Paroles des Amériques 12

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NumĂŠro 12 - Mars 2010 - ĂŠdition gratuite et bilingue


Muestra de huacos eroticos Mochicas se exhibe en Paris,

Page 4 et 5: Carnet de voyage

Page 12: Histoire

Identité nationale : valeurs de la République et intégration

espagnol

Derniers jours en Bolivie…ça va me manquer (I)

El mito de Inkarrí, espagnol

Page 6 : Immigration

La inmigracion peruana en Hamburgo : cambios y conflictos socioculturales, espagnol

Page 13 et 14: Théâtre

Florencia Avila, Mime - Comédienne Metteur en scène

Page 15: Récit

Page 7 : Association

Que gane el peor, espagnol

Les étapes de la migration latino-américaine en France (I)

Page 15: Récit

Page 8 : Actualité

Falacias, espagnol

Page 10 et 11: Exposition

Un pan sobre la mesa, espagnol

Eliminación del Racismo: una Utopía o Realidad,espagnol

Sommaire

Page 3: Débat

Page 15: Poésie

édito

l’absentéisme scolaire

Après sa défaite lors des dernières élections régionales, nouvelle, avec des nouveaux principes, il faut le faire. le gouvernement repart avec grand élan en appliquant C’est terminé la période où l’école faisait tout à notre ses réformes. place, il faudrait réalimenter des nouvelles valeurs à la société et nous obliger à nous intéresser d’avantage aux Personnellement, je suis un peu déçu par l’abandon de nôtres. L’éducation commence d’abord à la maison, et la taxe carbone et la suspension de la participation de la cela depuis des lustres. Commençons à retravailler pour Fondation Nicolas Hulot au Grenelle de l’environne- assurer à nos descendants un avenir digne de ce nom et ment, mais par contre il y a une nouvelle loi qui revient arrêtons de jeter la faute aux autres, comme si ce n’était sur le tapis et qui a attiré mon intention. C’est celle de pri- pas à nous de prendre en charge la culture de nos ver des allocations familiales les familles dont les enfants enfants, d’abord par l’apprentissage et ensuite par des seront absents à l’école. valeurs propres et saines pour qu’ils puissent, avant tout, reconstruire ce monde, perdu dans ce contexte destrucCertes, l’absentéisme est un grand fléau qui touche une teur et individualiste. grande partie de la France et l’Etat veut priver d’allocations les familles confrontées à cette problématique. Juste pour information (selon l’Agence national de lutte contre l’illettrisme) l’illettrisme touche à 21% des jeunes Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais si c’est la seule de 17 ans et plus de la moitié des 3.1 millions d’illettrés solution pour impliquer les parents à assumer leur rôle ont aujourd’hui plus de 45 ans. Faisons en sorte que ces d’éducateurs en dehors des écoles, et recréer une société chiffres ne progressent plus. Avec des études en Communication et en PAO, S. Cabrejos S. a collaboré comme animateur pour une radio associative et écrit des articles pour un magazine des spectacles à Paris, ancien correspondant de presse pour une chaine de télévision au Pérou, est le président de l'association Liens et Cultures Latines qui mène le projet de ce magazine.

Responsable de la Communication: Assoc. Liens et Cultures Latines

Hugo Seminario Xavier Barois

Collaboration spéciale:

Directeur de communication:

Rédacteurs à l’étranger:

Distribution: Via Internet

S. Cabrejos S.

Equipe de rédaction:

Carlos Murayari Hadrien Partouche Rubén Romero Jérémie Wach Chastel Julia Estevez

Olga L.Gonzalez

José Ramirez (Hambourg, Allemagne) www.parolesdesameriques.com Carmen Ponce (Trèves, Allemagne) Gia Mateo (Californie, Etats-Unis ) Juan Ponce (Lima, Pérou) Les textes publiés dans cette édition José Ponce (Bonn, Allemagne) n’engagent que leurs auteurs et non l’ensemble de la rédaction. Conception graphique: AGC CREATIONS

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POLITIQUE/Débat

Identité nationale : valeurs de la République et intégration La France a renvoyé dans leur pays 29 288 étrangers en situation irrégulière en 2009, soit 1,7 % de moins qu'en 2008, mais plus que l'objectif assigné de 27 000, selon le bilan définitif annoncé le mois de janvier par le ministère de l'immigration. Le ministre Eric Besson avait annoncé que plus de 29 000 étrangers en situation irrégulière avaient été reconduits à la frontière, un total qui n'établit pas de distinction entre expulsions et retours volontaires.

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ans le cadre du "grand débat sur l’identité nationale" organisé par le ministère de l’immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du développement solidaire, le ministre a reçu le 12 janvier une contribution du Haut Conseil à l’intégration (HCI), organisme chargé de formuler des avis et propositions sur les questions relatives à l’intégration des populations d’origine étrangère.

Cette contribution est l’aboutissement d’une enquête faite auprès du mouvement associatif dans cinq villes (Marseille, Lyon, Strasbourg, Lille et Cergy-Pontoise) pour apprécier la façon dont sont "connues et respectées les valeurs symboles de notre République". Elle fait suite à un avis rédigé en avril 2009, intitulé "Faire connaître les valeurs de la République". Le Haut Conseil se déclare d’abord inquiet devant le caractère "très relatif" de l’intérêt manifesté par les associations pour la connaissance des valeurs de la République. Les questions relatives aux discriminations, les revendications culturelles et mémorielles ou même un certain repli identitaire sont d’abord mis en avant. Ce rapport comprend deux volets : un avis relatif à "la connaissance des valeurs de la République", et une étude statistique sur "les élus issus de l'immigration dans les conseils municipaux". La demande d'avis du ministre de l'immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du développement solidaire, au Haut Conseil à l'intégration, devait permettre de mettre en place des outils d'évaluation de la connaissance des valeurs et des symboles

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qui fondent le pacte républicain. L'étude statistique sur les élus issus de l'immigration s'inscrit dans le prolongement des travaux que le Haut Conseil a engagés en octobre 2006 lors du colloque avec Sciences Po, Coorganisé avec l'Agence nationale pour la cohésion nationale et l'égalité des chances (ACSÉ) sur : "La diversité et la représentation politique". À partir des élections de 2001 et de 2008, cette étude permet d'évaluer la place des personnes issues de l'immigration dans les conseils municipaux des villes de plus de 9 000 habitants.

Le Haut Conseil considère comme prioritaire la prise en compte des demandes des associations pour lutter contre les inégalités sociales et économiques et les discriminations vécues comme contradictoires avec les valeurs affirmées de la République. Les propositions portent notamment sur la nécessité de mettre fin aux contrôles de police discriminatoires (au "facies"), l’instruction des nombreuses femmes immigrées analphabètes, une meilleure présentation médiatique des réussites d’intégration ou la reconnaissance de la place de l’immigration dans l’histoire de la France.


EVASION/Carnet de voyage Jérémie Wach-Chastel, Parallèlement à ses études en master de cinéma à la faculté de la Sorbonne Nouvelle, il est comédien au sein de troupes de théâtre amateurs et professionnelles depuis 1999. Engagé auprès du RESF (Réseau Éducation Sans Frontière) et de l’UNEF (Union Nationale des Étudiants de France). Il pratique la photographie en amateur depuis cinq ans. Avec des stages en photo-reportage en argentique et à la photographie numérique. Il a notamment approfondi ses connaissances dans le domaine du développement et du tirage en noir et blanc ainsi que dans celui de la technique et de la correction photographique numérique. Son projet Hombres sera l’occasion de mettre en pratique sa formation de photographe à travers la découverte d’autres univers visuels. http://univers.jwc-photos.com http://www.flickr.com/photos/jeremiewachchastel/

Derniers jours en Bolivie… ça va me manquer (I)

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undi, Juliaca, Pérou, 10h30 : je

retourne vers La Paz, Bolivie. Yann, que j’avais rencontré chez Audrey lors de ma première venue, est lui aussi de retour. Je dois le rejoindre à son hostal. Je pars en direction de Puno par le minibus. 11h30 : Puno, plutôt que de prendre les gros bus touristiques qui passent par Copacabana, on m’a conseillé de passer par Desalladero, une autre frontière. C’est moins cher et cela va plus vite. Je prends un autre minibus, non pas au terminal terrestre, mais deux rues plus loin. Sept soles jusqu’à la frontière m’annonce le chauffeur. Le temps que le bus se remplisse et nous partons. 14h30 : Desalladero. Où suis-je ? Où est la frontière ? Là je ne vois qu’un bled minuscule et une meute de vélo-taxi qui me saute dessus lorsque je descends du bus. 5 soles jusqu’à la frontière, 5 soles. Je viens de faire trois heures de car pour sept, et, pour je ne sais pas combien de centaines de mètres, on m’en demande 5. Ont-ils vu que j’étais touriste malgré mes deux gros sacs – j’ai acheté l’un de ses gros sacs en plastique quadrillé qu’utilisent les «mama» – et mes habits abîmés? Je négocie à 3 soles et pars avec l’un. Je lui dis juste de ne pas me faire de blague et de bien m’emmener à la frontière, pas dans une petite rue… On arrive devant la douane. «Rentre faire signer ton passeport, je garde tes affaires». Alors j’y vais, tout en gardant un œil sur mon chauffeur. Je ressors, il me fait traverser pour tamponner un autre truc, puis on recommence côté bolivien, et enfin, il me dépose devant un minibus pour La Paz. Finalement, il ne me reste que cinq soles en monnaie alors je lui donne le tout car je n’en ferai plus

rien en Bolivie. 14h50 : le minibus est plein, on démarre direction La Paz, Bolivie. 16h30 : après un contrôle des douanes sur la route, nous arrivons au niveau du cimetière. 17h : j’arrive à l’hostal Cactus où je retrouve Yann. Ça fait plaisir. Je passerai les quelques jours suivants à peaufiner mon article sur la contamination minière, travailler les photos, faire quelques achats et à sortir. La semaine prochaine, nous avons prévu d’aller faire un trek aussi.

Vendredi, 20h : je suis à l’Académie Nationale des Beaux arts. C’est l’anniversaire de l’école, un mois de fête… Je suis arrivé avec une amie qui me présente à la prof de photo, Angie, elle s’occupe aussi de l’un des grands clubs photo de La Paz.. 23h : je dois y aller mais certains élèves m’ont conseillé de voir si je peux exposer dans la galerie de l’académie. Je m’approche donc d’Angie, et lui demande si c’est possible. On se fixe un rendez-vous pour le lendemain. Parfait.

Samedi, 13h : je suis place Avaroa, et nous mangeons ensemble. Je lui présente une série de photos concernant les arts : théâtre, danse, concert, carnaval…. Cela lui plait. Il faut organiser une expo avant mon départ, que je puisse être au vernissage… Problème, j’ai le trek avec Yann la semaine prochaine. Pas de soucis, c’est son boulot d’organiser des évènements 04

Trek de Coroico

pareil, elle s’occupe de tout. Par contre, pourrai-je donner un cours ? Oula.. Euh, oui, pourquoi pas. Mais sur quel thème ? Cours de photo général, de photo numérique, sur la photo de reportage ? 20h : avec Yann, Robinson – rencontré à ma dernière venue sur La Paz – et d’autres, nous allons boire un verre et on passe devant l’un des théâtres de la ville. Demain soir ils jouent une pièce qui a l’air bien. Allons-y.

Dimanche, 20h : Robinson, Angie et moi sommes devant le théâtre. Où sont les autres ? Probablement encore fatigués de la veille. Nous décidons d’entrer sans eux. C’est une troupe de l’Alto, la ville au dessus de La Paz, socialement plus basse, et politiquement très engagée. Ici, la pièce traite de l’histoire du pays, des différentes dictatures et de la manière dont les choses ont été aidées par d’autres nations. Les comédiens sont jeunes, plein de vie, c’est agréable à voir et ça me donne envie de remonter sur scène. Lundi : Demain, nous partons en trek.


Je passe la journée à courir pour passer les photos à Angie, récupérer mes affaires ici, les déposer là… Je repasse à la colloc couchsurfing. Impressionnant, c’est rangé, ils ont tout nettoyé, la proprio passe la semaine prochaine m’expliquent-ils, alors, ils ont repeint et viré tout le bordel. J’appelle Angie, elle a trouvé où exposer. Comme ça, en une journée. Épatant ! C’est dans la salle de réception de l’une des grandes facs. En plus, on proposera le cours de photo pendant trois soirs.

Mardi, 10h : je viens de finir d’envoyer les mails et articles, et rejoins Yann. On achète les dernières choses nécessaires, et on part. Nos sacs sont lourds, car tout le monde nous a dit qu’il n’y a pas de quoi acheter à manger sur le chemin, donc nous avons trois jours de nourriture et eau avec nous, plus tente, sac de couchage et appareil photo… 14h : une heure pour se rendre au terminal de bus, une heure d’attente avant que le bus ne parte plus une heure de route, et nous voilà arrivés au départ. Enfin presque, car notre bus nous a lâché sur la route, donc maintenant, on doit monter jusqu’au col pour pouvoir redescendre de l’autre côté. Et c’est raide, surtout que l’on ne veut pas trainer, car il est déjà tard, alors on coupe par la plaine.

EVASION/Carnet de voyage

Là, je suis dans La Paz, un artiste a fait une installation. Son idée ? Faire une cascade de cheveux.

Lac Titicaca

Dimanche : on prépare l’exposition de manière intensive, je n’ai plus trop le temps de tenir mon journal. Nous partons diffuser des tracts. De mardi à jeudi, je donnerai un cours sur le logiciel Photoshop Lightroom qui sert à gérer le flux de travail du photographe : du transfert sur l’ordinateur à l’impression ou l’export sur Internet, en passant évidemment par le traitement des photos.

Tout le monde nous a dit être parti à 11h, mais je croyais que c’était de La Paz, et il semblerait que ce soit d’ici… Où sera-t-on à la nuit tombée ?

Samedi, 19h : nous sommes revenus hier du trek. Trois jours de marche intense. J’ai mal aux jambes, aux pieds et le dos en compote, mais c’était bien.

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Mardi, 19h : le cours va commencer, les élèves arrivent petit à petit… 21h30 : cela s’est très bien passé, et contrairement à ma crainte, le niveau est élevé. Élèves du club photo, photographes professionnels, étudiants aux beaux-arts… Ils sont une quarantaine...


SOCIETE/Immigration

La inmigración peruana en Hamburgo: cambios y conflictos socio-culturales José Ramírez Agurto, nació en Huancayo-Perú, y es sociólogo por la Universidad Nacional del Centro del Perú. Persiste en seguir investigando sobre este controvertido y tan actual fenómeno de la migración para poder arribar a conclusiones y sugerencias que asuman concretamente la posibilidad de buscar que el migrante pueda ser integrado en una sociedad por ser un derecho del ser humano y no el privilegio de unos pocos. Vive desde 1990 en Alemania, y a la par, gracias a su talento musical ha recorrido por diferentes países difundiendo el folklore latinoamericano con su agrupación ILARECK (Amanecer). Actualmente tiene discos compactos plasmados y es autor de varios temas de profundo contenido social.

3.1.-LA EMIGRACIÓN PERUANA, EN LAS ÚLTIMAS DÉCADAS, HACIA HAMBURGO ...... A pesar de lo anterior, se podría afirmar que Alemania-Hamburgo es una sociedad, dentro del sistema capitalista, con su concepción de Estado social para unos o Estado de bienestar para otros, que ha dado de alguna forma solución a los problemas económicos básicos (alimentación, ropa, vivienda, salud y escuela). El gran problema, sin solución a la vista, es de carácter psico-espiritual.

El ritmo de trabajo, la puntualidad, el individualismo, el personalismo y el consumismo, si no han matado a los individuos como tales, los han anulado convirtiéndolos en seres pasivos y mecanizados. El control estatal sobre el individuo o la sociedad es asfixiante. Todo está orientado, dirigido y planificado. La máquina tiene que funcionar cien por ciento. Quienes no entran en el ritmo impuesto por el orden terminan como asociales o totalmente marginados. Para ello la mayoría tiene que actuar y no pensar. La verdad es que ellos, por lo menos ésta es la impresión, tienen miedo a pensar y, más aún, a cuestionar.

La mecanización, la planificación, la instrumentalización son las mejores armas de las que dispone el orden para su funcionamiento y control de los individuossociedad. De ahí que las relaciones humanas sean precarias, la comunicación entre la población, incluso entre la familia y compañeros de trabajo o de estudio, sean mínimas e interesadas. El individualismo y el personalismo, consecuencia del pasado histórico y trabajados por el sistema, son tan acentuados que han generado una infelicidad social-individual generalizada.

El alemán común no improvisa, no es espontáneo, está lleno de temores y tiene muy poca fantasía. Hasta las relaciones íntimas están marcadas por estas características. El racionalismo, el pragmatismo y el utilitarismo, que son su filosofía, su método y su estilo, se expresan en todo su accionar. El alemán, antes de hacer o aceptar algo, lo piensa, lo analiza y lo sopesa. Cuando toma una decisión, es porque está convencido de que va a ganar, que va a obtener algún tipo de provecho. Esta ventaja puede ser muy tangible o puede ser psico-espiritual. Ese dicho popular que reza “no dan puntada sin hilo” se cumple cabalmente. Así los forman desde el hogar, en el jardín de infantes, en la escuela y en la sociedad en su conjunto. Para el común de ellos, lo que es un ser humano como tal no tiene importancia, es importante en tanto y cuanto tiene algo o rinde en el plano pragmático-tangible.

Todo lo anterior tiene sus consecuencias en el aislamiento, la casi nula comunicación, el malestar emocional, la infelicidad permanente, que caracteriza a los miembros de esta sociedad, que dicho sea de paso, es común a todas las sociedades altamente industrializadas.

problema del vientre pero a condición de martirizar el alma. Aquí reside la gran contradicción de las sociedades capitalistas modernas: Dar bienestar material a cambio de miseria espiritual. Este círculo vicioso gira sin cesar.

Este es, en términos generales, el panorama geográfico, económico, social, cultural y emocional que encuentra un peruano inmigrante que llega a la ciudad de Hamburgo. El peruano no conoce nada o casi nada de ello. Algunos lo van descubriendo de a poco y otros no lo descubren nunca. Para ello juega un rol importante el nivel cultural y la convivencia con alemanes en la escuela o universidad, en el trabajo o en la vecindad, en los libros o actividades culturales y eso pasa por un conocimiento más o menos aceptable del idioma alemán. Con este tipo de sociedad y de seres humanos tiene o tendría que convivir el peruano que llega a Hamburgo. Ante esta realidad, le quedan tres caminos: 1) Integrarse sin condiciones hasta intentar convertirse en un alemán más. 2) Aislarse y terminar formando un gueto. 3) O adoptar una posición razonable sin llegar a ninguno de los extremos. En síntesis combinar la unidad con la multiplicidad.

La verdad es que esta clase de sociedades necesitan de este tipo de individuos robotizados, mecanizados para su Estas últimas inquietudes, entre otras, mejor funcionamiento. Y ellos, con su serán tratadas con cierta profundidad en infelicidad espiritual a cuestas, necesitan el tercer capítulo de nuestra investigaeste tipo de sociedades para sentirse ción. útiles e importantes. La abundancia de siquiatras y psicólogos es sencillamente la mejor prueba del grado de pauperización espiritual a la que han sido condenados los seres humanos en estas sociedades del Primer Mundo capitalista. Han solucionado el

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SOCIETE/Immigration

Les étapes de la migration latino-américaine en France (I)

En l’espace de quarante ans, la communauté latino-américaine en France s’est modifiée en fonction des évolutions politiques, économiques et sociales qu’a connues le continent. Le passage du boom littéraire et de l’exil politique à l’explosion migratoire récente suppose un changement de la perception vis-à-vis des Latino-américains.

Les échanges littéraires

J

usqu’au début des années 1970, la présence latino-américaine en France était aussi réduite numériquement que très importante symboliquement. Les échanges intellectuels entre les deux régions restaient vigoureux, bien que plus faibles qu’au siècle précédent. Des représentants remarquables du monde littéraire avaient résidé en France dans les années 1920 et 1930 et ils n’avaient pas manqué de tisser des liens avec les cercles locaux ; citons, entre autres le Guatémaltèque Miguel Angel Asturias, le Chilien Vicente Huidobro et le Mexicain Alfonso Reyes. Inversement, des liens universitaires s’étaient formés en Amérique latine, par exemple autour de Fernand Braudel et de Claude Lévi-Strauss au Brésil, ou de Jacques Soustelle au Mexique.

Pendant la guerre, l’exil temporaire de nombreux intellectuels en Amérique latine (comme Louis Jouvet au Brésil, Paul Rivet en Colombie, Jules Romains au Mexique), les manifestations d’euphorie dans les capitales latino-américaines à la libération de Paris, ainsi qu’une authentique volonté politique et diplomatique (création des instituts français en Amérique latine, installation des statues de héros évoquant l’Amérique latine dans Paris…) contribuèrent à réactiver ces liens. Une conséquence heureuse fut la création de collections littéraires parmi lesquelles figure « La croix du sud », créée en 1954 par Roger Caillois, par ailleurs l’introducteur de Borges en France. Cependant, les relations se limitaient principalement aux cercles des intellectuels et des connaisseurs.

ricain se doubla d’une quête de nouvelles formes d’expression artistique. Plusieurs maisons d’édition entreprirent la traduction de jeunes romanciers (Mario Vargas Llosa, Carlos Fuentes…), la critique et le public achevèrent de donner un nom à la littérature provenant du « continent aux sept couleurs » décrit par German Arciniegas : le boom latino-américain était né. De leur côté, de nombreux écrivains latino-américains continuaient à voir dans la France le Paris de la bohème, de l’université, des arts et de la politique. Une génération d’artistes avait fait de la ville une étape initiatique ou un refuge face à l’étouffement généré par les régimes politiques de leurs pays.

Ce fut le cas de Neruda, de Garcia Marquez, de Jorge Amado et surtout de Cortázar, qui recréa dans les pages de Marelle une ville labyrinthique que de nombreux Latino-américains parcoururent ultérieurement. Ensuite, ce fut Mai 68. Cet événement plein de promesses eut une résonance toute particulière dans le monde intellectuel latino-américain. Beaucoup d’étudiants partirent à la recherche de Sartre, qui rayonnait de son influence dans le Tiers Monde, ou d’Althusser, qui enseignait le structuralisme marxiste à l’École Normale Supérieure.

Le Quartier latin, les rues des poètes et des amoureux des lettres restent un âge d’or pour de nombreux Latino-américains venus à cette époque. Pourtant, il s’agissait d’une communauté restreinte qui n’atteignait même pas 10.000 personnes (Rolland et Touzalin, 1994)...

Dans la France des années soixante, la révolution cubaine catalysa un renouveau d’intérêt, cette fois massif, pour l’Amérique latine. Cuba rendait possible l’idée d’un « socialisme humain », en opposition avec les totalitarismes des pays de l’Est. L’expérience donna lieu à de nombreuses analyses et voyages, l’aventure la plus mémorable restant celle de Régis Debray. La progression de la gauche au Chili et la formation d’un gouvernement Olga L. Gonzalez est docteure en sociologie de l’Ecole des Hautes Études en Sciences Sociales de Paris, d’Unité Populaire en 1970 retinrent chercheure à l’Universidad del Valle en Colombie, et présidente du Groupe Actualités Colombie, GAC, également une attention particulière. hébergé à la Fondation Maison des sciences de l’homme. Elle travaille sur les migrations internationales et sur la géopolitique des pays andins. En 2008 elle a coordonné le numéro « Migrations latino-américaines » de la revue Hommes et migrations,où on trouvera cet article dans son intégralité. L’intérêt pour le processus politique (www.olgagonzalez.wordpress.com) en cours sur le continent latino-amé-

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SOCIETE/Actualité

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Eliminación del Racismo: una Utopía o Realidad. Celebrando un año más al No Racismo

an transcurrido ya 50 años desde que el pequeño pueblo de Sharpeville en Sudáfrica fuera testigo de un trágico evento que impactó el mundo: la masacre de 69 jóvenes estudiantes negros que tranquilamente protestaban en contra de las leyes del Apartheid; reglas adoptadas en ese entonces por el gobierno sudafricano. El brutal régimen que aplicaba la teoría de desigualdad entre razas en ese país, llevó a la policía a cometer uno de los peores crímenes raciales. Por consecuencia de estos actos, la Organización de las Naciones Unidas declaró el 21 de marzo el Día Internacional para la eliminación de la Discriminación racial e hizo un llamado a la comunidad internacional no sólo a conmemorar la tragedia, sino también a trabajar juntos a combatir el racismo y la discriminación donde quiera que exista. Pero para tener un mejor entendimiento del significado de esta celebración al no racismo, conozcamos su definición. Según el diccionario de Merriam-Webster, define el racismo como la creencia que la raza es el factor más determinante para los tratados humanos y esta diferencia produce una contundente superioridad o inferioridad de un particular grupo racial. Por otro lado, el diccionario Oxford dice que el racismo es la creencia o ideología que todos los miembros de cada grupo racial poseen características o habilidades específicas a cada raza, especialmente para distinguir si es de superior o inferior nivel a otros grupos raciales. Si bien el racismo no está erradicado, ha disminuido considerablemente. Ahora existen organismos que luchan por los derechos humanos. Durante muchos años, en Sudáfrica, la mayoría negra estuvo sometida a la minoría blanca. El racismo y discriminación abarcó todos los aspectos sociales y políticos. Este fenómeno de segregación racial, conocido como apartheid, incluía lugares específicos para los negros en los autobuses, los hospitales y los parques públicos. Pero eso es parte de la historia, Nelson Mandela fue el encargado de erradicar ese injusto fenómeno del apartheid y luchó por el anti apartheid aún estando encarcelado injustamente. Mandela es ahora el símbolo más poderoso contra el racismo en el mundo. Los estados del Sur de los Estados Unidos fueron también escenarios de terribles maltratos y persecuciones contra los negros. La esclavitud de los negros ocurrió desde los 1770s hasta 1865 siendo uno de los eventos más humillantes de racismo. Debido a esto se produjo la Guerra Civil entro los de norte y los del Sur. Esta guerra arrasó con más de un millón de vidas. El presidente Abraham Lincoln consintió liberar a todos los esclavos del Sur en enero de 1863. Desafortunadamente, vivimos en un mundo lleno de discriminación y racismo. Lo experimentamos en el trabajo, en el

ámbito social, en la política y en otros campos. En todas partes de cuecen habas y Latinoamérica no es la excepción de la regla. Históricamente, el racismo como fue entendido en Sudáfrica y en varios estados sureños en Estados Unidos, nunca existió en Perú. No quiero decir que no existían prejuicios ni discriminación en contra de los Indios, cholos o negros. A pesar que en Perú no existieron trágicos eventos ni masacres, el color de la piel y grupo étnico han sido causa de discriminación social y ha sido obstáculo para mucho a alcanzar niveles altos en el campo laboral. Uno de los problemas es el medio televisivo en Perú. Los medios afectan mucho la manera de pensar de la gente e influencia el racismo de muchas maneras. En el Perú casi todos los personajes principales de TV son blancos, el 70% de modelos comerciales son blancos. En el Perú, las amas de casa de clase media alta son blancas, como también lo son las modelos de portadas en bikinis. Los negros o indios son representados en su mayoría como sirvientes, empleados domésticos, cocineros o choferes. Este fenómeno que se vive en Perú, y otros países de Latinoamérica es como le llamo Racismo Silencioso. Racismo de varias formas se experimentan en cada cultura y en cada país en la tierra. El racismo está abiertamente condenado en todas partes del mundo y hoy en día se cuenta con muchos organismos que luchan en contra de la discriminación. En Argentina existe El Instituto Nacional contra la Discriminación, la Xenofobia y el Racismo (INADI) que tiene como fin combatir la discriminación en todas sus formas. La UEFA es otro organismo que quiere erradicar el racismo en estadios y el deporte en general. Existen también los representantes de ONGs y la ECOSOC que se reunieron en Ginebra donde se desarrolló la Conferencia Mundial (CF) contra el racismo, la discriminación racial, la xenofobia e intolerancia relacionadas. La ONU y otras agencias especializadas, particularmente la Organización Internacional de Trabajo, han comenzado a abordar los derechos humanos de los emigrantes y la xenofobia. Aún hay mucho trabajo más por hacer, para muchos el tema de erradicar totalmente el racismo es meramente utópico, para otros en cuestión de fe y de trabajo. Si se entendiera que todos somos iguales y que son solo diferentes los colores de piel, cambiaríamos nuestra forma de pensar y aprenderíamos mucho del otro. Si entendiéramos que no somos mejor que nadie, y si comprendiéramos que es bella la diversidad y que nuestra cultura y nuestro origen no es el único ni el mejor que existe, nuestros pensamientos y actos serían de aceptación y respeto.

Gia Mateo, Comunicadora de profesión y de convicción. Licenciada en Ciencias de la Comunicación de la Universidad San Martin de Porres. Estudios posteriores en ESAN y en la Universidad de Cypress en California, EE.UU. Colaboró en la redacción de la Revista Medio de Marketing. Productora y Editora de diversos programas de TV del Canal 4TV y Canal 7TV. Relacionista Pública del Centro Camaldoli en Napoli, Italia..Actualmente radica en el sur de California . Creadora y colaboradora del Programa Virtual de Transformación Personal "Oracles of Truth" (Oráculos de Verdad), un Centro Comunitario de aprendizaje virtual sin fines de lucro. Partidaria de Campañas Ecológicas y Orgánicas.

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SOCIETE/Survival France

Les Nations Unies à la guérilla colombienne : ‘Halte au recrutement d’enfants indiens’

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n rapport du professeur James Anaya, rapporteur spécial des Nations Unies pour les questions indigènes, exhorte les groupes armés de Colombie à cesser de recruter des enfants indiens pour servir leur cause.

Les Nukak sont l'un des nombreux groupes indiens affectés par le conflit armé colombien. © Gustavo Pollitis/Survival

Ce rapport décrit les conflits armés entre l’armée colombienne et des groupes tels que ceux de la guérilla d’extrême-gauche des FARC comme l’une des plus grandes menaces auxquelles est confrontée la population indigène. Elle a entraîné de nombreuses morts, des déplacements forcés, une grave pénurie alimentaire et a particulièrement affecté les femmes et les enfants indigènes qui sont l’objet de violences sexuelles et qui sont enrôlés de force. ‘Il est évident que la situation critique des Indiens de Colombie est exacerbée et aggravée par le conflit armé. Selon la plupart des informations, le conflit armé affecte de manière disproportionnée les peuples indigènes du pays’ indique le rapport. Les peuples indigènes sont particulièrement affectés par le conflit

armé en raison de la localisation de leurs territoires d’une haute valeur stratégique pour les groupes armés et le trafic de drogue dont ces derniers se disputent le contrôle. Le rapport dénonce également l’inertie du gouvernement, le manque de justice, les mégaprojets et la politique de fumigation destinée à éradiquer les cultures illégales comme étant les causes de la situation ‘grave, urgente et extrêmement préoccupante’ des Indiens de Colombie. Les fumigations ont provoqué des dégâts irréversibles sur la santé des populations et sur l’environnement entraînant une grave ‘crise alimentaire’. Le rapport, établi après la mission de James Anaya en Colombie l’an dernier, a été rendu public le 8 janvier. La situation des Indiens nomades Nukak qui ‘ont été déplacés de force dans des centres urbains’ y fait l’objet d’une mention spéciale.

Une expédition confirme la présence d’Indiens isolés

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ne expédition conduite par la FUNAI (le département Awá isolés sont extrêmement vulnérables aux agressions – ils des affaires indigènes du gouvernement brésilien) a ont été confrontés par le passé à des conflits mortels – et aux confirmé la présence d’un groupe d’Indiens isolés dans maladies transmises par ces étrangers. l’Etat du Maranhão, en Amazonie orientale. La FUNAI avait Survival a fait pression avec succès sur le gouvernement brésiconnaissance de la présence de ce lien pendant plusieurs années groupe dans le territoire indigène Les Nukak sont l'un des nombreux groupes indiens pour la reconnaissance officielle Araribóia depuis les années 1980, affectés par le conflit armé colombien. du territoire awá et a lancé l’an mais n’en avait jusqu’à présent © Gustavo Pollitis/Survival dernier une campagne appelant aucune preuve. Le groupe apparles autorités brésiliennes à tient probablement à la tribu des expulser tous les envahisseurs Awá, et compterait une soixantaide leur territoire. Le 30 juin ne de personnes. Les Awá sont 2009, un juge fédéral brésilien a l’un des deux derniers groupes de statué que les fermiers et les chasseurs-cueilleurs nomades du colons installés illégalement Brésil.Depuis la découverte dans dans la réserve des Awá les années 1970 d’un gisement de devaient quitter le territoire sous minerai de fer dans la région et 180 jours. La décision a été susl’implémentation consécutive du pendue par un tribunal fédéral Programme Grand Carajás, un en octobre dernier. Depuis, l’ingigantesque projet de développevasion et la déforestation du terment financé par la Banque mondiale, les Awá ont connu une ritoire awá ne cessent d’augmenter. incursion d’étrangers sans précédent sur leurs terres. Leurs La récente confirmation de la présence d’un autre groupe awá forêts sont abattues à grande allure par les bûcherons et les éle- renforce la nécessité pour les autorités de contrôler le territoiveurs de bétail qui chassent le gibier dont ils dépendent. Les re et de le protéger des envahisseurs.

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CULTURE/Exposition

Muestra de huacos eroticos Mochicas se exhibe en Paris

Algunos huacos eróticos que se presentan en el Museo Quai Branly

“Sexo, muerte en la religión mochica”, es el título de la exposición abierta hasta el 23 de mayo en el museo antropológico Quai Branly. Son un total de 134 ceramios del Museo de Larco limeño. Esta exposición de cerámica mochica muestra representaciones de escenas sexuales en forma de huacos eróticos. Es la única cultura, al lado de la Vicús, que a través de su cerámica nos ha legado un frondoso testimonio de sus conceptos y prácticas en materia sexual.

U

n cálculo estadístico lleva a la conclusión de que la cerámica mochica de tema sexual sólo esta representada por un grupo exiguo de piezas, que no alcanzó el 1%. Otro mito es que los Mochica representaron con profusión casos de homosexualidad. Sólo se conoce una pieza que muestra esta práctica (Kauffmann Doig, 1978). Pero naturalmente, ello no significa que la homosexualidad no fuera conocida por entonces.

Las representaciones de casos de coito anal, pero practicado entre parejas heterosexuales, hombre y mujer, son relativamente abundantes; parte de ellas se debe tal vez interpretar como alusión a un recurso anticonceptivo puesto en práctica en la época (Kauffmann Doig). Hay escenas, también, de felación y coitales adoptando diversas posturas. Los actos sexuales evocan los ritos y sacrificios humanos que acompañaban la muerte de dignatarios como escenas amorosas de ultratumba. El varón, con el pene erecto, es acariciado mientras abraza a la mujer. La condición de cadáveres, de ambos individuos, está determinada por las cabezas-calaveras y las costillas pronunciadas. . El estudioso Miloslav Stingl comenta que estos ceramios son de una antigüedad de por lo menos 1.500 años. Para él los Mochicas son creadores de una especie de libros ilustrados que constituyen una biblioteca en cerámica sobre sus costumbres sexuales. El curador Steve Bourget, profesor de la Universidad de Texas que ha dedicado su carrera al estudio de los mochicas, opinó que se trataba de ritos o sacrificios: ceremonias sangrientas y despiadadas, pero controladas hasta en sus mínimos detalles. Los mochicas reconocían como cualquier otra sociedad civilizada específicas pautas de conducta. Y conforme a

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estas normas diferenciaban entre el Bien y el Mal, entre lo permitido y lo abominable. Todo se puede observar en la cerámica mochica que está en armonía con la moral de ellos. A los transgresores se les castigaba severamente, incluso con crueldad. Las pinturas de la cerámica demuestran claramente que al hombre correspondía el papel decisivo en los juegos eróticos, como en tantos otros aspectos de la vida de los mochicas. Por el contrario, el comportamiento de la mujer, incluso durante el mismo acto sexual, era realmente subalterno, supeditado al hombre. El motivo predominante de esta cerámica erótica es confirmación del dominio absoluto del hombre en la sociedad mochica. Este motivo es el pene, el miembro viril, representado siempre erecto y gigantesco, y denominado “tef” en el idioma mochica. El falo es, análogamente como en otras culturas, el símbolo condensado de la fecundidad, el medio básico de la conservación de la especie humana.

¿Escrituras sobre pallares?

Una importante observación de R. Larco Hoyle se refiere a la representación en la cerámica mochica de pallares (phaseolus lunatus), con marcas diversas.


CULTURE/Exposition ¿Y quiénes fueron los Mochicas?

Se les conoce con el nombre de Mochica, en referencia a la lengua Muchik que se hablaba en la región de Moche. La cultura Mochica, también llamada Moche se desarrolló en la costa norte del Perú, entre los años 200 antes de Cristo y 700 después de Cristo. Ocupó los valles de Ancash, La Libertad, Piura y Lambayeque. El centro más importante es el valle de Moche, cerca de Trujillo, donde se encuentran las principales edificaciones, los templos de la Huaca del Sol y la Huaca de la Luna, que deben corresponder a un complejo sistema de la administración estatal. Los mochicas pertenecen a una sociedad agraria, y su desarrollo agrícola, estimulado por la presión demográfica cada vez mayor, los llevó a la realización de grandiosas obras de regadío y a utilizar el guano como fertilizante de los campos de cultivo a más de un admirable esplandor

Los pallares con marcas, estimados como escritura, fueron identificados por R. Larco, quien junto a otros testimonios iconográficos (Paracas-Necrópolis) y pal-

en el campo artístico tecnológico. En los Moche se dio una gran diferenciación social y una fuerte estructura militar; el poder lo tenían los “sacerdotes guerreros”. Descubrimientos recientes, tales como las tumbas reales encontradas cerca del pueblo de Sipán, departamento de Lambayeque, muestran que algunos de estos señores eran increíblemente ricos. La realeza moche estaba rodeada de fino arte creado por cientos de especialistas. Mostraron su riqueza llevando tocados de cabeza de oro y plata, joyas finas y ropa suntuosa. Cuando morían eran enterrados con sus riquezas, por lo que los artistas tenían que producir nuevos objetos para los siguientes señores. Algunos más importantes eran sepultados acompañados por otras personas sacrificadas para acompañar a los señores en el otro mundo.

no ha podido ser rebatida, pero tampoco corroborada de modo satisfactorio.

La cerámica moche plasmó en sus vasijas formas escultóricas diversas con singular maestría y realismo: animales, frutos, casas, seres mitológicos y diversas escenas de la vida cotidiana, de cómo vivían y sentían, de sus gobernantes de mirada llena de soberbia, de las enfermedades que les aquejaban, de su divinidad de amenazantes colmillos, de enfermos atacados por la uta (leishmaniasis) o mutilados, y de hombres, mujeres y niños del pueblo. A juzgar por su cerámica que es de extraordinaria riqueza informativa, puede concluirse que los Mochicas fueron gente dada a guerrear. Gracias a los dibujos en rojo oscuro y a las variadas representaciones escultóricas, se conocen muchas particularidades sobre los Mochicas. Por tal motivo la alfarería mochica ha sido calificada de “diccionario ilustrado” de esa cultura.

lares auténticos marcados procedentes de tumbas, formuló la hipótesis de que las marcas de los mentados pallares representaban una escritura. La hipótesis

Carmen Ponce de Mirbach, nacida en Los Organos (Piura) Perú en Julio de 1959 hizo sus estudios secundarios en el Colegio Miguel Grau en Lima. Licenciada en Turismo y Hotelería por la Universidad de San Martin de Porres de Lima. Viajo a Alemania país donde reside desde 1990. Colaboró con la Agencia Latinoamericana de Servicios Especiales de Información ( ALASEI-Bonn). Actualmente da clases de español en la Universidad del Pueblo en la ciudad de Tréveris.

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CULTURE/Histoire

El mito de Inkarrí

na y esperar que el Inca aparezca, trabajador justo, honesto y humanista, amante de la Pacha y unificador de una nueva nación.

Los campesinos de los Andes peruanos narran, desde hace generaciones, unas historias que tienen como protagonista al Rey Inca, que es conocido, generalmente, en estos relatos tradicionales con la denominación de Inkarrí. Inkarrí, rey del Cuzco, compite con otro personaje real llamado Collarí, rey del Collao, del lado de Puno, de la zona aymara. Por un lado hay autores que tratan de demostrar que el sentido de la competición no está en la victoria sino en el fundamento del intercambió entre los pueblos encabezados por Inkarrí y Collarrí. El intercambio asimétrico, contradictorio en si mismo, expresado y transmitido a través de una serie de competiciones rituales.

mayor riqueza del Cuzco, como del dominio político del Cuzco sobre el Collao. Las victorias de Inkarrí sobre Collarrí son, para estas interpretaciones, la justificación mítica de esas diferencias de poder político y económico. Otros mitos son interpretados como la expresión de una ideología mesiánica que espera la restauración del poderío incaico en una próxima vuelta que el mundo dará cuando la cabeza de Inkarrí se reúna con el resto de su cuerpo. El padre Sol tuvo otro hijo llamado Españarrí.

¿Porqué mi hermano es tan inmensamente poderoso y puede hacer de todo? A mí deben respetarme, no a él que tiene sus pies ensangrentados. Soy más hermoso y mi sexo es más grande". Así dice que habló, con odio, y las montañas temblaron.

"La sangre de Inkarrí está viva en el fondo de nuestra Españarrí fue a buscarlo y le dejó una carta. Cuando llegó Inkarrí encontró el Madre Tierra. Se afirma mensaje, enojado gritó: "¿Qué ave, qué que llegará el día en que su animal ha manchado con sus patas este cabeza, su sangre, su cuer- Desde que Arguedas recogió las prime- papel tan blanco?". versiones de estas historías míticas Pero Inkarrí sabía de su hermano, por po habrán de juntarse...Ese ras protagonizadas por Inkarri, se ha gene- eso le dejó unos quipus que dicen que día amanecerá en el ano- ralizado el interés de los antropólogos eran de hilo. checer, los reptiles volarán. peruanistas por encontrarles un sentido. algunos casos se ha buscado en estos "¿Esos harapos, esas hilachas, de qué Se secará la laguna de Pari- En mitos el testimonio residual de cultos mísero hombre serán?" nacochas, entonces el her- prehispánicos, por un lado, y del acontemoso y gran pueblo que cimiento histórico de la conquista Pero la luna y el Sol se juntaron, el toro por otro. En otros casos se han y el Amaru. nuestro Inkarrí no pudo española, buscado las razones que explican la El mundo avanzó. La tierra tembló y la concluir, será de nuevo vigencia de estos relatos y, por consi- cabeza de Inkarrí la escondió su hermaguiente, su valor social presente en la no. visible". ......Cuando veas al INTI, otra vez tu cuello estará sano, y tu cabeza y tu cuerpo juntos estarán. El zurriburri dejarán todos la muerte los Andinos, EL INKARRI NOS SALVARA.

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del último Inca Túpac Amaru, que dio conciencia de los campesinos andinos Desde entonces surgieron los degolladores. nombre a varios descendientes y a movi- del Perú. mientos revolucionarios americanos, se gritó en forma solidaria el mito de Algunos mitos son interpretados como INKARRI, que dice que el descuartiza- la legitimación simultánea, tanto de la do Inca, cuando su cuerpo esté nueva- José Augusto Ponce Zavala curso estudios de Agronomía y posteriormente de fotografía. Co-fundamente curado y completo con su cabeza dor de la iniciativa “Los sin papeles” en la ciudad de Bonn, además, integró el grupo de trabajo de sobre sus hombros volverá en el décimo ALASEI-Bonn ganador de dos condecoraciones otorgado por el INC-Cuzco: “Inca Garcilazo de la Pachacutec o Quinto Sol, sólo tenemos Vega“ y “Pachacutec” el año 2005. Reside en Alemania desde 1994. que levantar nuestra cabeza a una Pacari-

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CULTURE/Théâtre

Florencia Avila Mime - Comédienne Metteur en scène

Nous avons rencontré l’artiste argentine Florencia Avila, ancienne élève du mime Marcel Marceau et co-directrice artistique de la compagnie « Les Éléphants roses » elle nous raconte avec joie son dernier spectacle « Voyage » et sa tournée en Norvège. Voici un extrait de l’interview. Après une tournée en octobre et novembre dernier en Norvège avec la compagnie « les éléphants roses », comment réattaques-tu cette nouvelle année ?

J'ai démarré l'année avec plusieurs projets: un spectacle de cabaret en Espagne et deux créations à Paris presque en même temps; VOYAGE... mon solo de mime et LE DÉPART DE CHRISTOPHE COLOMB, un spectacle de Commedia dell'Arte.

on travaille avec la technique mais aussi avec l'intuition, avec des images, des idées, c'est quelque chose de très subjectif. Il n'y a pas de recette, donc nous ne savons pas a priori si notre idée va toucher le public. Le fait de recevoir un prix encourage à continuer, à créer. Le fait d'être « reconnu » par le public est très gratifiant car les artistes sont parfois des êtres fragiles, qui ont besoin d'être rassurés.

Le théâtre Akteon t’accueille dans cette période hivernal pour Revenons à la tournée en Norvège, comment le public d’Os- un nouveau spectacle appelé « Voyages », peux-tu nous en dire lo vous a reçu ? plus ? Le public Norvégien, contrairement à ce que nous pourrions imaginer est un public très chaleureux ! Nous tournons en Norvège avec le spectacle LES ÉLÉPHANTS ROSES depuis plusieurs années. Nous avons joué plus de 400 représentations et nous avons toujours été très bien reçus, je dirais même gâtés, avec une équipe formidable. Le public d'Oslo est attentif, curieux et disponible.

Sans aucun doute, le fait d’avoir passé par l’école de Marcel Marceau a certainement influencé le meilleur de ton répertoire.

Il est certain que les trois ans passés auprès du mime Marceau a influencé mon travail. J'ai appris avec lui sa technique, une « grammaire » de l’art du mime. À partir de ses règles de langage, j'ai construit mes propres histoires de façon très artisanale. Une particularité de cet art est qu’il n’y a pas peu de pièces écrites de mime comme en Théâtre où dans l'Opéra. Nous sommes donc souvent en même temps les auteurs, les metteurs en scène et les interprètes des spectacles.

Vous avez reçu le Prix Pinokkio du Jury et du Public en Belgique, Prix Paris Jeunes Talents 2004, quel sentiment vous apporte le fait d’être reconnue par le spectateur ? Je dirais que les prix, en plus d'être une récompense, donnent une certaine confiance. Je m’explique : nous les artistes,

Le spectacle VOYAGE... qui a été à l'affiche de janvier à mars, a reçu un accueil très chaleureux du public parisien. C'est un spectacle de mime, où mon personnage, Madame Flor entre dans le grenier de son enfance. Elle découvre un vieux coffre, où vont prendre vie des souvenirs. C'est un voyage vers le pays de l'enfance. Il est assez rare de voir ce type de spectacles à Paris, parce qu'il n'en existe pas beaucoup et nous, nous sommes souvent en tournée !

L’art de Florencia Avila vise adultes et jeune public, quelles sont tes inspirations ? Tous les grands classiques du cinéma burlesque comme Buster Keaton et Charlie Chaplin, mais aussi Mary Poppins, Méliès et les films d'animation en général.

Y a-t-il des influences latines et/ou européennes dans ton expression théâtrale ou dans tes mises en scènes ? 13


CULTURE/Théâtre

Je travaille avec une technique de mime d'une école française, D’autres projets pour cette nouvelle année ? mais avec les couleurs et la créativité latine ; ma personnalité Je suis actuellement en chantier d'une nouvelle création, la artistique est très latine ! Par exemple dans ma méthode de travail, je construis l'histoi- suite de VOYAGE..., mais il est encore trop tôt pour en parler. re dans sa globalité avec une action principale et après je tra- À plus long terme j'aimerais beaucoup faire une exposition de vaille les actions de détails, tandis qu'en France, beaucoup de mes tableaux ainsi que réaliser un film d'animation. mimes sont plus technique et construisent l'histoire dès le Je compte également continuer mon travail d'enseignement de l'Art du Mime et maintenir la flamme vivante, car c'est départ avec plus de détails. grâce à la pédagogie que cet art va continuer à J'ai commencé récemment à faire de la peinture, pour vivre. concrétiser les idées, en fait je me suis rendu compte que je vois la mise en scène comme un tableau, où il faut équilibrer l'espace avec les Souhaiterais-tu ajouter quelque chose formes, les contenus et les couleurs pour la fin de cette interview ? Je crois qu'il est pertinent de faire des spectacles de mime aujourd'hui, car c'est un langage universel qui ne connait pas de barrière de langue. Comme artiste je souhaite travailler pour la paix et la communication entre les peuples, toucher le public par le rire, le rêve et par un message de liberté.

Quelles autres présentations as-tu réalisé ?

En plus de VOYAGE... et LES ÉLÉPHANTS ROSES j'ai crée LA JUNGLE, un spectacle de théâtre de rue avec 30 acteurs-mimes, subventionné par la Mairie de Paris et plusieurs courtes pièces de mime comme : MME FLOR, SCÈNE DE MÉNAGE, LE CRI DU SUD. J'ai «…Florencia Avila mélange allègrement comique et poésie dans un www.florencia-avila.com également parti- style qui séduit adultes et jeune public” Télérama. www.leselephantsroses.com cipé au spectacle L'ENFANT DU PARADIS, un hommage au mime Marcel Marceau, dans lequel j'étais assistante à la mise en scène au Festival Mimos de Périgueux.

S.Cabrejos S.

Photo: D.Benais

Photo:Régis Baland

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LITTERATURE/Récit

E

Que no gane el peor

l bar no está tranquilo. Se siente el aroma pre electoral en los rictus, las frases convencidas y los gestos entusiasmados de los bebedores. Uno se empeña en demostrar el oportunismo de los Verdes, otro niega su misma existencia como partido y se revela de Centro izquierda. Su novia le pregunta qué es eso. Los que callan no han decidido todavía, y continuan en silencio para no delatarse. El barman tiene acento venezolano y comete horrores ortográficos hasta cuando abre la boca. El vino es malo y la película de Polanski va a comenzar en 40’.

¿De qué madera están fabricados los resortes que te obligan a votar, Pierre? ¿No crees que la escatológica costumbre del sufragio te libera de tus deudas, de tus culpas, de tus miedos? ¿Existe mejor catársis colectiva, mejor negación al diálogo que la democracia burguesa y sus charlatanería diestra-siniestra? ¿Y el venezolano que oculta torpemente su acento ? ¿Y si nadie vota la jurisprudencia le daría el poder a quién ? ¿Y el sabor malo del vino? ¿Y si el asiático ya vió la película ?

Viernes sin prisa. Los perros se alejan de las gotas de lluvia que empiezan a bañar la avenue Gambetta, sus letreros, sus bicicletas alquiladas, sus fumadores.

« Pachamama » es una revista ferozmente inspirada en el aura religioso que le dedican los europeos progres a Evo Morales. Monsieur Deschamps, su propietario, barba marxiana (modestia aparte) se sienta conmigo y me lanza su dardo de moda - Êtes-vous de gauche?. No tiene interés en saberlo, simplemente se trata de un exceso de soledad parisina. Pero todavía me quedan 30’ con gotitas de lluvia.

- Monsieur, yo no me adapto al capitalismo, como lo de Borges con Bs As : no nos une el amor sino el espanto, será por eso que nos queremos tanto.

- Je vous laisse, il faut que je m’lève tôt demain pour aller au marché. La campagne eléctorale, savez vous…

Monsieur Deschamps tiene una hija que vive en el sur de Brasil, incluso más al sur que el sur de Curitiba, y esta hija se Mañana hay mercado, flyers terrestres, sol de medio pelo y interesa por la televisión. El camarero venezolano que escon- más frases ajenas rebotando, convincentes, desafiantes. de su acento nos ofrece la carta. La hija, sigue – tiene una hija, Pago la entrada y la cara de Polanski se burla de mí, perdido que también se interesa por la televisión. Pierre (ex monsieur como un animal seco entre el ruido de paraguas y las huellas Deschamps por ese gustito a tutear que me abrasa en los con marca en el hall del cine. bares) se declara amante de la televisión brasilera (yo pienso en Meirelles, en Carvalho, en mi amigo Jaguar) y se invierte en una búsqueda infructuosa de Cachaça. La revista « Pachamama » editada a unas calles de este bar que huele a pipí, como todos los bares de París, pasa a ser mía, con un gesto amable, a guisa de excusa porque Cachaça il n'y en a plus, desolé. No es grave, bebamos por este encuentro, por el exceso de pudor en las frases proselitistas y por el olor a cera que despide el señor asiático que carga con un saco de pilas, rosas de plástico, encendedores y películas.

Tienes la de Polanski ? Tiene. Nunca compro películas piratas, no es nada personal. Pierre me regala un encendedor pero no fumo tanto. El señor asiático sonríe pensando en los 6 euros, mostrando sus dientes marrones que hacen juego con la chaqueta de Pierre, y deja el bar cojeando del saco, rumbo al próximo bar.

Ruben Romero, Radicado en Europa hace 20 años.Comunicador Social, especializado en

producción y realización cinematográfica. Oriundo de la región amazónica del Perú, inicia sus estudios superiores con un bachillerato en Hanover Alemania. Posteriormente estudia Filosofía, Literatura, Zootecnia e Idiomas en Argentina, Suiza y Perú.

Es creador, realizador y productor ejecutivo de Europa Latina TV

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LITTERATURE/Récit

Y

Falacias

las conversaciones se volvían agudas, poco a poco las carcajadas se convertían adustas y el eco de los pasos desaparecían sordamente, un solsticio cambiaría mi indumentaria. No recuerdo como ni cuando dejé a los amigos imaginarios, ni tampoco recuerdo cuando me volví tan ciego, respondo a estímulos secundarios. Mi porvenir está en juego, uno nunca se entera de su misión por completo, ni del día de su muerte. Todo sería más fácil, y a la vez inútil. Hoy la música ya no inspira; ni mi musa, ni mi madre, ni las viejas amistades, ni los bostezos del viento asolapados en verano. El amor es dar, o como un viejo amigo dijo: “el amor es una idiotez entre dos idiotas”, no se ha comprobado que el ser humano pueda o no sobrevivir sin amor, lo más probable es que no, sea directa o indirectamente, el ser humano siempre ama.

¡Ahora!, ahora solo hay silencio y una sirena policíaca. El sol no deja de ser ofensivo, y menta la madre. Hoy es el mismo día de ayer y de antes de ayer, hoy el ventilador dio 7653 vueltas, tantas como ayer; la suela de mis zapatos se desgastó 0,0013mm; la rajadura de la ventana de mi habitación crece diariamente; el fregadero que mi madre olvidó reparar deja escapar 1,300L diarios; mi e-mail tiene de dos a tres mensajes nuevos diariamente; en mi MSN diariamente hay un nuevo contacto, del cual no conozco, no conoceré, o no recuerdo haberlo conocido. Mi familia es de las que la psicología sistemática nombra como «Esquizoide», eso no trae consigo efectos secundarios, lo que trae es que uno ya tiene un esquema estructural de su vida, la independiente razón, la ambiciosa meta de llegar a estudiar dos carreras, los hijos que ya crío sin haberlos tenido, la familia que mantengo y que no tengo. Tengo punto de partida, pero no de llegada.

Juan Diego Ponce Tuesta, estudiante, cursa el 5to año de secundaria. Próximo estudiante de Ing.Electronica, como a muchos, les parece extraño balancear estos dos gusto que son dos polos opuestos como el de ciencias y literatura. El arte de escribir es un hobbie, desde muy pequeño solía invetar historias hasta que un día decidió de crear un blog y poder publicar con mas frecuencia.

www.agc-creations.fr

www.europalatina.fr

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LITTERATURE/Récit

H

Un pan sobre la mesa (o la muerte de un asalariado)

Cortado en cuatro pedazos reposo sobre una mesa rectangular tallado en mármol blanco y un mantelillo crema de finos bordados a punto cruz. A pocos centímetros de mi cuerpo aún intacto una taza de té humeante se deja llevar a los labios de una boca con mostachos negros y bien cuidados. Pasan minutos interminables; mi cuerpo seccionado quiere huir de esas ocho manos que aun no decidieron cuando nos trituraran con sus colmillos afilados. Las tazas de té y de café nos mandan señales de humo diciendo que están agonizando y cuan doloroso se hace esperar la voluntad ajena. De repente alguien estornuda y una de las manos; que ésta vez, lleva largas uñas pintadas con esmalte rosado- claro, baja hasta su regazo y abre una pequeña cartera de cuero marrón de donde saca un pañuelito perfumado. Bajo la silla un perrito peludo, ñato y bien papeado levanta el pescuezo sintiendo acercarse la mano de su ama. ¡Salud! Dice alguien al otro lado de la mesa y suelta una opinión sobre el clima y los cambios inesperados de éste en todo el orbe, hecha culpa del estornudo de la mujer al recalentamiento del planeta. Las ocho manos de nuevo en silencio nos miran aburridos. El té ya frío ve que disimuladamente cinco dedos le empujan a un costado despreciándolo. Pienso que la suerte esta echada para las tazas de té y café y, para nosotros ó para mí también, cortado en cuatro pedazos. La ansiedad hace temblar mi cuerpo esponjoso, de reojo observó a los pedazos que fueron mi todo;

sé que ellos también se estremecen, cada segundo que pasa, esperando su sentencia. Al fin llega la orden de una de las manos que en todo este tiempo estaba como quieta pero hablando; haciendo de anfitrión. Levanta una parte de mi cuerpo oloroso a huevo; harina, levadura, mantequilla y sal (él no sabe que estamos temblando), invoca una plegaria al cielo y ensalzando nuestra existencia ordena a las otras manos que probemos los quesos frescos y la mantequilla holandesa recién comprados en el " Bodegón" de Miraflores. Los dedos se mueven como garras mecánicas, abriéndose y cerrándose; buscan la manera de cogernos sin hacernos daño. Antes de masacrarnos, nos untan con mantequilla y mermelada, a otros con pedazos de queso fresco y emmental galo. Por ahí la voz anfitriona invita que prueben el caviar ruso y el jamón inglés; “están riquísimos” añade y hace el ademán de comenzar la orgía... Casi gimiendo me veo entrar a la boca con bigotes y... de repente todo negro...ya no me acuerdo de nada.

Agenda

Carlos Luis Murayari Coral, nació en Yurimaguas - Perú. Cursó estudios de periodismo en la Univ. “Inca Garcilaso de la Vega” (Perú); La Univ. Estatal de Minsk (Bielorusia). Es licenciado en Pedagogía y Psicología; "Grado máster of arts." de Educación, " consigna de honor" por la Universidad Estatal de Oriol (Rusia). Publicó el libro de relatos y poesía " Sombras" en 2003 (Editorial: Isdatelsvo Oriol). Actualmente prepara una licencia en Literatura Francesa y Latina, en la Sorbona Paris III y su tercer trabajo; “Itinerario de un Guerrero”.

Emergency Blanket

La realidad musical peruana en estos dias La Maison de l'Amérique latine 217, Boulevard Saint-Germain 75007 PARIS vendredi 23 avril de 18h30 à 20h30

Presentación del grupo Emergency Blanket por Antero Moreno Salvador presidente de la asociación Capulí y redactor-jefe de Capulimagazine seguida de un mini concierto acústico del grupo, finalista en el famoso concurso "The Peoples Music Award 2010" a realizarse en la capital del rock mundial - Londres el 17 de abril donde compartiran la escena con lo mejor del rock internacional.

El jurado compuesto por renombrados productores de grupos como, Led Zepellin, Frank Zappa, Van Morrison, Lloyd Cole, The Rollings Stones inclinan sus preferencias y referencias musicales otorgando a Emergency Blanket de Perú muchas posibilidades de ganar esta más alta distinción musical, sin olvidar que el Perú se encuentra en un momento de alta producción nacional como es el caso de "La Teta Asustada" de Claudia Llosa nominada en los Oscar 2010 o un gran Festival internacional de Cortometrajes Peruanos próximo a realizarse en París para octubre

Association Capuli www.capuli.org www.thepeoplesmusicawards.com/tpma/events.shtml 17


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