Numéro 20 - Février 2011 - édition gratuite et bilingue
POLITIQUE
Affaire Cassez : il y a des Français plus Français que d'autres SOCIETE
Desde la otra orilla CULTURE
Vestido tradicional de Perú
< Edito >
Consommer avec modération, est-il un luxe ?
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J’étais très comblé et au même temps très satisfait du reportage réalisé par M6, Capital Terre, sur notre façon de consommer. Sans prendre partie des reportages télé, il serait très utile et éducatif que nous, en tant que citoyens du monde, puissions regarder de temps en temps ce type d’émissions qui nous donne un coup de gifle sur nos manières et notre comportement vis-à-vis de notre planète.
Mon fils m’a traité ce week-end d’écolo. Je lui ai expliqué qu’en réalité ce n’était que des gestes simples et nécessaires pour que ses enfants et sa descendance puissent vivre dans un monde meilleur et équilibré. Je crois que j’ai réussi à attirer son attention. Et tout le monde devrait le faire à son niveau, des petits gestes qui vont nous aider à conserver notre terre en meilleur état de conservation.
Numéro 20 - Février 2011
Mais revenons au documentaire, ce n’est pas à moi d’analyser ni encore moins de porter un jugement sur nos actes, mais surtout de nous inciter à voir le monde différemment et de nous pencher avec aisance sur la meilleure manière de consommer. A travers ces images nous voyons des lacs asséchés dans les champs de coton en Chine car nous consommons de plus en plus de vêtements fabriqués avec cette matière et nous en consommerons encore davantage. 3 politique Internationale
Sommaire
Nous voyons comment nos très chers « blue jeans » contaminent les océans pour leur donner justement cette couleur « bleue » à nos pantalons.
Affaire Cassez: il y a des français plus français que d’autres
4 SOCIETE Dossier Mais le pire de tout, c’est tout ce qu’on jette, tous nos déchets qui ne vont pas tout La race noire au Chili
le temps à la déchetterie et qui seront brûlés et incinérés, car des millions de tonnes de ces déchets seront encore conservés des années, soit dans des grands zones de 6 SOCIETE Hommage La sensibilidad literaria de José Maria stockage ou dans les fonds des océans, mais là, tout le monde s’en fout complètement. Arguedas expresado en «Todas las
sangres» y en «Zorros de arriba y zorros
Malheureusement, notre société consommatrice ne s’arrête guère et notre « surde abajo» consommation » s’accroît encore et encore, arrêterons-nous d’acheter les nouvelles technologies afin de mieux exploiter les minéraux essentiels pour leur 8 SOCIETE Analyse fabrication ? Ou juste conserver nos anciens mobiles en bon fonctionnement ? Desde la otra orilla Je ne crois pas trop dans nos réponses positives, mais c’est la nouvelle génération 9 SOCIETE Analyse qui nous jugera.
Tanto va el cántaro al agua hasta que se rompe
Cependant, il faut dire que en regardant cette émission, nous nous rendons compte que consommer mieux et meilleur, ce n’est pas donné à tout le monde, et nous pouvons affirmer sans aucun doute, 10 Culture Théâtre Mme.Flor nous fait encore «rêver»... que c’est la classe plus défavorisée qui pollue le plus, ce n’est pas un jugement mais juste un fait accablant, car les possibiCulture Histoire lités qui nous sont présentées sont extrêmement onéreuses 12 Vestido tradicional de Perú pour un citoyen de classe moyenne ou basse, et ça c’est juste un constat. 14 LITTERATURE Récit Consommer sans se ruiner est vraiment très difficile.
Avec des études en Communication et en PAO, S. Cabrejos S. a collaboré comme animateur pour une radio associative et écrit des articles pour un magazine des spectacles à Paris, ancien correspondant de presse pour une chaine de télévision au Pérou, est le président de l'association Liens et Cultures Latines qui mène le projet de ce magazine.
La historia de Elizabeth
16 LITTERATURE Récit Lo que no se lleva el tiempo Les textes publiés dans cette édition n’engagent que leurs auteurs et non l’ensemble de la rédaction.
Responsable de Communication Assoc. Liens et Cultures Latines Directeur de communication S. Cabrejos S. Collaborateurs: Carlos Murayari - Jérémie Wach-Chastel - Xavier Barois - Hadrien Partouche - Christyan Loza Mendez - Florencia Avila - Angélica Montes Corrections Julia Estevez Collaborateurs à l’étranger: José Ramirez
(Hambourg, Allemagne) - Carmen Ponce (Trèves, Allemagne) - Gia Mateo (Californie, Etats-Unis ) - Juan Ponce (Lima, Pérou) - José Ponce (Bonn, Allemagne) Collaboration spéciale Olga L.Gonzalez - Rubén Grande Photographies Hugo Seminario Conception graphique www.agc-creations.fr Distribution Via Internet www.parolesdesameriques.com lienscultureslatines@yahoo.fr
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Internationale POLITIQUE
Affaire Cassez : il y a des français plus français que d'autres Que faut-il faire ? Qui faut-il être ou ne pas être, quand s'abat sur vous le plomb de l'autorité politico judiciaire d'un pays étranger, pour obtenir aide et assistance du président de la République et du gouvernement de la France ?
L
'histoire nous apprend que, naguère, Nicolas Sarkozy est allé arracher lui-même les étonnants humanitaires de l'Arche de Zoé alors aux mains des magistrats tchadiens. Aujourd'hui, après la confirmation de la peine de prison qui frappe Florence Cassez, accusée au Mexique de complicité d'enlèvement, l'Elysée annonce derechef qu'il prend pour sien le fait et la cause de la jeune condamnée. Ses parents seront reçus daredare au palais : la France est fâchée contre Mexico.
Michèle Alliot-Marie, qui maintenant tourne sa langue avant de parler, a déclaré illico que la décision de la Cour fédérale mexicaine est « un déni de justice ». Et la ministre des Affaires étrangères en colère va boycotter les cérémonies programmée pour célébrer chez nous « l'Année du Mexique ». L'ambassadeur de ce grand pays d'Amérique du nord a été convoqué et admonesté. On ne plaisante pas avec le sort d'un compatriote.
Je ne connais rien du dossier de Florence Cassez et milite pour qu'un coupable soit en liberté plutôt qu'un innocent en prison. Je note seulement que, face à des décisions de la justice étrangère, il existe des Français plus Français que d'autres. Que, ni le président de la République ni la locataire du Quai d'Orsay, ne manifestent un tel empressement, un tel soutien, quand l'objet de l'oppression ou du déni n'entre pas dans l'imagerie des bonnes causes élues par L'Elysée ou notre diplomatie. Pas de réponse du président de la République
Deux mots sur ma propre histoire. Le 21 octobre 2000, en reportage à Ramallah (Cisjordanie), j'ai été délibérément pris pour cible par un tireur israélien. Une balle de M16 dans le poumon, les nerfs du bras atteints, je suis aujourd'hui un survivant handicapé à 42%.
Chargée d'enquêter sur les circonstances de cette « tentative d'assassinat » Madame Guenassia, juge d'instruction au TGI de Paris, a envoyé une demande de coopération judiciaire à Israël.
Après trois années de silence, le gouvernement de Jérusalem a pris la décision de ne pas coopérer avec la France. En bon droit, dans le but de défendre un de ses citoyens, Paris se devait de demander des comptes à Israël, via la Cour internationale
de justice pour non respect d'une convention. Rien de tel n'a été engagé.
Mieux, le président de la République n'a jamais répondu aux courriers de mon avocat, maître William Bourdon. Une politique identique s'applique au sort de Salah Hamouri, un jeune franco palestinien condamné en Israël par un tribunal militaire (illégal au regard du droit international), à sept années de prison. Cela pour être passé en voiture devant le domicile d'un rabbin ultra radical de la Ville Sainte. La mère du jeune homme, un professeur français, n'a été reçue ni par le Président ni par ses ministres.
Le 5 janvier dernier, questionnée sur le sort du prisonnier Hamouri, Madame Alliot-Marie a déclaré : « Il ne nous appartient pas d'intervenir ou même de commenter le processus judiciaire d'un Etat souverain ». Autre contradiction de la titulaire du Quai, elle annonce boycotter le Mexique alors, qu'étant alors Garde des sceaux, elle a rédigé une note exigeant destinées aux procureurs afin qu'ils condamnent tout citoyen boycottant les produits israéliens. La veuve de Maurice Audin, jeune intellectuel torturé à mort pendant la guerre d'Algérie, pourrait confirmer mon propos. Voilà trois ans qu'elle a écrit au président de la République pour obtenir, enfin, l'ouverture d'une enquête sur la mort de son mari. Sans recevoir de réponse, pas même un mot de courtoisie.
Dans sa prison Florence Cassez n'est pas, elle, une oubliée de la République. C'est tant mieux.
Par JM Bourget | Journaliste
SOCIETE Dossier
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La race noire au Chili
Soit disant, le facteur africain n’existe pas dans la composition ethnique de notre pays. Le Chili n’a jamais eu une population d’individus de race noire importante au cours de son histoire, par conséquent, leur influence sur notre héritage génétique est presque nulle. Il n’existe pas non plus de caractéristiques négroïdes dans notre folklore, ni dans notre expression culturelle qui détermine notre identité de chiliens. La rumeur dit que cette nation a été forgée grâce à des éléments européens et indigènes. Pour ce qui est des noirs, vaudrait mieux ne même pas en parler.
T
outes ces assertions ne peuvent pourtant pas être, plus que cela, éloignées de la réalité. Même si le fait africain n’est pas aussi présent au Chili que dans d’autres pays d’Amérique Latine -comme Cuba ou au Brésil-, nier son influence est une lamentable injure à notre histoire et à notre identité en tant que peuple. Il est par exemple prouvé que notre musique et danse nationale, la »cueca », a des caractéristiques négroïdes indubitables dans sa structure. Et ce n’est pas un fait isolé, et encore moins fortuit. Comme c’est le cas de tous les pays de ce continent, notre pays est une nation forgée par d’innombrables croisements raciaux et culturels, une symbiose sociale qui ne peut être niée.
Le Chili est un pays métis, et dans ce métissage se trouve l’africain. Les hommes à la peau d’ébène avaient déjà foulé ces latitudes lors des premières pénétrations européennes sur ce territoire. Selon l’historien Francisco Antonio Encina, 13% des « explorateurs » avec lesquels Diego de Almagro qui « découvrit » le Chili, étaient de race noire. Un autre historien chilien Gonzalo Vial Correa affirme: « Vers 1558, le nombre de noirs, mulâtres et zambos avoisinait les 5.000 au Chili, contre 2.400 espagnols, 17.000 métisses et 48.000 indigènes, c’est-à-dire la population chilienne qui n’était pas purement indienne, à la fin du XVI ème Siècle, presque 20% de la population portait dans son sang le stigmate africain ».Pendant l’époque coloniale, notre pays a lamentablement participé à une des plus grandes barbaries commises dans l’histoire de l’humanité : l’esclavage. Au Chili il y a eu des esclaves noirs, bozales (Esclaves noirs directement emmenés d’Afrique. Ils ne connaissaient ni la langue, ni les coutumes de ceux qui les avaient capturés) ou ladinos (Esclaves noirs qui parlaient la langue et connaissaient les coutumes des négriers. C’étaient en général des noirs créoles des Antilles ou des africains ayant été esclaves assez longtemps. Moins côtés que les noirs bozales, car ils connaissaient les ruses du système et beaucoup parmi eux avaient été des marrons).Deux routes principales servaient de passage aux esclaves avant leur arrivée dans notre pays. La première partait de la péninsule ibérique, faisant escale dans les îles Canaries, pour accoster à Porto Bello, Panamá ou à Carthagène des Indes.
Les trafiquants vendaient et achetaient de grandes quantités de « marchandise » noire, dont un tiers devaient être des femmes selon les recommandations de la législation espagnole. Les « pièces » étaient dirigées vers les marchés de la Nouvelle Espagne, d’Amérique Centrale et du Pérou. Les esclaves qui avaient ces ports pour destination finale voyaient leur valeur augmenter considérablement quand ils arrivaient dans la région de Callao. Ceux qui atteignaient le port de Coquimbo ou Valparaíso, derniers bastions le long du trajet, coûtaient le double et même le triple de leur valeur originale. La deuxième route d’accès partait de Buenos
Aires, passait par Cuyo avant d’arriver à Mendoza. De là, elle traversait la cordillère jusqu’à la vallée de l’Aconcagua, où les noirs étaient dirigés vers Santiago ou Valparaíso. Cette route qui était plus directe que la précédente et très souvent empruntée par la « marchandise illégale », était de beaucoup moins chère. De nombreux commerçants chiliens l’utilisaient même pour vendre des esclaves au Pérou. Valparaíso fut durant le XVIII ème siècle un important port d’esclave. Par exemple, en 1783, 2180 noirs sont embarqués en direction de Callao. François Frézier, ingénieur français qui visita notre pays en 1712 nous a laissé une importante description de ce que cette ville maritime était à cette époque : « Au bas de la forteresse, sur un terrain tortueux et très étroit se trouve le hameau de Valparaíso, composé d’une centaine maisons pauvres, mal disposées et de différentes hauteurs (…) Parmi les cent cinquante familles qu’on peut y trouver, on compte à peine trente blancs, le reste est composé de noirs, de mulâtres et des métisses ».À Santiago, le quartier Guangualí (aujourd’hui rue Manuel Rodríguez »), avait son « enclos » où le mulâtre Roque était « vendeur aux enchères » des esclaves ramenés d’Argentine, rôle confié par le marquis de la Casa Real .Même si la loi dite de « Libertad de Vientres » (Liberté des Ventres*), promulguée par Manuel de Salas, interdit l’esclavage dans notre pays en 1811, sept années après, on pouvait encore lire l’annonce suivante dans un journal métropolitain : « À vendre, un mulâtre de 22 ou 24 ans, ayant de bonnes manières et à un bon prix ; si vous voulez l’acheter, contacter don Felipe Santiago del Solar ».
Lorsque l’Armée de Libération arrive au Chili en 1817, deux bataillons (7 ème et 8ième) sont totalement composés de noirs africains et créoles recrutés par San Martín en Argentine. Selon l’historien allemand Eckart Kroneberg: « Les hommes du Général les plus valeureux, les plus courageux ont la peau noire, car San
5 Martín a acheté la liberté de ces esclaves africains grâce aux multiples donations reçues, pour renforcer avec eux l’Armée de Libération. Ces noirs acceptent avec plaisir ce nouvel esclavage qui, en cas de victoire les mènerait à la liberté. Ils composent la première force d’attaque et sont placés en avant de l’artillerie ».Ces fantassins africains démontrèrent leur bravoure lors de la bataille de Chacabuco, évènement fondamental pour notre émancipation définitive de la couronne espagnole.
Conduits par leurs chefs respectifs, Conde et Cramer, ces deux bataillons furent chargés d’affronter au corps à corps des lignes ennemies pour remporter la victoire. Deux années plus tard, ils combattent de nouveau lors de la bataille de Maipú. Des historiens aussi renommés que Benjamín Vicuña Mackena, Francisco Antonio Encina et Barros Arana, sont d’accords pour souligner le rôle très important joué par ces africains pour notre indépendance. Avec l’avènement de la République, la population africaine a commencé à se diluer dans le métissage. Grâce à l’abolition de l’esclavage promulguée en 1823, le Chili fut la deuxième nation au monde, après le Danemark à prendre cette résolution. De cette manière, la minorité africaine, qui habitait
Dossier SOCIETE
principalement les villes de Santiago, Quillota et Valparaíso commença à se mélanger aux indiens, aux gitans et aux européens, en apportant une partie de leur héritage à la structuration ethnique et culturelle de notre pays. Cependant, notre histoire est encore à raconter. Un évènement débute en 1929 lorsque la ville d’Arica est définitivement incorporée à notre pays. Là-bas, dans la province de Tarapacá, un grand nombre d’Afro descendants commence à vivre sous la juridiction chilienne. C’est l’Arica noire. Celle de la vallée d’Azapa, des carnavals et de la Croix de Mai. Un endroit où avoir la peau noire n’est pas anecdotique, mais plutôt une bonne raison de se sentir fier.
Traduit de l’Espagnol par Guy Everard Mbarga *Ventre libre, liberté des ventres : Dans certains législations, indique que l’enfant conçu par une esclave naît libre. http://usuarios.lycos.es/oronegro/raza_negra2.htm
La photo du mois Par Hugo Seminario
Fred Del Sol; ancien flûtiste du chanteur Péruvien " Wuaskar Amaru", arrangeur des mondialement connus "Machucambos" et de ""Nicole Croisille", fondateur du groupe "Los Del Sol", nominé aux Victoires de la Musique en 1998, Français d'origine, il nous a interprété "la Misa Criolla" du grand compositeur argentin Ariel Ramirez, à Paris le 20-02 2011, église Sainte Rita du 15ème.
Fred Del Sol; antiguo flautista del cantante Peruano "Waskar Amaru", arreglista de los mundialmente conocidos "Machucambos" y de "Nicole Croisille", fundador del grupo "Los Del Sol", nominados al premio "Victoria de la Música" en 1998, francés de nacimiento, nos ha interpretado "La Misa Criolla" del gran compositor argentino Ariel Ramirez, en la iglesia Santa Rita de Paris15, el día 20 de febrero 2011.
SOCIETE Hommage
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La sensibilidad literaria de José Maria Arguedas expresado en «Todas las sangres» y en «Zorros de arriba y zorros de abajo»
H
José Ramírez Agurto, nació en Huancayo-Perú, y es sociólogo por la Universidad Nacional del Centro del Perú. Persiste en seguir investigando sobre este controvertido y tan actual fenómeno de la migración para poder arribar a conclusiones y sugerencias que asuman concretamente la posibilidad de buscar que el migrante pueda ser integrado en una sociedad por ser un derecho del ser humano y no el privilegio de unos pocos. Vive desde 1990 en Alemania, y a la par, gracias a su talento musical ha recorrido por diferentes países difundiendo el folklore latinoamericano con su agrupación ILARECK (Amanecer). Actualmente tiene discos compactos plasmados y es autor de varios temas de profundo contenido social.
an pasado cien años del nacimiento de José María Arguedas, su filosofía y destreza literaria conmovió el mundo entero, porque puso el dedo en la llaga, precisamente al referirse a un principal problema étnico, social que hasta el día de hoy afronta el Perú; y el problema es el de no querer ser indio, el ser serrano, cholo o indígena, preferentemente es mejor sentirse costeño, o mejor dicho limeño así poder evitar todos los rasgos posibles con sus antepasados que lo identifican con el ande. O sea sentirse mestizo sin serlo.
es la de un país dividido en dos culturasla andina de origen quechua, la urbana de raíces europeas-que deben integrarse en una relación armónica de carácter mestizo. Los grandes dilemas, angustias y esperanzas que plantea en su proyecto son el núcleo principal de su visión. Nacido en Andahuaylas en el corazón de la zona andina más pobre y olvidada del país, desde muy pequeño estuvo en contacto con los ambientes y personajes que luego después incorporaríaa su obra. La muerte de su madre y las frecuentes ausencias de su padre por ser abogado y luego juez le obligaron a buscar refugios entre los siervos campesinos de la zona cuyas creencias, lengua y valores los adquirió con puntualidad como suyos.
Pues bien diferentes instituciones culturales, literarias y comunidades indígenas especialmente de la zona sur han pedido al gobierno que este año sea declarado como “Los cien años del nacimiento de José María Arguedas, pero este clamor curiosamente no ha sido escuchado y se ha preferido declarar “Los cien años del descubrimiento del Macchu Picchu” riqueza ancestral de nuestro pasado incaico que ahora es controlado por una compañía extranjera y próximamente con un aeropuerto bajo el consorcio de una firma argentina en la ciudad del Cuzco. Por ello este espacio quiero dedicárselo con mucho afecto a ese gran personaje tan sensible que luchó para que todas las sangres se junten sin conse- Arguedas reivindica la validez del modo guirlo. de ser del indio, sin caer en un racismo al revés. José María Arguedas; escritor y antropó- Relacionar ese gran esfuerzo con los logo peruano vivió muy centrado en su planteamientos marxistas de José Carlabor literaria como novelista traductor y los Mariátegui y con la novelística polítidifusor de la literatura quechua, y como camente comprometida de Ciro Alegría Antropólogo y etnólogo se convierte en ofrece interesantes e importantes paraleuna de las figuras claves entre quienes los y naturalmente divergencias que han tratado de incorporar la cultura indí- desembocaran en constantes discusiones gena a la gran corriente de la literatura en los diferentes círculos, políticos, liteperuana escrita en español desde los cen- rarios, sociales etc. tros urbanos. En este proceso la cues- La obra madura de Arguedas podemos tión fundamental que plantean sus obras mencionar que está comprendida en tres
novelas:” Los ríos profundos” (1956) “Todas las Sangres” (1964) y” El zorro de arriba y el zorro de abajo” (1971).
“Todas las sangres”; es un gran mural que presenta las principales fuerzas que luchan entre sí, pugnando por sobrevivir o imponerse, recoge el relato de la destrucción de un universo, y los primeros respiros de la construcción de otro nuevo. Uno de los puntos que considero excelente y de mucha trascendencia es el papel de actor social que realiza José María Arguedas en todo momento; en otras palabras él escenifica con los personajes con quien convivió los pasajes más horrendos que le tocó vivir, a su vez, esta desgracia lo llevó a compartir su niñez con los indígenas que supieron brindarle el cariño que el no pudo encontrar en su madre que falleció cuando él era muy pequeño; ese vacío familiar que nunca pudo suplantarlo lo sensibilizo tanto, al extremo que para él los Andes eran lo más hermoso que podía haber convivido, a su vez cuando conoció el bullicio de la ciudad y el rechazo de los costeños a los de la sierra entonces comenzó su lucha por juntar todas las sangres, convertirlas en una armonía de convivencia social. En el mes de junio del año 1965 se realizó una mesa redonda sobre Todas las sangres que organizó el Instituto de estudios peruanos donde participaron: Aníbal Quijano, Sebastián Salazar Bondy, Alberto Escobar, entre otros. La novela fue duramente criticada llegando a la conclusión de comentar que no era apro-
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Immigration SOCIETE
vechable sociológicamente y desacredi- bobamba y la Trilla de Alverjas... eran taron los conocimientos del escritor sus “grandes éxitos” –están grabados sobre la realidad peruana. ahora en un CD de la Escuela Nacional de Folklore, que lleva su nombre–. Me Entonces Arguedas despues de un aná- impresionó muchísimo. Después nos lisis profundo de su novela dijo: volvimos a encontrar en la librería y nos “He vivido en vano, no tengo nada que hicimos amigos. Pasó un tiempo, José hacer en este mundo, mis fuerzas han María solía venir a Chile y bueno… decideclinado”. dimos que mejor yo me iba al Perú”. El dolor: Estas declaraciones fueron el preludio de lo que más tarde vendría, es decir su “Puedo hacer disquisiciones en cuanto muerte repentina causada por sus pro- al dolor en general, porque pienso que pias manos. hay personas —quizá “fuera de serie”— que justamente tienen una sensibilidad Pero aún más si ahondamos algunos mucho más intensa que otras. Por pasajes de su vida nos encontraremos supuesto que él recogió una experiencia, con situaciones difíciles y extremada- que es la experiencia del país, de la sociemente inhumanas del que fue víctima dad en la que vivió. por parte de su madrastra que al respec- Creo que basta ver, basta vivir, basta, por to en el primer encuentro de narradores último, ser peruano consciente y un poco que se llevó a cabo en Arequipa en 1965 moderno, para entender que, a causa de dijo: cómo está constituida la sociedad en el “Les voy a confesar algo curioso, yo país, lo más natural es que se haya prosoy hechura de mi madrastra”. ducido el proceso histórico de guerra popular que hubo; porque son demasiaAsí mismo continúo su relato refirién- das las cosas que suceden en su historia dose a un pasaje de su vida cuando cur- contemporánea y no se solucionan… y saba sus 7 años de vida: quizá pase eso porque Perú es un país “Un día mi madrastra me quitó el plato tan rico“. de la mano y me lo tiró en la cara diciéndome no vales ni lo que comes; inme- Recuerdo que alguien dijo: “José María diatamente salí de la casa cruce un Arguedas es el Perú”. Es decir, es el Perú pequeño riachuelo y allí había una chacra en el sentido de contener todas las de maíz, entonces me tire boca abajo y le contradicciones; de ver a qué límites de pedí a Dios que por favor me mandara la riqueza se ha llegado, y a qué límites de muerte”. pobreza. Además, con un pueblo como el que tiene el Perú, con una tradición Sybila Arredondo: “Era imposible no histórica, una tradición de construir amar a José María Arguedas”. extraordinaria... “A José María Arguedas lo conocí, Creo que era un dolor que venía de un curiosamente, en un almuerzo en la casa gran cansancio; de ver que con todas las de Pablo Neruda. En esa ocasión había posibilidades que tiene ese pueblo, en allí muchos intelectuales. Entonces en ese país no se llegaba a algo un poco algún momento él cantó y a mí me mejor, un poco más solidario. Ese proimpresionó muchísimo. Cantó a capela, ceso lo vivió él con intensidad, por su como él solía cantar, el Carnaval de Tam- propia sensibilidad, por su propia gene-
rosidad, porque en realidad él dedicó su vida a servir; se dedicó a la literatura no para ser famoso ni para hacerse notar. Ha sido un ejemplo”. “El zorro de arriba y el zorro de abajo”, es la expresión de la lucha entre pobres y ricos que se sitúa en Chimbote; pero en esta novela el Arguedas antropólogo se va encontrando con el Arguedas novelista y con el Arguedas y su autobiografía, lo interesante es que sus cartas o diarios (4) son incorporados al libro y estará estructurado alrededor de los diarios de la muerte.
En esta novela describe todos sus síntomas de depresión e incluso sus planes de como pensaba suicidarse, los recuerdos de una niñez torturante.
En uno de sus pasajes dice: “Hoy tengo miedo no a la muerte misma sino a la manera de encontrarla. El revolver es seguro pero es difícil encontrarlo. Me resulta inaceptable entender el veneno que usan los pobres en Lima para suicidarse”. El 28 de noviembre de 1969 escribió la última parte de su vida incorporada a la novela en mención y se disparó con un revolver en la sien derecha que demoró cinco días en terminar con su existencia. José María Arguedas encerraba el doloroso enigma de la identidad en el Perú.
SOCIETE Analyse
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Desde la otra orilla
La democracia no puede ser entendida en su sentido radical si no se le asocia a la hospitalidad sin limites, es decir, mientras la democracia en tanto que sistema político siga siendo delimitado por las fronteras reales e imaginadas (que permiten su control institucional e institucionante) continuara presa de las paradojas ciudadano-nacional-de aquí/ extranjero-otrode allá !
Los problemas que suscitan la(s) identidad(es) cultural(es) no europeas en la UE obedecen a una historia compleja que requiere largas horas de discusión, sin embrago deseo comentar que en Alemania y Holanda dos de los países que acogieron con entusiasmo el llamado Multiculturalismo anglosajón declaran hoy que este ha fracasado. Normal, cuando se pierde de vista que el Multiculturalismo político (anglosajón) obedece a una realidad histórica precisa y a una composición nacional bien determinada la de los Estados cuya noción de Nación esta atada con nudo gordiano a los procesos de inmigración masiva y permanente (EEUU, Canadá, Australia). Esta realidad no corresponde con las realidades nacionales e históricas de la Europa central. Como tampoco responde a la realidad histórica de América latina.
populistas conservadores desean apoderarse del malestar frente al extranjero para generar adhesiones a sus ideas xenofobias.
En todo caso en lo que respecta a Francia pienso que el problema de fondo no debe reducirse a ver los Rom como categoría cultural/racial sino como la figura contemporánea del marginal, ellos representan bien ese otro que no encaja que se escapa al control de la institución. El debate aquí debe trascender el discurso racializante de negro/blanco, occidental/musulmán (sin que ello implique dejarlo de lado o ignorarlo), para poner sobre el tapete una noción que todos creen comprender y tener adquirida, la Justicia social. Pero ¿que justicia social? ¿Para quienes? ¿Bajo que criterios? ¿Hasta donde? ¿Por qué?
AGENDA
Este debate debería también darse en nuestro país, pues aunque yo celebro el reconocimiento político, social, cultural, artístico de lo negro, lo indígena, «lo zambo», etc., no debemos perder de vista nuestra historia como sociedad y como Estado-nación. Que los gritos de una pretendida visibilidad largo tiempo desaparecida bajo palabras tales que «democracia racial», «ciudadanía», «compatriotas», «colombianos», El 16 de octubre Angela Merkel (Canciller Alemán) anun- etc., no oculten otro debate tan urgente, tan necesario y tan ciaba con convicción que el « Multikulti» alemán es un fraca- indispensable como el de la "justicia social". so ello causara, sin duda, un debate entorno a que o cual es la Angélica Montes Montoya cultura alemana que ocupara el espacio político alemán en Philosophe colombienne. Spécialiste en philosophie los próximos meses. Por supuesto Merkel lo hace ya que los politique, actuellement en doctorat à Paris VIII.
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Analyse SOCIETE
Gia Mateo, Comunicadora de profesión y de convicción. Licenciada en Ciencias de la Comunicación de la Universidad San Martin de Porres. Estudios posteriores en ESAN y en la Universidad de Cypress en California, EE.UU. Colaboró en la redacción de la Revista Medio de Marketing. Productora y Editora de diversos programas de TV del Canal 4TV y Canal 7TV. Relacionista Pública del Centro Camaldoli en Napoli, Italia..Actualmente radica en el sur de California . Creadora y colaboradora del Programa Virtual de Transformación Personal "Oracles of Truth" (Oráculos de Verdad), un Centro Comunitario de aprendizaje virtual sin fines de lucro. Partidaria de Campañas Ecológicas y Orgánicas.
nte el abuso y el maltrato el ser humano siente dolor y angustia. Ante estas situaciones de angustia y sufrimiento, algunas personas se conforman y viven una vida de miedo, mientras que otras lo enfrentan aunque esto les cueste su propia vida. ¿Cuánto soporta la persona abusada, las amenazas, agresiones y maltrato? Muchos lo soportan toda una vida. Algunos evolucionan precozmente y tienen desde que nacen el sentimiento de lucha en las venas, mientras que otros lo desarrollan gradualmente.
de opresión. Todos los medios de comunicación y la propia vida nos han bombardeado con noticias de maltrato y violencia, donde la víctima principal es la mujer. Cuando hablamos del tema de abuso, el primer pensamiento son los niños, las mujeres y los ancianos.
la libertad es el miedo de asumirla. En los opresores el miedo de perder la “libertad” es de oprimir. Si la persona no cambia y no lucha solo sobrevivirá infelizmente, sin esperanzas, sin ilusiones, sin oportunidades y con frustración. Muchos expertos lo afirman, al no controlar tu vida, no tomar tus propias decisiones, no exigir tus derechos ni el respeto que te mereces, te lleva a la depresión y a vivir como un cuerpo sin alma y sin derechos. No tienes oportunidades y tus opiniones no cuentan. La vida pasa y te conviertes en una persona sin voluntad, sin deseos, sin emociones. Alguien más es dueño de tu vida, de tus pensamientos, de tus sentimientos, de tus ilusiones. Alguien más decide
Pero ellos no son los únicos, hay abusos y opresión en muchos campos de la vida Están las personas abusadas en el campo laboral donde el jefe abusa del poder que ejerce; existen los hombres quienes tienen relaciones con mujeres abusadoras que los amenazan con dejarlos y negarles una relación con los hijos de ambos; los Estas emociones se han visto reflejadas homosexuales que son acosados por los en el último incidente que sucedió en El antigays por causa realmente absurdas e Cairo, Egipto. En Egipto, algunas de sus ignorantes; el víctimas estuvieron paralizadas de miedo inmigrante que y así vivieron toda una vida, pasando este no es bienvenitemor de generación en generación, y do; las mujeres sobreviviendo una opresión que duró 30 inmigrantes años. que soportan maltratos por Paulo Freire, educador y pedagogo bra- miedo de ser deportadas; el pueblo que tu futuro...... cuando debería ser solo tú sileño afirma, "Sólo el individuo que soporta humillación y maltrato por años el que lo hiciera. reflexiona y se va formando a sí mismo, de dictadores abusivos como en el caso No dejes a nadie decidir por ti. El pueblo egipciano estuvo dormido por 30 en su totalidad interior y crea una del pueblo de Egipto. años y ahora despertó y lo decide revoconciencia de lucha por transformar la realidad y liberarse de la opresión podrá Freire reconoce que la liberación de la lucionariamente. Ojala este sea el inicio desarrollar y culminar una revelación". opresión no vendrá fácilmente. “La libe- para la revolución de otros cuerpos, otras ración es un mentes y otros pueblos que aún permaEgipto es sólo un ejem- Cuando hablamos del tema de abuso, parto doloroso”, necen esclavos de un opresor. Este epiplo de la realidad que dice, pero el sodio que ha ocurrido en Egipto servirá el primer pensamiento son los niños, vivimos. Sin llegar a hombre nuevo para despertar la mente de muchos oprilas mujeres y los ancianos. extremos de revolución que nace de este midos. de masas, la opresión es parto será capaz una condición que se vive en el mundo y de superar la dinámica opresor-oprimi- A veces se necesita un pequeño empuque trasciende razas, status social y do y crear una sociedad donde el bienes- jón para que nos saque del hoyo. Si no económico. tar de su gente no está basado en la tienes las fuerzas suficientes, busca explotación de algunos hombres por ayuda, hay más gente de la que tú imaginas que pasa por las mismas dificultades Es curioso presenciar coloquios o ser otros. que tú. Al final solo tú eres quien decide parte de conversaciones de asuntos políticos, usualmente los primeros comenta- Freire también enfatiza que esta lucha si quieres un cambio o no. rios son de asombro y de crítica al no tiene sentido si es solamente para oprimido, en este caso, los ciudadanos cambiar de lugar con los opresores: “lo Para culminar termino con uno de los de El Cairo. importante es que la lucha de los opri- más importantes pensamientos del pedamidos se haga para superar la contradic- gogo brasileño, “La cultura no es atribuNos volvemos críticos profesionales sin ción en que se encuentran; que esta to exclusivo de la burguesía. Los haber pasado por las mismas circunstan- superación sea el surgimiento del llamados "ignorantes" son hombres y cias de ellos... o quizás lo hacemos para hombre nuevo, no ya opresor, no ya mujeres cultos a los que se les ha negado el derecho de expresarse y por ello son cubrir nuestros propios problemas per- oprimido sino hombre liberándose”. sonales en la casa o en el trabajo nos Ambos los opresores y los oprimidos, sometidos a vivir en una "cultura del hayamos sentido oprimidos. temen a la libertad, pero por razones silencio". Las mujeres abusadas son otro ejemplo diferentes. “En los oprimidos el miedo a
Tanto va el cántaro al agua hasta que se rompe
CULTURE Théâtre
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Mme.Flor nous fait encore «rêver»...
près nous avoir éblouit avec son spectacle « Voyages », européen et latinoamericain que nous présente Mme. Flor Florencia Avila, revient en force avec sa nouvelle oeuvre dans cette salle parisienne. « Rêverie »… Un mélange de mime, marionnettes et un ensemble de masques, elle nous fait vibrer et nous emmène A regarder sans modération. Bon spectacle à toute la famille. directement dans ses « rêves » les plus profonds.
Cette oeuvre pour petits et grands est présentée jusqu’au 9 mars au théâtre Akteon à Paris les mercredis, samedis et dimanches et tous les jours pendant les vacances de février.
Lorsque Mme Flor plonge dans un sommeil profond, elle nous convie vers une route imaginaire qui nous fait plonger dans un univers que seule elle nous fait découvrir a travers ses expériences et ses longues années de travail dans l’art théâtrale. Cette performance solo nous laisse perplexe grâce à cette subtile manière d’attirer le public en se transformant à travers ses personnages imaginaires et éloquents, mais se termine avec une grande surprise d’improvisation, mais je ne vous en raconte pas plus, car c’est la surprise de la fin de la pièce.
Crédits photos: Dalia Benais
Pour nous laisser guider dans nos rêves les plus fous et effrayants, laissez vous transporter par ce métissage d’art
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CULTURE Histoire
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Vestido tradicional de Perú
l consolidarse el régimen español, en el siglo XVII, empezó la modificación y desaparición de la tradicional indumentaria autóctona, a la vez que se eliminaba el símbolo político representado por el Inca.
diario fue tomado por los estratos populares. En ambos casos su origen es occidental y representan lo que puede calificarse como expresión fosilizada e indígena del traje europeo del siglo XVII.
Debe señalarse que al tratar del traje popular subconscientemente se toma como estereotipo el de la sierra. Si bien es cierto que a ésta corresponde el mayor número de versiones registradas, no se puede ignorar el de la costa. Su limitada variedad, determinada por factores ecológicos, pues el clima no exige un gran número de piezas, y su rápida extinción a mediados de este siglo, al acelerarse los procesos de cambio, han contribuido a fijar esta imagen, que responde de las primeras exploraciones y la obra misionera a partir del siglo XVII, que imponía al indigéna “cubrir sus desnudeces”, han mantenido su versión indígena al haber adoptado la indumentaría de tribus Tratados con consideración los indios de aquella clase alta, con mayor grado de desarrollo residentes en ciudades y pueblos de fundación hispana, más cultural. por razones de orden político que por imposición, vistieron algunas prendas españolas como el pantalón y el sombrero. No Si se pudiera contar con un sucedió lo mismo con las clases populares que, haciendo oídos registro del vestido en las sordos a las ordenanzas impartidas, continuaron impertur- diversas culturas del antiguo bables llevando el uncu y el anacu tradicionales, o adoptando Perú, se colmarían largamente voluntariamente las prendas de origen hispano que juzgaron los numerosos vacíos que la convenientes. arqueología peruana no ha superado aún, no obstante lo A raíz del levantamiento de Tupac Amaru II, en 1780, la autoVestido coreográfico representando la vestimenta de ridad española decretó con renouna ñusta (princesa) inca en Alemania. vado rigor la supresión del traje nativo. Después de la ejecución del último Inca de Vilcabamba, Tupac Amarú I, en 1572, el virrey Francisco de Toledo decretó, entre otras prohibiciones tendientes a eliminar radicalmente la imagen del incanato, la supresión del vestido autóctono y su reemplazo por patrones ibericos, especificados por regiones. Sin embargo, en otros aspectos la autoridad española continuó observando, por así convenir a sus intereses, una actitud complaciente y benévola con los miembros de la nobleza Inca, permitiéndoles conservar los cacicazgos y privilegios que les fueron concluida la Conquista.
Al mismo tiempo, las nuevas formas impuestas sufrían modificaciones por parte de sus receptores. Por entonces -dado que las comunicaciones eran mas homogeneas que las actuales-la imposición hispana había tocado prácticamente todo el territorio. Los indígenas fueron formalmente obligados a vestir al estilo español, porque así lo establecían las nuevas pragmáticas, que so pretexto de proteger la naciente industria textil. Desechado casi totalmente el unco, pieza fundamental de la indumentaria masculina, el varón empezó a usar pantalón corto, hasta la rodilla, ceñido a los muslos, y el jubón o chaquetilla. El ancu femenino, si bien mantuvo el nombre, salvo excepciones se cambió por pollera y blusa. Estas prendas básicas, de corte español, fueron complementadas con piezas y elementos nativos, cuyo colorido, largo y ornamentación varió según los espacios geográficos. Si se analizan los vestidos propiamente coreográficos se encuentra que, en elevada proporción, corresponden a una imitación de los de la clase dominante, mientras que el uso
sutil de sus análisis y la sutileza de sus elementos.
Tipos de tejidos
De acuerdo a la información de Bernabé Cobo, los tejidos del antiguo Perú y particularmente de la época Inca se agrupan en cinco categorías: una ordinaria llamada avaska o ahuaska; otra fina, cumpi o cumbi; una tercera con plumas entretejidas y cosidas; la cuarta toda bordada con chaquira de oro y plata; y la quinta, llamada chusi, muy gruesa y burda, que les servía de cobertor. La avaska, usada por el común, era tejida con lana basta de llama o hilo de algodón, general-
13 mente de color natural. Por el contrario, el cumbi, destinado al Inca y la nobleza, lo hacían con las más fina lana de vicuña o algodón seleccionado, esmeradamente hilado.
Histoire CULTURE
En el Perú prehispánico, como en todas las culturas complejas, el vestido tuvo importante sentido cultural y sus variedades en forma y calidad indicaban diferencias étnicas y sociales. El lujo en el vestido fue privilegio de los varones, pues la indumentaria femenina fue sencilla. Los varones y las mujeres de cada pueblo y provincia tenían para diferenciarse señales y divisas especiales en la indumentaria, fundamentalmente en el tocado llevando además unos el cabello suelto y otros trenzado, mayormente en numerosas trencitas.
Tanto el padre Cobo como otros cronistas refieren el sumo aprecio en que eran tenidos los tejidos de plumas como material suntuario, cuyo brillo y esplendor deslumbró a los españoles durante el sitio del Cusco por Manco Inca (Pizarro 1571).
En la tipificación del vestido popular, tal como se acepta, por lo general se confunde el de uso diario con el coreográfico, a punto tal que se consideran arquetipos regionales vestidos que se llevan exclusivamente en la celebración de las fiestas patronales y otras del calendario católico, lo que incluso ha ocasionado variedades locales del uso festivo, en algunos casos con gran suntuosidad en sus materiales y ornamentación. Estos, a nivel urbano, son los más difundidos debido a la comercialización del folklore.
Continuará...........
Carmen Ponce de Mirbach, nacida en Los Organos (Piura) -Perú en Julio de 1959 hizo sus estu-
dios secundarios en el Colegio Miguel Grau en Lima. Licenciada en Turismo y Hotelería por la Universidad de San Martin de Porres de Lima. Viajo a Alemania país donde reside desde 1990. Colaboró con la Agencia Latinoamericana de Servicios Especiales de Información ( ALASEI-Bonn). Actualmente da clases de español en la Universidad del Pueblo en la ciudad de Tréveris.
LITTERATURE Récit
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La historia de Elizabeth (2/2)
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2. De leyes y abusos.
Nunca más volvió a ser igual, las noches que Gerard no le pedía "eso", era porque no estaba en la ciudad sino en la campaña visitando a sus padres. Un día Gerard, después de abusar de nuevo de Elizabeth le exigió que el fin de semana le acompañara donde sus padres. En el camino le dijo que sus padres querían hablar con ella algo muy serio. Entonces Elizabeth pensó que aprovecharía el momento para contarles sobre los excesos de su hijo.
Cuando llegaron a la casa de los padres, no había nadie solamente estarían ese día los cuatro solos. De repente en medio de la degustación del postre, el padre comenzó a hablar así: _ Sabes hijita que aquí los sin papeles son mal vistos y que si fuera por nosotros no hubiese un solo extranjero en Francia. Pero nosotros hijita, somos gente de izquierda y siempre estamos tratando de ayudar a los extranjeros.
th se levantó, y descalza sin hacer el menor ruido se acercó a la sala y lo que vio la dejó sin aliento a punto de un desmayo.
En la oscuridad de la sala Gerard y su invitado bailaban un extraño ritmo que apenas se escuchaba. Estaban completamente desnudos y mientras se contorneaban como locas ávidas de entrar el uno en el otro; sus manos se acariciaban sin pudor. Al parecer habían terminado de jugar y cansados del exceso, se tumbaron en el sofá y juntaron sus labios en largo y apasionado beso. Elizabeth comprendió entonces el porqué de todas esas tardanzas y excesos de su compañero. Al fin su mente recobró su verdadera realidad y cayó en cuenta que había sido cruelmente engañada.
De nuevo en la clara luz de su camino, Elizabeth volvió ese mismo día a casa de sus amigos y con la vergüenza que le hacía llorar amargamente, les contó todo lo que pasó en casa de _ Papá al grano_ intervino la madre_ mirando a Elizabeth Gerard. impaciente. _ Pues hijita, Gerard es un hombre importante y necesita una De nuevo las leyes y la locura. mujer a su lado para que lo cuide y lo ame y sobre todo para No sé cuántas semanas pasaron para que Elizabeth se recupeque le dé hijos. ¿Comprendiste? Tienes mucha suerte en que rara del horror que vivió. En todo caso, Gerard la buscó en mi hijo te haya encontrado en una...discoteca, pero la suerte es todas partes y más de una vez llegó a casa de sus primos y amila suerte joven, así que es mejor que hagas todo lo que mi hiji- gos preguntando por ella, pero éstos no le daban noticias de la to te diga y todo saldrá bien. muchacha. Elizabeth que hasta esos momentos no había captado el doble sentido de esas palabras que le quebraban más el corazón, sacó fuerzas de su orgullo femenino y latino y les dijo levantándose. -No creo señor que sea la única peruana sin documentos en Francia, tengo un consulado y una colonia de peruanos que me respaldan.
Gerard, sin embargo, no se quedó con las manos cruzadas y denunció a Elizabeth a la policía, que había desaparecido y abandonado su casa. También declaró que ella no tenía documentos y que estaba a punto de casarse con ella por ayudarle, pero nada más. Cuando dijo esto el policía tomó en cuenta que la muchacha había entrado en la vida del ciudadano francés solo por los documentos y con la firme decisión de realizar un Por otro lado, yo soy solo la novia de su hijo y yo sabré decidir matrimonio blanco. si me quedo con él o no. Nadie, ni él ni ustedes pueden decidir en mi vida, yo hablaré con Gerard a solas y lo decidiremos Aquellas palabras confortaron a Gerard y este aumentó que todo. conocía a los amigos de la muchacha y ellos también eran indocumentados. Felizmente que la policía no se movilizó de inmeLa fuerza de voluntad y su orgullo le dio resultado, los tres se diato para investigar el caso de Elizabeth, sino dos semanas quedaron petrificados, pero ella logró agarrar su bolso y salir a después que Gerard hizo la denuncia. Los policías, un hombre la calle. y una mujer llegaron al apartamento de su primo y preguntaron sin ninguna convicción el paradero de la muchacha. A nadie Del doble filo, el engaño y la vergüenza. pidieron documentos y no tuvieron la intención de hacerlo. Entonces sucedió. Una noche Gerard apareció en el departa- Para entonces Elizabeth que ahora estaba viviendo en casa de mento con un hombre. Elizabeth los recibió como a una visita unas amigas ecuatorianas con una depresión crónica, comenzó inesperada y lo trató con amabilidad. Como a las once de la a tener alucinaciones y parece que perdía la razón sin remedio. noche Elizabeth le dijo a su marido que iría a acostarse, pues Viendo que el estado de la muchacha era grave decidieron tenía mucho trabajo en la mañana. El invitado y Gerard se des- internarla en el hospital. pidieron de la joven y se quedaron ellos charlando en la sala. Aquel hombre, o el rostro de ese hombre no le dejaron conci- Un final de película, la sorpresa. liar el sueño a Elizabeth, creyó que lo había visto en la calle, en Una llamada telefónica acabó con todas las suposiciones de la el ascensor o quizá en alguna reunión. locura de Elizabeth. El efecto que causó esa llamada fue como una tempestad de nieve en pleno Sahara. Al divisar el hospital Tres cuartos de hora después Elizabeth que apenas lograba iba pensando en cómo tenía que reaccionar al ver la cara de Elicerrar los ojos, escuchó unos ruidos extraños que provenían de zabeth. Entré al nosocomio con un dolor de cabeza que no la sala. Pensó que era el cansancio y que estaba soñando pero, podía más. No había vuelto a ver a mi prima después de meses. de repente los golpes y los quejidos eran más nítidos. Elizabe- Pregunté por mi prima y al escuchar a la enfermera que me
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Récit LITTERATURE
enviaba a la sección de psiquiatría, supuse que era verdad todo habían suministrado ningún calmante o cosas por el estilo. lo que me dijo el médico, ella estaba muy mal emocionalmen- ¿Entonces como sucedió? pregunté desesperado y el médico te. Un largo corredor casi oscuro me llevó a la sala de espera de me aseguró que ella ya venía en cinta cuando ingresó al nosoésta sección. comio y que seguramente algún familiar o amigo estaba enterado de los hechos. Me senté a esperar hasta que apareciera el doctor con Elizabeth, pero, ni me imaginaba que sorpresa me esperaba. El Al fin cuando logré hablar con todos los que vivieron con Elidoctor me saludó muy cordialmente en perfecto español y me zabeth esos meses me enteré que efectivamente ella salía muy dijo que lo acompañara por otro largo y tenebroso corredor. seguido a la calle sin decir a donde iba. Según los que alguna Pasamos una especie de jardín repleto de pacientes y enfer- vez le preguntaron sobre su vida secreta, ella les decía que iba meros y dimos de cara a un edificio, que según el doctor era de una lado a otro para despistar a la policía que le seguía los para las mujeres especiales. pasos. Hasta ese momento en mi cabeza se hacía un revuelto de imágenes y palabras; creí que yo también estaba a punto de volverme loco, o peor, a punto de desmayarme. Pero no, resistí hasta llegar donde mi prima y comprobé con mis propios ojos lo que me temía.
Acostada en una cama, junto a varias pacientes, Elizabeth dormía. Al lado de ella una pequeña cuna acurrucaba a un niño color caramelo. Haciendo un gran esfuerzo asomé mi cabeza para ver mejor al niño y me di cuenta que ese niño podría ser de cualquier hombre de color menos de su marido. ¿Qué había pasado?
Mi prima aseguraba que estaba siendo vigilada y que la querían deportar y por eso se perdía en el centro de Paris y los suburbios. No sé hasta qué punto Elizabeth decía la verdad, lo cierto es que un día nos enteramos que Gerard estaba haciendo trámites para divorciarse de Elizabeth y que en verdad ya estaban casados desde hace un año.
¿El niño mulato? Pues vaya a saber qué hacía Elizabeth en sus salidas secretas y con quien se encontraba. Bueno pero la historia de Elizabeth no terminó así tan horrible..., terminó peor. Las autoridades Francesas le quitaron al bebé hasta que ella esté en su sano juicio, le quitaron su carta de residencia, la divorciaron del degenerado de Gerard y ella, después de salir El médico me explicó entonces que nadie se había dado cuen- del hospital, estuvo tres meses en tratamiento, regresó a Perú y ta del embarazo hasta que comenzaron sus dolores. Durante el según mis familiares, hasta la fecha, no se acuerda de nada, tiempo que estaba internada su tratamiento era más que todo absolutamente de nada de lo que vivió en Francia. psicológico y como la joven era una paciente calma no le
AGENDA
Carlos Luis Murayari Coral, nació en Yurimaguas - Perú. Cursó estudios de periodismo en la Univ. “Inca Garcilaso de la Vega” (Perú); La Univ. Estatal de Minsk (Bielorusia). Es licenciado en Pedagogía y Psicología; "Grado máster of arts." de Educación, " consigna de honor" por la Universidad Estatal de Oriol (Rusia). Publicó el libro de relatos y poesía " Sombras" en 2003 (Editorial: Isdatelsvo Oriol). Actualmente prepara una licencia en Literatura Francesa y Latina, en la Sorbona Paris III y su tercer trabajo; “Itinerario de un Guerrero”.
LITTERATURE Récit
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Lo que no se lleva el viento T
e llevas lágrimas traviesas, sonrisas infinitas y abrazos bruscos.
Más que segundos vagos te llevas los retazos que dejó el pincel al momento de renunciar a su tarea de colorear este cuento.
Te llevas mi dióxido de carbono, con el que te gustaba intoxicarte luego de mirarme y decir te amo, luego de mirarte y pensar que nos amamos.
Tu cuerpo cosquilloso, y mi barriga también, mi mirada perdida que buscaba llegar mas allá de ti, lástima que nunca la entendiste.
Tu mirada, tu forma de hablar, tu sonrisa, te las llevas porque yo no me entiendo. Porque creo tener todo bajo control, pero a quien engaño. Cuando salgo de casa espero que de nuevo vuelvas a rozarme, a entreverarnos e imaginar un futuro feliz.
Lo que no te llevarás jamás serán los recuerdos de colores, lo que siento por ti, porque quizás nunca deje de quererte…
Juan Diego Ponce Tuesta, estudiante, cursa el 5to año de secundaria. Próximo estudiante de Ing.Electronica, como a muchos, les parece extraño balancear estos dos gusto que son dos polos opuestos como el de ciencias y literatura. El arte de escribir es un hobbie, desde muy pequeño solía invetar historias hasta que un día decidió de crear un blog y poder publicar con mas frecuencia.
www.agc-creations.fr
www.europalatina.fr