Paroles des Amériques 6

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NumĂŠro 6 - Septembre 2009 - ĂŠdition gratuite et bilingue


Sommaire Page 3: Débat : Permis à points

Editorial

Dédramatisons avec prudence

Pendant que je me penchais à écrire cet éditorial, j’ai reçu un mail très « étonnant » mettant en cause l’implication de l’OMS et nationalité. dans la manipulation du virus H1N1 et sa prolifération dans le Carnet de voyage : monde entier. Info ou intox, le fait est que le virus risque de cauCérémonie de l’ayahuasca, ser encore plus de dégâts avec l’arrivée de l’automne lors de sa deuxième tournée. mutation. Immigration : Sommes nous prêts à accepter une vaccination massive, en sachant que les effets secondaires ne sont pas encore connus et qui Migración, modernidad y serviront, selon moi, à gonfler l’investissement des laboratoires perspectiva, espagnol. concernés ? Les chinois ont commencé cette vaccination, ne lesEnvironnement : suivez pas si vous doutez encore de son efficacité, encore mieux Journée international pour la pour laisser tomber cette affaire, car ce vaccin réduit uniquement protection de la couche d’ozone. d’une journée les symptômes de la grippe. Dans tous les cas, chacun est libre de prendre ses décisions, mais Santé : El derecho al attention ne venez pas vous plaindre ultérieurement. agua pura, espagnol. Pas mal d’émissions télé commencent à dédramatiser le phéHistoire : Amarante nomène, respectons bien évidemment les consignes d’ hygiène et Caudé, La Kiwicha, espagnol. évitons d’alarmer la population, et si jamais nous attrapons la malaCulture : Survival die, allons voir le médecin et laissons notre système immunitaire travailler. France. Serons-nous les nouveaux cobayes de ce monde sans merci et Narration : Siempre l’intimidation des plus forts ? Espérons que non. Certes, la surhay caminos, espagnol population mondiale risque de nous poser des problèmes, mais Conseils: Phishing, est_ce une bonne raison pour nous «exterminer» ? espagnol Préoccupons nous déjà du réchauffement climatique et réduisons autant que possible les émissions à effets de serre, nous pourNous faisons appel à de nouveaux membres rons prolonger, peut être, un peu plus la vie sur cette planète.

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rédacteurs bénévoles pour rejoindre l’équipe de “Paroles des Amériques”, afin de renforcer et apporter des idées et suggestions qui puissent nous aider à accroître le nombre de nos lecteurs. Nous vous invitons à prendre contact avec la rédaction par mail.

lienscultureslatines@yahoo.fr

Avec des études en Communication et en PAO, S. Cabrejos S. a collaboré comme animateur pour une radio associative et écrit des articles pour un magazine des spectacles à Paris, ancien correspondant de presse pour une chaine de télévision au Pérou, est le président de l'association Liens et Cultures Latines qui mène le projet de ce magazine.

Les textes publiés dans cette édition n’engagent que leurs auteurs et non l’ensemble de la rédaction.

Responsable de la Communication: Assoc. Liens et Cultures Latines Equipe de rédaction: S. Cabrejos S., Carlos Murayari, Juan C. Castañeda, Hadrien Partouche,

Rubén Romero, Jérémie Wach Chastel, Julia Estevez, Hugo Seminario. Rédacteurs à l’étranger: José Ramirez (Hambourg,Allemagne), Carmen Ponce (Tréveris,Allemagne), Gia Mateo (Californie,Etats-Unis ), Juan Ponce (Lima,Pérou) Conception graphique: AGC CREATIONS Distribution: Via Internet www.parolesdesameriques.com

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Politique

Débat

Permis à points et nationalité

Devenir un sujet de Sa Majesté la Reine Elizabeth II est en passe de devenir un véritable privilège. Londres a en effet décidé de durcir le processus de naturalisation en mettant en place un système de permis à points pour obtenir la nationalité britannique. Jusqu'à présent, pour obtenir ses papiers, il suffisait d'avoir travaillé 5 ans dans le pays, pour peu qu'on parle anglais et qu'on y paye des impôts. Le parlement a voté une importante réforme il y a un mois. Son contenu a été rendu public lundi. Désormais, tout mauvais comportement sur le sol anglais sera sanctionné.

U

n permis à points pour acquérir la nationalité… il fallait y penser. Le Parlement britannique l’a fait en adoptant en juillet le Borders Citizen Ship and Immigration Act

2009. De quoi s’agit-il ? Jusqu’ici, la naturalisation s’obtenait automatiquement après cinq années de travail en Grande-Bretagne. La grande nouveauté de la décision du Parlement est la mise en place d’un système de points qui doit permettre ou non à un immigrant de devenir citoyen. Si le détail de l’acquisition des points n’est pas encore définitivement connu, on sait que seraient pris en compte les compétences, le travail, les connaissances. Les « mauvais comportements » seraient désormais sanctionnés. D’après un article paru cet été, « on ne connaît pas encore les critères exacts qui permettront l’obtention ou le retrait des points (…). Ainsi, l’argent apporté au moment de l’installation, le parcours professionnel ou le volontariat pourraient être des critères créditeurs, alors qu’une condamnation au cours du séjour ou un comportement antisocial pourraient coûter des points. » Si vous êtes riche et pratiquez le volontariat, vous avez des chances d’avoir vos points…encore que la procédure peut atteindre dix ans.

Si vous n’avez qu’un maigre pécule, que vous vous syndiquez ou que vous manifestez contre la présence britannique en Afgha nistan, par exemple, alors là, votre sort est scellé. Aucune exagération dans cette remarque, puisque déjà des voix s’élèvent concernant ce que signifie la définition de « mauvais comportement». Le journal The Guardian évoque le fait que le gouvernement pourrait ainsi décider de punir des immigrants qui auraient participé à des manifestations contre la guerre. Le ministre britannique de l’Immigration, Phil Wools, a d’ailleurs reconnu sur la BBC que des points pourraient en effet être supprimés pour certaines activités légales. Telles celles que nous évoquons concernant le droit de manifester. C’est la manière britannique de traduire les directives de l’Union européenne relatives à l’immigration. Hortefeux et Sarkozy l’ont prouvé depuis belle lurette, ils ne sont jamais en reste lorsqu’il s’agit de prendre des décisions réactionnaires. Ils pourraient puiser dans l’arsenal répressif britannique quelques idées supplémentaires. Et puis, le permis à points n’existe-t-il pas déjà pour les automobilistes ? De la bonne conduite automobile à la bonne conduite sociale, il n’y a que… 2 heures de TGV.

Réforme de naturalisation en Grande Bretagne

Dans les pays industrialisés (plus précisément en Europe et aux Etats-Unis), l’immigration est devenu depuis environ deux décennies, un véritable axe de réflexion dans l’échiquier de leur politique gouvernementale. En effet, si certains (nouveaux) pays industrialisés s’ouvrent volontiers au vagues de l’immigration en vue de favoriser les échanges inter-mondiaux, tout en y tirant des profit (tant pour le pays d’accueil que pour le migrant), d’autres estiment que l’immigration (favorisée par la mondialisation) est une forme de « menace » pour les intérêts économique, politique set socioculturels du pays et de ce fait, en incitent à la « préférence nationale ».

Gérard Bauvert

économiquement et socialement encadré par Mais en plus, il faut : l’Etat qui la légifère, mais très souvent, il existe une très bonne conduite durant les 5 années de des réformes qui d’une manière ou un autre, pro- résidence caractérisée par : une action de bénévolat utile à la communauté britannique. voquent la polémique au sein de notre société. Mais, d’après la nouvelle réforme du gouverne- Qu'est-ce qu'une très bonne conduite pour le ment britannique qui sera mise en vigueur en gouvernement britannique? 2011, la citoyenneté britannique sera calquée sur Dans le cadre de cette nouvelle réforme de naturalisation qui sera en vigueur dans 2 ans, on « de bons et de mauvais points » Passeport à point britannique : quelles condi- retient que pour obtenir le passeport britannique, une bonne action (militer pour un parti politique tions pour l’obtenir ? Pour obtenir le passeport britannique, il faut tout par exemple) vaut un très bon point, et une maud’abord, être sélectionné après : un quiz «Life in vaise action (manifester contre la guerre par the UK» (« la vie au Royaume-Uni »), une bonne exemple) vaut un mauvais point ! conduite durant les 5 années de résidence et un En attendant, pour que la loi portant sur le passeport à points britannique puisse être approuvée Passeport à point britannique : de quoi s’agit-il examen d’anglais. A cela, s’ajouteront dès 2011, d’autres conditions à l’automne prochain, les britanniques doivent se exactement ? prononcer … Selon le gouvernement britannique, devenir dont : être qualifié et payer des impôts Jusque là, tout paraît légitime et juridiquement A votre avis, la complexité de la procédure de citoyen britananique doit « être mérité » ! En effet, il est évident que la question de la natu- justifié en ce qui concerne les conditions à rem- naturalisation en Grande-Bretagne au travers du passeport à points, a-t-elle un sens ? ralisation doit être juridiquement, politiquement, plir pour obtenir la nationalité britannique.

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Evasion

Carnet de voyage

Cérémonie de l’Ayahuasca, deuxième tournée Jérémie Wach-Chastel, Parallèlement à ses études en master de cinéma à la faculté de la Sorbonne Nouvelle, il est comédien

L

au sein de troupes de théâtre amateurs et professionnelles depuis 1999. Engagé auprès du RESF (Réseau Éducation Sans Frontière) et de l’UNEF (Union Nationale des Étudiants de France). Il pratique la photographie en amateur depuis cinq ans. Avec des stages en photo-reportage en argentique et à la photographie numérique. Il a notamment approfondi ses connaissances dans le domaine du développement et du tirage en noir et blanc ainsi que dans celui de la technique et de la correction photographique numérique. Son projet Hombres sera l’occasion de mettre en pratique sa formation de photographe à travers la découverte d’autres univers visuels. http://univers.jwc-photos.com http://www.flickr.com/photos/jeremiewachchastel/

undi 15 juin 2009, Pucallpa, Pérou, 10h : cela fait plus d’une

heure que j’ai bu le breuvage amer de Jheff, mais, à part le fait de me sentir mal, rien ne vient. Je décide de forcer les choses. Jheff m’avait dit de manger léger hier, du genre des fruits ou une soupe, et qu’il n’y avait pas de problème pour boire de l’eau… Je commence donc par vomir beaucoup de liquide pendant deux minutes, puis me remets à travailler. 11h : ça revient, cinq minutes. Je finis à quatre pattes par terre, le ventre cassé en deux et les larmes aux yeux… 13h : idem… Les effets semblent finis, finalement, ce n’était pas si terrible, même si j’ai l’estomac mal en point. 13h50 : je pars travailler sur internet. 18h30 : je rentre, je me suis acheté une soupe chinoise. J’ouvre mon sac, mince, où est la grande cuillère ? Dommage alors, je vais attendre un peu que ça refroidisse, boire et utiliser mes doigts pour manger les pâtes et légumes.

Mardi 16 juin : je retourne voir Jose. Nous mangeons chez lui puis partons pour sa fac. Il me fait visiter, c’est grand et à moitié situé dans les bois, cela doit être sympa d’étudier là. Nous devions voir une répétition de danse traditionnelle, mais elle a été reportée à la fin de journée… Tant pis, partons dans le centre, car la fête de San Juan commence, et il y a un pasacalle (défilé festif dans la rue). C’est une fête nationale, célébré principalement en Amazonie, qui culmine le 24 juin. Ensuite nous passons revoir Pablo Amaringo, car je veux lui remettre une photo que j’ai prise. 20h : j’arrive chez Jheff. Cette fois nous ne serons que quatre. De nouveau, je me

lave avec le mélange de plantes. Nous nous installons et nous commençons. Argh, c’est un nouveau breuvage, le goût me paraît horrible. Et le plus étonnant est que les autres le trouveront très fin. C’est une nouvelle bouteille, donc un nouveau mélange et et les proportions ont pu changer, nous avions donc pris de petites doses pour qu’il n’y ait pas de problème, mais en fait c’était un peu trop léger. Jheff nous propose d’aller de l’autre côté du fleuve, voir une maison avec une parcelle de forêt qui Argh… il faut en reprendre une les intéresse...... gorgée… Depuis hier, j’ai une petite gêne dans la gorge, comme une Puis, la musique commence. La dernièmini envie de vomir. L’ayahusca n’ar- re fois, il n’y en avait pas eu car les notes rangeant pas les choses. des instruments de musique sont comme Et puis, tout d’un coup, un énorme ser- un amplificateur, et lorsque le voyage pent, à la peau étincellante, arrive du pla- n’est pas le meilleur qu’il soit, cela peut fond et glisse à côté de moi. Je regarde être gênant. Mais cette fois-ci, pff, j’adore. autour de moi… rien. Wahou, cette fois L’autre artiste, Juan Carlos, joue difféci, il y a des visions. Puis je voyage. Je suis rents rythmes de différents instruments, toujours assis mais je me transporte. Par- il interprètera même le Condor Pasa, ce fois, j’incline la tête pour changer de rythme repris par Simon and Garfunkel. direction. Il est toujours assis, mais j’ai l’impression Effectivement, les tableaux sont bien qu’il danse autour de moi, et même qu’il représentatifs de ce que l’on peut voir. joue de plusieurs instruments en même D’ailleurs, c’est après avoir pris l’aya- temps. Et lorsque je le regarde, il est là, huasca que j’ai réussi à vraiment les assis. Par contre, c’est un grand guerrier apprécier. Avant je les trouvais jolis, mais incas, en tailleur que je scrute. Son un peu confus. Maintenant, je les com- ombre, sur le mur, dansant au rythme de prends. Un peu comme lorsque l’on la musique. rêve, les visions évoluent, un lieu, ou une personne, peut se transformer, et vous L’envie de vomir est toujours là. Lors continuez votre chemin. C’est pourquoi d’une vision, je me mets à aider quelles œuvres sont autant riches. qu’un et à tirer une barre qui le gêne. À un moment, Jheff vient me parler, il Celle-ci se transforme en une longue s’assoit en face de moi, je lève la tête et le chose visqueuse, noire et répugnante. regarde. C’est un chaman de trois Alors, je tire, je tire. À la fin, j’arrive à la mètres, dont l’aura respire la sérénité, qui lui extirper. Mais maintenant que faire me fait face. Oui, cette fois-ci tout se avec de cette grande masse noire, ruissepasse bien. Il repart rassuré et se remet à lante et aqueuse ? J’ai envie de la vomir, chanter. Ses paroles m’aident, en fonc- de la faire sortir, mais je n’y arrive pas. tion des intonations les visions se modi- Puis-je me forcer ? Je ne sais pas, et ne le fie, se colorent. fais pas. Finalement, cet énorme truc

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Evasion

repart au fond de moi, comme un poids. Peut être, est-ce dû à ma formation, mais lors de mes visions, je repense toujours à des scènes de film. Ici, j’avais le Voyage de Chihiro en tête avec ces fantômes et créatures étranges qu’elle voit. C’est gênant, ce poids m’empêche de voyager. Je monte, je m’approche, je vois les choses et tout d’un coup, je me sens plombé, attiré au sol, et me retrouve assis, de nuit chez Jheff. Il me faudra du temps, cela me paraîtra des heures, mais finalement, j’y arriverai, je l’expulserai. Quel soulagement ! Toute cette noirceur en moins. Ah !!! que l’on se sent mieux, léger. Même si c’est le moment où l’effet de l’ayahusca diminue, je n’ai qu’à fermer les yeux et je repars. Finalement, la fin de la cérémonie arri-

La photo du mois

ve, nous remercions la Terre mère. Je regarde l’heure, 2h30. C’est fou, je pensais qu’il était bien plus tard. Tout le monde s’endort. Je passerai une nuit paisible, mélange de rêve et de souvenir de vision. D’ailleurs, celle-ci m’accompagneront longtemps. Aujourd’hui encore, il m’arrive, lorsque je ferme les yeux, d’en revoir certaine. Agréable sensation. Merci Jheff !

Mercredi 17 juin : Jheff nous propose d’aller de l’autre côté du fleuve, voir une maison avec une parcelle de forêt qui les intéresse. En effet, le lieu serait plus calme et plus agréable pour faire les cérémonies. 10h : le petit bateau nous dépose. Nous partons faire une ballade en forêt. Mince, je suis en débardeur et il y a plein de moustiques, c’est l’horreur, je me fais bouffer. À Pucallpa même, il y en a très peu, vers Rioja aussi d’ailleurs. Ce n’est que lorsque l’on rentre dans la forêt

Carnet de voyage

qu’on les trouve. Et moi qui ai encore oublié de prendre le traitement anti-paludisme… grrr, quelle tête de linotte. 11h45 : 10 minutes qu’on attend le bateau. Qu’est-ce qu’il fait ? J’ai mon bus à 13h pour Lima. Le temps de rentrer, prendre le sac et aller au terminal, cela va être juste. 11h55 : noil arrive, nous dépose au port un quart d’heure plus tard. Je file chez Jheff, me douche rapidement car il faisait très chaud et lourd lors de la ballade en forêt, puis prends mon sac et pars vers le bus. Les colectivos seront lents pour aller jusque dans le centre. Juan Carlos va m’accompagner en moto. Je grimpe dessus, mon énorme sac de rando sur le dos, le petit, en fait plutôt de taille moyenne, contenant ordi, appareil photo, bouquins, eau…, sur le devant. Heureusement, il conduit bien et ne fait pas de grosses accélération, car avec le sac, c’est un peu galère… Mais, j’avais déjà pratiqué en ville avec le professeur, donc ça va. 13h30 : c’est parti, 19h de bus jusqu’à Lima.

Par Hugo Seminario

Fête de l’Humanité, la sensibilité du public s’exprime avec des signatures d’appui à la cause du peuple, et pas précisement avec un stylo et sur un morceau de papier, mais aussi avec un pinceau, des pots de peinture et une banderole,artistique n’est ce pas?

En la fiesta de la Humanidad, la sensibilidad del pùblico se expresa con firmas de apoyo a la causa del pueblo, y no presisamente con un bolìgrafo sobre un trozo de papel sino también con una brocha, tarros de pintura y una banderola, artìstico verdad?

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Sociétés

Immigration

Migración, Modernidad y Perspectivas José Ramírez Agurto, nació en Huancayo-Perú, y es sociólogo por la Universidad Nacional del Centro del Perú. Persiste en seguir investigando sobre este controvertido y tan actual fenómeno de la migración para poder arribar a conclusiones y sugerencias que asuman concretamente la posibilidad de buscar que el migrante pueda ser integrado en una sociedad por ser un derecho del ser humano y no el privilegio de unos pocos. Vive desde 1990 en Alemania, y a la par, gracias a su talento musical ha recorrido por diferentes países difundiendo el folklore latinoamericano con su agrupación ILARECK (Amanecer). Actualmente tiene discos compactos plasmados y es autor de varios temas de profundo contenido social.

Continúa del número 5.......

1.3.-MIGRACIÓN, GLOBALIZACIÓN, TENDENCIAS

En los últimos veinte años (coincidiendo con la caída del Muro de Berlín), la tendencia a la migración del campo a la ciudad, de la provincia a la capital, en el plano interno, y del Tercer Mundo hacia el Primer Mundo en el plano externo, e incluso al interior de estos mundos, se ha acentuado significativamente. Una razón central es la situación económica de la mayoría de los emigrantes, que viene acompañada con la gran ilusión de llegar a vivir en el Primer Mundo moderno, en el corazón de la sociedad industrializada. Esta ilusión ha sido trabajada, desde hace muchas décadas atrás, por los mentores del sistema capitalista a través de la propaganda. Se ha vendido y se vende la idea, hoy menos que antes, de que en estos países de la abundancia, del bienestar, de libertad y de la democracia, se puede disfrutar de estas bondades sin mayor problema. Éste es uno de los motivos del por qué los habitantes comunes y corrientes de los países pobres aspiran a llegar a los “centros de la civilización”, y ello significa en su imaginario algo así como estar cerca del paraíso soñado. De ahí que EE. UU. de Norteamérica, Europa y Japón, principalmente, se hayan convertido en los centros de mayor afluencia de migrantes en el mundo actual. Datos estadísticos cercanos a la realidad del movimiento migratorio del Tercer Mundo al Primer Mundo, o de la migración en su conjunto, no existen. La razón es que es imposible conseguirlos por ser los movimientos migratorios rápidos y muy cambiantes. Fenómeno que nadie lo puede controlar y menos contabilizar en ninguno de los planos y menos en el legal u oficial. Éste es el motivo del por qué los incontabilizables son denominados por algunos científicos sociales como movimientos subterráneos, ilegales o de los sin papel.

En 1997, el exiliado periodista cubano Carlos Alberto Montaner (1943- ) respecto al tema que venimos analizando, sin mencionar fuente alguna, da el siguiente dato, leamos: “Cada año, desde hace una década, unos veinte millones de personas en todo el planeta empaquetan media docena de objetos preferidos, protegen celosamente las fotos de los abuelos y echan a andar por esos mundos de Dios en busca de un mejor destino bajo el sol. Diariamente diez mil personas piden asilo o refugio en algún país distinto al que les vio nacer.” (Montaner 1997: 169) De igual manera Roberto Campbell, autor del estudio Migración y globalización, sostiene: “La realidad de hoy es que en las últimas décadas más de 120 millones de personas han abandonado sus hogares buscando alivio a sus males, de ellas más de la mitad confiesan haberlo hecho por razones económicas, lo que expresa el deterioro económico existente a escala global.” (Campbell 2005: 3) Y algunos párrafos después, Campbell continúa: “Según la ONU, en la década del 90 del pasado siglo XX, hubo un desplazamiento humano que involucró a 100 millones de personas; de este número, 17 millones huyeron de la persecución en sus países, mientras que 20 millones se desplazaron para escapar de la violencia, la sequía y la destrucción ecológica; los otros 63 millones fueron inmigrantes económicos que buscaron una vida mejor. Los desplazamientos fueron con más fuerza hacia África del Sur, Europa Occidental, América del Norte, Asia y Medio Oriente, por lo general escogen a un grupo grande de países de la OCDE, que es la Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económico y agrupa los 29 países con mayor desarrollo, y donde pueden realizarse mejor estos grupos de emigrantes.” (Campbell 2005: 6) Por su lado el sociólogo norteamericano Michael Hardt y el filósofo italiano Anto-

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nio Negri denominan a esta población migrante como “la multitud móvil”. Ellos sostienen que el sistema capitalista, a pesar de las barreras legales impuestas y de la persecución-represión sistemática implementada, necesita de esta “multitud móvil” para su funcionamiento y, sobre todo, para su desarrollo. Leamos algunos puntos de su argumentación: “Las migraciones masivas se han hecho necesarias para la producción. Cada nueva senda se forja, se traza y se recorre. Parece cuanto más intensamente se recorren y cuanto más sufrimiento se deposita en los caminos, tanto más productivo se vuelve cada uno de ellos.” (Hardt y Negri 2002: 361) Una página después, mencionando los principales centros de afluencia de trabajadores migrantes a principios del siglo XXI, continúan: “En las regiones más dominantes (en Europa, Estados Unidos y Japón, pero también en Singapur, Arabia Saudita y otras regiones), la producción capitalista depende en gran medida de la entrada de trabajadores procedentes de las regiones subordinadas del mundo.” (Hardt y Negri 2002: 362 y 363) Hardt y Negri creen que el mundo capitalista desarrollado que ellos denominan “imperio” tiene problemas para controlar a la “multitud móvil” o migrante. Sus palabras: “El imperio no sabe realmente cómo controlar estos itinerarios y sólo intenta acusar de criminales a quienes lo recorren, aun cuando los movimientos sean necesarios para la producción capitalista misma.” (Hardt y Negri 2002: 361) Los estudiosos, finalmente, terminan afirmando: “El capital imperial en realidad ataca los movimientos de la multitud con una determinación incansable: patrulla los mares y las fronteras; dentro de cada país divide y segrega; y en el mundo del trabajo refuerza las escisiones y las fronteras de raza, género, de lengua, de cultura, etcétera. Pero, aun así, debe cuidarse de no restringir demasiado la


Sociétés productividad de la multitud, porque también ella depende de su fuerza. El imperio necesita dejar que los movimientos de la multitud se extiendan cada vez más a través del escenario mundial, y sus intentos de reprimir a la multitud son en realidad paradójicos, manifestaciones invertidas de su fuerza.” (Hardt y Negri 2002: 362) La migración, que con flujos o reflujos naturales, fue relativamente sostenida y en alguna forma controlada hasta finales de los 80 del siglo XX, después de esta fecha, sufrió una profunda alteración y esta modificación tiene que ver directamente con el fenómeno de la globalización que se viene implementando con más fuerza y decisión en los últimos tiempos, por un lado y por otro lado, con el derrumbe de lo que se llamó “bloque socialista” y su consecuencia mayor, la explosión migratoria. En estas últimas poblaciones se daba una contradicción evidente. Por un lado, eran libres, algunos eran hasta democráticos, cayeron las dictaduras, se terminó con la cortina de hierro, a pesar de ello deseaban abandonar estos países con dirección al mundo capitalista industrializado que en otros tiempos les abría las puertas del exilio. Pero en estos nuevos tiempos, este mundo los rechaza, les impone una serie de leyes, reglas y por último controles severos para evitar su llegada. La cortina de hierro, con otros estilos y formas, se levantaba nuevamente en el paso de estos ilusionados migrantes. Al inicio de la globalización, que coincide con la caída del “bloque socialista”, se dio en llamar a este proceso Nuevo Orden Mundial, que significa, entre otras cosas, la imposición de una ideología y un sistema económico (capitalismo de mercado libre) en todo el mundo: el capitalismo de la democracia liberal. Sus dos caras son: Una fuerza militar invencible en todo el mundo y un sistema económico de mercado sin límites. El mundo es convertido en un solo territorio, sin fronteras para el capital; ahora todos pertenecemos a una sola aldea, a un solo mundo globalizado, a un solo mercado. Aquella economía que crearon los países socialistas como alternativa a la capitalista desapareció (o fracasó) y se pasó a una economía global capitalista. En realidad, en otro nivel, no hay la menor duda que el proceso de la globa-

Immigration lización o mundialización ha transformado el carácter de la migración internacional, provocando un impacto sobre los conceptos clásicos de emigración, inmigración y remigración, a la vez que señala nuevas pautas a las trayectorias laborales, al sistema de residencia, y le ha impuesto nuevos cambios a la movilidad humana, trazando una nueva dimensión cultural y política que pronto se evidenciará mejor. Al nuevo reimpulso general implementado por el capital-imperialista, a través del neoliberalismo, en las dos últimas décadas se le ha dado en llamar globalización. Ello implica, hay que repetirlo una vez más, llevar las relaciones capitalistas de producción, y todas sus consecuencias negativas y positivas conocidas, hasta los rincones más alejados de la Tierra. Con esta acción se estaría demostrando, por lo menos en apariencia, que el capitalismo como sistema histórico tiene aún espacio, tiempo, fuerza y energía para alargar su existencia por algunas centurias más. Este reimpulso se implementa utilizando la empresa privada. Las privatizaciones vienen a ser la punta de lanza para lograr una nueva acumulación de capital y así evitar problemas al funcionamiento del sistema, en la medida que la otra forma, a través de la empresa pública o estatal, por el momento no es el método más rentable. Esta última forma de acumulación cumplió su rol, y muy bien, en otro momento histórico. En estos dos métodos de acumulación de capital, mercado libre o mercado controlado, empresa pública o empresa privada están evidenciadas las dos teorías más conocidas sobre cómo entender el desarrollo y mantenimiento del sistema con su base en la acumulación de capital. La teoría liberal, hoy expresada en el neoliberalismo, de la Escuela clásica de Manchester que tuvo sus mentores en David Ricardo y Adam Smith básicamente, y la estatista o proteccionista, sistematizada por el profesor John Maynard Keynes basada en la Teoría Económica, que hoy por hoy defiende el libre mercado capitalista como mejor garante del equilibrio institucional y el crecimiento económico de un país. Sólo debemos hacer la aclaración que ni los clásicos ni la keynesiana excluyeron totalmente la participación del Estado en la vida económica, tampoco el

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papel de libre mercado en la misma, la diferencia era de grado, sólo de intensidad. Regresando al tema de la globalización, es menester decir que este proceso, de llevar el capitalismo hasta los últimos rincones de la Tierra, implica, a decir de Hardt y Negri: “El establecimiento de una sociedad global de control que allane las estrías de los límites nacionales que concuerdan con la realización del mercado mundial y la supeditación real de la sociedad global al dominio del capital” (Hardt y Negri 2002: 305) Implantar las leyes y las reglas del capitalismo en todo momento y lugar, si bien implica suculentas ganancias para el gran capital mundial, concretizadas en sus grandes consorcios, implica por otro lado remover el avispero de la “multitud móvil”, de la migración que afluye en masa y aceleradamente hacia los centros de mayor desarrollo industrial del Primer Mundo. Si la tendencia es seguir con el proceso de globalización, ello implicará ampliar el mercado de consumo, hacer del mundo como tal un gigantesco mercado, lo que redundaría en mayores ganancias para los grandes inversionistas; pero a la vez mayor control político social de la población a través de leyes, normas y naturalmente represión. A pesar de lo último, el aumento incontrolable de la población migratoria del Tercer Mundo al Primer Mundo se irá incrementando cada día más. Con estos migrantes transformados en inmigrantes cuando ya están asentados en el Primer Mundo, en el caso que estudiamos en Alemania-Hamburgo, se inicia otro fenómeno-problema para el mundo desarrollado, el de la integración de los inmigrantes, para unos, o la asimilación de los inmigrantes, para otros. Con la integración o asimilación se pretende evitar los guetos, las sociedades paralelas o “la anomía social”, de los cuales hablan algunos sociólogos, que crecen en las grandes ciudades teniendo como actores centrales a los inmigrantes. En resumidas cuentas, la síntesis podría ser: a más globalización, más migración. “La multitud móvil” tiene su correlato en lo que algunos llaman “la ciudadanía móvil”. Ésta es la tendencia principal en el actual mundo de la globalización.

Continuará


Vivre mieux

Environnement

Journée internationale pour la protection de la couche d’ozone

C

ette année, le thème de la Journée internationale de la protection de la couche d’ozone, une journée commémorative décrétée par l’Assemblée Générale, porte sur « Sauvons notre ciel : une planète respectueuse de l'Ozone, tel est notre objectif ».

principal de cette nouvelle animation est une molécule d’ozone, qui explique aux jeunes téléspectateurs les causes de l’appauvrissement du bouclier céleste qu’est la couche d’ozone et comment se protéger des effets nuisibles des rayonnements ultraviolets qui en découlent. Plus de 56 gouvernements diffuseront le dessin animé sur Ce n'est pas un hasard si l'Assemblée générale des Nations leurs chaînes de télévision nationales aujourd’hui, touchant Unies a choisi la date du 16 septembre pour cette journée d'ac- des millions de téléspectateurs à travers le monde. Le PNUE tion et de sensibilisation au problème de la protection de la a produit ce film en trois langues : anglais, français et espagnol. couche d'ozone. En effet, le 16 septembre est la Les gouvernements eux-mêmes ont entrepris par la journée anniversaire de la signature du Protosuite de le traduire en 15 langues nationales. cole de Montréal en 1987. Ce Protocole, Cette production met en images des qui fut signé par 24 pays, était la première concepts et des messages essentiels idententative de coopération mondiale pour tifiés dans la stratégie de communicarésoudre le problème de l'appauvristion élaborée par le PNUE sement de la couche d'ozone rendu (Communication Strategy for Glotout particulièrement sensible par la bal Compliance with the Montreal découverte, en 1985, d'un trou de Protocol) qui veut lier la sensibilila couche d'ozone au-dessus du sation au respect des obligations continent antarctique. Les pays nationales conformément au Prosignataires s'engagèrent alors à tocole de Montréal. renoncer à l'emploi de substances responsables de l'appauvrissement Le PNUE a annoncé également à de la couche d'ozone. cette occasion que le siège des Nations Unies à Gigiri (Nairobi, A travers le monde, des pays organiKenya), est respectueux de l’ozone. sent des activités de sensibilisation qui Le matériel et les équipements sur les mettront en avant les résultats obtenus par lieux (tels que les réfrigérateurs) ne le Traité mais souligneront également les contiennent pas de produits chimiques nuidéfis à relever afin de compléter la tâche avec sibles à l’ozone. Le PNUE espère voir l’initiatisuccès. ve s’étendre à tous les locaux de l’ONU à travers le monde, à l’aide de consignes développées antérieurement par Le PNUE (Programme de l’ONU pour l’environnement) le Programme ActionOzone. assiste les pays dans les préparations aux festivités du 16 septembre en offrant conseils et matériels. A noter en particulier : La couche d'ozone est en quelque sorte le parasol de la terre. un court métrage d’animation, Ozzy Ozone. Le personnage Elle protège les organismes vivants, dont les hommes, des rayonnements ultraviolets (UV) émis par le soleil.

www.europalatina.fr

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Vivre mieux

El derecho al agua pura

Gia Mateo, Comunicadora de profesión y de convicción. Licenciada en Ciencias de la Comunicación de la Universidad San Martin de Porres. Estudios posteriores en ESAN y en la Universidad de Cypress en California, EE.UU. Colaboró en la redacción de la Revista Medio de Marketing. Productora y Editora de diversos programas de TV del Canal 4TV y Canal 7TV. Relacionista Pública del Centro Camaldoli en Napoli, Italia..Actualmente radica en el sur de California . Creadora y colaboradora del Programa Virtual de Transformación Personal "Oracles of Truth" (Oráculos de Verdad), un Centro Comunitario de aprendizaje virtual sin fines de lucro. Partidaria de Campañas Ecológicas y Orgánicas.

Me muero de sed", solimos decir cuando estamos sedientos o nos quedamos sin aliento, pero detrás de esta frase que suele decirse ligeramente, ¿cuánta verdad existe? Aunque la frase morirse de sed sea empleada como una frase hecha y muchas veces sea usada incorrectamente, la realidad pudiera no estar tan lejana. El elemento del agua es tan vital como el aire; esenciales para la supervivencia del hombre y la supervivencia de nuestro planeta. Sin agua, los seres humanos morirían en pocos días. El 75% del cuerpo humano está constituido por agua. El cerebro humano está compuesto por 95% de agua, la sangre por 82% y los pulmones tienen un 90%. Solo una disminución del 2% de agua en el cuerpo humano afectaría negativamente en el organismo causando los peligrosos signos de deshidratación como pérdida de memoria temporal, confusión, inhabilidad de efectuar operaciones simples de matemáticas, dificultad de leer letras pequeñas, y de mirar la pantalla del computador. Deshidratación moderada es también una de las razones más comunes de fatiga. Aquí en los Estados Unidos, un 75% de la gente tiene leve y deshidratación crónica y estamos en un país desarrollado donde el agua no escasea y está disponible en diversas variedades formas, calidad y precio. Me pregunto entonces, en qué condiciones de hidratación o deshidratación viven otros seres humanos donde el agua es escasa y la poca disponible está contaminada. África es el continente más afectado con escasez de agua. No obstante, sus grandes ríos como el Nilo, el Congo, Níger y Zambeze, la distribución del agua es totalmente desigual. Es decir, no satisfacen a la entera población porque su distribución está totalmente desproporcionada. Algunas regiones africanas poseen muchos ríos mientras que otras son completamente áridas.

El Rio Niger, en África Occidental Si nos referimos a las estadísticas, 14 países africanos experimentan graves problemas de escasez de agua y se calculan que 11 países más se unirán en los próximos años. Esto representará el 50% de la población africana, es decir 1.45 billones de africanos sufrirán la carencia del agua. Pero si todo se detuviera en escasez la cosa no sería tan devastadora. Desafortunadamente la poca agua que existe, está infectada de bacterias. Cada día hay 650 niños que mueren en África especialmente niños menores de 5 años. Una situación realmente alarmante. Muchas partes del mundo sufren este problema, unas más y otras menos. Latino América y el Caribe no se escapan de esta realidad. Haití es el país que cuenta con más índice de contaminación de agua contrario a Uruguay que cuenta con menos. Afortunadamente hay muchas entidades del gobierno y organizaciones que trabajan en proveer servicios sanitarios en el mundo, sobretodo en áreas rurales donde se encuentran los sectores olvidados. Un ejemplo de ello es la Ayuda Internacional una entidad sin fines de lucro que está generando centros de distribución en el mundo para abastecer agua a poblaciones que carecen de este elemento. Estos proyectos se basan en filtros que producirán agua potable limpia. Principalmente diseñado para los continentes de África, Asia, Latinoamérica y el Caribe. El acceso del agua potable limpia sin ninguna contaminación es importante no solo para la salud individual y colec-

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Santé

tiva sino que para el desarrollo económico. La gente con acceso a agua limpia, será más sana y tendrá más tiempo para ocuparse de otras cosas como generar ingresos. Todos sabemos que el agua es esencial para el mantenimiento de nuestros cuerpos, pero el agua también juega un papel muy importante para la prevención de enfermedades. Si tomamos como mínimo 8 vasos de agua al día podemos disminuir el riesgo del cáncer al colon por un 45%, el cáncer a la vejiga por un 50% y se reduce potencialmente el cáncer a la próstata y el cáncer a las mamas. ¡Y estos son solamente unos pocos ejemplos! Es irónico pero solemos decir que queremos lo mejor para nosotros, pero mantenemos a nuestro auto mejor que a nosotros mismos. El auto no funciona sin gasolina y aceite y apenas el indicador está en niveles bajos, nos preocupamos y paramos en la primera estación de gas para poner gasolina o comprar aceite. Nuestros indicadores internos de agua muchas veces se presentan bajos pero no nos preocupamos de ello. Muchos toman agua porque tienen sed, no porque quieren hidratar el cuerpo y es allí el problema. El agua es fuente de vida, siempre que esté libre de contaminación. Es más importante calidad que cantidad. Las enfermedades que conlleva tomar agua contaminada son muchas más graves que cuando tomamos poca agua limpia. Esperemos que en el futuro más organizaciones y entidades sin fines de lucro se preocupen por todos los individuos que desafortunadamente carecen de agua potable en sus casas o que no disponen de un filtro para purificarla. El beber agua fue un derecho de siempre y que fue donado por la naturaleza, ahora debido a intereses económicos no contamos con ello a menos que exista un costo de por medio. Si bien es cierto el agua no volverá a ser gratis como en sus inicios, al menos el gobierno debería de donar filtros de aguas a personas de escasos recursos. Tomemos conciencia y tomemos agua pura no solamente lograremos el beneficio corporal, estético y mental sino que crearemos una sociedad más sana y por ende un mundo mejor. Al fin y al cabo es el derecho de cada uno de nosotros.


Culture

Musique

Salut l’artiste! L

Hadrien Partouche est titulaire d'une licence d'histoire. Sa passion pour l'Amérique Latine l'a amené à participer à plusieurs projets culturels et associatifs. Il a vécu au Paraguay où il a collaboré avec de nombreuses radios. Il est actuellement journaliste et chroniqueur pour l'émission " Radio Café Américas" sur Fréquence Paris Plurielle. ’été 2009 fut celui de Michael Jackson.

éclaircissement de la peau, serait à l’origine de son changement. D’autres y voient une volonté de devenir Blanc et de se Les Thriller, Billie Jean ont résonné dans les rues pari- détacher totalement de l’aspect physique d’un père fouettard. siennes comme un air nostalgique des années 80. La mort du Roi de la Pop marque la fin d’une époque, celle En réalité, Michael Jackson n’avait pas de couleurs ou du d’un artiste talentueux qui bouleversait l’univers musical par moins chaque couleur correspondait à une époque. Décrié ses mélodies et ses pas de danses (le moonwalk), capable de par certains comme un monstre, il semble plutôt que le Roi de rendre une foule hystérique au son de sa voix et aux rythmes de la Pop était en réalité le Roi du mal être. A la recherche d’une ses mouvements endiablés. enfance qu’il n’aura pas connue, Jackson s’inventera un monde féerique et grandiose dans son parc d’attraction Neverland. La musique ne se limi- Entre les grandes roues et les attractions en tout genre, apparait te pas à Michael la silhouette d’un adulte à l’âme enfantine. Jackson et ne manque pas de Un éternel enfant dans un corps d’adulte mais qui commence talents, mais com- à se faire gênant au moment des scandales d’attouchements sur bien de musiciens, des mineurs. Les années 90 se traduisent par les procès à répésur ces vingt der- titions et par un Michael Jackson criblé de dettes. Bien que la nières années, peu- justice lui donne raison, l’artiste s’autodétruit, parait encore vent prétendre plus marqué par les opérations et affiche une dépendance aux l’avoir innovée ? médicaments à peine voilée qu’il expliquera dans un morceau Musicien, danseur et intitulé « Morphine ». chanteur talentueux, il a prouvé que l’on Invisible et absent du paysage musical et médiatique, Jackson mesure la qualité disparaissait pour mieux réapparaitre. d’un artiste à sa Il annonçait son grand retour pour juillet 2009 avec une série diversité. de cinquante concerts, qui ne verront jamais le jour. Toutefois, Michael Jackson ne serait pas Emporté par une crise cardiaque et emmenant dans sa tombe cette icône planétai- ses souffrances et traumatismes, Michael Jackson laisse le soure sans cette image venir d’un artiste unique, intemporel et d’un homme comcomplexe et contro- plexe. versée qui lui colle à la peau. Certains ont pleuré, d’autres furent pris de nostalgie voir même surpris, une chose est sûre Michael Jackson n’a pas C’est d’abord l’histoire d’un enfant doté d’une voix unique et laissé indifférent. Au-delà de la formidable opportunité comqui devient rapidement le leader du groupe Jackson Five. Puis merciale qu’ont saisi les disquaires pour augmenter leurs ventes celle d’un enfant terrorisé par un père violent ne cessant de en chute libre, la mort de Michael Jackson aura permis de l’humilié en l’appelant « Gros Nez ». redécouvrir la virtuosité d’un géant de la musique qui restera à jamais gravée dans le cœur des mélomanes . Un nez épaté et qui ne cesse de changer tout comme son apparence physique. Le noir au costume blanc de Thriller devient L’homme aux socquettes blanches et chaussures noires peut le blanc au costume noir sur la pochette de Bad. désormais pratiquer le moonwalk en paix à l’abri des critiques. Les raisons de ces transformations physiques ont longtemps intrigué, provoquant un flot de rumeurs et de fantasmes pour la presse à scandale. Officiellement, Michael Jackson souffrait d’une maladie rare, le vitiligo. Cette maladie qui provoque un

Salut l’artiste et merci…..

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Culture

Photographie

(H)OMBRES Huit mois au coeur des classes laborieuses

Nous sommes passés voir Jérémie pendant son vernnissage, décontracté et un peu décalé de son retour de l’Argentine, nous avons pu parler de son voyage, son aperçu du monde andin et surtout de sa belle expérience en Amérique Latine, voici un résumé de l’interview.

Comment est né ce projet et quelles furent tes motivations?

En fait, ça fait longtemps que je voulais découvrir cette culture à travers l’art, la photographie le théâtre, la télévision, mais surtout dans l’aspect social car depuis un moment je suis militant à la faculté et en politique, et c’est pour cela j’ai entamé les démarches nécessaires qui ont été très longues d’ailleurs, et grâce aussi à des différents contacts j’ai réussi à partir dans le continent latino-américain.

Cette attirance pour l’Amérique latine est-elle récente ou estelle née pendant tes études à l’université ? Mes parents avaient déjà à l’époque des amis chiliens dont Oscar Castro, metteur en scène chilien, et ma relation avec ces gens là et cette culture m’intéressait énormément, car je voulais voir une autre vision du monde, moins carrée, plus ouverte, car c’est des populations qui ont vécu des dictatures prolongées et je voulais savoir comment ils faisaient et surtout apprendre d’eux.

Parles nous de l’organisation du voyage, j’imagine que ça n’a pas été facile ?

Au départ cela fut très dur car je ne savais pas où j’allais dormir et les questions techniques, qu’est ce que je devais apporter, etc. Mais j’ai connu des gens qui m’ont aidé et m’ont donné des informations précieuses pour me débrouiller sur place, et après même si j’avais des contacts, je ne les ai pas tous vu ce qui m’a aussi permis une entière liberté dans mes déplacements et les actions que je voulais mener.

Par rapport aux aprioris qu’ont les occidentaux envers l’Amérique du sud, après huit mois de vécu dans le continent, ta vision de voir les choses a-t-elle changé ?

tout, qui arrive normalement de « l’envahisseur » et de l’autre côté cette culture indigène et du chamanisme, la médecine parallèle, dans certaines régions des pays que j’ai visité, cela m’a beaucoup impressionné.

Pendant ta rencontre avec des organisations locales, travailleurs, syndicalistes dans les différentes pays, crois tu qu’il existe un dénominateur commun entre eux ? Je pense qu’il y a une chose qui est très forte, c’est le passé dictatorial des populations qui est très marqué et la jeunesse à cette conscience de faire quelque chose pour que cela change, et ils commencent à s’organiser, et tout ce mouvement est vraiment en ébullition, il y a une force que se réveille et c’est très bien.

Tu as aussi réalisé une expo photo et une conférence en Bolivie, comment ça s’est passé ?

J’ai rencontré des étudiants des beaux arts à La Paz qui m’ont invité aux ateliers de l’école, j’ai montré mon matériel au professeur de photo, qui lui a plu, et m’ont invité à exposer dans une autre faculté avec l’appui des beaux arts et le ministère de la culture. J’ai même donné un cours de photographie sur place et montré l’utilisation de Photoshop Lightroom. C’était vraiment très intéressant et agréable de montrer ses photos à des personnes à qui j’ai pris ces photos. Ils ont beaucoup apprécié.

Si tu pouvais résumer en quelques mots cette expérience

Pour moi ça a été une expérience enrichissante, aucun mauvais coup, sur le plan personnel, éducatif et photographique, j’ai rencontré beaucoup de personnes, des gens intéressants avec qui je suis toujours en contact, c’est cela aussi qui est le plus fort c’est des gens rencontrés, c’est ce qui m’a le plus marqué.

Le mot de la fin en espagnol pour terminer cette interview

Pues gracias a todos los amigos por lo que me enseñaron, creo que regreso con un inmenso mensaje y transmitirlo a través de mis fotos, para que la gente que vive aquí sepa como se desarrolla la gente allá, y que por ejemplo el Perú no solo es el Macchu Picchu y el Cuzco, que hay lugares menos turísticos pero muy agradables, y sobre todo que no se conoce un país si no se conoce a su gente, muchas gracias.

Oui, vachement, j’entendais souvent dire de faire attention car les locaux sont des sauvages, ou de me méfier des gens de là-bas, même si j’ai vu des contrastes assez marqués, j’allais surtout pour casser « ces aprioris », je suis vraiment parti en voulant Photos: Hugo Seminario modifier ma vision des choses, pour vouloir apprendre, et avoir du recul déjà par rapport à son pays, ce qui fut extraordinaire.

Qu’est-ce qui t’as vraiment marqué dans ces populations ? L’ouverture d’esprit, et surtout au niveau de la communion des religions, voir comment la religion catholique est encrée par-

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S.Cabrejos S.


Culture

Histoire

Amarante Caudé, La Kiwicha

Les grains de kiwicha contiennent une forte proportion d’acides aminés essentiels, entre autres, la lysine, qui est un des acides aminés les plus rares dans les aliments d’origine végétale, qui est essentiel pour le développement des cellules cérébrales et de celles de la reproduction. La kiwicha est un aliment presque parfait pour la nutrition humaine. On le nomme aliment fonctionnel en raison des énormes bénéfices qu’il apporte á l’être humain. Pour ses grains très petits on le connaît au Pérou comme le petit géant pour l’alimentation humaine. On peut affirmer que l’amarante est un aliment du 21ème siècle, puisqu’il figure dans les programmes internationaux pour l’alimentation dans l’espace, approuvés par les spécialistes en diététique de la NASA aux Etats-Unis.

E

HISTORIA DE LA KIWICHA

sta planta es originaria de los Andes, principalmente del Cusco, donde existen muchas variedades. Algunos investigadores – según Hernán Velarde – afirman que fue un alimento destinado al uso exclusivo de los incas, amautas y los generales del imperio. Fue declarada por los españoles durante el virreynato como la “planta maldita”, la “planta subversiva”, y se prohibió su uso expresamente por una “bula papal”.

El ingeniero Jaime Pacheco Navarro, catedrático de la Universidad Nacional San Antonio de Abad del Cusco, investigador de la trayectoria histórica de la “mágica” planta, afirma que con la llegada de los españoles se inició lo que puede calificarse como una guerra silenciosa, pero implacable para desplazar primero a los hombres de su tierra, a los dioses de sus templos y a sus especies alimenticias nativas, para suplantarlas por las que ellos trajeron. Indica que contra esta “amaranthácea” (Kiwicha) se tomaron providencias especiales. Y esto porque durante los primeros 100 años de la conquista los españoles no hallaron explicación posible al hecho de que los hijos de los mitayos y los yanacunas de las encomiendas “se mantuvieran robustos e inteligentes pese a la miseria dentro de la que estaban confinados y al trato brutal que recibían”. El virrey Marqués de Cañete llegó a preguntar a su corte: ¿Por qué estas indias mugrosas siguen pariendo hijos sanos y robustos si las estamos golpeando en la matriz y la cabeza?

La respuesta la darían los fanáticos sacerdotes de la Santa Inquisición muchos años después, cuando otro virrey recibió un informe “sorprendente” sobre las “probadas y experimentadas cualidades de la KIWICHA, la planta subversiva” consumida por los indios secretamente. Seguramente habría encontrado alguna extraña relación entre las comunidades o poblaciones que consumían tal alimento y las constantes rebeliones quechuas o aymaras.

rebeldes jamás será completa mientras sigan consumiendo cierta planta cuyo fruto no es más grande que la cabeza de un alfiler”. Aparejado a este informe iba la descripción detallada de la KIWICHA, dibujos y otras especificaciones.

A solicitud de las autoridades eclesiásticas, se prohibió bajo pena de muerte el consumo de la KIWICHA, y los cultivos existentes fueron arrasados al amparo de una “BULA PAPAL” que excomulgaba a todo aquel que se atreviera a consumir el fruto de la “planta maldita”.

Transcurrieron los años, y la planta pasó al anonimato, pero su consumo no desapareció, aunque se redujo muy sensiblemente. El redescubrimiento de esta planta se dio cuando un grupo de investigadores cusqueños buscaba un sustituto vegetal a los colorantes químicos, ante la alarmante certeza de que éstos son factores conducentes al cáncer.

La historia comienza cuando el ingeniero Luis Sumar Kalinowshi se contacta, con este propósito, con la Academia de Ciencias de los EE.UU. (NASS), en cuyos laboratorios se prueba fehacientemente que la KIWICHA, más que un colorante, es una planta alimenticia sin comparación en el mundo.

Una vez demostradas las virtudes de esta planta, se dieron los pasos para la realización del PROYECTO AMARANTHUS, que está apoyado por el Centro de Investigación de Cultivos Andinos. Los fondos del proyecto provienen de la NASS. Como contrapartida, la Universidad Nacional San Antonio de Abad pone sus técnicos y laboratorios a disposición del proyecto.

Este proyecto, que es impulsado por los ingenieros Luis Sumar Kalinowski, Oscar Blanco y Jaime Pacheco Navarro, es considerado, desde el punto de vista alimenticio, como uno de los más importantes en su género. Se dice que este cereal prehispánico a la postre “salvara a la humanidad de la desnutrición, igual que lo hizo la papa ya en dos oportunidades. La Kiwicha podría solucionar la falta de proteínas en un 60%”.

El consumo secreto de la “planta subversiva” era lo que seguía manteniendo la inteligencia Carmen Ponce de Mirbach, nacida en Los Organos (Piura) -Perú en Julio de 1959 despierta de los indios “adic- hizo sus estudios secundarios en el Colegio Miguel Grau en Lima. Licenciada en tos” y su fuerza y capacidad Turismo y Hotelería por la Universidad de San Martin de Porres de Lima. de reproducción incólumes. Viajo a Alemania país donde reside desde 1990. El informe añadía una reco- Colaboro con la Agencia Latinoamericana de Servicios Especiales de Información mendación expresa: “La ( ALASEI-Bonn). Actualmente da clases de español en la Universidad del Pueblo dominación de estos indios en la ciudad de Tréveris.

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Culture L

Survival France

Premiers cas de grippe A chez des Indiens d'Amazonie

es premiers cas de grippe A viennent d'être déclarés chez des Indiens d'Amazonie, les experts craignent de plus en plus une contagion dévastatrice parmi des peuples qui n'ont aucune immunité contre les maladies extérieures. Le département régional de santé de Cusco a annoncé que sept Indiens matsigenka, qui vivent le long du rio Urubamba en Amazonie péruvienne, sont atteints par le virus. Les peuples indigènes à travers le monde sont particulièrement vulnérables à la grippe A en raison de leur faible immunité et de leur taux élevé de maladies chroniques telles que le diabète ou les dysfonctionnements cardiaques. En Australie, près d'un Aborigène sur dix meurt de la grippe A, alors que leur espérance de vie est déjà de 15 à 20 ans inférieure à celle des non-Aborigènes. Au Canada, le taux d'infection parmi les communautés des Premières Nations au Manitoba est de 130 pour 100 000, alors qu'il n'est que de 24 pour 100 000 parmi la population dans son ensemble. L'anthropologue Glenn Shepard, expert des Indiens matsigenka, a déclaré aujourd'hui : "L'arrivée de la grippe A chez les Matsigenka est particulièrement préoccupante puisqu'ils ont des contacts intermittents avec des groupes d'Indiens très isolés qui vivent à proximité."

Le professeur de médecine à l'université de Bristol, Stafford Lightman, a également rapporté que: "Les Indiens isolés n'ont aucune immunité face aux maladies contagieuses qui se répandent parmi notre société industrielle et seront particulièrement vulnérables à la grippe A. Cela pourrait être dévastateur et pourrait contaminer simultanément des communautés entières." Stephen Corry, directeur de Survival International, a déclaré : "Ces nouvelles sont très alarmantes. Les peuples isolés à travers le monde sont déjà confrontés aux bûcherons et fermiers illégaux ainsi qu'aux braconniers et touristes zélés qui empiètent sur leurs territoires et leur transmettent des maladies contre lesquelles ils n'ont aucune immunité. En période de pandémie, il est encore plus urgent de reconnaître et protéger leurs droits territoriaux avant qu'il ne soit trop tard.

Pour plus d’informations Sophie Baillon 00 33 (0)1 42 41 44 10 sb@survivalfrance.org

Les Matsigenka vivent le long du rio Urubamba, Pérou. © J Mazower/Survival

Un appel à l'extermination des “sauvages” au napalm remporte le prix Survival de l'article le plus raciste de l'année Le prix 2009 de l'article le plus raciste de l'année est remis au journal péruvien El Correo.©

U

n article prônant l'usage du napalm à l'encontre des Indiens péruviens a été désigné par l'organisation des droits de l'homme Survival International comme l'article le plus raciste de l'année publié dans la presse institutionnelle. Cet article, paru dans le quotidien national péruvien El Correo, traite les indiens de 'sauvages', de 'paléolithiques' et de 'primitifs', prétend que leur langue ne compte pas plus de quatre-vingts mots et soutient que, lors des récentes manifestations en Amazonie péruvienne, ils étaient manipulés par 'l'excrément communiste'. «A ceux d'entre vous qui croient encore que ces 'groupes ethniques' sont 'bons', 'innocents' et 'purs', je rappelle que ce sont les mêmes peuples qui excellaient

dans l'art de réduire les têtes de leurs ennemis et qui les portaient ensuite à la ceinture de leur pagne. Si les 'natifs' n'ont pas réduit les têtes des policiers qu'ils ont tués (lors des récentes manifestations) et dévoré leurs dépouilles, c'est simplement parce qu'ils n'en ont pas eu le temps.» L'auteur de cet article infamant s'en prend également à trois députées indigènes, ridiculisant leurs patronymes et les décrivant comme les 'trois starlettes des égoûts parlementaires'. Sa réponse aux manifestations indigènes contre l'exploitation des ressources naturelles sur leurs terres est : «Allez vous faire f…..., les porteurs de pagne et autres». Avant de conclure, il lance: «Je ne sais pas ce qui retient le président de fournir à l'armée de l'air tout le napalm nécessaire…» Le prix de l’"article le plus raciste de l’année" est décerné dans le cadre de la campagne "Racisme dans les médias" que mène Survival contre les propos racistes

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tenus par les principaux médias du monde à l’égard des peuples indigènes. Le lauréat est gratifié d'un certificat portant la citation du chef sioux lakota Luther Standing Bear : «Toutes ces années à traiter l’Indien de sauvage n’en ont jamais fait un.» Cette campagne de Survival contre le racisme dans les médias est soutenue par d’éminents journalistes britanniques tels que John Simpson, George Monbiot, John Vidal de la BBC et les auteurs de best-sellers Tim Butcher et Simon Garfield. Stephen Corry, directeur de Survival International, a déclaré aujourd'hui : «Ce navrant tissu d'insanités n'a pas sa place dans une presse libre et indépendante dont le rôle est d'éduquer et d'informer. Il est à espérer que la publicité qui sera faite autour de ce prix contraindra ce journal à s'y reprendre à deux fois avant de publier à nouveau de tels propos orduriers et injurieux.» Miriam Ross (à Londres)

(+44) (0)20 7687 8734 mr@survival-international.org


Récit

Eclipse diario

Juan Diego Ponce Tuesta, estudiante, cursa el 5to año de secundaria. Próximo estudian-

V

te de Ing.Electronica, como a muchos, les parece extraño balancear estos dos gusto que son dos polos opuestos como el de ciencias y literatura. El arte de escribir es un hobbie, desde muy pequeño solía invetar historias hasta que un día decidió de crear un blog y poder publicar con mas frecuencia.

oy, como queriendo atropellar con la mirada. Atropello, casi me atropellan, pero su intento fue fallido. Sigo a paso firme, un abuelo me señala, no lo reconozco, vuelven a quererme atropellar, esta vez fue el viento, esta violento. Violencia, frente a mi se están peleando, pelea de gato a perro.

ren volver a atropellar, esquivo el intento, me saludan desde la otra acera, no lo reconozco, o quizá nunca vi al pintor con terno. Me encuentro un billete de diez soles, lo examino, es falso. Cruzo, un container escupe su claxon, me asusta, mi pie que estaba por llegar a tierra se levantó y pateó mi cabeza. El ambiente de pan recién horneado cambia para una Un perro me ladra, autos no me dejan gripa, ponzoña, apesta. Me entero que cruzar, el ambiente apesta a pan recién anoche asaltaron el locutorio, mala suerhorneado, te, quería una los niños grirecarga virtual. tan, sus madres les Quiero regresar pegan. Intenmi celular al bolto correr, sillo, se cae, me pero la vereagacho a recoda me detiegerlo, me empune, tropiezo. jan, me caigo, El perro que miro al idiota, me ladró, se me pide disculacerca con pas, camina apuaire de querado. Casi en la rer examinar esquina de la la escena, me casa de mi abueparo, no me la, huele a tierra sonrojo, me quejo del alcalde, veo a mi mojada, me resbalo, no es la lluvia, tamtía, la saludo, no me reconoce. poco tierra mojada, es mierda de perro. Un borracho me insulta, lo insulto, nos insultamos, en la otra acera un señor insulta a su esposa, me quedo perplejo como el marido energúmeno grita que de la mano va con su saliva, me choco de hombro a hombro con un abuelo, volteó, lo miro, me pide dinero, no tengo le digo. Llego a Angamos; tres prostitutas me tientan con sus servicios, que sabría que es felicidad, son viejas, me dan asco.

Me limpio, intento, en uno de esos intentos, vuelvo a tropezar, me levanto, un joven en bicicleta se burla, camino un poco mas, escucho un grito, es el joven de la bicicleta, la línea nueve lo atropelló, no me burlo, lo insulto, los curiosos corren, los persigo con la mirada, llego a la casa de mi abuela, toco el timbre, me pasa electricidad producto de la lluvia, me da rabia, golpeo el timbre, lo rompo, pero me vuelve a pasar electricidad, la Quiero volver a correr, la vereda vuelve señora de la tienda me mira, la miro, me a obstruirme, un cobrador me invita a dice no hay nadie. pasar a su autobús, rechazo la petición con la cabeza. Volteó en Dante, me quieRuben Romero, Radicado en Europa hace 20 años.Comunicador Social, especializado en producción y realización cinematográfica. Oriundo de la región amazónica del Perú, inicia sus estudios superiores con un bachillerato en Hanover Alemania. Posteriormente estudia Filosofía, Literatura, Zootecnia e Idiomas en Argentina, Suiza y Perú.

Es creador, realizador y productor ejecutivo de Europa Latina TV

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Littérature Ulises sin barrio

-¿Qué soy? -Dirás : quién soy -Ok, quién -… -¿Quién soy? -No sé, ¿un huevón más? -O un huevón menos, depende pues, depende pé -Con pé eres un huevón más -Y con -y con pues, eres un huevón, pues! -O sea que entre pé y pues hay un fragmento simbólico de identidad… -Exacto, hay un origen -social -y cultural, más que social -¿Quién soy pé? -Un chico de clase media, media baja con orígenes provinciano (vaya novedad!) que lee poco y se junta con los patas del barrio por lo menos 2 veces a la semana -… -y que ve los programas sensacionalistas de la tele basura -… -y se pelea -¿Con quién? -No importa, lo importante es pelear -Catarsis -Catarata, a veces -¿Quién soy pues? -Un chico de clase media; media alta, con orígenes hispano-provincianos, que lee un poco y se junta con los chicos del barrio por lo menos un par de veces por semana -… -Y ve los programas sensacionalistas de la televisión basura del cable -Y se pelea, digo: ¿me peleo? -Y se/te peleas -¿Si? -Si -¿Con quién? -Con los que no tienen cable -Y los demás ¿Quiénes son? -Los demás tienen los colegios privados, los clubes exclusivos, los viajes de lujo, y a los choferes, las sirvientas y la tranquilidad que les recuerda lo que se supone que son… -… -Y se lo creen - Ya -… -¿Y tú? -Yo qué -¿Quién eres tú? -Pues, todavía no lo se pé


Littérature

Narrations

Siempre hay caminos

Carlos Luis Murayari Coral, nació en Yurimaguas - Perú. Cursó estudios de periodismo en la Univ."Inca Garcilaso de la Vega" (Perú); la Univ. Estatal de Bielorusia ( Minsk,) y en la Univ. Estatal de Pedagogía de la ciudad de Oriol (Rusia).Publicó el libro de relatos y poesía " Sombras" en 2003. Participó en algunas publicaciones literarias en Paris (Paseos Andinos, La Otra Ribera, Enereida). Actualmente está por publicar su segundo libro de relatos "Dasvidania".

“Cuando recibí el fusil no podía ni pensar en matar a un ser humano... Cuando maté por primera vez me eché a temblar. Había matado a una persona! Entonces recordé a nuestro pueblo y comencé a matarlos sin piedad."” “En homenaje a todos los caídos en Bagua y a la lucha sin tregua de los indígenas”

L

legué a Tarapoto el 25 de Marzo (2010), como habíamos planificado un año antes, con la directiva de la nueva organización. Cuatro días antes del día previsto, aterricé en la capital de las moscas y de la mugre con apenas una mochila en el hombro y unos seis mil dólares que debían de servirme para comprar un auto y recoger en Bagua Grande el cargamento secreto. De Lima hasta Bagua lo recorrería en 15 horas, si no tenía ningún contratiempo. Desde que salí con los sacos hasta Tarapoto, un auto con hombres que no conocía y que no debía de conocer, me resguardaron hasta la capital de San Martín y en cuanto llegué hice contacto con Zapote. Hasta ese momento todo iba a la perfección, ignoraba que me esperaba un sin número de padecimientos y dolor.

Como y por qué me embarqué en esta historia, eso es cuento largo. Pero resumiendo; estuve, después de la tragedia de Bagua, mucho tiempo haciéndome la misma pregunta: ¿Cómo hacer pagar los cientos de asesinatos al dictador? Nunca encontré la respuesta y me fui olvidando de ese canalla hasta que un día, como se dice, sin buscar se encuentra; me encontré en una reunión con un grupo de peruanos que me hicieron una propuesta inverosímil pero muy seria. La idea surgió de una broma y fue madurando hasta que meses después, el grupo que a comienzos eran cuatro, ahora estaba conformado por trece personas y, cuando recibí la invitación de participar en este movimiento, estaba ya todo decidido, mejor dicho el que tenía que partir a Perú era yo. Habían sentenciado al Dictador, el "caballero loco"(apodo popular del canalla), no lo sabía y ni se lo imaginaba.

nadie debía avisar de mi viaje con destino a la patria. Según los procedimientos de entrar en el clandestinaje, previne a mi familia en Paris que viajaba de vacaciones a Perú y que querían dar una sorpresa a mi padre. Conociendo a mi mujer por ese lado no habría filtraciones. Debía actuar sólo, hasta el día que se desarrolle las acciones. La dirección me aseguró además que, en el momento que las papas quemen; varios hombres estarían entrando en acción a mi lado. El único contacto sería un hombre al que llamaban; Zapote y éste y nadie más que él conocería mi verdadera identidad. "Venado" un nombre extraño para un plan de eliminación, pero así se llamaba y tuve que acostumbrarme a mi seudónimo.

De dónde se había sacado la información secreta que el "Asesino de los pobres" viajaría a Yurimaguas a inaugurar la carretera intercontinental, que unía la capital con las fronteras de Brasil y el océano atlántico, eso tenía que haberse filtrado por medio de algún “Pez gordo del Gobierno”. Acababa de terminar el proyecto una empresa particular brasileña. La cuestión era que tenía el plan del itinerario del canalla en mi libreta de apuntes y la hora exacta en que pasaría " la banda del shiricahua". Cuánto tiempo se había horneado el plan en los bares de Paris, eso nadie lo sabe. Lo único que yo sé es que me encontraba ya en la zona, con tres granadas y varios*** en mi mochila y desde antes de mi llegada, diez venados y cinco perros eran entrenados y resguardados en una finca de Tarapoto junto a, una W. " tanker garand" M1- t 26 con su mira telescópica.

Sabíamos de la debilidad de ese hombre por los animales; sus compañeAsí de simple había sido organizado el ros de Paris lo habían traicionado. El plan "venado". Nadie me conocía y a avión de la Fuerza Armada aterrizó pun-

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tual en el aeropuerto "CMDTE. FAP. Guillermo del Castillo Paredes" de Tarapoto. Como estaba previsto la caravana saldría de inmediato hacia Yurimaguas, haciendo un breve paréntesis en la catarata del shiricahua, dónde el "el caballero loco" tomaría agua pura de una fuente natural y continuaría su camino sin detenerse más. "Un caballero loco a muerto" y "el jinete también"; eran una afirmación y una respuesta que constituían las dos claves que solo yo conocía y que en caso de errores, era mi única salida de la zona y del país. Nunca pensé en fallar y con la calma, que siempre fue mi arma secreta, me instalé a unos trescientos metros del objetivo y esperé, tomándome una chicha morada heladita (refresco de mazorcas de maíz). Hacía un calor insoportable.

Exactamente a las trece horas y veinte la caravana apareció en mi círculo visual y con el M1-T 26 a punto, estaba a un paso de vengarme del asesino de muchos pobres. Conté, como me enseñó mi instructor del "Club de Tiro al Blanco en Creteil", hasta diez, tres veces la misma cifra con lapsos de tres minutos y esperé que el canalla hiciera su paseito por las cataratas. A las trece horas treinta la caravana que estaba conformada por seis 4x4 negros y con lunas polarizadas pararon en seco y de uno de ellos salió la humanidad completa del dictador. Lo vi clarito, vestía una camisa de mangas cortas celeste y un pantalón azul marino. Había contado dos veces diez y restaba el último recuento. Una fría corriente de aire entró por mi espalda y de repente vi al venado y al perro. Uno, dos, tres..., apunto a la cabeza, cuatro, cinco..., veo que el odiado dictador se agita y dice algo a sus guardaespaldas, seis, siete..., todos quedan paralizados al ver al perro mordiendo el


cuello del venado. Caballero loco no espera y..., ocho, nueve..., sale del campo de resguardo de sus hombres, diez..., no escucho nada, solo siento un temblor en mis espaldas, mis ojos ven caer al objetivo con el cráneo abierto, pienso que me salpica la sangre del muerto, comienzo a retirarme con movimientos calmos para no dejar huellas, pienso que no escuché el disparo, pero apreté el percutor estoy seguro, lo maté, le di vuelta al maldito, sonrío. Pero...mis oídos se abren de repente y escucho que me disparan desde un helicóptero que vuela sobre mi cabeza.

No se como pero corro. A mis espaldas escucho voces y explosiones, me están “bazukeando”, pienso y al mismo tiempo me doy cuenta, que están disparando de dos frentes y yo estoy en medio. Alguien cubre mi retirada, el fuego es cruzado, silban las balas por mi cabeza, pero yo sigo hasta que tropiezo con alguna raíz y caigo justo cuando una granada

explota cerca y sus esquirlas casi me destrozan la cara. No pierdo el control, me levanto y continuó corriendo hasta que siento que los disparos se escuchan más lejos. Con uno ojo, apenas veo por donde camino y de repente; dos brazos me sostienen y me cargan en vilo. Cuando abro los ojos empapados de sangre estoy en una cueva y me dicen que aguante, no hay anestesia y que me lavaran la herida con agua fría y me coserán con una aguja de coser ropa. No es nada, sólo un rasguño, me dicen. Esa misma tarde cuando iba de regreso a Lima me entero que el Papa Juan Pablo II ha muerto, y por irónico que parezca una noche antes lo había soñado sacándome la lengua, sonriéndome. El control por la carretera es insoportable pero, como si todo el ejército se hubiera puesto de acuerdo, con las dos claves voy pasando los controles. La muerte del dictador es anunciada por todas las radios del país. En el bus sólo se habla de eso y

Conseils JC Castañeda

Phishing

Informático Analista de Sistemas

L

o último de la Ingeniería Social para estafar inteligentemente viene bajo el denominativo de Phishing Phishing es un término que tiene historia. Es una especie de Acrónimo (contracción de dos palabras). Si queremos entender mejor esto, el mejor ejemplo de Acrónimo se da con la palabra Spanglish, termino que especifica una especie de fusión de la lengua española y la inglesa, nacida de los inmigrantes de origen hispano en USA. El Phishing viene a ser una contracción entre PH de Password Harvesting (pesca y cosecha de contraseñas) o PHone phreaking para otros, con el sufijo de la palabra Fishing (Pesca), formando así el termino PH-ishing Las formas de Phishing han variado desde su aparición hasta la fecha, debido a nuevas técnicas basadas principalmente en el desarrollo con nuevas herramientas de diseño y elaboración de páginas. El Phisher, creador de la estafa, según sus conocimientos, puede ser capaz de fabricar replicas exactas de paginas web originales dejando prácticamente fuera de dudas a los usuarios

de Juan Pablo ll, yo escucho y cierro el ojo sano tratando de no pensar en nada. ¿Quién lo mató? se preguntan todos. Yo visito la tumba de mi madre, mi familia no sabe que estoy en Lima y antes de pasar por la casa de mi hermana, asisto a una consulta con un médico particular. Mi padre me recibe contento y le cuento que tuve un accidente de auto, tres días antes de salir de Francia, pero que no es grave. Tres semanas después regreso a la capital de la moda y a mi vida y mi trabajo habitual. Aquí comienza otra historia...

Mientras tanto un líder indígena es perseguido y los verdaderos culpables continúan asistiendo al congreso, denunciando en la ONU, riéndose de la vida y de nuestros sufrimientos; como si el poder que creen tener es celestial y que jamás serán juzgados... "Soñar no es malo, lo malo es no soñar"

Informatique

sobre la veracidad y la seguridad de las mismas. Este se hace pasar por una persona o una empresa de servicios e intenta entablar una comunicación electrónica supuestamente oficial. La finalidad siempre es la misma, el hurto de contraseñas o números de tarjetas de crédito y códigos de acceso. Los intentos que realiza el Phisher para "pescar" son generalmente realizados a través de mensajes de correos o mensajeria instantánea, dirigiéndose por lo general a los clientes de bancos o de servicios de pagos On-Line. Por lo general, el Phisher, conoce a sus clientes potenciales, estudiándolos anticipadamente mediante la ingeniería social. De este modo sabe con quienes puede tener éxito a la primera tentativa. Aunque ahora esta técnica de estafa esta dirigida al robo de números de tarjetas de crédito, existen algunos Phishers que se dedican al robo de contraseñas, especialmente del servicio de mensajeria de Hotmail. Como siempre, la recomendación es la de enviar este tipo de correos directamente al basurero.

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