No #02
Février 2015
Le journal interne de palmafrique
Edito Sommaire • DOSSIER DU MOIS La politique Sociale de Palmafrique ...............................2 • Le palmier à Huile......................2 De A à Z • REPORTAGE Formation à la sécurité incendie......................................3 • PORTRAIT M. ETTIEN Kanga ......................4 • TEMOIGNAGE : M. BROU T........4 • QUESTIONS/REPONSES ...........4 • REFLECHISSONS UN PEU .........4
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Formation au siège : La sécurité incendie
OUI à la formation ! La formation du personnel a un coût, et ce n’est pas un secret. Le personnel bien formé rapporte toujours à l’entreprise, et cela n’est pas toujours perçu par nombre de dirigeants. L’on observe de plus en plus, que les budgets alloués annuellement pour l’initiation, la mise à niveau, le perfectionnement et / ou la reconversion des travailleurs de tous niveaux, font partie des budgets les plus élevés des entreprises qui ont compris l’intérêt de la formation. Dans ce monde de multiples mutations à des allures parfois vertigineuses, Il devient donc
impérieux d’accorder une place de choix à la formation des hommes au travail, afin d’être en phase avec l’évolution du monde qui s’impose à nous. Certes, former est onéreux, mais nous restons convaincus que le coût de l’ignorance sera toujours plus élevé que celui de la formation. Bonne lecture ! Par M. TOURE Adama, Chargé de la formation.
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DOSSIER DU MOIS
LA POLITIQUE SOCIALE DE PALMAFRIQUE PALMAFRIQUE est une entreprise citoyenne, c’est un fait. Cependant, cette qualité ne profite pas qu’aux cités riveraines – fort heureusement - elle profite également aux travailleurs et leurs familles. La DRH, Mme OUFFOUE Bertine nous explique dans ce numéro, la politique sociale de PALMAFRIQUE.
Celle – ci couvre les niveaux médical, éducatif, et social. ll Le niveau médical PALMAFRIQUE dispose de 8 (huit) infirmeries sur les sites dirigées par des infirmiers d’Etat, de 2 (deux) maternités et d’un médecin au siège. Le médecin et les infirmiers s’occupent des premiers soins et orientent les malades dans les cliniques privées ou hôpitaux publiques en cas de besoin. Ils sont assistés par des matrones pour les accouchements et des Aides - Assistantes Sociales pour les consultations pré et post - natales dans les maternités d’Eloka et d’Anguédédou. Par ailleurs, pour gérer ce volet médical, PALMAFRIQUE a créé en son sein, une Mutuelle Sociale des Agents de Palmafrique (MUSAPALM), à laquelle tous les salariés adhèrent obligatoirement. Cette mutuelle assure la couverture des frais de santé à hauteur de 80% et leur procure une La sage - femme de palmafrique offrant des soins à un nouveau né
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assurance vie. D’autres produits très attrayants de la mutuelle assurent aussi une retraite complémentaire. ll Le niveau éducatif PALMAFRIQUE est dotée de 8 (huit) écoles primaires pour la scolarisation des enfants des salariés sur les sites. Ces écoles reçoivent des enseignants de l’Etat. En outre, trois (3) centres d’éducation préscolaire accompagnent ces écoles à Dabou, Eloka et Anguédédou. De plus, la Mutuelle intervient à la rentrée scolaire par la mise à disposition de prêts aux parents d’élèves qui le désirent. Moment de loisir lors d’une récréation au centre scolaire de PALMAFRIQUE
A Z
LE PALMIER A HUILE
de
à
Des végétaux aux mille usages. De tout temps, les palmiers ont fourni aux populations des ressources vivrières, des matériaux, ... De la couronne de feuilles aux racines en passant par les fibres et les fruits, chaque partie de ces végétaux fournit des produits utiles à l’homme. Les racines, les fleurs, les fruits, l’huile extraite de la pulpe du fruit et de l’amande de différentes espèces de palmiers ont été utilisés pour les besoins quotidiens. Ils servent à élaborer des préparations médicinales ou des produits d’hygiène. Mais c’est surtout dans le domaine de l’alimentation que les palmiers tiennent une place sans équivalent dans le monde végétal.
ll Le niveau social - Le logement aux salariés Tous les travailleurs sur sites sont logés gratuitement dans des logements dotés d’électricité et d’eau courante à la charge de PALMAFRIQUE. - Le concours de PALMAFRIQUE en cas d’évènement malheureux survenu dans la famille d’un salarié. En cas de décès d’un travailleur embauché, PALMAFRIQUE apporte son concours à travers les prestations suivantes : - Frais de conservation du corps à la demande des ayants droit ; - Frais de transfert du corps en Côte d’Ivoire à la demande des ayants droit ; - Frais de cercueil et de couronne ;
- Frais funéraires ; - Présence de l’entreprise à travers des délégations et leur prise en charge aux cérémonies funéraires ; En cas de décès de son conjoint, de son enfant à charge, de son père ou de sa mère, un soutien financier (en fonction de sa catégorie) est accordé gratuitement au travailleur en plus de la présence de l’entreprise à travers des délégations aux cérémonies funéraires. Il est à noter que toutes ces prestations sont complètement distinctes des offres de la mutuelle (MUSAPALM) que nous verrons dans un prochain dossier. Réalisé par A. Bertine - DRH
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REPORTAGE Le cabinet IFSI, spécialisé en formation à la sécurité incendie, a offert une formation gratuite pour vingt agents du siège.
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ans le cadre de nos relations avec le cabinet IFSI, les travailleurs du siège ont été formés à la sécurité incendie le vendredi 6 février 2015. Il faut dire d’emblée, que le cabinet IFSI, après avoir formé nos travailleurs des sites d’Eloka et Yassap dans le cadre du plan de formation de 2013, a décidé d’offrir une formation gratuite pour vingt personnes au siège de PALMAFRIQUE. Ce fut une formation à la fois théorique et pratique, animée de main de maître par le Capitaine à la retraite DIGBEU Jean Séry. Ont participé à la formation une vingtaine de travailleurs volontaires sélectionnés sur les 4 paliers du siège dont trois Directeurs ainsi que le responsable de la sécurité. Réalisé par TOURE Adama Chargé de la Formation.
Phase théorique en salle.
Phase pratique de la formation : extinction d’un feu réel à l’extincteur.
TEMOIGNAGE
M. BROU Théodore. Le regard d’un connaisseur
Ingénieur Agronome ayant posé son empreinte encore visible, M. BROU Théodore, ancien Directeur Agricole de 1996 à 2006, nous relate son passage à PALMAFRIQUE. PALMINFOS : Bonjour Mr BROU, veuillez bien vous présenter s’il vous plait ! BROU THEODORE: Je suis BROU THEODORE. Né en 1949. Marié et père de 7 enfants. Je suis Ingénieur Agronome de formation, agrégé de l’Enseignement moyen-supérieur. PALMINFOS: A quel moment avez vous travaillé à PALMAFRIQUE ? BT : J’ai travaillé à PALMAFRIQUE de 1996 à 2006.
PALMINFOS : Quelles fonctions y avez-vous occupées ? BT : J’ai occupé essentiellement les fonctions de Directeur Agricole durant ces 10 années, avec quelques intérims de Directeur Général. PALMINFOS : Par rapport aux entreprises où vous êtes passé, que pensez-vous et que retenez-vous de l’étape PALMAFRIQUE ? BT : A PALMINDUSTRIE où j’ai démarré ma carrière dans le palmier, tout était déjà en place alors qu’en 1996, avec LE GROUPE SAFIPAR, tout était à construire du point de vue organisationnel. Il fallait structurer toutes les directions : DA, DI, DFC, DRH… Un véritable puzzle. PALMINFOS : Quel événement marquant pouvez-vous nous relater ? BT : C’est la perte par accident du premier PCA de SAFIPAR ET PALMAFRIQUE, le Député Yves FOFANA.
« J’ai été à l’origine de la technique des achats directs de régimes au secteur villageois pour faire face à la concurrence à Alépé et Sikensi. » PALMINFOS: Avez-vous mené personnellement une action dont vous avez été fier pendant que vous étiez en fonction ? BT : Oui, c’est nous qui avons proposé la mise en place et la conduite des achats directs de régimes au secteur villageois. Cette technique a permis à PALMAFRIQUE de se doter d’un puissant instrument pour faire face à la concurrence aux secteurs villageois d’Alépé, Sikensi et Dabou. PALMINFOS: Quels conseils pouvezvous donner à la jeune génération que nous représentons ? BT : Dans l’environnement très concurrentiel actuel, la conquête des régimes nécessite innovation, motivation et endurance et professionnalisme de la part de tous #02 de février 2015
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TEMOIGNAGE (suite)
QUESTIONS REPONSES Combien d’huiles produit le palmier ? Le palmier produit deux huiles différentes simultanément : -l’huile de palme rouge issue de la pulpe de couleur jaune orangée, qui renferme environ 50 % d’huile, -l’huile de palmiste issue de l’amande ou palmiste, de couleur ivoire, qui contient environ 50 % d’huile de palmiste, proche de l’huile de coco.
REFLECHISSONS UN PEU Existe t’il un 14 juillet en Belgique ?
Oui
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Non
PALMINFOS : Quel est votre dernier mot ?
« Ce n’est pas le moment de baisser les bras. PALMAFRIQUE a un avenir prometteur, il faut y aller. »
M. ETTIEN Kanga, la force tranquille
PALMINFOS : Quel avenir prédisez – vous pour PALMAFRIQUE dans 20 ans ? ETTIEN Kanga : PALMAFRIQUE est passé par des moments difficiles. Mais le plus dur est passé. Quand on est sorti des difficultés, on ne peut qu’aller vers le succès. Donc je pense que PALMAFRIQUE a un bon avenir, surtout avec le projet Performance dans lequel nous sommes engagés aujourd’hui, le Système de Management par la Qualité et les ambitions actuelles ; PALMAFRIQUE dans quelques années, va compter davantage dans la filière palmier à huile. Déjà en 2014, nous avons dépassé notre niveau de production habituel de 25 000 à 30 000 tonnes en atteignant 34 000 tonnes. En 2015, nous envisageons passer à 44 000 tonnes d’huile ; cela fait une fois et demi ce que nous avons l’habitude de produire. Et d’ici quelques années, on ambitionne de se hisser à la 2ème place des producteurs d’huile de palme brute en CI après PALMCI. L’avenir de PALMAFRIQUE est prometteur. PALMINFOS : On envisage de devenir 2ème. N’est – ce pas irréaliste ? EK : Non, ce n’est pas une vue de l’esprit ni une ambition utopique. Nous le disons par conviction sur la base des acquis et des projets qui, mis en œuvre, nous permettrons d’être au niveau que nous prévoyons.C’est une ambition reposant sur du concret et non des illusions. Telle est la vision de la nouvelle Direction de PALMAFRIQUE conduite par M. Thierry DAVAILLE.
Réponse du réfléchissons un peu
EK : EK : Encore une fois, merci à l’équipe de PALMINFOS. Mon dernier mot est un message d’espoir pour l’avenir de PALMAFRIQUE. Je suis heureux de travailler aujourd’hui avec des plus jeunes qui ont de la compétence et qui vont assurer la relève pour demain ; parce qu’avant d’être là où nous sommes aujourd’hui, ça n’a pas été facile. Après la privatisation, beaucoup de gens ne vendaient pas chère la peau de PALMAFRIQUE. Nos concurrents prédisaient nous racheter sous peu. Mais, nous avons tenu la route ; et aujourd’hui, on a des jeunes compétents qui assurerons la relève, et nous pensons pouvoir prendre des retraites tranquilles, assurés que derrière nous, la relève est garantie et que les choses ne vont pas s’écrouler mais continueront à aller de l’avant. Je souhaite beaucoup de courage à tous les travailleurs de PALMAFRIQUE. Ce n’est pas le moment de baisser les bras. Nous avons aujourd’hui la possibilité d’aller loin, il faut y aller. PALMINFOS : Nous recevons votre dernier mot comme un challenge lancé aux jeunes que nous sommes, de faire tout pour que le travail que vous avez abattu depuis toutes ces années, ne retombe pas comme un château de cartes, mais qu’au contraire, les choses évoluent pour que ce soit (pourquoi pas), PALMAFRIQUE qui, sinon achète, à tout le moins prenne des participations dans le capital de ceux qui pensaient nous racheter. EK : Pourquoi pas ? Bonne année 2015 ! Entretien réalisé par M. ZE Thomas et M. TOURE Adama
même s’il n’est pas fêté, le 14 juillet existe en Belgique et ailleurs
Entretien réalisé par Mme OUATTARA Salimata et TOURE Adama.
Dans le numéro précédent, M. ETTIEN se dévoilait à nous. Suite et fin de l’entretien
Oui
les jeunes qui ont choisi d’exprimer leur savoir-faire dans la filière palmier à huile. Le projet PERFORMANCE initié par votre Direction Générale doit interpeller tous les cadres de PALMAFRIQUE. Un accent particulier a été mis sur le facteur humain dont le renforcement des capacités doit contribuer à la professionnalisation de tous les acteurs de la production. PALMINFOS : Pourquoi êtes-vous parti ? Avez-vous une activité en ce moment ? BT : J’ai fait valoir mes droits à la retraite en 2006 afin de laisser la place aux plus jeunes. Dans le souci de mettre mon expérience au profit de la filière palmier à huile, je me suis associé à des amis pour fonder un cabinet d’expertise agricole depuis 2007. PALMINFOS: Quel est votre dernier mot ? BT : Je voudrais simplement vous remercier pour votre initiative que j’apprécie à sa juste valeur. Je vous souhaite bonne continuation.
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