PRIVATE VIEWS
Dans l’intimité des collectionneurs d’art
Le « collectionneur belge » est internationalement reconnu pour son audace, son flair et son appétit. Au départ de 21 portraits de collectionneurs privés d’art contemporain de la région liégeoise, propose la première approche systématique de cette pratique dans notre région et offre une sélection globalement représentative de ce patrimoine artistique méconnu et presque entièrement inédit. Le projet donne ainsi à lire une vision singulière de l’art contemporain, libre des taxonomies muséales comme des classements du marché de l’art et met en exergue les qualités spécifiques de l’œuvre d’art d’aujourd’hui dans sa liberté, sa vitalité, sa densité poétique et sa puissance évocatrice, au plus proche du vécu contemporain.
Sous la direction d’ Yves Randaxhe
Textes : Yves Randaxhe et Thibaut Wauthion, avec des contributions de Joost De Clercq, Carine Fol et Pierre Henrion
Photographies : Jean-Michel Sarlet
Langue : Français & Anglais
Prix public : 32.00 €
N° de pages : 224 pages, quadrichromie
Format : 23.5 × 29.5 cm
Reliure : Softcover
Poids : 600 g.
Tirage : 1500 exemplaires
Impression : SNEL, Vottem.
Suivi éditorial et design graphique : NNstudio.
Diffusion : Paon Diffusion
44 Rue Auguste Poullain, 93200 Saint-Denis, France +33 7 88 97 35 80 contact@paon-diffusion.com
Distribution : Serendip Livres (Belgique, France, Europe) et Servidis (Suisse)
Coproduction : CIAC / Ville de Liège
Dépôt légal : D/2023/14941/01
ISBN : 978-2-931237-00-7
© 2023 Hématomes
Hématomes Éditions
2, Quai de la Dérivation
4020 Liège
Belgique
+32 (0) 4 277 01 75 info@hematomes.be
Nouveau titre 2023 Communiqué
Le « collectionneur belge » est internationalement reconnu pour son audace, son flair et son appétit. Au départ de 21 portraits de collectionneurs privés d’art contemporain de la région liégeoise, Private Views propose la première approche systématique de cette pratique dans notre région et offre une sélection globalement représentative de ce patrimoine artistique méconnu et presque entièrement inédit. Le projet donne ainsi à lire une vision singulière de l’art contemporain, libre des taxonomies muséales comme des classements du marché de l’art et met en exergue les qualités spécifiques de l’œuvre d’art d’aujourd’hui dans sa liberté, sa vitalité, sa densité poétique et sa puissance évocatrice, au plus proche du vécu contemporain.
À l’image des figures célèbres de Fernand Graindorge ou du couple Jeanne et Charles Vandenhove, ces personnalités singulières sont animées à la fois par une curiosité sans frontière et par la volonté d’ancrer leur pratique dans leur région : les pieds sur leur terre, mais la tête dans les étoiles. Brisant les clichés, issus de toutes les catégories socio-économiques, refusant les tocades de la mode, les collectionneuses et collectionneurs que l’on rencontrera ici sont d’abord soucieux de soutenir l’écosystème artistique local et d’y apporter un souffle venu d’ailleurs.
Sans prétention exhaustive, Private Views donne à voir une sélection de plus de 250 œuvres contemporaines détenues par des mains privées. Son intérêt documentaire est amplifié par la mission photographique qui l’accompagne, et qui montre la façon dont les collectionneurs, dans leur réjouissante diversité, vivent en compagnie de leurs œuvres.
Par la qualité des œuvres sélectionnées, représentatives de plus de 50 années de création à la fois locale et globale, cette publication intéressera autant les amateurs d’art au sens le plus large que le public féru d’histoire culturelle ou curieux d’un pan méconnu de la vie liégeoise.
Le projet en quelques mots
Le projet Private views comporte 2 volets : une exposition et une publication, qui sont à la fois solidaires et indépendants.
L’exposition, présentée au Musée des beaux-arts à La Boverie à Liège au printemps 2023, se fonde sur un choix de plus de 250 œuvres parmi 21 collections privées liégeoises d’art contemporain.
Elle vise à offrir au public une sélection globalement représentative des œuvres les plus intéressantes du patrimoine artistique contemporain privé –donc quasi totalement inédit -, et à rendre ainsi hommage aux collectionneuses et collectionneurs issus de notre région. En puisant dans ce patrimoine extérieur aux musées, cette sélection donne à lire une vision singulière de l’art contemporain, mettant en exergue les qualités spécifiques de l’œuvre d’art d’aujourd’hui dans sa liberté, sa vitalité, sa densité poétique et sa puissance évocatrice, au plus proche du vécu contemporain. Dans l’exposition, les œuvres contemporaines empruntées aux collectionneurs privés sont mises en dialogue dans une démarche transhistorique originale avec un petit nombre de pièces issues des collections permanentes du musée (entre les XVIe et XXe s.), qui assureront l’ancrage des créations contemporaines dans le temps long de l’histoire de l’art et dans le terreau culturel régional.
La publication s’appuyant sur l’exposition - et remplissant entre autres la fonction de catalogueassure la mise en perspective et l’étude analytique de la pratique de la collection contemporaine, des collectionneurs et des collections, aujourd’hui, dans notre région.
Cette publication est conçue de façon à conserver tout son sens indépendamment de l’exposition. Elle comportera principalement :
— une mise en perspective historique remontant au milieu du XXe siècle (depuis la naissance de l’APIAW et la génération de Fernand Graindorge); celle-ci cernera entre autres les particularités du contexte liégeois qui justifient l’étude au niveau local. — une étude tirant les conclusions macroscopiques de l’étude des collections rencontrées (qui collectionne, quoi, comment et pourquoi? quelles
Abstract
sont les éventuelles spécificités locales ? Etc.) Ce texte sera complété par deux textes permettant de comparer les pratiques de collection contemporaine en Wallonie, à Bruxelles et en Flandre. — chacune des 21 collections (et donc chaque collectionneur/ euse) est présentée dans un texte fondé sur une grille de questions plus ou moins systématique (de quoi la collection est faite, pourquoi le collectionneur collectionne-t-il, depuis quand, quels sont les rapports des collectionneurs aux artistes et aux institutions, que va devenir la collection, …)
L’une des originalités du projet réside dans la grande diversité des collections représentées, dans une sélection qui n’est ni conformiste ni mondaine : des plus prestigieuses aux moins connues (mais parfois riches de plusieurs milliers de pièces), jusqu’à des collections résolument inattendues, pleines d’intérêt et de qualité, assemblées par des collectionneurs parfois très modestes.
Les collections présentées
MARTINE & ÉTIENNE D’ARGEMBEAU
MONSIEUR B***
PHILIPPE CRISMER
SERGE DELSEMME
LUC DEMOULIN
CITIZEN D.
DANIEL DUTRIEUX
MICHEL HELLA
PIERRE HENRION
BERNARD HERBECQ
LAURENT IMPEDUGLIA
CAROLINE JACOB
MICHEL LEONARDI
BENJAMIN MONTI
BRUNO MOTTARD
FRANCE PARYS
ODETTE & JEAN-MARIE RIKKERS & CATHARINA HELSMOORTEL
STEPHAN UHODA
GUY VANDELOISE
JEANNE & CHARLES VANDENHOVE
NATHALIE & PAUL-FRANÇOIS VRANKENPOMMERY
Les auteurs
Yves Randaxhe
Directeur de la publication et commissaire de l’exposition Private Views, Yves Randaxhe est historien de l’art. Il a dirigé pendant plus de 20 ans la collection d’art contemporain de la Banque nationale de Belgique. A ce titre, il a représenté la banque centrale au sein de l’International Association of Corporate Collections of Contemporary Art. Ses principales publications portent sur les collections d’entreprise et le mécénat, l’art et les artistes belges contemporains, et les rapports entre art et société.
Thibaut Wauthion
Historien de l’art passionné par l’art moderne et contemporain, Thibaut Wauthion manie la plume depuis plusieurs années en tant qu’auteur indépendant pour écrire à propos du travail d’artistes ou encore d’expositions. Médiateur culturel et curateur, il a également lancé sur une série de projets à Liège dont la TW Gallery et le collectif Party Content, tout en multipliant les expériences dans des centres d’art et musées.
Jean-Michel Sarlet
Photographe et historien de l’art. Ex-enseignant en photographie à l’Académie des Beaux-Arts de Liège
Les artistes
Les collectionneurs liégeois n’ont pas seulement été des soutiens essentiels des artistes de leur scène artistique locale, parmi lesquels on compte des figures aussi puissantes et excentriques que Jacques Charlier ou Jacques Lizène. Ils se sont toujours tournés avec bonheur vers Paris, et Catherine Millet en témoigne dans son dernier ouvrage en visant spécifiquement ceux-ci (jusque dans les années 1970): « Comment les galeries parisiennes auraientelles survécu s’il n’y avait pas eu, dans les décennies qui suivirent la guerre, les collectionneurs belges ? » Mais les Liégeois sont aussi voisins des centres d’art majeurs qu’ont été et restent Cologne et Düsseldorf. Enfin, ces amateurs d’art wallons ont su profiter sans barguigner de la dynamique du marché de l’art bruxellois et flamand, très précocement marqué par une forme de cosmopolitisme décomplexé sans comparaison avec le contexte français.
Comme l’ouvrage en témoigne par le texte et l’image, on voit au fil des époques les collectionneurs liégeois accueillir l’avant garde internationale, et sans exclusive : de Buren, Toroni, Parmentier ou Viallat, Hantai et Pincemin à André Cadere, Sol LeWitt, Douglas Huebler ou Richard Tuttle en passant par Bernd et Hilla Becher, Joseph Beuys, Gilbert & George ou Carl Andre.
Portés par un réseau associatif inventif et de rares galeries volontaristes, ils ont aussi suivi avec passion Alechinsky ou Fabre, composé des ensembles originaux de photographes plasticiens, suivi Anselm Kiefer et Francis Alys, invité Ben et Robert Filiou. On les voit voit enfin déployer leur goût dans des territoires plus excentrés, avec une représentation fortes d’artistes de la scène africaine contemporaine (Thameutr Mejri, Moffat Takadiwa, Samuel Fosso, Kendell Geers, Marlene Dumas, Mohamed Arejdal, Eric Van Hove, …)
Quelques pages intérieures du livre
L’histoire raconte qu’un jour Yasmine dit à son père : “je veux faire du cinéma”, et que son père lui répond, torve : “c’est pour les putes”. Elle ne fait pas, donc, et la pute ça sera finalement moi » écrit Yohanne Lamoulère dans ce cahier. Et c’est en effet à un véritable retournement du stigmate que l’on assiste dans Regarde tout, t’es mort
En revisitant ses archives – lettres, dessins, planches-contact, premières prises de vue lors de son adolescence aux Comores – mais aussi en montrant des séries photographiques plus récentes, Yohanne Lamoulère articule la généalogie de son propre regard avec le portrait de sa mère, Yasmine, qui a grandi parmi des militants du FLN pendant la guerre d’Algérie et s’est heurtée aux limites qu’y traçait le patriarcat.
Dans ce douzième numéro de la collection Cahiers, l’intime ne serait ici que le lieu d’inscription de l’histoire.
Yohanne Lamoulère naît à Nîmes en 1980. Diplômée de l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles en 2004 après une adolescence passée aux Comores, elle vit et travaille à Marseille.
Membre du collectif Tendance Floue, ses thèmes de prédilection sont la périphérie des villes et l’insularité dans ce qu’elle a de protéiforme.
Elle publie Faux Bourgs aux éditions Le Bec en l’air en 2018, compilation de son travail sur la ville de Marseille. Elle fait également partie du collectif Zirlib avec le metteur en scène Mohamed El Khatib et prépare actuellement son premier film, L’œil Noir
6 juin 2023
16 x 22 cm
*
Collection « Cahiers »
18 €
t’es
64 pages Broché 978-2-493242-07-5
Yohanne Lamoulère Regarde tout,
mort
Léonore Baud To Hell and Back
les photographies de Léonore Baud explorent avec douceur la brutalité d’un traumatisme.
Au mois de janvier 2019, Léonore Baud vit une confrontation brutale avec la mort qui marque une rupture dans sa manière d’appréhender la vie. Son regard change, radicalement. Avec To Hell and Back, elle présente une série de photographies qui retrace son cheminement depuis l’expérience du HELLP (Hemolysis, ELevated Liver enzymes, Low Platelet) syndrome. En obstétrique, cette affection, dont l’acronyme rappelle étrangement un cri de détresse, est une complication grave et souvent mortelle de la femme enceinte. Fait rare, il concerne 0,1 % des grossesses. Plusieurs mois après la naissance de son fils, Léonore Baud ressent le besoin de chercher des informations et des images pour comprendre ce qui lui est
arrivé. Ne trouvant pas de réponses satisfaisantes auprès des explications scientifiques, elle entreprend alors de créer les siennes.
Cette série de 37 images a été réalisée par transfert d’émulsion polaroid lors de laquelle la fine membrane est décollée méticuleusement et fixée sur le papier. Dans ce processus, tout est si fragile que la peau se casse, créant des fissures. L’artiste a recommencé ce geste 37 fois. Elle a manipulé cette matrice organique, et a accueilli les stigmates involontaires qui se formaient pendant le processus. Ce sont 37 semaines de grossesse, et un paysage qui se multiplie et se transforme dans ce geste répété. Une moitié de ciel et une moitié d’eau. L’océan et les nuages se mélangent, l’horizon se dissout, comme ce fil entre la vie et la mort sur lequel Léonore Baud est restée suspendue.
genre photobook rayon beaux-arts
thèmes incertain, perte de repères, vie, mort textes de Vincent Barras et Valentina D’Avenia livres connexes Rosa Canina de Mathilda Olmi (Editions FP&CF 2022) , Lux in Tenebris de Vincent Jendly (art&fiction 2022)
collection CAT. Photobook format 18 x 24 cm, 92 pages, relié isbn 978-2-88964-055-3 prix CHF 35 / € 35
P ARUTION : 4 JUIN 2023
Une moitié de ciel et une moitié d’eau. L’océan et les nuages se mélangent, l’horizon se dissout, comme ce fil entre la vie et la mort. Accompagnées de deux textes de Vincent Barras et Valentina D’Avenia,
PHOTOBOOK art&fiction
Diplômée de l’ECAL en 2006 avec un Bachelor en photographie, et en 2008 avec un Master en cinéma, Léonore Baud vit et travaille à Lausanne. Ce qui motive sa démarche artistique c’est avant tout l’image ellemême et sa fidélité apparente à la réalité. Ses différents travaux questionnent des notions telles que l’illusion, le visible, l’invisible, l’artifice, et l’ambivalence vis à vis de la représentation. Elle aime questionner les ambiguïtés et les paradoxes présents en toute chose. Certains événements vécus ces dernières années ont fortement impacté son travail de plasticienne, tant sur un plan artistique que personnel.
Amorcé lors d’une résidence d’artiste à Berlin (2016), sa pratique a évolué vers un travail plus plastique. S’affranchissant du souci de représentation ou « d’objectivité », elle travaille dès lors avec de nouvelles techniques, de nouveaux matériaux et de nouvelles expérimentations en marge d’une certaine orthodoxie photographique. Cela lui a permis de favoriser des expériences avec différents supports comme le papier, le tissu, le carton, le verre et d’avoir un rapport beaucoup plus physique avec l’image et sa fabrication.
Sur un plan plus personnel, elle a vécu en 2019 une confrontation brutale avec la mort, qui a marqué une rupture dans sa manière d’appréhender le monde qui l’entoure. Son regard change, radicalement. Dès lors, elle poursuit une exploration esthétique de l’incertain et de la perte de repères qu’elle a initiée depuis ce moment traumatique.
Lé ONOR e B AUD | T O He LL AND B A ck PHOTOBOOK
Léonore Baud est lauréate de la bourse Alice Bailly 2022.
6 9 8 Lé ONOR e B AUD | T O He LL AND B A ck PHOTOBOOK
7-13: To Hell and Back, transfert d’emulsion polaroid sur papier Arches, 18 x 24 cm
11 10 Lé ONOR e B AUD | T O He LL AND B A ck PHOTOBOOK
Rue du Bouquet // Ferae d’Aurélie Scouarnec
9791097416232 49
Rue du Bouquet // Ferae d’Aurélie Scouarnec
Rue du Bouquet // Ferae d’Aurélie Scouarnec
Rue du Bouquet // Ferae d’Aurélie Scouarnec
Rue du Bouquet // Ferae d’Aurélie Scouarnec
Rue du Bouquet // Ferae d’Aurélie Scouarnec
Rue du Bouquet // Ferae d’Aurélie Scouarnec
Rue du Bouquet // Ferae d’Aurélie Scouarnec
La Promesse Jérôme Blin
Il y a ceux qui restent, et ceux qui partent.
Ceux qui se sédentarisent, et ceux qui nomadisent.
Ceux qui risquent l’aventure, et ceux qui sécurisent.
Le temps est venu des décisions destinales, de poursuivre ailleurs les études, ou pas, de quitter le pays, ou pas, de renouveler ses amours, ou pas.
Le travail en décidera pour une grande part, et la façon dont chacun imagine son avenir, ainsi que le lieu où sa vie d’adulte se déploiera.
Rien n’est simple, ni binaire.
On fait silence, on suit son intime conviction, on réfléchit, on doute, on tranche.
On peut partir sans vrai courage, et rester avec défi.
(...) Fabien Ribery
Sur La Crête éditions L’entretemps / Jérôme Blin 2
L’ENTRETEMPS
Photographies / Jérôme Blin
Texte / Fabien Ribery
Coordination éditoriale et conception graphique / Sur la Crête éditions
25 €
ISBN : 978-2-9559747-9-7
Étui imprimé sur Arena natural rough 300 g avec gauffrage du lettrage
impression couleur et bichromie sur Tatami ivory
135 g.
Encartage sans agrafe avec élastique.
Largeur (cm) : 24
Hauteur (cm) : 29
Nombre de page : 68
Poids théorique (gr) : 425
Parution : juin 2022
Tirage : 500 exemplaires
Jérôme Blin, issu du monde paysan, a travaillé quelques années dans le milieu industriel, avant de devenir photographe. Il aime à mettre en scène et valoriser les « héros ordinaires ».
Il parvient à faire émerger de ces personnes une poésie et une singularité forte. Il travaille essentiellement en milieu rural ou dans ces zones péri-urbaines, « ces non-zones » aux abords des grandes villes, pour y construire des récits sensibles peuplées de sa propre histoire.
La promesse rassemble une partie des photographies réalisées par Jérôme Blin sur le territoire de La Gacilly. Elles ont été produites dans le cadre du programme de résidence photographique organisé par le festival de La Gacilly en collaboration avec Les Champs Libres à Rennes. Durant l’hiver 2021–2022, le photographe a rencontré de jeunes apprenti.e.s installé.e.s dans la région ainsi que des étudiant.e.s séjournant la semaine en ville et revenant sur le territoire le week-end.
Fabien Ribery, auteur, agrégé de lettres modernes, chargé de cours à l’Université Bretagne Occidentale (UBO), journaliste free lance
Chroniques régulières et autres articles dans Artpress, la revue L’Infini (Gallimard), la revue de la MEP, Halogénure, Profane, 29200…
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Sur La Crête éditions L’entretemps / Jérôme Blin 9
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En leur réserve de pudeur, les visages qu’a observés le promeneur muni de son boitier de vision témoignent tous d’une altérité sublime, dans le dialogue permanent, voulu ou non, conscientisé ou non, avec l’environnement, naturel ou semi-urbain, que tous connaissent intimement.
Le terrain de football de la campagne n’a rien de grandiloquent, mais, quand on y a vécu quelques-uns des meilleurs moments de sa jeunesse, il est impossible de le quitter.
Montrer la relation subtile unissant un paysage, une identité en construction, et une complexité sans clivage, tel est l’objet de l’art écosophique attentif à l’humain à l’époque ressentie par chacun des grands effondrements.
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Fabien Ribery / extrait de ‘‘ Paysages intermédiaires ’’
Sur La Crête éditions www.editionsurlacrete.com