Numéro 11 - Février 2010 - édition gratuite et bilingue
Page 10: Survival France
Page 4 et 5: Carnet de voyage
Page 11: Histoire
Bilan de l’immigration en France en 2009.
Le sida atteint les Yanomami en Amazonie.
De l’Amazonie bolivienne à l’altiplano péruvien.
Macchu Picchu en peligro?, espagnol
Page 6 et 7: Immigration
Page 13: Ciné
La inmigracion peruana en Hamburgo : cambios y conflictos socio-culturales, espagnol
Mozambique en Chile y viceversa, espagnol
Page 14: Récit
Rutas de pensamiento, espagnol
Page 8 : Association
Le bon Pisco se boit aussi à Paris.
Page 15: Poésie
Las mariposas, espagnol
Page 9 : Santé
Les repas: moment clé.
Sommaire
Page 3: Débat
édito
Les violences interethniques inquiètent l’Italie J’ai été très surpris ce mois-ci par les quelques lignes parues dans les journaux gratuits, un «petit article» car son épicentre a eut lieu en Italie. Le journal La Stampa nous relate les violences interethniques entre bandes d’immigrants nord africains et sud américains. Rixe, guerre des bandes ou comme vous voulez l’appeler, suite à la mort d’un jeune homme égyptien dans un bus pour des raisons encore inconnues. Dans ce pays où le plus puissant patron agricole est la mafia locale, qui emploie la plupart des saisonniers africains pour la récolte, se voit partager le déchainement guerrier des résidents étrangers à la recherche de « leurs» justice. Certes, nous, qui vivons dans des pays industrialisés avec des lois à respecter et des droits à faire respecter, nous ne pouvons pas nous faire justice nous même, même si dans le pire des cas, où les assassins seraient de
l’autre côté de la rue, nous n’en finirons pas avec les problèmes en faisant «le ménage » à chaque mécontentement et à chaque différend avec nos voisins. Se préoccuper sur ces faits qui mettent en péril la vie d’autrui, oui. Faire porter le chapeau aux étrangers parce qu’un certain nombre d’individus s’entre tue et provoque une guerre urbaine, certainement pas. Ne serait ce pas, donner trop d’importance à la politisation des événements comme celui-ci, et oublier malgré nos efforts que la justice est en place et que chacun de nous accomplissons un rôle différent ? On devrait plutôt réfléchir à nos valeurs et à nos talents et arrêter de vouloir mettre tout le monde dans le même panier. Je pense que ça serait plus juste et nécessaire.
Avec des études en Communication et en PAO, S. Cabrejos S. a collaboré comme animateur pour une radio associative et écrit des articles pour un magazine des spectacles à Paris, ancien correspondant de presse pour une chaine de télévision au Pérou, est le président de l'association Liens et Cultures Latines qui mène le projet de ce magazine.
Responsable de la Communication: Assoc. Liens et Cultures Latines
Hugo Seminario Xavier Barois
Directeur de communication:
Rédacteurs à l’étranger:
S. Cabrejos S.
Equipe de rédaction:
Carlos Murayari Hadrien Partouche Rubén Romero Jérémie Wach Chastel Julia Estevez
Distribution: Via Internet
José Ramirez (Hambourg, Allemagne) Carmen Ponce (Tréveris, Allemagne) Gia Mateo (Californie, Etats-Unis ) Juan Ponce (Lima, Pérou) José Ponce (Bonn, Allemagne)
Conception graphique: AGC CREATIONS
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Les textes publiés dans cette édition n’engagent que leurs auteurs et non l’ensemble de la rédaction.
Débat
Politique
Bilan de l’immigration en France en 2009
La France a renvoyé dans leur pays 29 288 étrangers en situation irrégulière en 2009, soit 1,7 % de moins qu'en 2008, mais plus que l'objectif assigné de 27 000, selon le bilan définitif annoncé le mois de janvier par le ministère de l'immigration. Le ministre Eric Besson avait annoncé que plus de 29 000 étrangers en situation irrégulière avaient été reconduits à la frontière, un total qui n'établit pas de distinction entre expulsions et retours volontaires.
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cet effet, 173 991 titres de long séjour ont été délivrés, soit une baisse de 3,7 % par rapport à 2008, et 108 275 étrangers ont été naturalisés (+ 0,1 %) en 2009, précise le ministère.
D’autre part, l'immigration légale est en recul en France en 2009. Dressant, lundi 18 janvier, à l'occasion de ses vœux à la presse, le bilan de son action un an après sa nomination à la tête du ministère de l'immigration, Eric Besson s'est félicité d'une "meilleure maîtrise" des flux migratoires. Cette baisse de l'immigration légale, qu'elle soit économique ou familiale, s'explique en partie par les effets directs ou indirects de la crise économique.
Détaillant ces chiffres, M. Besson a affirmé que l'augmentation des titres délivrés aux étudiants (+ 1,9 %) et aux réfugiés (+ 12 %) était compensée par la poursuite de la baisse de l'immigration familiale (- 12,3 %) et par la diminution de l'immigration professionnelle (- 15,3 %). "Tous les indicateurs disponibles montrent que les flux migratoires, légaux comme illégaux, ont globalement baissé en 2009", a insisté M. Besson, tout en soulignant que cette baisse était "liée, comme dans toute l'Union européenne, à la crise économique mondiale et à la détérioration de la situation de l'emploi". Selon le ministre, l'immigration professionnelle passe de 33 034 titres de séjour délivrés en 2008 à 27 966 en 2009 et enregistre ainsi une baisse sensible de 15,3 %. "Cette diminution, a souligné le ministre, constitue une inversion de tendance par rapport à l'année précédente, qui avait connu une augmentation de 22,4 %." Le nombre de titres de séjour délivrés à titre professionnel en 2009 reste ainsi supérieur à celui de l'année 2007. "La crise a surtout un effet sur les flux migratoires économiques au sein des
espaces de libre circulation, analyse Jean-Christophe Dumont, de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). En effet, plus la circulation est libre, plus l'ajustement à la conjoncture se fait de façon importante." Hors saisonniers et hors UE, le recrutement de travailleurs étrangers se stabilise plus qu'il ne baisse, à l'exception notable des contrats temporaires dont le nombre a chuté de moitié pour s'établir à 4 374.
L'impact de la crise sur l'immigration économique hors Union européenne reste donc limité. Il semble en revanche plus marqué pour l'immigration familiale. "L'expérience des crises passées montre que le regroupement familial peut être retardé en période de crise, l'étranger présent en France craignant de ne pouvoir assumer le surcoût de la
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venue de son conjoint ou de sa famille", souligne M. Dumont. Dans le cas de l'immigration familiale, la baisse s'explique également par les mesures des lois sur l'immigration de 2006 et 2007 qui ont durci les conditions de venue des familles (hausse du niveau de ressources autorisant le regroupement familial, allongement du délai pour un Français avant de faire venir son conjoint étranger...).
Quant à l'immigration irrégulière, Eric Besson a confirmé lundi 18 janvier, que 29 288 étrangers en situation irrégulière avaient été reconduits à la frontière en 2009. Un chiffre en recul de 1,7 % à celui affiché par son prédécesseur, Brice Hortefeux, en 2008 (29 799), mais supérieur à l'objectif de 27 000 que lui avait assigné le chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy.
Carnet de voyage
Evasion
Jérémie Wach-Chastel, Parallèlement à ses études en master de cinéma à la faculté de la Sorbonne Nouvelle, il est comédien au sein de troupes de théâtre amateurs et professionnelles depuis 1999. Engagé auprès du RESF (Réseau Éducation Sans Frontière) et de l’UNEF (Union Nationale des Étudiants de France). Il pratique la photographie en amateur depuis cinq ans. Avec des stages en photo-reportage en argentique et à la photographie numérique. Il a notamment approfondi ses connaissances dans le domaine du développement et du tirage en noir et blanc ainsi que dans celui de la technique et de la correction photographique numérique. Son projet Hombres sera l’occasion de mettre en pratique sa formation de photographe à travers la découverte d’autres univers visuels. http://univers.jwc-photos.com http://www.flickr.com/photos/jeremiewachchastel/
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De l’Amazonie bolivienne à l’Altiplano péruvien
an Ignacio, Mardi, Bolivie, 8h :
direction là où aura lieu el jocheo, le lâché de taureau. Nous allons interviewer ceux qui organisent l’événement et sont en train de tout mettre en place. Dans la matinée, devrait aussi arriver un des ministres du gouvernement pour lancer les festivités et inaugurer une nouvelle route goudronnée qui permettra de se rendre à La Paz.
10h : le soleil tape déjà, je m’assois devant l’église pour bouquiner. Audrey, qui m’a reçu à La Paz, m’a prêté J’avoue que j’ai vécu, sorte d’autobiographie de Pablo Neruda. Très bon livre. 13h : la cérémonie du ministre commence enfin. Comme le soleil est au zénith, et qu’il fait chaud, je m’éclipse pour aller manger.
15h : on décide de rester ici cette nuit, et de rentrer demain à Trinidad, ainsi nous pourrons interviewer une association religieuse dont le message à l’entrée me plait bien : L’histoire a été écrite par une main blanche masculine de la classe dominante. La perspective des vaincus est différente. On a essayé d’effacer de leur mémoire le souvenir des combats. Ceci les prive d’une source d’énergie, de
la volonté de rébellion. Le texte est signé Gustave Gutierrez, fondateur de la Théologie de la Libération. De plus, il y a une exposition photographique très intéressante. 18h : j’appelle pour réserver un billet d’avion de retour, mais personne ne répond. 19h : je vais sur Internet. 20 h : le courant de la ville saute, et sans courant… pas d’Internet. Dommage. 20h30 : à l’hôtel, je mets mon ordinateur à recharger. L’intensité de la lumière baisse dangereusement. Je débranche l’ordi. 21h : ils coupent le générateur électrique. Je me douche dans le noir.
Mercredi, 8h : les autres sont partis faire
leur interview, moi, téléphoner pour réserver mon billet pour tout à l’heure. 8h30 : j’ai un avion à 12h15, il faut arriver avant 11h pour qu’ils ne revendent pas la réservation. 9h30 : Je pars chercher les autres. 10h : ils étaient venus à ma rencontre mais par un autre chemin. On se retrouvera à l’hôtel. Nous avons une heure de route jusqu’à Trinidad. 10h15 : nous partons. 11h10 : le bateau qui nous fait traverser le fleuve s’est bloqué dans un arbre mort. Merde, l’heure tourne. 11h20 : on repart. 11h50 : nous sommes à l’aéroport. Les filles ont leur avion à 12h45, en fait on avait le temps. Je fais la queue, mon billet est encore réservé. Elles s’en vont faire une dernière interview. Je m’enregistre, la personne me dit de me dépêcher car mon avion va partir. Pardon ? Oui, vous, vous décollez à 12h15. 13h20 : La Paz. L’arrivée en avion
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est magnifique, on survole les montagnes et La Paz apparaît au milieu de tout cela. Je récupère mes bagages, m’assois et sors mon ordi pour travailler et attendre les filles. 14h15 : toujours rien, les aurai-je ratées ? Je décide d’aller téléphoner. En fait, elles ont raté leur avion… Je pars me chercher une chambre et bosser. 20h30 : je rejoins Pamela et on part manger ensemble. Gloria est en réunion.
Jeudi, 8h : je pars à la Feria del 16 de Julio, énorme marché qui à lieu à l’Alto, la ville qui surplombe La Paz. Ceci se déroule tous les jeudis et dimanches.
C’est gigantesque, je ne ferai qu’une allée, mais il y aurait de quoi y passer deux jours entiers. C’est dans toutes les rues du centre soit 3km sur 3, environ. 20h : je pars manger avec un Français de mon hôtel, Robinson. Très sympa. On retrouve un autre groupe de français au resto. Depuis mi-juillet, c’est l’invasion, il y en a partout… Les trois demoiselles avec qui nous mangerons sont des cyclistes qui parcourent l’Amérique du Sud en Triplette 23h : nous allons voir un concert de percussions au TTKos. Vraiment sympa.
Vendredi, 3h30 : ça se termine. Quelqu’un dit qu’il connaît un autre lieu, allons-y. 4h : en fait, c’est une boîte à gringos où ils passent Shaina Twain et des trucs du genre… Ceux de mon hôtel rentrent. Je décide de rester un peu avec d’autres personnes. 5h : on abandonne, c’est vraiment trop nul. Nous sommes venus en taxi, il faut repartir en taxi seulement nous ne savons pas à quelle distance nous habitons les uns des autres. Ils me proposent de dor-
Carnet de voyage
Evasion
mir chez eux, ce sera plus simple. 5h30 : je m’allonge sur le canapé de la maison. J’apprendrai plus tard que cet appartement est une maison/squat couchsurfing. Dans le salon, il y a, au sol, sept matelas où dorment dix personnes. Les propriétaires ont leur propre chambre.
9h30 : cela fait une heure que je bosse. Ils me proposent de m’installer ici. Je pars chercher mes affaires, ce sera toujours cela d’économisé. 13h30 : on part manger et on croise
La photo du mois
temps que je n’y suis pas allé. Nous voyons Frost vs Nixon.
Robinson, et ceux de l’hôtel. 17h : je rentre bosser. 18h30 : je me rends à la fête de départ d’une personne de la colocation. 19h10 : je suis devant l’adresse que j’ai notée mais il y a une boucherie à droite et un coiffeur à gauche. Mince, j’ai dû encore me tromper en notant le numéro, car moi, je cherche un centre culturel. Bon, je redescends la rue en regardant partout. 19h50 : je n’ai pas trouvé. J’abandonne et rejoins Pamela pour aller au cinéma. 20h40 : quel bonheur, cela fait long-
Samedi, 12h : je pars en direction du Pérou, de Juliaca. Pour aller retrouver l’ethnologue et rencontrer les mineurs et éleveurs d’alpacas. 12h20 : je suis au terminal, mon bus est à 14h. 17h : c’est plus long que je ne pensais… Nous ne sommes même pas à Cochabamba. 21h30 : je suis à Puno, Pérou. Il y a encore une heure de bus pour arriver à Juliaca. Je me souviens des mots du curé qui me disait qu’à Juliaca, il est déconseillé de se balader la nuit. Alors arriver avec mes trois gros sacs…. J’appelle Wilfredo qui me conseille, aussi, de dormir à Puno et de venir au matin. Je pars chercher un hôtel. Dimanche, 8h : je sors déjeuner. Un bon jus de quinoa chaud avec un sandwich à l’avocat. Un régal 9h : je prends le bus pour Juliaca. 11h30 : j’arrive, un mal de ventre m’a pris. Nous discutons du programme des jours à venir avec Wilfredo, puis je m’allonge un peu. 14h30 : j’ai toujours mal au ventre, je décide d’aller manger un peu...
Par Hugo Seminario
A propos du prochain Salon de l'Agriculture à Paris (Porte de Versailles), voici un produit presenté dans les stands du Pèrou: la "Maca" de Junin, ça vaut le coup de visiter!!.
Con motivo del Salon de la Agricultura de Paris (porte de Versaille), aqui un producto presentado en los puestos del Perù: la "Maca" de Junin, vale la pena visitarla!!!.
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Immigration
Société
La inmigración peruana en Hamburgo: cambios y conflictos socio-culturales José Ramírez Agurto, nació en Huancayo-Perú, y es sociólogo por la Universidad Nacional del Centro del Perú. Persiste en seguir investigando sobre este controvertido y tan actual fenómeno de la migración para poder arribar a conclusiones y sugerencias que asuman concretamente la posibilidad de buscar que el migrante pueda ser integrado en una sociedad por ser un derecho del ser humano y no el privilegio de unos pocos. Vive desde 1990 en Alemania, y a la par, gracias a su talento musical ha recorrido por diferentes países difundiendo el folklore latinoamericano con su agrupación ILARECK (Amanecer). Actualmente tiene discos compactos plasmados y es autor de varios temas de profundo contenido social.
BUSCANDO UN NUEVO SOL
alrededores. Para la Embajada peruana, en Alemania, en “Una tarde de verano. De mi pueblo yo salí Hamburgo, los que viven ofientre llantos y alegrías. Mi familia yo dejé cialmente en forma legal no cargado de ilusiones. Muchos sueños yo me fui llegan ni siquiera a 1,000 perEsperanza de progreso. Yo partí de mi país sonas. Una vez más hay que He cruzado el océano. En busca de porvenir El camino es largo y duro. Pero tengo que seguir recordar que no se toma en Mi charango, mi guitarra. Compañeros de labor cuenta a los legales no oficiales y a los ilegales. Mi cultura milenaria. De los Incas traigo aquí Los peruanos que residen en Las fronteras y controles. Se cerraban para mí Mis amigos me decian: Es sencillo; hoy sé que no Hamburgo vienen de las tres Pues ahora soy migrante. En busca de un nuevo sol regiones del Perú y de casi Sin papeles, clandestino. Ayayay que triste estoy todos los departamentos, desConocimos mucha gente. Muchos pueblos yo no sé tacando los que provienen de Sus costumbres, el idioma. Todo nuevo para mí los barrios pobres de Lima, Trujillo, Cuzco, Arequipa y El cariño de mi madre. Extrañaba yo también El bullicio de mi gente. Y sus fiestas por doquier Huancayo. Éstos llegan a través de tres vías: La aérea, la De nuevo estaré viviendo en mi pueblo terrestre, cruzando otros Mi tierra hermosa; su cielo es mi luz países, y la fluvial. Despierta Perú, despierta mi hermano Hemos decidido tomar como Vamos a luchar por nuevos caminos punto piloto de nuestra invesPensando que el futuro está en nuestras manos Forjando el mañana que está siempre aquí (bis)” tigación esta ciudad, por las siguientes razones: Primero, José Ramírez por ser, después de Berlín, la (Canción 2007) ciudad más poblada de Alemania. Segundo, por ser el 3.1.-LA EMIGRACIÓN PERUANA, puerto más importante de Alemania y el EN LAS ÚLTIMAS DÉCADAS, segundo de Europa (todos los puertos HACIA HAMBURGO tienen características especiales, como el cosmopolitismo, por mencionar un Desde el punto de vista histórico, caso). Tercero, por ser la segunda ciueconómico, político y social, la ciudad dad de Europa con más poder econóde Hamburgo tiene algunas característi- mico (basado en el comercio). Cuarto, cas que la diferencian de las demás ciu- por ser la segunda ciudad, una vez más dades alemanas. Es un puerto marítimo, después de Berlín, que concentra la una ciudad-Estado, como consecuencia mayor cantidad de extranjeros en genetiene una legislación y un estatus muy ral y de peruanos en particular. Y por especial en comparación al resto de Esta- último, por ser la ciudad donde vivimos dos que forman la República Federal más de 17 años, y como consecuencia, la Alemana. Si hiciéramos un símil, se que mejor conocemos. podría decir que tiene las características La ciudad de Hamburgo, con sus dos jurídicas, políticas y económicas más o millones de habitantes, es un puerto-ciumenos similares a la Provincia Constitu- dad-mercado. Es sencillamente un mercional del Callao en el Perú. cado gigantesco. Las principales entradas La cantidad de peruanos oficiales, de divisas provienen de la importaciónlegales pero no oficiales e ilegales se cal- exportación y de la compra-venta. El cula en 6,000 en total en la ciudad y sus símbolo de la ciudad es una puerta. Esto
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significa que Hamburgo es la puerta de Alemania al mundo y viceversa. La escuela de la Marina de Guerra de Alemania tiene su base principal en esta ciudad. La urbe se levanta y extiende en las orillas del río Elbe, río que desemboca en el Mar del Norte. Además, aquí está asentado el astillero más grande de Europa. De igual manera, la empresa industrial que fabrica la mundialmente conocida crema Nivea. Las fábricas de cerveza Astra y Holstein. Los principales medios de comunicación, tanto hablados como escritos, de Alemania. Es Hamburgo la segunda ciudad, después de Frankfurt, donde se concentra la mayor cantidad de editoriales. Es la ciudad donde se produce la mayor cantidad de música en todo el país, es por ello que en los años 60 vivieron, por el espacio de cuatro años, en esta ciudad, los hoy legendarios Beatles. En esta ciudad está el centro más grande de diversión y prostitución del continente europeo. En la calle Reeperbahn, en el distrito de Sant Pauli. Y como consecuencia, las mafias de armas, de trata de mujeres y de las drogas también. De igual modo, es de Hamburgo el equipo de fútbol más querido por los extranjeros de toda Alemania, el F.C. St. Pauli, que compite en la segunda liga. En esta ciudad está ubicado el cementerio más grande, para muchos el más bonito, de Europa, el de Ohlsdorf. Por último, se encuentra aquí de igual modo el excampo de concentración, que hoy es la cárcel más famosa de Alemania, llamada Santa Fu. Además de ser una ciudad muy limpia (en comparación a la mayoría de ciudades alemanas), es una ciudad con muchas, diríamos muchísimas, áreas verdes. En primavera y en verano se podría decir que es una ciudad jardín. Un punto importante, en este nivel, es el Parque Estatal que tiene más o menos 30 hectáreas de extensión. Es el mayor
Société
punto de encuentro de toda la ciudad. En los fines de semana se dan cita en este parque alemanes comunes y corrientes, extranjeros de casi todo el mundo. Allí se hacen, a nivel oficial, muchos conciertos de música y, por otro lado, también se hace música, parrilladas, campeonatos de fútbol no oficiales. El parque es abierto, por lo tanto la entrada es libre. Hamburgo está construido alrededor de un lago, el Alster, y por todos lados hay agua, de ahí que se afirma que esta ciudad tiene más puentes que la ciudad de Venecia. Las clases sociales y sus barrios están muy bien delimitados. Los distritos de los millonarios están en la zona que bordea el lago Alster, una zona de Poppenbüttel y especialmente el distrito de Blankenese. Mientras que los distritos más pobres serían Billstedt, Hamm, Weddel, Wilhelmsburg. En estos últimos viven alemanes pobres y sobre todo extranjeros de la misma condición. Mientras que los otros distritos, unos más cerca de los ricos, como Eppendorf, y otros más cerca de los pobres, como Altona, son los que albergan, lo que se
podría decir, a los diferentes sectores de las clases medias. Al lado de la riqueza también se manifiesta la miseria. Con ello se demuestra que, así como en el Tercer Mundo hay Primer Mundo, en el Primer Mundo también hay Tercer Mundo. Claro que los niveles en cantidad no se pueden comparar. Y en cuanto a los estragos espirituales tampoco, por ser éstos, en esta sociedad, peores. Existen tuberculosos, analfabetos, alcohólicos (llamados Penner), mendigos (llamados Bettler) y los vagabundos sin vivienda (llamados Obdachlose). El distrito de Sant. Pauli, en menor medida Sant Georg, es el lugar más frecuentado por estas personas. La desocupación, el alcoholismo y la drogadicción van en aumento. Los problemas en los colegios, en las universidades y luego la falta de empleo y pérdida de perspectiva afecta princi-
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Immigration
palmente a los jóvenes. El estándar de vida va disminuyendo cada día más. En estos últimos años, los países escandinavos se han convertido en el primer centro de emigración de técnicos-ingenieros alemanes. Alemania, una de las potencias económicas más grandes del mundo, ha comenzado a ser país de emigrantes económicos, parece contradictorio, pero es verdad.
Continuará
Association
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Le bon Pisco se boit aussi à Paris
our la cinquième fois consécutive, l’association Capuli, a organisé la très populaire fête du Pisco.
Société
Le cinéma La Clef, fut encore une fois le centre de réunion de cette activité très connue dans l’entourage français et sud américain.
Nous avons délaité en « apéritif » le documentaire « Fourchette et sac à dos » dans la région andine péruvienne, où la cuisine péruvienne des Andes nous avait donné faim de continuer à nous régaler.
Une petite introduction du groupe Canela en « entrée » après le documentaire, a commencé à ouvrir notre appétit insatiable. De retour aux salons, pour le « plat de résistance » les gens se sont regroupés au tour d’un bon Pisco Sour ; petite bousculade pour pouvoir déguster notre patrimoine
Le Pisco, eau de vie de raisin propre au Pérou, est lié au nom de son premier port d'exportation, Pisco, à deux cents kilomètres au sud de Lima.
culturel du pays, nous avons bien patienté notre tour, 600 personnes selon l’organisation, a attiré cette année la Fête du Pisco. Et comme si le tour n’était pas gagnant, le « dessert » afro péruvien du groupe « Canela » nous a régalé de sa musique contagieuse et savoureuse.
Nous tenons à féliciter et encourager les frères Moreno pour leur implication à mettre en œuvre un tel événement et pour la continuité de leurs efforts à travers cette boisson, considérée, je le répète, depuis 1988 par les autorités péruviennes, comme faisant partie du patrimoine culturel du pays. A votre santé !! Et à l’année prochaine
Photo 1: Le groupe Canela et le public Photo 2: Les frères Moreno et le Directeur de Paroles des Amériques Crédit photo: Hugo Seminario
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Vivre mieux
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Les repas : moment clé Prenez le temps de manger
es repas rythment nos Mais le repas est aussi une vies. Ils jouent de fait véritable pause, un moment un rôle essentiel, qu’il de détente, au cours duquel est important de rappeler. on interrompt ses activités pour « reprendre des forces ». Prendre le temps de manger à table, c’est une tradition en Pour profiter aussi pleineFrance et c’est une manière ment des saveurs des aliments d’éviter de manger n’importe il vaut mieux prendre son et n’importe quoi dans la journée. C’est un très bon moyen, notamment pour les enfants, d’éviter qu’ils grignotent à tous moments de la journée. En rythmant les repas, on rythme la prise alimentaire et on évite les comportements alimentaires anarchiques.
veau ont besoin d’un peu de temps pour comprendre que vous êtes en train de manger et vous faire sentir que vous avez assez mangé. C’est pour cela aussi qu’il est recommandé de bien mastiquer. Quand on mange très vite,
Santé
tion de « non-faim ») après le repas. Éviter de manger devant la télé.
Pourquoi ? Lorsqu’on regarde la télé en mangeant, on en oublie qu’on mange…
On mange plus, sans s’en rendre compte, et on apprécie moins. Manger en regardant la télévision perturbe le mécanisme de satiété, le choix instinctif des aliments…et nuit à la convivialité. Profiter d’une occasion conviviale
Le repas joue aussi un rôle essentiel au sein d’une familDans certains pays, le ou d’un groupe. Il réunit l’individualisation de ses différents membres la consommation aliautour du plaisir de manger. mentaire où chacun C’est un moment d’échange va puiser dans le frigiprivilégié, en famille, à l’écodaire à tout moment, le, au travail, au restaurant, au est mis en self…C’est S’asseoir à table et prendre le temps de manger, c’est essentiel pour cause par aussi pour les construire sa santé ! certains tout-petits et chercheurs les enfants un dans le développemoment d’apprentissage clé ment des pathologies pour de bonnes habitudes liées à l’alimentation. alimentaires et d’échange avec les autres. Ce rythme sera d’autant plus pertinent que les temps pour manger ; de cette on a tendance à manger plus. Réservons au repas la place repas seront composés de manière, votre corps sera Prendre le temps permet qu’il mérite ! différent moments : naturellement mieux en d’être à l’écoute des signaux entrée/plat/dessert pour cer- mesure d’adapter les quan- que nous envoie notre Et profitons-en… tains, entrée/plat ou plat/des- tités à vos besoins. Pour cela, corps… beaucoup préfèreront sert pour d’autres. prendre leur repas assis, en Savoir par exemple s’arrêter En termes d’aliments, il est famille, avec les collègues, de manger quand on sent que important de noter que la chez soi, au travail, sur un son estomac est suffisamment consommation de féculents banc, sur la pelouse… Un rempli, comme le font natupermet de « tenir » entre les conseil : pour profiter de cette rellement les bébés. Les repas, de limiter les sensations pause, donnez vous au moins conditions dans lesquelles vous prenez votre repas de faim et les envies de gri- 20 minutes… jouent sur votre rassasiement gnoter n’importe quand. Et Pourquoi prendre son temps (impression d’avoir suffisamdans un repas il y a toujours est important ? ment mangé), votre digestion, une place pour au moins un Parce que l’estomac et le ceret la durée de satiété (sensafruit ou un légume.
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Survival France
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Société
Le sida atteint les Yanomami en Amazonie
a Fondation nationale de la santé mi vivent dans la réserve de biosphère brésilienne, FUNASA, a Alto Orinoco – Casiquiare de 8,2 milconfirmé le premier cas de lions d’hectares. VIH/Sida chez les Indiens Yanomami au nord du Brésil. Toutefois, les Yanomami souffrent toujours de l’invasion de leur terre. Près La FUNASA a déclaré que 28 cas de d’un millier d’orpailleurs travaillent VIH ont été diagnostiqués chez les encore illégalement sur leur territoire, Indiens de l’Etat amazonien du Rorai- polluant les rivières et la forêt au mercuma, où vivent de nombreux Yanomami. re et transmettant des maladies mortelles La majorité de ces cas concerne des telles que la malaria, et probablement le femmes et deux d’entre eux, des enfants. VIH/sida. Les Yanomami sont l’un des plus De plus, des éleveurs de bovins envaimportants groupes indiens d’Amérique hissent et déboisent la zone est de leur latine vivant dans un isolement relatif. Ils territoire. représentent aujourd’hui une population de 32 000 personnes de part et d’autre L’organisation yanomami, Hutukara, a de la frontière entre le Venezuela et le lancé plusieurs appels urgents aux autoBrésil. rités brésiliennes leur demandant d’expulser les orpailleurs et les fermiers de La création, en 1992, du Parc Yanoma- leur territoire. Le gouvernement n’a jusmi de 9,6 millions d’hectares au Brésil a qu’à présent pris aucune mesure. permis à ce groupe de vivre paisiblement Le rapport de Survival Le progrès peut sur sa terre. Au Venezuela, les Yanoma- tuer : comment le développement
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Une mère et son enfant yanomami © Steve Cox/Survival
imposé détruit la santé des peuples indigènes insiste sur le fait que la présence d’étrangers sur le territoire des peuples indigènes peut engendrer la prostitution, l’abus sexuel des femmes et des enfants indigènes ainsi que la propagation de maladies sexuellement transmissibles.
Appel à l’Unesco pour intervenir contre la destruction de la forêt des Indiens isolés
es proches de l’un des derniers peuples indigènes isolés au monde ont appelé les hauts responsables de l’Unesco à venir constater ‘de leurs propres yeux’ la destruction illégale de leur territoire traditionnel.Le territoire des Indiens ayoreo-totobiegosode se situe dans une réserve de biosphère de l’Unesco.
actuellement rasée à coups de bulldozers par la compagnie brésilienne Yaguarete Pora S.A. Ce sont des photos satellite qui ont récemment révélé sa destruction. Stephen Corry, directeur de Survival International, a déclaré aujourd’hui : ‘L’Unesco manque à son devoir envers l’une des dernières tribus isolées du monde. Nous l’exhortons à prendre Elle abrite les derniers Indiens isolés d’Amérique du Sud en les mesures nécessaires pour mettre un terme à la déforestation dehors du bassin amazonien et des milliers d’hectares ont déjà du territoire des Totobiegosode avant qu’une grande partie de été dévastés par les fermiers brésiliens qui y font paître leur la réserve de biosphère ne disparaisse à jamais’. bétail pour la production de viande de boucherie.Dans un communiqué adressé au ministre des affaires étrangères para- Jonathan Mazower, chargé de recherches sur le Paraguay au guayen, l’OPIT, l’organisation des Indiens totobiegosode, siège de Survival à Londres, est disponible pour interview. Il exhorte les autorités à ‘demander à l’Unesco qu’elle envoie ses s’est récemment rendu au Paraguay chez les Ayoreo-Totobiereprésentants pour constater de leurs propres yeux ce qui arri- gosode. ve à nos forêts’. ‘Nous pensions que la création de la réserve de biosphère aurait permis de préserver la forêt où vivent nos parents isolés. Ce n’est pas le cas. La déforestation détruit notre environnement et fait fuir le gibier dont nous avons besoin pour survivre.’La réserve de biosphère qui avait été créée en 2005 pour protéger les Totobiegosode et assurer ‘la reconquête, la légalisation et la restitution des terres de ce peuple indigène’ est
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Pour plus d’informations Sophie Baillon 00 33 (0)1 42 41 44 10 sb@survivalfrance.org
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¿Machu Picchu en peligro?
Histoire
En el mes de enero del 2010 por las intensas lluvias y aludes el departamento de Cusco fue declarado en estado de emergencia y el pueblo de Machu Picchu (antes Aguas Calientes) punto de acceso al Santuario de Machu Picchu, unos 4.000 turistas, quedaron atrapados pasando dificultades antes de que fueran evacuados en helicópteros. Una argentina murió al ser arrasado su campamento.
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...se les llamó ruinas de Machu Picchu porque cuando las descubrieron nadie sabía en qué otra forma nombrarla y ese nombre se aceptó y se continuará usando... ” Hiram Bingham (La Ciudad perdida de los Incas”
a ciudad Inca de Machu Picchu, es un Monumento universal de primer orden, clasificado en “Lista del Patrimonio Mundial” de UNESCO en 1983 con el doble carácter de Cultural y Natural, reconocimiento en toda América latina y el Caribe (1979), concito nuevamente la atención mundial, al haber sido propuesta una de las “7 nuevas maravillas del mundo”, en el marco de una elección global, a través de Internet. El grado desolución espacial y arquitectónica alcanzado en su diseño, es de una excepcional integración entre la obra de los hombres andinos con la naturaleza que las alberga; apreciándose en este contexto barrios, plazas, templos, recintos, fuentes, canales, andenes, etc., todos ellos inscritos y organizados dentro de sectores determinados (Agrícola, Industrial, Religioso, Militar, etc.), interrelacionados por calles, graderías, senderos principales y secundarios que articulan estos sectores con una red urbana y arquitectónica en perfecto equilibrio con la topografía natural del del terreno y la armonía escénica del conjunto.
Voy a darles un dato: en el 2001, se editó un libro VISION CULTURAL editado por el INSTITUTO NACIONAL DE CULTURA- CUSCO 90 AÑOS DEL DESCUBRIMIENTO CIENTÍFICO DE MACHU PICCHU 1911 -2001 previsor de lo que iba a ser el desarrollo de la Ciudadela de Machu Picchu y Aguas Calientes; si se hubiesen seguido los lineamientos, que se anticipaban, no habria tanta destrucción, debemos tener en cuenta que el patrimonio histórico monumental es un bien heredado y común, propiedad del país entero. Por lo tanto descuidar su conservación y permitir su destrucción constituyen a nuestro juicio, grave delito contra la propiedad pública. Más aún,si se aprecia también que ésta representa no solamente bienes materiales de incalculable valor de uso por parte del turismo, como ocurre en todas las ciudades importantes del mundo con tradición histórica, sino que, por encima de esas consideraciones puramente utilitarias, el patrimonio histórico es la imagen visible y sobreviviente de nuestra alma grupal en su proyección histórica hacia el pasado. Este esfuerzo debe ser intensificado, favorecido y alentado por todos los medios, pues si no se cree, o no se quiere creer, en el valor espiritual del problema, por lo menos que se piense en el desaprovechamiento material y en la pérdida de la riqueza que la providencia histó-
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rica nos legó y que nosotros ciega y torpemente estamos dilapando ¡ Loor, pues, escuchemos a los especialistas,! La base está dada. Ya no es necesario comenzar a buscar para encontrar solución, están todas dadas, ahora las pueden mejorar los demás, y ver que no quede ese riquísimo material muerto en los anaqueles, durmiendo el sueño que duermen todos los estudios que se hacen para mejorar la Ciudadela de Machu Picchu y el del pueblo de Aguas calientes. OBSERVACIONES ACERCA DE LA CONSERVACIÓN DE MONUMENTOS INCAICOS DENTRO DEL PARQUE ARQUEOLÓGICO DE MACHU PICCHU Wolfgang w. Wuster director del Instituto Arqueológico alemán
Durante la visita detallada realizada a la “ciudadela” propiamente dicha, se pudo aclarar que el problema principal no son la fallas geológicas de roca ni erosión de piedra ni cualquier peligro sísmico, sino primordialmente las deficiencias del drenaje de aguas pluviales.
Peligro del exceso de reconstrucciones: pérdida de autencidad: Las consecuencias de las enormes reconstrucciones de edificios durante muchas décadas y en una forma muy extensa, conlleva el peligro de la pérdida de autencidad del monumento. LA GEOLOGIA, LOS PROBLEMAS DE CONSERVACIÓN E IMPACTO AMBIENTAL EN EL SANTUARIO HISTORICO DE MACHU PICCHU Víctor Carlotto Caillaux, Ingeniero Geólogo y Doctor en Geología Profesor Principal del Departamento
Histoire Académico de Geología de la UNSAAC Asesor del Centro Guamán Poma de Ayala José Cárdenas Roque Ingeniero Geólogo Profesor Asociado del Departamento Académico de Geología de la UNSAAC
La Ciudadela Inca de Machu Picchu y gran parte del Santuario Histórico (32,592 Ha) están afectados por las agresiones diarias de un clima húmedo y caliente propio de la Ceja de Selva. Además, la importancia turística de Machu Picchu se traduce en varios centenares de visitantes por día, lo que tiene también consecuencias sobre su conservación. El Santuario Histórico de Machu Picchu muestra problemas geológicos y de geodinámica externa los que han sido estudiados y descritos solamente en el Camino Inca y la Ciudadela. Sin embargo, es poco conocido los impactos que se presentan en el poblado de Aguas Calientes, en la quebrada de Aobamba y en los alrededores del nevado de Salkantay. La ocurrencia de estos fenóme-
Culture nos crean impactos ambientales negativos en el entorno natural y cultural y también en la infraestructura actual. Dentro de este contexto, la ampliación del hotel de Machu Picchu o la construcción del teleférico, son consideradas como vulnerables a los fenómenos de geodinámica externa. NOTAS EN TORNO A LA AUTENTICIDAD Y A LA INTANGIBILIDAD DEL PATRIMONIO CULTURAL Arqto. Hernán Aráoz Becerra
to Nacional de cultura deberán asumir con verdadera responsabilidad desde los niveles más esenciales del sistema educativo en la imperiosa necesidad de plasmar la identidad cultural en proceso de pérdida y abandono de valores. A través de esta revista se pretende en parte cubrir esta falencia.
¿Que hacer en adelante para difundir la política cultural en material de protección y preservación del patrimonio Cultural?, de tal manera que se convierta en un tema que pueda ser tratado con Carmen Ponce de Mirbach, nacida en Los Organos naturalidad y conocimiento por la Ama (Piura) -Perú en Julio de 1959 hizo sus estudios de casa, la comerciante ambulante y secundarios en el Colegio Miguel Grau en Lima. que la sociedad en su conjunto al tomar Licenciada en Turismo y Hotelería por la Universicabal conciencia de su legado y pertedad de San Martin de Porres de Lima. nencia asuma una sabia actitud de proViajo a Alemania país donde reside desde 1990. tección y conservación por ser parte de Colaboro con la Agencia Latinoamericana de Servisu herencia e identidad. Sin duda es cios Especiales de Información ( ALASEI-Bonn). aquella de la educación y difusión que Actualmente da clases de español en la Universidad el Ministerio de Educación y el Institudel Pueblo en la ciudad de Tréveris.
Du 24 au 28 mars 2010 Jeudi 25 mars 20 h 30 Auditorium Paul-Arma du Conservatoire Musiques du Paraguay, hommage à Agustin Barrios Mangoré avec Berta Rojas, invitée d’honneur et Ismael Ledesma.
Spectacle VOYAGE… tous les mercredis, samedis et dimanches, et tous les jours des vacances scolaires du 20 février au 7 mars à 16h à l’AKTÉON THÉÂTRE 11 rue du Général Blaise 75011 Paris M° Saint Ambroise Résa: 01 43 38 74 62 12
Culture
Mozambique en Chile ; y viceversa
Documentaire (54 minutes) khanimambo-mozambique.com
Ciné
« Khanimambo Mozambique » escapa del formato convencional a que nos tienen acostumbrados los seudo documentales producidos en masa por los medios de comunicación, y en los que una voz neutra se apodera del relato mientras las imágenes de archivo completan el esfuerzo. En esta película la realizadora no se limita a alquilar su voz, mantener prudentes distancias de espaldas al drama humano. Ella se la juega. En su alocución se filtran el cariño, la solidaridad y quizás también sus propias tragedias y desarraigos. Volver a casa, sí. Pero, ¿la casa dónde?. ¿En las calles del Mozambique en transición, pobladas de tanques y multitudes esperanzadas en el cambio?. Las traces de Patricia (l’une des pre- imágenes que vemos incluyen discursos mières Chiliennes à être arrivées au alentadores, masas eufóricas con ganas de Mozambique), décédée en 2008, ce participar en un documentaire reconstitue un épiso- proyecto nacional. ¿La misma historia, el de fascinant et méconnu de la Guer- mismo entusiasmo del Chile de hace unos re Froide et pose la question de años ?. l'identité, à travers l’expérience de l'exil et de l’engagement politique. Si y no.
Khanimambo Mozambique (merci le Mozambique) retrace le parcours des Chiliens, exilés de la dictature de Pinochet en 1973, qui ont été appelés par le Mozambique pour mettre leurs compétences professionnelles au service de la révolu- Festival Cinetro, Valparaiso, Chili, Si, para los que se integran definitivamente tion communiste naissante. Sur les janvier 2010 al calor, al caos agradable con sotaque raro y ya después no querrán volver nunca. Mozambique ?. Lo único que me queda claro es la No, para los que se no pueden evitar las diferencias étnicas y canción, esa que repetía Miriam Makeba « A Lutta seguirán soñando con el país que se fue para siempre. Continua » y que de vez en cuando emitíamos en un programa insolente de radio que se hacía en Valencia todos Poético y admirativo, « Khanimambo Mozambique » cuenta los miércoles, sin nada pero con muchos. con el valiosísimo aporte de una banda sonora otra vez poética, Y entre estos muchos, algunos africanos, que conocían lo que mejor aún: complice perfecta, que nos ayuda a entender lo que todo el mundo conoce de Chile : su socialismo interruptus, su pasa dentro, en ese espacio imposible de filmar. diáspora regada por medio mundo, su nostalgia contagiosa. Yo sabía que los portugueses abandonaron Mozambique sin dejar ni una sola universidad, ni siquiera algunos hospitales. ¿Quién no ha visto alguna película en la que un chileno broAhora sé que en cuanto ellos se fueron, llegaron las patricias y mista en Berlín, cantante en Barcelona o estudiante en Estolos patricios, con sus maletas llenas de sueños y ganas, buscancolmo nos habla de la ruptura, del desarraigo?. Pero esta vez do casa y cariño. es diferente.
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Constance Latourte comienza su « Khanimambo Mozam- Khanimambo, querida Constance. bique » con imágenes de una Maputo en la que viven, confundidos con los demás, un grupo de chilenos que forman parte de la historia reciente de Mozambique. De todos ellos, ya hijos y nietos afrochilenos, está Patricia, quien además de personaje omnipresente, constituye el leitmotif de la película, ancla que despierta la nostalgia Ruben Romero, Radicado en Europa hace 20 años.Comunicador Social, especializado en y hace que esta sea, como en las mejores producción y realización cinematográfica. Oriundo de la región amazónica del Perú, inicia recetas, el ingrediente más puro de una nar- sus estudios superiores con un bachillerato en Hanover Alemania. Posteriormente estudia Filosofía, Literatura, Zootecnia e Idiomas en Argentina, Suiza y Perú. ración en primera persona. A lo macho. Es creador, realizador y productor ejecutivo de Europa Latina TV Valga el atrevimiento.
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Récit
Littérature
Rutas de pensamiento. E
ran casi exactamente las 6 de la tarde, un invierno Limeño, esos de los que por costumbre se encuentran caóticos y más para Manuel que todos los días vivía aquella realidad, este era un tipo bajo, muy flaco un poco jorobado. Que usaba habitualmente lentes, tenía poco bigote. Su rostro expresaba mucha curiosidad, como si fuera un viejo con muchas historias que contar. Se encontraba exhausto por el trabajo esperando su auto-bus en la Av.Wilson, hasta que llegó el aludido, se subió en el y encontró un asiento libre, al transcurrir los minutos el sueño trotaba pero el no lo alcanzaba, solo cabeceaba. Manuel era de los tipos que le gustaba examinar cada paso de los viajeros, a cada rostro que veía le inventaba historias. Esta era una tarde agradable para el, con llovizna y el cielo gris, él era feliz, muchas veces salía solo, para saborear mejor ese dulce que te ofrece el viaje en un auto-bus. Mientras que otros grupos sociales escupen la idea de viajar en auto-bus, Manuel lo disfrutaba. El recordaba que de pequeño, cuando cursaba algún año de secundaria se encontraba enamorado, él era un tipo de pocos amigos, en aquellos años tenía por regalo de la vida un amor no correspondido, ella ya tenía dueño. El tenía un amigo, quizá el mejor que tuvo, siempre paseaban por aquellas calles, Wilson, Quilca, el conglomerado de gente, el ruido de los carros, las calles recién saliditas de la ducha al recibir una llovizna limeña, le hacían recordar a aquellos días.
El observaba por la ventana, ambulantes, quioscos, personas, humanos, mortales, pero al contemplar de manera idiota la luna del carro se dio con su rostro, sonrió y se reflejó la risa inocente que tuvo cuando era niño. En esos instantes comenzó a sonar una canción de los pasteles verdes esa que dice Bésame mucho, él no era muy partidario de esa música, ni era música de su tiempo, pero volvió a recordar aquellos años en secundaria, recordó a aquella niña con la que intercambiaban amor, por la que lloró demasiado cuando su relación dió un paso al costado y dijo: Hasta aquí nomás. El auto-bus iba con una velocidad regulada, se adornaba del clima, de la música, y de cada pasajero, también de conversaciones secretas, de parejas románticas y de algún tipo que decía haber salido hace unas semanas de la cárcel y nos ofrecía algún producto, casi amenazando en vez de ofrecer. Manuel contemplaba cada rostro de los viajeros, no sabía porque pero sentía pena por cada uno. Se encontraba serio con una sonrisa que no dejaba escapar, jugaban con velocidad regulada sus dedos, sus pies se encontraban inquietos, se mordía la parte interna de sus labios y como queriendo dar un salto, se paró toscamente, su paradero ya lo esperaba. Manuel bajó sin apurarse del auto-bus, el aire lo despeinaba, el día se acababa y alguna muerte se asomaba. Cada persona tiende a reflexionar en algún lugar ya sea en un baño, en una cama, etc. Manuel lo hacía en un auto-bus, donde casi siempre solía recordar, sus mejores o peores recuerdos.
Juan Diego Ponce Tuesta, estudiante, cursa el 5to año de secundaria. Próximo estudiante de Ing.Electronica, como a muchos, les parece extraño balancear estos dos gusto que son dos polos opuestos como el de ciencias y literatura. El arte de escribir es un hobbie, desde muy pequeño solía invetar historias hasta que un día decidió de crear un blog y poder publicar con mas frecuencia.
www.agc-creations.fr
www.europalatina.fr
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Littérature
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Las mariposas
oy día también está lloviendo; así es siempre en oriente cuando el invierno arremete. Los ventarrones no cesan en tres o en cuatro días, es como si el diluvio del fin del mundo quisiera arrasar con el pueblito endeble de topas y cumbas. En esas épocas terribles del mundo se detiene en los contornos; los animales parecen dormir insensibles a las gotas pesadas de las lluvias, ensordece el silencio de los pájaros y si algún grillo quiere ulular entre los matorrales, el viento lleva su cascabeleo a otros lares o simplemente lo diluye en el ambiente sin dejarle posibilidad de expresarse. Los hombres son peor, se van acurrucando en sus tarimas cobijándose con sus harapos sudorosos sin sentir y desear nada. Si tienen familia apenas entrecruzan unas palabras y si el estómago requiere de ayuda se levantan como fantasmas a hurgar entre sus trastos miserables cualquier porquería para
Poésie
engañar al estómago. Así también están acostumbrados los niños y; los viejos más viejos que parecen gozar de estos días de lluvia, pues, se sienten importantes, sobre todo en las noches cuando a la luz de una vela o alcuza se reúne la familia completa y cuentan las historias y creencias populares de las mil y una fantasías de la madre naturaleza. Por boca de ellos hasta la insignificante lombriz de tierra toma vida y tiene una historia. Los jóvenes del poblado tienen casi la misma suerte; pues, como sus ancestros horas y horas se cobijan en sus tarimas sin más ganas que el de tener a su lado a la mujer y fornicar y fornicar con el pretexto de aprovechar esos días de lluvia. De ahí que a temprana edad las mujeres se llenan de hijos y por ende volcando a la miserable economía de la familia a la pobreza más extrema. Pero un día se termina el diluvio y el sol hace su entrada en el pueblo, con su ejército de rayos tibios y bermejos; entonces, hombres y mujeres, los animales en general de a poquito se estremecen y comienzan a salir de sus madrigueras a tomar sus posiciones en la naturaleza y la vida. Después de estas lluvias vendrán otras, hasta que llegue de nuevo la primavera y al fin hagan su aparición las mariposas y los hombres alegres y contentos vayan a la ciudad a vender su cosecha y de paso ofrecer a la hija mayor como empleada doméstica dejándolas a su suerte y sobre todo libres y voladoras como las mariposas de verano.
Carlos Luis Murayari Coral, nació en Yurimaguas - Perú. Cursó estudios de periodismo en la Univ. “Inca Garcilaso de la Vega” (Perú); La Univ. Estatal de Minsk (Bielorusia). Es licenciado en Pedagogía y Psicología; "Grado máster of arts." de Educación, " consigna de honor" por la Universidad Estatal de Oriol (Rusia). Publicó el libro de relatos y poesía " Sombras" en 2003 (Editorial: Isdatelsvo Oriol). Actualmente prepara una licencia en Literatura Francesa y Latina, en la Sorbona Paris III y su tercer trabajo; “Itinerario de un Guerrero”.
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