux Maritime. Et bien si. Comme sa collègue Anne-Marie Cazalet dans le quartier voisin, la ville de Bordeaux veut ouvrir une annexe de la mairie de proximité. Les recherches sont en cours et un local est en vue du côté de la place Picard, place occupée par une réplique de la statue de la Liberté. Avec ce second point de chute à honorer, de liberté, Nathalie Delattre risque d’en avoir encore un peu moins. Mais ce ne sont pas les agendas surbookés qui lui déplaisent. Elle continuera à lever le bras pour accepter de nouvelles missions. Comme la statue.

Ambitions culturelles L’année 2013 sera culturelle ou ne sera pas. Ouverture de l’Auditorium, 40e anniversaire du CAPC, réflexion autour d’un évènement d’envergure, pose de la première pierre de la Cité des Civilisations du Vin, celle d’un nouveau musée d’histoire naturelle et des archives municipales. S’y ajouteront tous les rendez-vous organisés tout au long de l’année. Bordeaux a de grandes ambitions en matière culturelle, et il serait dommage pour le public, comme pour ses animateurs, que le magazine qui les a si longtemps accompagnées et souvent précédées ne soit pas lui aussi de la fête. La rédaction de Spirit a fait part de ses difficultés dans sa dernière parution, mais aussi de sa volonté de poursuivre l’aventure. Nous avons plus que jamais besoin de Spirit, de ses coups de gueule comme de ses coups de cœur. Longue vie à Spirit. Julien Pitet

4-5 | MUSIQUE

Tremplin musical inter-quartiers Chartrons in the rock !

6-7 | Actu commerciale Les nouveaux venus dans votre quartier

10-13 | Nautisme

À vendre bateaux « atypiques »

16-17 | Urbanisme

Que faire de la base sous-marine ?

20-21 | Infos cub

Les clins d’oeil de l’actualité

24-30 | Culture & sorties Le programme de vos prochaines soirées !

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édition : PAGE PUBLIQUE - SARL au capital de 5 000€ - 56 rue de Tivoli, 33000 Bordeaux - Tél. : 05 56 52 94 99 - Mail : contact@pagepublique.com Directeur de la publication : Julien Pitet rédacteur en chef : François Puyo photos : Page Publique, D.R. ONt PARTICIPé à ce numéro : Etienne Douet, Flore d’Anglade, Marine Decremps, Thomas Dusseau, Jean-Jacques Castagnier. conception : Page Publique - Bordeaux issn : 2264-1068 La rédaction n’est pas responsable des documents qui lui sont adressés et qui engagent la seule responsabilité de leurs auteurs. La reproduction même partielle, des textes ou illustrations publiés dans ce numéro est interdite sans l’autorisation écrite préalable de l’éditeur. Dépôt légal à parution. © Février 2013

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Février 2013 | ôChartrons | 3

TREMPLIN : BORDEAUX, SOLIDE COMME LE ROCK ! La ville de Bordeaux organise le premier Tremplin musical inter-quartiers. Cent huit groupes ont répondu à l’appel, et cinq ont été retenus par quartier pour participer à une sélection « live ». La finale se tiendra le 23 février à la Rock School Barbey. Ovationné en demifinale, le groupe One Air défendra les couleurs des Chartrons. Par Marine Decremps

mpulsé par Sarah Bromberg – conseillère municipale et artiste – le Tremplin est destiné à valoriser les talents musicaux des habitants de Bordeaux, de tous âges et de tous horizons. Ce concours inter-quartiers, façon Nouvelle Star, s’adresse aux artistes

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compositeurs-interprètes, seuls ou en groupe et n’ayant pas à ce jour signé de contrat avec une maison de disques. L’esthétique musicale privilégiée est celle des musiques actuelles et amplifiées. Pas moins de 108 dossiers ont été déposés pour cette première édition. Une pré-sélection a permis de retenir cinq groupes ou artistes solo par quartier. Durant les soirées de sélection, les candidats ont vingt minutes sur scène pour convaincre, avec au minimum un titre en français et une seule reprise. Les artistes sont évalués par le public et par des jurys, composés de professionnels de la musique, d'un représentant de la ville de Bordeaux et de représentants du quartier.

Grande finale à la Rock School La Bastide, Victor Hugo - Saint-Augustin, Bordeaux Sud, Bordeaux maritime, Grand Parc - Paul Doumer, Centre ville, Caudéran, St Michel - Nansouty - St Genès, dans chacun de ces huit quartiers, un groupe sera retenu pour participer à la grande finale qui se déroulera le 23 février à la Rock School Barbey. Le jury sera présidé par l’auteur compositeur Boris Bergman – parolier pour Alain Bashung, Juliette Greco ou encore Raphaël. À l’issue de cette finale, le lauréat remportera une résidence et un enregistrement à la Rock School Barbey ainsi qu’un prix Ville de Bordeaux -d'une valeur de 1 000 euros- pour lancer sa carrière.

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En lice pour les Chartrons, le groupe rock On air. Rencontre avec Valentin Renoncé, Tristan Poul et Alexis Maurin, trois garçons dans le vent. Pourquoi On air ?

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On Air signifie « en cours d’enregistrement » donc cela reflète bien notre ambition: enregistrer le plus vite pos-

sible pour se faire connaître au-delà de notre cercle d'amis et de nos premiers fans.

Racontez-nous votre musique... Nous sommes nourris tous les trois par la scène rock anglo-saxonne. Nous avons une grande admiration pour les Beatles ou les Rolling Stones. Nous apprécions aussi de nombreux groupes actuels comme Muse, Kazabian ou Phoenix.

Qu’apportent ces tremplins rock aux petits groupes ? C’est une chance que la Rock School Barbey organise ce type d’événement. Cela permet entre autre de se produire mais aussi de rencontrer beaucoup de personnalités du monde de la musique. C’est aussi l’occasion d'entrer en contact avec des personnes susceptibles de financer nos passages en studio. C'est ainsi que nous avons pu sortir notre premier EP, On Air. [ndlr : extended play ou maxi en français : enregistrement entre le single et l’album]

Valentin Renoncé, Tristan Poul et Alexis Maurin, le groupe On Air porte fièrement les couleurs des Chartrons. © Jérémie Leromain

Programme Soirées de sélection : le 2 février, 20h30, Quartier Victor Hugo ; Saint-Augustin – Salle Quintin Loucheur // Le 6 février, 20h30, Quartier Centre ville – Salle Wresinski // Le 8 février, 20h30, Quartier St Michel ; Nansouty ; St Genès – Auditorium St Genès // Le 14 février, Quartier Caudéran – Salle Pergola // Le 15 février, 20h30, Quartier La Bastide – Centre d’animation Queyries // Le 16 février, 20h30, Quartier Grand Parc ; Paul Doumer – Centre d’animation Grand Parc. On s’investit beaucoup. Mais ce n’est pas un métier qu’on apprend : le rock ca passe ou ça casse.

Des projets pour la suite ?

Quel est votre lien avec Bordeaux et les Chartrons, que vous représentez ? Bordeaux est une ville très dynamique où on peut jouer de la musique, les salles y sont nombreuses. Nous voudrions faire de plus en plus de concerts ici et nous y resterons après notre bac. Les Chartrons sont un quartier très agréable. On est très content de le représenter, ici il y a une vraie énergie positive.

Qu’attendez-vous de ce tremplin ? Nous partons pour remporter ce concours et on va faire ce qu'il faut pour y arriver. On a l'énergie pour. Nous espérons ainsi gagner la résidence à la Rock School Barbey. Et puis, bien entendu, c’est l’occasion de s’amuser. Nous avons des fans, de la famille aussi sur Bordeaux. Aux Chartrons, on sait qu'on nous suit et c’est rassurant de voir nos potes aux premiers rangs pendant les concerts.

Notre deuxième EP, sortira mi-février. Baptisé Shape, il a été financé par des particuliers via un site de crowdfunding [financement alternatif assuré par des dons, ndr]. Le 16 février, nous assurerons la première partie de Eiffel à l’Accordeur à Saint-Denis de Pile. Ce sera une excellente répétition pour le 24, soir de la finale du Tremplin. Comptez sur nous, à la Rock School, on sera à fond, on est fiers de jouer sur une scène aussi prestigieuse...Vous viendrez nous voir... allez les Chartrons !  Rock School Barbey - 18, Cours Barbey Tél : 05 56 33 66 00 www.rockschool-barbey.com

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Février 2013 | ôChartrons | 5

COMMERCES

pages réalisées en partenariat avec la ville de bordeaux

Louca, so british Louca, c’est le nom donné par Blandine Rochais à son salon de coiffure récemment ouvert rue Notre-Dame. Ses particularités ? Être tenu par une pro qui bannit les coupes et soins à la va-vite et tient à consacrer à chacun(e) de ses client(e)s le temps nécessaire pour les «bichonner». Adeptes du courant d’air, s’abstenir, puisqu’il faut compter environ 40 mn pour un homme et une heure pour les femmes. L’originalité de ce nouveau salon, c’est aussi qu’on peut améliorer son anglais avec la hairdresser. En effet, Blandine Rochais vient de passer quinze ans en Angleterre et a exercé dans les meilleurs salons british. Travailler son anglais tout en se faisant coiffer, voilà une idée originale pour les étudiants, les chefs d’entreprise et bien sûr, nos visiteurs anglo-saxons qui ont choisi Bordeaux pour changer d’hair. Sorry pour la mauvaise blague ! Fermé le lundi. Du mardi au samedi, journée continue. 72 rue Notre-Dame 09 52 27 41 65

InFluence Wok, toujours influent Que les amateurs de Pad Thaï et de Mi Goreng se rassurent. Influence Wok, l’antenne chartronnaise de leur enseigne fétiche, a bien fermé ses portes Cours Portal, mais c’est pour mieux se recentrer sur son autre restaurant situé 3 rue Martignac, à proximité de l’arrêt Grand Théâtre de la ligne B du Tram. 3 rue Martignac, Bordeaux. 05 56 81 75 43 www.influencewok.com 6 | ôChartrons | Décembre 2012

NICOLAS MOLINIER, un barbier au poil Dans un salon baptisé La Boucherie, Nicolas Molinier a installé début octobre sa boutique de barbier. Atmosphère, atmosphère...

oin de la Fleet street ou de Séville, dans une ancienne boucherie, officie un barbier. Nicolas Molinier n’a rien d’un Sweeney Todd à la réputation sanglante. Il est un artiste de la lame. Petit-fils d’un coiffeur parisien, il se dirige vers un parcours en coiffure des plus traditionnels. Diplômé, le jeune homme façonne sa technique entre salons mixtes et défilés. La formation de barbier, il l’a reçue auprès d’un mentor exerçant à l’ancienne, à Brive. Pourquoi avoir remis au goût du jour ce métier ? D’abord parce que pour cet originaire de Corrèze, le port de la barbe, symbole de virilité pour les uns, moyens d’adoucir un visage pour les autres, connaît un retour en force. Moustache guidon, pyramide, crayon, barbe de trois jours, rasée de près… Chacun trouvera la coupe qui lui siéra le mieux. Côté accessoires, Nicolas Molinier taille à la chavette, sorte de coupe-chou offrant plus de sécurité. Les brosses à barbe sont en poils de

sanglier et les blaireaux en poils véritables. À l’instar de Charles de Gaulle, les clients sont rasés au savon Plisson.

UN VOYAGE DANS LE TEMPS Tout comme ses coupes, Nicolas Molinier, le chineur, a soigné la décoration. Les fauteuils sont d’authentiques Belmont électriques des années 1960, tout comme le bac à shampoing. Quant au plan de travail, il s’agit d’un véritable billot de boucher en bois massif. À cela s’ajoute un miroir centenaire doré à la feuille d’or. Le sol en damier noir et blanc s’accorde parfaitement avec les boiseries de la devanture d’origine. Dans un coin du salon, une création du bordelais Olivier Caban trône. Le barbier veut inviter des artistes locaux à exposer dans son salon. Il entend choisir les oeuvres ; attention, l’œil de ce fin limier est aiguisé comme ses lames.  36, cours Evrard de Fayolle Tél : 05 57 29 51 20

un bijou d’atelier

Pascale Inisam et Marie Ringeade composent le nouveau duo créatif de la rue Notre-Dame. L’une coud, l’autre taille, et toutes deux cohabitent au sein de leur « Atelier ». Pascale Inisam, avocate reconvertie en « couturière du verre », propose du petit mobilier, mais le fort de son activité réside dans la fabrication de bijoux. Sa technique ? Tailler le verre brut, tel une pierre, y superposer un miroir et un filtre de pigment coloré pour un résultat pop tout en transparence. La conceptrice travaille également l’art de la table : dessous de verre, flûtes, bouteilles. Marie Ringeade est, quant à elle, issue du milieu du costume de scène. Au gré des rencontres, elle découvre les sacs Grandma : une technique inspirée des « origamis » qui enserrent le bras et prolongent la tenue de par les tissus et couleurs déclinables à l’infini. 8, rue Notre-Dame. Tél : 06 98 11 23 46. www.couturiers-du-verre.com

saisir L’INSTANT FLORAL Diplômée des Beaux-Arts, cette jeune fleuriste pasionnée vient de poser ses outils rue du Faubourg des Arts. Une adresse à découvrir.

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n grand bonheur ». Voilà ce que Sabine Chave éprouve lorsque ses clients expriment leur étonnement et leur satisfaction en découvrant la décoration florale qu’elle a imaginée pour eux. À 29 ans, cette jeune femme a ouvert le 1er janvier son Atelier au cœur des Chartrons. C’est la concrétisation d’un projet assez inattendu si l’on se réfère à son cursus scolaire. En effet, à sa sortie d’une école d’art de Bayonne, elle se dirige vers des études pour devenir graphiste et s’installe à Bordeaux. Obligée de repousser son inscription, Sabine Chave choisit un métier qu’elle considère alors comme alimentaire : fleuriste. Durant cinq ans, la jeune femme forge son expérience auprès de magasins franchisés et de grands noms de la place bordelaise : Le Jardin des Fleurs, Vert du Décor, Fabrice Normand. En mai 2011, travailler la fleur, les végétaux et la déco y afférant est devenu pour elle une passion, un vrai métier dans lequel elle veut s’investir. Elle tient à affirmer sa personnalité et ses goûts en créant sa propre entreprise. Imaginative, créative et patiente, Sabine Chave est à l’écoute

Sabine Chave a ouvert sa boutique rue du Faubourg des Arts. de ses clients (particuliers, commerçants, entreprises..) et elle répond à leurs attentes avec ses compositions et ses décors, conçus sur mesure. Ses prédispositions et ses études d’art lui confèrent imagination et sensibilité. Concevoir un logo, une mise en page, n’est pas si éloigné que cela de l’élaboration d’une composition florale. Décorer

joliment sa boutique ou un stand pour un commerçant, une entreprise, c’est aussi de la communication. À travers cette démarche, on véhicule son image, autant qu’elle soit flatteuse.  28, rue du Faubourg des Arts Tél : 06 16 18 08 53 05 56 51 19 34 www.linstantfloral.fr.sitew.com Décembre 2012 | ôChartrons | 7

ÉDUCATION

UN MêME TOIT, DEUX GéNéRATIONS Une antenne de l’association Ensemble 2 Générations vient de se créer à Bordeaux, Marie-Sophie Desmarest en est la présidente et nous explique comment fonctionne cette association de logement intergénérationnel. Quel est le berceau de votre association ? Ensemble2génération est née à Paris en 2006. L’objectif initial n’a pas varié : c’est de rompre la solitude des personnes âgées, de faciliter l’accès au logement des étudiants et de rapprocher ces deux générations. Le concept a déjà formé plus de 1 200 binômes, principalement dans le Nord de la France.

Comment expliquez-vous ce succès ? Les personnes âgées se sentent sécurisées par cette présence. Le maintien à domicile est bénéfique aux seniors, même très âgés, notre doyenne a 103 ans. La grande majorité des personnes âgées souffrent d’un manque de lien social.

Et l’étudiant, quel est son intérêt dans cette formule ? Il apprécie de se voir accueilli pour suivre ses études dans de bonnes conditions, à une époque où les loyers sont si chers. La force de ce concept est d’allier bénéfice humain et intérêt économique dans un esprit de solidarité partagée.

Concrètement, comment cela se passe-t-il ? Plusieurs formules sont possibles : si la personne âgée veut avant tout ne plus être seule, le logement est gra-

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Marie-Sophie Desmarest vient de lancer à Bordeaux une antenne de l'association Ensemble 2 Générations pour rapprocher les générations et aider les jeunes étudiants à trouver un logement à des prix défiants toute concurence. © D.R. tuit. En échange, l’étudiant rentre le soir pour dîner - partagés ou non – et lui tient compagnie deux week-end par mois. Autre formule, l’étudiant verse une participation aux charges et rend des services à la personne âgée et partage des moments privilégiés (lecture, cinéma, théâtre). Dans la troisième formule - le « logement solidaire » - le locataire verse une participation financière qui permet à la personne âgée d’avoir un complément de revenus.

Les personnes âgées peuvent encore jouer un rôle social en aidant un jeune.

en aidant un jeune. Preuve de ce savoir-faire, l’association a été primée par la Mairie de Paris, a reçu le prix de la solidarité de proximité et vient de recevoir le premier prix de l’année européenne de la solidarité intergénérationnelle 2012.

Où en est l’agence bordelaise ? Elle se déplie (sourire). Le bouche à oreille fonctionne à plein, j’ai déjà plusieurs étudiants qui ont manifesté leur intérêt, à moi de leur trouver la cohabitation de leur rêve !

Comment rentrez-vous dans vos frais ?

Le point commun de ces trois formules ?

Nous sommes dans le cadre d’une association d’inspiration chrétienne à but non lucratif. Pour nos frais, nous demandons aux étudiants et aux seniors de verser une cotisation annuelle. Nous sommes très attachés à la dimension spirituelle d’une démarche qui nous est propre. 

Il s’agit bien d’une rencontre humaine. Ce qui est formidable, c’est de penser que ces personnes âgées peuvent encore jouer un rôle social

Marie-Sophie Desmarest Tél : 07 86 62 26 07 Web : www.ensemble2generations.fr

Théatre

En Aparté : Traverses et compagnie... L'arrivée de la compagnie de théâtre En Aparté se traduit par l’ouverture d’un espace de création et d’apprentissage. Au cœur du quartier des Chartrons, Les Traverses invitent professionnels et amateurs à l’assaut de la scène.

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édérer et réunir nos énergies, voilà le moteur des propositions artistiques que nous partageons avec le public ». Un leitmotiv ambitieux que souhaite mettre à bien la Compagnie En Aparté. À la base du projet, trois comédiens passionnés : Nicolas Dubreuil, Marie-Lise Hébert et Diane Lefébure. Tous trois originaires du Pays-Basque, c’est au lycée que l’idée d’une troupe émerge. Les études terminées, arrive le temps de se professionnaliser. Après avoir essuyé les galères que l’on connaît dans ce milieu, les trois jeunes comédiens ouvrent Les Traverses, « un véritable lieu de vie artistique ». Forts de leurs parcours, la troupe entend aujourd’hui l'ouvrir à toutes personnes volontaires. « Nous avons beaucoup

galéré donc on veut partager ce lieu avec des artistes pour des tournages, des répétitions de danse. C’est cela qui fait vivre le lieu. Nous répétons nos spectacles et nous ouvrons nos portes à d’autres compagnies. Et au grè des projets, une dizaine de compagnie est déjà venue », explique Marie-Lise Hébert. Aujourd’hui la salle de création, le foyer, la bibliothèque ainsi qu’un costumier partagé, sont mis à disposition des artistes de passage. La troupe En Aparté y élabore actuellement deux spectacles : « Pause Cigarette » - création originale – « l’exécuteur 14 » d’Adel Hakim. Si, comme l’a suggéré Victor Hugo, « le théâtre est une tribune », la compagnie En Aparté entend bien donner de la réflexion à son public. En effet, « Pause cigarette » invite le spectateur à se poser des questions sur le monde dans lequel il évolue. Loin d’être moralisateur, le dessein s’avère être un moteur de réflexion.

ATELIERS ET STAGES DÉCOUVERTE Outre cet espace de travail, le lieu propose ateliers et stages. Aux trois groupes – enfants, adolescents et adultes – sont consacrées 2 heures de cours hebdoma-

daires. Ce travail autour de la pratique artistique aboutira à une représentation au centre d’animation du Grand Parc au mois de juin 2013. De la même manière, la Compagnie organise des stages de découverte ouverts à tout public. Au cours des vacances scolaires des stages de quelques jours sont également proposés aux enfants. L’avenir pour ce lieu plein d’ambition serait de véritablement fédérer les jeunes compagnies locales autour d’un collectif artistique pluridisciplinaire. L’autre souhait cher à Marie-Lise Hébert, Diane Lefébure et Nicolas Dubreuil, une mise aux normes du lieu pour permettre une ouverture nocturne et devenir alors une salle de représentation. Lever de rideau. À noter que les prochains stages se dérouleront le week-end des 16 et 17 février pour les adultes autour d’une thématique sur la relation triangulaire du comédien avec, lui même, son partenaire et le public, et du 4 au 8 mars pour les enfants de 8 à 11 ans. 

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histoire

Le Ville de Bordeaux en panne d' acquéreurs... bientôt la quille ? Le célèbre bateaupromenade, le Ville de Bordeaux, est à vendre depuis plusieurs années, son capitaine-armateur scrute l'horizon dans l'attente du client. La mairie elle, s'impatiente de le voir quitter le quai des Chartrons. Remous en perspective.

i Francis Poupeau, le plus célèbre des capitaines armateurs de la rade de la Lune avait fait valoir le droit à l'image à chaque prise de vue de son bateau et de son Bacchus barbu, il serait riche. Riche, il ne l'est pas, au point de vouloir se séparer de son fidèle "destrier" Le Ville de Bordeaux. Un fier navire qui possède quelques titres de gloire comme celui d'avoir été le premier bateau-promenade des temps modernes à sillonner sur la Garonne. Les princesses d'Aquitaine et autre feu Sorellina n'étaient pas nées que déjà il naviguait pour donner aux touristes l'occasion d'admirer les quais de Bordeaux depuis le fleuve. A 75 ans, Francis Poupeau aime à rappeler que son bateau est plus âgé que lui, de deux ans. C'est en 1933 que celui qui ne s'appelait pas encore Le Ville de Bordeaux sort des chantiers Achard. Avec ses 34 mètres de long, 10 de large, ses puissants moteurs et une coque profilée, idéale pour une navigation fluviale, il a fière allure. Sa vocation première est de transporter des passagers, leurs marchandises et leurs véhicules entre Blaye, Lamarque et Pauillac. D'où son nom de baptême : le Bac des deux rives. Durant la guerre, les troupes allemandes le réquisitionnent pour faciliter le transport de ses soldats dans le secteur de la Rochelle. À la libération, le Bac reprend

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sa vie civile. Usé par des années de bons et loyaux services, décision est prise en 1970 de lui octroyer un lifting complet. Il est alors, selon le terme consacré, refondu et sort comme neuf des chantiers pour une nouvelle carrière.

Une exceptionelle longévité Ces travaux de confortation expliquent l'exceptionnelle longévité de ce navire. Sa nouvelle destinée débute, lorsqu'en 1980 Francis Poupeau met sur la table les 40 millions d'anciens francs (environ 60 000 euros) que réclame le Conseil général, son armateur, pour s'en séparer. Pour Francis, cette transaction tombe à point nommé, lui, le marinier embarqué sur tout un tas de bateaux depuis l'âge de 14 ans, vient de prendre sa retraite. La Garonne, la Dordogne, il les connaît

comme sa poche. Combien de tonnes de sable et de gravier n'a-t-il pas extrait de leurs lits ? Cela se faisait à ses débuts à la force des bras lorsqu'il fallait relever le mât qui servait de palan. C'était avant l'arrivée des grues motorisées. Amoureux du fleuve, il voit tout de suite le parti qu'il peut tirer de ce navire moyennant des gros travaux. Le Bac des deux rives est alors transformé de la cale au pont. Une vaste cabine passagers est ajoutée avec au-dessus un plateau-terrasse, et un local est construit pour y installer les cuisines... Tout est aménagé, sauf les sous-sols, par manque de budget. Le Ville de Bordeaux est alors prêt à débuter ses croisières fluviales et le couple Chaban-Delmas accepte d'être là le jour du baptême pour casser la traditionnelle bouteille de Champagne.

fatal à Francis Poupeau. En bagarre avec le bureau d'accréditation, il a toujours refusé de payer le prix de la visite de contrôle (10 000 €) et du coup, sa capacité de transport est ramenée de 250 à 150 passagers. Une jauge que le capitaine n'a pas toujours respecté les jours de grande affluence. Amendes, procès, et au bout du compte, une interdiction de naviguer qui met fin à sa carrière de convoyeur. Il cherche désormais à se séparer d'un bateau qu'il ne peut plus piloter. Le prix de départ de 600 000 € a fait fuir les clients. Après avoir admis qu'il avait placé la "barre" un peu haute, Francis Poupeau accepte aujourd'hui de le céder à 450 000 € et avec en prime la casquette du capitaine. Reste qu'à ce prix-là, l'acquéreur se fait rare. Les velléitaires, il n'en manque pas, la plupart s'imagine pouvoir laisser le bateau là où

Ce jour-là, Alain Juppé dut quitter le bord en catastrophe...

S'en suivent plus de vingt ans d'activités au cours desquels des milliers de passagers monteront à bord du Ville de Bordeaux. Des milliers, voire même un peu plus, et c'est ce "un peu plus" qui est

il est, installer une passerelle et le transformer en restaurant, bar ou salon de thé. Leur business-plan tombe à l'eau, lorsqu'ils apprennent que la ville de Bordeaux interdit tout stationnement de bateaux à des fins commerciales sur les quais de la Garonne, de peur d'être assaillie de demandes. Francis Poupeau a reçu des offres de France et de Navarre, de Tunisie et même d'Afrique Noire. On imagine bien le Ville de Bordeaux dans le sillage

de l'Africa Queen. Mais rien ne s'est concrétisé et du coup, les autorités locales s'impatientent et demandent à l'armateur de larguer les amarres. Ce dernier leur répond : "je veux bien, mais qu'on me dise avant où je vais pouvoir aller ancrer mon bateau ?". Notre capitaine Haddock n'est pas du genre à s'en laisser compter.

PARMI les monuments les plus photographiés Son rêve à lui serait que son Ville de Bordeaux soit racheté par.... la ville de Bordeaux. A ses yeux, son passé historique le justifie. Tous les bordelais le connaissent, l'Unesco l'a forcément classé en même temps que le Port de la Lune, il figure dans le Top-Ten des monuments bordelais les plus photographiés et Micheline Chaban Delmas a été sa marraine. Le bateau est aussi devenu historique le 10 novembre 2000. Ce jour-là, de mémoire de capitaine, c'est la première fois qu'Alain Juppé monte à bord de son navire. Il vient y déjeuner en compagnie de chefs d'entreprise et commerçants de la Bastide. Ce n'est pas sa visite qui est historique, mais le fait qu'il apprend, durant son repas, le décès de Jacques Chaban-Delmas, ce qui l'amène à quitter le bord en catastrophe. Reste une piste à laquelle Francis Poupeau n'a peut-être pas pensé : frapper à la porte de Norbert Fradin, le concepteur du futur Musée de la Marine prévu à Bacalan. Le Ville de Bordeaux au Musée ? Cela peut se concevoir, mais connaissant Norbert Fradin, il pensera plutôt à inviter Francis Poupeau pour raconter aux visiteurs ses aventures. Pour sa collection, la pièce la plus originale, c'est lui.

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Vend péniche pied à terre... Francis Poupeau n'est pas la seule personnalité de la batellerie bordelaise à chercher à vendre son bateau pour trouver un pied.... à terre. C'est aussi le cas de Jean-Michel Casimir. Le second est aussi calme et discret que le premier est soupe au lait et fort en gueule. Ils ont toutefois de nombreux points communs comme un amour et une parfaite connaissance du fleuve Garonne.

ean-Michel Casimir est le descendant d'une famille de capitainesarmateurs. Son grand-père a connu la grande époque des gabares en bois qui transportaient sur la Dordogne et la Garonne toutes sortes de marchandises qui aujourd'hui circulent par le train ou plus sûrement par camions. Son père a passé sa vie à draguer, pas les filles, mais les fonds sableux et gravillonneux du fleuve et de son principal affluent. Jean-Michel Casimir a connu aussi cette vie de marinier, de forçat des eaux qui naviguait sans cesse pour alimenter les bétonnières de la région qui tournaient à plein

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régime pour répondre aux besoins du secteur du bâtiment. Il a travaillé aux côtés de son père à bord de sa péniche le Minerve qui fut aussi le nom de la gabare de son grand-père. La parfaite connaissance du fleuve valut à Jean-Michel Casimir, le poste de capitaine du bateau l'Aliénor durant une quinzaine d'années. Ce navire, armé par Philippe Barthalot, fut tout à la fois une vedette de promenade et le premier bateau-bus, ancêtre des futures navettes de la CUB. L'heure de la retraite approchant, il n'a pas voulu, comme beaucoup, quitter les rives de la Garonne pour les embruns de Biarritz ou le soleil de la Côte d'Azur. Il a racheté à son père, son navire-amiral, une péniche gigantesque longue de 43 mètres et large de 7. Une embarcation hors gabarit, si l'on sait que les dimensions maximales des péniches pour circuler sur les canaux ne doivent pas excéder 33 mètres de long et 5,10 de largeur, passage des écluses oblige. Celle de la famille Casimir était vouée à circuler sur les cours d'eau, d'où ses dimensions.

maison d’habitation

vente de truffes fraîches

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Construite en 1970, cette péniche est en parfait état mais c'est une barge de travail entièrement ouverte, sans aucun confort, en dehors de sa rudimentaire cabine. Jean-Michel Casimir entreprend de la transformer en véritable maison d'habitation. Le résultat est bluffant.

Le salon/salle-à-manger de la péniche géante ancrée au Port à flot. D’une surface totale de 110 m2 habitables, elle possède un confort que bien des appartements lui envieraient. Le pont est utilisé comme terrasse et rien n’interdit d’y prévoir ses plantations.© D.R.

Si l'on fait abstraction de la vue depuis les fenêtres-hublots, on se croit dans un luxueux appartement de 110 m2. Une surface habitable qui lui a permis d'aménager une vaste cuisine, un salon-salle à manger pour famille nombreuse, un coin bureau-piano, deux chambres spacieuses et des cabinets de toilette attenants. Eau courante, électricité, chauffage, terrasse sur le pont de 80 m2 : un confort et une qualité de vie irréprochables. Au sol, un superbe parquet et au plafond des lambris façon goélette. Le prix de vente peut paraître élevé, 385 000 €, mais ramené à la surface,

Copains d'abord, copains de bords

aux prestations et à l'originalité de l'habitation, nul doute que Jean-Michel Casimir trouvera preneur pour reprendre la barre. Son autre argument de vente, c'est la transformation attendue du quartier. Pour l'heure, le village des péniches fait figure d'en-

clave au milieu d'une zone en devenir, comme disent les urbanistes en retard dans leur planning. La silhouette mastoc de la base sous-marine barre l'horizon, les activités voisines sont en friche mais le meilleur est à venir avec un programme de construction dont l'architecte Nicolas Michelin est le guide.  Pour plus de renseignements sur la vente de cette péniche contacter l'Agence de l'air, 69 quai des Chartrons - www.de-l-air.com

Le village des péniches du port à flots compte une quinzaine de bateaux habités. Jean-Michel Casimir a été le premier à s'amarrer à ses pontons. C'était il y a quinze ans, après qu'on lui ait demandé de quitter les pontons de la Garonne situés sur la rive droite en amont du Pont de Pierre. Aujourd'hui, il est entouré de voisins "mariniers" qui restent, comme lui, à quai tout au long de l'année. Les hommes du Picardie des temps modernes logent dans des péniches qui ne sont pas leur outil de travail. Ils ont des métiers en ville. Certains sont huissier de justice, photographe, publicitaire, policier des renseignements généraux, retraités... Il règne dans ce village, une ambiance proche de celle que l'on peut trouver sur les aires de camping car. Durant la mauvaise saison, chacun reste chez soi calfeutré et dès l'arrivée des beaux jours, on se rend visite, on partage les apéros et les grillades à la plancha. A l'abri des regards et de la foule des indésirables, les bateliers sédentaires n'ont qu'un souhait, que leur tranquillité soit préservée et qu'on en tienne compte dans les bouleversements annoncés. Ils souhaitent aussi que le propriétaire des lieux, le Port autonome, n'augmente leur loyer à prix modéré (environ 400 euros par mois) et qu'ils continuent à bénéficier d'une exonération des taxes d'habitation du fait de la nature de leur logement. Dans le cas contraire certains résidents pourraient lever l'ancre.

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Wood it yourself, si j'avais un marteau... Participer à des stages pour apprendre à travailler le bois massif, à se familiariser avec les outils et les techniques des ébénistes, c'est la proposition que fait Géraldine Peronne à de futurs grands chefs de l'établi.

publi-rédactionnel

hez les Wood, on aime à partager. Robin, l'ancêtre le plus illustre de la dynastie se plaisait à réduire les inégalités, de nos jours, à Bordeaux, avec la représentante de la « famille Wood », Géraldine Peronne, il est toujours question de partage ; celui du savoir et des compétences dans le domaine de l'ébénisterie. Wood, on le retrouve dans le nom de son entreprise, Wood it yourself, qui sert aussi d'adresse internet. Les techniques qu'elle veut aujourd'hui transmettre, Géraldine les a acquises en suivant une formation à l'école Boulle dont la réputation n'est plus à faire. Pédagogue émérite (merci à ses enfants), toujours de bonne humeur, elle est passionnée par ce qu'elle a ellemême appris. Elle veut aujourd'hui enseigner ses connaissances à un public de débutants ou de bricoleurs confirmés, voire experts. Quel que soit leur niveau de maitrise, ces amateurs ont en commun une même passion pour le bois et l'usage créatif que l'on peut en faire. Une façon aussi pour les novices de se prouver que le maniement du marteau ou de la scie sauteuse n'est pas toujours l'étape qui précède l'arrivée du flacon de mercurochrome.

Des ateliers 100% pratiques Géraldine se méfie des comparaisons, mais nous reprenons à notre compte celle qui consiste à établir un rapprochement entre son job et celui des ateliers de chefs. Dans ces tops chefs schools, on ressort en sachant monter une crème chantilly comme nos mamies et réaliser des cocktails comme à la Havane. Avec Géraldine, le programme est différent. On se régale avec un menu composé de

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Géraldine Peronne entourée de ses élèves, attentifs et fiers de leurs créations. © D.R. queues d'aronde, de tenons, mortaises, et autres entailles à mi-bois. En guise de fouets et de micro-ondes, on dispose de scies, de perceuses et de rabots … et de tout un parc machine très à la pointe. Il est dit que les bons ouvriers doivent disposer des bons outils. Géraldine a banni de ses cours l'apprentissage théorique et les exercices de style. Elle appuie ses cours sur la fabrication d’objets contemporains en bois massif.

Chacun des participants repart de son stage avec le fruit de son travail. Les stagiaires ont d'ailleurs pour premier devoir de choisir l'objet qu'ils souhaitent réaliser durant leur cours : lampe de chevet, lampadaire, cadre... Tous ces objets de design sont fabriqués à partir de bois noble dont les essences sont laissées au libre choix des élèves. Chacun des participants repart de son stage avec le fruit de son travail. Géraldine propose des modules de quatre à six séances de trois heures. Pourquoi trois heures ? C'est la durée nécessaire pour se mettre dans le bain, régler les machines, réaliser les pièces selon les plans fournis et à la fin du set,

ranger ses outils. Les cours sont facturés 18 euros de l'heure, le nombre d'élèves maximum est fixé à six et des groupes de niveaux sont constitués. Géraldine est présente en permanence pour accompagner le mouvement, prodiguer des conseils et si nécessaire corriger le mauvais geste. La bonne humeur est de rigueur et travailler sérieusement sans se prendre au sérieux est la devise maison. Les cours se déroulent selon les disponibilités des deux lieux mis à sa disposition : une salle située dans les locaux du magasin Leroy Merlin ou une pièce dans l'atelier de l'ébéniste Charles Henry Poirier, situé quai Bacalan. L'inscription préalable à ces stages est un passage obligé, voilà qui est établi !  Géraldine Peronne 06 60 31 98 61 www.woodityourself.fr

le Compas marin sauvé des eaux Le chantier naval des bassins à flot était menacé d’asphyxie par la condamnation pour travaux des écluses d’accès au port. Une solution a été trouvée et une bonne nouvelle est arrivée.

n avait quitté Pierre Jeliazovski très inquiet sur le sort de son entreprise des bassins à flot, le Compas Marin. Deux mois après, l'horizon semble s'être éclairci, ce qui pour un marin est une bonne nouvelle. Comme il le redoutait, les écluses d'accès au Port à flot ont été fermées pour au mois six mois, le temps nécessaire pour entreprendre d'importants travaux de ravalement et de consolidation. Cette intervention lourde était devenu indispensable vu l'état d'usure des murets, de méchantes fissures laissaient s'échapper une grande quantité d'eau qui menaçait de saper les fondations des bassins.

«l’endroit est idéal» Pour Pierre Jeliazovski, cela signifie qu'il ne pourra faire rentrer ni sortir de bateaux de son chantier. Sa crainte était que ce chômage technique ne coule sa P.M.E... Le Port Autonome a bien mesuré les incidences de cette situation et a proposé que le Compas Marin installe une annexe sur un nouveau site situé sur la rive droite de la Garonne. Pierre Jeliazovski est ravi « l'endroit est idéal, tout près du fleuve, nous sommes à côté du nouveau pont Chaban et nous allons pouvoir aller d'un chantier à l'autre très rapidement. Nous sommes à côté de CNB (ndlr : Construction Navale Bordeaux) et cette proximité est un atout. » Sur ce site, le Comas Marin peut faire entrer et sortir des bateaux de son atelier très facilement, une cale étant mise à sa disposition. L'autre bonne nouvelle pour Pierre Jeliazovski est venue des organisateurs de la Solitaire du Figaro. Il

leur avait fait une offre pour s'occuper de toute la logistique nécessaire aux concurrents venus participer à cette épreuve. Bingo, le devis a été accepté et le Compas Marin sera de la fête. Pierre Jeliazovski en convient : « c'est une lourde responsabilité mais nous avons

les hommes et le matériel pour assumer ce genre de prestation. Ce sera pour nous une belle carte de visite et on ne peut pas se louper car je crois que les organisateurs de cette course souhaitent donner d'autres départs depuis Bordeaux. Donnons leur envie d'y revenir ». 

Le village Bordeaux-Nautic à quais Du 24 au 2 juin se tiendra à Bacalan, dans le cadre de la fête du fleuve, la seconde édition du Salon Nautique. La CCI qui croit au succès de cette manifestation a confié le soin à la société Bxcom de lui donner une plus grande ampleur. Tous les acteurs de la filière nautique sont conviés à participer à cette manifestation. L'objectif des 300 000 visiteurs a été fixé pour découvrir le concept de Village Bordeaux Nautic. Rappelons que ce secteur d'activité compte 160 entreprises et emploie 1 800 salariés.

Viens dans ma Maison... On ne garantit pas que les oiseaux chantent dans la Maison du Projet ouverte fin janvier aux Bassins à flots (rez de chaussée du Hangar G2) mais d’y trouver tout ce qui concerne l’avenir immobilier de Bacalan. Ville, Cub, Grand Port Maritime et promoteurs ont décidé de co-financer ce lieu pour que le public puisse mieux connaître les transformations attendus de ce vaste quartier. Actuellement 36 permis de construire ont été délivrés et 72 architectes planchent à la demande de six promoteurs. Certaines constructions sont déjà en cours.

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La Base sous-marine revisitée, laisse béton ! Fin 2011, Anaïs Michel et Céline Chambost sont en visite à Bordeaux. Elles tombent sous le charme de sa base sous-marine. Toutes deux étudiantes en dernière année à l’École Nationale Supérieure d'Architecture de Versailles, elles recherchent un sujet pour leur mémoire de fin d'année. Imaginer la transformation de ce bloc de béton leur apparaît comme une évidence. Compte tenu des délais et de la difficulté du sujet, leurs profs crient aux cassecous, mais pas assez fort pour les arrêter... Casser, ce n'est pas ce qui les effraie bien au contraire, la preuve !

a base sous-marine de Bordeaux est l’une des cinq bases pour sousmarins construite sur la ligne de fortification du mur de l’Atlantique. Elle a été réalisée entre 1941 et 1943, dans les conditions effroyables que l'on sait pour les ouvriers réquisitionnés sur ce chantier. Cette base arrière n'aura fonctionné que douze mois, heureusement peut-on dire, vu les destructions causées par ses sous-marins au cours de leurs missions. Aujourd’hui elle a totalement perdu sa fonction militaire pour s’apparenter davantage à un monument naturel immuable, une montagne de béton.

La base sous-marine en quelques chiffres... C’est 42 000 mètres carrés au sol, 600 000 mètres cubes de béton, 160 mètres de large, 235 mètres de long et 22 mètres de haut. Comment redonner des raisons d'exister à ce blockhaus géant, considéré par beaucoup de bordelais comme une roche disgracieuse aujourd'hui sans utilité ?

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Pour les deux étudiantes de l 'ENSA, la destruction de ce bloc, bien que souvent évoquée, n’a pas de sens. La base sous-marine a, depuis sa construction, trouvé sa place dans le quartier des Bassins à Flot et contribue à sa forte identité. Comme les top chefs étoilés le font avec les plats traditionnels, Céline et Anaïs décident de « revisiter » ce monument.

une agora publique Elles partent du constat que la base, telle qu'elle est construite, est un obstacle si l'on veut cheminer tout autour des Bassins à Flot. Et d'une ambition, faire de cette ancienne place forte d'apparence hostile, un lieu identitaire, accueillant et encore plus original qu'il ne l'est aujourd'hui. La casser, pour l'ouvrir sans la raser, tel est leur parti pris de futures architectes. Schématiquement, leur projet consiste à démolir une partie de la toiture. Ce geste fort permet de rendre visibles les épaisseurs de béton, d'appréhender les

différentes qualités spatiales et architecturales des strates qui composent le site, et également de provoquer de nouvelles émotions architecturales. La base devient ainsi une agora publique. Une fois les murailles percées, on peut trouver une fonction, ou plutôt des fonctions, pour attirer le public et répondre aux besoins du quartier. Céline entre dans le vif du sujet : « notre projet consiste en une démolition partielle du toit sur deux endroits, ce qui offre une respiration à cette masse de béton, un cœur vivant. Ces deux brèches permettent aussi de fractionner la base et d’y associer des programmes annexes ». Au lieu d’évacuer les gravats engendrés par la destruction, ils sont récupérés pour être polis et servent à combler les bassins destinés aux sous-marins, bassins qui auront été préalablement vidés. Les objectifs fixés sont alors remplis : faire communiquer les différents espaces entre eux, rendre compte des épaisseurs de béton, apprécier les qualités de chaque espace et ne pas dénaturer la façade. Depuis l'extérieur, ces destructions ne sont que partiellement visibles.

notre projet permet à la base de s’ouvrir à de nouveaux visiteurs, de s’adresser à un public plus large. La base peut être traversée, les espaces sont à la portée de tous. Elle ne devrait plus être un poids pour le quartier, mais plutôt une respiration, une agora de béton dans laquelle il sera agréable de se retrouver. » Séduit, le jury de l'ENSA par ce PFE (Projet de Fin d'Etude) ? Enthousiaste, peut-on dire, puisqu'il a attribué aux deux étudiantes, une note de 16 sur 20, accompagnée de la mention très bien. Toujours en 2012, d'autres lauriers leur ont été décernés puisque le jury de la revue spécialisée « Le Courrier de l'Architecture », présidé l'an dernier par Alain Sarfati, leur a attribué le « Prix des Étudiants » . C'est ce qui s'appelle démarrer dans la vie professionnelle sur de bonnes Bases. 

Et après... Le diplôme en poche et les récompenses obtenues ne signaient pas la fin du projet pour Anaïs et Céline. Galvanisées par les encouragements du jury, elles sont allées

vue panoramique Au niveau de la plus large brèche qui se situe au milieu de la base, on profite du chaos de béton poli pour en faire un jardin expérimental. La végétation s’implante dans cette niche écolo et une promenade permet de découvrir ce jardin inédit. L’autre brèche, située sur une seconde alvéole est une galerie d’art à ciel ouvert. C'est la vitrine du musée, le hall d’accueil pour le centre d’art. Les différentes ambiances sont accessibles grâce à un escalier monumental.

Il permet d’atteindre l’entre-toit et, lors de son ascension, de prendre la mesure des épaisseurs et de la monumentalité du site. Dans l’entre-toit, une promenade est balisée pour découvrir le site sans altérer la nature sauvage qui s’y est implantée. Enfin, pour accéder à la vue panoramique du toit, une passerelle est créée. Elle permet la continuité de la promenade et sa forme arquée rend possible l’ascension des 3,50 mètres qui séparent l’entre-toit de la vue panoramique. Et Anaïs de conclure : « par la destruction,

rencontrer les collaborateurs de Nicolas Michelin travaillant sur les Bassins à Flot avec une question précise : restait-il un budget pour un tel projet ? La réponse est non, malheureusement. On ne connaît donc pas à ce jour le chiffrage exacte de ce chantier. Dommage. Depuis la fin de leurs études, Anaïs et Céline sont passées à autre chose. La première voyage en Australie et la seconde poursuit sa formation au sein de l’agence Reichen et Robert & Associés. Rien ne dit qu'un jour leur idée ne remonte pas à la surface... Comme les sousmarins. Et on peut dans ce cas espérer qu'elles seront là pour la piloter.

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Cité du vin : le grand nettoyage de printemps Le souci de concilier les activités humaines et le respect de l'environnement ne date pas d'hier mais en tout cas, pas d'avant-hier. On le constate en écoutant les techniciens chargés de "nettoyer" le site de construction de la future Cité des Civilisations et du Vin.

début avril, pose de la première pierre. Mais avant cela, il convient de faire table rase du passé industriel de ces terrains. Comme son nom l'indique, des forges étaient installées à cet endroit avec un atelier de chaudronnerie sous les hangars (récemment démolis) et un chantier de décapage des coques de navires à l'air libre. La ville, nouveau propriétaire, a ainsi hérité de toute cette époques où le recyclage des déchets n'était pas la préoccupation première . Pour faire place nette, il a fallu évacuer

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l s'agit d'un terrain d'une superficie d'environ 1,4 hectares, idéalement situé en bord de Garonne, à la sortie des Bassins à flots. Ce site, acheté par la ville au Port autonome, est connu sous le nom de "Parcelle des Forges". Si l'on songe aujourd'hui à l'intégrer dans le vaste programme d'urbanisation du quartier Bacalan/Bassin à flots, ce coin de Bordeaux fut longtemps dévolu aux activités industrielles trop bruyantes et polluantes pour qu'on les installe près des habitations. La ville n'a cessé de gagner du terrain et ces rivages constituent désormais une opportunité pour construire des logements, y installer des activités tertiaires (le siège de C discount est le premier à être sorti de terre) et bientôt la Cité du Vin.

11 tonnes de matériaux amiantées, 45 tonnes de déchets divers, 2 200 tonnes de dalles de béton et de briques, 700 tonnes de dallage contaminées par des hydrocarbures, 800 tonnes de terre polluée, elle aussi par des hydrocarbures et 70 tonnes de résidus de sable de décapage contenant des métaux lourds. L'évacuation encore en cours de ces matériaux a donné lieu à un joli balai de pelleteuse et de camions. Tous ces matériaux, selon leur nature, ont rejoint des centres de stockage spécialisés, la plupart d'entre eux seront recyclés. Le planning du chantier prévoit d'achever ce grand nettoyage de printemps, fin

mars début avril, période fixée pour la pose de la première pierre de la Cité du Vin. Pour faire patienter les foules, une visite du chantier a été organisée et c'est à cette occasion qu'a été dévoilé le logo du futur Centre. Si l'on en juge par les commentaires lus sur le site de Sud Ouest, le graphisme n'a pas déclenché les mêmes éloges que la dégustation d'un Cheval Blanc. A l'inverse, les images de synthèse, projetées à Cap Sciences, ont permis de se rendre compte de ce que sera l'intérieur du futur bâtiment . Elles ont fait l'unanimité et ont été notées « vin sur vingt ». 

"The end of the bobonnes" attention à the coup de torchon ! Marion Le Treut, Bordelaise et plus précisément Chartronnaise, a imaginé avec ses cop's un événement festif baptisé, THE END OF THE BOBONNES. Et c'est bien sûr le 8 mars, Journée de la Femme, qu'il aura lieu. Par Isabelle Camus

n 1982, une bordelaise, Yvette Roudy, alors Ministre des Droits de la Femme, instaure officiellement en France la Journée Internationale de la Femme. Cette journée trouve son origine dans les luttes des ouvrières et sufragettes du début du XXème siècle, pour de meilleures conditions de travail et l'obtention du droit de vote. Depuis, la situation des femmes n’a cessé d’évoluer dans le bon sens, mais aujourd’hui nombreuses sont encore les femmes (mais aussi les hommes) à penser que l’équilibre est encore loin d’être atteint. En France bien sûr, car il faut toujours balayer devant sa cour (en se souciant du partage des tâches ménagères) mais dans d'autres pays étrangers, la situation faite aux femmes est encore moyennageuse.

Décoiffer les habitudes Alors que faire pour faire avancer la cause des femmes ? Marion Le Treut compte agir de cette façon: « avec tout un groupe d’amies vivant à Bordeaux nous avons pensé à cette Journée du 8 mars, elle nous est «offerte» mais nous n'en faisons rien ». Certes, admet-elle, il y a bien ce jour-là, des manifestations culturelles rendant hommage aux femmes. Elles sont organisées par les institutions, les écoles, les bibliothèques, les mairies, certains services de l'Etat, mais ces initiatives, aussi nécessaires soient-elles, sont par trop conventionnelles d'où l'idée de décoiffer les habitudes en y apportant un sérieux coup de chiffon.

Marion Le Treut et ses amies comptent bien s’approprier la Journée de la Femme avec un programme souriant et ambitieux. © Eloïse Venne Marion annonce « the » programme: « nous avons alors imaginé que le 8 mars prochain, toutes les femmes qui aspirent à plus d’équité, quelques soient l’âge, les idéaux, le statut social.., accompagnées des hommes qui les aiment, tous ensemble, nous descendions dans la rue, dans la joie et la bonne humeur pour dire simplement, mais non moins intensément, qu’il y a encore du chemin à parcourir. » Afin de générer cet engouement populaire, l'équipe d'organisation a rencontré des commerçants et restaurateurs du quartier des Chartrons à Bordeaux. La plupart d'entre eux ont accepté avec enthousiasme d’accueillir le vendredi 8 mars, une artiste (peintre, plasticienne, comédienne, chanteuse...) au sein de leur établissement pour exposer leurs oeuvres ou réaliser en direct une « performance ».

Flashmob aux Chartrons ! Diverses animations parfois surprenantes et toujours de qualité seront donc offertes ce jour rue Notre-Dame et sur la place du marché des Chartrons. On annonce notamment un flashmob qui se déroulera le vendredi 8 mars

2013, à 18h15 sur cette même place. Réalisé par Annette Coquet, chorégraphe et metteur en scène pour diverses compagnies de théâtre (le Théâtre du fil, la compagnie Jean-Paul Mortagne…), le flash mob sera accompagné par de nombreux musiciens, membres de la Fédération Girondine des Associations des Danses et des Musiques Traditionnelles. Pour participer activement et entrer dans la danse, on peut d'ores et déjà apprendre la chorégraphie et la diffuser auprès de ses amis... pour un flasmob, plus on est nombreux mieux c'est ! (http://youtu.be/UAAzvnM3y2s) Dans les semaines à venir, une page Facebook et un blog, http://theendofthebobonnes.wordpress.com annonceront les artistes et animations qui feront de cet événement un instant que Marion et ses girls friends espèrent inoubliables. Machos, phallos, s'abstenir...  Retrouvez Isabelle Camus sur son site internet : www.myglobalbordeaux.com

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agglo

Actualité Bordelaise : le best of Sourires, rires, émotions, colères... voici en quelques brèves- clin d'oeil , un résumé de ce que l'actualité bordelaise nous a proposé au cours de ces dernières semaines.

COLLECTION AUX CHARTRONS Nathalie Mémoire, la directrice du Musée de Science Naturelle du Jardin Public l'avait annoncé : la fermeture pour travaux de son établissement n'allait pas être synonyme de mise en sommeil de ses activités. Elle tient parole, puisqu'on a pu voir du 24 janvier au 17 février dans la halle des Chartrons une étonnante exposition de spécimens naturalisés, du petit passereau au grand fauve d'Afrique. Cette manifestation a surtout été l'occasion d'expliquer au grand public les rudiments de la nécessaire restauration entreprise pour conserver les animaux naturalisés et éviter qu'ils ne se dégradent. Nathalie Mémoire en a profité pour faire le point sur le chantier attendu dans l'hôtel du Jardin Public. Des retards ont été pris pour trouver les bonnes entreprises au bon prix. Mais le chantier débutera bien cette année pour se terminer en 2015.

Notre Temps, Bordeaux sur le podium bordeaux.fr Alain Juppé s'est vu remettre, lors de l'une de ses nombreuses visites dans les maisons de retraite en début d'année, le dernier exemplaire du magazine Notre Temps. Comme Cosmopolitan le fait avec ses enquêtes, pour dégotter les meilleurs endroits pour draguer, cette publication senior a classé les villes françaises où il fait bon vivre sa retraite : qualité des transports en commun, possibilité de faire du sport, de se soigner, de se loger, de se cultiver... Les villes ont été jaugées selon 25 critères distinctifs. Et au final, Bordeaux termine à une très flatteuse deuxième place sur 18 villes classées. Le winner is... la très étonnante ville de Grenoble. Une habituée des sommets, il faut bien l'admettre. Alain Juppé a fait son petit effet en évoquant la nouvelle à chacune des ces cérémonies. Mais il a pu constater que son public aurait bien aimé apprendre que Bordeaux était sur la première place du podium plutôt que celle de Poulidor (fringuant senior s'il en est). Pour calmer ses troupes, il a déjà déclaré que son objectif était bien sûr de faire la course en tête lors du prochain classement. D'ici là, Bordeaux disposera peut-être de l'arme fatale, le déambulateur design commandé par notre ministre Michèle Delaunay à Philippe Starck. Si avec un tel engin, cela ne marche pas, c'est à désespérer.

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Jumping de Bordeaux : le gratin en selle Nicolas Canteloup était venu en guest-star il y a deux ans pour participer au Jumping International de Bordeaux. Pour l'édition 2013 (prévue du 8 au 10 février) on annoncera la venue d'un trio composé de Guillaume Canet, Charlotte Casiraghi (la fille de la princesse Caroline de Monaco) et de Marie Couperie-Eiffel (descendante de Gustave Eiffel). Cette dream-team se serait alignée dans le concours amateur, le conditionnel était encore de rigueur, 8 jours avant le grand saut. La venue du plus célèbre résidant le l'Herbe n'est pas sans lien avec la sortie prochaine du film de Christian Duguay consacré aux aventures du cheval Jappeloup et de son cavalier Pierre Durand. Dans la distribution des rôles, on retrouvera aussi l'incontournable compère de Guillaume Canet : Jöel Dupuch. Quand on est ostréiculture, le pied de cheval, on connaît.

AUDITORIUM : EXÉCUTION CAPITALE

Éric Dahan, chroniqueur musical du journal Libération, ne devait pas savoir que la place Gambetta fut pendant longtemps le lieu où était dressée la guillotine destinée aux exécutions capitales. À sa façon, il vient de faire tomber un couperet très tranchant sur notre Auditorium voisin de ladite place. Le titre de son article est sans rémission : "Bordeaux, L'auditorium rate le coche". Le bourreau fait part de façon très argumentée de sa déception quant à l'acoustique des lieux. Sa conclusion est comme son jugement : sans appel : "cet Auditorium n'est pas une réussite" Les spécialistes apprécieront et verront si l'on doit apporter du crédit à cette mise en pièces… Les cocoricos bordelais vont trouver amère cette fausse note dans des commentaires jusqu'ici très louangeurs. Faut-il y voir, comme on le dit, une manifestation d'un parisianisme dédaigneux à l'égard de ce qui se fait en province, notamment dans le domaine culturel ? On ne peut pas écarter cette hypothèse, mais il ne faudrait pas non plus y voir que cela. Il est possible que cet Auditorium, si beau soit-il, soit encore perfectible, et dans ce cas pourquoi ne pas envisager d'en améliorer les performances ? En matière d'acoustique, il n'est de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.

BEL OUVRAGE L'architecte Michel PétuaudLétang en a sans doute eu assez d'être considéré comme le seul responsable des retards dans la livraison de l'Auditorium. Du coup, pour démontrer qu'il savait être à l'heure quand il s'agit de livrer un ouvrage, il vient de publier un livre intitulé "Brève histoire de la musique à Bordeaux" (28 euros). Une large part est accordée à la construction de l'Auditorium. Ce livre est sorti 48 heures avant que celui-ci ne soit inauguré. Cette performance chrono a dû épater son éditeur qui lui avait passé commande. Un éditeur à poigne, sans nul doute, qui a su faire respecter à ses auteurs les plannings établis. Cet éditeur n'est autre que… Michel Pétuaud-Létang.

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www.angel-esthetique.com Février 2013 | ôChartrons | 21

Bordeaux héritage, les racines sans les ailes Présenter 2 000 ans de patrimoine architectural bordelais, tel est le pari du DVD Bordeaux Héritage. Découvrez ou rédécouvrez la ville avec plus de 30 monuments et lieux incontournables. Une exploration historique et architecturale unique en son genre.

arvenir en 28 minutes à faire un résumé intelligent et intelligible de 2 000 ans d'histoire du patrimoine architectural bordelais, voilà le joli défi relevé par Philippe Chauveau (rédaction) et Karl Harancot (vidéo). 28 minutes, c'est la durée d'un DVD destiné à redécouvrir ou découvrir la ville de Bordeaux en participant à une balade urbaine. Plus d'une trentaine de monuments entre dans cette évocation historique de ce petit précis de l'architecture bordelaise. Philippe Chauveau, historien de formation et guide culturel, a consacré plusieurs mois à peaufiner ses textes pour que l'essentiel soit dit en un minimum de mots. Pour valider son propos et l'enrichir, il s'est adjoint deux consultants : l'architecte Jean de Giacinto et Philippe Prévost, le monsieur patrimoine de l'Office du Tourisme. La mise en image a donné lieu à un travail d'équipe ; Karl Harancot en est l'œil, ses cadrages en sont la preuve. Les prises de vue ont été décidées en étroite collaboration avec le script et cela saute aux yeux en visionnant ce DVD. Cette symbiose entre l'image et le son est d'ailleurs la force de ce documentaire. Contrairement à une célèbre émission de télévision qui part à la découverte de notre patrimoine à l'aide d'un hélicoptère virevoltant, les auteurs de ce reportage de terrain se sont mis dans la peau d'un promeneur ou d'un cycliste. Le bipède est invité à lever la tête mais aucune

22 | ôChartrons | Février 2013

La couverture du DVD réalisé par Philippe Chauveau sur l’histoire architecturale de Bordeaux© D.R. image n'est là pour lui donner le tournis. La rédaction du scénario, les prises de vue aux heures propices, la conception de la carte de Bordeaux jointe au DVD et le montage ont nécessité un an de travail. Bordeaux Heritage a reçu le parrainage de l'Office de Tourisme et

une aide financière du Conseil Général de Gironde. Bordeaux Héritage, 28 min.,Toucan Créa Production, 19 euros. Disponible à la FNAC, à la librairie Mollat et à l'Office de Tourisme de Bordeaux.

Carnet de Voyage Autre tandem, autre façon de rendre hommage à une ville, mais une même ambition, celle de magnifier Bordeaux et ses monuments. Laurent Bonnet (peintre et photographe), a parcouru les rues de Bordeaux en tous sens avec son appareil et a ensuite réalisé sur la toile des dessins à la gouache, à l'huile, à l'encre de chine ou au fusain. Pour accompagner ses carnets de voyages citadins, Laurent Bonnet est allé puiser ses légendes aux meilleures sources : l'auteur n'est autre que François Mauriac. Des extraits de ses ouvrages sont ainsi publiés en appui de ses planches. Belle rencontre pour un bien joli livre. Bordeaux, Carnet de voyage. Laurent Bonnet. Geste Éditions. 39,90€.

Dégustateur professionnel, nouveau métier, nouvelle appellation On connaissait les coachs pour perdre du poids, pour savoir s'exprimer en public ou parler anglais... il faut désormais compter avec les coachs pour apprendre à déguster le vin. C'est bien sûr à Bordeaux et encore plus naturellement dans le quartier des Chartrons que le premier dégustateur pro s'est installé. Nous sommes allés trinquer avec François Martin pour mieux connaître cette profession. Quel diplôme faut-il pour exercer le métier de dégustateur ? Le diplôme de dégustateur décerné au terme d'une formation spécifique n'existe pas encore de nos jours. Pour l'heure il faut se fixer à l'expérience du professionnel qui grave, comme c'est mon cas, ce titre sur une plaque apposée au pied de son immeuble.

mes connaissances en œnologie, de la culture de la vigne aux méthodes de vinification et d'élevage. Je peux aussi réunir un groupe d'amateurs dans mon atelier du quai des Chartrons.

Quelle est la vôtre ?

Qu'allez-vous apporter ?

Je suis diplômé de la Faculté d'Œnologie de Bordeaux (DUAD), technicien supérieur en viticulture et œnologie, maître de chai à Bordeaux, dégustateur pour le guide Hachette depuis 20 ans. Je suis également auteur de plusieurs ouvrages : "Savoir déguster le vin" et "Le goût du Champagne" aux Ed. Féret et La cuisine bordelaise aux Ed. Sud-Ouest et dernièrement, un ouvrage intitulé "Partager le goût du vin", toujours aux Ed. Féret.

Mon expérience et ma connaissance des vins de Bordeaux mais aussi d'autres régions de France et d'autres pays producteurs d'excellents vins. Je suis à même de leur expliquer comment on reconnaît un cépage, que nous enseigne la couleur de la robe d'un vin ? Quelle est la nature de ses arômes ? S'il est bien équilibré, s'il s'agit d'un vin de garde, est-il nécessaire de le faire décanter ? Présente-t-il un bon rapport qualité/prix et où le trouver ?

A qui vous adressez-vous ?

Une grande part de subjectivité entre dans la dégustation d’un vin, un expert peut-il être objectif ?

En tant que dégustateur, je suis sollicité par des publics très différents. Un groupe d'amis peut se réunir autour du thème de la dégustation des vins. Je me rends chez eux, avec une sélection des meilleurs vins de Bordeaux, de France ou du monde. Je partage, le temps d'une soirée,

Vaste sujet, objectif je ne sais pas, informatif sûrement, honnête, cela me semble obligatoire. On peut aimer un vin ou non, lui en préférer d'autres... tout ceci est laissé au libre arbitre de chacun. Savoir d'où

vient ce vin, comment et pourquoi il a été conçu, de quelle façon, s'il a été produit une bonne année, s'il fait honneur à son terroir ? à toutes ces questions, on doit apporter des commentaires circonstanciés qui viennent ensuite étayer l'expression d'un avis ou d'une préférence. Au delà de son jugement, ce qui est tout de même plus enrichissant pour l'esprit, c'est de savoir pourquoi on le formule

Comment se passent vos interventions ? Je peux me rendre au domicile des personnes qui le souhaitent, je reçois aussi des groupes à mon adresse quai des Chartrons, j'ai aménagé un atelier-salon très cosy où des groupes de 6 à 10 personnes peuvent être reçus durant deux heures consacrées à la dégustation de vins disponibles sur place. Mais le mieux, c'est encore de me contacter pour concevoir une formule à la carte.  François Martin - L'Atelier dégustation 22, quai des Chartrons. Tél : 06 85 06 42 06 www.degustation-a-domicile.com

Février 2013 | ôChartrons | 23

Swing-sites

FESTIVAL SWING ART, GET BACK ! La grande famille du swing bordelais et ses nombreux cousins que sont le blues, le lindy hop, le jazz roots, ou le charleston.. ont rendez-vous les 21,22, 23, 24 et 25 mars pour la 6e édition du festival international Swing Art.

tout droit des Etats-Unis, de Suède et de France : Steven Mitchell & Virginie Jensen, Nicolas Deniau & Mikaela Hellsten, Anne-Hélène & Bernard Cavasa. L’avant-première se déroulera dans le quartier des Chartrons avec la soirée Swing warm up, en partenariat avec l’association Esprit de Quartier, le mercredi 20 mars, et le Franck Dijeau Swing Trio. Le jeudi 21 , Franck Dijeau et le Cenon Jazz big Band marqueront la soirée ette manifestation a pris cette d’ouverture du festival au Comptoir du dimension internationale, depuis Jazz, haut lieu de référence du jazz à l'an dernier, avec succès puisque Bordeaux. le principe a été reconduit par ses orga- Steven Mitchell (chanteur) rythmera nisateurs. Rappelons que ce Swing Art est les soirées des vendredi 22 et samedi 23 ouvert à tout le monde, simple spectateur avec un show live, accompagné du Hot ou acteur, public averti comme débutant ! Swing Quintet. Le Cenon Jazz Big Band, dirigé par Franck Dijeau (parrain de cette édiLe programme Comme l'an passé, Swing Art proposera tion), sera quant à lui au rendez-vous, durant le festival ses fameux stages de pour faire swinguer débutants comme perfectionnement en danses swing. Ils initiés, samedi 23 ! Sans oublier pour seront dispensés par des professeurs cette année la soirée after du dide renommée internationale venus manche soir avec le Hot Swing Quintet.

24 | ôChartrons | Février 2013

Mercredi 21 SWING WARM UP, restaurant le «Verre Ô vin», 43 rue Borie, Chartrons Jeudi 22 Soirée d’ouverture du festival : Comptoir du jazz, 59 quai de Paludate. Vendredi 23 Show live de Steven Mitchell accompagné du Hot Swing Quintet à la Halle des Chartrons. Samedi 24 Cenon Jazz Big Band + Steven Mitchell à la Halle des Chartrons. Dimanche 25 Orchestre Hot Swing Quintet à la Halle des Chartrons.

Le Off du Festival Les initiations danses se dérouleront dans la Halle des Chartrons, en parallèle des stages de perfectionnement, pendant le festival Off (accès gratuit) : lindy hop, modern jazz, softshoes, jazzroots/charleston, body drumming, danse africaine. Au programme également Halle des Chartrons, pour le OFF : Des expositions photos, peintures, sculptures ainsi qu'un marché/brocante sur le thème des années 30-40  Renseignements, réservations aux soirées et inscriptions en ligne sur www.swingtime.fr

PHOTO : © Isabelle Goy

sorties

PAR ICI LA SORTIE ! VOTRE JOURNAL DE QUARTIER VOUS PROPOSE QUELQUES EXCURSIONS CULTURELLES À TRAVERS LA CUB.

FÉVRIER - MARS 2013

PHOTO : D.R.

DU 7 AU 9 FÉVRIER

8 FÉVRIER

BRADERIE D’HIVER

BORDEAUX MON TREMPLIN MUSIQUE INTERQUARTIERS

Commerçants locaux et commerçants ambulants installent leurs stands dans la rue. À vous les bonnes affaires ! › Divers lieux

DU 7 AU 9 FÉVRIER

Concert gratuit. Venez nombreux et votez pour élire le groupe qui représentera votre quartier lors de la finale le samedi 23 février à la Rock School Barbey !

CONCOURS DU CHOCOLAT

› Auditorium - St-Michel/ Nansouty/ St- Genès

4ème grand concours national du Chocolat de la ville de Bordeaux, organisé par la Fédération Nationale Autonome des Chefs Compagnons Pâtissiers et Boulangers de la Gironde

DU 8 AU 16 FÉVRIER

› Hôtel de Ville

Coproduction Opéra National de Bordeaux et Angers-Nantes Opéra. Opéra en 3 actes et 12 tableaux.

› Restaurant La Tour des Chartrons

XENAKIS : LE DIATOPE, UNE MUSIQUE À VOIR

› Grand-Théâtre / Opéra national de Bordeaux

RUGBY À XV TOP 14

Le Diatope (1978) est l’un des plus importants polytopes de Xenakis. Il combine quatre « médias » : musique, architecture, spectacle visuel, textes programmatiques.

DU 8 AU 10 FÉVRIER

› Stade Chaban-Delmas

JUMPING INTERNATIONAL

9 FÉVRIER

› 308 maison de l’architecture

Coupe du Monde FEI de saut d’obstacles

8 FÉVRIER

› Parc des Expositions de Bordeaux Lac

DU 7 FÉVRIER AU 7 MARS

30 ANS DES JSA Le quartier Saint-Augustin fête les 30 ans de sa Maison ! › Allée des Peupliers

MUSIQUE THÉÂTRE / DANSE EXPOS / ATELIERS SPORT

DIALOGUE DES CARMÉLITES

9 FÉVRIER

CONCERT MARIPOSA Le duo Folk-Blues Mariposa offre une musique qui aspire au voyage et à la liberté. Ils vous proposent un répertoire blues- folk des années 60’ a 90’.

9 FÉVRIER Union Bordeaux Bègles/Toulon

DOMINIQUE FILLON TRIO, « AS IT COMES » Découvrez le troisième album du pianiste Dominique Fillon sort son troisième album «As it comes»

ORCHESTRE D’HARMONIE DE BORDEAUX

› Comptoir du Jazz

Riche d’une expérience de plus d’un siècle, l’Orchestre d’Harmonie de Bordeaux est l’une des institutions emblématique du patrimoine culturel de la ville de Bordeaux.

WHITE SPIRIT

› Théâtre Fémina

JUSQU’AU 10 FÉVRIER Les théâtres d’ombres, le dessin animé ou le cinéma des origines sont quelques-uns des domaines dans lesquels Hugues Reip aime s’aventurer pour repenser la forme de l’exposition. › Galerie MLS Février 2013 | ôChartrons | 25

PHOTO : D.R.

JUSQU’AU 10 FÉVRIER

EXPOSITION MONTPARNASSE / ST-GERMAIN-DES-PRÉS Regard sur l’Abstraction lyrique. › Musée des beaux-arts

12 FÉVRIER

BASKET PRO B JSA/Saint Vallier › Salle Jean Dauguet

12 FÉVRIER AU 5 MARS

13 FÉVRIER

EXPOSITIONS VISAGES DU ROCK

LANG LANG

K.Ro & Chatz › Le Node

13 FÉVRIER

«AU TEMPS DES LETTRES PERSANES...» Montesquieu et l’exotisme dans la musique, le chant, la danse et la littérature autour de 1700, Cie Les Caractères › Théâtre du Pont Tournant

« Déchaînant toujours autant les passions (chose devenue rare sur la planète classique…), Lang Lang poursuit sa route entre une intense activité extra-musicale et des concerts et des enregistrements laissant rarement de marbre… […] Premier pianiste chinois engagé par les Philharmoniques de Berlin et de Vienne ainsi que par les meilleurs orchestres américains, Lang Lang s’est produit à 29 ans dans toutes les grandes villes du monde lors de récitals et de concerts à guichet fermé. Le fait qu’il figure dans le Time 100 de l’année 2009 — les 100 personnalités les plus influentes du monde selon l’hebdomadaire Time — témoigne de ce succès. En août 2008, plus de cinq milliards de spectateurs ont suivi le concert de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Pékin où il incarnait la jeunesse et l’avenir de la Chine. La rumeur veut que quarante millions d’enfants chinois se soient mis à l’étude du piano suite à cet événement… » Max Dembo, Quobuz.com, 12 janvier 2012. › Auditorium- Opéra national de Bordeaux

DU 13 AU 23 FÉVRIER

JE HAIS LES DIMANCHES SOIRS, & LE CIRQUE DES PETITS PERSONNAGES

14 FÉVRIER

15 FÉVRIER AU 8 MARS

CONCERT BX MON TREMPLIN MUSIQUE INTERQUARTIERS

REGARDS CROISÉS. DESTINS BORDELAIS.

Théâtre et Cabaret forain burlesque

Concert gratuit. Venez nombreux et votez pour élire le groupe qui représentera votre quartier lors de la finale le samedi 23 février à la Rock School Barbey !

› Place Pey Berland et divers lieux

› Théâtre la boite à jouer

› Salle Pergola - Caudéran

DU 14 AU 16 FÉVRIER

SALON AQUITEC Aquitec est le premier salon régional de l’Orientation, des Métiers, de l’Emploi et de la Formation. › Parc des Expositions de Bordeaux Lac

CONCERT BX MON TREMPLIN MUSIQUE INTERQUARTIERS Concert gratuit.

26 | ôChartrons | Février 2013

› Centre d’animation Queyries La Bastide

MUSIQUE

THÉÂTRE / DANSE

EXPOS / ATELIERS

16 FÉVRIER, 20H

« MORCEAUX CHOISIS » Artistes professionnels, amateurs, ou en voie de professionnalisation choisissent d’extraire des «morceaux» de leur processus de création pour le partager avec un public, avec leur pairs.... › Chapiteau de l’école de cirque

16 FÉVRIER

15 FÉVRIER

Le Cirque des petits personnages

Parcours. Expositions photos

SPORT

CONCERT BX MON TREMPLIN MUSIQUE INTERQUARTIERS Concert gratuit. › Centre d’animation Grand-Parc Grand parc/ Paul Doumer

TRAVERSÉE DE BORDEAUX EN VÉHICULES ANCIENS

de Nicolas OL GOG tion collective

Autos, motos, véhicules historiques, anciens ou de compétition, pour cette 2ème randonnée touristique au départ de l’Esplanade des Quinconces.

traduc

› Esplanade des Quinconces

16 FÉVRIER FC Girondins de Bordeaux/Lyon › stade Chaban Delmas

17 FÉVRIER

HANDBALL NAT 1 Girondins de Bordeaux/Gien › salle Jean Dauguet

DU 20 AU 23 FÉVRIER

FESTIVAL EXIGEONS L’IMPOSSIBLE

› Halle des Chartrons

DU 20 AU 23 FÉVRIER

HAMLET OU L’ÉLOGE DU PLAYBACK

c LUDOVIC DU 20 AUave 28 FÉVRIER

LE JOURNAL D’UN FOU, NICOLAS de scène GOGOL e en

dans une Comment la placardisation d’un mis employé fonctionnaire peut-elle engendrer son mal-être, sa folie, voire plus…! AUDE MEYMERIT CL NJEA Traduction collective avec des étudiants russes. Le Journal d’un fou est le parcours d’un fonctionnaire ou médiocre, pauvre mais noble, sans réelle instruction, qui subit sa vie privée et professionnelle au lieu de la vivre. Une seule issue Comment la placardisation d'un employé pour lui à ce marasme quotidien : s’échapper par la folie. On souffre, on rit, on se questionne. >mercredi 20 février 2013 à 20h30 >jeudi 21 février 2013 à 20h30 >vendredi 22 février 2013 à 20h30 >samedi 23 février 2013 à 20h30 >mardi 26 février 2013 à 20h30 >mercredi 27 février 2013 à 20h30 >jeudi 28 février 2013 à 20h30 >vendredi 1 mars 2013 à 20h30 › Le Poquelin Théâtre

DU 22 AU 24 FÉVRIER

SALON PROJET HABITAT

Cie Yes Igor - à partir de 15 ans › Glob Théâtre

› Hangar 14

DU 20 FÉVRIER AU 2 MARS

23 FÉVRIER

FOOTBALL L1

Texte Edmond Rostand. Adaptation et mise en scène Dominique Pitoiset [prod/creation TnBA] - Grande salle Vitez / TNBA

FC Girondins de Bordeaux/Brest

› TNBA

23 FÉVRIER

22 ET 23 FÉVRIER

« SORTIR DE SA MÈRE » & « LA CHAIR DES TRISTES CULS » DE PIERRE NOTTE CIE

FEVR

fonctionnaire peut-elle engendrer son mal-être, folie, voire Meymerit plus...! Avec Ludovic Brisebourg dans une misesa en scène de Jean-Claude

17e édition, avec des exposants de tous les secteurs de l’habitat.

CYRANO DE BERGERAC

BRISEBOURG

› stade Chaban Delmas

FINALE BX MON TREMPLIN MUSIQUE INTERQUARTIERS

Pièces avec chansons

Le lauréat remportera une résidence et un enregistrement à la Rock School Barbey et un prix Ville de Bordeaux destiné à développer son parcours musical.

› Théâtre du Pont Tournant

› Rock School Barbey

201

à 20h

9 rue Étobon-Ch 33100 Bordeaux station tramway :“jardin b téléphone : 06 875 courriel : lepoquelintheatre@o liens internet : www.borde http://lepoquelintheatre.u concept JComeydia 2012

Premier festival bordelais dédié à l’improvisation théâtrale, dans lequel auront lieu Catchs et Matchs d’improvisation théâtrale, ainsi que diverses animations ludiques autour de l’improvisation.

20 jeu 21 vendr 22 same 23 mar 26 mercr 27 jeud 28

LE J O U R NA L D’UN FOU

DU 16 AU 17 FÉVRIER

FOOTBALL L1

mercr

DU 23 FÉVRIER AU 10 MARS

TOURNOI DE TENNIS OPEN UNION ST BRUNO Plus d’informations sur www.saint-bruno.org › Tennis couvert de Mériadeck

25 FÉVRIER

VICTOIRE DE LA MUSIQUE CLASSIQUE les Victoires de la musique classique 2013, diffusées en direct sur France Télévisions › Auditorium

JUSQU’AU 24 FÉVRIER

GOYA, CHRONIQUEUR DE TOUTES LES GUERRES. Les Désastres et la photographie de guerre › Centre Jean Moulin Février 2013 | ôChartrons | 27

28 FÉVRIER

ARTHUR H ET NICOLAS REPAC «L’OR NOIR»

La poésie de la Caraïbe francophone mise en musique par Nicolas Repac et amplifiée par la voix d’Arthur H. › ROCHER DE PALMER

DU 28 FÉVRIER À 31 MARS

LES 40 ANS DU CAPC

Le musée d’art contemporain de Bordeaux fête son anniversaire pendant tout le mois de mars. › (Grande Nef)

DU 28 FÉVRIER AU 27 MAI

KRISTIN MCKIRDY. CÉRAMIQUES

DU 2 MARS 2013 AU 5 JANVIER 2014

L’exposition présente les créations en porcelaine de Sèvres

CERVORAMA

Revivez la magie des annees 80 en concert !

Explorez votre cerveau, découvrez que celui-ci peut évoluer et se modifier, pénétrez ses réseaux neuronaux, comparez votre cerveau à d’autres cerveaux du règne animal, testez vos fonctions cognitives et finalement découvrez que chaque cerveau est unique ! Cet organe est certainement l’une des dernières « terre inconnue » de l’Homme. Si le siècle passé a été dévolu à explorer les lieux les plus inaccessibles de notre planète, au coeur de la matière, et même au travers de notre système solaire, les enjeux de ce début de siècle se trouvent à l’intérieur de notre boîte crânienne. Longtemps considéré comme un organe secondaire, le cerveau ne cesse de livrer ses secrets lentement au fur et à mesure des progrès en neurosciences. Une exposition conçue et réalisée par Cap Sciences, en collaboration avec le Neurocampus de Bordeaux. Durée moyenne de la visite : 1h30 Tout public à partir de 8 ans Du mardi au vendredi de 14h à 18h, les samedi et dimanche de 14h à 19h Fermé les lundis et jours fériés Durant les vacances scolaires, Cap Sciences est également ouvert le lundi de 14h à 18h

› Patinoire Mériadeck

› CAP Sciences

› Musée des Arts décoratifs

1ER ET 2 MARS

ENQUÊTE / EN QUÊTE Par Jean-Philippe Clarac et Olivier Deloeuil, résultats de 3 mois d’enquête sur ce qui fait aujourd’hui un événement culturel › Muséum d’histoire naturelle, jardin public

1ER MARS

STARS 80

1ER MARS

BASKET PRO B

DU 4 MARS AU 15 MARS

9 MARS

STAGE DE CIRQUE

FOOTBALL L1

› salle Jean Dauguet

Stage de découverte des arts du cirque pour débutants. Perfectionnement et spécialisation

FC Girondins de Bordeaux/Bastia

DU 1ER AU 24 MARS

› Ecole du cirque de Bordeaux

JSA/Saint Quentin

FOIRE AUX PLAISIRS Comme tous les ans, célébrez le printemps en famille à la plus célèbre fête foraine de Bordeaux. › Esplanade des Quinconces

2 MARS

HOCKEY SUR GLACE D1

› Stade Chaban Delmas

DU 9 AU 10 MARS

5 MARS

LES MOTS DU MARDI Toute l’année, depuis 20 ans, le premier mardi de chaque mois à 20h30 : expression libre (poèmes, théâtre, contes, écrits, nouvelles, chants anecdotes, ,…) par les spectateurs présents.

SALON DU DISQUE Cet évènement ouvert à tous les publics offre un moment de plaisir et de découverte musicale, des années 50 à nos jours. › Espace du Lac

› Poquelin Théâtre

DU 9 AU 24 MARS

› Patinoire Mériadeck

5 MARS AU 2 JUIN

2 MARS

PHOTOPHYLLES

LE PRINTEMPS DES POÈTES

Boxers de Bordeaux/Brest

RUGBY À XV TOP 14 Union Bordeaux Bègles/Agen › stade Chaban Delmas 28 | ôChartrons | Février 2013

MUSIQUE

Exposition internationale de photographies amateurs

Cette année, le thème sera «Les Voix du Poème» avec un hommage à Pablo Neruda à l’occasion du 40ème anniversaire de sa disparition.

› au jardin botanique

› Divers lieux

THÉÂTRE / DANSE

EXPOS / ATELIERS

SPORT

10 MARS

HANDBALL NAT 1 Girondins de Bordeaux /Limoges › salle Jean Dauguet

DU 14 MARS AU 17 AVRIL

LES NOUVEAUX ALBUMS DES JEUNES ARCHITECTES ET PAYSAGISTES

En collaboration avec la Cité de l’Architecture

DU 14 AU 17 MARS

› 308-maison de l’architecture

INAUGURATION DU PONT JACQUES CHABAN-DELMAS

DU 14 AU 30 MARS

Venez admirer la travée de 117m de long pour 2600 tonnes se dresser à 55 mètres au dessus de la Garonne.

IL SUFFIT DE PEU

› Pont Jacques Chaban-Delmas

Par la Cie la contravention (création) › Théâtre la boite à jouer

DU 14 AU 30 MARS

LE LAC DES SIGNES OU LA MÉCANIQUE DES BOURRELETS Par la Cie Ramadam. Clown / théâtre

DU 16 AU 25 MARS

BALLET QUATRE TENDANCES 4 Pour cette quatrième édition, Charles Jude fait à nouveau appel aux chorégraphes parmi les plus créatifs de la scène contemporaine.

JUSQU’AU 18 MARS

LA MÉDAILLE EN FRANCE AUX XIXE ET XXE SIÈCLES L’art de la médaille prend au cours du XIXe siècle une place sans cesse croissante au sein de la vie artistique française.

› Théâtre la boite à jouer

› Grand-Théâtre / Opéra national de Bordeaux

› Musée des Arts décoratifs

DU 15 AU 17 MARS

17 MARS

ISABELLE BOULAY

SALON DU CHOCOLAT Nombreuses animations : défilé de robes en chocolat, Chocosphère, Cacao Show, Choco Démo, Choco Land... › Hangar 14

15 MARS, 20H

CONCERT BAROQUE – ORFÉO Nathalie Stutzmann (direction et contralto) › Grand-Théâtre / Opéra national de Bordeaux

CARNAVAL DES 2 RIVES Cette année, cette grande fête populaire se déroulera sur le thème de l’Afrique du Sud. › Divers lieux

JUSQU’AU 17 MARS 2013

AU TEMPS DES GAULOIS. L’AQUITAINE AVANT CÉSAR La plus grande rétrospective sur l’Aquitaine à l’époque gauloise › Musée d’Aquitaine

19 MARS Du Québec à l’Europe, sa voix résonne, touche, séduit. › Casino Barrière de Bordeaux

DU 19 AU 20 MARS

MON SANG POUR LES AUTRES Donner son sang, c’est jouer collectif ! › Allées de Tourny

DU 19 AU 22 MARS

L’ATELIER VOLANT Texte, Mise en scène et peinture Valère Novarina [ prod/création ]

15 MARS

BASKET PRO B

› TNBA

JSA / Evreux › salle Jean Dauguet

DU 19 AU 23 MARS

CELLULE SOUCHE

15 MARS

Par la Cie mutine. Création

LOU DOILLON

› Glob Théâtre

Un folk aux ambitions aériennes et traversé d’influences ensorceleuses, de Marianne Faithfull à Patti Smith en passant par Lou Reed › Rock School Barbey

Février 2013 | ôChartrons | 29 LOU DOILLON. PHOTO : D.R.

21 ET 22 MARS, 20H30

CRÉATION DANSE JAZZ – TNBA Scènes publiques du Conservatoire Jacques Thibaud › Salle Vauthier, square Dom Bedos

DU 21 AU 24 MARS

SWING ART FESTIVAL Danses, art, musique › Halle des Chartrons

DU 21 AU 29 MARS

SALOMÉ Opéra en 1 acte. Livret tiré du poème Salomé d’Oscar Wilde, traduit en allemand par Hedwig Lachmann › Auditorium / / Opéra national de Bordeaux

DU 22 AU 31 MARS

SEMAINE DIGITALE DE BORDEAUX Série d’événements autour de l’utilité des projets numériques dans les villes d’aujourd’hui. Une édition augmentée › Divers lieux

DU 22 AU 23 MARS

SALON DES MASTERS ET DU 1ER EMPLOI Pour vous permettre d’y voir plus clair, le salon spécial Masters et 1er Emploi recense une multitude de formations. Bon nombre d’établissements se mobilisent pour vous informer sur leurs cursus. › Parc des Expositions de Bordeaux Lac

22 MARS

MARC LAVOINE Le «Volume 10» avait été couronné de succès : une tournée fleuve (plus de 200 dates, dont plusieurs semaines au Casino de Paris, au Palais des sports et à la Cigale), et une certification quadruple platine... Une étape de plus sur une route déjà jalonnée de milliers de concerts et de plusieurs millions de disques vendus. Le onzième album s’appelle «Je descends du singe» et il a pour carte de visite son titre éponyme. Une syncope reggae, des synthés vintage et une guitare flamenco, portent cet hymne à la quête de soi, quand les nuits font vaciller ce qu’il reste de certitudes. Musicalement et dans le thème abordé, Marc Lavoine surprend, se met à nu et détonne : ainsi sur le fil, il fait chalouper nos cordes sensibles. › Patinoire Mériadeck

23 MARS

DU 26 AU 29 MARS

MEDIA LUNA DUO

UBU ROI, ALFRED JARRY

Par Salvator Paterna et Pascal Delalée. Guitare, luth arabe et violon

Mise en scène Declan Donnellan, scénographie Nick Ormerod

› Théâtre du Pont Tournant

› TNBA

23 MARS

29 MARS

GASPARD PROUST

BASKET PRO B

Gaspard Proust se trouve être un redoutable sniper, un virtuose d’un humour brillamment scabreux qui incite à dire qu’il est bon, parfois, de rire de tout et sans limite ...

JSA/Rouen

› Casino Barrière de Bordeaux

FOOTBALL L1

HANDBALL NAT 1

› stade Chaban Delmas

Girondins de Bordeaux / Reze

30 MARS

› salle Jean Dauguet

JUSQU’AU 24 MARS

DOUANES EN TERRES D’ASIE ET D’AFRIQUE. Clichés et impressions sous la IIIe République › Musée national des douanes MUSIQUE

30 MARS FC Girondins de Bordeaux/Lorient

24 MARS

30 | ôChartrons | Février 2013

› salle Jean Dauguet

THÉÂTRE / DANSE

EXPOS / ATELIERS

SPORT

FINALE DE LA 7E ÉDITION DU TREMPLIN MOZAIC ROCK Ce tremplin a pour mission de promouvoir les groupes de musiques émergents. › Rock School Barbey

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SAMEDI 23 FÉVRIER 2013

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à bord du MS Princesse d’Aquitaine

59 /pers.

Quai des Chartrons à Bordeaux

Le dîner en croisière (forfait boissons inclus)

à bord du MS Princesse d’Aquitaine de 10h à 18h

Menu de Gala

RÉSERVATION AU

03 88 76 40 66

Cappuccino de homard

Nage de rouget barbet et légum es croquant au jus de cuisson safrané

Aumônière de caille à l’orlo ff, sauce au Porto

Brochette d’ananas caramélisé au sucre roux de canne. Sorbet noix de coco

RENSEIGNEMENTS ET RÉSERVATIONS SALLE À MANGER

CABINE

PISTE DE DANSE

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Vos détaillants FDJ à Bordeaux vous ont fait gagner

plus de 2,2 millions d’euros lors de ces 2 derniers mois ! Café de la Marne

MILLE BORNES 02/01

Chez Dany

KENO 19/12

4 000 €

Le Nerval

LOTO 28/12

Tabac De La Gare

EURO MILLIONS 16/01

3 704 €

Le Petit Café

LOTO FOOT 17/12

4 978 €

Journaux Loto

LOTO FOOT 12/01

3 697 €

La Salamandre

EURO MILLIONS 28/12

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Tabac Presse

LOTO FOOT 29/12

3 264 €

Tabac Journaux

LOTO FOOT 27/12

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Tabac Presse Loto

LOTO 24/12

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La Médoquine

LOTO FOOT 27/12

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Le Matulu

JOKER + 15/01

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100 000 € 73 648 €

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(COÛT D’APPEL À LA MINUTE : 0,15€)