Paroles des Amériques 16

Page 1

NumĂŠro 16 - Octobre 2010 - ĂŠdition gratuite et bilingue


< Edito >

Pas de vérité absolue

www.parolesdesameriques.com

Sans vouloir créer un amalgame différent ou une psychose collective, je souhaiterais faire un comparatif de comment, nous, êtres humains, réagissons à une ou plusieurs situations compromettantes, mais de vous mettre face à un danger ou une position délicate par rapport au degré de compromis face à cette réalité.

Je m’explique, je fais parti des « gens de voyage », je suis habitué à me déplacer au sein des pays de la communauté, je m’y installe là où je peux le faire, à la recherche d’un emploi ou d’une meilleur vie pour ma famille. Je ne respecte par forcément la propriété publique ou privée, et je sais qu’à tout moment je pourrai être emmené à partir. J’improvise ma résidence, et je me débrouille comme je peux. Le reste n’a pas d’importance. Maintenant je suis un propriétaire publique ou privé, j’ai travaillé dur pour acheter mon terrain, je fais un tour autour de ma propriété, et je constate l’intrusion sur mon terrain, j’informe la police, la mairie, les gendarmes.. pour faire partir les « envahisseurs », j’ai eu tellement du mal à acquérir tout cela avec tellement d’efforts, que cela me met en colère. Ces deux exemples, sont à titre indicatif, et prouvent, malgré tous les débats que cela implique, que la vérité est celle d’où nous sommes placés pour la regarder. Sans vouloir offenser ou créer des débats inutiles, nous sommes les personnes que nous voulons être, nous adapter et respecter est parfois un chemin dur à accomplir. Le respect envers notre prochain avec les procédures et les lois instaurées, une longue route à parcourir

Numéro 16 - Octobre 2010

Sommaire

3 Politique Débat La France continue à défendre sa politique d’xpulsion de Roms 4 SOCIETE Immigration La inmigración peruana en Hamburgo:cambios y conflictos socioculturales

6 SOCIETE Médias De l’Agora à Facebook...

7 CULTURE Association Los amigos de Bolivia

8 CULTURE Photographie Gros plan sur la photographie de Rubén Grande 10 CULTURE Survival France 12 vivre mieux Santé El mar: Fuente de inspiración y vida 14 LITTERATURE Récit Estrafalario

14 LITTERATURE Récit Etcétera

Avec des études en Communication et en PAO, S. Cabrejos S. a collaboré comme animateur pour une radio associative et écrit des articles pour un magazine des spectacles à Paris, ancien correspondant de presse pour une chaine de télévision au Pérou, est le président de l'association Liens et Cultures Latines qui mène le projet de ce magazine.

Les textes publiés dans cette édition n’engagent que leurs auteurs et non l’ensemble de la rédaction.

Responsable de Communication Assoc. Liens et Cultures Latines Directeur de communication S. Cabrejos S. Collaborateurs: Carlos Murayari - Jérémie Wach-Chastel - Xavier Barois - Hadrien Partouche - Christyan Loza Mendez Florencia Avila - Angélica Montes Corrections Julia Estevez Collaborateurs à l’étranger: José Ramirez (Hambourg, Allemagne) - Carmen Ponce (Trèves, Allemagne) - Gia Mateo (Californie, Etats-Unis ) - Juan Ponce (Lima, Pérou) José Ponce (Bonn, Allemagne) Collaboration spéciale Olga L.Gonzalez Photographies Hugo Seminario Conception graphique www.agc-creations.fr Distribution Via Internet www.parolesdesameriques.com lienscultureslatines@yahoo.fr


Politique Débat

La France continue à défendre sa politique d'expulsion de Roms

3

Les propos de Thomas Hammarberg, commissaire aux droits des années 30 et 40 était totalement inacceptable », a martelé de l’Homme du Conseil de l'Europe, qui a comparé le débat le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères sur les Roms en Europe avec « la rhétorique fasciste et nazie Bernard Valero lors d’un point de presse régulier.

L

a France juge les propos d'un commissaire du Conseil de l'Europe faisant les liens entre le débat sur les Roms et la rhétorique nazie « totalement inacceptable », tout en poursuivant sa politique d'expulsion de Roms en dépit d'un vote du Parlement européen appelant sa suspension.

Les propos de Thomas Hammarberg, commissaire aux droits de l’Homme du Conseil de l'Europe, qui a comparé le débat sur les Roms en Europe avec « la rhétorique fasciste et nazie des années 30 et 40 était totalement inacceptable », a martelé le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères Bernard Valero lors d’un point de presse régulier. M. Hammarberg, a commenté que la rhétorique politique actuelle contre les Roms était similaire à des termes utilisés par les nazis et les fascistes.

La représentation française auprès du Conseil de l'Europe a fait savoir le mécontentement de la France à M. Hammarberg, qui s'est justifié pour sa part que ses propos ne visaient pas le gouvernement français.

La France rappelle que « les mesures prises par le gouvernement français sont conformes aux droits français, européen et international et mises en oeuvre sous le contrôle de la justi-

ce française », a souligné le porte-parole.

« Nous réitérons notre appel à une action résolue de l'UE et de ses Etats membres, ainsi que du Conseil de l'Europe et de l'OSCE, en faveur d'une amélioration des conditions de vie des Roms et de leur pleine intégration dans la société de leurs pays d'origine », a-t-il poursuivi.

Le Parlement européen a adopté à Strasbourg une résolution demandant à la France et aux autres Etats de l'UE de suspendre immédiatement les expulsions de Roms. Pourtant, le ministre français de l'Immigration Eric Besson, en visite à Bucarest, a déclaré le jour même qu'il n'est pas question que la France suspende les recon-

duites de Roms et a demandé à la Roumanie de lancer un plan d'urgence pour l'intégration de cette minorité sur son territoire. Depuis fin juillet, la France a rapatrié plus d'un millier de Roms dans le cadre d'un durcissement de sa politique envers les « gens de voyage » et les Roms, accusés d'avoir provoqué en France des problèmes sociaux, notamment des risques de sécurité et l'occupation illicite de terrains ou d'immeubles. Ceux rapatriés par les autorités françaises sont en majorité des migrants roumains et bulgares.

Mais le rapatriement de ces personnes a provoqué des inquiétudes et des critiques de la part de la Roumanie, la Bulgarie ainsi que l'Union

européenne et de l'ONU, qui constatent une amalgame entre délinquance et immigration et une remontée dangereuse du « racisme » et de la « xénophobie » en France.


4

SOCIETE Immigration

La inmigración peruana en Hamburgo: cambios y conflictos socio-culturales José Ramírez Agurto, nació en Huancayo-Perú, y es sociólogo por la Universidad Nacional del Centro del Perú. Persiste en seguir investigando sobre este controvertido y tan actual fenómeno de la migración para poder arribar a conclusiones y sugerencias que asuman concretamente la posibilidad de buscar que el migrante pueda ser integrado en una sociedad por ser un derecho del ser humano y no el privilegio de unos pocos. Vive desde 1990 en Alemania, y a la par, gracias a su talento musical ha recorrido por diferentes países difundiendo el folklore latinoamericano con su agrupación ILARECK (Amanecer). Actualmente tiene discos compactos plasmados y es autor de varios temas de profundo contenido social.

3.4.-INMIGRANTES LEGALES E ILEGALES ...

El 1 de abril de 1996 es una fecha que marca en gran medida el fenómeno de la inmigración en general y de la peruana en particular con respecto a Alemania. Hasta esta fecha los peruanos podían entrar a este país sin necesidad de visa. Ésta fue la razón fundamental para que muchos peruanos llegaran al resto de países europeos a través de Alemania. La mayoría de ellos, por razones culturales y climáticas, continuaron hacia Italia, España, Portugal y allí se afincaron.

Entre los que se quedaron en Alemania, a partir del 1 de abril de dicho año, existe un grupo numeroso que permaneció en situación ilegal, los llamados sin papeles o indocumentados. Al interior de este sector hay dos grupos: los que deseando legalizarse y no han podido y los que no han hecho ningún esfuerzo por legalizarse. Estos últimos tienen que ver con dos hechos. Por un lado, son conscientes de que están de paso en este país, les interesa trabajar, ganar la mayor cantidad de dinero que les sea posible, ahorrar, regresar al Perú a vivir allí. Por lo tanto, como ilegales ganan más y su capacidad de ahorro es mucho más grande que la de una persona que vive y trabaja legalmente. Ello tiene que ver, particularmente, con los altos impuestos que tienen que pagar en este país los que trabajan legalmente. Pero el gran problema del ilegal es que vive permanentemente “a salto de mata”. Vive siempre con el temor a los controles, que pueden ser en la calle, en el tren, en los ómnibus, en el lugar de esparcimiento; no puede salir del país, está con el problema de que en cualquier momento puede ser detenido y deporta-

do. El síndrome de la deportación es ta que tiene una duración máxima de constante. tres meses. Cuando el tiempo estipulado se vence pasan a la condición de ilegales Un grupo, pensando quedarse en este y muchos se mantienen por años vivienpaís, inicia el proceso de legalización, do en esa condición. éste es normalmente largo y costoso. Una buena cantidad logra esta legaliza- La mayoría de peruanos que piensan ción a través del asilo político. Un segun- quedarse, si bien no para siempre, pero do grupo logra legalizarse a través del sí por un buen tiempo en este país, tiene matrimonio, sea convenido o por amor. como objetivo central la consecución de Y un tercer grupo, los que solicitaron visa su legalización. En Alemania, si una perde estudiante, y que para ello tienen que sona no es legal, no tiene derecho absoregresar al Perú. Una vez obtenida la visa lutamente a nada. Éste es un país se legalizan por un buen tiempo. Como legalista, formalista y de un control sofisnormalmente no estudian, su tiempo lo ticado. La visa de residencia da derecho emplean para trabajar, oficialmente, a trabajar legalmente, a tener una vivienmedio tiempo (un estudiante está autori- da con tu nombre, a recibir atención zado para ello); y no oficialmente traba- médica, a abrir un número de cuenta en jan tiempo completo. Tienen la el banco, a viajar a cualquier país del oportunidad de aprender el idioma y mundo, a viajar al Perú y volver a Aleconocer a personas que van a ser los mania sin ningún problema. Además de enlaces para la legalización, vía el matri- la tranquilidad psico-emocional que toda monio generalmente. persona necesita para vivir y desarrollarse mejor. A partir del 1 de abril de 1996, todo peruano que desea entrar a Alemania tiene Todo peruano que llega a Alemanianecesidad de visa. La mayoría de la gente Hamburgo es porque tiene un contacto, peruana que entra viene con visa de turis- ya sea de amistades, de conocidos, de


SOCIETE Immigration familiares o de paisanos. Estas son las redes más frecuentes. No se conoce ni se habla en este país, como sí se sabe de España e Italia, acerca de las redes mafiosas que llevan a emigrantes y los ubican en estos países cobrándoles fuertes sumas de dinero.

En algún momento se habló de las “mafias” que traían músicos o grupos completos de música para que trabajaran en este país. Este fenómeno se ha dado pero no se puede decir que son “mafias” en la medida que el grupo o el músico que llegaba, traído por un supuesto “mafioso”, recibía al principio todo tipo de facilidades para trabajar, pero cuando pagaba lo invertido por los “mafiosos”,

La photo du mois

especialmente el ticket del pasaje por avión; de inmediato se retiraba del grupo a otros grupos o se dedicaba a otra actividad sin recibir ningún tipo de represalias o chantajes. Acciones estas que caracterizan a las organizaciones mafiosas.

La misma historia se repite con las mujeres peruanas ilegales que vienen a trabajar en actividades domésticas en este país. Además del contacto para llegar, necesitan del contacto para comenzar a trabajar en un idioma que no conocen. Para esta primera etapa, necesitan el puente que frecuentemente lo constituyen las amistades, parientes, paisanos que ya trabajan y conocen algo del idioma. Pero eso tampoco se puede deno-

5

minar actividad de mafia, como se podría pensar en un primer momento.

En otro nivel, lo que tiene que ver con la prostitución o con el tráfico y venta de drogas donde participen peruanos o peruanas, en Hamburgo, no se conoce. Este campo, especialmente de la prostitución, se dice que son mujeres y hombres ecuatorianos que lo practican, y en menor medida, mujeres procedentes de la República Dominicana y Cuba. Es muy difícil saber cómo están organizados, pero se deduce que en este sector sí funcionan mafias. ...

Par Hugo Seminario

De l'art populaire bolivien c'est un masque qui représente le diable dans la danse "la diablada", expo UNESCO mai 2010.

Del arte popular boliviano esta es una máscara que representa el diablo en la danza "la diablada", expo UNESCO mayo 2010.


6

L

SOCIETE Médias

De l’Agora à Facebook...

es cyber espaces sont-ils des lieux d'aliénation de la pensée? Pour ceux qui regardent avec une profonde méfiance la technologie et ses nouveaux adeptes, et voient en celle-ci une matrice qui menace la pensée critique, il ne fait aucun doute qu'internet, ses forums de discussion, ses blogs et son Facebook sont les « nouveaux camps de concentration mentale » (Jacques Cheminade, président de Solidarité et Progrès). En Grèce antique les hommes de la Polis firent de l'Agora l'espace physique où se déroulait la vie sociale, politique et commerciale des Grecs. Près de la Stoi Poikilé la libre prise de parole était la norme. L' « amour » du dialogue public et direct entre les dépositaires de la direction des affaires publiques se transmit aux Romains, qui firent du Forum l'équivalent de l'Agora grec.

Durant les XVII et XVIIIèmes siècles les Salons littéraires seront le cadre du débat entre les intellectuels ; artistes, philosophes et humanistes de l'époque. C'est dans ces salons que se décidèrent certaines batailles décisives qui permirent le changement de la vie politique et sociale de l'Europe des encyclopédistes et les Lumières.

Ces pratiques paraissent lointaines et dépassées à une nouvelle génération d'intellectuels et de citoyens, qui embrassent sans restriction la technologie informatique. La dernière décennie a fait des espaces virtuels tels que les blogs, les forums de discussion et récemment Second Life ou Facebook les nouveaux canaux de discussion par lesquels s'expriment les opinions politiques, les préférences culturelles, sexuelles et religieuses des participants. Cet espace non “territorialisé” et immatériel offre l'exercice d'une liberté sans limites qui en certaines occasion peut aboutir à la tyrannie de la majorité et à l'abus. Tyrannie d'une opinion qui s'impose aux majorités à partir de la légitimité quantitative qui peut accompagner une mesure ou une cause soutenue depuis le cyber espace ; abus puisque presque tout peut être dit sans contrôle et sans loi, étant donné qu'il n'existe pour le moment pas de législation qui puisse contrôler ce

qui se passe dans ces cadres virtuels. Face à cela il n'est pas absurde de supposer le danger de l'existence d'une sorte de toile d'araignée d'informations partagées, dans laquelle il est possible de filtrer les goûts, tendances, militances et styles de vie de tous ceux qui sont connectés aux réseaux.

sentent un paradoxe : la connexion sans frontières et sans intermédiaires entre des milliers de personnes qui discutent de sujets divers peut, d'un côté, servir à mobiliser sur des causes d'intérêt général, mais crée, d'un autre côté, la possibilité d'être repéré et étiqueté comme terroristes, militants extrémistes, etc., puisque nos opinions sont véhiculées et C'est cette crainte qui amène à considé- peuvent être connues de toute personne rer que les « toiles d'araignée virtuelles » qui a accès au net. comme Facebook sont des espèces de camps de concentration des esprits dans N'oublions pas que depuis 2001 la polilesquels tout trace est récupéré et archivé, tique de sécurité nationale domine le toute parole que nous écrivons reste cadre politique des Etats occidentaux, et enregistrée dans la matrice du réseau, ce qu'elle imprègne les discussions sur des grand Autre numérique. Devons-nous aspects essentiels de l'existence politique voir en tout cela le retour du Big Brother et sociale de nos sociétés. Dans cette auquel nous serions en train de nous sou- paranoïa de la « chasse » au terrorisme mettre sans résistance ? Un nouveau pan- toute parole et toute discussion qui peut optique au service des agences être suspectée de terrorisme, de trahison d'information de sécurité nationale du ou d'offense peut entraîner des pourmonde ? Un centre de commercialisa- suites. Dans ces circonstances, sommestion de produits de consommation à tra- nous véritablement libres de discuter vers la publicité ciblée qui circule sans sans limites et sans censure dans les cesse ? espaces de discussion virtuelle ? Où se situe la limite à ne pas franchir quand on L'interactivité des espaces de discussion participe à ces espaces ? virtuels a été saluée comme la possibilité de réunir le monde dans une « aldea » globale et redoutée comme la fin des relations interpersonnelles et authentiques. Le chemin vers l'unidimensionnalité de la pensée et la réification de la vie intérieure de l'homme d'aujourd'hui. Le cinéma a proposé un exemple de cette situation à travers la trilogie de Matrix (1999) dans laquelle les individus sont instrumentalisés, convertis en la source d'énergie qui alimente le réseau qui en contrepartie leur offre le virtuel pour échapper au réel. Sans tomber dans un discours apocalyptique qui prône le syndrome de « 1984 » (G. Orwell) ou la théorie du complot de Matrix on ne peut ignorer que les nouveaux espaces de discussion virtuelle pré-

Angélica Montes Montoya

Philosophe colombienne. Spécialiste en philosophie politique, actuellement en doctorat à Paris VIII.


CULTURE Association

U

7

Los Amigos de Bolivia

na empanada por favor!, fue lo que le pedí a la señora que atendía en las mesas que abarrotaban de arte culinario boliviano. Claro, sentí las miradas de los que estaban alrededor mío, y escuché entre murmullos: Esto es diferente, no son empanadas son Salteñas. Para evitar una fuente ovejuna repetí: tienen razón, son algo igual pero diferente. Ahí estaba yo, saboreado y deleitándome con las empanadas, perdón, digo, con las deliciosas Salteñas que a decir verdad no recuerdo el número exacto que consumí. Pero no solo estaba allí para disfrutar de la deliciosa comida que con mucho esmero había sido presentada, sino, también para disfrutar de una tarde cultural, en la ciudad de Dusseldorf, de danzas del Altiplano.

Este gran encuentro fue organizado por los "Amigos de Bolivia" pertenecientes a la "Federación de Asociaciones Bolivianas en Europa FOBE", miembro oficial de la "Asociación de Conjuntos Folklóricos de Oruro ACFO". En el acto cultural no solo participaba gente proveniente de Bolivia, también de Ecuador, Perú y Alemania."No hay un número significativo de Bolivianos en Alemania, por eso, invitamos a todos los que están interesados en participar en nuestra asociación" -fue lo que nos dijo Juan Carlos Ríos, tesorero del grupo-. El espectáculo fue de una gran calidad artística y eso tenia que ser así porque yo ya había sido invitado antes a presenciar los entrenamientos en la ciudad de Bonn, que ha decir verdad, duraban no menos de siete horas y con mucho entusiasmo, esfuerzo y sudor los integrantes intentaban, cada vez, perfeccionar la coreografía.

Conversando con el Presidente de la Asociación e integrante del grupo de danzas Dr. Tommy Pozo Villa nos comentó: “Nos esforzamos, además, porque participaremos en el "Festival Anual de Danzas de Bolivia" en la ciudad de Frankfurt el día 30. Octubre”. "No solo nos interesamos en participar en los eventos que organiza nuestra asociación, buscamos la familiaridad del pueblo boliviano en Alemania, nuestra identidad, no solo de las generaciones establecidas aquí desde muchos años, sino también, de las nuevas generaciones nacidas en Alemania de raíces bolivianas ",-complementó la señora Mercedes Mena-.

Si ya en los entrenamientos se podía disfrutar de los diferentes ritmos de complejos pasos como el Tinku, Caporales y otras danzas, los aplausos del público asistente confirmaron este gran esfuerzo al final del evento.

José Augusto Ponce Zavala cursó estudios

de Agronomía y posteriormente de fotografía. Co-fundador de la iniciativa “Los sin papeles” en la ciudad de Bonn, además, integró el grupo de trabajo de ALASEIBonn ganador de dos condecoraciones otorgado por el INC-Cuzco: “Inca Garcilazo de la Vega“ y “Pachacutec” el año 2005. Reside en Alemania desde 1994.


8

CULTURE Photographie

Gros plan sur la photographie de Ruben Grande Né de père espagnol et de mère française, Ruben Grande a toujours été élevé dans ces deux cultures. Son goût pour l’évasion l’a instinctivement poussé à découvrir d’autres horizons

Ton activité principale est la conception graphique, pourquoi la photographie t’a autant captivé ?

La chaîne graphique est très large comme métier, mon domaine de prédilection est la retouche d’images. La photographie m’a toujours attiré et j’ai voulu pousser un peu plus dans ce domaine, au début dans mes voyages et ensuite j’ai pu l’intégrer dans mon travail à l’agence.

sais tout de suite si j’aimerais y vivre ou non! Iquitos en fait partie! Je l’ai tout de suite ressenti! Des moments inoubliables, il y a eu que ça! Il me faudrait un livre entier pour tout vous raconter!

Ba Comment la population latino-américaine « voit » tes photos, as-tu un retour de leur part ?

J’ai eu la chance de pouvoir faire des expos sur cette série de photos à Paris mais aussi à Lima. J’ai été très étonné des réactions des gens par rapport aux mêmes photos, car elles sont très Je suis parti au Népal (camp de base de l’Everest) en 2003 différentes entre les parisiens et les liméniens. J’ai aussi pu renavec un ami et un compact APS, contré des gens d’Iquitos ce fut un voyage magnifique, qui n’y vivant plus depuis des m'a énormément apporté. J'en années. L’une d’elle m’a Ari’s Bar suis revenu changé! fait le plus beau compliPar contre au niveau de ce que ment que je puisse j’avais pris en photo, j’étais très entendre sur mes photos : déçu. C’était tellement différent «je n’ai jamais réussi à de tout ce que j’avais vécu et resprendre une photo qui senti là bas. rendait ce que je voyais L’année suivante j’ai investi tous les jours quand j’y dans un bridge numérique et vivais, et quand je vois tes nous sommes allés au Kanchenphotos c’est exactement junga, toujours au Népal. Et c’est ça! Je m’y retrouve!» de ce voyage que j’ai fais ma première exposition photograAprès ton retour de phique quelques mois plus tard. l’Amérique, tes photograMême si je poussais les gens à phies ont-elles changé en visiter ce pays, beaucoup n’aurait quelque chose ta manière jamais la possibilité d’y aller. Je ramenais alors pour eux, avec ou ta façon de regarder le monde ? ces images, mon voyage et beaucoup de rêves. Il est clair que ma façon de regarder le monde a changé! Je ne pense pas que cela soit seulement dû aux photos que je prends. Si on se réfère plus précisément à l’Amérique Latine, le fait de Le voyage et tout ce qui en découle comme la découverte tes racines espagnoles, cette rencontre avec le continent amé- d’autres cultures et le partage a énormément changé ma façon ricain hispanique fut-elle plus facile à adopter et assimiler ? de voir les choses en général. Plus facile du fait de la langue c’est sûr. L’Amérique Latine est très accueillante et lorsque l’on parle la langue il y a encore A quelles expositions as-tu participé ou organisé ? plus de liens qui se créent. Mais il ne faut pas s’arrêter à la Et bien j’ai réalisé une exposition sur le Népal nommée : « Sur langue. J’ai voyagé beaucoup en Asie et en Australie avant, et les traces du Kanchenjunga » que j’ai pu présenter dans deux l’envie de découvrir et partager avec l’autre était aussi très pré- lieus à Paris en 2004. sente. Je pense d’ailleurs que ce sont des choses très impor- Ensuite en 2009 j’ai présenté mon travail sur Iquitos appelé : tantes lorsque l’on voyage, mais aussi dans la vie de tous les «Escenas de vida de Iquitos» dans déjà 7 endroits à Paris et à jours. Lima. En parallèle, cette année j’ai réalisé l’exposition «El Carmen» Je remarque en regardant ta page web, que la région amazo- qui est un village péruvien dans la région de Chincha au sud de nienne t’a le plus attirée, quels sont tes meilleurs souvenirs ? Lima, connu pour sa musique Afro Péruvienne. Cette dernièC’est vrai que je mets à l’honneur la région amazonienne sur re exposition a été présentée une première fois en collaboramon site! je n’en connais qu’une infime partie, mais elle m’a tion avec le groupe Chinchivi originaire del Carmen, puis une fascinée! Il y a des endroits comme Iquitos qui dégagent une seconde fois dans un cinéma avec la projection du film docuénergie incroyable! Dès que je mets les pieds dans une ville, je mentaire de Jovita Andrade Maeder : «Mémoires d’un Afro-

Tu découvres le monde à travers ton objectif, quelles furent tes motivations ?


CULTURE Photographie

e

9

Péruvien», avec un graphe a un avenir ? concert de l’association Je connais beaucoup de photographes, certains galèrent, Afro Peru. d’autres pas du tout! Ceci dit, on aura toujours besoin de photographes. Regardez un match de foot! Il y a toujours autant de photographes sur le bord du terrain qu’avant. Il est juste vrai Il y a t-il un message per- qu’il y a beaucoup plus de très bons photographes qu’avant! Se sonnel dans tes photos, démarquer est donc plus difficile, et outre l’aspect artistique de ou essaies tu de prendre la photo on demande de plus en plus au photographe de faire d’autres choses comme de la retouche photo, de la vidéo voir la réalité telle quelle? J’aime prendre les du web… choses comme elles viennent! Je ne cherche pas à Te dejo « le mot de la fin » en español para terminar esta entreêtre spectateur et avoir vista un regarde neutre. Pour Te agradezco mucho por interesarte en mi y mi trabajo, fue un moi la photographie est placer compartir estos momentos contigo. synonyme de partage. Quiero decir a la gente que siga leyendo «Paroles des Améarberia Jupiter Dans le voyage il est riques», y venir a mis nuevas exposiciones a compartir un buen important de rencontrer momento con migo y mi visión del mundo. Pero sobre todo les gens et de parler avec eux et même de faire des choses avec que se interesan en la gente de su alrededor, porque siempre eux. Je me suis retrouvé à faire de la cuisine des plats français ou hay algo que aprender, y a muy a menudo estamos rodeados de thaï (oui j’adore cuisiner!), nous avons passé de superbes personas extraordinarias sin saberlo! Como decía una canción: moments et les gens me forçaient presque à prendre des pho- «Eres tan especial, como cualquiera!» Todos somos especiales, tos. todos tenemos una historia, compártanla! Un très grand ami à moi, Richard Daï, m’a dit un jour : «Ce S.Cabrejos S. que l’on voit n’est pas ce que l’on voit, mais ce que nous sommes!» Je pense donc qu'inconsciemment je dois vouloir montrer dans toutes ces photos que je rapporte ce que je suis.

Cocinado en compañia

Penses tu que l’arrivée du numérique, surtout les logiciels de retouche photo, style photoshop a nui au métier de photographe ? Il faut vivre avec son temps! La plupart des grands photographes ont évolué avec les avancées technologiques de l’argentique comme les types de pellicules, le flash ou l’autofocus électronique… Pour moi le numérique est une évolution de la photographie. Mais ce qui est important ce n’est pas tant la technique mais ce qu’on en fait! Aujourd’hui faire de la photo ne coûte pas cher, du coup il y a eu un boom au niveau de la créativité dans la photographie! Et les possibilités deviennent pratiquement illi- Ruido? mitées! Après je pense qu’il y a une limite à ne pas franchir pour ne pas tomber dans la création graphique qui est un autre domaine où intervient la photo mais qui n’en n’est pas au sens propre du terme.

Penses tu qu’un photographe, naît photographe ou se fait photographe ? Chacun naît avec une sensibilité différente, mais tout le monde peut la travailler. La photographie s’apprend, mais ce qui fait toute la différence c’est ce qu’on en fait! La photographie reste un outil, savoir l’utiliser c’est bien, mais pour dire quoi?

Crois tu que dans le contexte actuel de notre société, le métier de photo-


10

L

CULTURE Survival France

Un film sur la situation critique des Guarani remporte un prix prestigieux

e film italo-brésilien ‘La Terre des hommes rouges – Birdwatchers’ qui met en lumière la détresse des Indiens guarani-kaiowá du Brésil a été récompensé par le ‘One World Media Award’. Le jury a déclaré avoir ‘voté à l’unanimité pour ce film captivant et superbement réalisé’. Le film avait déjà reçu d’excellentes critiques lorsqu’il avait été présenté au Festival de Venise en 2008.

A travers une histoire d’amour entre la fille d’un riche propriétaire terrien et un jeune apprenti chamane, ‘La Terre des hommes rouges’ montre comment les terres guarani sont détruites pour faire place à la production d’agro carburants. Expulsés de leur terre et vivant dans des conditions insupportables, comme dans la vie réelle des Guarani, les membres de la communauté du film décident de récupérer leur terre occupée par un fermier. Cette ten-

tative fait l’objet d’une violente répression. 230 Guarani ont été impliqués dans le tournage du film écrit et réalisé par Marco Bechis.

L’acteur guarani Ambrósio Vilhava espère que le film permettra la reconnaissance officielle du territoire guarani : ‘La terre et la justice : c’est ce que je désire le plus’.

Survival International a créé un fond de Le film 'La Terre des hommes rouges soutien aux Guarani en partenariat avec Birdwatchers' met en lumière la détresse des ‘La Terre des hommes rouges’ pour les Indiens guarani-kaiowá. aider à défendre leurs droits, leurs terres et © Survival leur avenir. potable. Ils connaissent des taux de suicide et Les Guarani Kaiowá vivent dans l’Etat bré- d’alcoolisme alarmants, souffrent de malnusilien du Mato Grosso do Sul. Ils ont perdu trition, sont fréquemment sujets à des détenla plus grande partie de leur territoire qui, tions arbitraires et sont régulièrement la cible après de brutales expulsions, est maintenant des hommes de main à la solde des propriéaux mains des éleveurs bovins et des plan- taires terriens qui ont accaparé leurs terres. teurs de soja et de canne à sucre. Un rapport de Survival International récemment soumis aux Nations Unies condamne La plupart des Guarani sont forcés de vivre la situation dans laquelle se trouvent les Guadans des réserves surpeuplées ou dans des rani et appelle le gouvernement brésilien à campements au bord des routes où ils man- démarquer et protéger leurs terres ancestraquent cruellement de nourriture et d’eau

Une communauté guarani séquestrée par des hommes de main

U

n grand nombre d’Indiens guarani du Brésil est retenu prisonnier par des hommes de main armés à la solde des propriétaires terriens. Depuis que leur communauté a été assiégée il y a un mois, les Indiens n’ont plus aucun moyen de subsistance, n’ont pas accès à l’eau ou aux soins médicaux. Les hommes de main ont commencé à menacer les Guarani et à interdire leurs allées et venues dans la communauté peu de temps après leur retour sur leur terre ancestrale, désormais occupée par le ranch Triunfo. Malgré la demande d’assistance policière et de soins médicaux d’urgence des Guarani, leur communauté, connue sous le nom de Ypo’i, est toujours assiégée. Une équipe du ministère fédéral de la santé a refusé d’y entrer pour des ‘raisons de sécurité’. Seule une équipe de la FUNAI, le département des affaires indigènes brési-

lien,a pu pénétrer dans la communauté avec l’accord des hommes de main pour distribuer des rations alimentaires aux Indiens. Survival a écrit aux autorités brésiliennes appelant à une action policière immédiate pour démanteler le siège de la communauté. La dernière fois que les Guarani de Ypo’i avaient tenté de réoccuper leur terre, en octobre 2009, ils avaient été violemment attaqués par des hommes armés. Le cadavre horriblement contusionné d’un des membres de la communauté, Genivaldo Verá, avait été trouvé par la suite dans une rivière proche. Bien qu’extrême, ce conflit n’est pas un cas isolé parmi les nombreuses tentatives de récupération territoriale des Guarani de l’Etat du Mato Grosso do Sul, au sud du Brésil, confrontés à la bru-

La situation des Guarani est l'une des pires qui existent au Brésil. © Fiona Watson/ Survival

tale résistance des puissants fermiers et éleveurs qui n’hésitent pas à user de la violence. La plupart des Guarani vivent dans des réserves surpeuplées ou dans des campements improvisés au bord des routes, tels qu’ils apparaissent dans le récent film ‘La Terre des hommes rouges’. Dans une lettre adressée au président Lula le mois dernier, les Guarani avaient déclaré : ‘Nous sommes persuadés que vous voulez que l’on se souvienne de vous comme d’un bon président pour ce pays et pour toute l’humanité; vous ne souhaitez certainement pas que l’on se

souvienne de vous comme celui qui en a terminé avec notre peuple. Si vous ne démarquez pas notre terre, c’est malheureusement ce qui arrivera’. Stephen Corry, directeur de Survival International, a déclaré aujourd’hui : ‘Tout étranger à la détresse des Guarani serait bouleversé devant un tel laxisme de la part des autorités qui demeurent insensibles au sort d’une communauté pacifique et sans défense odieusement prise en otage. Les Guarani ont malheureusement une longue expérience de la dépossession de leurs terres au profit d’individus qui n’hésitent pas à faire usage de la violence pour s’y maintenir sous l’œil complaisant des autorités qui, bien trop souvent, ne réagissent pas’.


agenda

11

Le spectacle VOYAGE... de et avec Florencia Avila pars en tournée en Argentine. Elle participe notament au "V Edición del Festival Internacional de Teatro para Niños y Jóvenes" à Córdoba et va donner un Master Class de mime "EL GESTO POÉTICO" destiné à professionnels du spectacle. Pour plus d'information www.florencia-avila.com

Erratum : La foto que ilustra el texto «Resonancias del Festival Nuits d'été Argentine» del mes de setpiembre es obra de la artista Frédérique Henry (fred.henry3@wanadoo.fr)


12

E

vivre mieux Santé

El mar: fuente de inspiración y vida

l hemisferio norte le dice adiós al verano para recibir a un otoño bohemio que aún careciendo de un sol brillante, nos invita a presenciar maravillosos paisajes. Uno de ellos que nunca se esfuma y está siempre presente es el mar. Lamentablemente no todos somos afortunados de tenerlo cerca, de presenciar sus olas y de oler su aroma.

Famosos poetas y cantautores han usado el mar como fuente de inspiración. El océano ha sido también el producto de hermosas mitologías y la inspiración de mágicas fantasías. Algunos mezclan sentimientos de superstición, respeto y malas y buenas. El mar ha servido como temor, mientras que otros comparten nexo de unión en vez de barreras de sepaemociones de profundo amor. ración como lo hace y lo sigue siendo la superficie terrestre. Estas vías de comuPero el mar es más que belleza exterior y nicación marítima han traído como distracción en las vacaciones de verano; el consecuencia el intercambio cultural y mar es vida y salud al fin y al cabo el agua comercial entre los pueblos. procede del mar y la vida proviene del mar entonces, conozcamos el mar! Uno de los más grandes descubrimientos acerca de las maravillas del agua de Debemos darle al mar un profundo mar se le atribuye a René Quinton, un reconocimiento por sus dones y benefi- francés, hijo de un médico quien a pesar cios. El mar es poseedor de una inmen- de no recibir formación científica alguna, sa, deslumbrante y variadísima fauna y era un autodidacta sumamente culto que flora a la cual yo llamo: jardines multico- estaba al tanto de los principales avances lores con las más diversas figuras geomé- y descubrimientos científicos de su época. tricas. Después de 10 años de investigación constante, en 1904 Quinton finalmente Los beneficios son infinitos, pero la imprime su primera obra El Agua de mayoría de personas desconocen Mar. La teoría de Quinton muy intermuchos de ellos, por ejemplo, saber que esante, describe que la vida animal apareen una sola hectárea de mar existe más ció en el mar. Quinton demostró que los oro que en una hectárea de una rica mina glóbulos blancos sobreviven perfectaterrestre es asombroso. Saber que se mente en el agua de mar, lo cual hasta la encuentra abundante petróleo, piedras fecha no se ha podido lograr en ningún preciosas, metales y sustancias químicas otro tipo de medio, incluyendo el suero, muy útiles es también impresionante. La que básicamente está compuesto de agua pirámide de seres vivientes llamadas por y cloruro de sodio. Unos de los más los científicos cadena de alimentación contundentes éxitos de Quinton fue la como esponjas, algas, peces, mariscos y resurrección de un perro quien previaostras es más nutritiva y beneficiosa que mente había sido casi desangrado por los alimentos que encontramos en la tier- completo. Quinton le inyectó agua marira. Otros de los grandes beneficios del na y el animal se recuperó por completo agua es que es un disolvente, antibiótico y y en dos días mostró una vivacidad aún bactericida. El agua de mar es el mayor mayor que la que normalmente tenía. disolvente natural que tiene nuestro pla- Posteriormente Quinton, hizo lo mismo neta. El mar disuelve variedad de sóli- con un par de bebés desahuciados cuandos, líquidos y gases. Es mejor que do les inyectó agua de mar isotónica * cualquier antibiótico y bactericida teniendo una duración de hasta 72 horas. El Los remedios caseros surgieron a causa agua de mar impide la proliferación de del agua de mar. Los beneficios terapéubacterias, eliminando las bacterias noci- ticos son muchos. Personas que sufren vas y respetando las bacterias buenas. de asma o que sufren de afecciones cutáAlgo que no pueden hacer los antibióti- neas han tenido resultados espectaculares cos químicos farmacéuticos que matan al respirar el agua de mar en suspensión indiscriminadamente todas las células: en el aire. Esto ha provocado que cente-

nares de millones de bañistas en todo el mundo invadan las playas.

Somos agua y como dice Quinton tenemos un similar origen. Es así que cada ser humano lleva en sus venas un líquido salado la cual es una combinación de sodio, potasio y calcio, la cual a su vez es una proporción casi parecida al agua del océano. Es por eso que nuestro sudor, nuestras secreciones, nuestra orina y hasta nuestras lágrimas tienen un sabor salado y por consecuencia cuando bebemos agua de mar, tenemos aún más sed. Sin embargo, ingerir el agua de mar también tiene otras positivas propiedades como la limpieza del intestino grueso, la desintoxicación del organismo, la mejora de las defensas y la energía y la cura del estreñimiento. Es más, se han realizado estudios en Latinoamérica y África y se ha comprobado que niños en estado de desnutrición han mejorado notablemente su salud y han combatido la desnutrición, cuando han bebido un total de tres vasos diarios de agua de mar.

Finalmente para culminar uno de los grandes beneficios que nos otorga el agua oceánica es la “Talasoterapia». Como su mismo nombre lo dice, la “Talasoterapia” es una terapia que usa agua de mar, lodos, algas y otros elementos marinos extraídos del océano. Problemas reumáticos, estrés y problemas de piel como la psoriasis han sido curados gracias a esta terapia. También se utiliza la talasoterapia en tratamientos de belleza ya que mejora la piel, combate la celulitis, la flacidez y retrasa el envejecimiento. La Talasoterapia sólo utiliza remedios naturales marinos extraídos del océano. Esta terapia se originó en ciudades costeras en Inglaterra y Francia y en la actualidad muchos spas ofrecen tratamientos de talasoterapia,


vivre mieux Santé

13

rojas son eficaces naturaleza para no agotar las especies y en el tratamiento garantizar de esa manera la supervivencia del acné. Las algas de los recursos marítimos si es que quepardas resultan remos seguir beneficiándonos como buenísimas para la hasta ahora lo hemos hecho. elaboración de mascarillas y cre- * llámese al agua oceánica recogida en mas. Las algas mar- condiciones muy precisas y pura, esterirones-verdosas se lizada en frío y guardada en recipientes utilizan en el trata- de vidrio. miento contra la obesidad y las algas consistentes en hidromasajes, duchas, verdes dan buen resultado para combatir baños con chorros a presión y baños con el estrés. lodos. El mar es nuestro amigo que nos proEl agua de mar contiene más de 80 ele- porciona miles de beneficiosos para el mentos que por su composición quími- alma, vida, belleza y salud. Es parte de ca, física, son necesarios para el buen nuestra naturaleza, entonces aprendafuncionamiento del organismo, como el mos a conocerlo y a respetarlo. sodio y potasio que regula la cantidad de Digamos No a la captura indiscriminada agua en las células y los tejidos. La apli- de peces y la extracción sin leyes ni norcación de las algas que se realiza en la mas. Es preciso respetar las leyes de la Talasoterapia aporta al cuerpo minerales Gia Mateo, Comunicadora de profesión y de convicción. Licenciada en Ciencias de la Comunicación de como el yodo, el fósforo, el calcio, etc. la Universidad San Martin de Porres. Estudios posteriores en ESAN y en la Universidad de Cypress en además de vitaminas y antioxidantes que California, EE.UU. Colaboró en la redacción de la Revista Medio de Marketing. Productora y Editora de retrasan el envejecimiento de la piel. Son diferentes tipos de algas las que se utilizan en este tratamiento. Las algas

diversos programas de TV del Canal 4TV y Canal 7TV. Relacionista Pública del Centro Camaldoli en Napoli, Italia..Actualmente radica en el sur de California . Creadora y colaboradora del Programa Virtual de Transformación Personal "Oracles of Truth" (Oráculos de Verdad), un Centro Comunitario de aprendizaje virtual sin fines de lucro. Partidaria de Campañas Ecológicas y Orgánicas.


14

LITTERATURE Récit

«

Dos más dos son cuatro, cuatro y dos son seis, seis y dos son ocho y ocho treinta y seis». Fujito desde muy temprana edad tenía la virtud o la mala manera de cambiar los resultados de las sumas y de las restas por la simple razón de saber de memoria la tabla de multiplicar (así cambió la fecha de su nacimiento). En el colegio sus amigos le respetaban y le decían chinito Einstein, cada vez que recurrían a él para que resuelva las tareas de aritmética o álgebra. Fujito no se amilanaba ante nadie y siempre que sus amiguitos le buscaban para algún favor les decía: Chino malo, no hace la tálea glatis, un sol pol pelsona y todos contentos, ¿ok? Sus amigos reían a carcajadas y le daban su sol al chino y éste se iba feliz a su casa después de, como era su costumbre, gastar su cachuelo en el mercado comiéndose una buena porción de pancita y tallarines verdes. Con lo que le sobraba Fujito compraba panes y con eso llegaba a su morada en la cima del cerro San Cristóbal.

Dicen que las malas costumbres no se heredan sino se aprenden. Al terminar su secundaria Fujito y su familia bajaron del cerro dejando abandonado unas cuantas esteras y calaminas viejas que durante veinte años fueron la base material de su humilde hogar. En total la familia de Fujito se componía de seis personas (El padre había fallecido al poco tiempo que naciera Fujito) Cuatro varones, una mujer y su madre doña Matsue. De origen nipón sin duda, según un estudioso de los orígenes de Fujito, la familia Naochio proviene de un pueblo que se llama Shirawama y que en español significa " Monte Blanco". Fujito entonces que no conoció jamás a su padre y que por referencias y fotos sabe que trabajaba como sastre en el centro de Lima, jura ante su foto, que sacará a su familia de la pobreza, aunque sea dedicándose a fechorías. Sin embargo al ingresar al colegio fiscal cambia totalmente su vida cuando se da cuenta que desarrollando su intelecto puede sin problemas ganar mucho dinero. "Chinito no hacel tálea glatis..." Esa conocida frase sin pensar le llevó muy lejos y al terminar sus estudios en la gran unidad Alfonso Ugarte con el primer puesto, en 1957 ingresa a la UADM. Como ya tenía la mala costumbre de hacerlo todo por "dinelo", el chinito que

Estrafalario

no deja de ser uno de los mejores en la universidad; continúa "trabajando" por una pequeña remuneración, sobre todo en el curso que más destaca, matemáticas. Estudiante imbatible y además irónico con los cholitos que no son tan brillantes como él, se rodea de los alumnos más sobresalientes; tomando en cuenta, sobre todo a las muchachas que lo persiguen por todos lados. Ahí conoce a su futura esposa; una joven estudiante de origen nipon que le deslumbra por su belleza y porque tenía a simple vista muchos medios económicos. Pero Fujito desde luego no es un Adán o el último pelo del calvo, no. Andrea, no le hace caso ni le mira. Ella esta locamente enamorada de un guapo y alegre muchacho proveniente de Chepén y que, además era el jefe del grupo folklórico de la universidad. Lucho D y Andrea se conocían desde niños y justamente por ese lazo de paisanos y de tener los mismos gustos por la música, el amor les golpeó la puerta. Mala cosa, se dijo Fujito al saber que su preferida estaba en amoríos con un músico. Entonces el cínico Fujito se acopla de pasito a pasito al grupo de Lucho; primero como admirador y luego como benévolo en la organización de los conciertos del grupo. Un día Lucho remarca al lentudo chinico y se acerca para agradecerle por su ayuda. Sin saber Lucho las intenciones de Fujito, le presenta a Andrea y, les propone que trabajen juntos en la organización de los eventos musicales. Nada les hizo presagiar el terrible final de este encuentro casual. Meses más tarde cuando Fujito se enteró que Lucho estaba en graves problemas académicos, le convenció y aseguró que él le ayudaría a pasar los cursos que debía. Lucho no sabía que el chinito santón le estaba metiendo un sable samurái por la espalda para que se hunda más y sea expulsado del centro

universitario. Felizmente que Andrea se dio cuenta a tiempo de los problemas de Lucho y sin que él se entere pidió a Fujito que lo ayudase. Fujito le da esperanzas pero por dentro se ríe de los dos y piensa; al fin les tengo en mi mano. Aprovecha entonces, para jugar su última carta. Lucho no se enteró nunca del por qué, pero al fin de año Andrea lo abandona y se cambia de universidad. Sin saber qué ha pasado y herido en su amor propio se abandona a los excesos y decide volver a su añorado Chepén. Fujito viéndolo derrotado acude como compañero y le sugiere una idea; por qué no se cambia a la San Marcos, posiblemente allí desarrollaría más profundamente su arte y terminaría su carrera. Lucho le da la razón y se traslada de la Molina al parque universitario. Considera a Fujito su mejor amigo y así se despiden pero, con el tiempo se van alejando más y más hasta que un día Lucho se olvida de Fujito, o Fujito de él. Para entonces el chinito logra su propósito y se compromete con Andrea y antes que termine su carrera se casan. Lucho no sabe ni se imagina que Fujito no solamente había destruido su vida sentimental sino también la de Andrea.

En 1990 el chinito, gracias a su intelecto es nombrado rector de la UADM y se le viene a la cabeza mandarse como candidato a la presidencia. Nadie en el país se entera que Fujito no solamente ya estaba en íntima relación con el Caballero loco, su mentor en la política, sino que estaba seguro que dentro de algunos meses se sentaría en el mullido sillón presidencial de la casa de Pizarro. El chinito cínico de nuevo jugaba un doble juego. Mala cosa. El gigante Marsella que estaba por dejar la presidencia y el país en una completa destrucción, pobreza crónica y burdel bíblico; se entrevista con Fujito durante


LITTERATURE Récit varios días y pactan con sangre. El caballero loco le ofrece asesores de su entera confianza y, entre ellos, sin que Fujito se entere, se cuela un hombre maduro con cabellos canos y voz ronca. Fujito no lo reconoce, es Lucho D que con fuerza de voluntad había terminado su carrera de abogado y que por admiración a un gran líder se adhiere al partido de gobierno. Entonces Fujito, con diez asesores a su mando, va ganando electores en todas las provincias y su campaña electoral se convierte en una ola gigante que nadie lo detiene. "Estrafalario" le dice Lucho D en silencio mirándolo a los ojos, mientras ve como el chino se disfraza de Chalan, de Shipibo, de indio con poncho y chullo de la puna. Lucho se ríe del chino macaco pero se pregunta por qué no lo reconoce y por qué no ve a Andrea por ninguna parte. No sabe que Fujito está en otra dimensión y no ve más allá de la punta de sus lustrosos zapatos "Armani" y de sus huesudos dedos que se frotan presagiando una orgía de sangre y de dinero fácil. Al fin, Dios y el pueblo lo quisieron así, Fujito es elegido presidente del país y toma el mando el 28 de julio. Recién cuando Fujito es ya presidente de la república presenta a su esposa a sus asesores y es Andrea que al fin se da cuenta que Lucho es uno de los diez asesores que rodeaban a su esposo en su campaña. No dice nada, simplemente le sonríe porque nace en ella una vaga esperanza de al fin huir de las garras del cínico chino. Algún tiempo después Andrea telefonea a su ex y le cuenta el pacto secreto que hizo con Fujito y que este se aprovechó de ello para casarse con ella y así disponer de su fortuna para sus planes futuros. Lucho escucha sin respirar la verdadera cara de Fujito y se da cuenta que no sólo a ellos les había engañado sino al Perú entero. Pero...el destino esta vez, no le ayudaría a concluir sus malé-

volos planes. Todo comenzó con el divorcio de Andrea y la denuncia que ésta hizo en contra de Fujito por malversación de fondos de una ONG. Con esa historia, que se convirtió en el eslabón para desenmascarar a Fijito, su gobierno fue perdiendo crédito y, aunque sus opositores se demoraron más de diez años para hallar las pruebas de su alma-oriental corrupta e inculparle; Fujito fue puesto al borde del abismo. Fujito, como era su costumbre, negó como un sabio cínico, su crueldad, sus asesinatos y su organizada maquinaria de corrupción; lloró y proclamó, frente a varias cámaras de tele, su inocencia, pero igual aprovechando la confusión de los vladi-Fujitos videos huyó del país por delante o por atrás de las narices de los tontos militares que no sospecharon o no tan tontos que sospecharon y se hicieron la vista gorda. Mala sangre estos milicos. De todas maneras Fujito corrió o voló despavorido como una rata a su isla del eterno sol rojo y renunció como un cobarde por fax a su alta investidura. Encima traidor, mal padre y mal esposo porque dejó a sus hijos abandonados y a su nueva mujer (japonesa) también. Pero un día volvió;

15

como todo asesino que vuelve al lugar de los hechos por que le quema la conciencia o por ser masoquista y fue, bien hecho, arrestado.

Ahora Fujito está sentenciado a vida en una cárcel (base naval) que el mismo construyó y que comparte con el Rasputín peruano (Vladito), el lugarteniente de los dos compadres. Él clama su inocencia (los otros también) y asegura que su cumpleaños es el 28 de julio día de la supuesta independencia del Perú. Fujito grita, todas las noches: ¡Andrea! ¡Andrea! ¿Dónde estás? No sabe que Andrea vive ahora con Lucho D y que ellos, agarrados de la mano, se pasean por los Champs-élysée en Paris...como debería haber sido si el chino (padre) no baja del barco y el hijo de p…de Fujito del cerro San Cristóbal. Así que el chinito ya no " hacel tálea glatis", no matal, no robal más a nadie.

Carlos Luis Murayari Coral, nació en Yurimaguas - Perú. Cursó estudios de periodismo en la Univ. “Inca Garcilaso de la Vega” (Perú); La Univ. Estatal de Minsk (Bielorusia). Es licenciado en Pedagogía y Psicología; "Grado máster of arts." de Educación, " consigna de honor" por la Universidad Estatal de Oriol (Rusia). Publicó el libro de relatos y poesía " Sombras" en 2003 (Editorial: Isdatelsvo Oriol). Actualmente prepara una licencia en Literatura Francesa y Latina, en la Sorbona Paris III y su tercer trabajo; “Itinerario de un Guerrero”.


16

A

LITTERATURE Récit

ETCÉTERA

veces el tiempo se detiene en lo injusto, en la nube gris que disipa gotas de sufrimiento para llegar al lago de las tinieblas que intenta seducir al demonio enmascarado que no es más que la maldad que siempre golpea ante los justos. Los pensamientos engreídos muchas veces traicionan y piensas mandar todo al carajo, ¿no es tan fácil dejarse llevar por los pensamientos o sí?, a veces el guerrero de cuentos solo actúa en sus sueños y lucha contra los fantasmas, contra sus jefes, contra cualquier jerarca. En la vida real quizá tienes que detenerte un momento a pensar, tragarte el carajo con agua y por fin actuar, no hay necesidad de un ser un chupa medias. Si tan solo la figura de la persona que mas odias escapase del espectro visible que dañan la sensibilidad de ojo humano y por esa bendita razón lo vemos, aunque esto funcione en los colores, todo sería más fácil. No sé si a la vez también inútil, personalmente no

creo tener enemigos pero los secuaces del destino malévolo muchas veces quieren hacerte caer, a veces lo notas y otras veces no. Quizá podríamos emanar una onda sistemática que se acomode a la situación y expulsarlo de nuestras vidas. El aluvión hipnotizado de carga negativa quiere desterrar el bosque, tiende a ser prejuicioso y minucioso con cada uno de sus defectos y al primero que encuentre lo juzga con tiranía. El gorrión de plumaje pardo también se aburre de volar, se detiene porque dice que el viento lo trata mal, dice que quiere intoxicarlo. Las ideas asustadas se escapan del cerebro porque no quieren suicidarse midos muchas veces pero no vale tirar la con él. Las notas musicales también toalla en el primer golpe. escapan paulatinamente de ese ritmo que esquiva los ruidos traviesos emanados por una banda juvenil de ideal anarkista. Todos Juan Diego Ponce Tuesta, estudiante, cursa el 5to año de secundaria. Próxise sien- mo estudiante de Ing.Electronica, como a muchos, les parece extraño ten opri- balancear estos dos gusto que son dos polos opuestos como el de ciencias y literatura. El arte de escribir es un hobbie, desde muy pequeño solía invetar historias hasta que un día decidió de crear un blog y poder publicar con mas frecuencia.

www.agc-creations.fr

www.europalatina.fr


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.