Numéro 21 - Mars 2011 - édition gratuite et bilingue
POLITIQUE
L’Année du Mexique en France est annulée SOCIETE
Pérou : Racisme entre «incas» et «mandingues» (1/2) CULTURE
Miki González de paso por Francia
< Edito >
Mieux consommer, c’est mieux s’en passer
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J’aurais pu vous parler cette fois ci de la catastrophe naturelle au Japon, de l’alerte nucléaire à Kukushima ou de la guerre en Libye. Pour autant, j’ai décidé de faire allusion à un autre problème, pas si négligeable que cela, mais moins visible et qui touche incontestablement tous les ménages sans exception.
Même sans réfléchir et sans nous rendre compte de tout ce que cela peut occasionner, nous ne faisons pas tout à fait attention à la qualité nos courses hebdomadaires ou mensuelles, pour différentes raisons. Nous sommes trop pressés, trop justes pour arrondir les fins du mois. Mais, avez-vous pensez à la quantité de pesticides que nous consommons lors de nos achats ? Avez-vous une idée de ce que nous consommons ?
Vous me direz, qu’effectivement la crise actuelle est une bonne raison pour acheter le moins cher, je suis d’accord. Mais pas forcement le plus pollué !!!!
Numéro 21 - Mars 2011 Sommaire
La consommation bio a été adoptée dans nos assiettes mais pas pour tout le monde, les produits sont onéreux et tout le monde ne peut pas suivre la 3 politique Internationale cadence. L’Année du Mexique en France est annulée Comment repérer les résidus de pesticides dans nos fruits et nos légumes ? Cela donne matière à réfléchir, beaucoup de produits en contiennent, selon 4 SOCIETE Dossier une étude faite en 2008, 43% des fruits et légumes analysés contenaient des Pérou : Racisme entre «incas» et résidus de pesticides et 4% dépassaient la concentration maximale auto«mandingues» (1/2) risée. Regarder bien et lire les étiquettes sera la meilleure manière d’éviter d’en 6 SOCIETE Immigration La inmigración peruana en Hamburgo: consommer trop. cambios y conflictos socio-culturales Je l’avoue, ce n’est pas tout à fait évident. Selon « Ecophyto 2018 », 65000 tonnes de pesticides sont utilisées en FranSOCIETE Analyse ce chaque année, c’est énorme !!!!!! La campagne du Ministère de l’écologie 8 Des nouvelles perspectives pour la vise à réduire de moitié l’usage de ces produits toxiques. démocratie (1/2) En tout cas le meilleur choix, c’est de consommer des fruits et légumes de 10 Culture Survival France saison, car dans les belles pommes ou produits venus d’ailleurs, il y a obliDes Indiens d’Amazonie manifestent à Paris gatoirement un traitement pour supporter le transport. Autre chose, bien les pour dénoncer des barrages destructeurs laver avant de les consommer et surtout, si vous avez les moyens, consommer les produits biologiques. 12 Culture Histoire Vestido tradicional de Perú (Piura) Le souci, c’est que ces produits qui contiennent de pesticides, sont à la longue cancérigènes, et nous en trouvons partout, dans le vin (raisins), le pain…A l’heure actuelle, sommes nous aptes, mentale- 13 Culture Musique Miki González de paso por Francia ment et financièrement à passer d’une consommation « désordonnée » à une meilleur façon de manger ou de mieux acheter ? La réponse est en nous. 14 LITTERATURE Récit Malgré la crise économique, le fait de faire attention et Sonámbulo de consommer moins de chimie dans les aliments, nous aurons déjà gagné une très grande bataille. 15 LITTERATURE Récit Meditando en tu vientre Avec des études en Communication et en PAO, S. Cabrejos S. a collaboré comme animateur pour une radio associative et écrit des articles pour un magazine des spectacles à Paris, ancien correspondant de presse pour une chaine de télévision au Pérou, est le président de l'association Liens et Cultures Latines qui mène le projet de ce magazine.
Responsable de Communication Assoc. Liens et Cultures Latines Directeur de communication S. Cabrejos S. Collaborateurs: Carlos Murayari - Jérémie Wach-Chastel - Xavier Barois - Hadrien Partouche - Christyan Loza Mendez - Florencia Avila - Angélica Montes Corrections Julia Estevez Collaborateurs à l’étranger: José Ramirez
(Hambourg, Allemagne) - Carmen Ponce (Trèves, Allemagne) - Gia Mateo (Californie, Etats-Unis ) - Juan Ponce (Lima, Pérou) - José Ponce (Bonn, Allemagne) Collaboration spéciale Olga L.Gonzalez - Rubén Grande Les textes publiés dans cette édition n’engagent que Photographies Hugo Seminario leurs auteurs et non l’ensemble de la rédaction. Conception graphique www.agc-creations.fr Distribution Via Internet www.parolesdesameriques.com lienscultureslatines@yahoo.fr
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Internationale POLITIQUE
L’Année du Mexique en France est annulée
Une pétition circule sur le web, fustigeant "les dégâts" de l’annulation de l’Année du Mexique en France. Le riche programme de cette Année culturelle se voit réduit à peau de chagrin, à mesure que les expositions ou festivals prévus sont annulés. L’incertitude pèse notamment sur le clou de l’affiche : l’exposition des œuvres de Frida Kahlo prévue en octobre au musée de l’Orangerie. Les cimaises du Musée des Beaux Arts de Bordeaux elles n’attendent définitivement plus les toiles de son peintre de mari Diego Rivera, bloquées par les autorités mexicaines.
D
ans un communiqué, l’organisateur, l’Institut français, "constate l’impossibilité de mettre en œuvre" la manifestation. "Les commissaires mexicains et français se rencontreront à Paris pour prendre les mesures administratives et financières imposées par une telle situation".
Le constat s’imposait de luimême, finalement. “Le retrait de la partie mexicaine a conduit à déprogrammer un grand nombre de manifestations, dans la mesure où c’est au pays invité que revient, comme c’est l’usage dans ce type d’exercice, d’assurer et de prendre en charge le transport des œuvres et des personnes.” Le communiqué est signé de l’Institut français, organisateur de la manifestation pour le compte du Quai d’Orsay. La conclusion est donc logique. La France “constate l’impossibilité de mettre en œuvre” l’Année du Mexique. “Face à cette situation, les commissaires mexicains et français se rencontreront prochainement à Paris pour prendre les mesures administratives et financières imposées par une telle situation”. En clair, l’Institut français “mettra tout en œuvre pour accompagner au cas par cas les structures organisatrices et les aider à gérer au mieux le démontage, les annulations et, lorsque ce sera possible, le report et la reprogrammation” des 360 manifestations qui avaient été prévues. Le gouvernement mexicain a redit que “les conditions n’existent pas” pour sa participation à l’Année du Mexique en
France, en raison du lien maintenu par le gouvernement français avec l’affaire Florence Cassez, condamnée à 60 ans de prison pour complicité d’enlèvements.
Certains parlent d’immense gâchis. Des millions d’heures de travail, et aussi des millions d’euros dépensés pour rien, ou presque.
"Un gâchis culturel"
L’une des expositions majeures "Les masques de Jade Maya" qui devait s’ouvrir hier jusqu’en août à la Pinacothèque de Paris a été brutalement annulée, une semaine avant seulement, sur décision des autorités mexicaines. Manifestement, celles-ci ont tergiversé, devant le degré d’avancement de l’installation de ces trésors mayas uniques, qui n’avaient jamais été montrés en France depuis leur découverte. Mais ont finalement renoncé. "Un gâchis culturel", déplore le directeur du musée, qui a programmé à la place dans l’urgence "Le voyage imaginaire d’Hugo Pratt" prévu initialement
pour s’ouvrir l’été prochain. Autre exposition annulée, celle qui devait consacrer l’artiste-peintre Diego Rivera à Bordeaux. Les 18 toiles "majeures"- de celui qui fut l’époux de Frida Kahlo ne sont pas arrivées à temps à destination, administrativement bloquées au
Mexique. Et ce ne sont pas là les moindres événements à se voir rayés du programme. Les Rencontres photographiques d’Arles sont aujourd’hui "fragilisées", prévient leur directeur François Hébel. Sont prévues à ce jour douze expositions autour du Mexique dans l’édition 2011 des rencontres qui s’ouvre en juillet. Le pays devait d’ailleurs participer à hauteur de 400.000 euros. Craignant pour son affiche et son budget, François Hébel demande que "la France fasse machine arrière et revienne sur cette idée de lier l’Année du Mexique au cas dramatique de Florence Cassez".
Cécile Quéguiner
SOCIETE Dossier
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Pérou : Racisme entre «incas» et «mandingues» (1/2)
La tradition populaire dit que chaque péruvien a en lui quelque chose d’ « inga » (Inca) ou de mandinga (Mandingue) c’est à dire, d’indigène ou d’africain. Mais les descendants des esclaves noirs qui ont débarqué dans cette région côtière située au sud de Lima par milliers entre le XVI et le XVII ème siècle, s’interrogent sur la validité de cet adage très enraciné.
«
S’il est vrai que nous avons quelque chose d’inga (pour inca) ou de mandinga (mandingue), pourquoi un afro descendant n’a jamais été président du Pérou en 184 années de vie républicaine? Pourquoi personne de notre couleur n’a jamais été chef de la Marine? Pourquoi n’y a t’il pas de programmes de télévision dirigés par les descendants des mandingues et qui s’adressent uniquement à eux? », se demandait le directeur du Centre de Développement Ethnique, le péruvien Osvaldo Bilbao. Bilbao participe à l’Atelier Régional des Amériques sur les Stratégies pour l’Inclusion de Personnes d’Ascendance Africaine dans les Programmes de Réduction de la Pauvreté, qui a choisi comme siège la localité pittoresque de Chincha, plaque tournante du commerce des esclaves du Sud Pacifique durant la période de la colonisation espagnole. La rencontre, qui se tient depuis mercredi et prendra fin ce vendredi réunit les représentants de diverses organisations d’Afro descendants des pays d’Amérique Latine. Elle a été convoquée par le Bureau du Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme. Bilbao a exposé l’expérience péruvienne et a mis l’accent sur l’évidence que dans ce pays il y a un retard par rapport à l’avancée des autres pays.
Bilbao pense que le problème de fond c’est que les péruviens sont très racistes. Ce qui est ironique c’est que l’équipe de football la plus populaire, Alianza Lima, est par tradition afro descendante, l’expression religieuse qui attire le plus de supporters c’est-à-dire la procession du Seigneur des Miracles, fut initiée par les afro péruviens, la musique est puissamment influencée par les rythmes africains. Pourtant, un noir pourrait se voir interdire d’entrer dans une discothèque dans un quartier chic, à moins d’être accompagné par un blanc et d’avoir de l’argent. «La discrimination raciale est structurelle et n’est ni anecdotique ni isolée» , a indiqué Bilbao à IPS, lors d’une entrevue
réalisée à Chincha, où ses ancêtres sont arrivés en tant qu’esclaves pour remplacer la main d’œuvre indigène.
« Et ce que je dis ne se vérifie pas seulement dans le manque de participation effective et de représentation des communautés afro péruviennes, mais aussi dans leur invisibilité. Ici au Pérou, le noir est ton ami jusqu’à un certain point », soutient-il. Pour aborder ces problèmes, le président Alejandro Toledo a délégué à son épouse, l’anthropologue belge Eliane Karp, la direction de la Commission des Peuples des Andes, d’Amazonie et Afro péruviens (Conapa).
En moins de trois ans, l’organisme financé par la Banque Mondiale a échoué et fut désactivé sur fond d’une dénonciation de dilapidation des fonds. Karp est sous le coup d’une enquête. Pour remplacer la Conapa, l’Institut National de Développement des Peuples des Andes, de l’Amazonie et Afro péruviens (Instituto Nacional de Desarrollo de Pueblos Andinos, Amazónicos et Afro péruviens, Indepa) a été créé. Mais rien n’y fait, l’Indepa n’inspire pas confiance. La présidente de l’Association Noire, Margarita Silvia Villa, a exprimé ses doutes sur la réussite de l’Indepa. «Nous représentons presque 40% de la population du Pérou, et la majorité d’entre nous se trouve au même niveau ou en dessous du seuil de pauvreté, cependant à l’Indepa les afro descendants n’ont que deux représentants» , a-t-elle indiqué à l’IPS. « Pour ce qui est du Brésil, le gouvernement travaille avec les communautés afro descendantes, il y a des ministres ‘afros’. En Équateur, les communautés afro descendantes ont une loi qui leur est consacrée, mais au Pérou on doit encore se battre pour être visibles », explique Silvia Villa. Dans les émissions humoristiques de la télévision, les blagues les plus classiques et récurrentes sont de deux types: celles qui font allusion aux comportements homosexuels ou celles relatives à la couleur de la peau des noirs. La perception de la discrimination des péruviens descendants d’africains n’est pas isolée.
«Si l’on tient compte des expériences dont nous avons entendu parler, il reste encore beaucoup à faire au Pérou. L’État n’est pas conscient de la situation. C’est une population très pauvre qui fait tout pour être visible, alors que dans d’autres pays, comme le mien, il existe des politiques concrètes pour les afro descendants» , indique Deise Benedito, de l’organisation non gouvernementale brésilienne Fala Preta.
Traduit de l’espagnol par Guy Everard Mbarga
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La photo du mois Photo souvenir de son passage à Paris du célèbre compositeur et chanteur péruvien "Miki Gonzales, de gauche à droite; Rodolfo Muñoz, Kike Larrea, Juan Manuel Gonzales Mascìas (Miki Gonzales) et le directeur de Paroles des Amériques S. Cabrejos
Par Hugo Seminario
Foto del recuerdo de su paso por Paris del célebre cultor del rock peruano "Miki Gonzales", de izquierda a derecha: Rodolfo Muñoz, Kike Larrea, Juan Manuel Gonzales Mascìas (Miki Gonzales) y el director de Paroles des Amériques S. Cabrejos
SOCIETE Immigration
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La inmigración peruana en Hamburgo: cambios y conflictos socio-culturales José Ramírez Agurto, nació en Huancayo-Perú, y es sociólogo por la Universidad Nacional del Centro del Perú. Persiste en seguir investigando sobre este controvertido y tan actual fenómeno de la migración para poder arribar a conclusiones y sugerencias que asuman concretamente la posibilidad de buscar que el migrante pueda ser integrado en una sociedad por ser un derecho del ser humano y no el privilegio de unos pocos. Vive desde 1990 en Alemania, y a la par, gracias a su talento musical ha recorrido por diferentes países difundiendo el folklore latinoamericano con su agrupación ILARECK (Amanecer). Actualmente tiene discos compactos plasmados y es autor de varios temas de profundo contenido social.
3.9.-CAMBIOS Y CONFLICTOS SOCIO-CULTURALES DEL PERUANO INMIGRANTE EN HAMBURGO
Ya en los otros capítulos, y en los subpuntos de este capítulo, nos hemos referido a la situación económica y al mundo del trabajo de los peruanos residentes en Hamburgo. De igual manera, a los legales, legales oficiales y a los ilegales. A los inmigrantes que vinieron por razones económico-sociales y a los asilados políticos, los auténticos, y los otros. Además de las características fundamentales de la sociedad alemana-hamburguesa adonde llegan y a la cual tienen que conocer y enfrentar luchando día a día. Además de las generaciones, su actitud ante la sociedad alemana y el tipo de parejas que forman. A continuación centramos nuestra atención en el acápite que da título a nuestra investigación. Deseamos comenzar con la opinión de dos especialistas. En primer lugar el doctor psiquiatra Michael Brune, versado en el tema de los emigrantes-inmigrantes latinoamericanos en Alemania, en torno a la pregunta:
¿Cuáles son los principales problemas de los peruanos cuando llegan a Alemania-Hamburgo?, respondió: “El primer
impacto depende mucho de las expectativas y prejuicios con respecto al país nuevo, con los cuales el inmigrante llega al país. Como la mayoría tiene la idea de que van a encontrar una vida mejor en el nuevo país, en principio buscan pruebas para autodemostrarse que su decisión fue buena y encuentran esas pruebas (como una ‘auto profecía’). El choque sociocultural de encontrarse en un país distinto al país de origen, que es consecuencia de muchas inmigraciones, en la
primera etapa, muchas veces, está cubier- inmigrante siente en su nuevo entorno y to por una ‘luna de miel’ en el nuevo que éste experimenta con él. Una incerpaís.” tidumbre que provoca miedos, luego éstos provocan agresiones y a veces hasta De lo declarado hay que resaltar, en pri- odios.” mer lugar, las “expectativas” que se había Lo que viene después, “más o menos en trazado en su imaginario el inmigrante en el nuevo país. Todos, o casi todos, los peruanos que llegaron a Hamburgo por causas económicas, como producto de una serie de hechos, entre éstos la propaganda de que Alemania es un país muy rico, estaban autoconvencidos de que su situación econó- un año”, es cuando el inmigrante siente mica iba a ser mejor que en el Perú. Si no el peso del cambio significativo que ha hubiese sido así, sencillamente, no experimentado en su vida. La luna de hubiesen salido de su país. Distinto miel ha pasado y el inmigrante tiene la deben haber sido las “expectativas” de necesidad de asentar los pies sobre la los auténticos asilados políticos. Ellos no tierra. La inseguridad de esta etapa, printenían otra alternativa. Muchos han sali- cipalmente por no conocer la cultura y la do de la prisión directamente al destierro lengua, hace que el inmigrante peruano y otros tuvieron que salir clandestina- reaccione de diferentes formas, incluso llegan hasta los odios, y consecuencia de mente de su país. ello, en muchos casos terminan aislánLuego el estudioso alemán profundiza: dose, formando un gueto. En otros “El impacto importante no es el primero, casos, cuando tienen los contactos pertisino el que viene más tarde, después que nentes, terminan en un tratamiento el inmigrante ya tiene una rutina de vida psico-social especializado. en el nuevo país, es decir, en general, después de más ó menos un año. Hay Continuando con el análisis, el doctor un choque sociocultural en el exilio para Brune agrega: “Un problema central es el inmigrante en el país que ha elegido el asunto de la comunicación interhupara su exilio (o que el ‘destino’ ha elegi- mana, no solamente del idioma verbalido para él). Una razón fundamental de zado, sino también por los códigos de los ese choque es la incertidumbre que el gestos, de la mímica y otras maneras de
7 relacionarse socialmente. Es difícil para ambos lados, tanto desde el punto de vista de la población indígena, como de la persona nueva en el país. Por ejemplo: ¿la sonrisa del otro ser humano es amable?, ¿es irónica?, ¿es cínica?, ¿es falsa? No hay un choque-problema específico alemán, ni latinoamericano. Si el inmigrante viene de un país pobre al mundo rico, tienen muchas similitudes los problemas con los cuales tiene que enfrentarse. Existe hasta cierto grado de diferencia, si el exiliado va a un país que en su fundación se base en ser un país de inmigración (como por ejemplo EEUU y Australia), un país que se debe a su historia colonialista tiene una experiencia relativamente larga de convivencia con otras etnias (como por ejemplo Inglaterra y Francia) o un país con poca experiencia de inmigración larga o de otras etnias (como Alemania y Suecia). En estas diferencias se explican algunos de los variados aspectos de racismo y/o xenofobia a los cuales están expuestos todos los inmigrantes en todos los países.” En lo declarado por el especialista párrafos arriba, se puede observar que, para el inmigrante, el aspecto cultural, no sólo se limita al aprendizaje del idioma alemán hablado, sino a comprender la mentalidad del común del alemán con quien se tiene que vincular todos los días, sabiendo que este último no tiene la práctica suficiente en la convivencia con el otro, con los otros. Este hecho está determinado por su desarrollo interno no muy democrático, que digamos, y a su desarrollo externo, es decir, su poca experiencia de contacto con otros continentes, otras culturas y con gente de otro
Immigration SOCIETE
color de piel, como ya lo dijimos ante- lado y como una gran potencia europea. riormente. Pero me equivoqué absolutamente al pensar que encontraría condiciones favoPor su parte, la psicóloga peruana- rables para trabajar dentro de mi profeespañola Pilar Barreto, con investiga- sión. No tuve ninguna posibilidad de ciones sobre inmigrantes-integración de ello, ni siquiera de trabajar en alguna actihispanohablantes en Alemania-Ham- vidad relacionada a mi profesión aunque burgo, sobre el mismo tópico y ante la en un rango muy por debajo del mismo. pregunta de: ¿Cuáles son los principales La única forma o posibilidad de hallar problemas de los peruanos cuando lle- un puesto de trabajo era ‛olvidarme’ de gan a Alemania-Hamburgo?, respondió: mi profesión y buscar cualquier otra acti“El primer impacto es encontrarse con vidad no profesional.” (Entrevista a un la lengua alemana, una mentalidad y una asilado político hecha por el autor, Hamcultura muy diferente a la propia. Luego burgo, 01-09-07.) todo ello se complica con los múltiples factores presentes en la razón por la cual Después de las primeras impresiones de vinieron y si su situación es legal o ilegal.” llegada, del “impacto” en términos de los estudiosos citados, viene la etapa del Como se puede observar, las expectati- asentamiento. En esta etapa es cuando se vas con que llegan, la diferente mentali- hace presente con mayor nitidez lo que dad, el idioma y la cultura en general, de los especialistas llaman el “estrés y el las que nos habla el doctor Brune, consti- duelo migratorio”. tuyen de igual modo el argumento de fondo de la psicóloga Barreto para expli- Este concepto, “estrés-duelo”, es estucar la problemática de los peruanos cuan- diado por la psiquiatra catalana Joseba do llegan a la ciudad de Hamburgo. Anchotegui, en su libro «La depresión en los inmigrantes»: una perspectiva Para terminar con el tema de las “expec- transcultural, desde la perspectiva cognitativas”, transcribamos la declaración de tiva, desde la perspectiva biológica, desde un auténtico asilado político peruano. la perspectiva psicoanalítica y desde la Ante la pregunta: ¿Cuál fue la primera perspectiva cultural. En función del objeimpresión que tuvo de Alemania cuando tivo de nuestra investigación, nosotros llegó?, dijo: “Que era un país altamente nos centraremos en la perspectiva psidesarrollado, una gran potencia europea coanalítica y, sobre todo, en la perspectiy que, seguramente, iba a hallar magnífi- va cultural. En concreto al duelo cas condiciones para desarrollar mi acti- migratorio, dice la investigadora menciovidad en mi profesión.” nada: “… se ha definido como un estrés prolongado e intenso.” Luego el mismo asilado político, ante la pregunta: ¿Ha tenido usted alguna oportunidad de trabajar en su profesión?, respondió: “No me equivoqué al catalogar a este país como altamente desarrol-
SOCIETE Analyse
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Des nouvelles perspectives pour la démocratie (1/2)
Si nous ne combattons pas efficacement la pauvreté, la possibilité de gouverner de manière démocratique notre région sera menacée », disait un Président latinoaméricain lors du Sommet du Groupe de Rio réuni en 2003 à Cuzco. Cette tâche semble difficile aux gouvernements d’une Amérique Latine confrontée à la frustration de sa propre population face aux résultats économiques, politiques et sociaux des régimes politiques néolibéraux des dernières années.
d’autre part sur l’objectif de développement durable de leurs économies (champ économique).
Dans le champ politique, par exemple dans un pays comme le Pérou ou le Brésil, il est nécessaire de disposer d’un Etat visant à combattre les inégalités, la pauvreté, et en même temps capable de « consolider lunité nationale », en assurant la confiance de ses citoyens dans ses institutions politiques - et non uniquement de disposer d’un Etat capable de créer des conditions favorables pour le développement durable des échanges économiques (d’assurer la confiance des chefs dentreprises nationaux et étrangers dans les secteurs clefs de léconomie et de la politique).
Les Etats de la région ont tous connu, au cours des dernières décennies, des réformes structurelles profondes. De nouvelles constitutions ont été adoptées ou ont été proDans cet ordre d’idées, il me semble fondément réformées. nécessaire de commencer par le derCes Etats ont changé, nier aspect, qui consiste en « la consoaussi, de modèle de dévelidation de l’unité nationale ». En effet, loppement économique pour réussir une démocratie institu(passant d’économies protionnellement normalisée, socialetectionnistes à des économent intégrée et en cohésion mies ouvertes). Tous ces politique, il ne suffit pas d’une polichangements sont intervetique macroéconomique qui cherche la nus dans le cadre de nouveaux Etats néo-libéraux « minimum consolidation de la production commerciale, qui cherche une » et décentralisés qui cherchent à construire une citoyenneté intégration efficace du marché national dans les dynamiques de plus « participative », en consolidant la démocratie. marchés internationaux. Il faut, aussi, que les pays d’Amérique latine arrivent à la consolidation de linstitution démocratique, Or il existe aujourd’hui un mécontentement général au sein de car « Aujourd’hui nous constatons que les problèmes les plus la population à l’égard de ces régimes politiques néo-libéraux. importants de nos pays sont la pauvreté et la gouvernabilité. La Aux yeux de la population, ce type de régime n’a pas empêché pauvreté affecte directement la gouvernabilité sur laquelle la corruption qui règne dans toutes les sphères du pouvoir poli- pèsent également les facteurs négatifs que sont le terrorisme, le tique (Exécutif, Législatif et Judiciaire). Auparavant, ce régime narcotrafic et la corruption. L’intégration doit être liée à la lutte a favorisé la fragilisation de la démocratie qui, notamment dans contre la pauvreté et au renforcement de la gouvernabilité les années 80, semble reposer sur des pactes pas toujours clairs démocratique, avec comme axe central la personne humaine et - entre partis et parlement ou entre celui-ci et l’exécutif. De comme noyau de cohésion les peuples et les exclus »[1]. Cestplus, c’est en vertu de cette formule d’Etat « minimum » que à-dire que lenjeu principal dans un pays pauvre est de lutter chaque gouvernement s’est désengagé encore davantage de contre la pauvreté et d’assurer la démocratie. son rôle de financeur de services publics. Ce « renforcement de la gouvernabilité démocratique » exige Cette situation contribue, donc, au problème d« ingouverna- une relation plus efficace et démocratique entre le président de bilité » politique et à la dégradation socio-économique de la la République et le parlement. Pour répondre à cet objectif je région, face auxquels il n’est pas facile denvisager des solutions crois à une réforme institutionnelle selon laquelle la réélection à court terme. On ne peut pas attendre de recettes magiques. présidentielle serait interdite ; le parlement disposerait d’un vote de censure avec des conséquences politiques pour les Si l’on prend en compte lhistoire constitutionnelle de l’Amé- ministres, dans des cas très spécifiques (par exemple dans le cas rique Latine (laquelle est marquée par un caractère hybride, où les ministres ne montrent pas de résultats efficaces après un résultat des combinaisons des systèmes politiques européens et temps déterminé)[2]. Inversement, il faudrait que l’exécutif ait nord-américain, qui la rendent parfois difficile à appréhender) le pouvoir de faire appel au peuple pour changer le parlement, on constate que la région a parcouru un long chemin pour par- cela, aussi, dans des cas très spécifiques (par exemple dans le venir à la démocratie. Les efforts en faveur de la démocratisa- cas où le parlement s’oppose sans justification au gouvernetion et de la libéralisation des pays latino-américains se ment). concentrent maintenant, d’une part sur la consolidation des Ces mesures peuvent rendre la relation entre les deux pouchangements constitutionnels en cours (champ politique), voirs plus équilibrée, car d’une part on aura une approbation
9 plus rapide des projets de loi, un meilleur contrôle politique de l’exécutif (pour empêcher le « caudillisme » présidentialiste) et, d’autre part, il y aura une plus grande discussion publique concernant les affaires d’intérêt général et une meilleure intégration des actions de l’exécutif avec le législatif. Ce sont ces réformes institutionnelles qui permettront une modération du système présidentiel sans que cela implique un changement radical de système (mais en se rapprochant néanmoins du système parlementaire ou semi parlementaire). Néanmoins, il existe bien entendu - des risques : que le parlement ou le président utilisent cette loi pour leurs propres intérêts. Il faut donc se doter d’outils juridiques et constitutionnels qui permettent aux citoyens de réagir face au système, pour éviter que celui-ci ne soit accaparé par les jeux politiques et la corruption : référendums, mouvements de désobéissance civile, mobilisation en marge de la politique, tout cela est à penser, à conceptualiser, à créer et à discuter.
On constate, par ailleurs, qu’une autre façon d’avancer dans le processus de consolidation de la démocratie passe par la reconstruction du rôle des partis politiques dans les processus démocratiques, puisqu’il n’existe pas d’élection démocratique et libre si le choix entre plusieurs modèles de société n’est pas garanti.
Il est courant de considérer que pour avoir un système politique stable il est nécessaire d’avoir une structure binaire du système politique, cest-à-dire l’organisation de la vie politique à travers deux partis ou forces politiques autour desquels gravitent les autres formes d’organisations politiques. Mais, pour favoriser cette structure binaire dans un contexte de « pluralité de mouvements » (parmi lesquels certains n’ont pas le statut de parti) comme celui de l’Amérique Latine, il semble important de penser au fait que ces partis doivent favoriser le dialogue par-
Analyse SOCIETE
ticipatif avec les autres groupes ou mouvements qui représentent la société civile organisée, comme stratégie pour les intégrer au système politique.
Etant donné que ce pluripartisme est sain pour la démocratie politique, les Etats de la région devront réfléchir à une législation qui favorise à court terme la constitution de nouveaux partis politiques qui incarnent les diverses positions politiques et projets de société existants. Ceci pourrait peut-être déclencher un mouvement d’opinion capable d’oxygéner la participation électorale dans des pays tristement célèbres pour leur niveau d’abstention. De la même façon, on a besoin d’une politique de financement des partis et des campagnes électorales, pour mieux garantir l’éthique politique et combattre la corruption. Si l’on arrive à mener à bien toutes ces mesures il sera possible de consolider la démocratie interne des partis et d’assurer aux citoyens la transparence des campagnes électorales. On rend ainsi plus solide la « gouvernabilité ». La stabilisation du système politique des partis peut aider à rendre la relation entre le gouvernement et le parlement moins tendue et plus efficace.
[1] Agenda Stratégique pour l’action du Groupe du Rio. A l’occasion du XVII Sommet du Groupe de Río à Cuzco les 23 et 24 mai 2003. [2] Quelques pays ont introduit de telles mesures. En Colombie, par exemple, il existe la figure de « Responsabilité pénale » selon laquelle le parlement peut demander la démission du président si celui-ci a commis un délit contre les intérêts de la République (le cas de Samper 1994-1998). Une situation similaire au Brésil avec Collon de Melo (1992).
Angélica Montes Montoya
Philosophe colombienne. Spécialiste en philosophie politique, actuellement en doctorat à Paris VIII.
CULTURE Survival France
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Des Indiens d’Amazonie manifestent à Paris pour dénoncer des barrages destructeurs
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Ces projets expulseront mon peuple de ses terres et mettront fin à notre mode de vie ». Ruth Buendia Mestoquiari, représentante ashaninka.
Trois Indiens d’Amazonie, soutenus par de nombreux sympathisants, ont manifesté à Paris contre les barrages qui menacent de détruire les terres et la vie de milliers d’Indiens. Ruth Buendia Mestoquiari, Ashaninka du Pérou, Sheyla Juruna, Juruna du Xingu et Almir Surui, Surui du Brésil, appellent à l’arrêt de la construction de trois barrages en Amazonie – Pakitzapango, Belo Monte et Jirau. Alstom est impliquée dans le plus gros projet de barrage, celui de Belo Monte au Brésil, et GDF Suez est en train de construire le barrage de Jirau.
L’actrice Agnès Soral, présente à la manifestation, a déclaré : « Respectons les droits des peuples indigènes inscrits dans la loi et dans la Convention 169 de l’OIT car on ne leur a même pas demandé leur avis ».
Les délégués indiens se rendront ensuite à Londres où ils rejoindront le 2 mars la seconde manifestation organisée par Survival devant le siège de la Banque publique brésilienne de développement économique et social (BNDES) qui assure une grande partie du financement des barrages. Pour plus d’informations, contacter Sophie Baillon : 0033 (0)1 42 41 44 10
Le peuple jumma du Bangladesh soutient les Indiens d'Amazonie dans leur lutte contre les barrages © Thomas Léaud/Survival
La comédienne Agnès Soral soutient la lutte des Indiens d'Amazonie © Thomas Léaud/Survival
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agenda
CULTURE Histoire
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Vestido tradicional de Perú (Piura)
n Piura, departamento norteño, las mujeres llevaron desde tiempos prehispánicos el original vestido que los cronistas españoles denominaron capuz, por encontrarlo semejante a esa prenda occidental. Esta amplia y larga túnica de algodón, con mayor vuelo en la parte de atrás, se siguió llevando en la región hasta fines del siglo pasado, conservándose aún en ciertos pueblos apartados, generalmente ceñida en la cintura con una faja. Según la tradición, las mujeres del norte vistieron de negro en señal de duelo por los incas desaparecidos. Sin embargo, a juzgar por el testimonio de algunos cronistas, parece que era costumbre antigua en ciertas zonas. Vázquez de Espinosa, en 1615, refiriéndose a Piura, dice:.y las indias se visten vn saco grande de algodon negro, y las graues, o cacicas les muestra vna vara de cola como canonigos de Sevilla o Toledo, y quanto mas graue mas cola aunque tienen puesta en aquello su autoridad...” (1984: 372). Otros no mencionan el color, lo que hace suponer que los hubo también blancos o de colores. Desarraigar esa costumbre fue ardua tarea para los gobernantes virreinales. Después de la sublevación de Túpac Amaru II, en 1780, el visitador Juan Antonio de Areche ordenó, sin exito, cambiar la forma y el color de la indumentaria indígena norteña y más tarde, al declararse la independencia del Perú en Trujillo, nuevamente se intentó, sin conseguirlo, eliminar su fúnebre aspecto. Fue sólo a fines del siglo pasado cuando las mujeres decidieron disminuir en su atuendo el color negro, aunque sin desterrarlo por completo. El cambio se inició al vestir el obscuro capuz, que ellas llaman anacu, sobre camisones o culecos blancos de tela de algodón bordados con hilos de colores que, asomando por el escote y las aberturas para pasar los brazos, dieron visto-
sidad al conjunto, acentuada aún más con fajas policromas ceñidas a la cintura. La transformación de la original túnica prehispánica norteña continuó con el tiempo. Posteriormente, en las primeras décadas del siglo XX, eliminaron la parte superior del vestido, manteniendo la falda a la que, como anteriormente el capuz, dieron mayor vuelo e la parte posterior, ciñéndola a la cintura con las mismas fajas multicolores, desde entonces se ha mantenido casi estable. Son muy afectas a adornarse el cabello con flores y cuentan las abuelas que ellas solían usarlas ensartadas como collares. Por lo general peinan el cabello con dos gruesas trenzas, entrelazadas con fibras de algodón pardo, que llevan sueltas o levantadas y enrolladas alrededor de la cabeza. Caminan pata calata, es decir con los pies descalzos. Vistieron las mujeres de esta manera hasta aproximadamente la década del 40 hasta que paulatinamente la costumbre entró en desuso. Sin embargo se mantiene entre las “catacadas” ancianas. Para resguardarse del fuerte Sol norteño y como complemento indispensable usan amplios sombreros de palma, adornados con cinta negra. Algunas poblaciones de la región se distinguen por la artesanía especializada en estos sombreros, como Monsefú en el departamento de Lambayeque, y Celendín en el de Cajamarca, centros proveedores de sus vecinos. Se adornan las orejas con las dormilonas, típicos pendientes de filigrana de oro de 18 kl. Por lo general en el cuello llevan una cruz de la misma figura, colgada con angosta cinta negra o una cadenita de oro, y las mujeres ricas varios collares hechos del mismo metal. Estas joyas, trabajadas con el oro viejo de las indias, que deslumbrara a los conquistadores españoles y las cortes europeas en el siglo XVI(1) . Las dormilonas, específicamente, integran un juego de aretes. Estos se dividen en dos partes. La redonda, que se encuentra en la parte de arriba de la joya se llama “aroma” y lo que cuelga y da forma al arete, es “la dormilona” en sí. Por supuesto, que son complementadas por anillos y pulsera del mismo metal, lo que
da al conjunto un aspecto milunanochesco. Fue Madeleine Hartog Bel, “Miss Mundo” 1996, la que jerarquizó “las dormilonas”, exhibiéndolas por todo el mundo. Estas alhajas manufacturadas en el pueblo de Catacaos, a 12 kilómetros de la ciudad de Piura, que goza de justificada fama como centro de especialistas en la finisíma y tradicional orfebrería norteña. El área de distribución de este vestido, con pequeñas variantes locales, se extiende a toda la costa del departamento de Lambayeque.
(1)Castañeda Leon, Luisa; Vestido tradicional del Perút
Carmen Ponce de Mirbach, nacida en Los
Organos (Piura) -Perú en Julio de 1959 hizo sus estudios secundarios en el Colegio Miguel Grau en Lima. Licenciada en Turismo y Hotelería por la Universidad de San Martin de Porres de Lima. Viajo a Alemania país donde reside desde 1990. Colaboró con la Agencia Latinoamericana de Servicios Especiales de Información ( ALASEI-Bonn). Actualmente da clases de español en la Universidad del Pueblo en la ciudad de Tréveris.
Musique CULTURE
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«Inka Beats es un concepto de recopilación de música autentica de los andes Peruanos presentado en un formato de beats electronicos.. Miki González apareció sorpresivamente en el 2004 con esta propuesta y se convirtió en un fenómeno de aceptación masiva. Este concepto abrió el mercado para un genero que en Perú era inexistente .Hoy en dia hay muchos artistas que estan mirando a la identidad peruana como inspiración para sus propuestas musicales gracias a INKA BEATS.
L
a Casa de la América Latina, fue la sede de la presentación del músico Miki González, quien estuvo de paso por Francia y que gracias al esfuerzo de la asociación Capui y el apoyo del consulado del Perú en Francia, estuvo entonando algunas interpretaciones de Inka beats (ver encuadro). Los presentes que acudieron a tal evento estuvieron plenamente contentos y eufóricos de la presentación del cantante, disfrutando de aquella mezcla de sonidos electrónicos, andinos y guitarras eléctricas.
A pesar que algunas personas no pudieron entrar al evento debido al espacio reducido de la sala, la simbiosis estuvo presente y una energía recíproca se sentía en el ambiente.
Miki González es de origen español y vive en Perú desde el año 1961. Es guitarrista, arreglista y compositor. En 1979 estudió jazz composition and arranging en Berklee College of music hasta 1982 que vuelve a Perú. Empezó fusionando jazz y música afroperuana pero se hizo conocido como artista pop a mediados de los 80. Ha liderado el movimiento de rock en español durante los 80 y en los 90 graba numerosos discos de world music (fusión de música afroperuana y pop). Ha grabado 16 discos con muchos singles en el número uno de los rankings peruanos. Ha tocado con su banda en Brasil, Chile, Colombia, EEUU y México. Actualmente produce música electrónica fusionada con folklore peruano y se presenta con un show de DJ con músicos en vivo. Miki es conocido en Perú y muy querido a nivel popular por ser un artista que rescata la cultura y las tradiciones de los peruanos. De l sitio web de la Asociacion Capuli
Después de la presentación del presidente de la asociación Capuli, Antero Moreno, una pequeña introducción en homenaje a un “músico iletrado conocido durante su estadía en Caja-
partir algunos minutos acompañándolo con la guitarra eléctrica.
marca”, como Miki no los describe; y a Amador Ballumbrosio donde las imágenes del recuerdo dejó impresionado a mas de un asistente.
Después del concierto, el artista se brindó gentilmente a la clásica sesión de fotos, para el placer de todos los asistentes.
Las palabras dejan paso a la música, y las mezclas generosas de sonidos andinos, electros, techno desatan la concurrencia.
La sala calienta y el movimiento ingresa a impregnarnos por todos lados, la gente se mueve y baila en sus asientos y de pie con buenas vibraciones. Hubo alguien quien gritó entre el publico, “Vamos a Tocache”… pero esta no fue parte del repertorio. Pudimos escuchar algunos temas de sus clásicos como, “Chicle, cigarrillo, caramelos”, “Lola” entre las mas conocidas. Kike Larrea del grupo Chinchivi fue invitado por Miki a com-
Photo: Hector Carpio
Miki González de paso por Francia
Photo: Hugo Seminario
Miki estuvo acompañado de Daniel Paredes en la percusión.
LITTERATURE Récit
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Sonámbulo
tra noche que arde en mis pupilas Como llamas de hielo, como lava luminosa. En la calle los autos amanecen muertos Y yo les velo, les susurro mi desdicha. Ellos me miran, sonríen y se van más tarde. Escucho en la soledad que mis hijos duermen, Que la refri cumple su función habitual. Tengo frío en los pies, oigo los pasos de ella; Acercándose a tomar su última decisión. El silencio de la madrugada (05 a.m.) se calienta.
La veo entrar y ella ya sabe lo que le preguntaré; Baja la cabeza, ella tampoco durmió bien esta noche. No es lo que tú piensas me responde, yo callo, No quiero despertar a mis hijos, su inocencia. No hay nada más que decir, esta vez es difícil. Mientras la ducha recorre su cuerpo, ella llora. Su voz quiere salir de su pecho y pedir perdón Pero, yo estoy en la puerta a punto de salir. Bendigo a mis hijos, les abrazo y un beso, Les prometo volver en la noche, que se porten bien. Sólo yo sé que quizás no vuelva, nada será ya igual.
AGENDA
Carlos Luis Murayari Coral, nació en Yurimaguas - Perú. Cursó estudios de periodismo en la Univ. “Inca Garcilaso de la Vega” (Perú); La Univ. Estatal de Minsk (Bielorusia). Es licenciado en Pedagogía y Psicología; "Grado máster of arts." de Educación, " consigna de honor" por la Universidad Estatal de Oriol (Rusia). Publicó el libro de relatos y poesía " Sombras" en 2003 (Editorial: Isdatelsvo Oriol). Actualmente prepara una licencia en Literatura Francesa y Latina, en la Sorbona Paris III y su tercer trabajo; “Itinerario de un Guerrero”.
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V
Récit LITTERATURE
Meditando en tu vientre
endedor de felicidad el mundo agradecido está
Abandonar el mundo por el mundo de los demás
Oasis perdido en el desierto, sombras tranquilas
Bocas de piedra se animaron a gritar sufrían sus sentidos por verte llorar
Y los dioses me enseñaron a mentir para poder sobrevivir Y en mi acera esperaba noche y día verte pasar.
Las mentiras se hicieron grandes las ofrendas me obligaron a suicidarme Y escupí mil veces al cielo para saber si de verdad te quiero
Juan Diego Ponce Tuesta, estudiante, cursa el 5to año de secundaria. Próximo estudiante de Ing.Electronica, como a muchos, les parece extraño balancear estos dos gusto que son dos polos opuestos como el de ciencias y literatura. El arte de escribir es un hobbie, desde muy pequeño solía invetar historias hasta que un día decidió de crear un blog y poder publicar con mas frecuencia.
Y me Salí del mapa alejándome de los demás
Interrogando a mi memoria descubriendo mil historias Ni el molino me cortaba ni el alcohol me cegaba
Iba en dirección contraria no me preocupaba de los que me señalaban.
www.agc-creations.fr
www.europalatina.fr