Paroles des Amériques 10

Page 1

-

NumĂŠro 10 - Janvier 2010 - ĂŠdition gratuite et bilingue


Page 12: Photographie

Le droit de vote des étrangers.

Page 4 et 5: Carnet de voyage

Martín Chambi Jiménez un gigante de la fotografía, espagnol

Page 6 et 7: Immigration

«El encubrimiento de America»

La Salar d’Uyuni et le tourisme de masse...

Page 13: Livres

La migration internationale et ses conséquences, espagnol

Page 8 et 9: Bien-être

Como sobrevivir a la negatividad, espagnol.

Page 14: Récit

Carta a Lima-Perú, espagnol

Page 15: Poésie

La resurrección de Vallejo y Georgette, espagnol

Page 11: Histoire

La huaca El Dragon o Arco Iris, espagnol

Sommaire

Page 3: Débat

No todos comienzan de buen pie este año

édito

En este primer numero de comienzos de año, publicaremos esta editorial en español. Mes de enero obliga, quisiera desear lo mejor de los éxitos a todos aquellos que nos leen y que encuentren equilibrio personal y profesional a lo largo de este año nuevo. Desgraciadamente no todos comienzan bien el año, el terrible terremoto en Haití nos lleva a reflexionar sobre le destino de nuestros pueblos y el avance de esta naturaleza oprimida, ávida de explosión y de rencor. Pero lógicamente lo peor esta por venir, después de la ayuda internacional para evacuar a millares de cadáveres, las enfermedades y otros plagas ocasionadas por la acumulación de muertos, Haití se convierte en una bomba con efecto retardado, el gobierno francés acelera las expedientes para expatriar lo mas rápido posible a niños en proceso de adopción, les “Etats-uniens” han tomado posesión de la logística del aeropuerto; mientras las organizaciones de ayuda internacional y organizaciones no gubernamentales se hacen útiles a este gran devastación humana.

Sin eternizarnos en esta triste desolación caribeña, ¿estamos verdaderamente preparados para afrontar la revancha planetaria en su afán de reconquista del universo? La respuesta cada uno de nosotros la lleva dentro, en sus actos, en sus decisiones, en su manera de ver el mundo y en la desfrenada sed de superación vanguardista. “Il faut y croire”, seguiremos creyendo en la buena continuidad de nuestro crecimiento intelectual, en el desarrollo de la tecnología, en el progreso cultural, en la justicia climática, en la preservación de la naturaleza y todo lo que esto conlleva, en el respeto de los derechos humanos y la defensa de las mas oprimidos, a los precarios de razón y de vida, a los desplazados y victimas de guerras por países en búsqueda de gloria, y a todos aquellos que defienden su derecho de habitantes del mundo como la legitima autoridad en sus acciones. Es hora de retomar nuestras acciones y defender nuestros proyectos, para el bien de los que nos rodean y del medio ambiente que nos presta todavía nuestra razón de existir, “Il faut toujours y croire”.

Avec des études en Communication et en PAO, S. Cabrejos S. a collaboré comme animateur pour une radio associative et écrit des articles pour un magazine des spectacles à Paris, ancien correspondant de presse pour une chaine de télévision au Pérou, est le président de l'association Liens et Cultures Latines qui mène le projet de ce magazine.

Responsable de la Communication: Assoc. Liens et Cultures Latines

Hugo Seminario Xavier Barois

Directeur de communication:

Rédacteurs à l’étranger:

S. Cabrejos S.

Equipe de rédaction:

Carlos Murayari Hadrien Partouche Rubén Romero Jérémie Wach Chastel Julia Estevez

José Ramirez (Hambourg, Allemagne) Carmen Ponce (Tréveris, Allemagne) Gia Mateo (Californie, Etats-Unis ) Juan Ponce (Lima, Pérou) José Ponce (Bonn, Allemagne)

Conception graphique: AGC CREATIONS

liens et cultures latines 2

Distribution: Via Internet

www.parolesdesameriques.com

Les textes publiés dans cette édition n’engagent que leurs auteurs et non l’ensemble de la rédaction.


Politique

Débat

Le droit de vote des étrangers

La patronne du PS, Martine Aubry, veut que son parti dépose une proposition de loi pour le droit de vote des étrangers aux élections locales à l'Assemblée. Cette idée datant de 1981, l'UMP dénonce une manœuvre avant les régionales pour faire remonter le FN aux régionales. Sarkozy y était favorable en 2007. "Si nous sommes un pays d'intégration, ça n'est pas pour offrir aux étrangers des demi-droits électoraux, mais pour les inviter à acquérir, s'ils le souhaitent, les droits entiers qu'entraîne l'appartenance à notre communauté nationale", a déclaré François Fillon

F

rançois Fillon a affirmé qu'il était "totalement défavorable" au droit de vote des étrangers aux élections locales, affirmant que cette proposition "ne figurait pas dans le projet" du candidat Nicolas Sarkozy et "ne sera donc pas retenue".

"Dans le cadre de ce débat (sur l'identité nationale, ndlr) le Parti Socialiste a ressuscité, une fois encore, une fois de plus, l'idée du vote des étrangers aux élections locales ", a déclaré le Premier ministre lors de la cérémonie de vœux à la presse dans les salons de Matignon. "J'y suis totalement défavorable parce que j'estime que le droit de vote est fondamentalement lié à la citoyenneté."

Le Premier ministre omet toutefois de préciser que l'opposition rebondissait sur des propos d’Éric Besson. A l'occasion de la promotion de son livre "Pour la nation", le ministre de l'Immigration s'était en effet déclaré favorable dans les "dix ans à venir" au vote des étrangers aux élections locales en France.

loi organique ». Le groupe SRC rappelle que ce « droit politique reconnu aux étrangers en France est porté depuis longtemps par les socialistes ». Une proposition de loi avait même été adoptée en première lecture par l’Assemblée, mais n’avait pu aboutir, le Sénat s’y étant opposé en 2000.

Le groupe rappelle aussi que, dans le camp de la droite, l’idée a fait des émules. Ainsi, souligne-t-il, depuis 2005, Nicolas Sarkozy a adopté cette position « à de multiples reprises ». « Une majorité est donc maintenant possible au Parlement », écrit malgré tout le groupe SRC, qui poursuit : « Accorder le droit de vote et d’éligibilité aux résidents étrangers aux municipales, c’est reconnaître, dans un souci de cohésion nationale, la voix de tous dans la cité, sans discrimination ».

"Comme l'a rappelé le président de la République, cette proposition ne figurait pas dans son projet et ne sera donc pas retenue", a conclu François Fillon. "Si nous sommes un pays d'intégration, ça n'est pas pour offrir aux étrangers des demidroits électoraux, mais pour les inviter à acquérir, s'ils le souhaitent les droits entiers qu'entraîne l'appartenance à notre communauté nationale", a-t-il encore dit. Cependant, l’opposition a déposé une proposition de loi visant à accorder, pour les élections municipales, le droit de vote et d’éligibilité aux étrangers non communautaires.

Comme annoncé par Martine Aubry, la proposition de loi, présentée par JeanMarc Ayrault, président du groupe socialiste, Sandrine Mazetier, Manuel Valls et leurs collègues, a été déposée sur le bureau de l’Assemblée. Elle pourrait être inscrite à l’ordre du jour de l’une des prochaines séances réservées au groupe SRC.

Alors que seuls les étrangers communautaires ont le droit de vote et d’éligibilité aux municipales, indique l’exposé des motifs, « il est proposé d’étendre ce droit à tous les étrangers non communautaires installés en France. Le délai de résidence exigé, qui pourrait être de cinq ans, sera fixé par une

liens et cultures latines 3


Evasion

Carnet de voyage

Jérémie Wach-Chastel, Parallèlement à ses études en master de cinéma à la faculté de la Sorbonne Nouvelle, il est comédien au sein de troupes de théâtre amateurs et professionnelles depuis 1999. Engagé auprès du RESF (Réseau Éducation Sans Frontière) et de l’UNEF (Union Nationale des Étudiants de France). Il pratique la photographie en amateur depuis cinq ans. Avec des stages en photo-reportage en argentique et à la photographie numérique. Il a notamment approfondi ses connaissances dans le domaine du développement et du tirage en noir et blanc ainsi que dans celui de la technique et de la correction photographique numérique. Son projet Hombres sera l’occasion de mettre en pratique sa formation de photographe à travers la découverte d’autres univers visuels. http://univers.jwc-photos.com http://www.flickr.com/photos/jeremiewachchastel/

L

Le Salar d’Uyuni et le tourisme de masse… undi, 19h : Je suis dans le bus en

direction d’Uyuni. J’avais pris mon duvet mais ils donnent une couverture, c’est chouette. Au moins, je n’aurai pas froid.

23h : Je prends un truc dans mon sac et m’aperçois qu’il est un peu humide. À mieux toucher, en fait, le bas du sac est trempé. Et en bas du sac, il y a l’appareil photo… Merde. Tout le sol est mouillé, quelqu’un a dû renverser sa bouteille d’eau. J’ouvre le sac, l’appareil photo est encore sec. Ouf ! Les mousses qui servent à éviter les chocs ont retenu l’eau. Malgré cela, j’enfile l’appareil dans un petit sac-poubelle que j’ai toujours sur moi en cas de forte pluie puis je mets le sac sur mes genoux. La couverture absorbera l’eau. Par contre, j’ai cinq kilos sur les jambes, ce qui n’est pas pratique pour dormir.

Mardi, 2h30 : J’en profite pour acheter un petit hamburger que vend une femme. Au retour dans le bus, je mets mon sac en haut. Normalement je ne le fais jamais car il y a mon carnet de voyage, mon appareil photo, mon ordinateur et d’autres trucs dedans alors je préfère le garder entre mes jambes, où personne ne peut venir l’ouvrir. Mais là, il pèse sur mon corps, le bus est tranquille donc je tente.

6h : Nous arrivons à Uyuni. Le chauffeur nous informe que l’on peut attendre jusqu’à 7h20 dans le bus, le temps que les agences ouvrent. Mon voisin de siège, un local, s’en va. J’engage la conversation avec celui qui est de l’autre côté de l’allée. Thibaut est parisien, étudiant en école de commerce, et en voyage pour les vacances. Lui non plus n’a pas de tour avec une agence touristique (il y a de nombreux kilomètres à

faire, un 4×4 est nécessaire…), on décide d’aller chercher ensemble tout à l’heure.

7h30 : On vient de récupérer les sacs qui étaient en soute. Les démarcheurs nous sautent dessus. On discute avec un, puis un autre et on finit par rentrer dans une agence. La personne est sympathique, les explications claires et le prix identique à tous les autres tours, soit 600 bs (65€) pour trois jours-deux nuits. Mais, les autres touristes sont trois françaises et un irlandais… Moi je préfère voyager avec des « castellanos » alors on décide d’aller voir une autre agence. Lorsque l’on entre dans l’autre, il y a plein de monde à l’intérieur, ça parle fort – surtout en anglais – mais on décide d’écouter ce que nous propose la personne. C’est exactement le même tour, sauf que cette fois-ci, nous serions avec quatre portugais…. Puis tout d’un coup, la personne baisse son prix et nous donne tous les avantages pour qu’on reste dans son agence. À sa manière de présenter, nous avons peur que ce soit un peu moins sérieux alors on retourne dans la première agence, où on nous avait parlé de la cuisinière et du chauffeur, de ce qui fait la différence entre chaque tour. On décide de prendre celui-ci.Rendez-vous vers 10h pour partir à 10h30. Nous allons prendre un petit-déjeuner, et comme l’Irlandais est là, allons-y avec lui. 10h : Nous faisons la connaissance de nos autres partenaires de voyage, trois étudiantes en médecine à Paris 5 (je crois). Puis on part. Il y a un vent d’enfer, comme il en fait une fois tous les dix ans nous infor-

liens et cultures latines 4

me le chauffeur. Effectivement, on ne voit pas à cinq mètres. C’est dommage lorsque l’on part voir des paysages…

10h50 : Nous arrivons au premier lieu, le cimetière de train. En effet, Uyuni a été un carrefour ferroviaire entre la Bolivie, l’Argentine et le Chili. Ici, transitaient personnes, minéraux et autres produits. Aujourd’hui, la plupart des lignes sont hors service mais certaines fonctionnent encore. Il y a un vent d’enfer et il fait froid, mais c’est joli. Par beau temps, ce doit être magnifique. Après un petit quart d’heure, on repart.

11h50 : Nouvel arrêt. C’est marrant, tous les 4×4 s’arrêtent aux mêmes endroits, on revoit toujours les mêmes gens. Ici, nous sommes dans un petit village, qui vit principalement du tourisme et de la récolte de sel. On en profite pour regarder l’artisanat : des petites sculptures en sel, des genres de cendriers et divers objets. Et surprise, dans l’une des maisons, dont les briques sont de gros blocs de sel, il y a d’énormes sculptures. On prend le 4×4 pour sortir du village et entrer dans le salar exploité le plus haut du monde. À certains endroits, l’épaisseur de sel peut atteindre les six mètres.


Evasion

Enfin, on repart pour aller jusqu’au premier hôtel du salar. Construite il y a de nombreuses années, cette auberge est maintenant fermée au profit de luxueux hôtels. De nouveau, séance photo. On reprend la voiture pour une heure, ceci nous permet de discuter. On alterne espagnol, français et anglais, c’est original. 13h30 : on arrive sur l’île au centre du Salar , sorte de petit monticule recouvert de cactus et déposé sur le Salar. Pendant que nous l’escaladons, Ilda, la cuisinière, nous prépare le repas. Il y a un vent monstre, c’est dur d’avancer.

14h : Au menu, nous avons droit à une salade tomate concombre et côtelette de porc accompagnée de quinoa. C’est vraiment bon. Puis, nous partons marcher autour de l’île pour nous abriter du vent mais il semblerait qu’il tourne et qu’on l’ait toujours sur nous. Pire au retour, il sera de face. Dur d’avancer. A cause du vent, il n’y a pas grand-chose à faire. Nous devions aller plus loin mais le chauffeur nous dit que dans le village suivant, avec ce vent on ne pourra pas avancer. On s’arrête un peu plus tôt.

16h15 : nous sommes au refuge où nous passerons la nuit… Dommage, il est

La photo du mois

Carnet de voyage encore tôt. Par contre, c’est aussi un hôtel de sel, c’est superbe. Briques, sommier, siège… en sel. Et, au sol ? De gros-grains de sel. Comme il est tôt nous décidons d’aller marcher un peu. Lorsque nous reviendrons, thé et café nous attendrons. Par contre, dehors il y a toujours autant de vent… Mais nous sommes courageux ou Il y a un vent d’enfer et il fait froid, mais c’est joli.... de simples touristes qui ne peuvent pas attendre que le vent se film. N’ayant pas d’autres choix, on décicalme. C’est joli, mais il est vrai que le de de dormir. paysage désertique n’est pas mon préféré, très vite je trouve cela monotone Mercredi: enfin, on y voit, le vent ne et que ça manque de vie. soulève plus le sable. Mais il est encore Nous rentrons nous réchauffer, puis res- présent. Nous déjeunons puis partons. tons à table jusqu’au soir à discuter puis Aujourd’hui comme hier et demain, , dîner. visite des lieux pendant quinze à vingt minutes puis de nouveau une heure de 21h : le repas est fini, nous avons fait le route en 4×4. Les paysages sont jolis, jeu du personnage pendant une heure et c’est sympathique, mais je trouve qu’il y a en espagnol, c’était bien. Maintenant, une distance trop grande entre nous et John, l’Irlandais, Thibaut et moi déci- les locaux. Rien que notre chauffeur et la dons de regarder un film. En effet, j’ai cuisinière, nous avons eu beaucoup de mon ordi. On lance Dawn by Law de mal à parler avec eux. Ils mangent à part, Jim Jarmush. lorsqu’on leur propose un verre, ils acceptent mais ne participent pas à la dis22h30 : l’écran devient noir… Merde, cussion. Donc pour résumer, j’ai appréplus de batteries et j’ai oublié mon char- cié le voyage, mais les tours touristiques, geur… Dommage, on n’aura pas la fin du finalement, j’ai du mal.

Par Hugo Seminario

De la inspiración del título de la obra del gran maestro pintor español Velásquez (1559 - 1660), aquí la foto de « Las Meninas de Chincheros», Cuzco - Perú, diciembre 2008.

De l'inspiration du titre de l'œuvre du grand maitre peintre espagnol Velasquez (1599 – 1660), voici la photo de «Las Meninas de Chincheros» Cuzco - Pérou, décembre 2008.

liens et cultures latines 5


Sociétés

Immigration

La migración internacional y sus consecuencias José Ramírez Agurto, nació en Huancayo-Perú, y es sociólogo por la Universidad Nacional del Centro del Perú. Persiste en seguir investigando sobre este controvertido y tan actual fenómeno de la migración para poder arribar a conclusiones y sugerencias que asuman concretamente la posibilidad de buscar que el migrante pueda ser integrado en una sociedad por ser un derecho del ser humano y no el privilegio de unos pocos. Vive desde 1990 en Alemania, y a la par, gracias a su talento musical ha recorrido por diferentes países difundiendo el folklore latinoamericano con su agrupación ILARECK (Amanecer). Actualmente tiene discos compactos plasmados y es autor de varios temas de profundo contenido social.

2.2.-EMIGRACIÓN ALEMANA AL PERÚ Y EMIGRACIÓN PERUANA A ALEMANIA EN LOS SIGLOS XIX Y XX

narios, de Europa. Finalmente hay que mencionar a la familia Werckemayer, propietarios de las haciendas ubicadas en Huaraz, Chancay y Huacho, en el llamado Norte Chico (Lima). Ellos se dedicaron a la producción, industrialización y comercialización de frutas y, en menor medida, a la ganadería.

Posteriormente a estos emigrantes que colonizaron el valle del Pozuzo, llegó, algunas décadas después, otro grupo de emigrantes de familias económicamente acomodadas. Estos invirtieron sus capitales en lo que se ha dado en llamar los En la industria, la presencia de alemanes enclaves agroindustriales (particular- y sus descendientes es notoria. Comenmente en la Costa norte), en la industria, cemos por la cerveza. A fines del siglo el comercio y la banca. XIX contribuyeron con conocimientos y capitales para el florecimiento de esta Según la información que nos brinda industria en Cuzco, Arequipa y Lima. Peter Klarén, en su trabajo Formación Nombres destacados, entre otros, son de las haciendas azucareras y los orí- Gustavo Mangelsdorff, Ernesto Gungenes del APRA, tomando como caso ther, Julio Ariansen, pasando por Aloyse concreto a la familia Gildemeister, dice Kieffer y terminando con Andres von que ellos son procedentes de la ciudad Wedemeyer. alemana de Bremen. Los Gildemeister comenzaron invirtiendo sus capitales en De igual manera, a principios del siglo el negocio del salitre en Antofagasta. XX, en la producción de golosinas (espeAlgunas décadas después centraron su cialmente derivados del cacao), es conoactividad en la compra de haciendas en cida la presencia de la familia alemana el valle de Chicama (La Libertad) y allí Winter. Los primeros Winter se asentadieron origen, entre los años 20 y 30 del ron en Colombia y luego continuaron en siglo pasado, a la hacienda agroindustrial el Perú. En las últimas décadas, esta más grande del Perú y al ingenio azuca- familia estuvo ligada a los medios masirero más grande de América del Sur: vos de comunicación, particularmente la Casa Grande. Ellos se dedicaron, princi- televisión. palmente, a la siembra e industrialización de la caña de azúcar y todos sus A fines del siglo XIX llegó procedente derivados y, en menor medida, a la gana- de Alemania la familia Wiese. Luego de dería. hacer algunos intentos de inversión en la rama del comercio, concentraron su De igual manera la familia Aurich en el atención en la banca. Al pasar los años, departamento de Lambayeque. Estos ya en el siglo XX, se convirtieron en uno descendientes de alemanes, a través de de los grupos más poderosos en el nivel una serie de relaciones matrimoniales y de las finanzas en este país. El Banco enredos judiciales, entre 1885 a 1915, Wiese, con algunos cambios, se mantieterminaron como propietarios de las ne hasta la actualidad. haciendas Batán Grande, La Viña, San Nicolás de Sicán y Mayascán. Además En el nivel del comercio medio y menor de la agroindustria, abarcaron la gana- (ferretería, mecánica, venta de autos, dería, para lo cual importaron ganado, etc.) existieron muchas familias proceespecialmente vacuno, e incluso veteri- dentes de Alemania, como los Müller,

liens et cultures latines 6

Mayer, Herzt, Wolf. Además en esta misma rama, ya considerados peruanos, hay algunos descendientes de los colonos del valle del Pozuzo que llegaron a mediados del siglo XIX, como ya tratamos párrafos arriba. En el plano académico y de la investigación científica, la presencia alemana es relativamente importante en el Perú. Tenemos al naturalista Alexander von Humboldt, al arqueólogo Max Uhle, al botánico Augusto Weberwawer, al etnomusicólogo Hans Heinrich Brüning (que fue ingeniero mecánico de profesión) y a la investigadora de las Líneas de Nazca, María Reich.

Continuando en este mismo plano, en la segunda o tercera generación, pero ya considerados peruanos, hay que mencionar a Alejandro y Raúl Deustua, Alberto Wagner de Reina, Emilio Adolfo y Yolanda Westphalen, Luis Felipe Angell, Efraín Morote Best, Javier Heraud, Guillermo Lohmann, Carlos Wierse, Federico Kauffman, Augusto Zimmermann, Jaime de Alterhaus, Peter Cárdenas Schulz, Manuel Dammert, Alan Wagner y los hermanos Hildebrandt y Wiener, entre otros. Por último, es de importancia recordar la existencia de los colegios alemanes en el Perú. El “Alexander von Humboldt” y el “Augusto Weberwawer”, especialmente para descendientes de alemanes. Luego el Instituto Goethe, que cumple una labor de difusión de la cultura alemana en el país. Este instituto tiene su local central en Lima y filiales en el Callao, Arequipa, Cuzco, Trujillo, Tarapoto y Piura. En cuanto a la emigración de peruanos a Alemania, en el período investigado, hay que decir que es realmente minúscula. Ésta se había reducido a los decendientes de alemanes, a algunos


empresarios o turistas, y, sobre todo, a estudiantes que viajaban a Alemania para estudiar ciencias, alguna rama de ciencias naturales, ingeniería, música o filosofía. Los estudiantes, la mayoría, regresaron al Perú. Entre los más conocidos hay que mencionar a Luis Felipe Alarco, Mario Alzamora Valdez, Alberto Wagner de Reina, Víctor Li Carrillo, David Sobrevilla, Fernando Tuesta, Luis Silva Santisteban, César Rodríguez Rabanal y Luis Alva Castro.

Pero la gran explosión de emigrantes peruanos ocurre a fines de la década del 70 y comienzos de la década del 80 del siglo recién pasado. Las razones para este traslado masivo son dos. En primer lugar y la más importante, es la crisis económica por la cual pasaba el Perú, la misma que generó a los emigrantes económicos. Ellos vendrían a ser el 90 ciento de población inmigrante en Alemania. Luego la situación política, la guerra interna que vivió el país y que dio lugar a los emigrantes por causas políticas y que se acogieron al asilo político.Es pertinente mencionar que la mayoría de los asilados políticos que viven en Alemania no tuvieron realmente problemas de esa naturaleza en el Perú. Ellos, normalmente personas humildes pero con contactos amicales o políticos, contaron o escribieron una historia e iniciaron el proceso de asilo, presentándose como víctimas del Estado peruano o de la subversión y así consiguieron el asilo y viven legalmente en este país. Las diferencias entre estos dos grupos, los emigrantes económicos y los emigrantes políticos, los auténticos, son notorias. Los primeros, normalmente, provienen de estratos socioeconómicos muy humildes. No tienen profesión y su formación cultural es muy elemental. Los segundos vienen de sectores medios y hasta acomodados. Casi todos son profesionales o estudiantes, y normalmente, tienen una formación político-ideológico-cultural elevada. Hasta el primero de abril de 1996 los peruanos podían entrar a Alemania sin necesidad de visa, pero a partir de esta fecha, se impuso la necesidad del visado. Por lo tanto, los peruanos que llegaron en los últimos diez años, la gran mayoría, entraron con visa de turista. Un segundo grupo, con visa de estudiante, y por último, una minoría, con visa de trabajo o de matrimonio. Los peruanos que llegan a Alemania lo hacen a través de un contacto familiar,

amical o de paisanos residentes en este país. Los peruanos están repartidos en todo el territorio alemán, pero la mayoría se concentra en las grandes urbes. Es por ello que Berlín, Hamburgo, Munich y Frankfurt son las que albergan, posiblemente, a un 70 por ciento de peruanos.

La mayoría de ellos se encuentran para las fiestas, para los partidos de fútbol y para saborear potajes típicos peruanos. Otro grupo, una minoría, participa de alguna organización deportiva-cultural. Peruanos organizados en algún partido político o grupo político no se conoce. Hasta hace unos diez años atrás se hablaba de la presencia de Sendero Luminoso en Alemania; pero en los últimos años no dan señales de existencia. No se registran datos estadísticos exactos del número de peruanos en Alemania. Existe una minoría registrada en los consulados o en la embajada peruana. Otra cantidad mayor de personas, que viven legalmente, no están registradas en las instituciones mencionadas. Y por último, la gran mayoría de peruanos viven ilegalmente en este país y por esa razón no hay forma de contabilizarlos, ni siquiera aproximadamente. La información estadística oficial, tanto del lado peruano como alemán respecto a la cantidad de peruanos legales-oficiales no son coincidentes. Por ejemplo, la Oficina de Estadística de la República Federal Alemana hasta el 31 de diciembre de 2006 registra 8,914 peruanos. Mientras que la Embajada peruana en Alemania, hasta la misma fecha, registra 10,213 personas. Mientras que para la Cancillería peruana en Lima la cantidad de peruanos que salieron con destino a Alemania es de 21,521 personas. Hay que tomar en cuenta que éstos son los peruanos legales-registrados oficialmente. Por otro lado se calcula que en Alemania deben vivir unos 30,000 peruanos. Lo que sí se puede decir, y con certeza, es que en los últimos diez años han aumentado notablemente. Esto se puede observar sensorialmente

liens et cultures latines 7

en las fiestas latinas, en las discotecas latinas, en los campeonatos latinoamericanos de fútbol, en los parques de recreación donde se encuentran, los fines de semana, los latinoamericanos y finalmente hasta en las calles y plazas. Según la información de la Cancillería peruana en Lima, de los 13 países con mayor presencia de emigrantes peruanos, Alemania ocupa el último lugar, mientras que Estados Unidos, el primer lugar. En América Latina, es Argentina, seguido por Venezuela y Chile el que registra la mayor presencia de peruanos. Por último, nos planteamos la gran pregunta: ¿Por qué emigran los peruanos a Alemania? Teniendo en cuenta que el clima, especialmente de octubre a abril, no es nada agradable. Aprender el idioma alemán es muy difícil. El alemán común y corriente es poco amigable y hasta déspota con los extranjeros. Y finalmente el pasado histórico-político de este país no es nada atrayente, que digamos. Planteadas estas inquietudes, la respuesta es que Alemania es atractiva para los peruanos por su prestigio, primero, y por su nivel económico, después. Alemania es vista como una de las potencias económicas más importantes en el mundo. Y ello, siendo verdad o mentira, juega un rol determinante en la imaginación de la mayoría de emigrantes y de potenciales emigrantes pobres hacia este país. Lo cierto es que el extranjero pobre en general, el peruano en particular, trabajando inclusive en las peores condiciones, con el salario mínimo y hasta ilegal tiene capacidad de consumo y hasta de ahorro, lo que nunca podría lograr en su país de origen. La lógica es simple y funciona muy bien. Es preferible ser pobre en Alemania antes que ser pobre en el Perú. Claro que este principio, muy pragmático, tiene sus consecuencias, muchas veces terribles, en el alma del peruano inmigrante, y él, no tiene capacidad de ver y menos avizorar estos estragos que terminarán, muchas veces, arruinando su vida. Sobre estas miserias psico-culturales, consecuencia de este bienestar material, volveremos en el tercer capítulo de esta investigación.


Vivre mieux

Bien-être

Como sobrevivir a la negatividad

C

Gia Mateo, Comunicadora de profesión y de convicción. Licenciada en Ciencias de la Comunicación de la Universidad San Martin de Porres. Estudios posteriores en ESAN y en la Universidad de Cypress en California, EE.UU. Colaboró en la redacción de la Revista Medio de Marketing. Productora y Editora de diversos programas de TV del Canal 4TV y Canal 7TV. Relacionista Pública del Centro Camaldoli en Napoli, Italia..Actualmente radica en el sur de California . Creadora y colaboradora del Programa Virtual de Transformación Personal "Oracles of Truth" (Oráculos de Verdad), un Centro Comunitario de aprendizaje virtual sin fines de lucro. Partidaria de Campañas Ecológicas y Orgánicas.

ada vez que leo pensamientos como el mencionado arriba me siento fuerte, luchadora, llena de amor y capaz de vencer cualquier obstáculo. Debo agradecer a todos estos líderes espirituales y seres iluminados que me han proporcionado sabiduría y fortaleza con sus sabios consejos y enseñanzas, desde Ghandi hasta Carl Jung. Sin ellos, mantenerme positiva hubiese resultado aún una tarea más difícil. Si nos sentimos derrotados o débiles agarramos un libro que nos inspire o recurrimos al Internet y buscamos un pasaje innovador y poderoso que nos cargue de energía positiva. Nuestra vida está llena de constantes altibajos. Nos cargamos de vitalidad leyendo un buen libro, un pensamiento, o el primer párrafo de este artículo y nos derrumbamos apenas tenemos contacto con el mundo exterior. Todo lo aprendido queda olvidado. Pareciera nos contagiamos del negativismo como si fuera una enfermedad. ¿Qué nos hace ser tan débiles? ¿Falta de fe en nosotros mismos?

Decia Daisaku Ikeda, "El viaje de mil millas comienza con el primer paso, sueñen aunque el sueño parezca imposible, luchen aunque el enemigo parezca invencible. Soporten el dolor aunque este parezca insoportable, corran por donde el bravo no osa ir. Vivimos en un mundo materialista donde la competencia, envidia, celos y

¿Miedo a la vulnerabilidad? ¿Costumbre?

Hasta hace algunos años no sabía darle un nombre a las distintas energías percibidas, sin embargo, durante muchas situaciones en mi vida he experimentado incomodidad en ciertos lugares o con ciertos individuos. Había algo que me fastidiaba pero no hallaba el motivo de esa incomodidad. Después descubrí que se trataban de energías o vibraciones que uno las percibe indistintamente y que se proyectan de diferentes maneras. Y lo peor es que vienen a tu vida sin ser invitadas.

ego priman en nuestra vida. ¿Cómo aprender a convivir con gente negativa y a la misma vez impedir ser influenciado con dicha energía? Practicar meditación es quizás mi mejor consejo. Hay diversas formas de meditación, como también diferentes

liens et cultures latines 8

Transformen el mal en bien aunque sea necesario caminar mil millas. Amen lo puro e inocente, aunque sea inexistente, resistan aún cuando el cuerpo no resista más. Y al fin, alcanzarán aquella estrella, aunque esta parezca inaccesible”. finalidades. Algunas personas meditan para propósitos espirituales, mientras que otros lo hacen para mantenerse equilibrados, fuertes y positivos cuando una situación negativa y amenazante llegue a sus vidas. La meditación es también excelente para combatir y bloquear pensamientos negativos. Muchos de estos pensamientos dañinos pueden ser combatidos también siguiendo técnicas de respiración.

La meditación nos dará la fortaleza suficiente para evitar ser contagiados por el negativismo. Es más actuaremos con más paz, más amor y quizás podremos cambiar el entorno en que vivimos. Pero si no contamos con esta fortaleza interna, mi mejor consejo sería evitar personas negativas para no derrumbarnos con ellas.

No solo en el entorno exterior encontramos negatividad, también podemos crearla internamente con nuestros propios pensamientos, pero… ¿Cómo blo-


Vivre mieux

quear estos pensamientos negativos? La premisa es no permitir que la situación o problema te afecte de manera que tengas reacciones negativas. Poner la otra mejilla puede ayudarte a impedir estos pensamientos negativos porque no estarán en tu mente en el plano prioritario.

Hay otra técnica que la aprendí el año pasado durante un foro de transformación personal en Los Angeles y fue básicamente reconocer nuestros propios actos y dejar de vivir en negación. Cuando uno se encuentra pensando negativamente acerca de una persona, hay que darse cuenta en el momento y decirse a si mismo, “Estoy pensando negativamente, yo quiero ser una persona positiva y el pensar así me afecta, me hace gruñona e irritable. Si me amo como digo de amarme, ¿por qué me hago esto a mí mismo?” Solo cuando tenemos una auto reflexión y cambiamos lo negativo a lo positivo, logramos una ruptura, y al hacerlo, se logra un crecimiento. En pocas palabras esta técnica se trata de reconocer, romper el patrón negativo, para producir un crecimiento como seres humanos.

Dégustation de Pisco Sour gratuite

Manifestation Culturelle “Le Pérou, pays des Incas et du Pisco”. 5ème Fête du Pisco à Paris Vendredi 5 février 2010 à partir de 19h avec le soutien du Consulat du Pérou, Promperú, Pérou Gourmand,Yachaytours.com et la boutique Inti Perú Au Centre Culturel La Clef 21, rue de la Clef 75005 Paris Métro: Censier-Daubenton www.capuli.org info@capuli.org

Bien-être

No creceremos como seres humanos ni alcanzaremos un estado de alerta en nuestro conciente sino creamos un entorno positivo donde prime el amor. No creceremos en el ámbito laboral sino creamos una atmósfera donde nos guste trabajar y producir. No permitamos que el negativismo gane la batalla, ten siempre pensamientos lindos en tu mente y si tienes la oportunidad medita. Durante la meditación encontrarás tu verdadero yo, sin ninguna clase de ego y serás un instrumento lleno de energía positiva donde tu felicidad interna saldrá a flote que la gente querrá imitarte.

La vida está llena de riquezas, llénate de fortaleza para que nadie perturbe tu paz mental. Mira el lado bello de cada cosa y se optimista sobre la vida. Siéntete feliz del éxito ajeno. Gasta tu tiempo en cosas positivas y no tendrás más tiempo para envidiar a los demás. La verdadera felicidad no se ve a través de un espejo, es sólo la belleza del alma que nos hará ser felices y por ende, vivir mejor.

Depuis de la nuit de temps, le Pérou est un pays très connu non seulement pour son histoire millénaire mais aussi pour la combativité de son peuple toujours attaché à montrer au monde toutes ses richesses dont l’une très méconnue: «Le Pisco Péruvien». Spiritueux « emblème» du Pérou d’après les autorités, c’est un alcool fabriqué à base de raisins cultivés dans le sud de Lima, au Pérou, dans des vallées «arrosées» de soleil où l’on travaille dur et où l’on sait aussi faire la fête. Il est souvent comparé au Brandy ; sa puissance est le résultat d’un savant processus consistant à n’introduire dans l’alambic que le raisin pur sans addition d’eau. La liqueur à 44° d’alcool ainsi obtenue dégage le goût pur du fruit. Ce processus millénaire garantit sa pureté et sa qualité. Autre, le Pisco est tout a fait péruvien. Depuis 2005, où le gouvernement péruvien a déclaré d’intérêt national les fêtes du Pisco, non seulement au Pérou mais aussi dans le monde entier, la fête Nationale du Pisco est officiellement instituée le deuxième samedi du mois de février. Ce jour-là, les Péruviens et leurs amis étrangers s’assemblent pour célébrer ce rituel comparable à la «fête de la musique» avec dégustation du classique «Pisco Sour», cocktail constitué d’un mélange de jus de citron, de sirop de canne, de blanc d’œuf et de glace pilée passé au mixeur. Chaque gorgée de cette boisson unique rappelle l’histoire d’un pays aux cultures riches et diverses insoupçonnées. Soucieux de perpétuer cette tradition péruvienne, l’Association Capuli fondée à Paris en 2000 par les frères jumeaux Manuel et Antero Moreno est devenue «le parrain exclusif» de cette festivité en 2005. Peu à peu, une campagne de promotion du Pisco à Paris s’est développée à la suite de première fête du Pisco, Co-organisée avec le Consulat du Pérou à Paris. Les deux suivantes ont vu un partenariat avec la boutique IntiPeru www.intiperu.com où plus de 2000 personnes ont participé, dégustant Pisco et gourmandises péruviennes. A la lumière des succès antérieurs, Promperú (Office de Tourisme du Pérou) mise pour la première fois sur cette association culturelle et offre sa participation officielle à l’organisation de l’événement 2009. Depuis cet événement, le Pisco a acquis sa popularité et s’arrache dans les cocktails, les bars et les restaurants à thème. L’association Capuli et les péruviens du monde entier souhaitent que Le Pisco soit aussi connu que le vodka, la tequila, le rhum, etc... En France, l’Association Capuli contribue inlassablement à la promotion de la culture littéraire et artistique ainsi qu’à la promotion médiatique des produits d’artisanat et des matières premières comme l’Alpaga du Pérou, depuis trois ans «la vedette» au salon du Prêt-à-porter Paris. En outre, par l’organisation d’événements culturels de «Festivals de courts-Métrages», de concerts de musiques actuelles (rock, musique électronique, ethno jazz péruvien), par la production de groupes péruviens en France, ceux qu’on appelle souvent «les Capulis» sont bien connus dans la sphère médiatique latino-américaine. Et si vous ne les connaissez pas encore, visitez leurs sites web www.capuli.org, www.capulimagazine.org, www.promo-viendoperu.org où vous retrouverez tous les événements déjà réalisés ou pour réaliser. Avec eux, le Pérou est présent et actif dans la vie parisienne, régionale et prochainement dans la Communauté Européenne. L’Empire Culturel des Incas est de retour....

liens et cultures latines 9


Culture

Survival France

La multinationale française GDF Suez en butte à la critique internationale

La multinationale française GDF Suez en butte à la critique internationale pour son rôle majeur dans la construction d’un barrage controversé en Amazonie brésilienne. GDF Suez a été nominée au ‘Public Eye Awards’ 2010 couronnant l’entreprise la plus irresponsable en matière d’environnement.

U

ne coalition d’organisations de la société civile du Brésil, de France et des États-Unis a adressé cette semaine une lettre à M. Gérard Mestrallet, président de GDF Suez, dénonçant la participation de sa compagnie à la construction du barrage hydroélectrique controversé de Jirau, sur le rio Madeira, en Amazonie brésilienne. Les organisations signataires dénoncent les graves impacts socio-environnementaux et les risques liés au barrage de Jirau et en attribuent la responsabilité directe à GDF Suez en tant qu’actionnaire majoritaire dans le consortium d’entreprises chargé de sa construction. En raison de son implication dans ce projet, GDF Suez a été présélectionnée comme l’une des entreprises mondiales les plus irresponsables sur les plans social et écologique pour le prix ‘Public Eye Award’ 2010 qui sera décerné le 27 janvier prochain à Davos. Jirau est le plus grand programme hydroélectrique en cours dans les Amériques et le projet de GDF Suez le plus destructeur de l’environnement. Selon les signataires, ‘GDF Suez et ses filiales ont fait preuve d’un manque de vigilance au cours des phases de planification et de construction du barrage de Jirau, ainsi que d’un flagrant mépris des droits humains et de la protection de l’environ-

nement, qui relèvent de la responsabilité juridique et éthique de l’entreprise’. Parmi les violations des droits humains perpétrées par le consortium, figurent l’absence de consentement libre, préalable et informé des communautés indigènes locales ainsi que la non prise en compte de la présence, à proximité du site du barrage, de groupes d’Indiens isolés extrêmement vulnérables aux contacts extérieurs et qui seront directement affectés par les impacts du projet. Par ailleurs, la destruction de l’environnement que générera le barrage de Jirau aura des répercussions importantes sur les communautés riveraines du bassin du Madeira – partagé par le Brésil, la Bolivie et le Pérou – en inondant les forêts, dévastant les stocks de poissons et détruisant de manière irréversible les moyens de subsistance des populations locales. ‘GDF Suez ne tient pas compte de nos communautés tout comme il ne respecte pas la rivière’, a déclaré Océlio Munoz, un dirigeant local du Mouvement des Peuples Affectés par les Barrages. ‘Nos vies sont détruites par un modèle de développement qui traite le fleuve et la terre comme des marchandises.’ Si la responsabilité de GDF Suez, dont la participation est majoritaire dans le consortium de construction du barrage de Jirau, est pleinement engagée, le gouvernement français, à 36 % de Le barrage de Jirau sur le Madeira devrait déplacer des actionnaire la compagnie, ne peut milliers de familles riveraines et menacer une région dénier la sienne. Selon d'une exceptionnelle diversité biologique. Jean-Patrick Razon, © Survival directeur de Survival International France : ‘Il est scandaleux que le gouvernement français utilise des fonds publics pour financer une entreprise honteusement responsable de la destruction d’une importante rivière amazonienne et d’une

liens et cultures latines 10

région d’une exceptionnelle diversité biologique et socioculturelle. En outre, ce projet menace gravement les groupes d’Indiens isolés – les peuples les plus vulnérables de la planète – qui vivent dans la région et dont la survie se situe au premier rang de nos préoccupations car ils seront chassés de leurs terres et exposés à des maladies contre lesquelles ils n’ont aucune immunité’. Jean-Patrick Razon a indiqué qu’une copie de la lettre à M. Gérard Mestrallet a été adressée au président Sarkozy ainsi qu’à plusieurs membres du gouvernement français les exhortant ‘à s’assurer que les questions et les recommandations formulées par les organisations signataires recevront une réponse adéquate de la part des plus hauts responsables de l’administration de la compagnie’. Au rythme actuel, le barrage de Jirau devrait déplacer des milliers de familles riveraines et mettre en danger de larges pans de forêts, y compris des aires protégées. La construction du barrage menace également d’extinction des centaines d’espèces de poissons migrateurs. De plus, la végétation en décomposition et la déforestation entraînées par le projet contribueront de manière significative à l’émission de dioxyde de carbone et de méthane. Actuellement, la déforestation des zones tropicales est, au niveau mondial, la plus grande source d’émissions de gaz à effet de serre. La coalition des organisations de la société civile appelle GDF Suez à suspendre immédiatement toute activité liée à la construction du barrage de Jirau sur le rio Madeira. GDF Suez et ses partenaires du consortium ‘Energia Sustentável’ sont actuellement passibles d’amendes pour déforestation illégale et sont co-accusés dans une affaire civile intentée au Brésil par le Ministère public de l’État, le Ministère public fédéral (Ministério Público) ainsi que par des organisations non-gouvernementales.


Culture

Histoire

La huaca El Dragón o Arco Iris

Tras ataque de escolares a huaca: relanzarán plan de voluntariado en Chan Chan “Arco Iris” La Huaca del Dragón se encuentra ubicada a 5 Km. de la ciudad de Trujillo y esta se encuentra en el sector noroccidental del Perú.

H

Huaca “el Dragón” también (“Ciempiés” o “Arco Iris”) Se trata de un gran monumento religioso, centro ceremonial (estaría vinculado a rituales en honor al Arco Iris) y administrativo construido en adobe, cuyos murales están decorados con frisos en relieve mostrando figuras antropomorfas y representando estilizadamente el Arco Iris, fue restaurada por Francisco Iriarte Brenner en los años 60 en ella podemos apreciar detalle de figuras estucadas de El Dragón. Se percibe la cabeza del “monstruo”, con boca abierta lista para engullir a una persona. A la izquierda: Figura en relieve, del Horizonte Medio (¿de influencia Pachacamac?), que presenta a dos felinos de perfil, que recuerdan un motivo central de los estucos de El Dragón. Esta pirámide de adobe se le considera el primer asentamiento de la cultura Huari en el valle de Moche. Se calcula que su antigüedad es de 1100.Se trata de una pirámide formada por una doble plataforma protegida por una elevada muralla con un solo ingreso al conjunto arquitectónico. Las típicas rampas de la época dan acceso a la Huaca desde la parte superior. Esta construcción tiene 14 depósitos, lo que indica que no solo era un adoratorio, sino un centro de acopio de bienes para el abastecimiento de quienes vivían allí y sus alrededores. ¿Por qué un grupo de escolares atentaron contra La Huaca El Dragón? El filósofo conde Herman Keyserling después de realizar un viaje por nuestro continente sudamericano, escribió sus experiencias en un libro: Meditaciones Sudamericanas y uno de sus capítulos más notables, se titula “La Gana” y en él se glosa esa particularidad del carácter sudamericano, en el cuál la acción no proviene del cumplimiento del deber, o de la voluntad del progreso organizado, de la previsión de lo necesario en conjunción con lo posible, sino de la voluntad individual de hacer cada cual “lo que se da la gana”, y sobre todo, hacerlo por “gana” y no como controlada, racional y obligatoria realización. Nosotros tenemos

ciudadelas pre-hispánicas desperdigadas en todo el país, y, sin embargo, no hacemos sino destruirlas. No sigamos cometiendo el mismo reprensible pecado, que se sienta nuestra riqueza pasada, que se comprenda que en cuanto perdamos una huaca, es un momento de nuestra alma que ya no la recuperaremos más, y si no es nuestra alma la que pudiera interesar, que por lo menos nos interese nuestro interés material. Mantener el patrimonio monumental de una ciudad, es el mejor de los negocios posibles. Mantener el patrimonio monumental de una ciudad, es la posibilidad de atraer el turismo que viene a ver lo que no encuentra en otros lados: nuestra originalidad. No matemos a “la gallina de los huevos de oro” de la atracción turística.Recién en los tiempos actuales, pareciera que estuvieramos reaccionando con alguna cordura al respecto, en la palabrería al menos, porque en la práctica es poco lo que se hace.Se escriben artículos periodísticos, se pronuncian conferencias, se organizan congresos, sobre el tema. Eso que está muy bien, sería óptimo si tuviera algún efecto, desgraciadamente no es así. Todo se va en escribir y discursear, claro que sería peor si no se hiciera, estoy de acuerdo. Más ¿a quién corresponde esa misión de salvataje? Principalmente al Estado, y éste permanece sordo ante el problema. Pienso que muchas de las calamidades de nuestro avatar histórico en tantos aspectos, tan lamentables se deben a esa falta de conciencia de lo que somos, a dónde vamos y de dónde venimos. Cristóbal Campana, director de la Unidad Ejecutora 110, entidad encargada de velar por la ciudadela de Chan Chan indica que sólo hay un sistema eficaz de salvación y es el siguiente: juntarse un grupo de personas de buena voluntad que se sumen a esta cruzada, ya sean arqueólogos o

liens et cultures latines 11

no: “La invitación es para todos aquellos que estén interesados en colaborar con ellos en rehabilitar y preservar los vestigios de Chan Chan. Reconocen que en algo tienen responsabilidad con lo ocurrido, ya que no llegan con su discurso a todo el país. Pero ahora asumen un nuevo reto, de encontrar gente que quiera trabajar por el futuro de la ciudadela, ¡pues, a las palabras, escritas o pronunciadas, pero ante todo, la acción! Sin ello, sólo será algo que se llevó el viento y sólo quedan los ecos de una inquietud, que aunque sea nobilísima, sólo alcanzó el nivel de propósito y no el absolutamente necesario de realización. Si está interesado, llame al teléfono +51 44 295219 o visite la sede central de la Unidad Ejecutora 110, ubicada en Jirón Torre Tagle 178, en Trujillo.

Carmen Ponce de Mirbach, nacida en Los Organos

(Piura) -Perú en Julio de 1959 hizo sus estudios secundarios en el Colegio Miguel Grau en Lima. Licenciada en Turismo y Hotelería por la Universidad de San Martin de Porres de Lima. Viajo a Alemania país donde reside desde 1990. Colaboro con la Agencia Latinoamericana de Servicios Especiales de Información ( ALASEI-Bonn). Actualmente da clases de español en la Universidad del Pueblo en la ciudad de Tréveris.


Culture

Photographie

Martín Chambi, un gigante de la fotografía

El fotógrafo peruano Martín Chambi Jiménez (5 Noviembre 1891 – 13 Septiembre 1973), cuyo nacimiento fue atribuido en un principio en Coaza en el departamento de Puno, al norte del Lago Titicaca y según otra versión posterior originario de Chumbivilcas (Cusco). Primer fotógrafo indígena de América Latina es, tal como lo señala la fotógrafa argentina Sara Facio, el primero que "mira a su gente con ojos no colonizados". Tristeza andina, 1930

H

ijo de una familia de agricultores quechua hablantes, Martín Chambi posee una visión indigenista genuina. Su mirada no está contaminada de compasión sino de un sentimiento noble que trasciende la condescendencia miserabilista tan propia de quienes miran desde afuera. Llamado el "Nadar de Cuzco", los retratos de Chambi siguen los trazados de la estructura sin artificios y frontal de los clásicos que confiere a sus sujetos una verticalidad dignificante que traduce, de manera singular, el respeto por un pasado valiente y perenne. Su obra es un compendio sensible que da testimonio de su país, enalteciendo la presencia de la cultura indígena, registrando con atención y finura poética los retratos de la burguesía cuzqueña; documentando con ojo sensible la topografía de los monumentos incas, la arquitectura colonial, las escenas rurales y cotidianas, los eventos sociales. En su condición de indio y desheredado, la pobreza y la muerte del

cabeza de familia hacen emigrar al joven Martín Chambi, con sólo catorce años, a buscar trabajo en las multinacionales que explotan las minas de oro de Carabaya en la selva a orillas del río Inambari. Allí es donde entabla relación con los fotógrafos ingleses que trabajaban para la Santo Domingo Minning Co. Martín Chambi fue uno de los Maestros que fundó y pusó nombre a la fotografía latinoamericana. Por un lapso de nueve Autorretrato de Martín Chambi años, fue aprendiz de Max T. Vargas, en en su estudio, Cuzco, 1922 su estudio de Arequipa, uno de los mejores dotados en el Perú. Conoce ahí la obra de Rembrandt que le inspira la la más humilde, los notables de la ciuutilización del contraste y del claro oscu- dad y los indios”. Además: “Chambi disro, por lo cual Chambi mereció el tinguió claramente entre el retrato de nombre de "poeta de la luz“. Fue Cham- encargo ‘artístico’ y el de tipos populares, bi el primero en revelar el hallazgo como el gigante o el niño mendigo, que arqueológico de Machu Picchu en foto- realizaba para su divulgación en postales grafía, tras el descubrimiento en 1915 de o publicaciones periodísticas. Estos Hiram Bingham de la ciudadela inca. Él retratos tienen por tanto un afán docupropuso un contracampo a la mirada mental claro, están despojados de todo europea que preponderaba en su época. artificio (también de retoques) y por ello, Su Fotografía se caracteriza por el pro- resultan más reales”. fundo testimonio social, histórico y étni- Los retratos de grupo recogen celebraco que presentan. Basándose ciones familiares o sociales, grupos indíprincipalmente en la sociedad agraria y genas o asociaciones de todo tipo. Están urbana de los andes peruanos. Dirigió la realizados en el exterior, con luz natural, cámara hacia rostros o situaciones que y constituyen un álbum del universo de no aparecían en el trabajo de pintores o la sociedad cuzqueña de su tiempo, con fotógrafos distantes de la realidad lati- sus notables diferencias sociales y noamericana. La mirada de Chambi va raciales. Chambi sentía respeto, afecto y de adentro hacía afuera, es esencialmen- empatía por los indígenas y dominaba te incluyente y humanista, con toques de las dos lenguas en las que se expresaban extraordinaria ironía. En el mundo retra- los retratados: el español y el quechua. tado por Chambi las formas extremas de Para la realización de los retratos Chamdesamparo, la discriminación y el vasal- bi, según Gollonet, no dudaba en usar laje han sido dignificadas por la limpieza pincel, cuchilla o aerógrafo si creía que y la elegancia de su tratamiento, una conseguiría con ello mayor fuerza o belvisión igualitaria, de respeto y admira- leza en el retrato. En cambio, las fotoción por su cultura: “He leído que en grafías de temas rurales y actividades del Chile se piensa que los Indios no tienen hombre andino “son directas, de caráccultura, que son incivilizados, que son ter documental, resueltas en el negativo, intelectual y artísticamente inferiores en sin retoques”. Se trata de un grupo social comparación a los blancos y los Euro- que no ofrece barreras ante el fotógrafo, peos. Más elocuente que mi opinión, en que puede franquear su intimidad. Es el todo caso, son los testimonios gráficos. Chambi más moderno, con una imporEs mi esperanza que un atestado impar- tante carga de verosimilitud. A su acoscial y objetivo examinará esta evidencia. tumbrada calidad técnica, se añade la Siento que soy un representativo de mi fuerza y la naturalidad con que muestra a raza; mi gente habla a través de mis foto- sus personajes. José Ponce grafías“, declaró en una ocasión respecto a su obra. José Augusto Ponce Zavala curso estudios de Agronomía y posteriormente de Como indicó Carlos Gollo- fotografía. Co-fundador de la iniciativa “Los sin papeles” en la ciudad de Bonn, net: “por el estudio fotográ- además, integró el grupo de trabajo de ALASEI-Bonn ganador de dos condecorafico de Chambi pasó la ciones otorgado por el INC-Cuzco: “Inca Garcilazo de la Vega“ y “Pachacutec” el sociedad más selecta junto a año 2005. Reside en Alemania desde 1994.

liens et cultures latines 12


Culture

Livres EL ENCUBRIMIENTO DE AMERICA por Ricardo SKOVGAARD

EL ENCUBRIMIENTO DE AMERICA por Ricardo SKOVGAARD

Contraportada: « ¿Qué se perdió realmente con la destrucción de las civilizaciones amerindias? ¿Cuál sería hoy la situación de la humanidad si la llegada de los españoles al continente americano hubiese amalgamado las dos culturas en acto de feliz confluencia? Sabemos que las cosas no fueron así. Y por eso mismo el encubrimiento debería ser, en rigor, el verdadero nombre de la gesta conquistadora que comienza en 1492. Ricardo Skovgaard inicia esta investigación seria y profunda con el encuentro en Cajamarca entre un Inca y un español. A partir de esta cita crucial el autor intenta arrojar luz, descubrir cómo fueron los hechos que terminaron con una civilización entera mediante la eliminación de millones de hombres, mujeres e identidades culturales. Estos trágicos episodios dejaron una huella en este continente atormentado por la subestimación de sus habitantes y el interés econó-

mico de las sucesivas colonizaciones que se fue agudizando a lo largo de los siglos y que aún hoy continúa. Lo maravilloso de esta obra es el viaje que propone y que el autor respeta en sus mínimos detalles. En ese afán abre ventanas temporales y filosóficas que colocan a los protagonistas en el lugar inmutable que sus destinos les indicaron. El punto de vista de Skovgaard es tan subjetivo como podría serlo cualquier trabajo humano. Pero compensa el sesgo inevitable con una amplia gama de fundamentos basada en innumerables datos que desencadenaron aquel incomparable momento de la historia del mundo. Por eso, aun cuando irrevocable, el pasado puede devenir futuro si se lo reescribe en su más estricta y dramática literalidad. Aquí está pues el resultado de un recorrido valiente y valioso, acercando sus luces y sombras a nuestro porvenir. Nacida de una violación, desgarrada, saqueada una y otra vez, América sigue reclamando una reparación que solo será posible de la mano de la verdad. »

Vous avez dit '' Découverte '' ?

Víctor Heredia

Depuis l'école primaire, dans le secondaire et même jusqu'à ''Découverte de l'Amérique'' ? .. '' L’Amérique découverte'' ...? l'université, qui n'a pas eu au moins une leçon d'histoire ou un Un choc brutal ... Un traumatisme géant ... cours sur la ''Découverte'' de l'Amérique par Christophe Et aussi : '' l'Amérique recouverte'' ... L'Amérique recouverte Colomb le 12 octobre 1492 ? par ceux qui, après l'avoir mise à sac, l'ont en grande partie détruite et recouverte, dissimulée, sous une société coloniale Pour ma part, et depuis longtemps, sans savoir exactement dominée par ces mêmes conquérants, puis par leurs descenpourquoi, je sentais bien que le mot ''découverte'' sonnait faux. dants... Les européens qui avaient alors débarqué sur ces rivages insulaires, puis continentaux, de l'Amérique avaient été accueillis Un livre récemment publié à Buenos Aires en 2008, porte le par des habitants qui y vivaient depuis des millénaires. Alors titre de ''Encubrimiento de América – Secretos de una tierra pourquoi parler de ''Découverte'' ? Comme si des ''décou- arrasada''. Tentative de traduction du titre : ''L'Amérique recouvreurs'' étaient arrivés pour la première fois sur des terres sans verte / ou : L'Amérique dissimulée / ou : La dissimulation de habitants, donc disponibles à l'occupation ? Comme si les habi- l’Amérique – Secrets d'une terre rasée''. Ce livre réinterprète tants de ces lieux n'étaient pas exactement des êtres humains et l’histoire dans cette perspective. Le mot ''encubrimiento'' (du qu'il y avait lieu de les assimiler à la faune sauvage de cette nou- verbe ''encubrir'' = recouvrir, cacher) signifie le fait de recouvelle ''Terre Promise'', offerte aux nouveaux venus ? On le voit vrir pour dissimuler, en fait il s'agit d'un gigantesque recel. bien, l'expression ''Découverte de l'Amérique'' cache mal ce qui au fond est la prétendue justification de toute conquête Je me limite à cette présentation rapide à partir du titre, la leccoloniale : s'approprier les terres ainsi ''découvertes'' au prétex- ture de ce livre s'annonçant comme des plus intéressantes. te qu'elles ne seraient pas habitées par de véritables êtres humains ''civilisés'', comme les européens ... Xavier BAROIS est titulaire d'une maîtrise d'espagnol (Paris III). Sa passion pour l'Amérique latine et l'Amérique autochtone l'a saisi depuis tout jeune. Depuis les années 1970 il joue des flûtes andines (quena, quena-quena, siku, antara, tarka, anata, pífano) dans divers groupes musicaux en Ile-de-France. Il est également travailleur social dans le réseau du Service Social International - SSI. Il est membre de l’association INCA (Institut Culturel des Amériques - 77 Lognes) et du Comité d’Échanges Éducatifs Franco-Équatoriens CEEFE (projet : séjours alternatifs en Équateur pour des jeunes placés en familles d’accueil en Île-de-France).

liens et cultures latines 13


Récit

H

ola, me pareció un poco más interesante enviarte una carta vía medio físico, sabes que el Hotmail no da sorpresas y quería sorprenderte. Sé que lo nuestro duró mucho y no tengo las agallas de decir que fue lindo. Bueno, fue lindo. Ahora no se cuanto han cambiado nuestras vidas. Sí me enteré que estas en el octavo ciclo de medicina. Pero que rápido pasa el tiempo, la última vez que te ví fue cuando celebramos tu ingreso a la universidad en casa de Coco.

Littérature

Carta a Lima-Perú

Con el pantalón, la trusa abajo y mis manos tapando mis genitales daba saltos hasta llegar a la cocina, para esto mi arma era la sordera de la abuela. Cuando estuve por llegar sentí unos pasos y de pronto el reloj sonó, eran las 6 de la tarde, la siesta del abuelo había acabado, los pasos se escuchaban cada vez más fuerte, la abuela estuvo por darse la vuelta, el abuelo me vió, la abuela volteó, presentí que el abuelo pensaría mal pero los dos echaron a reírse.

Conmovido me disculpé, fui a la Solo te cuento que el frío de Barcocina y recogí el papel e inmediacelona me ahorca cada vez más y tamente me dirigí de vuelta al el cielo me amenaza, prefiero no baño cuando de pronto la abuela salir. Aquí cambie mucho, tengo de afuera me dijo: “Hijo olvidé que hacer mis cosas, no hay quien decirte, pero los papeles están en me de la mano. Por suerte una el espejo, abre el espejo”. pareja de abuelos me acogieron muy bien, solo sé que no pueden Pensé que era un espejo normal tener hijos pero los bandidos me hacen despertarme cada pero era cierto, dentro del espejo estaban los papeles, de difemadrugada. rentes tamaños, colores y marca. Papeles duros, suaves, para nalgas de abuelo, para nalgas de bebe, para nalgas de vieja, La primera vez que escuché los gritos de la abuela no me para nalgas de gay (con olorcito), para nalgas de estreñido (más atreví a salir de mi habitación pensé que el abuelo se había suave y húmedo). poseído de cien mil demonios y la estaba descuartizando poco a poco, luego entendí que disfrutaban haciendo el amor. Sabes Creo que debí examinar más el lugar para no pasar por aquel que soy fácil en deprimirme y es ahora cuando más lo siento, bochornoso incidente. Recuerdo que siempre me decías que es el invierno, quizás. A veces siento que quiero regresar a vea bien las cosas, a veces te decía ¿Dónde está el lapicero que Lima, a veces siento que no sirvo para esto, publiqué un par de te presté? Cuando yo lo tenía en la mano. En el colegio, justo libros y no puedo negar que me fue bien. en el último año escolar pudimos vivir nuestra aventura, porque fue nuestra, vivíamos en nuestro mundo y no dejábaEste último libro me trajo por acá y es que desde su publica- mos que nadie se imponga. ción la editorial no deja de llamarme y ahora quieren que me quede un par de meses más. Ya son casi 2 años lejos de mi Espero que sigas del todo bien, dentro de algunos meses espefamilia y no sé si fue suerte pero debería estar feliz por los ro volver a verte y recordar los mejores momentos juntos. logros, solo que no puedo controlarme, quiero dejar todo e ir corriendo hasta Perú, hasta mi casa, hasta mi cama, a veces Sin sacrificio no hay victoria, y la verdad Victoria es que te también extraño mi baño. Te cuento que hace unos días mi sigo amando. estómago crujía pero no de hambre, eran ganas inevitables de defecar. Entré rápidamente al baño cuando exploté bajo las ventosidades que expulsaba mi intestino grueso. Luego de vanagloriarme por haber podido salir de aquella incómoda situación me di cuenta que no había papel, la abuela era muy vieja para alcanzármelo, solo andaba en silla de ruedas y el abuelo estaba de siesta, era capaz de matar a quien lo despertase.

Entonces necesitaba de algún plan, el papel siempre lo guardaban en las puertas inferiores de la cocina para eso tenía que pasar sigilosamente por detrás de la abuela.

Juan Diego Ponce Tuesta, estudiante, cursa el 5to año de secundaria. Próximo estudiante de Ing.Electronica, como a muchos, les parece extraño balancear estos dos gusto que son dos polos opuestos como el de ciencias y literatura. El arte de escribir es un hobbie, desde muy pequeño solía invetar historias hasta que un día decidió de crear un blog y poder publicar con mas frecuencia.

liens et cultures latines 14


Littérature «

Poésie

La resurrección de Vallejo y Georgette

El hombre vive y muere muchas veces entre sus dos En otro amor tortuoso; Paco Rabal escribe a su adorable eternidades”. Asunción Balaguer: “Amor mío, te quiero con toda mi alma y pienso infinitamente en ti, para quererte y quererte más. Cesar Vallejo ha logrado ese sublime nivel eternal; porque ¡Somos privilegiados!, exclama. está omnipresente entre nosotros, sus pensamientos perduran y su voz continúa cantando para siempre: En los infinitos amores que existen y existieron Vallejo reconoce, que el amor no es igual para todos. Georgette responde “Amada, esta noche tú te has sacrificado con su furia de golondrina: “Lo único que extrañaba de él, Sobre los maderos curvos de mi beso; porque todo de él lo tenía, eran sus pasos”. Y tu pena me ha dicho que Jesús ha llorado, Y que hay un viernes santo más dulce que ese beso” Georgette y nadie más que ella sabe que su amor al poeta era “iluminado”, un rayo al final del día, un beso eterno y único, ¿Premonición? Sólo Vallejo y nadie más supo con entera cer- sobre todo único. teza, cuanto amó a Georgette. Sólo él que escaló profundo por los escarpados pendientes del dolor humano, conoció el Voltaire dice: “No es más sorprendente haber nacido dos camino secreto hacía el amor. Sólo él y nadie más estuvo veces que una sola: en la naturaleza todo es resurrección”. conciente, en su lecho de agonía, que; “más allá del tiempo y el dolor de una separación larga e invo¡Vallejo y Georgette son resurrección! luntaria con su amada Georgette, esperar el reencuentro es una experiencia que vale la pena pasar, aunque esa espera dure siglos”. El poeta escribió: “Pero cuando yo muera De vida y no de tiempo Cuando lleguen a dos mis dos maletas Éste ha de ser mi estómago en que cupo Mí lámpara en pedazos...”

¿Qué es el amor? Algunos aseguran que es algo tan irracional, tan equívoco, que sólo existe porque nos obstinamos a creer en él. ¿Vallejo dolor, Vallejo sacrificio, Vallejo muerte en pedazos? Sin embargo, Frida Kahlo le escribe a Diego Rivera: “Creo que lo que pasa es que soy un poco bruta y un tanto zorrita, pues todas estas cosas que han pasado durante los años que vivimos juntos y todas las rabias que he hecho no me han llevado si no a comprender mejor que te quiero más que a mi propia piel”.

Carlos Luis Murayari Coral, nació en Yurimaguas - Perú. Cursó estudios de periodismo en la Univ."Inca Garcilaso de la Vega" (Perú); la Univ.

Estatal de Bielorusia ( Minsk,) y en la Univ. Estatal de Pedagogía de la ciudad de Oriol (Rusia).Publicó el libro de relatos y poesía " Sombras" en 2003. Participó en algunas publicaciones literarias en Paris (Paseos Andinos, La Otra Ribera, Enereida). Actualmente está por publicar su segundo libro de relatos "Dasvidania".

www.agc-creations.fr

liens et cultures latines 15


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.