Paroles des Amériques 7

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NumĂŠro 7 - Octobre 2009 - ĂŠdition gratuite et bilingue


Le rêve bolivarien

Bolivie, Equateur, Honduras, Nicaragua, auxquels se sont joints trois petites nations des Caraïbes : Dominique, SaintVincent et les Grenadines, Antigua et Les Barbades font partie de l’Alliance bolivarienne pour les Amériques (ALBA). Cette initiative créé en 2004 par Cuba et Venezuela, ont résolu récemment de promulguer le « Sucre » comme monnaie unique afin de contrecarrer la grande influence du dollar en Amérique Latine. Cette « monnaie unique » d’échange commerciale sera mise en circulation progressivement à partir de 2010 et donne aux pays adhérents une certaine liberté face au joug du dollar. L’ALBA se rapproche encore davantage vers la Russie dans différents domaines : énergie, pétrole, gaz, nucléaire, aide humanitaire mais aussi dans la recherche scientifique, communication, environne-

édito

ment, défense, sécurité… Serait ce en réalité une alternative pour contrer justement la crise financière actuelle ou uniquement un frein à l’autoritarisme imposé par les Etats unis avec leur monnaie ? Ce type de proposition n’est pas récent, dans les années 70, un premier départ pour la monnaie unique avait été donné par la Communauté Andine des Nations (CAN) mais les avances sont restées au fond d’un tiroir. Ce rêve restera encore aux oubliettes ou réussirons-t-ils cette fois ci à mener à bien ce grand projet commercial tant espéré par les pays émergents ? Ce traité virtuel sera sans aucun doute, le début d’un grand chemin plein d’incertitudes et d’inégalités. Le temps nous le dira.

Avec des études en Communication et en PAO, S. Cabrejos S. a collaboré comme animateur pour une radio associative et écrit des articles pour un magazine des spectacles à Paris, ancien correspondant de presse pour une chaine de télévision au Pérou, est le président de l'association Liens et Cultures Latines qui mène le projet de ce magazine.

Sommaire

Page 3: Débat Démantèlement de la «jungle» de Calais. Page 5: Problématique La mine de la Rinconada : lorsque l'or met en péril toute une culture !(I) Page 6: Immigration La migration internationale et ses conséquences, espagnol Page 8: Environnement Forum mondial du développement durable Page 9: Bien-être Crear el cielo en la tierra. espagnol. Page 11: Histoire El Culto al “Señor de los Milagros”, espagnol Page 12 et13: Récit Kalful trawun o El encuentro azul, espagnol Page 16: Conseils Ingeniería Social, espagnol

Les textes publiés dans cette édition n’engagent que leurs auteurs et non l’ensemble de la rédaction.

Responsable de la Communication: Assoc. Liens et Cultures Latines

Directeur de communication: S. Cabrejos S.

Equipe de rédaction:

Carlos Murayari Juan C. Castañeda, Hadrien Partouche Rubén Romero Jérémie Wach Chastel

Julia Estevez Hugo Seminario Nestor Cid Sazo

Rédacteurs à l’étranger:

José Ramirez (Hambourg,Allemagne), Carmen Ponce (Tréveris,Allemagne), Gia Mateo (Californie,Etats-Unis ), Juan Ponce (Lima,Pérou)

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Conception graphique: AGC CREATIONS

Distribution: Via Internet www.parolesdesameriques.com


Politique

Débat

Démantèlement de la «jungle» de Calais Le ministre de l'Immigration, Eric Besson, a annoncé une série de mesures humanitaires pour endiguer le problème des migrants clandestins qui transitent par centaines dans la ville. Les associations saluent «des avancées réelles».

E

ric Besson, a confirmé que la «jungle» où se concentrent des centaines de migrants voulant passer illégalement en Angleterre devait «avoir disparu avant la fin de l'année». Devant la presse, Eric Besson a ainsi confirmé son intention de fermer cette vaste zone sablonneuse à proximité du port où trouvent refuge plus de 800 clandestins. Assurant ne pas vouloir livrer les migrants à leur sort, le ministre a aussi annoncé une série de mesures humanitaires. Il a cité «un point de recueil de demandes d'asile qui devrait être opérationnel le 5 mai», «un point de distribution de repas», un autre «permettant un accès aux soins» ainsi qu'un autre emplacement qui serait «un point d'accueil supplémentaire pour les personnes les plus fragiles», les femmes et les enfants notamment. Eric Besson a en revanche insisté sur le fait que le gouvernement n'avait en aucun cas l'intention de créer un nouveau centre d'hébergement. Il n'y aura «ni un nouveau» ni «un mini Sangatte», a-t-il répété. Les associations locales avaient encore une fois prévenu que le démantèlement de la «jungle», vaste campement à ciel ouvert ou se concentrent des centaines de migrants dans l'espoir de passer illégalement en Angleterre, est «une fausse solution (..), inefficace et qui aggrave la situation». «Détruire les abris, c'est provoquer l'éparpillement des camps, livrer les migrants aux réseaux maffieux et ne rien régler sur le fond. C'est persister dans l'erreur de 2002 de la fermeture du camp de Sangatte», ont-elles estimé. Un avis que ne partage pas le ministre de l'Immigration, qui s'est félicité lundi de la baisse du nombre de migrants à Calais depuis l'annonce du démantèlement : «Cela montre que les passeurs ont de plus en plus de mal à vendre le ticket pour Calais, car l'assurance d'un hébergement fait partie du paquet», a estimé Eric Besson. Les associations, de leur côté, ont avancé l'idée d'un «accord secret entre la France et la Grande Bretagne pour laisser passer largement les migrants

pendant une semaine» avant l'opération de démantèlement, ceci pour la faciliter. Entre 700 et 800 migrants, dans leur immense majorité de jeunes Afghans de l'ethnie pachtoune, y vivaient avant l'annonce de son prochain démantèlement par le ministre de l'immigration. Selon les associations humanitaires, des centaines de migrants ont quitté la "jungle" au cours des dernières semaines pour échapper à l'arrestation. Selon la préfecture du Pas-de-Calais, 278 migrants, dont 132 se déclarant mineurs, ont été interpellés lors de l'opération de mardi. Les migrants majeurs ont été placés en garde à vue, alors que ceux qui se sont déclarés mineurs ont été placés dans des "centres spécialisés", a précisé le préfet. Quant à l'avenir de ces migrants, «tous les individus qui vivaient dans la jungle ont été approchés», a assuré Eric Besson. «180 ont présenté une demande d'asile et 180 autres ont accepté un retour volontaire», a-t-il indiqué : «Lorsque nous fermerons, tous les migrants sur place, et ils sont de moins en moins nombreux, auront un entretien au cours duquel les différentes options leur seront présentées». «Nous ne laisserons pas les passeurs faire la loi le long de la Manche», a insisté le ministre, rappelant que «depuis plusieurs semaines, le préfet mène des démantèlements de squats et de campements» dans la région. La Cour européenne des droits de l'homme de Strasbourg a rejeté ce mercredi soir le caractère d'urgence des demandes de sept ressortissants afghans devant être placés sur des vols vers Kaboul. Au total, 12 Afghans avaient déposé un tel recours lundi. «L'un des douze requérants s'est vu attribuer l'asile au niveau national» Trois Afghans en situation irrégulière ont été embarqués mardi 22 octobre soir à Roissy. Ils avaient rejoint sur le vol à destination de Kaboul vingt-quatre de leurs compatriotes embarqués à Londres, a indiqué le ministre français de l'Immigration.

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Evasion

Carnet de voyage

Redécouvrez la République Dominicaine

Superficie : 48 442 km² Population : estimée à 8,5 millions d'habitants Capitale : Saint Domingue Monnaie : Peso (1 Euro = 51,82 pesos)

L

Décalage horaire : - 6 heures en été, - 5 heures en hiver L'espagnol est la langue officielle, mais on parle aussi l'anglais et un dialecte français près de la frontière haïtienne.

a République domicyclone et reconstruite par Nicolás de Ovando et nicaine offre un cadre on lui donna le nom de "Santo Domingo de luxuriant avec un Guzmán" (Saint-Domingue). Santo Domingo se mélange de grottes, de maidéveloppa et devint la siège de la première vicesons victoriennes colorées et royauté des Amériques. de vestiges témoignant de la présence des pirates. Avec Mais la découverte de l'île fut fatale pour les ses 1440 kilomètres de populations indigènes et en peu de temps, les côtes, l'île offre de nomArawaks et les Caraïbes furent complètement breuses attractions, notamdécimés. Les Espagnols firent alors venir des ment le téléphérique qui esclaves Noirs d'Afrique pour les faire travailler relie le sommet du Mont dans les exploitations agricoles. Isabel de Torres et les superbes plages de l'île de La population de la République dominicaine est Saona. Sans oublier que la République dominicaine est idéa- estimée à 8,44 millions d'habitants. La plupart des Dominile pour des vacances en famille, qu'il y fait un temps parfait et cains sont issus d'un métissage entre Noirs africains et Espaque c'est une destination très abordable. gnols. Près de 64% vivent en ville. L'île était peuplée par les indiens Arawaks La République dominicaine est divisée en (ou Taïnos) et les Caraïbes. ils avaient C'est en 1492 que Christophe Colomb 29 provinces et en un District National (Disnommé leur île, Ayiti, la "Terre des hautes découvrit l'île et la baptisa Española («l'Espa- trito Nacional) qui comprend Saintmontagnes", Quisqueya et Bohio. Chris- gnole») que les cartographes appeleront ensui- Domingue, la capitale. Saint-Domingue, ou tophe Colomb découvre l'île en 1492 et la te Hispaniola («Petite Espagne»). La Santo Domingo, qui est aussi le principal baptisa Española (l'Espagnole ou Hispa- République Dominicaine est le premier pays port, avait une population estimée à 1 800 d'Amérique, où furent construits la première 000 habitants. Parmi les autres villes imporniola). cathédrale, le premier hôpital, la première uni- tantes, on compte Santiago de los Caballeversité... Saint-Domingue est devenue la pre- ros (450 000 habitants), San Pedro de mière destination touristique des Caraïbes, Macorís ainsi que San Francisco de Macorís devant Cuba, pour de nombreuses raisons : et Barahona.

Hispaniola fut administrée par Bartolomeo Colomb, le frère de Christophe Colomb, qui fonda, en 1496, Nueva Isabela. En 1502, cette ville fut détruite par un

on ne vient pas vraiment à Saint-Domingue pour ses trésors architecturaux (rares en dehors de la capitale), mais pour ses trésors naturels, à commencer par ses centaines de kilomètres de plage de sable blanc bordé de cocotiers. Ajoutez à cela beaucoup de soleil, quelques verres de rhum, l'omniprésente musique locale (bachata, merengue), des villages de pêcheurs, des baleines, des crocodiles, le plus haut sommet des Caraïbes (Pico Duarte)... et vous aurez tous les ingrédients pour des vacances de rêve ! Sans oublier cette subtile atmosphère africaine, faite de petites tranches de vie, de sourires éclatants, de regards chaleureux, d'images multicolores et d'une gentillesse de chaque instant.

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Cependant, les villes sont assez peu connues de beaucoup de touristes qui viennent en République Dominicaine pour les plages de Punta Cana, Puerto Plata ou Sosua entre autres.

INFORMATIONS PRATIQUES Ambassade de République Dominicaine : 45, rue de Courcelles 75008 Paris Tel : 01 53 53 95 95 Ambassade de France : Calle las Damas n°42, Saint-Domingue. Tel : (1809) 687.52.70


Sociétés

Problématique

Jérémie Wach-Chastel, Parallèlement à ses études en master de cinéma à la faculté de la Sorbonne Nouvelle, il est comédien au sein de troupes de théâtre amateurs et professionnelles depuis 1999. Engagé auprès du RESF (Réseau Éducation Sans Frontière) et de l’UNEF (Union Nationale des Étudiants de France). Il pratique la photographie en amateur depuis cinq ans. Avec des stages en photo-reportage en argentique et à la photographie numérique. Il a notamment approfondi ses connaissances dans le domaine du développement et du tirage en noir et blanc ainsi que dans celui de la technique et de la correction photographique numérique. Son projet Hombres sera l’occasion de mettre en pratique sa formation de photographe à travers la découverte d’autres univers visuels. http://univers.jwc-photos.com http://www.flickr.com/photos/jeremiewachchastel/

La mine de la Rinconada : lorsque l'or met en péril toute une culture ! (I)

C

'est à l'époque Incas que débute l'exploitation de la mine de la Rinconada. En ces temps, l'or était un objet religieux, utilisé pour des cérémonies. La mine était associée à la religion et servait de dépôt afin de prendre uniquement le nécessaire. Quelques siècles plus tard, à l'époque de la colonie, la manière de travailler change. Les Espagnols ont envahi le continent, ils cherchent l'or et l'argent. Ils commencent par voler les sculptures et ensuite cherchent les mines. Ils ouvrent celles de Potosi et Puno où travaillent des esclaves. De plus, ils obligent les indigènes à payer des impôts. La Rinconada, du haut de ses 5400 mètres, est donc exploitée de manière artisanale afin de récolter l'or des impôts. À l'époque de la République, à partir de 1878, l'usage de la Rinconada diminue énormément. Mais dès 1900, elle est redécouverte par les paysans des environs qui l'exploitent artisanalement. Quatre-vingt ans plus tard, une énorme crise économique touche le pays. La culture et l'élevage ne permettent plus de subsister. La population recherche de nouvelles entrées d'argent. La Rinconada est un lieu où s'enrichir. C'est le début de l'arrivée en grand nombre de populations pauvre et sans ressource. À cette époque, Centromine Peru possédait la concession, mais comme rien ou presque ne se passait, les gens ont envahi le site et l'ont exploité de manière artisanale. Ces petits nouveaux se font propriétaires des mines et contractent de nouvelles personnes. Le carburant, les explosifs et les machines sont, en grande partie, importés illégalement de Bolivie. En trente ans la situation est passée d'une petite exploitation artisanale à une exploitation de masse avec usage de machine. Par contre, tout est toujours

informel, rien n'est légal. Là bas, il n'y a pas de police, pas de lois, c'est la Tierra de nadie (terre de personne). La population afflue, afflue et afflue encore. En effet, le prix de l'once d'or, de 300 à 400$us en 1995, est monté jusqu'à 1000$us entre 2006 et 2009. Aujourd'hui, avec la crise, la plupart des produits ont baissé, l'or est toujours à 950$us. Alors que le zinc, l'aluminium ou l'argent ont chuté. En général, un mineur travaille entre dix et vingt ans sur le site. Ensuite sa santé, et espérons-le, l'or récolté lui permettra de partir vivre ailleurs. Les conditions de travail sont presque inhumaines, travaillant par tour de huit heures, de jour comme de nuit, les mineurs font trente jours pour leur patron, puis un pour eux. C'est à dire qu'uniquement l'or récolté cette journée leur appartient, c'est pourquoi certains font deux tours pour s'en sortir. Actuellement quelques coopératives ouvrent. Elles sont toujours informelles mais donnent quelques droits en plus. Par contre, là bas, on travaille par tour de quatre heures, et il y a un jour sur cent vingt seulement pour l'employé... ce qui signifie être payé deux fois moins bien. La population frôle les quarante mille personnes à la Rinconada, où l'on trouve évidemment, des mineurs, mais aussi des jeunes qui charrient les brouettes, des femmes qui cassent la pierre à la recherche d'or, d'autres qui fouillent les poubelles à la recherche d'objets à recy-

cler, d'autres qui achètent l'or et des vendeurs. Ici, tout s'achète, tout se vend : or, nourriture, alcool, jeu, prostitution... En plus, on estime à cent mille le nombre de personnes vivant indirectement de l'argent de la mine sans être à la Rinconada. Il s'agit des chauffeurs de bus, des garagistes, des hôtels des villes comme Puno ou Juliaca... De nombreuses personnes et ONG demandent la fermeture du site car c'est là-bas que se situe la source du fleuve Ramis, principal affluent du lac Titicaca et unique apport en eau des populations vivant en aval. De nombreuses espèces ont déjà disparu, et la faune et la flore entière sont en train de périr dans la zone......

C'est cette source, contaminée par le mercure, le cyanure, le plomb et l'arsenic qui constitue le principal apport en eau du lac Titicaca. Quelques kilomètres plus bas, des pelleteuses retourne continuellement des tonnes de terres afin de trouver l'or. Ceci fait que des millions de particules en suspension s'en vont dans le fleuve, principale source de contamination pour les villages plus en aval. A Crucero, par exemple, 50% des élevages d'alpacas ou de moutons meurent chaque année.

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Sociétés

Immigration

La migración internacional y sus consecuencias José Ramírez Agurto, nació en Huancayo-Perú, y es sociólogo por la Universidad Nacional del Centro del Perú. Persiste en seguir investigando sobre este controvertido y tan actual fenómeno de la migración para poder arribar a conclusiones y sugerencias que asuman concretamente la posibilidad de buscar que el migrante pueda ser integrado en una sociedad por ser un derecho del ser humano y no el privilegio de unos pocos. Vive desde 1990 en Alemania, y a la par, gracias a su talento musical ha recorrido por diferentes países difundiendo el folklore latinoamericano con su agrupación ILARECK (Amanecer). Actualmente tiene discos compactos plasmados y es autor de varios temas de profundo contenido social. 2.1.-EMIGRACIÓN EUROPEA A AMÉRICA LATINA Y DE AMÉRICA LATINA A EUROPA Uno de los acontecimientos que marca el curso de la humanidad, no sólo en cuanto a la emigración que venimos analizando sino como totalidad histórica, es el descubrimiento de las Indias Occidentales y, con él, del Nuevo Mundo. A esta parte del planeta, posteriormente, se dio en llamar América, como continente. El nuevo sistema histórico que emergía, el capitalismo, comenzaba su expansión por las cuatro latitudes de la Tierra. La producción de mercancías, con su valor de uso y de cambio, se iba convirtiendo, de a poco, en la principal actividad de los miembros de la sociedad. Se vivía la etapa del Renacimiento. En ella, la ciencia y la técnica se liberaban de las ataduras impuestas por la teología y la Iglesia. La política se alejaba de la religión y la moral. Los Estados laicos se estructuraban y se distanciaban de la influencia y el control de la Iglesia Católica. El cuerpo, con todas sus grandezas y miserias, volvía a ser el centro y el eje que tamizaba lo divino y lo humano. Teniendo como referente central al hombre sobre el planeta, las artes y las letras se catapultaban, quinientos años después, hasta llegar a niveles, aún no superados. A la par con la imaginación y la fantasía, los denominados utópicos proyectaban sus rayos futuristas y anunciaban nuevas sociedades, nuevos hombres, nuevos mundos. Los viejos mitos que aún rondaban en el imaginario colectivo de la población europea volvían nuevamente, algunos con más fuerza, a renacer. Las sociedades comunitarias para unos, el paraíso terrenal para otros, el Dorado para unos terceros, la fuente de la juventud para unos cuartos, el valle del Amazonas o los mares de las sirenas encantadoras para unos quintos parecían colindar con las fronteras europeas.

En ese mundo de mito y de ensueño, que sólo existía en la imaginación y la fantasía, encontró, supuestamente, su cielo y su tierra, sus animales y sus plantas, su pasado y su futuro en el Nuevo Mundo. Mundo que fue descubierto el 12 de octubre de 1492 por el renacentista italiano Cristóbal Colón. El descubrimiento del nuevo continente, al que se le dio el nombre de América (en memoria al navegante italiano Américo Vespuccio, que se creía que lo había descubierto), primero, y las noticias de asombro y leyenda que llegaban a Europa de lo que existía en él, después, generaron una conmoción indescriptible en la población europea. Una fiebre de atracción por las nuevas tierras descubiertas, por lo que allí había y sobre todo por lo que de allí se decía, se propagó por toda Europa. Es la etapa cuando se inició el mayor movimiento poblacional o migratorio conocido en la historia de la humanidad. Cifras aproximadas al respecto no existen, ni pueden existir, por las condiciones del momento histórico. Lo único que se puede deducir es que a partir de ese momento apareció el más grande continente del planeta, que se inició el más grande proceso de mestizaje, de transculturación, de resematización y de sincretismo nunca antes visto en la historia de la humanidad. Por lo tanto, fue la expansión económica de un sistema naciente (la necesidad) que se dio la mano con la imaginaciónfantasía de una población llena de esperanzas (la voluntad) lo que propició esta extraordinaria migración de un continente a otro. Sobre los tipos y nivel de los migrantes hay muchas polémicas, la verdad es que hubo de todo. Desde los voluntarios y obligados, en un nivel, pasando por los obreros nacientes, los vagabundos y delincuentes; campesinos y aristócratas en decadencia, usureros, prestamistas, capitalistas nacientes; artis-

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EL PROVINCIANO

Las locas ilusiones me sacaron de mi pueblo y abandoné mi casa para ver la capital Cómo recuerdo el día, feliz de mi partida; sin reparar en nada, de mi tierra me alejé. Y mientras que mi madre, muy triste y sollozando decíame: hijo mío, llévate mi bendición. Ahora, que conozco la ciudad de mis dorados sueños y veo realizada la ambición que en mi querer forjé, es cuando el desengaño de esta vida me entristece y añoro con dolor mi dulce hogar. Luché como varón para vencer y pude conseguirlo alcanzando mi anhelo de vivir con todo su esplendor y en medio de esta dicha me atormenta la nostalgia del pueblo en que dejé mi corazón.

Juan Mosto (Canción 1955)

tas, sabios y soñadores, en otro nivel. Luego del descubrimiento y la conquista, se impuso la colonia. Como es historia conocida, ha ocurrido con todos los colonialismos, un mundo económico, político y cultural se imponía a otro mundo. Esta imposición de la civilización europea, entre otras cosas, se calcula que costó la vida de aproximadamente 90 millones de nativos. Los llamados erróneamente “indios” habitaban el continente que comprendía, geográficamente, desde la hoy Alaska por el norte hasta el hoy Estrecho de Magallanes por el sur. Los europeos (representados por España, Portugal, Francia, Países Bajos e


Sociétés Inglaterra fundamentalmente) fueron los principales países colonizadores que se impusieron en estas tierras. A la par de lo anterior, siempre encabezados por los anteriores, se dio inicio al colonialismoesclavismo en el continente africano y, a partir de este hecho, millones de seres humanos, procedentes de esta parte del mundo, llegaron al Nuevo Mundo en calidad de esclavos. Hay que insistir, esta primera etapa está marcada por tres momentos de la emigración. Primero, los emigrantes descubridores; segundos, los emigrantes conquistadores; y, tercero, los emigrantes colonizadores. En el caso de estos últimos, su actitud en las tierras colonizadas, tenía mucho que ver con el sistema económico-social predominante en su país de origen. Es por ello que se puede diferenciar claramente la acción y actitud del colonialismo español-portugués desde México hasta Chile, del colonialismo inglés, algún tiempo después,

La photo du mois

Immigration en una parte de América del Norte. Como las diferencias son relativamente conocidas, sólo nos limitamos a decir que, como consecuencia de este hecho, Estados Unidos se convirtió en el país de inmigrantes por excelencia. No hay país en el mundo que tenga el nivel de mestizaje, de transculturación, de resematización y de sincretismo que se observa en este país. Por su lado, España y Portugal (en menor medida Francia) colonizaron la hoy denominada América Latina. Ellos vinieron con toda su carga histórica que se concretizó en el feudalismo tardío, expresado en las encomiendas-haciendas, en los obrajes-obrajillos, en la explotación de las minas y demás actividades menores. Organizaron las sociedades, políticamente, al estilo feudal-colonial, encabezados por el Virrey, su corte y su burocracia. Impusieron una serie de normas y clasificaron a la población en clases que frecuentemente se entremez-

claban y confundían con las castas. Se impuso la religión católica (en su versión de la contra-reforma) y el idioma castellano como religión e idioma oficial estatal-colonial. Algo que es pertinente destacar es el fenómeno del mestizaje. Los españoles y portugueses, a diferencia de los ingleses, sí tuvieron contacto con los sectores nativos y los procedentes del África. De esa manera generaron un nuevo mestizaje entre españoles-portugueses-nativosnegros-africanos. El mestizo y todas sus variantes, devino la mejor expresión de este cruce y recruce de grupos étnicos. El mestizo con su mentalidad de no ser, de ser hijo sin padre o hijo bastardo y todo su cúmulo de traumas, de complejos, de frustraciones ponía las bases de la mentalidad colonial sobre la cual se estructuró, en gran medida, la idiosincrasia de la actual América Latina.

Continuará

Par Hugo Seminario

L’ambassadeur musical paraguayen Ismael Ledesma en concert d’harpe à Paris le 25 octobre dernier.

El gran embajador musical paraguayo Ismael Ledesma dando un concierto en Paris el 25 de octubre ultimo.

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Vivre mieux

Environnement

Forum mondial du développement durable : 2000 participants attendus à Ouagadougou

Créé en 2003 par la revue Passages et son fondateur Emile H. Malet, le Forum Mondial du Développement Durable est le rendez-vous annuel des décideurs et responsables du monde économique, politique, éducatif et associatif francophone, avec des ouvertures internationales vers l’Asie, les EtatsUnis, le Proche Orient, l’Amérique latine et l’Afrique. Le FMDD est aussi un lieu de dialogue intégrant les points de vue diversifiés sur la mondialisation, l’écologie et le développement durable. Cette manifestation annuelle se veut une passerelle entre la mouvance du World Economic Forum de Davos et l’altermondialisme de Porto Alegre. Sous le haut patronage du président de la République Nicolas Sarkozy et sous l’égide du ministère des Affaires étrangères et européennes, le FMDD rassemble plusieurs partenaires institutionnels et économiques engagés pour le développement durable, parmi lesquels EDF, BP, RTE, La Poste, ADOMA,GDF-SUEZ, TOTAL, ADEME, CEA, IFP, IRD, AFD, l'Institut du Monde Arabe, ATF, China Europa,

L

e Burkina Faso se prépare à abriter le forum mondial du développement durable ce mois ci. C’est la ville d’Ouagadougou qui a été choisie pour accueillir le prochain forum mondial du développement durable. Pour la réussite de cet événement majeur pour le Burkina Faso, un comité national d’organisation, présidé par le ministre de l’Environnement et du Cadre de vie a été mis en place et est à pied d’œuvre pour faire de ce forum un succès mondial. Selon le ministre Salifou Sawadogo de l’Environnement, plus de 2000 personnes prendront part au forum dont 1500 Burkinabè issus de toutes les couches représentatives du pays. Ils auront à réfléchir sur un thème qui préoccupe, à l’heure actuelle, le monde entier à savoir la problématique des changements climatiques. En fait, il s’agira de voir, aussi paradoxal que cela puisse paraître, quelles opportunités tirer du phénomène de changement climatique pour atteindre un développement durable. En effet, jusque-là, on parle plus des conséquences néfastes des changements climatiques à savoir la fonte des glaces, le réchauffement climatique, les inondations et les sécheresses, etc. Toute chose qui démontre qu’une lourde menace plane sur la tête des millions d’êtres humains à travers le monde. Cependant, on reconnaît de plus en plus que les changements climatiques, mieux connus et bien maîtrisés, peuvent se révéler être des créneaux porteurs et susciter toutes les actions de solidarité internatio-

l'OUA et Le Point. À la tribune de Passages et de ce forum, des chefs d’État et de hautes personnalités se sont exprimés : Nicolas Sarkozy, Jacques Chirac, Abdelaziz Bouteflika, Shimon Pérès, Jorge Sampaio, Gerhard Schröder, Denis Sassou N’Guesso, Valéry Giscard d’Estaing, Michel Rocard, Mario Soarès, Édith Cresson, Blaise Compaoré, Omar Bongo, Laurent Gbagbo, Faure Gnassingbe-Essozimna... des Prix Nobels tels que Wangarii Maathaï, Elie Wiezel... – mais aussi des chefs d’entreprise, des scientifiques et des représentants de multiples courants de pensée, dont des ONGs, des syndicats et des Académies. Chaque année, ce Forum rassemble à Paris des représentants des principaux pays du monde francophone autour d’une problématique centrale du développement durable et depuis 2008, le FMDD se déploie en Afrique, au Proche Orient, en Asie...

nale positive permettant d’inverser la situation au grand bonheur des populations. En se proposant d’organiser ce forum mondial, le Burkina Faso, selon Salifou Sawadogo, entend apporter sa contribution à cette nouvelle vision. Ainsi, en vue de faire un plaidoyer du forum, des rencontres se sont déjà tenues à Paris auprès des représentations diplomatiques du Burkina Faso à New York, Washington ainsi qu’auprès des institutions panafricaines et internationales. Le comité d’organisation entend poursuivre ce plaidoyer auprès d’autres structures et de l’ensemble des opérateurs économiques. Pour cela, la contribution de la presse est fortement attendue afin de donner au forum la visibilité qu’il mérite. Le forum débutera le 9 octobre par la rencontre des experts qui vont déblayer le terrain. Cette rencontre sera suivie par celle des ministres de l’Environnement. Le dernier jour du forum, une rencontre de haut niveau réunira les chefs d’Etat autour de la problématique des changements climatiques. En marge du forum, auront lieu des expositions de bonnes initiatives en faveur de l’environnement. Les défenseurs de l’environnement espèrent qu’au sortir du forum de Ouagadougou, des engagements forts seront pris par les politiques d’intégrer effectivement la problématique des changements climatiques dans les stratégies de développement des différents pays, surtout en ce qui concerne la dimension économique. "Il est évident que le coût de l’inaction

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correspondra à une régression très probable par rapport aux Objectifs du millénaire pour le développement à savoir l’annulation des efforts consentis pour soutenir la lutte contre la pauvreté", a reconnu le conférencier. Le forum devra de ce fait contribuer à la prise de conscience des enjeux des changements climatiques pour le développement. Ainsi, les participants auront à faire un inventaire des nouvelles opportunités de développement qu’offrent les changements climatiques. Ce serait également l’occasion une fois de plus, de donner une bonne compréhension du marché du carbone et aux opérateurs économiques afin de leur permettre de mieux s’insérer dans ledit marché. Enfin, ce forum va donner l’occasion aux pays africains d’harmoniser leur point de vue, afin de parler d’une même voix lors des négociations qui auront lieu à la quinzième conférence des parties à la conventioncadre sur les changements climatiques de décembre prochain à Copenhague au Danemark.


Vivre mieux

Bien-être

Crear el cielo en la tierra (I)

Mi experiencia personal con meditación trascendental

Gia Mateo, Comunicadora de profesión y de convicción. Licenciada en Ciencias de la Comunicación de la Universidad San Martin de

M

Porres. Estudios posteriores en ESAN y en la Universidad de Cypress en California, EE.UU. Colaboró en la redacción de la Revista Medio de Marketing. Productora y Editora de diversos programas de TV del Canal 4TV y Canal 7TV. Relacionista Pública del Centro Camaldoli en Napoli, Italia..Actualmente radica en el sur de California . Creadora y colaboradora del Programa Virtual de Transformación Personal "Oracles of Truth" (Oráculos de Verdad), un Centro Comunitario de aprendizaje virtual sin fines de lucro. Partidaria de Campañas Ecológicas y Orgánicas.

editación era un campo totalmente desconocido para mí. Siempre tuve la creencia que la meditación estaba destinada solamente a ciertas ideologías religiosas. Mi primer contacto con la meditación surgió en 1992 cuando encontrándome en la ciudad de Lima en Perú, un amigo compartió conmigo sus experiencias acerca de como había aprendido a enfocar su vida y a tener pensamientos positivos a través de la meditación. A pesar de no ser de naturaleza escéptica, tenía dudas al respecto, pero la admiración que me produjo mi amigo al ver la serenidad y paz interior que él irradiaba, provocaron un interés muy profundo en mí y es asi cuando comencé a investigar un poco más acerca del MT (Meditación Trascendental). La sencillez y naturalidad que reflejaba mi amigo y la atmósfera de paz en la cual él se desenvolvia, invitaba a relajarse. Encontraba en este amigo una cualidad que yo quería para mi propria vida .. pero, ¿qué lo hacía tan sereno, tan feliz y tan contento con la vida? Sabía que la felicidad verdadera es la que viene de dentro, sabía también que mi fe hacia Dios era la que me mantenía en pie, pero quería estar en contacto y descubrir el fondo de mi misma; estar en contacto con mi espíritu. Es allí cuando comencé a frecuentar el movimiento del MT. Comencé a practicarlo habitualmente y sentí no solamente cambios físicos sino también espirituales. Me sentí inspirada y con más esperanzas acerca de mi vida. Me sentía relajada al momento de dormir y relajada y con buenos ánimos al momento de despertarme. Recuerdo que asistí a varias sesiones y al final de estas sesiones fui bautizada y me otorgaron mi mantra. Esta técnica es básicamente natural y sin esfuerzos, y no incluye contemplación ni concentración. Es una técnica que se practica muy fácilmente por 15 o 20 minutos mañana y tarde, sentada cómodamen-

te, con los ojos cerrados donde se producen muchos efectos positivos a la misma vez que un estado profundo de descanso y relajación. Es más profundo que dormir profundamente y da mejores resultados que cualquier otro tipo de técnica de relajación. Pero no sólo la técnica es fácil de aprender, sino que bastan pocos minutos para producir un descanso mucho más profundo que el sueño más profundo. Este tipo de meditación permite que la mente se quede quieta sin ningún esfuerzo, en contraste con otras tipos de meditación donde se pretende controlar la mente manteniendo un simple pensamiento o teniendo ningún pensamiento alguno. Maharishi Mahesh Yogi, el fundador de esta técnica dice que tratar de controlar la mente es como tratar de dormir en la noche, si una persona hace un esfuerzo para ir a dormir, su mente resta activa y sin descanso. Es por eso que la técnica del MT evita concentración y esfuerzo. Otra importante diferencia entre el MT y otras prácticas de meditación donde también se incluyen mantras, es la manera de cómo ésta es utilizada. El mantra en la Meditación Trascendental no es cantada ni coreada ni pensada, solo es un vehículo donde la atención permanece quieta. Me acuerdo claramente cuando mi instructora de MT me otorgó mi mantra y me instruyó no confidar ese mantra y mantenerlo en privado para siempre. Y es así como lo continuo haciendo. Me acuerdo que llene una lista de preguntas y tuve una entrevista personal con mi profesora y de acuerdo a mis respuestas y basado también en una fórmula que se presume incluyen temperamento y profesión, el mantra queda asignado. Se dice que existen 17 mantras en la Meditación Trascendental. En el año

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de 1997, Bainbridge escribió que los mantras dados en el MT estaban supuestamente seleccionados y correspondían al sistema nervioso de cada individuo y que eran extraídas de 16 palabras sagradas sánscritas basadas también en la edad del individuo. Esta técnica tiene muchos años de existencia, durante mas de 50 años Maharishi ha estado entrenando y enseñando la técnica de Meditación Trascendental en todo el mundo logrando innumerables logros, éxitos y credibilidad. Maharishi ha viajado por todo el

mundo y ha enseñado esta técnica bajo el auspicio de muchas organizaciones. MT tiene como principal propósito la formación espiritual, no la formación religiosa asi como el bienestar físico y mental. Fue hasta en 1961, cuando el primer curso Internacional de Capacitacion para profesores de meditación se dio a cabo en Rishikesh, India. Cerca de 60 meditadores de India, Canada, Dinamarca, Alemania, Inglaterra, Malasya, Noruega, Estados Unidos, Australia, Grecia, Italia y las Antillas asistieron. Ese seria el comienzo de la expansión de esta técnica en todo el mundo. En 1968 celebridades como Donovan, los Beatles, los Beach Boeys, los Rolling Stones, Clint Eastwood, Deepak Chopra, Jane Fonda, Mia Farrow, Shirley MacLaine, Stevie Wonder and Howard Stern entre otros reportaron usar esa técnica de meditación.......

Continua en el prómimo número


Culture

Survival France

Poursuites contre une compagnie pétrolière nordaméricaine en Amazonie

L

es Indiens harakmbut sont l’un des trois groupes indiens du sud-est du Pérou à refuser la présence des compagnies Hunt Oil et Repsol-YPF. Les Indiens du sud-est du Pérou ont engagé des poursuites contre Repsol-YPF et la compagnie nord-américaine Hunt Oil qui projettent de prospecter le pétrole sur leurs terres. L’organisation indigène locale, FENAMAD, a intenté une action légale contre les deux compagnies. La plainte fait valoir que le gouvernement n’ayant pas consulté les populations locales avant d’autoriser les compagnies à prospecter, comme l’exige la législation internationale, la prospection pétrolière violerait leurs droits fondamentaux, notamment celui de ‘jouir d’un environnement équilibré’. Hunt et Repsol-YPF ont acquis des droits de prospection dans la concession dite ‘Lot 76’ qui comprend des terres apparte-

nant aux Indiens yine, matsiguenga et harakmbut. Au cœur de cette concession se trouve la réserve communale Amarakaeri utilisée par de nombreux villages de la région. C’est également là que prennent leur source six rivières qui représentent la principale ressource d’eau douce pour environ 10 000 personnes. ‘La FENAMAD espère que cette action juridique paralysera toute activité dans la réserve communale Amarakaeri, dans le cas contraire l’existence même des Indiens du Madre de Dios serait gravement menacée’ a déclaré Jaime Corisepa, porteparole de l’organisation. Des représentants des villages susceptibles d’être affectés par la prospection pétrolière ont récemment manifesté leur opposition à la prospection pétrolière sur leurs terres à deux employés de la compagnie Hunt au cours d’une réunion organisée par la FENAMAD.

Un nouveau rapport révèle les peuples indigènes les plus menacés par la grippe A/H1N1

U

n rapport publié par Survival International montre que les peuples indigènes dans le monde sont sérieusement menacés par la grippe A/H1N1 en raison de leur faible immunité et des maladies chroniques dont ils souffrent. Le rapport Grippe A/H1N1 et peuples indigènes montre que les peuples indigènes en Australie et au Canada ont déjà été sévèrement affectés par la pandémie, en raison de leurs conditions de vie misérables (promiscuité, installations sanitaires inadéquates, et un haut taux de maladies chroniques telles que le diabète, les problèmes respiratoires, l’obésité et l’alcoolisme). Le rapport fait suite à l’approvisionnement de housses mortuaires aux communautés des Premières Nations du Manitoba, au Canada, avec des masques et des désinfectants pour les mains. On a constaté que, si le taux d’infection par le virus H1N1 dans la population globale est de 24 personnes sur 100 000, le taux relevé chez les Premières Nations du Manitoba est de 130 pour 100 000. Bien que de nombreux foyers n’aient pas accès à de l’eau pure pour se laver les mains, le département a retardé l’envoi des désinfectants dans les communautés. Leur crainte était que les habitants de ces réserves, qui connaissent des taux élevés d’alcoolisme, ne cherchent à ingérer l’al-

cool contenu dans les désinfectants. Le Grand Chef David Harper a déclaré à la BBC : “Je supplie à la population canadienne que nous travaillions ensemble pour empêcher la propagation de ce virus monstrueux. Ne nous envoyez pas de housses mortuaires. Aidez-nous à nous organiser : envoyez-nous des médicaments.” Armand MacKenzie, porte-parole innu de l’est canadien, a déclaré aujourd’hui : “Au Canada, j’espère que les mots ‘normes de santé accessibles’ signifient plus que l’approvisionnement des housses mortuaires aux communautés indigènes. Nous avons besoin d’un vrai plan de résolution de pandémie en partenariat avec les Premières Nations indigènes. Et pas de housses mortuaires!” Le rapport soulève également la question des Indiens isolés qui n’ont aucune immunité face aux maladies exogènes et pour qui un simple rhume peut leur être fatal. Des Indiens matsiguenga, en Amazonie péruvienne, ont déjà été touchés par la grippe A/H1N1, faisant craindre la

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propagation du virus à un groupe d’Indiens isolés vivant à proximité. Tout contact avec des étrangers affectés par le virus pourrait anéantir une communauté entière. Stephen Corry, directeur de Survival International, a déclaré aujourd’hui : Ce n’est pas surprenant que les plus affectés par la grippe A/H1N1 soient les peuples indigènes. Des années de colonisation, de politiques d’assimilation forcée les ont laissés dans le plus grand dénuement avec des problèmes de santé chroniques. Ce rapport devrait alarmer les gouvernements qui ont ignoré les besoins de santé de leurs populations les plus vulnérables depuis trop longtemps.”

Pour plus d’informations Sophie Baillon 00 33 (0)1 42 41 44 10 sb@survivalfrance.org


Culture E

Histoire

El Culto al “Señor de los Milagros”

n un terremoto nació esta fe, que hoy es multitudinaria. La multitudinaria procesión del Señor de los Milagros señaTodo comenzó en la calle Pachacamilla a mediados la audazmente la realidad desconsoladora de la capital peruadel siglo XVII. Allí fueron recluidos los indígenas que na; en ella vemos desfilar, procesionalmente, las psicologías habían sido desalojados de Pachacamac – antiguo oráculo típicas de su población, las amargas pugnas sociales, los negoindio de los terremotos –, lo que originó el nombre de la calle. cios turbios y pingües, las componendas de la política criolla, En una casa habitada por esclavos, uno de ellos, de casta el esplendor de los barrios elegantes, la miseria de sus barriaangoleña, llamado Pedro Dalcón, pintó en un muro una ima- das. gen representando a Cristo en el calvario. Un terremoto reduUna pesada anda resplandeciente de oro y plata, empejo la casa a escombros, pero el muro con la pintura quedó queñecida en sus proporciones en medio de la más grande incólume. Podría estar relacionado, según explica la historia- muchedumbre que se puede ver en Lima, avanza muy lentadora María Rostworowski, con el culto milenario al dios mente. Como las estrellas en el firmamento, parpadean las Pachacamac. velas entre la multitud y nublan el ambiente con su humareda. La gente dijo: ¡milagro! Y la voz se propagó, y poco más tarde ¡Y qué engreídos se ponen los Neo Limeños en estos días! acudían reverentes de toda la ciudad para ver el prodigio. Se “¡Avancen hermanos!” gritan con insolencia y desafío los Neo construyó allí una rústica capilla y después, con permiso del Limeños vestidos de morado con toda la autoridad que les da rey, una pequeña iglesia. la Hermandad, que cada año Los devotos de la imagen crecían La multitudinaria procesión del Señor de los hace también la noticia con la cada año, y la admiración alcanzó Milagros señala audazmente la realidad des- elección de directivas y de las mayores proporciones cuando el cuadrillas de cargadores. terremoto de 1687 destruyó la ciu- consoladora de la capital peruana “¡Ave! ¡Ave María!” canta por dad, pero el muro con la pintura su cuenta la Neo Limeña seguida por su Neo Limeñito, que no entiende de milagros y se embadurna la cara con la miel de los turrones. Pero las vivanderas entienden de milagros y de negocios y hacen su agosto en octubre. Forman el ejército de vendedores de comestibles que dan sabor en la verdadera aceptación de la palabra a este grandioso acto de fe que es la procesión del Señor de los Milagros. Así es el mes de octubre en Lima. Así es desde hace más de tres siglos. ¿Que es una manifestación primitiva de religiosidad, ajena a la época? ¿Que es una expresión multitudinaria de idolatría? Lo afirma más de un Neo Limeño y categórico a los amigos. Pero en octubre está con su corbata morada formando parte de esa gigantesca multitud. “Voy para acompañar a mi mujer”, dice. Un fenómeno relativamente reciente para el país es la emigración masiva hacia otros países como Estados Unidos, Japón o, más recientemente, Argentina, España e Italia, y siendo necesidad para el espíritu peruano tener consigo sus costumbres y tradiciones, grupos de peruanos afincados en volvió a quedar en pie. El cabildo de Lima eligió entonces al Atlanta (Georgia, EE.UU.), Madrid (España) o Panamá han Señor de los Milagros patrón de la ciudad, y en ese año nació formado hermandades del Señor de los Milagros. Donde grula primera hermandad del Señor de los Milagros. Como pos de peruanos se congregaron para crear un movimiento de consecuencia de los estragos de este terremoto salió por pri- religiosidad, devoción y adoración a la ya conocida imagen patrona de Lima, el Señor de los Milagros, la devoción se mera vez la procesión. Posteriormente se formó el Convento, cuando otro terre- acrecienta cada vez más aún y con un pueblo no solamente moto destruyó la pequeña iglesia de Pachacamilla. La nueva peruano, sino totalmente latinoamericano. En el mes de iglesia se construyó en otro lugar, en el que está hasta ahora, octubre, en diferentes países del mundo, peruanos celebran pero la tradición ha seguido llamando el Cristo de Pachaca- misas, procesiones rindiendo homenajes a la imagen del milla a la imagen, cuyo original se conserva aún en el interior Señor de los Milagros. del monasterio en el mismo muro en que fue pintada por el esclavo angoleño. Carmen Ponce de Mirbach, nacida en Los Organos (Piura) -Perú en Julio de 1959 Con el transcurso del tiempo, la procesión fue toman- hizo sus estudios secundarios en el Colegio Miguel Grau en Lima. Licenciada en do mayores proporciones y ampliando su recorrido, Turismo y Hotelería por la Universidad de San Martin de Porres de Lima. con estaciones en todos los templos del centro, hacienViajo a Alemania país donde reside desde 1990. do siempre un recorrido de dos días. Se inicia entonces Colaboro con la Agencia Latinoamericana de Servicios Especiales de Información la novena, y el día 28 se hace el último recorrido de la ( ALASEI-Bonn). Actualmente da clases de español en la Universidad del Pueblo festividad. en la ciudad de Tréveris.

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Littérature

Récit

Kalful trawun o El encuentro azul (I)

Kalfúl me decía mi abuelo y me ofrece su voz y su trompe Kallfu me decía mi abuela y me trae flores de manzanos Azul me dicen mis padres Kalful les digo a mis hijas Azul en el Azul es el que rige el alma de mi pueblo. “En el infinito, me digo” por Elicura Chihuailaf

Los ancianos dicen que el primer espíritu mapuche vino desde el Azul. Que desde ese lugar, permanentemente, surge la vida Mapuche. La vida gira en torno al Azul y los Sueños en torno a la vida. Para el Mapuche, en todo lo que hace, los Sueños juegan un rol vital, pues lo pueden remontar más allá de la realidad tangible. A una vida paralela, astral. El lugar donde surgen los proyectos. Y, en este caso, es el lugar donde las almas se encuentran, a la hora precisa, para compartir el destino.

Néstor Cid Sazo, Comunicador social, con experiencia en reportajes de prensa, comunicación organizacional, programas radiales y documentales audiovisuales, siempre en torno a la temática del desarrollo indígena, la comunicación intercultural y los derechos de los pueblos originarios de Chile. Desde octubre 2009 ejerce en Toulouse por un período de siete meses, como asistente de español en tres colegios de la ciudad.

vuela tejados y deja a los navegantes mirando por la ventana. Se sabe que tres días de ventarrón significan buen tiempo, pero si Es trutrukero, toca bonito don Domingo- decían las familias dura sólo un día el clima caerá. Los vientos de Millapi se escude artesanos que exponían en la Muestra Cultural Mapuche de chan, de lejos, cada mañana y tarde, armonizados en la curva Villarrica, con quienes dejaba su esquivo rastro en forma de de la trutruka, hace ya mucho más de tres días. improvisados escritos: poemas, romances y composiciones musicales. Como si quisiera incorporarse en el aire cada vez Las energías ancestrales le han estado evidenciando un antiguo que alguien los leyera e imaginara sus melodías. compromiso, anterior al tiempo conocido. Detiene la mirada en el vacío y luego desaparece dentro de su cabaña. Regresa El calor estruja el cansancio en la carretera de Villarrica a Frei- con una trutruka en la derecha, una kaskawuilla en la izquierre. Domingo Millapi Coliman, de 55 años, camina hacia su da y un trarilonko en la sien, todo envuelto en lanas de colores casa en el sector rural de Eltume. Ya entrando en el campo, el blanco, café, negro, verde y rojo, impávidos ante el tiempo. camino es accidentado, pedregoso y empinado; un sinuoso estero marca la mitad del trayecto. Al final, un sendero angos- El silencio del campo abierto es roto por el cuidadoso tronar to va peinando el hualle nuevo que abunda y dibuja la silueta del corno y el trote ligero del cascabel mapuche entrelazado en del cantor mapuche. sus dedos curtidos por nada más que el azar, el orden del caos. Su hablar es pausado, por lo demás, cualquiera pierde la prisa El túnel vegetal advierte las singularidades contenidas en la en este lugar: -Vivo tan solo acá. Pero me siento contento. Me costumbre del viejo. El ladrido de un perro mediano le hace queda pulmón para tocar mi música-, exhala aliviado al saberdetener la marcha vacilante, para avisar que viene el amo, - se mejor de su obstrucción respiratoria. ¡Toki!-. El animal hace silencio y corre para acercarse contento. Tras algunos árboles guardianes, se asoma una vivienda de Recordando se da cuenta que ya han pasado 50 años desde no más que tres metros cuadrados, una mediagua. que su abuelo le regaló su Püfilca en un Nguillatun, después una corneta -de ahí que estoy siempre al lado de un rewe El dueño estira el pescuezo para no perder de vista ninguna haciendo lo que me enseñaron. Mi música es como un arma sincronía. Millapi es un hombre ancho y de postura ensimis- para defender mi espíritu mapuche. Cuando no toco mi trumada. El contorno de sus ojos se cae por los costados como truca o püfilca, me siento triste, me siento morir para ser más cargando una pena, mientras la vista, en el interior recuerda exacto-, escribe en una libreta escolar, por enésima vez. Millaunos sueños que le han estado perturbando. Pero, todavía, no pi nunca mostrará pudor ni medida al expulsar su congoja y es bueno escarbar mucho en ellos, piensa, por respeto al equi- alegría a través de la música o la escritura. librio circular. Su canto es una oración a Chaw Nguenechen: Vientos de gracia (…) Mulele kañelo yos kumelo katril / Si hay otro mejor que yo En el sur se conoce del viento puelche, que destierra semillas, Ñeli ñe moñen, amutuan / y me quitas la vida, me iré feliz

El puelche trovador

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Littérature

Récit

Wenu mapu, namun Nguenechen / Al otro mundo, a los pies oraciones a Chaw Ngenechen. La primera pide el sacro beneplácito de sobrevivir y la otra agradece el colorido futuro que del creador guardan sus mentes. Ojos indemnes (…) Ñi hallekahue ñi kuf lallay / mi instrumento no callará Kiñe trukin meu, tupachi mapu meu / En algún lugar de este mundoMulehuehai cheu tañi rupan inché / Quedará mi huella por donde pasé (fragmento de “Che Meu”, Domingo Millapi Coliman, 2005)

Domingo tiene un pequeño secreto: hojas y hojas de cuadernillo entintadas con caligráficas letras en Mapudungun que hablan del mundo, del amor, de Dios y de la vida. Textos guardados sin recelo ni ambición. Esto es parte de la herencia que le agradece a su abuelo por haber donado tierras para la construcción de una escuela básica a la que pudo asistir hasta el cuarto básico.

El legado lo lleva presente consigo en su mente y en su palabra a todos los Nguillatunes y encuentros católicos donde es invitado a tocar. No por nada Millapi es “el que dijo oro”. Pero la invitación que le han hecho llegar los pewma (sueños) últimamente, lo han vuelto silencioso con sus peñi. Es que, es preci- Esto no es hecatombe. Desde aquello ya han pasado 113 años so conversar, no con el mundo visible, sino con el Wenumapu, y la niña sigue en pie. Ahora la cubren 120 Wexipantü, como abundantes tejidos sobre la piel agrietada, pero firme. Pablita con Dios. sobrevive al desgarro del tiempo en su casita levantada con -¿Quién es la Papay en mis sueños?-, consulta en la oración. parches, con un infalible fogón de lata al centro, una solitaria –¿Por qué no viniste a verme antes?-, pregunta en el sueño, ventanita de nylon que deja pasar apenas el único suspiro de ansioso. Sin embargo, el sentimiento es de alegría. La señora luz, que basta para reconocer al visitante o conseguir un hilado del sueño le parece familiar. -Se acerca nuestro último encuen- perfecto. Afuera se oye correr su eterno enamorado, Trankutro, el terrenal-, le dice la mujer y le muestra su vida entera, ra, el río que la cautivó al momento de elegir dónde pasar el para que la reconozca y no quepa duda de que esto es un reen- resto de su vida. El rocoso afluente renueva cada día júbilo y congoja en el alma de la longeva mujer, mientras que aguarda cuentro. por el próximo Nguillatún que, contenta, la lleve al lelfún de Quiñenawin y allí quizás cantar alguno de esos romances que le Memoria gustan tanto. En épocas de verano el buen clima es propicio para iniciar la marcha que apremia. Una niña de siete años se adelanta a sus Pabla Colpihueque ha recibido, con todo el agrado que le dos hermanos para subir al caballo de su padre. Es necesario pudo haber dado la vida, mil visitas. Fueron siete los pujados; que esta familia deje Loncoche, el poblado que la concibiera. ya tres en el wenumapu, esperan las velas de su madre cansada. Van empujados por la llamada pacificación y el escaso devenir. Porque ciento veinte años de espera no han logrado crear la La epidemia apodada “humanidad” siempre arrasa con lo que intriga sobre la incógnita que significa el motivo de su ser. le parece distinto. El riesgo es grande, pero quedarse es peor. Siempre complacida a lo que Dios disponga. Aunque eso no Es que la invasión se ha vuelto inminente y la apropiación de quita el dolor que sus cuatro hijos restantes le han dejado al no buscarla ni en los sueños más concurridos. Pese a ello, últimatierras, metódica e impulsiva. mente, su perfecto compañero de mate ha sido su nieto JuaniNo hay nada que se pueda hacer contra la ira en demasía. El to, de 23 años. Avecindada en plena cordillera de Reigolil, al humo del fogón ha dejado impregnada la casa con sus ances- norte del Kura-Rewe, bajo el celo del Pehuén y la escolta de sus trales enseñanzas y estas son las de adoptar una actitud de entre- abuelos sepultados en el alto. ga frente al destino. Siquiera el porvenir tiene nombre: Reigolil. Aquel regazo pehuenche añorado por el abuelo en cada una de Menuda desde la pañoleta hasta las pantuflas, su esqueleto ha las historias regada de modo hábil sobre los sueños de Pablita encogido, desgastado de tantos viajes a caballo, de tantas cordilleras que tuvo que cruzar para comerciar sus ponchos, fajas y sus dos hermanos. y chamantos en el Puelmapu. Sin embargo, todavía consigue La familia desolada, repasa los senderos que frecuentó la guer- sostener el huso con tal firmeza que no deja espacio a falsos ra. La pequeña va presenciando nuevos paisajes, bordeando el movimientos. Teje por subsistencia, es preciso juntar fuerzas lago, atravesando unos Villarrica, Pucón, Curarrehue despo- para vigilar su impecable kawello. Su tez antigua se enrojece por blados casi. Su progenitor, de nombre Juan Colpihueque Catri- la sangre que fluye rauda en sus arterias de plata. Más aún, su huala, hace días que no pronuncia sílaba, va concentrado en las interior es desbordante y poderoso; poder que inviste por dereindicaciones del abuelo antes de dormirse. Más atrás, María cho propio desde el testamento grabado en los surcos de la Navarrete, la joven madre, consuela al pequeño trío con dos corteza floral que se ciñe a sus ojos indemnes.

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Continua en el prómimo número


Récit

1492-1992

La caravelle a bombé le torse, les chefs pâles plastronnent, toastent, pavoisent avec tambours et trompettes ...

Runa *, l’homme au visage masque de cuivre repoussé redresse la tête et son chant de roseau - si longtemps couvert perce le silence pour me toucher au cœur …

« Ama Konq’aichu ! » N’oublie pas ! * « Homme » en langue quechua, des Amérindiens du Pérou , de Bolivie, d'Equateur, et d'Argentine.

La caravela se ha hinchado el pecho, los jefes de las caras pálidas se empavesan brindan, gallean con trompetas y tambores ... Runa *, el hombre de la cara máscara de cobre repujado realza la cabeza y su canto de caña - tan largo tiempo tapado perfora el silencio para tocarme al corazón ...

« Ama Konq’aichu ! » ¡ No olvides! * « Hombre » : en lengua ‘Runa Simi’ , el quechua, de los amerindios del Perú, de Bolivia, Ecuador y Argentina Xavier BAROIS

Littérature

Los tres últimos días

Juan Diego Ponce Tuesta, estudiante, cursa el 5to año de secundaria. Próximo estudiante de Ing.Electronica, como a muchos, les parece extraño balancear estos dos gusto que son dos polos opuestos como el de ciencias y literatura. El arte de escribir es un hobbie, desde muy pequeño solía invetar historias hasta que un día decidió de crear un blog y poder publicar con mas frecuencia.

H

acía mucho tiempo que no veníamos a pasear por estos lugares, el relato del pasado a veces quiere sorprenderme, quiere aprovecharse, quiere sobornarme con lágrimas que ya nada de sal tienen. Pero al parecer las personas siguen un ciclo vital, y ahora yo, muy convencido con aquel movimiento filosófico del estoicismo, solo debemos de estar preparados contra una señora muerte. Eran casi las cinco de la tarde, y luego de una prorroga por parte de ella, se dejó llevar. Ahora estamos aquí, casi toda la familia reunida, un verde horizonte que de manera inoportuna quiere alegrar esta tarde de marzo, esa tarde que de manera particular marcó un episodio en mi vida. Aun recuerdo ese jueves, uno de esos que deja caer la noche rápidamente, luego de haber terminado algunas obligaciones escolares, fui a tomar el autobús que me deje cerca de la clínica, como olvidarme "Javier Prado" si hasta el día de hoy cada vez que rozo esas calles, parece que fuera de visita. Llegué y hoy si no vaticinaba nada, al contrario me encontraba muy desubicado del tema, sabia todo lo que pasaba, pero alguien me ocultaba la seriedad del problema. No la vi hasta que me retiré, no quería verla, nunca me gustó ver ni visitar a gente internada, me hace recordar mucho cuando mi madre bajo presiones económicas cayó en la depresión y yo con tan solo cuatro años de edad tenía que soportar sus desmayos. Por presiones de mi madre, por fin vi a mi tía, me hubiera gustado no ver, se encontraba muy decaída, me parece que ya ni me reconocía, su cuerpo temblaba y se levantaba ligeramente de la cama (son las imágenes que más recuerdo). No quería que alguien me viera llorar, las lágrimas se escaparon posteriormente en el auto de un primo, que de manera muy atenta decidió llevarnos a nuestro hogar. Recién en esos minutos desanimados me di cuenta que podía ser el ultimo día. A la mañana siguiente mi madre fue a despertarme muy desesperada, era viernes y falté al colegio, decidimos ir a visitarla, en el trayecto, mi celular vibró como nunca lo había hecho, era la esposa de mi primo, nos dio la noticia, había fallecido. Llegamos a la clínica, vimos el cuerpo, no lo podía creer, si hace unos meses andábamos por el norte a muy tempranas horas con el virazón, y una expectativa diferente. Hoy era la despedida, todos sentían un abrazo solitario, era sábado, un sábado que parecía invernal con el típico ya, cielo gris.

Xavier BAROIS est titulaire d'une maîtrise d'espagnol (Paris III). Sa passion pour l'Amérique latine et l'Amérique autochtone l'a saisi depuis tout jeune. Depuis les années 1970 il joue des flûtes andines (quena, quena-quena, siku, antara, tarka, anata, pífano) dans divers groupes musicaux en Ile-de-France. Il est également travailleur social dans le réseau du Service Social International - SSI. Il est membre de l’association INCA (Institut Culturel des Amériques - 77 Lognes) et du Comité d’Échanges Éducatifs Franco-Équatoriens CEEFE (projet : séjours alternatifs en Équateur pour des jeunes placés en familles d’accueil en Île-de-France).

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Littérature E

Canción a Elodie

Poésie

Carlos Luis Murayari Coral, nació en Yurimaguas - Perú. Cursó estudios de periodismo en la Univ."Inca Garcilaso de la Vega" (Perú); la Univ. Estatal de Bielorusia ( Minsk,) y en la Univ. Estatal de Pedagogía de la ciudad de Oriol (Rusia).Publicó el libro de relatos y poesía " Sombras" en 2003. Participó en algunas publicaciones literarias en Paris (Paseos Andinos, La Otra Ribera, Enereida). Actualmente está por publicar su segundo libro de relatos "Dasvidania".

sperar un toque de tus ojos, una sonrisa inesperada; tu luminosa sombra acercándose a mi pecho, calma, sensual.

De tus cabellos. Sentí tu fresca fragancia a pan recién salido del horno, a niña; enviándome una torrencial lluvia de flechas apasionadas. Rosando con ese coqueteo milenario la orilla de mi alma; a mi cuerpo, cabalgando en el mar de tus secretos. De tus cabellos Elodie una mañana fresca y soleada, un mediodía tibio y, lleno de pajarillos anunciadores que un barco está punto del naufragio.

De tu cuerpo. Latigazos de viento que me hieren el pudor, olas que animan a buscarte en las noches que te soñé amándote, besando las lomas de tu senos, la cúspide de tus maduras fresas. Abajo, entre el rojo vivo de tu vientre y tu gran secreto; imaginé una musa de hermosos músculos blancos, corriendo hacia un río celeste, desnudándose, gimiendo hasta quedar feliz y mojada.

De tus ojos. Un suspiro azucarado. Profundo, hechizador, risueño. Esas noches que al menos los tuve cerca, los bauticé: estrella madre, reina desconocida, caramelo suizo. Algo más...¿Por qué el amor se anuncia en una luna llena, cuando tus bellos ojos negros se niegan a mirarme? Te vi en un mar de cólera, brillante, fuego abrazador. Luego el cielo se fue lentamente abriendo, como una rosa acogedora, sensible, llena de un espíritu de calma.

De la despedida y el dolor. Ahora que ya sé que te vas y no volveré a verte, que tus cabellos jamás volverán a danzar entre mis ojos; te pido Elodie un último suspiro, un pedacito de ti. Te pido que más allá de la vida, vida que no será conmigo: seas la mujer más feliz de la tierra. Y que aunque el dolor me debilite el alma, quiero que nunca te olvides que en ésta dimensión tienes un amigo, que te amó y que jamás podrá olvidarte. Elodie...oh, Elodie....

www.europalatina.fr

www.agc-creations.fr

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L

Conseils

Informatique

Ingeniería Social

a informática, en especial la micro-informática, no se salvó de un delito que tiene muchísimos años de vida, el robo de la información confidencial. La Ingeniería Social, llamada así al mecanismo para obtener esa información, es el punto a tratar en este artículo que recae en categoría de los problemas de seguridad informática. Visto que en esta etapa de nuestras vidas, la gran masa de gente de nuestro mundo esta asociada a la informática gracias a Internet, aunque sea para realizar las cosas más esenciales..., la comodidad de conectarse y encontrar muchos servicios a disposición e inclusive de realizar operaciones comerciales, llamadas también Transacciones comerciales, trajo también un problema de gran proporción. El engaño y la estafa. Los ejecutores de esto: llamados a veces equivocadamente Hackers, contra las víctimas: llamadas así a los usuarios. La Ingeniería Social, no es más que un conjunto de argucias, realizado por astutos delincuentes con poco o gran conocimiento de informática, que les sirven para obtener por algún medio información confidencial. En realidad, esta Ingeniería Social, es una forma muy inteligente de extraerle un dato a alguna persona. Cuando hablo de dato, me refiero a alguna información personal. Como ejemplo les relato un hecho real que me ocurrió, o mejor dicho, le ocurrió a mi hija ahí por el año 2002. Un día llegó a casa triste y casi llorando. Era muy pequeña, aún en colegio, y me dijo "Papá, me han robado mi cuenta de correo de Hotmail y el Hacker se esta conectando al Messenger como si fuera yo e insultando a mis amigos". Lo primero que se me vino en mente fue preguntarle si había estado en una cabina pública con compañeros de clase, y si por casualidad había estado al alcance de alguno de ellos (cosa que podría haber dejado su teclado vulnerable a la vista). Me dijo que no, porque ella se conectaba siempre en casa. Entonces se me vino automáticamente la pregunta, Cuál era tu contraseña? y me respondió con un rotundo "mi fecha de nacimiento"... A la vista del llamado Hacker, esto constituye un manjar de fácil alcance. Pues éstos suelen intentar recabar la mayor información de la víctima, sea con engaños, o con preguntas aparentemente normales como: Cuándo es tu cumpleaños?, y/o En qué año naciste?, Cómo se llama tu papá, tu mamá, hermano, etc... Sea como sea, éstos, una vez recabada toda esa información, comienzan a realizar su trabajo que consiste en realizar intentos de conexión a la cuenta de la víctima hasta que.... bingo! Dieron con la clave. Hoy en día, esta forma de robo, está mas dirigida a los usuarios que hacen uso de diversos mecanismos para realizar transacciones electrónicas vía Internet, como son el caso de las operaciones bancarias y las Informático compras con pago electrónico. Para esto, los Analista de Sistemas malhechores, realizan copias exactas o réplicas de páginas WEB con el fin de captar a través de ellas los datos confidenciales. A esta técnica se le llama PHISHING (hameçonnage en francés). En la vida de sociedad, usualmente, los robos de información confidencial realizados mediante el uso de la ingeniería

JC Castañeda

social, se realizan a partir de unas simples conversaciones (como mencioné en el ejemplo anterior). Por eso, cuando se trate de elegir sus contraseñas, es importante generarlas de manera más compleja, eligiendo algo que sea fácil de recordar, pero a la vez que sea difícil de detectar. Datos personales como la fecha de nacimiento o el nombre de algún familiar, etc., no son seguros. En general todo lo que pueda resultar involuntariamente de una conversación, no es seguro puesto que estos datos son los primeros a ser usados por los llamados Hackers. A través de Internet, las páginas copiadas (clonadas) que llegan a ser accesadas por las víctimas, por lo general al momento de "validar" los datos, muestran de inmediato un falso mensaje de error haciendo creer a los afectados que la operación o transacción no ha tenido éxito debido a un problema de conexión o de una indisposición del servicio. Afortunadamente, la seguridad en Internet también ha mejorado porque gracias a una iniciativa de Microsoft y otras sociedades informáticas especializadas en seguridad, se creó el Sender ID, que es un mecanismo de seguridad donde están matriculados los sitios WEB auténticos con un identificador único, el cual es verificado cada vez que una persona accede a una página sin saber si es la original. Esta verificación devuelve un "Status" que aprueba una página original y bloquea una falsa. Muchos proveedores de servicios de seguridad, como los "Security Systems" ya incluyen también en sus servicios el control anti-phishing que se encarga de verificar este ID. En el medio empresarial, la ingeniería social también existe y es usado por los delincuentes informáticos para obtener accesos a los sistemas internos o privilegios en la red local. En la práctica, los delincuentes (Hackers) suelen preferir el método más simple para llegar a sus víctimas, porque por lo general ya los conocen y saben que pueden obtener lo que quieren a la primera tentativa. Casos comunes son las llamadas "cadenas", las cuales logran resaltar la vulnerabilidad de la persona que lo lee y que de inmediato replica a sus contactos revelando de este modo una importante información sensible. Estas cadenas, por lo general falsas, son las llamadas HOAX. Otro caso muy común de HOAX es el del correo (e-mail) en donde se pide una supuesta renovación de cuenta o de verificación de datos personales, en donde se le exige a la víctima reingresar datos confidenciales y muy sensibles para supuestamente reactivar un servicio. En fin, la Ingeniería Social no tiene límites. Por este motivo, las mejoras en la seguridad también van de la mano y no al margen de estos mecanismos para engañar y robar. El mejor consejo para estar más seguros y no caer en estos mecanismos, es el de hacer caso omiso a aquellos correos (emails) que pidan códigos de usuario y/o contraseñas. En general, ningún servicio informático pide la renovación de los datos sensibles salvo cuando el mismo usuario realiza el requerimiento por pérdida u olvido de alguno de ellos. Cuando no se tiene seguridad de algún documento adjunto a un e-mail, es mejor no aceptarlo ya que esto podría estar dando la aceptación a un programa que una vez instalado comenzará a robar información (trojan o troyano), monitoreará remotamente (worm o gusano), o causará algún daño al ordenador (virus/rootkit).

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