A Fondaudège - Février 2013 - n°8

journal d’information de proximité gratuit février 2013 - N°8

transports

ligne D : le tram sur une bonne voie ?  Conseil & Gestion de Patrimoine P R IV É , P RO F E S S I O N N E L , FA M I L I A L

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éditorial

Bernard Magrez luxury intimity hôtel

Insatiable Bernard Magrez, après avoir collectionné les vignobles comme d'autres les soldats de plomb, le voilà parti à empiler les acquisitions en centre ville. On le sait propriétaire du superbe hôtel Labottière (accès rue de Tivoli), transformé en haut lieu de l'art contemporain. À la façon d'un Monopoly, il vient d'acquérir un autre hôtel particulier voisin du Labottière. Son intention est de le transformer en hôtel de grand luxe (6 chambres), moyennant 6 millions d'euros. Un nom est déjà donné à cet établissement : le Bernard Magrez Luxury Intimity Hotel.

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6-7 | Actu commerciale

Tram à la Une Un tramway est en Une de ce numéro.

C'est à force d'entendre dire que l'on en disait plus rien que l'on s'est décidé à en parler. Traduction : les travaux de la ligne D, qui vont toucher de part en part notre quartier, sont programmés l'an prochain. Autant dire demain. On devrait s'attendre à ce que circulent les premières informations pratiques sur un projet qui a fait couler beaucoup d'encre et de salive. Trop peut-être, vu le silence qui l'accompagne désormais. L'attente des riverains, et notamment des commerçants, est palpable. Tous veulent connaître la nature de l'épreuve qui les attend pour mieux l'anticiper.

D'où l'idée de remettre ce tramway à la Une de l'actualité. C'est fait. Et pour cela, nous sommes allés à Montpellier, Angers et Valenciennes pour étudier des exemples à suivre et enfin trouver la bonne voie !

Julien Pitet

Les nouveaux venus dans votre quartier

8-9 | patrimoine Il était une fois dans le Rex

12-14 | urbanisme Et si on reparlait du Tramway ?

20-21 | Infos cub Les clins d’oeil de l’actualité

23 | nature Des conseils jardinage pour bien préparer le printemps

24-30 | Culture & sorties Le programme de vos prochaines soirées !

édition : PAGE PUBLIQUE - SARL au capital de 5 000€ - 56 rue de Tivoli, 33000 Bordeaux - Tél. : 05 56 52 94 99 - Mail : contact@pagepublique.com Directeur de la publication : Julien Pitet rédacteur en chef : François Puyo photos : Page Publique, D.R. ONt PARTICIPé à ce numéro : Etienne Douet, Flore d’Anglade, Marine Decremps, Thomas Dusseau. conception : Page Publique - Bordeaux issn : 2119-7598 La rédaction

n’est pas responsable des documents qui lui sont adressés et qui engagent la seule responsabilité de leurs auteurs. La reproduction même partielle, des textes ou illustrations publiés dans ce numéro est interdite sans l’autorisation écrite préalable de l’éditeur. Dépôt légal à parution. © Février 2013

Ici, les petits commerçants font la grande distribution...

100.1

vu d'ici

Février 2013 | àFondaudège | 3

Nouvelle mairie de quartier : vers un recentrage Deux pour le prix d'une...

Les habitants du quartier Fondaudège vont bientôt disposer de deux mairies decentralisées, la principale et l'annexe.

E

n découpant des quartiers avec d'aussi vastes territoires, la ville de Bordeaux s'est aperçu qu'une seule mairie décentralisée était insuffisante pour répondre aux attentes des habitants en terme de service de proximité.

4 | àFondaudège | Février 2013

Voilà pourquoi pour les plus grands périmètres urbains (Jardin Public, Chartrons, Grand Parc, et Bordeaux Maritime) une réflexion a été menée en vue d'aménager de nouvelles antennes de proximité. À Fondaudège/ Grand Parc, l'idée était bien sûr de trouver un local suffisamment éloigné de l'actuelle mairie pour obtenir une meilleure couverture de l'espace.

Après plusieurs mois de prospection, un local a été trouvé au 89 de la rue Fondaudège. Il s'agit d'un ancien pas de porte occupé jadis par un assureur. Soixante mètres carrés sont disponibles, ce n'est pas bien grand, et d'importants travaux d'aménagement vont y être entrepris. Ces locaux vont permettre d'aménager un bureau pour la maire adjointe, et une pièce pour son secrétariat. L'ambition est de faire de ce lieu, mieux qu'une simple permanence, une adresse où les habitants du quartier pourraient effectuer des démarches, administratives, trouver des réponses à leurs questions, et mentionner d'éventuels problèmes de proximité. L'ouverture de cette annexe de la rue Fondaudège ne remet bien sûr pas en cause l'existence ni le fonctionnement de la mairie installée au Grand Parc. Anne-Marie Cazalet a été très claire sur ce point. 

Le lièvre et la tortue Un match dans le match s'est engagé entre Vincent Feltesse et Alain Juppé, pour savoir qui des deux verra sa commande honorée le premier. Le président de la CUB sculpte l'horizon en espérant apercevoir la proue de sa première navette voguant sur les eaux de la Garonne. Or, rien ne vient. Il fut un temps où il semblait sûr de son coup en annonçant à la presse que le premier élément de la flottille voguerait le 30 novembre 2012 à 6h03. Il donnait alors douze mois au chantier naval pour exhausser son souhait. De son côté, Alain Juppé avait reçu le célèbre designer Philippe Starck à la mairie de Bordeaux, pour qu'il présente les croquis d'un vélo révolutionnaire baptisé le pibale. Nous étions alors le 10 février 2012. À cette date, le maire de Bordeaux avait demandé à son hôte de terminer ses études le plus vite possible afin que les premiers vélos soient livrés à Noël.

De navettes fluviales, nous n'en avons pas, pas plus que de vélo Starck. Qui sera le lièvre, qui sera la tortue ?

SOUVENIRS, SOUVENIRS, MADE IN BORDEAUX… Gregor Pelzer a ouvert le 1er décembre 2012, le « Bordeaux Shop » dans la réputée rue Bouffard. Certains se demanderont en quoi le fait que Gregor soit allemand est un atout sur le marché du souvenir à Bordeaux. Explications.

T

out est parti d’un constat. Hors mis le vin et les canelés que peut-on ramener comme souvenir de Bordeaux ? Avant décembre 2012, la question serait restée sans réponse. En 2013, elle est toute trouvée.

Au 17 rue Bouffard, entre deux antiquaires et marchands d'instruments de musique, Gregor Pelzer a ouvert son « Bordeaux Shop ». Une boutique de souvenir tenue par un allemand ?

Oui, et aux visiteurs sceptiques, cet originaire de Cologne répond « pourquoi pas ? », avec un large sourire. En effet, qui de mieux placé qu’un étranger pour proposer les produits phare d’une ville. Né à Cologne et ayant passé douze ans à Leipzig où il ouvre plusieurs restaurants, c’est en 2009 que Gregor Pelzer rejoint sa compagne à Bordeaux.

DES PRODUITS À L’EFFIGIE DE LA VILLE Afin de mettre en valeur cette ville qu’il chérit tant, Gregor Pelzer a imaginé plusieurs marques. « Bordeaux Trente trois mille», « Trente

trois mille pont de pierre » - son monuments préféré - « Bordeaux ville de Cœur », « Café de Bordeaux », « Brillant » et enfin, « Cityart Edition », la maison mère. La branche « Café de Bordeaux » est, elle, née du désir de faire profiter les Bordelais d’un bon nectar à la fin des repas que l’on sait de qualité dans la région. Par ailleurs, Gregor Pelzer propose des agrandissements de photographies de la ville, de la cathédrale Pey Berland à l’emblématique vélo de Yves Simone, le guide de la ville. Ces clichés réalisés par luimême ainsi que par des photographes locaux ou allemands ont pour but de mettre en avant les richesses de la ville. À terme, Gregor Pelzer souhaiterait travailler davantage avec des

photographes bordelais. Le public visé ? Les touristes bien sûr, mais pas uniquement. « Souvent, des bordelais viennent acheter des agrandissements pour leurs enfants qui ont déménagé loin de leur ville », raconte-t-il.

Vous ne trouverez pas ici des gadgets sans intérêts et à la qualité douteuse.

Gregor Pelzer est un amoureux du travail bien fait. Tee-shirt, verre, bougie en forme de bouteille, cahier, sac de plage, tapis de souris, ice bag, carte postale… Et lorsque de nouveaux objets intégreront la boutique, ils seront beaux, modernes et haut de gamme. ça c'est Bordeaux !  17, rue Bouffard, Tél : 05 56 52 97 19 www.cityart-edition.com

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Février 2013 | àFondaudège | 5

COMMERCES

pages réalisées en partenariat avec la ville de bordeaux

LE TEMPS D’UNE PAUS’K

Le premier restaurant Paus’K, installé depuis huit ans rue de la Maison Daurade, a fait ses preuves. Fort de ce succès, Marion et Pierre Skawinski ont ouvert début janvier leur deuxième Paus’K, rue Fondaudège. Comme son ainé, le restaurant répond aux mêmes critères : cuisine et ambiance familiale et dynamique.

Entre restaurant et sandwicherie, le couple propose des formules sur place ou à emporter. Rien à voir avec un fast-food. Chaque jour l'équipe élabore des menus au gré de ses envies et de la saison : soupe de potimarron ou salade de pâtes… De quoi mettre en appétit lors d'une pause… K. 11, rue Fondaudège Tél : 06 32 62 23 74

LE BOUTIQUE HôTEL SE MET EN SCÈNE Ouvert en 2011, cet hôtel offrira de nombreuses nouveautés fin février. Si l’hôtel propose déjà 14 chambres et suites, elles seront 21 en 2013, toujours dans une atmosphère alliant le cinéma et le vin.

3, rue Lafaurie Monbadon Tél : 05 56 48 80 40 6 | àFondaudège | Février 2013

Rock du Palais, Satisfaction Christophe Année a réussi sa reconversion d’expert comptable en redonnant vie à l’épicerie fine de la rue du Palais Gallien. Un paradis pour les gourmets baptisé « Rock du Palais ».

A

près une carrière d'une dizaine d'années en tant que chef comptable d’une entreprise de deux cents employés, Christophe Année doit quitter son emploi, victime d’une restructuration. C'est là que l’idée de se lancer dans le commerce de détail va prendre forme. À 43 ans, il se met en quête d’une boutique disponible. Rue Palais Gallien, une épicerie fine est à vendre, l’opportunité est saisie. Fan de bonne cuisine et de musique endiablée, Christophe Année se lance dans l’aventure et ouvre « Rock du Palais » avec une idée précise : proposer les meilleurs produits aux meilleurs prix. Pour ce faire, le gourmet qu'il est se rapproche de la coopérative agricole du pays d’Auros, « Palmagri ». Une référence .

PALAIS AUX SAVEURS Ses produits, notre nouvel épicier les propose frais : magret, rôti de magret farci au foie gras, tournedos, foie gras à

l’ancienne - en bocaux - garbure, flageolets, lentilles – ou encore en conserves.

On trouve chez lui des classiques mais aussi des curiosités à découvrir comme la grapelline, la pruneline, la castagnel. Il s'agit de foies gras agrémentés respectivement de raisins, pruneaux d’Agen ou châtaignes… Si vous êtes hésitant, le maître des lieux vous propose une dégustation gratuite ! Autres merveilles : les soupes, gelées et confitures produites à partir de légumes comme le topinambour ou le rutabaga par la ferme « Oh ! Légumes oubliés ». À découvrir aussi, la fricassée de guit, sorte de chili con carne… De canard !

Les prix sont tout à fait corrects et l’épicier propose également pour les petits creux des formules sandwich, composées avec les produits de sa boutique.

Une épicerie, rock, satisfaction. 

86, rue Palais Gallien Tél : 05 57 83 43 12

madison, l'écrin sucré Le phénomène cupcake débarque à Bordeaux ! C’est place de Tourny que le footballeur des Girondins, Benoît Trémoulinas et sa compagne Aurore, ont inauguré fin 2012 leur « Madison Pâtisserie ». Dans une ambiance boudoir immaculé et décoré de nœuds rose bonbon, ces amoureux de New York proposent cupcakes, popcakes, whoopies et réalisent d’impressionnants wedding ou birthday cakes à étages gourmands et sculpture en pâte à sucre renversante. L’accueil est chaleureux et il semble difficile de résister au cupcake « Pink Champagne » à la confiture de fraise et au savoureux pétillant, au « Cookies n’Cream » ou au « Coco Loco »... Pour les gros entremets, pensez à réserver une semaine à l’avance !

2 allée de Tourny, Du mardi au samedi de 10h à 19h30.

Tél : 05 56 44 04 75

GUYENNE ART GASCOGNE, l'Art-quitaine à l'honneur Inaugurée le 15 janvier dernier, la galerie Guyenne Art Gascogne porte un projet ambitieux et véritablement ancré dans la ville.

L

e concept ? Mettre à l’honneur des artistes régionaux, que ceux-ci soient reconnus par la profession ou en passe d’être découverts. Voilà ce qui se cache derrière le leitmotiv de la galerie : entre « tradition et éclectisme ».

Pour ce faire, les fondateurs et Johan Demessine, galeriste, ne se cantonnent pas à exposer des artistes contemporains.

En effet, sur les murs de cet espace d’art seront également accrochés des artistes comme Edmond Boissonnet, figure des années 1950. Le point commun entre les œuvres sélectionnées par la galerie ?

L'authenticité et la sincérité, issues de la passion pour l’art et la peinture. « Le public est au rendez-vous, c’est bien d’autant que nous ne sommes pas les seuls dans la rue », signale le galeriste qui espère donner à la rue Fondaudège le visage d’un « faubourg des Arts bordelais ».

Laurence Gautier : Les enfants du dehors Actuellement et jusqu’au 9 mars 2013, sont présentées les œuvres

Le galleriste Johan Demessine devant l'œuvre de Laurence Gauthier. © M.D. de l’artiste aux traits figuratifs Laurence Gauthier. Élaborées à partir de photographies, dont certaines ont été prises rue de la Faïencerie à Bordeaux, ses compositions interrogent les contours de l'enfance. La série « L’enfance n’est pas une vie ! » connaît déjà un franc succès dont se félicite Johan Demessine. 

Couverture du catalogue de l'exposition, réalisée par Le Festin. © le festin

32, rue Fondaudège Du mardi au vendredi de 14h à 19h Le samedi 10h – 12h30 / 14h – 19h Tél : 05 57 83 49 63 Février 2013 | àFondaudège | 7

histoire

Il était une fois le Rex Jusqu'à la fin des années 60, les boulevards étaient bordés de cinémas. Le plus prestigieux d'entre eux se situait à la Barrière du Médoc. Il s'appelait le Rex, voici son histoire.

Par François Puyo

à

la Barrière du Médoc, le périmètre situé à l'angle du boulevard Pierre 1er et de la rue Croix de Seguey, a bien triste allure depuis de nombreux mois.

Les derniers commerces ont été condamnés, portes et fenêtres murées, les façades des immeubles partent en lambeaux et le mur arrière du parking joliment tagués menace de s'effondrer côté rue. Des mesures d'urgence ont été prises pour protéger les passants de possibles éboulis.

Le parking a été partiellement fermé et nul ne sait très bien ce qui va advenir de ce secteur englobé dans les aménagements prévus au moment de la mise en service du tram annoncée pour 2016.

Les anciens du quartier se souviennent

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8 | àFondaudège | Février 2013

pourtant que cet endroit fut, jusqu'au début des années 60, un haut lieu de distraction. La foule des amateurs de cinéma populaire fréquente alors l'une des plus belles salles de Bordeaux, le Rex. Son propriétaire, le sémillant Emile Couzinet, considérait alors cette salle (à l'époque on ne connaît pas les multiplex) comme le joyau de sa "collection".

Ce fils de menuisier, né en 1896, débute sa carrière dans le cinéma par la petite porte comme projectionniste ambulant.

Doté d'un réel sens des affaires, il devient très vite distributeur de films pour sa société Burgus, exploitant de cinq salles de cinéma à Bordeaux et d'une à Agen. Boulimique, il est aussi à ses moments perdus, le directeur du casino de Royan.

"guerre des boulevards" A Bordeaux, la plupart des salles sont alors implantées sur les boulevards pour ainsi capter la clientèle venue du centre ville comme des campagnes environnantes. La concurrence entre les exploitants fait rage et on parle à son sujet de "guerre des boulevards".

Pour impressionner ses concurrents, Emile Cousinet décide, en 1932, de construire un nouveau cinéma, le Rex à la Barrière du Médoc. Il ne laisse à personne le soin de mettre en scène cet établissement qu'il veut prestigieux. Il dessine les plans d'une salle immense capable d'accueillir 800 spectateurs. Son décor se veut la réplique des cinémas parisiens de l'époque, on ne craint pas la surcharge avec des colonnes, des balustres, des loggias et une voûte étoilée.

Un journaliste de Paris Soir, présent le jour de l'inauguration du Rex, en parle comme "du plus beau temple jamais élevé à la gloire du cinéma".

Ce décor pompeux et pompier fait très vite le renom de cette salle, la période de la guerre restera comme l'une des plus fastes dans l'histoire du cinéma en terme de fréquentation. Les films les plus populaires restent des mois à l'affiche, voire des années. A l'époque, il faut bien se distraire et les loisirs ne sont pas ceux d'aujourd'hui. On n'hésite pas à voir et revoir des films qui n'ont pourtant rien de chef d'oeuvre.

Toujours au début des années 30,

© Région aquitaine - inventaire général - chabot 1976

de bon goût. Le choix de ses scénarios et de ses acteurs (de jeunes débutants, pas cher payés, comme Robert Lamoureux ou Jean Carmet) se font en fonction de critères économiques. Le film doit coûter le moins cher possible et rapporter un maximum. Qu'un de ses films soit sélectionné au festival de Cannes ne fait pas partie de ses ambitions.

bide retentissant

Couzinet, âpre aux gains, s'intéresse au premier maillon de la chaîne de l'industrie cinématographique en devenant producteur et réalisateur de ses films. Il crée pour cela les studios de la Côte de Beauté à Royan.

rarement de bon goût Il cherche alors à égaler son modèle, Marcel Pagnol, qui possède, près d'Aubagne, une véritable cité du cinéma. Ses studios de Royan en prennent le chemin mais les bombardements de 1945 anéantissent tous ses espoirs.

L'homme n'est pas du genre à se laisser abattre. Couzinet quitte Royan pour venir installer de nouveaux studios à Bordeaux. Il acquiert pour cela le Château Tauzin dans le quartier Saint-Augustin.

Dès 1946, il y réalise ses premiers films.

Emile Couzinet n'est pas un artiste du 7ème Art, c'est avant tout un homme d'affaire qui creuse ce qui est alors un bon filon. Pour remplir les milliers de places de ses cinémas, il opte dès le début des années 50 pour un cinéma populaire, un tantinet grivois (juste assez pour éviter la censure), rarement

Il aime à répondre aux critiques qui assassinent tous ses longs métrages au moment de leur sortie : "Ma seule devise c'est, on y rit, on ira". Et le fait est qu'un cinéma comme le Rex ne désemplit pas.

On court voir des navets au titre évocateur comme ses comédies polissonnes : Trois marins dans un couvent, Un trou dans le mur, Trois vieilles filles en folie, Le congrès des belles-mères, Trois jours de bringue à Paris, Mon curé, champion du régiment... Mais les temps changent, au cours des années 60, Emile Couzinet tarde à s'en apercevoir.. Il conserve à ses productions, un style franchouillard qu'il croit indémodable. Le public commence à bouder ses films, la Nouvelle Vague n'est plus très loin, le Rex et ses autres cinémas sonnent le creux.

Son dernier film, "Cézarie et l'étroit mousquetaire", sorti en 1962, est un bide retentissant et ne sera projeté qu'à Bordeaux. Emile Couzinet ne s'en remet pas, et décède deux ans plus tard. Son empire part alors en lambeaux, personne ne voulant reprendre ses studios du Château Tauzin, et le Rex se transforme vite en cinéma fantôme.

Le bâtiment, et plus exactement ses décors, sont un temps inscrit à l'Inventaire pour être sauvegardé. Il est question de le réhabiliter pour le transformer en salle de spectacle. A cette époque les cinémas des boulevards sont à l'abandon et seuls ceux du centre ville connaissent une seconde vie. Un projet de le transformer en boîte de nuit précipitera sa chute, les notables du quartier ne voyant pas ça d'un bon œil. Le Rex connaît en 1977 une fin beaucoup plus tragique que celle des films de son ancien propriétaire. L'histoire ne dit pas si Eddy Mitchell était présent à sa dernière séance.

En souvenir de cette page d'histoire, pourquoi ne pas envisager d'appeler la future station de tram (nommé désir ?)

Emile Couzinet ? 

Emile dans le pan Si les films signés de Emile Couzinet ne laissent pas un souvenir impérissable dans l'histoire de notre cinéma, ce personnage haut en couleur mériterait qu'on lui consacre un long métrage.

Sorte de Citizen Ken à la française, ce chantre du comique troupier était un bon vivant mais aussi un pingre congénital.

Il existe mille et une anecdotes qui en témoignent comme les engueulades adressées à son premier assistant du Château Tauzin. Il le jugeait trop lent sur les tournages et donc pas assez rentable. Il s'agissait d'un certain Sergio Roberti qui fît par la suite une honorable carrière de metteur en scène sous le nom de Sergio Leone. Les lenteurs, voulues, des scènes de ses célèbres westerns sont aujourd'hui cultes. On raconte aussi que sur le tournage de Buridan (1951), Couzinet a négocié avec une starlette, Nadine Olivier, miss de beauté de l'époque, une apparition seins nus à l'écran. Celle-ci accepta de se dévoiler moyennant une prime de 20 000 francs. Couzinet refit ses calculs et décida que la vue d'un sein serait suffisante, ce qui lui permis de diviser la prime par deux.

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zoom

LE CÈDRE DEVIENT ŒUVRE D’ART.

Polypode, les artisans designers Polypode, drôle de nom pour un drôle d'atelier situé rue Notre-Dame, au coeur des Chartrons, inventif et malicieux, celui des amateurs de beaux objets, des artisans d'art et des artistes aux multiples facettes. Polypode, c'est un peu tout cela réuni sous un même toit.

Le majestueux cèdre du Jardin Public se sera bien battu… Sauvé d'un massacre à la tronçonneuse par Alain Juppé l'an passé, il termine sa vie en œuvre d’art ! Condamné lors d’une expertise réalisée le 23 mai 2012, plutôt que de le sectionner à la base, le service des espaces verts a eu l’idée de faire appel à un élagueur-artiste. José Le Piez, créateur de fameux « Arbrassons »- sculptures sonores utilisant un procédé acoustique original - a donc réalisé une œuvre éphémère in situ.

Le magnifique cèdre haut de 19 mètres a été taillé par l’artiste en forme de silhouette.

Selon son imagination et son humeur, on peut y voir un joyeux pantin et à la tombée de la nuit, un fantôme sortant des ténèbres.

Planté en 1858 lors de la réhabilitation des jardins dans le style anglais, le sujet a fait l’objet de nombreuses tentatives de sauvetage. Depuis 1996, les experts arboricoles suivaient de près l’évolution de ce « miracle de la végétation ».

Haubanage - système de cordage permettant de réduire le mouvement des branches - périmètre de sécurité, beaucoup de mesures palliatives ont été entreprises. En vain. Pour que cet arbre, symbole de paix, reste le sujet incontournable du Jardin Public, un nouveau cèdre sera planté dans le courant de l’hiver 2013. www.arbrasson.com

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publi-rédactionnel

E

rwan de Rengervé et Eric Gonzalez abordent le virage de la quarantaine avec un esprit de gamins farceurs. Dans leur vitrine, un

impressionnant squelette de velociraptor en faïence sculptée salue les passants et à ses côtés, on s'attend à ce que le jouet en céramique géant se mette en marche après quelques tours de clé. Le message est subliminal : sachez bonnes gens, qu'ici on travaille sérieusement, sans se prendre au sérieux.

Sérieusement, le doute n'est pas permis lorsque l'on voit le niveau de finition des objets très design signés Polypode : vaisselle, luminaires, lampes, mobilier... il s'agit en règle générale de pièces uniques fabriquées en métal, en bois, en béton ou en faïence.

Si le talent ne s'apprend pas, le métier et le tour de main s'acquièrent d'abord à l'école et ensuite avec la pratique quotidienne. Erwan de Rengervé a fait ses classes de dessinateur et de tailleur de pierres auprès d'artisans habilités à travailler sur les monuments historiques.

Eric Gonzalez travaille aussi le bois et a aussi acquis une expérience compa-

rable à celle de son collègue. Leurs compétences associées les ont amené à se spécialiser dans la conception et la fabrication sur mesure d'aménagements et de décors intérieurs, avec une prédilection pour les bibliothèques et les dressing mais aussi boiseries, patines et peintures décoratives. Ils travaillent pour les architectes d'intérieur, mais aussi en direct avec les clients de leur magasin. Tout débute par une visite de chantier, puis un passage à la table à dessin, la présentation d'un croquis, le choix des matériaux et de la patine, la validation d'un devis et ensuite, "yapluka". Il faut compter environ un mois de délai pour voir arriver chez soi la bibliothèque et le dressing attendus.

Les prix ? Comme toujours dans le surmesure, il est difficile de donner un tarif façon magasin de bricolage. "De 2 000 à 20 000 €", se plaît à dire Erwan, en indiquant qu'une comparaison de ses prix avec ceux de la grande distribution, ne l'effraie pas.... contrairement à son groom de dinosaure.  Polypode, 26 rue Notre-Dame à Bordeaux.

Tél : 06 03 37 13 60 - www.polypode.com

Graphothérapeute, soigner les maux des mots Le 45 de la rue Hériard Dubreuil était auparavant une auto-école, c'est aujourd'hui le cabinet de Samia Humeau, graphothérapeute. Un lien entre ces deux activités ? Oui si l'on considère qu'auparavant, on apprenait à conduire une voiture et qu'aujourd'hui, c'est à la trajectoire des crayons que l'on veille surtout en cas de panne ou si ils dérapent.

L

e trouble que l'on cherche à corriger, ou si possible à faire disparaître, est désigné sous le terme de dysgraphie avec ses causes que sont la dystonie fonctionnelle. Dans le langage courant, on parle de la crampe de l'écrivain. Les termes de dyspraxie et de problème de latéralité sont employés. Sont concernées toutes les personnes pour qui, écrire est une souffrance, un exercice de lenteur, une source de douleur physique. On parle ainsi de dysgraphie lorsque l'on est en présence d'une écriture illisible ou de personnes qui n'arrivent plus à écrire, paralysées devant une feuille blanche.

Dans le langage courant, on parle de la crampe de l'écrivain.

Un accident peut être à l'origine de la dysgraphie à tout âge, comme ce jeune

étudiant en sciences, qui après avoir été victime d'un AVC, a retrouvé tous ses moyens sauf, la pratique de l'écriture.

C'est aussi le cas de ces médecins, chefs d'entreprise, dont personne ne peut plus relire les pages manuscrites. Des enfants qui présentent ce genre de trouble, handicap majeur pour leur scolarité, sont envoyés par leurs parents, leurs enseignants ou des orthophonistes.

exercices ludiques Comme pour les personnes qui doivent réapprendre à marcher après un accident, Samia Humeau parle de son travail comme d'une phase de rééducation. Elle utilise pour cela mille et une stratégies pour réapprendre à ses patients l'usage

approprié d'un crayon ou d'un stylo. Les trois doigts de la main, membres scripteurs, ont une fonction très particulière, dans le déplacement du stylo. Ils fonctionnent comme une pince articulée que le monde animal nous envie. En cas de dysfonctionnement, il est possible de corriger le geste pour corriger l'écriture.

Pour éviter que les travaux de (ré) apprentissage ne soient par trop scolaires et trop rébarbatifs, Samia Humeau proscrit les exercices d'écriture académique. Elle leur substitue d'autres beaucoup plus ludiques.

Enfants et adultes ont ainsi recours à un atelier de cuisine ou de bricolage où l'on est amené, en tenant une cuillère ou une pince, à retrouver un geste tenant le crayon.

Pour exercer ce beau métier, Samia Humeau a suivi une formation spécifique de graphothérapeute à Tours, pour compléter son expérience d'enseignante acquise durant ses vingt ans de carrière.

A Bordeaux, les graphothérapeutes se comptent aujourd'hui sur les doigts d'une main. Son plus beau souvenir ?

La joie de cette mamie-gâteau qui, à 83 ans, a pu rédiger une carte de voeux à ses petits enfants alors qu'elle ne parvenait plus à écrire depuis... 60 ans.

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Ligne D : le tram sur une bonne voie ?

La ligne D, son tracé, ses stations, son mode de fonctionnement, ne laissent personne indifférent. Le feu vert a beau avoir été donné, il y a d'un côté les inconditionnels, et de l'autre les farouches adversaires. Il y a aussi, à mi-chemin, des voix pour dire OK pour la ligne D, mais pas forcément celle qu'on veut faire passer.

Ecoutons les...

Par François Puyo

U

n président de la CUB en quête d'économies pour boucler son budget, un célèbre architecte hollandais qui préconise un tram sur voie unique dans les nouveaux quartiers de la Bastide, un tragique accident de la circulation avenue de la Libération au Bouscat.... il n'en fallait pas plus pour que les partisans d'un réexamen de la ligne D

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12 | àFondaudège | Février 2013

ressortent leur argumentaire de leur classeur. Reprenons les éléments nouveaux qui méritent selon eux la réouverture du procès du tram à deux voies. Le célèbre architecte, c'est Winy Maas, l'un des gourous de l'urbanisme moderne. La CUB lui a confié la conception et la réalisation de la gigantesque Zac Bastide Niel prévue dans les friches industrielles de la rive droite.

Winy Maas a récemment annoncé sa volonté de faire passer, dans les futurs à inventer, des trams circulant sur une voie

unique. Il tient à ce que les futures rues restent à échelle humaine (10 mètres de large maxi), d'où l'obligation de ne prévoir qu'un rail de tram.

Pour Daniel Korber et Denys Fajardie, les infatigables porte-parole du camp des pro « voie unique » sur une partie de la futur ligne D, les préconisations de Winy Maas confortent leur thèse. Pourquoi ce qui est envisagé pour de nouveaux quartiers ne le serait-il-pas dans de l'ancien ?

Et Denys Fajardie de rappeler le fond de sa pensée : "ce tram, on en accepte le principe,

Valenciennes : un arrêt à double voie qui permet à deux tramways de circuler sur les mêmes rails. © D.R.

le débat sur le tracé a été tranché, OK, mais quitte à faire passer un tram par chez nous, autant le faire bien. Vouloir à tout prix qu'il circule sur deux voies avenue de la Libération et rue Fondaudège est une aberration, alors qu'une autre possibilité existe". Et Daniel Korber d'en remettre une couche : " pourquoi ce qui est valable à la Bastide ne le serait pas chez nous ? Nous démontrons, chiffres à l'appui, que pour cette ligne D notre alternative ne sera pas un handicap pour transporter le nombre de voyageurs attendus, même aux heures de pointe. Et je ne parle pas de la qualité de vie des riverains et des avantages pour les autres usagers de la route".

Tous deux n'en démordent pas, deux voies rue Fondaudège et avenue de la Libération, ça ne passe pas ou alors très mal. Quant aux choix de l'emplacement des futures stations de la ligne, là aussi ils demandent à la CUB de revoir sa copie.

Décamètre en main, ils constatent que les rues et avenues qui sont censées accueillir le tramway dans une configuration à deux rails sont trop étroites pour préserver la voie de circulation automobile prévue, des places de stationnement et de livraisons, d'aménager des trottoirs élargis, une piste cyclable sécurisée et planter quelques arbres. Suite en page 14

"Nous ne voulons pas être mis devant le fait accompli" Philippe Aoustin, président de l'association des commerçants de la rue Fondaudège, fait le point sur le projet de la ligne D du tramway, il nous fait part de ses inquiétudes et de ses attentes.

Le chantier du tramway doit débuter l'année prochaine, pour vous le compte à rebours a-t-il commencé ?

Philippe Aoustin : Non, pas vraiment et ce n'est pas faute de demander des informations à ce sujet. Le fait que nous n'en ayons pas fait d'ailleurs circuler une curieuse rumeur selon laquelle la ligne D ne se ferait pas. Du coup, du tramway, plus personne n'en parle et notamment les commerçants qui étaient hostiles à ce projet sont aujourd'hui persuadés de son abandon.

Alors qu'à votre avis...

P.A. : A ma connaissance, personne, élus, techniciens de la ville ou de la CUB n'est venu me dire que la ligne D était officiellement abandonnée ou différée dans le temps.

Que voudriez-vous savoir dès aujourd'hui ?

P.A. : On devrait donc être en mesure de nous transmettre le calendrier du chantier et les étapes des travaux. Savoir notamment à quelle période auront lieu les déplacements des réseaux.

Vont-ils être effectués en même temps

Garder la ligne ?

Retenir la solution -à priori de bon sens- d'aménager une voie unique sur les parties du tracé de la ligne D les plus étroites, présente un danger de nature politique. Cela permet de reparler d'autres itinéraires et donc de devoir rechercher de nouveaux (et difficiles) compromis entre les élus de tous bords.

Rappelons qu'avant de retenir le tracé actuel (Eysines, place des Quinconces via l'avenue de la Libération et la rue Fondaudège) d'autres parcours avaient été étudiés. L'un empruntait l'avenue d'Eysines et la rue Ulysse Gayon pour entrer en centre ville, l'autre traversait le quartier de Caudéran, et coupait les Boulevards à la barrière Saint-Médard. Ces deux trajets avaient l'avantage de desservir des quartiers beaucoup plus peuplés et notamment des lycées sans impacter autant de commerces que ne le fait la ligne D retenue. Ces deux itinéraires ont été retoqués. L'un et l'autre empruntaient à certains moments des rues trop exigues pour faire passer deux voies de tram en parallèle. Or, si l'option de la voie unique est retenue, tout devient possible. La CUB peut-elle prendre le "risque" de revoir sa copie de fond en comble ? L'avenir le dira ?

sur toute la ligne ou vont-ils débuter à une extrémité et progresser ensuite. Si c'est le cas, nous aimerions savoir dans quel sens.

Quelle est l'utilité de ces informations ?

P.A. : L'échéance de 2014 est extrêmement proche. Plutôt nous saurons ce qui nous attend, mieux cela vaudra et je ne veux pas que nous soyons mis devant le fait accompli. Les techniciens ne peuvent pas penser à tout, ils sont même susceptibles de commettre des erreurs, il faut que nous ayons le temps de les corriger.

Quand vous parlez d'erreur, le choix de faire circuler ce tram sur deux voies n'en est-il pas une ?

P.A. : Vous savez que je me pose toujours la question et je ne suis pas le seul.

Cette alternative m'a toujours séduite, notamment le discours qui débute par : "si le tram est nécessaire, s'il est utile à la collectivité, si l'itinéraire choisi est le bon, ok, mais faisons en sorte qu'il passe en faisant le moins de dégâts possible". Et du coup l'option de le faire circuler sur une seule voie dans les portions les plus commerçantes de la ligne qui sont aussi les plus étroites, je pense bien sûr à la rue Fondaudège et à l'avenue de la Libération, me semble une excellente idée.

La CUB répond que ce n'est pas techniquement faisable ?

P.A. : Ah bon ? mais pourquoi a-t-on prévu de faire circuler ce tram sur une voie lorsqu'il arrive à Eysines. Ce qui serait vrai pour le terminus ne le serait pas sur d'autres portions du trajet ?

Cette affaire peut devenir politique ?

P.A. : Mais elle l'est politique ! au sens propre du terme. C'est bien de la vie de la cité dont il s'agit. Cela ne me choquerait pas que ce projet de tram ait sa place dans les débats des prochaines élections municipales et je compte sur les candidats pour s'en emparer. 

Février 2013 | àFondaudège | 13

Angers (ci-contre) : un tramway sur une voie et dans les deux sens de circulation, dans une rue piétonne du quartier historique de la ville. © Cécile dubois

Le tramway dans une rue de Montpellier (ci-dessous) : deux grands trottoirs ont pu être aménagés, un côté avec du stationnement et une double voie pour la circulation des véhicules. © Fanny Leloup

Suite de la page 12 La problématique de la circulation des deux roues sur des pistes cyclables est plus que jamais d'actualité suite au tragique accident survenu récemment avenue de la Libération. Chacun déplore aujourd'hui qu'il n'y ait pas de couloirs vélos pour relier Bordeaux depuis Le Bouscat, et rien ne permet de penser que cela sera possible dans une configuration d'un tram circulant sur deux voies en double sens.

A la CUB, les techniciens partisans de cette configuration classique ont avancé, au plus fort des débats, que rares étaient les villes à ne pas avoir fait ce choix. Principale explication : les risques qu'une ligne unique fait courir à la bonne circulation des trams, notamment en cas de panne. Un argument que réfutent Messieurs Korber et Fajardie. Ils invitent les ingénieurs sceptiques à les accompagner

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à Angers ou à Montpellier pour constater de visu que là-bas, les trams circulent, dans certaines portions, sur des voies uniques et que cela ne crée pas de gêne pour le service.

Les difficultés rencontrées par les commerces de détail renforcent également les positions des anti deux voies. Si Angers ou Montpellier leur servent d'argument positif, la barrière Saint-Genès est aussi évoquée; mais là à titre d'exemple de ce qu'il ne faut pas faire, à moins de vouloir délibérément tuer les commerces existants.

Il est sûr que dans une conjoncture très morose, un chantier de plusieurs mois consistant à poser deux voies de rail en parallèle porterait un coup fatal aux

points de vente les plus fragiles. Un seul rail, c'est une gêne divisée par deux.

Les appels de Vincent Feltesse pour économiser 150 millions d'euros dans le budget de la CUB pour le maintenir en équilibre font désormais partie de l'argumentaire du duo de contestataires. Une voie de tram au lieu de deux, c'est une économie estimée à environ 30 %. Le coût de la ligne D est évalué à 180 millions d'euros (hors travaux annexes). Avec une remise de 30 %, on répond partiellement aux attentes du président de la CUB. C'est d'ailleurs ce dernier argument qui semble le plus porteur pour parvenir à une remise à plat de ce dossier, sans pour autant le faire dérailler. 

Un Pass senior pour ne pas battre en retraite Près de 46 000 seniors (+ 60 ans) vivent aujourd’hui à Bordeaux. La mairie de Bordeaux vient de créer le Pass senior accompagné du magazine Bordeaux senior.

L’

un des défis actuels des villes est de bien réussir le mélange des âges, de séduire toutes les générations afin d’atteindre la mixité synonyme d’équilibre et de qualité de vie.

C’est précisément cet équilibre que reconnaissent les seniors interrogés par le magazine Notre temps et qui vaut à Bordeaux la 2ème place des villes (de 140 000 à 280 000 habitants) où « il fait bon vivre sa retraite » (voir article page 20) Pour obtenir, ce bon classement, le jury du concours a tenu compte des acquis bordelais comme l'existence de quinze résidences seniors, deux EHPAD pour l’accueil des personnes dépendantes, vingt-cinq clubs seniors où l’on peut prendre ses repas et se divertir, plus de sept-cent repas livrés en moyenne au domicile de personnes en difficulté de mobilité, un guichet unique pour l’accueil des personnes âgées et leurs

maquette_Mise en page 1

22/01/13 10:17 Page1

PASS Senior

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familles et, désormais, le Pass senior.

Cette nouvelle carte gratuite proposera des accès privilégiés à des spectacles, des événements culturels, des visites touristiques, des rencontres sportives, des exclusivités et des offres promotionnelles chez des commerçants de proximité et des partenaires dans tous les quartiers.

informations en temps réel Près de quatre vingt partenaires sont déjà associés au dispositif qui sera élargi au fur et à mesure.

L’Office de Tourisme de Bordeaux, le TNBA, le Théâtre des Salinières, l’association Allez les Filles, le Festival « Printemps des Ciné concerts », la Fête du Vin, la Fête du Fleuve, les Galeries Lafayette, les commerçants adhérents de la Ronde des Quartiers, des restaurants, coiffeurs, des commerces de proximité, etc... sont déjà associés à cette opération.

Grâce au Pass Senior, chacun recevra des informations régulières sur les nouveaux avantages réservés aux titulaires, via l’infolettre papier ou numérique.

Avec son QR Code relié à l’actualité dédiée, le Pass Senior permettra également d’obtenir des informations en temps réel.

Tarifs réduits, invitations...

déjà Disponible Pour obtenir la carte, il suffit d’être domicilié à Bordeaux et d’avoir fêté son 60ème anniversaire. Un formulaire très simple est mis à disposition dans les clubs seniors et ateliers de la ville, chez les partenaires du Pass et sur le site bordeaux.fr. Le formulaire rempli est ensuite à remettre dans l’un des points de délivrance de la carte : Hôtel de Ville, Mairies de quartier, CCAS (74 cours St. Louis), résidence club seniors (30 rue Alfred Smith) Atelier Giono (11 allée Jean Giono) Maison éco-citoyenne (quai Richelieu) et Archives municipales (71 rue du Loup). 

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CULTURE La ville de Bordeaux aurat-elle un jour un rendez-vous culturel aussi médiatisé que la Fête des Lumières de Lyon, les Francofolies de la Rochelle ou la Folle journée de Nantes ? C'est début mars, au cours d'une fête donnée dans le Musée d'Histoire Naturelle désaffecté, que tout peut se décider...

Par François Puyo

ÉvÈnement culturel : vraie prise de tête ou fausse prise de risque ?

A

près des années de tentatives infructueuses pour parvenir à égaler les villes dont le nom est attaché à une manifestation connue, Alain Juppé a confié à deux metteurs en scène, MM Jean-Philippe Clarac et Olivier Deloeuil, le soin de mener l'enquête. Les locaux du Musée d'Histoire Naturelle du Jardin Public serviront début mars de cadre à un brainstorming que l'on espère fructueux et joyeux.

Du vendredi 1er au samedi 2 mars, retenez bien cette date, c'est celle d'un rendez-vous de 24 heures fixé par les deux agitateurs d'idées choisis pour dessiner -ou non- les contours d'un évènement culturel de grande envergure.

La manifestation Evento, pour ambitieuse et intéressante qu'elle soit, n'a pas pu ou voulu entrer dans ce cercle très fermé des bigs festivals. Jean-Philippe Clarac et Olivier Deloeuil auraient pu sortir de leur chapeau un concept décoiffant en proposant au maire une manifestation sur mesure, répondant à ses attentes.

Ce rapport miracle n'est pas venu et il ne viendra pas. Les deux hommes de l'art préfèrent restituer leurs réflexions

16 | àFondaudège | Février 2013

à l'occasion d'un set organisé dans les locaux désaffectés du Musée d'Histoire Naturelle. On ne sait pas si durant cette nuit de cogitation le fantôme de miss Fanny, l'éléphante, viendra hanter ces lieux, mais le décor des pièces de cet hôtel particulier vide de tout mobilier devrait faire travailler les imaginations.

C'est au cours de cette soirée branchée à souhait que nos deux funambules du concept culturel vont répondre aux questions qu'ils se sont posées : qu'est-ce qu'un évènement ? Qu'est-ce qu'un évènement à Bordeaux ? Qu'estce qu'un évènement culturel ? Si on cherche une explication à ces apparentes tautologies mâtinées d'anaphorisme, il est conseillé d'être présents pour suivre leur déambulation intellectuelle.

De déambulation, qualifiée de poétique, il en est bien sûr question dans le programme de cette soirée. On attend les interventions d'architectes, de vidéastes, de graphistes, pour débattre de cette problématique à ressort (non, il n'y aura pas de matelas). Pour maintenir éveillée l'intelligentia qui ne manquera pour rien au monde ce rendezvous, tout est prévu, notamment des

Jean-Philippe Clarac et Olivier Deloeuil sont : Directeurs depuis 2005 de l'Opéra français de New York, structure chargée de la diffusion du répertoire français. Au Grand Théâtre, ils ont monté le "Faust" de Gounod et au TNBA, le "More cruel". Ils ont également réalisé pour France 3 un documentaire sur la culture à Bordeaux. En 2013, ils mettent en scène "Dialogues des Carmélites" et une pièce de Messiaen à l'Opéra-Comique.

DJs et des performers qui, dit-on, se "mélangeront dans un joyeux chaos".

Avec tout ce petit monde, le Musée sera durant 24 heures transformé en "cabinet de curiosités incontournables pour mettre à jour l'ADN culturel de Bordeaux". Dixit le dossier de presse. L'entrée est gratuite.

Le talent n'a pas de prix. 

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TRADITIA, la valeur montante de la gestion de patrimoine Traditia, société de gestion de patrimoine, a quitté ses bureaux du Cours de Gourgue, pour s'installer rue de Turenne. Philippe de Saint-Seine son président nous explique les spécificités de son métier.

Votre métier de courtier gestionnaire de patrimoine est encore peu répandu comparé aux pays anglo-saxons.

Y a-t-il une évolution ?

Philippe de Saint-Seine : Il est vrai que nous sommes loin de la situation de l'Angleterre et surtout des Etats-Unis.

Dans ces pays, une part essentielle de la collecte financière (44 % en GrandeBretagne et 70 % au USA) est réalisée par des structures indépendantes. En France, nous n'en sommes pas là mais l'exercice indépendant de conseil patrimonial est aujourd'hui reconnu pour son efficacité et sa fiabilité. Notre rang sur la place de Bordeaux le démontre.

L'équipe de Traditia, aux compétences pluridisciplinaires, est reconnue pour son engagement professionnel © Pierre de ferluc manoeuvre et la liberté pour étudier les plus avantageuses. C'est toute la différence entre le prêt-à-placer ou le prêt-à-assurer et les services surmesure que nous pratiquons.

Faire appel à un indépendant procure quels types d'avantages ?

Assurance, placements, fiscalité, patrimoine... comment Traditia peut être performant dans autant de domaines ?

Philippe de Saint-Seine : Ce statut est un avantage pour ceux qui, comme nous, aiment la liberté d'entreprendre et le plein exercice de nos responsabilités mais c'est aussi et surtout profitable à nos clients, particuliers comme chefs d'entreprises, et ceci quel que soit leur niveau de revenus ou la valeur de leur patrimoine. Nous leur garantissons une approche objective et un conseil adapté. S'il s'agit d'assurer des biens ou des personnes, de préserver l'avenir d'un patrimoine, être indépendant signifie que nous sommes en mesure de conseiller nos clients. Dans ces domaines, de multiples solutions existent et nous avons les marges de

Philippe de Saint-Seine : Traditia n'existe et ne se développe qu'en regroupant des compétences dans chacun de ses domaines d'intervention. Traditia rassemble actuellement quinze collaborateurs, douze à Bordeaux et trois à Paris. Ainsi nous abordons tout à la fois des problématiques touchant à l'assurances IARD, à la santé et la prévoyance, aux placements financiers, à l'assistance aux chefs d'entreprises, l'ingénierie patrimoniale et les opérations de cession et de transmission, notamment dans le domaine viticole.

J'ai dans mon équipe, des juristes, des fiscalistes, des analystes financiers, des spécialistes en assurance.

Un coup de coeur ?

Philippe de Saint-Seine : Oui, pour notre dernier bébé bien sûr, une écurie de chevaux de course, agréée par France Galop, basée à l'hippodrome de Pau. Elle est dirigée par un entraîneur de renom, Charles Gourdain. J'ai créé l'entité Traditia Racing Club dont on peut devenir actionnaire et ainsi être copropriétaire de chevaux de course.

Les perspectives de gain, c'est bien sûr les victoires sur les hippodromes et les reventes de chevaux. Les plus-values sont intéressantes, c'est un bon moyen pour diversifier son patrimoine. C'est aussi un investissement-passion et pour beaucoup, l'occasion de découvrir un monde fantastique, celui des écuries de pur sang. Si vous me demandez en conclusion, si Traditia veut ainsi prouver sa volonté de faire la course en tête, je vous répondrais que oui !  Traditia - Créateurs de Patrimoine 127 rue de Turenne. Tél : 05 57 81 82 83 www.traditia.com www.traditiaracingclub.com

Février 2013 | àFondaudège | 17

ÉDUCATION

Le Futur proche se conjugue au présent Imaginer quel pourrait être son avenir professionnel, quand on est ado, n'est pas aisé. La route pour y parvenir est longue et semée d'embûches, pour s'orienter dans la bonne direction, mieux vaut suivre de bons indicateurs. Futur Proche est prêt à les fournir. publi-rédactionnel

zoom

Guide de la petite enfance Un nouveau guide pratique de la Mairie de Bordeaux vient d'être publié. Il est destiné à faciliter les démarches des parents et à leur faire découvrir les différents modes d'accueil, collectifs et individuels. des enfants. Au sommaire, la liste des structures, quartier par quartier. On y trouve aussi un focus sur les Maisons départementales de la Solidarité et de l'Insertion, ainsi qu'un annuaire des points relais. À mettre entre les mains de tous les parents et futurs parents !

Fabienne Claverie aide les adolescents à trouver leur orientation professionnelle. © D.R.

A

quitec, Salon de l'étudiant... chaque année la foule compacte des collégiens, lycéens, étudiants accompagnés de leurs parents, envahit ces salons, dans l'espoir de trouver une filière avec si possible un débouché.

La collecte des documents est de mise, le passage sur les stands, de règle.

Mais au final, beaucoup de visiteurs repartent sans avoir trouvé ce qu'ils cherchaient. Principale raison à cela, les difficultés qu'ont les adolescents à se projeter dans le monde professionnel qui les attend. Le manque de visibilité est évident, certains noms de postes, comme celui de commercial, restent très flous, et les contours des différents secteurs d'activité sont souvent mal connus.

Trouver une profession qui correspond à ses attentes et à ses capacités nécessite accompagnement et conseils. C'est le service que propose Fabienne Claverie qui a créé voici trois ans à Bordeaux, Futur Proche, un cabinet-conseil en orientation professionnelle. Son but ?

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Construire avec ses interlocuteurs un projet professionnel.

Sa philosophie ? La scolarité est un moyen pour y parvenir, pas une fin. Il est donc nécessaire de faire porter sa réflexion sur cette fin -le choix d'un métier- pour ensuite regarder les moyens d'y arriver.

Pass-avenir Sa formation ? Fabienne Claverie connaît bien le monde professionnel. En plus de son cabinet-conseil, elle exerce une profession de cadre supérieure dans le domaine pharmaceutique. Elle reste ainsi en contact avec le monde du travail. Avant ce job, sa carrière l'a conduite à connaître les secteurs de l'agro-alimentaire, de la logistique ou du high-tech.

Sa méthode ? le dialogue avec les adolescents au cours de deux séances de deux heures. Après avoir procédé à une autoévaluation, pris la mesure des goûts, des attentes et des centres d'intérêt, un travail de recherche et d'information

peut commencer. Fabienne Claverie dispose pour cela du logiciel Pass-avenir très performant. Agréée par l'Education Nationale, cette banque d'informations, régulièrement mise à jour, a été conçue par un éditeur spécialisé dans ce type d'outil. On peut, grâce à ce logiciel, avoir les spécificités de plus de mille métiers qui constituent le monde professionnel.

Le travail de réflexion consiste alors à ramener ce choix à une dizaine de professions pour finir à un nombre encore plus réduit, l'idéal étant de trouver la bonne.

A partir du choix de cet horizon professionnel, il est temps de se préoccuper du parcours scolaire et des filières (type de BAC, BTS, DUT, Fac, Écoles Supérieures…) qu'il faut emprunter pour aller dans cette direction. Fabienne Claverie est alors à même de tracer la route. Futur Proche, 31 rue Rosa Bonheur Tél : 06 74 24 46 28 / 05 33 48 90 01 Uniquement sur rendez-vous.

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ÉDUCATION

UN MêME TOIT, DEUX GéNéRATIONS Une antenne de l’association Ensemble 2 Générations vient de se créer à Bordeaux, Marie-Sophie Desmarest en est la présidente et nous explique comment fonctionne cette association de logement intergénérationnel.

Quel est le berceau de votre association ?

Ensemble2génération est née à Paris en 2006. L’objectif initial n’a pas varié : c’est de rompre la solitude des personnes âgées, de faciliter l’accès au logement des étudiants et de rapprocher ces deux générations. Le concept a déjà formé plus de 1 200 binômes, principalement dans le Nord de la France.

Comment expliquez-vous ce succès ?

Les personnes âgées se sentent sécurisées par cette présence. Le maintien à domicile est bénéfique aux seniors, même très âgés, notre doyenne a 103 ans. La grande majorité des personnes âgées souffrent d’un manque de lien social.

Et l’étudiant, quel est son intérêt dans cette formule ?

Il apprécie de se voir accueilli pour suivre ses études dans de bonnes conditions, à une époque où les loyers sont si chers. La force de ce concept est d’allier bénéfice humain et intérêt économique dans un esprit de solidarité partagée.

Concrètement, comment cela se passe-t-il ?

Plusieurs formules sont possibles : si la personne âgée veut avant tout ne plus être seule, le logement est gra-

Marie-Sophie Desmarest vient de lancer à Bordeaux une antenne de l'association Ensemble 2 Générations pour rapprocher les générations et aider les jeunes étudiants à trouver un logement à des prix défiants toute concurence. © D.R. tuit. En échange, l’étudiant rentre le soir pour dîner - partagés ou non – et lui tient compagnie deux week-end par mois.

Autre formule, l’étudiant verse une participation aux charges et rend des services à la personne âgée et partage des moments privilégiés (lecture, cinéma, théâtre).

Dans la troisième formule - le « logement solidaire » - le locataire verse une participation financière qui permet à la personne âgée d’avoir un complément de revenus.

Les personnes âgées peuvent encore jouer un rôle social en aidant un jeune.

en aidant un jeune. Preuve de ce savoir-faire, l’association a été primée par la Mairie de Paris, a reçu le prix de la solidarité de proximité et vient de recevoir le premier prix de l’année européenne de la solidarité intergénérationnelle 2012.

Où en est l’agence bordelaise ?

Elle se déplie (sourire). Le bouche à oreille fonctionne à plein, j’ai déjà plusieurs étudiants qui ont manifesté leur intérêt, à moi de leur trouver la cohabitation de leur rêve !

Comment rentrez-vous dans vos frais ?

Le point commun de ces trois formules ?

Nous sommes dans le cadre d’une association d’inspiration chrétienne à but non lucratif. Pour nos frais, nous demandons aux étudiants et aux seniors de verser une cotisation annuelle. Nous sommes très attachés à la dimension spirituelle d’une démarche qui nous est propre. 

Il s’agit bien d’une rencontre humaine. Ce qui est formidable, c’est de penser que ces personnes âgées peuvent encore jouer un rôle social

Marie-Sophie Desmarest Tél : 07 86 62 26 07 Web : www.ensemble2generations.fr

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agglo

Actualité Bordelaise : le best of Sourires, rires, émotions, colères... voici en quelques brèves- clin d'oeil , un résumé de ce que l'actualité bordelaise nous a proposé au cours de ces dernières semaines.

COLLECTION AUX CHARTRONS Nathalie Mémoire, la directrice du Musée de Science Naturelle du Jardin Public l'avait annoncé : la fermeture pour travaux de son établissement n'allait pas être synonyme de mise en sommeil de ses activités. Elle tient parole, puisqu'on a pu voir du 24 janvier au 17 février dans la halle des Chartrons une étonnante exposition de spécimens naturalisés, du petit passereau au grand fauve d'Afrique.

Cette manifestation a surtout été l'occasion d'expliquer au grand public les rudiments de la nécessaire restauration entreprise pour conserver les animaux naturalisés et éviter qu'ils ne se dégradent.

Nathalie Mémoire en a profité pour faire le point sur le chantier attendu dans l'hôtel du Jardin Public. Des retards ont été pris pour trouver les bonnes entreprises au bon prix. Mais le chantier débutera bien cette année pour se terminer en 2015.

Notre Temps, Bordeaux sur le podium bordeaux.fr Alain Juppé s'est vu remettre, lors de l'une de ses nombreuses visites dans les maisons de retraite en début d'année, le dernier exemplaire du magazine Notre Temps. Comme Cosmopolitan le fait avec ses enquêtes, pour dégotter les meilleurs endroits pour draguer, cette publication senior a classé les villes françaises où il fait bon vivre sa retraite : qualité des transports en commun, possibilité de faire du sport, de se soigner, de se loger, de se cultiver... Les villes ont été jaugées selon 25 critères distinctifs. Et au final, Bordeaux termine à une très flatteuse deuxième place sur 18 villes classées. Le winner is... la très étonnante ville de Grenoble. Une habituée des sommets, il faut bien l'admettre. Alain Juppé a fait son petit effet en évoquant la nouvelle à chacune des ces cérémonies. Mais il a pu constater que son public aurait bien aimé apprendre que Bordeaux était sur la première place du podium plutôt que celle de Poulidor (fringuant senior s'il en est). Pour calmer ses troupes, il a déjà déclaré que son objectif était bien sûr de faire la course en tête lors du prochain classement. D'ici là, Bordeaux disposera peut-être de l'arme fatale, le déambulateur design commandé par notre ministre Michèle Delaunay à Philippe Starck. Si avec un tel engin, cela ne marche pas, c'est à désespérer.

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© C.Bricot

Jumping de Bordeaux : le gratin en selle Nicolas Canteloup était venu en guest-star il y a deux ans pour participer au Jumping International de Bordeaux. Pour l'édition 2013 (prévue du 8 au 10 février) on annoncera la venue d'un trio composé de Guillaume Canet, Charlotte Casiraghi (la fille de la princesse Caroline de Monaco) et de Marie Couperie-Eiffel (descendante de Gustave Eiffel). Cette dream-team se serait alignée dans le concours amateur, le conditionnel était encore de rigueur, 8 jours avant le grand saut. La venue du plus célèbre résidant le l'Herbe n'est pas sans lien avec la sortie prochaine du film de Christian Duguay consacré aux aventures du cheval Jappeloup et de son cavalier Pierre Durand. Dans la distribution des rôles, on retrouvera aussi l'incontournable compère de Guillaume Canet : Jöel Dupuch. Quand on est ostréiculture, le pied de cheval, on connaît.

AUDITORIUM : EXÉCUTION CAPITALE

Éric Dahan, chroniqueur musical du journal Libération, ne devait pas savoir que la place Gambetta fut pendant longtemps le lieu où était dressée la guillotine destinée aux exécutions capitales. À sa façon, il vient de faire tomber un couperet très tranchant sur notre Auditorium voisin de ladite place. Le titre de son article est sans rémission : "Bordeaux, L'auditorium rate le coche". Le bourreau fait part de façon très argumentée de sa déception quant à l'acoustique des lieux. Sa conclusion est comme son jugement : sans appel : "cet Auditorium n'est pas une réussite" Les spécialistes apprécieront et verront si l'on doit apporter du crédit à cette mise en pièces… Les cocoricos bordelais vont trouver amère cette fausse note dans des commentaires jusqu'ici très louangeurs. Faut-il y voir, comme on le dit, une manifestation d'un parisianisme dédaigneux à l'égard de ce qui se fait en province, notamment dans le domaine culturel ?

On ne peut pas écarter cette hypothèse, mais il ne faudrait pas non plus y voir que cela.

Il est possible que cet Auditorium, si beau soit-il, soit encore perfectible, et dans ce cas pourquoi ne pas envisager d'en améliorer les performances ? En matière d'acoustique, il n'est de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.

BEL OUVRAGE L'architecte Michel PétuaudLétang en a sans doute eu assez d'être considéré comme le seul responsable des retards dans la livraison de l'Auditorium. Du coup, pour démontrer qu'il savait être à l'heure quand il s'agit de livrer un ouvrage, il vient de publier un livre intitulé "Brève histoire de la musique à Bordeaux" (28 euros). Une large part est accordée à la construction de l'Auditorium. Ce livre est sorti 48 heures avant que celui-ci ne soit inauguré. Cette performance chrono a dû épater son éditeur qui lui avait passé commande. Un éditeur à poigne, sans nul doute, qui a su faire respecter à ses auteurs les plannings établis. Cet éditeur n'est autre que… Michel Pétuaud-Létang.

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Février 2013 | àFondaudège | 21

Wood it yourself, si j'avais un marteau...

Participer à des stages pour apprendre à travailler le bois massif, à se familiariser avec les outils et les techniques des ébénistes, c'est la proposition que fait Géraldine Peronne à de futurs grands chefs de l'établi.

publi-rédactionnel

C

hez les Wood, on aime à partager. Robin, l'ancêtre le plus illustre de la dynastie se plaisait à réduire les inégalités, de nos jours, à Bordeaux, avec la représentante de la « famille Wood », Géraldine Peronne, il est toujours question de partage ; celui du savoir et des compétences dans le domaine de l'ébénisterie. Wood, on le retrouve dans le nom de son entreprise, Wood it yourself, qui sert aussi d'adresse internet.

Les techniques qu'elle veut aujourd'hui transmettre, Géraldine les a acquises en suivant une formation à l'école Boulle dont la réputation n'est plus à faire. Pédagogue émérite (merci à ses enfants), toujours de bonne humeur, elle est passionnée par ce qu'elle a ellemême appris. Elle veut aujourd'hui enseigner ses connaissances à un public de débutants ou de bricoleurs confirmés, voire experts. Quel que soit leur niveau de maitrise, ces amateurs ont en commun une même passion pour le bois et l'usage créatif que l'on peut en faire. Une façon aussi pour les novices de se prouver que le maniement du marteau ou de la scie sauteuse n'est pas toujours l'étape qui précède l'arrivée du flacon de mercurochrome.

Des ateliers 100% pratiques Géraldine se méfie des comparaisons, mais nous reprenons à notre compte celle qui consiste à établir un rapprochement entre son job et celui des ateliers de chefs. Dans ces tops chefs schools, on ressort en sachant monter une crème chantilly comme nos mamies et réaliser des cocktails comme à la Havane. Avec Géraldine, le programme est différent.

On se régale avec un menu composé de

22 | àFondaudège | Février 2013

Géraldine Peronne entourée de ses élèves, attentifs et fiers de leurs créations. © D.R. queues d'aronde, de tenons, mortaises, et autres entailles à mi-bois. En guise de fouets et de micro-ondes, on dispose de scies, de perceuses et de rabots … et de tout un parc machine très à la pointe. Il est dit que les bons ouvriers doivent disposer des bons outils. Géraldine a banni de ses cours l'apprentissage théorique et les exercices de style. Elle appuie ses cours sur la fabrication d’objets contemporains en bois massif.

Chacun des participants repart de son stage avec le fruit de son travail.

Les stagiaires ont d'ailleurs pour premier devoir de choisir l'objet qu'ils souhaitent réaliser durant leur cours : lampe de chevet, lampadaire, cadre...

Tous ces objets de design sont fabriqués à partir de bois noble dont les essences sont laissées au libre choix des élèves.

Chacun des participants repart de son stage avec le fruit de son travail.

Géraldine propose des modules de quatre à six séances de trois heures.

Pourquoi trois heures ? C'est la durée nécessaire pour se mettre dans le bain, régler les machines, réaliser les pièces selon les plans fournis et à la fin du set,

ranger ses outils.

Les cours sont facturés 18 euros de l'heure, le nombre d'élèves maximum est fixé à six et des groupes de niveaux sont constitués. Géraldine est présente en permanence pour accompagner le mouvement, prodiguer des conseils et si nécessaire corriger le mauvais geste.

La bonne humeur est de rigueur et travailler sérieusement sans se prendre au sérieux est la devise maison.

Les cours se déroulent selon les disponibilités des deux lieux mis à sa disposition : une salle située dans les locaux du magasin Leroy Merlin ou une pièce dans l'atelier de l'ébéniste Charles Henry Poirier, situé quai Bacalan. L'inscription préalable à ces stages est un passage obligé, voilà qui est établi !  Géraldine Peronne 06 60 31 98 61 www.woodityourself.fr

jardinage La végétation reprend peu à peu ses droits et le printemps arrive doucement.

Mais si certaines journées nous font penser que le printemps n’est plus très loin, d’autres nous rappellent que nous sommes encore en hiver !

En Février, prépare toi à semer !

Au jardin d’ornement C’est le dernier moment pour planter les végétaux à racines nues. Prenez bien soin d’habiller les racines et de les praliner pour assurer une meilleure reprise. Rabattez vos rosiers à trois ou cinq yeux pour les plus âgés. Le dernier oeil doit être dirigé vers l’extérieur. Supprimez les gourmands qui repoussent du porte greffe, ça épuise le pied. Grattez la terre en surface en incorporant de l’engrais organique ou du compost autour de vos plants.

Taillez vos arbustes a floraison estivales comme l’hortensia, l’althea , le buddleia, le céanothe etc… Éliminez les branches mortes ou malades et conservez les pousses de l’année qui donneront la prochaine floraison.

Au balcon Le froid n’est pas terminé, laissez les protections sur vos plantes les plus fragile. Pensez à arroser les pots remisés ou à l’abri qui ne bénéficient pas des précipitations naturelles. En revanche, stoppez l’arrosage des autres jardinières, un substrat humide gèle et peut faire éclater vos pots en terre cuite. La luminosité est aussi un paramètre très important, pensez à tourner les plantes hivernées d’un tiers de temps en temps.

Au potager Nettoyez vos carrés de culture en supprimant tout ce qui est fané ou gelé.

Dans un sol drainant, plantez des échalotes, des oignons « de Mulhouse » et de l’ail blanc et violet. Vérifiez les protections contre l’hiver sur les cultures en place. Préparez vos parcelles en apportant du compost ou de l’engrais organique sur les dix premiers centimètres de votre sol. Utilisez une griffe ou une grelinette pour l’incorporer.

Au chaud, vous pouvez commencer à semer, tomates, piments et poivrons.

Faites l’inventaire de vos graines et passez vos commandes pour être prêts au printemps.

Au verger Il y a du boulot ! Taillez les abricotiers, actinidias (kiwis), amandiers, arbres à pépins, cassissiers, groseilliers, noisetiers, pêchers et mûriers. Taillez et palissez les Framboisiers. Enrichissez vos arbres en utilisant votre compost, vos cendres de cheminée autour de vos fruitiers. l’idéal est de broyer la taille de vos arbres pour la transformer en « mulch », cela donne un excellent paillage .  la Maison du jardinier et de la nature en ville.

Rue Mandron. 33000 Bordeaux

Animations, demandez le programme Samedi 9 Février Balade occitane à travers les arbres du parc Rivière… En compagnie d’Olivier Sirgue, professeur d’occitan, découvrez les noms des arbres du parc Rivière en « langue d’oc ». Accessible à tous.

Samedi 16 Février Taillez vos rosiers. Grimpants, buissons ou polyanthas, les rosiers doivent être taillés pour profiter d’une floraison abondante.

Mercredi 20 Février Atelier famille du Petit jardinier écolo. Venez avec vos enfants et vos petits enfants partager un atelier autour du jardinage !

NB de places limité. Enfants à partir de 5 ans accompagnés d’un adulte.

Samedi 23 Février Créez vos cosmétiques naturels. Apprenez à réaliser vos soins du visage maisons grâce aux fruits et légumes de saison et aux produits naturels. Tous ces ateliers se déroulent dans les jardins du parc Rivière de 10h à midi Contacts et réservations : 05 56 43 28 90

Février 2013 | àFondaudège | 23

Bordeaux héritage, les racines sans les ailes Présenter 2 000 ans de patrimoine architectural bordelais, tel est le pari du DVD Bordeaux Héritage.

Découvrez ou rédécouvrez la ville avec plus de 30 monuments et lieux incontournables.

Une exploration historique et architecturale unique en son genre.

P

arvenir en 28 minutes à faire un résumé intelligent et intelligible de 2 000 ans d'histoire du patrimoine architectural bordelais, voilà le joli défi relevé par Philippe Chauveau (rédaction) et Karl Harancot (vidéo). 28 minutes, c'est la durée d'un DVD destiné à redécouvrir ou découvrir la ville de Bordeaux en participant à une balade urbaine. Plus d'une trentaine de monuments entre dans cette évocation historique de ce petit précis de l'architecture bordelaise. Philippe Chauveau, historien de formation et guide culturel, a consacré plusieurs mois à peaufiner ses textes pour que l'essentiel soit dit en un minimum de mots. Pour valider son propos et l'enrichir, il s'est adjoint deux consultants : l'architecte Jean de Giacinto et Philippe Prévost, le monsieur patrimoine de l'Office du Tourisme. La mise en image a donné lieu à un travail d'équipe ; Karl Harancot en est l'œil, ses cadrages en sont la preuve. Les prises de vue ont été décidées en étroite collaboration avec le script et cela saute aux yeux en visionnant ce DVD. Cette symbiose entre l'image et le son est d'ailleurs la force de ce documentaire. Contrairement à une célèbre émission de télévision qui part à la découverte de notre patrimoine à l'aide d'un hélicoptère virevoltant, les auteurs de ce reportage de terrain se sont mis dans la peau d'un promeneur ou d'un cycliste. Le bipède est invité à lever la tête mais aucune image n'est là pour lui donner le tour-

24 | àFondaudège | Février 2013

La couverture du DVD réalisé par Philippe Chauveau sur l’histoire architecturale de Bordeaux© D.R. nis. La rédaction du scénario, les prises de vue aux heures propices, la conception de la carte de Bordeaux jointe au DVD et le montage ont nécessité un an de travail. Bordeaux Heritage a reçu le parrainage de l'Office de Tourisme et

une aide financière du Conseil Général de Gironde.

Bordeaux Héritage, 28 min.,Toucan Créa Production, 19 euros. Disponible à la FNAC, à la librairie Mollat et à l'Office de Tourisme de Bordeaux.

Carnet de Voyage Autre tandem, autre façon de rendre hommage à une ville, mais une même ambition, celle de magnifier Bordeaux et ses monuments. Laurent Bonnet (peintre et photographe), a parcouru les rues de Bordeaux en tous sens avec son appareil et a ensuite réalisé sur la toile des dessins à la gouache, à l'huile, à l'encre de chine ou au fusain. Pour accompagner ses carnets de voyages citadins, Laurent Bonnet est allé puiser ses légendes aux meilleures sources : l'auteur n'est autre que François Mauriac. Des extraits de ses ouvrages sont ainsi publiés en appui de ses planches. Belle rencontre pour un bien joli livre.

Bordeaux, Carnet de voyage. Laurent Bonnet. Geste Éditions. 39,90€.

PAR ICI LA SORTIE !

VOTRE JOURNAL DE QUARTIER VOUS PROPOSE QUELQUES EXCURSIONS CULTURELLES À TRAVERS LA CUB.

FÉVRIER - MARS 2013

PHOTO : D.R.

DU 7 AU 9 FÉVRIER

8 FÉVRIER

BRADERIE D’HIVER

BORDEAUX MON TREMPLIN MUSIQUE INTERQUARTIERS

Commerçants locaux et commerçants ambulants installent leurs stands dans la rue. À vous les bonnes affaires ! › Divers lieux

DU 7 AU 9 FÉVRIER

Concert gratuit. Venez nombreux et votez pour élire le groupe qui représentera votre quartier lors de la finale le samedi 23 février à la Rock School Barbey !

CONCOURS DU CHOCOLAT

› Auditorium - St-Michel/ Nansouty/ St- Genès

4ème grand concours national du Chocolat de la ville de Bordeaux, organisé par la Fédération Nationale Autonome des Chefs Compagnons Pâtissiers et Boulangers de la Gironde

DU 8 AU 16 FÉVRIER

› Hôtel de Ville

Coproduction Opéra National de Bordeaux et Angers-Nantes Opéra. Opéra en 3 actes et 12 tableaux.

› Restaurant La Tour des Chartrons

XENAKIS : LE DIATOPE, UNE MUSIQUE À VOIR

› Grand-Théâtre / Opéra national de Bordeaux

RUGBY À XV TOP 14

Le Diatope (1978) est l’un des plus importants polytopes de Xenakis. Il combine quatre « médias » : musique, architecture, spectacle visuel, textes programmatiques.

DU 8 AU 10 FÉVRIER

› Stade Chaban-Delmas

JUMPING INTERNATIONAL

9 FÉVRIER

› 308 maison de l’architecture

Coupe du Monde FEI de saut d’obstacles

8 FÉVRIER

› Parc des Expositions de Bordeaux Lac

DU 7 FÉVRIER AU 7 MARS

30 ANS DES JSA Le quartier Saint-Augustin fête les 30 ans de sa Maison ! › Allée des Peupliers

MUSIQUE THÉÂTRE / DANSE EXPOS / ATELIERS SPORT

DIALOGUE DES CARMÉLITES

9 FÉVRIER

9 FÉVRIER

CONCERT MARIPOSA Le duo Folk-Blues Mariposa offre une musique qui aspire au voyage et à la liberté. Ils vous proposent un répertoire blues- folk des années 60’ a 90’.

9 FÉVRIER Union Bordeaux Bègles/Toulon

DOMINIQUE FILLON TRIO, « AS IT COMES » Découvrez le troisième album du pianiste Dominique Fillon sort son troisième album «As it comes»

ORCHESTRE D’HARMONIE DE BORDEAUX

› Comptoir du Jazz

Riche d’une expérience de plus d’un siècle, l’Orchestre d’Harmonie de Bordeaux est l’une des institutions emblématique du patrimoine culturel de la ville de Bordeaux.

WHITE SPIRIT

› Théâtre Fémina

JUSQU’AU 10 FÉVRIER Les théâtres d’ombres, le dessin animé ou le cinéma des origines sont quelques-uns des domaines dans lesquels Hugues Reip aime s’aventurer pour repenser la forme de l’exposition. › Galerie MLS Février 2013 | àFondaudège | 25

PHOTO : D.R.

JUSQU’AU 10 FÉVRIER

EXPOSITION MONTPARNASSE / ST-GERMAIN-DES-PRÉS Regard sur l’Abstraction lyrique. › Musée des beaux-arts

12 FÉVRIER

BASKET PRO B JSA/Saint Vallier › Salle Jean Dauguet

12 FÉVRIER AU 5 MARS

13 FÉVRIER

EXPOSITIONS VISAGES DU ROCK

LANG LANG

K.Ro & Chatz › Le Node

13 FÉVRIER

«AU TEMPS DES LETTRES PERSANES...»

Montesquieu et l’exotisme dans la musique, le chant, la danse et la littérature autour de 1700, Cie Les Caractères › Théâtre du Pont Tournant

« Déchaînant toujours autant les passions (chose devenue rare sur la planète classique…), Lang Lang poursuit sa route entre une intense activité extra-musicale et des concerts et des enregistrements laissant rarement de marbre… […]

Premier pianiste chinois engagé par les Philharmoniques de Berlin et de Vienne ainsi que par les meilleurs orchestres américains, Lang Lang s’est produit à 29 ans dans toutes les grandes villes du monde lors de récitals et de concerts à guichet fermé. Le fait qu’il figure dans le Time 100 de l’année 2009 — les 100 personnalités les plus influentes du monde selon l’hebdomadaire Time — témoigne de ce succès. En août 2008, plus de cinq milliards de spectateurs ont suivi le concert de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Pékin où il incarnait la jeunesse et l’avenir de la Chine. La rumeur veut que quarante millions d’enfants chinois se soient mis à l’étude du piano suite à cet événement… » Max Dembo, Quobuz.com, 12 janvier 2012. › Auditorium- Opéra national de Bordeaux

DU 13 AU 23 FÉVRIER

JE HAIS LES DIMANCHES SOIRS, & LE CIRQUE DES PETITS PERSONNAGES

14 FÉVRIER

15 FÉVRIER AU 8 MARS

CONCERT BX MON TREMPLIN MUSIQUE INTERQUARTIERS

REGARDS CROISÉS. DESTINS BORDELAIS.

Théâtre et Cabaret forain burlesque

Concert gratuit. Venez nombreux et votez pour élire le groupe qui représentera votre quartier lors de la finale le samedi 23 février à la Rock School Barbey !

› Place Pey Berland et divers lieux

› Théâtre la boite à jouer

› Salle Pergola - Caudéran

DU 14 AU 16 FÉVRIER

SALON AQUITEC Aquitec est le premier salon régional de l’Orientation, des Métiers, de l’Emploi et de la Formation. › Parc des Expositions de Bordeaux Lac

CONCERT BX MON TREMPLIN MUSIQUE INTERQUARTIERS Concert gratuit.

26 | àFondaudège | Février 2013

› Centre d’animation Queyries La Bastide

MUSIQUE

THÉÂTRE / DANSE

EXPOS / ATELIERS

16 FÉVRIER, 20H

« MORCEAUX CHOISIS » Artistes professionnels, amateurs, ou en voie de professionnalisation choisissent d’extraire des «morceaux» de leur processus de création pour le partager avec un public, avec leur pairs.... › Chapiteau de l’école de cirque

16 FÉVRIER

15 FÉVRIER

Le Cirque des petits personnages

Parcours. Expositions photos

SPORT

CONCERT BX MON TREMPLIN MUSIQUE INTERQUARTIERS Concert gratuit. › Centre d’animation Grand-Parc Grand parc/ Paul Doumer

TRAVERSÉE DE BORDEAUX EN VÉHICULES ANCIENS

de Nicolas OL GOG tion collective

Autos, motos, véhicules historiques, anciens ou de compétition, pour cette 2ème randonnée touristique au départ de l’Esplanade des Quinconces.

traduc

› Esplanade des Quinconces

16 FÉVRIER FC Girondins de Bordeaux/Lyon › stade Chaban Delmas

17 FÉVRIER

HANDBALL NAT 1 Girondins de Bordeaux/Gien › salle Jean Dauguet

DU 20 AU 23 FÉVRIER

FESTIVAL EXIGEONS L’IMPOSSIBLE

› Halle des Chartrons

DU 20 AU 23 FÉVRIER

HAMLET OU L’ÉLOGE DU PLAYBACK

c LUDOVIC DU 20 AUave 28 FÉVRIER

LE JOURNAL D’UN FOU, NICOLAS de scène GOGOL e en

dans une Comment la placardisation d’un mis employé fonctionnaire peut-elle engendrer son mal-être, sa folie, voire plus…!

AUDE MEYMERIT CL NJEA Traduction collective avec des étudiants russes.

Le Journal d’un fou est le parcours d’un fonctionnaire ou médiocre, pauvre mais noble, sans réelle instruction, qui subit sa vie privée et professionnelle au lieu de la vivre. Une seule issue Comment la placardisation d'un employé pour lui à ce marasme quotidien : s’échapper par la folie. On souffre, on rit, on se questionne. >mercredi 20 février 2013 à 20h30 >jeudi 21 février 2013 à 20h30 >vendredi 22 février 2013 à 20h30 >samedi 23 février 2013 à 20h30 >mardi 26 février 2013 à 20h30 >mercredi 27 février 2013 à 20h30 >jeudi 28 février 2013 à 20h30 >vendredi 1 mars 2013 à 20h30 › Le Poquelin Théâtre

DU 22 AU 24 FÉVRIER

SALON PROJET HABITAT

Cie Yes Igor - à partir de 15 ans › Glob Théâtre

› Hangar 14

DU 20 FÉVRIER AU 2 MARS

23 FÉVRIER

FOOTBALL L1

Texte Edmond Rostand. Adaptation et mise en scène Dominique Pitoiset [prod/creation TnBA] - Grande salle Vitez / TNBA

FC Girondins de Bordeaux/Brest

› TNBA

23 FÉVRIER

22 ET 23 FÉVRIER

« SORTIR DE SA MÈRE » & « LA CHAIR DES TRISTES CULS » DE PIERRE NOTTE CIE

FEVR

fonctionnaire peut-elle engendrer son mal-être, folie, voire Meymerit plus...!

Avec Ludovic Brisebourg dans une misesa en scène de Jean-Claude

17e édition, avec des exposants de tous les secteurs de l’habitat.

CYRANO DE BERGERAC

BRISEBOURG

› stade Chaban Delmas

FINALE BX MON TREMPLIN MUSIQUE INTERQUARTIERS

Pièces avec chansons

Le lauréat remportera une résidence et un enregistrement à la Rock School Barbey et un prix Ville de Bordeaux destiné à développer son parcours musical.

› Théâtre du Pont Tournant

› Rock School Barbey

201

à 20h

9 rue Étobon-Ch 33100 Bordeaux station tramway :“jardin b téléphone : 06 875 courriel : lepoquelintheatre@o liens internet : www.borde http://lepoquelintheatre.u concept JComeydia 2012

Premier festival bordelais dédié à l’improvisation théâtrale, dans lequel auront lieu Catchs et Matchs d’improvisation théâtrale, ainsi que diverses animations ludiques autour de l’improvisation.

20 jeu 21 vendr 22 same 23 mar 26 mercr 27 jeud 28

LE J O U R NA L D’UN FOU

DU 16 AU 17 FÉVRIER

FOOTBALL L1

mercr

DU 23 FÉVRIER AU 10 MARS

TOURNOI DE TENNIS OPEN UNION ST BRUNO Plus d’informations sur www.saint-bruno.org › Tennis couvert de Mériadeck

25 FÉVRIER

VICTOIRE DE LA MUSIQUE CLASSIQUE les Victoires de la musique classique 2013, diffusées en direct sur France Télévisions › Auditorium

JUSQU’AU 24 FÉVRIER

GOYA, CHRONIQUEUR DE TOUTES LES GUERRES. Les Désastres et la photographie de guerre › Centre Jean Moulin Février 2013 | àFondaudège | 27

28 FÉVRIER

ARTHUR H ET NICOLAS REPAC «L’OR NOIR»

La poésie de la Caraïbe francophone mise en musique par Nicolas Repac et amplifiée par la voix d’Arthur H. › ROCHER DE PALMER

DU 28 FÉVRIER À 31 MARS

LES 40 ANS DU CAPC

Le musée d’art contemporain de Bordeaux fête son anniversaire pendant tout le mois de mars. › (Grande Nef)

DU 28 FÉVRIER AU 27 MAI

KRISTIN MCKIRDY. CÉRAMIQUES

DU 2 MARS 2013 AU 5 JANVIER 2014

L’exposition présente les créations en porcelaine de Sèvres

CERVORAMA

Revivez la magie des annees 80 en concert !

Explorez votre cerveau, découvrez que celui-ci peut évoluer et se modifier, pénétrez ses réseaux neuronaux, comparez votre cerveau à d’autres cerveaux du règne animal, testez vos fonctions cognitives et finalement découvrez que chaque cerveau est unique !

Cet organe est certainement l’une des dernières « terre inconnue » de l’Homme. Si le siècle passé a été dévolu à explorer les lieux les plus inaccessibles de notre planète, au coeur de la matière, et même au travers de notre système solaire, les enjeux de ce début de siècle se trouvent à l’intérieur de notre boîte crânienne. Longtemps considéré comme un organe secondaire, le cerveau ne cesse de livrer ses secrets lentement au fur et à mesure des progrès en neurosciences.

Une exposition conçue et réalisée par Cap Sciences, en collaboration avec le Neurocampus de Bordeaux.

Durée moyenne de la visite : 1h30 Tout public à partir de 8 ans Du mardi au vendredi de 14h à 18h, les samedi et dimanche de 14h à 19h Fermé les lundis et jours fériés Durant les vacances scolaires, Cap Sciences est également ouvert le lundi de 14h à 18h

› Patinoire Mériadeck

› CAP Sciences

› Musée des Arts décoratifs

1ER ET 2 MARS

ENQUÊTE / EN QUÊTE Par Jean-Philippe Clarac et Olivier Deloeuil, résultats de 3 mois d’enquête sur ce qui fait aujourd’hui un événement culturel › Muséum d’histoire naturelle, jardin public

1ER MARS

STARS 80

1ER MARS

BASKET PRO B

DU 4 MARS AU 15 MARS

9 MARS

STAGE DE CIRQUE

FOOTBALL L1

› salle Jean Dauguet

Stage de découverte des arts du cirque pour débutants. Perfectionnement et spécialisation

FC Girondins de Bordeaux/Bastia

DU 1ER AU 24 MARS

› Ecole du cirque de Bordeaux

JSA/Saint Quentin

FOIRE AUX PLAISIRS Comme tous les ans, célébrez le printemps en famille à la plus célèbre fête foraine de Bordeaux. › Esplanade des Quinconces

2 MARS

HOCKEY SUR GLACE D1

› Stade Chaban Delmas

DU 9 AU 10 MARS

5 MARS

LES MOTS DU MARDI Toute l’année, depuis 20 ans, le premier mardi de chaque mois à 20h30 : expression libre (poèmes, théâtre, contes, écrits, nouvelles, chants anecdotes, ,…) par les spectateurs présents.

SALON DU DISQUE Cet évènement ouvert à tous les publics offre un moment de plaisir et de découverte musicale, des années 50 à nos jours. › Espace du Lac

› Poquelin Théâtre

DU 9 AU 24 MARS

› Patinoire Mériadeck

5 MARS AU 2 JUIN

2 MARS

PHOTOPHYLLES

LE PRINTEMPS DES POÈTES

Boxers de Bordeaux/Brest

RUGBY À XV TOP 14 Union Bordeaux Bègles/Agen › stade Chaban Delmas 28 | àFondaudège | Février 2013

MUSIQUE

Exposition internationale de photographies amateurs

Cette année, le thème sera «Les Voix du Poème» avec un hommage à Pablo Neruda à l’occasion du 40ème anniversaire de sa disparition.

› au jardin botanique

› Divers lieux

THÉÂTRE / DANSE

EXPOS / ATELIERS

SPORT

10 MARS

HANDBALL NAT 1 Girondins de Bordeaux /Limoges › salle Jean Dauguet

DU 14 MARS AU 17 AVRIL

LES NOUVEAUX ALBUMS DES JEUNES ARCHITECTES ET PAYSAGISTES

©AOA-LAVIGNE ET CHÉRON-AXYZ

En collaboration avec la Cité de l’Architecture

DU 14 AU 17 MARS

› 308-maison de l’architecture

INAUGURATION DU PONT JACQUES CHABAN-DELMAS

DU 14 AU 30 MARS

Venez admirer la travée de 117m de long pour 2600 tonnes se dresser à 55 mètres au dessus de la Garonne.

IL SUFFIT DE PEU

› Pont Jacques Chaban-Delmas

Par la Cie la contravention (création) › Théâtre la boite à jouer

DU 14 AU 30 MARS

LE LAC DES SIGNES OU LA MÉCANIQUE DES BOURRELETS Par la Cie Ramadam. Clown / théâtre

DU 16 AU 25 MARS

BALLET QUATRE TENDANCES 4 Pour cette quatrième édition, Charles Jude fait à nouveau appel aux chorégraphes parmi les plus créatifs de la scène contemporaine.

JUSQU’AU 18 MARS

LA MÉDAILLE EN FRANCE AUX XIXE ET XXE SIÈCLES L’art de la médaille prend au cours du XIXe siècle une place sans cesse croissante au sein de la vie artistique française.

› Théâtre la boite à jouer

› Grand-Théâtre / Opéra national de Bordeaux

› Musée des Arts décoratifs

DU 15 AU 17 MARS

17 MARS

ISABELLE BOULAY

SALON DU CHOCOLAT Nombreuses animations : défilé de robes en chocolat, Chocosphère, Cacao Show, Choco Démo, Choco Land... › Hangar 14

15 MARS, 20H

CONCERT BAROQUE – ORFÉO Nathalie Stutzmann (direction et contralto) › Grand-Théâtre / Opéra national de Bordeaux

CARNAVAL DES 2 RIVES Cette année, cette grande fête populaire se déroulera sur le thème de l’Afrique du Sud. › Divers lieux

JUSQU’AU 17 MARS 2013

AU TEMPS DES GAULOIS. L’AQUITAINE AVANT CÉSAR La plus grande rétrospective sur l’Aquitaine à l’époque gauloise › Musée d’Aquitaine

19 MARS Du Québec à l’Europe, sa voix résonne, touche, séduit. › Casino Barrière de Bordeaux

DU 19 AU 20 MARS

MON SANG POUR LES AUTRES Donner son sang, c’est jouer collectif ! › Allées de Tourny

DU 19 AU 22 MARS

L’ATELIER VOLANT Texte, Mise en scène et peinture Valère Novarina [ prod/création ]

15 MARS

BASKET PRO B

› TNBA

JSA / Evreux › salle Jean Dauguet

DU 19 AU 23 MARS

CELLULE SOUCHE

15 MARS

Par la Cie mutine. Création

LOU DOILLON

› Glob Théâtre

Un folk aux ambitions aériennes et traversé d’influences ensorceleuses, de Marianne Faithfull à Patti Smith en passant par Lou Reed › Rock School Barbey

Février 2013 | àFondaudège | 29 LOU DOILLON. PHOTO : D.R.

21 ET 22 MARS, 20H30

CRÉATION DANSE JAZZ – TNBA Scènes publiques du Conservatoire Jacques Thibaud › Salle Vauthier, square Dom Bedos

DU 21 AU 24 MARS

SWING ART FESTIVAL Danses, art, musique › Halle des Chartrons

DU 21 AU 29 MARS

SALOMÉ Opéra en 1 acte. Livret tiré du poème Salomé d’Oscar Wilde, traduit en allemand par Hedwig Lachmann › Auditorium / / Opéra national de Bordeaux

DU 22 AU 31 MARS

SEMAINE DIGITALE DE BORDEAUX Série d’événements autour de l’utilité des projets numériques dans les villes d’aujourd’hui.

Une édition augmentée › Divers lieux

DU 22 AU 23 MARS

SALON DES MASTERS ET DU 1ER EMPLOI Pour vous permettre d’y voir plus clair, le salon spécial Masters et 1er Emploi recense une multitude de formations. Bon nombre d’établissements se mobilisent pour vous informer sur leurs cursus. › Parc des Expositions de Bordeaux Lac

22 MARS

MARC LAVOINE Le «Volume 10» avait été couronné de succès : une tournée fleuve (plus de 200 dates, dont plusieurs semaines au Casino de Paris, au Palais des sports et à la Cigale), et une certification quadruple platine... Une étape de plus sur une route déjà jalonnée de milliers de concerts et de plusieurs millions de disques vendus.

Le onzième album s’appelle «Je descends du singe» et il a pour carte de visite son titre éponyme. Une syncope reggae, des synthés vintage et une guitare flamenco, portent cet hymne à la quête de soi, quand les nuits font vaciller ce qu’il reste de certitudes.

Musicalement et dans le thème abordé, Marc Lavoine surprend, se met à nu et détonne : ainsi sur le fil, il fait chalouper nos cordes sensibles. › Patinoire Mériadeck

23 MARS

DU 26 AU 29 MARS

MEDIA LUNA DUO

UBU ROI, ALFRED JARRY

Par Salvator Paterna et Pascal Delalée. Guitare, luth arabe et violon

Mise en scène Declan Donnellan, scénographie Nick Ormerod

› Théâtre du Pont Tournant

› TNBA

23 MARS

29 MARS

GASPARD PROUST

BASKET PRO B

Gaspard Proust se trouve être un redoutable sniper, un virtuose d’un humour brillamment scabreux qui incite à dire qu’il est bon, parfois, de rire de tout et sans limite ...

JSA/Rouen

› Casino Barrière de Bordeaux

FOOTBALL L1

HANDBALL NAT 1

› stade Chaban Delmas

Girondins de Bordeaux / Reze

30 MARS

› salle Jean Dauguet

JUSQU’AU 24 MARS

DOUANES EN TERRES D’ASIE ET D’AFRIQUE. Clichés et impressions sous la IIIe République › Musée national des douanes MUSIQUE

30 MARS FC Girondins de Bordeaux/Lorient

24 MARS

30 | àFondaudège | Février 2013

› salle Jean Dauguet

THÉÂTRE / DANSE

EXPOS / ATELIERS

SPORT

FINALE DE LA 7E ÉDITION DU TREMPLIN MOZAIC ROCK Ce tremplin a pour mission de promouvoir les groupes de musiques émergents. › Rock School Barbey

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EN FRANCE

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Février 2013 | àFondaudège | 31

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SAMEDI 23 FÉVRIER 2013

Soirée de gala

22-23 février 2013

à bord du MS Princesse d’Aquitaine

59 /pers.

Quai des Chartrons à Bordeaux

Le dîner en croisière (forfait boissons inclus)

à bord du MS Princesse d’Aquitaine de 10h à 18h

Menu de Gala

RÉSERVATION AU

03 88 76 40 66

Cappuccino de homard

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Nage de rouget barbet et légum es croquant au jus de cuisson safrané

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Aumônière de caille à l’orlo ff, sauce au Porto

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Brochette d’ananas caramélisé au sucre roux de canne.

Sorbet noix de coco

RENSEIGNEMENTS ET RÉSERVATIONS SALLE À MANGER

CABINE

PISTE DE DANSE

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La Salamandre

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Tabac Presse

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