Mai 2015
N°#05
Edito Vive le 1er mai !
La petite histoire du 1er Mai
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Le 1er Mai à Palmafrique
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• PORTRAIT
De M. Haidara, ancien contrôleur de gestion de Palmafrique 4
Le travail en entreprise : douze heures par jour autrefois, huit heures aujourd’hui. Nous venons de loin. Des travailleurs ont souffert ; certains ont perdus leurs emplois, d’autres ont été blessés et d’autres encore sont morts. Ces huit heures de travail par jour ont été obtenus au prix de sacrifices énormes par nos devanciers. Aujourd’hui, nous avons le devoir de nous souvenir des faits, d’honorer les martyrs et surtout de leur faire honneur en travaillant chacun à son niveau comme il se doit.
Nous devons nous surpasser pour ne pas que les employeurs aient le sentiment d’avoir perdu à la réduction du temps de travail. Par M. TOURE Adama,
chargé de la Communication.
La petite histoire du 1er mai Quel événement est à l’origine de la fête du travail ?
A Z LE PROCESSUS AGRICOLE POUR LE PALMIER A HUILE
Notre fête du 1er mai nous vient de l'autre côté de l'atlantique ! En effet, les syndicats américains firent grève en 1886 pour la journée de travail à 8 heures. En 1884, les principaux syndicats ouvriers des Etats-Unis se donnèrent deux années d’actions pour imposer une limitation de la journée de travail à huit heures. Ils choisirent la date du 1er mai pour engager leur lutte pour se calquer sur les habitudes des entreprises américaines qui entamaient à cette date leur année comptable. Le 1er mai 1886, après deux années d’actions, beaucoup de travailleurs obtinrent satisfaction de leur employeur. Mais pour les autres, le refus patronal engendra un mouvement de grève d’une ampleur incommensurable. Les affrontements entre les manifestants et les policiers firent plusieurs morts. En mémoire de cette journée de lutte, la 2ème Internationale socialiste réunie à Paris en 1889, décide de faire du 1er mai une journée de revendications ouvrières. Et cette journée de lutte nourrit l’histoire de France de souvenirs parfois sombres. Le 1er mai 1891, à Fourmies, une petite ville du nord de la France, la
manifestation rituelle tourne au drame. La troupe tire à bout portant sur la foule et, fait dix morts dont 8 de moins de 21 ans. Mais, ce n’est que le 24 avril 1941, sous le régime de Vichy dirigé par le Maréchal Pétain, que le 1er mai devient officiellement « la fête du travail et de la concorde sociale » et devient jour chômé. Toutefois, en avril 1947, la mesure est reprise par le gouvernement issu de la Libération. Celui-ci fait du 1er mai un jour férié et payé... mais n'en fait pas pour autant une fête légale et ne le désigne pas officiellement comme Fête du Travail.
Aujourd'hui aux Etats-Unis, bien que le 1er mai soit né dans ce pays, le "Labor Day" est fêté le 1er lundi de septembre. Source: RH Conseil PME http://www.rhconcept.com/gestion_ lien_sponsorise/pubs/redirect.asp?n um=242
La 1ère étape consiste à faire un croisement. Il s’agit de provoquer une fécondation artificielle des fleurs femelles (de la variété DURA) par le pollen des fleurs mâles (de la variété PISIFERA). Ce processus a pour but d’obtenir une graine plus productrice. De ce croisement, on récolte la nouvelle variété TENERA. Cette espèce, plus productrice, a un fort taux d’extraction en huile (23%) et a un haut rendement (4 à 17 tonnes à l’hectare).
QUELS SONT LES RÔLES DES SOUS – PRODUITS DES HUILERIES DE PALME ?
Les rafles, les fibres de la pulpe, les effluents liquides et solides, les tourteaux ont de nombreuses valorisations possibles. -Bioénergie: les fibres sont brûlées dans des chaudières spéciales qui produisent de la vapeur d’eau sous pression pour la stérilisation des régimes et la fabrication de l’énergie électrique nécessaire au fonctionnement de l’usine. Les huileries de palme sont autosuffisantes en énergie et contribuent à l’électrification des villages voisins. La fermentation des effluents d’huilerie produit du gaz méthane utilisable pour le fonctionnement de groupes électrogènes ou de motopompes.
LE 1er MAI à PALMAFRIQUE Le 1er mai est férié. Et pour cause, la fête du travail. Chaque année, PALMAFRIQUE se plie à la tradition de la célébration de cette journée dédiée aux travailleurs du monde entier. Cette année, les membres de la haute Direction ont participé à cette fête sur chacun des sites de notre entreprise. Le DG et la DRH étaient à Eloka ; Le DGA, le DFC et le DDA étaient avec le DEAI à Dabou. Le SG et le DET étaient quant à eux à Anguédédou. Nous vous publions quelques photos pour se remémorer les festivités de ce grand jour.
Discours du Délégué du personnel, OKA Daniel.
Dabou
Parcours impressionnant des vigiles.
Eloka Comme si vous y étiez.
Comme si vous y étiez.
La délégation officielle à Dabou
Entrée des travailleurs de l’huilerie.
L’équipe des hommes
La délégation officielle : Le DG de Palmafrique avec le Sous-Préfet de Bingerville.
L’équipe des femmes
Est-il légal en Californie d'épouser la soeur de sa veuve? Le DEAI remet le trophée à l’équipe gagnante des femmes.
Oui
Non
Si veuve il y a, c’est qu’on est mort. On ne peut donc plus se marier. REPONSE : NON
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Le DGA remet le trophée à l’équipe gagante des hommes.
P O R TR A I T
PALMINFOS : Bonjour M. HAIDARA, veuillez-vous présenter s’il vous plait! M. HAIDARA : Bonjour Mme et M., je suis HAIDARA Ismaël, je suis actuellement Directeur Administratif et Financier d’une société de la place. Pour ma formation, j’ai un diplôme des Etudes Comptables Supérieures, ainsi que le Diplôme d’Expertise Comptable et une certification professionnelle en audit interne, le Certified Internal Auditor, CIA.
de cœur. En effet, ce que je suis sur le plan professionnel provient de PALMAFRIQUE et des personnes que j’ai côtoyées pendant cette étape de ma carrière professionnelle. Il y eu sans aucun doute des faux pas de ma part ou des erreurs mais je retiens une bonne ambiance de travail, un environnement dans lequel on fait confiance en la compétence de chacun et des personnes formidables, qu’il s’agisse de supérieurs hiérarchiques, de collègues ou de collaborateurs.
PALMINFOS : Avez – vous mené personnellement une action dont vous avez été fier pendant que vous étiez en fonction ? M. HAIDARA : L’action que je retiens est celle d’avoir réuni les Chefs d’Ensemble Agro-Industriel ainsi que la Direction de l’époque afin de travailPALMINFOS : A quel moment avezler sur les procédures des activités vous travaillé à PALMAFRIQUE ? opérationnelles de PALMAFRIQUE. M. HAIDARA : J’ai travaillé à PALMA- J’étais en ce moment-là le Chef du FRIQUE de mars 2003 à novembre Service Audit Interne. Le document a 2007. été validé et ensuite diffusé aux responPALMINFOS : Quelles fonctions sables de PALMAFRIQUE. avez-vous occupé ? Ma fierté n’est pas venue seulement M. HAIDARA : J’ai débuté ma d’avoir produit un tel document ; mais beaucoup plus carrière à PALMAIl faut rechercher le travail de l’implication FRIQUE en tant des différents bien fait et … se fixer des que stagiaire au acteurs dans ce Service Budget et objectifs et travailler à les travail et leur Contrôle de atteindre. participation à sa Gestion en mars réussite. J’espère en tout cas qu’il fut 2003 dans le cadre de mon stage de utile par la suite à PALMAFRIQUE. fin de cycle d’ingénieur ; puis en janvier 2004 j’ai été embauché en tant que Contrôleur de gestion. Ensuite, à partir de mars 2006, j’ai été promu en tant que Chef du Service Audit Interne ; fonction que j’ai occupé jusqu’à mon départ de PALMAFRIQUE. Par ailleurs, dans la même période, j’ai assuré les fonctions de Chef du Service Budget et Contrôle de Gestion par intérim. PALMINFOS : Par rapport aux entreprises où vous êtes passé, que pensez – vous et que retenez – vous de l’étape PALMAFRIQUE ? M.HAIDARA : L’étape PALMAFRIQUE est sans aucun doute l’étape la plus importante pour moi parce que PALMAFRIQUE reste mon entreprise #05 Mai 2015
Il faut rechercher le travail bien fait et … se fixer des objectifs et travailler à les atteindre. PALMINFOS : Quels conseils pouvezvous donner à la jeune génération que nous représentons ? M. HAIDARA : Je me considère toujours de la jeune génération (rires) ; aussi puis-je espérer qu’on me permette de seulement donner mon avis. Ce que je puis dire en la matière, c’est qu’il faut aimer le travail que vous faites. Il ne faut pas cesser d’apprendre et de s’améliorer. Si les connaissances, l’expérience ou la compétence manquent, il faut se former.
Il faut rechercher le travail bien fait et dans tous les aspects de sa vie, professionnel comme personnel, se fixer des objectifs et travailler à les atteindre. Par ailleurs, une fois que vous avez atteint une étape de vos objectifs, celui-ci ne doit pas devenir une finalité mais plutôt le point de départ d’une autre étape. PALMINFOS : Quel est votre dernier mot ? M. HAIDARA : Je voudrais simplement vous remercier Mme KOFFI et M. TOURE pour cet entretien, remercier et saluer l’ensemble du personnel de PALMAFRIQUE, les anciens comme les nouveaux pour l’opportunité ainsi que l’honneur qui m’ont été offerts de pouvoir rappeler ces bons souvenirs. Pour terminer, j’ai aussi une pensée particulière à l’endroit du personnel de la comptabilité, de la trésorerie, du contrôle de gestion, de la paie et du service informatique ainsi que des membres de la direction de PALMAFRIQUE. Entretien réalisé par Mme KOFFI Cynthia M. TOURE A.
Le 9 mai 2015, la Famille de nos chers collègues et époux KOFFI ARISTIDE ET YORO GUY CYNTHYA, a eu le bonheur de célébrer le baptême catholique de leurs deux enfants, KOFFI Georgina et SEHOUN Dominique Cédric à la Paroisse Saint Mathieu de la cité verte. Nous souhaitons une longue vie de bonheur et de foi aux baptisés et à toute la famille.