N°# 8
Août 2015
Le journal interne de Palmafrique
Edito DOSSIER DU MOIS Pe u t - o n r e m p l a c e r l ’ h u i l e de palme pour nourrir l’humanité? LE PALMIER A HUILE DE A à Z QUESTION / REPONSE VOCABULAIRE DE LA FILIERE Au laboratoire INTERVIEW M. KASSANGO,
le grand manitou REFLECHISSONS UN PEU
EPANOUISSEMENT ET EDUCATION Chaque année, depuis une décennie, PALMAFRIQUE organise en décembre, à l’occasion de la Noël, une sortie pour nos enfants. Sorties à la fois récréatives et éducatives. C’est à juste titre, puisque la joie de découvrir a toujours animé nos enfants. Visites touristiques sur les sites les plus en vues de notre pays, visites prospectives de nos institutions, villages féériques…tout y passe. Pourvu que les enfants se retrouvent, qu’ils aient le sentiment qu’ils sont à l’honneur, qu’on se soucie de leur bien être… Ils retournent toujours enthousiastes
en famille. Cette année encore, KASSANGO nous le dit, que du beau et de la joie pour nos enfants. Merci Papa KASSANGO, diront encore nos bambins à la fin décembre 2015. Par TOURE Adama, chargé de la Communication.
Peut-on remplacer l'huile de palme pour nourrir l'humanité ?
L’acharnement contre l’huile de palme est sérieux ; mais, les défenseurs de cette huile et ses nombreux atouts sont bien plus coriaces. Heureusement nos défenseurs n’entendent pas se laisser faire, sinon…
A la suite de la polémique lancée par la Ministre française de l'Ecologie Ségolène Royal, Nicolas Hulot s'est entouré d'experts pour signer une tribune dans le Monde dans laquelle il affirme: « La monoculture du palmier à huile menace toujours la vie des grands singes ». Pierre Bois d'Enghien, qui avait répondu à Ségolène Royal répond ici à Nicolas Hulot. Des arguments très intéressants à savoir. « Ce texte à charge contre l'industrie de l'huile de palme prétend que les efforts menés dans le cadre de la certification RSPO (Roundtable on Sustainable Palm Oil) sont largement insuffisants. Les auteurs soutiennent qu'il faut cesser les importations d'huile de palme et remplacer celles-ci par des huiles végétales traditionnelles (colza, tournesol) produites en Europe, de « façon durable et écologique ». Une huile peut-elle en remplacer une autre? Sans rentrer dans le détail de ce texte, nous voudrions commenter plus particulièrement un des sous-entendus qui s'y trouve implicitement développé : « peut-on se passer d'huile de palme pour nourrir l'humanité ? » En effet, c'est bien cette question qui est soulevée dans le fond par les auteurs, puisqu'ils laissent entendre que : quels que soient les efforts faits par les industriels, ils ne répondront jamais aux exigences toujours plus
extrêmes des écologistes. Aussi, ils en déduisent qu'il vaudrait mieux remplacer l'huile de palme par d'autres huiles. Ce qui laisse croire au lecteur qu'une huile peut en remplacer une autre sur le marché mondial des oléagineux et si on pousse le raisonnement jusqu'au bout, on pourrait tout à fait se passer d'huile de palme. En 2050, la population mondiale s'élèvera à 9,3 milliards d'individus Or rappelons quelques chiffres. Tout d'abord l'offre : comparons la productivité et le rendement des oléagineux en compétition. La production moyenne mondiale d'huile de palme est de 4 tonnes par hectare et par an, contre, 0,8 tonnes par hectare et par an pour le colza et 0,4 tonnes par hectare et par an pour le soja. Ensuite, la demande. En 2050, la FAO a estimé que le nombre d'individus vivant sur la planète atteindrait 9,3 milliards. Aussi, la production nécessaire en lipides pour satisfaire les besoins, en considérant que la consommation par capita reste inchangée, est évaluée à 150 millions de tonnes d'huile végétale supplémentaires, soit 37 millions d'hectares supplémentaires de palmier. Pour le soja, il faudrait l'équivalent de la superficie de l'Inde Si on utilise le soja pour combler ce besoin, alors ce seront 375 millions d'hectares supplémentaires de soja qui devront être emblavés, soit une différence de 338 millions d'hectares (à titre de comparaison,
Une fois les pépinières réussies, l’on choisit le terrain qui a toutes les qualités requises pour réussir une belle plantation. Alors, le défrichement peut commencer. Puis pour protéger et enrichir le sol, procéder au planting de plant de couverture (Purearia phaseloides, centrosoma pubens, …). Après, l’on plante des piquets sur les futurs emplacements des plants selon un dispositif en triangle équilatéral de 9 m de côté (143 Pieds/Ha) et creuser des trous de 40 x 40 x 40 cm à l’endroit où se trouvent les piquets. Le 9ème mois, l’on place le plant doucement dans le trou sans cassez la motte de terre. Notre palmier est ainsi en terre pour des décennies.
c'est l'équivalent de la superficie de l'Inde). Si on utilise du colza, alors il faudra 187 millions d'hectares supplémentaires, soit une différence de 150 millions d'hectares, ou l'équivalent de la superficie de la Mongolie. Il apparait donc clairement que le palmier à huile est la culture produisant des huiles végétales, qui occupe le moins d'espace et qui permet de maintenir le plus de forêts et d'espaces naturels ! Ainsi, Hubert Omont, expert du Cirad,
affirme dans la revue OCL « Proche de quatre tonnes d'huile par hectare (huile de palme + huile de palmiste), le rendement de la palmeraie est, en moyenne mondiale, dix fois supérieur à celui du soja et quatre fois à celui du colza. Les groupes performants atteignent facilement 6 t/ha sur plusieurs milliers d'hectares, et certaines plantations dépassent même 8 t/ha. Ainsi, pour satisfaire une demande en huile croissante, il faut beaucoup moins de surfaces en palmier qu'en toute autre plante oléagineuse. » En prenant en considération l'ensemble de ces évaluations, on constate que les solutions proposées par les signataires de la tribune de Nicolas Hulot auraient des conséquences bien plus désastreuses pour l'environnement. Pourquoi ne pas faire confiance alors aux acteurs de l'industrie qui ont déjà fait un travail fantastique pour mettre en place une filière durable ? D'autant plus que maintenant, les opérateurs ont intégré de bonnes pratiques pour que la biodiversité soit préservée dans leurs plantations (rabattage tardif pour maintenir le stock de graines dans le sol, protection des aires à Hautes Valeurs
de Conservation comme les forêts ripicoles, les bas-fonds, les escarpements rocheux). Rien à voir avec un désert de la biodiversité Rappelons également qu'une plantation de palmiers à huile abrite une trentaine d'espèces végétales différentes (dont des orchidées) et n'a rien à voir avec le désert de biodiversité que peut représenter une culture de plantes annuelles oléagineuses (tournesol, colza, etc.). Car à moins d'imaginer que nous soyons moins nombreux sur terre, on ne voit pas comment les autres filières seraient capables de fournir la quantité d'oléagineux nécessaire pour nourrir l'humanité tout en utilisant moins de superficie que les cultures d'huile de palme. Comment pourrons-nous parler de cultures durables et responsables, dans ces conditions et en connaissance de cause ? » A bon entendeur, salut ! Source: http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/ peut-on-se-passer-d-huile-de-palme-pour-nourrir-l-humanite-494697.html
VOCABULAIRE DE LA FILIERE Cette nouvelle rubrique a pour objectif de nous informer sur un ensemble de termes et d’expressions qui sont propres à la filière palmier à huile. Nous partirons du laboratoire à l’usine en passant par la plantation.
AU LABORATOIRE - Croisement : opération de biologie d'accouplement de deux individus (animaux ou végétaux) de même espèce et de races différentes ou non. - Dormance : État d'inactivité biologique, se traduisant par l'arrêt momentané du
développe-ment, et qui caractérise les graines, les qui caractérise les graines, les bourgeons d'hiver à bois ou à fleurs, les disques imaginaux des larves d'insectes, les germes des dents de seconde dentition chez l'enfant et les jeunes mammifères, etc. - et levée de dormance : La fin de cette situation est la levée de dormance, qui, pour les graines, est souvent l'effet du froid ou du passage par le tube digestif d'un animal, pour les bourgeons l'effet de l'allongement des jours au printemps.
En 1997, PALMINDUSTRIE a été privatisée. A quelles autres entreprises ses principaux actifs ont-ils été vendus ? La 3ème entreprise à racheter des parts de la PALMINDUSTRIE est notre chère entreprise, PALMAFRIQUE. Avec à l’origine trois usines de transformation (dont restent 2 à ce jour) et 7500 hectares de plantations. Cette société est détenue par le «Groupe SAPHIPAR».
INTERVIEW LE GRAND MANITOU
M. KASSANGO avec le DR MAIGA lors de la campagne de Dépistage à Anguédédou.
Ce mois – ci, Palminfos reçois M. KASSANGO Jean Charles, Assistant des Ressources Humaines qui n’a de cesse de mettre ses relations personnelles et ses idées ingénieuses au service de la joie des travailleurs de PALMAFRIQUE et de leurs enfants. Entretien. PALMINFOS : Bonjour Monsieur KASSANGO. Veuillez bien vous présenter s’il vous plaît. KASSANGO JC : Je suis Monsieur KASSANGO Jean Charles. Et mon nom senoufo qui est rarement utilisé, c’est Zanga qui veut dire 2ème garçon. Alors je suis père de deux enfants (filles) et ça fera bientôt onze ans que je suis marié et vingt ans que j’exerce à PALMAFRIQUE. J’ai été embauché le 14/11/95 et j’ai débuté à l’EAI d’Anguédédou avant d’être muté au siège à Abidjan. PALMINFOS : Dites-nous un mot sur votre travail à PALMAFRIQUE. KJC : De ma fonction d’Assistant des Ressources Humaines, je suis chargé des sites de DABOU, de SIKENSI et de DAOUKRO. Je dois procéder globalement à la mise à jour des contrats de travail, des dossiers du personnel et du fichier CNPS en suivant les accidents de travail. PALMINFOS : Comment faites-vous pour piloter de mains de maître la faisabilité de nos manifestations de fin d’année et quels sont vos atouts ? KJC : Au risque d’écorcher ma modestie, je dirais que c’est un don de Dieu. J’ai de bonnes relations que j’utilise pour atteindre mes objectifs. Dans le cadre de mon travail, je les utilise pour donner beaucoup de joie aux travailleurs, à leurs familles, à leurs enfants en égayant les sites. PALMINFOS : Quels objectifs particuliers recherchez-vous ? Est- ce que vous arrivez toujours à les atteindre ? KJC : Je recherche la satisfaction de ma patronne qui est à mon écoute, et au – delà,
celle de tout PALMAFRIQUE. L’animation Je la remercie et la félicite en passant, parce culturelle ne fait pas partie de mes attribu- que je peux dire que depuis qu’elle est là, les tions. C’est donc du bénévolat que je fais. activités socio-culturelles de PALMAFRIQUE C’est passionnant, mais c’est souvent ont bougé de dix pas, parce qu’elle est toujours difficile, pourquoi ? D’abord parce que la soucieuse du bien être des travailleurs. proposition d’une activité doit être assortie Après avoir examiné tous les contours, nous d’un projet de financement par des requérons donc son accord. Quand elle est partenaires extérieurs puisqu’il n’y a pas de d’accord, c’est elle qui négocie l’avis définitif de ligne budgétaire pour les activités socio – la Direction Générale et le projet est exécuté. culturelles. Et ensuite, Il y a un stress énorme PALMINFOS : A ce jour, à l’origine de combien parce que certains partenaires au départ de manifestations avez- vous été? Quelle est vous disent oui, et après s’excusent de ne celle qui vous a marqué le plus et celle qui a été pouvoir tenir leur engagement. Certains la plus difficile ? bons projets sont donc KJC : Si je veux compter, ça ainsi abandonnés malheu- «Le travailleur est plus fera dix manifestations en reusement. S’il y avait une efficace quand il est épanoui raison d’une manifestation ligne budgétaire pour cela, avec sa famille. » par an. La première manifestanous ne serions pas tion a eu lieu en 1998 et il y a confrontés à ces déboires. eu un break après cette date. Et nous avons PALMINFOS : Comment se fait le choix repris en 2006, étant entendu qu’en 2005 d’une activité? Expliquez – nous comment j’avais la charge d’organiser une journée « vous travaillez ! Santé pour tous » qui a pratiquement avorté. KJC : En général, je réfléchis à des actions En effet, le Gouverneur du District d’Abidjan de que je mets sur papier à mon bureau, et l’époque n’avait pas donné son accord parce avec les collègues qui sentent la chose, on que la Direction Générale n’avait pas suivi le essaie de réfléchir pour voir qu’est-ce que dossier en question, malgré le fait que le laboranous pouvons faire cette année pour nos toire SANOFI avait fait un don de médicaments enfants ; nous examinons le côté éducatif d’environ 1 million de francs. Mais, ceux-ci ont pour eux. Nous nous posons beaucoup de pu être réceptionnés par Madame OUFFOUE questions, et quand on a retenu un projet, Bertine pour les transmettre au Directeur des nous contactons une structure de la place. Ressources Humaines d’alors. Ensuite, je propose le projet à la DRH, Mme A SUIVRE. Bertine OUFFOUE qui est la 1ère de ceux qui ont compris que le travailleur est plus Réalisé par TOURE Adama et Mme KOFFI efficace quand il est épanoui avec sa famille. Cynthia
Combien d’animaux de chaque sexe Moïse emmena-t-il sur l’arche?
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, car Moïse n’a jamais construit d’arche. Tu confonds avec Noé.
# 08 Août 2015
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